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 Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
Âge : 25 ans
Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 8 Avr - 9:01

Pardon pour ce titre horrible mais j'avais pas d'idée...

Maël & Breony ♥


CRÉDIT - CSS


Cinq heure du matin… mes pieds me font mal, j’ai marché un long moment, je suis épuisée, je reviens de l’hôtel de Maël ou la soirée n’a pas était des meilleures mais bon ce n’est pas grave je vais m’écroulé sur mon lit et dormir. Alors que la porte s’ouvre devant moi j’entends un mot… Surprise ! Voilà un mot que je déteste là ou tous les enfants aiment les cadeaux et les surprises de leurs parents moi je savais très bien que lorsque ce mot sortait de la bouche de ma génitrice ça n’était pas bon, pas bon du tout. Un nouvel amant, un nouvel achat, une nouvelle garde robe pour elle, tout était bon pour le faire passé pour une surprise pour sa gentille fille qu’elle aimait. Aussi lorsque j’ai passé le pas de ma porte au petit matin et que j’ai congédié gentiment ma voisine qui m’avait gracieusement gardé ma fille je ne m’attendais pas entendre ce mot… pas aujourd’hui, pas ce matin là, qu’est ce que cette folle faisait chez moi à cinq heure du matin ? Ma génitrice, ma mère tout sourire avait envie de passer voir ma fille, comment savait t’elle que j’avais eu une fille d’ailleurs ? Aucune idée. Ma mère avait disparue du jour au lendemain parce que j’avais eu la bonne idée de faire courir le bruit affreux qu’elle avait jeté à la rue sa fille de quinze ans ce qui n’était pas faux elle m’avait bien foutue dehors mais elle avait eu raison étant donné que j’avais fait cédé son petit ami du moment pour l’amener dans mon lit. Vous devez donc imaginer que dix ans plus tard la voir venir chez moi et à Lewis me laisse perplexe. En parfaite petite fille sympathique et gentille je lui propose un café, café qui sera surement suivi d’une sortie magistrale que je lui offrirais à grand coup de balais s’il le fallait. Dans la conversation elle m’offre si gentiment son pardon, pardon qui n’a pas lieu d’être étant donné que je me suis élevée toute seule pendant qu’elle trainait à droite ou à gauche avec son amant du moment, faisant rentrer n’importe qui chez nous, laissant sa fille à des inconnus, des gens de passages, non elle n’avait pas à me pardonner face à tous ce qu’elle a fait j’étais un ange et une gentille fille. J’avais fais de mon mieux pour être agréable, jamais un mot plus haut que l’autre, se laissant écrasé sous le poids des mots et des blessures qu’elle m’infligeait en m’humiliant. Saleté de jalousie, jalousie qui est apparue dès l’âge de quatorze ans, jalousie qui nous à détruite toutes les deux, j’étais une jolie adolescente et je lui faisais trop d’ombre… Je t’en prie maman tu as toujours ce complexe d’infériorité ? Ça ne m’étonne pas. « Tu étais ou ? » Non mais de quoi elle se mêlé celle là je rêve, je l’invitais déjà chez moi c’était très sympa qu’elle ne se mêle pas de ma vie alors que j’ai aujourd’hui vingt cinq ans. « De quoi je me mêle ? A ce que je sache je suis majeure et vaccinée je n’ai donc aucun compte à te rendre. Finit les politesses. Qu’est ce que tu fous ici maintenant ? » Ne croyait pas, si elle est là ce n’est pas pour mes beaux yeux ni pour ceux de ma fille oh ça non je la connais trop bien elle est là pour quelque chose. Et vous savez quoi ? Elle n’a pas tardé à me parler de quelqu’un… Maël. Elle ne faisait même pas attention à ce que je disais elle se foutait de moi je n’avais pas de patience ce soir, pas cette nuit bouge toi de parler Ambre avant que je t’étale contre le mur et que je te frappe avec la cafetière. « Tu étais avec Maël cette nuit ? » L’entendre parler de Maël me laisse un peu perplexe plus que son arriver mais bon je n’y fais pas trop attention et me met à sourire un sourire d’une hypocrisie qu’elle connaissait bien. « Maël ? Il n’est plus à Lewis depuis des années. Oh non maman ne me dis pas que tu es encore accroché à lui avec tous ce qu’il t’a balancé ! Tu es si pathétique que ça me fait peur tient. » Menteuse… Pourquoi j’avais dis ça, pourquoi je lui avais dis qu’il n’était plus là après tout ça lui ferait du bien à Maël d’avoir ma sangsue de mère sur le dos puisqu’il avait l’air d’y tenir et comme ça lorsqu’il la jettera elle s’en ira très rapidement. Elle sourit, sourire qui ne me plait pas du tout, sourire qui déclare une guerre et je le savais. « Si tu n’avais pas tout mis en œuvre pour l’avoir dans ton lit il aurait craqué avec moi et tu le sais très bien ! Tu lui as jouée ton numéro d’allumeuse dès que tu l’as vue ! Tu as un sérieux problème ma pauvre fille. » Et là je me mets à rire mais à rire comme jamais avant sans rien pouvoir répondre, l’hypothèse que je mette Maël dans mon lit me faisait rire parce que dès la première seconde ou je suis arrivé dans la vie de mon mentor ma mère à disparue de la circulation, elle avait trop peur de la compétition, compétition que je ne faisais même pas avec elle. Mon rire fut arrêté par ses paroles. Tu n’as pas changé Breony, je sais qu’il est revenu. Quoi tu ne veux pas que j’aille le voir c’est ça ? Oh vous êtes en froid et tu as peur qu’il tombe dans mes bras. » Hum… maman quelle douce voix que tu as mais ferme là ça me fera des vacances, je me fichais pas mal qu’elle aille le voir ou non, d’ailleurs comment elle savait qu’il était là ? Lewis… Ville horrible ou tous nos faits et gestes sont contrôlés par les habitants qui ne savent pas quoi faire de leurs vies et qui préfère regarderait celle des autres. Pathétique, autant que ma mère finalement. Je me mets à sourire, hypocrite comme toujours. « Ferme là tu ne sais pas ce que tu dis et en plus je me fiche pas mal que tu aille le voir c’est votre problème pas le mien ! Maintenant dégage de chez moi ! » Vraisemblablement elle n’avait pas envie et squatte mon canapé sans mon autorisation ne voulant pas blessé ma toute nouvelle image que j’avais quelques heures plus tôt brisé en frappant à une porte, je laisse donc coulé et en profite pour aller me couché juste une petite heure. Sans succès le parasite sur mon canapé m’avait énervée pour une bonne semaine là… j’en revenais pas qu’elle soit là dix ans plus tard…

Tournant encore et encore dans ce grand lit aujourd’hui froid un flot de souvenir me vient devant les yeux, le faite que ma mère est remis Maël sur la table me rappel mes quinze ans lorsque je l’ai rencontré pour la première fois. Je n’ai jamais su comment il était arrivé jusqu'à chez moi comment elle l’avait attiré jusque là, je me souviens de son hypocrisie, hypocrisie que j’avais remarqué dès sa première phrase, silencieuse je lui avais amené un whisky et j’avais balancé à ma mère de se lever si elle voulait boire, un ton sec, froid, oubliant mon jeune âge je buvais moi-même un verre, verre qui se vida rapidement dans la cuisine par ma mère qui ne voulait pas se faire trop remarqué par son nouvel ami et qui refusait de montrer qu’elle était une mère exécrable. Oh y a pire j’en suis consciente et j’aimais la mettre à bout surtout devant ses invités. Maël était Maël quoi je ne vais pas le décrire tout le monde le connait, à deux et sans qu’elle s’en rende compte nous nous en sommes pris à ma pauvre mère qui n’a rien compris. Enervée elle est partie nous abandonnant dans la maison, seuls. D’abord nous nous sommes moqués de ma mère, j’étais admirative je l’avoue, admirative parce qu’il avait osé la jeté dehors mais aussi parce qu’il avait un côté mystérieux que j’aimais beaucoup. Lui pourquoi il est venu me parler ? Je ne savais pas au début, je pensais qu’il avait eu pitié de moi, de ma vie, pitié d’une pauvre petite jeune fille abandonné. Mais non ce n’était pas le cas. Ce qui est le plus drôle c’est lorsque ma mère est revenue le lendemain matin et que j’étais sorti, non non je n’étais pas avec Maël mais elle était persuadée que j’avais pris sa place et ça la rendait folle, je suis même presque sûre que c’est elle-même qui à lancé la rumeur sur une histoire totalement irréelle entre nous. Pathétique… j’avais tellement de chose à dire sur cette femme que ça tournait trop dans ma tête pour que je puisse fermer les yeux quelques instants.

A bout de nerfs j’avais besoin d’une bonne douche, d’un café puis ensuite je sortirais j’avais un rendez vous important et je ne pouvais pas le manqué même si mon fardeau, mon boulet était de retour… Une douche plus tard je m’habille, quelque chose de simple, une robe suffira, je n’avais plus si mauvaise mine, je n’avais plus trop l’air d’un cadavre le manque et la fatigue avait presque disparu mais il recommencerait très vite si je n’avais pas de quoi tenir lorsque ça arrivera. Pas question que je refasse une entrer sous le manque dans la chambre de Maël, pas la peine que je me balade à trois heures du matin tel un fantôme dans les rues de Lewis, non j’avais besoin d’avoir quelque chose au cas ou, juste au cas ou. Le problème dans ça… l’argent ? Ben oui pour des doses même minime il faut de l’argent et je ne roulais plus sur l’or, j’avais ma fille, j’avais un logement je ne pouvais plus vivre chez n’importe qui aujourd’hui je devais faire attention. Emportant mon sac et ma fille que j’avais changé et habillé je bouscule ma mère plutôt sèchement « Tu as cinq minutes pour partir je m’en vais, ici ce n’est pas un hôtel tu veux être à Lewis ? Trouve un toit ! » J’amène ma fille chez la nourrice loin de là, cinq minutes plus tard je vire ma mère même pas encore habillé et je referme la porte à clef, sans aucun remord je rentre dans une voiture et je m’en vais sous ses yeux un sourire aux lèvres. Bye maman ! Alors que mon conducteur m’amène à mon rendez vous avec mon patron je prends mon téléphone et le regarde sans rien faire, je l’appel, je l’appel pas ? Non je ne l’appel pas… tant pis. La matinée est longue du moins j’en ai l’impression, vers onze heure je me balade dans les rues de Lewis avant de prendre mon téléphone et composer le numéro de Maël le plus rapidement possible... répondeur bien sûr... Tant pis je laisse un message essayant tant bien que mal de ne pas hurler. Je tire un peu sur ma cigarette pour me calmer mais rien y fait et lorsque j’entends le bip du répondeur je me mets à parler. « Maël Quinn Lehman, Espèce d'enfoiré, je vais te tuer. Si tu l'as appelé pour m'emmerder tu as réussit ton coup. Je me radine à ton hôtel dans deux heures, on va discuter tout les deux. Salut. » Et sur ses derniers mots je raccroche. Hum une petite pointe d'énervement ? Non pas du tout juste une envie de tuer mon ami, s’il avait appelé ma mère je le tuerais avec ce qui me tombe sous la main. Avant tout autre chose je devais aller à mon deuxième rendez vous Dans une ruelle mon deuxième rendez vous m’attendait, rendez vous qui aller être tout aussi drôle que le premier, finalement je n’avais pas perdu mes contacts en un an, tout le monde se souvient parfaitement bien de moi aussi lorsque j’ai eu la bonne idée d’appeler un de mes amis appelons le ainsi il était ravi de me voir. Négocié, voilà ce que je faisais dans cette rue, je négocié, négociation plutôt rude parce qu’il ne voulait pas faire ce que moi je voulais, en excellente manipulatrice et en une bonne demi heure de temps il cède pour une belle paire de jambe, comme si j’allais me rabaisser à coucher avec lui pour une dose, que les hommes sont idiots et faibles plus faibles que les femmes surtout sur ce terrain là. Je lui promets… promet que lorsque je serais seule je l’appellerais, c’était totalement faux, j’étais une menteuse invétéré et il devrait le savoir. J’ai tout de même le devoir de lui filer un acompte, acompte qui bien sûr sera un baiser plutôt fougueux, un baiser qui me répugne mais bon quand il faut y aller, faut y aller… je finis par le laisser partir et par ranger ma dose, un frisson parcours mon corps, frisson de dégout, d’un geste de la main j’essuie mes lèvres tout en marchant. Je prends une cigarette pour ne plus sentir ses lèvres contre les miennes. Lorsque je sors de la ruelle j’aperçois quelqu’un, un homme, homme que je n’avais pas spécialement envie de voir du moins pas à ce moment là. « Ah… Maël, justement j’allais venir te voir ! » Toujours là quand il ne faut pas celui là… Quand on s’y attend le moins, qu’avait il pu bien voir ? Oh et puis ça m’était totalement égal finalement j’étais majeure et vaccinée je n’avais rien à lui prouver ni à prouver à personne. «Qu’est ce que tu as fais Maël. Pourquoi tu l’as appelée ?? Maintenant on va l’avoir sur le dos tout les deux ce n’était pas malin du tout. Ok ok j’ai compris j’ai eu tort je ne sais pas ce que j’ai fais mais j’ai eu tort maintenant débarrasse moi de cette glue avant que je fasse un meurtre. » Alors que j’étais en train de lui demander de m’aider une nouvelle fois une voix si stridente que je haïssais arrive jusqu'à nos oreilles. « Ouhouh Maël ! » Et voilà ma mère, Ambre Turner qui se ramène jusqu'à nous, j’attrape le bras de Maël et lui rentrerais presque les ongles dans la peau. « Ne me laisse pas seule avec elle. » ça serait presque une supplication si on ne me connaissait pas. « Mon cher petit Maël quel plaisir de te revoir ça fait si longtemps dis donc. » Son sourire de pétasse me rend déjà dingue j’ai envie de lui écrasé ma main dans la figure. Je soupire un grand coup pour me détendre. « Hum finalement c’est moi qui m’en vais. Je vous laisse. » Je relâche son bras et enlève les ongles désolé Maël c’était plus fort que moi je me suis attrapé à la première chose qui était sous la main et malheureusement pour toi c’était ton bras. « Mon cher petit Maël à plus à plus tard ». Ma voix se faisait moqueuse je refaisais ma mère… attitude puéril… mais je ne pouvais pas faire autrement c’était plus fort que moi. Un dernier clin d’œil à mon ami et un sourire qui voulait dire tant pis pour toi je m’apprête à partir.




Dernière édition par Breony A. Turner le Sam 23 Avr - 5:48, édité 1 fois
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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 9 Avr - 6:44

Désolée, je fais pas beaucoup avancer, mais j'avais... Trop de choses à dire ! Du coup j'ai préféré m'arrêter là Razz

Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] 123601Sanstitre1


BREONY & MAËL


Breony avait levé le camp sans broncher. C'était mieux pour lui ; c'était mieux pour elle. Nul doute qu'il serait devenu étrangement désagréable si elle s'était de nouveau obstinée à vouloir rester. Certainement avait-elle décelé la soudaine colère dont son mentor était victime et n'avait pas voulu prendre le risque d'accentuer encore son irritation. Plutôt étrange d'ailleurs, la jeune femme n'avait jamais vraiment hésité à le pousser à bout. Mais bon, peut-être avait-elle tout à coup pris conscience d'être allé beaucoup trop loin, le seul fait qu'il lui offre la victoire le prouvait aisément. Pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, Maël n'éprouvait plus le moindre désir d'avoir sa charmante petite bouille sous les yeux. Il voulait la voir disparaître et l'aurait jeté dehors à coups de pied aux fesses si elle avait pris le risque de jouer une nouvelle fois avec sa patience. Fort heureusement, la jeune femme ne se fit pas prier et abandonna Quinn à son angoisse sans même demander son prix. Prix qu'elle viendrait quérir plus tard, Maël le savait. Mais pas avant d'avoir laissé le souvenir de cette bise s'estomper. S'estomper... Pas s'effacer. La mémoire de notre homme ne pourrait décemment oublier une si insupportable marque d'affection. Enfin, quand la porte se referma sur le bonne nuit de la demoiselle, Lehman poussa un petit soupir de soulagement avant de se laisser tomber sur son lit. Croisant les bras sur ses yeux, il s'enferma dans une insupportable obscurité qu'il s'empressa de rompre. Inutile de chercher à trouver le sommeil, tous les éléments étaient réunis pour le priver de la moindre trace de léthargie. Ce bisou claquant résonnait à ses oreilles ; son angoisse embrouillait les battements de son cœur ; l'alcool lui brouillait les sens ; les effets de la cocaïne s'estompaient ; sa paranoïa s'accroissait à chaque seconde. Oui, tous les démons de Maël Q. Lehman s'étaient réunis au même instant, le privant d'une sérénité qu'il aurait grandement apprécié. Hors de lui, il se redressa pour se retrouver en position assise, prit le premier objet qui lui tomba sous la main - à savoir, son téléphone portable - et l'envoya sans pitié s'écraser contre le mur. Dans un bruit sourd, le téléphone éclata en morceau et retomba mollement sur le parquet en une discrète pluie de plastique. La nuit serait longue.

C'est d'ailleurs sous la douche que notre Lehman national termina sa nuit. Assit dans le bac, les robinets grands ouverts, il avait logé sa tête dans ses genoux et s'était laissé aller à une insupportable captivité. L'eau était glaciale - comme il l'aimait - et, en temps normal, il aurait grandement apprécié un tel moment de tranquillité. Il n'en fût rien. Tremblant, il laissa la drogue déserter son organisme, lui imposant une solitude qu'il affectionnait habituellement, mais qui, à ce moment précis, lui infligeait une douleur proche de l'insoutenable. Voilà exactement pourquoi il avait tenté de ne pas céder à l'attrait de la poudre blanche quelques heures plus tôt. Il savait la descente insupportable et Soledad n'était désormais plus là pour combler le vide laissé par la drogue. Ce n'est qu'aux dernières lueurs de l'aube que Maël retrouva une once de clarté. Presque lucide, il se tira difficilement de sa douche - les muscles ankylosés par sa léthargie et sa longue immobilité - et ressentit l'envie pressante de prendre l'air. Quitter cette piaule insupportable, prendre un long bol d'air frais : voilà tout ce dont il avait besoin. Manger, boire et dormir étaient des besoins qu'il relégua au second plan ; comme toujours. Lentement, l'esprit ailleurs, il s'habilla d'un simple jean et d'une vieille chemise à rayures qu'il ne prit même pas la peine de boutonner jusqu'en haut. Secouant la tête, il éclaboussa les murs de sa chambre de minuscules gouttelettes d'eau, avant de prendre son briquet et ses clopes et de déserter cet endroit qu'il finissait par détester tout autant que le reste de la ville.

Ailleurs, l'homme laissa ses jambes choisir sa destination. Tel était l'avantage, d'être détesté, d'avoir une santé de fer et d'avoir assez de tunes pour vivre aisément pendant deux ou trois ans... Maël n'avait absolument rien à faire à Lewis. Pas de rendez-vous, pas d'obligations, pas d'amis à qui rendre visite. Une vie parfaite pour un homme dont le culte allait à la solitude. Parfaite, vraiment ? Non. Quinn s'ennuyait. Lewis ne lui offrait aucunement ce qu'il désirait et le souvenir de sa vie à L.A. lui torturait cruellement l'esprit. Toutefois, à ce moment précis, les pensées de Maël n'étaient pas au passé, mais plutôt au moment présent. La douleur causée par le manque soudain de drogue s'estompait lentement au fur et à mesure que les kilomètres défilaient sous ses pieds et il re-goûtait délicieusement à cette sérénité qu'il se connaissait. Un calme qu'une soudaine apparition réussit à réduire à un état proche du néant. L'homme voulu fuir devant cette vision, mais elle ne lui en laissa pas le temps. Breony... Une Breony que Maël n'aurait pas espéré revoir avant un bon bout de temps. Une Breony qui lui sauta dessus dès qu'elle l'aperçu.

Hein ? Mais de quoi tu me causes Breony. J'ai dû louper un chapitre là. Allez fous-moi la paix, je veux pas te voir. Pas maintenant, pas après ce que tu as fait. Dégage Breony, fous le camp avant que je devienne méchant. Ma matinée a plutôt bien commencé, alors viens pas tout foutre en l'air. Quoi ? T'as pas une gamine à t'occuper ? Putain mais t'es jamais avec elle ma parole. Et toi qui te dis différente de ta chère mère... En un sens, c'est peut-être pas si mal. Moins tu seras à ses côtés, moins elle subira ton insupportable influence. Mais bon en attendant, je suis pas d'humeur à te supporter. Reviens me voir plus tard, quand tu te seras calmée et que tu seras en état d'expliquer calmement à tonton Maël ce qui se passe. Là, je ne comprends rien à ton charabia, alors lâche-moi, va fricoter avec le dealer que je viens d'apercevoir au coin de la rue et fous-moi la paix.

Ça c'était plus ou moins ce que notre homme s'apprêtait à dire à son amie. Mais c'était avant d'entendre une insupportable voix qu'il connaissait plutôt bien résonner à ses oreilles. C'était avant que les ongles de Breony ne viennent se planter douloureusement dans son bras. Et c'était avant qu'il ne comprenne enfin les paroles de la jeune femme. Ambre Turner. Cette caricature de la stupidité en personne était de retour à Lewis. Pire, elle semblait toujours autant sous le charme légendaire d'un Lehman qui avait toujours ignoré superbement ses avances. « Ooh, non... » Laissa-t-il échapper entre ses dents tandis que son ancienne connaissance apparaissait devant lui, tout sourire. Pauvre chose... Le temps avait été bien moins clément envers elle qu'envers lui et avait presque complètement effacé une beauté qui, déjà par le passé, avait été précaire. Désagréable surprise... Maël ne se rappelait que trop bien le mal qu'il avait eu pour se débarrasser de cette sangsue et l'affreux sourire qu'elle étalait sur ses lèvres laissait présager un combat tout aussi acharné que le précédent.

La surprise passée, Maël laissa un rictus hypocrite se balader sur ses lèvres. Lewis était sans doute le village le plus ennuyeux du Texas. Aussi, l'homme n'hésiterait pas à sauter sur le moindre imprévu pour se divertir. Ambre, aussi bizarre que cela puisse paraître, en faisait partie. Toutefois, hors de question de rester seul avec cette furie. Avisant le départ de Breony, Quinn lui attrapa vivement le bras et lui ordonna d'un ton intransigeant.« Toi, tu restes là. » Attirant autoritairement la jolie Turner à lui, il colla un sourire forcé sur son visage, soudain indécis. Les possibilités étaient multiples. Soit il laissait croire à Breony que c'était bel et bien lui qui avait appelé sa mère. Soit il laissait croire à Ambre que Breony et lui filait le grand amour. Soit il laissait entendre qu'il était, cette fois, tout à fait prêt à céder à ses attentes. Soit, il mettait immédiatement fin au jeu, sachant qu'Ambre ne cesserait pas de lui courir après... L'homme restait pourtant conscient d'une chose : tôt ou tard, il finirait par se lasser de cette peste et regretterait d'avoir joué avec sa stupidité. Enfin... Le temps n'était pas aux remords. De toute façon, Ambre le collerait, quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise. Autant en tirer le meilleur profit donc et mettre un peu d'animation dans sa tuante petite vie. Passant un bras autour des épaules de Breony, l'empêchant de prendre ses jambes à son cou, il adressa son sourire le plus séduisant à la mère de cette dernière et fini par répondre d'un ton qu'il voulait sincère, mais qui transpirait l'hypocrisie. « Ambre chérie ! Que nous vaut ce plaisir ? Dis-moi... Les années n'ont pas été très généreuses avec toi. Heureusement que tu as laissé derrière toi une très charmante demoiselle qui m'a fait l'immense honneur de combler ma solitude la nuit dernière. Tu peux être fière d'elle ; Breony est digne de toi. »

Connard. Pourquoi n'en humilier qu'une quand on peut en humilier deux ?
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 9 Avr - 8:26


CRÉDIT - CSS


Je crois que le sol c’est écroulé sous mes pieds dès que Maël m’a rattrapé par le bras, je ne tenais plus qu’a un fil avant de tomber dans la colère profonde, je savais qu’il allait vouloir joué mais je n’étais pas d’humeur, je l’ai déjà supporter toute la soirée et toute la nuit alors lâche moi avant que je lui éclate la tête devant tout le monde, dans cette rue, ça réduirait définitivement en cendre le nouveau masque que j’arrête pas de briser quand je suis avec toi. A quoi tu joue hein ? Tu veux quoi me faire regretter ce que j’ai fais la veille ? Ok ok je regrette tu es content lâche moi maintenant avant que je te casse la main et tu sais très bien que pour échappé à ma mère j’en serais capable, te laisser avec elle totalement seul ? Si à l’époque cette idée me déplaisait parce que je savais qu’elle te collerait et te lâcherais pas aujourd’hui j’en ai plus rien à faire elle peut bien te sauté sur le dos et ne plus te lâcher comme une sangsue je m’en amuserais… Pff qu’est ce que cet homme m’agaçait il y avait des jours ou il me sortait des yeux, il était clair que je le laisserais pas tout seul avec ma très chère mère déjà parce que ça ferait bien trop plaisir à celle-ci et ensuite parce que je lui devais bien ça après ce qu’il m’avait offert la veille je pouvais bien faire ça pour lui hein. Bon ben ok il a gagné je reste mais bon à la première remarque qu’il fera sur moi je dégage sans dire un mot et tant pis pour lui. Abandonnant donc l’idée de m’enfuir je reste passive au parole de mon mentor, le visage de ma mère se crispant et en entendant les paroles de Maël j’étouffe un petit rire amusée, finalement il avait eu raison de m’empêcher de partir ça allait être encore plus drôle que prévue. Ce qui me fait rire c’est surtout quand il lui dit que la nature l’avait physiquement dépourvu de toute beauté en vieillissant, c’est vrai qu’elle avait quelques rides sur le front, des cheveux blanc à certains endroit et les traits tirés signe qu’elle avait besoin de repos, l’alcool lui avait filé un teint horriblement gris et elle n’avait plus du tout la beauté qu’elle avait autrefois. Et oui maman tu es vieille aujourd’hui 41 ans quand même tu ne peux pas rivaliser avec ma jeunesse. Retourne donc voir tes amants d’autrefois les ploucs que tu avais dans ton lit et lâche moi, lâche nous, on retournera tout les deux à nos deux vies séparés et tout rentrera dans l’ordre. Pourquoi tu es là hein tu en as pas marre de te faire jeté ? Quoi tu es masochiste toi aussi ? Non mais tu es pire qu’un mollusque regarde toi, tu le supplierais presque pour une partie de jambe en l’air, je trouve ça honteux, tu me dégoute, tu es vraiment une pauvre femme, pathétique et les années n’ont rien changé à ton attitude de débile profonde. Mon dieu que je la hais cette femme. Les dernières phrases de Maël me font réagir tout de suite, je le regarde tout en restant silencieuse, pas la peine que je hurle maintenant, pas devant ma mère elle serait trop contente mais tu ne perds rien pour attendre toi, t’inquiète pas, la vengeance est un plat qui se mange froid. Et ma vengeance peut être terrible dans un esprit aussi tordu que le mien. T’inquiète… Bientôt. En attendant je m’occupe de ma mère et tu viendras après chaque chose en son temps. « Hum… Maël je ne te comprendrais jamais. Honnêtement je ne vois pas ce que tu lui trouves, tu es un homme c’est qu’une gamine sans intérêt. » Et toc prend toi ça dans la tête, j’étais devant ma mère et elle recommençait tous ce qu’elle faisait quand j’étais chez elle, quand je vivais encore sous son toit et que la drogue ne m’aidait pas à lutter contre cette saloperie. Ma main glissa jusqu'à mes lèvres ou celles-ci se posent rapidement sur ma cigarette, la nicotine allait me sauvé la vie. C’est finalement une fois la fumée recraché que je sens mon cœur se calmer légèrement.

L’idée que Maël, l’homme qu’elle jamais eu puisse coucher avec sa fille ne plaisait pas à ma mère je le savais, je le voyais, je l’avais toujours su une espèce de jalousie avait empli son cœur rien qu’a l’annonce de ce que nous « avions » fait cette nuit. Et pour poussé le vice encore plus loin j’attrape la main de mon mentor et la met autour de ma taille. Bien Breony continue ravive les rumeurs qu’il y avait il y a neuf ans, ravive l’intérêt de tous ses abrutis. Me retournant vers lui je fini par ouvrir la bouche un sourire qui se voulait des plus sincère mais que lui seul pouvait comprendre, un sourire hypocrite qui laissait paraitre une légère gêne. « Tu n’étais pas aussi pudique hier soir hein… » Non mais je rêve, qu’est ce que je raconte, je débloque complètement quand elle est là, quand je disais que j’étais prête à tout pour la voir fuir, j’étais sérieuse. Le visage de ma mère blanchit petit à petit lorsque je parle. « Faut quand même que je t’explique, ma chère mère est revenue pour toi, elle a apprit que tu étais revenu. Et pensait que nous étions en froid et que tu lui tomberais dans les bras. » Je me retourne vers ma mère avant de lâcher. « Tu pensais qu’il était revenu pour toi maman ? Allez avoue à ta merveilleuse fille. » Le visage de celle-ci ne tarda pas à devenir rouge, rouge de colère, comme c’était simple de la faire craquer. « Ferme là Breony, de quoi tu te mêle et puis laisse parler les adultes entre eux. Tu es qu’une gamine. » Un sourire s’affiche de nouveau sur mon visage avant que je lui déclare autre chose. « Tu devrais changer un peu de réplique tu sais parce qu’au cas où tu l’aurais pas remarqué je suis loin de la gamine que tu as foutue à la porte. Stop je t’arrête tout de suite pas la peine de recommencer à parler de mon expulsion, je ne veux plus t’entendre déblatérer retourne dans ton trou, cache toi, enterre toi, fais quelque chose avant que ce soit moi qui le fasse. » Mon sourire s’efface rapidement et mon ton devient froid. « Et crois moi je prendrais un plaisir certain à te faire souffrir jusqu'à la dernière seconde. Soit contente, je te préviens à l’avance, d’autre n’on pas eu ta chance. » Enfin voilà c’était sorti, une bonne chose de faite, une bouffé de cigarette plus tard je la vois redevenir la larve qu’elle était lorsque j’ai couché avec son amant, l’amour de sa vie soit disant bref, elle ira pleurer dans les bras de ce cher Maël et moi je serais spectatrice et ce spectacle sera horriblement jouissif. Et le boulet qu’était ma mère finit par regarder mon cher ami et lui dis « Tu ne vas tout de même pas la laisser me parler comme ça ? Fait quelque chose pour qu’elle s’arrête cette ingrate. » Va y maman, va y essaie encore, mon poing se referma et je serrais fort les dents pour ne pas me jeté à sa gorge et lui taper la tête dans le trottoir. « Tient là un peu en laisse. Tu te laisse parler comme ça toi aussi ? Eh bien ça doit être gaie vos soirées. » Oh oui c’est très drôle si tu savais, mais bon toi tu ne sais rien et tu ne sauras jamais rien alors abandonne. « Et si on laissait ton boulet ici et qu’on aller parler du bon vieux temps tout les deux. » Maël attrape moi empêche moi de la tuer moi un boulet ? C’était la meilleure tient… Bref je soupire silencieuse, pas la peine que je l’ouvre sinon je vais l’insulter devant tout le monde. « Oui Maël pourquoi tu ne me laisserais pas ici et que tu n’irais pas parler du bon vieux temps avec ta chère copine hein ? » Cette fois ci ça me faisait sourire, si Maël venait à partir avec elle je serais la plus heureuse du monde et je te construirais même un temple à ton image cette idée te plairais j’en suis persuadée.
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 10 Avr - 0:54

Je suis morte de rire toute seule en lisant l'énormité que j'ai écrite Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] 230587

Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] 811040tumblrljdd3isrcJ1qcsct3o1500


BREONY & MAËL


Ambre avait un don pour pousser le pathétique à son summum. Jamais Maël n'avait vu une femme s'obstiner autant. Habituellement, se faire jeter une ou deux fois leur suffisaient et elles finissaient tôt ou tard par comprendre qu'il n'était nullement dans ses intentions de satisfaire leurs attentes. Lehman était un homme exigeant. La beauté ne suffisait pas à faire attiser son appétit charnel. Il fallait plus. Une touche d'originalité, un soupçon d'intelligence et une nuance de mystère. Et Dieu sait qu'Ambre ne remplissait aucune de ces conditions. Elle était prévisible. Bien trop prévisible. Elle était terne ; si bien psychologiquement que physiquement. Elle était de ces femmes dont la beauté était certaine, mais toutefois assez fade pour inhiber toute notion de désir. Pire que tout : elle s'accrochait. Chez Breony, cette obstination était touchante, Maël réussissait à s'en amuser et prenait un plaisir certain à en jouer. Chez Ambre, c'était exaspérant. Et l'homme n'aurait su dire ce qu'il détestait le plus chez cette femme : le fait qu'elle prononce tout ce qui lui passait par la tête sans prendre le temps de réfléchir ? Son insupportable et flagrante jalousie envers sa fille ? Son acharnement à s'envoyer tous les hommes de Lewis, comme pour se prouver quelque chose ? Ou encore cette façon qu'elle avait de faire comme si rien n'avait changé ? Ambre était belle et bien une caricature ; une pitoyable mixture de tout ce qu'il répugnait chez la gent féminine ; l'exact portrait de ce qu'il ne fallait pas être si elle voulait avoir la moindre chance qu'il posa un jour les yeux sur elle.

Alors oui, bien des années plus tôt, Maël n'avait eu de cesse d'essayer de se débarrasser de cette sangsue. A l'époque, sa vie était déjà un sacré bordel, et il n'avait ressentit ni l'envie, ni le besoin de voir les choses empirer. Un moment seulement, il s'était amusé de l'attention toute particulière que lui portait l'ainée Turner. Elle avait été un boulet qu'il avait pris grand plaisir à jeter, encore et encore. Mais très vite, il s'était lassé et n'avait éprouvé que le désir de la voir enfin disparaître de sa vie. Oui, à l'époque, il était malheureux et l'exaspération que lui infligeait Ambre n'avait fait qu'accentuer son malaise. Ce qui n'était désormais plus le cas. Maël avait trouvé bonheur et intérêt à Los Angeles et même si son casier judiciaire lui imposait des vacances forcées à Lewis, rien ne pouvait le ramener à son passé. Pas même l'obstination d'Ambre Turner. Bien au contraire : cette fois, si celle-ci pouvait rompre un peu son quotidien, il lui souhaiterait presque un bon retour à Lewis.

C'était sans aucune gêne que Maël avait passé un bras autour des épaules de son amie. Et si la nuit dernière il l'avait lâchement mis à la porte suite à une chaste bise, il réussissait là très aisément à mettre son angoisse de côté. Le jeu qu'il imposait là à Breony n'avait rien à voir avec l'affection, ni même avec leur amitié pour le moins improbable. Seul comptait le but que lui permettrait d'atteindre ses provocations. Il le savait. Breony le savait. Seule Ambre et sa naïveté goûterait aux fruits de son arrogance et de son hypocrisie. La mère de la jeune Turner mordit d'ailleurs très facilement à l'hameçon et ne pensa même pas à mettre en doute la parole de l'homme qu'elle voulait voir dans son lit, se contentant de ressortir le même refrain qu'elle avait déjà chanté sur tous les tons dix ans plus tôt. Amusé, satisfait, provocant, Maël n'hésita pas à enfoncer un peu plus profondément le clou. « L'innocence de la jeunesse, Ambre chérie... Au lit, ta fille est d'une naïveté tout à fait exquise. De quoi combler mes attentes. Et bien plus encore... » Nouveau rictus hypocrite. L'homme ne savait si ses paroles blesseraient Breony et à vrai dire, il s'en fichait pas mal. Il savait que la jolie Turner haïssait assez sa mère pour se prêter au jeu et qu'elle attendrait patiemment que sa génitrice quitte les lieux pour le remettre correctement à sa place. Peu importait, cette situation était à la fois délectable et inattendue. Le ressentit de Breony n'avait là aucune importance. Seul comptait la patience naïve d'une femme qui s'enfonçait un peu plus à chaque mot.

L'homme ne broncha pas quand Breony passa un bras autour de sa taille. Comme il s'y était attendu, la jeune femme se prêta au jeu plutôt facilement. Tous les moyens étaient bons pour blesser celle qui t'a mis au monde, n'est-ce pas très chère ? Affichant un petit air comblé que personne ne lui connaissait, Maël assista agréablement au duel qui s'installa entre la mère et sa fille. Il était tel un spectateur, son pot de popcorn dans les mains, observant silencieusement une scène dont il était le seul témoin. Intervenir et calmer le jeu ? Bof. Pas vraiment non... Ce crêpage de chignon était tout à fait délicieux. Ce n'était pas la première fois qu'il assistait à une dispute entre Ambre et Breony. Toutefois, qu'il y trouve un tel plaisir à les regarder s'entretuer était une grande première ! Et c'est finalement quand la belle Turner exprima à nouveau le désir de laisser son ami seul avec sa tarée de mère que l'homme prit la peine de reprendre la parole. Accrochant le regard d'Ambre, Maël glissa d'une voix douce, dégueulant de sous-entendus plus douteux les uns que les autres. « Nos soirées ensemble sont merveilleuses, tu sais... Je suis assez doué pour ne pas avoir à supporter le son de sa jolie voix ; nos conversations se passent de mots, si tu vois ce que je veux dire... » L'homme termina sa phrase d'un discret clin d'œil qu'il réservait habituellement à Breony. Profitant du bref silence qu'il imposa, il s'empara d'autorité de la cigarette de son amie et tira longuement dessus avant de poursuivre, sur le ton de la conversation. « D'ailleurs, Ambre... Tu sais sans doute que ta fille est maman depuis peu... Devine qui est le père ? »

Alors là il faisait fort le Maël. Prétendre à une seconde et improbable paternité lui coûtait certainement bien plus qu'à Ambre de l'entendre et à Breony de supporter une telle absurdité. Il avait cependant parlé avec toute la conviction dont il était capable, curieux de voir la réaction cette mère tout autant incapable de prendre soin de son enfant qu'il l'avait été.
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 10 Avr - 6:14


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Ce n'est que lorsque le visage de ma mère change petit à petit de couleur et de forme que je suis enfin heureuse, un sentiment de béatitude m'envahit, plus besoin de drogue ni d'alcool à ce moment là, plus besoin d'être mauvaise avec les autres, elle canalisé toute ma colère et se la prenait violement en plein visage. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que la voir s'écraser sur le sol. J'avais une telle haine contre elle que tous ce que dira Maël me feras plaisir. Je n'aurais pas cru une seule seconde qu'il puisse faire ça, faire croire à ma mère qu'il était mon amant, c'était si simple mais connaissant l'esprit plutôt tordu de mon ami je l'imaginais profiter du moment pour m'en mettre dans la tête à moi aussi et au contraire c'est avec une certaine surprise que l'homme était redevenu pour quelques minutes, quelques heures peut être mon ami, mon pilier, comme avant. Ma mère poussa un long soupire pour essayer de ne pas se montrer blessée et agacée par les paroles de Maël qui avait l'air tout à fait réel. « Tu devrais plutôt prendre une femme de ton âge, l'expérience parfois y fait beaucoup... Une femme comme moi par exemple. » Son regard en disait long sur ses intentions et la voir ainsi plus bas que terre me rendais folle. « C'est pas parce que toute la ville est passé sur toi que tu as plus d'expérience que moi hein. Mais bon je t'en veux pas chère maman, plus pathétique tu meurs. » Elle m'ignore cette garce ! Je vais la tuée ! Elle m'ignore et fait comme si Maël et elle était seuls et j'avais vraiment envie qu'ils soient seuls, partir loin, très vite mais bon j'avais deux faiblesses, la première j'avais du mal à abandonné Maël, mon unique ami celui qui me connait si bien, je ne voulais pas le laisser tomber ainsi, j'étais une idiote mais bon je n'allais pas me refaire hein. La deuxième surement la plus grosse j'aimais faire souffrir et voir ma mère au bord des larmes, ou au bord de l'attaque cardiaque cela me procurer un sentiment plutôt délicieux. « Tu crois que c'est parce que tu es là avec elle ? Qu'elle joue la gentille fille amoureuse qu'elle ne va pas te trompé quand elle en aura l'occasion ? Et pour un homme plus jeune en plus » Mouai, cette phrase était bien l'exemple même que ma mère ne me connaissait pas, comment pouvait t'elle me parler d'amour alors que j'étais loin de ce sentiment, très loin même, je ne l'avais jamais ressenti, encore moins pour un homme et ça ne me manquait pas, amour égal tristesse et malheur je n’avais pas besoin de ça dans ma vie. De la souffrance j'en avais eu pas mal depuis l'enfance pas la peine de souffrir encore plus. Prenant un ton des plus mielleux et un regard aguicheur, j'avais loupé ma vocation je devais être actrice et non pas assistante de communication. « Oh... Mais Maël m'épuise constamment je ne vais pas le trompé j'en aurais même pas la force. Et puis il me comble suffisamment. » Ma mère avait du mal à déglutir elle était à deux doigts de la syncope et moi ? Eh bien j'en étais horriblement fière, moi qui la vieille avait du mal à parler de ce "blocage" que Maël provoquait en moi, j'étais en train de m'amuser à faire des insinuations sur notre supposé relation. « Au faite en parlant d'expérience... Comment va hum... Marco c'est ça ? Oui il me semble bien. Alors comment va-t-il ? » Parler de lui me filer la nausée Marco c'est mon beau père, celui avec qui j'ai couché, le seul amour de ma mère d’après elle alors qu’elle ne le connaissais que depuis deux mois, je me faisais souffrir pour faire du mal à celle ci, mon corps en eu un léger tremblement en pensant à cet homme qui avait posé ses sales pates sur mon corps de jeune femme, ce tremblement était invisible à l'œil nu mais malheureusement j'avais pas pensé que Maël avait le bras autour de moi. Peut importe il fallait garder la tête haute, j'avais poussé à bout Marco, je l'avais séduis bien fait pour moi. Je l’avais amené dans la chambre, je l’avais embrassé enfin je l’avais aguiché quoi mais là ou j’aurais pu le faire par plus plaisir charnel je l’ai fais par simple vengeance. Je le regrettais et je le regretterais jusqu'à la fin de ma vie, le seul truc qui me faisait tenir c’est l’idée même que grâce à ça j’avais réussis à la viré de Lewis c’est ce qui me retenais pour ne pas sombrer dans la folie.

Cette demande plongea ma mère dans un profond silence, le regard fuyant j’avais touché droit au but et bientôt je bougerais encore et encore le couteau jusqu'à ce qu’elle agonise devant nos yeux. Le silence fut finalement coupé par Maël qui se délectait du spectacle que nous lui offrions. Etait il de mon côté ou du côté de la plus forte ? Bonne question… faudra que je lui demande un jour peut être. Ma mère n’a même pas su quoi répondre à son adorable allusion, moi ? Je me contentais de sourire parce que la voir se décomposé me donner envie d’exploser de rire devant son nez mais je me retenais pour garder encore quelques minutes cette femme futile devant mes yeux, le visage que je n’aurais jamais, comment pouvait elle en arriver aussi bas ? Revenir après neuf ans pour coucher avec un homme qu’elle voulait il y a longtemps, je n’arrivais pas à la comprendre, d’ailleurs il y a des tas de chose que je ne comprenais pas, la première pourquoi être revenue à Lewis pour voir Maël elle aurait pu le chercher finalement, pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd’hui ça je ne sais pas du tout. Pourquoi s’être ramené chez moi alors qu’elle aurait très bien pu aller le voir directement, comment avait elle pu nous trouvés dans cette rue, elle nous suivait, nous faisaient suivre j’en étais sûre… Et bientôt nous payerons les conséquences de nos paroles, lorsque Lewis tout entier allait apprendre que nous avions une relation plus qu’amicale… Mais je l’ai déjà dis j’étais prête à tout et même à revivre avec les rumeurs elles faisaient parties de ma vie de toute façon. Alors que je ne pensais pas capable mon mentor de faire pire que lui faire des allusions il lui annonce texto être le père de ma fille… Et en faite là ou on pourrait croire que j’aurais explosé et mis fin au jeu un sentiment étrange plana sur ma tête, il savait que ça porterait un coup presque fatale à ma mère et je savais que c’était par égoïsme qu’il voulait la voir partir mais au fond de moi je savais que dire ça lui faisait encore plus mal que le harcèlement de ma génitrice. Aussi pour le remercier d’avoir fait ça pour moi je lui mets discrètement une tape sur la main, ben quoi ? Ce sont mes remerciements à moi… il comprendra. « Qu… quoi ? » Imaginer Maël en père pour ma fille très peu pour moi et l’entendre se servir de mon petit bout de six mois était encore pire mais il le faisait pour que l’on soit tranquille, du moins je m’obligeais à le croire. Finalement c’est dans une hypocrisie digne d’une grande actrice que je mets un coup de coude plutôt gentil dans le ventre de Maël. « Tu n’as pas pu t’en empêcher… je t’avais dis de ne pas lui dire je voulais le faire… lui porter le coup fatal c’était pour moi. Regarde sa tête, hey maman ne tombe pas dans les pommes hein sinon j’en profiterais pour t’écraser. » Celle-ci lève la tête ravalant sa colère même si je voyais bien qu’elle allait exploser. « Non je ne te crois pas… Toi ? Père une seconde fois ? Et avec elle en plus ? » Le Elle était de trop dans sa phrase ça voulait dire quoi ça ? Je n’étais pas aussi pathétique que ce qu’elle le laissait penser au contraire, j’avais l’habitude de ce genre de commentaire alors je laisse couler sans ouvrir la bouche. Je dérobe ma cigarette des doigts de Maël tout en m’incitant au calme, je devais respirer, ne pas perdre de vue mon objectif, la détruire. « Non je ne te crois pas le faite que tu couches avec elle ne m’étonne presque pas, ce n’est qu’une allumeuse sans intérêt mais alors qu’elle est réussit à t’enfermer dans une autre famille ça je suis sûre que c’est faux. » Ouh… Maël va pas être content, je reste silencieuse les laissant parler entre « adultes ». « De toute façon Breony tu n’as jamais rien fait de bien dans ta vie ce n’est pas ta fille qui va changer ça. » Silencieuse, calme, je me détache des bras de mon mentor avant de lui coller ma main dans la figure. Et bing, celle là tu ne l’as pas volé. Pas de cris, pas de hurlements, aucun son n’est sorti de ma voix. Je me retourne vers mon ami avant d’ouvrir la bouche sortant des mots l’un derrière l’autre tranquillement. « Je suis désolée… Là elle est allée trop loin pour moi. » Si avec lui j’avais réussit à garder mon sang froid avec elle c’était trop dur et parler de ma fille ou de moi comme ça c’était une mauvaise idée… une très mauvaise idée. Et finalement contre toute attente je reprends ma place près de Maël, essayant tant bien que mal de ne pas partir et de l’abandonné là, dans cette rue, ce geste voulais dire, si tu ne me retiens pas je vais m’en aller et te laisser avec elle, je ne pourrais pas faire autrement, je suis désolée. « Espèce de tarée… » Reprenant le ton le plus plat et fade qu’elle pouvait ma mère regarde de nouveau sa proie. « Regarde ce qu’elle m’a fait ! » Elle essaie de faire quoi ? Attendrir Maël ? Essaie encore… Enlevant sa main de sa joue elle laisse apparaître une jolie trace rouge ou je pouvais compter mes doigts. Bien fait !
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 11 Avr - 6:49

Excuse-moi, cette réponse est d'une nullité sans nom --'
Je me rattrape à la prochaine Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] 846716

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BREONY & MAËL


Breony sembla s'accommoder à merveille du mensonge de Maël. Ponctuant les derniers mots de son ami d'une tape derrière sa nuque, son visage s'illumina devant la mine déconfite de sa mère lorsqu'elle apprit l'improbable paternité de l'homme qu'elle voulait voir dans son lit. Lehman, quant à lui, se força à sourire, soudain mal à l'aise. Proférer un tel mensonge lui avait d'abord paru d'une facilité déconcertante. Mais maintenant que la jolie Turner se prêtait au jeu et qu'Ambre devenait l'unique témoin de leur liaison factice, les choses devenaient étrangement réelles et l'homme observa quelques difficultés à ne pas s'enfuir en courant. Aussi, ce mensonge faisait ressurgir un passé que Maël avait pris grand soin d'enterrer ; les démons de sa jeunesse et de ses erreurs revenant cruellement hanter ses pensées. Nul doute que l'homme était là tout autant mal à l'aise qu'avait dû l'être Breony quand elle avait mentionné Marco. Facilement, Quinn avait ressentit le soudain dégoût dont la jeune femme avait été victime en parlant de l'ancien amant de sa mère ; il n'avait même pas eu à sentir le frisson qui parcouru le corps de la belle Turner pour savoir avec quelle répugnance elle évoquait ce nom. Maël était au courant de ce chapitre de la vie de Breony. Il savait que c'était ce qui avait définitivement mis un terme à leur relation ; c'était ce qui avait chassé l'ainée Turner de la ville ; c'était ce qui avait irrémédiablement sceller la réputation de croqueuse d'hommes de Breony. Et pourtant, Lehman savait qu'elle l'avait fait à contre-cœur ; elle l'avait fait pour détruire sa mère et y était aisément parvenu. Et une fois encore, elle avait surmonté son dégoût pour faire souffrir sa génitrice. Du grand Breony A. Turner.

Mal à l'aise donc, Quinn resta stoïque toutefois. Le jeu en valait la chandelle. Ambre affichait une surprise tout à fait prévisible tandis que la crédulité pouvait se lire sur son visage. Quelle naïveté ! S'en était presque effrayant. Cette femme n'était-elle donc pas pourvu d'un cerveau ? Ou ne savait-elle pas simplement l'utiliser pour réfléchir ? Quoiqu'il en soit, le mensonge de Maël suffit à lui offrir un teint à faire se pâmer un cadavre de jalousie. Et, tout sourire, Breony ne tarda pas à en rajouter une couche, donnant à cette absurdité une touche de vérité. Incapable d'admettre l'improbable, Ambre tenta de se convaincre elle-même de la fausseté de la chose, refusant de croire à cette seconde paternité. Maël accueilli les premières paroles de la mère de Breony avec un petit sourire amusé. Sourire que la suite de ses propos effaça légèrement. Décidément, son passé et sa famille le poursuivaient où qu'il aille. Et voir Lucy et Elias dans la bouche d'une femme qui avait tout tenté pour le mettre dans son lit alors-même qu'il était encore auprès de sa famille lui laissa une étrange amertume au fond de la gorge. Breony ne lui laissa pas le plaisir de répondre toutefois et sa main alla joyeusement s'écraser contre le visage de sa mère tandis que celle-ci reprenait la parole. L'avantage d'avoir un passé amical avec la belle Turner. Lui avait le droit de douter de la façon dont Breony mènerait sa maternité. Ambre en revanche, devait modérer ses propos. Cela faisait deux jours que l'homme criait haut et fort que la demoiselle ne changerait jamais et il ne s'était pas encore retrouvé avec une délicate trace de doigt sur la joue. Il était pourtant allé loin dans la provocation, proférant les pires insinuations... Mais non, Breony n'avait pas voulu, pas osé ou n'avait pas simplement jugé bon de lui refaire le portrait. Quant à Ambre, cela ne faisait pas dix minutes qu'elle insultait sa fille, que celle-ci perdait déjà son sang-froid...

Réprimant un petit rire, Maël préféra s'enfermer un peu plus encore dans le rôle qu'il avait endossé. Après avoir lancé un regard faussement réprobateur à Breony, il adressa à Ambre un visage compatissant tandis que celle-ci hurlait la douce folie de sa fille. Sur ce point, Lehman devait lui accorder qu'elle n'avait pas tout à fait tort. Breony était... Différente. Elle n'observait pas la même logique que ses paires. Elle était compliquée, difficile à cernée. Elle jouissait de ses propres règles, de ses propres limites. Breony était complètement désaxée, oui et c'était ainsi que Quinn l'appréciait. De plus, pouvait-on véritablement la blâmer pour cette personnalité changeante alors même que ça mère vivait dans une profonde névrose depuis des décennies ? Non. La jeune femme avait été à bonne école ! (pas taper x)). Sans accorder vraiment d'attention à la joue rougie d'Ambre, Maël afficha un petit rictus navré pour enfin répondre sur un ton perlé d'hypocrisie. « Faut l'excuser... Ce sont ses hormones qui la travaillent. Et puis bon... C'est sûr, tu ne sais pas vraiment ce que c'est de s'occuper d'un enfant, n'est-ce pas Ambre ? Et comme tout le monde le sait, le père ignoble que je suis n'est pas là pour l'aider. Du coup elle manque légèrement de sommeil. » Maël en pleine leçon de moral, critiquant la façon dont Ambre avait pu s'occuper de sa fille : on aura tout vu ! L'homme savait toutefois que Breony ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle ne lui avait jamais reproché d'avoir agis avec Elias à peu près de la manière dont Ambre s'était comporté envers elle. A la différence près que Maël avait fini par libérer sa progéniture de sa présence, ce qui n'avait pas été le cas de l'ainée Turner.

Finalement, jetant un bref coup d'œil à la joue d'Ambre, Maël poussa un petit soupire d'exaspération. Étrangement, la lassitude arrivait un peu plus vite que prévu ; la mère de Breony étant un peu trop pathétique pour qu'il sache parfaitement rester dans son rôle. Soudain glacial, l'homme ajouta simplement. « Tu veux éviter ça ? Apprends donc à fermer ta gueule, Ambre... »
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeLun 11 Avr - 9:50


CRÉDIT - CSS


Les hormones… roh quelle idée étrange, comme si j’étais à fleur de peau à cause de ça, pas du tout j’étais parfaitement saine d’esprit, du moins tout autant qu’avant ma grossesse, ok j’étais épuisée le trois quart du temps et j’avais du mal à supporter les gens mais ça venait peut être pas de la grossesse mais peut être du manque par exemple… Enfin peut importait, le voir faire la moral à ma mère sur sa façon de m’élevé m’avait surprise, ma mère n’a jamais eu l’âme d’une mère et tout comme Maël elle avait eu un enfant à l’âge de seize ans. La différence quand un a vue qu’il ne pouvait assumer sa paternité il a laissé son fils seul, personne ne pouvait comprendre Elias non plus d’ailleurs mais moi je savais que c’était la meilleure chose à faire. A quoi bon détruire une vie entière quand on peut détruire que quelques années ? Ma mère n’avait pas eu la même présence d’esprit et c’est ce que j’ai regretté, là ou elle aurait pu s’enfuir en voyant que je dérivais complètement elle est resté et à appuyé le plus fort possible sur ma tête pour que ne puisse plus jamais remonter sans oublié de m’attaché deux gros blocs de bétons aux chevilles afin d’être sûr que je ne remonterais jamais même quand elle sera loin. J’avais du me forcer à la faire fuir et si je n’avais pas eu ce courage certain je l’aurais finalement eu sur mon dos jusqu'à ma mort… « C’est ça Maël fait moi la morale, j’ai tout fait pour elle, ce n’est pas ma faute si c’est une ingrate de naissance. Jamais contente de ce qu’elle avait. J’avais beau tout faire pour elle, elle ne voulait pas de moi dans sa vie et cela depuis la naissance. » Non mais je rêve qu’est ce qu’elle raconte là ! « Je suis devenue ingrate avant ou après être devenue une jolie jeune femme ? » Touché encore une fois, elle la fermer on dirait bien… On va peut être avoir la paix Maël, croise les doigts.

Alors que j’allais reprendre la parole elle se reprend et nous relance sur le sujet de notre pseudo couple. Nous n’avions pas fait mouche d’après son regard, elle avait du agiter les deux neurones qu’elle avait dans la tête et ça avait du faire contact pour la première fois en quarante et un ans. « Vous êtes deux bons acteurs tous les deux… j’y croirais presque en faite… Mais à vous voir ensemble… vous êtes coincés comme pas permis ça se voit qu’il n’y a rien entre vous. » Et c’est avec un sourire satisfait qu’elle nous dit ça. Comme si elle était rassurée, comme si elle avait eu une illumination, comme si elle tentait de nous dire que maintenant qu’elle avait eu cette révélation elle ne nous lâcherait plus jamais. Le cœur battant dans ma poitrine j’étais partagé entre lui mettre une autre gifle ou fondre en larme devant tout le monde. Ma vie était foutu si elle revenait… je ne la supporterais pas… je ne pourrais pas la voir tous les jours tourné autour de ma vie, de celle de ma fille, j’avais réussis à la vaincre il y a dix ans grâce à la drogue et vraisemblablement je ne pouvais plus en prendre suffisamment pour la vaincre une seconde fois. Je voulais mourir pour la première fois de ma vie, me laisser couler… Me rompre le cou d’un seul coup sec. Si tu es mon ami Maël achève moi je t’en prie. « Vous êtes deux bons acteurs finalement. Vous avez loupés votre carrière. » J’essayais d’ouvrir la bouche mais rien ne sortait jusqu'à ce que j’ai le courage de parler. « Pense ce que tu veux, tu voulais quoi ? Une preuve que l’on était bien ensemble ? C’est ça ? » Le sourire que ma mère portait sur son visage me rendait malade, mauvaise, rien de ce qu’elle dira ne me mettra plus en colère. « Ah… puisque c’est demandé si gentiment. » Un regard vers Maël elle lui parle. « Embrasse là puisque vous êtes ensemble. » Hein ? Non mais elle est malade celle là. Je n’allais pas embrasser Maël, quoi que… pour qu’elle s’en aille… j’étais plus à ça près finalement. Prenant les devants avant que celui ci réagisse et me jette je me place dos à ma mère et face à lui. Tout en me mettant sur la pointe des pieds, je lui murmure quelque chose pour ne pas que ma mère l’entende. « Je t’en prie… Ne me lâche pas… pas sur ce coup là… je te demande pardon… » Et c’est après cette dernière parole que mes lèvres se posent sur celle de mon mentor, journée de merde, j’aurais mieux de rester couché, j’avais du ranger mon égo de côté, je me montrais faible, j’avais supplié Maël, je lui avais demandé de me pardonner. Pardonner pourquoi ? Pour ce baiser, pour cette attitude, pour ce que j’avais fais dans la chambre, pour tenté de le jeté de ma vie et quelques instants après aller le rechercher, pour lui demander des choses toujours bizarre et pour l’emmerder le plus possible. Mais ce que j’avais le plus à me faire pardonner c’était de lui avoir imposé mon amitié… alors oui Maël pardonne moi une fois pour toute parce que je te redemanderais plus jamais ça. Et c’est finalement en grande professionnelle que mon baiser fut poussé comme si je l’avais embrassé depuis toujours, mes mains prenant une place autour de son cou, tout en prolongeant ce baiser d’une passion qui se voulait des plus dévorantes. Ma mère m’avait détruite et c’est à ce moment là que je m’en rends compte, une douleur me tordant le ventre, le cœur, m’obligea à cligner des yeux et à laisser échappé un liquide humide de mes yeux, une larme, une simple larme roulant sur ma joue glissant sur celle de Maël en un instant. En moins d’une seconde j’avais réussis à essuyer cette larme et à reprendre mon calme. Et finalement c’est ma mère qui mit fin à ce baiser en m’arrachant violemment des bras de Maël. « Non mais ça va pas ! Qu’est ce qui te prend ? » Le regard noir je l’avais mis en colère, je le sentais, elle me regardait ainsi autrefois, ce regard qui jeune me glaçait sur place, qui me rendait malheureuse. Je m’approche d’elle une colère immense au fond du ventre. « Ça t’emmerde hein… qu’une personne n’ai pas voulu de toi… ça t’emmerde que pour une fois je sois passé en premier plan. » Je me retourne vers mon ami tout en gardant mon assurance, je ne devais pas flancher même si quelques minutes plus tôt je lui avais montré ma faiblesse ça ne reviendrait pas. « En tout cas mon chou tu embrasse comme un dieu alors ce fut un plaisir de prouver à ma mère qu’elle se planté… Encore. » Roh quel horreur ce surnom… faudrait vraiment que j’arrête avec ça mais bon on n’enlève pas les vieux travers, j’avais pratiquement toujours appelé Maël ainsi lorsque j’étais en monde chieuse juste pour qu’il comprenne que je plaisantais et qu’il ne prenne pas mal ce que je lui disais. Enfin dans toute cette hypocrisie il y avait bien un truc de vrai… Maël embrassait très bien.

Ma mère était devant nous sans rien dire le fait que je lui réponde tous ça l’avait bloqué, elle ne savait plus quoi dire ni quoi faire alors elle change finalement de tactique… et il fallait admirer sa performance. « En dehors de tous ça, tu n’as pas honte ? Je veux dire la pauvre petite à pas assez souffert avec moi comme tu le dis si bien pour que toi tu l’as détruise en plus ? Ta conscience ne te hurle pas d’arrêter ? » Attend elle disait quoi à Maël ? Ouh alors ça je ne pense pas qu’il apprécie qu’elle l’attaque mais je reste silencieuse pour lui donner le plaisir de lui briser toute sa vie pour qu’elle ne se relève jamais. « Tu lui amène que la misère et le malheur et ça depuis l’âge de quinze ans… Et toi espèce d’idiote tu n’en as pas marre d’être sous son influence ? Tu compte le suivre pendant combien d’année comme ça ? Comme un petit chien. Tu n’as pas compris qu’il se servait de toi. » Bon ok j’avais dis que je devais rester silencieuse, que je ne dirais rien mais faut pas pousser. Et le pire dans tout ça ? C’est que j’allais prendre la défense de Maël pour la première fois. « Tu sais ce qui est drôle maman ? C’est que si Maël ne m’avait pas trouvé il y a dix ans je ne pense pas que je serais encore là devant toi aujourd’hui. Ma fille n’existerait surement pas et je n’aurais pas eu l’immense plaisir de t’en coller une. De plus si y avait un truc à lui reprocher c’est à moi de le faire et non à toi, toi qui m’a collé dehors, toi qui m’as regardé boire et me défoncer sous tes yeux, toi qui m’as laissé m’enfoncer en appuyant sur ma tête pour que je me noie. Alors ne reproche pas à Maël de me faire souffrir parce que c’est toi qui l’as fait pendant toutes ses années. » Et tous ça était vrai, mon mentor avait réussit à me sauvé la vie sans même s’en rendre compte, mal dans ma peau, adolescente sauvage et méchante, droguée et paumée, je ne savais plus trop quoi faire, je ne savais plus ce que je devais faire, ma joie de vivre était entièrement factice tout comme mes paroles, tout était vide en moi jusqu'à mon regard qui était perdu dans un profond malheur. Alors s’il était un enfoiré, une ordure et un salopard la plupart du temps même avec moi je ne pouvais pas lui enlever le fait qu’il m’avait sauvé la vie sans s’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 12 Avr - 5:08

Pas réussi à m'arrêter xD

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BREONY & MAËL


Étrange... L'apparition d'Ambre avait ouvert les portes de la distraction aux yeux de Maël. S'il supportait sa présence, c'était uniquement pour rompre la monotonie de ce quotidien que lui imposait Lewis. Ambre, sans le savoir, lui offrait un divertissement banal, mais dont il était tout à fait prêt de se contenter. Réduire cette femme au silence, la tourner en ridicule étaient toujours plus divertissant que de passer une longue matinée vautrée dans un fauteuil à compter les pigeons qui lui feraient la grâce de venir roucouler sur le bord de sa fenêtre. Toutefois, comme pour suivre les délicates courbes de son passé, qui décidément se faisait un plaisir de le poursuivre, Ambre se montrait finalement tout aussi ennuyeuse qu'autrefois, bien même incapable de se montrer digne de sa naïveté. Que faisait-elle ? Elle passait son temps à se répéter encore et encore, sans jamais prendre la peine de changer de refrain, chantant la même chanson que jadis, s'éternisant dans ses convictions. C'était lassant. Et un homme comme Maël ne pouvait se satisfaire de l'ennui et de la banalité. Il n'avait de cesse de rechercher l'inattendu, l'imprévu... Or Ambre était bien incapable de lui offrir ne serait-ce qu'une once de surprise. Elle était terne, insignifiante... Bien sûr, son soudain retour avait suffit à rentrouvrir les portes de l'inespéré, mais l'ainée Turner avait su, par sa surprenante bêtise, les refermer derrière elle, privant Lehman d'une délicieuse matinée pendant laquelle il avait pensé pouvoir oublier qu'il se trouvait dans le village le plus fade de tout le Texas. En vain. Cela ne faisait pas un quart d'heure que Breony et Ambre avait croisé son chemin, que déjà l'ennui se profilait de nouveau à l'horizon, ne laissant à notre homme qu'une détestable et soudaine envie de prendre la fuite. La suite des événements interdit pourtant à Maël de céder à son besoin pressant de fuir une situation qu'il n'avait ni créé, ni espéré, ni-même cru possible.

Laisser Breony seule aux prises avec sa mère : voilà qui était tentant. Si Maël s'était gentiment prêté au jeu, il considérait maintenant qu'il n'avait plus rien à voir avec leurs histoires. Qu'elles règlent tout ceci entre mère et fille, cela lui convenait à merveille. Lui préférait quitter les lieux avant que l'ennui ne cède sa place à l'irritation. Mais cela, c'était avant qu'Ambre ne les relance sur leur liaison tout à fait improbable. Elle n'avait d'ailleurs pas tout à fait tort... Maël et Breony se trouvaient être un couple bien trop timide pour imposer une quelconque crédibilité dans ce mensonge. Et si Lehman avait toujours été un homme réservé en public, le bras qu'il avait simplement passé autour des épaules de la jolie Turner ne suffisait bien évidemment pas à convaincre Ambre de leur potentielle amourette. Et quand celle-ci leur demanda de prouver leurs dires, Maël posa sur elle un regard perlé d'arrogance et de mépris. Il n'avait rien à prouver à qui que ce soit. Et surtout pas à elle ! C'était puéril, inutile... Elle n'y croirait pas de toute façon. Et même s'ils réussissaient à se montrer convaincant, Ambre n'abandonnerait pas, bien au contraire. Elle ferait tout pour briser un couple inexistant et s'accrocherait bien plus encore. Elle l'avait déjà prouvé par le passé en essayant de briser un ménage déjà bien assez malheureux. Non vraiment, Maël n'avait nullement l'intention de prouver quoi que ce soit. A ses yeux, le jeu était terminé de toute façon. Ambre pouvait bien croire ce qu'elle voulait, cela lui était égale. Désormais, il se contenterait de la jeter simplement, comme au bon vieux temps. Quant à Breony... Qu'elle se débrouille avec sa génitrice : généreux cadeau d'un homme un peu trop rancunier que le souvenir d'une bise déplacée continuait à hanter.

Maël se prépara à envoyer joyeusement bouler la mère de son amie, mais Breony pris les devants et se retourna pour faire face à son mentor. Dans un simple murmure, elle lui glissa quelques mots à l'oreille que l'homme ne comprit qu'au moment où la jeune femme s'empara de ses lèvres. Surpris, la première pensée de Lehman fut de reculer et mettre fin à ce baiser qu'il n'avait même pas jugé possible. Si cela avait concerné n'importe quelle autre femme, sans doute n'aurait-il même pas penser à broncher. Mais c'était Breony qu'il avait maintenant en face de lui. Breony qu'il connaissait depuis qu'elle avait quinze ans. Breony avec laquelle il avait passé des dizaines et des dizaines de nuits à se défoncer le plus décemment du monde. Breony sur laquelle il n'avait jamais envisagé de poser la main. Breony qu'il continuait - peut-être à raison - de considérer comme une enfant à la fois abandonnée et désorientée. Breony qu'il avait inconsciemment pris sous son aile, offrant un magnifique bras d'honneur à la mère de celle-ci. Breony qui, par le sacrifice qu'elle lui offrait là, lui prouvait toute l'étendue de sa véritable souffrance. Et ce fut d'ailleurs plus l'intonation de sa voix que ses supplications en elles-mêmes qui empêcha Maël de planter la demoiselle au milieu de la rue avec pour seule compagnie une génitrice triomphante. L'homme montra là une facette de sa personnalité que Breony avait certainement pu entrevoir par le passé, mais dont elle ne s'était sans doute jamais imaginée l'étendue : un Maël soudain compréhensif, prêt à rendre ce menu service pour apaiser la douleur d'une enfant brisée. Breony souhaitait prendre sa revanche sur le passé et cela, ô combien il le comprenait. C'est ainsi que Quinn passa une main au creux des reins de la jolie Turner tout en emprisonnant sa nuque de l'autre, répondant tant docilement que fougueusement à ce baiser qu'elle lui imposait. Et, facilement, il força ce mensonge à prendre une réalité factice ; une crédibilité qu'Ambre s'empressa de briser.

L'homme accueillit cette soudaine intrusion avec un regard noir, tandis que la mère de son amie poussait un peu plus loin encore le pathétique. Breony, quant à elle, sembla savourer sa victoire tout en remuant cruellement le couteau dans la plaie. Abandonnant Ambre, l'homme accrocha le regard de la jeune Turner, tentant silencieusement de lui faire comprendre qu'il lui avait donné là la seule fleur qu'il avait à lui offrir et que si elle s'abaissait une nouvelle fois à le mettre dans une telle situation, il se montrerait bien moins généreux. Breony devait comprendre qu'il en avait déjà assez. Nul doute que son erreur avait été de prétendre être le père de la fille de la jeune femme, réveillant sans même le vouloir ses anciennes blessures. Le rôle de père, il avait tenté de le jouer et n'avait réussi qu'à se rendre malheureux. Et désormais, la seule idée - idée tout à fait improbable - qu'il ai à réitérer l'expérience suffisait à le renvoyer à un passé qu'il s'entêtait à vouloir oublier. Passé qu'Ambre s'évertua à raviver encore un peu par ses paroles stupides, dénuées de véritable sens. Des paroles qu'elle ne semblait pas même comprendre, mais auxquelles - Maël le savait - elle croyait dur comme fer. Attention Ambre, s'il n'en laissait rien paraître, Quinn pouvait sentir l'irritation pointer le bout de son nez... Une irritation qui laissa une légère place à l'angoisse aux paroles de Breony.

Jamais Maël n'avait envisagé les choses sous cet angle. A ses yeux, Breony n'avait toujours été que l'adolescente au visage d'ange avec laquelle il se plaisait à flirter avec la poudre blanche. Ca s'arrêtait là. Jamais il n'avait cherché à voir plus loin, ni-même à essayer de comprendre pourquoi la jolie Turner se plaisait tant en sa compagnie. Leur relation avait toujours été très simple : sans question, sans réponse, tous deux préférant vivre le moment présent plutôt que de penser passé ou avenir. Et voilà qu'elle prétendait qu'il lui avait plus au moins sauvé la vie... Il n'en fallait pas vraiment plus pour le mettre mal à l'aise. Toutefois, l'homme préféra ignorer son malaise et se concentrer sur l'affront qu'Ambre lui faisait. Jamais elle n'avait osé lui parler de la sorte et il ne la laisserait pas commencer maintenant. Posant une main sur l'épaule de Breony, il l'incita au silence et fixa la mère de celle-ci avec une indifférence mêlée de mépris. « Ma conscience se porte à merveille, merci bien... » L'homme s'approcha sensiblement de celle qu'il voulait désormais faire taire. Celle-ci était légèrement plus grande que sa fille, mais Maël la surplombait d'une bonne tête et le regard qu'il lui adressa aurait suffit à faire frissonner n'importe qui. Sa voix en revanche, resta des plus paisibles. « A qui la faute si Breony s'est rapproché de moi ? Qui donc la pousser à fuir et à trouver refuge chez un étranger ? Qui donc était un peu trop occupée à écarter les cuisses devant la gent masculine pour s'occuper de sa fille ? Pas moi, Ambre, pas moi. Si tu avais eu, ne serait-ce qu'une once de bon sens, un brin de discernement, peut-être aurais-tu remarqué qu'à chaque fois que tu remuais inutilement ce qui te sers de langue dans ta putain de bouche, tu poussais un peu plus Breony à venir me rejoindre. TU es celle qui a provoqué tout ça. Cesse donc de te décharger sur ta fille et surtout - surtout - ne me parle plus jamais comme tu viens de le faire. Tu ne me connais pas Ambre, tu n'as pas la moindre idée de ce dont je suis capable. Alors boucle là... Tu veux que tout cela cesse ? Retourne d'où tu viens, fous le camp, laisse-nous en paix. » Marquant enfin une courte pause, il cracha sa dernière menace sur un ton qui ne laissait nul place au doute. « Et oui... Fais la moindre misère à Breony et je te jure que ce sera la dernière chose que tu auras eu l'occasion de faire. »


Pas content le Maël xD
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 12 Avr - 9:32

Mouai... je suis pas convaincue...


CRÉDIT - CSS


C’est dingue comme en quelques minutes une vie peut changer devenir meilleure ou bien pire, je n’attendais rien de la vie, je n’attendais ni bonheur ni peine, j’étais froide à toute émotion supportant sur mon dos un passé et un présent plutôt encombrant. A la seconde ou Maël et Ambre sont rentrés en contact je savais que la plus touché dans cette histoire ça serait moi, je serais éclaboussé de l’animosité que tout deux se portés, j’en ressortirais pas indemne et même dix ans plus tard je savais que je serais amené à faire des choses que je regretterais. Ces paroles, le baiser que j’avais donné à mon mentor, à mon ami, m’avait poussé dans le dernier recoin de ma folie, j’avais fait la chose la plus effroyable que je puisse faire, non pas que c’était horrible non c’était très bien, ce n’est pas ça le problème c’est juste qu’en arrivé là me rendait malade. Supplié Maël, lui montrait ma souffrance, lui montrait ce que moi-même je refoulé m’avais considérablement affaibli et je ne tenais qu’a un fil avant de plongé dans une longue et pénible phase de destruction totale. Il n’y avait plus rien pour me retenir quand j’étais ainsi, personne ne comptait, ma principale activité ? Me faire souffrir encore et encore jusqu'à ce que je ne ressente plus rien, pathétique horriblement pathétique mais c’était moi, enterré la fille pathétique et malheureuse c’était mon boulot. La rendre inerte, la tué à petit feu, me tué tout doucement aussi, voilà ce que je faisais de mes journées et il fallait bien accorder ça à Maël ma fille n’avait rien changé à ma vie, je n’y tenais pas plus qu’avant, je me fichais de ce qu’il pouvait m’arriver préférant penser au moment présent, aucun avenir, comme si demain je ne serais plus de ce monde, comme si la terre pouvait cesser de tourner du jour au lendemain. Vivre le moment présent… voilà un bon concept. Lorsque mon regard se porte sur les yeux de Maël je comprends tout de suite ce qu’il veut me dire, sa façon de faire n’a pas changé, pas la peine qu’il parle pour que je le comprenne, pas la peine d’entendre de son, d’écouté des longs discours il savait comment me parler sans que je lui demande quoi que ce soit. Mes yeux bruns se posant donc dans les siens je ne dis rien mais un signe discret de la tête laisse entendre que je ne le mettrais plus dans une telle situation. Je t’assure Maël je suis désolé ce n’étais pas mon intention de te mettre mal à l’aise de te voler ce baiser, de te supplier, c’est venu comme ça, tu es le seul à comprendre, le seul à savoir combien cette situation me rend vulnérable un jour… peut être… lorsque nous seront grands, lorsque nous seront plus affolé en voyant un sentiment autre que de la haine je te remercierais, je saurais te remercier de tous ce que tu as fais pour moi depuis mes quinze ans. Passant une cigarette entre mes lèvres je jette le cadavre de l’ancienne que je n’avais presque pas fumé et en allume une autre. Mes pensées s’envolent à la vitesse de la fumée, je voudrais fondre dans ses nuages pour m’éclipsé. J’étais totalement à côté de la plaque, pourtant je n’avais même pas usé de drogue, les émotions avaient trop violente pour moi et je finirais tôt ou tard par craqué mais pas maintenant… Plus tard.

Le regard posé sur ma mère je la scrute attentivement… je la regarde parce que je sais que dans quelques années je deviendrais ça, ce débris, cette horrible sangsue, elle est moi, je suis elle, c’est une évidence, je recommençais exactement le même schéma que ma mère sans même m’en rendre compte, bientôt je sentirais ma fille malheureuse, je la verrais pleurer, me haïr, je détesterais ma vie, elle me détestera mais je resterais pour la détruire comme je détruis tous sur mon passage. Merci maman, merci de m’avoir montré qui j’étais réellement et qui je serais dans quelques années, une pauvre tâche, une femme sans intérêt… Mon dieu… je deviendrais aussi pathétique qu’elle, personne ne rempliera le trou qui se forme dans ma poitrine à ce moment là, j’avais envie de hurler, de la frapper encore et encore mais ça ne comblerais pas ma souffrance, ça ne m’apportera rien de plus que maintenant. Elle avait éclaboussé ma petite vie tranquille d’un simple geste de la main oubliant encore une fois que j’étais censé être sa fille, son sang, sa chair, depuis toujours je n’étais qu’un jouet entre les mains de beaucoup de personne, ils me prenaient tous pour une abruti, une femme folle furieuse, une alcoolique et droguée, une paumée qui ne savait rien faire d’autre de sa vie, je me suis toujours dis que je n’étais pas ma mère, j’étais juste blessé. Mais il fallait bien se rendre à l’évidence les blessures ne rendent pas tous le monde aussi horrible… Aussi exécrable, aussi asocial, non c’était simplement moi qui était ainsi et j’étais irrécupérable. Mais on redresse les épaules et on respire la tête haute, la fierté voilà ce que je devais retrouver, la nicotine ‘m’aidait à y voir plus clair tant dis que je déchargé mon sac sur ma mère, elle avait été la principale meurtrière de ma vie, elle m’avait bousillé encore et encore même si elle ne le voyait pas de cet œil. Et j’abandonne la parole à mon ami c’était finalement lui qui était agressé, j’avais besoin d’un peu de temps pour reprendre du poil de la bête. Ses paroles me touchent sans qu’i s’en rende compte, même après neuf ans, même après nos prises de tête, même après nos violentes discussions, nos coups de gueules et nos rancunes nous étions toujours amis et ça même si il ne voulait pas se l’avouer moi je le savais. Et ça me touche, je ne lui dirais pas mais c’est pour ça que j’étais devenue son amie, personne ne le voyait comme il était, je l’avais toujours plus ou moins compris parce qu’il était semblable à moi. Et c’est bien pour ça que contrairement aux autres… je ne souhaitais pas qu’il change même quand il me blesse, même quand il me fait mal, je savais que si j’avais besoin de lui… il serait là, tout comme je serais là pour lui.

Je ne voyais pas le regard qu’il faisait à ma mère mais ses paroles me glacèrent le sang tout doucement, sa voix était beaucoup trop calme pour qu’il le soit, à l’intérieur il devait bouillir, alors que j’allais lui dire de laisser tomber il déballa sa dernière menace, il avait prévenue ma génitrice que si elle me faisait du mal il aurait à faire à lui. Waouh… Eh bien… je devais vraiment faire pitié pour qu’il dise ça à haute voix et devant moi, je devais vraiment être au fond du trou avec trois kilos de sable sur ma tête. Mais j’étais silencieuse, pensant que j’allais pouvoir m’enfuir et aller prendre un verre voilà ce qu’il me fallait un bon whisky pour me détendre je l’avais mérité. Pourquoi tu te conduis en salop Maël alors qu’au fond tu es bon… bien meilleur que ce que tu pense en faite. C’est du gâchis mais je te comprends. Mes pensées s’arrêtent nets en entendant la voix de ma mère, un rire en sortit. Elle était totalement malade cette femme. « Ah tu étais sérieux là ? Maël tu es loin de me faire peur tu sais. Si Breony ne t’avais pas rencontré ça aurait été un autre ou encore un autre, elle s’est raccroché à toi parce que tu as bien voulu d’elle et rien de plus. Tu es tout aussi pathétique que ma chère fille et c’est bien pour ça que tu l’as choisi elle. Ton reflet. Deux loques humaines. » Oula… oula mauvaise très très mauvaise idée dans un élan de courage j’attrape le bras de Maël plutôt fermement de toute façon face à lui je ne pesais absolument rien mais bon. Je me mets entre lui et ma génitrice. « L’écoute pas Maël elle cherche juste à te provoquer tu l’as connais hein elle veut simplement te poussé à bout. » Je n’avais pas peur pour elle je me foutais parfaitement de qu’il pouvait lui faire mais je me méfiais de ma mère comme de la peste elle serait prête à tout pour nous détruire. Encouragé l’homme qu’elle voulait dans son lit à lui en mettre une était sa façon à elle de manipuler Maël et malgré le calme olympien que celui-ci avait d’habitude je doutais que ces paroles n’allaient pas être ravalé à grandes gifles dans la gueule. « Laisse tombé, on s’en fou de ce qu’elle dit. Ce n’est qu’une pauvre tâche tu l’as connais elle te manipule pour te faire craquer. » J’allais me faire jeté comme une feuille dans deux minutes mais je ne voulais pas que celui-ci fasse une connerie, je ne voulais pas qu’il fasse quelque chose pour moi, il en avait bien trop fait et je ne voulais pas être responsable s’il arrivait quelque chose. Quoi que ce soit. Pour bien envenimer les choses Ambre reprend la parole juste après moi. « Oh et… Breony est MA fille j’en fais ce que j’en veux, si je veux détruire sa petite vie minable je le ferais, encore, encore et encore… Et crois moi je suis encore plus imaginative qu’avant. Tu te souviens Breony à quel point je pouvais t’en faire baver et te faire du mal ? Tu te souviens à quel point tu pleurais comme une gosse de quatre ans quand je commençais. » Torture psychologique, sa préférer, jeune adolescente ma mère adorait me faire ce genre de chose, me détruire psychologiquement sous prétexte que j’étais belle, j’aurais aimé me défigurer à l’époque pour ne plus entendre ça. Je reste silencieuse, dos à elle, mon regard plutôt vague mon bras s’enlève tout doucement de celui de Maël… Et là mon regard se ferme… je la tuerais de mes propres mains.
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeMer 13 Avr - 23:23

Pas du tout convaincu non plus x___x

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BREONY & MAËL


Le calme de Maël était presque terrifiant quand on comprenait l'essence même de ses paroles. Paroles que seule une profonde colère aurait pu le pousser à prononcer. Et pourtant, seul son regard trahissait la haine qui désormais l'habitait. Ça oui, il la haïssait. Si encore elle n'avait été qu'un fil à la patte, un boulet qu'il aurait été contraint de se traîner pendant plusieurs jours, il aurait très bien pu le supporter. Mais le fil à la patte était malheureusement pourvu d'une langue et se plaisait à l'agiter encore et encore dans sa bouche. Et cela, Lehman parvenait à grande peine à le supporter. Ambre parlait sans réfléchir comme toujours, proférant des dires sans queue ni tête auxquels elle croyait dur comme fer. Jamais elle ne semblait douter de sa parole. Toujours, elle débitait la moindre de ses pensées, sans même sembler vouloir reprendre son souffle. C'était si puéril, si déplacé... Cette femme lui donnait la nausée. Elle n'était qu'un être abjecte que Dieu s'était cru obligé de placer sur Terre. Pour équilibrer les choses, sans aucun doute. Maël avait prononcé sa dernière phrase d'une voix légèrement tremblante, lui offrant une étonnante crédibilité. Bien sûr, il n'était pas l'ami sur lequel on pouvait compter. Il n'était pas l'oreille attentive ou l'épaule compatissante sur laquelle on pouvait venir pleurer. Il n'était pas celui qui aiderait Breony au moindre problème avec sa fille. Il n'était pas celui qu'on choisissait comme parrain ou comme témoin à un mariage. Il n'était pas le preux chevalier qui courrait au secours de sa belle. Tout cela, il le savait ; Breony le savait. Et pourtant, à sa manière, il était là pour elle ; lui offrant sa dose de coke quand le manque se faisait insupportable ; promettant le pire des châtiments à sa harpie de mère si elle venait encore à lui faire du mal. Mal dont Breony ne se relèverait certainement pas. Cette jeune femme était brisée et Quinn n'était pas certain qu'elle puisse supporter une nouvelle attaque. Alors oui, il n'était pas l'ami dont tout le monde avait besoin et il se plaisait même parfois à faire souffrir sciemment celle qui, la veille, était venue frapper à sa porte. Tout ça parce que, sans même le savoir, il tenait bien trop à elle pour la laisser s'attacher à lui. Paradoxal ? Pour le commun des mortels, très certainement. Pour un homme comme Maël, non, c'était tout à fait logique.

Maël se sentait-il capable de mettre ses dires à exécution ? Oui. Neuf ans plutôt, il se serait contenté de balancer cette menace à la légère, sans même vraiment comprendre l'importance de ses propos. Mais à l'époque, il n'était pas l'homme qu'il était aujourd'hui. A l'époque il n'était qu'un garçon prisonnier d'une détestable vie de famille ; il n'était qu'un enfant qui, pour régler ses problèmes, ne connaissait que la fuite. Mais, loin de Lewis, Lehman avait mûri. Il avait vécu et, après avoir passé dix longues années à se chercher, son avertissement prenait enfin tout son sens dans son esprit. Loin de Lewis, il avait franchi toutes les limites et brisé toutes les règles ; il avait volé, dealé et même tué. Et s'il n'avait jamais eu l'intention de priver à nouveau quelqu'un de sa vie, la perspective de débarrasser le monde de cette détestable sangsue lui paraissait être une perspective plus qu'honorable. Un instant, Maël eu la suprême bêtise de penser que sa menace et le regard assassin qu'il réservait à Ambre suffirait à la faire terre. Là, il venait de se fourrer le doigt dans l'œil jusqu'au genou. Jamais cette femme ne saurait se taire, elle n'avait jamais su où était la limite et quand il fallait qu'elle cesse ses provocations. Et si Maël avait, dix ans plus tôt, réussi à passer outre et avait toujours préféré lever le camp avant de perdre patience, l'homme qu'il était désormais était bien incapable de laisser de tels propos impunis. Il en était arrivé à un stade où ceux qu'il haïssait perdaient définitivement le droit de lui adresser la parole. Et Ambre faisait partie de cette catégorie. Deux loques humaines... Cela, bien plus que tout le reste, réussi à décupler l'irritation d'un Maël qui n'était désormais plus à prendre avec des pincettes. Comme consciente de ce que son ami était capable de faire, Breony s'interposa, l'empêchant de commettre l'irréparable. La main de la jolie jeune femme s'était refermée sur le bras de Quinn et, d'un regard, elle l'incita au calme. Ça oui, il savait qu'Ambre ne cherchait qu'à titiller ses limites, il savait que son seul but était de le voir flancher. Et elle y parvenait à merveille ! Et désormais, seule la pression qu'exerçait Breony sur son bras l'aidait à conserver une once de sérénité tout à fait factice.

Mais comme Ambre s'attaquait de nouveau à sa fille, cette dernière, à bout de patience, lâcha enfin son mentor. Tout en baissant les yeux, l'homme posa un regard neutre sur le visage maintenant fermé de celle qu'il était le seul à avoir le droit de faire souffrir. Une fraction de seconde plus tard, Ambre se retrouvait plaquée contre un mur ; les mains de l'homme se resserraient dangereusement autour de son cou, prouvant enfin à quel point il avait pu changer ces neuf dernières années. Jadis, jamais il n'aurait levé la main sur l'aînée Turner ; à présent, il se sentait capable de la tuer à mains nues. Sans laisser le temps à cette femme qu'il détestait plus que tout de protester, il cracha par terre, prouvant tout son mépris. Tout ça parce que les simples paroles de cette femme le ramenaient à un passé détesté qu'il cherchait désespérément à oublier. Son propre père avait détruit son enfance ; il l'avait anéanti, l'avait forcé à poser un genou à terre. Et si Maël avait réussi à se relever et à panser ses blessures, s'était uniquement parce qu'il avait réussi à faire sortir son père de sa vie. Un père bien trop heureux de se débarrasser de son boulet de fils... Ambre, elle, s'accrochait et tirait inlassablement sa fille vers le bas. Et Breony ne pouvait que se débattre pour tenter de rester à la surface. « Détrompe-toi Ambre, Breony n'est pas mon reflet... Sinon cela ferait bien longtemps que tu ne serais plus de ce monde. » Atrocement calme, les doigts de Maël continuaient à se resserrer autour du cou de sa victime. Ambre n'était qu'un pion sur l'échequier. Et lui, il était le roi. Roi qui avait le droit de vie ou de mort sur ses sujets.
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeJeu 14 Avr - 3:02


CRÉDIT - CSS


Je n’ai rien compris à ce qu’il venait de se passer, j’étais là à côté de Maël il y a une minute, je lui tenais le bras, je lui disais de ne pas s’énerver, je savais que j’arriverais à l’accrocher à un semblant de sérénité même si je l’agacé, même si je l’irrité, je le connaissais bien, neuf ans plus tard il n’avait pratiquement pas changé. Et là je ne sais pas ce qu’il y a eu, le sol c’est ouvert sous mes pieds, j’ai perdu un instant la capacité d’écouté les paroles de ma saloperie de mère, je n’entendais plus que mon cœur battre horriblement vite, horriblement fort, ma conscience prend la fuite soudainement, elle s’en va loin, très loin et c’est au moment ou mon visage et mon regard se sont fermés que ma main s’est enfuit du bras de mon mentor, lui donnant accès à la gorge de ma mère. Je suis resté un moment dos à la scène n’écoutant que les plaintes d’une voix étouffé, l’entendre respirer difficilement, j’imaginé déjà son cœur cessé de battre sous les mains de celui qui allait me délivré d’une vipère, de ma douleur, le cou craquant tout doucement sous ses doigts fins, un sourire cruel s’affiche sur mes lèvres quand je me retourne, un sourire satisfait, un sourire que je n’avais jamais eu, je savais que seule ma mère le verrait, elle changea tout doucement de couleur, passant d’un teint gris à un blanc pâle, dans ses yeux une lueur de peur, d’angoisse, est ce que ce regard m’était adressé ? Elle savait que je pouvais très bien l’abandonné ici, sous la colère de mon ami, elle savait que là tout de suite je le ferais mais ça ne serait pas assez drôle, j’aurais aimé que ce soit moi qui presse mes mains autour d’elle mais malheureusement j’étais bien trop faible pour le faire, j’étais trop faible pour la tué comme elle le faisait. « Br… Breony ». Un soupire voilà ce qu’elle avait pu lancer à mon égard, une supplication qui me donna un léger frisson, un frisson de satisfaction, je pouvais pour la seconde fois la détruire, je pouvais la détruire pour de bon et sans même s’en rendre compte Maël m’avait donné la vie de ma mère entre mes mains, je tenais entre mes mains son cœur meurtri, son cœur que je pouvais écraser en une seconde. Et le doute s’installe très rapidement, qu’est ce que je fais ? Je laisse celui-ci débarrassé la terre d’une ordure de plus ou je l’arrête et je m’en mordrais les doigts dans cinq minutes quand cette tâche m’attaquera de nouveau. Je hausse les épaules aux supplications de ma mère prenant le temps de tiré sur ma cigarette. La scène qui se déroulait sous mes yeux était bien trop parfaite pour que l’arrête, bientôt elle manquera d’air, elle prendra la couleur du sang avant de devenir d’un bleu effrayant, bientôt elle sentira son cœur s’arrêter tout doucement, les battements se faisant irréguliers, le souffle lui manquant et un regard rempli de peur se fera ressentir, une peur que j’avais bien peur d’apprécié, une peur dont je me réjouirais. Tu sais ce qui est drôle maman ? C’est que tu n’aurais jamais au grand jamais du titillé cet homme, oui je le faisais aussi mais je savais quoi dire, je savais quoi faire pour l’irrité mais ne pas le blessé, je savais ou m’arrêter, mes limites étaient presque jamais franchis je les dépassais parfois et je m’en mordais les doigts mais jamais je n’avais vue Maël aussi en colère de toute ma vie. Et finalement c’est sous les paroles de mon mentor que ma conscience revient doucement.

Merde Breony qu’est ce que tu fais ? Tu vas le laisser tombé ? Tu vas le laisser tué ta mère ? Tu vas rester là silencieuse et l’abandonné ? Il le fait pour toi, pour vous deux, pour être tranquille, tu ne peux pas lui demander ça, même si voir ta mère entre quatre planches de sapins ne te gêne pas vraiment il faut se réveiller maintenant, ça lui rapportera des ennuies, son sang ne mérite pas de couler et tu le sais. Je reviens sur terre à ce moment là je jette ma cigarette sur le sol et me met à courir rapidement vers Maël, aucun regard pour cette femme qui m’a mise au monde il y a vingt cinq ans, je me fichais d’elle, elle était sortie de ma vie depuis des années, elle continuait à me faire du mal, à me tiré au plus profond de la souffrance, elle m’attaquait sans arrêt, m’envoyant même des lettres que je n’ouvrais jamais, je ne l’avais jamais avoué à mon mentor mais elle continuait de me harceler quand elle est partie de Lewis, mon sacrifice avec Marco l’avait fait partir certes mais elle n’avait pas arrêter de tenter de me faire souffrir encore et encore après son départ. Ce n’est qu’a mon départ de Lewis que la correspondance avait cessé, en Espagne j’avais découvert une autre vie, j’avais pu redevenir un peu moins méfiante, plus douce de temps à autre, moins sur la défensive, ma carapace se fissura tout doucement pour faire place à une pointe d’humanité. Mais j’avais fait l’erreur de revenir ici tous ça pour l’attrait d’une vengeance stupide, la vengeance avait été bien plus grosse que ma souffrance et c’était bien fait pour moi si maintenant cette souffrance revenait par flot, bien fait pour moi si ma mère était revenue à Lewis me faire souffrir, je n’avais plus qu’a m’en prendre à moi-même et à personne d’autre. Ma mère poussa un soupire de soulagement lorsque je m’approche rapidement d’eux et aller articuler un merci que je coupe net. « Toi… Ta gueule » Une fois près de celui-ci je dépose ma main sur son bras. Une façon pour moi de lui dire que j’étais là et que je ne le laisserais pas faire ça. « Maël… regarde moi… » Ma voix était ferme mais douce j’avais l’habitude de parler ainsi si d’habitude j’en profiter pour faire entrer de l’hypocrisie là je voulais absolument le faire ressortir de sa fureur et c’est la seule méthode que j’avais trouvé. « Regarde-moi dans les yeux » J’attrape le visage de mon ami pour qu’il me regarde plaçant ma main sur son menton pour qu’il plonge ses yeux dans les miens, alors qu’il y a une minute a peine mon regard était vide j’avais repris le dessus et j’étais de nouveau son amie. La femme forte qu’il connaissait. « Elle en vaut pas la peine… Tu le sais aussi bien que moi. Nous n’allons pas détruire nos vies pour elle hein ? Son sang n’en vaut pas la peine. Laisse là dans sa petite vie merdique, laisse là tomber, fait le pour toi Maël, tu ne vas pas te laisser contrôler par elle, pas toi, tu m’as toujours dis de ne jamais cédé à la colère reprend toi… S’il te plait. » Ma main que j’avais posé sur son bras quelques minutes plus tôt se déposa sur sa main. « Aller relâche son cou maintenant. » Les dernières paroles que je lui avais adressé était ferme, une fermeté que je lui imposais pour qu’il la lâche même si je savais qu’il n’aimait pas trop les « ordres » je devais faire ça, lorsqu’il sera calmer il comprendra que je l’avais fait pour éviter qu’il fasse une connerie qu’il regrettera.

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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 15 Avr - 9:28

Encore une fois ça ne me plaît pas u.u c'est le gros bordel dans cette réponse, j'espère que tu réussiras à t'y retrouver :/ J'ai pas réussi à faire passer mon idée, c'est frustrant T.T

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BREONY & MAËL


Maël était-il capable d'aller jusqu'au bout de son geste et priver Ambre de sa misérable vie ? Oui, aucun doute. Cette femme l'avait tant de fois provoqué, tant de fois irrité et agacé, tant de fois jugé sans le connaître, qu'il était arrivé à un point où il ne comprenait même pas comment il avait pu se contenir jusque là. Toutes ses paroles, tous ses dires, notre homme les avait patiemment enterrés dans son cœur, préférant faire preuve d'une sérénité peu commune plutôt que de céder à ses pulsions dévastatrices. Mais ce jour-là, la patience de Quinn semblait être arrivée à saturation. Et, dans un geste désespéré, il s'était finalement jeté sur cette femme horrible qui, à présent, recevait enfin le châtiment qu'elle méritait. Pourquoi donc continuerait-elle à vivre puisque toute son existence elle l'avait passé à détruire une seule et même personne ? Une vie pour une vie. Ambre avait brisé Breony. Désormais, c'était à son tour. Elle devait payer. En une fraction de seconde, Maël avait jugé ses crimes et faisait sa propre justice. Peu lui importait désormais la terrible erreur qu'il était en train de commettre, peu lui importait les suffocations de cette femme et ce visage qui perdait peu à peu de ses couleurs. Les mains crispées autour de son cou, l'homme n'avait nullement l'intention de briser son étreinte et à ce moment précis, son seul regret était de ne pas avoir son arme sur lui. Dans le cas contraire, nul doute qu'il se serait fait un immense plaisir de lui exploser la cervelle sur place. Une punition bien plus rapide, bien moins excitante, mais au moins, il aurait été sûr de pouvoir mener son projet à terme...

Aveugle à la main qui venait de se poser sur son bras, Maël continua à fixer Ambre sans ciller. Un calme mortel pouvait se lire sur ses traits. Il était silencieux, tranquille, comme si le cou de sa victime n'était qu'un livre ouvert qu'il lisait simplement assis dans son fauteuil. Rien sur son visage ne trahissait la cruauté de son geste. Il fallait aller jusqu'à l'extrémité de ses doigts pour comprendre ce qu'il était en train de faire. Les mains de sa proie, crispées sur ses poignets, lui lasseraient la chair, tentant de lui faire lâcher prise. Peine perdue... Rien, ni personne ne pouvait le faire céder. Du moins était-ce qu'il semblait. Un doigt vint se poser sous son menton, le forçant à détourner le regard. Un regard vide, seulement habité d'une haine féroce que lui-même ne se connaissait pas. Comme soumis, Maël vint planter ses yeux dans ceux de celle qui semblait bien décidée à l'empêcher de commettre l'erreur de sa vie. Sereine, Breony lui prouva calmement qu'elle était bien plus forte que lui finalement. Et ce fût son regard, bien plus que ses paroles en elles-mêmes, qui contraignirent Lehman à desserrer son étreinte. Un regard qui semblait lui dire, sans même le savoir : " Allons Maël, pourquoi donc es-tu à Lewis ? Pour te tenir tranquille, pour te faire oublier, pour pouvoir reprendre tes activités sans une tripotée de poulets accrochés aux fesses. " Dans ce regard à la fois tendre et autoritaire, Lehman puisa la force de libérer Ambre de son emprise. Ce ne fut pas un retour à la réalité ; il avait eu pleine conscience de son acte. Non, une fois encore, seule la volonté de faire face à ses pulsions lui avait manqué. Lentement, ses doigts se desserrèrent tandis que Breony hantait son regard. Autoritaire, elle venait de lui ordonner de cesser et c'est dans une nouvelle vague de colère que sa main alla gifler la mère de la jeune femme, l'envoya impitoyablement à terre. Si seulement Breony lui avait évité cet ordre... Il aurait certainement pu retenir cette gifle qui, loin de combler sa frustration, la décupla.

S'arrachant de la vision des deux Turner, l'homme s'éloigna perceptiblement et appuya son front contre le mur, espérant trouver son salut dans la fraîcheur du béton. En vain. Frustré et désormais en prises avec une agitation palpable, Maël ne semblait plus capable de tenir en place. Il s'en voulait d'avoir craqué et s'en voulait tout autant de ne pas avoir su assouvir sa vengeance. Il en voulait à Breony de l'en avoir empêché. Il n'avait pas fait ça pour elle, mais uniquement pour lui. Du moins était-ce dont il essayait de se convaincre. Ambre méritait ce qui venait de se produire et, une fois encore, elle s'en tirait à bon compte. Comme toujours ! La colère pouvant maintenant se lire très aisément sur son visage, il se retourna vivement vers Breony, ignorant cette masse informe et abjecte qui traînait lamentablement sur le sol. Frapper une femme... Chose que beaucoup d'hommes répugnaient de faire, Maël y compris. Lehman était pourtant bien incapable de s'en empêcher quand l'envie lui en prenait. Une habitude que sa relation chaotique avec Soledad lui avait imposé, sans doute. Amer, Quinn finit par percer l'abcès qui grossissait depuis plusieurs secondes dans son cœur. « Ne me demande plus rien, Breony. Jamais. Je ne veux plus te voir venir frapper à ma porte. Maintenant, tu te démerdes sans moi, j'ai pas besoin de nouveau parasite dans ma vie ! » Pauvre Maël qui se laissait un peu trop facilement guider par sa frustration. Voilà qu'il s'en prenait à son alliée, à la seule personne à Lewis qui tentait de le comprendre. C'était pathétique. Du grand Maël quoi... Étrangement surprenant ; inlassablement étonnant ; irrémédiablement incapable de se comprendre lui-même. Maël, cet homme qui s'amusait inlassablement à jongler avec ses limites et celles des autres. En quelques mots, il venait de détruire le mensonge qu'il s'était appliqué à construire quelques minutes plus tôt. Et cela, sans même en prendre réellement conscience.

Après un second regard meurtrier en direction de Breony, l'homme finit par s'accroupir auprès de Ambre. D'une main étonnement douce, il la força à relever la tête et lui dit simplement, d'une voix partagée entre délicatesse et menace. « Petit aperçu de ce qu'il t'arrivera s'il te prenait encore l'envie de m'approcher. Tu peux remercier ta fille d'être encore en vie. » Implacable, l'homme se releva, espérant ne plus avoir aucune raison de s'éterniser ici.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 15 Avr - 17:05

Pardon pardon pardon c'est horrible, c'est pathétique... j'ai honte.


CRÉDIT - CSS


Je crois que cette journée je m’en souviendrais jusqu'à la fin de ma vie, c’était si étrange même pour moi, j’avais pourtant l’habitude des conflits et des problèmes jamais au grand jamais je n’aurais pensé que je serais témoin de la colère, la vraie, de mon ami, je n’avais jamais vue Maël ainsi et même si j’étais une femme forte qui n’avait peur de rien si cet homme m’avait regardé de cette manière j’aurais frémit, j’aurais fondu en larmes, j’aurais eu peur pour la première fois de ma vie. Je ne suis pas ce genre de femme, d’habitude j’aurais été suicidaire et je l’aurais provoqué, oui j’aurais fait tous ça si ça ne concerner pas Maël. Mon mentor, mon ami, le seul qui me supporte. J’avais soutenue son regard jusqu’au bout je ne voulais pas qu’il fasse ça, si ça avait été un autre j’aurais abandonné ma mère entre ses mains, je l’aurais même poussé à lui briser la nuque d’un coup sec, il aurait prit sa vie pour libéré la mienne, une délivrance que je n’aurais jamais pu rembourser, une gratitude à vie, des millions dans les poches, de la drogue à gogo, j’aurais même fait tous ce qu’il voulait pour lui montrer combien je le remercier mais ça n’aurait pas été suffisant, tous cela n’était rien contre la délivrance qu’il m’aurait apporté. Mais je ne pouvais pas faire ça, j’aurais jamais accepté qu’il gâche sa vie pour moi, même pour lui d’ailleurs, tué ma mère détruira sa vie pour deux raisons, la première serait surement les remords que sa mort lui causera dans quelques temps, la seconde c’est la police, bon ok à Lewis c’était plutôt tranquille mais quand même finir sa vie en prison… non c’était inconcevable. Alors qu’il lâche enfin ma mère je soupire tout doucement, un soupire de soulagement… enfin peut être pas entièrement de soulagement, la petite voix au fond de moi, la mauvaise me menacé en me disant que j’avais fait une énorme connerie de l’avoir arrêté, ma mère continuera à venir me voir, continuera à me gâcher la vie et je regretterais ce jour là en me mettant des gifles quand à bout de force je n’aurais plus envie de rien mais pour une fois que je faisais quelque chose de bien, une bonne action… Mon cœur reprend un rythme normal alors que je vois la colère dans les yeux de mon ami s’intensifier quand je lui ordonne de la lâcher. A ce moment là il met une gifle à celle-ci, avait t’elle était pour moi celle-ci ? Ou avait t’il gifler ma génitrice par haine et non pour ne pas lever la main sur moi ? Moi qui l’avait supplier de m’aider, moi qui lui avait presque tendu la perche en me montrant si faible, moi qui l’avait laissé aller bien trop loin, qui l’avait regardé un moment avant de réagir, moi qui lui avait apporté sur un plateau tous mes ennuies en plus des siens, j’aurais mérité cette gifle finalement… Je n’ouvre pas la bouche pas la peine que je lui dise quoi que ce soit, se faire discrète avant qu’il ouvre de nouveau la bouche, je me retourne vers ma mère sur le sol et d’une voix basse je lui parle pour éviter qu’il m’entende. « Bouge pas avant qu’il s’en aille toi. » C’était froid, c’était même glacial et sans sentiment, je savais que si elle se levait Maël perdrait de nouveau le contrôle rien qu’en la voyant.

Lorsque mon mentor se retourne et me regarde je sais qu’il m’en veut mais ça m’ai totalement égal quand il sera calme, quand il reprendra le contrôle il comprendra mon geste même si ça me coute. Je ne dis rien à ses paroles, je savais qu’un jour ou l’autre on en arriverait là, je savais qu’un beau jour notre amitié aussi improbable et étrange soit elle aller tomber à l’eau. Un simple signe de la tête vient clore le sujet de mon intrusion dans sa vie, je lui parlerais quand mon épave de mère ne sera plus là, j’allais me retourner vers elle pour la viré quand je vois Maël se rapprocher de nouveau, je ne bouge pas, j’en profite pour prendre une cigarette j’allais en avoir besoin mes mains tremblés sans que je m’en rende compte. Ses paroles sont calmes mais je sais qu’il continue de bouillir encore. Ma mère, ma chère et tendre mère n’ouvre même pas sa bouche, ne tourne pas sa langue dans sa bouche, elle ne dit rien du tout et fait juste un signe de la tête. Quand celui-ci se relève je soulève ma génitrice d’un bras comme si elle pesait rien et m’approche d’elle. « Dégage maintenant ! » Elle ne se fait pas prier et s’enfuit en courant nous laissant tous les deux dans cette rue qui avait essuyé toutes sortes de sentiments entre haine, mépris, tristesse, colère et violence… Je me retourne vers mon mentor et soupire tout doucement essayant tant bien que mal de garder une voix normale et de ne pas laisser ressortir le flot de sentiment et d’émotion qu’il y a au fond de moi. « Je comprends. Je frapperai plus à ta porte, je viendrais plus te voir du tout, tu feras ta vie, je continuerais la mienne, je t’importunerais plus… Tu as ma promesse. » Première promesse de toute une vie, une vraie promesse rempli de vrais mots sans aucune hypocrisie même pas une once, je lui devais bien ça hein. Je bascule la tête sur le côté avant d’allumer ma cigarette et une fois que j’ai tiré dessus je ne peux m’empêcher de l’ouvrir de nouveau… Peut être une mauvaise idée en faite. « Je t’ai beaucoup demandé j’en suis consciente… Je t’ai mis dans une situation périlleuse. Et si ce n’était qu’une fois ça irait presque… mais c’est depuis mes quinze ans que je t’en demande autant…et c’est pour ça que je voulais m’excuser tout à l’heure. Il n’y aura rien que je puisse dire ni faire pour te montrer ma gratitude et je sais que tu en as rien à faire de ce que je te dis et que tu n’attends qu’une chose partir… Alors va y… va t’en… Je ne te rattraperais pas. » Bizarrement je sens tout d’un coup un petit pincement dans le cœur ça fait bizarre de lui dire « au revoir » finalement je ne sais pas si j’aurais supporté cela neuf ans plus tôt. Allez Breony faut t’y faire et vivre avec vous avez d’autres vies maintenant. Va détruire la vie de quelqu’un d’autre c’est le moment.
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 17 Avr - 0:17

Faut que je fasse quelque chose là, ça va pluuuuus @.@

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BREONY & MAËL


Pathétique. Ambre qui, moins de deux minutes plus tôt, avait prétendu ne rien craindre de Maël, posait maintenant sur son agresseur un regard fuyant, perlé d'une terreur certaine. Désormais indifférent au sort de celle qu'il avait essayé d'assassiner sous les yeux de sa fille, l'homme détaillait Breony d'un regard sombre tandis que l'envie, le besoin de faire mal lui cramait littéralement les entrailles. Soyons honnêtes, la jolie Turner n'était en rien responsable des derniers événements et malgré tout ce qu'il pouvait prétendre, l'homme l'appréciait certainement plus que quiconque à Lewis. Aux yeux de beaucoup, elle était une femme compliquée, insupportable. Aux yeux de Maël, elle était d'une simplicité déconcertante et même s'il lui arrivait de ne pas comprendre ses choix, elle restait immanquablement la jeune femme qu'il connaissait et reconnaissait. Elle pouvait bien avoir mille et un secrets à lui cacher, il continuait à lire en elle comme dans un livre. Un livre plein de mystères ; énigmatique. Un livre qu'il adorait et appréciait à sa juste valeur. Breony était son amie : quoiqu'il en dise, quoiqu'il fasse, il n'y pourrait rien changer. Et même si cela était une chose qu'il était bien incapable de prouver, ses sentiments à son égard restaient et resteraient à jamais les mêmes. Au final, la seule et unique erreur de Breony à cet instant précis, était d'être là, devant son mentor. Mentor prisonnier d'une colère trop longtemps refoulé et qui, désormais, ruisselait en lui sans vouloir s'arrêter. Lehman aurait tout à fait pu passer ses nerfs sur Ambre ; après tout, tout était de sa faute. Mais cette femme serait bien incapable de faire face à son irritation. Alors que Breony... C'était une autre affaire. Il savait que ses mots lui feraient mal, lui infligeraient certainement une douleur pire encore que la veille. Et c'était justement la raison pour laquelle il se tournait vers la fille et non pas vers la mère. Fille qui avait très judicieusement réussi à lui éviter une terrible erreur. Son irritation serait hélas sa seule preuve de reconnaissance.

Vite, bien trop vite, Maël et Breony se retrouvèrent de nouveau seuls dans la rue. Notre homme aurait tout aussi bien pu suivre les traces et déguerpir sans demander son reste. Mais voilà, s'il partait maintenant, il n'aurait de cesse de tourner en rond dans sa chambre tout le long de la journée, aux prises avec une colère inconcevable et incompréhensible. Colère dont le miroir de sa salle de bain finirait par être la seule victime. Victime inutile. Aussi, alors même que l'envie cuisante de lever le camp lui embrumait la cervelle, Maël resta planter là, au milieu de la rue, assassinant la belle Turner d'un regard qu'elle ne méritait pas. Et les mots de celle-ci, loin d'apaiser un Maël déjà incapable de garder une once de contrôle sur ses pulsions, ne firent qu'accroître un peu plus encore le profond malaise qui lui triturait déjà méchamment chaque pore de la peau. Les nerfs à vifs, alors même que chaque parcelle de son corps ne demandaient qu'à quitter les lieux, l'homme finit par répondre avec une calme méchanceté. « Voilà exactement la raison pour laquelle je voulais plus te voir dans ma vie. Tu fous la merde sans t'en rendre compte. Où que t'ailles, quoi que tu fasses, tu peux pas t'en empêcher. J'étais tranquille jusqu'à ce que tu débarques à nouveau ! Tu réapparais et bam ! Ça a pas raté, tu m'imposes un nouveau boulet. Comme si j'en avais pas eu assez de toi ?! » Reproches et encore reproches. Des reproches dénués de sens et d'une réelle véracité. Breony était loin du portrait qu'il lui faisait à cet instant. Bien sûr, elle lui imposait parfois des situations dérangeantes, mais c'était faire preuve de mauvaise foi que de nier qu'il n'y avait jamais pris plaisir. La jolie Turner semait trouble et imprévu dans sa vie. C'était ce qu'il aimait, c'était ce qu'il recherchait. Et là, il lui reprochait quelque chose qu'elle n'avait même pas provoqué. La mère de Breony était apparue au milieu de nulle part. Personne ne l'avait appelé, personne ne lui avait demandé de venir...

Incapable de tenir en place, Maël faisait les cent pas devant Breony. Et, quand enfin il s'immobilisa, il planta une nouvelle fois son regard de braise dans les yeux de celle qu'il considérait parfois comme son amie. « Dernière chose. Ton prix, c'est maintenant ou jamais que tu me le demandes. T'auras plus d'autre occasion de le faire. » (je t'en prie, satisfait ma curiosité x)).
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Breony A. Turner
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Breony A. Turner


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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeDim 17 Avr - 3:38


CRÉDIT - CSS


Non mais je rêve ! Il venait de me dire quoi là ? Que je lui apportais des ennuies ? Moi ? Mais je n’ai absolument rien fait pour que cette folle vienne dans sa vie de nouveau ! Je n’avais rien à me reprocher, oui je lui avais demandé de m’aider des tas de fois, oui je suis venue dans sa chambre frapper à sa porte voilà ma seule erreur en ce qui le concerne, il n’avait aucun droit de me mettre sur le dos l’arrivé de mon boulet de génitrice qui était loin de me comblé. Alors qu’il y a deux minutes j’étais sur le point de tomber dans le gouffre de la tristesse, sur le point de tomber dans une mauvaise passe, là tout de suite j’étais en colère, une colère monstrueuse qui allait bientôt explosé, mes yeux trahissait cette colère, comment pouvait t’il me rendre responsable de tout, c’était inconcevable et puis y a pas que ça, IL était revenu me voir en premier moi je ne cherchais qu’a l’éviter il avait ouvert de nouveau la porte de mes souvenirs. Il avait voulu tous ce qui était arrivé en revenant me parler comme si de rien était il m’avait ouvert la porte du passé. Finalement je ne garde pas ma langue dans ma poche très longtemps, je me fichais pas mal de ce qu’il me ferait et même si dans quelques temps je me retrouvais dans la même situation que ma mère je m’en fichais… je n’avais absolument rien à perdre. Ma vie ne valait même pas le semblant de quoi que ce soit alors que je vive ou non peut importe. « Tu peux pas t’en empêcher… C’est plus fort que toi hein. T’en prendre à moi c’est ton plaisir. Dis moi vous vous êtes donner le mot avec l’autre garce ? Vous vous êtes dis tient on à rien d’autre à faire et si aujourd’hui ont allaient emmerder Breony pour pourrir un petit peu plus sa petite vie merdique qu’elle à déjà. Mais va y Maël je t’en prie, je t’en prie fait toi plaisir, met moi tous ce qu’il y a de mauvais dans ta vie sur le dos. Tu attends de me faire plier ? Qu’est ce que tu veux à la fin hein ? Tu veux que je sorte de ta vie je viens de te dire que je le ferais ça sert à quoi de tenter de me briser ? Explique moi je suis prête à t’écouter. » Tirant longuement sur ma cigarette je tente bêtement de me calmer mais c’est cause perdue, le filtre en prend un coup parce que je le sers comme une folle, pas la peine que je cherche quoi que ce soit pour arrêter cette colère qui gronde en moi, il n’aurait jamais du dire ça, jamais, il m’avait fait souffrir la vieille en m’annonçant fièrement que j’étais responsable de son départ et continuait encore aujourd’hui en me disant que j’étais qu’un boulet de plus dans sa petite vie. Moi un boulet ? Reprendre les mots de ma mère n’allait surement pas l’aider et n’allait pas m’aider non plus. « Tu es quand même sacrement gonflé. Dire que je suis revenue dans ta vie, que j’ai débarqué comme un cheveu sur la soupe, mais dis moi, rappel moi, qui est venu me chercher en premier ? Maël si tu savais à quel point je m’en veux d’être revenue ici. Si j’avais su que tu y étais jamais au grand jamais je n’aurais remis les pieds dans ce foutu village. J’aurais abandonné ma vengeance rien que pour ça. Tu fais ressortir le côté mauvais de mon être, tu fais ressortir mon côté destructeur, tu es ma destruction et je peux m’empêcher de revenir comme un boomerang vers toi. Tu m’as aidé je ne peux pas t’enlever ça et un paquet de fois en plus tu as était là pour moi et pour ça je t’en serais reconnaissante à vie mais… ça ne te donne pas le droit de me traité comme ton punching-ball ! Je ne suis pas née pour que tu passe tes nerfs sur moi ok ? Tu veux partir de ma vie ? Mais je t’en prie va-t’en… » Tout était vrai, absolument vrai, si j’avais su qu’il était en ville jamais je ne serais revenue pour une simple et bonne raison… je savais qu’il me ramènerait dans mon côté sombre, dans mon passé, que sans s’en rendre compte je referais parti de sa vie alors que j’avais mis quelques temps à l’oublier et à passer à autre chose. J’ai toujours su que c’était lui qui mettrait le dernier coup de grâce pour me détruire.

J’étais peut être suicidaire finalement, ou peut être juste blésée, une femme blésée et suicidaire ça fait pas vraiment bon ménage. Dire tous ça à mon mentor, à mon ami, me fait du mal mais je le devais, je ne pouvais pas le laisser me traité comme ma mère le fait, je ne pouvais pas le laissé me faire mordre la poussière, je ne pouvais pas me montrer encore plus faible que précédemment, Maël je le compare à un chien qui ressens votre peur et qui saute sur la moindre occasion pour vous mordre, je n’ai pas peur… pas de lui. Soupirant tout doucement je reprends une bouffée de nicotine pour tenir le coup. Tenir tête à Maël était toujours très éprouvant et ce jour là ça n’échappé pas à la règle c’était même pire que d’habitude. Voilà que maintenant il changeait de conversation. Mon prix ? Ah oui mon prix je l’avais oublié celui là… Comme si c’était le moment d’en parler, non mais je rêve… « Tu peux le garder mon prix. T’en fais pas je vivrais tout aussi bien sans ta réponse. » (héhé non je ne vais pas assouvir ta curiosité (a)) Je me colle sur le mur non loin de là, fusillant du regard quelques instants l’homme avec lequel j’avais pris autant de plaisir à jouer, toutes nos soirées à nous envoyés des saloperies aux visages, sans aucune prise de tête réel. « Oh suis-je bête je t’ai pas remercié pour un truc. Merci de m’avoir montré que les gens ne change pas même en neuf ans, ils empirent seulement, ça m’aura au moins aidé à me rendre compte que faire semblant d’être une autre ne me changera pas. » Et voilà je lui avais dis haut et fort que je n’avais pas changé. Il l’avait vue, il avait été témoin de mon come back mais quand même ça fait du bien de le dire à haute voix.

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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 19 Avr - 0:26

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BREONY & MAËL


Maël n'avait aucune bonne raison de s'en prendre à Breony. Aucune vraie raison. Évidemment, son hypocrisie lui permettait d'en trouver des centaines, mais le fait était que cette femme était bien la seule à qui il ne réussirait jamais à en vouloir. Mis à part le fait qu'elle soit la fille du plus grand pot de colle qui existe, la jolie Turner lui avait toujours été agréable. Bien sûr, elle était une chieuse - mais il fallait l'être pour réussir à supporter Maël. Et pourtant, elle avait toujours su s'effacer quand il le fallait, le ramenant à cette solitude qu'il affectionnait tant. Elle avait souvent eu les mots justes quand la vie de famille de Lehman lui devenait trop insupportable. Bien sûr, il ne lui avait jamais rien demandé à ce sujet, coincé par une arrogance trop imposante, mais Breony le connaissait trop bien pour se laisser duper par son silence et avait toujours remarqué les moments pendant lesquels Maël s'était retrouvé au fond du gouffre. L'existence de cet homme était un puits sans fin et la jeune femme était la corde qui l'empêchait de s'enfoncer trop profondément. Une corde qui désormais commençait à s'effiler. Le pire ? Il était le seul responsable de cette usure. Il savait à quel point Breony pouvait souffrir et, en tant qu'ami, il aurait dû la libérer de son poids, la laisser en paix (à défaut de l'aider), lui laisser le temps de reprendre des forces. Mais non, c'était plus fort que lui. Encore et encore, il ne cessait de peser de tout son poids sur la frêle carcasse de son amie, l'attirant à sa suite dans les profondeurs du néant. Mieux encore, en emmerdeur qui se respecte, il s'amusait à ingurgiter tous les problèmes qui lui passaient sous le nez, décuplant à chaque bouchée le fardeau de la belle Turner. Et maintenant, au bord de l'indigestion, il lui recrachait au visage tout ce qu'il ne pouvait plus garder pour lui, déformant la vérité au passage pour la tournée à son avantage.

Le spectacle entre les deux amis devenait plus pitoyable à chaque minute qui passait. De toute évidence, c'était l'heure des règlements de compte. Le moment où chacun reprochait à l'autre des détails qu'ils auraient normalement dû réussir à se pardonner. Fort malheureusement, nos deux protagonistes se trouvaient certainement être les deux êtres les plus rancuniers de cette planète. Si bien que le moindre faux pas prenait des proportions gigantesques. Ajoutons à cela que tous deux étaient passés maîtres dans l'art de l'hypocrisie et de la manipulation. Nul doute donc que ni l'un ni l'autre ne réussirait à reconnaître le moindre de ses torts. Des torts... Y en avait-il d'ailleurs ? Pas sûr. Maël avait ouvert les hostilités en reprochant à son amie de faire partie de sa vie : où donc était le problème ? Le problème était justement qu'il n'y avait pas de problème. Et pourtant, leur querelle prenait déjà des proportions démesurées.

Loin de se laisser défaire par la répartie de son amie, Maël la regarda s'appuyer contre le mur. Dieu merci, ni l'un ni l'autre n'avait de fusil à la place des yeux, sinon cette rencontre se serait très certainement terminé en bain de sang. Serrant les dents, l'homme ne chercha même pas à retrouver un semblant de calme. Il avait besoin de parler, besoin de faire mal. Le temps où il pouvait passer ses nerfs sur la bande de larbin accrochés à ses basques était révolu. Breony l'avait empêché d'apaiser sa colère sur Ambre, elle allait donc en payer les frais. « Moi ? Revenir te chercher ? Je crois pas, non... TU m'as abordé dans la rue, je te rappelle. Évite d'inverser les rôles, c'est trop facile de m'accorder tous les torts. C'était ton choix de me parler, ton choix de rester pour m'écouter. Tu me connais assez bien pour savoir que je ne lâche jamais le morceau... Alors si tu as dû subir mes propos, c'est uniquement de ta faute, pas de la mienne. Tu as choisi de rester, alors que tu aurais simplement pu me planter devant la piscine. Mais non, tu avais tellement besoin de me prouver que tu avais changé que t'as pas pu t'empêcher de répondre encore et encore à mes provocations. Alors à qui la faute en réalité si tu m'as de nouveau sur le dos, hein ? » Maël ? Accepter ses torts ? Jamais. Les années avaient décuplé sa mauvaise foi. Deux ans plus tôt, on l'avait considéré comme un roi à Los Angeles et très peu s'était risqué à le contredire. Et malgré son retour à Lewis, sa personnalité était désormais bien trop ancrée en lui pour qu'il envisage un quelconque retour en arrière. Il était Maël et il avait raison : personne ne pourrait lui retirer cette idée du crâne. « Et qui donc m'a gentiment envoyé balader en m'ordonnant de rester loin de toi et de ta fille, hein ? Qui donc est revenue frapper à ma porte dès le lendemain pour une simple dose alors que, d'après ce que j'ai pu voir, tu as tous les contacts qu'il te faut dans cette putain de ville ? Pas moi. Et si, comme tu le prétends, tu es incapable de garder tes distances avec moi, je ne vois pas en quoi ce serait de ma faute. Je ne t'ai jamais obligé à rien, que je sache. T'es adulte, Breony, alors assume, merde. Et je ne t'ai jamais rien demandé non plus, contrairement à toi. » Sombre, Maël s'était finalement immobilisé, se contentant d'offrir à Breony un regard mauvais, malsain.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeMar 19 Avr - 4:01


CRÉDIT - CSS


Nous en étions arrivés à deux extrémités complètement distinctes, j’avais toujours du mal à savoir à quoi m’attendre avec lui, un coup blanc, l’autre coup noir, puis une dose de gris glisse entre nous, dans une seule conversation il pouvait y avoir du bien comme du mauvais, nous pouvions nous apprécié comme nous haïr. Si une personne était entre nous et que nous la détestions comme ma mère là ont pouvaient être des amis, s’entraidant comme tout être normalement constitué mais à peine cet intrus disparu il n’y avait plus rien pour nous rapprochés et notre colère se retournait contre notre allié. Notre relation était chaotique, autodestructrice et malsaine, même neuf ans plus tard elle n’avait pas bougé d’un poil, la seule chose ayant changé ? Nous. Et bien sûr comme tout être qui se respecte les changements ne se font presque jamais en bien, en vieillissant on devient pire qu’avant, je n’avais pas échappé à la règle, j’étais devenue plus mauvaise avec les années, plus méfiante, sans cœur, manipulatrice sans oublié mon hypocrisie qui avec les années avait prit de l’ampleur, une telle ampleur que je ne pouvais m’empêcher d’être hypocrite toute la journée. Notre amitié avait beau être malsaine et mauvaise elle était sincère et quoi que j’en dise, quoi que Maël en pense c’était vrai, certes ça ne ressemblait pas à une amitié normal, certes on passait plus de temps à se tirer dans les pattes et certes le trois quart du temps on se disputés mais au fond de moi tout au fond de moi je savais que si j’avais besoin de lui il serait là, quoi qu’il fasse, quoi qu’il me lance dans la tête, quoi qu’il en dise c’était comme ça, je pouvais compté sur lui et ça personne ne pouvait comprendre pourquoi je m’étais accroché à cet homme dix ans auparavant. Peut être parce qu’il était différent. Peut être parce qu’il m’avait montré que je pouvais faire plus que ce qu’on disait de moi, le pire ? Il avait fait tous ça sans même le savoir, il doit être le seul à me connaître vraiment, le seul à savoir ou touché pour me faire mal, le seul à qui j’ai pu me confier silencieusement, pas la peine que je parle pour qu’il comprenne ce que je ressentais. Aucune question, aucune réponse, juste un échange de poudre et de regard qui en disait long sur ce que l’on trimballait sur notre dos. J’avais donné mon amitié à un homme qui serait bien capable de me vendre pour sauver sa peau, je le savais parce que je ferais la même chose de mon côté, nous étions égoïste et c’est pour cela que rien ne marchait normalement.

Et le voilà qui me reparlait du moment ou nous nous étions retrouvés devant cette piscine, comme prévue il me met la faute sur le dos, bien sûr Maël, le grand et le magnifique Maël n’avait jamais au grand jamais tort, jamais il n’a fait quoi que ce soit, il était la pauvre petite victime, victime de sa malchance, il n’avait jamais fait quoi que ce soit il était la victime des autres, je l’avais abordé, je l’avais forcé à me parler, je lui avais pointé une arme sur le front pour qu’il me donne de la drogue, je l’avais obligé à tout. Hum bien sûr Maël je fais cinquante kilos toutes mouillés et tu ne pouvais pas du tout me jeté de chez toi ? Ben non tu as trop peur de moi c’est sûr hein. Je suis qu’une chieuse et tu ne peux pas te débarrassé de moi je sais mon petit chou, je serais presque désolé de ce qui t’arrive, j’ai bien dis presque parce qu’en faite je ne lui suis pas du tout. « Donc je suis responsable de tout c’est ça ? Hum je veux bien prendre la responsabilité d’être resté devant cette piscine quand on s’est vue, je peux bien l’avoué. » Je lui laisse le temps de réagir et d’entendre que j’accepté mes torts avant de l’ouvrir de nouveau. « Mais Maël rentre toi ça dans ta petite tête… Je ne t’aurais jamais au grand jamais laissé gagné, je me battrais jusqu’au bout, même si au passage je prends quelques coups dans la gueule je me relèverais encore et encore. Te laisser le dernier mot ? Plutôt crevée. » J’avais craché ça comme si c’était une insulte qu’il venait de proféré, c’était une insulte à mon caractère de croire que je lui aurais laissé le dernier mot et que j’aurais fuis devant lui. Jamais je ne ferais ça. Plutôt crevée justement.

Maël sérieusement arrête de me regarder comme si j’étais une tueuse ou un monstre ça à le don de me rendre encore plus agressive que ce que je suis maintenant, mon caractère de psychopathe ressors et j’ai qu’une envie te faire ravalé tes mots à grand coup de pelle dans la tête. Le regard mauvais je le laisse terminer son petit discours dénué de sens qui bien sûr m’accusait de tout et de n’importe quoi évidemment, j’avais toujours eu de très larges épaules, j’étais responsable de tous les malheurs de ce cher Maël mais aussi de toute la planète entière. Un sourire hypocrite, froid, moqueur, s’affiche sur mon visage. « Tu sais que si je te connaissais pas aussi bien je penserais presque que tu es qu’une pauvre petite victime d’une gamine, d’un boulet pour reprendre tes mots. Oh c’est très gentil de m’avoir offert ma dose hein ça c’est vrai mais bon je ne t’ai pas non plus forcé la main ni supplié pour l’avoir. Tu parles comme si je t’avais menacé de vie ou de mort. Je ne me souviens pas m’être déplacé avec mon flingue pour te menacé. Mais bon… c’est vrai je n’aurais pas du frapper à ta porte, t’en fais pas je vais plus y revenir devant ta porte. Je vais faire comme avant et me démerder. » Sincère ? Oh que oui horriblement sincère, revenir frapper à deux heures chez celui-ci ? C’était bel et bien terminé.

Je me retire de mon mur et me déplace un peu dans cette rue, essayant tant bien que mal de canaliser mes nerfs pas la peine que je hurle dans la rue alors que tout le monde pouvait nous entendre et nous voir. Lewis… village tellement prévisible, paisible quand les deux chieurs que nous étions n’étaient pas là. C’est vrai maintenant que j’y pense je me demande bien ce que les habitants de Lewis ont fait quand on est partis, j’ai vue le bonheur quand ils ont vue Maël partir mais moi j’aimerais bien savoir ce qu’ils ont dit quand je suis partie. Ils devaient sautillés de joie en se demandant lequel des deux se feraient tués à cause de nos caractères pourris. « C’est marrant quand même je dois êtres la seule personne qui t’apprécie dans le monde entier. A croire que je suis encore plus conne que ce que tu le pense. » Est-ce que c’était vraiment adressé à lui ? Pas vraiment. C’était une phrase que je me disais à moi-même, il me faisait souffrir et moi je faisais quoi ? J’accepté tous seulement parce que je lui devais beaucoup et parce qu’il avait un jour été mon ami, mais est ce que ça lui donne le droit de faire tout ça ? Non loin de là. Finalement ma mère avait raison… je suis bien pathétique. C'est sur ses derniers mots que je pousse un soupire avant de reprendre ma cigarette entre mes lèvres.

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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Avr - 2:27

Désolée pour l'attente =) (j'ai eu du mal à trouver de quoi répondre x) et ça se voit d'ailleurs :/)

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BREONY & MAËL


Breony : cette emmerdeuse peu banale ; cette jeune femme assez belle pour avoir la gent masculine à ses pieds ; cette demoiselle à la répartie un peu trop facile. Breony, assez intelligente pour tenir tête à son mentor. Un dernier point qui le contentait autant qu'il le faisait sortir de ses gongs. Bien évidemment, il n'aurait jamais pu se lier d'amitié avec une femme qui se serait aplati devant lui. La jolie Turner savait l'admirer sans le montrer et cela était une qualité aux yeux d'un homme qui méprisait toute forme de faiblesse. Nul doute que Breony était une femme, une vraie ; elle en possédait toutes les vertus. Éveillée, habile et manipulatrice... Elle représentait tout ce que Lehman recherchait chez le sexe opposé. Et pourtant, à cet instant précis, il ne rêvait que de la voir la boucler. Chose qui n'arriverait pas, elle n'avait pas besoin de le dire pour qu'il le sache. Il la côtoyait depuis assez longtemps pour savoir que la jeune Turner était son exact réplique sur ce point : le dernier mot, elle l'obtiendrait, coûte que coûte. C'était d'ailleurs très souvent elle qui l'avait, ce dernier mot... Maël réussissant un peu trop souvent à la pousser à bout pour qu'elle lui crache ses dernières horreurs au visage et s'en aille avant même qu'il ai pu répliquer. Nul doute que si l'on comptait les points à ce petit jeu, Breony l'emporterait haut la main. Les choses semblaient différentes ce jour-là. Quinn ne se souvenait pas s'être déjà trouvé dans un tel état d'énervement en sa compagnie. De la colère ? Non, pas seulement. C'était de la haine pure et simple que l'on pouvait lire dans ses prunelles. Une haine qui ne lui était même pas vraiment destinée, mais dont il ne tirait plus les ficelles. Cela faisait déjà plusieurs minutes que Maël ne contrôlait plus grand chose et rien n'irait en s'arrangeant. Il était évident que la belle Turner ne pouvait se laisser parler de la sorte et ce que Lehman considérait comme une qualité, était tout simplement en train de les tirer dans les incommensurables profondeurs de la rancoeur et de l'amertume. Et chaque mot qu'ils prononçaient, chaque vacherie qu'ils se balançaient de manière impitoyable en plein visage rendait une quelconque retour en arrière un peu plus improbable encore.

« Une question très chère... Est-ce que je me suis plaint ? Non. Tu as raison, cette dose, je te l'ai offerte de mon plein gré et je ne regrette pas puisque ton intrusion a égayé ma soirée. C'est fou comme la promesse d'un peu divertissement a pu me permettre de mettre ma rancoeur de côté, tu ne trouves pas ? Tu devrais envisager d'être en manque un peu plus souvent... » Hypocrite, le ton emprunté était loin d'être calme. Amer, il adressait à Breony un regard glacial habité par le feu ardent de la colère. Cette conversation ne se terminerait que par le départ (la mort ? x)) de l'un d'eux et Maël savait très au fond de lui, que ce serait lui, qui partirait. La jolie Turner avait su gagner en maturité et en patience ces neuf dernières années ; ce qui était loin d'être son cas. Bien au contraire : bouffé par l'ambition et l'orgueil, il était devenu plus exigeant, plus impatient. De plus, son stock de vacheries s'estompait à vue d'œil et il n'avait plus aucun véritable moyen de la blesser. « La seule à m'apprécier ? Allons, Breony, c'est te donner un peu trop d'importance, tu crois pas ? Qu'est-ce que tu sais de ma vie, hein ? Uniquement ce que je veux bien laisser croire : un ours solitaire dont la seule compagnie se résume à une dose de coke et à un bon bouquin. Mais tu ne sais rien... Alors évite d'affirmer de telles conneries. Non pas que cela m'ennuie de t'entendre dire que personne ne me supporte, mais te voir prétendre que tu me connais a un petit côté comique qu'il m'est difficile à digérer. » C'était pourtant vrai... Breony était la seule à savoir supporter ce cher Lehman.
Graham ? Cet homme n'avait su supporter Maël pendant sept ans que par intérêt et leur amitié n'était que le reflet détestable de l'ambition.
Carlos ? Il appréciait Maël pour ses talents de négociateurs, ça s'arrêtait là. Et Lehman savait que si Carlos trouvait quelqu'un de sa trempe doté d'un meilleur caractère, le choix serait très vite fait.
Soledad ? Elle ne comptait pas. Sol l'aimait et tout le monde sait ce qu'on dit sur l'amour. Sans compter que la personnalité de cette magnifique espagnole était en très grande partie forgée par la drogue.
June ? June ne le supportait pas. La question ne se posait même pas.
Alors oui, Maël pouvait bien essayer de prouver le contraire, Breony était bel et bien la seule personne à savoir le supporter et l'apprécier à sa juste valeur. La seule personne à ne pas chercher à le changer. Il aurait dû lui en être reconnaissant, mais non... Tout ce qu'il parvenait à faire c'était tenter de la briser un peu plus encore qu'elle ne l'était déjà.

Sans quitter une seule fois la jeune femme du regard, Maël pouvait sentir sa haine grandir à chaque seconde qui passait. Dans un élan de rage, la main de notre homme quitta brusquement sa poche et son poing alla violemment s'écraser contre le mur contre lequel Breony s'était appuyée quelques secondes plus tôt. La douleur qu'il lui traversa le poignet et l'avant-bras eut un effet salvateur et lui imposa une once de calme tout à fait factice. « Pourquoi a-t-il fallu que tu m'imposes encore une fois sa présence ? » Nul besoin de citer le moindre nom. Breony saurait de qui il parlait. Elle saurait ce qu'il lui reprochait encore et toujours. Sans attendre de réponse, Maël vissa un œil noir sur son poing que la violence du coup avait su ensanglanté. Encore une chose qu'il pourrait lui reprocher...
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Avr - 8:00

C'est immonde ce post


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Il était clair que nous en étions arrivés à un tel point qu’aucun de nous deux n’étions capable de faire marche arrière, nous avions une haine présente en nous mais était elle réellement dressé contre l’autre ? Pour ma part non, cette haine était présente depuis longtemps dans mon cœur et ne faisait qu’augmenté avec les années, Maël ne faisait qu’accentué ce côté de moi, il poussait ma haine à revenir plus vite, plus forte, pourquoi ? Aucune idée. Peut être que lorsque j’étais en colère j’étais plus intéressante ou peut être qu’il ne s’attendait jamais à me voir ainsi et tenté de me poussé jusqu'à être sûr que je ne me relèverais pas. Cet homme était complexe mais j’arrivais à le comprendre, peut être pas mieux que quiconque ça serait exagéré mais presque. Ce qui est drôle avec Maël c’est qu’il n’avait pas grand-chose à me reproché, pourtant il trouvait toujours une excuse pour me faire porté le chapeau tout était bon pour me blessé et me faire du mal. Le pire ? Le trois quart du temps ça marchait parce que cet idiot mettait du cœur à l’ouvrage pour trouver quoi dire pour me tuer petit à petit. D’ailleurs le prochain reproche serait celui d’être venue la vieille dans sa chambre en manque et totalement perdue. Premier manque en un an ça fait très bizarre. Ça j’en entendrais parler jusqu’à Noël, certes j’avais eu un peu de coke pour tenir le coup, certes je n’avais déboursé aucun centime mais j’avais pas mal pris de coup cette nuit là aussi, est ce que ça valait le coup ? Peut être que non mais en tout cas je ne pouvais pas faire autrement. Pourquoi être allé chez Maël cette nuit là, peut être par habitude, ou par simple envie, une envie d’un vrai retour dans le passé comme lorsque j’avais encore quinze ans. « Oh mince désolé de t’enlevé un amusement si extraordinaire, je préfère largement me débrouillé autrement pour ça. Tu avais raison finalement les contacts ne s’effacent pas même en un an. Mais promis si un jour je me sens seule et que je ne sais pas comment me détruire un petit peu plus je viendrais frapper à la porte de ta chambre je te le promet ! . » Hypocrisie... Encore et toujours. Il se foutait de moi en plus j’allais le tuer… Lui mettre une bonne paire de gifle pour qu’il redescende un peu sur terre.

Je lève les yeux au ciel pendant son joli discours sur sa vie que je ne connais pas du tout d’après lui. Mouai on va dire ça, je le connais un petit peu quand même, je sais qu’il n’est pas aussi mauvais qu’il le montre, je sais qu’il m’apprécie parfois, je sais que si j’ai besoin de lui il sera là, je sais aussi qu’il se cache derrière ce masque d’homme immonde pour ne pas s’attaché. Pourquoi je le sais ? Parce que je suis exactement la même. J’ai peut être même un moins bon fond que lui. Lui dire tout ça le ferait flippé ou le rendrait fou pas la peine que je l’ouvre il aura au moins gagné une petite bataille sur la guerre. Profite bien Maël, profite bien.

Vingt cinq ans, je suis une adulte, je ne suis contrôlé par aucun sentiment, aucun homme, rien ne transparait sur mon visage, plus aucune émotion, même mes yeux font place à un vide gigantesque pourtant lorsque le poing de Maël atterrit dans le mur je sursaute, pas que ça me fasse peur mais… si avouons le ça me fait peur. Quel abruti celui là ! Quelle idée de frappé dans un mur comme si son poing était plus fort que le béton ! C’était typiquement une réaction d’homme ça ! Frapper avant de réfléchir comme si moi j’allais frapper dans un mur pour me blessé la main. Si j’étais une personne tout à fait normale je me précipiterais rapidement vers lui pour regarder l’état de sa main, mais je ne bouge pas, pétrifiée par ce spectacle, il ne me faisait pas peur non pas du tout c’est simplement son geste qui m’avait mis dans cet état… En gros je m’inquiétais pour mon mentor. Lui avoué ou lui montré ? Plutôt crevé. Faire preuve d’une telle faiblesse n’était plus mon genre du tout. J’avais avancé de quelques pas simplement pour voir s’il ne s’était pas trop blessé avant de repartir d’où je venais tout aussi discrètement. Soupirant je devais parler même si je n’avais plus envie de me battre. La colère pourtant était toujours présente et c’est surement grâce à cette colère que je n’ai pas craqué. « Arrête ça ! » Le ton de ma voix se faisait plus agressif que ce que je ressentais. « Tu me rend coupable d’un truc que je n’ai pas fait ! Arrête de me balancé que je suis responsable de son retour parce que ce n’est pas le cas. Merde Maël tu sais que c’est la femme que je hais le plus au monde ! Tu sais combien j‘ai mis de temps pour la virée de Lewis, tu sais ce que ça m’a couté pour qu’elle me foute la paix ! Et tu viens me dire que JE te l’ai remise dans ta vie. C’est totalement dégelasse ! » Tous ce que je lui disais, tout était sorti aussi naturellement que possible même si on sentait dans le ton de ma voix que j’avais envie de hurler tous cela. Je glisse mes mains tremblantes dans mes poches avant de reprendre la parole. « Hum tient puisqu’on en est au reproche. Elle est revenue voir qui à ton avis ? Toi ou Moi ? Si tu crois que ce sont mes beaux yeux qui l’on ramené à Lewis tu rêve. Parce que je peux bien crevée elle en à rien à secoué. » Est-ce que j’étais vraiment en train de lui reproché le fait qu’elle était revenue ? Non pas vraiment ou peut être un peu, peut être que s’il n’avait pas été là elle n’aurait pas remis les pieds dans ce village. Il était clair que mon erreur dans cette histoire c’était avoir arrêté Maël dans son élan de rage, je ne pouvais pas faire autrement même si ça voulait dire qu’après ça notre amitié ne tiendrait plus du tout je ne pouvais pas le laisser face à ça. « Écoute tu m’en veux je le conçois… Mais je n’ai pas très envie d’aller en prison tu sais alors être complice meurtre très peu pour moi. Et puis c’est ma mère… » Mon dieu, horreur et damnation, qu’est ce que je venais de dire là ? Je crois que cette excuse est la plus horrible et la plus inconcevable que je puisse dire, comme si ça changé un truc que ce soit ma mère bien au contraire, elle est la pire des garces et si je n’étais pas si lâche je l’aurais tué moi-même. La seule et unique raison qui m’a donnait le courage de l’arrêté c’est mon amitié pour lui et simplement ça, la prison ne me faisait pas peur et le fait que ce soit ma mère ne me gênais pas du tout. Mais je ne lui dirais pas… Jamais.
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Avr - 12:23

J'ai presque peur pour Maël là x)

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BREONY & MAËL


Pourquoi s'en prendre à ce pauvre mur ? Tout simplement parce que cette chère Breony avait un trop joli visage pour qu'il se permette d'y toucher. Non, plus sérieusement, Maël en était arrivé à un tel degré de haine que les mots ne suffisaient plus à apaiser sa colère. Et ô grand jamais il ne lèverait la main sur la belle Turner. Quoi... Il avait giflé June. Il avait giflé Soledad. Il avait démoli le nez d'Ambre. Mais Breony, non. Ce qui l'en empêchait ? Elle ne jouait ni avec ses sentiments, ni avec son passé et surtout, il n'avait nullement besoin de ses poings pour lui faire du mal, sa voix suffisait amplement. Pourquoi abîmer ce visage d'ange alors qu'il pouvait lui infliger des douleurs bien plus cuisantes rien qu'en ouvrant la bouche ? Maël se contentait donc de ce petit plaisir en laissant sagement sa violence au fond de sa poche. Et quand la rage se faisait un peu trop importante pour qu'il sache la contenir, il s'en prenait à l'indestructible... Un mur de béton en l'occurrence. C'était aussi simple que ça. Le pire ? Ça marchait ! Pendant quelques secondes, l'homme massa son poing endolori, essuyant d'une main indifférente le sang qui perlait sur ses phalanges. Quelle délicate douleur ! Une douleur bien visible, mais ô combien plus supportable que celle qui lui bouffait les entrailles depuis maintenant plusieurs minutes. Ainsi, Lehman retrouva un semblant de calme, tandis que Breony répondait à ses accusations. Bien sûr, elle avait raison, comme toujours. Bien évidemment, elle n'avait rien à voir avec la réapparition de sa génitrice. Et si Maël réussissait à se persuader du contraire, il ne pouvait pas nier l'évidence : la jolie Turner avait franchi ses propres limites pour jeter Ambre en dehors de la ville et jamais elle ne se serait risquée à la voir réapparaître ; pas même par vengeance. Désormais calme, Quinn lui réserva un regard insolent, perlé d'un amusement malsain. « Ce que ça t'a coûté ?! » L'homme laissa apparaître un rictus mauvais. « Oh allons, Breony... Ce n'était qu'une petite partie de jambes en l'air comme tu en as l'habitude... Ne viens pas me dire que tu n'as pris aucun plaisir à séduire beau-papa. Il n'était pas vilain comme homme, si je me souviens bien et puis... Pile dans la tranche d'âge ! Tout comme tu les aimes. Je ne vois vraiment pas pourquoi tu te plains... » Du grand Maël. L'enfoiré qu'il était réserva à la jeune femme un léger clin d'œil qui, cette fois, n'avait rien d'amical et accompagna ses mots d'un nouveau sourire, triomphant. Il savait pourtant que Breony n'avait éprouvé nul plaisir à séduire l'homme que sa mère avait choisi comme amant et sa seule satisfaction, elle l'avait trouvé sur le visage de sa génitrice lorsqu'elle avait découvert ce qu'elle avait fait. Oui, tout cela, Maël le savait. Il s'en fichait. Breony lui tendait des perches pour qu'il appuie là où ça faisait mal. Pourquoi se priverait-il donc de ce petit divertissement, puisqu'elle l'invitait si gentiment ?

A son tour, Maël s'alluma une cigarette. Maintenant qu'il avait cessé d'essayer de détruire les murs, sa main intact avait retrouvé une stoïcité et une sérénité suffisante pour qu'il puisse sortir ses mains de ses poches sans éprouver le désir profond d'aller les coller sur les joues de Breony. Cette dernière remettait d'ailleurs le presque-meurtre de son ami sur le tapis. Le briquet à la main, Lehman interrompit son geste et son regard retourna se vriller dans celui de la jeune femme. Et si ses premiers mots, lui remémorant un instant qu'il désirait oublier, réussirent à faire regonfler la colère en lui, ses derniers mots le laissèrent comme stupéfait. Privant ses lèvres de sa cigarette encore éteinte, il posa sur Breony un regard surpris et méprisant. « Ta mère ?! » L'homme étouffa un rire discret tandis qu'il allumait finalement sa clope et repris avec un amusement non feint. « C'est donc l'image que tu te fais d'une mère ? Ravi de l'apprendre... Dis-moi très chère... Qui es-tu pour ta fille ? Une mère, non ? C'est comme ça que tu comptes t'en occuper ? Intéressant. » Maël tira longuement sur sa cigarette avant de fixer la jeune Turner d'un petit regard innocent tandis que son visage se brouillait derrière une auréole de fumée. « Tu ne m'empêcheras donc plus d'aller lui rendre une petite visite ! Ta chère mère, dont tu sembles si fière tout à coup, ne te l'a jamais interdit. Tu te souviens de nos chaleureuses retrouvailles y'a deux jours ? Tu as mis tellement de cœur à essayer de me prouver que tu avais changé et que tu ne voulais pas me présenter ta fille que j'y ai presque cru ! Tout ceci n'était qu'une blague donc... Très bonne nouvelle. » La fille de Breony... Un sujet sensible que Maël se faisait une joie de ressasser. C'est finalement en retrouvant tout son sérieux, que notre homme termina d'un ton presque menaçant. « Plus sérieusement, ma belle... Quelle est la personne la plus importante pour toi ? Ta fille, n'est-ce pas ? Très bien... Débrouille-toi donc pour que ta mère, que tu as mis tant de cœur à protéger, reste loin de moi. Ou maman risque d'avoir une douloureuse surprise un soir en rentrant à la maison. » Quinn referma sa bouche sur sa cigarette, offrant à Breony un dernier regard noir, appuyant plutôt facilement son sous-entendu. Pourrait-il vraiment s'en prendre à la fille de la belle Turner pour se venger d'une chose dont elle n'était même pas responsable ? Peut-être. Peut-être pas. Lui-même ne saurait le certifier.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Avr - 21:12


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Ordure ! Voilà le premier mot qui me passe à l’esprit quand j’entends Maël me parler de mon beau père, comment pouvait il s’amusait avec ça, comment pouvait il appuyer sur cette blessure, cette plaie qui ne se referme pas même avec les années, il savait que j’avais chuté encore plus après ça, que je m’étais dégoutée pendant longtemps, que je me dégoute encore d’ailleurs, que j’étais venue chez lui tel un fantôme, je ne lui avais rien avouée, absolument rien, lui dire que j’étais malheureuse ? Non jamais. Pas besoin que je lui dise pour qu’il le sache, tout comme je n’avais pas besoin de lui dire que là il m’avait fait mal il le savait bien avant d’ouvrir ce qui lui servait de bouche. Mon regard était rempli d’une haine aussi immense que ma tristesse à ce moment là. Montrait que j’étais mal, toujours pas, une boule se forma dans mon ventre quand je repense à ça. Ce n’était qu’une partie de jambe en l’air, bien sûr Maël… Bien sûr que ça m’a plu de faire ça, bien sûr que j’étais contente de voir le visage de ma génitrice déformé par sa colère et sa tristesse, bien sûr que j’étais fière de moi à ce moment là, bien sûr que voir ma mère pleurer m’avait fait un bien fou pendant dix secondes. Ma réputation en a pris un sacré coup, je suis devenue la garce de Lewis à cause de ça mais je m’en foutais, personne ne pouvait comprendre mon geste, comment une fille de seize ans pouvait faire ça à son adorable maman, comment pouvait on couché avec son beau père de vingt et un an son ainé ? J’avais du essuyé le mépris, les insultes, les regards en coin, les chuchotements mais ça valait le coup. C’est si simple de dire que ce n’était absolument rien pour moi, je serais menteuse si je disais que cet homme était horrible ce n’était pas le cas mais ce faire touché par lui était un véritable calvaire que j’avais tenté de caché toutes ses années. Ne pas en reparler me ferait le plus grand bien pourtant il y avait toujours quelque chose qui me ramené se souvenir que j’enterrais pourtant avec grand soin. Le silence commençait à prendre place et je ne voulais absolument pas que ça s’installe, le temps que ce silence vienne il allait comprendre que j’étais encore plus blessée que ce qu’il pensait, depuis ses deux jours j’avais eu le droit à toute sorte de reproche, j’étais responsable de son départ, j’avais ramené ma mère, je lui donnais tout mes soucis, j’étais son boulet et bien sûr j’étais une mauvaise mère tout cela à côté de ce qu’il venait de me dire n’était rien. Maël joue pas avec le couteau enfoncé dans mon ventre, arrête de le tourner dans tout les sens pour voir de quel côté j’aurais le plus mal. Tu voulais me faire mal ? Bravo tu as gagné et tu as réussis ! Maintenant Ferme là et va t’en. Une envie soudaine de lui coller ma main sur sa joue me vient mais ça serrait trop gentil, ça me rabaisserais à son niveau, pas la peine de lui en coller une la violence ne résous rien pas vrai ? Après avoir maltraité ma pauvre cigarette entre mes doigts fin je fini enfin par ouvrir la bouche. « Oh mais je ne me plains pas Maël, je ne me plains pas. Son amoureux était extra au lit alors je ne vais pas m’en plaindre quand même. » Menteuse… Et qui en souffrait le plus encore une fois ? Moi bien sûr… Un sourire s’affiche sur mes lèvres, un sourire qui me dégoute avant même de le faire, un sourire de satisfaction, le même que lorsque les mains de mon mentor avait saisi violemment le cou de ma mère. « Je te l’ai dis je serais prête à tout pour voir cette saleté, loin de moi. A tout. Même à me faire passer durant quelques minutes pour ta maitresse. Si ce n’est pas se rabaissé à son niveau ça. » Désolé Maël ce n’est pas ce que je voulais dire mais tu l’as cherché quand même. Je t’ai remercié de m’avoir donné ce coup de main et je t’en serais reconnaissante si tu arrête de jouer avec mes nerfs et de parler de l’autre enfoiré.

Tient après mon beau père voilà ma fille, super ! Je sens que la journée va se terminé merveilleusement bien, faut pas toucher à mon enfant, moi tu peux y aller j’encaisse sans souci mais pas elle, non ça non je ne l’accepterais pas. Je n’étais pas la meilleure des mères, je n’étais pas prête à avoir cette petite fille, d’ailleurs me voir avec ce petit bout dans les bras me rend encore bizarre, je n’ai pas encore réalisé que j’avais accouché, tous ce que je souhaitais quand elle était dans mon ventre c’est qu’elle sorte pour que je puisse recommencer à boire et à fumer autant qu’avant. J’étais une mauvaise mère, une mère indigne, je le savais, Maël aussi, je la rendrais malheureuse comme je l’étais c’était certain mais je ferais de mon mieux pour qu’elle ne suivre pas mes traces, ça jamais je le supporterais. J’avais pourtant tout bon, j’avais mis au monde cette enfant, je m’en occupé comme je pouvais, je le faisais seule, je m’étais donner de nouvelle résolution, la première plus de drogue, plus d’homme et la plus grande… plus de Maël. Mais j’avais bousillé toutes ses résolutions dès que j’étais arrivée reprenant de la drogue, avec mon mentor en plus et continuant à couché avec d’autres hommes… Je n’avais pas le courage nécessaire pour me retenir de faire certaine chose. Je n’en avais pas envie de toute façon. « Laisse ma fille tranquille Maël. Te la présenté ? Même pas en rêve. Certes je n’ai pas changé, certes je suis toujours la pourriture que tu as connue, certes je suis retombée là ou j’étais sans enfant mais ma fille ne te rencontrera pas… Jamais ! Même si je ne dois pas en dormir jour et nuit. » Pourquoi autant d’acharnement pour protégé ma fille de Maël ? Aucune idée… j’avais dis la vérité à ma mère celui-ci m’avait beaucoup aidé, m’avait sauvé la vie mais je ne pouvais pas laisser ma fille devenir comme sa mère et Maël était l’homme qu’elle ne rencontrera jamais du moins je ferais tout pour ça, elle ne devait jamais le côtoyer. Et c’est sa dernière phrase qui finit par boucler ma colère, ma rage plutôt. Ma voix se faisait calme, beaucoup trop calme en faite. « Est-ce que tu es en train de me menacer là ? » Je jette ma cigarette et m’approche de l’homme auquel j’aurais surement encore à faire. « Tu veux ma mère ? Vas-y ! Tu veux la tuée ? Je t’en prie tu me délivrera d’un énorme boulet. Tu veux me faire du mal et me détruire ? Pas de souci tu peux y aller je m’en fou mais ne touche jamais, au grand jamais un seul cheveu de ma fille. Tu me connais tu disais ? Oh que non tu ne me connais pas, pas autant que ce que tu le pense. Et pour ma fille je suis prête à tout. » Ont allaient s’entretués dans cette ruelle c’était clair.

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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé]   Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] Icon_minitimeSam 23 Avr - 1:09

Mouais, j'suis pas convaincue u.u

Avec une Turner c'est insupportable voilà la seconde qui arrive | Maël [Terminé] 172330tumblrlk1dnlrZWT1qaliojo1500


BREONY & MAËL


Breony savait tout à fait être blessante. Ses paroles pouvaient ne pas avoir beaucoup de sens pour le commun des mortels, mais pour un homme doté d'un ego aussi important que Maël, le fait qu'elle prétende que se faire passer pour sa maîtresse était l'une des pires choses qu'elle puisse faire pour éloigner sa mère, était tout à fait vexant. Pire encore, elle comparait ce baiser échangé à ce qu'Ambre avait fait pendant des années. C'était donc si terrible que ça d'avoir à embrasser son mentor ? Tss et lui qui avait mis son arrogance de côté pour lui rendre ce menu service... Ah, il s'en souviendrait longtemps de la reconnaissance de la jolie Turner ! Sans même chercher à relever l'affront qu'elle faisait là à sa fierté, Lehman se contenta de lui jeter un petit regard en biais. Amer, emprunt d'une rancoeur non dissimulée.

C'était facile de blesser Breony. Beaucoup trop facile. Maël savait qu'elle avait pourtant tous les atouts pour lui rendre la monnaie de sa pièce et lui infliger une blessure cuisante. Mais, étrangement, elle refusait de faire appel au passé de Quinn pour prendre sa revanche. C'était comme si elle respectait silencieusement cette frontière invisible entre les années passées et le moment présent. Une limite que l'homme n'hésitait, lui, jamais à franchir et sans doute était-ce là le véritable gouffre qui les séparait. Tous deux se trouvaient armés d'une pelle et Maël s'en servait consciencieusement pour creuser la tombe de Breony, tandis que cette dernière se contentait sagement de le regarder creuser. Peut-être finirait-elle par pousser son mentor dans le trou qui lui était destiné. Intelligente, elle semblait laisser Quinn se tuer à la tâche avant de lui planter cruellement un couteau dans le dos. Sans doute était-ce exactement ce qui était en train de se produire : à chaque provocation, Maël approfondissait son trou ; à chaque provocation, Breony pouvait se rapprocher de celui qui, aveugle à la menace, s'évertuait à la blesser et finalement, peut-être aurait-elle raison de lui. Maël se retournait toutefois de temps à autre, curieux de savoir si, à un moment ou à un autre, elle finirait pas s'immiscer dans son lourd passé pour lui infliger le coup de grâce dont il ne saurait se relever.

Mais non. Maël avait de nouveau attaqué et Breony ne pouvait décemment laisser sa menace sans réponse. Et c'est d'une voix étrangement calme que la jeune femme mit Lehman en garde. Un avertissement qui, loin d'intimider notre homme, éclaira son visage d'un nouveau sourire cruel. Il s'était attendu à ce que Breony se jette sur lui, lui fasse passer à jamais l'envie de mentionner sa fille, mais non... Non. Une fois encore, elle savait le surprendre par le contrôle qu'elle savait exercer sur ses propres émotions. Facile de blesser Breony Turner ; difficile de lui faire perdre les pédales. Dangereusement, la jeune femme s'était approchée de son mentor et le menaçait simplement du regard. Sans ciller, Maël la repoussa d'un geste désinvolte contre le mur et l'emprisonna dans une nonchalance dérangeante. Bien évidemment, il n'était pas étranger à l'intimidation et c'est donc avec un naturel certain qu'il réagit à la mise en garde de la jeune femme. En plein dans son élément, il s'était dangereusement rapproché de Breony et la força, sans même poser la main sur elle, à s'immobiliser contre le mur. D'une voix méchamment calme, l'homme finit par parler sans se presser. « Prête à tout pour ta fille, mais incapable d'affronter le manque pour la protéger... T'es pathétique, Breony. » Avec un rictus, il s'arracha impitoyablement de la jolie Turner. Lentement, il recula sans la quitter des yeux. « Tu sais que tu viens de me donner une formidable raison de m'obstiner ? Tu souhaites m'interdire d'approcher ta fille ? » Lehman tira un instant sur sa cigarette, avant de s'immobiliser. « Essaie donc de m'en empêcher ! » Et c'est sur cette dernière provocation que Maël se détourna finalement de Breony. Il n'avait plus rien à faire ici. Rester ne servirait qu'à les mettre tous les deux en danger. Il était bien placé pour savoir que n'importe quelle patience avait ses limites et que celle de Breony, aussi impressionnante soit-elle, ne tarderait plus à s'évaporer pour laisser place à une colère dont il ne saurait entrevoir le terme.
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