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 Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël

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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeSam 9 Avr - 22:24

ELIAS ; JUNE ; SOLEDAD & MAËL


L'avantage d'avoir une réputation telle que celle de Maël Q. Lehman : personne ne prend le risque de vous aborder à un bal. Mieux encore : personne ne vient vous demander une danse ou vous offrir un verre. Non, en ce qui le concernait, il n'obtenait des quelques invités qu'il connaissait que des regards à la fois curieux et réprobateurs, comme si sa présence en ces lieux n'avait vraiment pas lieux d'être. En un sens, c'était vrai. Sa haine envers Lewis et ses habitants étant de notoriété publique, il n'avait aucune véritable raison de se trouver à ce bal et nul doute que certains doutaient - à raison - de sa bonne-foi et de ses intentions. C'était idiot, Maël se fichait de Lewis ; il se fichait de ses habitants et de ce qu'ils pouvaient penser de lui. Une seule chose comptait à cet instant précis : June. June et sa merveilleuse invitation. Une seule pensée qui provoqua un petit rictus mauvais sur les lèvres de notre homme. Homme qui venait de terminer sa première coupe de champagne d'une seule traite ; l'alcool l'aiderait à supporter l'insupportable. Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu'il était là et la salle continuait à se remplir plutôt sûrement. A ce rythme, bientôt plus personne ne pourrait bouger sans risquer de marcher sur les pieds de son voisin. Stupide petite bourgade insignifiante pas même capable de prévoir une place assez spacieuse pour accueillir tous les imbéciles qui se presseraient à cet événement hors du commun. Planté dans un coin de la salle, Lehman avait accroché un regard méprisant sur son visage et dissuadait silencieusement quiconque de l'approcher. Une seule personne aurait droit à son intérêt ce soir. Et cette personne semblait prendre un soin tout particulier à se fondre dans la masse.

La magnifique blonde finit néanmoins par accrocher son regard. June était là, au milieu de la salle, sa coupe à la main. Seule... June, seule ? Voilà qui était surprenant et Maël ne pouvait décemment laisser une jeune femme passer la soirée en solitaire. Il se devait rétablir la logique des choses. Ce soir, il serait Maël, le preux chevalier sur son blanc destrier, galopant au secours d'une demoiselle en détresse, aux prises avec la Solitude. Oui oui... Que voulez-vous ? Cela sonnait bien mieux que "Maël, l'enfoiré de service, monté sur le pur-sang de l'arrogance, bien plus décidé à détruire les rêves d'une jeune fille qu'à les satisfaire". Lâchant sa cigarette qui alla finir de se consumer sur le sol, son second verre à la main, l'homme colla sur ses lèvres un rictus amusé qui en disait long sur ses intentions et s'approcha lentement de la magnifique Delilah. D'un pas assuré, il arriva dans son dos et posa une main chaste sur la hanche de la jeune femme. « Bonsoir, chérie... » Puis, ignorant superbement les regards qui avaient pu se poser sur eux, il laissa couler un léger baiser dans sa nuque avant de la contourner pour lui faire face. Quinn trempa momentanément ses lèvres dans le nectar qui trônait dans sa coupe, avant de toiser sa cavalière sans la moindre gêne. Son comportement était puéril, mesquin et nul doute que June ne lui pardonnerait jamais ce qu'il s'apprêtait à faire. Mais bon... Il n'en était plus à ça prêt avec elle. A chacune de leur rencontre, Maël devenait immanquablement le roi de la médiocrité. C'était comme s'il s'appliquait consciencieusement à la décevoir, à s'accrocher à elle et à la tirer vers le bas. Et ce, sans même vraiment le vouloir. Elle était certainement la seule personne à laquelle il tenait vraiment dans ce village et pourtant, il prenait un plaisir sournois à la traiter de la pire des façons. Sa façon bien à lui de prouver son affection, très certainement.

Noyant un regard hypocrite dans les prunelles de la jeune femme, Maël finit bien vite par rompre le silence, sans même prendre la peine de baisser la voix. June voulait prouver à Lewis qu'il n'y avait rien entre eux ? Quel comportement égoïste ! Un village si friand de ragots en tout genre, il fallait leur offrir de quoi les distraire. « Allons, June... Y'a pas si longtemps encore tu étais allongée sur moi, tu étais nue... Et je ne crois pas que nous faisions quoi que ce soit susceptible de m'attirer un tel regard. » Le grand retour du connard en puissance...
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeSam 9 Avr - 23:08


June ; Maël ; Elias ; Sol.


Ce bal était une pitoyable erreur. Elle avait pensé que tout aurait pu bien se passer, qu'Elias se montre tout bonnement absent, que Maël se tienne correctement aussi. Tout cela n'était que douce utopie. Elle s'en rendit compte bien trop tôt. Elle s'était présentée avec Ezekiel, homme qui avait autrefois pris une grande place dans sa vie mais qui n'était maintenant plus qu'une ombre sur son passé. Ils n'étaient pas resté bien longtemps ensembles, n'ayant absolument rien d'autre à se dire que des banalités affligeantes. L'un comme l'autre avaient d'autres choses à faire, ils s'étaient donc quittés à peine arrivés. June s'était d'autorité déplacée vers le bar, espérant qu'un peu d'alcool l'aiderait à mieux faire passer cette horrible soirée. Elle aurait aimé s'amuser, passer de bons moments, rencontrer des gens intéressants. A son regard affligé, il n'y avait personne. Que des inconnus notoires qui semblaient tout autant s'ennuyer qu'elle. Et puis, ce fut Maël qui accrocha ses pupilles, là-bas, posté dans un coin sombre, tout autant que l'était son regard. Elle ne s'y attarda pas. Ce soir, Maël n'était rien. Rien, absolument rien d'autre qu'un nouvel inconnu, qu'un homme avec qui elle n'avait rien partagé. Il était simplement le père de son ex petit ami, et il devrait le rester. Si elle l'avait invité à ce bal, après tout, c'était dans l'unique but qu'ils démontrent qu'il n'y avait jamais rien eu entre eux. Jamais. Et que ça n'arriverait pas. Un court et doux instant, elle y avait cru. Elle avait pensé que Maël puisse se montrer gentil. C'était sans compter sa rancune habituelle, celle qui faisait de lui un homme encore plus exécrable. Oui, oui, c'était possible. Sa méchanceté n'avait d'égal que sa capacité à faire chier les autres.

Elle s'était détournée, espérant que Maël ne la voit pas. Oui, c'était après tout possible, elle y croyait. Naïve ... Elle sentit une fine pression sur sa hanche, alors que le souffle de cet homme se perdait dans son cou, la saluant d'une bien belle manière. Non que dis-je, de la plus hypocrite des façons ! Vaguement énervée, inconsciente pour l'instant de ce qui se produisait vraiment, elle avait retiré violemment cette main contre sa hanche, incapable d'éviter le baiser qui suivit contre sa nuque. Puis il s'était montré face à elle, et à son regard, elle avait compris. Oui, tout. Bien mauvaise manière de se rendre compte que sa soirée sera pitoyablement gâchée par un hypocrite de première, décidé à détruire votre vie en s'y infiltrant aussi sournoisement. Sa réplique fut dévastatrice. Sa colère avait atteint cette fois-ci son paroxysme, et c'est de son regard le plus noir qu'elle toisait Maël. Elle tenta toutefois de ne pas perdre son sang froid, lui adressant un sourire glacial et tout aussi hypocrite. Maël était un idiot, s'il pensait que ce serait si simple ! Elle aurait aimé s'énerver face à lui, lui hurler des ignominies, le frapper même. Mais non, elle ne pouvait se le permettre. Ils étaient à un bal, et que cet homme soit aussi vulgaire ne justifiait aucunement qu'elle porte atteinte à son propre honneur. Elle se contenta donc de lui répondre, sur le ton de la conversation :

    June - « Je suis ravie d'apprendre que tu rêves de moi, la nuit. Nue en plus. Voilà qui n'es pas très catholique, sachant que j'aurais pu devenir ta belle-fille. » elle porta volontairement l'accent sur cette dernière appellation, avant de poursuivre : « Sache que ce fantasme n'est pas partagé, Maël. Dis moi, ça te prend souvent comme ça, d'aller voir des inconnues et de leur faire part de ce style de ... d'extravagances ? »

June n'attendit pas la moindre réponse, et dans un dernier salut purement hypocrite, elle se détourna de cette présence qui la dérangeait fortement. Voilà comment cet imbécile venait de détruire tout son plan, et elle connaissait bien assez l'addiction pour les ragots de ces idiots à Lewis, s'accrochant tels des sangsues au moindre divertissement pointant le bout de son nez. Nul doute que ce court dialogue serait bientôt sur toutes les bouches. Bravo Maël, bravo. Continue un peu comme ça, et c'est la vie de June que tu détruiras entièrement. Et merde ... cette fois, le regard de la jeune femme accrocha celui d'Elias, non loin, qui semblait porter une attention particulière à la scène. Et voilà. Soirée anéantie. Merci beaucoup Maël. Je te revaudrais ça.

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeDim 10 Avr - 3:22

    Lewis semblait enveloppée par un halo de fascination malsaine pour les événements populaires. Elias s'en apercevait maintenant et en faisait même les frais. Ici même, dans ce lycée qui, autrefois, l'avait rendu discret et solitaire. Ce soir, il était la proie facile d'habitants en quête de ragots à se mettre sous la dent, prêt à ronger la moindre once d'information jusqu'à la rendre méconnaissable. Le principe même des rumeurs finalement.

    A son arrivée, le jeune homme n'avait pas fait grand cas des quelques regards curieux braqués sur lui. Uniquement entrainé par l'alcool ingurgité dans la limousine, Elias pensait seulement donner une image peu conventionnelle. Sa naïveté était telle qu'aucune autre idée ne vint lui effleurer l'esprit. Et, durant la prochaine demi-heure, il fut bien trop occupé près des coupes de champagne pour prêter attention aux discussions autour de lui.

    La soirée avançait doucement, bien trop doucement pour un groupe d'amis décidé à retourner la salle pour le simple plaisir de retrouver la fantaisie entourant leurs années d'études en ce lieu. Tout se passait comme si cette époque était révolue. Tout se passait comme si les invités, sans le dire, reconnaissaient qu'ils s'étaient amusés un temps, pas longtemps, mais qu'ils n'arrivaient pas à assumer sans états d'âme ni souffrance excessive le programme d'une soirée imposée par une génération iconoclaste. Pourtant, ces souvenirs de lycée ne remontaient pas à si loin mais tous se comportaient comme tel. Ils étaient devenus le modèle qu'il rejetait à cette époque, sacralisant les faits et gestes de leurs pairs.

    Résolu à attendre plus longtemps avant de boire à nouveau, Elias rejoignit une bonne amie à lui dans un coin de la salle. Et, il ne fit rien de plus que suivre le tracé de son regard intéressé.

    June et Maël. Il ne pensait croiser ni l'un ni l'autre à ce fameux bal bien qu'il avait déjà aperçu son père. Maintenant, il comprenait mieux la raison de sa présence. Et la scène qui se déroulait sous ses yeux ne pouvait que confirmer ses craintes les plus profondes. Les deux protagonistes, visiblement livrés à un jeu dont lui-même ne connaissait ni les tenants et aboutissants, piétinaient allègrement les derniers morceaux de son coeur brisé.
    Tout prenait place et rationalité dans son esprit : ces regards curieux voire moqueurs, ces messes basses autour de lui. En plus de l'humiliation subie, Elias devait maintenant faire avec le regard des autres. Il aurait pu s'en accommoder si seulement June et Maël ne contribuaient à alimenter le feu d'une rumeur naissante.

    Plongeant la main dans la poche intérieure de sa veste, Elias bu une rasade de whisky avant de glisser à nouveau la flasque dans son veston. Seule action dont il avait l'entière liberté de faire ou de ne pas faire, contrairement à l'envie pressante de frapper son père. Un acte auquel il ne se livrerait pas. Puis, son regard croisa celui de June. Elle était presque une étrangère à ses yeux, à mille lieux de celle qui, il n'y a pas si longtemps, était sa petite amie. Il la détailla, entre furieuse incompréhension et une pointe d'un curieux désir masculin, prêt à soutenir son regard jusqu'à ce qu'elle lui tourne le dos ou bien réagisse autrement, mais lui ne cillerait pas ni ne bougerait. Cette fois, ce n'était pas à lui de fuir le spectacle sous ses yeux.
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeDim 10 Avr - 5:05

ELIAS ; JUNE ; SOLEDAD & MAËL


Maël venait d'offrir à tout Lewis de quoi se divertir pendant les trois prochains mois. Lui qui habituellement détestait les rumeurs et méprisait profondément ceux qui en étaient les précurseurs... Voilà qu'il s'abaissait à agir comme la pire des commères ; il se mettait à leur niveau ; au niveau de ceux qu'il considérait comme de la sous-merde indigne de son intérêt. Mais bon, c'était pour la bonne cause. Il avait une jolie blonde à contrarier, une revanche à assouvir. Revanche pour laquelle il était très facilement parvenu à mettre sa hantise de côté. Sereinement, il avait pris une pelle, était descendu jusqu'à la plage qui avait accueilli leurs ébats passionnés, y avait creusé un trou très profond et y avait délicatement déposé les fragments de la peur que June lui avait imposé. Le moment viendrait où, sa soif de vengeance apaisée, les zombies de son angoisse briseraient le linceul dans lequel il les avait si facilement enfermer et reviendraient hanter ses rêves. Le moment n'était pas à ce lendemain assurément effrayant, mais plus à la réaction de la belle Bradford. Réaction qui le tarda d'ailleurs pas. Réaction tout à fait digne de la jeune femme qu'il connaissait.

Bien évidemment, Maël ne s'attendait pas à être accueilli à bras ouverts ; il s'était même préparé à voir la main de June venir joyeusement s'écraser contre son visage. Il n'en fût rien. La demoiselle, avec toute la fierté qu'on lui connaissait, s'appliqua à détruire les efforts de son amant tout en malmenant généreusement son orgueil. Mouais... Nier les faits... C'était donc tout ce qu'elle avait trouvé pour prouver au monde que leur histoire n'avait jamais existé et qu'elle n'existerait jamais. Il lui faudrait toutefois trouver autre chose pour priver Lewis de ce scandale pour le moins appétissant qu'elle et lui avaient à leur offrir, tomber dans le déni ne suffirait pas à purger les esprits d'une rumeur que Quinn prendrait grand plaisir à propager. Loin de s'agacer devant l'impertinence de celle qu'il désirait humilier, l'homme afficha un sourire amusé et prit tout le temps de boire une longue gorgée de champagne avant de répondre. June venait de lui offrir le délicieux spectacle de son dos et Maël resta tout à fait immobile, observant ses courbes d'un oeil presque indifférent. Il ne lui courrait pas après. Elle désirait le planter là et préférait une autre compagnie à la sienne ? A son aise, plus elle s'éloignerait, plus il hausserait la voix pour se faire entendre. Finalement, sans lui laisser vraiment le temps de disparaître, l'homme reprit la parole et parla juste assez fort pour que sa voix atteigne ses oreilles. « Ben voyons ! Il va donc falloir que tu nous expliques comment une certitude a soudainement laissé place au conditionnel... Qui donc a bien pu mettre un terme à vos très futures et très hypothétiques fiançailles ? » Maël afficha un petit air innocent et termina d'une traite sa seconde coupe de la soirée.

Silencieux, offrant à June tout le loisir d'encaisser cette nouvelle provocation, Maël s'approcha de sa victime. Il avait pleine conscience que son comportement était méprisable. C'était bas, petit, indigne même de l'homme qu'il était. Mais June savait comment il fonctionnait ; elle le connaissait assez bien pour savoir que plus elle fuirait, plus elle nierait, plus il s'accrocherait. Fourrant sa main libre dans sa poche, Maël s'était hissé à la hauteur de la demoiselle et, sans chercher à croiser son regard, il regarda dans la même direction.

Elias. Un nouveau sourire éclaira le visage sombre de Maël tandis qu'il se mordait la lèvre inférieure. Lèvre qui, encore, portait le souvenir de leur précédente et douloureuse rencontre. Sans quitter Elias des yeux, l'homme finit par ajouter à la seule intention de June. « Ou peut-être préférerais-tu que j'aille directement poser cette question au troisième protagoniste de cette passionnante histoire ? Étrangement, je ne suis pas certain qu'il porte le même regard que toi sur cette affaire... »
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeDim 10 Avr - 6:04


June ; Maël ; Elias ; Sol.


Ils n'étaient qu'attractions. De vulgaires bêtes de foires dont le numéro comique était susceptible de plaire à un grand nombre de personne du public. Un statut dégradant que Maël se plaisait à entretenir, dans sa plus grande cruauté, uniquement poussé par un vulgaire besoin de domination, de vengeance aussi. C'était ... pathétique. Voilà que même lui en était réduit à de telles bassesses. Vraiment, c'était décevant. Même, et surtout aux yeux de June. Une opinion fortement controversée par les autres abrutis de Lewis, qui se laissaient aller à un peu de distraction. Ce n'était qu'une attraction, à la différence prêt qu'ils ne se feraient pas applaudir à la fin, dans leur plus grand talent de comédiens. June offrait à cet homme qui avait partagé son lit le regard le plus dénué d'intérêt qu'elle le pouvait, ne parvenant qu'à grand mal à cacher cette flamme de haine pur qui vacillait dans son esprit. Heureusement, il serait sans doute le seul à l'apercevoir. Lorsque Maël reprit la parole, ce fut d'une voix plus forte encore, qui portait ... sans doute dans toute la salle. Quelques secondes, June baissa les yeux, les ferma même, en prise avec un désespoir qui s'abattit sur elle, aussi brutalement que si le plafond était tombé sur sa tête. Elle en avait assez. De Maël, de sa détresse à son paroxysme, et qu'il se plaisait, en véritable bourreau, à porter au delà même de ses limites. Elle lui offrait des parties de jambes en l'air mémorables, sortait un peu ce vieil ours ronchon de sa monotone caverne pour de véritables distractions, et voilà comme il la remerciait. Rancunier, il n'était même pas reconnaissant, deux défauts qu'il se plaisait à mêler pour crier vengeance sous les yeux d'une June éperdue. Il n'était qu'un charognard, trainant prêt du corps quasiment inanimé de sa proie, n'attendant que sa mort imminente pour s'en rassasier. Qu'il laisse éclater sa joie, cela ne tarderait plus ! June se détourna presque violemment, lâchant du regard Elias confiné dans un coin de la salle, mais ayant une vue parfaite sur ce pitoyable spectacle. Les poings serrés, elle respirait difficilement, tentant du mieux possible de garder toute sa dignité mise à mal.

    June - « Vous ? Je dois vous expliquer ? Voilà que le grand Maël se fait la voix du peuple ? Je n'ai absolument rien à vous dire, les raisons d'une séparation amoureuse ne vous regarde en rien. » lança-t-elle, haussant la voix plus encore que l'avait fait Maël.

Elle s'était à nouveau détournée de lui, consciente que ce geste n'aurait aucun effet sur la conscience public. Il lui semblait être l'ennemi numéro 1, la femme à abattre, celle sur qui tous les regards paraissaient dorénavant se braquer, celle que les autres rêvaient de voir ramper sur le sol. Certainement pas. Elle ne leur ferait pas cet honneur. Pas plus qu'à Maël. Qui, d'ailleurs, s'approchait à nouveau d'elle. Il lui glissa quelque chose, bien plus doucement cette fois, de sorte à ce qu'elle soit la seule à l'entendre. Une réplique qu'elle ne put tolérer. Son regard se braqua sur lui, alors qu'elle se détournait à nouveau, très proche de lui, bien trop proche. Elle agrippa sa chemise d'une main, violemment, avant de l'attirer à elle. Plus rien n'avait d'importance, ainsi le public ne verrait plus rien, pas plus qu'il n'entendrait. Tant mieux. Priver cette bande de rapaces de cette vision pathétique de la vie d'autrui ne pourrait que leur faire le plus grand bien. Le visage de Maël à quelques centimètres du sien, c'est d'un regard haineux et d'un ton qui l'était tout autant, sinon plus, qu'elle prit la parole, ne lâchant pas la prise presque douloureuse qu'elle devait avoir sur sa chemise, alors que ses ongles s'enfonçaient dans sa chair :

    June - « A quoi tu joues Maël ? Tu veux me détruire c'est ça ? Une fois, ça ne t'as pas suffit ? » cracha-t-elle, alors qu'elle le relâchait violemment, l'obligeant à faire un ou deux pas en arrière. Désormais, elle se fichait complètement du regard des autres, de leur présence même. « Alors va ! Va lui demander, si tu en as envie. Vas-y. Je ne suis plus à ça prêt Maël. Et au passage, profites-en pour le questionner sur la manière dont il voit son très cher père. » sourire hypocrite sur le visage, elle ne fit pas le moindre geste, bien curieuse de voir la réaction de Maël, et priant intérieurement pour qu'il ne mette pas ses dires à exécution.


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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeDim 10 Avr - 16:39

    A cet instant précis, Elias aurait pu affronter les pires tempêtes d'une Nature dangereuse et imprévisible. Sur le navire de sa déchéance, il aurait pu tenir le gouvernail jusqu'au dernier moment, résolu à essayer de sauver sa peau jusqu'à l'ultime moment. Dans ces conditions, il se serait senti utile comme mû par une mission que lui seul était en passe de réussir.

    Dans ce vaste gymnase, transformé en salle de bal pour l'occasion, l'ancien lycéen avait déjà chaviré et il assistait, impuissant, à une fin sur laquelle il n'avait plus aucun contrôle. Fidèle au mythe du capitaine du bateau, sa flasque de whisky trônait fièrement dans la poche intérieure de son veston. Néanmoins, tout l'alcool du monde n'aurait pas suffit à apaiser ses souffrances. Pas tant que Maël et June se donneraient en spectacle de la sorte. Car c'était bien de cela qu'il était question. Si son regard demeurait braqué sur eux deux, Elias ne restait pas sourd aux discussions autour de lui. Des rumeurs qui, tels des parasites, bourdonnaient autour de ses oreilles.

    Son hésitation était grande, sa volonté affaiblie entre impuissance et indifférence. Sa rencontre avec son père quelques jours auparavant lui avait permis de laisser exprimer sa colère, le frappant à plusieurs reprises pour chacune des raisons qui faisaient de lui un être détestable. Désormais, son père n'avait plus aucun intérêt pour lui. Seulement, le voir ainsi, si proche de June et en même temps si distant, venait réveiller les fondements de ses ressentiments. Tous deux semblaient s'opposer d'une manière qu'Elias était incapable de comprendre. Le spectacle qu'ils offraient à leur insu tombait à point nommé, maintenant que tous les invités étaient arrivés. Un certain silence s'était installé autour d'eux, leurs paroles parvenant jusqu'à Elias. Ou alors était-ce lui qui, inconsciemment, avait fini par se rapprocher.

    Cela faisait longtemps maintenant qu'Elias n'avait pas entendu pareilles aberrations. Ainsi June, dans la pire des positions qui soit, se défendait pitoyablement et argumentait au travers du prisme de la mauvaise foi. Quelle pathétique et affligeante défense. Quel triste constat. A cela se résumait leurs rapports visiblement. Un duel où, peu importait le contexte, il s'agissait de transgresser les rapports établis et braver les interdits. Tels deux adolescents de la génération soixante-huitards, doux utopistes, naïfs et malléables, ils se comportaient comme si leurs actions et leurs choix présents influenceraient durablement leurs lendemains.

    Pris dans un nuage de vague ivresse, Elias hésita quelques instants. Nul doute que leur comportement suscitait en lui une réaction. Une réaction à laquelle il ne souhaitait que donner justice. Néanmoins, il en avait fini avec son père à moins que celui-ci ne vienne personnellement et volontairement le provoquer. Dans ce cas-là, il ne recevrait que la monnaie de sa pièce. Et il ne le considérerait plus comme un père ingrat et absent, seulement comme un raté de plus dans une ville qui en détenait la plus forte concentration. Par contre, il ne pouvait pas tant en dire de June. Outre ses plates explications qu'il n'avait pas même daigné écouter, aucune autre parole n'avait été échangé depuis maintenant plusieurs semaines. Encore humilié, il attendait encore de trouver le courage de lui amener le carton contenant ses quelques affaires oubliées. Au moins avait-il la décence de penser à les lui rendre. Autant qu'il pensait à
    Spoiler:

    Un verre se dessina sous ses yeux, lui cachant ainsi la vue du père qu'il n'avait jamais eu et de la femme qui était sorti de sa vie. Surpris, Elias détourna le regard et adressa l'esquisse d'un sourire à l'un de ses amis. Compatissant, ce dernier laissait l'alcool reprendre la place qui lui revenait et Elias l'accepta volontiers. Facilement influençable. C'est ainsi qu'il tourna enfin le dos aux deux personnes qui étaient parvenus à le blesser comme jamais, se fondant ensuite parmi les autres invités. De là où il se trouvait pourtant, Elias pouvait encore garder un oeil curieux sur eux. Sa patience n'avait plus de limites à présent ...
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeDim 10 Avr - 23:34

ELIAS ; JUNE ; SOLEDAD & MAËL


Pathétique spectacle d'une ville qu'un simple bal réussissait à réunir. Momentanément, Maël eut le très net et très bref souvenir d'un film qu'il avait regardé quand il était gamin ; d'une scène qu'il avait passionnément apprécié. Cette scène où un village entier se retrouve enfermé dans une église dévorée par les flammes... Foutre le feu au gymnase et détruire le moindre fragment d'un passé détesté : quelle plaisante alternative que la présence de June en ces lieux réussissait à relayer au second plan. Oui, une fois encore, cette blonde magnifique lui offrait un divertissement savoureux qui l'empêchait tout simplement de penser à autre chose. Étrange comme l'emprise qu'elle exerçait sur lui le poursuivait jusque dans sa rancoeur et son désir de revanche. L'homme, complètement indifférent aux regards que les invités pouvaient poser sur lui et sur le spectacle dont il était à la fois l'acteur et le spectateur, n'accorda plus à la jeune Bradford le moindre regard. Il avait bien assez eu l'occasion de la dévorer des yeux pour se passer ce soir-là de ce petit plaisir. A ce moment précis, seul comptait la perspective d'une humiliation publique dont seule sa fierté saurait tirer profit. Et pour cela, il était même prêt à mettre son propre orgueil de côté. Depuis longtemps déjà, Lewis le voyait tel qu'il était : un connard en puissance dont la seule limite était celle que sa propre dignité lui imposait. Or, il était tout à fait prêt à mettre temporairement celle-ci au placard pour rendre à June la monnaie de sa pièce. Elle s'était jouée de lui, lui avait offert des plaisirs qu'elle s'était à chaque fois empressée de lui retirer. A présent, il ne lui laisserait que l'exquise réalité d'une rancune tenace qu'elle était venue chatouiller avec une regrettable persévérance.

Finalement, oubliant un instant la seule véritable victime de toute cette histoire, Maël se trouva forcé de noyer un regard à la fois glacial et innocent dans les prunelles de celle qui s'obstinait à lui attribuer tous les torts, tandis que celle-ci agrippait violemment sa chemise. Torts dont il aurait su se féliciter en temps normal, mais qu'il n'était pas vraiment prêt à accepter à ce moment précis. Alors qu'elle le relâchait finalement, passant modestement un doigt sous le menton de la jeune femme, il approcha dangereusement son visage du sien, lui imposant une proximité que les lieux, tout autant que les dizaines de personnes qui les entouraient, rendaient atrocement dérangeante. Puis, il lui dit simplement, de sorte qu'elle seule puisse entendre là façon dont, lui, envisageait les choses. « Mais tu n'as besoin de personne pour te détruire, June chérie. Je ne t'ai forcé à rien que je sache... Ce qui est arrivé, tu l'as voulu ; je t'ai simplement donné un petit coup de pouce. » Avec un clin d'œil provocant, il s'arracha plutôt facilement de ce visage qu'il avait embrassé, frappé et de nouveau embrassé, puis marcha sans précipitation vers celui qui n'avait été que le spectateur impuissant d'une pièce dont les deux acteurs s'étaient livrés à une séance d'improvisation sensuelle et bestiale. Elias semblait s'être désintéressé de la source de son malheur et, son propre verre à la main, avait reporté une attention précaire à ses amis.

Sans chercher à s'immiscer entre lui et ceux en qui Elias pouvait véritablement avoir confiance, Maël resta légèrement à l'écart, tournant même le dos à celui à qui il désirait s'adresser, préférant fixer la jeune femme qu'il avait planté sans plus de considération au milieu du gymnase. C'est donc dos à son fils et après quelques longues secondes de silence que Lehman s'adressa finalement à ce dernier, comme prit dans l'irrésistible tourbillon de la provocation. Pourquoi s'arrêter à June alors qu'il pouvait parfaitement tester la susceptibilité de sa progéniture ? Encore. « Délicieux parfum, fiston. Troquer ton eau de toilette contre le délicat arôme de Jack Daniel's... Je pourrais presque te féliciter pour ce choix si ce n'était pas si pathétique. » Marquant une courte pause, Maël finit par lâcher dans une sincérité aussi soudaine que dérangeante. « T'es vraiment con de laisser filer une fille comme elle. »
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeLun 11 Avr - 0:52

Arf, pourriture absolue T.T pardon.

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Erreur, erreur, erreur, erreur. Ce simple mot s'était fiché dans son esprit, et clignotait sans cesse, lui rappelant chaque secondes de sa pitoyable vie quelle erreur elle avait faite. Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que Maël lui même se permettait de jouer ce rôle, la trainant chaque rencontre un peu plus dans les bas-fonds de sa solitude et de son mal être. Il prenait un malin plaisir à la détruire, consciencieusement, faisant preuve d'une habileté sans borne, et y parvenant magnifiquement bien. Ce dont il témoignait encore aujourd'hui. Ses doigts agiles tissaient autour d'elle une toile dont elle était bien incapable de se défaire, et qui la trainait lentement mais surement vers l'enfer. Un enfer personnel, le sien, dont elle avait elle même ouvert la porte. Elle avait à tort pensé que ses pitoyables remords suffiraient, et Maël lui prouvait cyniquement le contraire. Vraiment, elle aurait du le remercier pour ça, sans doute. Elle ne comprenait même pas. Elle tentait de se défendre, argumentant sur une thèse qu'elle savait parfaitement vraie, alors qu'elle essayait de la démentir. Tout cela sous le nez même de celui qui la savait véridique ... C'était difficile, pathétique même, mais peu importe, elle essayait, toujours, témoignant de son envie de s'en sortir. Elle battait férocement des pieds dans une eau glacée, trouble et tous ses efforts étaient réduits à néant par une seule âme. Une âme maléfique, une âme destructrice. Une âme qu'elle avait elle même laissé entrer dans sa vie, témoignant de sa plus profonde stupidité. June avait fait là une grossière erreur, qu'elle payait toujours un peu plus.

Maël s'était à nouveau approché d'elle, comme si cette effusion de nouvelle colère n'avait eu aucun impact sur son comportement. Non, c'était plus simple encore : ça n'avait eu aucun impact. Désormais ne résidait plus aucun "si" interrogatifs, elle prenait pleinement conscience de la scène qui se jouait sous ses yeux effarés. Elle ignorait ce que Maël tentait de lui faire payer. Elle était juste certaine qu'il y parviendrait. Il y parvenait déjà, d'ailleurs. Il s'était approché d'elle, glissant un doigt provocateur sous son menton, créant un nouveau contact presque sensuel entre ses deux amants. Contact auquel June ne se soustrait pas, tant poussée par la curiosité que par l'incapacité d'émettre le moindre son, le moindre geste. Elle devenait passive, pitoyable spectatrice de ce jeu d'acteur formidable avec lequel elle devait débattre. Elle se remémorait avec fortes précisions les compliments que Maël avait pu lui faire, glissant de doux mots à son oreille après une partie de jambes en l'air mémorable. Désormais, il se vengeait sur elle d'un acte qu'elle ne se souvenait même pas avoir commis. Elle aurait aimé des explications, explications qu'elle savait pourtant parfaitement inaccessibles à son cerveau trop différent de celui, bien étrange, de Maël. Encore eut-il fallu qu'elles existent. Finalement, une petite voix en elle infiltrait en son esprit une vérité empoisonnée, qu'elle aurait aimé démentir.

Mais non. Non, elle n'en eut pas la mauvaise foi. Maël était un enfoiré de la pire espèce, et il n'avait besoin d'aucune raison acceptable pour bousiller la vie d'autrui. Au contraire, il s'agissait là d'un passe-temps qu'il jugeait parfaitement innocent, comme en témoignait son regard, alors qu'il proférait de nouvelles absurdités. Absurdités tellement fondées, d'ailleurs, que les poings de June se serraient à nouveau, sous le coup de la colère qu'elle ressentait tant pour son amant que pour elle même. Toute l'étendue de son erreur lui arrivait en pleine face, et elle ne pouvait que tenter vainement de se débattre face à un trop plein de sentiments, à un trop plein de contradictions qui rendaient son esprit à l'état de ... à l'état de rien du tout. Elle était juste ... lasse. Lasse de se battre contre l'imbattable, de défendre l'indéfendable. Elle aurait aimé tout laisser tomber, et bizarrement, ce doigt sous son menton lui apparaissait comme salvateur. Non. Non, elle avait beau être épuisée, il ne fallait pas qu'elle pense de pareilles stupidités. Alors qu'il lui faisait un clin d'oeil purement provocateur, elle releva le visage plus haut encore, avant de murmurer :

    June - « Un coup de pouce, vraiment ? » lança-t-elle en un sourire épuisé. « Tu sais quoi ? Tu as parfaitement raison. Vraiment. Je l'ai voulu. J'ai voulu anéantir mon bonheur, j'ai voulu me servir de toi, et j'ai réussi d'ailleurs. Merci d'avoir été un jouet si utile. »

Il lui fallut un certain temps avant même qu'elle ne puisse se retourner vers l'endroit où la scène promettait de continuer. Voilà que Maël, le grand acteur principal de cette fameuse pièce, se servait même du public pour pousser son numéro à son paroxysme. Bien sur, il ne choisit pas n'importe quel cible. Elias. Il était là, son verre à la main, semblant complétement se désintéresser de ce pitoyable spectacle. Il avait bien raison. Mais Maël ne le tolérerait sans doute pas. De là où elle était, June était bien incapable d'entendre la moindre réplique. Elle ne le désirait pas. Elle connaissait bien assez son amant pour imaginer la teneur de ses paroles, et elle ne désirait pas en savoir plus. A cet instant précis, elle était partagée entre l'envie de sortir de cette salle, de suite, immédiatement, ou celle de se montrer forte et d'affronter ses propres démons, dans un combat destiné à être a la hauteur de sa propre démesure. Elle n'en avait plus la force. Elle n'avait même plus celle de quitter le centre de ce foutu gymnase où elle était presque seule, dorénavant, une solitude hautement préférable à la compagnie de Maël. Maël qui, désormais, ne lui inspirait plus que de la haine. Une haine profonde, puissante, qui promettait des jours plus heureux. Elle n'aurait ainsi plus à lutter contre ce désir qui l'assaillait toujours autrefois, et auquel elle était incapable de faire face. Du moins ... elle l'espérait.

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeLun 11 Avr - 3:20

    Comme tout spectateur libre de ses temps et mouvements, Elias avait préféré ne pas connaître la fin du spectacle et retourner à des préoccupations sommaires. Lié malgré lui à l'histoire qui se déroulait sous ses yeux, il ne pouvait fermer les portes de sa curiosité à son bon vouloir. Non. Mais c'était une chose dont le sacrifice paraissait rationnel. Autrement, que serait-il advenu ? Nul ne pouvait le présager à commencer par lui.

    Fier et mesquin, Maël, acteur et metteur en scène à la fois, semblait vouloir introduire plus en détail son vulgaire rôle de figurant. Pour un fils détesté et abandonné, Elias trouvait tout de même que son père lui accordait un trop plein d'intérêt ces derniers temps. Certes, il assouvissait là sa cause mais cela ne l'empêchait pas, d'une certaine manière, d'établir une relation avec son fils. Une relation au travers de laquelle il avait d'abord cherché un salut, pour finalement la briser et s'en défaire facilement. Aujourd'hui, volontairement ou non, il créait à nouveau ce lien. Un lien de dégoût mutuel qui trouvait désormais sa place entre les deux hommes. Comme si Maël avait attendu que son fils ne vive plus dans l'heureuse insouciance de l'inconscience pour se mesurer à lui. Cette mesure n'accordait pas une position honorable à Elias, déchiré et perdu dans un océan d'émotions.

    Avant même d'entendre la voix de son père, Elias avait senti le malaise s'installer au sein de son groupe d'amis. Ils étaient ses yeux. Lâchant un fin soupir d'exaspération, Elias ne se retourna pas pour autant mais attendit avec curiosité ce que son père trouverait à lui dire cette fois. Excédé et conscient du plaisir qu'il accorderait à son père en agissant ainsi, Elias se retourna brusquement et lui saisi fortement le bras afin que ce raté lui accorde quelques secondes d'intérêt.

    __ " Contrairement à toi, j'ai préféré troquer mon parfum plutôt qu'une vie qui, qu'importe les circonstances, ferait de moi un raté. Un raté avec bien peu d'estime pour lui pour revenir hanter les fantômes de son passé. N'y a t'il vraiment personne d'autres autour de toi pour te décharger de ta solitude ? "

    Son verre toujours à la main, Elias envisagea quelques secondes de le lui écraser en plein visage avant de se raviser. Si l'envie de lui mettre son poing dans la figure se faisait si pressante, il était encore suffisamment maître de lui-même pour envisager les premières conséquences. Le bal en serait fini pour lui. Mais, surtout, il ne voulait devenir la proie facile d'une foule prête à accorder jugement et condamnation. Et, pour June, il ne ferait rien qui, d'une manière ou d'une autre, puisse lui nuire. Car si quelqu'un ou quelque chose devait lui nuire, il voudrait que ça soit de lui. Probablement conscient des quelques valeurs humaines de son fils, Maël prenait un malin plaisir à venir les tester ou, du moins, à les découvrir. Néanmoins, son père venait de marquer un point. Elias était un con pour avoir eu la faiblesse de croire que son histoire avec June signifiait quelque chose. Erreur que son ex petite amie s'était empressée de rectifier. Il ne pouvait toutefois pas lui en vouloir autant qu'il l'aurait voulu, capable de l'éviter mais incapable de faire un trait sur ses sentiments ou bien sur cette année passée avec elle. Quelle que soit sa réponse, Elias se doutait que son père ne s'arrêterait pas là. Il trouverait satisfaction dans n'importe quelles circonstances alors, dans une vaine tentative, Elias essaya de s'en défaire.

    __ " Je rêve de te mettre mon poing dans la figure mais tu sais que je ne le ferai pas. Néanmoins, rien ne m'empêche de le faire plus tard alors évite de me donner trop de raisons pour faire de ce futur proche le moment le plus pitoyable de ta pauvre existence. "

    Si sa raison lui dictait un comportement irréprochable à cette soirée, Elias ne pouvait en dire autant de son père. Raison pour laquelle il vint appuyer le verre de whisky qu'il venait tout juste de vider contre la poitrine de son père, le forçant à reculer. Puis à le pousser une fois de plus, le chassant de ce coin de la pièce qu'il considérait comme sien. Lié ou non, il se doutait que Maël ne tiendrait pas cas de pareille formalité pour imposer son égo.
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeLun 11 Avr - 9:11

Pardon pour cette merde en boîte que je vous offre.... C'est à cause de June x)

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Pathétiques. C'était le mot. A cet instant précis, June et Elias étaient méprisables, décevants. Les deux personnes desquelles Maël en attendait le plus, se comportaient comme le plus commun des mortels, se rangeant sagement dans la même catégorie que l'ensemble de Lewis. Médiocres ; insuffisants ; minables. Où était donc passée June ? La June qu'il avait connu moins d'un mois plus tôt et qui avait su briser sa solitude. De cette June-là, il n'en restait rien. Elle n'était même plus l'ombre d'elle-même. La jeune Bradford n'était désormais qu'une adolescente, brisée par une amourette qu'elle n'avait pas su mener à son terme, déprimée, déprimante... Et si physiquement elle ne laissait rien paraître, son regard était à des lieux de l'endroit où ils se trouvaient tous les trois. Ses prunelles avaient perdu cette lueur dans laquelle Maël avait tant de fois perdu ses sens ; elles avaient perdu ce petit "plus". June avait perdu sa plussoyance (parce que plagier Burton, y'a que ça d'vrai !). Quant à Elias... Évidemment, Lehman ne le connaissait pas. Il ne savait de ce garçon que ce qu'il avait été jusqu'à l'âge de douze ans. Et de l'homme qu'il était désormais, il n'attendait pas grand chose si ce n'était qu'il se montre digne du sang qui coulait dans ses veines. Or, c'était loin d'être le cas. Elias n'était bon qu'à s'apitoyer sur son sort, trainant derrière lui cette insupportable odeur de whisky - témoin de son malheur. Si au moins il se battait pour ce à quoi il tenait... Mais non, il abdiquait, préférant se noyer dans sa flegme plutôt que de batailler. Rendre les armes, voilà tout ce dont son fils était capable...

Néanmoins, Maël devait bien lui accorder une chose : il avait la répartie facile. Et s'il semblait bien incapable de conserver ce qui lui appartenait, il ne se laissait toutefois pas malmener verbalement. Aussi, il arrêta bien vite le poignard que son père s'amusait ouvertement à remuer dans la plaie béante que l'infidélité de June avait laissé derrière elle. Se retournant, il s'était emparé du bras de son père et, instinctivement, celui-ci serra les poings, le souvenir de la main d'Elias contre son visage étant encore bien trop présent. Cependant le garçon ne se donna pas une seconde fois en spectacle et se contenta d'accrocher l'attention de son géniteur. Loin de s'arrêter sur le terme qu'Elias utilisait pour le qualifier, Maël lui adressa un rictus cruel tout en dégageant violemment son bras de son étreinte. Et, sans même laisser au silence le temps de prendre ses aises, il répondit du tac-au-tac. « Ma solitude et moi nous entendions parfaitement avant que tu ne te trouves incapable de satisfaire ta belle. »

Et bam ! Maël savait pourtant que les performances de ce cher Elias n'était nullement ce qui avait poussé June à aller voir ailleurs, mais puisque son fils semblait penser qu'il avait sciemment remis les pieds dans sa vie, il était de son devoir de préciser qu'il aurait très largement préféré ne plus rien avoir à faire avec sa progéniture. Et maintenant que June avait pénétré ses draps, lui imposant plus ou moins directement la présence d'un fils qu'il n'avait jamais désiré, il était tout à fait prêt à faire avec.

Elias ne lui mettrait pas son poing sur la gueule ce soir ? C'était bon à savoir. Menaçant, celui-ci finit par repousser son père avec une insistance dissimulée. Stupide... Le garçon offrait à Maël la meilleure des raisons de s'obstiner. Il partirait quand il l'aurait décidé. Il avait toujours agi de la sorte : imposant sa présence quand personne ne la désirait, désertant dès qu'on attendait de lui qu'il reste. « Tss, cette histoire ne t'aura donc rien appris ? Toujours à rester sagement à ta place... T'es pitoyable. » Arrêtant la main de sa progéniture, l'homme s'empara vivement du verre qui était venu se coller contre son torse tout en offrant à Elias un regard bien plus que méprisant. Maël était calme. Très calme. Refusant d'offrir à quiconque le plaisir de voir la colère s'emparer de ses traits. Il n'était là que pour June et celle-ci avait momentanément déserté ses pensées, la présence d'Elias ayant été un peu trop alléchante pour qu'il sache s'interdire de multiplier son divertissement pas deux.
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeLun 11 Avr - 10:18


June, Maël, Elias & Sol.


Elle n'entendait rien. Elle voyait simplement la scène qui se déroulait sous ses yeux, pathétique spectacle qu'elle savait entièrement de sa faute. Encore, toujours, la culpabilité aurait du la ronger. Mais non. Elle avait des remords, certes, mais simplement de s'être fait prendre, ou d'avoir invité Maël à ce bal. Jamais elle n'avait ressenti le moindre regret a avoir couché avec le père de son petit ami. Garce, la June ? Oh oui, mais pas que. Elle s'était approchée, inconsciente elle même de ses propres actes. Elle n'était plus que l'ombre d'elle même, plus qu'une partie de son âme, qui errait lamentablement sur un terrain donné qu'elle ne maîtrisait aucunement. Elle se sentait pitoyablement vide, et lasse. Elle l'était. Mais la vision, à quelques mètres seulement d'elle, de son ex petit ami, l'homme qui avait capturé son coeur voilà plus d'un an maintenant, et de son amant, qui possédait une attraction non comparable sur son corps entier, ne la laissaient pas de marbre. Elle ne savait que ressentir face à cette vision cauchemardesque. Père et fils ... la ressemblance n'était pourtant pas évidente. Ils ne possédaient ni le même regard, ni le même sourire, pas plus que le même visage. Et pourtant, une lueur identique brillait dans leur deux prunelles, que June n'aurait su identifier. Elle connaissait parfaitement le corps de chacun des deux, à la différence prêt qu'elle ne savait rien d'autre de Maël. Le choix aurait du être bien plus simple. Le choix était plus simple.

Elle n'avait aucune idée de ce que se disaient les deux protagonistes. Elle ne voulait pas savoir, ne désirait plus rien entendre, plus rien voir. Mais elle ne pouvait se rendre aveugle à un spectacle, qui faisait naître en elle fascination comme terreur et répulsion. Un paradoxe vivant marchait face à eux, sans jamais regarder en arrière, sans s'arrêter, sans un seul doute. Elle accéléra la cadence lorsque Maël reprit violemment le verre des mains d'Elias, alors qu'elle craignait un esclandre plus public encore. Pas de violence, surtout pas. Elle ne pouvait que prier pour le salut de ses deux imbéciles qu'elle avait un jour tenus dans ses bras. Elle avait aussi peur pour son ex petit ami. Elle connaissait plus ou moins la violence dont pouvait faire preuve Maël, il avait d'ailleurs un jour frappé son propre visage. Voici ce qu'elle avait récolté à devenir sa maîtresse. Et elle savait bien que si une guerre physique devait éclater entre Elias et lui, le vainqueur ne serait pas celui qui le méritait justement. Ah, la justice, notion tout aussi vaste que l'égalité. Pourquoi donc personne ne possédait assez de complexité d'esprit pour la comprendre, elle, June Delilah BradFord, perdue entre raison et passion ? Elle était désespérément seule.

Ses pas l'approchèrent de l'action qui se déroulait, non loin. Elias entrainait Maël dans le coin sombre de la salle, il ne paraissait néanmoins pas tellement menaçant. En vérité, elle n'en savait trop rien, aveuglée qu'elle était par .. par tant de choses qu'elle n'aurait su mettre un nom sur chacune. C'est le bras de Maël qu'elle agrippa violemment, avant de le pousser vers la porte derrière le bar, le faisant sortir bien trop facilement, et bloquant cette même issue, s'assurant ainsi une solitude a toute épreuve. Le silence de l'extérieur lui fit rendre les pieds sur Terre, brutalement, alors que ses griffes s'enfonçaient désormais dans les bras de Maël. Bien fait, bien fait, et encore bien fait, il n'avait rien mérité d'autre. C'est contre le mur qu'elle le força à rester acculé, le corps de June tout contre le sien. Son torse contre celui qui avait été son amant tant de fois, qui connaissait parfaitement la moindre de ses courbes, elle lui sourit de manière cynique avant de glisser sa bouche contre cette oreille tant mordillée, qui représentait allégrement son pitoyable talon d'Achille. Elle y fit glisser sa langue, avant d'y planter violemment ses dents, murmurant :

    June - « C'est ça que tu veux hein ? C'est ce qu'on récolte à se montrer aussi adorable, pur et innocent avec une femme comme moi, Maël. » lui chuchota-t-elle doucement.

Puis c'est son poing qui trouva refuge sur le joli visage de Maël, alors qu'elle n'avait toujours pas décollé son torse de celui de cet homme. Elle en retira un plaisir immense, sans doute plus encore que lors de leur dernier ébat écourté par sa propre faute (-mais c'était tellement jouissif ...-), a tel point qu'elle mit un certain temps avant de retirer cette main du visage de Maël, qu'elle ne pouvait pas assez voir dans l'obscurité pour le discerner ensanglanté ou non. Sans doute pas, elle avait beau avoir mis toute sa force dans ce coup de poing, ça ne voulait pas dire grand chose, et il devait en avoir vu bien d'autre. Elle se sentit vengée et soulagée de sa propre gifle, qui lui était néanmoins restée en travers de la gorge. Ah, rancune quand tu nous tiens ! Puis c'est sa main libre qui, au lieu d'emprisonner son bras, descendit le long de son torse, avant de venir toucher une partie plus sensible de son anatomie, s'y resserrant aux premiers abords dans une douce caresse. Puis, elle revint tout contre cette oreille (elle, sacrément ensanglantée !), avant de murmurer, toujours aussi délicatement :

    June - « Sache que je ressens plus de gratitude pour ce que j'ai entre les mains que pour ton être entier, Maël. » cracha-t-elle.

Elle resserra l'emprise sur cette partie fragile, assez pour qu'elle entendit un mince gémissement, puis elle se décolla entièrement de lui en un fin bond en arrière. Malgré tout, elle craignait quelconques représailles, et elle préférait ne pas s'y montrer trop avenantes. Elle lâcha une exclamation de dégout pure tout en toisant Maël, son regard ayant retrouvé toute sa superbe. Bordel, June Delilah BradFord semblait revenir dans toute la puissance et la splendeur qui était sienne. Elle ignorait si c'était son propre honneur qu'elle défendait, ou celui d'Elias mis à mal par sa faute. Quoi qu'il en soit, elle rouvrit la porte avant de s'engouffrer dans la salle, son regard immédiatement attiré par Elias, qui avait rejoint sa bande d'amis. Elle devait se montrer forte. Elle. Renouer le contact, pour une tentative très hypothétique de pardon qu'elle espérait toujours. Elle n'avait plus qu'à prier pour qu'il ne se venge pas de son affront aussi brutalement que l'aurait fait son père. Non, après tout, Elias valait bien mieux que ce vieil imbécile à l'extérieur. Elle agrippa délicatement la main de son ex petit ami, avant de l'attirer avec elle sur la piste de danse, ne lui demandant aucunement son approbation. Esquissant d'infimes pas de danse, elle avait bien du mal à soutenir le regard de cet homme, elle dut faire pour cela un effort considérable.

    June - « On t'as déjà dit que ton père est un connard ? » lui lança-t-elle avec une joie de vivre qui était absolument inconvenante. « Écoute Elias, si tu n'es pas prêt à ... à parler, je comprendrais parfaitement. Tu n'as qu'un mot à dire, et j'arrête. J'arrête tout. »

Comme pour donner plus de poids à ses dires, elle lâcha cette main qu'elle tenait toujours, toisant Elias avec franchise et questionnement. Elle ignorait elle même ce qu'elle faisait là, bien consciente qu'elle le payerait. Parler ? Bien sur oui, et qu'avait-elle à lui dire ? Devait-elle pleurer sur son épaule, lui suppliant de lui pardonner cette infidélité honteuse ? Devait-elle se montrer hautaine, ne regrettant aucunement son geste ? Se mettre à genoux peut-être ... June ne savait pas ce qu'elle faisait, mais elle le faisait. Hautement, fortement, elle essayait.
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeLun 11 Avr - 11:56

    Pris dans l'éternel tourbillon dévastateur d'une sorte de triangle amoureux qu'il n'avait même pas dessiné, Elias recevait le blâme. Pour une chose qu'il n'avait pas faite.

    Dans un cas comme dans l'autre, il ne pouvait décemment pas prétendre à sortir blanc comme neige de cette histoire. Plus maintenant en tout cas. Loin des provocations vaines de son père, seule June pouvait réellement lui affirmer si oui ou non le blâme à son égard était justifié. Ainsi se dessinait une nécessaire discussion. Jusqu'à maintenant, Elias avait fait son possible pour s'éviter un tel désagrément. Néanmoins, il ne pouvait nier sa soif de réponse. Plus tard, il rejetterait la moindre excuse, inutile et désuète, mais exigerait des réponses à ses questions. Elias voudrait simplement la vérité.

    Le pamphlet de sa vie amoureuse. A tort ou à raison, Maël venait d'apporter de l'eau au moulin de sa colère. Pas sûr désormais qu'il ne se contienne plus longuement avant de lui écraser son poing en pleine figure. Depuis son retour remarqué et pourtant pas remarquable, Maël ne détenait plus le titre que son fils lui avait si longtemps octroyé. Il était son père seulement sur le document officiel de l'état civil. Une absence éternelle aurait pu lui être profitable, avec la bonne volonté d'Elias pour lui trouver une excuse. Celle d'un garçon abandonné qui se rattachait au moindre trait de rationalité.

    Encaissant difficilement la première frappe verbale de son paternel, Elias serra les dents pour ne pas lui en coller une et ainsi mettre un terme à la soirée. Dire que celle-ci avait commencé depuis si peu de temps et, déjà, Maël était parvenu à faire de celle-ci un véritable cauchemar. Nul doute qu'il continuerait jusqu'à y trouver pleine satisfaction. Puis il se lasserait. Seulement là Elias apercevrait le bout du tunnel. Pour un temps seulement car il ne doutait pas que son père reviendrait à la charge dans le futur.

    Toujours. Non. Ce mot n'avait pas lieu d'être. Qu'il soit véridique ou non, il ne pouvait décemment pas sortir de la bouche souillée de cet homme. Pas lui qui l'avait lâchement abandonné, et qui ne connaissait rien de lui. Pas plus qu'il ne pouvait établir un quelconque point commun entre eux. Car, s'il y avait bien quelqu'un de pitoyable dans cette salle, c'était Maël et non Elias. Du moins, selon sa propre interprétation.

    Privé de son verre, Elias entrevit là le moment opportun pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Le regard haineux, il profita du coin où ils se trouvaient pour l'entraîner là où l'obscurité trouverait tout son sens.

    __ " J'espère que tu es satisfait, tu viens de gagner un moment privilégié avec ton cher fils. "

    A l'écart de la foule, Elias pensait le frapper une première fois avant de l'amener à l'extérieur pour continuer sur sa lancée. Certes, Maël trouverait certainement un malin plaisir à malmener son fils mais il était prêt à prendre le risque. Prêt à frapper autant que possible avant de recevoir le dernier coup qui le laisserait à terre.
    Du coin de l'oeil, il aperçu le regard à la fois inquiet et interrogateur de son groupe d'amis. Regard auquel il n'accorda aucune considération.

    __ " Cxnnasse. "

    A la fois surpris et pris de court, Elias n'eut que ce mot là à la bouche pour exprimer sa frustration. Rageur et impensable, ce mot fusa entre ses dents serrés, se buttant à la porte définitivement close face à lui. Délibérément, June venait de le chasser de la scène, à l'instant même où il était prêt à ne plus suivre le scénario qu'il avait eu tant de mal à écrire. Son pied alla écraser les morceaux de son verre brisé contre la porte, verre que Maël avait fini par lâcher, tandis que ses mains se transformaient en poings qui n'hésiteraient pas à s'abattre sur quiconque viendrait titiller sa patience de trop près. D'ailleurs, d'un habile geste du plat de la main, Elias envoya à terre la rangée de coupe de champagne. Le bruit du verre brisé se noya dans la musique, lui permettant de recommencer avec la rangée suivante. Puis, une main innocente vint l'enlever à ses démons et l'attirer vers le milieu de la pièce. Pour la énième fois, il se retrouvait au milieu de son groupe d'amis. Ivre. Alors que lui n'avait finalement pas trouvé le temps pour l'être.

    Une autre main, cette fois bien moins innocente, le tira à nouveau tel un pantin accessible à tout un chacun. Intérieurement, il récita prière et incantation pour maudire la personne qui avait eu cette mauvaise idée. June. C'est un regard rempli d'incompréhension qui entoura le corps de la jeune femme. Que lui voulait-elle ?

    __ " Si tu espères un quelconque pardon de ma part, c'est un très mauvais départ. "

    Lui n'avait aucune difficulté à la regarder dans les yeux ni même à soutenir ce regard qu'il ne lui connaissait pas. Néanmoins, il éprouvait toutes les difficultés du monde à l'écouter parler sur ce ton détaché et enthousiaste. Si June désirait l'humilier plus qu'il ne l'était déjà, elle venait de trouver la phrase parfaite pour le faire. Quelle connerie que de lui parler de son père. N'avait-elle rien trouvé de mieux ? C'était surprenant venant de sa part. Franc, Elias lui démontra par A plus B que ce début de conversation ne rimait à rien. Néanmoins, il n'avait aucune envie d'y mettre un terme. Pas plus qu'il ne voulait se défaire du contact de sa main dans la sienne. Petit détail aux grandes significations auquel il s'empressa d'apporter une correction lorsque son ex petite amie désira s'en défaire.
    Tous les jours depuis plus de deux semaines, il considérait June comme une des causes de son malheur mais il ne pouvait se résoudre à se montrer aussi cruel qu'elle avait pu l'être avec lui. Et certainement pas maintenant alors qu'elle se trouvait devant lui. Nul doute que ce comportement devait creuser un peu plus le gouffre dans lequel il se trouvait. Ignorant si un moment opportun pourrait un jour se dessiner pour laisser place à une discussion, Elias se posa uniquement la question de savoir si l'alcool influencerait les prochaines secondes passées avec June.

    __ " Ne me demande pas pourquoi. "

    Décidé à se comporter comme si rien ne les séparait le temps d'une chanson, Elias abonda dans son sens en exécutant à son tour quelques pas de danse et en ignorant les regards d'incompréhension autour d'eux. En même temps qu'il ignorait sa propre incompréhension. Raison pour laquelle il demanda à June de ne pas chercher d'explication car il n'y en avait pas. Trois minutes. Trois minutes durant lesquelles il se comporta comme le petit ami qu'il avait été, reprenant là un schéma qu'ils avaient tant de fois reproduits lorsque le couple se rendait à une soirée ensemble. Et, au moment où il aurait pu lâcher sa main et ainsi mettre un terme à cet ultime rapprochement, Elias sembla renoncer à cette éventualité.

    __ " J'ai toujours pensé bien faire, certainement trop. Mais tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour toi. N'interprète pas mes sentiments comme la cause de tes actes, accorde moi la satisfaction de penser qu'ils signifiaient quelque chose pour toi. - Désormais plus proche d'elle qu'il ne l'aurait imaginé ces derniers temps, Elias refusa de soutenir son regard plus longtemps, il ferma les yeux, son front désormais contre le sien, perdu entre d'un côté un départ et de l'autre une décision de rester inexpliqués - Réponds-moi simplement. Pour quelle raison es-tu restée ici à Lewis ? "
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeMar 12 Avr - 6:38

[nan mais vous écrivez tous trop bien, je suis en plein complexe T.T Bon ça fait longtemps que j'ai pas fait de rp, le temps que je me réhabitue et je vais essayer d'arriver à vos chevilles *.*]

    Si tous les plans que Soledad avait concocté jusque là ne s’étaient pas montrés à la hauteur de sa colère, elle n’en faisait pas moins confiance à son talent inné pour obtenir tout ce qu’elle désirait. Maël avait été trop loin et se permettre de faire descendre notre espagnole de son piédestal en lui annonçant qu’il en voyait une autre lui promettait un avenir pire que douloureux. Maël s’était montré impulsif en lui crachant cette violente provocation, peu importait, Soledad pouvait se montrer à la hauteur du défi. Aussi sournoise que prétentieuse, elle ne s’était pas gênée pour faire des recherches sur les occupations de notre roi de la drogue. Très rapidement, elle apprit l’existence de ce bal et je vous laisse imaginer l’étonnement dont elle fut victime quand elle découvrit que Maël comptait y mettre les pieds. Un coup de fouet lui frappa violemment le cœur face à cette preuve accablante accusant Soledad de ne plus connaître son bien aimé aussi bien qu’avant. Cette histoire était louche et notre Calderòn ne mit pas longtemps avant de faire le lien avec cette nouvelle amante. Devenue presque paranoïaque, cette nouvelle venue deviendrait la cause de tous ses malheurs, elle qui représentait le symbole typique de la rivale et qui avait le mérite de redonner vie à l’instinct de prédateur de Soledad. Le cœur battant, un coup de fil fut suffisant pour se procurer une invitation. La fête lui importait peu ainsi que cette ville et ses habitants. Son seul but, récupérer ce qui lui appartenait. Le récupérer et le faire souffrir, ce n’était quand même pas trop demander ? En tout cas, aux yeux de Soledad, c’était tout à fait légitime.

    Première étape de sa vengeance, se faire somptueuse. D’une simplicité déconcertante, la tenue de Soledad su mettre ses atouts en avant tout en respectant parfaitement le type « campagnard » de la soirée. Elle n’avait pas besoin de mettre en avant ses goûts savamment raffinés, se montrer sexy, assez pour être envié mais loin de la vulgarité était amplement suffisant. Deuxième étape, venir à la soirée et rester soi-même. Bon, rajoutons un peu de piment. Etre soi-même en tentant malgré cela de ne pas monter trop vite sur ses chevaux.

    Un jeu d’enfant, se dit-elle en prenant un dernier rail de coke.

    Elle fut alors en un rien de temps dans cette ville qu’elle détestait sans connaître. Visiblement, Maël l’avait abandonnée pour ce coin paumé et Soledad ne pouvait regarder ces rues qu’avec mépris. Combattante, vous avez sans doute remarqué que Soledad aimait à voir une rivalité dans tout ce qui l’entourait. Toujours était-il qu’elle se retrouva devant cette « grande » salle des fêtes qui ne semblaient qu’un recyclage de ruine. Elle ne comprenait vraiment pas ce qui poussait Maël à fréquenter un tel lieu. Victor, son chauffeur, eut du mal à se résoudre à partir et laisser la belle seule.

    Tu es sûr que ….

    Sans même lui laisser le temps de finir, elle marcha vers la porte d’entrée fièrement et résolument. Le bruit de la voiture retentit une dernière fois alors que Soledad pénétra les lieux. Montrant rapidement son invitation, elle découvrit avec surprise que, mine de rien, pour un trou paumé, il était très peuplé. Sans aucun doute était-ce une de ces villes où chaque foyer se comporte de 4 marmots. Pourquoi les gens se sentaient-ils le besoin de se reproduire ? Un besoin d’affection ? Sur cette pensée, notre sulfureuse espagnole balaya la salle du regard. Consciente qu’elle ne pouvait passer inaperçu, elle s’étonna néanmoins de ne pas mériter plus d’attention. Sans doute aurait-elle compris cette myopie si elle avait su exactement dans quel genre d’ambiance était plongée la salle. Lassée de ne pas voir une tête familière, Soledad jeta son dévolu sur l’homme qui semblait le plus respecté et le plus puissant de cette assemblée. Elle s’approcha alors vers lui avec ambition du haut de ses talons. Un sourire sensuel, elle plongea ses yeux langoureux dans ceux qu’elle espérait être le maire de cette ville aussi charmante que désespérante. Elle prit alors le verre de son nouvel interlocuteur afin d’imposer le respect et y posa délicatement les lèvres.

    Mais enfin, qui êtes-vous ? Est-ce … Savez-vous qui je suis ?

    Enchantée, lança-t-elle dans un sourire. En réalité, je suis à la recherche de Maël Lehman. J’ai entendu dire qu’il daignerait montrer le bout de son nez. Sauriez-vous par hasard où je pourrais le trouver ?

    Un éclair de doute envahit les traits de l’homme à la cravate si impeccablement nouée. Il connaissait Maël et avait toujours rêvé de nettoyer sa ville de ce dangereux criminel. Cependant, il en avait été incapable se refusant de toucher tout ce qui avait attrait à cet individu que ce soit de près ou de loin. Bourré de préjugés, connaissance de Maël résonnés comme fugitif dans son esprit. Il fronça alors les sourcils, et répondit d’un ton qui se voulait aussi autoritaire que dégoûté.

    Je l’ai vu sortir par derrière. Vous seriez d’ailleurs priée de l’emmener avec vous. Il est clair que ni lui ni vous n’avez votre place ici. Précisez-lui que le maire n’approuve pas son comportement.

    Toujours aussi radieuse, Soledad se demanda si l’homme aux clés de la ville de Lewis avait conscience que ses propos n’étaient qu’une invitation à rester. D’ailleurs, elle ne s’étonna pas d’obtenir un tel résultat juste avec le nom de son ancien compagnon. Décidément, alors qu’il prônait une nouvelle discrétion dans sa ville natale, il semblerait qu’il n’ait pas mis longtemps avant de se montrer digne de sa réputation. Soledad, retrouvant toute la politesse dont elle était capable, rendit donc respectueusement son verre à son propriétaire et ne se donna pas la peine de répondre à ses prières. Elle se contenta d’ignorer celui qui n’avait dorénavant plus aucune utilité. C’est donc d’un pas toujours aussi décidé qu’elle s’approcha de la porte placée à côté du bar, espérant que ce qu’elle cherchait n’avait pas encore déserté les lieux.
    Après avoir ouvert la porte, le spectacle qu’elle découvrit la cloua d’abord sur place alors de lui soutirer un petit rire.

    Tiens, tiens, tiens, qui avons-nous là, commença-t-elle en se positionnant juste devant son ancien et tant désiré amant. J’imagine qu’ils étaient 40 et tous armés jusqu’aux dents. A moins que ce ne soit l’œuvre de ta nouvelle compagne, termina-t-elle le sourire satisfait, croisant les bras, prétextant que l’image d’une autre femme le touchant ne l’atteignait pas.

    En réalité, elle lança cette dernière blague à la légère, imaginant difficilement comment ce pourrait être possible. Par contre, cela aura au moins eu le mérite de rappeler à Soledad pourquoi elle était ici et ce qu’elle comptait faire.

    Alors dis-moi, où se cache-t-elle cette nouvelle furie que tu t’es dégoté ? Ah au fait, le maire te transmet ses veaux de bénédiction et espère que tu passes une bonne soirée.

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeMer 13 Avr - 0:46

ELIAS ; JUNE ; SOLEDAD & MAËL


Maël était un petit con provocateur et il l'assumait parfaitement. Depuis toujours il n'avait eu de cesse de tester ceux qui l'entouraient. Connaître leurs limites, savoir jusqu'où il pouvait aller avant de les voir craquer, était certainement le meilleur moyen de savoir à qui il avait réellement affaire. Elias ? Il n'était qu'un gamin susceptible et irritable. Deux minutes que son paternel lui cherchait des poux et il éprouvait déjà le besoin de lui mettre son poing sur le nez, alors même qu'il avait prétendu être capable de mettre ce besoin de côté pour la soirée. Quant à Maël, il n'avait qu'une envie : lui écraser joyeusement son verre sur la gueule. Est-ce qu'il le faisait ? Non. Nul doute qu'Elias devrait prendre exemple sur papa et apprendre à se comporter en individu civilisé. On est plus à l'âge des cavernes, merde ! (euhm) Lentement, Elias avait repoussé Quinn dans le coin le plus sombre de l'endroit, lui offrant une promesse plutôt explicite de ce qui l'attendait. La main crispée sur le verre, l'homme n'attendait qu'un geste de la part de sa progéniture pour répliquer. S'il avait réussi à mettre son amertume de côté la première fois que celui-ci avait levé la main sur lui, il n'était pas certain de réussir à réitérer ce geste de gratitude. L'œil sombre, Maël avait fini par répondre d'une voix sarcastique. « Oh, vraiment ? Trop aimable de m'accorder un peu de ton précieux temps, fiston. » L'homme n'eut même pas l'opportunité d'accompagner ses paroles d'un rictus qu'il se sentit agripper par le bras.

June... Maël l'avait presque oublié pendant les quelques secondes qui l'avaient uniquement opposé à Elias ; une indifférence que la jolie blonde ne sembla pas trouver à son goût. Amer, elle s'empressa de rétablir l'ordre des choses. Bientôt, l'homme se retrouva acculé contre le mur du gymnase, affrontant passivement du regard une jeune femme qu'il reconnaissait enfin. De nouveau il reconnaissait dans les prunelles de la demoiselle cette lueur qu'il avait connu lors de leur première rencontre. Et lors de leur seconde... Et lors de leur troisième... Une lueur qu'il ne lui avait pas trouvé en début de soirée, même en fouillant profondément son regard. Désormais, June Delilah Bradford semblait de retour et cette seule pensée décrocha un sourire sur les lèvres d'un homme qui ne savait nullement ce qui l'attendait. Délicieux mélange d'excitation et de danger. Nul doute que June ne tarderait pas à lui faire payer son impertinence et ce fut d'ailleurs la simple curiosité qui l'empêcha de prendre les devants. Comme soumis, il se contenta de lui offrir un regard insolent tandis que ses mains allaient gentiment se promener sur ses hanches. Pourquoi ne pas en profiter ? La réalité reviendrait le frapper bien assez vite. A nouveau, les lèvres de la jeune femme contre son oreille lui décrochèrent un long frisson qu'elle s'empressa de transformer en sursaut de douleur. Et, sans même lui laisser l'occasion de protester, elle vint malmener cette lèvre qui commençait à peine à cicatriser. Maël n'eut même pas le temps d'en ressentir la moindre peine, soudain un peu trop inquiet pour la partie la plus sensible de son anatomie. « June... » Pauvre homme qu'un simple geste venait de priver de toute son assurance et désormais contraint d'observer docilement un mutisme et une immobilité que la main de June, emprisonnant sa virilité, lui imposait. Voilà donc tout ce que cette garce avait trouvé pour se venger : prendre en otage ce qui avait pu lui procurer tant de plaisir par le passé. Ingratitude et médiocrité !

Comme pétrifié, Maël préféra observer un calme olympien. Il avait pleine conscience d'avoir franchi les limites avec June, comme avec Elias. Et s'il ne craignait nullement les représailles de ce dernier, la jeune femme faisait, elle, preuve d'un peu trop d'imagination en ce qui concernait sa revanche. Revanche qu'elle ne tarda pas à prendre en refermant un peu plus encore son étreinte. Réprimant un cri de douleur, la main de Maël alla instinctivement se refermer autour du poignet de son bourreau, espérant lui faire lâcher prise. Et c'est finalement devant le regard assassin qu'il lui adressa que June se décida à le lâcher. Tournant les talons, elle finit par disparaître, laissant son amant en compagnie de la terrible nausée qui inonda ses entrailles. « Trainée... » De quoi se plaignait-il ? C'était ainsi qu'il appréciait June. C'était ce danger qu'il recherchait constamment. C'était de cette façon qu'il fuyait la monotonie. Et c'était une réaction semblable qu'il avait espéré en jouant avec la patience de la jeune femme... Et maintenant qu'elle avait brillamment répondu à ses attentes, il ne lui restait plus qu'à rassembler les fragments éparpillés de son ego meurtrit.

Plusieurs minutes passèrent pendant lesquelles un Maël courbé en deux lutta contre ce malaise brûlant qui lui carbonisait les entrailles. Une main contre son oreille blessée, il avisa enfin le sang qui coulait lentement le long de son cou. Saletée ! Cette garce n'avait pas fait les choses à moitié. Réprimant une soudaine envie de vomir, l'attention de notre homme fut soudain attirée par la porte qui, à nouveau, s'ouvrit. Et même l'obscurité qui régnait ne pu empêcher Quinn de reconnaître la nouvelle venue. Misère... S'il existait bien une personne qui ne devait pas le voir dans cet état, c'était bien Soledad. Se redressant, il cracha d'une voix tant glaciale qu'amer. « Tu crois pas si bien dire... Une vraie bande de sauvages. » Tout en se massant douloureusement l'oreille, l'homme s'approcha de celle qui, pendant quatre longues années, avait partagé sa vie et, comme à son habitude, lui baisa délicatement la joue en guise de salut. C'était un risque qu'il pouvait se permettre de prendre ; au point où il en était, une agression de plus ou de moins à sa virilité ne ferait pas beaucoup de différence...

Maël ne fut même pas surpris de cette soudaine apparition. Soledad possédait un don certain pour se retrouver là où elle n'avait aucune raison d'être. Un peu comme lui finalement. Et s'il pensa d'abord l'inviter à mettre sagement les voiles, il finit par envisager sa présence sous un tout autre aspect. A tel point qu'il réussit à éclairer son visage d'un discret sourire. Il avait désormais de quoi prendre sa revanche sans même se mouiller... Innocemment, il l'invita à le suivre. « T'as l'air sceptique... Viens, je vais me faire une joie de te la présenter. »

Quel connard. Maël savait très bien quelle serait la réaction de l'espagnole si elle venait à rencontrer June. Et une telle perspective, loin de l'effrayer, lui permit même d'oublier la douleur lancinante de son oreille ensanglantée. Ouvrant la porte, il laissa Soledad entrer la première, soucieux de ne plus jamais tourner le dos à ceux qu'il avait un jour trahit. S'emparant de deux coupes de champagne, il en tendit une à la seule femme qu'il lui était possible d'aimer et planta un regard à la fois amer et surpris sur le couple qui dansait au milieu du gymnase. Tiens tiens, June semblait décidée à prendre le taureau par les cornes ce soir... Laissant sa surprise de côté, Maël hésita un instant. Présenter June à Soledad, c'était prendre le risque que celle-ci apprenne l'existence de son fils. Détail qu'il avait sciemment passé sous silence pendant les quatre années où elle avait partagé sa vie. Toutefois, l'occasion de prendre à la fois sa revanche sur June et d'infliger une blessure cuisante à l'ego de Soledad ne se représenterait certainement pas une seconde fois. C'est donc un Maël à la fois curieux et amusé qui se pencha vers l'oreille de la sulfureuse espagnole. « La très jolie blonde avec le grand brun tout à gauche... » Lehman évita soigneusement d'ajouter le moindre détail au sujet d'Elias, préférant ne pas attiser la curiosité de la divine Calderón. Et, c'est d'une voix à la fois innocente et provocante qu'il ajouta simplement. « Elle te vaut... »

De quoi pouvoir rester sagement spectateur de la scène qui ne tarderait certainement pas à se dérouler sous les yeux de tous.
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeMer 13 Avr - 5:41


June, Maël, Elias & Sol.

C'est un honneur de RP enfin avec toi Sol (a). Et les garçons, j'adore me faire traiter de
connasse et de trainée, n'hésitez pas u.u - Arf, j'ai honte de mon rp. Désolée !
A deux reprises déjà, June était parvenue à réduire Maël au silence. Alors qu'elle n'en avait retiré aucun plaisir la première fois, elle goûtait dorénavant a cette jouissance nouvelle. Un sourire satisfait s'était emparé de ses lèvres en ouvrant la porte du gymnase. Elle se remémorait avec satisfaction cette partie d'un plaisir qu'elle ne connaissait pas, surtout pas avec lui, et le revoyait pitoyablement tout mettre en œuvre pour qu'elle ne le touche pas. Peine perdue ! Ses caresses sur ses hanches l'avaient plus incitée encore à répliquer que s'il était resté immobile, ça n'avait finalement servi qu'à exciter son emportement. Quant à sa quasi supplication lorsqu'il avait prononcé son prénom, et son geste à son encontre qui devait se vouloir menaçant, ils ne l'effrayèrent pas le moins du monde. Un sourire ironique avait pris place sur son visage, sourire qui la quitta brutalement alors que son regard capturait celui d'Elias, maintenant qu'elle était rentrée dans le gymnase. Les lumières étaient désormais tamisées, et l'ambiance semblait s'être un peu améliorée. Un peu. Ce bal n'en restait pas moins une foutue blague, à laquelle elle adhérait bien malgré elle.

Pour dire vrai, June était persuadée qu'Elias ne lui laisserait pas le temps de s'expliquer. Ni deux minutes, ni une heure, elle s'attendait à essuyer un refus catégorique. Non, en vérité, elle n'aurait pas été capable de l'encaisser. Bien heureusement, Elias se montra fidèle à lui même, d'une douceur et d'une gentillesse qui n'incombaient qu'à lui. Brutalement, une vague de remords s'insinuèrent sournoisement dans le coeur de June alors qu'elle vrillait son regard dans celui de son ex petit ami, leur main liée comme si jamais rien ni personne n'était venu insidieusement s'infiltrer entre eux, brisant le bonheur éphémère qu'ils s'étaient, au fil du temps, crée. Alors qu'elle lui avait laissé l'opportunité de se défaire de cette présence qu'il pouvait juger inappropriée, voir même inacceptable, il n'en avait pas voulu, restant avec elle, jouant le jeu de la danse, vrillant son regard dans le sien. Ils n'étaient alors plus que June et Elias, comme ils l'avaient été depuis un an. Un amour doux, tendre, que June avait vu, petit à petit, devenir lassitude. Un amour pour lequel elle n'avait pas su résister à la tentation. Un amour qui lui apparaissait dorénavant comme seule porte de salut. Naïvement, elle avait toujours dit ne pas pouvoir vivre sans Elias, être capable de tout pour lui, alors qu'elle n'en avait aucune notion. Maintenant, elle comprenait, parfaitement, la véracité de ses dires.

Alors que leur dialogue débutait d'une bien mauvaise manière, Elias sut merveilleusement bien instiller remord et honte dans le coeur de June. Celui contre lequel elle devait se battre pour garder contenance face à cet homme qu'elle aimait tant, mais que, paradoxalement, elle avait tellement fait souffrir. Puis, il ferma les yeux, amenant son front jusqu'à celui de la jeune femme, alors qu'ils continuaient innocemment à danser. Elle le connaissait bien assez pour connaître la teneur de sa prochaine question, et deviner qu'elle pousserait à une réflexion émotionnelle intense. Finalement ... non. La raison de son installation était claire, l'avait toujours été. Même si cette ville avait su d'abord l'attirer par ses petits charmes campagnards, elle s'était vite lassée de cette beauté superficielle, emportée par la monotonie des lieux. Elle, mannequin à succès et véritable garce à ses heures, avait abandonné le dynamisme de New York pour venir s'enterrer de son vivant ici. Jamais elle n'aurait pu le supporter. Jamais elle n'aurait pu se faire à Lewis. Ça, c'était ce qu'elle pensait, avant de rencontrer Elias. Pourtant ...

    « Pour la beauté du paysage, évidemment. » laissa-t-elle échapper sur un ton sarcastique avant de se rendre compte de la stupidité de ses propres paroles. Elle laissa échapper un sifflement, avant d'amener son doigt sous le menton d'Elias, l'obligeant a la fixer et a relever la tête : « Tu sais parfaitement pourquoi je suis restée ici, Elias. Tout ce que je t'ai dit jusqu'à présent, fais moi au moins l'honneur d'y croire encore. Tout n'était pas factice dans notre histoire, j'ai été sincère. »

Son regard parcourut la salle une fraction de seconde, ne pouvant soutenir plus longtemps celui, tantôt accusateur tantôt amoureux d'Elias. Elle s'arrêta sur l'image de Maël, qui avait pénétré a nouveau dans la salle, mais qui n'était désormais plus seul. Sa nouvelle accompagnatrice devait avoir trois ou quatre ans de moins que lui, elle était vêtue avec classe et élégance, et ne faisait donc pas partie de Lewis. Sa présence n'aurait sans doute pas intéressé June le moins du monde si elle ne s'était pas trouvée ainsi à côté de Maël, elle prit néanmoins le temps de la détailler, tout en ne cessant de danser avec Elias, profitant avec torpeur de ce moment privilégié qu'ils partageaient, peut-être pour la dernière fois. L'inconnue était typée, June aurait parié n'importe quoi sur ses origines espagnoles. Elle était plantureuse, sans charme réel autre que l'aura de mystère et de danger qui semblait l'entourer, à l'instar de Maël. Puis, elle s'en désintéressa complètement, priant pour que cette nouvelle venue occupe assez papa Lehman pour l'empêcher d'aller les gêner une fois de plus. Vu le regard de la demoiselle, elle n'y croyait pas trop ...

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeMer 13 Avr - 11:46

    Parmi la foule, Elias n'était qu'un homme ayant perdu de sa superbe. June, idéal oublié, était ce que la mort est à la vie; une cruelle certitude. Dès lors, le jeune homme devait se résoudre à oublier la seule et unique femme digne d'intérêt à ses yeux. Que la faute ne lui soit pas attribuable changeait peu sa perception d'une déception récente. Un temps, Elias avait jeté tout le discrédit en la personne de June. Qu'avait-il à se reprocher sinon de s'être trompé à son propos ? Finalement, lui-même consistait également en une variable de l'équation. Tant de réflexion pour finalement en arriver à la conclusion que un égal un. Ainsi, il se jugeait tout autant coupable que June. Cela ne serait peut-être pas arrivé s'il avait eu la présence d'esprit de mesurer l'évolution de son couple. Peut-être ce serait-il aperçu de quelque chose. Il aurait suffit d'un regard ou d'une parole justement interprété pour changer.

    Comme l'avait insidieusement souligné son père quelques jours plus tôt, ses espérances n'étaient plus. Sauf que ce n'était pas son retour en grande pompes qui avait brisé cette douce et compréhensible naïveté. Non. Parce qu'il avait été abandonné par son père ou parce qu'il était plus mature que certains, Elias avait, depuis longtemps déjà, renoncé à toutes formes d'espoir. Jeune adolescent, il avait espéré que son père revienne puis cet espoir s'était éteint. Ce n'était plus que poussière. Oublié, balayé. Et basta.
    Néanmoins, Elias semblait s'être comporté comme si l'espoir l'habitait encore. Du moins, il n'entrevoyait que cette explication-là. Cette ville n'avait aucun futur à offrir mais il était encore là, plusieurs opportunités s'étaient offertes à lui mais il les avait décliné, il était parti mais avait toujours décidé de revenir. Lewis n'était qu'un plateau de jeu, s'imposant comme une case inéluctable. Elias avait, depuis longtemps, perdu les dés.

    Le contact de sa main dans la sienne et Elias aurait pu tout oublier. Ce contact seul suffisait à l'apaiser. Même sans une telle sensation, Elias n'aurait pu se résoudre à la chasser ni à lui répondre sèchement. Une exception à la règle qu'il avait tant de fois respecté, répliquer au moindre préjudice. Par respect naïf de leur histoire, il ne pouvait agir ainsi. Et quand bien même il l'aurait voulu, il en aurait été incapable. June représentait bien trop pour lui. Et elle continuerait certainement de le faire, inlassablement.

    Symbolique, cette danse n'était que l'excuse de leur discussion. Pourtant, Elias dissociait les deux.
    Cavalier solitaire jusqu'à ce que June ne l'entraîne vers la piste de danse, le jeune homme semblait s'appliquer à chacun de ses pas. Une certaine rigueur qui le représentait subtilement, ainsi épinglé dans son costume porté pour l'occasion. Et il étudiait ce que portait son ex petite amie sans se cacher. Comme d'ordinaire, elle savait se mettre en valeur et il était certain qu'elle aurait été capable d'encore mieux en d'autres circonstances.
    Elias ne s'étonnait pas que cette discussion soit finalement des plus civilisées. Et ce, d'une manière rendue honorable par le ton sarcastique de June. Il pouvait se satisfaire de la conduire exactement là où il le voulait. Oui. Oui il posait cette question en connaissance de cause. Oui, il savait pourquoi elle était restée. C'était justement cela qu'il cherchait à lui faire dire. Ses mots précis comme s'il les avait lui-même écrit. Pour quelle raison ? Tout simplement pour lui faire part de son ressentiment. Diplomate et subtil. Danser et se comporter comme l'ex petit ami indéfiniment correct était une chose, exprimer sa colère en était une autre.

    __ " Je te crois June. Je n'ai pas oublié cette année, pas plus que j'ai oublié ce que je ressens pour toi. " - son regard ancré au sien, Elias s'arma du courage nécessaire pour blesser (ou non) sa cavalière. - " Alors dis-moi ce qui te retiens encore ici ? "

    Que June ne lui fasse pas la surprise de paraître troublée. D'une manière ou d'une autre, elle devait très certainement s'attendre à une telle chose. Peut-être pas de cette façon, il lui accordait mais qu'une forme de reproche soit formulée. Si elle était réellement restée pour lui, se sacrifiant au détriment de l'ennui et de la monotonie, alors elle pouvait dès à présent reprendre le cours d'une vie normale en s'éloignant le plus possible. Car c'est en cela notamment qu'Elias se jugeait coupable. Pourtant, il n'avait aucune envie qu'elle parte. Sans lui tout du moins.
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeMer 13 Avr - 21:23

[Tout l'honneur est pour moi voyons Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël 846716 ]

    Les bras croisés, le sourire de Soledad ne resta pas longtemps incrusté sur ses lèvres. Alors que le spectacle de voir l’arrogance même se frotter l’oreille de douleur régalait ses pupilles, Maël s’approcha d’elle afin de lui prouver qu’il n’avait, après cette « bataille », perdu ni de son charme ni de son côté exécrable. C’est donc d’un visage satisfait que Soledad passa à un visage irrité face à cette bise plus que déplacée vu le contexte. Il savait pourquoi elle était ici. Bien qu’elle s’interdisait d’affirmer qu’elle pouvait potentiellement être jalouse des quelconques maîtresses imaginaires de Maël, son impulsivité parlait d’elle-même. Cette même impulsivité qui faisait sa force et sa faiblesse. Pas complètement stupide notre effrénée, elle en avait au moins conscience et savait pertinemment que Maël s’en réjouissait d’avance. Alors pourquoi était-elle ici ? Pour lui prouver qu’il avait raison ? Pour le divertir un peu ? Il aimerait bien … Bon, d’abord Soledad était là parce qu’elle n’avait pas le choix. Elle se devait de rencontrer cette mystérieuse suicidaire (pour pas dire masochiste (a) ) qui avait tendance à lui faire de l’ombre. Mais elle était aussi là pour prouver à Maël qu’on ne joue pas avec les espagnoles sans y perdre des plumes et elle avait bien l’intention d’aller encore plus loin qu’il ne l’avait lui-même prévu. Il connaissait l’imprévisibilité de son ancienne compagne mais avait toujours tendance à oublier à quel degré.

    Alors que Maël s’écarta doucement du visage de la belle, celle-ci, les sourcils froncés, s’interdit tout mouvement brusque. Deuxième étape de son plan, être elle-même mais ne pas monter trop vite sur ses chevaux. Si au bout de deux minutes de confrontation elle ne s’en montrait pas capable, son projet de faire souffrir Maël était sérieusement à remettre en question. C’est pourquoi elle se fit violence pour ne pas montrer un quelconque signe d’agressivité, gardant cette force pour le moment venu, pour bientôt. Soledad se contenta donc d’insulter son agresseur du regard. Cependant, se patience allait être mise à rude épreuve. Lorsque Maël lui proposa d’organiser lui-même les présentations, le rythme cardiaque de notre sulfureuse espagnole accéléra d’un battement. Tous ses doutes et toutes ses interrogations allaient, en l’espace d’une seconde, être balayer. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Après avoir été invitée à entrer dans l’arène, notre reine ne perdit pas de sa superbe. Son fidèle serviteur, traitre, opportuniste et facultativement roi, lui apporta de quoi se déshydrater et elle accepta la coupe sans même daigner poser le regard sur ce saltimbanque. Que croyez-vous, elle était bien trop occupée à dévisager chacune des filles qui avait eut l’audace de se montrer ce soir. Maël s’était-il trouvé une adolescente cheerleader qui se vantait d’avoir couché avec tous les plus beaux garçons du lycée alors qu’elle était encore vierge ? Ou préférait-il la force de l’âge et avait cueillit une fleur qui se fanait derrière ses belles robes et ses belles tenues ? On pouvait dire qu’à Lewis, il y avait du choix, même si rarement de première qualité. C’est alors que ses rêveries furent interrompues par le souffle chaud de Maël dans le creux de son oreille. Un frisson prit alors naissance à sa nuque mais n’eut pas le temps d’arriver à destination, anéanti brutalement par le discours de son fauteur de trouble. En un geste, les yeux de Soledad se posèrent exactement là où l’on voulait qu’ils soient. Scrutant cette silhouette inconnue mais pourtant tellement imaginée, Soledad fut intérieurement surprise de ce qu’elle voyait. Bon à en croire le spectacle, Maël avait opté pour la jeune cheerleader. Rien que cela était vexant pour l’âge plus avancé de notre Calderòn, mais passons ce détail. Malgré son penchant certain pour les hommes, Soledad avait l’œil aiguisé en matière de beauté féminine et devait reconnaître que la perruque blonde pouvait être bien portée. Cependant, la jalousie et la colère transformèrent immanquablement cette beauté en vulgarité, en prétention malsaine presque perverse. C’est alors que le regard des deux jeunes filles vinrent à se croiser l’espace de deux secondes. Exactement au moment où Soledad lâcha dans un souffle perceptible,

    Ça m’étonnerait.

    Sa rivale, détournant le regard, encouragea notre meurtrie à faire de même. Meurtrie mais pas tant que ça. L’ambition d’une attaque, la préparation d’une offensive avait prit toute la place dans son esprit. Soledad dévia donc le regard pour le posé sur celui qui avait tant de facilité à la faire souffrir.

    Je ne te savais pas aimer ce genre de … , le mot femme venait difficilement, personne. Enfin, tu vas me dire, la prison doit ouvrir l’esprit. Ils ont du vous apprendre à vous contenter de peu.

    Après ces paroles calmes mais non moins pensées avec une haine profonde, Soledad bu une gorgée de ce qui était devenu son seul allié dans cette soirée. C’est là qu’elle se prépara à cracher deux mots qu’elle savait pouvant être horriblement dévastateur pour elle. Pourtant, elle n’avait pas le choix. Si elle faisait ce qu’il lui démangeait de faire, elle se devait de s’assurer que ce n’était pas pour rien. Alors que les alternatives fusaient dans son esprit, elle devait se rendre à l’évidence qu’elle ne pouvait passer à côté de ces deux mots. Maintenant, c’était à elle de se montrer assez forte pour prétendre qu’elle n’en était pas trop affectée. Oubliant toute la fioriture qui s’était passé entre deux, Soledad revint sur les paroles de Maël sous-entendant qu’il avait une relation avec cette … jeune … fille de rue (a). Elle posa alors un regard sérieux et limite accusateur sur lui.

    Prouve-le.

    Si Maël arrivait effectivement à le prouvait, je ne peux garantir par quoi commencerait Soledad. Entre crever les yeux de Maël ou arracher le cœur à une blondasse, une chose était sûr, il y avait matière à travailler.

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeJeu 14 Avr - 4:54

XD, sérieusement, excusez-moi pour cette réponse absolument pathétique et dépourvue de la moindre originalité x) J'suis en mode "grosse débile" ce soir, alors faut pas m'en vouloir si Maël a l'air encore plus con que d'habitude, c'est de ma faute, pas de la sienne. Pis de toute façon, z'avez qu'à vous bouger pour faire bouger les choses, NA ! Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël 762357

ELIAS ; JUNE ; SOLEDAD & MAËL


Maël portait un regard amer sur le couple qui dansait à quelques mètres seulement de l'endroit où il se trouvait avec Soledad. June et Elias. C'était la première fois qu'il les voyait ensemble et pour être franc, il aurait tout donné pour échapper à ce spectacle pour le moins écœurant. June, cette femme qu'il avait aimé à plusieurs reprises, cette femme qu'il pensait différente des autres, cette femme qui était différente des autres, se comportait là comme la plus banale des midinettes. Les yeux ancrés dans ceux de son cavalier, elle semblait nager - plutôt aisément - dans un océan de romantisme. Océan dans lequel Maël, assommé par le dégoût, se serait noyé. Que restait-il de la femme qu'il connaissait à cet instant ? Plus grand chose, si ce n'était sa grande beauté. Une qualité bien insuffisante pour combler un homme tel que Lehman. Mais June lui avait encore prouvé, moins de cinq minutes plus tôt, qu'elle savait être surprenante ; qu'elle était loin d'être ce protagoniste fadasse dont elle venait d'endosser le rôle. Voilà donc l'effet qu'Elias avait sur les femmes ?! Quel talent ! June était un feu ardent, un plat épicé, une étonnante lueur de folie, unique, insolite... Et par sa seule présence, Elias savait l'éteindre, la rendre terne et insipide. Un spectacle gerbant... C'était le mot.

Fort heureusement, Soledad avait trouvé le moyen de s'inviter à la soirée et offrait au bal une délicate touche d'élégance. Sa présence, loin de sceller la porte des hostilités, ne faisait que l'entrouvrir un peu plus encore, chassant banalités et médiocrité. Évidemment, Maël savait la raison exacte de sa venue et, bien sûr, cela n'avait rien à voir avec de quelconques mondanités. Tout ça, parce que dans un élan de provocation il avait maladroitement sous-entendu que son lit n'était pas resté vide depuis sa sortie de taule, oubliant momentanément qu'il avait affaire à la femme la plus possessive qui existe. Une simple erreur de jugement qu'il était désormais loin de regretter, maintenant qu'il pouvait entrevoir la possible utilité de cette insupportable jalousie. Maël était ce gardien de prison aux larges lunettes noires, jetant son molosse sur les traces d'un fugitif. Molosse qui, il le savait, ferait son travail à merveille et, après avoir longuement suivi une piste encore chaude, finirait par débusquer sa proie cachée derrière un buisson. Elias le buisson, le rôle de sa vie. Bien malheureusement, Soledad était loin d'être le plus serviable des toutous et préférait qu'on lui prouve par deux fois la culpabilité du condamné avant de se mettre gentiment au travail. Sale clebs !

Maël aurait dû se douter que ce ne serait pas si facile. Soledad le connaissait assez bien pour savoir qu'il se servait d'elle pour prendre une revanche dont elle n'imaginait pas même l'ampleur. A ce moment précis, notre homme se foutait pas mal de l'espagnole et même d'Elias. Mais s'il devait se servir d'eux pour atteindre la belle Bradford, il n'hésiterait pas une seule seconde.

Prouve-le. Ces deux mots résonnèrent quelques secondes aux oreilles de Lehman, tandis qu'il plongeait un regard las dans les magnifiques prunelles de la divine Calderón. Elle, accusatrice. Lui, innocent. Quel sublime duo ils formaient tous les deux ; même en étant semblable, ils réussissaient à se compléter. Cette fois, Maël ne réussit pas à cacher son malaise derrière un masque d'hypocrisie. S'il voulait voir Soledad à l'œuvre, il allait devoir prendre des risques et se mouiller un peu. Plus question de marcher à reculons désormais, il allait devoir pénétrer dans l'arène, sans quoi la soirée ne se souviendrait que de cet écœurant petit couple que Maël avait si facilement réussi à briser. « T'es vexante, Sol... T'ai-je déjà donner une raison de te défier de moi ? » Mouais... Nous passerons sous silence l'épisode où ce très cher Lehman se fait la malle après quatre ans de vie commune, abandonnant sa belle espagnole, la délestant de toutes ses économies...

Un léger sourire hypocrite s'installa sur les lèvres de Maël alors qu'il dévisageait Soledad d'un air interrogateur. Puis, sans même attendre de réponse, il avala la moitié du contenu de son verre et s'approcha lentement du couple romantico-pathétique, tandis que la chanson touchait à sa fin (je suis tellement gentille que je vous laisse jouir de vos 3 minutes en paix (a)). L'homme savait ce qu'il risquait. Un nouveau poing dans la gueule ? Une nouvelle atteinte à sa virilité ? Ou pire encore, un châtiment à la Soledad qui lui ferait très amèrement regretter son geste ? Peu importait... Cela fait, Maël n'aurait plus qu'à encaisser les coups pour ensuite jouir d'un spectacle qu'il s'empresserait de graver dans les annales. Et qui sait ? Peut-être que l'effet de surprise lui permettrait gentiment de s'en sortir plus ou moins indemne... (ô espoir !) Sur les dernières notes de la chanson, Maël arriva à la hauteur de June et d'Elias qui semblaient un peu trop absorber par leur conversation pour l'avoir remarqué. « Excuse-moi, fils, tu permets ? » Sans attendre de réponse, Quinn fourra sans cérémonie sa coupe de champagne dans les mains de sa progéniture, espérant le priver d'une certaine liberté de mouvement. Puis, sans perdre la moindre seconde, profitant de la surprise que sa déconcertante intrusion pouvait provoquer, s'empara du visage de June et lui vola un baiser qui se voulait tout à fait convaincant (tu voulais du viol ? Ben voilà un viol de baiser, NA !). Baiser qui ne dura que deux secondes tout au plus. Baiser qui, loin d'être apprécié par les deux parties, ne suffirait certainement pas à prouver une potentielle liaison. Toutefois, Maël savait que Soledad ne tolèrerait que très difficilement qu'une autre femme ai goûté à sa bouche (c'est tellement le pied d'embrasser Maël ! (a)).

Soucieux de s'en sortir entier, l'homme reprit très rapidement son verre. « Merci, fils. » Et, sans vraiment laisser le temps aux deux protagonistes le temps de comprendre, il s'éloigna pour se mêler à la foule. Se plantant aux côtés d'une petite femme replète, il se pencha et lui glissa négligemment à l'oreille. « Z'avez déjà vu un combat de coq ? »

Ben quoi ? Faut bien égayer un peu l'atmosphère pour se préparer au défilé de baffes qui ne tarderait plus à déferler.


J'ai honte xD
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeJeu 14 Avr - 9:01

    Une once de provocation dans les prunelles, Soledad constata que Maël restait fidèle à lui-même. Dès qu’on lui mettait une pointe de pression, dès qu’on lui demandait une petite évaluation de ses capacités, il allégeait la chose et faisait ressortir son ironie et ses questions rhétoriques qui avaient tendance à plus vexer qu’amuser. Si sa réplique pouvait avoir de quoi provoquer un petit sourire, faisant allusion à un événement tellement vieux que sa gravité s’en serait vu détériorée, il n’en était pas moins que Soledad s’en était sentit profondément vexée. Oser prendre à la légère ce qu’il lui avait fait subir deux ans plus tôt était un crime fédéral pour sa personne qu’elle ne pouvait accueillir qu’avec un regard meurtrier. Peu importait. Il avait beau faire le fier, elle camperait sur ses positions et ne se donna même pas la peine de répondre, confiante que son regard insistant suffirait à montrer que sa preuve, elle l’attendait toujours, et non avec plus d’indulgence. C’est donc avec un œil critique qu’elle observa son ancien amant engloutir la moitié de son verre et s’éloigner. Le spectacle pouvait commencer.

    Ce que Soledad redoutait le plus arriva donc. Le cœur battant, qui anticipait le pire, manqua de s’évanouir à la vue de son bien aimé dans les bras d’une autre, et pas de n’importe quelle façon ! Après avoir soumis le garçon dansant avec la mystérieuse inconnue, qui aux yeux de Soledad semblait le seul obstacle sur la course de Maël aussi petit semblait-il vu de loin, en lui imposant le poids de son verre, ce dernier s’empara de la bouche de la demoiselle afin d’y fourrer sans grande cérémonie ce qui lui servait de langue. Ce geste puait la provocation et Dieu (et son souffle divin (a)) sait que Soledad réagissait mal à la provocation. Prise de court, seul son regard désormais vide continuait de suivre le parcours de Maël jusqu’à ce qu’il disparaisse de son champ de vision. Récupérant enfin toute sa splendeur, Soledad apporta son verre à ses lèvres avec hâte afin de le finir d’une traite. Rien de tel que les conseils de son meilleur ami en cas de coup dur. C’est alors que dans un geste tout à fait prémédité, elle lâcha sa coupe, la laissant seule face à l’impact douloureux d’une chute sans filet de sécurité. D’un pas déterminé, elle s’avança alors vers le lieu du crime. Il était temps de dévoiler toute cette fraude au grand jour. Une chose était sûre, Soledad ne pouvait décemment pas faire confiance à Maël. Ce genre de baiser volé ne représentait en rien une preuve convaincante sans compter la surprise qui se lisait dans les yeux de l’accusée.

    Une fois arrivée à hauteur de sa proie, Soledad arbora un sourire hautain mais amical, ignorant le jeune garçon qui l’accompagnait.

    Enchanté, je suis Soledad. Il s’avère que mon ami ici présent, argumenta-t-elle en montrant un Maël au loin qu’elle pouvait dorénavant avoir le plaisir d’admirer caché entre deux statues vivantes de mauvais goût, et moi-même jouions à un jeu très amusant qui stipule que si l’un de nous deux s’en va embrasser une autre personne, l’autre est obligé d’aller aborder cette dernière afin de lui poser cette unique question, Soledad prit alors une voix accusatrice, accompagnée d’un regard meurtrier, Avez-vous couché avec Maël ?

    Le ton s’était voulu menaçant et Soledad marqua une courte pause afin d’ajouter de l’importance à son discours. Le tout était de s’assurer que chaque information avait été parfaitement comprise ainsi que ses subtilités. Sur ce, elle put donc reprendre sur un ton plus calme.

    Après, la suite du jeu dépend de la réponse de la personne embrassée, en l’occurrence vous. Par exemple, si la réponse venait à être un oui, cette personne aurait de gros soucis à se faire quant à sa qualité de vie future.

    Après avoir planté violemment ses yeux dans ceux de June, Soledad tourna son intention vers la foule.

    Maël, reviens ici sale voleur, cracha-t-elle sans songer une minute qu’elle n’était pas seule dans cette salle des fêtes. Si pour une fois dans ta vie tu pouvais arrêter de fuir, ça arrangerait pas mal de monde.

    Soledad était en colère et ça se voyait. En colère pour le passé, en colère pour le présent et, avec Maël, elle avait appris à anticiper sa colère future. Autant dire que ça bouillonnait de l’intérieur. Cependant, sa règle était et restait, ne pas monter trop vite sur ses grands chevaux. Elle laisserait donc le loisir à cette petite blondinette de s’expliquer avant de lâcher les chiens. Pourquoi faisait-elle tout ça ? Par vengeance ? Simplement par vengeance ? Il n’y avait rien derrière bien sûr … aucun amour passionnel, aucune pulsion affective, aucune envie possessive. Tout était seulement dû à l’affront que Maël lui avait fait deux ans plus tôt en lui volant tout ce qu’elle avait comme argent. Non, voir Maël en embrasser une autre ne lui avait pas du tout resserré le cœur, provoquant un vertige migraineux. Non, Maël allait juste voir sa vie gâcher à cause de son erreur passé et peut-être même autant que sa nouvelle rivale si elle venait à donner la mauvaise réponse.

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeJeu 14 Avr - 20:03


June, Maël, Elias & Sol.


June avait tout oublié. Les caresses de Maël sur son corps, ses baisers perdus dans son cou, ses compliments avant une partie de jambe en l'air mémorable. Tout cela ne comptait plus. N'avait jamais compté, en vérité, d'une quelconque manière. Face à ses sentiments pour Elias, il n'était rien. Et pourtant, elle savait parfaitement que Maël avait sur elle une influence à laquelle elle était entièrement soumise. Soumise et pourtant dominatrice, allez comprendre ! Se jugeait-elle apte à lui résister pour reconquérir son ex petit ami ? Oui, bien sur ! Son orgueil démesuré lui octroyait cette force de l'esprit, cette volonté impalpable qu'elle ne possédait pas. Elle était aveuglée, ici, dans les bras d'Elias, par sa propre faiblesse. Elle aurait tellement aimé être forte pour lui ! Il lui demanda négligemment ce qui la retenait aussi, question qu'elle encaissa sans le moindre problème. Il était normal que des reproches soient ainsi clairement formulés, ce qu'elle avait fait était bien trop ignoble pour qu'elle s'en tire indemne, finalement. Elias faisait déjà preuve d'une gentillesse inconcevable, il fallait bien qu'une part de colère réside dans son esprit. Elle vrilla à nouveau son regard dans celui de son ex petit ami. Regard qui se voulait sur, confiant. Regard qui ne l'était pas.

    « Pour la même raison... pour la même personne. » glissa-t-elle, amèrement. « Regarde moi. Regarde moi, et dis moi clairement que tu veux que je disparaisse de ta vie. Dis moi que tes sentiments pour moi n'existent plus, que je n'ai plus aucun espoir à entretenir. Dis moi que tu veux que je partes, définitivement, je le ferais. »

La chanson touchait à sa fin. Elle savait que ce serait une chance pour Elias de quitter cette main, de quitter cette emprise, de partir loin, loin d'elle. Elle ignorait s'il le ferait, n'eut de toutes manières pas la chance de le savoir. La voix de Maël détonna à quelques centimètres de leur couple, voix à laquelle répondit un frisson d'énervement, alors que ses poings se serraient. Quand comprendrait-il que c'était fini, que même sa présence était importune, que plus jamais, jamais elle ne le laisserait ainsi pénétrer dans sa vie ? Néanmoins, elle ne lui ferait pas l'audace de le juger coupable de la perte d'Elias. Maël n'y était pour rien. Comme il l'avait su judicieusement fait comprendre, June avait voulu tout ce qui lui était arrivé. Elle lui reconnaissait au moins ça, il s'était laissé avoir par sa beauté magnétique, par son grain de folie unique, mais lui même n'avait rien cherché. Absolument rien. Il n'avait fait que prendre ce qui se dessinait, près de lui, aguicheuse et volontaire. C'est presque en hurlant que June essaya de prononcer son nom, elle ne put toutefois que crier « Ma... » coupée dans son élan par sa bouche qui s'écrasait lamentablement sur la sienne.

Ce baiser fut ... surprenant. Il ne dura que quelques secondes, des secondes infimes qui lui semblèrent des minutes, alors qu'elle se rendait compte de la véritable situation dans laquelle elle se trouvait. Voilà que son amant venait l'embrasser devant son ex petit ami, lui faisant l'audace même de lui fourguer un truc dans les mains. Quant à June, il ne lui prononça pas la moindre parole. Elle n'était qu'un objet dont il pouvait se servir à volonté, allégrement. Son énervement, poussé par une pointe d'humiliation, se traduisait par ses poings serrés, dont elle n'eut pas le temps de se servir. Il s'était envolé aussi vite qu'il était venu, cédant place à ... à l'inconnue que June avait vu en sa compagnie quelques minutes auparavant. Bien sur, voilà qu'il continuait à détruire sa vie, faisant entrer de nouveaux protagonistes dans cette histoire déjà bien assez compliquée. Il poussait le vice bien trop long, sans doute dans une nouvelle perspective de vengeance. Maël, doux mélange d'arrogance et bouffé par la rancune. Maël, qui était parti elle ne savait où, sans doute curieux d'admirer le spectacle pitoyable engagé par une grande brune indésirable.

Un jeu ... et voilà qu'elle parlait d'un jeu stupide auquel June n'avait pas confirmé sa présence, et auquel elle ne désirait rien avoir affaire ! Maël n'était qu'une pourriture qui ne fréquentait que d'authentique semblables, visiblement. Soledad, comme elle disait s'appeler, poussa le vice jusqu'à lui demander si elle avait couché avec Maël. Non, bien sur, ce n'était pas comme si elle était actuellement avec un autre homme, du tout ! Allez-y, ne vous gênez pas, surtout pas, mademoiselle. Vous êtes la bienvenue. June s'apprêtait à répliquer violemment, démontrant son désintérêt pour cette scène pathétique, elle n'en eut pas le temps que l'inconnue continua à déblatérer ses ... ses conneries, dénuées de sens, tout comme dénuées d'intérêt. Sa qualité de vie future ? Des soucis ? Vraiment ? Piquée dans sa fierté, dans son amour propre, elle soutint le regard de Soledad tout en lui faisant lire dans le sien le ridicule et le comique de la situation. Elle se détacha d'Elias à regret, se planta cette fois face à l'inconnue, la toisant d'un regard peu amène. Elle ne l'effrayait pas, pas plus que cet imbécile de Maël, c'est ce qu'elle lui fit comprendre en prenant clairement et hautement la parole:

    « Vraiment ? Devrais-je m'inquiéter ? Je suppose qu'un mensonge vous conviendrait bien mieux que la triste et dure réalité, je n'ai donc pas couché avec Maël. » énonça-t-elle, des éclairs dans les yeux.

Son regard dévisagea Elias quelques secondes. Elle était ... désolée. Désolée de lui infliger de tels spectacles, désolée que la vérité le blesse, lui aussi. Par sa faute, il avait eu le droit à un bal absolument pitoyable, et sans doute qu'il ne lui pardonnerait pas non plus cette effusion d'abrutis, défilant les uns à la suite des autres, relançant toujours cette même erreur qui avait ruiné deux personnes, faisant preuve d'un sadisme exceptionnel. Et tout ça pour quoi ? Dans l'unique but, pour Maël, de se venger de son poing dans la figure et de son atteinte à sa virilité. Jamais elle n'avait tant haï cet homme, qui avait lâchement fui, laissant son esclave s'occuper de ce qu'il était bien incapable de faire. Maël ne lui avait jusqu'alors jamais semblé aussi pitoyable. Déléguant sa vengeance, il devait sûrement profiter d'un spectacle qu'il avait instauré. Il lui faisait honte. Et dire qu'elle avait pénétré dans les bras de cet imbécile. Sa fierté en prenait sans doute un coup. Elle suivit le regard de Soledad alors qu'elle apostrophait ladite personne, et haussa à son tour le ton.

    « Oui Maël, pour une fois, amuse toi et devient une âme charitable. Ta présence est déjà assez importune, cesse donc de nous refiler toutes les furies qui te courent après. Après tout, c'est bien ce que vous êtes, non ? Mais ne vous gênez pas, je laisse bien volontiers cet homme a votre si charmante compagnie. Soledad, c'est ça ? Je me serais bien passée de cette rencontre. D'ailleurs, allez-y, rejoignez-le, personne ne vous retient. » dit-elle en lui adressant un large sourire hypocrite.

Sans doute que June n'avait pas conscience des dangers auxquels elle s'exposait. Non, à vrai dire, elle n'en savait clairement rien. Maël était un homme qu'elle savait relativement bien maîtriser, et inconsciemment, elle devait ramener Soledad à son modeste niveau. Voilà qui était une injure faite à cette femme ... Si elle ne valait pas mieux que Maël, on aurait aisément pu la qualifier de rancunière, orgueilleuse, arrogante, détestable, et uniquement poussé par un malsain besoin de faire souffrir autrui. Arf, si cette inconnue lui ressemblait tant, elle avait effectivement bien du soucis à se faire quant à sa vie future. Inconsciemment, elle recula de quelques bons centimètres.

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeVen 15 Avr - 9:56

    Privé du moindre espoir, cette danse lui redonnait le goût de l'optimisme. Cette situation n'était peut-être rien de plus qu'un obstacle à franchir, un piège qui ne se refermerait pas sur lui. Perdu dans un brouillard d'alcool et de pensées contradictoires, Elias envisagea cette idée quelques secondes. Un mauvais tour que lui jouait là l'alcool car la réalité le rattrapa durement.

    La réponse de June le satisfaisait pleinement. Lui et lui seul voulait se réserver le privilège de la suite des événements. Il lui suffisait de demander pour qu'elle sorte de sa vie. Bien qu'il doute que ce voeu encore non formulé soit, un jour, exaucé. Puis, d'une certaine manière, ce serait bien trop simple. Formuler une telle requête et assister, las et soulagé, à la disparition de la personne vous ayant brisé le coeur. Non. Ce n'était pas ça qu'il voulait. Ce n'était pas à elle de partir. Non pas qu'il ne voulait pas la voir sortir de sa vie mais, si quelqu'un devait partir, alors ce serait lui. Ne méritait-il pas mieux que cette vie sans avenir ici à Lewis ? Puis, il n'y pas meilleure punition que passer une heure de plus ici bas, un jour, une semaine, un mois, un an. Finalement, il lui souhaitait de rester .. pour la beauté du paysage.

    Dorénavant, Elias était prêt à sacrifier espoirs et sentiments pour panser enfin ses blessures. L'humiliation que lui avait fait subir June et Maël était encore une plaie béante, qui ne tarderait pas à être de nouveau malmenée. Sa main avait déjà quitté celle de son ex petite amie lorsque son père pénétra avec entrain ce qui était autrefois l'esquisse d'une bulle d'intimité mise à mal.

    Un premier coup. Visiblement pensif après les quelques mots de June, le jeune homme cherchait ses mots avec une maladresse peu commune. Puis, spectateur impuissant, son regard trouble regardait avec surprise et dégoût l'oeuvre de son père. Cet homme qui venait posséder les lèvres de son ex petite amie sous son nez, sans hésitation ni remord évidemment. Au moins lui avait-il octroyé le privilège de souligner sa présence en lui glissant négligemment sa coupe de champagne dans les mains.
    Il n'y avait là rien qui puisse faire, sinon confirmer le rôle ridicule qui lui était attribué. Que pouvait-il ? Frapper son père une fois de plus ? En vouloir à June ? En vouloir aux deux ? Ecraser la coupe de champagne au sol et faire valoir la force ? Peut-être. Oui, peut-être aurait-il pu s'illustrer de cette manière. Peut-être aurait-il dû. Mais à quoi bon ? Cela ne lui apporterait rien, plus maintenant alors qu'il était tel une coquille vide. Dénué d'expression et d'émotions.

    Un deuxième coup. Cette femme inconnue à ses yeux, sensiblement du même âge que son père à première vue, entrait à son tour dans la danse. Une sorte de jeu de chaises musicales, avec un Elias privé à la fois de musique et de chaise. Dans un tout autre contexte, Elias aurait pu s'interposer et lui demander avec toute la diplomatie dont il pouvait parfois faire preuve de fiche le camp. Chose à laquelle il ne pensa même pas. En réalité, il se demandait seulement ce qui se passerait ensuite. Est-ce qu'une autre personne ferait également son entrée ? Est-ce que cette discussion allait se terminer en duel physique ? Est-ce que son père continuerait, encore et toujours, de fuir la moindre situation ?
    En tous les cas, avec assurance et force détermination, June confirmait à cette inconnue ce qu'Elias n'avait aucune envie d'entendre.

    Un troisième coup. Comme si cela ne suffisait pas, chacune à son tour venait vilipender Maël. Elias, quant à lui, demeurait immobile à encaisser les coups, aussi vite qu'ils tombaient. Que faisait-il là ? Ce n'était pas sa place. Il ne savait d'ailleurs pas où celle-ci se trouvait. Mais certainement pas là. Ces deux inconnues dos à lui, car c'était bien de cela qu'il s'agissait à présent, Elias tourna également les talons mais dans la direction opposée. Jouant maladroitement des coudes, il parvint à se fondre dans la foule, déposant délicatement la coupe de champagne sur une table avant de rejoindre l'extérieur du gymnase.

    Victoire par KO. La tête entre les mains, fatigué par autant d'acharnement sur son coeur brisé, Elias envoya un coup de pied rageur dans le premier élément que rencontra son regard dépossédé. Innocemment, il avait pensé que ce bal serait l'occasion de penser à autre chose en la passant avec des amis. Espoir vain.
    Désespérément seul, l'ancien lycéen en oublia tout jusqu'au bal et marcha sans but réellement précis. Quelques blocs plus loin, Elias pénétra finalement dans l'intérieur sombre et rustique d'un taxi vétuste. Il passa les prochaines minutes du trajet à jouer avec le bouchon de sa flasque de whisky, sous le regard accusateur du conducteur. Le jeune homme arriva devant la villa de June, glissant plus de billets verts au chauffeur qu'il ne le pensait. Qu'importe, il lui avait soufflé une feuille tamponnée du logo de la compagnie de taxi ainsi qu'un crayon maintes fois mangé.

    Las, Elias marcha avec peine jusque sous le porche de la demoiselle où il prit difficilement place, son dos venant heurter assez fortement la porte d'entrée. Puis, sans l'ombre d'une hésitation, il coucha sur le papier une suite de mots qui lui semblaient cohérents sur le moment.

    " June,

    Tu ne seras probablement pas étonnée de lire cette lettre. Avant que tu commences à te faire des reproches, laisse moi juste te dire que ce n'est pas toi. C'est moi. Tu seras capable de comprendre ce que je veux dire si tu retiens ton jugement quelques secondes. Notre rupture met tout en perspective. Toi et moi bien sûr.

    Je ne suis pas ce que tu penses. Tu n'as pas besoin de moi et je ne pense pas que tu en aies jamais vraiment eu besoin. On sait tous les deux que nous serons mieux sans entraves. Tu le sais mieux que moi certainement. J'ai peur que tu te sois convaincue que j'étais la bonne personne pour toi, sérieux et sûr, mais ce n'est pas ce que tu veux vraiment.

    Je t'ai donné tout ce que je pouvais mais visiblement, ce n'était pas assez. J'ai essayé d'aider mais je crois que tu recherches des choses plus importantes dans ta vie. Ta vie est compliquée et je ne me suis pas adapté. J'en suis désolé.

    Ce n'est pas à toi de partir. Je ne veux pas que tu sortes de ma vie de cette manière. C'est à moi de sortir de ta vie.

    Je t'aime,
    Elias
    "

    Sans se relire, sûr de lui, Elias se releva et glissa le papier maintenant malmené sous la porte de June. Il espérait seulement qu'elle y accorde quelques secondes d'intérêt. Il se débarrassa ensuite de sa flasque de whisky, vidant celle-ci sur le bitume à mesure qu'il marchait pour rentrer chez lui.
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Lon S. Mercury
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Lon S. Mercury

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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeVen 15 Avr - 23:52

x) j'suis désolée pour cette chose que je vous fais l'affront de poster xD Rien ne va plus dans la tête de ce pauvre Maël x___x


ELIAS ; JUNE ; SOLEDAD & MAËL


Le rôle du chieur de service, Maël avait depuis longtemps pris l'habitude de le jouer. Mais jamais il ne s'était perdu à de tels bassesses jusqu'à aujourd'hui. Se servir de Soledad pour prendre sa revanche sur une June dont la seule erreur avait été de coucher avec lui et, par la même, blesser un fils qui, par son indifférence, il s'était déjà évertué à détruire. C'était mesquin, petit. Mais voilà tout ce que cette ville avait à lui offrir : levé de rideau sur un divertissement éphémère qui ne saurait décemment le contenter pleinement.

Maël s'était attendu à des représailles. Chacun des trois protagonistes de cette histoire avait toutes les raisons du monde - et bien plus encore - de lui mettre son poing sur le nez. Pourtant, rien ne vint. Au milieu de la foule, l'homme avait su trouver asile et se tournait désormais vers la scène dont il était le précurseur. Sans même un sourire aux lèvres, il fourra nonchalamment les mains dans ses poches, tandis qu'un très discret filet de sang continuait de couler lentement le long de son cou, disparaissant derrière la chemise noire qu'il avait enfilé pour l'occasion. La douleur avait disparu aussi vite qu'elle était arrivée, distancée par l'intérêt qu'il portait à une rencontre qui promettait d'être unique. Le délicieux clash entre son ancienne et son actuelle maîtresse... En temps normal, Maël aurait tout fait pour éviter que leur chemin se croisent. Conscient de la personnalité impulsive de Soledad et de la fierté dont toutes deux savaient faire preuve, il se serait habituellement contenté de faire profil bas si par malheur elles devaient un jour se retrouver dans la même pièce. Une certitude devenue inconcevable, comme il se trouvait maintenant poussé par une soif insatiable de revanche. Aveugle, sûr de lui, Lehman semblait bien incapable de concevoir un potentiel revirement de situation. Ayant toute confiance dans les caractères entiers des deux femmes ayant partagées sa couche, par une seconde il n'imagina qu'elles pourraient, d'une même voix, se retourner contre lui. Un simple scénario qu'il entraperçu sans en mesurer le véritable danger, tandis que toutes deux lui offraient expressément de se joindre à la conversation, se rejoignant sans même le remarquer sur un éventuel terrain d'entente.

Piqué à vif par la remarque de Soledad, l'homme lui offrit un de ces regards assassins dont il avait le secret. Garce ! Sans doute avait-il momentanément oublié à quel point l'espagnole le connaissait bien. Étrange situation à vrai dire... La sulfureuse européenne ne savait de lui que ce qu'il avait été depuis son arrivée à Los Angeles ; l'homme lui ayant savamment dissimulé son passé à Lewis. Quant à June... Elle ne savait absolument rien de lui si ce n'était ce que rumeurs et ragots avaient pu lui rapporter. Elias seul connaissait la vie qu'il avait eu à Lewis. Mais sa vision des choses devait très certainement se trouver troublée par le ressentiment qu'il éprouvait vis à vis de son paternel. Au final, chacun d'eux possédait une pièce du puzzle, mais ils semblaient tous bien trop occupés à vouloir se la jouer solo pour s'entendre et offrir à Maël la douleur d'un échec cuisant.

Malgré la rancune qu'il garda des propos de Soledad, Maël se contenta d'afficher un sourire forcé, tandis que June l'invitait tout aussi gentiment à venir récupérer ce ballot qu'il lui avait si gentiment légué. Après une bref œillade en direction d'Elias, Quinn finit par répondre d'une voix lâchement hypocrite. « Je sais que vous pouvez difficilement vous passer de moi toutes les deux, mais... Très étrangement, je préfère rester ici. » Et c'est sans même un dernier regard aux deux jeunes femmes que notre homme se tourna vers sa voisine qui, elle aussi, observait la scène d'un oeil perplexe et qui lui réserva un regard surpris devant sa soudaine lâcheté. Amusé, comme pour se trouver un allié dans cet océan de haine et de rancoeur, notre Monsieur Chieur national se pencha une seconde fois à l'oreille de celle-ci et résuma la situation de ces mots. « La belle brune, c'est mon ex. J'ai vécu quatre ans en sa compagnie avant d'en avoir marre et de me tirer. Je ne sais pas ce qu'elle a le plus de mal à digérer : le fait que je sois parti sans un mot ou que je l'ai allégé de toutes ses économies avant de disparaitre. Faudra que je lui pose la question, à l'occasion. Le grand brun, c'est le petit am... Non, pardon. C'est l'ex petit ami de la jolie blonde - et, très accessoirement, mon fils. Il l'a jeté le jour où il nous a découvert nus sur la plage. A croire que cette situation lui a déplu. Bref, la belle brune a débarqué à Lewis avec la ferme intention de me régler mon compte, ce qui, dans son vocabulaire, se résume à me griller la cervelle après m'avoir fait vivre les pires souffrances qui existent. Quant à la jolie blonde, je crois pouvoir certifier qu'elle espérait récupérer son Jules. Espoir que je viens de réduire à un état proche du néant par mon intervention. Alors oui, je préfère rester ici et observer. C'est pas de la lâcheté. Ça s'appelle l'instinct de survie. »

Savamment, l'homme se détourna de sa voisine, qui semblait désormais plus à même de comprendre le délectable spectacle qui se déroulait sous ses yeux, et reporta son attention sur ses deux femmes qui, tel le jour et la nuit, s'affrontait silencieusement. Surpris, Maël remarqua alors la soudaine disparition d'un Elias qui, sans doute exaspéré par une situation qui ne le concernait plus vraiment, avait laissé sa belle aux mains de la créature la plus imprévisible qui existe.
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MessageSujet: Re: Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël   Without sense or reason Ϟ Elias ; June ; Soledad & Maël Icon_minitimeDim 17 Avr - 4:06

[Vous m'excuserez pour ce poste ... j'étais pas trop dans le mood du rp ... ]

    Ca y est, elle avait sa réponse. Cette inconnue aurait pu être encore plus ambigüe que Soledad aurait quand même eu sa réponse. En réalité, c’était comme si elle l’avait depuis le début. Elle prétendait vouloir une preuve d’un quelconque acte sexuel entre le traitre et la trainée mais la vérité était que même si cette adorable et vulgaire blondasse avait niée une telle accusation, Soledad ne l’aurait pas cru. Maël avait semé cette petite graine en elle qui ne cessait de grandir. C’est ainsi qu’une parole devenait une pensée pour ensuite se transformer en doute et finir en une envahissante obsession. Pour l’instant, Soledad se situait juste entre ces deux derniers niveaux. Elle était au stade de la paranoïa. Selon les personnes, le passage d’un niveau à l’autre peut prendre plusieurs minutes voir une heure. Certains cas ont même étaient recensés à l’Ohio parlant de plus de deux jours. Bref, cette variation de temps est influencée par des différences interpersonnelles et intrapersonnelles, comme la personnalité. Pour faire court, Soledad avait déjà un caractère propice à raccourcir le délai entre chaque niveau. Mais ça, c’était sans compter le contexte. Une blonde ouvrant la bouche. C’est donc en une réplique qu’elle métamorphosa la paranoïa en obsession ce qui, forcément, aurait des répercutions sur la réponse de Soledad.

    Un sourire mauvais s’installa alors sur les lèvres de notre espagnole. Maintenant que tout doute avait disparu de sa pensée, maintenant que sa rivale lui avait donné sa bénédiction pour lancer l’offensive, plus rien ne pouvait faire obstacle à sa course. Ah si ! Une chose le pouvait. Enfin, quelqu’un. Maël qui, étant le scénariste de cette mauvaise série pour adolescent en quête d’identité, connaissait ce qu’il y avait à savoir sur chacun des personnages présents dans la scène et pouvait donc prévoir toutes les alternatives possibles, était le seul à pouvoir avoir une quelconque influence sur le lien qui s’apprêtait à unir ses deux maîtresses. Allait-il faire quelque chose ? Ce n’était pas comme si on ne lui en avait pas donné la chance. Interpelé par deux … passionnées dirons-nous, ce lâche préféra s’accrocher à ses popcorns et à se nouer d’amitié avec ses voisins. Soit, ce sont les problèmes qui viendront à lui.

    C’est donc après s’être laissée momentanément distraire par l’intervention quelque peu inutile et pitoyable de Maël et après avoir admiré avec fierté ce regard assassin qu’elle aimait tant, que Soledad se concentra de nouveau sur sa mission. L’heure de Maël viendrait bien assez tôt. Notre miss Calderòn, récupérant son sourire mauvais, fier, menaçant et, tout aussi intrigant que cela puisse paraître, angélique, s’approcha de sa proie. La proximité nouvellement imposée permit à Soledad d’aborder un ton plus intime, plus secret mais surtout, plus dangereusement tendre.

    Félicitation, vous pouvez donc dès à présent vous compter parmi mes ennemis. Où que vous soyez, ne vous sentez pas en sécurité. A l’avenir, refusez tout verre dont vous n’avez pas vous-même ouvert la bouteille et j’irais même jusqu’à vous conseiller de vérifier qui vous a l’a offerte. Ne vous baladez plus la nuit dans le quartier, même accompagnée. Et surtout, le conseil le plus important qui vous sauvera la vie. Ne vous approchez plus de Maël et croyez-moi, si il cherche à vous recontacter, c’est qu’il vous veut morte.

    Soledad était plus que remontée et cela se voyait aisément dans ses prunelles. Toutes ses menaces, vous pouvez être sûr qu’elle allait les mettre à exécution. D’ailleurs, énervée comme elle était, elle avait même été jusqu’à envisager de prendre de sa réserve personnelle de cocaïne qui se trouvait dans son sac pour l’offrir généreusement à sa rivale qui, bien sûr, n’aurait pas besoin de le savoir. Maël voulait du spectacle ? Ca tombe bien, Soledad avait elle aussi besoin de se changer les idées. Quoique de mieux qu’une innocente jeune fille emprise à des délires psychotiques en plein milieu d’une fête de village dans une salle de gymnase réaménagée pour l’occasion ? Tout ce dont Soledad avait besoin c’était de passer au dessus du fait que l’on parlait de la poudre qu’elle s’était réservée pour sa soirée et d’un moyen pour qu’une personne l’ingère sans en avoir conscience. Plan quelque peu mise à l’épreuve vu que Soledad venait d’inviter la personne en question à se méfier. Que voulez-vous, on est impulsive ou on l’est pas ! Le garçon de tout à l’heure ! Il serait sans doute parfait. Soledad regarda rapidement autour d’elle mais ne le trouva nulle part. Elle allait devoir faire autrement. Apparemment, il s’était laissé intimider. Maël avait dû bien le briefer avant son arrivée. Peu importait, plus les choses se compliquaient, plus Soledad savait se montrer convaincante.

    Sur ces belles paroles, elle s’éloigna légèrement afin d’écarter son souffle de celui de sa nouvelle amie. S’apprêtant à rebrousser chemin, elle se permit une dernière sagesse d’esprit.

    Vous connaissez Maël ? Alors vous ne savez qu’un quart de ce que je suis capable.

    Soledad partit donc en direction de Maël avec la ferme intention de mettre en œuvre son plan d’avertissement … Une fois arrivée à sa hauteur, elle se contenta d’une simple phrase avant de disparaitre de nouveau.

    Tu l’as voulu, tu l’as eu.

    Sans chercher à se retourner, Soledad mima de quitter le gymnase et en profita pour disparaître dans une salle qui s’avéra être les vestiaires s’assurant d’éviter les regards indiscrets. Sans oublier bien sûr au préalable de faire un clin d’œil à un serveur et de l’inviter à la rejoindre. Lorsque celui-ci la rejoignit, elle lui tendit un amuse gueule qu’elle avait volé quelques secondes plus tôt.

    Tu vois ceci, j’aimerais que tu le donnes à mon amie la blonde avec qui je parlais un peu plus tôt, commença-t-elle avec une voix aguicheuse tout en glissant soigneusement deux billets de 100 dollars dans la poste de sa veste. Si tu fais ça pour moi, continua-t-elle en laissant son doigt zigzaguer le long de son torse, je serais vraiment, vraiment très contente.

    Le serveur, qui semblait bien trop jeune pour être majeur, se laissa séduire. Tentant de lui voler un baiser, Soledad imposa son doigt à ses lèvres et lui fit comprendre par un sourire qu’il n’aurait rien tant qu’elle n’avait pas eu ce qu’elle avait demandé en premier. Cette interlude ne dura qu’une à deux minutes et chacun retourna alors dans son coin. Pourquoi avoir demandé à ce qu’un serveur donne un gâteau en particulier à une demoiselle sans importance ? Peut-être parce qu’une substance illégale y avait été introduite et que cette personne méritait une petite correction.

    Lorsque Soledad sortit du vestiaire, elle chercha à rejoindre Maël afin de surveiller le comportement de celui-ci après avoir récupérer une coupe de champagne sur la route. Pendant ce temps là, le serveur faisait sa tourner de petit four tout en réservant le dernier à une personne de choix.
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