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 ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏

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ex june d. bradford ahah.
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MessageSujet: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeSam 19 Mar - 12:52


June & Maël



June se sentait faible. Non ; en vérité ; elle l'était. Debout devant la porte de Maël ; se souvenant à la perfection de ce lieu qu'elle avait foulé à deux reprises ; elle inspirait profondément. S'obligeant à respirer convenablement et à reprendre la totalité de son esprit en miette ; elle même ne comprenait pas sa présence ici. N'avait-elle pas ordonné à Maël de partir et de l'oublier ; lui interdisant ne serait-ce que de l'approcher ? Et voilà qu'elle se présentait lamentablement à sa porte ; suppliante comme elle se l'imaginait déjà. Et ce pourquoi ? Parce que pour la première fois de sa misérable existence ; June Delilah BradFord était démesurément seule. D'une solitude infinie et désespérément profonde ; la plongeant dans une détresse qui lui semblait sans fin. Elle n'avait pas essayé de revoir Elias ; il ne l'avait pas contacté non plus. Cela ne faisait même pas un jour. Non ; pas un jour depuis qu'elle avait appris que son petit ami l'avait vu s'envoyer en l'air avec son père. Pas un jour depuis qu'elle avait envoyé son amant paître avec une brutalité qu'elle ne se connaissait pas. Pas un jour depuis qu'il avait osé porter la main sur elle. Pas un seul jour. Elle n'avait pas su lui résister ; et en l'espace de vingt quatre heures à peine ; elle se trouvait devant sa porte. Un ultime soupir vint déformer ses traits ; tant de lassitude que de découragement. Ses pas voulurent la mener à l'extérieur ; descendre ses laborieux escaliers d'une allure rapide ; puis rentrer chez elle avant de sombrer à nouveau dans la longue descente qui était la sienne. Mais elle était forte. Forte et seule. Forte et faible. Elle avait besoin de Maël ; plus que jamais. Elle se refusait pourtant à l'admettre ; et debout devant cette porte qui lui sembla l'ultime obstacle a franchir avant l'enfer ; elle prit soudainement peur. Peur de la réaction de son amant ; peur de sa solitude qui risquait d'empirer dans les minutes suivantes. Elle ne pourrait supporter un nouvel échec.

Un nouveau soupir ; cette fois d'angoisse et de colère trop longtemps refoulée. Elle avait fait de réels progrès en une journée ; des progrès de géant pour son esprit particulièrement fermé. Alors que sur le coup ; la gifle et l'obstination de Maël à la surprotéger l'avait profondément agacé ; et elle en était arrivée à des paroles extrêmes qui avaient su le blesser en sa plus grande fierté. Elle se reconnaissait des torts que ; la veille ; elle n'incombait qu'à lui. Elle estimait néanmoins que ses excuses étaient recevables ; et revoyait aussi intensément la scène avec ses yeux désormais éclaircis. A un moment de désespoir profond ; elle aurait presque reconnu la légitimité de cette gifle. Presque ... Car même si elle avait repoussé les limites de Maël ; allant jusqu'à ce servir de ses baisers pour le jeter lamentablement dehors comme un vulgaire gêneur ; une claque était pour elle la pire des humiliations. Et elle l'avait vu ainsi. Sa réplique s'était faite cinglante et sans appel ; elle était apparue comme évidente. Evidente de méchanceté. Et pour une fois ; sans doute la première depuis qu'elle le connaissait ; elle était parvenue à le réduire au silence. Elle ; June Delilah BradFord ; fille blessée et désespérément seule ; avait réussi là où beaucoup d'autres avaient échoué : dompter le cynique Maël Quinn Lehman ; et le faire taire. Même si ça n'avait en rien décuplé son orgueil ou sa fierté ; bien au contraire ; à aucun moment elle n'avait regretté ses paroles ou ses actes.

La porte semblait à la fois lointaine et proche. Maël lui était insaisissable et totalement acquis. Tant de dualités contre lesquels elle se plaisait à se battre ; remportant généralement cette imposante bataille. Mais plus maintenant. Désormais ; elle n'était plus qu'une âme en peine ; blessée dans ce qu'il y avait de plus doux en elle ; assombrissant son âme. Maintenant ; seul comptait sa retraite. Douce et paisible ; ou bien amère et agitée. Son choix était fait. Elle n 'avait pas risqué de perdre Elias ; lui reprochant son ennui ; si c'était pour ensuite s'endormir dans une passivité qu'elle ne supportait plus. Revoir Maël était une option qui s'était imposée d'elle même ; insinuant son doux poison dans son esprit entier. Cet homme avait su se rendre nécessaire à son intégrité mentale. June fixa la porte face à elle ; levant la tête au maximum et la détaillant de haut en bas ; tel un monstre qu'elle devrait affronter. Seule. Encore. Toujours. La solitude semblait être le maître mot qui guidait le moindre de ses pas. Bien involontairement ! Ce géant obstacle face à elle ; un nouveau soupir s'empara de ses lèvres ; à nouveau de lassitude. Elle ne s'en sentait pas le courage. Comment pourrait-elle oser frapper à cette grande barre de bois ; sachant pertinemment que ce qui l'attendrait derrière ne feraient que l'envoyer plus profondément encore dans les méandres de son mal-être. Avait-elle seulement le choix ? Maël était indispensable à son esprit malade ; elle en ignorait toutefois les raisons. Certes ni sa prévenance ni sa gentillesse. Pas plus ça que son cynisme et ses gifles. A cette pensée ; June eut la désagréable sensation de ressentir violemment le choc contre sa joue ; alors que ses dents grinçaient. Elle devrait passer outre. Ce serait difficile.

Le plus dur ; sans doute ; c'était de savoir précisément que jamais le grand Maël ne se serait remis en question. Bien sur ; Maël et orgueilleux n'était qu'un doux pléonasme ; qu'elle aurait aimé délier. Elle ne se savait toutefois pas de taille à changer cet homme ; après moult essais ; dans sa plus grande fierté et sa plus puissante profondeur. Oui ; Maël resterait lui ; aussi détestable et rancunier qu'il l'avait sans doute toujours été. En franchissant cette porte pour la troisième fois ; June avait la certitude d'y retrouver le même homme. Précisément. Mais elle ; néanmoins ; était différente. Elle comptait sur son seul changement pour faire en sorte que cette entrevue ne finisse pas de la même manière que la précédente ; à savoir baffée par son amant ; ou celle d'encore avant où il s'était reçu un verre de vodka en pleine figure. Finalement ; leurs rapports ; lorsqu'il ne s'agissait pas de sexe ; s'avéraient assez conflictuels. Aujourd'hui toutefois ; June n'était plus poussée par une quelconque ambition à se faire pardonner tel ou tel affront ; pas plus celui d'insulter ou de rendre furieux. Elle avait compris la dernière leçon de Maël ; et ne s'aviserait sans doute plus de repousser à nouveaux ses limites. A moins qu'il ne l'y oblige. Maintenant ; si June avait trouvé enfin la force de frapper à nouveau à cette porte ; c'était pour quelque chose de bien différent. Une envie de combler ce vide qui l'assaillait ; ce grand courant d'air qui avait pris toute possession de son corps et de son esprit ; sa solitude qui la rongeait profondément de l'intérieur. Maël ne comprendrait pas ; ne comprendrait jamais. Elle se fichait de sa compréhension ou de son jugement. Désormais seule comptait sa capacité à être là pour elle. Comme lui même l'avait affirmé ; à leur dernière rencontre.

Alors que la main de June avait enfin trouvé l'unique force de frapper à cette porte devant elle qui semblait la narguer de tout son long ; son bras retomba mollement contre son corps à moitié inerte ; seulement secoué par ses fortes respirations. Le stress et l'inquiétude étaient devenus seuls maîtres de ses mouvements. Elle même ne comprenait pas sa présence ici ; elle même ne savait pas mettre de mot sur ce qu'elle attendait de Lehman. Elle espérait bien fort qu'il sache ; lui ; de quoi il en retournait. C'était une erreur. Elle le comprit à peine vit-elle la poignée bouger ; la porte s'entrouvrir. Une grossière erreur. Qu'elle avait commise sans se poser moult questions ; comme une offense à sa sécurité habituelle. Elle aurait pu craindre tant de réactions. Une nouvelle gifle ; pourquoi pas. Une tirade assassine ; qu'elle imaginait bien lancée par un Maël en colère. Car s'il y avait bien d'une chose dont elle était sûre ; c'était celle-là : elle allait avoir à faire face à un Lehman terriblement vexé. Plus encore que par l'envoi du verre de vodka ; ou par quoi que ce soit qu'elle aurait pu faire d'autre. Car au delà des pouvoirs destructeurs de ses mots ; elle s'était attaquée à sa fierté ; à son orgueil démesuré et implacable ; à ce qui faisait de lui ce qu'il était. Le grand ; le puissant ; le dramatique Maël Quinn Lehman. Réduit au silence par une belle blonde.

    June - « Bonjour Maël. Déjà moi. Avoue que je t'ai surpris : tu ne t'attendais pas à me voir aussi vite. » lança-t-elle en un sourire ; une main dans ses cheveux blonds. « Laisse moi entrer enfin ; ce n'est pas très galant. Pas plus que de frapper une femme ; tu me diras. Tu sais ; je peux te donner des cours si tu veux. »

Sa stratégie employée n'était pas la bonne ; elle le savait bien. Alors qu'elle avait prévu une tirade angélique pour qu'il lui autorise au moins à rentrer dans sa chambre ; elle avait entièrement changer ses jolis plans et les avait transformés en ... en ça. En une provocation de plus. Ultime. Remettant en une simple phrase sur le tapis tous leurs conflits de la dernière fois. Là ; elle avait fait une nouvelle erreur. Une sacrée erreur qu'elle savait bien capable d'être fatale. Néanmoins ; elle espérait que son changement radical d'avec la veille pousserait Maël à la curiosité. Une curiosité qui elle même l'entrainerait à la laisser entrer. Elle rêvait un peu ... En vérité ; June n'était plus celle ; pathétique et pleurante de la dernière fois ; recroquevillée sous sa douche froide. Elle était redevenue la vraie femme belle et fière qu'elle avait toujours été. Avec pour seule différence (mais de taille !) ce regard perpétuellement sombre et attristé ; et ses émotions bien trop changeantes. Maël ne lui résisterait pas. Il ne lui claquerait pas la porte au nez. Jamais il ne ferait ça. Pas à June. Enfin ... elle l'espérait.



Dernière édition par June D. Bradford le Jeu 31 Mar - 0:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeDim 20 Mar - 10:56

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JUNE & MAËL
ϟ hold me. - i can't.


Chaque jour que Maël passait à Lewis le confortait dans son malaise et sa mélancolie. Chaque jour qu'il passait dans ce village accentuait un peu sa haine et cette colère sourde qu'il pouvait sentir vibrer au creux de ses entrailles. Une colère qu'il avait fini par accepter comme une particularité tout à fait banale de sa personnalité, tel un trait de caractère ordinaire, au même titre que sa rancoeur et son cynisme. Assis dans l'unique fauteuil de sa misérable chambre, pieds nus, la chemise ouverte, il fixait la fenêtre d'un œil noir et abattu. C'était tout ce qu'il parvenait à faire : sombrer dans un océan de lassitude et d'ennui, rongé par une solitude angoissante, observant l'extérieur sans même mettre le nez dehors. Pourquoi sortirait-il ? Ses livres, sa bouteille de whisky et sa cocaïne étaient à la portée de sa main ; il ne manquait de rien... Du moins était-ce dont il essayait de se convaincre. Tout en cette ville le répugnait. Ses habitants, son climat, son calme, sa monotonie, sa bienveillance et son indulgence factices... Tout. Lewis lui donnait presque la nausée. Il ne comprenait ni le surprenant attachement que certains habitants éprouvaient à l'égard du village, ni la haine que le départ d'autres inspirait chez les plus fidèles et encore moins ceux qui partaient pour finalement revenir. Une catégorie à laquelle il appartenait sans le vouloir. L'homme en était arrivé à un point où il ne désirait plus rien. Cela faisait presque trois mois qu'il était à Lewis et il se sentait d'humeur à passer les neuf prochains assis dans ce fauteuil et regarder les jours passer... Sans aucun doute que l'air fraichement matinal lui ferait lui plus grand bien, mais pour cela, il lui faudrait boutonner sa chemise, se raser, se coiffer et se chausser... Or cette seule pensée suffisait à le plonger dans un gouffre sans fin de lymphatisme et de flemmardise. Il était beaucoup plus simple de s'enfermer dans sa chambre d'hôtel, là où personne ne viendrait le déranger, ruminant tranquillement le passé, fantasmant délicieusement sur des projets futurs... Une situation loin d'être agréable qu'il s'infligeait sans regret, persuadé qu'il lui était beaucoup plus aisé de supporter sa chambre que le reste de la ville.

La faible lumière perçant les carreaux de sa fenêtre trahissait un ciel encombré. Des nuages gris, lourds d'eau, menaçaient Lewis et Maël savait que le village ne tarderait plus à sombrer sous une pluie diluvienne. Charmant... Voilà qui raviverait encore un peu plus le charme délicieux de cette ville détestée. L'esprit assommé par l'ennui, le menton posé sur son poing, l'homme sembla sur le point de trouver un sommeil qui, une fois encore, n'avait pas eu l'obligeance de pointer le bout de son nez quelques heures plus tôt. Les sens engourdis, Quinn se laissa doucement aller dans cet ennui qui lui promettait si aimablement un repos qu'il n'espérait même plus. Alors que ses paupières, lourdes de fatigue, tombaient délicatement sur ses yeux somnolents, des coups portés contre la porte de sa chambre le réveillèrent en sursaut. Parfaitement éveillé, comme s'il n'avait que rêvé cette soudaine léthargie, Lehman posa un regard curieux sur la porte et hésita. Puis, après un petit soupir, il se leva finalement et se dirigea résolument vers l'origine de son éveil. Étrangement, la colère, elle, resta profondément assoupie dans la chaleur de ses entrailles ; résignée, elle laissa l'esprit de Maël en paix, lui offrant généreusement une trêve. L'homme posa sur la poignée une main ferme ; rien ni personne n'aurait pu deviner qu'il avait été sur le point de s'assoupir quelques secondes plus tôt ; seules quelques cernes trahissaient sa fatigue et ses cheveux encore humides témoignaient d'une douche récente. Abaissant la poignée, Quinn ouvrit finalement cette porte, cette douce frontière entre sa solitude et le monde extérieur.

June. June ? Maël eut l'impression d'avoir manqué un épisode. S'il fut surpris de trouver la jolie Bradford sur le pas de sa porte, il n'en montra rien, bien trop occupé à essayer de contenir la vague de souvenirs qui déferlaient sournoisement en lui, lui répétant encore et encore les dernières paroles de celle qu'il avait aimé sur une plage de sable fin. Jamais il n'aurait pensé revoir cette femme et, pour dire vrai, il ne voulait même pas la revoir. Elle était tel un chapitre de roman. Un chapitre terminé qu'il tentait d'enterrer dans sa mémoire, espérant pouvoir passer à autre chose, ne désirant que lire la suite du livre sans vraiment s'occuper de ce que l'interlude "June" avait à lui apprendre. Pourtant, Maël ne pouvait oublier ce qu'il avait pu lire dans ce chapitre, les paroles et le comportement de la jeune femme à son égard encore bien trop présents dans son esprit. Des mots qu'il n'oublierait sans doute jamais d'ailleurs ; des mots gravés dans sa tête, nourrissant une animosité profonde envers celle qui les avait prononcé. De la rancune oui, voilà tout ce dont il restait de la passion que Maël avait pu nourrir à l'égard de la magnifique Delilah. Loin de raviver la flamme du désir qu'il pouvait ressentir à la simple vision de ce visage et de ce corps parfaits, l'arrivée inespérée de June accentua encore un peu son amertume. Oh oui, il lui en voulait ! A sa façon, il s'était mis à nu pour elle, ravalant quelque peu sa fierté et lui offrant une compassion qu'il ne se connaissait pas lui-même. Incapable de comprendre ce que la jeune femme avait pu ressentir la veille, incapable de se rendre compte que son propre comportement - et ce, malgré ses efforts - avait été pire que médiocre et déplacé, Lehman ne pouvait maintenant que lui en vouloir. A ses yeux, rien ne justifiait la façon dont elle l'avait traité, cette dernière ayant préféré jouer avec son orgueil plutôt que d'accepter simplement sa présence à ses côtés, préférant le jeter sournoisement à la porte plutôt que de l'inviter gentiment quitter les lieux. Bien sûr, la belle Bradford avait eu toutes les raisons du monde de réagir de la sorte, devant un Maël pour le moins désobligeant doté d'une arrogance remontée à bloc... Mais essayez donc de faire comprendre cela à ce monstre de cynisme, cet handicapé du relationnel... Impossible !

Après son départ, un Maël vexé, profondément blessé dans son orgueil, réduit au silence par une demoiselle désespérée, s'en était retourné chez lui, d'un pas lourd, rongé par la colère et l'incompréhension. L'homme s'était allongé sur son lit, les mains derrière la tête, tentant désespérément d'apaiser cette irritation qui lui transperçaient les sens. Très vite - trop vite - Lehman avait retrouvé tout son calme, décidant simplement de tourner la page, se soumettant à la requête de la jolie Bradford. Elle ne voulait plus le revoir : très bien. Elle ne voulait plus qu'il pose la main sur elle : parfait. Elle ne voulait même plus qu'il pose les yeux sur elle : excellent. Sans un remord, Maël s'en était donc retourné à sa solitude, oubliant momentanément que la jeune femme était la seule personne capable de rompre son ennui à Lewis. S'enfermant dans le silence, il avait accepté son sort, telle une fatalité, espérant se persuader qu'il pourrait tout à fait vivre les neuf prochains mois sans l'obsédante présence de Delilah. Il ne faisait pourtant aucun doute que le souvenir de la jeune femme le hanterait chaque jour un peu plus, pour le mener aussi lentement que sûrement aux limites du supportable, aux frontières du tolérable. June avait su le marquer profondément, s'immisçant dans sa chair, pénétrant ses sens, laissant le douloureux souvenir de ses caresses sur le corps de son amant. Oh non... Jamais Lehman n'oublierait June D. Bradford et son talent. Et au-delà de ça ! Elle possédait cette présence d'esprit et cette répartie qui le captivaient autant qu'elles l'irritaient. Oui, la divine jeune femme était là, gravé dans un coin de la mémoire d'un Maël pourtant persuadé de pouvoir l'oublier. Une hypothèse qu'elle ne laissa à personne le temps de vérifier, débarquant chez lui dès le lendemain de leur dispute.

Maël, pourtant surpris par cette apparition, posa sur la nouvelle venue un regard impassible. Ni haine, ni rancoeur ne pouvait se lire sur son visage. Deux sentiments pourtant bien présents et qui redoublèrent d'intensité alors que Delilah prenait la parole dans une ultime provocation. Galamment, l'homme la laissa terminer sans l'interrompre. Il était là, planté sur le seuil de la porte, plus séduisant que jamais, les mains nonchalamment fourrées dans ses poches, son torse diaboliquement attrayant découvert par une chemise ouverte. Se mordant machinalement les joues, son regard ne trahissait qu'un désintérêt profond pour la femme qu'il avait mentalement décidé d'assommer à coups de pelle et d'enterrer avec ses souvenirs refoulés. Puis, sans même lui offrir le plaisir d'un haussement de sourcil, il lui claqua impitoyablement la porte au nez. Telle une simple réponse à ses provocations, la porte se referma sans violence sur la jolie Bradford. Impassible, Maël alla simplement se réinstaller dans son fauteuil, comme si seule la fenêtre sur laquelle il reposa son regard mystérieux était digne de son intérêt.
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeDim 20 Mar - 12:03


June & Maël



Elle avait bien eu raison : c'était une erreur. Tout semblait le lui affirmer ; elle n'avait pourtant pas hésité. June restait June ; quoi qu'il arrive ; malgré la perte d'un petit ami où la mort d'un être proche. Elle demeurait fidèle à elle même ; et aimer les situations dangereuses était l'une des caractéristiques principales de son caractère pour le moins changeant. Maël pouvait être considéré comme un danger à lui tout seul. Sombre ; drogué ; alcoolique de surcroit ; il n'était pas le genre d'homme qu'il fallait côtoyer pour se sortir d'une mauvaise situation ; ou pour affronter de délicats penchants. Ce n'était pas non plus le genre de type avec qui lier connaissance dans un état de dépression poussée. Non ; dans tous les cas ; mieux valait s'en tenir à sa connaissance personnelle du genre humain ; qui ne contenait pas Maël Quinn Lehman dans la case : "cas sociaux". Et pourtant June avait fait cette erreur. Celle ; impardonnable ; de l'avoir connu ; puis d'avoir lié avec lui des relations pour le moins interdites. Oui ; elle avait commis l'irréparable ; et même après l'avoir payé au prix fort ; elle continuait à côtoyer le danger. La tentation aussi. Puis le diable. A lui seul ; Maël était ses trois entités. June n'était que la pureté blanchâtre docilement corrompue. Finalement ; n'était-ce pas cet homme qui tirait toutes les ficelles ? Non ... Vraiment pas.

Maël avait ouvert la porte ; faisant face à une June presque souriante. Son regard n'était ni sombre ni particulièrement enjoué ; il ne reflétait rien. Rien ; sinon un désintérêt profond. Pour elle ; pour la situation ; pour tout lui semblait-il. Elle se sentit soudainement stupide. Sans doute aurait-elle préféré qu'il lui rétorque une phrase assassine dont lui seul avait le secret. Qu'il lui lance un regard noir capable d'effrayer le pire des mafieux. Qu'il la gifle même. Mais pas ça. Pas ce silence terrifiant ; ce regard impassible ; signifiant très clairement : "tu vois chérie ; t'as raté ton tour. Maintenant ; je me fiche de toi. Complètement." Elle se sentit stupide et coupable. Il aurait eu raison de réagir de cette manière. Parfaitement raison. Alors qu'elle avait eut tort. Il avait été là pour elle ; lui proposant une aide qui aurait semblé précieuse. Elle l'avait refusé avec une violence qu'elle ne se connaissait pas ; usant de stratagèmes douteux qui n'étaient pas les siens. Et elle revenait maintenant à sa porte ; souriante et presque rayonnante ; usant de nouveaux doux sarcasmes qu'elle savait vexant ; frapper à sa porte. Comment aurait-il pu réagir autrement que comme il l'avait fait ; fermant cet unique obstacle et créant un mur entre eux. Entre eux deux. Un mur d'une hauteur qu'il n'y avait jamais existé.

Restée sur le pas de la porte ; June était en proie à de réels questionnements. Alors que sa conscience lui ordonnait la fuite ; les escaliers semblant prendre vie ; la pousser dans leur direction et l'appeler ; son obstination ; la vicieuse ; ne le voyait pas de cette oreille. Elle ne pouvait décemment laisser Maël gouter cette savoureuse victoire sur elle. Bien qu'il feigne l'indifférence ; elle préférait rester sur ces gardes et ne pas lui offrir ainsi d'exploits à revendiquer sans même l'avoir gagné. Non ; il n'obtiendrait pas ce combat là uniquement grâce à sa fuite ; elle se le refusait. C'était une attitude certes puéril ; mais elle avait toujours autant besoin de Maël ; et même si elle refusait de se l'admettre à elle même ; l'évidence était là ancrée au fond de son corps. Si elle ne fuyait pas devant cette adversité de taille ; c'était pour la simple et bonne raison qu'elle n'en avait aucune envie ; et non pour une quelconque perspective de victoire enfantine. Elle eut autant de difficulté à frapper une nouvelle fois à cette porte face à elle ; elle ne laissa néanmoins pas le privilège à Maël de l'ouvrir. Nul doute ; d'ailleurs ; qu'il ne l'aurait pas fait. Aussi ; elle rentra sans rien demander ; refermant délicatement cette même porte derrière elle comme une ultime provocation ; avant de s'arrêter juste face à Maël. Un Maël silencieux ; un Maël confortablement installé ; un Maël pensif et désintéressé de sa personne. A elle de le faire changer d'avis ; désormais. Encore eut-il fallu qu'elle s'en sente capable. S'asseyant sur le lit ; elle ne le vit toujours pas faire mine de s'intéresser à elle.

    June - « D'accord ; j'ai compris. J'ajoute rancunier à la liste des adjectifs qui te caractérisent. » lança-t-elle en un soupire.

June ne l'avait certes pas prévu de cette manière ; et elle ne pensait même pas en arriver à ces extrêmes avec lui ; néanmoins elle devait reconnaître que s'être habillée de manière aussi sexy aujourd'hui (bien évidemment par le plus grand des hasards) lui serait peut être d'un grand secours. Après tout ; la relation première qui existait entre Maël et elle ; n'était que sexuelle. Ils devaient tous les deux avoir la bonté de reconnaître que leur attirance restait démesurée et ... June soupira à nouveau. Elle s'avançait bien trop ; et du côté masculin ; rien n'était moins sur. Elle avait bien tenté de le prendre dans ce sens lorsqu'elle avait voulu le virer de chez elle ; elle en était ressortie avec une gifle. Ce n'était sans doute pas la meilleure des solutions ; elle n'en avait toutefois qu'une. Alors ; autant se jeter à l'eau ; en priant pour que Maël lui trouve un soudain intérêt. Elle retira son long manteau ; le laissant sur le lit alors qu'elle s'approchait de l'homme confortablement installé sur sa chaise. Sa jolie robe noire accentuant les douces courbes de son corps ; elle s'assit sur le rebord de la fenêtre qu'il semblait admirer. Captant de force son regard ; ne s'arrêtant pas à la lassitude qu'il lui semblait y lire ; elle répliqua :

    June - « Je te l'accorde ; j'ai peut être été excessive la dernière fois. Mais tu as aussi dépassé les limites ; je ne suis pas seule fautive ! Je suis prête à faire un effort ; mais pas sans ton aide ! » lui dit-elle en une franchise impressionnante. Puis ; alors que sa blessure ouverte et sanglante semblait reprendre le dessus ; c'est d'une sincérité sans nom qu'elle continua : « Tu m'as dit vouloir être là pour moi. Ça ne compte déjà plus ? Je ne pensais pas que le grand Maël reviendrait si vite sur sa parole. » Dernier soupire de provocation ; avant qu'elle ne quitte sa fenêtre ; reprenant son manteau dans les mains et esquissant le geste de désirer sortir de la chambre. « Ce n'est pas un gros problème ; tu sais ; si ma présence t'incommode. J'espérais attiser ta sympathie en reconnaissant mes torts ; tant pis si ça ne marche pas. J'ai bien d'autres personnes à aller voir ; qui seront bien plus sensibles que toi à mes ... attentions. Au revoir Maël. Tu sais où me trouver. »

June continua dans sa lancée ; esquissant le douloureux geste de sortir de la chambre ; la main sur la poignée. Elle ignorait ce qu'elle faisait. Complétement. Elle était perdue ; non que dis-je ; complétement paumée ! Elle espérait simplement une quelconque réaction de la part de cet homme qui lui avait offert tant de plaisirs ; et elle ne pouvait supporter son visage sans réaction. Sans réaction aucune. Ce n'était plus le Maël qu'elle connaissait. Et aussi douloureux que c'était à dire ... Maël lui manquait.
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JUNE & MAËL
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L'indifférence. Un art dont Maël avait su percer tous les secrets, s'interdisant le moindre rictus, le moindre regard intéressé. Insaisissable, rien ne semblait pouvoir l'atteindre et crever cette bulle d'impassibilité qu'il arborait avec toute l'arrogance du monde. Il n'avait eu aucun mal à refermer cette porte sur le beau visage de Delilah ; il ne voulait pas la voir ; il en avait fini avec elle. Elle faisait désormais partie de ces personnes qu'il oubliait ; ces personnes qu'il rangeait dans un coin de sa mémoire, les emprisonnant dans un coffre rempli de souvenirs, les enfermant à double tours... Un petit manège qu'il avait renouvelé tant de fois tout au long de sa vie, d'abord avec ses parents, puis avec Elias et sa mère et enfin, avec Soledad. Oui, June serait de ces personnes là. Elle serait de tous ces gens qui, d'une manière ou d'une autre, l'avaient fait souffrir et qu'il ne désirait plus voir à ses côtés. Ces gens que Maël avait fuit, tel un jeune chiot apeuré, préférant s'éloigner plutôt que de les affronter, noyant sa peur et son angoisse dans un océan tumultueux d'indifférence et d'ignorance. Pourquoi ? Parce que les affronter c'était accepter la confrontation, ouvrir la porte à la nostalgie, aux larmes et aux sentiments, exposer une faiblesse qu'il prétendait ne pas posséder. Tant de chose dont Lehman avait en horreur et qu'il refusait de laisser pénétrer son existence. Et pourtant, toutes ces personnes que l'homme avait lâchement abandonné, sans un adieu, réapparaissaient une à une, semant trouble et désordre dans sa petite vie bien rangée, lui prouvant qu'il ne pouvait trouver aucun réconfort, aucun soulagement dans la fuite. Le pire ? Maël ne s'en rendait même pas compte. Le regard posé sur l'avenir et ses projets futurs, il ne voyait pas que son passé était en train de le rattraper à grands pas, détruisant toute sa crédibilité et son assurance sur son passage. Et puis... Il semblait que notre cher Lehman oubliait un très léger détail en mettant la jolie Bradford dans la catégorie des personnes à oublier : celle-ci n'était pas de ceux qui se laissent ignorer. Et elle semblait bien décidé à le lui prouver.

De nouveau confortablement installé dans son fauteuil, Maël mis en œuvre d'éjecter la jeune Bradford de son esprit. Bien malheureusement, celle-ci ne lui laissa même pas le temps d'envisager un plaisant avenir sans sa présence et frappa une seconde fois à la porte. Avec un petit soupir d'exaspération, l'homme l'entendit pénétrer l'endroit et refermer soigneusement la frontière entre sa chambre et le reste du monde derrière elle. Lehman savait exactement ce qu'il avait à faire : conserver un calme serein sans laisser sa colère prendre le dessus et garder un œil ennuyé sur cette malheureuse fenêtre. Un silence de mort s'imposa soudainement sur l'endroit, plongeant nos deux protagonistes dans un malaise palpable. Un silence seulement trahi par le froissement des couvertures lorsque la jeune femme s'assit délicatement sur le lit. Un lit qui avait, une fois seulement, accueilli leurs ébats passionnés et la chaleur de leur corps dévorés par le désir. Une pensée qui déstabilisa momentanément notre Maël national dans sa difficile entreprise d'ignorer la présence de la divine Bradford. Comment rester de marbre face à une telle créature ; cette douloureuse caricature de la tentation ? Une image encore invisible pour un Maël dont le regard restait désespérément posé sur la fenêtre, mais dont il pouvait imaginer tous les détails. Oh oui... Il pouvait aisément imaginer une June élégamment assise sur son lit, appuyée sur ses bras, ses longues jambes croisées, posant un regard de braise sur le dossier du fauteuil dans lequel il reposait, immobile. Une June dont le désespoir et la soudaine solitude décuplaient le pouvoir de séduction. Barricadant les frontières de son esprit, exterminant son imagination, Maël se mura cependant dans un mutisme profond, s'interdisant d'éprouver la moindre parcelle d'intérêt pour cette présence ô combien attrayante.

La demoiselle parla enfin. Maël, rancunier ? Elle était loin, très loin du compte. Lehman était de ces hommes incapables de pardonner. Il n'oubliait jamais les torts qu'on avait pu, un jour ou l'autre, lui faire. Et s'il semblait parfois capable de passer à autre chose, il n'en était rien. Chaque affront, chaque insulte, chaque infime parcelle d'injustice restait là, gravée dans sa mémoire, prête à revenir sur le tapis dans les moments les moins appropriés. N'avait-il pas, la veille, provoqué ouvertement la jolie Bradford, en lui rappelant une pique qu'elle avait pu lui lancer quelques jours plus tôt ? Et ce, juste après l'amour... Non, Maël n'oubliait rien. Sa mémoire infaillible attrapant la moindre parole, le moindre geste susceptible de servir par la suite ses intérêts ou son affection refoulée pour les conflits. Les paroles de la jeune femme attirèrent momentanément le regard de Lehman sur son beau visage. S'interdisant un sourire amusé, il resta parfaitement impassible, se contentant d'observer aveuglement les traits de la magnifique Bradford. Puis, sans même s'autoriser un nouveau soupir, il reporta toute son attention sur la tristesse du monde extérieur. June choisit alors ce moment pour se lever et venir cruellement se planter devant la fenêtre, interdisant la douce vision du ciel gris au regard de son amant. Sans même se laisser troubler, Quinn planta un regard assassin dans les prunelles de la jeune femme et attendit patiemment qu'elle ai terminé. Cela fait, il se contenterait d'observer un silence mortel et la jolie Bradford, résignée, quitterait enfin cette chambre où il avait élu domicile. Oui, l'homme ne doutait pas une seule seconde qu'il ne tarderait plus à retrouver sa solitude, son indifférence lui promettant calme et tranquillité.

Pauvre Maël qui venait de se fourvoyer de la plus atroce des façons. Pauvre Maël dont le surprenant caractère parvenait lui-même à le tromper. Pauvre Maël qui avait momentanément oublié à quel point il était possessif. Aussi, alors même qu'il avait pensé être finalement débarrassé de la jeune femme, alors même que celle-ci se rapprochait perceptiblement de la sortie, l'homme émergea brusquement de sa torpeur, piqué à vif. Loin d'apaiser sa colère, les dernières paroles de Delilah éveillèrent en Lehman une profonde jalousie qui s'insinua lentement en lui, tel un serpent, lui crevant les entrailles pour remonter jusqu'à son cœur. Pinçant les lèvres, il tenta de lutter ; luttant contre lui-même, luttant contre ce qu'il était, tentant de se persuader que June ne représentait absolument rien. Peine perdue... Pourquoi lutter contre des évidences ? Pourquoi combattre la nature même de ce qu'il était ? A deux reprises, il avait aimé cette femme et cela suffisait pour qu'il éprouve une jalousie maladive envers tout ce qui oserait approché Delilah et qui se rapprochait de près ou de loin à un pénis. Incapable de l'ignorer plus longtemps, Maël rompit finalement le silence qui s'était installé, arrêtant verbalement la main que June avait posé sur la poignée de la porte. ▬ Qu'est-ce que tu me veux ? ▬ Le ton emprunté était désagréable et l'homme ne s'était même pas donné la peine de quitter la fenêtre des yeux. Glacial, Quinn se leva enfin et rejoignit doucereusement celle qu'il préférait tuer à coups de pelle plutôt que de l'imaginer dans les bras d'un autre homme. Tout en boutonnant soigneusement les boutons de sa chemise, présentant là un aperçu explicite de ce qu'il ne comptait pas faire aujourd'hui, Maël s'interposa entre la porte et la jeune femme, lui offrant là une proximité plutôt dérangeante. ▬ Qu'est-ce que tu veux, June, hein ? Tu voulais plus me voir, tu te souviens ? Tu voulais plus de moi et tu prétendais même pouvoir m'oublier... ▬ Un rictus emprunt d'un amusement factice éclaira son visage. ▬ Alors quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Je te manquais déjà ? ▬

Cruel, Maël s'avança perceptiblement vers la jeune femme, l'obligeant à reculer, contraignant sa main à quitter la poignée de la porte. June était là témoin de cet exécrable esprit de contradiction dont l'homme avait le secret. Elle s'était pointée devant chez lui, fraiche comme une rose, exprimant implicitement son besoin de compagnie et Quinn n'avait rien trouvé de mieux que de la mettre à la porte. Et maintenant qu'elle montrait son envie de quitter les lieux, Quinn ne pouvait se résoudre à la laisser s'éloigner. Tout en continuant lentement d'éloigner Delilah de la sortie, il poursuivit d'une voix toujours aussi glacial. ▬ Mon aide, je te l'ai proposé et tu m'as jeté. C'est fini maintenant, terminé... Tu te démerdes. ▬ Aucun doute, il lui faudrait du temps pour se remettre de la gifle que June avait portée à sa fierté. Il était plus qu'évident que, malgré cette indifférence qu'il affichait depuis l'arrivée de la jolie Bradford, Maël en avait gros sur le cœur. Une rancoeur que sa jalousie avait momentanément réussi à amoindrir. Il ne l'admettrait pas, mais en un sens, le récent célibat de la demoiselle était loin, très très loin, de l'arranger. Avec une June disponible et déprimée par une solitude qu'elle ne se connaissait pas, la gent masculine toute entière de Lewis ne tarderait plus à être en émois. Et cela, l'homme ne pouvait le supporter que difficilement.

Plantant June au milieu de sa chambre, Maël retourna résolument s'accrocher à sa misérable fenêtre. Il en voulait à June, énormément et il était certain de mettre longtemps avant de réussir à passer outre les paroles de la jeune femme. Mais la jalousie était sournoisement venue flirter avec sa colère et il ne pouvait plus décemment la mettre à la porte. Instantanément, le visage froid de l'homme se radoucit. Il se retourna brusquement vers la jeune femme et noya son regard dans le sien. ▬ Reste. ▬ Loin de se laisser à la supplication, le mot ressemblait plus à un ordre qu'à une simple demande. ▬ J'ai aucune envie de te voir aller frapper chez un autre de tes fidèles amants... ▬ Mouais... Du Maël tout craché. Encore une fois, il se mettait à nu devant la jeune femme. A sa façon, bien évidemment.
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeLun 21 Mar - 9:47


June & Maël



Maël se cantonnait à ce rôle de l'indifférent ; rôle qui semblait lui coller merveilleusement à la peau. Si June n'avait pas ainsi été certaine de l'attirance qu'il ressentait encore et toujours pour elle ; elle aurait pu se laisser influencer par ce regard noir ; au point même de désirer partir ; partir vite ; craignant qu'il ne lève à nouveau la main sur elle. Mais elle était sure ; absolument sure ; qu'il ne commettrait plus jamais un tel acte. Après l'avoir frappé ; n'avait-il pas pris son doux visage dans ses mains ; comme pour se faire silencieusement pardonner ? S'il en était arrivé à une action aussi extrême ; c'est car elle l'y avait poussé. Elle même se devait de le reconnaître. Mais là ; assise sur son lit qui n'était pas le sien et à l'intérieur duquel elle avait commis l'acte le plus insensé de sa courte vie pourtant jonchée de bêtises ; le silence prenait entièrement place dans cette si petite chambre. Entièrement. Ne leur laissant pas une seule seconde de répit. Cette quiétude s'infiltrait dans son coeur ; lui infligeant une torture qui la poussait à partir. Vite ; et bien. Après tout ; elle avait la quasi certitude de ne plus rien obtenir de Maël ; visiblement mille fois trop vexé pour oser même prononcer un mot. Un homme aussi rancunier ; non ; ce n'était décemment pas possible ! Elle s'était alors assis sur la fenêtre ; le forçant au moins à poser ses yeux sur elle. Elle aurait mieux fait de s'abstenir. Le regard qu'il lui lança lui transpercèrent le coeur ; aussi surement que s'il l'eut giflé. Elle aurait sans doute même préféré ça ! Obligé à baisser le regard devant lui ; elle se sentit soudainement faible et idiote. Quelle idée avait pu lui traverser l'esprit pour qu'elle veuille revoir Maël ? Sincèrement ; n'avait-elle pas été assez claire en insinuant que plus jamais elle ne voudrait sentir ses mains sur elle ? Elle perdait ainsi toute crédibilité en frappant aussi vide chez son ancien amant. Tant pis ... elle en avait besoin.

La main sur la poignée ; elle se prit à penser quelques secondes qu'il la laisserait partir ; débarrassée de cette présente si incommode. Toute confiance en elle perdue ; résignée ; sa poigne s'abattit sur cette porte qu'elle appréhendait tant d'ouvrir. Puis la voix de Maël retentit ; froide et sans une once de sympathie. Elle sembla néanmoins à June comme une apparition divine. Enfin ; monsieur daignait l'honorer de ses paroles ; enfin il jugeait qu'elle méritait sa voix. Qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Vraiment ? Il osait ainsi demander a une femme perdue ce qu'elle désirait vraiment ? Ce sir Lehman ne manquait pas d'air ; et pensait vraiment qu'elle saurait lui répondre ? Oui June ; que voulais-tu en fait ; en te rendant ainsi chez ton ancien amant que tu as délibérément viré de chez toi la dernière fois ? A vrai dire rien ; elle ne voulait rien. Rien d'autre que sa présence ; que son regard; que ses paroles. Rien d'autre que la certitude qu'elle n'était pas aussi seule qu'elle en avait l'air. Seulement ... La présence de Maël valait-elle mieux que cet isolement qu'on lui avait ainsi infligé ? La question demeurait ; inéluctable ; insondable. Sans doute n'aurait-elle jamais d'autres réponses que celle ; manichéenne de sa conscience. Non ; bien sur ; il n'était rien d'autre que le terrible tentateur dont elle aurait depuis longtemps du se défaire de la présence maléfique. Pourquoi donc en avait-elle été incapable ? En une nuit ; Maël avait su se rendre incroyablement important à ces yeux. Par elle ne savait quel prodige ; il avait été capable de ça ... Alors certes il ne possédait en rien l'amour de June ; il était pourtant le premier qu'elle pensait à aller voir lorsque tout ne tournait pas rond dans sa vie. Mais bon sang ; où était le problème chez elle ; qui la poussait ainsi à toujours penser par Maël ?

June retira la main de la poignée et se retourna vers cet homme ; voyant qu'il n'avait pas changé de place ; pas d'un seul millimètre ; et que son regard restait désespérément tourné vers la fenêtre. Un peu plus ; et elle en aurait été jalouse. Pourquoi elle était incapable de l'attirer alors que l'extérieur semblait le centre de chacun de ses rêves ? June ne put retenir un soupire à l'entente de la petite tirade que Maël lui déclamait enfin. Oui ; elle avait prétendu un tel mensonge. Elle avait osé ; impunément ; lui affirmer pouvoir l'oublier. Mais comment le pourrait-elle ? Alors que sa solitude la rongeait ; qu'Elias ne lui appartenait plus ; que son corps réclamait ses caresses ? Seul restait Maël ; encore ; toujours ; lui qui semblait si fidèle au poste l'avait néanmoins laissé lâchement à l'abandon. Et tout ça pourquoi ? Parce qu'elle avait laissé éclater sa colère après une gifle qu'il lui avait assénée ? Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit de l'abandonner comme ça ; de la laisser seule face à son désespoir ; tout ça pour un coup de gueule absolument légitime. Il n'avait pas le droit ; et le faisait tout de même. Maël avait toujours ; lui semblait-il ; éprouvé un malin contentement à aller à l'encontre de ce qu'on lui interdisait de faire. Oui ; ça lui plaisait. La faire souffrir aussi ; visiblement. Il s'était approché ; boutonnant sa chemise laissée entrouverte. June sourit à cette vision ; sourire qui s'évapora néanmoins à mesure qu'il s'approchait d'elle. Elle ne savait quoi attendre ; ne savait quoi craindre. N'avait plus qu'à rester immobile ; subissant ce qu'il pourrait lui dire ... ou lui faire.

Il l'avait forcé à fuir cette porte qui l'effrayait tant ; elle ne se fit pas prier. Alors qu'il l'obligeait à reculer elle ne lâchait pas son regard ; semblant y trouver du courage. Un courage qu'en elle même ; elle avait perdu en ayant ouvert cette porte. Elle avait laissé une partie de son esprit derrière ce mur ; abandonnant l'autre à Maël. Dans ses mains ; elle n'était qu'une poupée. Une poupée certes consciente ; capable d'actes tous plus ou moins irréfléchies et de paroles provocatrices ; mais une poupée sans âme ni conscience ; sans même notion du bien ou du mal. Avec Maël ; il lui semblait être ailleurs. Complétement. Et c'est cet ailleurs qu'elle recherchait ; qu'elle désirait du plus profond d'elle. C'est pour cette sensation qu'elle avait trompé Elias ; avant d'être pour l'homme en sa plus stricte apparence. Maël ... Maël restait un mystère pour elle ; un mystère qu'il lui avait semblé appréhender ; puis posséder avec tant de délectation. Un mystère pour lequel elle aurait donné corps et âme ; ne serait-ce que pour en trouver la clé. Mais finalement ; elle avait abandonné tout désir de le comprendre. Non seulement parce qu'elle n'avait aucune chance d'y parvenir ; mais aussi et surtout parce qu'il perdrait tout son charme ; une fois celui-ci avoué. Elle ne pouvait prendre ce risque. Si elle n'avait plus Maël ... elle n'avait aujourd'hui plus personne.

Ses prochaines paroles furent dures. Sincères ; mais d'une dureté sans nom ; qui l'obligèrent à fermer les yeux alors que Maël reprenait sa place prêt de la fenêtre. Elle sentit son désespoir la gagner à nouveau ; les larmes prendre place dans ses yeux ; alors que dans un dernier souffle de courage ; elle allait émettre une protestation. Elle n'en eut pas le temps. Un ordre. Dur ; sans appel. Un ordre de Maël ; tout simplement. Un ordre surgit auquel on ne pouvait pas déroger. June ne faisait pas partie de ce "on". Elle porta un dernier regard sur lui. Un soupire. Une parole.

    June - « Tu as raison. Tu me l'as proposé ; je n'en ai pas voulu. » murmura-t-elle ; seule ; perdue au milieu de cette chambre. « Mais les circonstances étaient différentes. Je ne confie pas ma santé mentale à quelqu'un qui lève la main sur moi. Ça me semble normal. Sans doute pas à toi Maël. » la voix se fit plus forte à mesure que sa tirade continuait ; elle se reprit donc ; déglutissant péniblement et esquissant un pas vers la porte dont elle s'était éloignée. « Tu as toujours été incapable de te remettre en question ; j'ai été stupide de l'imaginer ne serait-ce qu'une seconde. T'es tout aussi incapable de te rendre compte que j'ai besoin de toi. Il n'y a que toi qui compte ; toi ; ta petite personne ; tes possessions. Toujours toi ! »

June s'était presque mise à crier. Un cri de désespoir ; un cri de détresse. Un cri contre elle avant tout ; puis contre Maël. Ce même Maël dont elle aurait aimé la présence ; les paroles ; les caresses ; simplement. Même ça ; il n'avait pas été capable de lui offrir ! Ce n'était pas comme si elle exigeait un "je t'aime" ou du romantisme. Non ! Elle voulait simplement quelqu'un. Et il refusait de l'être. Très bien ; elle ne l'obligerait pas. June n'en était pas réduite à la supplication. Jamais. Son regard était fier ; comme toujours ; et affrontait celui de Maël avec une aisance particulière. En façade. Oui car au fond ; la différence semblait de taille. Ses pas la rapprochèrent de la porte ; sa main se plaça sur la poignée ; cette fois non plus guidée par l'envie d'être retenue. Juste celle de partir ; de s'enfuir d'ici ; de craquer à nouveau dans un coin ; seule ; s'habituant ainsi à cet isolement auquel elle devrait faire face. Elle en aurait la force ; elle le sentait. Et puis elle n'avait plus vraiment le choix. Même Maël l'avait sauvagement laissé tomber. A vrai dire ... elle n'y aurait jamais cru ; et dans son humble fierté ; avait même imaginé pouvoir le faire craquer avec facilité. Finalement ; elle n'y était pas parvenue. Certaine que tout cela se terminerait.

    June - « Vraiment ; tu me demandes de rester ? Non ; que dis-je ; tu me l'ordonnes ? Je suis comme toi Maël ... je ne réponds que difficilement aux ordres ; et je vais contourner le tien. En commençant par quitter cette pièce ; puis en allant demander hospice à quelqu'un qui sera plus apte à me l'offrir que toi. Adieu. »

June se détourna une fois de plus ; affichant un sourire de défi qu'elle était bien loin de posséder réellement. Tout cela n'était que mascarades. Elle avait parfaitement conscience qu'elle n'irait frapper chez personne d'autre. Oh bien sur ; elle aurait pu. Mais n'en avait aucune envie. Seule l'attention de Maël lui semblait actuellement assez néfaste pour la défaire de cette torpeur qui la prenait ; de cette détresse qui la plongeait au plu bas de son moral. Oui ; June le voulait lui. Et si elle ne pouvait l'avoir ; et bien il ne lui restait plus qu'à se laisser aller ; doucement ; tristement. Mélancolie. Tristesse. Désespoir. Solitude. Solitude infinie.

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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeMar 22 Mar - 2:10

Mouais... Pas DU TOUT convaincue par ma réponse...
Excuse-moi u.u

♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ 152184fh


JUNE & MAËL
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Non, Maël ne pourrait supporter de voir June franchir la porte dans le sens inverse. Il savait pertinemment que si cela devait arriver, sa violente jalousie ne lui permettrait pas de rester sagement assis dans son fauteuil à observer la grisaille de Lewis. Il savait qu'il passerait le reste de la journée à traverser sa chambre en long, en large et en travers, sa colère plus proche du paroxysme à chaque seconde qui passait, son cœur lui déchirant la poitrine, ses poings incontrôlables renversant le mobilier dont la seule erreur serait de s'être trouvé à la portée de sa main. Et puis il finirait pas s'écrouler sur le sol, épuisé, pour tenter de trouver un sommeil qui ne viendrait pas et, pris de nausée, il finirait certainement par demander secours à sa fidèle cocaïne qui, elle, s'empresserait de le contenter. Jaloux à s'en rendre malade, oui... L'expression tombait là sous le sens, alors que l'homme posait sur Delilah un regard emprunt d'une douceur peu commune. Étrange... Alors que, quelques secondes plus tôt, il n'était qu'indifférence. Déstabilisant... Alors que l'intonation de sa voix conservait une dureté insoutenable.

Loin de l'entendre de cette oreille et de se plier à l'autorité de Maël, June continua sur sa lancée. Avait-elle conscience de la soudaine jalousie dont l'homme était victime ? Très probablement, puisqu'elle décida d'en jouer et pris un malin plaisir à exciter sa contrariété. Un jeu auquel Lehman, bien incapable d'ignorer ses provocations, se laissa prendre. La magnifique Bradford n'avait fait qu'entrouvrir les portes du défi et, tel un jeune animal naïf, Quinn s'y était engouffré, laissant insousciemment le piège se refermer derrière lui. Il n'était pourtant pas quelqu'un d'impulsif, mais il était désormais évident que certaines femmes possédaient une emprises désastreuse sur lui. Et June en faisait partie. Cette jeune femme savait lui imposer la complexité. Rien ne paraissait simple en sa présence et Maël se trouvait bien incapable de faire la part des choses. Jusque là, il avait toujours suivi son instinct sans se poser de question. Confiant, la sérénité au diapason, Lehman était un homme tant de droiture que de contradiction et, en quelques semaines, Delilah avait su ébranler cet équilibre délicat que Quinn affectionnait tant, l'entraînant dans un tourbillon de sentiments contradictoires dont il ne savait se défaire. Incapable de s'en tenir à son calme légendaire devant cette ombre inconnue qui s'abattait sur ses sentiments, Maël ne pouvait que laisser son irritation s'exprimer ; souvent de la plus violente et inappropriée des manières. Un ressentiment dont June avait fait les frais la veille.

Cette gifle faisait certainement partie des rares choses que Lehman regrettait. C'était dire ! Pourtant, il savait que s'il devait revivre cet instant, il ne pourrait que réitérer son erreur. C'était le genre de pulsions auxquelles il n'avait jamais réussi à faire face. Il avait réagi en conséquences, cédant à la pression, libérant d'un coup toute cette colère qui bouillonnait en lui depuis plusieurs minutes... Quoiqu'il en soit, il ne s'excuserait pas, conscient que, même s'il le faisait, son geste reviendrait régulièrement sur le tapis. Et puis... A quoi bon tenter de se faire pardonner l'impardonnable ? C'était inutile, June ne l'excuserait jamais d'avoir osé lever la main sur elle. Et il se connaissait... Il ne supporterait pas de demander pardon et de la voir lui rappeler son erreur à chacun de leur dispute ; Lehman étant de ces hommes persuadés qu'un "pardon" devrait suffire à tout effacer. Maël était désormais certain d'une chose : plus jamais il ne frapperait June. Il avait détesté cet instant et il ne se passait pas une minute sans que le regard rempli de haine de la jeune femme ne lui transperce l'esprit. Violemment. Cruellement. Tel un souvenir qu'il ne parviendrait jamais à enfuir. Telle une lame qui lui traversait le corps. Tel un venin lancinant s'infiltrant dans ses veines. Une douleur qu'il devrait désormais accepter comme une part de lui-même.

La douceur déserta bientôt le regard de Maël, alors que la divine Bradford le plantait sur place, s'approchant une seconde fois de la sortie. Par deux fois, Lehman avait mis sa fierté de côté pour elle. Par deux fois, il lui avait offert ce soupçon de sincérité à laquelle personne d'autre n'avait le droit. Et par deux fois, June avait pris un très malin plaisir à assommer son orgueil à coups de pelle, détruisant les efforts de son amant avec détachement et mépris. Il n'en fallut pas beaucoup plus à celui-ci pour sentir l'irritation gagner à la fois son cœur et son esprit. En deux enjambées, il traversa la chambre, attrapa vivement la jeune femme par le poignet et la plaqua violemment contre la porte, s'accrochant langoureusement à ses lèvres ; un comportement en totale contradiction avec son véritable ressentiment. Pour ne pas changer... D'abord brutal, ce long baiser volé s'adoucit au fur et à mesure que les secondes passaient, sa langue allant flirter avec celle de sa victime, offrant à Maël une satisfaction au goût amer. Seule a jalousie l'avait poussé à agir et s'il ne lui en avait pas voulu autant, s'il ne s'était pas promis de ne plus laisser cette délicieuse tentatrice guider son instinct, il l'aurait prise là, sur l'instant, sans plus de préliminaires, brièvement et intensément... Enfin rassasié, Quinn finit par rompre ce lien de chair qu'il avait imposé à la demoiselle. Sa main délicatement posée contre la gorge de celle-ci, il se sentait incapable de rompre cette proximité dangereuse...

A quoi bon lutter contre l'attachement alors que June savait, plus sûrement que quiconque auparavant, se rendre indispensable ? Leur relation ne se limitait pas à l'acte sexuel et en cela, la jeune femme en surpassait beaucoup. C'était un tout, un jeu, un savoureux mélange dont elle seule avait le secret, un minutieux partage entre dualité, séduction, sens de la répartie et dérobade. Elle était ce que Maël ne n'aurait jamais espéré rencontrer à Lewis. Elle était l'inattendu, ce troublant soupçon d'imprévu, ce déconcertant fragment de surprise, ce petit quelque chose qui aurait peut-être pu empêcher l'homme de quitter le village neuf ans plus tôt. L'en empêcher ? Non, peut-être pas. Mais elle aurait réussi à retarder son départ, c'était certain. Nul doute que Lehman aurait fini par se lasser... Depuis toujours, il fuyait le quotidien, répugnait la monotonie et ce jeu, si captivant soit-il aurait fini par l'ennuyer, comme tout le reste ; tôt ou tard, son besoin d'originalité et de changement aurait fini par ressurgir et il se serait enfui sans demander son reste... Quoique. Delilah lui avait déjà prouvé qu'elle était pleine de ressource, surprenante, cruellement captivante... Aussi, il lui accorda le bénéfice du doute.

Sans quitter les prunelles de la jeune femme du regard, c'est d'une voix dégoulinante d'arrogance que Maël pris enfin la parole. ▬ Pourquoi je me remettrais en cause, June ? Tu m'apprécies comme je suis, non ? ▬ L'homme avait emprunté le ton de l'hypocrisie, mais il ne doutait pas une seule seconde que c'était son exécrable caractère que June était venu chercher. Nul doute qu'elle le connaissait désormais assez bien pour savoir qu'il ne s'excuserait pas pour son comportement de la veille ; elle n'était donc certainement pas venue frapper à sa porte pour le voir se mettre à genoux et implorer son pardon. Quant à la nature exact de cette charmante visite, Maël était totalement incapable d'en deviner la raison. Il n'était pas l'épaule sur laquelle pleurer, ni-même l'oreille attentive... Tout ce qu'il avait à offrir c'était sa simple présence, son cynisme et un verre de whisky et si Delilah était capable de se contenter de ça, il finirait certainement par céder et lui offrir ce qu'elle attendait de lui. Pour le reste, il ne fallait même pas y compter.

Sans esquisser le moindre geste, se contentant d'emprisonner le corps de la jeune femme contre la porte, Maël ne lui laissa même pas le temps de répondre à sa question - qui n'attendait d'ailleurs aucune réponse - et poursuivit. ▬ Ce n'est pas contestable, June... Tu restes, point final. ▬ Son regard se durcit soudain, alors qu'il continuait sans même s'offrir un moment de répit. ▬ T'es venue pour me demander mon aide, non ? Et maintenant que je suis de nouveau prêt à te l'offrir, tu veux t'enfuir ? Une fois, pas deux... Cesse donc de jouer à ça avec moi. Je réagis mal à ce genre de provocation ; ça me rend beurk ; j'ai tendance à devenir méchant... Tu l'as sans doute remarqué. ▬ Maël ne se permit pas même un sourire après cette œillade évidente à son débordement de la veille. Nul doute que June savait que ce soudain intérêt qu'il lui portait était en grande partie provoqué par la jalousie. Qu'y pouvait-il ? Il était ainsi fait. Bien sûr, la jeune femme ne lui appartenait pas, mais une part de lui-même ne pouvait s'empêcher de la considérer son sa propriété et il ne pouvait imaginer d'autres mains que les siennes parcourir ce corps de rêve ou même, simplement, écouter les malheurs de la demoiselle. Malheurs dont il était à la fois témoin et en partie coupable. ▬ Mais vas-y, June... Sors donc, puisque c'est ce que tu souhaites. Mais sache que si tu franchis cette porte, il ne faudra plus compter sur ma présence. Jamais. ▬
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeMar 22 Mar - 8:42


June & Maël



Maël s'était levé de son fauteuil auquel il paraissait accroché ; et l'avait rejointe en quelques délicates foulées. June le connaissait mieux encore qu'elle ne le pensait ; et sa technique consistant à attiser sa jalousie déjà à son paroxysme avait fonctionné à merveille ; l'obligeant à se relever et à lui faire face ; cessant de nier jusqu'à l'essence même de son existence. Elle connaissait tous les stratagèmes le poussant au comble ; au vice même de cet homme qui lui faisait face ; et en usait avec une certaine délectation. Avoir un impact sur Maël la rendait plus fière qu'elle ne l'aurait voulu ; et malgré sa résignation non feinte ; elle continuait d'espérer qu'il la retienne. Espoir qui s'avéra payant. En effet ; a peine eut-elle commencé à enclencher la poignée de la porte ; l'ouvrant d'un demi millimètre ; qu'elle sentit une force sur son poignet. Non pas puissante ; non pas brutale. Simplement un contact. Qui l'avait toutefois forcé à se coller contre le mur ; ressentant une vive douleur dans son dos déjà meurtri par ses crises de la veille. Douleur qui reparti aussi vite qu'elle était venue lorsque les lèvres de Maël vinrent se coller aux siennes ; les poignets contre la porte ; retenus prisonniers par ses propres mains. D'abord surprise ; June se prit à fermer les yeux ; goûtant avec une délectation non feinte ce baiser auquel elle n'aspirait même plus. Y répondant avec douceur et fougue ; le dos et les bras meurtris par tant de violence ; elle s'apprêtait à passer ses mains sous cette chemise qui lui empêchait la vue délicieuse de son torse nu. Et puis ... Non. Maël repris la parole ; tout en ne lâchant pas sa poigne de celle de June ; la retenant prisonnière d'un si doux cachot.

Grr ; si elle ne l'avait pas tant désiré ; mettant tout en œuvre dans cet unique but ; nul doute qu'elle lui aurait rétorqué une phrase assassine. Le pire ; c'est que même dans sa plus grande fierté ; il avait parfaitement raison. Et c'est cet orgueil démesuré mais justifié qu'elle ne parvenait pas à avaler. Pourquoi June se serait rendue ici si elle n'avait pas désiré entendre ses répliques nauséabondes mais pleines de sens ; sa voix douce et sensuelle ; son détestable caractère d'égoïste prétentieux ? Oui ; cela faisait partie de Maël ; aussi justement que ses baisers ou ses caresses ; et malgré tout son désir ; elle était bien incapable d'en dissocier les deux caractéristiques. Son corps collé au sien ; elle goûtait cette délicate proximité qu'elle n'espérait même plus ; ne serait-ce que dans ses rêves les plus fous. Sa bouche contre la sienne ; leurs langues se mêlaient et se titillaient. Enfin ça ; c'était avant. Désormais ; il la regardait simplement ; la tenant emprisonnée de ses mains comme de son regard ; dans des gestes délicats comme attentionnés. Maël n'était en lui même qu'un doux cocktail mêlant habilement tendresse et violence ; alliant les deux avec une aisance naturelle. Même lorsqu'ils faisaient l'amour ; leurs caresses étaient à la fois morsures et baisers. Même lorsqu'il l'avait giflée ; il avait ponctué cette blessure d'un délicieux effleurement. Certes ; cela n'avait pas suffit à lui en faire passer la maladresse ; il s'en était néanmoins sorti bien heureusement sans une égratignure. Ce qui ; soyons honnête ; n'aurait pas été possible s'il ne s'était pas appelé Maël Quinn Lehman.

Alors qu'elle allait reprendre la parole ; toujours acculée contre cette porte qui l'effrayait tant autrefois ; elle fut brutalement coupée par Maël. Son ordre fut agréable comme insupportable. Elle n'éprouvait aucun désir de le contredire ; ne souhaitant que sa présence. Mais il défiait ainsi la grande June Delilah BradFord ; femme forte bien incapable de se laisser manipuler ainsi par un homme ; quel qu'il soit. Même Maël ne pouvait se targuer d'un quelconque besoin de domination en sa compagnie ; elle lui restait irrémédiablement supérieure. Alors que son sourire se tordit en un rictus amusé ; elle perdit toute trace d'amusement dans le regard lorsqu'elle vit les yeux de cet homme face à elle se durcir en quelques longues secondes ; qui lui semblèrent une éternité. Elle comprit alors très clairement que ses intentions ne restaient pas dans le défi perpétuel. Dommage ; elle qui commençait tout juste à s'amuser ; oubliant le désespoir condamné à être le sien. Elle écouta avec attention la longue tirade de Maël ; ne le coupant que de sombres exclamations souvent inutiles et peu intéressantes. Elle sentit la colère surgir dans son esprit et dans son corps lorsqu'il mentionna lui même sa gifle de la veille ; utilisant un ton ironique qui aurait ; selon elle ; mérité un bon coup de pelle (/out/) ; elle savait néanmoins qu'elle n'obtiendrait plus rien de lui si le jeu virait au règlement de compte. Non ; elle n'aurait jamais de sa part des excuses ; il fallait qu'elle s'y fasse et qu'elle sache mettre sa rancune de côté pour en arriver à sa vraie finalité. Mais ... quelle était-elle ? La question demeurait ; sans que personne ne veuille en connaître la réponse ; curieux de voir où la situation allait les mener.

Lorsque Maël lui offrit un ultimatum auquel elle ne pouvait déroger ; un nouveau sourire ironique s'insinua sur son doux visage. Elle le connaissait assez bien pour deviner qu'il ne mentait pas. Non ; il était assez rancunier pour ne jamais vouloir lui pardonner une telle offense. Et décemment ; malgré toute sa fierté blessée ; elle ne pouvait prendre un tel risque. Même si Maël se complaisait dans ce semblant de solitude qui était sien ; elle se connaissait bien assez pour deviner qu'elle n'en serait pas capable. Il lui faudrait toujours une présence ; quelle qu'elle soit ; elle n'avait d'ailleurs aucune considération pour l'âme qu'elle viendrait réveiller de son sommeil ancré dans une profonde lassitude. La preuve ; elle en était réduite à frapper chez Mael en personne ... Lui qui était pourtant le dernier à offrir réconfort à qui que ce soit. Au mieux ; il pourrait la droguer ; et encore ; ce n'était certainement pas dit qu'il lui offrirait un tel cadeau. Encore aurait-il fallu qu'elle le lui demande ... Il l'avait lâchée tout en lui proposant cette ultime porte de sortie ; offre à laquelle elle avait semblé hésiter. Alors qu'un nouveau sourire s'emparait de son visage ; elle accula à son tour Maël contre le mur droit ; s'emparant de ses deux poignets qu'elle leva face à elle ; avant d'approcher sa bouche de la sienne ; titillant ses lèvres. Puis elle glissa ; tout prêt de son oreille :

    June - « Jamais ? Vraiment ? Je vois que toi comme moi aimons parler d'une éternité qui ne vient pas. » glissa-t-elle à son oreille.

Elle le titillait ; elle le cherchait. Encore. Toujours. Elle avait à faire à Maël face à elle ; et malgré son énervement et sa rancune sans doute profondément ancrée dans son coeur (encore eut-il fallut qu'il en ai un) ; elle persistait à jouer avec le feu ; au risque de se brûler. Il était uniquement et irrémédiablement poussé par sa jalousie aveugle ; c'était d'une évidence sûre. Aussi longtemps qu'elle le titillerait à ce propos ; aussi longtemps il oublierait sa colère ; c'était aussi simple que ça. Elle s'avança vers sa bouche ; la caressant de ses lèvres ; puis se retira brutalement avant que Maël ne décide qu'il était temps. Elle se glissa doucement derrière le mini-bar ; jetant un frivole coup d'oeil à toutes les boissons entreposées là ; certaines couchées ; d'autres non. Elle sourit en admirant les degrés de certains alcools contenus la dedans ; qu'elle n'aurait décemment pu supporter. Choisissant à son usage personnel un verre de Vodka ; elle ne put s'empêcher de prendre aussi la bouteille de Whisky ; en un sourire pour le moins sadique. Elle montra son présent à Maël ; sortant de ce mini-bar un nouveau verre ; puis lui glissant dans un doux murmure presque sensuel :

    June - « Whisky je suppose ? Ne t'inquiète pas ; ce sera uniquement pour boire ... cette fois-ci » son ton était ironique voir désagréable ; et elle s'en amusait fortement ; pour tout avouer.

June n'avait pas pu s'empêcher de faire ainsi écho à leur seconde rencontre ; où il avait fini aspergé d'un verre de vodka qu'elle lui avait lancé sous le coup de la colère. Alors qu'il prenait un malin plaisir à lui rappeler cette gifle déplorablement détestable ; elle ne voyait mal pourquoi elle ne pourrait en faire de même ; quitte à énerver une fois de plus ce cher Maël. Après tout ; lui ne se gênait pas tout en lui ordonnant de rester ici. Elle servit leur deux verres ; amenant le sien à un homme toujours adossé contre le mur ; sans doute curieux du jeu incompréhensible qu'elle semblait mener. Elle vadrouillait d'un côté à l'autre de la pièce ; décemment incapable de se poser ; recherchant ce qui était invisible et désireuse de toucher ce qui n'avait pas de consistance. Elle finit par choisir le lit comme terrain de jeu ; s'y installant précisément dans la même position qu'elle avait adopté en arrivant ici ; consciente que cette fois-ci ; le regard de Maël n'était plus vrillé sur la fenêtre mais braqué sur elle. Bizarrement ; elle s'en sentit plus forte ; alors qu'elle amenait le verre à ses lèvres ; goutant l'alcool tout en retenant une grimace de dégout. Elle n'avait jamais adoré ce gout ; mais avec un peu de chance ; ça lui permettrait d'oublier tous ses malheurs ; et de se montrer plus convaincante encore avec un Maël réticent. Elle lui fit signe de le rejoindre sur le lit ; à ses côtés.

    June - « Puisque tu es si convaincant ; c'est d'accord ; je reste. » lui annonça-t-elle sur le ton de la discussion. « Alors ; en quoi consiste cette aide que tu me proposes avec tant de vigueur ? »


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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeMer 23 Mar - 3:25

Je t'épargne mon habituel "je suis pas convaincue", j'ai décidé de plus te faire chier avec ça x_____x

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Tout en parlant, Maël avait desserré la pression qu'il exerçait sur les délicats poignets de la jeune femme. Vrillant ses prunelles dans les siennes, il l'observa longuement d'un regard qui ne laissait pas la place au doute. Bien sûr il était jaloux, bien sûr il n'aspirait qu'à exercer une emprise sur June - emprise qu'il n'aurait jamais - , bien sûr il refusait de la voir s'adonner à un autre homme, bien sûr la seule idée de la voir dans les bras d'un autre lui donnait la nausée, mais une chose était certaine : si elle franchissait cette porte, si elle le plantait là, cela mettrait définitivement un terme à cette relation chaotique qui était la leur. L'orgueil de Lehman ne pourrait supporter cet ultime affront. Si une telle finalité devait se produire, alors oui, il rayerait à jamais l'image de la délicieuse créature de son esprit. Et, il le savait, sa rancune lui permettrait de le faire très facilement, sans douleur, sans regret. Maël tenta silencieusement de percer les pensées de sa prisonnière, alors qu'un sourire sarcastique étirait les lèvres de celle-ci. L'issu de cette rencontre était désormais entre les mains de la demoiselle et l'homme se prit à douter. Malgré son assurance, malgré la passion qui avait pu les unir à deux reprises, il savait June assez surprenante pour trouver le courage de le laisser là, seul, face à un avenir dépourvu de sa si délectable compagnie. Une perspective qui, étrangement, était loin de le satisfaire... Toute une année à Lewis sans la présence captivante de la jeune femme ressemblerait plus ou moins à une éternité au fin fond des entrailles de la Terre : l'enfer. June D. Bradford : la seule créature à la fois capable de l'envoyer au Septième Ciel que de le pousser dans les profondeurs des abysses.

Alors même que Maël se laissait aller à la crainte d'une détestable éternité en solitaire, il se retrouva à son tour adosser contre le mur de la chambre, à son tour prisonnier d'une jeune femme qui semblait goûter le délicat fumet d'un jeu qu'il n'avait même pas cherché à imposer. L'homme se raidit alors que les lèvres de son bourreau venaient flirter cruellement avec les siennes. De nouveau glacial, il tenta d'ignorer le long frisson de désir qui remonta lentement le long de son échine. Étrange qu'un homme tel que lui prenne tant de plaisir à se voir ainsi dominer. Étrange que son cœur, que la passion avait déserté au profit d'une rancoeur sourde et lancinante, puisse battre si furieusement contre sa poitrine devant ce simple visage effleurant le sien. Lui qui semblait bien décidé à rester maître de la situation, allant même jusqu'à ordonner à June de rester, voilà qu'il se laissait déstabiliser devant le comportement de la jeune femme ; voilà qu'il se retrouvait prisonnier à son tour, pris au piège par sa propre personnalité, par ce caractère exécrable qui le poussait irrémédiablement à s'aplatir devant une Delilah dominatrice. Pauvre homme, captif de sa faiblesse, de sa jalousie. Pauvre homme prêt à se laisser malmener et torturer par une femme pour laquelle il n'éprouvait rien d'autre que du désir et une franche amertume. Pauvre homme capable de démanteler son impitoyable arrogance pour le simple plaisir de posséder une créature sur laquelle il n'aurait jamais la moindre emprise. Difficile d'admettre pouvoir tout supporter pour ne pas perdre la seule personne capable de rompre une monotonie bien trop présente ; de mettre sa colère de côté et de se soumettre aux sauts d'humeur d'une demoiselle un peu trop unique aux yeux de sa victime. Cette chieuse captivante dont chaque parole et chaque geste avait à la fois le don d'accentuer un peu plus sa colère et celui de raviver une passion que leur dernière rencontre avait presque éteinte.

Réticent, Quinn ne fit pourtant pas le moindre geste pour se soustraire de l'emprise de la jeune femme, ni-même pour tenter d'échapper à ses lèvres provocatrices. L'homme se contenta de transpercer son visage proche de la perfection d'un regard tant réservé que passionné, incapable de masquer plus longtemps cet intérêt brûlant pour la douloureuse présence de Delilah. Celle-ci ne le connaissait pas, elle ne savait absolument rien de lui, si ce n'était sa détestable réputation et sa fuite neuf ans plus tôt. Et pourtant, June avait su découvrir tous ses points faibles et elle savait exactement où appuyer pour détruire sa détermination et le plier à son désir. Nul doute qu'elle avait entièrement conscience de son incapacité à résister au contact physique. Cette faiblesse qui, plus sûrement que tout le reste, pouvait le guider dans les derniers retranchements de la patience et mener sa frustration à son paroxysme. Bien heureusement, l'amertume dont souffrait Maël devenait là un allié de taille face à cette tentatrice hors du commun et lui permettait, momentanément, de ne pas sombrer dans cette folie douce qui le mènerait immanquablement dans les bras de la jolie Bradford.

Quand la jeune femme brisa enfin cette proximité qu'il avait sciemment provoqué dans un excès de jalousie, Maël se sentit renaître. Tel un phœnix apparaissant au milieu de ses cendres, sa faiblesse sembla disparaître instantanément. Et, alors que June se dirigeait allègrement vers le mini-bar, l'homme se délecta d'une victoire qu'il n'était pas certain de savoir apprécier à sa juste valeur. Ne cherchons pas à comprendre... Du Maël tout craché : à la fois fier d'avoir su empêcher la fuite de la jeune femme et irrité par sa présence. Lui. Encore. Toujours. En contradiction totale avec lui-même, incapable de comprendre ou même de simplement savoir ce qu'il désirait ; plus prompt à contester ses propres attentes qu'à se contenter de les voir se réaliser ; à la fois curieux et craintif de ce que l'avenir - superbement incarnée par une June que le désespoir rendait mille fois plus surprenante - pouvait lui réserver. La demoiselle se servit un verre de vodka et proposa à sa victime de quoi assouvir sa soif. Sans même répondre, Quinn laissa un rictus amusé étirer ses lèvres, saluant silencieusement le sens de l'observation dont elle venait de faire preuve. Nul doute qu'il lui avait suffit de remarquer la seule bouteille à moitié vide pour comprendre que le whisky était le péché mignon de son amant... Le sourire ne s'éternisa pas cependant sur les traits de Maël qui retrouva tout son sérieux au souvenir du verre de vodka que June lui avait si aimablement offert quelques jours plus tôt. Mouais... Quel délicieux souvenir, bien plus prompt à offenser son orgueil qu'à caresser sa fierté dans le sens du poil. Couvrant la demoiselle d'un regard sombre, il attrapa pourtant sans hésiter le verre qu'elle lui tendait, soucieux de s'éviter une seconde humiliation, plus ou moins semblable à la précédente.

Incapable de rester tranquille plus de deux secondes, June vaquait inlassablement d'un bout à l'autre de la pièce, victime d'une bonne humeur que Maël savait tout à fait factice. Elle luttait, c'était évident ; affrontant courageusement la tristesse ; s'interdisant de sombrer dans le gouffre sans fin qu'Elias, par sa soudaine absence, avait su créer ; exhibant une allégresse postiche ; arborant, à son tour, un masque qui seul permettait à Lehman de ne pas fuir devant cette détresse évidente. Aussi, l'agitation tant intérieur qu'extérieur dont Delilah semblait sujette, convenait parfaitement à Quinn. C'était parfait : plus elle bougeait, moins le risque de céder à son attrayante présence était grand. Une satisfaction que la magnifique Bradford s'empressa d'exterminer en se laissant choir sur le lit. Tout en dévorant la créature d'un regard noir, l'homme ignora superbement son invitation à la rejoindre sur les couvertures et préféra noyer sa tentation dans son verre. Se délectant du précieux liquide qui lui brûla le fond de la gorge, Maël quitta enfin le mur pour s'approcher de son bureau, semblant ignorer les provocations de sa tortionnaire.

▬ J'ai pas la prétention de pouvoir te faire oublier tes malheurs, June... ▬ Ouvrant l'un des tiroirs, il quitta momentanément la jeune femme des yeux, préférant porter toute son attention sur sa découverte. Loin du regard de la demoiselle, il sortit un magnifique petit plateau en argent sur lequel il déposa deux rails parfaitement parallèles d'une délicate poudre blanche, toute droit sortie d'un petit sachet transparent. ▬ Néanmoins... ▬ Laissant la fin de sa phrase en suspend, Maël releva brusquement la tête et, son verre dans une main, le plateau d'argent dans l'autre, il rejoignit finalement la jeune femme sur le lit. S'asseyant à ses côtés, il plongea un regard tendre dans le sien, trempa une seconde fois ses lèvres dans l'alcool avant de poursuivre d'une voix tout à fait convaincante. ▬ J'ai de quoi apaiser un peu ta souffrance... Ou au moins, de quoi la remplacer par une autre. ▬ L'homme ne se permit pas même un sourire. Il n'avait jamais été dans ses intentions de pousser Delilah à toucher à cette si précieuse poudre blanche et, vu la réaction qui avait été la sienne quand, deux jours plus tôt, elle l'avait trouvé aux prises avec la cocaïne, il ne se serait jamais risqué à lui proposer d'y goûter. En temps normal... Mais puisqu'elle lui demandait si explicitement son aide, Quinn, curieux, ne pouvait s'empêcher d'endosser à son tour le rôle du tentateur et lui prouver, plus ou moins à sa manière, qu'il était tout à fait prêt à l'aider. S'emparant de la paille, il la lui tendit tout en ajoutant d'une voix sceptique. ▬ La question étant de savoir si tu es prête à affronter une toute autre réalité... Ou pas. ▬

Soudain amusé, Maël laissa couler un regard à la fois peu convaincu et provoquant dans les prunelles de la jeune femme. Il savait qu'elle se laisserait tenter, mais il ne pouvait affirmer qu'elle finirait pas céder. Aussi, il se prépara mentalement à se prendre un petit plateau d'argent en pleine figure ou, mieux, se voir à nouveau inonder de vodka. Deux possibilités qui ne manqueraient certainement pas d'attiser à nouveau cette colère que la simple vue de la cocaïne avait su apaiser. Néanmoins, si cela devait arriver, il savait que pour une fois il aurait amplement mérité son châtiment...

Quant à lui ? Maël n'avait nullement l'intention de s'adonner à la cocaïne ce matin-là, préférant se contenter de son verre de whisky et conserver un minimum de contrôle sur ses pulsions - et ce détestable visage emprunt de rancune par la même occasion -. Contrôle que June savait déjà un peu trop bien réduire à un état proche du néant. Nul besoin, donc, d'en rajouter...
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeMer 23 Mar - 5:53


June & Maël



Aucune de ses précédentes piques n'inspirèrent chez Maël la sourde envie de lui répondre. Il garda le silence ; honteusement ; tentant encore de lui faire croire à une soudaine réticence devant son corps et son visage. Elle aurait pu y croire ; sans doute ; si elle n'avait pas eu la pleine conscience que tant d'actes irréfléchis n'étaient que poussés par sa jalousie. Mais là non ; il aurait eu beau la jeter dehors qu'elle aurait encore naïvement cru à cette soumission qu'il semblait arborer bien involontairement devant elle. Ce dont en témoignait la position dans laquelle ils se trouvaient ; alors qu'elle le gardait indiciblement collé contre ce mur ; sans aucun autre espoir de se libérer qu'en usant de la force face à elle. Ce que ; finalement ; il ne referait plus. Bien heureusement ; elle ne sentit ni ne vit les frissons parcourir le dos et la nuque de Maël ; ou bien poussée par son égo gonflé ; elle lui aurait sauté dessus sans goûter au jeu ; fidèle ; qui s'instaurait entre eux à chacune de leurs retrouvailles. En effet ; il avait su la convaincre bien aisément lors de leur dernière rencontre ; n'ayant à faire face qu'à son ennui perpétuel. Elle devrait user de bien d'autres stratagèmes pour venir à bout de cette sombre rancœur ; dont elle était évidemment à l'origine. June se jugeait toutefois de taille pour mener à bien cette mission ; dans son orgueil cette fois aussi démesuré que celui de ce cher Lehman. Fierté néanmoins mise à mal par le regard noir qu'il semblait lui porter ; d'une froideur absolue ; néanmoins incapable de cacher le désir qu'elle lui inspirait.

Elle lui avait fait signe de le rejoindre ; à cela il n'avait répondu que par un regard d'une dureté sans nom. Maël ; désagréable mélange de méchanceté et d'indifférence ; de fermeté et de sévérité. Maël ; le premier homme qu'elle venait néanmoins voir lorsqu'elle ne se sentait pas bien. Si elle avait été propre spectatrice de sa vie ; sans doute qu'elle ne se serait pas elle même comprise. Alors de quel droit pouvait-elle espérer que l'homme en soit capable ? Après avoir bu une gorgée de son verre qu'elle lui avait gentiment amené ; il s'était décollé du mur ; sans toutefois daigner répondre à son invitation. Elle ne s'en sentit pas offusquée le moins du monde ; consciente que ce qu'il devait aller chercher devait avoir une quelconque importance. Vraiment ; il osait dire ne pas avoir la prétention de combler son manque ; de détruire sa faiblesse ? Alors elle n'avait plus rien à faire ici ; et s'arrangerait mieux en partant à la conquête de quelqu'un qui aurait mieux à lui offrir. Mieux qu'un regard désobligeant et froid ; mieux que des accès de violence parfois ponctué d'un minimum de tendresse. Ce ne serait pas dur à trouver. Au lieu de ça ; elle préféra flatter son égo masculin (-pour une fois-) comme pour en tirer le meilleur parti ; alors qu'elle portait un regard attentif sur le curieux manège qu'il exécutait près d'elle.

    June - « Tu pourrais te l'octroyer ; Maël. » dit-elle en écho à leur dernière fois au bord du lac ; où il avait failli la faire mourir de plaisir.

Ses compliments étaient rares et devaient être appréciés à leur juste valeur ; elle sourit donc à Maël sans lâcher une seule seconde ce curieux spectacle qui se produisait face à elle. Finalement ; la vérité s'insinua dans son esprit tortueux lorsqu'il reprit la parole ; lui offrant un trésor certes moins agréable que la partie de jambes en l'air à laquelle elle aurait été en droit de s'attendre ; mais quelque chose de tout aussi efficace. Était-ce là ; à ses yeux ; une alternative plus arrangeante pour lui ; qui ne paraissait pas décidé à laisser ses pulsions dominer son être ? La question persistait. Et ce doute semant une confusion dans son esprit ; tout nuage fut balayé lorsque Maël lui jeta un regard en totale opposition à ceux qui avaient été siens quelques minutes auparavant. De noir et dur ; il était passé à tendre et doux. Elle gouta ce revirement de situation qui ne tarderait sans doute pas à disparaître. Ah Maël. Aussi compliqué qu'elle ; voire plus ; il se disait insensible au moindre de ses charmes ; alors que tout deux savaient pertinemment que ce n'était qu'un mensonge de plus. Certes bien peu grave ; mais qui pouvait avoir une importance capitale. Oui ; ici ; tout se jouerait sur sa capacité à lui résister. Et elle était bien décidée à ne pas le laisser s'en réchapper indemne.

Il lui tendait la paille ; énonçant une nouvelle provocation à laquelle elle était bien incapable de résister. La cocaïne n'était pas une inconnue pour elle ; il s'agissait même d'une caractéristique inhérente à la profession de mannequin à New-York. En effet ; aucune d'elles n'y avaient réchappé ; certaines devenant bientôt des squelettes au corps parfait mais sans la moindre once d'humanité. June ; merveilleusement lucide ; en était restée maître de ses actes. Toujours. Peut-être était-ce du au fait qu'elle y avait touché bien plus tôt ; par le biais même de son cher cousin qui lui avait appris chacune de ses premières fois. Première cigarette ; premier joint ; premier rail de coke ; première baise aussi ... Il avait été le maître de June ; la conduisant tour à tour dans une déchéance qu'elle aurait bien préféré éviter. Voilà un an qu'elle n'avait plus touché à rien ; depuis la soudaine présence d'Elias ; qui s'était révélée bien plus addictive que cette poudre blanche. Et finalement ; lui parti ; Maël la torturant de manière parfaitement inhumaine ; elle n'aurait su se donner la moindre raison valable de ne pas céder à cette tentation. Alors elle craqua ; approchant cette paille de son nez et amenant le plateau à ses côtés ; ne cessant de fixer Maël d'une manière profondément provocatrice que pour aspirer cette poudre blanche de couleur mais noire d'intérêt ; qui disparaissait petit à petit à mesure que son regard se perdait.

Voilà un an qu'elle n'avait plus inhalé ce poison présenté sur un plateau d'argent ; un an qu'elle n'avait plus ressenti cette sensation. Cette chaleur parcourant son corps ; cette confiance qui lui semblait intouchable ; et ce sourire euphorique désormais fixé à son si doux visage. Elle ne proposa pas la paille à Maël ; consciente qu'il n'aurait qu'à se servir si l'envie lui en prenait. Seul son verre de vodka semblait prendre plus d'importance à ses pupilles dilatées ; contenu qu'elle eut tôt fait de rendre inexistant ; tirant une nouvelle grimace de dégout. Merveilleusement gracile ; elle se releva sans peine ; amenant le plateau où trônait toujours un rail de coke sur la table de nuit de ce cher Maël. Table où elle eut tôt fait de remarquer un éclat lumineux ; table qu'elle eut tôt fait d'ouvrir ; souriant à la simple vue du poignard posé là ; majestueux ; d'un tranchant acéré. Elle le fit glisser entre ses longs doigts fins ; possédant une maîtrise parfaite de l'objet ; s'asseyant à nouveau à côté de Maël sur ce lit. Puis elle le força à se coucher ; littéralement ; exerçant une forte pression sur son torse ; s'installant à califourchon sur ses jambes. Non contente de l'avoir en sa possession ; elle désirait aussi le rendre incapable de fuir. Pari tenu.

Le poignard brillant entre ses doigts ; elle le laissa sur le côté alors que sa bouche vint doucement rejoindre celle de Maël ; l'emprisonnant dans une douce étreinte ; bien inconsciente même du goût de ce baiser. Elle n'aurait su dire si elle l'avait forcé ; s'il y avait répondu. Seul son corps vibrant sous ce trop plein de désir ; cette euphorie qui était dorénavant sienne et la rendait incapable de languir ou d'être déçue possédaient à eux seul son esprit. Celle fois-ci ; il n'était plus question de Maël ; de son plaisir ; de son corps ; mais bel et bien de ses pulsions qui s'avéraient dévastatrices. Ses baisers se firent langoureux ; pressés même ; puis elle se décrocha presque brutalement de cette approche ; sans toutefois lâcher sa pression sur un Maël qui n'avait absolument pas son mot à dire. Uniquement poussée par son euphorie dévastatrice du moment ; liée non seulement à son plaisir mais aussi au rail de coke qui commençait tout juste à accentuer encore son effet ; un sourire sadique déforma ses traits alors qu'elle laissait le poignard de Maël se balader aisément sur son bras ; suivant les contours de son tatouage puis ; plus dangereux encore ; de ses veines trop visibles. Sa pression se faisait fine ; aucune trace ne restait sur la peau de cet homme ; aucune goutte de sang ne risquait de faire son irruption. Seul un plaisir rendu évident sur le visage de June ; qui était prête à tout tenter ; la drogue inhibant toute notion de peur ; d'affolement ; ou de crainte. Finalement Maël avait raison ... Elle en aurait presque oublié sa solitude.

    June - « Si tu veux que j'arrête ; tu sais quoi faire. » dit-elle en s'appuyant sur son torse et déposant sur ses lèvres un nouveau baiser d'une fougue irrationnelle.

June fit descendre le poignard le long du bras de Maël sans plus le regarder cette fois-ci ; l'écorchant une fois ; pas assez toutefois pour que ça laisse une profonde entaille dans sa chair. Simplement un tiraillement ; qu'elle ferait de son mieux pour lui faire oublier. Puis ; lentement ; doucement ; elle laissa glisser l'arme brillante dans la main de Maël ; avant de la refermer délicatement avec ses propres doigts. Elle attira la paume libre de son amant ; avant de la plaquer d'autorité contre sa cuisse découverte ; alors qu'elle défaisait délicatement les boutons de la chemise de Maël. A l'instar de cet homme face à elle ; elle n'était plus qu'une intéressante dualité mêlant douceur à violence.

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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeJeu 24 Mar - 1:38

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JUNE & MAËL
ϟ hold me. - i can't.


La main tendue en direction de June, Lehman attendit patiemment une réponse de sa part. Curieux, il ne pouvait s'empêcher d'espérer qu'elle accepterait son invitation. Une femme déjà si surprenante en temps normal deviendrait certainement bien plus troublante et imprévisible avec cette drogue parcourant ses veines. Aussi, c'est avec une satisfaction, emprunte d'un certain étonnement qu'il dissimula plutôt aisément, que Maël abandonna la paille entre les doigts de la divine Bradford. Celle-ci, avec un regard provocateur, s'empara du plateau et fit disparaître, avec cette classe qui était la sienne, l'un de deux rails que l'homme lui avait si gentiment proposé. Avisant la facilité avec laquelle elle inhala la ligne de cocaïne, celui-ci ne douta pas qu'elle n'en était pas à sa première fois et, d'ailleurs, son comportement le lui prouva. Nul doute qu'elle connaissait la coke et ses effets, puisque c'est avec une satisfaction déconcertante qu'il vit l'assurance s'emparer de ses traits ; pas de surprise, juste une béatitude profonde trahie par un large sourire qui, il le savait ne quitterait certainement plus son visage avant une bonne heure.

Quoique...

Amusé, l'homme la regarda descendre le contenu de son verre, faisant disparaître définitivement cet immonde liquide incolore. Puis, avec une facilité trahissant son bien-être soudain, elle s'empara du plateau d'argent, se leva et le posa délicatement sur la table de nuit, comme pour chasser de ces couvertures toute présence étrangère à leurs deux corps qui n'avaient déjà plus de secrets l'un pour l'autre. Le regard de la demoiselle sembla alors s'arrêter sur le tiroir légèrement entrouvert du meuble, comme attirée par une mystérieuse lueur, un éclat d'argent régnant sur une obscurité instable. Découvrant l'objet à l'origine de son trouble, le visage de Delilah s'illumina de plus belle, comme pour éteindre la sanguinaire élégance du magnifique poignard qu'elle fit longuement glisser entre ses doigts. Maël, lui, frissonna ; respirant tout à coup un atroce mélange d'inquiétude et d'excitation. Aussi loin qu'il se souvienne, cette dague avait toujours reposé dans sa table de nuit, telle une alliée fidèle, une protectrice tranchante et aiguisée, dont il n'avait jamais eu à se servir. Désormais entre les mains de la magnifique Bradford, la loyauté de l'objet lui sembla tout à coup bien précaire ; comme si ce poignard, ce bienfaiteur dans lequel il avait toute confiance, se retournait brusquement contre lui, comme pour le punir des années de léthargie que l'homme lui avait infligé dans l'obscurité du tiroir. Alarmé, Lehman savait par expérience que drogue et arme ne font jamais bon ménage. La preuve ! Une balle avait bien failli venir se loger dans son crâne quelques jours plus tôt... Cependant, loin de céder à son angoisse, Quinn préféra s'abandonner entre les mains de sa curiosité qui se faisait grandissante. L'objet offrait là une perspective de jeu tout à fait alléchante à laquelle il ne pouvait décemment se soustraire. June ne lui en laissa d'ailleurs pas le temps.

Une main sur son torse, elle l'obligea à s'allonger, s'installant sur lui dans une position de domination incontestable ; pression devant laquelle Maël céda sans chercher à lutter. Plus encore que les armes à feu, il avait appris à plier devant la menace de tout objet tranchant. Aidé par son insatiable curiosité, il se laissa donc aller à cette soumission tant factice que réelle qu'il adoptait toujours face à June ; lui concédant cette emprise à laquelle elle était seule à avoir droit. Abandonnant momentanément le poignard, la magnifique Bradford se pencha sur son amant et se laissa guider par un désir que la drogue semblait décupler. Sans pour autant y répondre, Lehman goûta à ce baiser à la fois semblable et différent de ceux qu'elle avait pu lui offrir par le passé. Docile, l'homme laissa la demoiselle malmener ses lèvres, un peu trop occupé à tenter de soumettre son propre désir à sa volonté, conscient qu'il aurait tout le loisir de prouver à June l'étendue de sa rancoeur par la suite. Parfaitement immobile donc, l'homme s'offrit pleinement aux envies d'une femme blessée par la solitude, que la cocaïne rendait mille fois plus téméraire, comme hantée par une avidité destructrice, seulement appliquée à satisfaire son propre plaisir. Puis, une lueur de sadisme dans le regard, la jeune femme se redressa soudain et s'empara une nouvelle fois du poignard. Le cœur de Maël s'emballa alors que la lame venait doucereusement se balader le long de son bras. Dans un mélange de peur et d'excitation, il vrilla son regard sur le magnifique objet, alors qu'un long frémissement de plaisir venait lui chatouiller les entrailles. Maël. Encore. Toujours. Bien plus intéressé par le déroutant parfum du risque que par celui, bien plus régulier, de la monotonie. Bien plus sûrement excité par le danger, superbement incarné par cette lame acérée, que par un simple corps aux courbes généreuses soumis à sa virilité. Sans le savoir, June lui offrait là un jeu appétissant auquel il ne pouvait décemment résister. Et pourtant, il lutta. Refusant de céder à l'excitation, il affronta la nature même de ce qu'il était, enterrant cruellement son désir sous le souvenir encore bien présent de sa colère. Une irritation que les mots de Delilah réveillèrent bien plus sûrement que sa propre détermination.

Souhaitait-il vraiment que la jeune femme cesse là ce petit jeu détestablement dangereux ? Certainement pas. Néanmoins, Maël n'avait nullement l'intention de se soumettre à ses envies. Du moins, pas tout de suite... Son orgueil hurlait vengeance et il ne pouvait ignorer les cris de douleur d'une fierté bafouée. Cette fierté qui sursauta à nouveau quand le poignard écorcha la peau de son poignet. Surpris, l'homme émit un petit gémissement de protestation qui se perdit dans la bouche avide de son bourreau, alors que Delilah s'emparait une fois encore de ses lèvres, comme pour noyer sa douleur dans une passion vicieuse. Bientôt, June abandonna la garde de l'arme dans la paume de son amant et, se redressant, comme lassée par cette léthargie et ce calme inexplicable dont Maël faisait preuve depuis plusieurs minutes, elle imposa à sa main d'aller se poser sur sa cuisse et commença à ouvrir cette chemise que l'homme avait boutonné avec soin devant l'intrusion de la divine créature. Encore une fois, Quinn lui laissa croire à cette docilité plus ou moins artificielle qu'il affichait, la laissant agir à sa guise alors que sa main droite restait inutilement immobile, tenant une arme dont il ne semblait pas vouloir se servir. Une lame inerte ; tuée par l'indécision. Enfin, alors que les mains expertes de June s'activaient sur sa chemise, la poigne de Maël se referma sur cette cuisse délicieuse et remonta brutalement jusqu'à la limite imposée distinctement par le tissu de la robe de la jeune femme. Cette robe qui semblait de trop dans cet instant de proximité perverse. Une frontière que l'homme s'interdit de franchir. Enfin, il sembla céder au jeu...

Interrompant tout à coup la jeune femme dans cette course destinée à découvrir son torse palpitant de convoitise, il la renversa d'un coup de rein, la plaqua tendrement sur le dos et se retrouva à son tour à califourchon sur son bas-ventre, s'octroyant d'autorité la place de maître du jeu. Privant June de ses lèvres, il prit quelques longues secondes pour calmer son empressement, se contentant de la couvrir d'un regard emprunt d'une certaine cruauté. Doux mélange de désir et de colère. Et, laissant un rictus vicieux se balader sur ses lèvres, il approcha le poignard du visage de sa prisonnière. Et voulait du jeu ? Elle voulait du danger ? Il allait lui en offrir sur un plateau doré. Le plus délicatement du monde, soucieux de ne pas abîmer les traits magnifiques de cette créature ô combien unique, il laissa doucement couler la lame de l'objet le long de la tempe et de la joue de la demoiselle, lui offrant là une parfaite contradiction entre ses intentions et la nature même de son geste. Finalement, l'arme finit tendrement sa course le long de sa gorge et là, avec un nouveau sourire pervers, il accentua la pression. Douce vengeance à sa peau meurtrie par une insouciance décuplée par la drogue. Immobilisant l'un des poignets de la belle Bradford, Maël arrêta la pointe du poignard sur son cou et, d'un geste parfaitement contrôlé, il écorcha sa chair. Tendrement. Une simple blessure qui ne laissa perler qu'une seule et unique goutte de sang. Une lueur écarlate qui glissa lentement le long de la gorge de Delilah et que Lehman s'empressa de faire disparaître d'un baiser carnassier. Dévorant le cou de sa victime, les lèvres de l'homme remontèrent furtivement jusqu'à sa bouche dans laquelle il se perdit longuement, tandis que sa main libre découvrait les épaules de la jeune femme, chassant ce tissu aussi sombre que l'instant, qui le privait de ses formes délectables.

Quand enfin Maël se redressa, son visage avait retrouvé une certaine froideur emprunte d'un malice cruel. Fixant les prunelles sombres de la jeune femme, il lui sourit et dit simplement d'une voix perlée d'ironie. ▬ Tu te crois irrésistible, hein ? ▬ Comme pour approuver cette question purement rhétorique, il lui offrit un dernier baiser, mordilla doucement sa lèvre inférieure avant de s'arracher brutalement de ce corps offert. Barbare... Douloureusement, il la planta là, s'éloignant perceptiblement du lit et du fruit de son désir, abandonnant le poignard sur des couvertures déjà brûlantes de passion. Retournant à sa fenêtre, l'homme perdit son regard sur l'extérieur, tentant vainement de jouir de sa victoire. Difficile, alors même que la douleur qu'il trouva à l'abandonner ainsi n'avait d'égal que son désir d'aller la retrouver. Oui, il venait de satisfaire son désir de vengeance. Oui, son orgueil bafoué venait de retrouver toute sa place dans ses entrailles. Oui, il venait de trouver un plaisir sadique à torturer June de son absence... Mais les faits étaient là... Delilah, plus sûrement encore que lors de leurs deux dernières étreintes, en lui offrant ce jeu pervers, venait de se rendre plus qu'indispensable à ses yeux. Et plus encore que le plateau d'argent qui trônait royalement sur sa table de nuit, il la désirait. Irrésistible, oui... Elle l'était. Indéniablement. Pourtant, au seul nom de sa fierté, il se privait du délicieux parfum de la jeune femme, s'imposant un manque qu'elle seule pouvait combler, s'adonnant à une souffrance insoutenable qu'il était cependant certain de pouvoir affronter. June : sa drogue, son désir, sa douleur. Quittant la fenêtre, il retourna vers le lit et se planta devant la jeune femme, debout, les mains dans les poches, un petit sourire dégueulant d'arrogance accroché à ses lèvres. S'il regrettait ? Non. Jamais.

Du moins était-ce qu'il tentait de lui faire croire...
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeVen 25 Mar - 8:59


June & Maël
MONDIEU ! j'ai TROP honte ! Pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon [...] pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon. Sérieusement je suis impardonnable ! Puisses-tu m'excuser pour ce post PITOYABLE !

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June n'y croyait plus. Elle était résignée à son triste sort qui ferait d'elle la maîtresse d'un jeu déjà anéanti par le manque d'enthousiasme de Maël. Un Maël qui ne répondait à ses désirs et à ses baisers que par obligation ; paraissant n'en retirer qu'une rancune supplémentaire. Il lui semblait pourtant avoir donné le maximum d'elle même ; à un moment critique où il restait dans la passivité. Une émotion qui la plongeait elle aussi dans une profonde léthargie. Alors qu'elle éprouvait un besoin pulsant dans toutes les fibres de son corps ; besoin qu'elle ne jugeait accessible qu'à Maël ; lui n'y répondait pas ; pire encore ; il ne portait sur elle qu'un regard intolérant. Jamais jusqu'alors elle n'avait eu à subir un tel échec ; et elle se prit un instant à penser qu'elle n'y parviendrait pas. Pas après tout ce qu'elle avait fait à Maël ; certes à plus ou moins raison. Il était mille fois trop rancunier pour lui pardonner tout ça ; même au profit d'une parfaite et exemplaire partie de jambes en l'air ; celle que son poignard brillant entre ses mains lui promettait. Elle connaissait bien peu cet homme ; mais pourtant ; elle aurait juré que cette dangerosité affichée ne pourrait que lui offrir un désir supplémentaire ; auquel il ne pourrait résister. Elle s'était vite aperçue que ce n'était pas le cas. Dommage.

Alors qu'elle s'apprêtait à se relever ; abandonnant cette partie déjà perdue ; afin de profiter du deuxième rail de coke que Maël lui avait offert quelques minutes auparavant ; elle avait sentie une pression sur son corps ; et c'était retrouvée nul ne savait comment sur le dos ; cet homme la surplombant de tout son poids. Un léger sourire accueillit cette déclaration de guerre ; alors qu'elle frissonnait à la vue de ce poignard se baladant aisément sur son visage entier ; néanmoins tenu par la poigne certaine de Maël. La drogue inhibant toute sensation de peur ; elle n'en ressortit qu'un plaisir non feint ; ponctué d'un léger grommellement lorsque la lame entailla sa chair ; laissant perler une goutte de sang imaginaire qu'elle n'était pas en possibilité de voir. Elle aperçut simplement Maël fondre vers sa gorge ; tel un aigle apercevant sa proie ; et dévorer son cou avec une passion avide et féroce ; fixant sur elle un regard emprunt de colère comme de désir. Fière et consciente d'avoir gagné ce stupide combat ; elle répondit à son baiser enflammé ; capturant ses splendides lèvres dans une douce étreinte ; alors que la brulure sur sa gorge se faisait lancinante. Alors que les doigts de Maël faisaient glisser le haut de sa robe ; elle passait ses mains sous sa chemise qu'elle venait d'ouvrir. Puis il se releva.

A son sourire satisfait ; à son regard cruellement séduisant ; elle comprit qu'elle n'avait en rien gagné ce combat. Pire encore ; elle s'était laissée avoir comme une fillette qu'elle n'était en rien ; profitant avec satisfaction de ce qui s'offrait devant elle ; aveuglément. Elle se sentait bête. Bien évidemment ; Maël s'offrit sa vengeance personnelle avec élégance ; lui assénant une phrase assassine de vérité et d'arrogance avant de se relever ; la laissant là ; désespérément seule et pathétique ; couchée sur le lit où elle se voyait déjà passer un nombre inconcevable de prochaines heures. Vexée ; énervée ; mais aussi étrangement excitée par ce regard dur et froid qu'il lui avait lancé ; June n'était pas pour autant prête à abandonner la partie. Maël venait clairement de lui montrer que son désir n'avait pas de limite ; et bien que son regard dérivait désormais vers la fenêtre ; elle le savait incapable de soutenir plus longtemps le poids de sa tentation. Tentation perverse ; d'ailleurs ; car elle n'était certes pas décidée à le laisser en paix. Surement pas ...

Il s'était à nouveau planté face au lit ; lui offrant un regard qu'il voulait dédaigneux ; un sourire qui se fit arrogant ; et une lassitude présente dans ses traits. Alors ça ne lui suffisait pas ? Monsieur ne se montrait pas assez attiré par la situation qui se déroulait sous ses yeux ? Elle n'avait pas dit son dernier mot ; elle le lui prouverait. Se relevant légèrement ; elle remit en place les bretelles de sa robe ; tout en lui offrant un regard de défi pur et dur ; puis de parcourir la distance qui le séparait à quatre pattes. Signe de soumission ? Non ; surement pas. Afin de mettre en valeur son décolleté ? Oui ; peut-être. Ou simplement car ; trop courbée par la puissance de son désir inassouvi ; elle se voyait incapable de se lever sans risquer de tituber sous l'effet de la drogue qui ; cette fois ; semblait lui brouiller très légèrement la vue. Quoi qu'il en soit ; elle semblait comme une tigresse prête à s'acharner sur sa proie ; à la différence prêt que son regard ne symbolisait aucune haine. Juste un désir profond ; un désir qu'on ne pouvait faire attendre. Un désir qu'elle voulait voir réalisé là ; tout de suite ; sur l'instant. Par personne d'autre que Maël. Qui pourrait l'assouvir mieux que lui ?

    June - « Très honnêtement ? ... Oui. » lui glissa-t-elle en s'approchant dangereusement de son oreille qui ; dois-je le rappeler ; constituait l'un de ses seuls et uniques points faibles.

June se détacha de ce talon d'Achille tant apprécié ; avant de le défier du regard ; penchant légèrement sa tête et montrant ce cou que Maël semblait tant adorer. Dans le même temps ; elle amena le couteau brillant à sa bouche ; faisant jouer sa langue sur le tranchant même de l'objet. La douleur fut lancinante. Elle n'y prêta pas la moindre attention ; accrochant ses mains à cette chemise qu'elle venait d'ouvrir de ses doigts experts ; et amenant le visage de Maël jusqu'au sien ; plus de force que de son réel plein grès. Puis elle l'embrassa. D'un baiser fougueux ; torturé. D'un baiser qui lui causa plaisirs comme douleurs ; qui la rendit furieuse et plus troublée que jamais. D'un baiser sanglant ; à la couleur de leur passion ; de leur union. Il y répondit ; seulement ses mains restaient désespérément dans ses poches. Vexée ; humiliée ; son amour-propre en miettes ; June n'en laissa rien paraître ; interrompant seulement ce baiser qu'elle aurait espéré pourtant le plus long possible. Plus de trace de sang dans sa bouche ; seulement celui d'un manque. Un manque considérable ; un manque absolument atroce que Maël prenait un malin plaisir à lui imposer ; dans sa plus grande perversité.

    June - « Tu me déçois Maël » déclara-t-elle dans sa plus grande sincérité ; plongeant ses yeux arrogants dans ceux ; détestables ; de cet homme. « Je te pensais plus enclin à me faire oublier ... tout le reste. L'âge sans doute. Si tu n'es pas prêt à le faire ; au moins ; ne m'interdit pas d'aller chercher satisfaction ailleurs. »

Sa fierté blessée plus encore que l'était sa langue ; son premier réflexe fut d'attirer à elle ce joli plateau d'argent ; sur lequel trônait cette magnifique ligne parfaitement droite de poudre blanche. Celle-ci disparut dans son organisme ; de la manière exacte dont avait terminé sa bien heureuse compatriote. Jetant sur Maël un nouveau regard dédaigneux ; elle prit son manteau tout en se relevant du lit ; manquant tomber lamentablement sur le sol. Elle se retint toutefois dignement ; et alors qu'elle s'apprêtait à franchir cette porte dans son sens inverse ; les mots de cet homme lui revinrent parfaitement en mémoire. Pouvait-elle croire Maël ; lorsqu'il lui affirmait ne plus jamais vouloir la revoir si elle s'enfuyait de cette chambre ? Oui ... elle le devait. Elle ne voulait rien risquer. Surtout pas sa présence. Elle se glissa donc derrière lui ; l'entourant de ses bras ; avant de s'approcher à nouveau de son oreille ; la titillant avec sa langue pourtant blessée ; ne craignant absolument pas de sentir encore une fois le gout de son propre sang. Désormais ; la drogue inhibait même toute notion de douleur. Parfait ... elle ne ressentait plus rien d'autre que son désir ; et pouvait y accorder toute l'attention nécessaire.

    June - « Tu pensais vraiment que j'étais venue ici pour trouver réconfort et confident ? Rester ici n'a aucun intérêt pour moi si tu ne m'offres pas ce que je veux. Et tu sais ; n'est-ce pas ; ce que je désire ? Alors prouve le moi. Que tu en es capable je veux dire. » lui dit-elle en un sourire ; tout en mordillant doucement cette oreille offerte.


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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeSam 26 Mar - 4:15

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JUNE & MAËL
ϟ hold me. - i can't.


Ô fierté comblée qui se mit à ronronner paisiblement dans les entrailles d'un homme dont la satisfaction pouvait aisément se lire sur chaque parcelle de son visage ; se délectant du spectacle d'une June délaissée dont la seule compagnie se résumait désormais à un poignard tranchant teinté d'une délicate perle écarlate ; un rubis sur une lame argentée. Une June qu'il devina blessée à son tour derrière ce masque de provocation qu'elle se plaisait à afficher. Avec un petit sourire, Maël trempa ses lèvres dans le verre qu'il avait de nouveau entre ses mains, espérant secrètement que son fidèle whisky l'aiderait à supporter la douleur qu'il s'infligeait à lui-même. L'alcool, ce traître, lui brûla cruellement la gorge, accentuant le souvenir déjà bien trop présent des caresses brutales d'une tentatrice qu'il tentait en vain de punir. Un châtiment qui, finalement, lui semblait bien plus s'infliger à lui-même qu'à celle auquel il était destiné. Reposant le verre de whisky - ce judas, ce renégat - sur la table basse, sa main retrouva immédiatement la chaleur de sa poche, alors que la divine Bradford se mouvait avec faciliter sur les couvertures. L'homme aurait dû fuir en la voyant approcher. Fuir la tentation ; fuir le danger ; retrouver la présence glaciale de cette détestable fenêtre qu'il se plaisait faussement à observer. Il ne pu cependant se résigner à quitter du regard les courbes généreuses de ce corps dont la proximité s'accentuait à chaque seconde qui passait. Quel idiot il avait été de croire pouvoir échapper à l'attrait du fruit défendu... Elle avait dans le regard cette impitoyable force, ce magnétisme qui poussait imperceptiblement Lehman dans les abysses de la frustration. Elle le fascinait. Déjà, il pouvait sentir sa détermination vaciller et, sentant le souffle de la jeune femme contre son oreille, il tressaillit.

Bien sûr que June était irrésistible ; sa seule présence suffisait à perdre Maël dans les méandres du désir. Le gros problème ? Elle en était consciente. Aisément, elle jouait de ces charmes dont Dame Nature lui avait fait don, torturant malicieusement ce semblant de volonté dont sa proie tentait de faire preuve, essayant de le pousser à la faute, de lui prouver que oui, il n'était qu'un jouet entre les doigts experts d'une femme au charme maléfique. Dangereusement proche, elle semblait l'inviter à l'abandon, lui susurrant cruellement à l'oreille de ne pas résister. Et Quinn, résolument glacial, tenta de lui faire croire à une indifférence que les frissons parcourant son corps réussissaient facilement à dissoudre. Pauvre homme prisonnier d'un bourreau aux traits parfaits, à la grâce férocement captivante et aux formes enchanteresses. Et par-dessus tout, il se prenait à apprécier le jeu. Oh oui, ce qu'il aimait cette souffrance qu'il s'infligeait à lui-même ! Hypnotisé par le regard d'une femme qu'il parvenait à détester autant qu'il appréciait, il ne pouvait que jouir d'une douleur insoutenable que Delilah décuplait le plus facilement du monde. Poussé dans les derniers retranchements de la patience, Maël observa la jeune Bradford passer une langue vorace sur le tranchant du couteau. Les sens brouillés par la drogue, elle ne semblait accepter aucune limite et Lehman, dont le cœur manqua quelques battements à la vue du sang qu'elle déposa généreusement sur la lame, n'eut même pas le courage de l'empêcher de se mutiler. Trop occupé à dompter sa propre douleur, il la laissa faire ; inlassablement impassible ; aussi stoïque qu'une statue de plomb ; aussi inébranlable qu'un arbre refusant de plier sous les coups de la tempête. Laissant alors l'arme de côté, June s'empara férocement de sa bouche, lui offrant ce délicieux nectar auquel il avait déjà eu l'occasion de goûter quelques minutes plus tôt. D'abord réticent, l'homme se laissa finalement aller dans ce baiser sanglant, sa propre langue tentant désespérément d'apaiser la morsure de ce morceau de chair blessé.

Le goût du sang aidant, Maël interdit toutefois à ses mains de quitter ses poches. L'envie ne lui manqua pas de laisser ses doigts se balader sur les formes offertes de sa tortionnaire, mais, dans un sursaut de détermination, il refusa d'offrir à la jeune femme le plaisir d'une victoire. Veillant à sa crédibilité, il ne lui laissa que le goût amer d'une sérénité imperturbable, la laissant mener une danse qu'il ne semblait pas vouloir apprécier. Piquée dans son orgueil, June se détacha de son amant, exaspérée par cette inlassable torpeur qu'il se contentait d'afficher depuis son intrusion dans la chambre. Victime de sa fierté blessée, la jeune femme reprit soudainement la parole, offrant à Quinn une douleur cuisante à son arrogance. Sans même qu'elle n'ai à le prononcer, le mot papa lui vrilla atrocement les tympans. Toute trace de désir déserta le corps de l'homme qui tua Delilah d'un regard meurtrier. Deux fois qu'elle faisait référence à son âge ; deux fois qu'elle assassinait sa fierté sous le joug du temps ; deux fois qu'elle retirait à Maël toute envie de répondre. Noir de haine, il se contenta de la regarder faire disparaître la seconde ligne de cocaïne, puis s'approcher résolument de la porte. Toute envie d'empêcher son évasion avait disparu. En quelques mots, elle avait une fois de plus réussi à réduire toute trace de passion au néant. Et ce, sans même faire disparaître la douleur causée par la frustration dont Lehman était victime. Non, elle s'était seulement contentée de remplacer la souffrance par une autre. Bouffé par l'amertume, Maël se prit presque à vouloir précipiter encore un peu plus le départ de la demoiselle. Qu'elle franchisse cette porte. Qu'elle la franchisse et mette définitivement fin à cette relation malsaine qui était la leur. Silencieux, l'homme se mura dans un mutisme qui en disait long sur cette colère qui lui carbonisait les entrailles. Son âge était décidément un sujet plus que sensible... Pauvre homme qui refusait de vieillir ; pauvre homme incapable de réaliser qu'il ne pouvait pas même envisager une vie à Lewis sans la précieuse présence de celle qui le faisait tant souffrir ; pauvre homme soumis à sa colère.

Pourtant, alors même que June abaissait la poignée de la porte d'une simple pression de la main, elle sembla se raviser. La démarche plus ou moins certaine, elle s'approcha encore une fois de son amant. Et, une fois encore, l'envie et même le besoin de lui asséner une gifle qu'il lui serait impossible d'oublier brûla les entrailles de Lehman. Il s'en empêcha toutefois, refusant d'ajouter le regret à la longue liste des sentiments qui s'adonnaient à une lutte acharnée dans son esprit. Et, alors même qu'il décidait de s'offrir une nouvelle fois à l'impassibilité, le contact de la langue de June contre son oreille fit exploser ce désir sournois que les mots de la jeune femme avaient pourtant assommé à coups de pelle. Sourd, il l'écouta sans vraiment l'entendre, alors que ses poings se refermaient à l'intérieur de ses poches, sous la pression de cette soif qu'il ne désirait qu'assouvir. Garce. Délicieuse tentatrice. Elle savait exactement ce qu'elle avait à faire pour le faire flancher. Elle savait tuer sa volonté et, dangereuse, elle venait d'assassiner sa détermination, l'arrachant cruellement de ce corps déjà meurtri par la souffrance d'une frustration insoutenable. Ce fut donc ce simple contact contre sa faiblesse, plus que tout le reste, qui poussa Maël à se retourner.

Brutalement, il s'empara de la bouche de la magnifique Bradford, ignorant la douleur que la force de son baiser pouvait provoquer sur sa langue mutilée. D'autorité, entièrement soumis à son appétit, il la plaqua sans ménagement contre le mur, tandis ses mains avides remontaient rapidement le long de ses cuisses, retroussant le tissu sombre de cette robe qu'il ne chercha même pas à faire disparaître. Sa bouche se perdit dans la gorge et le décoleté de la jeune femme, alors qu'il déboutonnait hâtivement son pantalon pour laisser apparaître un sexe gonflé tant de désir que de frustration et de colère. Puis, plantant un regard dévoré par l'orgueil dans les prunelles de June, il la souleva et, sa main aidant sa virilité à se frayer un chemin à travers les dessous de la demoiselle, il la pénétra d'un coup de rein brutal. Violemment, à la fois sourd et aveugle au moindre signe tant de protestation que de contentement, l'homme se laissa aller à un mouvement de va-et-vient seulement destiné à assouvir son propre appétit charnel. Il savait que sa hâte et son ardeur feraient de ce moment un instant bref et dépourvu de la moindre trace d'affection ; il savait qu'il ne trouverait finalement aucun plaisir à labourer le bas-ventre de sa prisonnière de la sorte. Et pourtant, rongé par la jalousie et la colère, dévoré par son besoin soudain de la posséder, il ne pouvait calmer les mouvements cruels de son bassin qui malmenaient l'intimité de Delilah.

Tss, pauvre Maël dont la crédibilité venait d'être réduite à néant ; pauvre Maël esclave de son désir ; pauvre Maël soumis à une femme peu banale capable de lui infliger à la fois douleur et plaisir ; pauvre Maël incapable même de jouir de cet instant pourtant destiné à assouvir sa soif et punir June pour ses exécrables provocations... Un pauvre homme bouffé par la solitude qui se retira finalement sans même avoir terminé, libérant la jeune femme de sa présence brutale. Sans même la couvrir d'un dernier baiser langoureux, il s'échappa de son étreinte, le regard emprunt de cette amertume bien peu décidée à le laisser en paix. Tout se mordant cruellement les joues devant son désir inassouvi, Quinn reboutonna son pantalon et se laissa choir sur le lit. Et, plantant ses yeux sombres dans les prunelles de June, partagé entre colère et remords, il finit par lâcher d'un ton las, pourtant perlé d'ironie. Je crois pas avoir quoique ce soit à te prouver, June... Deux fois j'ai comblé tes envies... Le vieillard a fait ses preuves, tu crois pas ?


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Résignation. Elle n'aurait pu trouver d'autres mots pour décrire ses sentiments au moment précis où elle avait mis un pied par terre, dans l'espoir de se diriger vers la porte. Mais non. June Delilah BradFord ne pouvait pas se montrer fataliste et laisser la victoire à ce cruel destin. Maël lui avait toujours été soumis ; et cette partie de lui ne devrait pas changer ... surtout pas maintenant ! Et pourtant ; dans son humble lassitude, il lui résistait sans rien laisser paraître. Il se rebellait face à son incontestable supériorité, face à son impétueuse facilité à le séduire. Lui avant tous les autres. Elle était sa faiblesse ; et sans rien savoir de Maël, elle avait la quasi certitude d'être la seule hôtesse de sa fougue et de sa passion. Et maintenant qu'il lui refusait ce cadeau, elle ne pouvait s'empêcher de s'en retrouver cruellement mortifiée. Oui ; depuis quand cet homme là savait-il passer outre sa capacité de séduction et son sens de la répartie foudroyant ? Tout cela au nom d'une seule rancune malsaine, qu'il semblait se plaire à voir évoluer. Elle avait conscience de devoir se faire pardonner, tout en sachant qu'elle en serait bien incapable. Maël se fichait de ses excuses, de ses tentatives désespérées pour son pardon. Tout cela n'avait à ses yeux aucun sens. Un instant, elle se prit à se demander ce qu'il recherchait réellement en obligeant June à rester ici. Elle n'avait aucune réponse. Sans doute que lui-même n'en avait pas la moindre idée. Simplement devait-il être poussé par son orgueil, spécifiant qu'elle lui appartenait. A lui, à lui seul, plus encore que lorsqu'elle avait Elias. Comme si, maintenant que la belle June était célibataire, elle ne devait plus que l'avoir. Lui. Personne d'autre. Ah, chimères ridicules qui rendent naïf un homme pourtant cruellement incrédule !

C'était sans compter son point faible. June le connaissait parfaitement ; et dans sa plus cruelle perversité, en profitait allégrement. C'était simple. Très simple, trop simple. Beaucoup trop pour une June qui n'en ressentirait aucune fierté, aucune suffisante. Bien au contraire. Curieuse ; elle se demandait cette fois comment réagirait Maël à cette attaque personnelle poussée par un sadisme éloquent. Elle ne fut pas déçue. Simplement meurtrie. Il se retourna presque violemment, lui offrant un baiser fougueux, témoin de toute sa colère trop longtemps refoulée. Puis il la plaqua contre le mur, avec le même emportement. Mais non pas de désir ; simplement de rancœur et de ressentiment. Elle connaissait assez Maël pour reconnaître ses véritables caresses à celles, factices, qu'il ne lui offrait que pour combler un besoin parfaitement animal, sans le moindre signe de tendresse. Comme pour approuver ses dires, elle sentit sa main se diriger vers sa robe, la retroussant d'une rapidité et d'une agilité qui témoignaient de la suite à laquelle elle allait avoir le droit. Maël embrassait son cou, sa poitrine, alors que les bras de June restaient, à leur tour, inertes. Elle goûtait ses baisers, plutôt poussée par sa curiosité malsaine qu'à un réel plaisir qu'elle aurait pu ressentir. Lorsqu'il releva le visage vers sa proie, lui assénant un regard pour le moins empli de rage et d'irritation, elle se prit à avoir peur. Une peur qu'elle aurait jugé insoutenable dans son état normal, qui lui procura des frissons une fois droguée. Pourrions-nous dire qu'elle appréciait cette situation ? Oui. Vraiment. Elle était tant effrayée que désireuse de connaître la suite, laissant seul Maël décider de son triste sort. Il la souleva violemment, avant de la pénétrer en une rage colérique et enflammée.

June ne cria pas. Ni de plaisir, ni de douleur. Elle le laissa simplement faire, docile, inerte comme il l'était autrefois. Elle plongeait simplement ses prunelles dans son regard noir. Comme pour lui dire : "bien joué, ça aurait pu marcher. Mais non Maël, tu sais bien que ça ne me convient pas. Alors ne te fatigue pas. Arrête." Il ne sembla pas le voir, pas l'entendre. Ses gestes n'étaient que concentré de rage et de violence trop longtemps contenus, à l'instar de son regard. Elle aurait pu avoir peur, l'aurait sans doute du. Oui, Maël était désormais comme terrifiant. Il lui infligeait douleur et plaisir dans un même temps, dans une proportion toutefois trop infime pour qu'elle en profite pleinement. Elle voulait juste qu'il s'arrête. Qu'il stoppe immédiatement ses gestes incontrôlés, qu'il reprenne là où il s'était arrêté sur ce lit, dans une léthargie mêlant douceur et violence. Pas seulement brutalité. Aucun baiser, aucun regard, aucune caresse. Juste cet incessant mouvement de va-et-vient dans son corps meurtri par tant de rage. Alors qu'elle s'apprêtait à stopper cet instant, il se retira tout aussi violemment d'elle avant de s'installer sur le lit où ils étaient installés, autrefois. Elle le regarda faire, sa robe descendant d'elle même et couvrant à nouveau ses cuisses, alors que son souffle se faisait encore plus silencieux, les plongeant cette fois dans un mutisme contrastant avec cette violence. Mutisme auquel Maël ne tarda pas mettre un terme.

Il avait parfaitement raison. Il n'avait plus rien a lui prouver. Elle avait été stupide en le cherchant de la sorte, parfaitement idiote, même si ce jeu n'avait à ses yeux aucune limite. Maël ne devait pas être d'accord avec cette notion de la séduction. Il lui avait semblé avoir outrepassé ses droits, comme jamais elle ne l'avait fait avec lui. A vrai dire, elle avait même imaginé à tort qu'il n'était pas homme à posséder extrêmes et qu'il pourrait tout accepter, ce qu'il lui avait pourtant nié avec cette gifle de la dernière fois. Visiblement ; l'absence d'Elias ne provoquait en elle qu'un goût soudain pour la dangerosité. Décuplé par cette drogue qui se baladait aisément dans son corps offert. Après un soupir, June se décolla de ce mur qui avait accueilli ce très étrange ébat. Le dos en miettes, elle se montra néanmoins forte et s'approcha du lit où Maël semblait avoir trouvé refuge, lui offrant un regard presque désolé. Presque. Elle s'assit à ses côtés, craignant de dépasser à nouveau ses limites vitales. Tant pis. June n'avait aucune peur de flirter avec l'insondable, avec le dangereux et avec le péril. Elle avait pleinement conscience que quoi qu'il arrive, Maël ne reportait plus la main sur elle. Jamais. Une erreur, pas deux. Surtout pas la même.

    June - « C'est bien essayé Maël. Mais non. Non tu ne m'auras pas avec ça, et si c'est ta paix que tu espères, je ne te l'offrirais pas. Sauf ... quelques minutes, si tu veux. » lui dit-elle, tout en évitant son regard empli de rage, et fixant un point inexistant sur le mur face à elle.

Dans un nouveau soupir, elle se releva, allant flirter du côté du mini-bar, où elle sortit la bouteille de whisky. Cette fois, c'est à elle qu'elle s'en servit un verre, avant de le boire d'une traite, ne pouvant retenir une grimace d'un dégout pur et dur, particulièrement lorsqu'elle sentit la blessure de sa langue se réveiller brutalement, lancinante et cruelle. Elle hésita à offrir à Maël un nouveau verre de cette substance particulièrement forte, puis décida qu'il n'en était pas question. Elle n'avait jamais eu à faire a un Lehman trop alcoolisé, et préférait ne pas tenter l'expérience. Surtout pas maintenant, alors qu'elle avait considérablement augmenté sa colère et son énervement. C'est dingue comme en une parole elle était parvenue à le métamorphoser. Contournant le lit, elle y remonta avant de s'y assoir confortablement, dans le dos de Maël. Elle fit jouer quelques secondes le couteau entre ses doigts experts, hésitante entre l'envie de déguerpir d'ici et d'offrir à cet homme cette paix qu'il semblait tant désirer, et retourner flirter avec cette dangerosité qui lui plaisait désormais tant. Non, June ne pouvait décemment pas partir. Pas maintenant, pas aussi vite. Pas sans avoir oublié ces malheurs, sa tristesse, sa déception. Mieux valait qu'elle reste ici, plutôt que de se morfondre seule chez elle, pleurant toutes les larmes de son corps et s'accusant du crime odieux qu'elle avait commis. Décidée ; c'est a nouveau en parcourant à quatre pattes le lit qu'elle se retrouva prêt de Maël, juste dans son dos. Elle passa ses bras réconfortants autour de son buste, et déposa sa tête tout contre son épaule.

    June - « Je suis désolée. » lui glissa-t-elle dans une sincérité qu'elle était loin de posséder. « Mon but n'était pas de te vexer. C'est vrai, tu n'as plus rien à me prouver. Je sais très bien ce dont tu es capable. Et cette représentation là n'est ... n'est rien. »

"Elle en est presque décevante" aurait-elle aimé ajouter. Elle se retint toutefois, consciente que vexer une nouvelle fois Maël lui serait fatal. Le moment était aux excuses, celles dont il n'avait rien à faire. Du moins ... elle ne pouvait en être sure, aussi ça valait sans doute le coup qu'elle tente. A peine eut-elle fini de parler, en un murmure, qu'elle glissa ses bras le long de sa taille cette fois, avant d'embrasser ce cou offert. Comme pour offrir un réel contraste avec la violence de leur dernier ébat, elle se coula lentement sur ses genoux, lui faisant face et soutenant ce dur regard sans difficulté. Le sien semblait simplement exiger tendresse, alors que quelques minutes avant, elle avait imposé la violence en sortant le couteau, désormais couvert de sang, qui reposait aimablement sur le lit. Lunatique, elle voulait autre chose. Et une fois de plus, son humble envie devenant essentiel, elle captura les lèvres de Maël dans un baiser doux, tendre, tout autant que passionné. Une passion que cet ébat avait réveillée, plus qu'anéantie.

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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeLun 28 Mar - 2:58

J'ten supplie, pardonne-moi pour ce truc hideux que je te fais l'affront de poster u.u promis, je me rattrape à ma prochaine réponse /meurt/

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JUNE & MAËL

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Pendant quelques courtes secondes, Maël garda les yeux rivés sur le sol, comme si le parquet seul était tout à coup digne de son intérêt. Silencieux, il sembla compter les imperfections du bois vieilli par le temps. Stupides pulsions à la con. Pendant un moment, l'homme se demanda comment il en était arrivé là. Comment en était-il arrivé à sauter littéralement sur la jeune Bradford et à la prendre avec cette brutalité qu'il ne se connaissait plus ? La réponse à cette simple question se profila rapidement dans l'esprit de Lehman. Un nom ; un simple nom : June. Cette jeune femme un peu trop douée qui réussissait si aisément à lui faire perdre toute notion de contrôle. Oh oui il avait tenté de lutter. Pendant des minutes entières il s'était débattu contre l'emprise qu'elle exerçait si naturellement sur lui. Et, pendant un instant, il avait même pensé en être capable. Capable de la laisser là, seule avec sa frustration ; capable de la laisser assoiffée par un désir bien trop présent ; capable de combattre une finalité qu'elle lui imposait par sa seule présence ; peut-être même capable de la laisser franchir la porte dans le sens inverse pour trouver un homme plus disposé que lui pour combler ses attentes. Aveugle à ses faiblesses, il avait cru possible de lui échapper ; insensible à sa propre douleur, il s'était contenté d'ignorer la souffrance que son obstination et sa rancoeur lui infligeait. En vain. Son irritation avait enfin eu le dessus et, telle une vengeance, l'avait poussé à agir de la façon la plus bestiale qui soit, le privant même du plaisir qu'il aurait dû trouver en cédant à ses pulsions.

Rongé par un remord violent, l'homme releva enfin la tête, chassant d'une main les cheveux qui lui tombaient devant les yeux. De nouveau, il se contenta d'offrir à la jeune femme un regard noir. Elle seule était responsable de sa souffrance. Si elle s'était contentée de rester sagement à l'écart, comblant le voeu qu'elle avait exaucer la veille de ne plus vouloir le revoir, il n'en serait pas là. Il serait encore tranquillement assis dans son fauteuil, se rassasiant d'une solitude qu'il affectionnait tout particulièrement et ne serait très certainement pas vautré sur ce lit, en proie avec son désir qu'il tentait de dompter par la seule force de sa colère. Une colère insuffisante qui, loin d'apaiser sa douleur, ne faisait que la décupler. Peut-être devrait-il lui aussi céder au délicieux attrait de la poudre blanche ? Nul doute que cela l'appaiserait et l'aiderait certainement à trouver le courage et la volonté suffisante pour chasser cette tentatrice hors-pair dont l'exquise présence ne parvenait qu'à lui faire prendre conscience de sa vulnérabilité. Pourtant, Maël savait que la cocaïne ne suffirait pas à inhiber son malaise. Cela faisait des années que cette drogue ne lui suffisait plus. Bien au contraire. Celle-ci ne parvenait désormais qu'à accentuer les pires traits de son caractère déjà bien trop détestable. Les faits étaient là : June était loin d'être la véritable cause de sa faiblesse. Enfin, elle en était une des causes ; cela, il devait bien le lui accorder. Torturé, que n'aurait-il pas donné pour une bonne dose de morphine qui comblerait sa peine et lui permettrait enfin de s'abandonner dans un état de béatitude profond qui le pousserait enfin à combler les désirs de la belle Bradford ? Bien malheureusement, la coke était bien la seule drogue présente en ces lieux. June mise à part, bien évidemment.

Celle-ci, bien loin de fuir devant l'agressivité de son amant, finit par rompre le silence. Des paroles qui lui attirèrent un nouveau regard sombre de la part de ce dernier. Bouffé par l'amertume, il se contenta de sombrer dans un mutisme glacial. Bien incapable de la pousser vers la sortie, il la regarda silencieusement se servir un verre de whisky. Alcool qu'elle goûta avec une grimace, avant de le rejoindre sur les couvertures d'un lit plein de promesses. Inlassablement impassible, Maël se renfrogna encore un peu. N'ayant trouvé aucun réconfort à agresser l'intimité de la demoiselle, sa rancune était encore bien présente, malmenant infatigablement ses entrailles, brûlant ce coeur qu'il prétendait de pierre. Plus les secondes passaient, moins la possibilité d'un quelconque pardon lui semblait probable. June avait su percer cette poche de glace contenant sa colère et, désormais, celle-ci courrait sournoisement dans ses veines. Une course que les bras que la jeune femme passa autour de son torse sembla ralentir. Un peu de douceur au milieu de cette dispute bestiale entre deux êtres rongés par le désir : telle semblait être la clé d'une finalité qui tardait cruellement à pointer le bout de son nez. Dans un long soupir, l'homme goûta délicatement aux dernières paroles de la magnifique Bradford. Un désolé dépourvu de toute franchise, mais qui laissa à Quinn un délicieux sentiment de bien-être. Des mots qui l'aidèrent à ravaler momentanément son irritation et calmèrent la douleur de son orgueil blessé. Sans pourtant trouver la force de laisser un sourire éclairer ses traits tourmentés, un petit frisson - témoin de cette sérénité qui regagnait ses sens - s'empara de sa nuque alors que Delilah baisait tendrement son cou. Quelques douces paroles, de quoi flatter un ego blessé et tout rentrait dans l'ordre ? Mouais... Difficile à croire. Néanmoins, pendant un instant, l'homme se laissa aller à cette douceur qu'il n'espérait même plus, offrant à June un pardon tout à fait factice.

Sans même prendre le temps de goûter à ce baiser d'une tendresse peu commune, il le termina. S'écartant légèrement du visage de la jeune femme, il plongea un regard las dans ses prunelles et lança simplement sur le ton de la conversation. T'es qu'une chieuse, June. Et, sans même lui laisser le temps de répondre, il reprit ce qu'il avait si facilement interrompu, s'accrochant délicatement à ses lèvres offertes. Exerçant une légère pression sur la gorge de la jolie Bradford avec la paume de sa main, il la força doucement à s'allonger sur les couvertures et repris d'autorité la place qu'il occupait déjà quelques minutes plus tôt. Assis à califourchon sur l'abdomen de Delilah, le visage penché sur le sien, goûtant pour la énième fois à la bouche délicieuse de la demoiselle, la soudaine tendresse dont elle avait fait preuve quelques secondes plus tôt semblait avoir eu un effet tout à fait bénéfique sur les sens de Maël ; comme si cette délicatesse inattendu avait finalement inhiber la moindre parcelle de folie, sevrant son sang de cette médiocrité glacée qui l'avait poussé à agir de la manière la plus bestiale qui existe. S'arrachant une seconde fois du visage de June, il la couvrit d'un regard partagé entre passion et exaspération. Une insupportable chieuse ; un garce sans nom... Tout en ponctuant ces paroles - qu'il prononça avec toute la sincérité dont il était capable - de baisers furtifs, il dégrafa délicatement la fermeture de la robe de la jeune femme et la retira d'une main légère, découvrant enfin les courbes provocatrices de la divine créature. Puis, sans même s'attarder sur ses formes alléchantes, l'homme accrocha les yeux de la magnifique Bradford et l'observa longuement d'un regard magnétique. Finalement, c'est d'une voix étonnement douce, contrastant superbement avec l'essence même de ses propos, qu'il reprit la parole. Je sais pourquoi tu es là, June... Inutile de ressasser tes envies toutes les deux minutes. Et évite de me pousser à bout... Comme tu as dû le remarquer, cela ne sert en rien tes intérêts. Quittant momentanément le visage de la jeune femme des yeux, le regard de Maël s'attarda inutilement sur le poignard qui reposait toujours sagement à quelques centimètres de leur deux corps. Quand l'attention de Lehman retourna entièrement à l'objet de son désir inassouvi, un petit sourire - sincère cette fois - s'accrocha à ses lèvres alors qu'il terminait d'une voix autoritaire. Alors maintenant tu la boucles... Et tu me laisses faire.

Joignant immédiatement les gestes à la parole, la bouche de Maël commença une course à la fois lente et délicieuse sur le corps offert de la jeune femme ; ses lèvres et sa langue se frayant aisément un passage sur cette peau aussi magnifique que tout le reste. Longuement, il s'attarda dans le cou de sa victime, le mordillant avec une délicatesse qui lui avait été tout à fait inconnu quelques minutes plus tôt. Descendant lentement le long de sa gorge, il prit quelques secondes pour dégrafer le soutien-gorge de la demoiselle avant de laisser sa bouche se perdre dans cette poitrine qu'il connaissait désormais parfaitement. Doucement, ses lèvres poursuivirent bientôt leur descente, suivant une ligne parfaitement droite, ponctuant le ventre de June de baisers plus ou moins passionnés, tandis que ses mains s'activaient sur ses cuisses. Nul doute qu'il prenait un plaisir certain à parcourir ce corps qu'il connaissait bien... Enfin, mettant sa propre excitation de côté, il s'interrompit, s'interdisant de violer une seconde fois la frontière imposée par les dessous de la jeune femme. Se redressant, il remonta jusqu'à son visage et noya ses yeux dans les prunelles de sa proie et ajouta d'une voix provocante. Entre nous, June, tes insinuations sur mon âge, aussi fondées soient-elles, sont tout à fait vexantes... A tel point que ça me bouffe toute envie de combler tes attentes. D'une main légère, terminant cruellement cet instant de tendresse, l'homme s'empara du poignard et pressa la pointe contre la poitrine de sa victime. Là, juste au-dessus de son sein gauche, comme pour la dissuader de le provoquer à nouveau.

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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeLun 28 Mar - 6:06


June & Maël

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Maël. Véritable complexité sans fin, parsemée en un gigantesque labyrinthe dont la sortie reste désespérément introuvable. June y était perdue, lamentablement, sans aucune envie d'appeler au secours. Jamais. Surement pas. Elle s'y était engagée de son plein grès, sachant parfaitement les risques qu'elle encourait. Elle avait aimé braver ce danger fou, l'avait fait sans une once de peur quelconque. Maël n'était pas terrifiant. Pas le moins du monde. Elle le trouvait simplement ... fascinant. Incroyable d'arrogance, bouffé par la solitude qu'il entretenait pourtant merveilleusement bien, il n'était qu'un être comme un autre, souffrant, emprisonné dans une bulle si fragile qu'il tentait d'effriter à coup de poudre blanche dans le nez. Tentative dérisoire et vaine. Maël était un cas à part, un personnage original, attrayant et attractif. C'était de cette authenticité dont elle était tombée sous le charme. Authenticité doublée d'un physique incroyablement séduisant, et d'un besoin de destruction peu commun dans un petit village tel que Lewis. Sourires hypocrites sur visage apathique.

Elle n'aurait pas cru un tel dénouement. Pas une seule seconde elle n'avait espéré qu'il lui accorde son pardon. Et pourtant. Et pourtant il répondit à son baiser, usant d'une douceur inconcevable. Il l'embrassa comme si toute rancœur et toute colère pouvaient être si aisément oubliées, comme si elle avait gagné cette bataille trop longtemps menée. Elle n'était pas naïve. Elle savait bien que le grand Maël ne pouvait pardonner de telles paroles, de telles provocations. Et pourtant, il l'embrassait, encore, paraissant ne pas faire attention à tout ce qui s'était passé avant. Comme s'ils re-débutaient leur union, comme si c'était la première fois qu'ils s'effleuraient ainsi, comme si plus rien n'avait d'importance. Ils se trompaient. Lourdement. Elle se plaisait à mettre de côté les troubles qui agitaient sa vie, la rendant aussi morne. Elias n 'existait plus à son esprit embrumé par son désir, désir violent et palpitant, il n'y avait plus que Maël. Un Maël uniquement là pour elle, qu'elle imaginait prêt à assouvir le moindre de ses désirs. Un homme régit par ses pulsions, par les ordres d'une princesse pourrie gâtée à l'enfance déshonorée.

Une chieuse ? Oui. Mieux encore. June était la pire des chieuses ayant existé sur cette foutue Terre. Et elle l'assumait pleinement, prenant son rôle très à coeur, ressentant un plaisir étrange à pousser les autres au paroxysme de leur énervement. Comme elle le faisait avec Maël. En tâtonnant, elle cherchait ses limites, éprouvant un malin bonheur à le voir se défendre vainement, commettre des actes qu'il regretterait forcément. Elle ne craignait pas (ou plus) son sombre courroux, et était prête à l'affronter, lui comme le reste du monde. Plus rien n'avait d'importance, dans ce monde assombri par l'absence de l'être qui avait capturé son coeur. Seul Maël constituait une lueur. Certes faible et ne parvenant pas à lutter contre l'obscurité alentours, mais tout de même existante. Il était comme sa dernière chance de salut. Pour approuver ses pensées, il l'embrassa à son tour, l'allongeant délicatement sur ce lit, témoin de leurs nombreux ébats, seul hôte de leur terrible secret déjà dévoilé.

Garce ? Oui, exactement. Mais une garce insupportablement irrésistible, pas vrai Maël ? Ce dont témoignait ses caresses, ses baisers. Assis sur elle, il semblait ainsi lui prouver son incontestable supériorité. Peine perdue, qu'il n'espère tromper personne. June le regardait, les prunelles brillantes d'une curiosité excitée. Elle l'entendait la définir d'adjectifs pour le moins péjoratifs, l'embrassant chaque fois un peu plus, accentuant ses caresses, ses effleurements, ses douces attentions. Sa main s'approchait dangereusement de sa robe, la faisant glisser le long de son corps avec une facilité absolument déconcertante. Ce à quoi elle ne répondit ... rien. Elle le laissa simplement lui démontrer ses talents, comme il semblait si heureux de le faire. Il plongea ses prunelles dans son beau regard, d'un air qu'elle n'aurait su définir correctement. Simplement ... Simplement Maël. Lui, comme d'habitude, rien d'autre. Aucune surprise, juste une joie inhabituelle de le voir ainsi lui même. Enfin. Plus de rancune dans ses yeux. Sa voix était douce, ses paroles un peu moins. Elles lui tirèrent des frissons. D'angoisse moins que d'excitation, d'envie et de frustration. Quelle torture, de la laisser ainsi dans l'attente d'un final qui promettait d'être exemplaire mais qui ne venait pas ! Promesses doublées de mensonges honteux.

Qu'elle la boucle et le laisse faire, vraiment ? Pourquoi pas. Voilà un programme qui lui semblait pour le moins alléchant. Tenant cette promesse silencieuse, Maël s'activa sur son corps presque entièrement dénudé. Baisers, caresses, sa main dégrafant son soutien-gorge sans se soucier de potentiels signes de protestation, il semblait faire de June sa poupée. Poupée particulièrement érotique. Son autorité parfaitement définie, il profitait de cette soumission qu'elle semblait enfin arborer. Pour une fois, elle n'était pas la reine, mais l'esclave soumise aux désirs du roi. Un roi particulièrement attentif aux besoins de sa prisonnière, certes, mais tout aussi autoritaire. Une envie de dominer que June accueillit assez bien, lui permettant de se faire plaisir sans lui témoigner la moindre envie de s'échapper. Pourquoi aurait-elle envisagé, une seule seconde, le souhait de se soustraire aux ordres de son empereur ?

Elle sentit ses baisers brûlants parcourir son ventre entier, se perdant dans sa poitrine, dévorant avidement sa bouche, et mordillant son cou ; alors que ses douces mains faisaient de ses cuisses son terrain de jeu. Frustrée lorsque Maël stoppa ses baisers à la limite même de son sous-vêtement, elle le vit remonter le long de son corps, planter son regard dans ses belles prunelles avec une assurance certaine qui n'était pas la sienne quelques minutes auparavant. Bien sur, môsieur ne pouvait décemment pardonner si vite un tel affront. Il fallait que môsieur se montre dominateur, qu'il fasse comprendre qu'il n'oublierait rien. Que tout resterait gravé, là, dans son esprit, dans sa mémoire. Et que tout était destiné à ressortir un jour. Reprenant le couteau, il le fit se balader sur la poitrine de la demoiselle, soumise à la moindre de ses pulsions. Puis, il accentua la pression. Grrmph. Un grommellement s'échappa des lèvres de la demoiselle, tout autant de désir inassouvi que de douleur. Maël était un monstre. Un monstre avide de plaisirs, qui les procuraient comme les retiraient si bien.

    June - « Vexantes, certes. Crois-moi, si je m'arrêtais à ton âge, je ne serais pas ici. » lui dit-elle en un sourire, tentant vainement de ne pas se fier à la douleur sur son sein. « Si monseigneur m'en offre la possibilité, je pourrais toujours vous la donner moi, cette fameuse envie de combler vos attentes. Me l'autorisez-vous ? »

Sa voix se faisait aguicheuse. Sans attendre une réponse qu'elle ne désirait pas entendre, sa main libre se porta à sa poitrine, alors qu'elle empoignait le couteau, dans un geste finalement très dérisoire. Non, le poignard n'était rien. Elle se fichait de cette arme. Celle-ci ne méritait pas même son attention. La douleur disparue à un second plan, elle amena ses doigts à la chemise de Maël, la lui retirant avec une facilité déconcertante malgré tous les obstacles qu'elle pouvait trouver sur son chemin. Rien ne pouvait stopper son désir inassouvi, qui se faisait chaque secondes plus palpitant. Incapable de relever le buste, elle amena le corps de Maël au sien, dans une douce caresse autoritaire, avant de s'emparer cette bouche déjà très connue de sa langue.
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JUNE & MAËL

ϟ hold me. - i can't.


Ô insupportable rancoeur que la morsure du temps ne parvenait à assoupir. Ô rancoeur que la poudre blanche n'avait pas même eu à accentuer. Ô rancoeur qui, tel un feu immortel, n'éprouvait nul besoin d'être attisée et ranimée. Encore ; toujours, elle brûlait là, au creux des entrailles d'un homme dont la compagnie se résumait à sa colère. Inlassablement, elle gonflait dans son cœur qui, bientôt, ne pourrait plus supporter cette rancune décidément trop importante pour un seul homme. Bientôt, les parois ensanglantées de ce morceau de chaire tomberaient en cendre pour laisser exploser une irritation grandissante que rien ni personne ne semblait pouvoir apaiser. Pas même lui. C'était une rancune qu'il avait toujours connu et dont la morsure, aussi loin qu'il se souvienne, lui avait toujours déchiré l'esprit. Ce sentiment, il se le traînait depuis plus de vingt ans, tel un lourd fardeau que chaque dispute, chaque insulte, alourdissait encore un peu. Un fardeau dont le précurseur n'était autre que son propre père qui, tel en joyeux jardinier, avait déposé brutalement en lui la graine de la haine et de l'intolérance. Un père qu'il détestait et qu'il craignait bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Chaque coup était resté gravé là, au fond de sa mémoire, tel une montagne de souvenir douloureux dont il ne parvenait à se défaire. Des souvenirs lancinants de cruauté et de peur et qui, pourtant, ne lui soufflaient pas le moindre de désir de vengeance. C'était tout ce que la main de Lehman senior avait laissé derrière elle : un gamin apeuré, allergique aux rapports humains, dont le seul désir était de fuir tout ce qui pourrait un jour lui faire du mal ; d'une façon ou d'une autre. Une peur que Maël avait, plutôt facilement, réussi à enfermer entre quatre murs d'indifférence, pour ne garder que le meilleur de cette personnalité brisée qui était la sienne. Toute frayeur avait donc fini par s'évaporer, pour ne laisser derrière elle qu'ignorance et froideur : deux sentiments loin d'être factices, cependant troublés par une mémoire qui se voulait un peu trop fidèle.

Maël, ignorant le poignard dont la pression sur le sein de la jeune femme se faisait grandissante, plongeait dans ses prunelles et regard partagé entre malice et amertume. Un regard dont il ne pourrait certainement plus se débarrasser en compagnie de June. June... Cette perfection physique ; cet attrayant joyaux de passion qui parvenait si bien à le noyer dans une perplexité innommable ; cette perle de tentation capable de lui retirer tout désir de solitude. Il savait que, tôt ou tard, il finirait par lui offrir ce qu'elle désirait ; il ne pouvait échapper à cette finalité qui se posait sur eux telle une fatalité ; un oiseau magnifique se posant sur une branche, la forçant à plier sous son poids. Néanmoins, il ne pouvait se priver du petit plaisir qu'il trouvait à la faire languir et douter. Delilah le savait, il était un homme surprenant tout à fait capable de retourner sa veste à la dernière seconde et la jeter hors de cette pièce avec pour seule compagnie son désir inassouvi. Du moins était-ce l'impression qu'il tentait désespérément de donner. Toutefois, sa faiblesse était réelle, tout autant que son désir. Et s'il pouvait parfaitement vivre seul avec sa solitude, ces deux sentiments étaient de trop dans sa vie et seule June pouvait le lui en débarrasser. Finalement, il n'était qu'une marionnette dont le seul espoir était de pouvoir un jour se rebeller contre celui qui en tenait les ficelles. Un espoir vain, mais qui jamais ne quittait ses pensées, s'accrochant à son esprit tout comme un félin s'accroche à sa proie, la laissant s'épuiser sous la force de ses mâchoires. Maël, le pantin : voilà qui sonnait de la plus surprenante des manières ; lui dont l'indifférence avait toujours été le maître mot ; lui dont la vie n'était rythmée que par l'hypocrisie qui, tel un chef d'orchestre, perlait son existence de détachement et d'impassibilité et dont seule la cocaïne, sous les traits d'un soliste doué des plus sombres intentions, parvenait à sortir de la banalité et de la monotonie.

Couvrant la jeune femme d'un rictus arrogant, Maël prit un plaisir certain à la priver tout à coup de ses baisers. Jusqu'à ce que June reprenne la parole... Paroles qui étirèrent encore un peu ce sourire sournois qui déformait les traits magnifiques de son mystérieux visage, alors que la demoiselle prenait soin de le rassurer inutilement sur son âge. Il était presque étrange qu'un homme tel que lui prenne si rapidement la mouche dès lors qu'on faisait référence à ses presque quarante ans. Il se savait pourtant en pleine forme, plus en forme même que dix ans plus tôt. Mais non, Maël semblait ne pas vouloir vieillir et regardait avec une certaine mélancolie les douze années qu'il avait gâché auprès de son fils et de cette femme pour laquelle il n'avait jamais éprouvé la moindre passion. Aussi, cette obstination que June mettait à jouer avec ce coté plutôt sensible de sa personnalité ne pouvait que le plonger dans une irritation profonde. Irritation inutile qu'il ne parvenait pas lui-même à comprendre, mais qu'il ne cherchait cependant pas à dissimuler.

Quinn était bien de ces hommes que l'on ne vouvoie que sous le joug de l'impertinence et de la moquerie. Delilah l'avait très bien compris et en joua avec cette lueur de malice au fond des yeux que Lehman commençait à bien lui connaître. Puis, sans même laisser à son amant le plaisir de répondre, elle chassa le poignard qui laissa une très légère trace sur sa peau et, d'un geste exercé, fit disparaître la chemise de Maël avant de l'attirer férocement à elle. L'homme n'opposa d'abord aucune résistance, laissant son torse tatoué flirter agréablement avec la poitrine de la magnifique Bradford. Une fois encore, leur bouche se rejoignirent dans une caresse passionnée dont Quinn ne se fatiguait pas. June avait ce don pour rendre chaque baiser unique et plus plaisant encore que le précédent et, dans une course lancinante contre le désir, elle prenait facilement la tête, n'offrant à l'appétit charnel aucun répit, aucun moyen de se soustraire à sa volonté. Inépuisable, elle offrait à Maël de quoi calmer sa soif, mais ne le laissait jamais de quoi se rassasier, le forçant à poursuivre la course dans l'espoir que, tôt ou tard, il franchirait la ligne d'arrivée : cette oasis de béatitude dans lequel il pourrait s'immerger tout entier sans le moindre désir de vouloir en ressortir.

Une fraction de seconde il goûta à ce baiser. Puis, pour la seconde fois, il savoura le plaisir qu'il trouva à briser l'étreinte que June lui imposait, reprenant le dessus dans son combat contre sa faiblesse. Faiblesse qu'il tentait d'occire depuis plusieurs minutes déjà, mais qu'il ne parvenait qu'à blesser. Blessures bien dérisoires face à la souffrance qu'il éprouvait lui-même dans ce duel contre sa véritable nature. Se redressant avec un rictus, il prit ce petit air exaspérant de nonchalance. « T'as faim, j'espère... » Maël ? Aucun doute, ce pauvre n'avait plus toute sa tête. Cruellement mystérieux, il laissa un doigt se balader sournoisement sur la poitrine de la jeune Bradford alors que le silence retombait lourdement sur ces deux corps à demi-nus, soumis à un jeu interminable de séduction et de sauvagerie. Un instant, l'homme sembla sur le point de se lever, soudain bien plus décidé à offrir à Delilah un rendez-vous galant pour assouvir une faim qui, cette fois, était bien loin d'être charnelle. Pourtant, Quinn se pencha encore une fois au-dessus de la jeune femme et termina enfin cette phrase qu'il avait laissé en suspend. « Parce que j'ai une pêche d'enfer... » Mouais... Vive les sous-entendus douteux ! La prochaine fois Maël, essaie de nous la faire avec un peu plus de finesse !

Amusé, Lehman déposa un chaste baiser sur les lèvres de sa proie, avant de laisser sa bouche retourner à cette course qu'il avait débuté sur son corps deux minutes plus tôt. Cette fois, c'est d'une main brûlante de désir qu'il fit glisser sa culotte le long de ses jambes interminables. Tsss et lui qui prétendait ne pas vouloir combler les attentes de la jeune femme. Voilà qu'il assénait un nouveau coup à sa crédibilité. Une crédibilité déjà bien diminuée d'ailleurs. Et il y en avait fallu si peu pour le décider... Quelques paroles provocantes, un baiser passionné et s'en était fini de sa volonté ! Laissant le dessous de Delilah choir sur le sol, il passa une main douce entre ses cuisses, comme soucieux de ne plus blesser cette intimité qu'il avait méchamment torturé dans un sursaut de folie plusieurs minutes plus tôt. Puis, sans même croiser une dernière fois le regard de la jeune femme, il se pencha sur son intimité pour s'emparer de lèvres bien différentes de celles de son visage, désormais prêt à assouvir le seul plaisir de celle qui s'imposait comme sujette d'un roi plus que soumis. Oui, en réalité les rôles étaient loin d'être bien définis et nul doute que ni l'un ni l'autre ne pouvait réellement prétendre avoir compris le scénario qui s'imposait à eux. Longuement, la langue de Maël s'insinua en June tel un serpent qui ne manquait pas de mordant, ne lui offrant cette fois que douceur et tendresse là où il avait auparavant déversé violence et brutalité. Dévorant ce à quoi il n'aurait normalement jamais dû avoir droit, l'homme finit par abandonner ce puits de désir et remonta jusqu'à la bouche de la belle Bradford, lui offrant ce nectar, fruit d'actes bien peu catholiques. Quinn s'accrocha à ses lèvres comme s'il ne devait plus jamais devoir s'en séparer, ses mains dominatrices se partageant la nuque et les cuisses de la jeune femme, tandis que le désir pulsait douloureusement en lui, le suppliant d'assouvir une faim à laquelle il refusait de céder.

Enfin, Maël abandonna les lèvres de la jeune femme et l'observa longuement d'un œil aussi noir que la robe qui reposait inutilement sur le lit. Délicieux mélange de passion et de haine ; encore et toujours. Sans lui épargner ses caresses, l'une de ses mains parcourant inlassablement les courbes magnifiques de June, l'homme glissa sur le côté et s'appuya sur l'autre, son coude s'enfonçant profondément dans le matelas. D'une voix provocante incapable de dissimuler son réel désir, il repris, conscient qu'il lui offrait là une perche qu'il risquait fort de regretter par la suite.« Je t'ai connu avec plus de mordant, June... Qu'est-ce qui se passe ? C'est a coke qui te ramollit ? »
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June & Maël

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Encore et toujours, Maël semblait prendre un désir particulier à priver June de ses baisers et de ses caresses, attendant avec impatience le moment où elle témoignerait une quelconque marque de lassitude. Peine perdue, elle était bien trop désireuse de son corps pour pester à la moindre attente, qui ne se faisait jamais vraiment longue. Elle savait parfaitement qu'il avait autant envie d'elle, voire même plus, et la certitude de cette supériorité lui offrait un avantage certain. Avantage sur un combat qu'ils n'auraient tous les deux jamais du mener. Oui, Maël aurait pu être son beau père, si elle avait accepté la demande d'Elias, et une telle pensée la refroidissait allégrement ... Enfin, ça c'était avant qu'il ne poursuive sa course folle et interdite sur son ventre, faisant glisser sa culotte d'une de ses mains libres, celle qui s'évertuait avec brio à caresser tendrement ses cuisses depuis lors. Elle n'avait répondu à son invective que par un vain sourire, et un regard certifiant qu'elle aurait bien été capable de manger pour quatre. Oui, en cet instant précis, elle n'était plus décidée à lâcher Maël, et il serait sien jusqu'à ce qu'elle l'estime nécessaire. Voilà encore un nouvel avantage qu'elle possédait sur lui. Ses désirs étaient des ordres. Les caresses sur ses jambes se firent plus lentes, alors qu'il lui rendait justement le petit plaisir qu'elle lui avait procuré la dernière fois sur le sable. Ses yeux fermés, son corps se cabra a plusieurs reprises, alors qu'elle profitait de ce don de lui. Un instant, elle se prit à penser que Maël se voyait de plus en plus à l'aise en sa compagnie, et à songer à leur prochaine fois tous les deux qui promettait d'être extravagante. Mais non. Non pour la simple et bonne raison que c'était la dernière fois. Vraiment. Il ne lui appartenait pas, elle avait un homme à récupérer de son côté, et n'y parviendrait sans doute pas à poursuivant ses humbles erreurs. Erreur qui comptait au nombre de une. Une seule. Répondant au doux nom de Maël Quinn Lehman. Une méprise qu'elle n'était néanmoins pas prête de regretter, gardant parfaitement en mémoire les simples instants qu'ils avaient passés ensembles. Toujours avec la même intensité, la même fougue. Son désir promettait de ne pas disparaître, lui laissant un gout amer de manque dans la bouche. Après tout, Maël n'était pas à elle, ne le serait jamais. Il lui manquerait, pour sur, quelques temps. Puis cette image deviendrait floue, alors qu'elle ne se souviendrait plus que de la douceur de ses caresses, et de la fougue de ses baisers.

Puis il était revenu côtoyer son visage, fricotant avec sa langue et l'intégralité même de sa bouche, cajolant les douces courbes de son corps. Il semblait prendre un tout aussi malin plaisir à se montrer enfin doux avec elle, contrastant avec la violence de leur précédent ébat. Sans doute voulait-il se faire pardonner. Son baiser se fit presque désespéré, d'une fougue qu'elle ne lui connaissait pas encore. Elle y répondit avec délectation, profitant de ce corps face au sien, de cette langue se mouvant si facilement avec la sienne, de ces mains parcourant ce corps sans la moindre notion de pudicité. Elle imprimait dans ses souvenirs la moindre de ses émotions, vacillante entre désir toujours inassouvi ou moindre plaisir ressenti, incapable de choisir vraiment si elle était plutôt satisfaite ou non. Non, sans doute. Elle le vit se décaler sur la droite, sans jamais cesser la moindre caresse sur son corps déjà nu. Son regard se vrilla dans celui de Maël, doux mélange entre désir et curiosité. Une fois de plus, il s'était éloigné d'elle, ne lui laissant que son agacement en guise de compagnon. Cette cruauté sans nom se lisait sur son visage, alors qu'il émettait une ultime provocation, qui fut sans doute celle de trop. Surement, elle plaça sa main sur celle de son amant qui se baladait avec aisance et vivacité sur son corps, la prenant entre ses longs doigts fins. Puis elle se retrouva, par un stratagème dont nous tairons le secret, au dessus de lui, flirtant avec sa bouche, laissant sa langue lécher ses lèvres, alors que des frissons de désir prenaient place sur sa peau. Et si c'était à elle de jouer un peu avec cet appétit qu'elle savait tout aussi attendu du côté adverse ? En un sourire narcissique, elle laissa son visage côtoyer cette oreille, théâtre de si nombreuses morsures sadiques, lui glissant une ultime provocation.

    June - « Voyons Maël ! C'est toi qui m'a ordonné de ne pas bouger, tu ne te souviens déjà plus ? Serait-ce la coke qui te ramollit le cerveau ? Oh allez, je prends les rênes. »

A ces mots, elle se releva en un infime petit bond en arrière, laissant Maël seul sur le lit, dans la même posture qui avait autrefois été sienne. Enfin, c'était à lui de goûter aux joies de l'abandon, lui cet être infâme qui offrait le même sort à tous ceux ayant eu la malchance de le côtoyer de trop près. Tout en se mordant les lèvres dans un geste purement séducteur, elle disparut par la porte de la salle de bain, avisant ce qu'elle pouvait voir autour d'elle. Oh tiens, un peignoir ! Elle l'enfila sans plus se poser de questions, apparaissant sur le coin de l'entrée, et faisant signe à Maël de la rejoindre. Aguicheuse, elle disparut à nouveau, comme pour lui proposer un jeu qu'il refuserait sans doute. Ou pas ... Elle attendait patiemment que Maël la rejoigne, ne doutant pas une seule seconde de cette certitude déjà bien ancrée au fond de son coeur. En effet, ses pas se firent très vite entendre, et un sourire pervers naquit sur le visage de June. Il lui en fallait peu, bien trop peu lorsqu'il s'agissait de cet homme là. En une parole, en un geste, il parvenait à la divertir, lui offrant une autre sorte de relation qu'elle croquait à pleines dents, n'en laissant pas trainer la moindre miette. Elle avait bien conscience que cette fois-là serait l'une des dernières (voire la dernière) et elle comptait bien la rendre inoubliable. Du moins était-ce son but. Offrant un sourire convaincant à Maël, elle lui agrippa doucement la main, avant d'aviser son regard interrogateur sur le peignoir qu'elle avait enfilé.

    June - « Pour te laisser le plaisir de me déshabiller une fois de plus. T'as vu, la prévenance dont je fais preuve avec toi ? Ne suis-je pas fabuleuse ? » lui glissa-t-elle en un nouveau sourire.

Incroyablement, June jubilait. Ce jeu là lui plaisait particulièrement, alors que c'était à elle d'en imposait toutes les limites. Elle s'était proclamée maîtresse, sur une unique provocation de Maël, qu'il risquait bien vite de payer. Toujours d'une douceur fabuleuse, la demoiselle s'approcha de son amant, entourant son corps de ses bras dans une caresse presque maternelle, et s'emparant une fois de plus de cette bouche merveilleuse. Puis cette tendre étreinte se transforma vite en déchainement de folies, alors que son baiser devint morsure, et qu'en un élan rapide, elle poussa Maël vers la porte de la douche. Porte qui vacilla sous leur poids conjugués. Tournant à nouveau sur elle même, installée sur le meuble soutenant le lavabo, elle s'y installa sans jamais lâcher les lèvres de son amant, ponctuant baiser fougueux à morsures sucrées. Alors que sa main droite capturait sa nuque, ne lui offrant pas la moindre occasion de s'enfuir, l'autre se baladait aisément sur son torse. Puis c'est sa bouche qui y descendit, traçant une ligne invisible de sa langue mutilée qui n'était désormais plus que source de plaisirs. Non, plus de violence dans leur ébat, simplement une fougue assez incontrôlée, valsant avec les limites même de leur patience. Les mains de June s'unirent dans son dos, alors qu'elles descendaient le long de sa colonne, offrant à son pantalon une humiliation qu'il n'était pas prêt d'oublier, y pénétrant sans aucun problème pour aller caresser ses fesses, toujours non découvertes. Vraiment, alors qu'elle était nue sous ce peignoir qu'elle avait rajouté comme dernier rempart face à la passion de cet homme, lui possédait encore son pantalon, comme sa ceinture et son boxer. Arf peu importe, elle aurait tôt fait de remettre les choses à leur place. D'ailleurs, elle allait débuter immédiatement ! L'attention de ses longs doigts fins se vit accaparée par sa ceinture, qu'elle défit en peu de temps, pas plus qu'il ne lui en fallut pour la lui retirer, avant de la jeter au sol sans plus de considération.

    June - « Hmm ... Non, trop mouillé. » lança-t-elle tout en faisant la moue.

Sa bouche recula du corps de Maël, l'abandonnant une fois de plus dans une posture peu avantageuse, elle ne le laissa néanmoins pas seul cette fois. Agrippant à nouveau sa main, elle l'obligea à la suivre, le forçant à exécuter en sa compagnie ce ballet pour le moins érotique qui promettait d'avoir un final exemplaire. Il était vrai que le bord du lavabo était humide, elle descendit donc de ce meuble, entraînant le pauvre Maël serviteur à sa suite. Jetant un oeil attentif aux moindres détails de la pièce, elle le traîna jusqu'au bureau, l'y allongeant d'une pression autoritaire sur son torse, sans même lui demander une quelconque approbation ni même un consentement qu'elle jugeait bien inutile. Elle le suivit, grimpant avec une agilité de gymnaste sur ce même bureau, qui aurait à supporter leur poids. Avec un peu de chance, il ne céderait pas ! A califourchon sur un Maël plus que soumis, elle jeta au sol tout ce qui gênait sa progression, à savoir une lampe avec chance intacte, un chapeau et des lunettes dont elle n'aurait su juger l'état. Bof, peu importe, tout cela, c'était pour la bonne cause. Son corps sur celui de son amant, elle fixa ses prunelles dans les siennes, le regardant d'un air qu'elle n'aurait su définir. Sans doute à son image, a la fois mépris et désir incontrôlable, voire même pulsions animales. Oui, là, la force de leur véritable lien prenait tout son sens. June avait tant envie de détruire cette chambre que de lui faire l'amour, les deux à la fois lui semblait même être une opportunité qu'elle n'aurait abandonné pour rien au monde. Puis son corps se coucha contre celui de Maël, et alors que ses lèvres rejoignaient celles de Maël en un baiser si furieux qu'il sembla rouvrir cette plaie déjà close, à tel point qu'un goût de sang alimenta une fois de plus leur union, ses mains s'affairaient sur ce pantalon décidément bien de trop dans leur relation. S'appuyant sur les mains pour laisser libre les jambes de son amant, elle le lui retira, avec facilité, aisance, assurance. June, curieux et doux mélange de savoir-faire et de maîtrise.

    June - « Arg, trop inconfortable ! » dit-elle en gémissant, se reculant du corps de Maël une fois de plus, et abandonnant ce bureau sans le moindre regret.

June jeta un dernier regard a ce corps couché face à elle, a moitié dénudé, qu'elle connaissait désormais si bien. Maël, beauté et sauvagerie physique. Maël, homme au charme mystique auquel elle n'avait pas su résister. Comment pourrait-elle ne serait-ce qu'espérer y parvenir un jour ? Son regard se porta alors vers cette fenêtre. Ces même carreaux que Maël semblait tant adorer, quelques longues minutes auparavant, et dont il ne détachait plus l'attention. D'un sourire carnassier, elle le força à se relever, consciente de n'avoir toujours pas terminé ce ballet qu'elle avait entrepris de son plein grès. L'attente se faisait insoutenable, tout autant que la force de son désir inassouvi qui criait vengeance. Bientôt, mon beau, bientôt ! La demoiselle prit place sur ce rebord de fenêtre, entraînant Maël face à elle. Tout juste face à elle. Puis, ce sont ses jambes qui s'enroulèrent autour de sa taille, alors que ses mains continuaient leur redécouverte de ce corps si parfait, si allié, et que sa bouche torturait si pacifiquement cette langue offerte. Cruellement, ses longs doigts fins reprirent leur course si folle qu'elles avaient entrepris dans la salle de bain, torturant cette nuque, ces vertèbres, ces fesses, alors que le boxer prenait place sur le sol.

    June - « Ici, c'est parfait. Et puis, tu as vu sur cette fenêtre que tu sembles tant apprécier. Tu ne trouves pas que je suis trop gentille ? » glissa-t-elle, et sans lui laisser le loisir de répondre, elle emprisonna ses lèvres dans un baiser fougueux, mêlant passion, arrogance et mépris, alors qu'elle guidait de sa main sa virilité vers son bas ventre.


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JUNE & MAËL

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Les doigts de Maël s'offraient une énième et inlassable course sur les courbes généreuses d'une June à qui il privait une nouvelle fois la douceur passionnée de ses lèvres. Facilement, il se contentait de lui offrir ce regard à la fois arrogant et mystérieux que beaucoup plus connaissaient, y ajoutant une perle de désir à laquelle seules quelques rares élues avaient droit. La belle Delilah en faisait partie bien évidemment. Cette rivière de perfection physique, ce puits sans fin de désir, cette caricature de la fierté féminine qui avait si bien su dompter la patience et l'indifférence d'un homme qui devenait un peu trop fragile entre ses mains expertes. C'était pourtant évident : malgré ce qu'il tentait de faire croire, il ne possédait décidément aucune véritable emprise sur June et celle-ci parvenait bien trop facilement à le mener par le bout du nez. C'était facile. Elle avait compris l'incompréhensible. Maël pouvait très bien incarner le mystère à l'état brut, il n'en restait pas moins que Delilah l'avait percé au grand jour. Et ce, sans même lui avoir posé la moindre question. Peut-être était-ce la clé après tout ? Ne rien savoir de lui était peut-être le seul moyen de le cerner. Ou, au moins, de ne pas se perdre dans cet océan de contradictions qui faisait ce qu'il était. C'était évident : sans le connaître, June le comprenait sans doute mieux que quiconque à Lewis. Il ne lui avait fallu que guère de temps pour comprendre comment il fonctionnait et désormais, elle s'en jouait le plus facilement du monde, comme si Quinn n'était en réalité qu'un passe-temps parmi tant d'autres ; un jouet qu'elle possédait depuis des années et dont elle avait su percer tous les secrets. Un jouet qu'elle semblait maintenant vouloir noyer dans un bain brûlant plus communément appelé désir et Maël ne pouvait que se débattre et tenter de garder la tête hors de l'eau. Peine perdue... Les abysses dans lequel elle l'immergeait tout entier étaient bien trop alléchantes pour qu'il sache s'épuiser à essayer d'y échapper.

Piquée par sa provocation, June stoppa la main de son amant et l'enferma délicatement entre ses doigts, avant de le faire basculer sur le dos pour retrouver instantanément la place de meneuse du jeu. Sans perdre de temps à la discussion, elle fondit sur ses lèvres et s'abreuva longuement de sa bouche, tandis que les mains de l'homme descendaient avidement le long des reins de la jeune femme. C'était étrange... Pendant plus de quatre ans il n'avait cessé de se battre avec Soledad. Tels deux lions se disputant un morceau de chair ; tels deux princes espérant s'octroyer le trône, tous n'avaient cessé de lutter, préférant laisser leur désir inassouvi plutôt que de céder la place du maître. Beaucoup plus encline à assassiner l'ego de son amant plutôt que de le contenter, l'espagnole lui avait toujours refusé de dominer, à tels points que leurs ébats avaient toujours bien plus ressemblé à un combat de catch passionné qu'à une véritable étreinte charnelle simplement destinée à combler passion et désir. Aussi, en compagnie de June, Maël re-goûtait là à un plaisir dont il ne se souvenait même plus la saveur. Loin d'être soumise, la magnifique jeune femme se montrait néanmoins bien plus généreuse et le laissait prendre les rênes quand il le souhaitait. Chose qu'il n'était plus guère habitué à obtenir aussi facilement et dont il ne savait simplement se contenter. Lehman avait besoin de luttes ; obtenir et conserver la place de dominant ne lui suffisait pas ; il n'était pas de ces hommes prêts à mener la danse seul, soumettant leur cavalière à leur pas et leur rythme ; les femmes avaient su lui prouver qu'elles étaient tout autant - sinon plus - douées que leur partenaire et savaient aussi se montrer beaucoup plus imaginative que la gent masculine. C'est donc avec un contentement sagement dissimulé que Maël se retrouva plaqué sur le dos et laissa Delilah capturer ses lèvres avec une fougue qu'il lui connaissait, mais que la drogue qu'elle avait ingéré rendait méconnaissable.

L'homme pouvait sentir sa peau fourmiller sous les doigts baladeurs d'une jeune femme décidée à s'octroyer un rôle dont Maël semblait si peu prêt à endosser. S'abreuvant sans aucune retenue à la bouche que June lui offrait, c'est avec une frustration certaine qu'il la sentie s'éloigner pour aller perdre ses lèvres contre son oreille. Une fois encore, Quinn tressaillit. Laissant couler quelque mot au creux du point faible de son amant, elle s'arracha violemment de son corps et sauta sur ses pieds. Surpris pas un brusque retournement de situation auquel il était loin de s'attendre, l'homme releva simplement la tête tout en sentant l'irritation s'insinuer lentement en lui. Tel un serpent, il se sentait prêt à cracher son venin, déversant un poison mortel en celle qui, par sa soudaine absence, l'attaquait plus cruellement encore que par son désir soudain de domination. Avisant le regard aguicheur de la belle Bradford, Maël sentit la colère tomber aussi soudainement qu'elle était apparue. Le sourire au diapason, désormais appuyé sur ses deux mains, il la regarda s'éclipser dans la salle de bain tout en l'invitant silencieusement à la suivre. Une fraction de seconde, il hésita. Quelle douce vengeance ce serait de la faire sa languir de son absence. Céder et la rejoindre ce serait prouver sa soumission, ce serait pénétrer dans un jeu des plus alléchant, mais auquel il n'était pas certain de vouloir participer. Évidemment, une part de lui-même ne désirait que courir dans la salle d'eau et se prêter aux exigences d'une jeune femme exceptionnelle. Toutefois, sa rancoeur avait conscience qu'elle pouvait encore infliger bien des blessures à la fierté de Delilah. Cette seule pensée était délectable et, un instant seulement, il savoura cette potentielle revanche à laquelle son désir ne lui laissait pas avoir droit. Exaspéré par sa propre faiblesse, il se leva finalement et retrouva la demoiselle dans l'intimité glaciale de la salle de bain qui, par son étroitesse, leur imposait une délicieuse proximité.

Un charme rompu par le peignoir que June venait d'enfiler. Déçu, Maël couvrit la jeune femme d'un regard à la fois sombre et curieux. Une irritation insignifiante que June brisa par des paroles empruntes de malice que l'homme accueillit d'un sourire léger. Fabuleuse, oui, c'était le mot. Fabuleusement aguicheuse ; fabuleusement provocatrice ; fabuleusement irrésistible. Dans un silence amusé, bien peu enclin à se laisser entraîner dans le jeu que June semblait exiger, l'homme porta ses mains à la ceinture de tissu qui enfermait les formes de la demoiselle et tira machinalement sur le nœud. Geste qu'elle interrompit immédiatement en l'attirant d'autorité à elle. Avec tendresse, elle l'emprisonna de ses bras et couvrit sa bouche d'un baiser langoureux, empêchant son amant d'omettre la moindre objection. Instantanément, Maël apprécia cette douceur soudaine tout comme il avait goûté à la violence de leur étreinte plusieurs minutes plus tôt. Il lui était impossible de savoir ce qu'il préférait : cette fine délicatesse qui imposait calme et sérénité à leur passion ou cette brutalité bestiale animée par une fougue destructrice ? Pourquoi choisir puisque June réussissait brillamment à mêler l'un et l'autre dans un somptueux mélange de patience et de cruauté. Semblant lire dans ses pensées, la magnifique Bradford transforma la caresse de son baiser en une violente morsure que Maël était certain ne jamais réussir à oublier et lui fit regretter amèrement ses dernières paroles. Non, cette jeune femme ne manquait pas de mordant, elle venait définitivement de le lui prouver... Un peu trop littéralement d'ailleurs. Toujours avec cette même violence, Delilah repoussa son amant pour le plaquer finalement contre la porte de douche alors qu'elle-même prenait place sur le rebord du lavabo. Pas une fois Maël ne chercha pas à se défaire de cette étreinte. Il avait cherché June ; il l'avait poussé jusqu'à atteindre les limites de sa susceptibilité. Inutile désormais d'essayer de calmer le jeu. Et quand bien même il aurait voulu se soustraire de l'emprise de la divine créature, il en aurait été bien incapable. La main de celle -ci contre sa nuque, réduisait toute échappatoire à un état proche du néant et, bien entendu, une seconde gifle était désormais de l'ordre du prohibé.

Maël se mordit cruellement la lèvre quand il sentit les mains de la jeune femme descendre le long de son dos pour aller se poser sur son derrière. Il n'en fallait pas vraiment plus pour décupler son désir. Renversant la tête en arrière, il ferma momentanément les yeux, s'obligeant à un calme qu'il ne réussissait décidément pas à conserver en présence de cette femme. Noyant son impatience dans le cou de Delilah, il s'abreuva longuement de son odeur, une terrible erreur qui ne réussit qu'à dédoubler son excitation. Aveugle aux doigts experts de la demoiselle qui défaisaient rapidement la boucle de sa ceinture, ses mains qui, jusque là, tenaient inutilement le nœud du peignoir, s'engouffrèrent derrière le tissu pour aller caresser cette poitrine qu'il avait depuis trop longtemps abandonné. Et, comme pour détruire toute tentative de Maël pour reprendre ne serait-ce qu'une once de contrôle sur la situation, elle brisa une nouvelle fois leur étreinte pour se sauver en dehors de la salle de bain, entraînant un Maël un peu trop exaspéré, impatient et frustré à sa suite. Soumis aux exigences de son bourreau, victime d'un désir profond qui ne cessait de croître, l'homme en avait oublié toute sa rancune et n'espérait désormais plus que mettre fin à cette danse inutile dont il ne parvenait à saisir les subtilités. Une fois de plus, June agissait en véritable tortionnaire et se plaisait à lui infliger toute la douleur du monde, jonglant avec sa passion, ne lui accordant que quelques plaisirs cruels dont il ne savait même plus se contenter. Il avait besoin de son corps, ses mains ne brûlaient plus que de parcourir à nouveau ses courbes, sa virilité ne rêvait que de retrouver cette place qui était la sienne, sa bouche ne voulait désormais plus quitter les lèvres de celle qui s'amusait à les lui en priver. Pauvre homme qui regrettait maintenant ses dernières paroles. Nul doute que sa douleur aurait été bien moindre s'il avait sagement conservé les rênes de leur passion commune. A présent, il n'était plus qu'un être légèrement dépassé par des événements un peu trop rapides, dont il ne pouvait pas même saisir le sens, se contentant de laisser à la belle Bradford le rôle qu'il aurait normalement dû accepter sans hésiter. Une femme menait la danse : c'était presque... Contre nature.

Quelques secondes plus tard, Maël se retrouva littéralement allongé sur le vieux bureau de sa chambre qui grinça sous le poids conjugués des deux amants. Le regard de l'homme, quittant momentanément le visage magnifique de la jeune femme, accompagna la chute de la lampe, du chapeau et de ses lunettes. Ces dernières frappèrent le sol dans un bruit discret alors que le visage de leur propriétaire se voyait déformé par une légère grimace. « Là, t'abuses. » Difficile à croire si l'on s'arrêtait à la passion que l'on pouvait lire dans ses prunelles. Oubliant instantanément ses lunettes, ses mains se posant délicatement sur les cuisses découvertes de la divine Bradford, l'homme vrilla à nouveau son regard dans le sien ; une tempête de passion qu'elle noya une nouvelle fois dans un baiser fougueux. Maël se grisa et, sa patience atteignant son paroxysme, il porta sa propre main à la fermeture de son pantalon, bien décidé à atteindre enfin cette finalité infernale qui les narguait depuis bientôt vingt minutes. Une fois encore, June se permit d'interrompre son geste, préférant s'occuper seule du sort du pantalon de son amant. Pantalon qu'elle fit disparaître le plus aisément du monde, laissant un Maël à demi-nu dont la frustration n'était désormais qu'un souvenir bien agréable face à la souffrance que la jeune femme lui infligeait en lui imposant cette attente insoutenable. Terrible attente pour un but qu'il n'était pas même certain d'obtenir.

Trop inconfortable. Tel était l'argument qui décida June à s'arracher du corps plus qu'offert de Quinn. Tss, avec une amertume brisée par un sourire dont il ne parvenait pas à se défaire, Maël se releva à la suite de la jeune femme, s'interdisant difficilement de la plaquer au sol pour lui prouver qu'il serait bien capable de rendre la dureté du parquet des plus confortables. Inlassablement soumis aux exigences de la demoiselle, il se laissa une dernière fois traîner à sa suite, se retenant de céder une seconde fois à la brutalité imposée par la frustration. Nul doute que June s'amusait. Nul doute qu'elle était tout à fait consciente de la torture qu'elle infligeait à Maël. Nul doute qu'elle se délectait purement de cette souffrance. Elle se vengeait et cela, l'homme ne le supportait que grâce à l'idée d'une récompense qu'il espérait désormais proche. Alors que les longues jambes de la jeune femme s'enroulaient autour de sa taille, Lehman ne perdit cette fois pas une seconde avant de s'attaquer au nœud de la ceinture du peignoir. Tentant d'ignorer les longs frissons d'excitation qui lui transperçaient l'échine, il entrouvrit malicieusement le vêtement, tandis que sa bouche s'offrait encore une fois à la langue téméraire de la jeune Bradford. Il sentit bientôt le dernier rempart empêchant sa virilité de visiter le vaste monde glisser le long de ses jambes pour atterrir lamentablement sur le sol. Avec un sourire satisfait, ses lèvres allèrent se perdre dans la gorge de la demoiselle, ses mains dénudèrent légèrement ses épaules tandis que ses doigts reprenaient délicatement les caresses dont ce foutu peignoir avait interrompu la progression. A nouveau, la voix de June s'éleva contre son oreille ; des simples mots qui menacèrent de ramener brusquement notre homme à la réalité. Une réalité qui l'aurait très certainement poussé à se retirer sagement pour ranger ce bazar que Delilah avait provoqué. Une finalité tragique que la jeune femme leur évita habilement en s'emparant de la bouche de son amant alors que le regard de celui-ci se perdait dans la grisaille du ciel. Un regard qui se troubla alors que la main de June se dirigeait vers son sexe qu'elle mena finalement en elle. Enfin.

Maël sentit une chaleur familière l'envahirent, alors qu'il pénétrait la jeune femme d'un délicat coup de reins ; la fusion aérienne de leur deux moitiés. Rien à voir avec cet ébat bref et brutal dont June avait été victime un peu plus tôt. L'homme eut le sentiment de revenir d'un lointain exil, tandis que l'intimité brûlante de la magnifique Bradford réveillait en lui une délicieuse source de vie. Son amertume et sa frustration s'envolèrent instantanément, alors qu'il perdait son visage dans sa poitrine. Sa langue voyageuse se traça un chemin sur son sein, tandis que ses dents taquinaient son mamelon. Une douceur perlée de dureté, comme toujours. Appliqué, il ouvrit un moment les yeux, captant le regard de Delilah il lui sourit cette fois avec sincérité, alors qu'il se mouvait en rythme lent de leur union. S'accrochant à sa bouche, il s'oublia longuement dans ses baisers, ses mains se frayant un passage au creux de ses reins pour finalement emprisonner ses cuisses avec force. Et quand enfin il s'écarta de ses lèvres, la satisfaction avait déserté son regard pour n'y laisser qu'une lueur de malice et un désintérêt que lui seul savait factice. Avec un petit sourire cruel, il ne déposa qu'un dernier baiser sur les lèvres de la demoiselle avant de se retirer. Forçant sa prison, il déserta l'emprise des jambes de la magnifique Bradford, la laissant seule avec son désir encore inassouvi. Arrogant, il planta un regard insolent dans les prunelles de celle qu'il torturait de sa soudaine absence, s'offrant sa petite vengeance personnelle pour cette interminable danse qu'elle lui avait infligé deux minutes plus tôt. Oubliant ensuite le visage de la belle, il vrilla son regard vers le ciel grisâtre et lui lança simplement. « T'as raison... Tu serais presque terne à côté de ce ciel magnifique que je me plais à contempler. » Appuyant ses paroles d'un rictus hypocrite, il recula légèrement et se pencha pour ramasser son chapeau. Un instant, il sembla sur le point de ranger ce désordre qui lui paraissait presque intolérable, puis il se ravisa.

A nouveau, il s'approcha de June pour se coller à elle. La coiffant du chapeau, il s'empara d'autorité de ses lèvres, lui offrant un baiser qui ne laissait nul place au doute. « Non... J'oserais pas. » Un petit sourire amusé accrocha son visage. Du Maël tout craché. Au nom d'une simple revanche, il avait momentanément mis un désir plus qu'insoutenable de côté. Un nom d'une simple revanche, il avait brisé une étreinte charnelle et s'était imposé la souffrance de la frustration. Et maintenant qu'il venait d'offrir à Delilah toute les raisons de lui en vouloir et de le jeter, il menait à nouveau sa virilité en elle, d'une main plus assurée que jamais. Alors qu'il délaissait ses lèvres pour se couler lentement dans son cou, il finit par accrocher son regard, tandis qu'il se mouvait en elle d'un rythme qui déjà s'accélérait.
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeLun 4 Avr - 4:08


June & Maël



Pourquoi un tel jeu ? Pour goûter enfin au bonheur de le faire souffrir lui ? De prendre enfin pleinement le contrôle de leur duo pour le moins paradoxal ? Non, elle n'avait en rien besoin de le prouver d'une quelconque manière, il lui était absolument soumis, simplement visionner un peu la posture dans laquelle il se trouvait pouvait l'affirmer très clairement. Elle le menait à la baguette, sans éprouver la moindre difficulté, le faisant passer de la salle de bain, au bureau, jusqu'à la fenêtre même. Tout cela sans qu'il ne rechigne une seule et unique fois, bien que son regard démontre merveilleusement bien son impatience. Impatience d'ailleurs parfaitement réciproque, qu'elle parvenait mieux que lui à cacher. Fréquemment, les doigts de Maël se glissaient sous ce peignoir, dernier rempart avant un abandon total de son corps. Rempart dont cet homme se fichait éperdument, perçant ses murailles avec une facilité dérangeante, voire humiliante. Il caressait sa poitrine, son ventre, ses épaules même, lorsqu'elle le laissait faire. Sans toutefois aller plus loin, tout en respectant encore et toujours ses humbles demandes. Maël n'était plus que son serviteur, proprement asservi sous le joug d'une reine particulièrement dominatrice, qui se plaisait à prouver chaque fois un peu plus ses incroyables capacités dans des préliminaires chaque fois un peu plus passionnants et écourtés. Leur passion et leur désir à leur paroxysme, il était de plus en plus difficile de tenir, et June en aurait été bien incapable quelques minutes de plus. Ici, bien installée sur le rebord de cette fenêtre, elle ne voulait plus que son désir enfin assouvi. Ce que lui offrit Maël, toujours aux petits soins pour les pulsions de sa maîtresse, sans rien demander de plus.

C'était sans compter sa cruauté et son sadisme légendaires. Bien sur, Maël Quinn Lehman ne pouvait décemment offrir un quelconque plaisir à une femme, sans lui rappeler durant le moment fatidique qu'il n'était que lui, à savoir un chieur pertinemment insupportable. C'est donc, bien entendu, ce qu'il se permit de faire, offrant à June des regards insignifiants, et alors que quelques minutes auparavant il se perdait dans cette poitrine adorée, il s'était reculé, la laissant ainsi seule sur le rebord de cette fenêtre, les yeux toujours clos par un désir qui ne tarderait pas à monter. Mais non. Non, bien sur, c'était trop simple. Sa prise de parole fut vexante, faisant considérablement baisser son égo pour le moins sur-dimensionné. Elle avait parfaitement consciente, toutefois qu'il ne pensait pas un traitre mot de ce qu'il avait dit. Oui, oui, vraiment. Sa confiance en elle et en Maël était suffisamment imposante pour qu'elle se permette une telle certitude. Qui se retrouva sacrément ébranlée lorsqu'il se baissa pour ramasser un objet sur le sol, qui se trouva être son chapeau qu'elle venait de jeter, en l'envoyant sur le bureau. Elle n'avait jamais eu l'occasion d'avoir à faire à son côté maniaque, cette facette de sa personnalité lui semblait dorénavant évidente maintenant qu'elle jetait un simple coup d'oeil à cette chambre, parfait reflet d'un Maël face à elle. Oui, rien ne semblait trainer, tout paraissait avoir sa place et aucune autre, il avait même laissé échapper un "t'abuses" lorsqu'elle avait jeté au sol toutes ses affaires. Vraiment ? Comment pouvait-elle exagérer, alors qu'elle ne cessait de l'embrasser, le forçant à enlever ce pantalon, qui paraissait bien de trop dans la re-découverte de leur corps ?

Bref, il était là, face à elle, semblant la narguer du regard, son chapeau dans la main. June, quant à elle, restait désespérément inerte, des éclairs dans les yeux. Si un regard avait pu tuer, nul doute que Maël serait tombé raide mort, avec son chapeau et ses lunettes comme seule compagnie. Vexée, blessée même, elle se sentait humiliée. Puis Maël s'était à nouveau approché d'elle, simplement, lui passant le couvre-chef sur les cheveux, et capturant ses lèvres dans un énième baiser. June aurait aimé lui en vouloir, se venger de tant de douleurs, de tant d'impatience, de sa gifle de la dernière fois aussi, qu'elle ne lui avait toujours pas pardonné. Mais non. Non, ses caresses sur sa peau lui auraient trop manqué. Il lui fallait rester réaliste. Qu'aurait-elle fait sans Maël, sans Elias ? Se serait-elle évanouie dans une déchéance encore plus profonde, choisissant le premier venu comme compagnon d'un jeu pour le moins dégradant ? Ou bien serait-elle déjà en train de se balancer au bout d'une corde ? Elle même n'en avait pas conscience. Mais Maël lui sauvait la mise, encore, toujours, du haut de son plus grand art (-être un véritable chieur-) il était là pour elle, comme d'habitude. De là, elle ne pouvait le blâmer de rien. Pas même de la faire languir. Encore moins maintenant que sa main guidait à nouveau sa virilité vers son sexe, et que ses bras entouraient à nouveau le corps nu de Maël, alors que la bouche de ce dernier se perdait tendrement dans son cou. Tendrement oui, c'était le mot exact. Aucun autre n'aurait assez fait écho au paradoxe régnant entre cet ébat, et celui d'une heure à peine. Oui, tendresse face à violence, tout le mystère liant Maël à June, June à Maël.

    June - « C'est toi qui abuse. Sérieusement. » lui lança-t-elle au creux de l'oreille, d'un agacement factice rendu irréaliste par ses débuts d'halètements.

Son regard croisa celui de Maël, elle n'aurait su y lire la moindre impression. Dans le sien résidait du désir, un désir fou, inconcevable, que rien ne semblait pouvoir combler entièrement. A cela s'ajoutait un étrange duo de haine et de reconnaissance. Elle aurait aimé le remercier d'être là, d'exister, de rester aussi présent à son égard malgré tout ce qu'elle avait bien pu lui faire vivre, en tant que chieuse et garce qui se respecte. Et puis elle le haïssait aussi, n'était-il pas le protagoniste premier de sa rupture avec Elias ? Et de cela, il n'en ressentait qu'une fierté, grandissante, à mesure qu'elle avait besoin de lui. Arg, il était sadique. Sadique et cruel. Mais June restait avec lui, désespérément, comme s'il était son unique rempart vers un gouffre trop profond qu'elle craignait intensément, dont elle jouait néanmoins avec les tremblantes limites. Une folle envie de destruction face à elle même, rendue plus forte encore par la drogue qu'elle avait ingéré, et par l'infime portion d'alcool qui tapait néanmoins tout contre ses tempes. Le mouvement de leur bassin se faisait de plus en plus puissant, jouant avec la force de ses halètements.

June accrocha une ultime fois le regard de Maël, dans celui-ci cette fois ne pouvait se lire qu'un profond désintérêt. Désintérêt réciproque, mais tout aussi faux d'un côté comme de l'autre. Elle se débarrassa de ce fichu peignoir dont Maël avait décroché la ceinture, exécutant des gestes d'épaules énergiques, alors que cet ultime habit trouvait enfin sa place dans son dos, contre la fenêtre. Les mains de son amant toujours sur sa poitrine, elle s'en empara avant de retenir prisonnier l'un de ses doigts dans une douce caresse buccale, puis glissant ses paumes contre ses hanches, accentuant le geste déjà frénétique de son bassin. Ses propres bras se tendirent, agrippant la barre maintenant les rideaux, y trouvant un certain équilibre. Équilibre qui ne pouvait rendre que plus intéressant encore leurs ébats déjà magiques. Ses baisers se perdaient sur son visage, son cou, son torse même, qu'elle parvenait à atteindre malgré sa position pour le moins compliquée. Maël lui semblait plus expérimenté à chaque fois, alors qu'elle se demandait s'il voyait d'autres femmes, susceptibles d'avoir produit ce changement ... elle sentit comme une once de jalousie lui labourer le coeur, sentiment qui ne dura pas bien longtemps, et qui fut vite remplacé par de nouveaux halètements de plaisir, alors que le rythme de leur bassin était de plus en plus puissant, leur procurant de plus en plus de bien-être.

Son regard se perdait dans le cou de son amant, de même que ses baisers, qui se transformaient alternativement en douces morsures. Ses mains lâchèrent brutalement la barre pour venir se loger sur ses fesses, qu'elle griffait délicatement dès qu'une pression sur son bassin se faisait trop puissante, trop douloureuse, trop savoureuse. Elle revint alors s'emparer de cette bouche déjà si connue, ne laissant à Maël aucun moment de répit comme lui semblait faire avec elle, léchant cette langue offerte, mordant ses lèvres gouteuses, jouant avec la moindre parcelle de sa bouche. Même si ce cher monsieur Lehman se targuait de n'être à personne, de ne pas porter le nom de "possession", il lui était entièrement acquis en cet instant. Elle avait su dompter Maël si aisément qu'elle même parfois ne revenait pas d'un tel exploit, lui semblant le connaître merveilleusement bien, alors que finalement, elle ne savait de lui que son prénom, son nom, et son lien de parenté avec Elias. Certes, elle avait entendu bien des rumeurs, mais n'y prêtait qu'une oreille partiellement distraite. Elle n'était en rien une de ses langues de vipère qui se plaisaient à se mêler de la vie d'autrui. Elle n'éprouvait même aucun respect pour ce type de personne, encore moins pour leur ragot. Un jour, il faudrait qu'elle pense à exiger d'en savoir plus sur la vie de Maël ... ou pas en fait. Elle s'en fichait. Et sans doute que ça aurait brisé tout le halo de mystère semblant l'entourer. A vrai dire, il l'aurait sans doute joliment envoyé chié, refusant de dévoiler la moindre parcelle de son identité. Et il aurait eu bien raison. Bref, June ne prendrait pas ce risque, consciente que son égo blessé ne s'en relèverait pas. Maël resterait à ses yeux le type inconnu qu'elle baisait avec envie, ou bien le père de son ex petit ami qui avait si allégrement brisé sa vie. Au choix.

Voilà plusieurs jours, toutefois, qu'une idée avait allégrement muri dans sa cervelle à vif, une idée qu'elle regrettait déjà avant même d'avoir à l'énoncer. Idée stupide, idée idiote, idée qu'elle persisterait à mettre en application, ne serait-ce que pour ne pas perdre la face devant ... devant elle-même. Certes, ce n'était pas le meilleur moment pour le lui demander, elle n'oublierait néanmoins pas. Voilà une semaine que la nouvelle du bal des retrouvailles était lancée plus ou moins partout. Elle n'y avait pas prêté la moindre attention, sachant qu'une princesse comme elle ne s'y rendrait certainement pas à moins d'être accompagnée. Et puis finalement, elle avait révisé son jugement. Un bal de village, n'était-ce pas le meilleur moment, le meilleur moyen et le meilleur endroit pour faire taire les véritables rumeurs sur sa liaison avec Maël ? Finalement, si tous les deux s'y montraient, ne s'offrant par ailleurs ni le moindre regard, ni n'échangeant la moindre parole, ainsi ils pourraient peut-être alerter l'opinion public sur l'incroyable calomnie dont ils avaient été victimes. Alors certes, c'était stupide, irréfléchi, et insensé. Mais June était ainsi, et elle préférait tenter un acte aussi vain que de ne rien faire du tout, laissant sa vie passer devant elle, dans ce train à très grande vitesse, courant derrière sans être capable de le rattraper. Non, elle l'aurait, elle le dépasserait même, et regagnerait son propre wagon. June Delilah BradFord n'avait pas perdu. Surement pas.

Maël et June enfin unis dans une douce et tendre caresse, porteuse de désir, d'un plaisir même porté à son summum, à son paroxysme. Non, décidément, c'était trop d'honneur qu'il lui faisait. Dans un râle, leur regard s'était à nouveau croisés. Puis une nouvelle idée avait germé dans son esprit, plus stupide encore que la précédente, plus insensée, plus irréaliste. Nul doute qu'elle aimait s'amuser avec Maël, jouant avec son impatience, jouant avec son désir, jouant avec l'incroyable supériorité incontestable qu'elle possédait sur lui. Et pourquoi donc ne pouvait-elle pas jouer avec sa terreur de l'attachement ? Oui, cela lui semblait être un point essentiellement captivant. Ses mains toujours sur ses fesses, sa bouche embrassant la sienne, elle amena son visage sur son épaule, approchant ses lèvres de cette oreille, point si faible d'un pauvre mister Lehman pitoyablement soumis, incroyable même de la moindre défense face à une prédatrice aussi redoutable. Elle esquissa un sourire, sadique, sans cesser néanmoins de haleter alors que leur petite union prendrait bientôt fin, elle lança, dans un français absolument parfait (elle n'en avait certes qu'une fine base, mais elle se plaisait à étaler sa science devant les autres) :

    June - « I love you. » murmura-t-elle avec la force de la vérité, faisant passer ce mensonge éhonté pour une réalité incontestable. Pourquoi ? Pour s'amuser, bien sur ! Rester fidèle à soi même. Toujours.



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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeMar 5 Avr - 3:43

Devine ce que j'en pense..... x)

♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ 677959Sanstitre1


JUNE & MAËL

ϟ hold me. - i can't.


Maël, sadique ? Non. Cruel ? Si peu... Mais il était un homme incapable de supporter l'affront ; cela June le savait désormais. Et chaque provocation, chaque humiliation ne resterait pas impunie. Ça non, il s'appliquerait sournoisement à sanctionner le moindre faux pas que l'insupportable impertinence de Delilah lui imposait. Et puis, elle l'acquittait si facilement de toutes les erreurs provoquées par sa rancune un peu trop tenace, alors pourquoi donc se priverait-il de ce petit plaisir ? Il l'avait giflé, l'avait prise de force, la privait douloureusement de sa présence en elle et pourtant... Elle était toujours là, attendant plus ou moins patiemment qu'il comble ses attentes. Chose qu'il finirait par faire, bien évidemment... Son désir étant un peu trop imposant pour qu'il sache ignorer l'appel de la chair. Un appel pour lequel il était prêt à supporter bien plus que ce que sa tolérance lui permettait habituellement. Une tolérance pourtant si discrète que la divine Bradford savait dédoubler tout en décuplant le penchant modéré de Quinn pour la luxure. June : délicieuse tentatrice qui venait d'ajouter le septième péché capital aux six premiers, sur le tableau d'honneur d'un Lehman dont le vice faisait partie du quotidien.

L'orgueil. il n'était même plus utile de chercher à le prouver. Maël était un homme bouffé par l'arrogance, simplement occupé à protéger cette fierté qu'il arborait avec une prétention peu commune. C'était de notoriété publique, il se croyait supérieur. Il se savait supérieur. Son intelligence hors du commun suffisait amplement à combler son ego. Ego un peu plus important chaque jour qui passait alors que son mépris, son indifférence et sa vanité se faisaient grandissants. Rien ni personne ne lui arrivait à la moitié du petit orteil ; personne ne pouvait lui sortir cette certitude de sa cervelle bouffée par l'obstination. L'avarice. Nul doute que ce vice-là faisait tout autant parti de sa vie que le précédent. Lui qui méprisait sa propre mère pour son penchant prononcé pour l'argent et tout ce qui ressemblait de prêt ou de loin à une pièce de monnaie... Maël avait passé des années à rassembler toute la richesse que son don pour les affaires lui permettait d'accumuler. Et, alors même qu'il s'asseyait sur son trône de roi de la coke, il n'avait rien trouvé de mieux que de se faire la malle avec toutes les économies de la belle espagnole qui partageait sa vie, s'attirant ainsi les foudres d'une femme un peu trop rancunière. L'envie. Envieux, Maël ? Quelle ineptie ! Est-ce sa faute s'il possède une légère tendance à loucher sur les biens d'autrui ? Enfin, ceci n'est pas tout à fait vrai. Disons plutôt qu'il refuse de céder ce qui un jour lui a appartenu. L'exemple le plus flagrant étant l'obsédante présence des femmes. Femmes qu'il délaisse sans remords tout en refusant de les voir ensuite au bras d'un autre homme. Une possessivité dérangeante qui, plus d'une fois, tourna même à l'obsession. La colère. Bien peu sont parvenus à briser la tranquillité troublante d'un homme dont sérénité semble être le maître mot. Un calme dissimulant pourtant une rage indéfinissable, toujours prête à surgir pour le pousser dans les derniers retranchements d'une patience bien plus que factice. Une colère qui, bien souvent, poussa notre pauvre pêcheur à des actes tout à fait regrettables, lui interdisant définitivement l'accès à ce que le commun des mortels appelle paradis. Un détail tout à fait négligeable quand, comme notre cher Lehman, on se prend pour Dieu. La gourmandise. Maël : délicieuse caricature du toujours plus ; théâtre de la démesure et de l'entêtement. Comment pourrait-il un jour s'arrêter puisqu'il lui reste encore tellement à prouver ? Pourquoi se limiterait-il à ses simples propriétés alors qu'il ne possède pas encore certaines choses qui, à ses yeux, devraient lui revenir de droit ? Aveugle aux frontières imposées par la décence et la convenance, Quinn ne peut que souiller les limites de ses capacités de son indifférence, repoussant toujours plus loin le seuil de son talent. La paresse. Prière et pénitence ? Très peu pour notre Lehman dont la seule Bible pouvait se contenir dans un petit sachet transparent. Quel problème ? Cette poudre blanche repoussait brillamment les limites de sa spiritualité : de quoi combler le pape en personne ! L'impureté... Dernier vice, remarquablement bien illustré par l'unique et la talentueuse June D. Bradford que Maël s'appliquait si gentiment à combler de plaisir.

C'est d'ailleurs avec un sérieux presque dérangeant que l'homme avait retrouvé sa place dans les entrailles de la jeune femme. Un simple demi-sourire trônait sur ses lèvres, tandis qu'il s'épuisait à la couvrir de baisers tous plus passionnés les uns que les autres. En quelques doucereux coups de reins, il s'était profondément ancré en elle et ne semblait plus vouloir en ressortir. Leur bassin se mouvaient avec force et lenteur, les unissant plus sûrement encore que leur dernière fois sur la plage, chaque vague se voyant accompagnée d'un flot de plaisir chaque fois plus important que le précédent. Maël pouvait sentir le souffle brûlant de Delilah contre son oreille alors qu'il perdait ses lèvres dans ce cou exquis qu'il butinait sans aucune retenue, faisant enfin honneur à ce désir atroce qui lui carbonisait les entrailles depuis bientôt une heure. Toute trace d'amertume avait finalement déserté son esprit. Esprit désormais uniquement disposé à noyer June dans une rivière de passion. Entre deux halètements, dans un léger murmure, la demoiselle laissa échapper un discret reproche. Ce à quoi l'homme répondit en lui mordillant affectueusement le lobe de l'oreille. Oh ça oui il appréciait cette insupportable chieuse. Il lui portait même une affection qu'il ne se connaissait pas ; qu'il ne comprenait pas. La rareté de la chose l'intriguait même, l'obligeant à porter un regard curieux sur l'étrange lien qui les unissait. Etrange oui, c'était le moins qu'on puisse dire. Qui était-il ? Un père absent un peu trop occupé à briser le bonheur de son fils ; et ce, depuis la plus tendre enfance de ce dernier. Qui était-elle ? Une jeune femme heureuse qui, au seul nom de l'ennui, s'infligeait une souffrance qu'elle ne pouvait pas même assumer. Et au final, une seule personne les liait plus sûrement encore que leur tempérament respectif un peu trop fort pour qu'ils sachent simplement se supporter : Elias. Elias, le fils, qui avait inconsciemment poussé son emmerdeur de père dans les bras de sa petite amie. Elias, l'absent, qui avait inconsciemment poussé la femme de sa vie à chercher satisfaction auprès de son enfoiré de paternel. Elias, le pauvre, qui avait surpris la conséquence de son inconscience alors qu'il venait innocemment déposé un pull-over chez sa chère et tendre. Et enfin, Elias, le de-nouveau-absent, qui abandonnait sa petite amie dans les bras de son enfoiré de père... Et pas inconsciemment cette fois, puisqu'il devait désormais s'en ficher éperdument (bravo si t'as suivi x)). Bref, au final Elias était le seul responsable de sa rupture puisqu'il était le ciment qui unissait June à Maël et Maël à June (faut pas m'en vouloir, c'est un raisonnement à la Maël u.u). De quoi alléger superbement la conscience de notre très cher Quinn, si tant est qu'il en ait une.

Troublé par le ballet incessant de leur corps qui s'accordaient divinement au rythme de leur souffle respectif, Maël accrocha finalement le regard de June, fouillant dans ses prunelles tout en labourant passionnément son entre-jambe. Chaque mouvement lui procurait un nouveau frisson de plaisir, tandis que leur désir chantait à l'unisson, rythmant harmonieusement l'intensité presque dérangeante de leurs ébats. Quinn n'était même plus en elle, il était elle ; sa virilité s'immisçant le plus naturellement du monde dans ses entrailles, comme si elle retrouvait enfin une place qui lui était destinée. Une place trop longtemps désertée qui avait patiemment attendu son retour ; retour d'un membre gonflé d'une passion brutale qui comblait désormais un vide dont la chaleur apaisait enfin l'appétit trop longtemps inassouvi d'un Maël partagé entre le besoin de calmer sa propre soif et son envie de satisfaire les attentes de celle qui lui offrait ce qu'il désirait. Lentement, ses mains étonnement douces remontèrent le long des flancs de la magnifique créature pour retourner s'occuper de cette poitrine qu'il sentit se durcir encore sous ses caresses. June, se débarrassant du peignoir que l'homme avait omis de retirer complètement, finit par l'interrompre en emprisonnant les doigts de son amant, capturant l'un d'eux dans sa bouche, elle lui offrit une caresse délicate et langoureuse. Geste qui raviva instantanément chez Maël le souvenir encore trop présent de leur excursion dans le lac. Se libérant de son emprise, l'homme laissa joyeusement vagabonder ses mains sur ses hanches, son ventre, ses cuisses, accélérant la cadence fluide de leur étreinte. Étreinte infatigable...

June s'était accrochée à la barre des rideaux et Maël prit peu à peu conscience de l'essence même de leur relation, tandis que la tendresse laissait de nouveau place à une certaine bestialité. Brutalité tenace dans cet océan de passion brisé par la tempête d'un désir qu'ils semblaient ne plus savoir apaiser. Frémissant sous les baisers violents de la jeune femme, l'homme l'emprisonna de ses bras, son visage se perdant dans sa gorge, léchant d'une tendresse cruelle la minuscule entaille que la lame du couteau avait laissé sur sa peau ; découvrant que les plus fantastiques amants n'étaient pas ceux qui connaissaient sagesse et régularité, mais ceux qui ne cessaient de changer. June et Maël. Maël et June. Deux êtres capables de passer de toute à son inverse. Deux êtres prisonniers d'un infatigable tourbillon ; une longue étreinte charnelle capable de les relier à un tout autre monde. Vaste monde de la passion. Et Maël, entre les bras de June - tout en empêchant sagement son plaisir d'atteindre son paroxysme, interdisant ses muscles de céder à l'attrait délicieux de la fin de leurs ébats - éprouvait l'exquise impression que sa vie prenait là tout son sens ; un but différent ; un nouveau dessein. L'effet June, probablement. La demoiselle avait lâché la barre des rideaux et emprisonnait la bouche de son amant, interdisant ses gémissements de parvenir jusqu'à ses lèvres. Les mains de l'homme se repaissaient inlassablement de son corps. Caresses parfois douces, parfois brutales. Rien ni personne ne pouvait désormais le priver de sa certitude. Cette conviction que la présence de Delilah ne faisait qu'accentuer. C'était le sexe, bien plus que l'amour, qui unissait deux êtres. Oubliez les divagations des puritains, June et Maël en étaient la preuve vivante. Tous deux étaient bien incapables de se supporter, mais trouvaient immédiatement un terrain d'entente dès lors qu'ils cédaient à l'attrait de la chair : ce ciment miraculeux capable de réunir l'inaccordable. Et tous deux goûtaient désormais au divin ; ils l'humaient ; ils le touchaient ; ils le pénétraient.

Aussi lentement que sûrement, Maël pouvait sentir sa volonté flancher. Il aurait très certainement trouvé la force de continuer ainsi pendant encore des minutes entières, mais sa détermination lui faisait défaut. Comme toujours. Quelques secondes encore et... BAM ! L'homme eut l'impression de recevoir un violent coup de pelle sur le crâne. Un coup qui lui remit brusquement les idées en place. Un coup qui avait pourtant le timbre délicat de la voix de la jeune Bradford. Un coup dans un français parfait, mais qu'il comprit cependant parfaitement. Un coup qui inhiba instantanément toute notion de désir. Cessant toute activité, Lehman vrilla son regard dans les prunelles amusées de June. Délicieux mélange de haine et de détresse. Sans même chercher à comprendre, Maël se retira brutalement sans se laisser le temps de terminer ; sans vouloir terminer. Plus rien n'avait d'importance maintenant que ces quelques mots résonnaient inlassablement à ses oreilles. Des mots stupides, des mots inutiles, un mensonge à l'état pur probablement destiné à jouer une fois de plus avec cette susceptibilité que tout le monde lui connaissait. Bien sûr que June n'éprouvait pas le moindre sentiment pour son amant ; il le savait ; aucun doute n'était possible ; il se pliait en quatre pour être détesté ; et le simple fait qu'elle ai prononcé ces mots en français prouvait assez bien que ceci n'était qu'une blague. Une blague de très mauvais goût. Toutefois, même sachant cela, Maël pouvait sentir son cœur manquer quelques battements, tandis qu'il s'éloignait de la jeune femme en l'assassinant du regard. Partagé entre peur et colère, il se baissa pour ramasser son pantalon qui traînait inutilement au sol et l'enfila d'un geste rapide sans même prendre le temps d'enfiler ses sous-vêtements.

Oh oui, à ce moment précis, il haïssait la belle Bradford. Il la détestait au même titre que bien du monde à Lewis. Elle avait osé jouer avec son mépris pour l'attachement au moment même où il allait se libérer en elle ; à l'instant précis où cette danse dans laquelle elle l'avait entraîné prenait tout son sens. C'était puéril, c'était mesquin. Encore une chose qu'il serait bien incapable de lui pardonner. C'était plus fort qu'elle ! Ne pouvait-elle donc pas cesser de titiller son ego et sa fierté deux minutes ? Et pire encore que l'irritation, June lui offrait là un terrible sentiment de détresse. Une angoisse inutile puisqu'il savait ce je t'aime tout à fait faux, mais cette crainte, il était bien incapable de la contrôler. Elle était là, en lui, assassinant joyeusement son pauvre cœur qui, loin de palpiter de désir, battait avec affolement, tentant de s'échapper de sa poitrine. C'était des mots que Maël ne voulait pas entendre, qu'il ne pouvait pas entendre. C'était des mots qui lui faisaient horreur et suffisaient à engendrer panique et inquiétude dans sa pauvre cervelle en plein blocage affectif. Cervelle qui tirait bruyamment la sonnette d'alarme, hurlant à son propriétaire de prendre ses jambes à son cou.

Pendant plusieurs longues secondes, Quinn fuit perceptiblement le regard de Delilah. S'approchant du lit, il s'empara rapidement de sa chemise et couvrit ses bras tatoués. Ramassant ensuite ses lunettes, il les posa sur son nez, espérant masqué la détresse qui brillait au fond de ses yeux. Peine perdue ; jamais les verres de contact n'avaient servis de rempart aux émotions. Sans un mot, devinant le sourire amusé que June devait très certainement afficher - une June qui devait tout aussi sûrement essayer de s'empêcher de rire - l'homme s'alluma finalement une cigarette et se retourna enfin vers celle qui décidément ne cessait de le blesser. Ses fringues, ses lunettes, sa cigarette : les remparts inutiles qu'il tentait d'ériger entre elle et lui. Avisant son corps nu, il ne fut même pas surpris de ne plus ressentir la moindre parcelle de désir. Son appétit avait disparu, ne laissant derrière lui qu'une nausée atroce qui lui torturaient méchamment les entrailles. Peu importait. Il ne voulait plus la voir et cela, ce n'était même pas sa colère qui l'exigeait, mais bel et bien sa peur. Une peur qui lui ordonna de ramasser la robe de la demoiselle. S'en emparant, Maël la jeta négligemment aux pieds de June. « Je te retiens pas. » Sa voix avait perdu toute sa chaleur, toute sa vivacité. Tirant sur sa cigarette, il afficha une indifférence glaciale incapable de dissimuler son mal-être grandissant. Pour la première fois de sa vie, il ne s'enfuyait pas en courant devant la silhouette de l'attachement et de l'affection ; il se contentait de chasser. Chasser June hors de sa chambre... Une tentative bien insignifiante pour tenter de la faire sortir de sa vie.
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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeMar 5 Avr - 8:30


June & Maël

Peut-on descendre plus bas que ce rp merdique ? Non, je ne crois pas.



Maël et June. Leur lien résidait essentiellement dans leur parfaite entente niveau sexuelle, il fallait l'avouer. Mais si ça avait été tout, elle n'aurait tout bonnement pas fait une telle connerie. Tromper Elias ne lui serait pas même venu à l'idée. Maël était tout bonnement arrivé au moment parfait, avait su l'amadouer de la plus belle des manières. Puis, simplement, avec la force de l'instant présent, elle avait craqué, se laissant doucement aller dans cette léthargie passionnée qu'elle ne se connaissait plus. Elle avait changé en arrivant ici. Et en un seul regard, en sa très simple présence, Maël avait anéanti toutes ses transformations qui l'avait fait devenir cette June gentille et adorable qu'elle semblait être en présence d'Elias. Il avait tout détruit en pénétrant ce corps offert, en lui imposant ce détestable caractère qu'elle avait pris le temps de savoir apprécier. Elle s'était surprise en réclamant tout autant ses caresses que ses sarcasmes, et elle se sentait défaillir dans un futur choix qui ne lui serais pas aussi aisé que ce qu'elle aurait voulu. Mais non. Non, jamais le moindre sentiment ne viendrait s'immiscer dans sa relation pour le moins bestiale avec Maël. Mais en tout cas, une franche sympathie qu'elle voyait chaque fois un peu plus développée, un peu plus profonde et pertinente. Même cette arrogante insupportable lui plaisait parfois, et elle se perdait aisément dans sa quasi-amitié, considérant Maël comme certes un objet sexuel, mais presque un ami en plus. Ils avaient beau se balancer des verres à la figure, comme des injures ou des gifles, menacer de se planter un couteau dans le bras ou dans la gorge, cet homme ne restait à ses yeux pas moins un mystère à part entière, qu'elle aurait tout donné pour découvrir plus en avant. Peine perdue. Elle pouvait lire dans son regard qu'elle n'en saurait jamais plus que ce qu'elle avait découvert, seule.

Les mains de Maël parcouraient inlassablement son corps. Elle goûtait ses caresses, ses mains expertes sur sa peau trop longtemps désertée, cette même peau qu'il avait pu savourer à de multiples reprises, sans pourtant avoir normalement ce droit. Elle le lui avait offert, comme un véritable pacte de confiance, alors qu'il n'était rien pour elle. Rien, et pourtant si tout. Aujourd'hui, elle se devait de l'avouer, bien que sa fierté s'en retrouve considérablement blessée. Maël était tout ce qui lui restait. Oh oui, June avait bien des ami(e)s à Lewis, elle ne serait jamais seule. Et pourtant ... sa solitude la bouffait, incroyablement, sans cesser de se nourrir un seul instant de toute sa détresse, la mordant de l'intérieur, lui faisant subir des douleurs qu'elle n'aurait jamais cru envisageable et supportable pour le commun des mortels. June avait du faire avec, jonglant entre ses blessures et cette brutale et soudaine envie (non que dis-je, ce besoin irrépressible) d'auto-destruction. Sans doute qu'être retournée voir Maël était la première partie de son plan, un plan machiavélique contre sa petite personne, qu'elle se plaisait à voir évoluer et prendre place dans les méandres complexes de son esprit recroquevillé. Elle aurait pu, simplement, attendre. Se laisser ainsi bouffer de l'intérieur, sans esquisser le moindre geste d'auto-défense, se regarder défaillir, seule face au reste du monde. Mais non. June Delilah BradFord n'était pas ainsi. Le seul égo de cette femme hors du commun lui interdisait de prendre la fuite, la forçant à accélérer même les effets dévastateurs de cette rupture, de cette solitude. Solitude un tant soi peu interrompue par la présence de Maël.

Il la pénétrait, sans cesse, toujours, jouant avec elle comme si c'eut été d'une facilité déconcertante. C'était le cas, d'ailleurs. Elle n'était entre ses mains qu'une poupée de cire, poupée magnifique, à la fois vivante et morte. Dans ses bras, elle ne devenait ... plus rien. Plus qu'une enveloppe corporelle, doublée d'un nerf du plaisir. Rien d'autre. Pas d'esprit, pas de mémoire, pas de cervelle dans ce corps enlevé. Puis, il avait bien fallu que la véritable June revienne fourrer son nez dans des histoires de cul qui ne la concernait en rien. Et la voilà repartie, poussant le vice jusqu'à blesser mortellement cet homme uniquement là pour assouvir le moindre de ses désirs. Toujours cette même envie d'auto-destruction, celle de la voir enfin seule, définitivement, irrémédiablement seule, inerte dans un corps pour le moins en parfaite santé. Elle se voulait elle même se punir, punitions infligées par sa conscience qu'elle croyait définitivement évanouie, en même temps qu'Elias était parti. A cela luttait encore une part d'elle même. Celle qui semblait se réveiller tous les quarts d'heures. Une véritable dualité en elle, qui prenait désormais clairement place, alors qu'un réel débat s'infiltrait dans son cerveau. L'une ou l'autre partie prenant parfois possession entière d'elle, la poussant à des actes irréfléchis qu'elle regretterait certainement. Comme ce "je t'aime".

    « June ... June. Qu'est-ce que tu fais là ? Explique moi ... dis moi. Je ne comprends pas ... parle moi. » - « Ce que je fais ? Je ... je ne sais pas. » - « Peut-être que ... peut-être que tu es perdue. » - « Perdue oui. ... Perdue. » - « Ce n'est pas la solution. » - « Mais dis moi alors ! Dis moi ! Que faire ? Si je ne peux pas me laisser couler, me laisser tomber lamentablement dans les abysses du malheur, de la désolation, dans le désert de la frustration ! Que faire ? Si je ne peux pas non plus devenir actrice de ma propre souffrance ! Que faire ? » - « June ... June. Te battre. Non pas contre toi, ni contre les autres. Mais pour lui. Pour toi. » - « C'est fini. »

Fini ? Vraiment ? Elle pouvait souffler, se laisser tranquillement couler, ne plus jamais se battre face à elle même et face aux autres ? Maël se retira d'elle, soudainement, partant à la recherche de son pantalon, avant de l'enfiler rapidement. Un sourire s'immisça sur son joli visage d'argile. Elle avait réussi. Briser tout ce qui lui restait. C'était si facile, si soudain, si aisé. Elle pouvait tout faire. June Delilah BradFord était capable de tout, sans ressentir la moindre honte, la moindre gêne. Tout était fini. Désespérément fini. Elle retint avec grande difficulté un éclat de rire cristallin, témoin de sa si soudaine perte de lucidité. C'était trop compliqué, trop dur, trop tout. Pourrait-elle un jour à nouveau avouer son amour pour quelqu'un, pour qui que ce soit. Et maintenant, elle se fichait de ça. Comme elle se foutait allégrement du sexe, de cette si soudaine baise à laquelle elle avait mis un terme en un seul mot. Maël était trop prévisible. Trop stupide. Trop tout. Il était lui, il restait lui, encore, toujours. Alors que June ... non, elle n'en pouvait plus, ne pouvait plus de rien. Elle aurait aimé dire : "c'est fini les conneries", elle savait néanmoins que non. Non, ce ne serait jamais complétement terminé avec elle. Elle continuerait, indiciblement, à foutre sa vie en l'air, en ressentant un étrange sentiment de bien-être. Elle se punissait, s'infligeait elle même les pires tortures, parvenant à un but avant de le détruire ainsi, avec la facilité et l'agilité qui la caractérisaient. June Delilah BradFord. Femme stupide et intransigeante, que même sa conscience ne parvenait pas à ramener dans le droit chemin. Moins encore que de l'écarter du mauvais, elle l'y enfonçait, plus profondément encore que si elle ne s'y était jamais engagé. C'était fini. Fini depuis qu'elle avait couché avec Maël, la première fois. A partir du moment où elle était redevenue elle, la vraie elle, elle avait tout perdue. Lewis n'était pas pour elle.

Il lui avait balancé sa robe, s'étant considérablement éloigné, tel un animal sauvage au nez duquel on aurait balancé un met trop appétissant simplement pour l'amadouer et l'abattre lâchement. C'était un peu ça, finalement. La tentatrice, sadique et cruel, qui le menait par le bout du nez. Tentatrice désespéré, poussée par sa tristesse. Prédatrice particulièrement dangereuse. Sans lui jeter un ultime regard, alors qu'il lui ordonnait de sortir de cette pièce, elle était descendue de la fenêtre, se vêtant rapidement, enfilant cette robe qui avait désertée son corps depuis déjà un bon petit moment. Sans un mot, elle marcha jusqu'à lui, s'amusant de le voir s'écarter. Elle ne put s'empêcher de pousser le vice jusqu'à s'approcher de lui, sans lui laisser d'autre échappatoire que celui de la regarder, tout en relevant son visage de son index, et déposant un doux baiser sur ses lèvres. Un baiser factice, un baiser uniquement poussé par le comique de la situation qu'elle venait de provoquer, et auquel elle ne pourrait résister bien longtemps. Puis, sans le lâcher une seule seconde du regard, elle lui avait glissé :

    June - « On se retrouve au bal. » elle se détourna de lui, s'approchant de la porte. « Je veux t'y voir, histoire qu'on montre à tous ses abrutis qu'il n'y a rien entre toi et moi. Qu'il n'y a jamais rien eu, et qu'il n'y aura jamais rien. » lança-t-elle dans le ton de la conversation jamais coupée. Puis sa main s'abaissa sur la poignée : « Okey, my dear ? » sans attendre de réponse, elle déserta cette chambre trop longtemps visitée.



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MessageSujet: Re: ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏   ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ Icon_minitimeMer 6 Avr - 1:30

Tooouuut petit minuscule cadeau.
Mini rp qui ne sert strictement à rien, mais j'avais envie et pis je t'aime ♦ June & Maël ▬ « "- Hold me. - I can’t." »‏‏‏‏ 846716

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JUNE & MAËL

ϟ hold me. - i can't.


Maël n'était pas de ces hommes accablés par le temps, préférant plutôt se nourrir de ce que les années avaient lui offrir : l'expérience. Et pourtant, il existait un aspect de sa personnalité que même l'emprunte du temps ne parvenait à détruire ou même à modifier. L'homme avait eu bien des années pour dompter sa peur de l'attachement, pour exterminer les quelques souvenirs qui le poussaient immanquablement à fuir devant toute trace d'amour ou d'affection, pour briser l'emprise que son très cher paternel continuait à exercer sur sa pauvre existence. En vain. Sa mémoire était là, un peu trop fidèle à son poste, conservant précieusement le moindre cauchemar auquel il avait dû, à un moment ou à autre, faire face. C'était flagrant, Quinn n'était en fait qu'un gamin que la violence avait encouragé à grandir un peu trop vite. Un gamin qui, poussé par ses angoisses, avait mûri à sa manière, tout en enfermant son cœur entre quatre murs de béton, le privant sans même le savoir de la tendresse que le monde avait à lui offrir. Et, à chaque fois qu'on tentait de pénétrer cette prison dans laquelle il s'était sciemment enfermé, l'homme, dicté par sa détresse, creusait le sol pour disparaître six pieds sous terre. Et cela, c'était exactement ce qu'il venait de faire devant la plaisanterie de la belle Bradford. S'enfermant dans ses vêtements, il se dérobait et retournait immédiatement sur sa petite planète, préférant sa solitude à une possible tendresse qu'il savait des plus éphémères, fuyant la menace d'une douleur qu'il pensait inévitable.

Pauvre homme apeuré qui chassait de sa chambre la seule personne qui se préoccupait un tant soit peu de lui. June, sa petite fontaine de jouvence personnelle grâce à laquelle il avait recouvré une fougue que ses deux années derrière les barreaux avait su amoindrir. Bien sûr, il était un être que les années n'avaient pas su affaiblir et que le temps semblait bien incapable d'enlaidir. Mais June était à la fois le chef d'œuvre et l'artiste qui, son pinceau à la main, s'auto-proclamait maître-peintre et dessinait déjà les contours d'une fresque presque aussi parfaite que les courbes de son corps. June était un guide de haute-montagne qui, à deux reprises et demi, l'avait joyeusement mené sur des sommets vertigineux. June, précurseur des hautes cimes. Et Maël, l'accompagnant sur des flancs de montagnes tous plus abruptes les uns que les autres, se délectait de cette éternité qui désormais prenait fin. Difficile d'être inférieur. Difficile de trébucher derrière la perfection. Difficile de lutter contre l'essoufflement et se contenter d'observer des hauteurs inaccessibles qu'elle seule aurait pu lui faire re-découvrir. Trois mots et c'était l'avalanche. Nos deux alpinistes dégringolaient pour se retrouver à leur point de départ, là, au pied de la montagne. L'ascension était terminée et Quinn, découragé, ne pouvait qu'observer ces altitudes désespérément infranchissables. Le maître-peintre baissait tristement son pinceau ; le guide de haute-montagne se retrouvait enterré sous les neiges ; la perfection était brisée. Aveugle, Maël ne voyait que ses propres angoisses, incapable de percevoir la véritable détresse dont June était victime. Et il la laissait là, prisonnière de sa douleur. Sourd à son appel silencieux, il la laissa s'éloigner.



Et là je me rends compte que ton titre prend tout son sens u.u
J'ai envie de chialer x)
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