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 Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]

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Lon S. Mercury
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Lon S. Mercury

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Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Mar - 11:18

Désolée, pas fameux :/

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BREONY & MAËL

ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Tout en jouant avec nonchalance avec la clé, Maël observa Breony sans ciller, de son regard mystérieux, plantant ses yeux sombres dans les prunelles de celle qu'il désirait voir flancher. Imperturbable, il ne broncha même pas à la réponse de la jeune femme et se contenta de lui adresser un rictus amusé. Essayer de la pousser à la faute était à la fois stupide et inutile. La jolie était une femme intelligente, bornée et désormais mature. Et s'il était parvenu à la blesser cruellement quelques minutes plus tôt, elle savait maintenant à quoi s'en tenir et ne laisserait certainement plus ses émotions dicter sa conduite. Lehman devrait donc trouver autre chose pour la mener droit à l'échec. Un échec un peu bizarre d'ailleurs, si on y repensait bien... Ne cherchons pas trop à comprendre cet homme dont le seul désir était de vouloir remporter un défi tout en essayant, par tous les moyens, de pousser son ennemie - une jolie brune en l'occurrence - à s'emparer de l'objet qui la mènerait à la victoire. Maël aurait normalement dû se satisfaire du peu d'entrain de la jeune femme pour récupérer son bien, mais non... Il se devait, encore et toujours, d'aller contre l'ordre des choses ; bien plus décidé à venir déposer son grain de sel au milieu des événements, plutôt que de les laisser se dérouler sans heurt et sans difficulté. Il était de notoriété publique que Lehman aimait tout ce qui sortait de l'ordinaire, répugnait la médiocrité et la monotonie. Et, sous son apparente sérénité et ce calme implacable qu'il affichait la plupart du temps, se cachait une monstrueuse agitation qu'il ne rêvait que d'appliquer à son train-train quotidien. Aussi, il n'avait de cesse de repousser banalité et ennui de son existence ; deux choses que Lewis réussissait à lui imposer. Après un petit soupir, il finit par répondre d'une voix étonnement douce, perlée d'une ironie délectable dont il savait Breony très friande. « Peur de rien, vraiment ? Je vais ajouter la prétention à la liste de tes euh... Qualités ! Je crois pourtant me souvenir d'un certain sujet que tu préfères ne pas aborder avec moi... Un sujet qui commence par "A", je crois et qui, en quelques mois seulement, a réussi à infiltrer la peur en toi, j'me trompe ? » Et rebelote l'histoire de la maternité de la jeune femme ! Sournoisement, Maël se délectait d'assassiner l'assurance de la belle Turner à coups de pelle. Il en était certain ; ceci, elle ne pouvait le nier... Nul doute qu'elle craignait pour sa chère et tendre fille. Dans le cas contraire, jamais elle n'aurait refusé à son ami le plaisir de la lui présenter. « Mais bon... Je vais te laisser à tes illusions, hein. C'est bien de se croire invincible, ça me plaît ! Le seul problème, c'est que je te connais assez pour savoir que tu es loin d'être aussi infaillible que tu le prétends. »

Maël se pencha pour atteindre le cendrier dans lequel il déposa une cendre déjà froide. Puis, sans quitter la demoiselle des yeux, il poursuivit sur sa lancée, la cocaïne accentuant ce côté "bavard" que beaucoup lui connaissaient. Beau parleur, ça oui, c'était indéniable. « D'ailleurs, je doute fort que tu oses jamais tenter quoique ce soit avec moi. Non, t'oseras jamais. Et tu sais pourquoi ? Parce que t'as trop peur de réussir et de me voir céder. Ça arrangerait pas tes affaires, hein, de voir ton mentor prêt à t'ouvrir ses draps... Ça j'en suis sûr, jamais tu joueras ton petit numéro d'allumeuse avec moi. T'en es incapable parce que tu sais que si cela devait arriver, tu ne pourrais plus te débarrasser de moi ; tu me connais assez bien pour savoir jusqu'où je suis prêt à aller pour assouvir mes désirs. Alors non... Là où la mère a eu le courage d'essayer, toi tu vas te contenter de rester vautrer sur mon lit à attendre le dernier moment pour me dérober cette clé. A tes aises... D'un côté, ça m'arrange ! » Nouveau sourire. Maël savait que Breony ne tarderait pas à démanteler son raisonnement. Et ce, le plus facilement du monde. Il s'en fichait. Leurs joutes orales lui avait manqué et c'est avec un plaisir certain qu'il y goûtait de nouveau. Sans lui laisser le temps de répondre, l'homme finit par se lever. « J'te laisse cogiter, je vais... Assouvir un besoin naturel. » Tournant le dos à la jeune femme, abandonnant sa cigarette dans le cendrier, il prit le chemin de la salle de bain en fourrant la clé dans sa poche. L'alcool avait ouvert les robinets et Lehman referait certainement le chemin qui menait jusqu'aux toilettes plusieurs fois pendant la nuit. Peu importe, il avait l'habitude ; elle avait l'habitude.

Lorsqu'il réapparu, Maël laissa son fauteuil vide et alla s'appuyer contre le rebord de la fenêtre. Sans même un regard à Breony, il imposa un court silence qu'il finit par rompre en retournant au mini-bar. « Un dernier verre ou tu préfères en rester là ? » L'homme, quant à lui, se resservit un verre de cet alcool qu'ils affectionnaient l'un autant que l'autre, brisant cette promesse qu'il s'était faite quelques minutes plus tôt de ne plus y retoucher. Son petit séjour aux waters lui avait fait le plus grand bien et il se sentait comme revigorer. Accordant finalement son attention à la demoiselle, prit d'un soudain élan de curiosité, il finit par demander d'un petit air innocent que Breony saurait tout à fait factice. « Au fait... Pendant qu'on est aux sujets qui fâchent : t'es allée visiter ta chère mère ou t'as pas trouvé utile de lui présenter ta progéniture ? Nul doute que ta visite la réjouirait au plus haut point. » Un nouveau sourire hypocrite accompagna cette question inutile dont il connaissait déjà la réponse. S'il refusait de répondre à la moindre question le concernant, il n'hésiterait cependant pas à assommer son amie de questions plus indiscrètes et improbables les unes que les autres.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Mar - 17:16

Arrête c'était excellent !


CRÉDIT - CSS


Voilà le moment que je détestais avec Maël, le moment ou il ouvrait la bouche pour ne plus la fermer, la drogue l’aidant à chercher dans son esprit le moyen de torturer son adversaire, à croire qu’il avait du cogiter toute les nuits afin de se demander quoi dire et quoi faire pour mettre dans une fureur qu’il connaissait bien. Mais cette fois ci je ne m’énerverais pas, je ne craquerais pas, je resterais bien sage, j’avais travailler sur moi en neuf ans et je savais comment ne plus partir au quart de tours pourtant Maël était bien le seul qui pouvait me faire flancher et me faire redevenir l’éternelle Breony, la Breony en colère qui n’arrive pas à le cacher il trouvait toujours le moyen pour me rendre folle, mais je ne lui en veux pas je fais exactement la même chose et même si celui-ci porte toujours un calme prodigieux sur son visage plus d’une fois je lui ai fais pété les plombs simplement avec mes paroles. Je ne suis pas une bonne amie, l’amie compréhensive et gentille non ce n’est pas moi, montrer quelconque sentiment remord ou tristesse ? Même pas en rêve, même si je ressens des sentiments – oui je suis une humaine quand même – je cache cela si bien que personne ou presque ne peut le voir. J’avais tenté de changer, j’avais tenté d’être différente, de ne plus être aussi indifférente aux autres mais ça n’a pas marché, à croire que ce qu’il me fallait c’était vivre sur une île déserte et encore je serais capable de m’en prendre à moi-même. Mais revenons plutôt à notre cher Maël, moi prétentieuse ? Mais pas du tout c’était simplement la vérité je n’avais peur de rien ou presque ma seule phobie étant la claustrophobie mais ça s’arrêter là, je n’avais pas peur d’être seule, pas peur d’être rejetée, j’étais bien plus forte que ça mais lorsque mon mentor prononce la première lettre du prénom de ma fille une boule se forme dans mon estomac, ma fille… Maël n’est pas arrivé à l’effet escompté en faite ce qui m’avait arrêté pendant quelques minutes ce n’est pas qu’il parle d’Angela, d’ailleurs comment sait il son prénom mais c’est autre chose, ce n’est donc pas qu’il parle d’elle mais le faite que je sois ici ce soir sans elle. La drogue m’aide à n’avoir absolument aucun remord juste une petite boule dans l’estomac qui ne partira surement pas. « Maël je te l’ai dis je n’ai peur de rien… Ma fille c’est un sujet que je ne veux pas aborder avec toi, pourquoi je le ferais d’ailleurs tu hais tous ce qui touche à la maternité. Et tu sais que lorsqu’on parle de ça nous avons un regard différent sur la situation. Et nous nous disputons, sérieusement ? Je n’ai pas envie de me disputer avec toi, demain si tu veux mais pas ce soir, je passe une bonne soirée. » J’étais pathétique… Pathétique était un mot faible, si j’avais un sourire hypocrite sur mes lèvres j’étais sérieuse je passais une bonne soirée, j’avais vraiment un sérieux problème affectif si avec un homme qui me traité n’importe comment je me sens bien mais bon c’est peut être parce qu’il arrive à faire ressortir une personne différente, une personne détaché de ce qu’il dit et que rien ou presque ne touche. Ou peut être parce que j’appréciais l’homme qu’il était et qu’une soirée quelle qu’elle soit était une bonne soirée c’est donc ce que je disais j’étais pathétique… « Le seul point que tu semble oublié c’est que tu es parti mon cher… neuf longues années et que la gamine de quinze ans eh bien elle s’est fait la malle il y a longtemps, tu connaissais la Breony du passé celle qui était à tes pieds comme si tu étais un dieu vivant mais je suis différente aujourd’hui. Je ne suis plus à tes pieds Maël voilà ce qui me rend plus forte, j’ai vécue sans toi et je n’en suis pas morte la preuve que je m’en sors plutôt bien, que je n’ai peur de rien et que je ne suis plus aussi faible qu’avant. » Arh… c’était sorti de ma bouche, des mots prononcés par une gamine de quinze ans… de la déception peut être une pointe de reproche, je lui avais reproché d’être parti sans rien dire comme un voleur, pourquoi j’avais fait ça… c’était sorti sans que j’y fasse attention, sans que je m’en rende compte, désolé Maël mais il fallait bien qu’un jour ça sorte que tu le veuille ou non et toute rancunière que je suis j’ai eu du mal à oublié ça mais c’est finit aujourd’hui.

Qu’est ce qu’il m’agaçait, neuf ans plus tard c’était encore pire qu’avant… ou alors c’est parce qu’il me connaissait trop bien qu’il m’agaçait je ne savais pas trop en tout cas son petit discours disait vrai, je n’allais rien tenté contre lui, non pas parce qu’il me faisait peur mais parce que je n’arrivais pas à m’imaginer avec lui dans un lit c’était plus fort que moi c’était comme un rejet dans ma tête, j’étais une croqueuse d’homme, c’était un homme vraiment… spécial, j’étais une belle femme, je n’avais pas peur de ne pas réussir bien au contraire je savais que si je l’a jouée fine et que je savais ou frappé il craquerait mais c’était bien là le seul souci, encore si je savais que je n’arriverais à rien peut être que j’aurais tenté, me faire jeté ne me gênant pas vraiment ça m’aurait simplement fait rire mais le cas contraire me prendrait de cours je pense. Aucun sentiment ne transparait même pas de la surprise, je le laisse partir quelques instants cherchant le plus intelligemment à trouver une porte de sortie à ce que j’avais provoqué. Quel idée de lui parler de séduction j’avais vraiment des idées débiles parfois et je devais apprendre à la fermer de temps en temps, lorsque celui-ci ressors et qu’il m’offre un dernier verre je lui fais simplement un signe de la tête pour qu’il me serve ce verre j’allais en avoir besoin. « Tu sais tu as tout faux. Je te l’ai dis je ne suis plus là même qu’il y a neuf ans et tu n’es plus mon mentor comme tu le dis si bien. Mais bon ce n’est pas grave tu n’as pas eu le temps de le voir t’inquiète je te prouverais que notre relation à bien changé. » Roh Menteuse, menteuse et encore menteuse, notre relation à changer ? En quoi ? ? Nous sommes similaires je ne vois pas comment elle aurait pu changer, nous étions là dans cette chambre à boire, à se droguer, à fumer, à s’insulter pratiquement ce n’était pas différent d’avant au contraire. « Bon écoute on n’est pas attiré l’un par l’autre physiquement on ne va pas polémiquer pendant toute la nuit si ? » Agacée… Désarçonné c’était bien évidement totalement faux mais mon assurance m’aidant je ne laissais rien paraitre et prend le verre qu’il me donne, j’avale une gorgée tout doucement en l’écoutant parler.

Encore ma mère ?? Non mais il avait un problème avec elle ce soir ou quoi elle lui manqué c’est pas possible autrement. Comme si j’allais lui dire que j’avais une fille, comme si j’allais lui annoncer qu’elle était grand-mère elle ferait une attaque… oh tient finalement ce n’était pas une si mauvaise idée que ça de lui dire qu’elle était vieille maintenant. Je lève les yeux vers Maël et sourit, un sourire tout aussi hypocrite que lui. « Bien sûr que je lui ai présenté… Nan mais ça va pas comme si j’allais m’abaisser à aller voir cette cloche, qu’elle reste ou elle est ça me fait des vacances, dix ans qu’elle est loin et j’ai jamais été aussi heureuse. » Une autre gorgée de mon précieux liquide plus tard j’ouvre de nouveau les lèvres. « Mais c’est qu’elle te manquerait presque je vais te l’appelé si tu le souhaite ou carrément lui donner ton numéro ça l’enchantera de voir « l’amant » de sa fille ». Si je disais amant c’est parce que ma mère était l’une des premières à dire que nous couchions ensemble il y a dix ans ce qui était totalement faux mais bon vue nos réputations plutôt étrange et notre relation malsaine les ragots avaient fait tout le village. Ma mère étant celle qui a lancé la rumeur j’en suis sûre.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Mar - 23:00

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BREONY & MAËL

ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Encore et toujours. Il fallait qu'elle le contredise, c'était plus fort qu'elle. Et ce, même quand il avait raison - ce qui, entre nous, était le cas la plupart du temps (a) -. Et si cela avait le don d'exaspérer notre Maël national, il savait cependant que l'obstination de la jeune femme à avoir le dernier mot était l'un des traits de son caractère qu'il affectionnait le plus. Aussi se plaisait-il parfois à la laisser à ses convictions ; se contentant alors d'afficher sa désapprobation d'un regard ou d'un sourire pour ensuite attaquer sur un autre sujet. Versant le whisky dans un nouveau verre, il s'approcha de Breony et le lui tendit avant de retourner auprès du mini-bar pour s'y accouder.

Inlassablement, la jeune Turner continuait à prétendre qu'elle avait changé et ceci était un sujet qui avait le don d'exaspérer Lehman au plus haut point. Sans même afficher la pointe d'irritation que les paroles de la demoiselle provoquèrent en lui, il se contenta de pousser un nouveau soupir. « Cesse donc de prétendre que tu as changé, Breony. Tu sais autant que moi que c'est faux. La preuve, tu viens de dire que tu passais une bonne soirée... Et si l'on met la coke et l'alcool de côté, une nouvelle Breony se serait dépêchée de s'emparer de cette foutue clé et aurait décampé. Une nouvelle Breony n'aurait peut-être même pas accepter ce défi stupide. Inutile donc d'essayer de te convaincre toi-même, ma belle. J'ai pas changé en neuf ans et toi non plus... » En effet, Maël et Breony n'étaient pas de ceux qui changent. Ils étaient ceux qui partent, ils étaient les traîtres, ceux en qui personne ne peut avoir confiance, ils étaient les hypocrites de base, menteurs, joueurs, arrogants et insolents... Mais ça non, ils n'étaient pas de la race de ceux qui réussissent à changer. Pas en neuf ans, en tout cas... Il leur faudrait une vie entière pour réussir déjà à enterrer leur instinct. Leur instinct ? La provocation et l'impertinence : ils étaient nés avec et leur destin étaient de mourir avec. Mais bon, Maël ne pouvait exiger de Breony qu'elle accepte cette fatalité : la dénégation et l'obstination étant un autre point qu'ils avaient en commun ; un autre trait de ce délicieux caractère qu'ils arboraient tous deux si fièrement. « Mais bon... Je vais pas essayer de te convaincre, hein. Je te sais assez bornée pour passer la nuit à nier une évidence. » L'homme but une longue gorgée de whisky, laissant le nectar lui brûler agréablement la gorge, puis repris avec un petit sourire sournois. « Et pourquoi ne pas polémiquer sur ce sujet, hein ? De toute évidence, tu ne comptes pas essayer de me prendre cette clé avant d'en avoir assez... Alors faut bien passer le temps... » En réalité, il n'y avait plus grand chose à dire à ce sujet, vu que Maël avait lui-même trouvé la réponse à cette question qui semblait lui tenir tant à cœur. Il ne restait plus qu'à convaincre Breony qu'il avait raison... Or, il savait cela totalement impossible. Jamais elle n'admettrait qu'il avait vu juste. Jamais. Autant donc passer sur ce point et se concentrer sur une toute autre question.

Si Maël parlait de la mère de Breony, c'était parce qu'il savait qu'elle faisait partie des sujets qui fâchent. Il n'appréciait pas cette femme. Elle était à la fois méprisable et pathétique. Le genre de femme incapable de vivre sans une présence masculine et prête à tout pour ne jamais se retrouver seule, même à ramper devant les hommes, les suppliant de lui laisser sa chance. Quinn avait évidemment fait partie de ces hommes sur lesquels elle jeta un jour son dévolu, s'accrochant à lui comme un morceau d'adhésif s'accroche à votre doigt. Pire encore, elle avait été comme un aimant inexorablement attiré par un morceau de métal - Maël représentant ici, la ferraille -. Aussi, il avait bien pu la chasser encore et encore, elle avait toujours réussi à trouver une excuse pour revenir lui tourner autour. L'homme avait pourtant tout essayer : l'ignorance, l'arrogance, l'humiliation... Bien heureusement, Breony était apparu avant qu'il n'ai à user de la violence et, par sa seule présence, avait réussi à le débarrasser de ce morceau de glu ambulant. Immédiatement, les rumeurs étaient apparues sur leur liaison hypothétiquement improbable. Ni l'un, ni l'autre n'y avait montré un quelconque intérêt. Quoiqu'on en dise, il lui restait toujours un minimum de conscience et jamais Maël n'aurait couché avec une gamine de quinze ans... Une gamine qui s'était révélée être une formidable amie. Amitié étrange, amitié malsaine, mais amitié quand même. « Tsss, fille ingrate ! Après tout ce qu'elle a fait pour toi, tu pourrais au moins lui montrer un semblant de reconnaissance ! » Amusé, l'homme retourna s'asseoir dans son très cher fauteuil. « Mais oui, vas-y, appelle-là donc ! Qu'elle voit à quel point sa chère fille a changé ! Tu peux pas lui épargner ça... Ce magnifique spectacle d'une Breony si différente. Elle serait si fière de te voir suivre ses traces. » Bam ! Alors là Maël, tu cherches la merde. Tu peux pas t'en empêcher, hein ? Faut que tu titilles sa susceptibilité. A tes aises, mais quand tu te prendras un verre de whisky en pleine gueule, faudra pas venir te plaindre. « Une mère, célibataire, très loin d'être prête pour la maternité, qui préfère passer ses nuits loin de sa fille à noyer sa solitude dans la débauche. Aucun doute : c'est elle, c'est toi. »

Sale con.
Maël n'avait pas pu s'empêcher d'en rajouter une couche. Il ne faisait jamais les choses à moitié ; une fois encore, il le prouvait. Essayer de pousser Breony à bout : c'était une habitude dont il ne pourrait jamais se passer ; dont il ne voulait jamais se passer. Il était tel un gamin, tapant sur son nouveau jouet, curieux de savoir à quel moment il réussirait à le briser. Un jouet plutôt coriace, il fallait bien l'avouer.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Avr - 6:41


CRÉDIT - CSS


Il était clair que j’avais beau brandir un nouveau masque pour dire à quel point j’étais différente, que j’avais changé en neuf ans, que j’étais une nouvelle Breony, que j’avais de nouvelle responsabilité et une autre personnalité, mon passé revenait par vague et si j’avais pu manipuler les habitants de Lewis durant toute mon adolescence je ne pouvais vraisemblablement pas manipuler mon mentor, il ne me croyait, n’avait pas cru en cette fausse identité dès la première seconde ou il m’a revue, j’étais si transparente devant lui, il lisait en moi comme dans un livre ouvert et déjà à l’époque je n’aimais pas ça, j’avais toujours l’impression qu’il avait un contrôle sur moi et même cela des années après son départ. Même lorsqu’il était loin de Lewis j’avais l’impression qu’il contrôler mes faits et gestes alors qu’il avait surement d’autre chose à penser qu’a la jeune femme qu’il avait laissé sans un mot dans la vie qu’il détestait. Avec les années j’avais réussit à m’enlever de son influence le poussant le plus possible dans mon passé l’oubliant petit à petit mais le voilà de retour et oui je n’avais changé je n’étais pas meilleure, je n’étais pas douce, pas gentille, j’étais toujours cette femme exécrable et pire encore en vieillissant. Jouant avec ma cigarette signe que je commençais tout doucement à perdre pied je ne réponds pas tout de suite à sa provocation, qu’est ce qu’il l’agaçait tant que ça dans ce que je disais ? Le fait que je dise que j’ai changé alors que c’était faux ou alors le fait que lui n’avait pas bougé d’un poil, parfois j’avais du mal à le cerné à le comprendre, Maël était d’une complexité affolante et j’avais beau tourner dans tous les sens ce qu’il disait parfois même moi j’avais du mal à le comprendre. Il suffisait tout bonnement de voir notre soirée, un commencement plutôt froid, des minutes horrible, un besoin d’être seul pour tout les deux puis quelques minutes plus tard j’avais abandonné ma souffrance et mes reproches pour quelques instants et m’était lancé dans un jeu dont je n’avais pas encore envie de sortir. Notre relation était étrange, nous étions étranges et surtout, nous n’avions pas changés. Sa provocation resta sans réponse longtemps, très longtemps avant que j’ouvre de nouveau mes lèvres. « Tu sais tu es le seul à penser ça… les gens de Lewis y croient eux, j’ai même un nouvel « ami » qui croit encore que j’ai du bon en moi…. » J’avais un ami du moins nous allons le considéré comme tel mais il ne l’était pas vraiment ne me comprenant pas tout simplement il était impossible de nous entendre. Il pense me faire changer, me rendre meilleure mais ça ne marchera pas… « Mais nous on le sait hein… que nous sommes perdues » Le fait que je parle au pluriel était une façon d’accepté un peu ce que Maël disait vraisemblablement je ne pouvais pas faire croire que j’avais changé alors qu’il y a encore quelques minutes j’inhalé la poudre blanche de mon passé.

Le sujet sur la séduction pratiquement clos j’évite de remettre de l’huile sur le feu et de faire repartir Maël sur ce sujet pas la peine qu’il m’en parle toute la nuit et qu’on épilogue dessus il n’y aura jamais rien entre nous, je n’en mourrais pas au contraire et lui vivra très bien avec aussi donc pas la peine de continuer là-dessus. D’un geste de la main j’abandonne et laisse tomber, il était aussi têtu que moi et lorsqu’il avait quelque chose en tête pas la peine d’essayer de lui enlever même à grand coup de pelle dans le crâne. Je me dirige vers la fenêtre et admire la nuit tout en restant silencieuse, finalement les vieux gestes reprennent vite leur place puisque j’aimais déjà faire ça lorsque je me disputé ou plutôt m’amusé avec mon mentor à l’époque. C’était un geste d’agacement, ça m’empêcher de perdre pied et de m’énerver trop rapidement, moins je le vois, moins je vois son regard hypocrite et moins je me sens en colère. Mais c’était bien sûr sans compter son charme légendaire pour mettre les pieds dans le plat et éclaboussé l’ennemi – c’était moi ce soir – et il avait trouvé bien plus amusant que ma fille comme sujet de conversation… ma mère. Ma génitrice était une femme que je trouvais fade et sans aucun intérêt dès l’âge de six ans je devais la réveillé alors qu’elle dormait dans les escaliers et l’amener sous la douche parce que bourrée elle ne pouvait plus monter. Je devais supporter ses amants plus horribles les uns que les autres, passant non loin de quelques gifles dans la gueule à cause de mon caractère déjà pas fameux. Il ne fallait donc pas parler d’elle, elle avait perdue le droit d’être ma mère le soir de mes quatorze ans ou elle m’avait mise à la porte pour s’envoyer son nouveau mec.

« Maël... » J’avais le dos tourné, je regardais attentivement dehors sans rien dire essayant tant bien que mal de refouler la colère qui me montait horriblement vite aux paroles de mon ami. Un soupire plus tard je continuais à parler sans le regarder, pas la peine d'affronter son regard quand je suis ainsi son hypocrisie me rendrait folle et me ferait pété les plombs. « Tu es un enfoiré tu le sais hein... mais tu sais y a un truc que tu oublies surement c'est que je ne suis pas ma mère... j'ai choisi d'être mère célibataire si j'avais voulu j'aurais trouvé un guignol pour être le père de ma fille mais je préfère de loin utiliser les hommes comme je le veux et non en avoir un dans les pattes 24h/24h. » Je prends une gorgée de mon alcool avant de tiré sur ma cigarette et de recraché la fumée tout doucement afin de me détendre un petit peu. « Tu sais tous ce que ma mère m'a fait subir pendant des années, ses amants, ses orgies, pourquoi tu crois que j'ai mal tourné hein, je trouve ça dégueulasse de mettre ma génitrice et moi sur la même échelle... nous sommes différentes et tu sais en quoi ? » Encore une gorgée, encore une taffe de ma cigarette, détend toi Breony, ne lui jette pas le verre en pleine tête, toutes mes phrases, chaque mots sont contrôlés aucune colère en ressort pourtant à l'intérieur c'est l'éruption. « Je n'imposerais pas mes amants d'une nuit à ma fille, je ne la laisserais pas fumer à l'âge de treize ans, je ne la laisserais pas se droguer à quatorze et couché avec n'importe qui depuis son plus jeune âge. Je suis pourri Maël y a pas de doute, je suis une femme exécrable, pourri jusqu'a la moelle qui crèvera seule parce que personne ne peut me voir mais tu sais quoi ? Ça m'est totalement égal. Je n'ai besoin de personne pour vivre et encore moins d'un homme, je ne m’aplatis pas devant les gens, je ne rampe pas comme un chien devant toi ni devant quiconque... » Je termine mon verre sur ses phrases, je me retourne enfin vers Maël et dépose mon verre sur le bar. « Alors si je suis aussi pathétique qu'elle, pourquoi tu t'entête à me parler hein ? Si j'ai aussi peu de considération pour toi, si tu as une si mauvaise vision de moi alors laisse moi sortir tout de suite... Pas la peine que je reste là et que tu me supporte plus longtemps. Et tu sais quoi ? Je te ferais même pas de scène, tu as vue comme je suis mature hein » Je me colle contre la fenêtre tout en fumant, il m'avait énervée et je ne pourrais bientôt plus me contenir mais au fond de moi... je n'avais pas envie de partir. Quand je disais que j'étais pathétique... c'est encore pire que ça.
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeLun 4 Avr - 22:42

Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 235828Sanstitre1



BREONY & MAËL

ϟ chassez le naturel, il revient au galop


BAM ! Facile. Beaucoup trop facile. Encore une fois, Maël prouvait qu'il savait exactement où frapper pour irriter Breony. Une chose que la jeune femme était tout autant capable de faire de son côté, mais elle semblait là bien peu décidée à attaquer. Ce que Lehman n'hésitait pas une seule seconde à faire. Blesser la jolie Turner ? Lui faire mal ? L'énerver et la pousser dans les derniers retranchements de sa patience ? Aucun souci. Leur amitié aussi improbable que réelle ne lui fermait aucune porte. Tête baissée, il fonçait et s'acharnait sur la jeune femme tel un gamin dépeçant un ver de terre ou une limace, curieux de voir agoniser sa proie. C'était flagrant : Maël venait d'attraper une mouche et s'appliquait sournoisement à lui arracher les ailes. Devant l'irritation dissimulée de Breony, l'homme afficha un petit sourire satisfait. Celle-ci, soucieuse de noyer sa colère, s'était levée et s'approchait maintenant de la fenêtre restée close malgré la douce chaleur de la nuit. Patient, Quinn attendit qu'elle rompe d'elle-même le silence. Il savait que sa réponse ne tarderait pas à fuser et qu'elle s'appliquerait délicatement à lui renvoyer la monnaie de sa pièce. Désormais silencieux, l'homme écouta les paroles qui déferlèrent bientôt de la bouche de la demoiselle. Il était bien évident que Breony et sa mère étaient deux personnes bien distinctes. Et même dans leurs similitudes, elles étaient différentes. Mais bien sûr, cela Maël ne l'admettrait jamais. Il était bien plus simple de camper sur ses positions - idées stupides auxquelles il n'adhérait même pas - et continuer à rabaisser son amie en la comparant cruellement avec cette femme qui, pendant longtemps, avait prétendu être sa mère. Des parents ignobles, Lehman savait ce que c'était. Il en avait bien assez bavé sous les coups de son père et l'indifférence de sa mère pour savoir que certains devraient être castré avant même de pouvoir procréer. Et lui-même n'aurait pu tolérer qu'on le compare à ses géniteurs. Mais une fois encore, il infligeait aux autres ce que lui même ne pouvait supporter. Maël, quoi... Ce sale con que tout le monde connaissait et que Breony avait pris d'affection. Ce sans-cœur impitoyable dont la seule présence sur Terre semblait se résumer à faire chier son monde. Oh oui, il était bon dans ce qu'il faisait ; emmerder son entourage était un domaine qu'il maîtrisait à merveille. Et bien évidemment, aussi semblable soit-elle à son mentor, la belle Turner n'échappait pas à la règle.

Implacablement serein, Maël la laissa terminer, laissant un nouveau sourire étirer ses lèvres aux dernières phrases de la jeune femme. Finalement, cette dernière s'était décidée à quitter l'attrait cruel de l'extérieur et s'était retournée pour fixer l'homme à l'origine de son tourment. Un homme si peu décidé à lui laisser le dernier mot. Sans laisser le silence se réinstaller, sans même s'attarder à un soupir, Quinn enchaîna avec toute cette arrogance qu'on lui connaissait si bien. « T'en a certainement rien à taper de mon avis, mais puisque tu es là, enfermée dans ma chambre et que t'as pas d'autre choix que de m'écouter, j'vais en profiter ! » Quittant momentanément la jeune femme des yeux, l'homme loucha sur la cigarette qu'il venait de coincer entre ses lèvres fines et l'alluma avant de poursuivre sur le ton le plus je-m'en-foutiste dont il était capable ; comme si ses propres paroles n'étaient même pas dignes de son propre intérêt. « Que tu imposes ou non tes coups d'un soir à ta fille ne changera pas grand chose. La seule chose qui compte c'est l'image de toi que tu lui donneras... Et très honnêtement, Breony... Tu crois vraiment que tu pourras te passer de tout ça pendant dix-huit ans ? Permets-moi d'en douter. La drogue, l'alcool, toutes les nuits où tu découcheras.... Tout ça, tu peux pas t'en passer ! La preuve, tu es là. Ça fait pas six mois que tu t'occupes de ta fille et t'as déjà besoin d'un petit remontant. Alors entre nous, hein... Je doute que tu puisse lui offrir une image très reluisante de toi. En gros, t'auras plus qu'à prier pour qu'elle ne suive pas tes exemples... Toi qui lui expliqueras les dangers de la drogue pour ensuite aller te défoncer tranquillement dans ta chambre ; toi qui lui interdira de boire ou de fumer alors que tu en es toi-même incapable. Mais vas-y Breony, vas-y... Moi je m'en fou, c'est pas ma vie. Juste un truc... Repense à tout ça le jour où elle te détestera. » Instantanément, le sourire quitta les lèvres de Maël tendit qu'il fronçait les sourcils, soudain surpris par ses propres paroles. Et c'est en retrouvant toute son hypocrisie qu'il poursuivit. « Enlève-moi d'un doute... J'ai vraiment dis tout ça ou je l'ai juste pensé ? Nan parce que la crédibilité du père indigne vient d'un prendre un sérieux coup ! Voilà peut-être le pourquoi du comment je voulais te faire sortir de ma vie, très chère. Tes hormones de mère modèle foutent la merde dans ma tête. Pouah ! » Léger sourire. Maël imposa finalement le silence tandis qu'il se levait de son fauteuil.

Lentement, l'homme s'approcha de la jeune femme. S'arrêtant à quelques centimètres, il termina son verre cul-sec alors que sa cigarette se consumait tranquillement entre ses doigts. Tout en couvrant Breony d'un petit regard insupportablement prétentieux, loin de savoir se taire, il poursuivit cette petite danse verbale simplement destinée à briser la patience un peu trop tenace de celle qu'il avait choisi comme victime. « Mais je ne veux pas que tu partes Breony... Pas tout de suite. C''est toujours un plaisir de te voir, ma belle. Je suis ravi... » Tirant longuement sur sa cigarette, l'homme marqua une courte pause qu'il s'empressa d'écourter. « Et je le serai encore plus quand tu partiras. Tu as au moins raison sur un point, très chère... Plus c'est long, plus c'est bon. Reste donc, que je puisse savourer l'instant où tu quitteras enfin ces lieux. » Lucide, l'homme avait enfin compris que cela ne servait à rien de la jeter dehors. La jeune femme s'en irait par elle-même au moment où sa patience exploserait en morceaux. Chose qui peut-être ne tarderait pas à arriver. A moins que... A moins qu'elle ne se décide enfin à passer à l'offensive au lieu de répondre simplement aux provocations de son mentor. Elle savait pourtant qu'il s'obstinerait jusqu'à ce qu'elle craque et qu'il ne lui céderait pas le moindre millimètre de terrain. La jolie Turner avait donc beaucoup plus de chance en attaquant son mentor de front et cela, elle le savait parfaitement.

Sans laisser à sa proie une seule minute de répit, Maël enchaîna sur un tout autre sujet, soudain curieux. Noyant son regard dans les prunelles sombres de la jeune femme, il demanda d'une voix sceptique. « Au fait, quel est donc cet ami dont tu me parles ? Qui donc réussit à te supporter ? Je suis curieux tout à coup... Comment il s'appelle ? Médor ? » Alors ça Maël c'était fin ! Enfoiré va, c'est pas parce que t'es pas foutu de mettre ta fierté merdique de côté que Breony en est incapable. Elle a changé : le simple fait qu'elle tente d'être différente le prouve. Alors quoi ? T'es pas prêt à l'accepter ? Ça te ferait tant flipper que ça de te savoir seul ? C'est si inquiétant de ne plus avoir Breony pour te prouver que t'es pas le seul à vouer un culte à l'arrogance et à l'hypocrisie. Mouais... T'es faible mon pauvre Maël et tu t'en rends même pas compte. Pauvre de toi.
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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMar 5 Avr - 2:42


CRÉDIT - CSS


Mon index et mon pouce ne firent plus qu’un avec ma cigarette lorsque les paroles de Maël arrivent par vague jusqu'à mes oreilles, écrasant le filtre comme je voudrais écraser la tête de cet homme je ressers la mâchoire même si je me la brise à force de serrer peut importe. Je n’ai qu’une envie exploser et hurler le plus fort possible mais je ne le fais pas, je n’ouvre même pas la bouche le laissant profiter de ce moment ou à terre et épuisée je me relèverais d’un bon pour lui montrer qu’il ne me blessera pas comme il le pensait. Pourquoi il me mettait dans cet état ? Parce que pour la première fois depuis longtemps il visait juste, j’étais une mère pathétique et ma fille me détestera autant que j’ai détesté ma mère, la débauche, la drogue, l’alcool, les hommes, je ne pourrais pas m’en empêcher, en plus aussi longtemps que Maël sera dans mon champ de vision l’attirance de mon côté sombre, de mon passé sera bien trop fort et ma tentation bien trop grande pour que j’y résiste. Le cœur compressé dans ma poitrine je reste silencieuse et profite de ce moment pour me resservir un énième verre, le dernier, du moins avant le prochain, plus j’allais boire et moins j’allais ressentir le besoin de protesté, je n’allais bientôt plus être capable de ressentir le moindre sentiment et tout aller m’importer, ma fille, ma vie, Maël, les habitants de Lewis, tous cela allait devenir futile et je ne verrais plus rien qui est d’importance pour moi, mon nuage allait se former sous moi-même et Maël pourra bien m’envoyé sur les roses je ne serais plus en état de l’écouter et de me sentir mal, il ne pourra plus utiliser la violence de ses mots il n’y aura plus que la violence physique que je ressentirais et encore pas sûr. Sous ses mots je prends mon verre et le bois tranquillement, je ne dis rien, je soupire puis un sourire se forme tout doucement, un sourire qui est rempli d’une hypocrisie similaire à la sienne. « Ah c’est vrai j’oubliais que tu es un maitre en la matière… Tu t’y connais bien en enfant. En parlant de famille tient comment va ton fils ? La dernière fois que je l’ai vue il ne te portait pas dans son cœur. Si un jour ma fille me hait autant juré je viendrais te demander des conseils pour vivre avec. Pour l’instant je m’en sors très bien mais c’est très chou de s’inquiétais pour son bonheur et le mien par la même occasion je saurais m’en souvenir. » Je n’aimais pas toucher à sa pseudo famille je savais que pendant des années cette famille l’avait rongé de l’intérieur, l’avait fait souffrir et le côté de moi toujours en admiration devant son mentor aurait envie de me giflé et de hurler que c’était vraiment bas de dire ce genre de chose. Mais avais-je le choix ? Je ne pouvais tout bonnement pas l’écouté dire ça, il avait l’expérience, j’avais vue ce que ma mère avait déclenché en moi, cette haine, cette affreuse et vilaine haine qui me rongeait et qui m’obligé à devenir cet être ignoble que je détestais quand je la regardais dans le miroir. Alors que mon mentor s’approche de moi avec son verre je reste silencieuse jusqu'à ce qu’il soit devant moi, le regard rempli de provocation j’allais lui dire une vérité qu’il ne pourrait pas contré, certes il le ferait mais nous savions tout deux que ça serait un mensonge. « Tu m’as sur le dos Maël il faut l’accepté fait comme moi… Plus tu me jetteras de ta vie et plus je reviendrais et vice et versa, j’ai bien tenté de te viré de ma vie et regarde ou j’en suis arrivé, je suis devant toi en pleine nuit à boire et à prendre cette foutue drogue. C’est ainsi nous sommes condamné à nous supporter pour toute la vie. » Silence. « Enfin jusqu'à ce que tu te barre comme un voleur une seconde fois bien sûr. » Reproche… Encore un. Fallait s’y attendre finalement, notre relation est rempli de reproche que nous n’osions pas nous faire. Un jour ça finirait par explosé, un jour peut être.

« En faite je tenais à te remercier tu sais, d’être parti. Finalement ça m’a permis d’être différente de ce que j’aurais été. Je te vois venir en me disant que je n’étais pas différente bla bla bla mais je sais que si j’avais subis ton influence encore plus longtemps j’aurais été bien pire j’en suis sûre. Alors je te dois bien ça, merci… merci d’avoir brisé notre relation avant que je ne puisse plus me passer de mon mentor. » De vrais remerciement ou de l’hypocrisie ? En faite un peu des deux, je savais parfaitement que notre relation était horriblement malsaine mais je ne pouvais pas m’en dépêtré je ne pouvais pas en sortir comme si ce tourbillons dans lequel j’avais plongé ne voulais pas me lâcher. Si Maël était parti j’aurais toujours ce lien si improbable, une femme de vingt cinq sous l’influence d’un homme de trente sept ans comme une adolescente le serait, il aurait eu une emprise violente sur moi pouvant me faire faire tous ce qu’il voulait. Aujourd’hui c’est différent je suis moins influençable, je pose des limites à mon amitié avec lui alors oui heureusement qu’il est parti et qu’il à mis fin à tous cela. Plongeant mes lèvres dans le liquide que j’aimais tant, je le laissais terminer sa jolie tirade rempli d’un besoin de destruction et de provocation, un discours que j’aimais parce qu’il me ressemblé, il avait beau tout faire pour que je craque je ne lui laisserais pas ce plaisir, pas encore une fois, j’avais beau lui avoir donné une victoire en l’abandonnant dans la chambre une première fois sous le choc de son horrible discours je ne lui céderais pas ma colère. La cigarette effleurant mes lèvres je le regarde un sourcil se hissant et une fois la fumée recraché dans les airs je souris. « Tu me supportes bien toi. Ce n’est pas si incroyable que ça. Regarde même si toi tu es l’homme le plus exécrable que je connaisse je te supporte bien moi. Et je suis sûre de ne pas être la seule. Ou alors c’est mon côté masochiste qui ressors devant toi mais bon que veux tu c’est ainsi j’ai fini par m’y faire. » Je faisais semblant, semblant d’avoir réussit à accepté de l’avoir sur mon dos éternellement, d’entendre ses reproches, son hypocrisie, sa repartie, il me ferait la guerre jusqu'à la gagné et une fois que je serais relevée il recommencera encore pour me prouvé que quoi qu’il arrive il gagnera encore et toujours et que je n’étais rien qu’un jouet de plus dans sa jolie collection de vie brisé. Manque de chance pour lui je n’avais pas l’intention de le laisser gagner et je ne le laisserais surement pas me briser comme il en avait envie. Après tout même si il renie l’idée d’être mon ami, il fallait se rendre à l’évidence que si je n’étais pas si forte il m’aurait déjà abandonnée dans un coin me trouvant bien trop inintéressante.

Un petit sourire apparue sur mon doux visage, posant mon verre sur le bar je ne dis rien pendant un petit moment, laissant planer le doute sur ce que j’avais en tête, pourquoi ce sourire hypocrite était venu sur mon visage tout d’un coup ? Peut être parce que j’avais soudainement compris un truc. « Dis moi mon cher Maël puisqu’on en est aux confidences sincère et amicale je voulais savoir un petit truc… C’est quoi ton problème quand je dis que j’ai changé ? Ôte moi d’un doute c’est simplement parce que tu n’aimes pas que je te mente que tu es soudainement irrité par mes paroles ? Ou alors c’est parce qu’il y a une part de vérité et que c’est toi qui ne veut pas que je change. Ben oui ça serait bête de voir la personne que tu as dirigé sur tes traces avoir prit un chemin différent du tient en grandissant. » Puis un sourire franc s’affiche sur mon visage. « En faite tu m’apprécie telle que je suis hein. Avoue à ta vieille amie. » Mon sourire s’efface tout doucement avant que je reprenne une voix normale. « Je déconne Maël relax hein on ne va pas se chercher des poux toute la nuit si ? Non parce qu’on peut faire autre chose que ce battre. On est pire que des hyènes lorsqu’on est dans la même pièce, se battre pour un morceau de chair je trouve ça tellement pathétique… Au lieu de nous battre l’un contre l’autre on ferait mieux de se battre contre les autres » Soupire. « Enfin je suppose que l’on est bon qu’a ça tenté de ce faire du mal pour faire craquer l’autre. Tant pis… » C’était une vérité, elle n’était même adressé à Maël juste une parole sorti de ma jolie petite tête brune, je reprends ma cigarette entre mes lèvres afin de laisser la parole à l’homme qui allait pas me faire de cadeau…

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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Avr - 0:03

Mouais j'suis pas convaincue par ce que je t'ai pondu u.u
Maël est encore un peu trop gentil :vantard:

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BREONY & MAËL

ϟ chassez le naturel, il revient au galop


Que Breony s'en prenne à sa famille plongeait Maël dans une profonde indifférence. Bien sûr cette famille l'avait pendant longtemps tiré vers le bas et, dix ans plus tôt, il n'aurait sans doute supporter que très difficilement qu'elle mentionne Elias. A l'époque, une telle provocation l'aurait d'ailleurs sans doute fait jaillir hors de ses gongs. A l'époque, il était malheureux, coincé dans une ville qu'il détestait, obligé de veiller sur une femme et un enfant qu'il finissait par haïr, contraint de supporter tous les commérages et toutes les rumeurs qu'un si petit village se plaisait à répandre. Oh oui, à l'époque, nul doute qu'il se serait fait un plaisir de virer Breony de sa chambre après de tels propos. Mais dix ans plus tôt, la jeune femme n'aurait sans doute jamais eu l'audace de parler ainsi à son mentor ; jamais elle n'aurait fait preuve d'une telle franchise. Bien sûr, la jolie Turner avait toujours eu la langue bien pendue et n'observait que ses propres limites, mais elle savait jadis à quel point ce sujet était sensible et au grand jamais elle se serait risquée à l'aborder. Et puis, si Maël et Breony s'étaient ainsi rapprochés il y a quelques années, c'était justement pour échapper à leur quotidien respectif. Quotidiens qu'il méprisaient l'un autant que l'autre et qu'ils s'étaient tous deux appliqués à fuir. Toutefois, Lehman avait su mûrir à ce sujet. L'eau avait coulé sous les ponts. Le passé, il le laissait derrière lui et se contentait de garder un œil satisfait sur le chemin qu'il avait parcouru depuis qu'il avait déserté Lewis. Peu lui importait désormais les années qu'il avait gâché aux côtés de son fils et de la mère de ce dernier. Les neuf années qui avaient suivi lui avait permis de s'épanouir. Il avait réalisé son rêve ; il avait fait de sa vie ce qu'il désirait qu'elle soit ; il s'était créé son propre univers. Univers dans lequel il était roi et c'est assit sur son trône qu'il avait longuement observé ses sujets un peu trop occupés à venir lui lécher les pieds. Alors quoi ? Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire d'avoir bousillé douze ans de sa vie puisqu'il avait finalement réussi à atteindre un but qu'il n'avait même pas eu à se fixer. Certes il était sans doute le père le plus détestable qui existe ; certes son propre fils le détestait - à très forte raison... Il s'en fichait. Cela lui convenait parfaitement. Qu'Elias reste sagement dans sa médiocrité. Lui, il avait atteint le sommet et personne ne pourrait le faire descendre de ce piédestal sur lequel il se pavanait gaiement depuis bien des années.

C'est donc avec un détachement certain que Maël répondit à Breony. Indifférent au sort de son enfant, il se contenta d'afficher un énième rictus tout en portant sa cigarette à ses lèvres. La belle Turner ne réussirait pas à le foutre en rogne en s'attaquant simplement à ce passé qu'il ne cherchait même plus à oublier. « T'en fais pas, ma belle... On vit très bien avec, je te rassure ! Bahh... Tu t'en rendras compte bien assez tôt, va... Faire des gosses est sans doute le meilleur moyen de plonger dans l'ingratitude. » Affichant un petit air innocent, une brume opaque auréola le visage de Quinn tandis que la fumée de sa cigarette s'échappait par ses narines. L'ingratitude... Quelle idiotie ! En quoi Elias pourrait bien lui être reconnaissant ? Qu'avait-il fait pour lui ? Rien, rien du tout. Si ce n'était s'être occupé de planter la petite graine à l'origine de son existence... Et encore ! Même cela il ne l'avait pas fait exprès. Sournoisement, il poursuivit, préférant réintroduire Breony au centre de la conversation. « Mais bon, on apprend pas à un vieux singe à faire la grimace... T'en connais un rayon à ce sujet, n'est-ce pas ? Petite fille ingrate, reine du coup de poignard dans le dos. » L'homme accompagna ses mots d'un discret clin d'œil amusé. Un amusement qui se trouva décuplé quand la jeune femme remit son départ sur le tapis. Décidément, cela semblait lui rester en travers de la gorge. Qu'avait-elle espéré ? Qu'il vienne lui dire gentiment au revoir avant de quitter la ville ? Mais voyons Breony, cela ne serait pas digne du mystérieux Maël Q. Lehman, cet as de l'abandon ! Tu ne voudrais tout de même pas qu'il casse le mythe pour tes beaux yeux ? Et avoue... S'il s'était pointé à ta porte pour te faire ses adieux, il t'aurait cruellement déçu. « Pauvre Breony, tu vas pas t'en remettre, hein ? Je t'ai tant manqué que ça ? Promis, la prochaine fois je me pointe à ta porte avec un bouquet de fleur et nous fêterons mon départ comme il se doit. Peut-être même que tu verseras quelques larmes, qui sait ? Et puis, je te laisserai ma nouvelle adresse et je finirai pas quitter Lewis en agitant mon mouchoir blanc. » Maël poussa un petit soupir faussement mélancolique avant de reprendre avec plus de sérieux. « Entre nous, très chère... C'est un peu facile de me reprocher mon départ. T'as fait quoi de ton côté ? T'as pas cherché à me retrouver que je sache. Je le sais, parce que si ça avait été le cas, tu aurais très certainement fini par retrouver ma trace. Alors cesse donc ces reproches parce qu'au final t'en avais pas grand chose à foutre. Et moi non plus. » Vrai ou faux ? Du vrai. De la pure vérité. Maël était un je-m'en-foutiste de base. Peu lui importait ceux qu'il laissait derrière lui, jamais il n'éprouvait le moindre regret. La preuve : deux ans plus tôt, il avait lâchement abandonné la seule femme qu'il ai jamais aimé. Et, pas une seule fois, il ne soufra de l'accablante présence du remords.

Finalement, Breony passa à l'offensive. Sans même prendre la peine de répondre à la question de Maël, elle se retourna vers son mentor, toutes griffes dehors. Enfin, elle faisait honneur à celui sur lequel elle avait pris exemple. Honneur qui laissa une étrange amertume au fond de la gorge de Lehman, tandis que les paroles de la jeune femme, perlées de vérités, lui vrillait les tympans. C'était presque vrai : il ne voulait pas la voir changer. Il l'appréciait telle qu'elle était et savait que la nouvelle Breony serait loin d'être à la hauteur de la précédente. Et son arrogance exigeait une Breony fidèle à elle-même. Elle lui ressemblait. Il lui ressemblait. Ils étaient eux. Ni l'un ni l'autre ne devait se faire l'affront d'espérer pouvoir être différent. Mais, bien-entendu, tout ceci, jamais Maël ne l'admettrait. Ce serait un peu trop demander à son ego. Ego légèrement irrité à ce moment précis, mais... Ne jamais sous-estimer le pouvoir de la poudre blanche car celle-ci, se baladant joyeusement dans son organisme, lui imposait un calme à toute épreuve. Ô sainte cocaïne ! C'est donc avec une étrange sérénité que l'homme répondit finalement, sans même prendre le temps de répondre à cette question stupide que la jeune femme s'était amusé à lui imposer. « T'es loin d'être comme moi, Breony. T'es loin d'avoir mon ambition et mon talent. T'as aucune idée de ce que j'ai réussi à créer, alors évite de nous comparer. » Quelle délicieuse arrogance ! Le pire ? Il le pensait... Et s'il était tout à fait prêt à admettre que leur deux personnalités étaient plus ou moins semblables, pour tout le reste, il préférait crier sa différence. « T'es loin, très loin d'être sur mes traces. Et tu le seras jamais. » Lui accordant un petit regard indifférent, il finit par briser sa tranquillité d'un petit sourire provocant. « Et ne me dis pas que tu souhaites déjà mettre fin à notre petite conversation ? Qu'est-ce qui se passe ? T'en a déjà marre ? Tu me déçois... Il fut un temps où tu pouvais me supporter une nuit entière... Tss, la nouvelle Breony est pitoyable, y'a pas franchement de quoi être fière. »

Bien Maël, continue à faire mu-muse, t'es un bon garçon.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Avr - 5:55

Ben déçue de ma réponse mais bon...


CRÉDIT - CSS


L'ingratitude... quel beau mot, un mot doux à l'oreille et aussi tendre que du beurre, j’aimais entendre ça parce que ma mère, ma génitrice plutôt me le balancer très souvent au visage depuis mon plus jeune âge. Elle se plier en quatre pour moi la pauvre, elle ne payait pas son alcool avec notre argent ni sa drogue oh ça non ce n'était pas son genre du tout. Moi ? Fille ingrate ? Je ne vois pas en quoi, j'étais simplement franche et sincère et oui j'aimais abattre mon ennemi d'un poignard dans le dos parce que j'étais fourbe et sournoise. Et encore Maël tu es si loin de la vérité tu ne connais pas tous ce que j'ai fais pendant neuf ans je t'assure que ça vaut le coup. Un sourire sournois s'affiche sur mon visage, comme si j'étais étonné, comme si j'étais fâché qu'il me dise ça, loin de là. Si tu pensais toucher un point faible c'est encore loupé essaie encore mon petit Maël essaie encore il n'y a plus beaucoup de place pour me blesser, tu ne m’atteindras pas comme ça, je ne suis plus aussi fragile je te l'ai déjà dis... pas la peine de t'entêté même si tu me fais mal je ne te ferais pas le plaisir de te le montrer. « Oh... une fille ingrate ? Carrément ? Oh mais non voyons. J'ai toujours été une fille modèle... Et les coups de poignard c'est ce que je préfère le plus. J'aime voir la tête de mes ennemis quand ils se rendent compte du coup que j'ai porté. C'est si jouissif. » Vraisemblablement j'aimais les choses étranges, bizarre, ma façon de parler pourrait en faire trembler plus d'un mais pas Maël il avait l'habitude de m'entendre parler ainsi, ce genre de discours c'était l'ancienne Breony, froid, calculateur, manipulateur et à la limite du sadisme. Une longue gorgée de whisky lava tous ce que je venais de dire d'atroce. Il fallait que ça change...


Dès que Maël me demande s'il m'avait manqué un petit rire sort de ma bouche, moquerie encore et encore, comme si j'étais capable de ressentir un manque de quelque chose, de quelqu'un, moi seule me suffisait mon égoïsme m'empêcher de ressentir ce sentiment la drogue avait remplacer l'absence de Maël de toute façon abattant le moindre signe de "tristesse" que j'aurais pu ressentir un jour. Alors non Maël ne te fait pas d'illusion je ne ressens pas de peine à cause de ton départ loin de là c'est un tout autre reproche que je te fais. « Si tu savais à quel point tu m'as manqué tu te moquerais pas de moi je te le dis. Je t'ai recherché jours et nuits ne pouvant fermer l'œil un instant me demandant si tu n'avais pas décidé de te jeté royalement dans la mer... J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps jusqu'a aujourd'hui. » Non tout ça était totalement faux et c'était de la pure hypocrisie, je ne l'avais pas cherché pour deux raisons. La première il faisait sa vie et je faisais la mienne, égoïste jusqu'au bout des ongles je ne me faisais aucun souci pour mon ami, mon mentor. La deuxième ? Je lui en voulais de ne rien m'avoir dit bien évidemment... sa lâcheté m'avait mise en colère plus qu'autre chose, la déception avait aussi eu une petite place mais vraiment infime. Je redeviens sérieuse à ce moment là, l’heure du déballage du sac arrive enfin… neuf ans que j’attends ça. « Arrête je te demandais pas tous ça et tu le sais parfaitement. Mais merde j'aurais été contente que tu m'annonce que tu partais ça m'aurait fait plaisir pour toi. Bizarrement me faire réveiller à huit heure du matin par ta femme et ton fils ne m'a pas vraiment enchanté tu vois. Et entendre que tout était de ma faute et que j'avais brisé votre "couple" en m'immisçant dans votre vie avec mes mini jupes et mes grands décolletés… En gros j'étais la petite garce qui t'avait détourné du droit chemin... hum... ça ne me plait pas spécialement j'aurais aimé être moins surprise tu vois. Tu avais peur de quoi finalement ? Que je supplie de rester ? Que je te supplie de m'amener ? Mais t'inquiète pas pour ça je t'aurais juste félicité mon chou rien de plus. Enfin ce n’est pas important j'aurais fait la même chose... nous sommes tout deux égoïstes c'est ainsi hein je ne vais pas t'en vouloir". Tout cela était dis sur le ton de la monotonie, un calme olympien que je me forcer à adopté, pourtant à l'intérieur j'avais envie de hurler. Tout était vrai, les paroles de la mère d'Elias, mon attitude, mes sentiments, tout n'était que franchise. Cette femme avait trop écouté les rumeurs de Lewis et donc avait cru ou c'était accroché à l'idée que j'étais responsable de tout son malheur et de sa solitude. Je n'étais pas responsable de tout cela mes mini jupes et mes décolletés n'y étaient absolument pour rien puisqu'il n'y avait que de l'amitié entre nous. J'étais une garce c'était clair mais pas avec lui pour une fois que je pouvais être ami avec un homme sans avoir envie de plus... C'était un moment à marquer d'une pierre noire.


Mon verre entre les lèvres j'allais boire un peu de mon whisky afin de me détendre après l'attaque de mon ami, finalement je stoppe ma route lorsqu'il me dit tous ce qu'il pense, je n'étais pas comme lui hein ? Pas du tout même c'est lui qui avait dit ça ? Je ne sais pas trop ce que j'ai ressenti à ce moment là tristesse ou bonheur... coupé en deux je ne disais rien jusqu'a ce que je m'approche de mon mentor et que je lui glisse un baiser sur sa joue. Etrange... bizarre... j'étais vraiment lunatique et changeante alors qu'il y a deux minutes je lui aurais bien mis une gifle là je m'abaissais à l'embrasser sur la joue. Deuxième fois que je lui faisais ça n'ayant aucun besoin de tendresse et de contact quelle qu'il soit je refusais l'idée de montrer un instant un sentiment comme celui ci. La première fois que cela était arrivé je m'en souviens encore c'était lors d'une soirée aussi bizarre soit elle, un peu comme celle ci, un peu dans les vapes je lui avais dis qu'un jour il aurait ce dont il rêve j'en étais sûre avant de m'endormir sur le canapé épuisée je lui avais donné ce baiser, plutôt chaste, plutôt gentil, rien d'ambigüe, rien de déplacé, juste une amie réconfortant un ami. Cette fois ci c'était différent, ce baiser voulait dire autre chose et je n'allais pas tarder à répondre de mes actes. Un doux son sort de ma bouche « Merci Maël » Sincère ? Hum... Peut être bien. Une fois la proximité effacé je me recul et je m’en vais sur son fauteuil tapotant mes ongles sur l’accoudoir « Tu n'imagines pas à quel point ce que tu viens de me dire me touche tu ne pouvais pas me dire autre chose de plus adorable. C'est vrai je ne te ressemble pas et je suis contente que tu le remarque... Finalement ça me soulage. Toi qui me dis que je n'ai pas changé... Tu n'y crois pas tant que ça hein, tu le vois bien que je suis différente sinon tu ne serais pas là à tenté de me prouver par A + B que tu as raison... tu te ficherais de moi et tu me laisserais sur le côté. Pourquoi tu t'entête hein ? » Mon verre se termine sous ses mots. J’en étais à combien de verre maintenant ? Aucune idée j’avalé ça comme du café, mes premiers verres en un an, mes derniers verres aussi. Je dépose le verre à mes pieds avant de renchérir sur ses paroles. « Hum… Non Je n’ai pas envie de partir je suis bien ici moi. Je te l’ai dis je passe une bonne soirée alors je ne compte pas partir si vite… » Je ne vais pas repartir si rapidement dans ma petite vie sans intérêt Maël et ça tu le sais aussi bien que moi mais je ne dirais rien de plus… Tu serais trop content de l’entendre. « Arrête voyons l’ancienne Breony comme tu dis elle buvait tes paroles même celle que tu lui balancé dans la gueule, c’est ça que tu veux ? Une gentille fifille à tes pieds prend un chien ça parle pas. Tu seras tranquille. »

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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Avr - 3:58

Désolééée c'est pas fameux u.u

Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 553558tumblrlja27wSpzE1qc98rxo1500



BREONY & MAËL



Première nouvelle : son ex était venue frapper à la porte de Breony le lendemain de son départ ?! Cette information laissa un petit sourire plus qu'amusé sur les lèvres de Lehman, celui-ci tentant d'imaginer la position dans laquelle la jolie Turner s'était retrouvée. Amusant ? Plutôt oui. Voilà donc le genre de situation tout à fait improbable que son soudain départ avait provoqué ? Son seul regret était désormais de ne pas avoir pu assister à la scène. Aussi, il se promit de demander un jour à Breony les détails sûrement délicieux de cette rencontre improvisée. Mieux, peut-être devrait-il aller rendre visite à son ex, histoire d'avoir les deux versions. Retrouvant tout son sérieux, l'homme finit par répondre d'une voix lasse, désintéressée. « Je vois pas pourquoi j'aurais dû venir t'annoncer mon départ. Qui étais-tu ? Qu'une gamine de seize ans avec laquelle je prenais plaisir à me défoncer, rien d'autre... Je ne te devais rien, Breony et je ne te devrai jamais rien. Et s'il te plaît, évite de l'appeler "ma femme", ça me fous mal, tu le sais très bien. » Vérité ? Mensonge ? Lui-même n'en avait aucune idée. Il était clair que Breony avait été une compagnie des plus agréables. Sans doute l'avait-elle même aidée à tenir le coup. Mais ça s'arrêtait là. Même s'il était vrai qu'il lui portait une affection toute particulière, à ses yeux, elle ne restait qu'une gamine tout aussi paumée qu'il l'était à son âge. Une gamine qui réitérait ses erreurs et le raccrochait à un passé qu'il aurait préféré oublier. Il ne croyait même pas en leur pseudo amitié. Leur relation était malsaine, inappropriée et complètement improbable. Ils n'étaient que deux êtres occupés à s'assassiner mutuellement à coups de pelle. Chacun creusait la tombe de l'autre dans une terre parsemée d'hypocrisie et d'orgueil. Le moment viendrait où ils ne pourraient plus se supporter. Cela, il en était certain ; c'était une conviction que jamais personne ne pourrait lui enlever. Fort heureusement, la poudre blanche était encore présente et les unissait plus sûrement que jamais. En revanche, le jour où celle-ci viendrait à manquer, ils ne seraient plus que deux vautours occupés à se disputer une carcasse.

Si Maël était bien convaincu d'une chose, c'était qu'il était unique - ce qui, entre nous, était plutôt rassurant. Breony pouvait bien avoir un caractère semblable au sien, elle pouvait bien prendre exemple sur lui, réagir de la même façon que lui, vouer un culte à l'arrogance et l'hypocrisie tout comme lui, il n'en restait pas moins certain qu'elle était à des lieux de ce qu'il était. Cela, c'était sa fierté qui le lui hurlait dans les oreilles. Personne. Personne ne lui arrivait à la cheville. Des années durant il avait cherché sa place sur cette Terre, affrontant l'indifférence de sa mère, persuadé qu'il n'était qu'une erreur parmi tant d'autre et que jamais il ne réussirait à faire ses preuves. Longtemps, il avait été ce paumé que beaucoup connaissaient, perdu au milieu d'un monde qu'il ne comprenait pas. Qui ne le comprenait pas. Et c'est finalement dans sa solitude qu'il avait trouvé sa place, qu'il avait réussi à se convaincre qu'il méritait de vivre tout autant que les autres. Sa vie il la mènerait à sa manière ; jamais plus il ne se laisserait rabaisser ; il n'attendrait plus que le vent le fasse tomber d'un côté ou de l'autre du fil ; plus personne ne lui dirait qu'il était de trop sur cette planète. Trop longtemps il s'était laissé malmené : en quittant Lewis, il avait mis fin à tout ça. Du moins était-ce qu'il tentait de faire croire, car Breony le ramena bien vite à la réalité.

BAM ! Maël était certainement le seul être à considérer une simple bise comme la pire gifle qui existe. Punaise Breony, tu pouvais pas te contenter de répondre simplement au lieu de t'abaisser à cet acte d'affection puérile et déplacée ? Le cœur de Lehman manqua un battement alors que les lèvres de la demoiselle se posaient délicatement sur sa joue. Si le doigt qu'elle avait posé sur son torse au tout début de la soirée avait su lui faire monter le feu aux joues, ce baiser l'emprisonna dans une insupportable sueur froide. Il n'en fallait pas plus pour que son angoisse revienne se loger dans son cœur : cette hantise, cette peur de l'attachement, ce blocage affectif qui remplissait sa vie de solitude. Toute sa vie, il n'avait eu de cesse de fuir l'affection et la moindre marque de tendresse. Aimer c'était souffrir et il avait connu bien assez de douleur dans son enfance pour refuser de la voir s'immiscer une fois encore dans sa vie. Aussi, bien plus sûrement que ses paroles, ce fut ce simple geste qui réveilla la colère dans les entrailles de Maël, tandis que la peur se frayait sournoisement un chemin dans son esprit. C'était un sentiment contre lequel il n'avait jamais su lutter. Il pouvait bien tenter de se raisonner, ses efforts étaient vains. Il ne voulait pas aimer ; il ne voulait pas être aimé. Il faisait tout pour ne pas qu'on l'apprécie. Il était odieux, méprisant, méprisable. Et dès qu'on s'attachait un peu trop à lui, il fuyait. Il avait abandonné son ex et son fils ; il avait abandonné Soledad ; et voilà que Breony s'amusait de son angoisse. Il ne lui restait plus qu'à agir comme il l'avait toujours fais. Et maintenant, mettre la jeune femme à la porte lui semblait la meilleure solution. Peu importait leur pari, son anxiété passait avant tout le reste.

Si le regard de l'homme se faisait fuyant, son visage resta cependant impassible. Ignorant superbement les dernières paroles qu'elle prononça, il se contenta de fourrer la main dans sa poche pour en retirer la clé. Ses gestes étaient lents ; ses yeux trahissaient une colère soudaine et profonde qu'il refusait de laisser s'exprimer. Calmement, il s'approcha du fauteuil dans lequel la jeune femme avait pris place et, tout en lui tendait l'objet de leur défi, il dit simplement, d'une voix qui trahissait son malaise. « Dehors. » Ni plus, ni moins. Maël offrait à Breony la victoire. Qu'elle s'empare de cette foutue clé et foute le camp, c'était tout ce qui importait.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé]   Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Avr - 8:02


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Je n’aurais jamais du faire de reproche à Maël non pas parce que je le regrettais non mais simplement parce qu’il était horriblement têtu et que lui faire comprendre quelque chose même dès plus banale était un chemin de croix. Honnêtement ? Je n’avais pas envie de me battre, dans quelques temps je percerai le nuage dans lequel je suis confortablement installé pour tombé de très haut et me réveiller avec des nausées et des maux de têtes carabinés. La force que j’avais trouvée dans la drogue allait bientôt partir et je me retrouverais seule dans un moment difficile, le moment le plus compliqué ou à la limite de l’écroulement mon pseudo ami m’aplatirait comme une crêpe. Frappant encore, encore et encore jusqu'à ce que je sorte le drapeau blanc et que je lui demande d’arrêter. J’avais amené sur la table un sujet qui fâcher, le passé, il était clair que j’avais encore quelques trucs sur le cœur mais la rancœur était toujours présente et tout le monde en avait au fond de lui. J’avais beau être franche je n’en étais pas moins humaine je gardais certaine chose pour moi, je ne blessé pas volontairement les personnes auquel je tenais et certaines petites choses restaient coincés en travers de ma gorge, un jour ou l’autre je les cracherai mais pas aujourd’hui, pas ce soir, un autre jour peut être. Soupirant, encore et encore devant ses paroles je ne disais rien, je n’avais pas envie de répondre, j’avais envie de l’ignorer mais je savais que cette attitude ne lui plairait pas et qu’il ne me lâcherait pas j’en avais eu la preuve quand j’étais revenue à Lewis. « Laisse tombé Maël… tu ne comprends pas… Je n’ai pas envie de t’expliquer et je n’ai pas envie de remettre ça sur la table alors oublie ce que je t’ai dis. » Abandonné voilà ce que je venais de faire… j’avais abandonné une bataille comme si je m’en fichais mais au fond de moi j’avais qu’une envie effacé ça et recommencer à me battre il était clair que je n’aimais pas perdre et que cédé une victoire aussi infime soit elle m’arraché les tripes. Mais je n’avais pas envie de reparler de son départ, de mon accrochage avec sa compagne de l’époque, je n’avais pas envie de revoir tous ce que je lui avais dis, pas la peine d’épiloguer sur ce sujet de toute façon je serais perdante. Il avait raison il ne me devait rien et je n’étais qu’une petite gamine auquel il accordait quelques heures de son temps pour se défoncer mais rien de plus. Alors qu’à l’époque je l’avais considéré comme un ami à l’heure actuel je ne savais plus ou le mettre, ami – ennemi ? La ligne entre les deux est vraiment faible alors je dirais que l’on est entre les deux.

Lorsque mes lèvres ont touchés la joue de Maël je me suis demandé ce que je venais de faire, j’avais vraiment fait ça ? J’avais vraiment montré un geste humain ? De l’affection ? Une tendresse étrange… Non ce n’était pas possible, je n’étais pas seule dans ma tête, je n’étais pas maitresse de mon corps, de ma tête, qu’est ce que j’avais fait… Des conneries j’en avais fait, des tas avec les années aucune d’elles n’avaient eu le droit à un remord mais alors celle là de connerie… j’allais la regretté au delà de ce que moi-même me ferait pour avoir osé faire ça Maël allait me découpé en petit morceau et me jeté dans la mer… J’allais en baver c’était clair et au vue de sa réaction je ne resterais pas très longtemps encore dans cette chambre. Gagné… il était venu me donner la clé, pour qu’il me l’offre ainsi c’est que j’y étais allé très fort vraiment fort parce qu’abandonné c’était inconcevable pour lui comme pour moi. Et si j’avais envie de m’excusé ma fierté mal placé m’en empêché tout bonnement, j’attrape la clé dans le silence et me lève sans discuter, au vue de son regard je ferais mieux de décampé parce que j’avais déjà essuyé une tempête au début de la soirée la deuxième serait mortelle. Je savais toujours quand il était pour moi de partir de là. J’attrape ma veste et ramasse mon verre le posant sur le bar par pur reflexe de rangement. J'avais gagnée ma liberté, ma clé entre les mains je me dirige vers la porte de sortie, une fois l'objet dans la serrure, le bruit glissant à mes oreilles, une main sur la poignée je l'ouvre, dos à Maël je m'arrête quelques instants mais ne me retourne pas. « Maël… je… » Je suis désolée, je n’aurais pas du faire ça… c’était idiot et juste pour te chercher ne le prend pas mal je ne recommencerai pas je te le jure… ça c’est ce que j’aurais du dire mais je ne le pouvais pas c’était au dessus de mes forces. « Non rien… laisse tomber… Bonne nuit. » Et cette fois ci c’était pour de bon… c’est seule que je rentre chez moi dans la pénombre, j’avais fait une connerie et j’avais écourté la nuit bien fait pour moi. Saleté d’impulsivité. Ta mère ne t’a jamais dis de réfléchir à tes actes avant d’agir ? Ah non c’est vrai ta mère est une cruche… Enfin tant pis j’aurais au moins passé une bonne soirée aussi bizarre soit elle. Avant de retrouvé ma petite vie merdique avec ma fille et mon appartement je me balade un peu jusqu'à ce que la drogue sorte de mon organisme… je ne m’attendais pas à ce que j’allais voir en rentrant….

(Mon dieu que ce post est pathétique... Chassez le naturel il revient au galop | Maël [Terminé] - Page 2 433352 )
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