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 Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
Âge : 25 ans
Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 28 Fév - 0:14

Maël & Breony ♥

CRÉDIT - CSS


J’avais besoin de me détendre, j’avais besoin de me changé les idées depuis ma grossesse et après mon accouchement ma vie à tourné autour de ma fille, je ne le regrette pas ce n’est pas ça mais j’étais fatiguée et j’avais besoin d’être seule, de me détendre, de me ressourcer un petit peu. Je n’étais pas le genre de personne à rester chez moi au contraire, je sortais sans cesse, la drogue, l’alcool, les boites et les mecs voilà mes activités avant l’annonce de ma grossesse. Ça me manque tellement, je sais que tout n’est pas perdu après tout je peux me calmer mais continuer de temps en temps à avoir une vie en dehors de mon rôle de mère, c’est vrai après tout je suis encore jeune, encore belle je ne vais pas m’empêcher de vivre, je ne toucherais plus à la drogue c’est sûr mais faire la fête de temps à autre ne changera pas que je peux être une bonne mère, si ? Je ne trompe personne puisque je n’ai pas de mari, ma fille n’a pas de père du moins… pas encore. Ce matin là j’étais épuisée, physiquement, moralement, ma petite Angela ne m’avait pas laissé dormir du moins que deux heures et ce n’était pas beaucoup même pour une fêtarde comme moi, j’avais besoin de ce repos moral et surtout de cette détente si je ne voulais pas péter un câble du jour au lendemain et tenter de tué quelqu’un dans la rue. J’avais donc décidé dès sept heure ce matin d’appeler une nounou ou n’importe quel baby-sitter qui ferait l’affaire, après je me suis très vite ravisé, je me souviens parfaitement comment était mes baby-sitter lorsque j’étais plus jeune. Je me souviens d’une particulièrement qui passé tout son temps à picolé de la vodka caché dans une bouteille d’eau minérale, il y a celle aussi qui s’enfermé gentiment dans la chambre de ma mère avec son copain et qui me laissait seule heureusement que je savais me débrouillé seule pour me faire à manger et pour le reste. Bref je raccroche le téléphone et finit par téléphoner à quelqu’un que je connais depuis longtemps une femme qui était ma voisine lorsque je vivais chez ma mère elle était adorable avec moi et plus vieille surtout elle s’occuperait très bien de ma princesse. C’est avec joie qu’elle accepte heureuse de savoir que j’étais « casée » et que j’avais changée, enfin du moins c’est ce qu’elle pensait.

Une fois le biberon donner à Angéla je file vite me préparé, une bonne douche chaude, une petite robe et des chaussures à talon, un peu de maquillage mais pas trop et je file lorsque ma baby-sitter sonne. Qu’allais-je faire ? J’avais déjà ma petite idée une bonne petite heure de piscine avant de faire les magasins et un bon déjeuner au restaurant et je serais absolument ressourcé je pourrais rentrer tranquillement chez moi. Première petite chose à faire aller à la piscine, je me change, maillot deux pièces, j’ai perdu tout les kilos que j’avais pris lors de ma grossesse, j’avais le corps de ma jeunesse, celui de mes quinze ans je n’avais pas vraiment changé depuis le temps mais c’était à force d’exercice et non de régime. Je sors et me baigne donc tranquillement, quelques brasses, quelques plongeons, à cette heure ci pratiquement personne ne se pointe à la piscine, je passe une bonne heure là bas et c’est déjà l’heure de sortir, je ne tiens pas à avoir les mains et les pieds fripés alors je m’en vais, je m’habille dans la cabine avant de passer devant le miroir, je me brosse mes cheveux et n’oublie pas mon maquillage je ne pouvais pas sortir sans c’était ainsi. Une fois dehors je sors une cigarette que je m’apprête à fumer, mais là comme beaucoup de fumeur je n’ai aucun briquet, pensant que je n’avais pas vraiment de chance je me lance dans l’accostage d’inconnu. J’attrape au hasard un homme de dos, fatiguée je ne me rends pas compte de qui est devant moi. « Excusez moi, c’est idiot je fume et je n’ai pas de briquet… » Mon jolie sourire dessiné sur mes lèvres s’arrête net lorsque l’homme se retourne, Maël… c’était Maël devant moi, l’homme que je cherchais à évité plus que tout depuis mon retour. « Oh euh, Maël, laisse tombé c’est rien. » Je me retourne et m’apprête donc à partir. Comment avais je fais pour ne pas le reconnaître !

Pourquoi m’enfuir aussi vite devant cet homme ? Simplement parce qu’il est le reflet de mon ancienne vie, c’est un homme que j’appréciais, un ami, mon ami lorsque j’avais 15 ans, il avait refusé les avances de ma mère, un homme courageux parce qu’elle n’était pas le genre de femme à abandonné si facilement une proie, cela m’a fait sourire de le voir ainsi et une amitié est née entre nous. Son côté dangereux me plaisait beaucoup, souvent critiqués par les habitants de notre ville si… Chaleureuse diront nous, aucun de nous deux n’étions dérangés par les ragots, j’avais déjà mauvaise réputation au vue de ce que j’entendais à l’époque lui aussi mais je m’en fichais, je m’en fiche toujours autant. Maël à disparu sans que je sache vraiment pourquoi et j’ai continué tranquillement, arrêtant de me droguée pour ma fille. Mon ancienne vie me manque et j’évite de revoir mon côté destructeur du moins je le cache et il est l’incarnation même de mon côté destructeur, je ne veux pas le voir, je le fuis et j’avoue que j’ai peur pour Angela, un petit peu parano je l’avoue… mais on ne peut rien faire contre l’instinct maternelle.


Dernière édition par Breony A. Turner le Jeu 10 Mar - 17:49, édité 1 fois
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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 28 Fév - 21:14


Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Dreams Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] 960428Danielle283
BREONY & MAËL

Cigarettes de merde. Qui aurait cru que la pire dépendance d'un drogué comme moi serait la nicotine ? Et cette garce prend un malin plaisir à disparaître à la seconde même où on en a le plus besoin ! Du genre... Au petit matin ; après une longue nuit d'abstinence. Une nuit où j'avais enfin réussi à trouver le sommeil et où seuls bon nombre de cauchemars étaient venus hanter mon esprit. Adieu la coke, adieu le tabac, adieu l'alcool... Pendant quelques quatre heures, j'étais enfin parvenu à m'effondrer dans les bras de Morphée ! Il était temps. Deux jours. Cela faisait deux jours que je n'avais pas fermé l'œil, passant mes nuits la cigarette au bec. J'avais pourtant tout essayé ! Les somnifères, la coke, l'alcool, compter les moutons, un bon bain chaud, la tisane alors même que je déteste ça... Rien n'y avait fait. Ces insomnies faisaient désormais partie de moi. Et tant que la cocaïne rythmerait mon existence, rien ni personne ne pourrait y changer quoique ce soit. Quant à abandonner cette maudite poudre blanche ? Jamais. Et quand bien même je le souhaiterais, je doutais fort y parvenir par ma seule volonté ; ma détermination me faisant défaut depuis plusieurs années déjà. Mais voilà... A mon réveil ce matin-là, alors même que j'aurais dû me trouver revigorer par cette courte et inattendue nuit de sommeil, je ne pus qu'étouffer un soupir de mécontentement en posant les yeux sur le paquet de cigarettes vide posé sur ma table de nuit...

Le regard de Maël s'attarda longuement sur ce paquet vide, constatant sa traîtrise avec une mauvaise humeur et un mépris non feints. Il avait besoin de sa dose de nicotine matinale ; sans quoi, il le savait parfaitement, sa journée complète serait un véritable supplice et il ne pourrait se comporter envers son entourage qu'en simple martyre. Déjà que beaucoup le considérait comme le personnage le plus exécrable de Lewis, mais sans sa cigarette du matin, son humeur et son comportement tourneraient vite à l'insupportable. Lehman fusilla une dernière fois le paquet de cigarette des yeux, avant de se résoudre à se tirer du lit, décidé à ne pas laisser son manque gâcher sa journée entière. Les paupières encore collées par cette léthargie si peu habituelle, il se prit les pieds dans sa paire de chaussures qu'il ne se souvenait même pas d'avoir retiré et manqua de s'étaler lamentablement sur le parquet de sa chambre d'hôtel. Une chambre qu'il habitait depuis un peu plus de deux mois déjà et qu'il commençait sérieusement à détester. Ces murs jaune chiasse, ces immondes rideaux décorant les fenêtres, ces portes en bois vieilli par le temps et aux poignées branlantes... Mais que faisait-il ici ? Lui, Maël Lehman, que les neuf dernières années avaient habitué au luxe et à un confort hors norme ?! Il devait se contenter d'une chambre miteuse, dans un motel miteux, dans une ville miteuse perdue au milieu de nulle part. Tout ça à cause de quoi ? De quelques erreurs et d'une bande de flics ripous que le hasard avait placé sur sa route. Sans même prendre la peine d'étouffer le juron qu'il proféra avec mécontentement, Maël se dirigea résolument vers la salle de bain et entreprit de se doucher longuement sous une eau glaciale, chassant ainsi toute trace de somnolence ou de torpeur qui subsistait encore sur ses traits.

Quarante-cinq minutes plus tard (oui oui, Maël est pire qu'une fille !), fraichement rasé, coiffé et habillé convenablement, l'homme sortait de sa chambre, tournait deux fois la clé dans la serrure et se dirigeait rapidement en direction du petit Cabriolet hors de prix qui l'attendait sagement devant le motel. Pas question de perdre une minute et de se taper le chemin du bureau de tabac à pied ! Sans même se soucier de l'heure matinale, Lehman grimpa à bord du véhicule et démarra dans un crissement de pneu, oubliant momentanément cette discrétion et cette délicatesse qui étaient habituellement les siennes. Comme toujours, le manque le faisait agir de manière complètement inconsidérée, essayant vainement de combler ce vide insupportable qui lui hantait à la fois les tripes et l'esprit. Son pitoyable état ne dura pas, cependant, alors qu'il ressortait royalement du bureau de tabac le plus proche, fourrant deux paquets de Malboro dans sa poche et en ouvrant fébrilement un troisième. Puis, la cigarette coincées entre ses fines lèvres, il alla nonchalamment s'appuyer contre la façade de la piscine municipale, située juste en face du tabac. Bientôt apaisé par la nicotine qui courrait de nouveau à travers tout son organisme, il s'apprêta à lever le camp, quand une voix qu'il ne connaissait que trop bien l'interpella. Se retournant brusquement, il affronta la nouvelle venue du regard, partagé entre deux sentiments contradictoires.

Breony... Cette jeune femme qu'il avait toujours apprécié. Celle qui avait presque transformé sa vie à Lewis avant qu'il ne décide de partir. Celle avec laquelle il avait partagé une amitié profonde, mais critiquée. Celle qui avait un jour été sa copie conforme. Un jour, oui, puisqu'elle n'était à présent plus que l'ombre de ce qu'elle avait été. Puisqu'elle l'évitait désormais, comme s'il avait été le diable en personne. Maël savait quelle était la cause de ce changement et il ne pouvait s'empêcher d'observer la toute nouvelle maternité de la jeune femme d'un regard amer. Cette enfant avec laquelle elle était revenue à Lewis était en train de la transformer, de faire d'elle ce qu'elle n'avait jamais été et ce que Lehman n'aurait jamais pensé qu'elle serait. Il l'avait souvent considéré comme son double féminin. A présent, il se rendait compte à quel point il avait pu se tromper. Lui-même avait abandonné son propre fils ; alors non, Breony et lui n'avaient rien en commun. Pourtant, l'homme ne pouvait s'empêcher de penser que la demoiselle qu'il avait connu n'était pas loin. Non, elle était là, cachée quelque part derrière ce masque tout neuf qu'elle arborait fièrement. Maël possédait cette certitude, tel l'arrogant qu'il était et rien ni personne ne réussirait à faire disparaître cette conviction qui lui vrillait cruellement l'esprit. Aussi, la jolie Turner pouvait bien l'éviter, le repousser, essayer de le convaincre qu'elle ne serait plus jamais ce qu'elle avait été... Jamais elle ne retirerait à Quinn cette espérance qu'il considérait comme une évidence.

Maël avait plongé ses yeux sombres dans ceux de celle qui avait été son amie, alors que cette dernière le regardait, interdite, avant de s'excuser et de faire volte face. Sans lui laisser le temps de faire demi-tour et de s'éloigner, il l'interpella d'une voix glaciale perlée d'ironie.

- Ah, tiens ? Tu te souviens de mon nom ? Maël s'approcha alors de la jeune femme et poursuivit, retrouvant bientôt toute cette chaleur qui avait pu hanter leur amitié d'antan ; cette chaleur si critiquée par les habitants de Lewis ; celle qui avait provoqué toutes ces rumeurs. Comme quoi... Rien ne change ! Il lui tendit respectueusement son briquet. Ta fille n'a même pas réussi à t'enlever cette habitude que tu as toujours eu de demander du feu à des "inconnus". Ta crédibilité vient d'en prendre un coup, ma belle. Un discret sourire se balada sur les lèvres de Lehman alors qu'il tirait longuement sur sa cigarette. Au fait ! Tu manques à toutes les convenances ! Tu ne m'as même pas encore présenté ta très chère fille... Va falloir remédier à cette négligence !

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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 28 Fév - 22:59


CRÉDIT - CSS


J’avais tenté de le chassé, de faire comme si je ne le connaissais pas, je ne dis pas que ça ne me faisait rien de faire ce genre de chose bien au contraire, ma vie d’avant me manqué certes, j’avais envie de réapprendre à connaitre la personne qui était à l’époque quelqu’un de très important dans ma vie, peut être celui qui me connait le mieux, j’avais beau le fuir, le destin s’acharné à nous faire nous rencontrer. Il représentait tous ce que j’étais supposé abandonner depuis l’annonce de ma grossesse et la naissance de ma fille, tous ce que je ne devais plus faire, l’alcool, la drogue, les fêtes, les hommes, c’était moi, je ne dis pas que j’ai totalement changé disons que je fais comme si… je fais semblant d’être une autre et vous savez quoi ? Ça marche, je suis une très bonne comédienne qui met tous les habitants de Lewis dans ma poche, je pensais y être arrivé, m’être racheté une petite conduite disons au moins que je savais bien faire semblant mais une seule personne avait percé ma carapace, il avait vu clair dans mon jeu, l’ancienne Breony était là et elle s’amusait à frapper à l’intérieur de moi pour ressortir très rapidement. Maël comprend moi ce n’est pas que je refuse d’être près de toi c’est simplement que tu es la tentation même pour retombé dans mes anciens penchant et avoue que c’est bien ce que tu souhaites, me faire redevenir l’ancienne fille que tu as connue, j’ai changé du moins j’essaie alors il vaut mieux rester loin des tentations. Alors c’est vrai que je fais comme si je ne le connaissais pas comme si j’avais oublié notre amitié, surement la seule personne qui à compté et la seule qui n’a pas pâtit de mon caractère exécrable, tu en as de la chance dis donc. J’avais envie de m’enfuir en courant lorsque j’ai vue ton visage mais j’étais partagé entre le sentiment de te serrer dans mes bras chose que je ne fais pratiquement jamais et courir le plus rapidement possible, mais franchement ça ferait pas adulte de partir si rapidement, je me suis donc enfuit tout doucement même si mon cœur battait plus rapidement que d’habitude arrachant ma poitrine petit à petit. Le pire fut surement lorsque je t’ai entendu me parler, ironie, amertume, c’était bien toi il n’y avait aucun doute là-dessus c’est aussi pour ça que je t’aimais beaucoup.

Sa première phrase me donna des frissons dans le dos j’avoue je n’avais pas étais super gentille quand j’avais fait semblant la première fois de ne pas le connaitre du tout. Ça aurait presque pu marcher mais on n’oublie pas Maël hein, il n’avait pas vraiment changé en plus, d’ailleurs une question bruler mes lèvres depuis que je l’avais revu, je n’avais qu’une envie lui demander pourquoi était il revenu ? C’est vrai je savais très bien que Lewis n’était pas du tout sa ville, il ne l’aimait pas, il était parti puis revenu qu’avait il fait toutes ses années ? Non je ne pouvais pas rentrer dans les détails même si mon caractère, ma curiosité était horriblement forte je faisais semblant de moquer du faite qu’il était là, il n’existait pas du moins je faisais comme si… C’était dur. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres sans que je m’en rende véritablement compte, je prend son briquet et allume ma cigarette dans un silence presque religieux. Puis je lui rends tout en tirant sur ma cigarette, j’avais l’impression de ne pas avoir fumé depuis des années. « Merci. » J’avais envie de sourire encore plus lorsqu’il me rappela que je n’avais pas changé, c’est vrai je demandais toujours du feu à n’importe qui dans la rue, j’avais cette habitude depuis que j’étais jeune et qu’on pratiquement tout les fumeurs, n’avoir aucun briquet, même si je ne manquais jamais de cigarette, étant une fumeuse à grande échelle fumant deux ou trois paquets par jours je n’avais jamais aucun briquet et je devais très souvent tourné pendant une demi heure voir une heure pour trouver une âme charitable avec le feu sacré. Je hausse les épaules, je n’allais tout de même pas le laisser parlé tout seul, si ? Non, en plus j’avoue que mes mots sortaient tous seuls de ma bouche même si je ne voulais pas tenir une discussion avec Maël. «Que veut tu on ne peut pas totalement changer de vie en seulement quelques mois, laisse moi encore un peu de temps pour enlever mes derniers travers ». Est-ce qu’il allait vraiment gober ça ? Je n’y croyais même pas moi-même, au fond je savais très bien que je ne changerais jamais personne ne change en vieillissant, tu deviens pire voilà c’est tout simple. Et puis j’avais vue ma mère faire tant d’effort pour se montrer mère responsable mais elle avait échouée elle aussi, les fêtes, la drogue, l’alcool elle ne connaissait que ça c’est bien pour cela que je suis devenue ainsi. Bon maintenant espérons que Maël, lui n’allait pas deviner à quel point je mentais.

Sa dernière phrase me fait sourire, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire, parce que c’était presque comique de l’entendre dire ça, je savais très bien que ce monsieur était contre les enfants c’est bien pour cela qu’il avait eu du mal à comprendre pourquoi moi j’avais eu une fille, nous étions pas si différent, pas du tout même alors pour lui c’était incompréhensible, mais il avait eu un enfant lui aussi, bien que je n’ai jamais demander des détails sur cette erreur je savais très bien qu’il étouffait ici, qu’il étouffait dans sa famille, dans sa vie en général, je connaissais ce sentiment d’être compressé dans un endroit, impossible de respirer, j’avais eu cette impression plus d’une fois mais elle finit tout de même par partir… Tout le monde savait qu’il avait abandonné son fils lorsque celui-ci avait quoi douze ans ? Alors me demandais de lui présentait ma fille était vraiment comique comme si il en avait envie… « Hum… tu vas me faire croire que toutes les nuits tu rêve de ça en te demandant pourquoi, moi je ne t’ai pas présenté ma famille. » Je le connaissais bien, je le connaissais pas par cœur il ne fallait pas exagérer mais j’étais comme lui alors vraisemblablement je pensais pratiquement de la même façon et ça faisait très peur de penser comme lui surtout avec un enfant. « Je te connais Maël tu te fiche pas mal d’elle. » Et puis j’avais un peu peur, un petit peu pour elle-même si je savais pertinemment qu’il n’était pas si dangereux qu’il le montrait, il serait prêt à tout pour me montrer à quel point je n’avais pas changé. Une rencontre entre Angela et Maël ça serait presque hilarant tient. « Mais si il n’y a que ça pour te faire plaisir je te présente dès maintenant hein. » Le ton de ma voix était ironique, il en avait l’habitude lui aussi et puis même si j’aimais ma fille plus que ma vie je n’étais pas non plus le genre de femme qui montrait son trésor à tout le monde, je gardais ma vie secrète.
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 1 Mar - 2:00


Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Dreams Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] 960428Danielle283
BREONY & MAËL



Maël, en magnifique hypocrite qu'il était, ne pouvait s'empêcher d'en vouloir à Breony. Il était pourtant celui qui avait quitté Lewis le premier, sans un mot à quiconque, sans même dire adieu aux personnes qu'il se prenait à apprécier. La jolie Turner n'en avait pas fait exception. Elle qui avait pourtant remis un peu de piment dans sa médiocre petite vie de père de famille ; elle qui lui avait permis de tenir le coup durant les derniers mois qu'il avait passés auprès de sa femme et de son fils ; elle qui avait été comme une échappatoire à ce petit train-train dans lequel il s'était enterré pendant des années. Elle avait fait la différence, mais cela ne l'avait pas empêché de la traiter comme tous les habitants de la ville, se comportant envers elle exactement de la même manière qu'envers ceux qu'il haïssait. Oui, il avait disparu. Purement et simplement, sans aucune explication ; ne laissant derrière lui qu'amertume pour certains et soulagement pour d'autres. Et là, parce que Breony décidait de prendre sa vie en main et refusait d'être le portrait de sa détestable mère, Maël lui gardait une certaine rancune, presque offensé par le mépris dont la jeune femme avait fait preuve lors de leur dernière rencontre. Lehman, avec cette affreuse habitude qu'il avait de toujours tout ramener à lui, avait d'abord pensé que sa disparition était la cause de l'attitude de Breony à son égard ; il ne lui en avait alors pas tenu rigueur, considérant qu'il méritait amplement son ignorance. Puis, il avait appris que la jeune femme n'était pas revenue seule à Lewis et qu'un... bébé de quelques mois l'accompagnait. Maël n'eut pas besoin de réfléchir très longtemps pour comprendre alors pourquoi la belle Turner fuyait sa présence. Perspicace, il imagina tout à fait les raisons pouvant pousser Breony à ne plus accepter sa présence. Et, aussi incompréhensibles soient les notions de paternité et de maternité aux yeux de Quinn, il sentait bien que cette enfant était la cause de l'éloignement de la jeune femme et il comprit immédiatement pourquoi elle espérait pouvoir changer sa nature. Un espoir vain, selon Maël. Ne dit-on pas Chassez le naturel et il revient au galop ? Breony pouvait bien essayer d'enterrer profondément sa véritable personnalité ; tant que Lehman serait dans le coin, elle ne parviendrait qu'à se heurter à un mur de confusion.

Cet homme n'avait pourtant jamais été du genre à s'accrocher. On l'appréciait, tant mieux. On le détestait, tant pis. Le je-m'en-foutiste de base qu'il était n'avait jamais tenu rigueur à ce genre de détail, sa solitude lui convenant parfaitement. Mais Breony avait fait l'erreur de l'ignorer, attisant ainsi sa curiosité et cette habitude qu'il avait de s'accrocher tel un morceau de glu à tout ceux qui cherchaient ouvertement à le fuir. De plus, il connaissait un peu trop bien la jeune femme pour se montrer convaincu par ce brusque changement d'attitude à son égard. Elle était exactement ce qu'il était et il se savait lui-même incapable de changer. On ne change pas un caractère semblable au leur ; du moins, pas si rapidement... Même avec le plus convaincant des arguments, il faudrait sans doute des années à Breony pour devenir quelqu'un d'autre. Et puis, inutile de se voiler la face... Lehman savait qu'elle ne parviendrait pas à se contenter de cette vie ; elle lui avait maintes fois prouver à quel point elle appréciait son ancienne existence. Peut-être aurait-elle la volonté suffisante pour tenir ainsi quelques mois, peut-être même quelques années. Mais elle finirait par craquer ; tôt ou tard ; avec ou sans l'aide de Quinn. Non, cette toute nouvelle attitude n'était, aux yeux de Maël, qu'un masque qu'elle arborait et qu'elle essayait vainement de conserver. Le simple fait qu'elle accepte le briquet qu'il lui tendait et prenne le temps de lui répondre, le prouvait ! Une réponse qui accentua encore un peu le sourire de Lehman sur ses lèvres. Non, elle n'avait pas changé. Pas le moins du monde ! Même son hypocrisie restait la même. Cette hypocrisie que Maël connaissait si bien pour en user tout autant qu'elle. L'homme porta encore une fois sa cigarette à sa bouche tout en savourant silencieusement sa victoire. En quelques mots seulement, il était allé titiller l'intérêt de la jolie Turner et celle-ci avait violemment ouvert la porte de la tentation qu'il s'était simplement donné la peine d'entrouvrir. Les paroles qui suivirent, elles, ouvrirent gentiment la porte aux souvenirs, le ton emprunté par Breony ressemblant étrangement à celui qu'elle avait pu utiliser par le passé lors de leurs nombreuses joutes orales.

- Pas toutes les nuits, très chère, mais presque ! Maël remis nonchalamment son briquet dans sa poche tout en jetant à la jeune femme une œillade amusée. Elle le connaissait si bien... Pourquoi avait-elle donc fait l'erreur de répondre à ses provocations tout en sachant à quel point il lui serait désormais difficile de mettre fin à ce petit jeu ? Un jeu dans lequel Breony s'enfonçait un peu plus profondément à chaque mot qu'elle prononçait et dont elle scella la sortie à la seconde même où elle lança ces dernières paroles, tel un défi. A quoi s'attendait-elle ? Pensait-elle que Lehman refuserait cordialement une proposition si alléchante ? Bien évidemment, il était de notoriété publique qu'il n'aimait pas les enfants et que l'existence de son fils n'était qu'une simple erreur, mais il n'avait jamais reculé devant la bravade. Aussi, Maël était conscient que la jeune Turner voulait le garder loin de sa fille et refuserait qu'il s'en approche à moins d'un kilomètre. Sans doute s'attendait-elle à ce que Quinn se conduise en être civilisé (pour une fois) et respecte son choix, mais puisqu'elle lui offrait si gentiment la possibilité d'appuyer sa réputation de sale con, il n'allait pas refuser. Retrouvant tout son sérieux, Maël continua donc. Maintenant ? Quelle bonne idée ! J'ai tellement hâte de rencontrer la chair de ta chair. Nouveau rictus. L'air songeur, il sembla hésiter, avant d'ajouter sur le ton de la conversation. D'ailleurs, ne me dit pas que tu l'as laissé seule ? Non, c'est pas ton genre, hein... Mais alors, tu commences déjà à déléguer ? T'en a déjà marre de jouer à la mère modèle ? Pourquoi ça me surprend pas ? Je suis curieux de voir à qui tu as bien pu confier ton précieux bout de chou. Appelle-moi la prochaine fois que tu voudras piquer une tête pour te délivrer de ce boulet dont je ne sais qui t'a fait cadeau... Je me ferai une joie de te rendre service et de te garder ton petit ange ! Mais bien sûr Maël...

Impitoyable Maël. Non seulement il ne montrait aucune limite au cynisme, mais en plus il se permettait de critiquer la façon dont Breony gérait sa maternité. Et ce, alors que lui même s'était comporté comme le pire des pères. Bien sûr, au fond de lui il savait que la jolie Turner était très certainement une mère merveilleuse, mais puisqu'elle s'était lancée sur la voie de la provocation, il la suivrait gentiment.

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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 1 Mar - 3:50


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Arh qu’il m’agaçait ça faisait à peine quoi cinq ou dix minutes que nous étions face à face et il m’agaçait déjà, pourquoi il me rendait dans cet état était ce parce qu’il avait complètement tort sur moi, sur ma vie, sur mon nouveau caractère et la nouvelle moi ou justement parce qu’il avait tout à fait raison. La deuxième proposition ne me faisait pas vraiment envie, certes il avait été mon ami, mon ami lorsque j’avais eu besoin, lorsque j’étais seule, il devait bien être le seul dans Lewis à avoir su pourquoi ma mère m’avait mis à la porte – un peu avant le départ de Maël de Lewis- , moi une pauvre jeune fille si douce et fragile, bon ok elle avait eu raison mais j’avais su faire passé ma mère pour la pire des mères l’obligeant à s’enfuir de sa ville natale sous les huées du petit village aussi étriqué d’esprit qu’il le soit. Tout le monde avait eu pitié de moi, pitié d’une pauvre petite jeune fille et n’avait pas écouté les accusations d’une mère en colère contre sa fille, elle hurlait que je lui avais piqué son copain mais moi douce et gentille Breony j’avais mis tout le monde dans ma poche sauf… Maël qui avait vu clair dans mon jeu, le fait qu’il me connaisse si bien me dérangeait et c’est surtout pour cela que j’avais peur de m’en approcher, il faisait ressortir de moi tout les côtés que je tentais d’oublié, du moins que je tentais de cacher. Je ne souhaitais pas partir de chez moi et laisser ma fille à l’abandon avec son géniteur qui ne savait pas encore l’existence de mon petit bout, finalement à son contact c’était surtout les interrogations qui ressortaient principalement sur le futur de cet enfant, je n’avais pas eu une enfance dès plus heureuses voyant pratiquement chaque soir un nouvel homme rentrer dans le lit d’une mère un peu étrange, je n’avais pas suivis meilleure voie, je ne voulais pas ça pour ma fille mais il fallait être réaliste si je restais avec les personnes de mon passé je redeviendrais la même Breony de Lewis, celle qui était manipulatrice, droguée et alcoolique. Manipulatrice, la jeune femme manipulatrice n’avait pas encore disparue il me restait un dernier coup à donner avant de mettre se côté de moi dans un placard, je devais encore me venger avant de me montrer comme une nouvelle personne. Un dernier coup… juste un.

Je savais très bien que discuter avec Maël était comme se confronté à un mur, il avait toujours raison et c’était ainsi, personne n’avait son mot à dire, ce que j’avais du mal à comprendre c’est qu’il était plutôt du genre à abandonné lorsque ça n’en valait pas la peine, il se fichait des autres à part si il avait un intérêt à gagner, avec moi il n’avait rien à gagner certes nous étions amis mais c’est bien au passé que nous parlions, il avait disparu comme un voleur sans même m’en parler, je ne dis pas que j’attendais des au revoir très émouvant mais au moins une dernière parole, c’est vrai au fond je lui en voulais un peu pour cela aussi, il avait disparu de ma vie si rapidement que j’avais eu du mal à être sûre qu’il avait existé, finalement les dernières rumeurs sur Maël et moi m’assurait que cet homme avait bien exister et que je ne le reverrais pas. Ça fait un coup lorsqu’on est jeune et que la seule personne qui vous comprends s’en va mais je ne l’ai pas non plus pleuré il ne fallait pas exagérer et puis je me suis dis que j’aurais surement fait pareille… Partir comme une voleuse du jour au lendemain, à l’annonce de ma grossesse c’est ce que j’avais fais, partir, fuir, loin très loin de ma ville… c’est là ou j’ai cessé de lui en vouloir réellement, il avait fait sa vie j’avais fais la mienne, comment aurait tourné ma vie s’il avait été là bonne question mais bon le passé c’est le passé et j’avoue que je savais bien qu’un jour ou l’autre épuisé par sa vie ici il partirait du jour au lendemain, la surprise est moins grande quand on s’y attend presque. J’avais eu sans doute tort de m’être arrêter dans cette rue, sans doute tort d’avoir abordé n’importe qui dans la rue, je l’avais peut être reconnu de dos finalement ou pas je n’en savais rien mon subconscient faisait des siennes. Pourquoi je m’étais arrêter, pourquoi je continuais de lui tenir le crachoir, je savais que de toute façon quoi que je dise, quoi que je fasse il le retournerait contre moi en me prouvant par A + B que j’étais toujours la même. Son raisonnement n’était pas le même que moi mais bon à quoi bon se battre à ses yeux j’avais tort sans arrêt.

Lorsqu’il me dit qu’il serait prêt à venir tout de suite chez moi pour lui présenter ma fille, la chair de ma chair, mon sang ne fait qu’un tour, lui présentait ne rêve pas Maël, j’avais fais l’erreur de t’invité mais par pur ironie, tu me poussais à bout je le savais parfaitement et je rentrais petit à petit dans ton jeu, ta spirale. « Hum… Toi ? Toi qui hait jusqu'à l’idée d’entendre le cri d’un enfant tu voudrais que je t’amène chez moi et que je te présente ma fille de six mois… A d’autre. » Il m’agaçait encore mais qu’est ce que je foutais encore devant lui, je ferais bien mieux de partir bon dieu ! Mes pieds ne sont pas collés au sol, je peux encore marcher alors qu’est ce que j’attendais. Ma cigarette fila dans mon autre main et je profitais de l’effet calmant du tabac, de la nicotine, avant de l’écouté de nouveau déblatéré sur ma fille et moi-même. Ses paroles me mettrait presque à bout si ce n’était pas lui qui me le disait. Lui, le mauvais père, le mauvais époux, je me proclamais pas meilleure mère non au contraire mais il se proclamait lui-même mauvais père alors il ne pouvait pas me donner des conseils et me faire des reproches sur ma façon d’élevé ma fille. Certes je l’avais laissé à une nounou mais pas à n’importe qui, ça n’était pas du tout mon genre. Un sourire, moqueur, encore un de plus, un faux sourire surtout et je finis par enchérir sur son beau petit couplet ou il me faisait parfaitement passé pour une mauvaise mère moi aussi. « Mmh bien sûr bien sûr je m’étais bien dis que j’aurais du t’appeler ce matin pour t’occuper de ma fille, même pas en rêve. » Encore une petite taffe de ma cigarette, là je commençais à en avoir plus que besoin dire qu’une petite tête dans une piscine se finit par une altercation, étrange, quoi que pas vraiment avec moi j’avais l’habitude de me prendre très souvent la tête avec des personnes dans la rue, du moins… avant. « Traite moi de mauvaise mère si ça te chante, venant de toi mon chou ça ne me fait ni chaud ni froid. » Ce n’était même pas une agression que je faisais juste la vérité, il le savait et me le disait souvent qu’il était un mauvais père alors ma dernière phrase est dite sur un ton normal, sans aucune agressivité, quant au mon chou nous dirons que c’est un surnom affectueux qu’elle lui donner de temps à autre… avant.

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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 3 Mar - 13:00

Désolée, c'est vraiment pas fameux :/


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BREONY & MAËL



Touchant. Maël se laisserait presque convaincre par cette sincérité et cette fougue dont Breony faisait preuve quand elle parlait de sa fille. Presque. Car bien évidemment, l'homme ne pouvait s'empêcher d'imaginer l'ancienne personnalité de la jeune femme qui, tel un fauve, faisait incessamment les cent pas dans une cage d'obstination et n'attendait qu'une occasion de bondir pour ressurgir aux yeux de tous. C'était de notoriété publique : une tigresse trop longtemps enfermée finit immanquablement par s'énerver... Et Lehman voulait être là le jour où cela se produirait. Car bien évidemment, il était persuadé que cela arriverait un jour ou l'autre ; le simple fait que la belle Turner puisse se contenter de ce genre de vie lui était impensable et presque risible. Et tant que Maël verrait cette conviction illuminer son esprit, Breony ne serait pas tranquille. Elle le savait : il aimait avoir raison, même quand il avait tort. Tel un loup agrippé à un fragment de chair, il était le genre d'homme à ne jamais lâcher le morceau. Tournant sournoisement autour de la jeune femme, il n'aurait de cesse d'essayer de lui prouver à quel point il était dans le juste et elle dans le faux...

Les dernières paroles de Breony suffirent à élargir encore un peu le sourire qui ne quittait plus les lèvres de Maël. Bien sûr, il ne se considérait pas comme le pire des pères qui existent, le maître en la matière étant son propre paternel ; ce dernier, ayant pris un très malin plaisir à lui taper sur la gueule dès qu'il en avait l'occasion, en détenait la palme ! Néanmoins, il devait bien admettre qu'il possédait un certain don pour se comporter comme... Comme quoi en fait ? Qui donc pouvait bien engrosser sa petite amie à l'âge de seize ans, promettre à l'heureuse élue qu'il l'aiderait à élever l'enfant, vivre douze longues années au côté d'une femme et d'un fils, pour finalement s'enfuir sans adieux et sans remords ? Allez donc mettre un nom sur ça... Disons simplement que Maël se comportait en... Maël. Et malgré ces évidences qui faisaient de lui un salaud de base, l'homme n'éprouvait pourtant aucune honte face à la souffrance qu'il avait pu provoquer. A ses yeux, il avait rendu service à Elias. Après son départ, son fils n'avait sans doute plus eu à justifier l'absence de son père ; pourquoi celui-ci ne l'aidait jamais à construire une cabane dans les arbres ; pourquoi il oubliait toujours son anniversaire ; ni-même pourquoi il n'allait jamais pêcher en sa compagnie. Oui, après la disparition de Lehman, Elias pouvait enfin prétendre qu'il n'avait pas de père, ce qui, dans l'esprit de Quinn, était sans doute beaucoup plus simple. Maël avait fait ce qu'il avait à faire et considérait que son fils s'en était sûrement bien mieux sorti sans lui. Il lui avait offert les deux choses les plus importantes dans une existence : la vie et le charme. Elias n'avait plus qu'à se dépatouiller avec ça. Alors non, aucune offense dans les derniers mots de Breony. De la fierté ? Peut-être même bien ! Des mots qui poussèrent cependant Maël à vouloir se faire passer pour pire qu'il ne l'était (oui oui, c'est possible !).

- Mouais... Jetant ce qu'il restait de sa cigarette, il retourna s'appuyer négligemment contre le mur de la piscine et afficha un petit sourire provocateur, avant de répondre d'une voix lourde de sous-entendus. Entre nous... Qu'est-ce que qui est préférable ? Que je rencontre le... Euh...nourrisson qu'elle est aujourd'hui ou que j'aborde la jeune femme qu'elle sera dans seize ans ? Le visage de Maël se teinta d'une perversité factice que son rictus réussi toutefois à rendre tout à fait crédible. Bien évidemment, jamais ce qu'il suggérait ne se produirait ; ne serait-ce qu'à cause de ses principes (oui oui, il en a !). Mais l'homme prenait un malin plaisir à torturer le côté maternelle de la jolie Turner, curieux de connaître ses limites et jusqu'où il pouvait aller avant qu'elle ne lui crache au visage et s'en aille sans même un regard derrière elle. Te fais pas trop d'illusions, Breony... Tôt ou tard, je la rencontrerai. Qu'est-ce que tu crois ? Qu'elle restera sagement sous ton emprise jusqu'à sa majorité ? Lehman étouffa un petit rire amusé. Réveille-toi... C'est ta fille que tu élèves. Et si elle a hérité de ton visage et de ton charme, ce dont je ne doute pas une seule seconde, des hommes dans mon genre, elle en rencontrera ! Retrouvant enfin toute sa stoïcité, Maël finit par mettre fin à son petit numéro, cessant tout à coup toute provocation et redevenant l'ombre de l'ami qu'il avait pu être par le passé. Plus sérieusement, Breony... Je suis curieux en fait et j'espère vraiment que tu me la présenteras un jour. T'en fais pas, je compte pas jouer au papa, ni-même au parrain... C'est pas mon genre et tu te doutes que je n'en ai pas envie. Mais j'aimerais rencontrer l'être capable de te faire changer ainsi. Sincère le Maël ? Presque. Il existait toutefois un peu trop d'assurance dans ses propos pour qu'ils soient entièrement convaincants. Avait-il envie de connaître la fille de la belle Turner ? Certainement pas. Désirait-il prouver à Lewis tout entière qu'il n'était pas ce monstre de cynisme, sans-cœur et hypocrite que tout le monde connaissait ? Encore moins. Non, Breony avait raison. Il se fichait pas mal de cette enfant et préférerait même qu'elle n'existe pas. Mais quelle victoire il connaîtrait si la jeune femme cédait à son insistance et lui présentait ce nourrisson qu'elle chérissait ! S'il parvenait à cet exploit, alors il serait désormais certain que l'ancienne Breony n'avait pas disparue ; qu'elle était juste là, cachée, prête à bondir, incapable de résister à la moindre tentation, toute disposée à mettre la vie même de sa petite princesse en "danger". Finalement, tout en se rallumant une cigarette, Maël s'autorisa à poser la question qui lui titillait l'esprit depuis un petit bout de temps. Mais dis-moi, ma belle... Qui donc est allé mettre en cloque une fille dans ton genre, hein ? Un gentleman apparemment, qui n'a pas cru bon de t'accompagner dans ton aventure...

Tout en finesse ce cher Maël ! Il était là, avec ses gros sabots, sans une once d'hésitation, sans même prendre des pincettes, cherchant à satisfaire sa curiosité sans se douter qu'il mettait là le doigt sur un sujet très sensible.
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 3 Mar - 20:52

Mais non c'était très bien je trouve !


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Bon j’avais fait un flop au vue du visage et des réactions de Maël mon petit discours aussi parfait soit t’il n’avait même pas laissé place à un petit doute, à un petit éclair de génie, je disais la vérité pourtant du moins je tentais d’être le plus sincère possible parce que bien sûr que j’avais du mal avec ma vie mais je faisais de mon mieux pour être une autre. J’y arrive pour l’instant pour la simple et bonne raison que personne de mon passé me met des bâtons dans les roues mais ça sera bien plus compliqué si mon passé revient me hanté par vague. Je n’étais pas le genre de femme qui cuisine avec un grand sourire en attendant son mari – je déteste le mariage en plus – une bonne ménagère, souriant tout le temps, ne fumant pas, ne buvant pas, non ce n’était pas moi et ça ne le sera jamais, j’avais besoin d’être toute seule parfois, je fumais et je fumais pendant ma grossesse quand à l’alcool j’ai stopper mais pour combien de temps ? Bonne question… Le sourire de Maël en disait long il avait l’impression de m’avoir coincé, de m’avoir percé à jour… est ce que c’était vrai ? Est ce que j’avais montré quelque chose, un sentiment qui montrer que j’étais sur la bonne pente pour lui, que je glissais vers celle que j’étais avant ? Je ne savais pas, je me demandais encore pourquoi j’étais là, pourquoi je continuais à l’écouter, pourquoi je répondais surtout. J’étais faible finalement et j’avais surement besoin de discuter avec mon passé même si c’était une très mauvaise idée et une mauvaise chose.

Au parole de celui-ci mon regard s’obscurcit tirant sur ma cigarette pour me détendre ou tout du moins faire comme si. La nicotine n’avait aucun effet calmant bien au contraire mais tous les fumeurs avaient cette impression là. Peut importe j’avais besoin de la cigarette à ce moment là. Un moment plus tard je fini tout de même par lui donner satisfaction et répondre à ses provocations. Je balance ma tête de droite à gauche cherchant les bons mots, les bonnes répliques à lui lancer mais une seule me vint à l’esprit, peut être et surement pas la meilleure. « Ne te fais pas plus méchant que tu ne l’ai. » Je fais une pause dans mes mots, j’avais peut être tort de dire ça mais je le connaissais au fond il n’était pas le grand méchant garçon qu’il montrait, je l’avais rencontré à l’âge de quinze ans et nous avions eu une relation tout à fait normal mais c’est vrai que de le voir trainer autour de ma fille de seize ans n’allait pas du tout me plaire pas du tout même. « Ce n’est pas parce que tu me pousse à bout que je vais exploser. Je n’exploserais plus c’est clair non ? » Les phrases suivantes ne me faisait pas le même effet pour la simple et bonne raison que je ne souhaitais pas garder ma fille dans mes jupons jusqu’à l’âge de dix huit ans, elle ferait sa petite vie l’essentiel pour moi c’est qu’elle ne suive pas mon chemin c’est tout. Des hommes elle en aurait mais si je pouvais éviter qu’elle soit malheureuse comme je l’étais ça serait ça en moins, je veux qu’elle trouve un homme bien et gentil c’est tout ce que je souhaite. « Je ne veux pas qu’elle souffre et qu’elle suive mes traces, tu peux comprendre ça. C’est simple ce que je veux, une belle vie pour elle, elle a bien le droit à cela. » Pourquoi je lui disais ça à lui comme si ça allait changer quelque chose je me trompais sur toute la ligne. Un petit rire sortit tout seul de ma bouche, non je ne riais pas avec Maël c’était surtout ironique et moqueur, le voir en père pour ma fille ou même en parrain me faisait rire déjà mais alors le reste était pire que tout, il voulait voir l’être qui avait changé ma vie ? Alors que ça faisait des jours entiers et même plus qu’il tentait de me prouver que l’ancienne Breony n’avait pas disparu c’était presque drôle, comique. « Je ne pensais pas que tu voudrais voir la personne qui à fait de moi celle que je suis maintenant, je pensais qu’au contraire toi qui tente par tout les moyens de me prouver que je suis toujours là même tu ne voudrais absolument pas voir la personne qui me change. » Je ne devrais pas le provoquer moi non plus c’est une mauvaise idée mais c’était une obligation, mes vieux travers revenaient petit à petit et ça ne me plaisait pas du tout.

Je restais silencieuse, silencieuse comme à chaque fois que l’on parlait du père de ma fille, du géniteur plutôt, il n’avait pas joué le rôle de père pour la simple et bonne raison qu’il ne savait pas qu’il était papa, bien que ça m’étonnerait qu’il assume ce petit bout de chou et cela même s’il en était responsable à 50 % tout comme moi. Le silence envahit notre conversation pendant un moment, je ne dirais rien et surtout pas à lui. Non je ne dirais rien. Pourtant mes mots sortent tous seul de ma bouche sans que je puisse contrôler quoi que ce soit. « Hum… pour ça faudrait qu’il le sache. Il n’est pas encore au courant, c’est bien ça que l’on appel une surprise non ? » Arh… mauvais mauvais si je laisse montrer mon côté manipulateur et machiavélique il verrait que je n’ai pas encore totalement changé et ce n’était pas une de mes meilleures idées et puis pourquoi je lui avais dis ça ! Il n’avait pas besoin de savoir. Dans un soupire je tente vainement de me rattrapé bien que je doute d’y arriver surtout pas avec la bombe que je venais de lancer sur le géniteur de ma fille. « Puis qu’on en est au confidence, tu peux bien dire ça à une vieille amie, pourquoi être revenue dans la ville que tu déteste ? » De quoi je mêler sérieusement je pense que je lui avais demandé pour qu’il essaie d’oublier ce que j’avais dis un instant avant et aussi parce que je voulais le pousser encore un peu à bout. Un tout petit sourire se dessina sur mes lèvres ça m’avait échappé parce que depuis que je suis revenue et que je sais que lui aussi est là je n’avais pas fais un rapprochement, je m’étais demander pourquoi Maël avait du revenir dans la ville qu’il n’aimait pas mais je n’avais pas pensé à la tête des habitants de Lewis lorsqu’il était revenu la gueule enfariné après neuf ans d’absence, je me souviens encore de l’annonce de son départ, tout le monde ou presque était heureux. « Tu as du en faire des déçus quand tu es revenu, certains penser que tu étais mort, je savais bien que tu étais trop intelligent pour t'être fait tué».
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 5 Mar - 13:18

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BREONY & MAËL


Pourquoi Breony s'obstinait-elle à provoquer l'homme qu'elle rêvait de voir disparaître ? A quoi cela servait-il de lui assurer qu'elle n'exploserait pas alors qu'elle savait pertinemment que ça le pousserait justement à tout tenter pour lui prouver le contraire ? A quoi cela lui servait-il de lui dire ce qu'il désirait ou non alors qu'elle le connaissait assez pour savoir que c'était une chose qu'il ne supportait pas ? Oui, elle savait qu'il faisait toujours le contraire de ce qu'on lui assurait, pour le simple plaisir de prouver par A + B qu'il avait raison et que les autres avaient tort. Maël était certainement l'homme le plus borné de cette terre et doté de l'esprit de contradiction le plus détestable qui puisse exister. Ça, là belle Turner le savait et pourtant, elle s'entêtait à le défier. Ce qui n'était que guère étonnant finalement, celle-ci étant tout aussi têtu que celui auquel elle ne voulait plus ressembler.

- C'est là que tu te trompes Breony... J'ai rien à te prouver, tu t'en charges toi-même. La preuve, tu restes plantée là à essayer d'avoir le dernier mot, alors que c'est exactement de ce genre d'habitude que tu essaies de te débarrasser. Mais comme tu vois, le passé n'est jamais loin et il se révèle un peu trop attrayant pour que tu trouves le courage de lui tourner le dos. Ne le nie pas, ma belle, tu sais que j'ai raison. Sinon cela ferait bien cinq minutes que tu aurais disparu. Le visage de Maël s'était imprégné d'un réel sérieux, alors qu'il prononçait ces quelques paroles auxquelles il croyait dur comme fer. Quand enfin il retrouva son petit sourire hypocrite, ce fut pour citer une nouvelle fois cette enfant qui était la cause de leur mésentente. Et le problème n'est pas de savoir si oui ou non je rencontrerai ta fille... Mais plutôt de savoir si tu me la présenteras ou s'il faudra que je brise un carreau pour la rencontrer... Le ton amusé de Lehman ne trahissait aucune menace. Serait-il capable de casser une fenêtre et d'entrer par effraction chez Breony pour simplement satisfaire son prétendu désir de rencontrer sa fille ? Sûrement pas. Serait-il capable de le faire pour justement prouver qu'il était capable de le faire ? Tout à fait. Maël, quoi... L'insolent, le désagréable et le sournois Maël.

Maël n'était pas un homme très curieux. Enfin, il ne le devenait que lorsque cela le concernait. Trop égocentrique pour réellement s'intéresser aux autres, il est de ceux qui se contentent habituellement de répondre aux questions plutôt que de les poser. Mais en qui concernait Breony, c'était différent. Il l'avait longtemps considérer comme sa copie conforme, comme la femme qu'il aurait pu être si Dame Nature l'avait pourvu autrement... Et jamais, jamais il n'aurait pu imaginer la jeune Turner avec un bébé dans les bras ; que ce soit le sien ou celui d'un autre. Bien sûr, il avait été le premier à faire cette immense bêtise, allant même jusqu'à convaincre la femme qu'il avait mis enceinte de ne pas avorter, faisant des promesses qu'il ne tiendrait pas, pensant désirer cet enfant qu'il ne parviendrait finalement jamais à aimer. Elias était certainement la pire erreur de sa vie ; celle qui l'avait enchaîné à Lewis pendant douze longues années alors qu'il ne rêvait que d'évasion ; celle pour laquelle beaucoup l'avait haï bien plus encore qu'auparavant, le méprisant pour le voir abandonner son enfant, pour le voir devenir si indifférent au besoin de son propre fils. Breony avait pourtant été témoin du malaise dans lequel la chair de sa chair l'avait poussé, elle l'aida même à en sortir ! Par sa seule présence, la jeune femme l'avait tiré en dehors de ce gouffre sans fin dans lequel il sombrait depuis des années, elle l'avait extirpé de sa solitude et ce, malgré leur différence d'âge. Alors oui, jamais Maël n'aurait pensé qu'elle ferait la même erreur que lui. Oubliant que le monde ne tournait pas autour de sa petite personne, il avait été persuadé que Breony garderait son pitoyable exemple à jamais graver dans son crâne et ferait absolument tout pour ne pas suivre ses traces. Lehman était incapable de s'en rendre compte, mais c'était exactement ce qu'elle était en train de faire en évitant sa compagnie et protégeant sa fille. Bref, il avait pensé être un exemple de ce qu'il ne fallait pas faire pour la jolie Turner et c'était ce qu'il était. Elle ne voulait pas devenir le même être exécrable qu'il était et il était certainement le seul à ne pas pouvoir le comprendre.

Pendant quelques secondes, Breony sembla sur le point d'ignorer la question de Maël pour se murer dans ce silence auquel elle aurait dû se tenir depuis plusieurs minutes déjà. Lehman plongea profondément ses yeux sombres dans les prunelles de celle qui avait été son amie, tentant silencieusement de la pousser à la confidence. Ce qu'elle fit finalement, sans vraiment répondre à la franche question que Quinn s'était permis de formuler. Une réponse qui, loin de satisfaire la curiosité de Maël, lui laissa un profond sentiment d'insatisfaction. Enfin, la jeune femme sous-entendait déjà qu'elle savait qui était le père, c'était déjà ça ! Sans prendre la peine d'étudier plus profondément les paroles de Breony, il s'apprêta à réitérer sa question plus franchement encore, mais elle ne lui en laissa pas le temps, passant tout à coup à l'offensive. Le sourire de l'homme s'évanouit alors instantanément, tandis que les mots de la jolie Turner résonnaient lourdement à ses oreilles. Non, Quinn n'aimait pas les questions. Surtout lorsque celles-ci concernaient son passé et tout ce qu'il tentait de dissimuler. La curiosité et les ragots dont Lewis était sujette l'avait poussé à hésiter longuement avant de remettre les pieds dans ce village insignifiant qu'il détestait plus que tout autre chose. Et s'il avait fini par se convaincre que sa réputation lui permettrait de vivre en paix et d'échapper aux questions, voilà que Breony sautait les deux pieds dans la flaque, l'éclaboussant d'amertume et de regrets. L'homme couvrit son amie d'un regard sombre qu'il n'était pas parvenu à adoucir. Une fois encore, c'était du Maël tout craché. Du moment qu'il posait les questions, tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais dès que quelqu'un d'autre s'octroyait les commandes de la conversation, son visage se couvrait immédiatement de mystère et d'amertume. Et puis quelle était donc cette allusion à ce monde dangereux avec lequel il avait flirter pendant neuf ans ? Quelqu'un savait-il quelque chose ? Breony se doutait-il qu'il avait plus d'une fois échappé à une mort précoce ? En plein doute, Lehman s'était laissé gagné par cette paranoïa dont la cocaïne lui avait si généreusement fait cadeau ; un effet de cette drogue dont il se serait bien passé...

- De quoi j'me mêle ?! Les lèvres soudain pincées, Maël avait répondu un peu plus agressivement qu'il ne l'aurait voulu. Se poussant au calme, tentant de retrouver cette sérénité qu'il affichait habituellement, l'homme essaya de récupérer les commandes de la conversation. En vain. Breony avait réussi à tourner la situation à son avantage et Lehman avait été tout bonnement incapable de lui cacher qu'elle venait là de toucher un point sensible. Avec une colère maîtrisée, il finit par ajouter le plus hypocritement du monde. Tout ce beau monde me manquait, tu t'en doutes !
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:02


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Il disait vrai, il disait vrai et ça me rendait folle, avoir des personnes qui vous connaissent si bien, qui connaissent vos faiblesses et votre force c’était bien lorsque nous étions amis mais moins lorsque nous étions en froid. Maël savait comment je marchais, il savait très bien que je n’étais pas du genre à abandonner, j’étais horriblement têtue, l’ancienne comme la nouvelle Breony n’aimait pas fuir surtout pas devant une confrontation et des provocations. Il disait vrai, j’aurais du partir, je n’aurais même pas du lui adresser un regard, un sourire, mais c’était plus fort que moi je ne pouvais m’empêcher de le faire. Je n’étais pas une femme aimé dans Lewis j’avais moi aussi mes ennemis et en neuf ans j’avais réussit à m’en faire un peu plus, j’avais une sale réputation, droguée, alcoolique, croqueuse d’hommes je me fichais des ragots, des commentaires, des regards en biais ça m’amusait, j’étais jeune et insignifiante, j’aimais la provocation, j’aime toujours ça c’est bien pour ça que je suis là non ? Qu’est ce je pouvais répondre à ça finalement, il avait raison depuis le début mais je ne voulais pas l’avouer, je me contentais de tiré sur ma cigarette tout en l’écoutant me prouver qu’il me connaissait bien et que même après neuf ans et une grossesse il me connaissait toujours. J’aurais aimé, j’avais espérer même qu’il fasse comme si je n’existais pas prouvant ainsi que je l’avais déçue en faisant un enfant mais non il continuait à tenter de me faire redevenir celle qui gratte depuis un an bientôt.

« Je suis têtue, je suis ainsi depuis toujours, ça ne changera pas ça, je n’ai pas dis que j’étais une toute autre personne le dire serait mentir à tout le monde mais je suis juste différente c’est tout. J’ai plus quinze ans j’ai grandis. » Mouai alors là je n’y croyais pas moi-même à mon discours, j’avais grandis mais ça ne m’avait pas fait changer plus que ça, je m’étais forcé à changer pour Angela point, Lewis et ces habitants se souviendront encore longtemps de mes dix sept ans ou de mes vingt deux ans les années passaient et j’empiré sans arrêt me faisant des ennemis, je me fichais de tout, je me fiche toujours de tout d’ailleurs. L’annonce de mon retour avec un enfant a été l’effet que j’espérais toute les rumeurs et les ragots avaient disparu au profit d’un simple mot courageuse. Ben oui j’étais une mère courageuse avec un enfant, je l’élevais seule, pas de mari, pas de père, j’étais courageuse et changer, plus souriante et plus gentille, un sourire de façade que j’arbore lorsqu’un habitant passe, un sourire hypocrite que je n’enlève pratiquement jamais. Une femme douce et gentille voilà ce que j’étais devenue pour la plupart des gens bien qu’ils ne savaient pas quelle bombe je m’apprêtais à lâcher sur leur petite ville tranquille. Être manipulatrice m’a toujours ouvert beaucoup de porte je n’étais pas prête à enlever se trait de caractère de ma vie tout comme je n’étais pas prête d’enlever de mon caractère mon défaut d’être têtue, c’était mon image et je ne voulais pas me montrer avec des faiblesses ce n’était pas mon genre. Le moment ou il parle de ma fenêtre je sais qu’il pourrait le faire, juste pour me prouver que lui n’a pas changé, il était toujours le même homme ça c’était sûr. « Ne fais pas ça… je suis devenue une folle furieuse depuis la naissance de ma fille, être seule la nuit dans une petite ville ce n’est pas très rassurant… je ne voudrais pas te blesser sans le vouloir. » Sincère ? Oui très pour une fois, aucune menace dans ma voix non loin de là, je n’avais pas peur, c’était totalement faux par contre j’avais un couteau sous mon oreiller depuis qu’en Espagne un homme était rentré dans la maison que j’habitais pour la cambrioler, certes je n’avais pas avoir trop peur ici mais bon si des personnes comme Maël et moi étions dans cette ville qui sait ce qui se cache encore dans les murs de Lewis. Donc oui c’était sincère, je n’avais pas envie de le blesser même si nous étions en désaccord ça ne changeait rien, un accident est si vite arrivé surtout avec mes impulsions non contrôler.

J’avais fais une erreur, mon impulsion m’avait poussé à faire une grosse erreur, je la regrettais et je ne devrais pas finalement. Poussé Maël en posant des questions sur sa vie ce n’était pas moi, au contraire, je n’aimais pas faire ça, je savais qu’il se murait dans le silence ou alors qu’il tombait dans la colère, non ce n’était pas du tout mon genre mais là je n’avais pas pu faire autrement, je ne pouvais pas lui dévoilé qui était le père de ma fille et il savait très bien comment me manipuler tranquillement pour que je lui parle et que je me livre. Non je dirais rien alors oui j’étais passé à l’offensive, j’avais posé une question qui ne lui avait pas du tout plu son regard avait changé mais je préférais rester silencieuse. Une partie de moi, l’ancienne avait qu’une envie s’excuser lui dire que j’étais désolé et que je n’aurais pas du lui demander. L’autre partie avait simplement envie de se taire, laquelle aller parler ? En faite j’ai combiné mes deux envies, puisque tranquillement je viens me coller contre le mur près de Maël dans le silence, un silence qui en dit long, j’étais désolé malgré tout ça, malgré mon envie de changer, malgré mon envie d’être différente de l’autre Breony qu’il avait connu j’étais toujours la même au fond de moi. Et vous savez quoi ? Je ne lui avouerais surement jamais mais au fond si je n’avais pas ma fille je serais heureuse et même folle de joie de le revoir. Et même si ça me fait mal de me l’avouer j’étais contente de le voir, même si nos discussions tournaient autour de la petite, nous nous disputions parce que nous n’étions jamais d’accord, j’étais quand même contente de le voir. Au fond je crois que c’est surtout à cause de ça que je ne veux plus le voir aujourd’hui, en plus de me rappeler le passé, le passé que je regrette de temps en temps, de représenter la tentation de recommencer, il me donnait envie de passer du temps avec lui en tout bien tout honneur comme avant… et cette partie, cette grosse partie de moi, j’avais du mal à la cacher parfois. J’avais retourné la situation à mon avantage je le savais mais est ce que ça valait le coup ? Je ne sais pas, j’aurais du être fière de moi mais je n’aimais pas « l’attaqué » sur sa vie personnelle. Et puis surtout le souci c’est que Maël n’allait pas en rester là il était aussi têtu que moi et je l’avais poussé un peu trop loin. Tout fois je tentais de ne pas montrer les reproches que je me faisais et je l’écoute sans rien dire. Ah que c’est beau l’hypocrisie surtout venant de lui, cette phrase me ferait rire dans une situation autre que celle là. « Bien sûr que oui je sais combien tu les aimes toutes ces personnes… » Le faite qu’il déteste cette ville et ces habitants j’en avais l’habitude, je savais depuis longtemps qu’il ne pouvait pas la voir, il avait fuit et j’aurais surement du faire de même quand j’en avais eu l’occasion…
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 6 Mar - 12:34

Désolée, j'ai cruellement manqué d'inspiration sur la fin :/

Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] 583615nat


BREONY & MAËL


Breony avait réussi à faire naître en Maël un profond sentiment de malaise, tandis que le doute s'insinuait sournoisement en lui. Lui dont assurance était habituellement le maître mot ; lui habituellement si confiant, si audacieux... Voilà qu'en une seule question, la jeune femme le privait de tout repère et de toute certitude. Depuis son arrivée à Lewis, il n'avait pas douté une seule seconde de ses choix, persuadé que quoiqu'il fasse, quoiqu'il décide ou dise, il avait toujours une longueur d'avance sur son entourage. Consciencieux et doté d'une confiance en lui peu commune, il n'avait jusque là rien laissé au hasard. Et là, Breony parvenait à balayer toute sa fermeté d'un simple revers de main. Et tout ça pour quoi ? Parce qu'il s'était livré à elle quelques années plus tôt et avait fait d'elle une amie proche et concernée. Elle le connaissait par cœur et là était bien le problème. Elle savait exactement où appuyer pour le blesser, où frapper pour l'énerver. Le pire ? Elle le faisait sans même s'en rendre compte, attaquant les yeux fermés, le plus naturellement du monde, comme si elle s'en prenait à une part d'elle-même. Et Maël ? Il ne pouvait que subir l'offensive de son amie et tenter de conserver un calme serein tout en affichant ce petit regard défiant qu'il affectionnait tant. En vain... Les femmes étaient décidément toutes les mêmes et possédaient une emprise presque totale sur cet homme qui se vantait pourtant de son indifférence et de son impassibilité. Mais non... Beaucoup parvenaient à détrôner ses certitudes pour faire balancer son esprit entre hésitation et remords. Et quand bien même Lehman tentait de lutter, s'agrippant inutilement à son arrogance, il était incapable de faire face à cette influence et cette domination que certaines femmes avaient sur lui. Il savait pourtant qu'il ne devait pas se confier, ne pas s'attacher et rester indifférent au sexe opposé, mais l'homme qu'il était ne savait résister à ces quelques demoiselles qui savaient se montrer dignes de son intérêt. Ces dames qui sortaient du lot et auxquelles il s'accrochait irrémédiablement et ce, sans même s'en rendre compte. Il possédait pourtant déjà bien des exemples de ce qu'il ne fallait pas faire... Entre Soledad qui ne rêvait que danser la java avec son cadavre et June dont le seul souvenir mêlait le regret au désir, il avait déjà bien à faire ! Mais non, il fallait qu'il ajoute Breony à l'équation... Breony qui était une des seules à savoir le supporter tel qu'il était et avec laquelle il avait pu un jour discuter sans prises de bec, le plus simplement du monde, comme deux êtres que l'amitié unis tel un serment indestructible. Indestructible ? Peut-être pas tant que ça... Puisqu'il avait suffit d'une seule tierce personne pour ébranler ce lien pourtant si fort qui avait pu les unir par le passé. Pire encore... Cette tierce personne ne savait encore ni marcher, ni parler ; ne s'exprimant que par des gazouillements à la fois affreux et incompréhensibles.

La cigarette de Maël retourna se coller à ses lèvres, la nicotine étant désormais sa seule alliée, maintenant que son assurance s'était gentiment fait la malle en compagnie de sa confiance en lui. Inspirant profondément, l'homme retrouva un semblant de calme que la colère illuminant son regard réussi à qualifier d'éphémère. Amer, il ne cessait de jeter à Breony de profonds regards emprunts d'un mécontentement certain. La jolie Turner était venue s'adosser au mur de la piscine, juste à la droite de Lehman. Se murant dans un profond silence, elle ne prononça pas le moindre mot pendant plusieurs secondes et Quinn lui en fut très reconnaissant. Un plein duel intérieur, il savait que le moindre mot pouvait de nouveau faire exploser cette sérénité précaire qu'il tentait d'afficher. Une sérénité qui avait finalement dégainer son sabre pour lutter contre la colère et l'exaspération ; un naturel qui tentait de reprendre le dessus sur ces sentiments puérils dont l'homme était sujet. Finalement, la jeune Turner repris très vite la parole et Maël fut presque surpris d'entendre qu'elle n'insistait pas, semblant se satisfaire de l'hypocrisie de son ami. Mieux, elle se rangea aux côtés de celui qu'elle venait d'attaquer verbalement et s'amusa à le suivre dans cette simulation qui leur était propre. Depuis quand lâchait-elle le morceau si facilement ? Cela faisait-il parti de ces "nouveautés" dont elle se vantait depuis plusieurs minutes et dont elle qualifiait sa fille de responsable ? A la fois agréablement étonné et suspicieux, Lehman en profita pour récupérer un peu de cette superbe qu'il avait négligemment laissé s'effacer devant la curiosité de Breony. Chose qu'il réussi à faire plutôt aisément, d'ailleurs. Oui, Maël était de ces hommes capables de passer du coq à l'âne en une fraction de seconde ; capable de jongler entre deux humeurs avec une facilité et un naturel déconcertants. Lunatique, c'était cette inconstance qui le rendait si difficile à cerner, si incompréhensible aux yeux de beaucoup. Ça et, accessoirement, cette arrogance qui le rendait si détestable et méprisable.

- Et encore... t'es loin du compte, Breony. Lehman s'était décollé du mur et avait prononcé ces quelques mots sans un regard, sans un sourire. Neutre, il semblait tout à coup complètement indifférent à la présence de la jeune femme qui, pourtant, venait implicitement de lui prouver qu'elle regrettait sa question et qu'elle ne désirait plus s'aventurer sur le sentier de la curiosité. Une demande silencieuse que Maël ignora superbement. Car si la jolie Turner venait de faire preuve d'une étonnante maturité, Quinn restait cet éternel chieur de service dont le seul passe-temps semblait se restreindre à des gamineries puérils dénuées du moindre intérêt. Pendant plusieurs secondes, il feignit l'ignorance, avant de retourner brutalement à la charge. Breony pensait-elle vraiment qu'il en resterait là ? Qu'il oublierait qu'elle n'avait pas répondu à sa question ? Qu'il cesserait toute curiosité pour la remercier de ne pas avoir insisté de son côté ? Certainement pas. Le connaissant, elle devait bien se douter qu'il ne s'en tiendrait pas là et Lehman se demanda un instant pourquoi la jeune femme lui retendait si aimablement les rênes de la conversation. Toutefois, il n'hésita pas une seule seconde à s'en emparer et tenter de retrouver cette assurance qui le caractérisait. Une surprise, tu disais ? Mouais... Je pourrais presque être d'accord avec toi sur ce point, mais je préfère l'image du cadeau empoisonné. J'ai du mal à comprendre, Breony... T'as pourtant l'air de te plaire en mère célibataire et j'ai du mal à t'imaginer espérer une présence masculine auprès de ta fille. Surtout si ladite présence n'était qu'un coup d'un soir... Je suis curieux. Tu attends quoi de cet homme finalement ? Nan parce que tu sais comment son les hommes... Toujours à reculer devant les obligations. Les cons dans mon genre qui acceptent de s'occuper d'un gamin, ça court pas les rues...
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 6 Mar - 20:45

La preuve que non j'ai déjà répondu Wink

« Je n’attends rien de lui Maël je n’ai pas besoin des hommes et encore moins de lui » Je suis une femme indépendante et ça depuis toujours même si mes faiblesses sont surement les hommes je reste une femme sûre de moi qui n’a pas besoin d’un père pour sa fille, je m’en sors très bien toute seule je ne cherche pas ça, je ne cherche pas à ce qu’il assume son rôle de père, non ce n’est pas drôle du tout, le plus drôle sera la tête que fera Stone lorsqu’elle apprendra que son gentil fiancé en plus de l’avoir trompé avec sa meilleure amie est papa maintenant. Je savais que cette réponse ne lui suffirait pas, je le connaissais bien et il continuerait à me harceler de question jusqu'à ce que je lui réponde franchement. Une nouvelle pause, un nouveau silence et je reprends là ou j’en étais. « Bon… tu ne me lâcheras pas tant que je ne t’aurais rien dis n’est ce pas ? » C’était une fausse question je n’avais pas besoin de sa réponse pour savoir ce que lui répondrait, je baisse donc la tête et tire une nouvelle fois sur ma cigarette… tu m’as poussé tu vas le regretter je vais te répondre Maël.

« Ça me fait mal de te dira ça mais… j’ai toujours confiance en toi alors ne me trahi pas s’il te plait, en souvenir de tous ce que tu veux. Si j’ai eu juste un tout petit peu d’importance tu ne diras rien… » Joué avec les sentiments de Maël mouai pas sûr que ça marche mais c’était vrai j’avais confiance en lui et j’espérais qu’il ne dirait rien pas tout de suite en tout cas. Je relève donc la tête vers lui pour lui faire face et soupire une nouvelle fois, j’étais résigné à tout lui dire pour lui prouver que j’avais bien confiance en lui et que malgré tout il pouvait avoir confiance en moi, mais aussi parce que j’avais besoin d’en parler à quelqu’un et Maël ne dirait rien à personne parce qu’il n’aimait pas les ragots du moins c’est ce que je pensais. « Bon… euh quand je te disais que je voulais lui faire une surprise c’était vrai. Je ne cherche rien de sa part je me fiche pas mal de lui. » Un dernier soupire et une baisse dans ma voix. « Je ne te dirais pas qui il est ce n’est pas important de toute façon. Ce que je veux ? C’est simple… détruire son couple, l’écrabouillé et détruire sa vie voilà pourquoi je suis là. » Waouh… ça fait un effet dingue de dire ça à quelqu’un pardon Maël c’est tombé sur toi tu n’aime pas les confessions mais j’en avais besoin et puis c’est aussi pour me faire légèrement pardonner pour ce qu’il y a eu tout à l’heure avec ton passé, tu ne veux pas parler je respecte donc ton choix… Non mais attend ! Moi, Breony je venais de balancer mon secret devant lui ? J’étais étrange comme fille parfois. Le connaissant il aller se méfier alors que je n'ai rien derrière la tête.


Dernière édition par Breony A. Turner le Jeu 10 Mar - 8:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 10 Mar - 2:55

Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] 392431nat


BREONY & MAËL


Maël fixait de nouveau la jolie Turner d'un regard intéressé et suspicieux. Il était elle ; elle était lui ; il se doutait donc qu'elle avait une idée derrière la tête. Sans quoi, sans doute aurait-elle définitivement quitté Lewis pour élever sa fille dans un milieu inconnu, loin de son lourd passé et de ses démons, dans une ville où elle pourrait vraiment recommencer à zéro et afficher cette transformation fictive qu'elle brandissait fièrement sous le nez de Lehman. Mais non, elle avait préféré retourner dans ce village qui la connaissait depuis l'enfance, pour flirter de nouveau avec le souvenir de son ancienne existence. Existence qu'elle hurlait vouloir effacer sans réussir à s'en convaincre elle-même. Ainsi, loin d'être dupe, Quinn ne pouvait qu'espérer que Breony possédait là une très bonne raison pour expliquer son retour. Bien sûr, celle-ci ne lui devait aucune explication ; leur amitié ne semblant être plus qu'un lointain souvenir et leur vie respective ayant pris des tournants bien différents... Toutefois, Maël, curieux, continuait à espérer voir l'ancienne Breony se profiler doucement à l'horizon, lui offrant la meilleure explication du monde, justifiant brillamment la raison de son retour. Un cadeau qu'elle ne tarda d'ailleurs plus à lui donner.

L'air inquisiteur, l'homme reporta nonchalamment sa cigarette à ses lèvres, mais interrompit instantanément son geste aux premières paroles de la jeune femme. Un petit rictus emprunt de satisfaction retourna se balader tranquillement sur ses lèvres, alors que son intérêt pour les propos de Breony sembla décupler. Elle lui affirmait déjà qu'elle n'était pas revenue pour demander au géniteur de sa fille de remplir son rôle de père, ce qui, évidemment, contenta Maël dans l'opinion qu'il avait pu se faire de la jolie Turner. Presque sournoisement, Lehman ne se contenta plus d'afficher son profil à la jeune femme et lui fit face, l'incitant silencieusement à continuer sur sa lancée. Ce qu'elle se prépara à faire plutôt facilement à vrai dire... De toute évidence, leur amitié n'était pas si loin que ça finalement, puisqu'elle consentait à se confier à l'homme auquel elle avait pu faire confiance autrefois. Telle une œillade au passé, elle se mit gentiment à table sous le regard presque triomphant de Maël qui, en un pas, était allé la rejoindre contre le mur de la piscine. D'une oreille attentive, il l'écouta, ignorant l'amusement certain qu'il trouva en entendant Breony faire appel à leurs souvenirs communs, espérant que cela l'aiderait à tenir sa langue. Comme si c'était suffisant ! C'était de notoriété publique, la nostalgie était loin de faire partie des attributs de ce cher Quinn qui avait toujours préféré envisager les choses sous un œil plus intéressé et calculateur. La jeune femme ne pouvait donc qu'espérer qu'il ne verrait aucun intérêt personnel à trahir son secret et qu'il viendrait sagement se ranger à ses côtés, "en souvenir de leur amitié d'antan".

Quand enfin Breony lâcha ses dernières paroles, Maël en resta presque stupéfait. S'il s'attendait à ça ?! Loin de se montrer surpris par la nature même de ses propos, l'homme notait simplement que Breony Turner était de retour. La Breony Turner qu'il connaissait si bien était là, juste devant lui, hurlant une vengeance qu'il était totalement incapable de comprendre. Soudain satisfait, l'homme afficha un sourire sincère, oubliant la cigarette qui se consumait lentement entre ses doigts. ▬ Tiens, tiens, tiens... Je savais bien que tu n'étais pas loin finalement ! ▬ Savourant sa victoire, Quinn se contenta de poser sur son amie un regard amusé. ▬ Dix minutes et tu fais ton grand come-back sous mon nez ! C'est au-delà de mes espérances... Ainsi donc, tu souhaites détruire la vie de ce gentleman qui n'a pas su garder ses fluides pour lui tout seul ? C'est bien Breony, t'as de l'ambition, je suis fier de toi ! ▬ Tirant longuement sur sa cigarette dont il recracha la fumée en direction du ciel, Maël retrouvait tout ce cynisme qui le caractérisait et dont la belle Turner avait momentanément réussi à le priver avec sa curiosité. ▬ Et en plus monsieur est en couple... Pourquoi ça m'étonne même pas ? Ce sera pas la première fois... ▬ Après ce clin d'œil insolent à l'ancienne débauche de Breony, le visage de Lehman se teinta d'une once de sérieux. ▬ Mais délivre-moi d'un doute... Cette enfant... Tu ne l'as quand même pas gardé uniquement pour servir à ta petite vengeance ? Non, hein c'est pas du tout ton genre... ▬ Évidemment, Maël savait bien que Breony aimait sa fille ; la preuve étant qu'elle cherchait par tous les moyens de la tenir loin de Lehman. Mais celui-ci ne pouvait s'empêcher de poursuivre dans sa provocation, attendant patiemment le moment où, lassée de ses questions, la jeune femme finirait par le planter là, sans autre réponse que le spectacle de son dos, s'éloignant imperceptiblement de cet homme qui lui, ne changerait jamais. ▬ Ne m'en veux pas, hein... J'essaie juste de comprendre. Tu prétends vouloir la protéger, tu dis ne rien attendre de cet homme et pourtant tu parles de ta fille comme d'une "surprise"... J'aurais tendance à dire que tout ceci est un peu contradictoire. ▬

Mais quel chieur ! Nan mais sérieux, Maël, de quoi tu te mêles, hein ? D'où ça te concerne, je peux savoir ? De quel droit tu te permets de lui poser ce genre de questions ? T'es ni son père, ni l'homme de ses rêves et t'es même pas son ami, alors lâche-la un peu. Le fait que tu la connaisses par cœur ne te donne aucun droit sur elle. Tu sais ce que j'aimerais ? Qu'elle te fasse bouffer ton arrogance ; qu'elle te crache à la gueule et qu'elle te plante là, tout seul. Juste histoire de te faire ravaler un peu ta fierté. Allez Maël, tu vas être mignon et l'oublier un peu. Cesse donc de chercher la petite bête et des explications là où il y en a pas. Elle te doit rien, compris ? Au fait... Ôte-moi d'un doute, Maël... Tu crois que t'es capable d'entretenir une relation disons "normale" avec quelqu'un où bien tu peux pas t'empêcher de foutre ta merde ? Non, parce que là je commence très sérieusement à me poser des questions. Ta vie relationnelle est en train de devenir quelque peu inquiétante, si tu vois ce que je veux dire...
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé]   Même quand je te fuis tu n'es pas loin |Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 10 Mar - 9:20


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Je n’aurais jamais du dire ça j’aurais du la fermer mais je ne savais pas la fermer, parler, parler et encore parler je ne savais faire que ça et ça allait finir par me perdre. Quelle idiote, je me déteste parfois mais en même temps j’en avais besoin, me confier… Mais me confier à Maël qu’est ce qui m’était arrivé ! J’étais folle ou idiote il n’y avait pas pire confident que lui, je me doutais bien qu’il me ferait un petit speech en me voyant ainsi, je me doutais qu’il dirait que j’étais toujours la même, celle qu’il connaissait depuis mes quinze ans, il se trompait, il se trompait et j’aurais du lui montrer en l’ignorant encore et encore. Mais au fond j’avais besoin de me confier, je me confierais à qui ? Je n’ai pas d’amis, je n’ai personne dans ma vie parce que je suis aussi exécrable que lui, aussi asocial, je me fichais des autres, j’étais une égoïste et je le savais même ma fille n’est pas arrivé à changer ça. Son sourire et son regard montraient qu’il était content, content de lui, de m’avoir poussé jusqu'à cette étape, j’allais finir par exploser et il sera là dans un coin je le savais, il ramener toute ma personnalité, voilà pourquoi je ne voulais pas le voir. Bon je ne vais pas mettre tout sur le dos de Maël même si c’est bien plus simple pour moi de reporté toute la faute sur lui et seulement sur lui mais j’avais moi aussi des reproches à me faire. C’est vrai j’ai fais quoi depuis que je suis revenue ici ? Rien. Rien qui montrait que j’étais différente, je parle à cet imbécile devant mes yeux alors que je sais très bien qu’il m’entraine dans mon passé sans même que je m’en rende compte et je l’envie qu’il continue de vivre sa vie comme avant alors que je suis enfermé chez moi avec ma fille. Ce que je lui disais avait l’air de l’intéressé avant même que je lui avoue pourquoi j’étais ici et je le voyais, j’aurais du me taire et m’en aller à ce moment là… mais non je suis resté et je m’en mords les doigts à chaque instant maintenant.

« Je savais que j’aurais mieux fait de la fermer, tu as toujours su quoi dire pour que je te balance tous ce que j’avais sur le cœur ! » Hum mouai pourquoi j’avais dis cette phrase j’en savais rien j’étais en colère, vraiment en colère d’ailleurs dans le ton de ma voix on le sent plus aucune hypocrisie juste une pointe de rancœur, il m’énervait pour la simple et bonne raison qu’il me connaissait trop bien et que de le voir jubiler en disant que j’étais toujours la même me rendait encore plus folle. Je tire encore une taffe de ma cigarette avant de lutter de m’énervait encore bien que mon calme ne se retenait pas autant que celui de Maël je n’avais absolument aucun contrôle. « Et puis c’est pas ta faute en faite ! C’est la mienne, je suis là à discuter avec toi alors que j’aurais simplement du partir depuis le début et simplement ça ! » Et me voilà en train de tourner un peu comme une lionne en cage j’avais besoin de me calmer et malheureusement je n’arrêtais pas de faire lorsque j’étais énervé j’avais beau avoir grandit j’avais toujours les habitudes d’une gamine en colère et je crois que ça me rendait encore plus folle en plus de ça avant je me calmais en me droguant aujourd’hui que j’ai arrêté ma colère avait du mal à se taire. En plus de ça Maël en remettait une couche sur le père ou plutôt le géniteur de ma fille cet enfoiré – désolé de l’expression mais c’est la vérité – après avoir couché avec moi m’a jeté dehors comme une vielle chaussette je n’allais pas rester ainsi, je n’étais pas le genre de femme que l’on pouvait jeter comme un vieux mouchoir, j’avais le droit d’être manipulatrice et garce mais je ne me laisserais pas faire. Il étant en couple et encore tu ne sais pas tout mon petit Maël tu ne sais pas qu’il est le fiancé de ma meilleure amie mais chut je n’allais pas tout lui dire surtout pas après ma première confession et son exaltation à me voir si changé en moins de dix minutes.

Je pensais en avoir terminé avec les questions si je te jure je pensais qu’il allait me lâcher mais non il fallait qu’il continue ! Il en aura jamais assez et il ne sera pas heureux tant que je ne lui aurais pas dis tu as raison je n’ai pas changé mais ne rêve pas ce n’est pas parce que j’ai fais une erreur que j’en ferais une autre puis encore une autre, j’étais idiote mais pas à ce point là. La colère était en train de monter dans tout mon corps pourquoi j’étais autant en colère alors que je n’étais pas comme ça il y a une minute à peine ? Simplement parce que ces paroles me touchaient et me remuer, parce qu’il savait quoi dire et quoi faire pour que je lui dise tout et qu’attendait il ? Un mensonge, il attendait que je lui dise que j’étais bien revenue et que nous allions recommencer comme à l’époque à se défoncer ensemble, hum mais j’avais changé, j’étais différente qu’il le veuille ou non c’était ainsi j’avais changé. Et là je finis par sourire, un sourire d’une hypocrisie similaire à celle que j’avais il y a neuf ans, j’étais toujours aussi en colère alors ça rendait mon sourire encore plus glaciale. « Tu sais ce qui me réconforte dans ce que tu viens de dire ? Tu l’as dis Maël, tu ne comprends pas… et tu sais pourquoi tu ne comprends mes choix de vie ? Parce que nous sommes différents, que tu le veuille ou non nous sommes différents. » J’avais trouvé une dernière pointe d’assurance, une dernière pointe qui m’a aidé à me redressé de notre confrontation, je n’étais pas sûre de moi mais je savais cacher mes sentiments sous mon masque froid. Une fois une bouffé de cigarette dans mes poumons je reprends confiance du moins je tente de lui montrer que j’avais confiance et que je croyais dur comme fer à ce que je disais. « Nous sommes différents parce que tu es parti et que j’ai eu le temps de changer en neuf ans. Et ça ça t’emmerde oui c’est ça qui t’énerve tu ne supporte pas que quelque chose change, tu pensais que j’aurais continué à être la petite junkie qui passait de maison en maison à moitié défoncée pour coucher avec d’autres hommes c’est ainsi j’ai changé alors rentre toi le dans ta petite tête ok ? » Ca y est ca y est il m’avait fait craquer ! Mais c’est dingue il savait bien que je finirais par exploser, finalement je m’en vais il m’en aura fallu du temps pour me donner le courage de me décoller de là. Une fois le dos tourné je me répète de ne pas me retourner mais sans savoir pourquoi je me retourne quand même. « Oh et… reste loin de ma fille et de moi. » Plus d’hypocrisie juste de la pseudo méchanceté mais toujours aussi sûre de moi du moins je me montrais forte pour une fois.

Et voilà une bonne journée qui avait si bien commencer complètement fichu… je suis encore plus en colère et à bout qu’avant… et si il avait raison, et si j’étais toujours là même.
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