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 Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
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Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 10 Mar - 17:45

Ah tu vois que j'ai eu raison de l'écrire à l'avance Razz


Maël & Breony

CRÉDIT - CSS



Voilà une semaine que je ne dors plus, une longue semaine que jour et nuit ma fille me fait une vie d’enfer, pleurant toutes les deux minutes et hurlant comme si on l’étranglait, je ne voudrais qu’une nuit de sommeil, juste une petite nuit rien de plus, mes nerfs lâchent tout doucement jouant ainsi avec ma fatigue, je vais devenir folle dans pas longtemps je le sens. J’étais une fêtarde la nuit aucune heure de sommeil j’étais un oiseau de nuit, la journée trois heures de sommeil me suffisait amplement mais depuis un petit peu plus d’une semaine je ne dors ni la nuit ni la journée, je ne supporte plus d’être enfermer dans cet appartement, je ne supporte plus d’être la petite femme d’intérieur qui récure et lave tout sur son passage. Ma fille a six mois je ne devrais pas être aussi malheureuse d’être chez moi, regarder mon ange vivre sa petite vie, mais vous saviez qu’un bébé c’était horriblement ennuyeux ? Ça ne fait rien du tout à part dormir et manger et ça pleure quand nous essayons de dormir. Non mais c’est ma fille quand même faut que j’arrête de penser de mauvaise chose comme ça ! Je dois me calmer et arrêter d’enfiler des cafés comme si c’était de l’eau, mes paquets de cigarette se vide à une vitesse affolante et j’ai du prendre toute une boite de vitamine sans pour autant arriver à me remonter. En plus de ça le temps passe doucement, lentement comme si on s’amusait avec mes nerfs déjà bien à vif. Les yeux rivés sur mon réveil il est une heure du matin et les cris d’Angela envahissent notre appartement, je me lève d’un bon, extrêmement énervée, une envie irrésistible de m’enfuir me vient, je prends le téléphone et réveil ma voisine, je devais sortir avant de faire du mal à ma fille sans le vouloir. La voisine vient sans aucune hésitation comprenant que je suis seule et que c’est difficile elle m’étouffe d’une gentillesse hypocrite et dégoulinante me donnant des tas d’excuses mais pas celle qui me fallait j’étais une mauvaise mère et je le savais. La discussion avec Maël m’avait convaincue que je n’avais pas changé, j’étais la même que lorsque j’avais quinze ans mais avec une petite fille. Je suivais les traces de ma mère mais là n’était pas le problème, j’y penserais demain. J’enfile le premier jean et le premier débardeur que je trouve, une veste mes cigarettes et je suis déjà en fuite, j’ai juste eu le temps de me coiffé je n’ai même pas de maquillage. Ou j’allais à cette heure ? Une heure et demie bientôt qui pouvaient être réveillé à cette heure ? Hum… j’avais mon idée, une mauvaise, très mauvaise idée mais j’y vais tout de même, son hôtel, il va m’ouvrir la porte et aura surement ce que je souhaite.

Je n’ai pas pris la voiture parce que je me serais endormis au volant et que je ne souhaite pas mourir, pas encore en tout cas, j’ai du mal à marcher jusque là bas avançant d’un pas lent, j’étais partager entre mon envie d’y aller et mon envie de fuir, et c’est la première envie qui gagne puisque un quart d’heure plus tard je suis devant la chambre. Soupirant, fumant une dernière taffe de ma cigarette je frappe, espérant de tout cœur qu’il est là et qu’il ne dort pas. J’ai une tête de cadavre je n’ose même pas me regardé dans un miroir me trouvant trop horrible en ce moment, j’étais encore pire qu’une toxico en manque. La porte s’ouvre sous mes yeux et je reste figé sans rien dire pendant quelques secondes, je n’allais pas baisser les bras, pas maintenant, j’avais besoin de ce que j’allais lui demander, juste une fois ça ne me tuera pas, si ? Maël avait l’air surpris, il faut dire qu’il ne devait pas penser me trouver devant sa chambre d’hôtel à deux heures du matin. « Salut… je peux entrer deux minutes s’il te plait ? » Je n’attends pas vraiment sa réponse et rentre dans la chambre voyant qu’il était encore sous le choc pire que s’il avait vue un fantôme devant chez lui, quoi que vue ma tête on était en droit de croire que j’étais un fantôme. Je ne regarde pas la chambre, je ne regarde rien du tout j’ai l’air perdue dans mes pensées parce que je le suis, mes mains tremblent légèrement alors avant que Maël le voit je les planque dans ma veste. J’étais bizarre pourtant ce n’était pas la première fois que je lui demanderai ça, pas la première fois que je lui demanderai un service mais quand même… Ma crédibilité allait être totalement faussé, déjà qu’il ne me croyait pas alors là ça sera encore pire. Faisant les cents pas dans sa chambre, comme un lion dans une cage, je reste silencieuse, j’étais nerveuse, énervée, fatiguée, je m’apprêtais à faire quelque chose que je trouvais nulle mais dont j’avais besoin, une chose que je regretterais demain matin, que je regrette déjà mais je ne peux pas faire autrement. Je finis par m’arrêter enfin, il devait me prendre pour une folle, ou pour une folle en manque, je prends enfin une grande inspiration avant de tout lui déballé. « Écoute tu dois bien comprendre qu’être là, te parler et te demander ce que j’ai à te demander me coûte beaucoup, vraiment beaucoup. Mais je n’ai pas le choix. Tu as vue ma tête ? On dirait un cadavre. »

Confuse j’étais complètement confuse ! Pourquoi j’étais là, des personnes qui pouvaient me donner ce que je cherchais il y en avait d’autre… Pourquoi lui, par habitude peut être, ou peut être parce que j’avais besoin de discuter avec lui autre qu’en se disputant sans arrêt. « J’ai besoin de quelque chose Maël… quelque chose qui me remonte… » Je sors mes mains de mes poches sans rien dire, une petite idée me vient alors à l’esprit et si jamais il ne me donner rien ? Pour me filer une leçon et me rappeler que je n’avais pas toujours était agréable avec lui depuis le début de leurs « retrouvailles ». J’en reviens toujours pas j’étais là devant lui à lui demander de la drogue, neuf ans après j’étais pareille, toujours là même, une semaine sans dormir et on redevient vite celle que l’on avait tenté de cacher. Allez Maël soit sympa donne moi quelque chose sinon je vais tomber dans les pommes dans ta chambre d’hôtel ça fait désordre un corps sur un tapis quand même. Fatiguée et en attendant qu’il se décide je m’assois sur le lit de celui-ci, fallait vraiment que je sois exténuée pour être obligé de m’assoir après seulement un quart d’heure de marche.


Dernière édition par Breony A. Turner le Ven 8 Avr - 8:24, édité 1 fois
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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 11 Mar - 7:01

Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 732304Sanstitre1


BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Encore une nuit sans sommeil. Maël avait fini par ne plus les compter... Il s'était même résigné à ne plus se tourner et se retourner des centaines de fois dans ses couvertures, à présent convaincu que ce n'était qu'une pure perte de temps. Un temps qu'il pouvait employer à des fins bien plus utiles. Des fins plus utiles... Un problème de taille se profilait dans l'esprit de Lehman à cette seule pensée. A ses yeux, très peu de choses étaient dignes de son intérêt et, bien évidemment, Lewis en était dépourvue. Pas de Soledad, ni de contact intéressant à l'horizon... Cette ville ne lui offrait décidément que monotonie et ennuie et les nuits qu'il passait à tenter de ne pas s'enfuir en courant le renforçait bien sûr dans son opinion. Se réfugiant donc dans la lecture, Quinn avait retrouvé ce passe-temps d'antan, cette passion qui avait été la sienne et l'avait aidé à tuer le temps pendant sa jeunesse à Lewis ; les minuscules caractères qui s'alignaient sur les pages d'un blanc immaculé réussissaient à le sortir de sa torpeur et lui offraient de quoi oublier un peu ce malaise dont il était sujet depuis qu'il avait retrouvé sa liberté et quitté Los Angeles. Assis dans le seul et unique fauteuil que lui offrait sa chambre d'hôtel, sous une lumière tamisée, Maël dévorait donc littéralement l'un de ses nombreux livres dans l'espoir qu'il finirait par tomber de sommeil. Les lunettes sur le nez, passionnément plongé dans sa lecture, il était devenu sourd à tout bruit, aveugle à tout ce qui ne concernait pas l'ouvrage qu'il avait sous les yeux. Mais même le bouquin le plus passionnant du monde ne pouvait lui permettre d'ignorer les trois coups secs que l'on tapa à la porte. Sortant soudain de sa léthargie, l'homme releva la tête, retira ses lunettes et se frotta les yeux avec une mauvaise humeur palpable. Sans même baisser les yeux sur sa montre, il se leva et se dirigea résolument vers la porte qu'il ouvrit avec brutalité, bien décidé à accueillir ce visiteur nocturne comme le lui permettait une heure aussi tardive. Mais la silhouette qui se dessina dans l'encadrement de la porte, le cloua littéralement sur place.

Breony... Muet, Maël la regarda entrer sans même oser faire un geste pour l'en empêcher. Ne se rappelant que trop bien les termes dans lesquels ils s'étaient quittés quelques jours plus tôt, jamais il n'aurait imaginé la voir apparaître ainsi ; et surtout pas à une heure aussi tardive. Cette jeune femme n'était-elle pas celle qui tentait par tous les moyens d'éviter la présence de Lehman ? Ne cherchait-elle pas à le tenir éloigner de sa fille ? Ne criait-elle pas sur tous les toits qu'elle avait changé et ne voulait plus rien avoir à faire avec lui ? Alors quoi... Que faisait-elle là ? Elle qui lui avait superbement tourné le dos quelques jours plus tôt. Elle qui l'avait planté devant la piscine sans même un adieu, se risquant même à la menace... Des propos qui étaient restés en travers de la gorge de Maël pendant quelques heures avant qu'il ne les chasse de son esprit avec un haussement d'épaule. Mais à présent que Breony se trouvait sur le seuil de sa porte, ses souvenirs ressurgissaient sournoisement dans son esprit. Parce que bien évidemment, même s'il ne le reconnaîtrait jamais, les anciens dires de la jolie Turner étaient emprunts d'une délicate touche de vérité et cela, Quinn avait du mal à l'accepter. Refermant sèchement la porte de la chambre derrière la jeune femme, il croisa les bras et se mura dans le silence, exigeant d'un seul regard de connaître les raisons de cette visite inespérée. Observant le comportement de celle à qui il n'avait plus jamais pensé avoir affaire, Maël tenta de chasser le doute qui s'insinuait lentement dans son esprit. Combien de fois cette femme avait-elle franchi sa porte dans un état semblable, incapable de rester immobile, le regard fuyant, l'air fatigué et prête à tout pour obtenir de quoi la calmer ? Des dizaines de fois... Mais elle avait changé n'est-ce pas ? C'était bien ce qu'elle prétendait non ? Elle avait changé et si elle s'était gentiment pointée à sa porte cette nuit-là, ce n'était pas pour lui demander de la drogue. Non, loin de là. Elle avait simplement quelque chose à lui avouer, ou un petit service à lui demander... N'est-ce pas Breony ? Une hypothèse que la jeune Turner s'empressa de démembrer en se mettant rapidement à table.

Écoutant ses dernières paroles, Maël resta complètement immobile. Là, devant sa porte, une main dans une poche, l'autre tenant ses lunettes pas une branche, il fixait Breony d'un regard neutre. Intérieurement, il bouillonnait de sentiments contradictoires. D'un côté, il y avait la jubilation. Il avait eu raison. Mieux encore, la jolie Turner lui offrait la victoire sur un plateau d'argent. Et puis il y avait ce désir sournois de vengeance qui s'infiltrait lentement, mais sûrement, dans le creux de ses entrailles. Breony le connaissait assez bien pour savoir à quel point il était rancunier. Qu'il s'agisse de ses amis ou non, il avait un mal fou à pardonner. Bien sûr, le personnage impardonnable dans l'histoire, c'était lui. Il était le chieur de service qui avait tourmenté l'esprit de la jeune femme pour en savoir un peu plus sur sa fille ; il était celui qui avait tenté par tous les moyens de prouver qu'elle était la même ; il était l'emmerdeur qui n'avait pas su lâcher le morceau au bon moment et l'avait poussé à bout... Et s'il y avait quelqu'un à pardonner, ce n'était pas elle, mais bien lui. Mais allez donc faire rentrer ça dans cette tête de piaf... Impossible. Maël était Maël et jamais il ne changerait. Aussi sûrement que Breony ne changerait pas. Sans même un sourire donc, le regard glacial ne trahissant aucune indulgence, l'homme la regarda s'asseoir faiblement sur le lit et commença avec toute l'hypocrisie du monde. ▬ Et qu'est ce qui te fait croire que j'ai de dont tu as besoin ? ▬ Maël s'approcha du mini-bar et se servit nonchalamment un whisky, sans même prendre la peine de proposer un rafraîchissement à son invitée. ▬ Je suis pas une pharmacie ambulante, je te rappelle. ▬
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 11 Mar - 9:04


CRÉDIT - CSS


Et oui je savais très bien comment Maël allait réagir, je le savais parce que j’aurais réagis de la même façon, je n’aurais pas du venir ici je le savais aussi mais quoi faire ? Ou aller ? Je n’étais plus la jeune fille de quinze ans qui avait des contacts avec des dealers enfin si j’avais toujours quelques contacts par pur prudence mais… Mais quoi au fond pourquoi être allé le voir lui et pas un autre, je n’en savais rien mon esprit, mon subconscient m’avait poussé ici dans cette chambre et sans savoir pourquoi j’avais frappé à cette porte tout en sachant ce qu’il allait se passé. Il me dirait non puis me mettrait à la porte ou deuxième option me dirait non et finit par me donner ma drogue avant de triompher en me disant qu’il avait gagner son pari et que j’avais mis peu de temps à redevenir celle d’avant… ou alors il allait rester là à me toiser tout en se fichant ouvertement de moi avant que je m’en aille trop épuisée pour me battre mais aussi très honteuse de devoir me rabaissé à supplier pour une dose de drogue, j’avais arrêter, j’étais censé avoir changer, alors je suis quoi ? Une foutu menteuse qui ne sait pas ce qu’elle veut ? Surement oui et je me détestais au fond de moi mais on ne change pas, on n’évolue même pas, je suis juste devenue pire avec les années. Le petit jeu auquel joué Maël ne me plaisais pas je n’avais pas la patience de joué, je n’avais pas la patience d’attendre mais si je voulais avoir ne serait ce qu’une infime chance d’avoir ce que je voulais je devais rester calme. La supplication j’avais horreur de ça, devoir lui demander plusieurs fois pour avoir quelque chose, me prosterné à ses pieds ou devant quelqu’un d’autre me donné la nausée, moi Breony Turner je n’étais pas ce genre de femme, je ne pleurais pas, je ne montrais pas mes faiblesses, voilà qui j’étais.

Me levant du lit d’un pas assuré du moins c’est ce que je faisais croire, je m’approche du bar tout en me versant un whisky en silence, dos à Maël je profitais de ce moment, je n’avais pas bu de whisky depuis longtemps, très longtemps, l’odeur de mon alcool préférer me rappela bien des souvenirs, ce sont des petites choses futiles certes mais qui avait fait ma vie. Qu’est ce qu’elle me manquait cette vie si j’avais l’occasion de revenir en arrière je crois que je le ferais tout de suite. J’ai tellement honte de pensé ça, de pensé à ma fille de cette façon… tellement honte que j’avale une gorgée de whisky tentant de me calmant du mieux possible. Fermant les yeux j’essaie de reprendre mes esprits, je ne devais pas me montrer sous mon côté faible et fatiguée il en profiterait pour me réduire à néant détruisant toute la partie de moi qui j’avais construite pour me protéger, non pas de lui mais des autres. Mon verre toujours en main je m’appuie contre le mur incapable de faire encore deux pas, c’est tellement pathétique que pour une fois je mettrais bien à pleurer si je n’avais pas autant de fierté, en un seul geste j’étais de nouveau face à Maël. Je devais lever mes yeux de mon verre et faire changer d’avis Maël, je le devais parce que je ne tiendrais pas autrement, même une bouteille ou deux d’alcool ne changeront rien… je soupire, une nouvelle fois puis je lève mes yeux de mon magnifique verre et de l’alcool qui m’a était si gentiment servi par mon ami, je te remercierai plus tard Maël je te le jure pour l’instant n’allons pas trop l’énerver. « Écoute… ce n’est pas drôle pour moi d’être ici... je ne suis pas non plus la bienvenue ici et je comprends… » Non non non je n’allais pas le suppliais ! Non ! « Je sais bien que je t’ai souvent fait ce genre de coup, que tu n’es pas une pharmacie encore la mienne et qu’il est deux heure du matin. Mais honnêtement est ce que j’avais le choix ? » Et surtout ce que je ne disais pas c’est qu’au fond je n’avais pas envie d’aller voir ailleurs. J’étais vraiment une femme horriblement bizarre et masochiste, plus il me faisait du « mal » en tentant de me tirer dans mon passé et plus je revenais comme ce soir, à croire que je n’étais heureuse que lorsque je souffrais intérieurement.

Sous les tremblements que mes mains faisaient avec le verre je décide de l’avaler cul sec histoire de ne pas renversé le précieux liquide, l’alcool réchauffe d’un seul coup mon corps mais ne me donne pas le coup de fouet que j’attendais, j’étais toujours à deux doigt de tomber et vue mon état de fatigue je n’allais pas tarder à être saoule si je n’arrêtais pas de boire maintenant. Je repose le verre sur le bar avant de me diriger vers la porte de la chambre, je respirais tout doucement pour garder la tête froide et ne surtout pas me retourner et me jeter aux pieds d’un Maël bien trop content de lui-même, non ça n’était pas moi, pas celle qu’il a connu, pas celle que je suis, non j’étais forte non ? Je l’avais montré à bien nombre de reprise et puis j’avais réussit à tenir sans pendant plus d’un an je ne vois pas pourquoi je retomberais dedans pour si peu. Je lève donc la tête, fière et hypocrite pour ne pas changer, je dépose ma main sur la poignet avant de me retourner vers mon ancien dealer, mon ancien ami, nous avions changé et je devais le garder en tête pourtant j’étais là, j’étais devant lui, j’étais comme une gamine de quinze ans, en manque, parce que oui il fallait bien le dire j’étais en manque y a pas deux façons de le dire j’étais en manque et au vue de son visage il avait reconnu mon comportement dès que j’étais entré dans sa chambre. « Je te demander qu’une seule chose… une seule, j’aurais dégagé de ta vie ensuite… ce n’est pas grave… merci quand même. » J’aurais dégagé de sa vie ? Hum mais ce n’est pas ce que j’avais fais tous ce temps ? Un petit peu quand même… Je ne pouvais pas dire que je lui avais demandé beaucoup de chose depuis que nous étions revenus chacun de notre côté. La seule chose que j’avais demandé, la paix et simplement cela… Et là cette nuit j’avais besoin d’un service que vraisemblablement il ne me donnera pas.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 11 Mar - 10:29

Pas satisfaite du tout... :/
J'espère que ça t'ira quand même TT désolée il est pas très causant le Maël x)

Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 741942tumblrlhu5dqfB6z1qflb0xo1500


BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Impitoyable Maël. Salopard de Maël. Il savait pourtant exactement ce que cela faisait d'être en manque. Il savait à quel point cela pouvait faire souffrir. Il connaissait parfaitement cette sensation de n'avoir plus qu'une idée en tête ; ces sueurs froides qui vous dégoulinent désagréablement le long de la nuque ; ces tremblements qui vous prennent de la tête au pied ; ce sentiment d'être capable d'absolument tout pour obtenir ce dont vous avez besoin ; cette incapacité à faire la part des choses ; ces pensées qui se mélangent de votre tête. Oh oui... Tout ça, il le connaissait parfaitement. Cela faisait plus de vingt ans qu'il touchait à toutes sortes de substances illicites. Et en vingt ans, il avait cessé de compter les fois où il n'avait pas réussi à mettre la main sur ce qu'il désirait, soit parce qu'on le lui avait refusé, soit parce qu'il avait été trop fauché pour pouvoir se payer de quoi calmer son manque. Et malgré cette souffrance qu'il ne connaissait que trop bien et dont Breony était victime, il n'éprouvait aucun scrupule à la laisser languir, la laissant seule face à sa douleur et à sa peine. Et tout ça pour quoi ? Pour quelques paroles qu'elle avait eu le malheur de prononcer alors qu'il l'avait poussé à bout. Imperturbable, il resta totalement insensible au mal que la jolie Turner tentait de dissimuler. Un mal qu'elle tenta vainement de noyer dans l'alcool. L'observant, le visage glacial, Maël bu une simple gorgée du nectar et l'écouta tenter une seconde fois de le convaincre.

Oh bien sûr que si que tu avais le choix, Breony ! On a toujours le choix, t'as certainement déjà entendu ça, non ? Je n'arrive pas à croire que tu ai osé te ramener ici après tout ce que tu as dit ! Tu voulais plus me voir, tu te rappelles ? Et tu t'es pas gêné pour m'envoyer promener d'ailleurs. Alors qu'est-ce que tu viens foutre dans ma piaule alors que bon nombre de voyous dans cette foutue ville seraient ravis de t'aider, hein ? Sérieusement, j'ai du mal à te comprendre Breony... Tu cries haut et fort que t'as changé, mais tu te ramènes pour démolir ta crédibilité au moindre petit manque... C'est presque décevant venant de toi. Enfin, tu auras au moins raison sur un point, t'es pas la bienvenue ici. D'ailleurs, tu pourras prendre la porte dès que tu auras terminé ton verre.

Silencieux, Lehman laissait la jeune femme faire la conversation. Étrangement, cette jubilation dont il était sujet depuis l'arrivée de Breony deux minutes plus tôt s'évanouissait peu à peu. En temps normal, il aurait joui de cette satisfaction toute la soirée. Mais cette nuit-là... C'était différent. C'était de Breony qu'il s'agissait. Breony qui, par le passé, avait été là pour lui dans les moments les plus difficiles. Breony avec laquelle il avait partagé de merveilleux moments alors même que sa vie familiale tournait à l'enfer. Breony qui, malgré cette certitude d'avoir changé, mettait sa fierté de côté pour obtenir de quoi tenir le coup... Ne restait donc à Maël que le désir de vengeance et, comprenez-le ou non, ce seul sentiment était beaucoup trop simple à ses yeux pour qu'il sache s'en contenter et comble ce besoin qu'il avait de jouer avec le ressentiment de cette jeune femme. Une jeune femme qu'il continuait d'apprécier malgré tout. Résignée, celle-ci avait reposé son verre sur le bar et avait tourné le dos à l'homme qui refusait de l'aider pour se diriger presque résolument vers la sortie. Poussant un petit soupir, l'homme prit le temps de terminer son verre alors que la jolie Turner posait une main faible sur la poignée de la porte. Qu'avait-il à lui offrir ? Pas grand chose en fait... Il fut un temps où il aurait proposé à Breony un placard rempli de tout ce qu'elle désirait. Mais ce temps-là était révolu. L'homme avait quitté précipitamment Los Angeles un mois seulement après sa sortie de prison. La police accrochée à ses basques, il n'avait eu le temps que de remplir deux valises. Une noire qui contenait toutes ses économies - économies qui lui permettraient de vivre tranquillement pendant plus d'un an - et une rouge remplie, elle, de cocaïne. C'était tout. Maël en était arrivé à un point où il n'avait même plus de quoi se rouler un join...

Ainsi, alors même que Breony abaissait la poignée, Maël l'interpella d'une voix neutre, lui rendant finalement ce menu service qu'il lui avait tout d'abord refusé. Avait-il vraiment eu l'intention de la laisser dans cet état ? Lui-même n'en était pas certain. Il avait espéré pouvoir jouer un peu avec la jeune femme, testant ses limites, comme il avait toujours eu l'habitude de faire. Mais celle-ci semblait en être arrivé à un point où elle n'était même plus capable de supporter ses provocations. ▬ La valise rouge sous le lit... Tu te contenteras de ça, j'ai rien d'autre... ▬ Peu décidé à l'accompagner dans sa nuit de défonce, Lehman se resservi un verre de whisky et laissa la jeune Turner se servir... Une valise entière remplie de cocaïne... Voilà qui pourrait très certainement lui paraître étrange, voir même louche, mais Maël ne s'en incommoda pas. Tout d'abord, il en était arrivé à un point où il ne se rendait plus vraiment compte de la valeur de cette petite poudre blanche ; qu'il s'agisse d'une simple ligne de coke ou d'un sac entier, c'était à ses yeux du pareil au même. Et puis, Breony était très certainement assez mal en point pour ne pas se rendre vraiment compte de l'étrangeté de la chose. Et quand elle irait mieux... Elle ne serait plus en état de poser la moindre question. Du moins était-ce que Quinn espérait silencieusement. Quant à la valise noire rangée à côté de la rouge ? Peu lui importait... Il ne se gênerait de toute façon pas pour la remballer vivement si elle se risquait à la moindre question. Occupé à reboucher la bouteille de whisky, Maël ajouta simplement, sur le ton de la conversation. ▬ T'es sympa, tu m'en fous pas partout, j'ai fait le ménage ce matin... ▬

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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 11 Mar - 18:20

Ne t'inquiète pas c'était très bien.
Petite réponse avant de partir justement Rolling Eyes


CRÉDIT - CSS


Sa voix résonnait dans ma tête et j’ai eu du mal à comprendre dans la seconde ce dont il me parlait, j’étais fatiguée et j’avoue ne pas avoir cru une seule seconde qu’il me donnerait ce que je souhaite, je pensais vraiment qu’il me laisserait repartir dans cet état, repartir chez moi, dans ma maison, dans mon lit souffrant encore et encore de cette horrible sensation. Ou j’en étais mené finalement ? Une semaine et j’étais en manque de drogue, je ne me reconnaissais plus mais en même temps j’étais toujours la même. Lorsque j’avais une contrariété à l’époque je venais voir Maël et nous discutions sans discuté lorsqu’il est parti et que je me suis retrouvée toute seule, crois le ou non j’étais seule après son départ, je plongeais encore plus dans la drogue. Je n’avais et n’est toujours pas beaucoup d’amis et encore plus depuis que je suis revenue, personne ne m’apprécie, personne ne me comprend, au fond je m’en fiche bien mais on à tous besoin d’un ami ou deux non ? Être seule n’est pas bon pour le moral… Comment tu fais Maël pour ne pas avoir une seule personne qui t’apprécie ? Comment tu le vis ? Tu le vis bien j’en suis sûre puisque tu te fiche du reste du monde, mais moi-même si je suis vive avec toi et que je te repousse très rapidement de ma vie je t’apprécie toujours autant. Il est mon côté autodestructeur et le sera toujours quoi qu’il arrive c’est ainsi, parce qu’il ne faut pas croire des nuits comme celle là il y en aura d’autre, la journée nos vies seront différentes je serais toujours la nouvelle Breony mais la nuit l’ancienne Breony grattera le mur et sera libérait et elle ira directement voir son double au masculin… parce que oui Maël est mon double, ça l’a toujours était bien que nous avons changé je suis sûre qu’au fond on sera toujours les mêmes et c’est ce qui me désolé.

Lorsque j’ai enfin compris ce qu’il vient à me dire je lâche donc la poignet de la porte sans montrer aucun sentiment bien qu’au fond de moi tout était totalement contradictoire, j’étais contente, heureuse de pouvoir enfin toucher ce que je voulais, de l’autre j’étais malheureuse d’en être arrivée à ce point là, demander de l’aide à Maël alors que je l’avais brusquement sorti de ma vie il y a quelques temps… Je ne m’étais pas mis à genoux c’est déjà ça mais j’en aurais bien était capable. Mes yeux se sont dirigés automatiquement sur la valise qui deviendrait la valise de mes rêves dans quelques instants. Je vais donc jusqu'au lit, dire que j’étais assise dessus tout à l’heure… je sors la valise et la regarde sans rien dire, réfléchissant quelques instants, du moins essayant de réfléchir puisque toutes mes idées sont totalement embrouillés. Oh non je ne suis pas interloqué par la valise et par sa sœur noir en dessous du lit je m’en fiche totalement le seul truc auquel je pense c’est que si je prends ce sachet de cocaïne, je ne serais plus jamais la même… plus jamais. Finalement je n’ai pas les idées assez clair pour m’arrêter, je sors le sachet, referme la valise et je m’assois sur le lit. Un simple regard à Maël et quelques sons échappés de ma bouche, un simple souffle. « Merci. » Et oui il fallait bien que je le remercie parce qu’heureusement qu’il était là sinon j’aurais du faire toute la ville pour trouver ce que je cherche et je n’avais pas envie de faire ça à deux heure du matin sous mon état de manque. En l’entendant parler une nouvelle fois mes yeux se lèvent au ciel non mais sérieux prend moi pour une débile je sais faire les choses bien ce n’est pas la première fois. « T’inquiète pas pour ta chambre et s’il faut je nettoie après. » Roh mais il avait toujours les mots pour couper le moment présent et détruire un gentil remerciement.

Finalement je m’approche de la table basse non loin de son lit, me défoncé devant lui ne me gênait pas au fond il en avait l’habitude non ? Oh et puis je suis trop épuisée pour aller ailleurs pour faire ça, je n’ai pas envie de me relever et de changer d’endroit pour quelque chose que l’on appel… la fierté. Oui à ce moment là j’avais abandonné toute la fierté dont je disposais, au moment fatal où j’avais frappé à cette porte j’avais abandonné toute ma vie et ma fierté pour avoir ce dont j’avais envie. Une dose de cocaïne descend de mon petit sachet, tout en l’aspirant je sens tout mon corps redevenir normal, je sens mes veines et mon sang brulé, l’état de manque va s’estomper petit à petit. Je sens que ça va aller mieux, mais en même temps je me revois dans le passé, pas si lointain finalement, les habitudes ne se perdent pas puisque je n’ai pas hésité dans la façon dont j’allais prendre ça. Je n’étais pas une droguée qui était totalement à côté de la plaque au contraire je restais toujours lucide. Je m’assois une fois finit contre le lit le temps que tout fasse effet, je dépose ma tête dans mes mains quelques instants, voilà ma faiblesse finalement, c’est à cet instant comme toujours que je la laisse sortir, quelques minutes suffisent mais là je suis en position de faiblesse et je le sais. Sans même enlevé mes mains de devant les yeux je m’apprête à dire quelque chose d’important mais aussi de bizarre… « Après cette nuit… notre relation ne changera pas tu sais. » Bon ça il devait bien se douter, il devait bien se douter que je recommencerai à dire que je n’étais plus la même tout en sachant que ce que je disais était totalement faux, je mentirais, je jouerais les hypocrites comme je l’ai toujours fait. Finalement j’étais toujours identique, je mentais toujours autant avec ou sans enfant je n’ai pas vraiment changé. Dans un petit soupire je finis par dire autre chose, accroche toi Maël tu ne l’entendras pas une deuxième fois celle là. « Maël… je suis contente de t’avoir revu… Lewis sans toi c’était vide. Mais je savais que tu partirais un jour je t’en ai jamais voulu. J’aurais voulu te revoir dans d’autre circonstance tout de même. » Waouh.. Est ce que c’était un aveu ? Oui ça en était un… j’étais contente de l’avoir revu il m’avait manqué même si notre relation était étrange il avait été le pilier de mon adolescence. On oublie pas son ami surtout pas lui.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 12 Mar - 8:52

J'me suis amusée à l'écrire ce rp :vantard:

Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 547832tumblrlha0kfXiqI1qahknto1500


BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Son verre à la main, Maël alla s'accouder contre le rebord de la fenêtre, tandis que Breony abandonnait la poignée de la porte pour se diriger vers le lit. Écartant légèrement les rideaux, l'homme posa un regard aveugle sur l'extérieur, tentant de percer l'obscurité de la nuit. Morte, cette ville était morte. Lehman ne se rappelait que trop bien les nuits qu'il avait pu passer à Los Angeles, là où l'animation est toujours de mise bien après minuit passée. Avec un long soupir, il abandonna le village à sa solitude et se retourna pour fixer Breony avec toute l'indifférence dont il était capable. Celle-ci venait de refermer la valise et s'asseyait fébrilement sur le lit. Inconsciemment, Quinn loucha sur le sachet qu'elle tenait entre ses doigts fins. Se mordant méchamment l'intérieur des joues, il chassa l'idée qui avait tenté de s'immiscer dans son esprit. Non, pas ce soir. Cette nuit serait la nuit du whisky et mademoiselle cocaïne resterait sagement dans la valise rouge. Une valise qui, tentatrice, le narguait cruellement en se pavanant silencieusement sur sa couette, juste aux côtés de cette femme qui était justement devenue un peu trop femme aux goûts de Maël. Il ne l'avait même pas remarqué lors de leur dernière rencontre, certainement trop occupé à essayer de prouver par A + B à quel point il avait raison. Mais maintenant qu'elle venait frapper à sa porte sans la moindre intention de le contredire, l'homme ne pouvait que s'attarder momentanément sur les formes de cette demoiselle qui, bien évidemment, n'avait plus quinze ans. Plongeant son nez dans son verre, il tenta d'ignorer la voix de sa conscience qui semblait prendre un très malin plaisir à lui rappeler que la jolie Turner était très exactement le genre de femme qu'il laissait entrer dans son lit. Ces femmes dangereuses ; ces femmes de caractère ; ces femmes capables de le faire souffrir ; ces femmes qui lui ressemblaient même si elles tenaient toutes à affirmer le contraire. Occupé à assommer sa conscience - une conscience tout à fait digne de l'homme qu'il était, il faut bien l'avouer - à coups de pelles, Lehman se désintéressa complètement de Breony qui venait d'inhaler une ligne de poudre et préféra admirer l'immonde tapisserie qui ornait les murs de sa chambre. Une tapisserie qu'il semblait trouver à son goût tout à coup.

En réalité, Maël n'avait plus qu'une hâte : que Breony ressente enfin les effets de la cocaïne - chose qui ne devrait prendre que deux ou trois minutes - et le laisse finalement retrouver paisiblement sa solitude avant que d'autres pensées bien peu catholiques ne viennent hanter son esprit. Il se rendait compte à présent qu'en ouvrant la porte à la belle Turner, il avait laissé pénétrer dans sa chambre une double tentation. Et cela, il s'en serait bien passé. Bien malheureusement, la jeune femme s'était de nouveau assise et ne semblait pas vraiment prête à quitter les lieux. Quant à Maël ? Et bien Maël était toujours cet homme si peu capable de résister à la tentation et dont la détermination avait toujours sérieusement tendance à flancher devant le désir. Maël quoi... Encore et toujours. Lui au moins, il ne changeait pas. Toujours aussi froid, il écouta Breony lui ressasser le même refrain que quelques jours plus tôt et ne pu retenir un long soupir d'exaspération. Non seulement elle osait s'inviter chez lui pour lui demander de quoi calmer son manque, mais en plus elle sous-entendait une fois encore qu'elle était différente. Lehman s'incita au calme et persévéra dans sa sérénité en trempant ses lèvres dans le nectar qu'il tenait toujours à la main. Il était là, debout, légèrement en retrait, fixant son invitée d'un regard glacial, tandis qu'elle restait inlassablement assise, le visage dans les mains, comme si elle venait de commettre le pire des crimes. Quand elle reprit enfin la parole, Quinn resta complètement interdit, soudain très mal à l'aise, l'image de son esprit tirant la sonnette d'alarme se profilant sournoisement dans ce qui lui servait de cervelle.

Évidemment, il n'y avait que Lehman pour trouver de quoi s'inquiéter dans les propos de la jeune femme. Un individu normalement constitué se serait contenté d'un sourire, de quelques paroles, ou serait même simplement resté silencieux. Mais Maël... Était Maël. Et le simple fait que Breony affirme qu'elle était contente de le revoir suffisait à lui faire peur. Oui, peur. Elle et lui avaient été des amis fidèles pendant plusieurs mois, se soutenant mutuellement, se moquant des ragots qu'on avait pu imaginer à leurs sujets, s'abandonnant de nombreuses fois dans la drogue et dans l'alcool. Mais voilà, Maël était un homme qui fuyait l'attachement. Il en avait peur, il en avait horreur. C'était une chose qui poussait à la confidence et la confidence rendait vulnérable. Voilà quelle idée l'homme se faisait de l'amitié. Voilà pourquoi il fuyait dès qu'on commençait à l'apprécier. Voilà pourquoi il se comportait comme le plus grand salaud qui existe. Voilà pourquoi personne ne lui manquait et pourquoi il refusait de témoigner la moindre affection aux quelques personnes qu'il se prenait à apprécier. Et jamais il ne laissait tomber ce masque qu'il s'était sculpté années après années, refusant toute marque d'affection et de tendresse. Parce que oui, ce qu'il était, il ne l'était pas vraiment et cela, personne ne le savait. Depuis toujours, cette exécrable personnalité n'était qu'une façade dont il ne laissait personne s'approcher. Même pas l'une des seules amies qu'il lui ai été donné d'avoir. Alors voilà... Aux paroles de Breony, Maël réagit exactement comme il avait l'habitude de réagir. Prenant la fuite, il s'enferma entre quatre murs, verrouilla la porte à double tour derrière lui et, par de simples paroles, supplia implicitement la jeune femme de le détester. ▬ Attends Breony, tu te fous de moi là ? Tu te ramènes à Lewis comme une fleur, une gamine accrochée à tes basques ; tu me fuis comme la peste allant même jusqu'à m'ignorer et tu oses prétendre que tu voulais et que tu es contente de me revoir ? L'hypocrisie ça marche avec les autres, pas avec moi. ▬ Brute... Maël avait abandonné son verre sur le mini-bar et fixait la jeune femme avec colère, comme si elle venait de proférer la plus horrible obscénité. ▬ A d'autres, Breony, à d'autres... Vas-y, prouve-moi que t'as changé et fais preuve de courage. Assume au moins ce que tu ressens à mon égard, j'ai pas besoin de ta compassion et encore moins de ta pitié. C'est la grande différence entre toi et moi : j'ai jamais eu besoin de qui que ce soit. ▬ Monstre...

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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 12 Mar - 9:50


CRÉDIT - CSS


Ma tête finit par ne plus être aussi lourde qu’en arrivant, dans un petit élan de courage je lève la tête pour regarder Maël, j’avais fais preuve de ce que l’on appel… un sentiment ? Quelque chose qui était honteux de montrer, une faiblesse, une erreur, mais je savais parfaitement qu’après ce soir je n’aurais plus l’occasion de le faire, pourquoi y être obligé, j’aurais pu le garder pour moi je sais mais j’en avais besoin je me délivrais d’un poids sur mes épaules que je gardais depuis longtemps. Tu ne sais pas profiter des bonnes choses Maël tu dois surement être le seul dans toute ma vie entière à avoir entendu ça à avoir vue mes lèvres bougés autre que pour être hypocrite ou pour être méchante. Je te faisais une fleur que tu n’acceptais même pas, pour une fois que j’étais sincère tu me croyais même pas. Je soupire comme à chaque fois que tu dis une énormité, la drogue est passé dans mon organisme et je n’ai plus aussi froid que lorsque je suis arrivée, j’en profite en passant pour enlever ma veste la déposant sur le lit me retrouvant en débardeur sans aucune provocation j’avais juste besoin d’un peu d’air, je la dépose donc près de moi avant de me lever. Ça y est je tiens sur mes jambes, quel progrès waouh ! Avant de parler je range le reste du sachet dans la valise et la repose sous le lit, consciencieusement je n’ai rien mis par terre ni ailleurs je suis une professionnel je te l’avais dis Maël même pas besoin de nettoyer sous mon passage. Je me redresse et je finis par lui faire face il fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre et tu sais quoi ? Eh bien je ne suis plus aussi épuisée j’ai plus de force pour me battre que tu le veuille ou non tu m’as laissé rentrer dans ta vie tout comme je l’ai fais faut porter ta croix maintenant et accepté ton erreur. Je lève les yeux vers le plafond, pensant quelques instants que je ne savais pas comment Maël supportait cet hôtel parce que moi je me serais surement pendu dans cet endroit. Là n’était pas le problème, une fois les yeux redescendu j’en profite un peu pour les plongés dans les yeux de mon pseudo adversaire avant d’ouvrir les lèvres que j’avais fermé bien trop longtemps depuis la dernière fois. « Je te ferais une remarque futile soit dit en passant je ne savais pas que tu étais sur Lewis quand je suis arrivée. Ensuite tu es un idiot Maël et je pèse mes mots… tu sais pourquoi ? Parce que si il y a bien avec une personne que je ne suis pas hypocrite c’est toi. Alors oui, oui je suis sincère quand je te dis ça. Une nouvelle raison pour te fuir non ? »

J’avais une certaine tendance à trop parler, à trop en dire pourquoi est ce que ça m’importait qu’il y croit finalement je me fichais de ce qu’il pensait non ? Je me fichais de son avis, il avait bien voulu accepté que je sois ici ce soir du moins il n’avait pas vraiment eu le choix. Les premières paroles prononcés par mon ancien ami, mon ami tout court me ferait presque rire, j’ai changé, tu parles, je suis là, ce soir, je prends de la drogue dans une chambre d’hôtel avec un homme qui me… quoi ? Déteste ? Ah oui j’ai vraiment changé. « Hey… J’ai tout les défauts de la création ok ? Mais je suis une femme franche alors si j’ai quelque chose à dire je te le dirais que ça te plaise ou non. Ce n’était ni pour te faire plaisir, ni pour te déplaire j’avais juste envie de le dire point à la ligne. » Bon là ça aller vraiment chauffé à mon avis mais j’en avais pas finit avec lui, pas ce soir, je ne lui en voulais pas, je ne voulais rien lui faire payer, je lui étais reconnaissant de ne pas m’avoir laissé finir ma nuit dans un ruisseau près de là totalement morte. Je me retourne quelques instants afin de me resservir un verre de whisky, j’en prends quelques gorgées tout en l’écoutant déblatéré sur quelque chose qu’il appel pitié et compassion. Comme si moi, Breony, j’en avais laisse moi rire, aucune compassion et encore moins de la pitié deux sentiments que je détestais et dont j’avais horreur de prononcer les noms. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, un sourire moqueur rien qu’a l’idée de me voir éprouvé de la pitié… j’étais plutôt du genre de femme à détruire une vie, écrasant le moindre petit « cafard » sur ma route qui l’empêche de vivre comme je le voulais.

Les derniers mots de mon interlocuteur sonnaient comme des mensonges, d’énormes mensonges qu’il ne me ferait pas avaler, je dépose d’ailleurs mon verre pour me retourner une seconde fois et aller le confronter, confrontation que va être violente et dont je ne me relèverais peut être pas. « Tu mens… » Bon ça commençait bien tient, d’ailleurs tout en disant ça je me poste de nouveau devant lui, je n’avais rien à perdre finalement, il me détestait non ? Et n’avait pas besoin de moi tout comme je n’avais pas besoin de lui alors notre confrontation et notre passé en commun se terminera surement de cette façon… C’est triste je sais, tellement triste… Mais en même temps ça ne pouvait pas se terminer autrement au vue de nos caractères similaires. « Tout le monde à besoin de quelqu’un… même toi. Tu n’es ni un surhomme et encore moins l’homme le plus froid et mauvais que tu laisse paraître. Tu as pris soin de moi non ? Et regarde ce que je suis devenue. Ce n’est pas si mal non ? » Bon euh mauvais exemple quoi que pas vraiment il avait prit soin de moi à sa façon et pour ça je lui devais bien la vérité non ? « Met moi à la porte si tu veux… jette moi dehors violemment avec toute la colère que tu ressens à mon égard. Ça ne changera rien. » Et oui Maël je n’avais plus quinze ans, je pouvais te confronter bien que même avant je ne me gênais pas… Peut être qu’un espoir une lueur au fond de moi espère que tu ne me jette pas à la porte et que tu ne me hais pas autant que tu le fais voir… Une petite lueur très bien caché sous mon masque, mon regard n’ayant pas quitté ses yeux qui sont censé être quoi, ah oui la fenêtre de l’âme… Je cherche quelques réponses et simplement ça.


Dernière édition par Breony A. Turner le Dim 13 Mar - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 13 Mar - 12:32

L'inspiration était pas là T.T
Tes arguments étaient un peu trop convaincants Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 433352

Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 427699nat


BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Maël était-il réellement en colère contre la jeune femme ? Pas vraiment, non. Comme toujours, il jouait un jeu. Comme toujours, il se faisait passer pour ce qu'il n'était pas. Si bien que le naturel avec lequel il endossait son rôle de salaud finit le rendait tout à fait crédible. Cela faisait des années qu'il trompait son monde par son cynisme et son exécrable caractère et tout le monde était dupe. Du moins était-ce qu'il pensait. Car de toute évidence, Breony était loin de se laisser embobiner par cette personnalité fictive qui lui collait pourtant si bien à la peau. Ignorant momentanément le beau visage de la jeune femme, le regard noir de Maël alla se poser sur la valise qu'elle venait consciencieusement de refermer. Ses gestes, aidés par la drogue, avaient retrouvé toute leur assurance et l'homme se mordit silencieusement les doigts de s'être montré aussi faible devant la détresse de la jeune Turner. S'il avait pourtant s'agit d'une autre personne, il ne se serait pas gêné pour la laisser pourrir dans son malaise et la jeter cruellement à la porte. Mais non. C'était de Breony qu'il s'agissait et celle-ci reflétait exactement ce qu'il cherchait à fuir. Voilà pourquoi il refusait l'attachement, voilà pourquoi il craignait toute forme d'amitié. C'était ça qu'il refusait de voir entrer dans son existence. Cette faiblesse, cette influence que la jeune femme avait exercé sur lui par sa simple présence. Elle n'avait même pas eu besoin d'insister. Une minute avait suffi pour qu'il craque devant ce regard qui ne s'était même pas fait suppliant. Il avait simplement posé les yeux sur son amie et, comprenant son manque, les souvenirs lui battant méchamment les tempes, il avait flanché. Le plus simplement du monde, il s'était soumis à cette simple requête et au nom de l'affection qu'il continuait à éprouver pour elle, lui avait immédiatement offert ce qu'elle désirait. Alors oui, si Maël était en colère c'était plus contre lui-même que contre celle qu'il essayait à présent de chasser de sa vie. Il se haïssait pour sa propre faiblesse, pour cette fragilité que la jolie Turner pouvait provoquer en lui. Cette femme qu'il avait pourtant harponné moins d'une semaine plus tôt, allant jusqu'à lui demander de lui présenter sa fille ; cette femme qu'il avait semblé vouloir retenir pour ne plus la laisser s'échapper... Voilà qu'il ne désirait que sa disparition. Paradoxale ? Oh ça oui ! Du grand Maël... Du Maël Quinn Lehman dans toute sa splendeur.

Reposant son regard tourmenté sur la jeune femme, Maël écouta d'une oreille qui se voulait distraite ce qu'elle avait à lui dire. Hélas, il ne manqua pas le moindre mot ; ses paroles dégoulinantes de vérités tambourinant cruellement contre ses tympans. Ça le tuait. Oui, ça le tuait de voir qu'elle le connaissait si bien. Et ce, même après neuf longues années d'éloignement ! Lui qui pensait pourtant avoir un tant soit peu évolué pendant tout ce temps, elle lui prouvait qu'il n'en était rien. Il était toujours le même homme. Plus mûr, plus sûr de lui, certes... Mais dans le fond, il était exactement le même. Et cela, la jolie Turner l'avait bien compris. Quel idiot il avait été de se confier à l'une des personnes qui lui ressemblait le plus dans ce bas-monde. Il savait pourtant à quoi s'en tenir avec elle. Évidemment, vu qu'il aurait réagi de la même façon s'il avait été à sa place et elle à la sienne. Le pire ? Si Maël avait psychologiquement stagné pendant tout ce temps, Breony, de son côté, avait beaucoup évolué et laissé l'adolescente de quinze ans qu'elle était loin derrière elle. Plus franche encore qu'elle ne l'avait été par le passé, plus assurée, plus téméraire et impertinente qu'elle ne l'avait jamais été. Elle qui osait le remettre à sa place, elle qui osait insinuer qu'il mentait et prétendre qu'il était "comme tous les autres". Elle dont l'assurance semblait décuplée par la drogue. Drogue qu'elle associait sans hésitation au whisky. Une chose à laquelle même un initié tel que Maël ne se risquait pas. La cocaïne et l'alcool ne faisait jamais bon ménage, c'était bien connu... Mais bon, il connaissait assez bien Breony pour savoir qu'elle n'avait jamais accordé beaucoup d'importance à ce genre de détail ; bien qu'il s'était attendu à ce qu'elle évite désormais de mettre consciemment sa vie en danger, avec un bébé sur les bras... Le regard que Lehman avait momentanément posé sur le verre de la demoiselle retourna se planter dans les prunelles sombres de celle qui avait l'air bien décidé à lui dire ses quatre vérités. ▬ Tu te trompes. ▬ Quinn avait répondu sèchement. Son verre de nouveau à la main, il oublia cependant d'y tremper ses lèvres et se contentait de fixer la jeune femme d'un regard emprunt d'une certaine dureté. ▬ Tu ne me connais pas, Breony. Tu ne sais pas qui je suis, t'as aucune idée de ce que je suis devenu. ▬ L'homme semblait brandir, au-dessus de sa tête, un immense panneau sur lequel était inscrit en grosses lettres rouges Déteste-moi. Et malgré cette lueur hypocrite qui illuminait ses traits, il ne prenait aucun réel plaisir à agir de la sorte avec son amie. Pourquoi ? Et bien parce qu'au fond de lui il savait combien elle avait raison. Oui, évidemment, il avait besoin des autres. ▬ Quant à sa voir ce que toi tu es devenue... Plutôt décevant en fait ! Jamais je n'aurais pensé que tu deviendrais une de ses mères célibataires dont la seule préoccupation est le bien-être de son gamin. ▬ Et BAAM, la maternité de Breony était de retour sur le tapis. Peu enclin à s'y éterniser cependant, Lehman poursuivit après avoir terminé son second verre de whisky. A ce rythme là, il ne tarderait plus à être encore plus détestable qu'il ne l'était déjà. ▬ Mais allez Breony, qu'est-ce que tu fous encore là ? T'as eu ce que tu voulais, non ? Ou alors est-ce que tu attends quelque chose d'autre de moi ? ▬ L'air soudain provocateur, Maël s'était imperceptiblement rapproché de son amie avec la ferme et unique intention de lui prouver qu'il était bien aussi exécrable qu'il le laissait entendre, laissant la jeune femme imaginer le pire par ses simples insinuations.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 13 Mar - 21:43

Roh mince je suis désolée Rolling Eyes Je vais tenté de ne pas trouver de bon argument faut pas le laisser comme ça le pauvre Maël Razz

CRÉDIT - CSS


Pourquoi j’étais encore là, j’avais eu ma drogue, j’avais flirté dangereusement avec mon ancienne vie, plongeant dans ce que j’étais, dans mon côté sombre, celui qui triomphait sur mon hypocrisie. La nuit allait passer vite, bien trop vite et demain matin je me mordrais les doigts en me demandant pourquoi j’avais accepté que mon ancien côté, ma faiblesse reprenne le contrôle de ma vie. Pourquoi j’avais eu le courage d’aller jusqu'à chez Maël, pourquoi je l’avais provoqué, pourquoi je lui avais demandé de m’aidé… Tant de question auxquelles même maintenant je ne pouvais répondre, je ne cherchais même pas d’explication, j’avais besoin de vivre une autre vie, ma vie, mon ancienne vie, j’avais besoin de revoir combien j’étais presque heureuse à cette époque, la drogue, l’alcool, même le cynisme de Maël m’avait manqué et avait fait de moi la droguée en manque de tout à l’heure, lorsque je regarde mon passé je m’y replongerai sans hésité oubliant toute ma nouvelle vie, oubliant le masque que je portais, bye bye la nouvelle Breony, pathétique Breony avec son sourire de façade, son sourire de bonne petite ménagère, je suis une reine de la nuit et non une femme au foyer. Et Maël tu sais quoi ? Eh bien je me déteste encore plus que toi, je me déteste d’être ainsi, d’avoir eu la faiblesse de croire que je pouvais changer, mais ça je ne le dirais jamais, bien trop fière, je n’avouerais pas de m’être trompé même si c’est flagrant aux yeux de tous que vraisemblablement je n’étais pas plus différente que l’homme qu’il détestait depuis des années. Les paroles de celui qui m’avait montré la voie que je devais suivre – bien que je n’ai pas eu besoin de lui pour devenir qui j’étais – me ferait presque rire mais je ne dis rien, je reste muette. Il avait raison dans un sens en neuf ans j’avais bien changé alors pourquoi pas lui ? Peut être un petit espoir au fond de moi, il ne m’avait pas mis à la porte de sa chambre alors peut être que c’était ma réponse, il n’avait pas changé et je savais ou frapper pour lui montrer. Bien que je le connaissais je n’allais pas en rajouter plus, il voulait se montrer méchant, mauvais, salaud ? C’était son problème l’important c’est que je lisais clair dans son jeu et que malgré tous ce qu’il tenait de me montrer je ne rester pas dupe. Après tout je n’étais pas bien différente, je m’étais construit un masque différent du sien, une gentille femme, une gentille maman, sage et douce, au fond j’étais loin d’être ainsi, une garce manipulatrice voilà ce que le fond de moi-même révélé.

Je laisse parler jusqu’au bout je ne comptais pas lui couper la parole parce que chacun de ses mots me laissait entrer dans sa vie un peu plus, me réapprenait à le connaitre. Sans quitté ma position je prends le verre de whisky que je n’avais pas encore finit me fichant un peu de ce que ma vie deviendrait après cela. Je me fichais de vivre ou de mourir et cela depuis très longtemps ma fille n’avait pas changé ça. Je bois une gorgée en l’écoutant sans rien dire, encore une fois il avait touché le point sensible ma grossesse et ma maternité, l’entendre dire que c’était décevant de ma part me fit un petit quelque chose quand même, comme si je m’attendais à ce qu’il soit super content que je sois mère et que j’attendais de lui un très beau compliment, non pas du tout et au fond j’avais eu l’espoir de ne plus le voir pour ne pas qu’il voit qui j’étais devenue aujourd’hui. J’avais une vie pathétique, m’occupant jour et nuit d’un petit bambin couinant et hurlant à la mort, je n’avais pas eu le courage d’avorter, je l’aimais ce bébé d’habitude mais peut être que cette nuit j’avais tellement plongé dans mon ancienne vie que je regrettais les un an passé entre ma grossesse et mon accouchement. Je soupire donc à ses paroles avant de lui balancer sèchement. « Tu ne peux pas oublier deux minutes ma fille… Et laisser ma vie de côté pour une fois. » Aie, tu savais ou toucher pour que je sois sur la défensive mais je n’avais pas envie de partir pas encore tout du moins, je prend une bonne gorgée de whisky, je n’avais pas envie de penser à ma fille, pas envie de penser à ma vie que je reprendrais normalement demain matin au petit jour, je deviendrais une mère exemplaire faisant le ménage, les repas comme une vraie petite maman poule et j’étoufferais dans ce piège que j’ai formé moi-même, un piège qui me tue petit à petit mais dont personne ne me sauvera.

Il avait eu raison sur un point j’avais eu ce que je voulais je pouvais enfin partir mais non je n’en avais pas finit, pas encore n’est ce pas ? Je n’avais pas envie de partir, je n’avais pas envie de fuir de cette chambre parce qu’elle était le reflet de moi-même, que j’avais besoin de sentir que je pouvais être moi-même, être celle que l’on avait connu à Lewis pendant mon adolescence et bien plus, je voulais redevenir la Breony qui trompait ses amis, qui couchait avec n’importe qui, qui se droguait et qui buvait tout en mettant sa vie en danger sans arrêt. Voilà ce que Maël était, un souvenir, le souvenir d’une autre époque, le souvenir de ma vie, j’avais l’impression de mourir quand il m’a ouvert la voie en me montrant que finalement je n’étais pas parti bien loin, je m’étais juste égaré, tu m’as ouvert la voie Maël à toi de te débrouillé avec ça maintenant, tu aurais mieux fait de me laisser crevé dans ma petite vie étriqué et dans mon petit village perdu, tu aurais mieux fait de m’ignorer, d’ignorer celle que j’étais et de ne pas me tenter avec une vie si attrayante que j’avais presque oublier. Tu l’as voulu, tu l’as eu… maintenant vie avec ça. Ne bougeant pas je le laissais s’approcher de moi et me défier encore un peu plus, mes yeux toujours dans les siens je ne baissais ni la voix ni le regard, j’étais bien décidé à répondre à ses provocations. « Oh aller Maël tu voulais ça non ? Tu voulais que je vienne ici, tu m’as cherché, tu as cherché l’ancienne Breony, tu voulais la revoir, je suis là devant toi. Tu pourrais me faire un accueil plus chaleureux quand même. » Je ne disais rien pendant quelques instants puis un léger sourire hypocrite se dessina sur mes lèvres. Un sourire que j’utilisais très souvent. « J’avais imaginé que mon retour te ferais plaisir… je suis déçue maintenant. » Menteuse… arrête de le chercher ou tu vas le trouver. Ces paroles, sa façon d’agir ne me faisait pas peur, qu’est ce qu’il allait me faire ? Me frapper ? Hum non. Me tuer ? Non plus. Alors Maël assume le monstre que tu as fait ressortir maintenant.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Mar - 8:21

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BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Chieuse. Garce. Sacrée saloperie. Mais punaise qu'est-ce que j'ai fait au monde pour me coltiner au tas de glu pareil ? Fous-moi la paix, Breony. Je suis pas d'humeur ça se voit pas ? J'suis crevé, j'arrive pas à dormir et tout ce que je souhaite c'est que tu dégages. Dégage, que je puisse me saouler en paix ; que je puisse tranquillement rouler sous la table et ronfler comme un rat mort. Dégage de ma piaule, dégage de ma vie, je veux pas de toi, t'entends ? J'ai pas besoin de toi et encore moi de ton obstination. Tu voulais pas de moi, tu te rappelles ? Tu voulais pas me voir, tu voulais m'éloigner. Alors qu'est-ce que tu me fais chier ? T'as rien d'autre à faire ? Du genre, aller changer la couche de ta môme ? Va, va donc t'occuper de celle qui compte tellement pour toi et laisse-moi vivre ma vie. Viens pas la polluer avec ton existence qui pue les bons sentiments. J'ai pas besoin de ça. Surtout dans cette ville pourrie où les familles se réunissent pour Thanks Giving, fêtent Carnaval et s'émerveillent devant les feux d'artifices de la fête nationale. Non, merci... J'ai déjà assez avec ça ! Pas non plus besoin de toi pour m'émerveiller devant tes prestations maternelles. Merci de m'avoir prouvé que j'avais raison, j'en attendais pas tant de ta part, mais maintenant fous-moi la paix. T'as ta came, t'as de quoi tenir une bonne heure avant de ressentir le moindre manque. J'ai pas envie de te voir déprimer et nauséeuses quand les effets de la coke se seront dissipées. J'te connais, Breony, j'te connais par cœur. Je sais comment t'es après la défonce, je sais que t'es insupportable, tu échappes pas à la règle. Personne y échappe. Et je sais que si je t'autorise à rester, tu vas me pomper mon air toute la nuit. Alors va-t-en dès maintenant. File avant que je m'énerve et que je te fasse comprendre de manière plus explicite que c'est pas le bon moment pour venir me faire chier. File avant que je lève la main sur toi. J'en ai pas envie. J'ai pas envie de te frapper. Parce que tu m'as sauvé il y a quelques années, j'ai pas envie de te faire du mal. Mais, sérieusement, tu me connais. Je suis peut-être la patience incarnée, mais comme tu le dis si bien, je suis un homme. J'ai des limites et t'es pas loin de les franchir. Me pousse surtout pas à bout, Breony, surtout pas. Je suis rancunier, tu le sais. Si je devais en venir à me venger de toi, tu sais que je ne m'arrêterais pas à ta petite personne ; tu sais que je m'en prendrais à ce qu'il y a de plus cher pour toi. Il fut un temps où cela ne t'aurais pas vraiment dérangé, vu que tu étais la seule qui comptait à tes yeux. Mais là, non... Y'a ta fille... Et peut-être que tu as raison, finalement. Tu as changé. Peut-être pas autant que tu le prétends, mais une partie de toi est différente. Et c'est cette partie de toi que je ne veux surtout pas voir chez moi. Alors, cesse donc ton petit numéro, lève tes jolies fesses et prends la porte avant que je m'énerve.

Mouais... Maël aurait très bien pu lui sortir une si jolie tirade, mais aucune de ces paroles ne franchis les lèvres désormais closes de cet homme perdu dans ses pensées. Si la satisfaction avait laissé place à l'ignorance, l'ignorance laissait désormais place à une colère sourde que l'alcool décuplait. Maël et ses erreurs. Maël et sa débauche. Cocaïne et whisky... Deux vices dont il ne se séparerait jamais et qui, pourtant, le poussait à agir de la plus détestable des manières. Ou, disons, d'une façon encore plus exécrable qu'au petit matin, sobre et loin de toute luxure. Irrité, l'homme sortit une cigarette, ajoutant à l'odeur âcre du nectar qui trônait sur le mini-bar, le délicat parfum du tabac. Chose qu'il ne faisait que très rarement entre les quatre murs de cette chambre immonde, refusant de la rendre encore plus déplaisante qu'elle ne l'était déjà. Mais à ce moment précis, il avait besoin de quelque chose pour l'aider à se calmer ; ou du moins, à rester maître de ses actes... Et comme il était déterminé à ne pas toucher à la cocaïne cette nuit-là, son choix s'était porté sur un plaisir aussi simple et éphémère que la nicotine. Cherchant son briquet dans ses poches vides, Lehman, ignorant superbement la présence de la jolie Turner, se dirigea vers son bureau où il espérait y trouver un feu sous une montagne de bouquins. Bingo ! L'objet en main, il alluma sa cigarette, tira longuement dessus avant de se décider à affronter cette femme qui, décidément, était belle et bien sa copie conforme : un chieur et un emmerdeur au féminin ! Aussi sûrement qu'elle avait su qu'il ne la lâcherait pas quelques jours plus tôt, il savait qu'elle ne partirait pas. Non, elle ne lui offrirait pas cette victoire. Breony aimait tout autant que lui avoir le dernier mot. Et si, par le passé, il avait été bien plus doué qu'elle à ce petit jeu ; les années aidant, elle s'était désormais hissé à son niveau. ▬ Si vraiment j'avais voulu te voir, je me serais pointé chez toi, très chère ! Au risque d'entendre les affreux gazouillements de cet être tout droit sorti de ton vagin. ▬ Oui, Maël, bien... Tout en finesse, comme d'habitude. Une fois encore, il versa le précieux liquide dans son verre et plongea dans les yeux de Breony un regard assassin qui en disait très long sur son état d'esprit. Et, d'une voix calme qui contrastait atrocement avec l'agitation intérieure avec laquelle il était en proie, il poursuivit. ▬ Toi qui prétends si bien me connaître, c'est vexant de t'entendre dire que je voulais revoir la Breony que je connaissais. Mais bon, je t'en veux pas, t'as certainement d'autres choses en tête. ▬ Après lui avoir lancé un petit sourire hypocrite, s'approchant de la porte, Quinn l'ouvrit avec une sérénité factice, tout à fait conscient que plus il poussait la jeune femme vers la sortie, moins elle lui ferait le plaisir de plier à ses exigences. Oui, il savait qu'il ferait mieux de rentrer dans son jeu, mais sa colère l'empêchait tout bonnement d'agir avec discernement. ▬ Tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ? Que toi et ta déception preniez la porte et que vous me foutiez la paix. Rends-moi service, sors de ma vie, Breony. J'ai eu mille et une raison de me tirer y'a neuf et tu sais quoi ? Tu en faisais partie. ▬

Et vlan ! Maël, le vrai et l'unique était de retour dans toute sa splendeur, se comportant comme le plus immonde salopard de la terre. Le pire ? Ces derniers mots, il les avait prononcé avec toute la sincérité et la simplicité du monde. Bien évidemment, c'était faux. Mais il venait de faire en sorte que ce mensonge se transforme en cruelle vérité.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Mar - 9:28


CRÉDIT - CSS


La souffrance, ah je pensais savoir ce que c’était, je pensais avoir déjà souffert durant ma courte vie, mon cœur recouvert d’une épaisse couche de pierre ne pouvait plus être atteint par les méchancetés de qui que ce soit. Je pensais que mes larmes qui avaient autant coulé sur mes jolies joues de petites filles n’étaient qu’un lointain passé, je pensais que tous ça était enfin finit, plus aucune souffrance, plus aucune humiliation, plus rien ne me touchera, plus rien ne ressortira de moi, plus aucune larme, plus aucun sentiment humain du moins aucun qui me boufferait de l’intérieur. Mon cœur avait tellement prit de coup, on m’avait tellement dénigré, on m’avait humilié des tas de fois, me rendant la tâche si difficile, je voulais simplement vivre… je me suis construite en garce lorsque je me suis aperçue que la vie c’est de la merde, que rien ne me rendra heureuse, rien ni personne… C’est étrange mais j’avais vraiment pensé que cet homme, cet abruti avait réussit à changer tous ça, me confortant dans l’idée que je ne devais plus me laisser faire, ne plus pleurer, ne plus montrer aucun sentiment, ne plus souffrir, j’avais réussit… j’avais réussit jusqu'à ce que celui-ci me déboule cette affreuse phrase. Quoi ? J’étais pas naïve… j’y avais pensé aussi, il y avait bien eu une petite raison qu’il ne m’est même pas dit qu’il partait, j’avais fait parti de cette population, de ce monde qui l’avait poussé lui, mon ami, mon mentor, à partir loin de cette ville que j’avais détesté après son départ. La douche froide tout comme le réveil est dur, mon cœur malgré toute la couche de ciment qu’il y avait dessus se fendit tout doucement… Ce n’était pas comme si j’avais perdu un amour non ça on s’en remet un jour ou l’autre mais ce que venait de me craché au visage Maël était une chose effroyable, il touchait le point le plus sensible de mon existence, mon amitié pour lui qui vraisemblablement était toujours présente. Ne croyez pas que j’étais amoureuse de lui ou que j’avais d’autre sentiment qu’une amitié mais pour moi, Breony, l’amitié était si rare, personne ne m’appréciait, personne ne me comprenait sauf lui, je n’ai plus qu’a retourné à ma petite vie pathétique et à redevenir la petite maman et la femme au foyer que je montrais. Maël tu es un fumier je te jure que tu vas le payer mais pas maintenant… pas tout de suite, tout de suite je dois sortir, sortir rapidement avant de te montrer que tu m’as touché, que tu m’as fais mal, avant de verser le liquide devenu si précieux pour moi, verser des larmes… tu ne gagneras pas je te le jure, je te ferais pas le plaisir de me voir fondre en larme devant toi, dans cette chambre, je devais sortir et vite mais avant ça j’avais besoin de quelque chose…

Posant donc le verre - que je venais de vidé d’un trait -sur le bar sans montrer aucun sentiment je me rend compte que je ne me souvenais même plus de ce que celui-ci avait dit avant de me balancer au visage qu’une part de moi était responsable de son départ, moi qui pensait être tous sauf responsable, moi qui avait tenté de lui redonnait la force de continuer quand il en avait assez de sa vie… quelle idiote, on redonne pas de force à un homme de douze ans son ainé et encore moins quand on a quinze ans. Bref je me dirige vers le lit pour prendre ma veste et autre chose… le reste du sachet de cocaïne que j’avais entamé mais non finit… sachet que j’avais bien l’intention de terminé cette nuit pour m’assommé et peut être ne plus me réveiller qui sait. Suicidaire ? Non pas vraiment juste secouée, si je pouvais ne plus me souvenir de cette nuit demain matin m’aiderai encore plus à tenir le coup. J’enfile ma veste et met le paquet sans rien demandé à Maël dans ma poche je m’approche de la porte toujours aussi silencieuse… j’allais partir comme ça ? Sans rien dire ? Non… je ne pouvais pas… je ne pouvais pas le laisser ainsi sans qu’il sache que je lui étais redevable. Mes lèvres s’ouvrent donc mes mots sortent doucement, sur un ton tranquille, bien qu’à l’intérieur mes émotions me disent de dégagé avant de tout laisser tomber devant lui. « Je te remercie Maël… la vérité… c’était important pour moi. J’aurais aimé que tu sois franc avec moi dès le début je ne suis pas une enfant, je comprends très bien. Oh et je t’ennuierai plus. » Waouh… waouh, dis donc Maël tu as fait fort, tu lui en as mis un gros coup sur sa pauvre tête pour qu’elle te dise toutes ses choses aussi calmement… Je me dépêche de passé la porte pour me retrouvé sur le pas de la porte, je me retourne tout de même avant de partir entièrement, je devais quelque chose à cet homme avant de partir, une dernière chose parce que j’étais tous sauf une voleuse et un escroc, je reviens sur mes pas et rentre juste un pied dans son antre je ne tenais pas à faire étalage de notre soirée devant tout le monde, pas étalage des petits sachets sous son lit. « Avant de partir… je voulais te dire je compte bien revenir te filer ce que je te dois pour ça… enfin je te glisserais ce que je te dois sous ta porte ok ? Je ne voudrais pas t’importuné encore plus. » Ah… finalement le calme avait fait place à du ressentiment, parce que oui même si Breony connaissait bien Maël cette abrutie naïve croyait dur comme fer à ce qu’il lui avait dit. Je soupiré, agacé par mon comportement puéril, j’avais cherché la vérité non ? Je l’avais trouvé alors pas la peine d’en faire tout un foin j’étais forte non ? Relevant la tête, les épaules, je regarde Maël sans aucune expression, mon regard est totalement vide de sentiment tout cela pour évité qu’il voit qu’il avait réussit ce qu’il voulait – me blessée. J’ouvre encore une fois la bouche tout en m’approchant de lui, non je n’allais pas le chercher, ni l’emmerder, je voulais simplement lui dire quelque chose et comme la porte est ouverte pas la peine que ça s’ébruite dans son hôte complètement pourri les murs devaient être fins comme du papier. « Encore une chose avant que je parte. Je te remercie pour la nuit de défonce que tu vas m’offrir. » Hum… provocation ou non ? Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais à faire. Peut être que j’avais besoin de le titillé une dernière fois, je n’allais surement pas le revoir d’aussi tôt et ça devrait me faire plaisir non ? Coupé les ponts c’est la meilleure des choses qu’il est fait pour nous deux, plus de destructions, plus de malheurs et plus de rappel de souvenirs lointain, alors merci Maël de m’avoir permis de recommencer à vivre avec ma fille, merci de faire ce que moi je n’aurais pas pu faire. Bien trop faible, je n’aurais pas pu te jeté de ma vie.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeMer 16 Mar - 9:15

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BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Désolé, Breony. Excuse-moi pour ce que je viens de faire, mais tu l'as bien cherché. Ne le nie pas, tu savais à quoi tu t'exposais en me provoquant de la sorte. Bien sûr, pour une fois j'aurais pu m'aplatir et te laisser le dernier mot ; pour une fois j'aurais pu éviter de jouer au con et arrêter de me montrer encore plus salaud que je ne le suis vraiment. Mais non, c'était plus fort que moi. Te voilà victime de ma fatigue et de ma mauvaise humeur. Fallait pas rester, Breony ; fallait pas insister et je t'aurais épargné ça. Mais puisque t'avais l'air de tenir à cet agréable échange de vérités, j'ai pas pu résister. Enfin "vérité"... Pas vraiment, puisque tu es certainement la seule personne à Lewis qui aurait pu m'empêcher de partir. Mais bon, ça tu ne le sais pas et tu ne le sauras jamais. Compte surtout pas sur moi pour retirer ce que je viens de dire. Tu le mérites amplement. T'as d'ailleurs de la chance que j'en rajoute pas une couche. Allez, hop, dehors cette fois... T'as plus aucune raison de rester. Je sais que je viens de te porter le coup fatal. Je te connais trop bien ; je sais où frapper pour que tu ne te relèves pas. Alors prends tes cliques et tes claques et disparais, je veux plus te revoir ici...

Des remords ? Des regrets ? Maël ? Pas vraiment, non... Juste l'étrange sentiment de perdre la seule véritable amie qui lui ai jamais été donné d'avoir. Le pire ? Cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Voilà bien longtemps qu'il s'était résigné dans sa solitude. Et puis... Lewis était loin désormais. Sa vie était à Los Angeles. Et si ce petit intermède dans ce village haït faisait remonter bien des souvenirs, il se força à les renvoyer au plus profond de sa mémoire. Breony appartenait au passé et même s'il aurait apprécié partager cette année de vacances forcées en son agréable compagnie, il semblait que ce plan venait de tomber à l'eau. Et si par bien des aspects ils avaient autrefois pu se supporter et même s'entendre, ce temps-là semblait bel et bien révolu. Ils étaient tous deux trop rancuniers et trop fiers pour reconnaître leurs erreurs respectives et s'abaisser à faire ce que deux amis font habituellement : se pardonner. Tout cela au nom de la simple arrogance... Quel gâchis !

Le regard noir, la main toujours posée sur la poignée de la porte, prêt à la refermer derrière la jeune femme, Maël observa longuement son "amie". Celle-ci restait digne, comme toujours et l'homme empêcha un petit sourire de venir se promener sur ses lèvres. Sa maternité ne l'avait décidément pas affaibli. Elle était toujours aussi forte, toujours aussi fiable, toujours aussi sûre d'elle et s'interdisait toujours de plier sous les coups violents du destin. Mais Lehman n'était pas dupe. Il savait qu'il avait touché au but ; sa flèche venait de percer sa poitrine, là, droit dans son cœur ; son silence le prouvait. Immobile, il la regarda s'emparer du reste du sachet de cocaïne, s'approcher fièrement de la porte et l'écouta annoncer son départ. Bingo ! Il avait gagné ; elle était vaincue. La partie s'arrêtait là. Le jeu était terminé et leurs chemins se séparaient désormais pour prendre des directions très différentes.

Elle avec sa fille et sa vengeance ; lui avec sa cocaïne et sa petite vie de dealer. C'était parfait. Ignorant l'imperceptible pincement qui lui agressa le cœur, Maël se contenta d'afficher un petit sourire satisfait tout en portant victorieusement sa cigarette à ses lèvres. Il était tel un soldat qui venait, non pas de remporter une bataille, mais la guerre. S'en était fini de Breony et de sa vie de ménagère ; elle ne viendrait plus hanter sa misérable existence ; elle ne tenterait plus d'illuminer la vie de Quinn de sa présence. Enfin, il allait pouvoir se morfondre en paix et piétiner nonchalamment ses erreurs sans un regard sur le passé.

Déjà, Maël se voyait refermer la porte dans le dos de la jolie Turner. Déjà, il savourait son triomphe et se réjouissait à l'idée de retrouver son verre de whisky et ce livre qu'il avait abandonné dans son fauteuil. Mais c'était sans compter la dernière remarque que lui lança Breony. Quelques simples paroles qui glacèrent l'homme sur place. Comme pétrifier, son regard accrocha les yeux tant provocateurs que méprisant de la jeune femme.

OUCH ! Ça fait mal, Maël, hein ? Ça fait mal de se rendre compte que quelqu'un compte un tant soit peu à tes yeux, hein ? Tu vois ? T'es comme tous les autres en fait. T'as une conscience et là... Il t'es impossible de l'ignorer. Parce que si tu choisis de ne pas écouter cette petite voix dans ta tête et que Breony fait la pire erreur de sa vie, tu te retrouveras avec son sang sur les mains. Et malgré les airs que tu te donnes, tu sais très bien qu'il te sera impossible de vivre avec ça sur la conscience.

Se mordant cruellement l'intérieur des joues aux paroles de la jeune femme, il lutta bravement contre la montagne de sentiments contradictoires qui l'assaillaient. Bien sûr qu'il voulait que Breony disparaisse de sa vie, mais pas de cette manière. Il ne savait quelle idée elle avait en tête et se doutait même que, pour sa fille, elle ne commettrait certainement pas l'irréparable. Mais il savait aussi qu'il venait de la blesser grièvement. En une seule phrase, il l'avait tué et il n'était pas certain qu'elle tienne autant à la vie que lui. Et d'un autre côté... S'il la retenait, c'était sa crédibilité qui en prenait un coup. Chacun son tour, Maël ! A toi de revenir sur tes paroles. A toi de montrer que tu n'es pas invulnérable. Résigné, levant perceptiblement les yeux au ciel, l'homme poussa un petit soupir d'exaspération et referma brutalement la porte avant même qu'elle ne la franchisse. Se plantant devant elle, ignorant les cendres de sa cigarette qui allaient lamentablement s'écraser sur le parquet, il l'assassina du regard. ▬ T'es qu'une chieuse, Breony. J'aurais jamais dû te laisser entrer... Rends-moi ce sachet, j'te fais pas confiance. ▬ La main libre de Maël se tendit autoritairement en direction de la jolie Turner. Voilà qu'ils étaient revenus neuf ans en arrière...
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeMer 16 Mar - 10:34


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Non non non Maël tu n’as pas le droit de faire ça, ne ferme pas la porte, ne ferme pas ma porte de sortie, ne me brise pas encore juste pour avoir le plaisir de rire devant mon corps affaiblie, non tu n’avais pas le droit de faire ça, pas le droit de me faire plus de mal que ce que tu venais de faire en quelques mots, tu savais ou frappait, tu savais quoi faire pour me faire souffrir hein alors maintenant laisse moi sortir, laisse moi m’enfuir. Je referme ma main sur le sachet lorsqu’il ouvre la bouche, il venait de me dire quoi là ? Qu’il n’avait pas confiance, non mais de quoi il se mêlé ce n’était pas sa vie c’était la mienne puisque je n’ai aucune importance à ses yeux ça lui est totalement égal que je crève ou que je vive. Je soupire parce que ma peine n’arrive pas à partir si facilement, n’arrive pas à se transformer en haine, en haine que je devrais ressentir devant lui mais qui tarde à se décidé. Mes lèvres étaient closes je n’arrivais pas à ouvrir la bouche alors que d’habitude j’avais la langue plutôt bien pendu. Amer je le regarde difficilement dans les yeux empêchant toujours mes émotions de sortir par flots mêlant tristesse avec colère ce qui me rendrait bien pire que d’habitude. « Maël laisse moi sortir… je suis plus une gamine maintenant alors laisse moi sortir. » Je n’aimais pas cette intonation de voix j’avais l’impression de le supplié et c’est peut être ce que je faisais je le supplié de me laisser sortir, me laisser sortir maintenant parce que j’en avais besoin. Et pourquoi est ce que je l’ai pas fermé ! J’aurais mieux fait de ne rien dire et de partir avec le sachet de cocaïne faire ce que je voulais sans qu’il ne l’apprenne. Je recule d’un pas ou de plusieurs je n’avais pas vraiment la tête à compté, bientôt je serais à la fenêtre un regard vers le bas je me rends compte que c’est bien trop dangereux de sauté par la fenêtre, il valait mieux lui filer son sachet et qu’il s’étouffe avec. Mais j’étais têtue, horriblement têtue et je ne pouvais pas faire autrement que de le garder comme si ça allait m’apporter la paix intérieure que je cherchais. « Quoi tu en as pas finit avec moi ? Tu comptes me mettre quoi sur le dos maintenant ? Toute ton existence entière ? Toutes tes erreurs ? Va y je t’en prie ! J'ai de larges épaules ce soir ! »

La colère… un sentiment que je ressentais très vite mais ce n’était pas de la colère du moins pas ce que j’appel ma colère qui ressortait c’était simplement une décharge d’énergie un besoin de survie j’étais enfermé dans un endroit ou j’avais besoin de sortir vite, très vite même. « Tu veux me voir sortir de ta vie j’ai bien compris, tu veux me voir souffrir ça aussi j’ai bien compris alors tu sais quoi Maël fait un truc pour moi tu veux bien ? Prend une pelle éclate moi la tête avec et enterre moi dans le jardin ça serait une bénédiction pour nous deux et tu aurais même plus besoin de te demander comment me faire dégagé de chez toi si ce n’est pas merveilleux ! » Et oui la douleur physique fait moins mal que les paroles, j’avais appris ça il y a bien longtemps maintenant, chaque parole dites pour me blessé, chaque larmes qui avaient coulés, je me souviens encore du petit discours de celui qui est devant moi, me traitant encore de gamine, il m’avait dit que les hommes aiment manipuler pour arriver à leurs fins, il m’avait dit de ne jamais me laisser faire, c’est ce que j’avais fait et quoi alors ? J’étais devenue une garce manipulatrice et j’étais malheureuse parce que j’étais aussi seule que toi. Alors c’est ça la vie ? Tu es malheureuse mais libre ou heureuse mais manipulé ? J’avais encore beaucoup de chose à apprendre et j’allais bientôt perdre tous mes repères et c’est surement ce qui me rendait le plus dingue. Tu fais quoi depuis le début avec moi Maël ? Tu me manipule toi aussi alors, maintenant que tu as vue que j’étais bien l’ancienne fille avec qui tu avais eu… ben oui je pouvais qualifier cette relation comment maintenant que je savais que tu n’étais pas mon ami ? Bref maintenant que tu avais gagné tu voulais plus de moi, plus de ce que tu avais aidé à sortir.

Les rôles étaient différents aujourd’hui c’était moi la femme piégé dans une famille et toi tu étais je ne sais ou dans ta tête, nous étions si différents mais à la fois si semblable ça me faisait peur… Devenir comme toi ? Ça ne me faisait pas peur au point ou j’en étais aujourd’hui mais devenir pire me faisait bien plus peur, c’est vrai nous avions des âges différents j’étais déjà à ton niveau à 25 ans alors qu’est ce que ça sera dans dix ans ? Si je vis jusque là bien sûr. Finalement à bout de force je finis par me tenir contre la fenêtre, je le regarde sans rien dire pendant quelques instants avant de lui balancer autre chose. « Tu sais j’en avais entendu des tas de choses sur toi, que tu étais un enfoiré, un salopard et j’en passe… j’ai appris à te connaître tu es bien sûr tous ça je ne suis pas mieux que toi si ça peut te rassuré. De toutes les saloperies que j’ai entendu dire sur toi, que j’ai pu voir, tous ce que tu as pu me dire… tous ce que tu as pu me cracher au visage pour que je dégage de ta vie. Je ne pensais pas que tu ferais ça avec moi… » J’avais eu besoin d’un silence, non je n’allais pas fondre en larme, non je ne lui laisserai pas cette victoire, pas ce bonheur. Je me relève et m’avance vers lui silencieuse, trop calme même. « Tu m’as manipulé… pendant des mois entiers, tu m’as manipulé quand je suis revenue ici et tous ça pourquoi ? Pour me dire ensuite que je ne suis rien du tout et que je suis prié de me barré presto ? Mais merde Maël réveil toi je ne suis pas ta poupée de chiffon, ta marionnette que tu manipule comme bon lui semble, je ne suis pas à tes ordres si ça marchait lorsque j’avais quinze ans… ça ne marche plus aujourd’hui. » Soupirant j’étais au bout de mes répliques, au bout de mes forces et je n’avais vraiment pas besoin de ça. Me posant directement en face de lui devant cette porte, cette échappatoire, une dernière parole finit tout de même par sortir. « Laisse-moi passer maintenant. »
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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 19 Mar - 10:59

Excuse-moi pour le retard & pour la médiocrité de la réponse :/
Pas du tout en forme depuis deux jours... Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 433352

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BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Étrangement, les paroles de Breony eurent un effet apaisant sur Maël qui retrouvait tant lentement que sûrement toute sa sérénité. Il en venait même à se demander à quel moment et pourquoi s'était-il laissé gagner par l'irritation. Il connaissait pourtant bien Breony. Il savait qu'elle avait la répartie facile ; il savait que, tout comme lui, plus il tenterait de la chasser, plus elle s'obstinerait ; il savait que plus elle le verrait s'énerver, plus elle se délecterait de son petit jeu. Oui, il savait tout ça. Cela ne servait à rien de perdre les pédales avec la jolie Turner, bien au contraire. Et pourtant, il avait momentanément oublié à qui il avait affaire ; traitant la jeune femme comme il traitait n'importe qui d'autre ; méprisant hautement celle qui avait été son amie ; espérant qu'elle se résigne devant sa mauvaise humeur et le laisse en paix. Grossière erreur... Son comportement n'avait fait qu'aider la situation à empirer, à tel point, que ni l'un ni l'autre ne semblait se souvenir qu'un jour, tous deux avaient regardé dans la même direction. Que restait-il de leur amitié d'antan ? Plus grand chose... Si ce n'était que quelques souvenirs éparpillés dans leurs propos, jonchant quelques bribes de leur mémoire respective. Et même conscient de cela, tous deux semblaient incapables de conserver sur cette situation un regard amical, s'obstinant plus sûrement que jamais à détruire cet attachement qu'il avait pu ressentir l'un pour l'autre. Alors oui, Maël aurait pu se forcer au silence ; il aurait pu afficher un petit sourire hypocrite et laisser Breony se défoncer tranquillement en paix ; il aurait pu retourner sagement à sa lecture et s'en tenir simplement à ce menu service qu'il avait accepté de lui rendre. Mais non. Comme toujours, il s'était montré incapable de s'en tenir à la simplicité et à présent, la jolie Turner lui offrait exactement ce qu'il désirait sans même s'en rendre compte : mépris et hypocrisie.

Breony ne semblait plus vouloir s'arrêter. Crachant sa déception au visage de celui qui l'avait provoqué. Et plus elle parlait, plus le sourire sur les lèvres de Maël s'élargissait. S'il devait supporter la présence de la jolie Turner toute la nuit, autant accepter le bon côté des choses. Elle lui avait toujours apporté divertissement et réconfort ; le poussant dans les derniers retranchements de sa patience ; cherchant par tous les moyens de le faire craquer ; curieuse de savoir jusqu'où elle pouvait aller avant que l'homme ne cède à la colère. Il ne lui offrirait pas ce plaisir. Enfin... Plus. Ayant déjà exprimé son irritation quelques minutes plus tôt, il pouvait désormais se complaire dans cette sérénité qu'il affectionnait tant. Bien sûr, certains propos de la demoiselle, loin d'être flatteurs, lui restèrent momentanément en travers de la gorge. Néanmoins, il ne chercha pas à les démentir, trop heureux d'entendre la si piètre opinion que Breony avait désormais de lui. ▬ Te laisser passer ? Je crois pas, non... Pas avec ce sachet... Si tu faisais une connerie, les flics s'empresseraient de chercher d'où provient la drogue et je tiens pas vraiment à les avoir sur le dos, si tu vois ce que je veux dire. ▬ Maël ? Avouer son inquiétude de voir la belle Turner s'éloigner avec tout un sachet de cocaïne à la main ? Avouer qu'il tenait assez à elle pour ne pas prendre le risque de la retrouver morte au lendemain ? Jamais. Se trouver des excuses était chose bien plus simple et bien plus flatteur pour cet ego surdimenssionné qu'il agitait fièrement sous le nez de la jeune femme. ▬ Tu peux bien essayer de foutre ta vie en l'air, mais évite de m'entraîner avec toi... J'ai encore beaucoup à prouver. ▬ Et il espérait réussir à lui faire avaler ça ?! S'il existait bien un homme sur Terre persuadé ne plus rien avoir à prouver à qui que ce soit, c'était bien Maël Q. Lehman.

Bientôt, une sombre indifférence remplaça toute la haine dans son regard. Tournant la clé dans la serrure de la porte, il offrit un petit rictus provocateur à celle à qui il allait désormais imposer sa détestable présence. Empruntant le ton de l'hypocrisie, il continua. ▬ Je dois l'avouer, Breony, je t'aime bien... Et ça me ferait foutrement chier que t'ailles te jeter à la flotte. Sait-on jamais... Avec ton mélange coke/whisky complètement foireux, j'suis plus sûr de rien. Tu vois, j'suis pas si vilain que ça finalement. Et pour te prouver ma bonne foi, je t'offre le gîte pour la nuit... Et peut-être même que tu auras droit au p'tit dèj' demain matin ! ▬ Quel magnifique duo ils faisaient tous les deux... Elle qui mettait un point d'honneur à lui imposer sa présence quand il la chassait ; et lui qui l'empêchait de sortir dès lors qu'elle ne désirait plus que déserter les lieux. Ces deux êtres étaient décidément les deux plus grands paradoxes de la planète. Sans se départir de son petit sourire, l'homme fourra la clé dans sa poche et tira sur sa cigarette avant de poursuivre. ▬ Voilà de quoi démentir ma réputation de salopard, non ? ▬ Grand sourire. ▬ Quoique, non... Tu serais encore bien capable de mettre ma soudaine charité sur le dos de l'hypocrisie. Tsss, quelle méfiance ! Ça m'apprendra à tendre la main à l'ingratitude... ▬ Tout rentrait dans l'ordre. Maël venait de retrouver son indifférence (factice) et son cynisme déplacé. Ne restait plus qu'à Breony de lui prouver qu'elle était bien Breony. Ce qu'elle ne tarderait sans doute plus à faire de la plus approprié des manières. S'étant une nouvelle fois approché du mini-bar, Quinn se tourna nonchalamment vers la demoiselle et lui demanda avec un profond détachement. ▬ Je te ressers un verre ? ▬ Léger silence. ▬ Ah non, c'est vrai ! Tu as changé... Loin de toi l'envie de m'accompagner dans ma nuit de débauche, donc... C'est bien dommage. A la tienne ! ▬ Avec une œillade provocatrice, il termina son verre cul-sec.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 19 Mar - 18:30

C'était très bien la preuve tu m'as donné plein d'idée

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Non mais attend il se foutait de moi là ? Il se foutait de moi et cherché qu’une seule chose la prise de tête ce n’était pas possible autrement il ne pouvait pas, conscient de me prendre littéralement pour une débile, me poussé dans ma haine profonde, haine qui sera difficile de laisser partir. Tu me cherches Maël tu vas me trouver méfie toi après tu serais capable de regrettais ton geste, regrettais de m’avoir poussé une fois de plus et comme nous ne sommes pas comme tous le monde nos regrets se transforme en mépris et en haine. Là ou certains s’excusent nous nous perdons notre sang froid. Je n’avais pas la sérénité de l’homme qui me poussait à bout, je n’arrivais pas à garder mon sang froid surtout lorsqu’il me coinçait dans un endroit ou je voulais partir. Juste retour des choses, il n’y a pas si longtemps je voulais rester ici, rester pour ne plus avoir à ressortir mais ça c’était avant de me rendre compte que je n’étais qu’une marionnette entre les mains d’un homme bien trop longtemps éloigné de moi pour se rendre compte que j’avais eu le temps d’affirmer un caractère, caractère similaire au sien vraisemblablement et qui faisait des étincelles chaque fois que nous rentions en contact. Contrôlant tout doucement mon rythme cardiaque, mes gestes, mon regard, une fois tout ça sous contrôle je laisse place au calme, qui ne tardera pas à provoquer la colère d’une femme blessée mais surtout irritée. Je dépose mes mains sur le visage de celui qui me séquestre et sur la pointe des pieds m’approchant de lui je lui glisse une phrase très calmement. « Je ne ferais pas de connerie si ça peut te rassurer. » Je le relâche plus brusquement et m’éloigne tout en le regardant et ainsi retrouvant mon mépris je continue ma jolie phrase. « Pas pour toi en tout cas. » Voilà hop ça c’était fait j’avais craché cela au visage de Maël, le fait qu’il me prenne pour une gosse de cinq ans et qu’il me dise quoi faire accentué vraiment ma colère et là ou lui pouvait la caché sous diverse trait je n’avais pas encore réussit cet exploit, laissant échappé tous ça par chaque centimètre de ma peau, chaque intonation de ma voix et chaque regard lancé. Bien fait pour toi Breony si tu n’étais pas venue, si tu ne l’avais pas poussé, tu aurais du prendre ta dope et te barré rapidement mais non je devais titiller cet homme parce que j’étais moi et que je ne pouvais pas faire autrement.

Lorsque la clé tourna dans la serrure je savais que je ne sortirais pas tant qu’il en aura pas envie, je l’écoute déblatéré tout un tas de paroles plus folle les unes que les autres, il ne souhaitait pas mon départ parce qu’il avait pu me balancer ce qu’il voulait, qu’il m’avait affaiblie et qu’il le savait parfaitement, ce qu’il voulait ? Me voir craquer jusqu'à ce qu’il en ait marre et qu’il me jette de nouveau dehors mais cette fois ci plus violemment. Appuyé là ou ça fait mal jusqu'à ce que l’adversaire tombe et qu’on l’écrase remuant le long couteau que nous avions enfoncé si profondément, voilà ce que nous faisions. J’étais pareille j’aimais écraser mon ennemi lorsque celui-ci à terre ne pouvait plus bouger, ne pouvait plus se battre. Mais faire ça avec moi ? Non ça c’était une chose que je n’approuvais pas, bien que je ne me serais pas gêner pour le faire à Maël. Les deux mains sur ma poitrine, je touche mon cœur «Maël Q. Lehman m’aime bien… olalala je ne vais pas m’en relevé de cette merveilleuse nouvelle. » Amer, hypocrite, j’aimais jouer la comédie, comédie qui se faisait totalement fictive, je faisais exprès de jouer mal mon jeu des fois qu’il n’est pas compris mon hypocrisie. Fatiguant du fait qu’il n’allait surement pas me lâcher de la nuit j’en profite pour m’assoir sur son lit dos contre le mur je le regarde aller jusqu’au bar sans rien dire, silencieuse comme toujours je jouais avec le sachet de cocaïne la faisant glisser entre mes doigts tout en écoutant le refrain de Maël. Mélangé alcool et drogue ce n’est pas bien blablabla on aurait dis un père ou un frère qui me donne des consignes même hypocritement, comme si moi j’écoutais, depuis quand j’écoutais les gens parlaient, j’avais juste envie de me détendre et ce détendre pour moi, Breony Turner c’était l’alcool et la drogue mélangés si possible.

Finalement je me lève du lit et m’approche du bar, passant mon doigt dessus je reste toujours silencieuse, un silence qui ne tardera pas à s’arrêter me connaissant. Je reprends le verre que j’avais tout à l’heure et y mettant un peu de whisky je le laisse me narguer avec son air si fier. Ravale ta fierté et ton hypocrisie Maël parce que tu vas le regrettais dans très peu de temps je te le jure. Je prends un verre et y dépose mes lèvres pour boire une gorgée de mon alcool. « Va te faire voir Maël ». Quoi ? J’avais besoin de lui dire il était là à me dire que j’avais changé tout en se foutant de moi fallait pas pousser quand même j’avais une certaine fierté, j’avais une réputation à tenir, la réputation de chieuse ça s’entretient hein et je comptais bien lui montrer que si lui n’avait pas changé moi non plus, nous allions encore se poussé à bout et c’est à celui qui gagnera, si lui avait gagné en me blessant quelques minutes plus tard il avait ouvert lui-même la seconde guerre en refermant la porte de sa chambre devant moi. Je n’allais pas le laisser gagné une seconde fois hein non et je ne toucherais même pas à sa vie pas à sa vie hors de Lewis, le passé c’est le passé je ne compte pas l’attaqué sur ce terrain du moins pas maintenant si j’ai besoin je savais ou frapper tout comme il savait ou frapper aussi, c’était le désavantage d’avoir été amis nous connaissions nos points forts, présent dans la vie mais aussi nos faiblesses profondément cachés au fond de nos cœur. Je dépose le sachet de cocaïne sur le bar avant de le regardé défiant son regard comme toujours. « C’est ça que tu veux ? Si ce n’est que sa reprend le, comme tu l’as si bien dit il y a des tas d’hommes qui rêverait de m’aider à me défoncer toute la nuit… la clé maintenant ? » Je fini mon verre cul sec et le dépose sur le bar avant de tendre ma main vers lui pour qu’il me donne la clé. Comme si ça suffirait.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 21 Mar - 12:10

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BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Finalement, Maël devrait peut-être remercier cette très chère Breony de s'être donné la peine de se déplacer cette nuit-là. Si sa présence lui avait tout d'abord paru des plus désagréables, il devait bien avouer qu'elle lui offrait désormais un divertissement plutôt appréciable. Terrible n'est-ce pas, d'entendre dire qu'un homme peut se délecter ainsi de la tristesse et du désarroi d'une jeune femme ? Mais ceci était-il vraiment la cause de sa soudaine bonne humeur ? Pas vraiment, non. Lehman n'était pas le genre d'homme à se préoccuper du malheur des autres. Bien au contraire ! Il préférait de loin fuir le détresse du monde, la tristesse étant un sentiment qui avait légèrement tendance à le mettre mal à l'aise et provoquait parfois chez lui une humanité qu'il refusait de voir s'introduire dans son existence. Alors d'où lui venait cette étrange satisfaction ? Pourquoi se trouvait-il maintenant tout sourire, alors que seule la colère avait pu se lire dans son regard quelques minutes plus tôt ? C'était simple... Il avait finalement eu ce qu'il désirait. Non seulement il avait réussi à pousser la jolie Turner vers la sortie, mais en plus il avait obtenu un surprenant retournement de situation auquel il n'aurait jamais espéré avoir droit. Et, en quelques minutes, il avait prouvé à la demoiselle que, quoi qu'elle puisse dire, il possédait toujours une certaine emprise sur elle, une certaine longueur d'avance. Oh oui, les années étaient passées, tous deux avaient plus ou moins changé, mais cette étrange relation qu'ils entretenaient restait identique. Breony restait cette adolescente de quinze ans qui essayait vainement de tenir tête à son ainé, cet exécrable Maël, celui qu'elle avait choisi pour modèle... Quoi ? Parce que tous deux avaient mûri, parce qu'elle était mère, parce qu'il avait passé neuf ans loin de Lewis, il aurait dû adopter un tout autre comportement et la laisser s'enfuir dès qu'elle en avait exprimé le désir ? C'eût été dommage... Jamais il n'aurait laissé passé une si discrète œillade à leur relation d'antan, surtout si celle-ci lui permettait une fois encore de prouver que Breony était très loin d'avoir changé.

Après un court entracte sur le lit de Maël, Breony se leva encore une fois et, avec une calme lassitude, se remplit un second verre de whisky. L'homme la regarda d'un œil à la fois amusé et désapprobateur. Et elle osait prétendre qu'elle était différente. Non vraiment, cette prétention était une chose dont Lehman se remettrait difficilement et dont il prendrait un malin plaisir à renvoyer sur le tapis à la moindre occasion. Sa spontanéité, son impulsivité, sa façon de remplir son verre et de le boire, ses regards à la fois calmes et exaspérés, ses allées et venues dans sa chambre, les piques qu'elle lui lançait sans la moindre hésitation et même la façon dont elle tenait la bouteille de son alcool préféré ! Tout était similaire. Rien n'avait changé. Et c'est avec un grand sourire que Quinn accueillit la délicate invitation de Breony d'aller voir ailleurs si elle y était. Une réplique qu'il avait pu voir s'échapper des lèvres de la demoiselle à mainte reprises par le passé, plus ou moins sérieusement, plus ou moins méchamment. Sans un mot, il regarda le sachet de cocaïne atterrir sur le mini-bar et l'observa longuement. Il savait qu'il y viendrait à cette saloperie. La cocaïne le narguait sournoisement depuis le début de la soirée et il était conscient que le moment viendrait où, l'alcool et la présence de la jeune femme aidant, il ne saurait plus y résister. Encore et toujours cette détermination précaire à résister à la tentation. Maël pouvait bien avoir passé neuf années loin de Lewis à marchander avec les plus gros fournisseurs de drogue latino-américains, il restait toujours cet homme soumis à son désir, faible devant l'interdit, plus disposé à assouvir sa soif qu'à la combattre. Et la poudre blanche, cette délicieuse séductrice, l'avait bien compris !

Oubliant momentanément le sachet de drogue, Maël posa les yeux sur cette main qui venait de se tendre vers lui, exigeant la clé des lieux. Sans même tenter de chasser cette main tendue dans sa direction, l'homme s'avança d'un pas, accentuant la proximité que la jeune femme venait d'imposer et laissa échapper dans un murmure provocant. ▬ Tu veux la clé ? Ben viens la chercher. ▬ Peu inquiet, persuadé que la jolie Turner ne céderait pas devant cette invitation ouverte à lever la main sur lui, l'homme recula d'un simple pas et continua en posant sur sa prisonnière un regard emprunt de défi. ▬ Allons Breony, tu vas pas me faire croire que tu veux réellement me quitter ! Pas déjà quand même... On commence tout juste à s'amuser. Il fut un temps où je devais presque te jeter dehors pour espérer trouver un peu de repos avant notre prochaine nuit de débauche... Et voilà que tu souhaites partir après un seul petit quart d'heure en ma si charmante compagnie. Tsss, c'est pas digne de toi ça ! ▬ Avec un petit sourire amusé, l'homme s'éloigna légèrement du mini-bar, s'adossa contre son bureau et ajouta, le plus sérieusement du monde cette fois-ci. ▬ Faisons un deal, ma belle... Si tu arrives à t'emparer de cette clé, je te promets de te laisser filer sans faire d'histoire. ▬ Fourrant une main protectrice dans la poche contenant l'objet du défi, Maël posa un regard encourageant sur la demoiselle et, avec un sourire provocant, ajouta simplement. ▬ Alors ? On se dégonfle ? ▬ Joueur, l'homme tendit une main assurée vers un crayon qui traînait sagement sur le bureau et le fit nonchalamment tourner entre les doigts de sa main libre. Confiant, il était presque certain que Breony ne résisterait pas à une pareille invitation. Bien sûr, personne ne pouvait accorder beaucoup de crédits aux promesses d'un homme tel que Lehman, mais elle savait certainement qu'il tiendrait parole ; elle savait que si elle parvenait à lui dérober cette clé, elle retrouverait immédiatement sa liberté. Impassible, Maël attendit patiemment une réaction de la part de son amie, curieux de savoir jusqu'où irait l'imagination de la jeune femme pour l'aider à récupérer son pass de sortie.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 21 Mar - 21:09

J'ai adoré écrire ce post j'ai bien rigolé Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 230587


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Maël tu es un homme bizarre et très étrange tu le sais ça ? Je ne sais pas à quel moment tu as décidé que me pourrir encore plus la soirée devenait plus drôle que me briser mais en tout cas tu étais vraisemblablement bien disposé à ne pas me lâcher, la drogue n’était donc pas la seule conséquence de ma séquestration, il avait envie de joué, joué avec moi n’était pas une très bonne idée je n’étais pas le genre de femme à abandonné ni même à se dégonfler bien au contraire, j’aimais les défis et Maël venait tout bonnement de m’en jeté un au visage, défi qui m’amusait plus que ce que je pensais, récupéré une clé ? Faire lâcher prise à Maël ? Mouai ce n’était pas vraiment ce que je faisais d’habitude du moins pas avec lui si j’avais réussit à testé les limites de sa sérénité pour le poussé le plus rapidement à la colère notre jeu habituelle s’arrêté là. La provocation avait titillé ma curiosité, curiosité que j’avais du mal à tenir loin de moi, j’avais envie de sortir, mon cerveau hurlé de dire non, de dire qu’il avait assez joué avec moi et que ce n’était pas la peine de continué. Une envie de lui écrasé la bouteille de whisky sur la tête me vint alors, une fois assommer je récupérerais la clé de mes envies, mais je trouvé cela dommage de perdre le précieux liquide, peut être lorsqu’elle sera vide qui sait. Il n’y avait plus aucune tristesse au fond de moi, plus aucun sentiment juste une dangereuse envie de laisser passé le temps et de voir ce que ça rapportera, je n’arrivais pas à me sortir de la tête que même si neuf ans avait passé je n’arrivais pas à résisté à cette tentation qu’il venait de m’offrir sur un plateau… La tentation d’un retour en arrière rapide, le temps d’une nuit, une seule et unique nuit ou je serais moi-même, la vraie Breony et ou je ne porterais plus aucun masque. Une seule nuit. Je soupire, exaspérée par son petit jeu, par son comportement mais je continue de boire dans mon verre, j’avais confiance si je récupère la clé je serais sûre de sortir il n’avait pas le choix il devenait tenir sa parole. Le verre se vide très rapidement et j’enlève ma veste la jetant sur le fauteuil de mon ami je me retourne vers lui en le défiant du regard aussi. « Tu as gagné ! Je joue. » C’était sorti tous naturellement de ma bouche comme si j’avais toujours su qu’on en arriverait là, comme si j’étais très excitée par ce jeu, il avait le don pour toujours trouvé un truc exaltant à me faire faire, non le plus amusant n’était pas de récupéré une clé, non le plus amusant serait de savoir jusqu’ou je serais prête à aller pour l’avoir, si j’avais toujours eu une âme de joueuse j’avais aujourd’hui de tout nouveau atout que monsieur Lehman ne connaissait pas encore. Attention Maël à trop vouloir jouer avec le feu on se brule, on ne te l’a jamais appris ?

Gentiment mais surement je reprends la bouteille dans ma main et m’approche de Maël pas la peine que j’essaie tout de suite d’avoir cette fichu clé, j’allais faire durer le plaisir, je glisse donc mes doigts sur la bouteille et rempli le verre de Maël déjà vide, j’en prends un aussi au passage. Oh non je n’avais pas l’intention de le faire boire pour le saouler ce n’était pas mon genre j’aime les jeux à la loyal mais l’alcool amène une tentation, tentation qui n’allait pas tarder chez Maël au vue de nos nombreux verres. Si moi je mélange toujours whisky avec cocaïne tu es toujours aussi faible devant la drogue, ton regard d’envie pour ce sachet que je tenais quelques minutes plus tôt me conforte dans l’idée que la nuit allait surement être plus longue que prévue, une nuit finalement qui allait tourner d’une autre manière qu’il l’avait imaginé. Il voulait me laissé me défoncé seule non ? Peut être bien que je lui montrerais combien c’est bien meilleure à deux. « Je me dégonfle pas Maël t’inquiète pas… je vais récupérer la clé par tous les moyens possibles ça je peux te le jurer. » Provocation, pur provocation, ou j’étais prête à aller pour cette clé ? Bien plus loin que ce que l’homme devant moi pensé, bien plus loin que ce qu’il avait pu connaître. Après avoir déposé la bouteille sur le bureau je dépose un doigt sur le torse de Maël pourquoi ? Ben en faite aucune idée c’était venue ainsi dans la conversation, une fois cela fait je frôle simplement sa poche et souffle doucement. « Je la récupèrerais ma clé. » Un petit sourire provocateur aux lèvres je repars vers le mini bar là ou mon petit sachet attend toujours.

Une gorgée de whisky plus tard et je relève la tête vers lui. « Oh et puisqu’on en est au jeu… puisque je vais gagner sans aucun doute je rajoute une close au contrat, close non négociable bien entendu. On va dire que si je gagne j’ai le droit à te poser une question, une seule question avant de partir, question auquel tu répondras avec franchise bien sûr, et une vraie franchise hein pas ton éternelle hypocrisie. » Je continue de jouer avec mon verre avant d’ouvrir de nouveau les lèvres. « Si tu gagne ce que je doute tu auras le droit de me jeté à la porte et même de hurler haut et fort que Breony Turner n’a pas changé, ou si tu as une autre idée ne te gêne pas y a pas de souci, je t’écoute. Mais moi je ne céderais pas je veux une réponse. » Aie… une réponse, ça veut dire une question, question qui trotte dans ma jolie petite tête depuis le retour de celui-ci, question que je me pose chaque jour depuis son retour, je devais lui posé de toute façon je le ferais un jour ou l’autre que je gagne ou non je serais bien obligée de lui demander connaissant ma curiosité, mon envie de tout savoir, avoir des réponses me faisait toujours du bien. « Arh relax, tu la supporteras cette question rien de personnel juré ! » Hypocrite ! C’était personnel mais je ne jouerais pas avec le passé c’est juré !
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 22 Mar - 12:41

De nouveau pas satisfaite de ma réponse, mais bon, tu commences à avoir l'habitude x)

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BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Un petit sourire provocateur pendu à ses lèvres, le crayon se baladant lentement entre ses longs doigts fins, Maël fixa Breony sans ciller. Si celle-ci relevait ce défi qu'il lui présentait sournoisement - ce dont il ne doutait pas d'ailleurs - alors cette nuit promettait d'être plus intéressante qu'il ne l'avait espéré. La réponse de la jeune femme ne tarda pas d'ailleurs, confortant l'homme dans l'opinion qu'il s'était fait d'elle. La jolie Turner était belle et bien de la même trempe que lui et elle le prouvait en fonçant tête la première dans le jeu que Lehman lui proposait. Ôtant sa veste, tel un soldat se préparant au combat, elle envoya le vêtement atterrir sur le dossier du fauteuil où reposait déjà le livre ouvert de Quinn et défia celui-ci d'un seul regard, tout en relevant fièrement le défi. Satisfait, Maël la regarda silencieusement approcher pour remplir son verre du précieux liquide. Enfin, il en arrivait au point où il ne pouvait dire combien de verres il avait déjà descendu et même si, les années aidant, il était devenu plutôt résistant face à l'alcool, il pouvait déjà sentir ses sens se brouiller légèrement. Son sourire agrippait plus facilement ses lèvres, son regard s'imprégnait de malice et son attention avait tendance à vouloir se faire la malle. Aussi, il ne rechigna pas lorsque Breony pencha la bouteille au-dessus de son verre pour le remplir pour la énième fois et s'amusa de la réplique qu'elle lui adressa. Oh non, il ne doutait pas une seule seconde que la jolie Turner mettrait tout en œuvre, non pas pour récupérer la clé, mais pour remporter le duel. Une différence que seuls deux êtres tels que Maël et Breony pouvaient saisir et comprendre. Nul doute que la demoiselle n'hésiterait pas une seule seconde à tout tenter pour montrer à son ami ce dont elle était capable. Et Quinn espérait d'ailleurs qu'elle ne verrait aucune limite à ce jeu stupide dans lequel elle avait décidé de s'embarquer. Curieux, il voulait voir si l'élève avait, oui ou non, surpassé le maître.

Après avoir laissé délicatement trainer un doigt sur le torse de Maël - un geste que l'esprit embrouillé de notre Lehman national réussi à qualifier d'anodin et provoqua un léger frisson dans le creux de ses reins qu'il choisit d'ignorer - Breony retourna auprès du mini-bar, tout en imposant ses conditions. Abandonnant la chaleur de sa poche, la main de l'homme s'empara de son verre qu'il avait laissé trainer sur le bureau et y trempa ses lèvres tout en écoutant plus ou moins attentivement les revendications de la jeune femme. Une question... Aucun doute qu'un Maël sobre se serait montré légèrement réticent face à cette exigence, mais l'alcool qui circulait désormais dans ses veines ne trouva rien à redire à cette nouvelle condition. Et puis l'homme ne pouvait désormais plus reculer. Il avait imposé le jeu à la jolie Turner, il irait donc jusqu'au bout. Et puis... Il s'appelait Maël Q. Lehman et cet homme avait toujours su se dépêtrer des situations les plus délicates, à en sortir indemne, préférant laisser les blessures à son entourage. C'était beaucoup plus confortable. Léger problème cependant... Il oubliait certainement le nom de la demoiselle qui lui faisait face et celle-ci ne saurait décemment se contenter d'une pirouette. Enfin peut importait... Le temps n'était pas encore à la question ; la clé de la porte reposant encore bien sagement dans la poche de son propriétaire. ▬ Très bien... En revanche, si je gagne, je ne saurais me contenter de quelques hurlements. Si cette clé est toujours dans ma poche aux premières lueurs de l'aube, alors tu devras faire quelque chose pour moi. Et pas question de te défiler. ▬ Tout sourire, l'homme adressa un léger clin d'œil à celle qui promettait désormais de lui offrir une nuit tout à fait passionnante. Nul doute que la jeune femme avait déjà quelques idées en tête ; quant à en savoir leur nature exacte, Maël n'était sûr de rien. Il savait Breony capable de tout et du contraire et elle prendrait certainement un très malin plaisir à le laisser dans le doute, lui offrant tout le loisir d'imaginer la pire des situations. Et finalement, Lehman n'espérait qu'une chose : que la belle Turner n'userait pas de ses charmes pour obtenir son ticket de sortie. L'homme connaissait ses faiblesses et les femmes en faisaient parties ; sans oublier que les neuf années passées n'avaient pas amoindris la beauté de Breony. Bien au contraire ! Alors oui... Maël espérait silencieusement qu'elle saurait se montrer un peu plus... imaginative et ne s'abaisserait pas aux-mêmes bassesses que sa très chère mère ; la jeune femme étant bien plus intéressante que celle qui l'avait élevé.

Pour la seconde fois, Maël loucha sur le sachet de cocaïne. Cette saleté ne cessait de l'appeler, l'implorant silencieusement de venir l'inhaler. Le visage sombre, l'homme s'empara vivement du sachet et, sans un regard à Breony, enferma le fruit de sa tentation dans le tiroir de son bureau, loin de son regard, loin de son désir. Cela fait, il pu se re-concentrer vivement sur cette situation des plus passionnantes. Le regard toujours aussi curieux, Lehman se rapprocha imperceptiblement de la belle Turner, avisa la bouteille de whisky à moitié vide et laissa un rictus amusé étirer ses lèvres. ▬ J'avais presque oublié que tu avais un don pour épuiser mes provisions. ▬ Mais bien sûr, Maël... Qui donc prenait un malin plaisir à remplir et vider son verre depuis le début de la soirée ? Breony aidait la descente de la bouteille, certes, mais elle n'en était pas à son sixième verre, elle. Finalement, soucieux de tenter de calmer ce manque grandissant que la simple vue de la poudre blanche avait sur créer en lui, l'homme s'alluma inutilement une cigarette, avant de tendre le paquet à la jeune femme. Étrange situation... Si les années n'avaient pas vieilli les traits de nos deux protagonistes, on aurait pu croire que rien n'avait changé. Le passé était de retour. Ils étaient là, tous les deux, occupés à descendre une bouteille de whisky, à fumer à ne plus y voir clair, à se droguer sans retenue, à s'envoyer des défis tous plus stupides les uns que les autres. Oui, si ce jeu n'avait pas été provoqué par leur désaccord, on aurait pu croire que rien n'avait changé et que tous deux venaient de retrouver leur amitié d'antan. Il n'en était rien pourtant... Le jeu venait tout juste de commencer et, plus que jamais, Breony autant que Maël, tenterait de remporter ce défi. Il en allait de leur fierté respective. ▬ Dis-moi Breony... Ça fait quoi de suivre mes traces ? ▬ Pure provocation. Quinn la savait différente de lui. Elle était une femme, elle était une mère et jamais elle n'abandonnerait son enfant comme lui l'avait fait par le passé. Néanmoins, tout en essayant de détourner sagement la conversation, il ne pu s'empêcher de souligner ce point important : lui aussi s'était essayé à la paternité.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 22 Mar - 18:17

C'était très bien j'ai adoré !


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Ce qui est drôle avec nous c’est que ce genre de revirement de situation était tout à fait normal déjà il y a neuf ans nous pouvions nous hurler dessus puis une minute plus tard fumer et se droguer ensemble, nous avions du mal à rester calme et à ne pas nous entretuer mettait deux scorpions dans une même pièce, ils finissent toujours par s’entretuer. Notre relation était ainsi et j’avais espéré qu’elle ne change pas, que voulez vous j’aime la destruction et Maël me détruit, oh ce n’est pas sa faute non c’est moi qui le cherche j’en suis consciente mais je ne peux pas m’en empêcher c’est plus fort que moi. Je n’arrive pas à croire qu’il y a quelques minutes encore j’avais envie de partir en courant, le cœur brisé, qu’il n’y avait plus que méchanceté et hypocrisie entre nous et que là nous étions arrivaient à un jeu stupide que je gagnerais sans aucun doute, un vif retour au passé. Un sourire effleura mes lèvres pendant quelques instants, il était curieux d’apprendre ce que j’avais en tête ou alors il était sûr de gagner et donc pensé que je n’avais aucune chance de posé ma question si convoité, croyez moi pour une femme comme moi cette question est très important. Je savais bien que lui aussi aurait une idée en tête et qu’il ne se contenterait pas de quelques hurlements comme il le disait si bien, non ce n’était pas son genre du tout ça et puis moi ça m’arrangeait pour tout dire, si Maël savait à quel point j’étais pourri jusqu'à la moelle pas la peine que toute la ville redécouvre ma façon d’être et mon sombre passé. Il avait réussit à titiller ma curiosité qu’est ce qu’il voulait me faire faire et surtout pourquoi je me défilerai comme si c’était mon genre non mais je rêve, ça se voit qu’il y a bien longtemps qu’il est parti je ne suis pas le genre de femme à s’enfuir au premier défi important, je relève tout même si ça ne me tente pas, j’étais ainsi fonceuse, impulsive non je n’allais pas me défiler quoi qu’il me demande de faire. Jouant avec le whisky en faisant tourner légèrement le liquide je souris plus franchement cette fois ci, sourire qui ne se faisait même pas hypocrite - pour une fois – et qui était plus que sincère. « Me défiler… Oh Maël c’est mal me connaître voyons je ne me défilerais pas. Et pour tout dire tu as titillé ma curiosité maintenant. » Mais ce n’est pas pour ça que j’allais le laissé gagner oh ça non ma curiosité était forte bien sûr mais mon esprit compétitif était bien plus important, ce n’était plus un défi entre nous du moins pas entièrement, c’était un défi que je me lançais à moi aussi… Ou est ce que j’irais pour gagner… Plus loin que l’homme devant moi le pense.

L’alcool descendait tout doucement, les verres s’enchainaient, la drogue deviendrait bientôt l’objet le plus important pour ce cher monsieur, il ne pourra y résister même s’il le voulait. D’ailleurs le sachet disparu au fond d’un tiroir et je fis une moue un peu étonnée, fausse étonnée bien sûr puisque je savais que pour y résisté il la cacherait tout d’abord avant qu’à bout de force il craque pour cette poudre blanche, en faite j’avais bien l’intention de le faire craquer, si je n’avais pas encore envisagé d’utilisé mes charmes de femme pour le faire craquer je pouvais très certainement le faire craqué pour elle, le tentatrice, je savais ce que cela faisait d’avoir envie, d’être tenté, si tenté que plus rien n’existe dans notre tête, oui je pense que j’avais besoin que lui aussi soit au même niveau que moi après tout l’alcool l’embrouillait petit à petit alors que moi j’étais parfaitement vivre ce n’était pas vraiment du jeu, pas vraiment loyal. J’ouvre la bouche, offusqué parce qu’il vient de me dire, hypocrisie quand tu nous tiens tu joue avec nous… « Moi ? Moi j’ai bu toute la bouteille… Oh voyons ce n’est pas mon genre. En plus tu sais bien que le whisky je déteste voyons. » Menteuse. Fausse menteuse puisque le même sourire que j’avais un peu avant resta sur mes lèvres, c’est vrai que lorsque nous étions tout les deux cet alcool n’avait pas beaucoup de chance et cela descendait à une vitesse affolante tellement qu’en fin de soirée nous n’avions plus rien pour épuisé notre soif. Je prends donc une cigarette lorsque Maël m’en propose, fumeuse jusqu’au bout des ongles je n’allais pas refuser, je lui pique son briquet et j’allume ma cigarette, une fois l’objet rendu je retourne vers le bureau silencieuse pendant quelques seconde. J’avais besoin de quelque seconde pour me rendre compte que rien n’avait changé, une décharge glisse dans tous mon corps, je pouvais enfin relâcher la pression, pas besoin de faire semblant avec lui, il me connaissait trop bien, cette nuit serait mon grand retour… Pour une nuit surement, j’allais profiter de cette nuit comme si au lever du jour j’allais mourir. La dernière nuit de la condamnée voilà ce que je vivais.

Devant le bureau mon doigt flirta avec le tiroir dos à Maël un sourire plutôt spécial s’afficha, un sourire qui voulait dire que la tentation aller commencer. Si moi je ne pouvais y résisté qu’en serait de mon mentor ? « Je suis surprise tu sais… Je pensais que tu sauterais sur l’occasion de m’avoir dans ta chambre pour t’abandonné à notre amie la cocaïne… » J’ouvre le tiroir sortant le sachet tranquillement, je ne regarde même pas ce qu’il se trouve à l’intérieur comme appelé par la tentation, j’en laisse tomber sur le bureau, comme si la dose que j’avais prise tout à l’heure serait suffisante pour une nuit, oh non, et j’avais l’habitude d’en prendre une autre juste après avoir bu quelques verres c’était ainsi, un rituel que je ne pourrais surement pas effacé. Aspirant donc la douce poudre qui brulait les veines, le sang, mon cœur battant dans ma poitrine jusqu'à ce décroché. Je nettoie silencieusement après que celle-ci est fait son effet, je me relève me retournant vers Maël. « Aller avoue que tu n’as qu’une envie… cédé à la tentation. Ne résiste pas. En plus de ça ce n’est pas drôle si tu n’as pas la tête entièrement au jeu, si je gagne sans me battre ça sera pas drôle du tout. » M’approchant de lui je laisse la cocaïne sur le bureau, trônant fièrement devant nous, une taffe de ma cigarette plus tard j’étais près de lui. Ma voix se faisait plus calme, plus tentatrice, plus douce, comme si chaque mot était un souffle. « Tu as l’impression d’être invincible après ça, tu sais quand ton cœur bat fort, tes veines brulent, ton corps se réchauffe, tes idées grésillent dans ta tête et tu as l’impression d’être dix fois plus intelligent. » Un léger sourire, charmeur se glisse sur mes lèvres avant de souffler autre chose. « Allez Maël me laisse pas toute seule dans cet état quand même ». Méchante tentatrice ! Il veut pas laisse le mais non fallait bien se rendre à l’évidence elle savait de quoi elle parlait et elle mettrait tout en œuvre pour qu’il prenne ce dont il désirait. Si j’avais craqué, lui le ferait aussi, j’en étais presque sûre.

Finalement c’est la dernière phrase de mon ami qui remporte le plus mon attention, je souris, un petit rire amusée vient sortir de ma bouche, cela faisait quoi de suivre ses traces ? Bonne question. J’ouvre la bouche avant de la refermé cherchant les bons mots. « Oh Maël voyons, je ne suis pas comme toi. » Je prends mon verre, ma cigarette et je m’assois sur le fauteuil. « Je peux être bien pire. » Un sourire de provocation s'affiche sur mon visage. Oh ça oui si Maël avait été mon mentor aujourd’hui je n’avais plus besoin de son aide pour être une femme manipulatrice et exécrable.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 24 Mar - 8:47

Excuse-moi pour l'attente Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] 389806

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BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Breony savait parfaitement ce qu'elle avait à faire pour faire flancher Maël. Elle connaissait l'un de ses plus gros point faible : la drogue. Et, bien évidemment, il lui fut facile de noter les regards insistants qu'il réserva à son péché mignon avant de le faire disparaître dans le tiroir de son bureau. Un geste stupide qui ne fit que confirmer l'état d'esprit dans lequel l'homme se trouvait : en manque. Un manque qui ne faisait que croître à chaque minute qui passait. Un manque qui finirait très vite par tourner à l'obsession. Il était stupide de chercher à résister au délicieux attrait de la poudre blanche ; cela, Lehman le savait parfaitement. Plus il résisterait, plus la douleur provoquée par l'absence de cocaïne se ferait insistante. Céder lui ferait le plus grand bien et, apaisant sa souffrance, l'aiderait même à tenir tête à la jeune Turner qui prenait un plaisir flagrant à le torturer. Cependant, Maël savait aussi que la drogue réduirait sa volonté au néant et cela, il n'y tenait pas vraiment. C'était là un défi personnel. Il avait décidé de ne pas toucher à la coke ce soir-là et il n'y toucherait pas. Une détermination qui fut mise à rude épreuve quand Breony, cette chieuse qu'il appréciait tant, déterra le précieux sachet et se resservit une dose de ce fruit à la couleur de l'innocence. Sans même réussir à dissimuler son intérêt soudain pour les gestes calculés de son amie, l'homme se mordit cruellement l'intérieur des joues avant de plonger son nez dans son verre, tentant de noyer son désir dans le whisky. Vidant son verre cul-sec, Maël décida que ce serait le dernier. Désormais, seule la cigarette occuperait ses mains ; ses sens étaient déjà bien assez brouillés comme ça... Silencieux, Quinn préféra aller s'asseoir dans son fauteuil, espérant y trouver un certain réconfort ou, au moins, la force de ne pas céder à la tentation. Envoyant son livre sur le lit, l'homme s'assit royalement dans le fauteuil et, enfin, brisa le mutisme dans lequel il s'était lui-même enfermé, son regard jonglant entre Breony et le sachet de cocaïne.

▬ Comme quoi, tu ne me connais pas si bien que tu le prétends... Ma vie ne tourne pas autour de cette drogue, ma belle. ▬ Mais bien sûr, Maël... Dis-nous voir de quelle substance tu fais le commerce depuis près de neuf ans. T'es pas marchand de tapis à ce que je sache ? C'était sans doute la plus grosse obscénité que Lehman avait jamais proféré de toute sa vie. Bien sûr que sa vie tournait autour de la cocaïne. Il vivait pour elle. Cette drogue avait fait de lui ce qu'il était. Elle avait forgé son insupportable caractère, elle l'avait rendu riche, elle l'avait comblé, elle lui avait permis de rencontrer la seule femme qu'il ai réussi à supporter pendant plus d'un an. Bon, elle l'avait aussi envoyé en taule, mais cela n'était qu'un très léger détail sur lequel il était capable de passer plutôt facilement. Bien sûr, Breony était loin de se savoir ce qu'avait été sa vie pendant ces neuf dernières années, mais devait bien se douter que la coke avait une place importante dans l'existence de Quinn. Il suffisait de voir la valise remplie de poudre qu'il cachait sous son lit pour s'en rendre compte. Sans même s'attarder sur l'absurdité qu'il avait prononcé le plus nonchalamment du monde, Maël poursuivit sur le ton de la conversation, s'accordant de temps à autre un petit sourire hypocrite. ▬ Et détrompe toi, je suis entièrement dans le jeu. A un point que tu ne peux même pas imaginer. Toi en revanche, ta détermination laisse sérieusement à désirer. C'est presque décevant venant de toi... Rassure-moi, t'es pas à fond ? ▬ C'était très certainement une très mauvaise idée d'inciter la jeune femme à redoubler d'obstination et d'originalité, mais l'homme ne pouvait s'en empêcher. Il voulait revoir l'ancienne Breony à l'œuvre. Or, la demoiselle qu'il avait sous les yeux était encore loin de la personne qu'il avait connu par le passé. ▬ Oui, merci Breony... J'ai pas vraiment besoin que tu me rappelles les effets de cette très chère coke. J'en consumais déjà quand tu mouillais tes couches, je te rappelle. ▬ Tout en finesse ce cher Maël ! Ne lui en voulons pas, le manque commençait sérieusement prendre du terrain sur sa patience. ▬ En revanche... Soyons honnêtes... La cocaïne ne me rendra jamais plus intelligent que je ne le suis déjà. ▬ Un long sourire hypocrite étira les lèvres de Quinn, alors qu'il tirait longuement sur sa cigarette. Prétentieux ? Maël ? Très certainement... Il s'était toujours considéré - à très forte raison - comme beaucoup plus intelligent que le reste du monde. Il était intelligent et en était conscient. Où était le mal ? ▬ Pauvre Breony qui va devoir passer la nuit à se défoncer toute seule... Que veux-tu ? Les temps ont changé... Je me fais vieux, la débauche c'est plus pour moi. ▬ Mais bien sûr Maël... T'en as d'autre des comme ça ?

Maël adressa à Breony un sourire provocateur. Il pouvait bien le nier, mais les faits étaient là. La drogue ne quittait plus son esprit et cela relevait presque du miracle qu'il continue à s'adresser à elle avec tant de faciliter. Ses longs doigts fins, trahissant son mal-être grandissant, pianotaient inlassablement sur l'accoudoir du fauteuil, tandis que son talon frappait silencieusement le sol. Après une courte pause pendant laquelle il prit une profonde inspiration, se poussant au calme, il poursuivit. ▬ Pire ? Alors que j'ai réussi à te virer de ma chambre le plus facilement du monde ? Si vraiment tu es pire que moi, va falloir le prouver très chère et, tout à fait entre nous, je doute que tu en sois capable. ▬ Maël avait décidé qu'il était beaucoup plus facile d'attaquer Breony personnellement. Peut-être trouverait-il un certain réconfort à la voir tenter le diable pour lui prouver ce dont elle était capable. Si toutefois elle décidait de ne pas ignorer son attaque, bien sûr... La piquer dans son orgueil et tenter d'éloigner la conversation de la cocaïne... Une tentative désespérée pour gagner un peu de temps. Temps durant lequel l'homme ne cesserait de s'affaiblir, évidemment.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 24 Mar - 10:37

C'était pas long du tout y a pas de souci en plus c'est moi je te laisse pas le temps de respiré Rolling Eyes

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La tentation… la tentation existe dans chaque personne, dans chaque être normalement constitué, ça peut être une tentation douce provoqué par du chocolat qu’une femme se refuse ou une plus grosse tentation comme passé une nuit dans les bras d’un autre que son mari. Moi ? Je n’avais pas ce problème dès l’âge de quatorze ans j’avais des tas d’envie, des tas de désir, bien trop important pour pouvoir le supporté et un manque total de retenue j’avais décidé un beau jour de ne même plus tenter de contrôler mes envies. C’est ainsi que très jeune je n’ai pas eu à choisir entre tous mes vices ajoutant au fur et à mesure une autre tentation sur ma liste qui devient de plus en plus longue avec les années, l’alcool, la cigarette, la drogue, le sexe, voilà ce que je suis, à moi seule je regroupe surement la totalité de tous les vices sur la terre mais je l’accepte parfaitement, je tente même de faire sortir et de poussé les autres à montré qu’il y a une partie de moi en eux, pas la peine de contrôlé ses envies puisqu’un jour ou l’autre on craque, le jour ou on s’y attend le moins en plus. Alors Maël pas la peine de faire semblant, pas la peine de me faire croire qu’en neuf ans tu as changé, pas la peine de me faire croire que la cocaïne a finit par te lassé et que tu as changé et trouvé un autre vice, je te connais trop bien, je sais que si j’avais bien l’homme qui m’avait montré quelques ficelles pour être moins surprise par la vie devant moi il finirait par craqué pour elle, avec ou sans mon aide. Quoi ? J’étais tout à fait consciente qu’il en souffrait, il n’y a pas si longtemps j’étais dans un état pire que le sien et ce n’était pas simplement pour qu’il m’accompagne dans mon état second, non, c’était simplement pour que l’espace de quelque seconde je me retrouve de nouveau en face de celui qui m’avait passionné. Oui je sais comment une jeune femme de quinze ans peut être passionnée par un homme comme lui, je me suis toujours posé la question mais il fallait le connaître pour comprendre, en un seul mot il pouvait me détruire, briser toute ma vie, briser mon cœur comme il l’a fait il y a quelques minutes, c’était un besoin, peut être qu’au fond je me détestais tellement que je voulais qu’il me détruise ou alors peut être que c’est parce qu’il était le seul à comprendre ce que ça faisait d’être totalement seul. Peut être aussi parce qu’en disant non à ma pimbêche de mère il m’a tiré de l’eau ou je m’enfonçais, difficile à croire je sais… enfin tous ça restera sans réponse puisque même lui ne sait rien de tous ce qui tourne dans ma tête, rien n’en ressortira de toute façon.

« Mouai… je pourrais te croire Maël, j’ai bien envie d’y croire… aller je te laisse le bénéfice du doute, tu as changé et tu as abandonné l’idée que cette poudre magique faisait parti de ta vie. » Le ton de ma voix se faisait sincère pourtant mon regard montrait parfaitement bien mon hypocrisie, non je n’étais pas du tout sincère, comment je pouvais l’être, sans pensé qu’il a une magnifique valise rempli d’une délicieuse quantité de cette poudre, il était ainsi, j’étais pareille, je ne vois pas comment du jour au lendemain, l’homme qui n’avait aucune envie d’arrêté aurait tout d’un coup autre chose que ça dans sa vie ? Autre chose à laquelle se raccroché ? Parce que même si je ne l’avais pas dit à haute voix, pour comblé la solitude qu’il se forcer à avoir il devait bien se confier à quelqu’un et qui mieux que la cocaïne pour confidente ? Elle était silencieuse et faisait du bien, réconforter les peines, remplissait un cœur parfois trop vide. Enfin là je parle pour moi après peut être que lui n’en prenait pas pour la même raison après tout je me fichais du pourquoi il avait commencé, je ne lui avais même pas demandé une seule fois je m’en fichais l’essentiel c’est que je ne sois pas seule point. C’était égoïste j’en étais consciente mais ça m’est totalement égal. Je m’approche d’ailleurs de l’objet de son désir et le prend dans mes mains, je m’éclipse avec jusqu'à son lit et m’allonge à moitié dedans posant le sachet fermé près de moi. « Aller j’arrête de t’embêter avec ça je vais plutôt le gardé près de moi, je ne voudrais pas que tu crois que j’essaie de te tenté, ce n’est pas mon genre. » Menteuse, menteuse et encore menteuse ! Quand est ce que tu seras une seule fois franche Breony, un petit sourire provocateur s’accroche sur mes lèvres parce que j’aimais bien jouer avec ses nerfs j’allais éviter de le poussé trop à bout parce que je n’avais pas envie de repassé le même scénario de tout à l’heure, une fois suffit je ne supporterais pas un second round aussi dur. Mais pour continuer la provocation et la tentation, le sachet glisse entre mes doigts fins, faisant un léger bruit agréable, je ne regardais plus Maël, j’étais simplement tout aussi hypnotisé par la drogue que ce que mon ami devait l’être, non je n’étais plus en manque mais je me demandais juste combien de temps encore j’allais attendre avant de retouché celle-ci. Relevant tout de même la tête je fini par répondre à sa petite provocation, un petit sourire, effleura mes lèvres avant que je les ouvre. « Ne soit pas pressé, après tout on dit bien que plus c’est long plus c’est bon non ? Tu n’es pas d’accord avec ça ? Dommage. Je ne vais pas t’attaqué de front Maël tu sais bien que je suis plus intelligente que ça. Je t’attaquerais quand tu t’y attendras le moins. » Sournoise, voilà ce que je devais rajouter sur ma magnifique liste de qualité incroyable, oui je n’allais pas attaquer Maël de front, je savais que je n’arriverais à rien je n’allais pas épuiser mes forces à le chercher pendant deux heures alors que lorsqu’il ne s’y attendra pas je lui piquerais cette clé et il ne s’en rendra même pas compte. Toute la partie sur sa phase « Je suis incroyable, je suis le plus intelligent et le plus formidable » me passe au dessus de la tête, un simple geste me vient, je lève les yeux au ciel en secouant ma tête de gauche à droite silencieuse, pas la peine non plus de s’égosillé pendant trois heure ça ne servait à rien il était têtu ce pauvre garçon. Une vraie bourrique.

Aïe. Salop. Tu frappe encore ou ça fait mal, la plaie n’est pas encore refermé, tu n’as même pas encore enlevé le poignard planté dans mon cœur, tu es vraiment une ordure quand tu t’y mets, je ne méritais pas ça. Bon ok si je le méritais mais bon je ne vais pas non plus me mettre en cause et reporté la faute sur moi, non je préfère dire que c’est de sa faute à lui c’est plus logique quand même. Je reste silencieuse pendant quelques instants avant de tourner entièrement la tête vers lui pour le regardé, sans m’en rendre compte mon regard démontre qu’il avait touché là ou ça faisait mal et que ça me rendait en colère. « Je t’emmerde Maël c’est clair ? » Je bois un peu de mon whisky silencieusement, fallait que je me calme, fallait que je réfléchisse, j’allais lui faire regretter ses dernières paroles. Jouant machinalement avec le sachet, le faisant glisser de haut en bas entre mes doigts je ne dis rien parce que je n’avais pas envie de m’énervé, le stress et l’énervement agissait comme un calmant sur mon cerveau et plus rien ne fonctionné lorsque j’avais pris de la drogue, je devais rester calme. Je me lève finalement, ne pouvant pas rester plus de cinq minutes en place je m’approche de lui, de son fauteuil et m’assoit sur le rebord, près de lui, sans avoir quitté une seconde mon sachet des mains. Provocation ? Oh que oui. Tu m’as blessé alors je te cherche encore plus. « C’est pas très gentil de dire ça. » Hypocrite, tu n’es pas gentille toi aussi. « Oh ? Tu doute de mes compétences ? Laisse-moi un peu de temps pour te prouver que je suis loin d’être en reste. » Silence. « Honnêtement tu ne croyais pas que j’allais m’abaissé à la séduction pour avoir ce que je voulais. Je suis bien plus imaginative que ça. Je laisse ça aux autres. Je préfère les choses plus complexes. » Jamais je n’aurais pensé m’abaissé à la séduction sur Maël. Je n’avais même pas pensé une seconde à utilisé mes nouveaux charmes de jeune femme pour le faire craqué. Pourquoi ? Parce que j’avais jamais considéré Maël comme un homme, enfin si bien sûr je savais que c’était un homme mais lorsque je l’ai connu pour moi il était autre chose, je ne comprenais même pas les rumeurs sur notre sujet puisque ça doit bien être le seul avec qui je n’avais pas couché dans tous Lewis. Non quand même pas, j’exagère mais bon vous voyez. Faudrait que je regarde un peu maintenant que notre « amitié » change, même si je n’avais pas l’intention de le voir autrement qu’en simple… euh… en simple mentor dirons nous, un petit coup d’œil ne ferait pas de mal…


[Bon ben je suis déçue de mon post moi... il est plus "long" que d'habitude mais bof... je voulais faire autre chose avec Breony. Tant pis Razz ]
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 27 Mar - 8:18

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BREONY & MAËL
ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Stupide drogue. Impitoyable drogue. Drogue tentatrice qui ne semblait pas vouloir quitter l'esprit de sa proie. Inexorablement, inlassablement, elle torturait tout son être, agaçant ses sens, obnubilant sa pensée. Et Maël pouvait bien tenter de l'oublier en agressant Breony sur le plan émotionnel, ses efforts restaient vain. Son regard ne pouvait désormais plus quitter le petit sachet transparent que la jeune femme se plaisait à faire glisser entre ses doigts. Le regard sombre, il en oublia presque d'afficher l'amusement factice que cette situation avait à lui offrir. Non, vraiment, la tournure des événements ne lui plaisait pas du tout. Il était mal, très mal et il savait que plus il résisterait, plus les risques de céder à l'énervement seraient grands. Et plus il tenterait d'ignorer la poudre blanche, plus sa concentration lui ferait défaut. Une concentration indispensable s'il voulait conserver la clé et remporter le challenge. Le voulait-il vraiment ? Il n'aurait su le dire... Emprunt à une curiosité dérangeante, il ne pouvait s'empêcher de se demander quelle question Breony pourrait bien lui poser. Elle avait prétendu ne pas vouloir s'attaquer au passé, alors qu'est-ce qui pouvait bien l'intéresser ? La vie de Lehman à Lewis était monotone, c'était le moins qu'on puisse dire. Il avait retrouvé ce quotidien barbant qu'il haïssait tant et qu'il avait réussi à fuir pendant des années. Désormais, sa vie n'était plus qu'ennui et régularité. Alors quelle question la jeune femme pourrait bien lui poser ? Et puis... Maël était un homme qui aimait les défis, ceci n'étant plus une chose à prouver. Et il se plaisait à croire que si la question de la jolie Turner lui déplaisait, il prendrait un très malin plaisir à tenter de répondre par une pirouette. Chose que, bien sûr, Breony ne tolérerait pas et nul doute qu'elle ne le lâcherait pas avant d'avoir une réponse digne de ses attentes. Jeu inlassable entre deux amis que le temps avait éloigné... Le passé les rattrapait pourtant, plus sûrement que jamais, les poussant tous deux dans les méandres de la provocation et de l'hypocrisie. Des domaines qu'ils affectionnaient particulièrement, l'un autant que l'autre. Alors oui, l'homme ne pouvait s'empêcher de penser que, dès lors que la jeune femme lui aurait prouvé jusqu'où elle était prête à aller pour récupérer la clé du défi, il céderait et la lui offrirait. Ô curiosité débordante...

C'est avec une certaine satisfaction que Maël vit la colère se peindre sur les traits de la jeune femme à l'entente de ses dernières paroles. Bingo ! Il avait de nouveau fait mouche. C'était si facile... Pourtant, la demoiselle se reprit très vite, se poussant au calme, semblant bien décidée à ne pas décevoir son mentor. C'est donc avec une sérénité déconcertante que Breony se leva et vint s'asseoir sur l'accoudoir, emportant avec elle le sachet de cocaïne, rapprochant encore un peu de Lehman le fruit de son désir. Un Lehman qui savait désormais que ce n'était plus qu'une question de minutes - peut-être même de secondes - avant qu'il ne cède devant cette tentation grandissante qui venait se promener juste sous son nez. Mal à l'aise et soudain prit d'une irritation certaine, il loucha longuement sur le sachet tout en écoutant d'une oreille distraite les paroles provocatrices de la jeune Turner. Il ne ressentit d'ailleurs aucun soulagement à l'entendre dire qu'elle ne se servirait pas de ses charmes pour arriver à ses fins. Détail qui aurait normalement dû conforter Maël et l'appuyer dans son idée qu'il sortirait vainqueur de ce petit jeu stupide auquel ils s'adonnaient tous les deux. Mais non, obnubilé par la délicate poudre blanche, il ne semblait plus pouvoir ressentir autre chose que colère et envie. Sa détermination venait tout juste de passer sous la limite qui lui permettait d'ignorer ses pulsions et ce besoin grandissant qu'il avait de s'abandonner dans les bras de cette drogue destructrice. Aussi, sans même répondre à la jeune femme, il tendit une main tremblante vers le sachet et s'en empara d'autorité. Se penchant au-dessus de la table basse, il étala une fine ligne de poudre et l'inhala avec une dextérité que seule l'optique de son bien-être très proche lui permettait. Se redressant en reniflant, il évita soigneusement le regard de la belle Turner jusqu'à ce que la drogue fasse effet, sachant qu'il n'y décèlerait qu'une exultation perlé d'ironie. Et cela, seul son esprit brouillé par la cocaïne pourrait le supporter. Enfin, il referma soigneusement le sachet et l'abandonna sur la table.

Comment une simple poudre blanche pouvait-elle faire autant de bien ? Maël, se laissant confortablement aller dans son fauteuil, goûta délicieusement à ce sentiment d'invulnérabilité qui l'envahissait aussi sûrement que la fatigue et le doute désertaient son corps. Plus question de douter de sa victoire désormais, la drogue ne lui permettrait jamais de céder cette clé. Et pourtant, l'homme venait de prouver brillamment sa vulnérabilité et sa faiblesse, accordant à Breony une victoire évidente sur sa détermination. Détail auquel il n'accorda aucun crédit, se contentant de planter son regard déplaisant dans les prunelles de la jeune femme. Et c'est d'une voix calme qu'il finit par répondre. Oh, je ne doute pas une seule seconde que tu vas absolument tout faire pour me prouver que j'ai tort... Mais je continue à penser que te plier en quatre ne sera pas suffisant. Breony avait-elle bien fait de pousser Maël dans les derniers retranchements de sa patience ? Certes, elle venait de lui prouver qu'elle pouvait faire flancher sa volonté, mais avec la drogue dans le sang, l'homme se montrerait dorénavant bien plus perspicace et déterminé. Aussi, la jolie Turner devrait certainement redoubler ses efforts pour arriver à ses fins... Bien sûr, nul doute que ce nouveau défi ne lui faisait pas peur, bien au contraire. Néanmoins, elle avait désormais en face d'elle un homme bien décidé à ne lui laisser aucun répit ; un homme plus décidé que jamais à appuyer là où ça faisait mal. Pas de séduction, tu dis ? Un petit sourire amusé se balada momentanément sur les lèvres de Maël. Tu me surprends... Avec une mère comme la tienne et ton goût prononcé pour la gent masculine, j'aurais pensé que tu tenterais le coup... Juste histoire de savoir si je suis capable de résister à la mère ET à la fille. Saleté d'hypocrite... Décidément, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Deux amis occupés à se chercher mutuellement des poux. C'était pitoyable. C'est presque vexant en fait ! Toi qui a légèrement tendance à draguer tout ce qui bouge, t'as jamais rien tenté contre moi... Qu'est-ce qui se passe, ma belle, tu fais un blocage ? Je t'impressionne ?

Connard.

Laissant couler un regard provocateur dans les yeux de son amie, il finit par retrouver tout son sérieux. Bien plus imaginative, donc ? Très bien, je n'attends que de voir ! Sur ces mots, il se leva enfin, la démarche bien plus certaine que précédemment et, d'un seul regard, proposa silencieusement à la jeune femme un autre verre de sa boisson favorite.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 27 Mar - 10:36


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Voilà ce que j’attendais, qu’il prenne ce dont il avait envie, pourquoi ça m’importait, je savais très bien qu’après ça il m’en ferait baver et que je regretterais d’avoir porter jusqu'à son nez le doux parfum de cette tentatrice. Lorsque le sachet quitte tout doucement mes doigts je reste silencieuse, pas de parole, juste le silence, un silence qui en disait long, je sortais victorieuse de cette histoire mais à quel prix ? C’était autre chose. C’était une victoire que personne ne comprendrait, ce n’était rien d’autre que de la provocation, provocation que j’avais poussé à l’extrême devant un homme plus faible, en manque, si j’avais fait ça ce n’était pas pour détruire toute sa volonté oh non, si je l’avais fait c’était pour me venger, me venger des propos qu’il avait à mon égard. La vengeance… c’était tout un art, je restais une femme c’était dans mon sang. Pendant que Maël prenait sa drogue je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder faire, neuf ans avait passé, neuf longues années et pourtant rien n’a changé, tous ses gestes, sa façon de faire est exactement la même, je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’aurais voulu revenir à cette période ou je n’avais rien d’autre en tête que la drogue et l’alcool, ou mon seul souci était de savoir chez qui j’irais pendant la nuit pour ne pas avoir à dormir seule. La nostalgie imprègne ma tête, mon corps, je la repousse en soupirant tout doucement et retrouve mes esprits une fois qu’il remet la tête contre le fauteuil, il n’avait pas l’air ravie d’avoir cédé à ce que je lui tendais ben tant pis pour toi Maël ça t’apprendrait à me traité comme si j’étais rien, pire comme si je n’étais qu’une habitante de Lewis tout à fait ordinaire, me mettant au même niveau, me mettant même sur le dos ton départ, j’avais de large épaule j’avais beau avoir beaucoup de défauts mais alors ça, ça risque pas de passé si facilement je peux te le dire je l’ai en travers de la gorge et chaque fois que mes yeux se posent sur toi j’entend les mêmes paroles inlassablement à croire que tu continue dans le silence à jouer avec le couteau qui est enfoncé dans ma poitrine. Là nous étions au même niveau, là je savais que ça serait plus drôle, là je me revoyais il y a bien longtemps, tu vois ça n’était pas si terrible, certes tu disais ne pas avoir envie d’y cédé et prétendais même que tu avais passé l’âge mais ta vie elle est là… tout comme la mienne malheureusement.

Fallait bien ouvrir les yeux un jour, j’étais ainsi et je le serais surement toujours, provocante, mauvaise jusqu’au bout des ongles, pourri jusqu'à la moelle, j’étais arrivé à l’extrémité ou je m’attaquais même à celui qui m’avait aidé il y a bien longtemps, plus rien ne compté m’arrêter et surtout pas lui. Et c’est surement après toute cette remise en question que j’entends de nouveau les piques de mon ami, tient la drogue à fait son effet d’après ce que j’entends, comme si ce qu’il disait aller me touché, comme si je n’étais pas habitué à en entendre des vertes et des pas mures avec lui. Pourtant il y a bien un sujet dont il ne fallait pas parler… Ma mère. Ma génitrice était une femme que j’avais en horreur depuis l’âge de quoi… quatorze ans, ramenant des tas d’hommes chez nous , revenant droguée, bourrée, j’en avais honte puis je l’ai détesté comme personne, la faisant souffrir détruisant sa vie. La jalousie d’une mère pour sa fille avait détruit notre magnifique complicité que nous avions lorsque j’avais six ans. C’est à l’âge de quatorze ans que les regards ont commencés à tourné sur moi, jeune femme encore douce et fragile, détruisant tout sur mon passage et surtout elle. Maël est rentré dans ma vie grâce à elle je devrais la remercier, peut être que je le ferais un jour ou l’autre. Mon regard ne montre aucun sentiment même si à l’intérieur j’étais en train de bouillir il venait de me comparé à elle ?? Vraiment ?? Non Maël tout mais pas ça tu sais bien que c’est la pire insulte que tu puisses me dire, je n’étais pas comme elle. « Ma mère et moi n’avons pas les mêmes gouts mon cher Maël. » Faux ! Faux et archifaux ! Les hommes plus vieux voilà ma faiblesse, j’aimais les hommes plus vieux et ça depuis toujours, peut être parce qu’ils avaient plus d’expérience, qu’ils finissaient par me traité comme une moins que rien et me détruire, nous en revenons toujours au même… la destruction. « Attend là tu me vexe sérieusement hein. Tu ne vas pas me comparé à elle. Elle n’a rien pour elle, bon certes c’est une jolie femme ou plutôt c’était à l’époque mais elle est plate et horriblement similaire aux autres. Ote moi d’un doute je ne suis pas arrivé à ça quand même ? » Silence. « Non parce que si c’est le cas l’histoire de me tuer à coup de pelle et m’enterré dans le jardin tient toujours hein je t’aide même à faire le trou si tu veux. » Euh… ben… à croire que ce n’était pas vraiment important pour moi de ne pas être comme elle, non ça je ne pouvais pas l’entendre c’était impossible pour moi, tu pouvais tout me dire me traité de tous les noms et même me frapper si le cœur t’en disait mais alors me dire que j’étais presque similaire à cette… caricature de mère non ça je ne pouvais vraisemblablement pas l’avalé. Je me lève donc du fauteuil et m’approche de la fenêtre pour regarder dehors, la nuit n’était pas encore prête à passé et ça m’arrangeait je n’avais pas envie de m’enfuir. Pas encore.

Pourquoi ne rien avoir tenté avec Maël ? Très bonne question et pour y répondre vraiment sincèrement il avait raison… il m’impressionné un petit peu, j’avais toujours en tête que j’avais quinze ans lorsque j’étais devant lui seule mon hypocrisie et mes nombreuses manipulations me rappelés à l’ordre sinon son ton, ma façon d’être me laissé encore pensé que je n’étais qu’une gosse entre les mains d’un mentor plutôt spéciale. Je le regarde, un léger sourire aux lèvres et garde toute mon assurance j’avais grandis et j’étais différente non ? « N’importe quoi… Tu ne m’impressionne pas ça n’à rien avoir. » Finalement je laisse tomber mon regard hypocrite pour scruter l’homme devant moi, l’homme qui me faisait face depuis le début et que je n’avais pas pris le temps de regarder, il avait changé physiquement en neuf ans, accentuant son côté dangereux, un dangereux qui ne me faisait pas peur du tout bien au contraire. Relevant la tête pour le regarder dans les yeux j’ouvre de nouveau la bouche. « Arh soit pas vexé voyons, tu es un bel homme je te l’ai dis ça n’a rien avoir. » ça fait deux fois que tu répète la même chose, change de disque Breony. Enfin cette phrase était remplie d’hypocrisie ou de franchise ? Un peu des deux. La première partie était pur hypocrisie la seconde un peu moins, c’était un bel homme y avait pas de doute tout à fait le genre que j’aimais, mais de là à vouloir tout tenté pour le faire craquer physiquement… je ne suis pas sûre que je pourrais. En plus de ça je n’avais pas non plus envie d’être repoussé autant voir ma mère se faire jeté m’avais bien fait rire autant me faire blessé dans mon égo de femme ne me plaisait pas du tout.

Je m’approche donc de lui afin de prendre encore un verre, un verre de plus dans mon organisme cela changerait quoi hein ? Je prends donc la boisson, mon nectar si apprécié et retourne m’assoir sur le lit dans le silence. Dis Maël tu es idiot ou tu le fais exprès tu te rend pas compte que j’ai pas envie de partir, j’attends le dernier moment pour récupéré la clé parce que même si j’avais envie de rester ici il faudra bien qu’à un moment ou à un autre je m’en aille et que je gagne ma réponse… Le plus tard serait le mieux si possible.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 28 Mar - 8:06

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BREONY & MAËL

ϟ chassez le naturel, il revient au galop



Ô délicieuse petite poudre blanche. Enfin, Maël était bien. Très bien, même. Si bien qu'il se sentait presque d'humeur à supporter Breony toute la nuit ; comme au bon vieux temps. Presque, oui. Car il restait toujours cette infime part de lui-même qui rêvait de la foutre royalement à la porte pour son insubordination. Mais bon... S'il réfléchissait bien, aussi loin qu'il se souvienne, la jeune femme l'avait toujours plus ou moins exaspéré. Il était ainsi. Il ne s'entendait qu'avec les personnes qui savaient lui tenir tête. Les autres, ceux qui s'aplatissaient devant sa répartie, n'était même pas dignes de son intérêt. Finalement donc, l'homme considérait comme normale cette irritation qu'il ressentait encore et toujours lorsqu'il se retrouvait face à Breony. Une irritation inépuisable ; increvable ; une partie de son être. Victime du sentiment d'invulnérabilité provoqué par la cocaïne, le sourire ne semblait plus vouloir quitter les lèvres de Maël qui accueillit la réponse de la jeune femme en lui lançant un petit regard provocateur. La jolie Turner savait bien certainement qu'il la cherchait ; qu'il la chahutait sournoisement pour voir jusqu'où il pouvait aller avant qu'elle ne cède à l'énervement. Bien sûr, elle savait tout ça, il avait toujours agi de la sorte avec elle. Et pourtant, elle continuait inlassablement à répondre à ses piques ; s'immisçant dans ce jeu stupide que Lehman lui offrait sur un plateau d'argent. Stupide, oui... Eux seuls semblaient trouver quelque plaisir à essayer d'assassiner l'autre à coups de pelle et tenter d'avoir le dernier mot. C'était puéril ; c'était malsain ; c'était... Eux. Ils y étaient revenus finalement, à leur petit jeu bien à eux que, d'une manière inexplicable, ils affectionnaient l'un autant que l'autre.

Avec un rictus amusé, Maël rempli le verre qu'il tendit à Breony. Silencieux, il agit comme à son habitude, semblant sur le point d'abandonner la partie. Un abandon tout à fait factice, bien évidemment. Lehman était habitué à avoir le dernier mot et la belle Turner n'échappait pas à son obstination. Celle-ci s'empara du verre qu'il lui tendait et rejoignit le lit, sur lequel elle se laissa choir avec cette élégance qu'il lui connaissait. L'homme, quant à lui, résigné à ne plus toucher une goutte d'alcool, s'alluma une nouvelle cigarette, abandonnant le mégot de la précédente dans le cendrier posé sur le mini-bar. Laissant planer le silence pendant prêt d'une minute, il finit par rejoindre son très cher fauteuil et posa un regard pétillant sur la demoiselle avachie sur son lit ; un endroit qui semblait lui plaire tout particulièrement. « Non, bien sûr... Ta mère et toi n'avez pas les mêmes goûts, c'est bien connu. » Encore, toujours, il emprunta un ton emprunt de toute l'hypocrisie du monde. Tirant longuement sur sa cigarette, il ne se dépêcha pas pour répondre. Breony ne semblait pas du tout pressée de récupérer son bien, autant prendre tout son temps pour faire la conversation, donc... « Ça ne t'as pas empêché de te taper ton beau-père, par contre... » Et vlan ! Avec un rictus cruel, Maël s'accrochait inlassablement au passé de son amie, comme si cela l'intéressait tout à coup. Bien sûr, comparer Breony à sa mère était stupide et complètement irréaliste. Ces deux femmes ne se ressemblaient pas. Bien sûr, elles étaient plutôt semblables physiquement - du moins était-ce le cas dans les souvenirs de Maël - et étaient toutes deux des femmes aimant passionnément la présence masculine, mais les similitudes semblaient s'arrêter là... Et heureusement. S'il s'en amusa, Quinn pouvait parfaitement comprendre la réaction de la jolie Turner face à cette comparaison tout à fait improbable, la mère de Breony étant une femme pour le moins inintéressante... Exactement le genre de femme que l'homme se trouvait incapable de supporter. Tout sourire, Lehman poursuivit rapidement d'une voix perlée de malice. « Crois-moi, Breony, si réellement tu suivais les traces de ta mère, jamais je ne t'aurais laissé entrer. » Maël accompagna ce qui était - à ses yeux - un compliment d'un léger clin d'œil, avant de fourrer la main dans sa poche pour en ressortir la clé qu'il commença nonchalamment à faire tourner entre ses doigts fins.

Bien sûr, Breony ne semblait pas vouloir partir si rapidement et se plaisait à imposer sa petite personne à son mentor. Maël lui-même se prenait à apprécier la présence de la jeune femme. En revanche, il ne pouvait empêcher la curiosité de pointer sournoisement le bout de son nez. Une curiosité qu'il ne pouvait malheureusement satisfaire qu'avec les mots et sa détestable hypocrisie... Les deux seules choses qui pourraient, peut-être, pousser la jolie Turner dans le tunnel de l'irritation et l'inciter à vouloir quitter les lieux au plus vite. Aussi, il n'hésita pas à poursuivre. « Bien sûr que je suis un bel homme, Breony... Le fait que tu ne t'intéresses pas à moi ne suffira pas à m'en faire douter... » Prétentieux ce cher Maël ? Un peu oui... Il avait pourtant ce charme et cette nonchalance hors du commun qui faisait de lui cet homme si séduisant qu'il était. Et il le savait... Où était le problème ? « Mais tu me connais, je suis curieux... Et j'aurai beaucoup de mal à me contenter d'un "ça n'a rien à voir". » En réalité, Maël se fichait pas mal de savoir pourquoi Breony ne tentait rien avec lui, physiquement parlant. Tout ce qui comptait, c'était de mettre la jeune femme assez mal à l'aise pour qu'elle éprouve soudain le besoin de lui épargner sa présence et décide enfin de s'emparer de cette clé. Évidemment, l'homme se doutait bien qu'elle trouverait très vite le moyen d'échapper à son entêtement par une pirouette, mais il était prêt à tout tenter pour la pousser implicitement vers la sortie. Prenant tout à coup un petit air surpris, il lança sa dernière pique. « Oh mais attends ! Ne me dit pas que... Me dit pas que Breony Turner, la brillante croqueuse d'homme, a peur de se faire jeter ? » Provocant, il planta un regard à la fois amusé et sceptique dans les prunelles de la jeune femme.
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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


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Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 28 Mar - 10:31


CRÉDIT - CSS


Etendu sur ce lit je me laisse aller à me détendre, comme si c’était tout à fait normal et que cette chambre était la mienne, Maël n’en avait pas finit avec moi et je n’en avais pas finit avec lui c’était évident alors autant en profiter pour se détendre un petit peu avant la prochaine attaque violente que je ne m’empêcherais pas de combattre. Une main tenant mon verre la seconde sur mes yeux je ferme quelques instants les yeux pour rester dans le silence, un silence reposant, pourtant il ne tardera pas à être briser par l’homme qui était avec moi, plus aucune hypocrisie, plus aucune attaque ne me blessera du moins pas tant que je serais dans cet état de béatitude dû au mélange de la cocaïne et de l’alcool. Je pourrais presque sourire si je n’étais pas avec Maël, si j’étais seule je laisserais glisser mes émotions entières sur mon visage, sur mon corps mais là je retiens tout, pas la peine qu’il voit de nouveau ma faiblesse dans mon comportement, pas la peine qu’il sache quand frapper. La drogue me rendait speed, je n’arrêtais pas de bouger, je n’arrêtais pas de marcher touchant à tout comme une gamine le jour de noël, l’alcool était un décontractant, un calmant que j’aimais, grâce à cela je pouvais enfin me reposais et me sentir bien… enfin. Mon cœur bat normalement, mon sang circule tout doucement, j’ai l’impression que tout mon corps est prêt à attaqué tout en restant horriblement calme, un calme dont je n’avais pas l’habitude étant trop nerveuse pour m’abandonné sur un terrain aussi étrange pour moi. J’ouvre les yeux lorsque Maël ouvre de nouveau la bouche, déplaçant simplement mes yeux vers lui pour mieux voir son attitude et surtout sa façon d’être, je regardais s’il était fâché, exaspéré, au vue du ton qu’il employait il ne l’était pas plus que d’habitude je pouvais donc encore prendre le temps pour récupéré la clé et rester ici jusqu'à ce qu’il perde patience.

Les propos sur ma mère était loin de me plaire, ma mère et moi étions plus qu’en froid, est ce que c’était parce que j’avais piqué son petit ami ? Que j’avais balancé à tout le monde qu’elle m’avait jeté dehors ? Ou alors parce que je l’avais « trahit » en devenant ami avec l’homme qu’elle espérait avoir dans son lit, peut être un mélange des trois. Alors non c’était une mauvaise idée de me lancer sur un sujet aussi mauvais, aussi mauvais que lorsque j’avais tenté de demander des renseignements à Maël sur son retour surprise à Lewis. L’hypocrisie de mon ami ne me plaisait pas alors que d’habitude je me délectais de sa façon d’être, de ses paroles parce que je me voyais dans chacun de ses mots mais là… c’était de mauvais gout. Un sourire tout aussi hypocrite vient sur mes lèvres, très léger sourire soit dit en passant. « Je te l’ai déjà dis Maël… » Silence puis soupire. « Va te faire voir ». Ce n’était pas de la provocation et je n’étais pas sérieuse, ce n’était qu’un petit clin d’œil au passé, je lui balancé ça comme une personne normale demanderait de l’eau ou du pain, mais je n’étais pas normale donc je ne pouvais pas lui parler normalement, logique hein ? Un frisson parcouru mon corps lorsque le sujet de mon beau père revient sur la table, frisson de dégout, je me relève légèrement avant de souffler. J’étais fière de mon coup mais alors quel calvaire d’avoir eu besoin de faire ce genre d’excentricité pour emmerder ma mère. « Bah… parlons pas de ce gros porc s’il te plait. Je te l’ai dis… je suis prête à tout pour arrivé à mes fins, il était là pour assouvir ma vengeance, j’ai plutôt bien réussit et je t’ai délivré de l’autre sangsue tu pourrais me remercier quand même. Ingrat va ! » Roh Breony… n’exagère pas. Bon tous ceci n’est qu’hypocrisie et ironie, j’avais eu du mal à couché avec cet homme parce qu’il ne me plaisait pas du tout mais j’étais prête à ça pour que ma mère s’en aille. Pour la dernière partie de ma phrase le côté de délivrance pour Maël ce n’était qu’une petite plaisanterie, même si c’était un peu vrai ma mère pouvait être horriblement collante et ne s’empêcher pas de coller Maël qui restait lui-même la jetant comme une moins que rien, tentant de la viré par tout les moyens. Si j’étais une chieuse elle était bien pire, je savais lorsque je devais partir et j’étais je l’espère de meilleure compagnie qu’elle du moins je le pensais.

Si la gentillesse et les compliments étaient horriblement rare chez Maël tout comme chez moi d’ailleurs la phrase que mon ami venait de prononcer sur ma mère et moi me réconforta, une personne normalement constitué n’aurait pas compris sa phrase, n’aurait pas fait attention à son clin d’œil, moi j’avais tout vue, tout compris, je pouvais décrypter ceci parce que j’utilisais les mêmes armes. Faut bien l’avoué l’honnêteté et nous ça faisait deux, pour ma part je trouvais que ça montrer une faiblesse pas la peine d’être plus faible encore que nous l’étions. Mes yeux plongent dans ceux qui venait de me donner la réponse qu’il me fallait pour me rassuré, s’il y avait bien une personne qui pouvait me dire la vérité c’est bien Maël, la franchise était une de nos qualités alors je n’avais pas peur qu’il tente de me mentir surtout pas sur ce genre de sujet, silencieuse je lui lance un simple regard qui veut tout dire. Un remerciement silencieux, un vrai, sans hypocrisie, sans mensonge, pas la peine de parler, pas la peine que j’ouvre la bouche pour lui dire ce mot magique que je n’utilisais jamais. « Oh… comme c’est agréable à entendre. » C’était vraie mais le ton adopté faisait pensé que je n’étais pas sincère et que j’utilisais encore et toujours l’ironie. Finalement c’est à ses mots que je me relève sortant de mon petit nuage juste pour me déplacé quelques instants, je mets ma cigarette dans le cendrier en l’écoutant parler. Un sourire s’affiche tout doucement sur mon visage, il n’était pas prétentieux juste sûr de lui tout comme moi, je savais que j’étais une belle et je savais que peu d’homme pouvait me résisté, marié ou célibataire, ils avaient du mal à résisté, d’ailleurs j’en avais eu la preuve avec le géniteur de ma fille, il n’avait pas mis longtemps à oublié sa fiancé pour me sauté dessus. Mais bon c’était une autre histoire cela aussi… « Toi ? Curieux de savoir pourquoi je n’ai rien tenté avec toi ? Laisse moi rire tient. Mais bon si y a que ça qui te perturbe je pourrais très bien y répondre hein sans problème. » Je disais ça mais j’étais silencieuse, du moins je n’avais pas eu le temps de continuer parce qu’il m’avait coupé la parole pour me lancer une phrase tout à fait idiote. Je me mets à rire, un petit rire tout à fait sincère. C’était une véritable idiotie ce qu’il venait de déblatéré mais bon je n’allais pas lui en vouloir hein il cherchait à me faire perdre mon assurance et ma patience. Encore raté cher ami ! Essaie encore. « Tu l’as dis Maël. Je ne suis pas ma mère. Je n’ai peur de rien et encore moins du rejet. » Je m’allume une autre cigarette après avoir avalé – cul sec - mon dernier verre de whisky pour la soirée. « Et puis sait on jamais là ou la mère n’a pas réussit la fille pourrait très bien y arriver. » Cette jolie phrase fut accompagnée d’un sourire provocant mais pas vulgaire du tout. Hum… mauvaise très très très mauvaise idée. Je n’étais pas sérieuse, j’avais simplement envie que Maël le crois, pourquoi ? Pour qu’il abandonne l’idée de me faire fuir en me mettant mal à l’aise. Pas la peine Maël je ne marche pas à l’influence ma vie ne m’atteint pas je la vie comme si j’étais une spectatrice sans sentiment.
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