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 Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres

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MessageSujet: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeLun 14 Mar - 6:05

Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Tumblrlggy7lp0l81qe7r9f

Sa visage commence à se crisper, - il est très moche – et son ventre est pris de convulsions, mon Dieu, il me fait quoi là un infarctus? Il se tourne du côté et... vomit laissant au sol un immonde galette jaune. Heureusement que je m'étais dégagé assez loin sinon j'en aurais eu plein les pompes et là... Là ouais. Et après, ça se dit résistant à l'alcool, mes fesses ouais; même moi qui ai bu pratiquement le double de lui, je me porte mieux, c'est pour dire. Et puis j'y pense, c'est tout ce que je lui fais, je lui donne envie de gerber, non mais qu'il aille se faire foutre lui hein; moi c'est pour le « stimuler » que je fais ça et lui il a rien d'autre à foutre que de gerber. Si ça n'avait tenu que moi, je l'aurais pas embrassé sa bouche puante. Il se retourne pour me faire face l'air mauvais et aigris. « Ouais, ça. Voilà ce que t'as gagné à m'embrasser, ducon. Voilà ce que ça me fait d'embrasser un mec. T'es content ? Je suis pas gay. » C'est pas vrai, aucune reconnaissance, sale ingrat. Je suis sûr que ça lui a plus mais qu'il ose pas l'admettre, hinhin. Il fait de la peine à voir avec son petit air nié et mal dans sa peau. César se positionne normalement et se met sur le « vrai » banc; d'un geste dépressif, il prend sa tête entre ses mains, limite il pleure. Malgré tout ce qui a pu se passer ce soir j'ai envie de le réconforter, ça a beau être un petit con, il n'empêche que je l'aime bien et je n'aime pas le voir mal dans sa peau; c'est mon petit con. Il relève sa tête en ma direction. « On peut rentrer maintenant ? Tu m'as foutu en l'air avec tes conneries. » « On » rentre? Il y a 10 minutes on pouvait plus s'encadrer et vlà qu'il nous considère à présent comme un « nous », je vais le claquer. Et en plus, moi je dis rien; je suis un vrai soumis. Et puis, c'est toujours comme ça, le pire. C'est lui qui fait la loi, ce petit roquet là; non mais ça va pas du tout ça. « Quoi, ça te dérange pas de dormir chez un pédé? » Je ris intérieurement. Il me lance un regard furax mais se lève avec difficulté et hoche la tête; j'oubliais, il en fait partie. Avant même qu'il n'aie fait un pas, un nouveau jet nauséabond sort de sa bouche, non mais c'est pas vrai, qu'il me fasse pas tout le trajet ça. « Bon Vomito, tu te magne, j'ai les bonbons qui gèlent. Et puis c'est pas comme si t'étais à moitié à poil hein. » Je lui jette mon gilet, histoire qu'il tombe pas dans le coma avant d'arriver chez moi, je vous jure; oui, je prends soin de lui, je tiens pas à ce qu'il clamse.

Bien-heureusement pour moi, l'autre n'a rien dit du trajet jusqu'à l'appartement; il n'a pas gueulé, il n'a pas parlé, il a pas dégueulé, c'était juste parfait. Il s'est juste contenté de me suivre, comme un bon garçon. Et puis là il fait quoi? Il est assis, sur mon canapé, avec une bière entrain de regarder une rediffusion des « Feux de l'amour » à la télévision, insultant l'écran lorsqu'un fille (ou un garçon) n'est pas à son goût, je rêve. Vous me direz, au moins il me fait plus chier, parce que à l'écouter jacasser pour quedal, ça va deux minutes. « Ca va, bien la vie? »


Dernière édition par A. Nemo Sterling le Lun 14 Mar - 12:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeLun 14 Mar - 8:15

« Quoi, ça te dérange pas de dormir chez un pédé? » il me répond quand je lui demande si on peut rentrer. Quoi il comptait se geler le cul sur la banc toute la nuit ? Moi pas, et comme je sais plus ou habite Maxi et que j'ai pas envie de voir la sale tronche d'Eden, bah je vais chez lui, qu'il soit d'accord ou pas. Enfin il a pas l'air contre, puisqu'il lève son cul du banc. Je hoche la tête, genre gentil toutou pour qu'il me chie pas un cake et me jette pas de chez lui. J'ai pas envie de finir clochard dans l'état où je suis. Alors je fais comme lui, je me lève... Et je vomis, parce que ça va vraiment mal. Le con, pourquoi il a fait ça aussi ! Ah putain, il mérite encore un pain, c'est pas possible c'est vraiment un enfoiré. Il me fait gerber, et en plus je vais devenir taré et finir dans un hopital psy juste à cause de lui et de son baiser à la con ! « Bon Vomito, tu te magne, j'ai les bonbons qui gèlent. Et puis c'est pas comme si t'étais à moitié à poil hein. » Ah putain, il a raison, j'ai qu'un jean, et en plus il commence à sérieusement me démanger là où il faut pas, avec tout le sable qu'il y a dedans. Et il me jette son gilet, histoire que je capte bien qu'il compte pas rester ici. C'est bon signe, il m'en veut pas tant que ça. J'aurais du lui vomir sur les pieds, ça aurait peut-être été autre chose. Mais je suis trop crevé pour faire quoi que ce soit d'autre que de le suivre avec une tête de zombie directement sorti des magasines de Maxi. Tout le chemin je vois des trucs pas clairs, des chiens dans les arbres là ou il devrait pas y en avoir. Mais bon je dis rien, parce que je l'ai dit, j'veux pas finir en psychiatrie, même si je suis pas loin. Ou en désintox, encore pire.

On finit enfin par arriver dans son appart, ou euh... Comment dire, le remake de ma chambre. Avec tout le fatras qu'il y a pas terre, je sais plus où poser les pieds. Enfin non c'est faux, je marche sur ses fringues ça me dérange absolument pas, il a qu'à les laver s'il veut peut avoir l'odeur de mes pieds dessus puis voilà ! C'est juste que si j'avais été plus inquiet de l'odeur de ses fringues j'aurais pas su où marcher. Mais bon comme elles puent déjà la mort, j'ai pas trop à me soucier de marcher dessus ou non. Bon j'exagère. Quand la porte claque, y'a comme une odeur de clope froide qui me chatouille le nez. Je grimace et je gémis, c'est pitoyable, mais j'ai encore envie de vomir, c'est pas de ma faute... J'en prends un coup sur l'égo, là. Enfin bon, j'assume... Un peu. Je respire un grand coup, même si ça arrange pas trop mon affaire, en fait. Et puis je vais me poser sur son canapé en virant deux trois affaires, même si j'ai peur de trouver un chat mort où un truc glauque du genre, mais non rien. Je suis peinard en train de siroter une bière qu'il m'a balancée -putain que ça fait du bien !- et à regarder les Feux de l'Amour -bah quoi- quand il me parle pour la première fois depuis... putain, un siècle on dirait ! « Ca va, bien la vie? » Je me tourne vers lui avec un air blasé. Je vois pas clair, c'est flou et ça tourne, surtout avec la bière qui arrange rien. La vie ? Ouais ça va, nickel. « Et ta mère ? » Remarque inutile qui me fait sourire, et puis je me détourne. Comme j'ai plus envie de gerber, je peux pas m'empêcher de repenser à tout à l'heure... Et j'ai l'impression qu'il y a truc pas clair qui se passe dans ma tête. Genre, dangereux ! Je serre les dents, parce que j'ai comme envie de... De quoi, au juste ? Je sais pas, je dois être bourré, c'est tout. Je suis énervé et je sais même pas pourquoi. Ouais, je suis un ingrat, il m'accueille chez lui il me file une bière, il me laisse squatter son canapé et je l'envoie chier. Mais bon là il paye juste pour ce qu'il a fait tout à l'heure, il a rien à dire. Alors je me tourne vers l'écran, et je continue de suivre attentivement les aventures de... comment déjà ? « Aaaah mais laisse-là, c'est une pute cette meuf, elle vaut pas le coup ! » je gueule à la télé quand Jack essaye de récupérer Cindy. Attendez elle se tape tous les mecs du coin et il veut encore d'elle ? Bon, j'avoue, elle est bonne, il a un bon cul... Euh, elle, pardon. Et là, plus rien. L'écran noir. Je me redresse d'un coup. C'est quoi ce bordel là ? Qui a osé couper les Feux de l'Amour alors qu'il y a Cindy qui va pleurer ? Nemo, ah le con ! Je me retourne vers lui, en essayant de voir son visage dans le noir. Mais il fout quoi là ! Il rallume la téloche tout de suite où je lui casse les jambes, et maintenant ! « Putain rallume, merde ! Rallume ! »

Le pire c'est qu'il fait rien. Je sais pas pourquoi il a fait ça, mais je m'en fous, tout ce que je veux c'est qu'il rallume cette putain de télé. Alors je lui saute dessus, même si je sais pas trop où il est parce qu'il a pas eu la bonne idée d'allumer une lumière. Pour la peine je me casse la gueule par terre, sauf que lui aussi alors peu importe. J'atterris sur lui et je cherche ses mains en l'insultant pour récupérer la télécommande. Faut avouer que ça marche pas trop... Je trouve ses mains mais il a du désouler, parce qu'elles vont trop vite pour moi. « Tu fous quoi là ! Allez file la télécommande ! »
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MessageSujet: Re: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeLun 14 Mar - 12:05

« Et ta mère? » Il finit par se retourner et recommence à regarder sa série. Je vais le tuer, y'a que lui pour faire ça, regarder les « feux de l'amour » à 2 heures du matin. Il m'est insupportable et pourtant je peux pas m'empêcher de l'aimer ce petit con, d'amitié, pas d'amour entendons nous bien. Non, mais c'est vrai, César il est comme mon petit frère, on se connait depuis qu'on est gosse, alors forcément ça crée des liens; et puis entre nous, je suis le seul des amis qu'il a réussi à garder parce que le César faut se le farcir. Il gueule des infamies à la télé comme si elle allait lui répondre, conseillant de prendre tel ou tel chemin aux personnages; il est vraiment pas normal ce type. Bon en attendant lui se fait un kiff avec sa série à trois francs mais moi je me fais chier aussi. Je suis là comme un glandu derrière lui essayant de faire un semblant de ménage en ramassant les capsules de bière et les bouteilles vides qui trainent au sol; faudrait vraiment faire quelque chose avec cet appart' il est devenu invivable. C'est un vrai capharnaüm, une piole de mec quoi. Un baisodrome. En ayant marre, je m'empare de la télécommande qui se trouve sur la table de la cuisine et éteins la télévision laissant la pièce éclairée par la lueur que la lune reflète par la fenêtre; j'ai déjà été assez patient. En l'amenant ici, je pensais qu'il allait se foutre sur le canapé et qu'il allait commencer à pioncer comme un bébé mais non, l'autre préfère mater la télé. Je sais qu'en faisant ça, je vais directement au suicide, mais qu'importe, ça pimentera cette soirée; déjà on ne peut plus épicée. « Putain rallume, merde ! Rallume ! » Il hurle comme un cochon qu'on égorge. J'attends le le choc, le coup de grâce avec impatience. Je me contente de rire à son pseudo-ton de menace. Il se lève alors du canapé, enjambe le dossier de celui-ci et me saute dessus, au sens propre du terme. Sauf que cet idiot nous fait tomber tout les deux à terre. Le pire c'est qu'il m'a fait mal cet imbécile, en m'écroulant, ma tête a heurté de plein fouet le sol, lui bien sûr n'a pas eu mal puisqu'il s'est servi de moi comme d'un airbag. Cela me fait bien rire de le voir s'énerver de la sorte pour une simple télévision; même s'il n'avait pas été imbibé comme il l'est à cette heure, il aurait autant craqué son sexe. Il est à présent sur moi, essayant d'attraper la télécommande que je tiens fermement en main. Je la bouge dans tout les sens comme on aurait fait à un gamin de cinq ans. C'est assez marrant de le voir s'exciter et hurler des insultes. « Tu fous quoi là ! Allez file la télécommande ! » Je ris même si le poids de son corps m'écrase complètement le torse. « Si tu la veux réellement t'as qu'à l'attraper. Tu me déçois à t'exciter pour les petites fesses de l'acteur. » Je le pousse sur le côté, me lève et cours dans l'appartement lui sur mes talons. Je glisse sur une chaussettes à terre et m'écrase face contre sol, il se rejète sur moi comme un lion sur sa proie. Sauf que le fauve n'aurait pas mit un genoux dans les parties de sa proie. « César, bordel, tu m'as tué là! » Il me regarde d'un air enfantin et profite de ma faiblesse pour m'arracher la télécommande des mains.
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MessageSujet: Re: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeDim 27 Mar - 8:45

Quand il braille, il ya sa voix qui déraille, et quand il rigole, je le sens sous moi. Ça fait tout drôle, mais bon depuis qu'il a osé m'embrasser, ce con, je sais pas, je crois que je débloque. « Si tu la veux réellement t'as qu'à l'attraper. Tu me déçois à t'exciter pour les petites fesses de l'acteur. » Je me mets à le frapper, mais c'est pas facile dans le noir et en plus, il a l'avantage d'être sobre, le mammouth ! Moi, j'ai pas encore récupérer et franchement c'est dur. Ça tourne, ça tangue. Il a de la chance que j'ai le bide complètement vidé sinon tout ce qu'il y a dedans aurait atterri sur sa petite gueule. C'est qu'en plus il profite de la situation, en me poussant sur le côté tellement fort que je sens ma tête cogner par terre. Putain, comme s'il m'avait pas déjà fait assez de bleus comme ça, ce soir ! Je le hais. En plus il sait très bien que je peux pas me laisser faire sans rendre les coups. Je veux dire, je suis pas capable. Alors quand il se barre en courant comme une tapette, je me relève et je le suis, en manquant de me casser la gueule à chaque fois que je pose le pieds sur un de ses fringues dégueulasses. Faut que je me souvienne de plus jamais lui piquer de t-hirt ou de connerie du genre. Parce que je le fais souvent, même si il le sait pas. Il a même pas du remarquer. Et lui, il a pas d'Eden pour faire la lessive, alors forcément... Donc bref, à noter : ne plus lui voler ses trucs puants. Je comprends même pas comment j'ai fais pour pas sentir, m'enfin. J'oublie vite, parce que juste quand je me disais que j'allais laisser tomber et squatter son lit, il se casse la gueule juste devant moi en glissant sur je sais pas quoi. J'éclate de rire, et si j'ai d'abord l'intention de lui sauter dessus, ce que je fais, c'est plus parce que j'ai trébuché sur mon pied. Ouais, le mien, pas le sien. Je sais, c'est pitoyable, mais bon là je suis plus à ça près, hein. Quand je m'écroule sur lui comme un gros sac, je l'entend glapir comme si j'avais marché sur la queue du chien. En fait c'est un peu ça, mon genou à atterri dans ses parties. Je jure, c'était pas mon intention. N'empêche que je me mets à hurler de rire quand il gueule : « César, bordel, tu m'as tué là! » Je rigole toujours, j'en peux plus, je sens l'air me manquer et les muscles des joues qui commencent à me faire mal. Je sais même pas pourquoi je rigole, mais faut croire que ça me fait trop plaisir de le voir souffrir. Non, allez, je suis pas un sadique, surtout pas avec Nemo. Même si bon, des fois, j'ai bien envie de le faire taire.

Comme il est plus en état de rien faire, rien du tout, je lui arrache la télécommande des mains. Je me redresse, mais au lieu de me lever pour rallumer la télé, je m'assois carrément sur lui, en faisant bien attention d'être très délicat et de m'assoir comme une brute sur son bassin. Pas son ventre, j'ai pas envie qu'il gerbe. « J'espère que je t'ai fait mal ! » Je tends la télécommande vers la télé et je l'allume. Et là, horreur. C'est fini. C'est plus les feux de l'amour. C'est. Plus. Les. Feux. De. L'amour ! Je le hais, tout ça c'est de sa faute ! Je saurais jamais ce que Cindy a fait, comment Jack a fini, rien ! « Oh putaiiiiiin ! T'as vu ce que t'as fait ! T'es vraiment un enfoiré ! Et c'est pas son cul que je matais ducon ! » Je le vois redresser la tête pour regarder l'écran et rigoler comme un gros niais, et je la repousse d'un cou de main. Je le frappe pas, je lui remets juste la tête par terre. Il est content, je crois que c'est ça qui me fout en rogne. Même si ya à peu près tout qui me fout en rogne, en fait. « Pourquoi t'as fait ça ? T'es content ? » Je me lève, en injuriant le sol et en shootant dans un jean. Je titube, j'ai le vertige. C'est pas net, je vois rien de ce qui m'entoure. Alors je m'affale sur le canapé, et je ferme les yeux. « Va falloir que tu me trouves autre chose pour m'occuper maintenant, sinon je vais t'emmerder toute la soirée. Soit tu me racontes un truc intéressant, soit … j'sais pas, débrouille-toi, mais tu vas en chier si je m'ennuie, ok ? » je grommelle, la joue écrasée contre le canapé. Et je soupire, complètement HS. Si il me dit pas un truc intéressant, j'irais pas l'emmerder comme je le lui ai dit, mais je crois que je m'endormirais comme une merde. Mais bon, j'espère qu'il y a cru et que je vais pas me mettre à roupiller à cinq heures du mat'. Il est trop tôt, j'ai pas envie qu'il se foute de ma gueule. Je me redresse, et je le regarde. « Eh dis, pourquoi on a pas squatté une soirée ? »
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MessageSujet: Re: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeLun 28 Mar - 4:02

Il se lève histoire de se remettre sur ses jambes… Non finalement il pose ses fesses dodues sur mon bas ventre en prenant soin d’écraser une nouvelle fois mes « bijoux de famille » Je pousse un cris, oui, j’ai mal, cela est insupportable et j’ai à présent envie de l’égorger plus qu’autre chose. Je le vois assis sur son petit trône qui n’est autre que moi avec son air satisfait (bien que toujours imbibé), il tend la télécommande vers l’écran mais recommence à hurler comme une loutre, qu’est ce qu’il a encore ? Il a eut ce qu’il voulait, il m’a fait mal (et plus que ça) et en plus il a récupéré ce qui lui « appartenait » ; c’est un ingrat tout simplement. « Oh putaiiiiiin ! T'as vu ce que t'as fait ! T'es vraiment un enfoiré ! Et c'est pas son cul que je matais ducon ! » Je jette un coup d’œil à la télévision, effectivement la série a laissé place à une émission sur l’enfumage des terriers, très intéressant. Je ne me peux m’empêcher de rire, tout d’abord car ce qu’il essaie en vain de regarder depuis quinze minutes est désormais fini mais ensuite par son petit « Et c’est pas son cul que je matais ducon ». A croire que ça l’a marqué, j’en ris. Il se lève de son sofa de fortune et chancelle jusqu’à finalement se jeter de sur un canapé digne de ce nom tout en insultant le monde et ce de quoi il est fait. « Va falloir que tu me trouves autre chose pour m'occuper maintenant, sinon je vais t'emmerder toute la soirée. Soit tu me racontes un truc intéressant, soit … j'sais pas, débrouille-toi, mais tu vas en chier si je m'ennuie, ok ? » Avec difficulté je me dresse sur mes jambes, je suis passablement épuisé, je n’ai qu’une seule envie dormir. « Eh dis, pourquoi on a pas squatté une soirée ? » Je comprends pas la tournure de sa phrase sur le moment, ce n'est qu'après que je me suis rendu compte qu'il parlait d'une soirée chez quelqu'un m'enfin. Je n'avais très certainement pas envie de lui sortir et encore moins de me faire pourrir la soirée par cet enfant capricieux. ]« Cheps. Et je suis pas ta nounou donc demerde toi tout seul, fais un puzzle. Moi je vais me coucher. » Je tourne les talons en direction de la chambre bien décidé à prendre du bon temps bien mérité après cette soirée forte en rebondissement. J’ai néanmoins un pressentiment que cela ne se passera pas comme je l’espère. S'il tient vraiment à ce que je sorte, il va devoir trouver mieux que m'insulter ou me frapper. Arrivé dans la chambre, je fais tomber mes vêtements et m’affale sur le lit. Miam ce que c’est bon.
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MessageSujet: Re: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeDim 3 Avr - 10:03

« Cheps. Et je suis pas ta nounou donc démerde toi tout seul, fais un puzzle. Moi je vais me coucher. » Ok, merci, c'est cool de voir que tu t'inquiètes tellement pour moi et ma santé mentale. Il se lève, et il part dans sa chambre. Et voilà, plus rien. C'est quoi ce délire sérieux ? Il fait quoi là ? Il va dormir ? Bah putain, moi qui voulait pas y aller parce que je trouvais ça trop tôt... Quelle tantouze celui-là. Je me redresse, j'en crois pas mes oreilles. Il est vexé par ce que je l'ai castré, c'est ça ? Merde quoi, j'ai pas fait exprès ! « Eh tu fous quoi là, vas pas dormir t'es fou ou quoi ! »Il m'écoute pas. Je me lève, je le suis, en rasant les murs au cas où ça tourne tellement que je me casse la gueule. Limite si je me prends pas encore les pieds dans mes pieds justement, mais j'arrive quand même dans sa chambre en entier, pour le voir se désaper et se jeter sur son lit comme une grosse loque. Et il me regarde même pas, il en a carrément rien à foutre que je sois là comme un glandu à me faire chier. J'enrage, putain. « Vas-y t'es pas cool là, lève-toi ! Allez ! » Je gueule pas pour une fois. Je crois qu'en fait je suis tellement crevé que je suis pas capable de faire autre chose que de me jeter sur son lit aussi. Je soupire, ça m'emmerde que ça finisse comme ça. Je veux dire, ça avait trop bien commencé quoi, et il m'a soulé avec ses histoires de gay aussi. Alors voilà, à cause de lui c'est l'ambiance zéro, et il est en train de dormir. Chacal. Je e vais le bouffer tout cru ! Il m'énerve, voilà. Je me redresse pour m'assoir en le regardant. Je sais pas si il fait semblant pour m'énerver, ou si il est vraiment en train de dormir. Je le regarde en boudant pendant cinq bonnes minutes, jusqu'à ce qu'il réagisse enfin pour me dire de dégager. Ah, pas trop tôt. Je commençais à m'inquiéter. Je me lève, pas parce qu'il me l'a dit, mais parce que j'ai une soudaine inspiration. Rien à foutre si je lui siffle tout son ballon d'eau chaude, mais je vais dans la salle de bain, et je me désape même pas quand j'entre sous le jet. Et c'est trop le pieds. Prendre une douche après une soirée comme ça, après la mer, après le sable, j'avais oublié comme c'était bon. Je reste un moment sans bouger, les yeux fermés, pendant que l'eau dégouline partout sur moi. Et accessoirement, partout dans la salle de bain. Mais le porc qui est en train de comater dans la pièce d'à côté s'en rendra sûrement pas compte parce que je pense pas qu'il prenne souvent des douches. Au bout d'une bonne heure, toujours debout, à peine réveillé, j'entends la porte qui s'ouvre à la volée. Oh, il a pas l'air content. Je bouge pas d'un poil, toujours habillé et trempé, les doigts rouges comme des knakis sous l'eau brulante. C'est un vrai sauna la salle de bain maintenant, faut faire un effort pour voir de l'autre côté de la pièce, là où Nemo me regarde d'un air mauvais. De toute façon même si j'essayais de le voir, je pourrais pas à cause de mon espèce iroquois tout raplapla qui me retombe sur la gueule... « Quoi encore ? » Bon, ok, il va payer bonbon pour tout ce que j'ai utilisé d'eau. Mais putain, ça fait trop de bien quoi !
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MessageSujet: Re: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeDim 3 Avr - 12:30

Je reste tel quel, amorphe, la tête enfouie dans les oreillers duveteux mais je me rends compte très vite qu'au final, je ne suis même pas plus fatigué que cela. L'autre imbécile s'est couché à côté de moi ramenant avec lui des effluves d'alcool et de cigarette, sympa l'odeur. Je reste immobile, histoire de lui faire croire que j'ai enfin trouvé le sommeil. Lui respire comme un bœuf, je n'arrive pas à mon concentrer et m'endormir devient chose impossible. J'ai l'impression d'avoir une soufflerie dans le crâne, il m'énerve. S'ajoute à cela, ses grognements exacerbés; il croyait quoi? Qu'on aller faire la bamboula toute la nuit peut-être. C'est déjà bien assez le Kosovo dans mon crâne, inutile d'en rajouter une couche. « Casse-toi César, tu respires comme un porc! » Étrangement, je le sens s'extirper du lit. Il m'écoute. C'est une nouveauté à laquelle je suis très peu habitué. Je me re-concentre sur mon sommeil. Mais ce petit con a décidé de faire la grève, c'est pas possible. Je compte les moutons, les vaches, tout le animaux de la ferme mais quedal. Je vais finir par me tuer. Au bout d'un moment, je me questionne quand même; il est partit où le César. Et puis là, j'entends l'eau de la salle de bain couler. Je ne suis pas mécontent qu'il prenne une douche, son odeur était comme une alarme et il a bien fini par prendre conscience de ce qu'il dégageait. Sa mascarade dure de longues minutes. Il est entrain de me faire quoi là? Je vais encore me retrouver avec une facture faramineuse, qu'il est con. Ça fait plus de 20 minutes qu'il est dans la douche. Je me décide quand même à me lever. Je traine mon corps lasse jusqu'à la salle de bain et sans trop me préoccuper s'il est à poil ou non, entre dans la pièce. Il a transformé ma salle d'eau en putain de sauna. Partout de la buée, on y voit rien du tout. Je constate juste que cet empoté est dans la douche, droit comme un piquet et qui plus est habillé. Qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir un pote aussi débile que César? Il tourne sa tête vers moi. « Quoi encore ? » Il me demande encore ce qu'il y a, je rêve. Il est encore plus stupide que je n'aurais pu l'imaginer dans mes songes. « Tu m'exaspère. » Je ne sais même pas quoi lui dire, j'ai dépassé mon cota de lui. Je peux plus le supporter. J'aurais beau lui dire des centaine de fois qu'il est insupportable et qu'il fait chier le monde, rien n'y fera. Il a l'âge mental d'un gamin de 12 ans; tout ce qu'on lui dit entre par une oreille et ressort par l'autre. J'en peux tout simplement plus. J'ai beau l'aimer, il a dépassé le supportable. Je prends ma tête entre mes mains pour exprimer mon désarroi. Et lui reste planté la, comme un cul, trempé jusqu'aux os. « Coupe l'eau par pitié. » Il s'exécute. Je lui lance une serviette pour qu'il ne salope pas l'appartement encore plus qu'il ne l'est déjà. « Maintenant tu me suis et tu la ferme. » Je me dirige vers la chambre, bien décidé à lui dire ses quatre vérité. Je ne pense plus qu'il soit imbibé ou du moins il ne l'est pas assez pour prendre ce que je vais lui dire à la légère. Je l'attends, assis sur le lit, le regard dans le vent, réfléchissant à ce que je pourrais lui conter de constructif.
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MessageSujet: Re: Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres   Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelque pub anglais, du coeur de Londres Icon_minitimeMer 6 Avr - 5:26

Je sens que la soirée est sur le point de finir. Je veux dire, je suis totalement crevé, assez pour m'endormir debout comme un cheval sous la douche brûlante. Même si c'est trop bon, je me connais, je suis assez doué pour me casser la gueule en m'endormant alors vaut mieux que je sorte de là, non ? Le truc, c'est que j'ai tellement la flemme que j'arrive même pas à ouvrir les yeux. Va falloir un treuil pour me sortir de là, ou une sacrée volonté, au choix. Ce sera moins fatiguant d'aller chercher le treuil. De toute façon, Nemo ramène son cul jusqu'à la salle de bain, et ouvre la porte pour se retrouver à moitié étouffé sous la buée qu'il y a partout dans la pièce. J'aurais bien rigolé comme un âne encore, mais bon, pas facile quand les petits trucs simples comme lever la main pour dégager mes cheveux de ma figure sont déjà trop durs à réaliser. Je vous jure, j'ai jamais été aussi crevé de ma vie, physiquement et moralement. Et l'entendre me dire que je l’exaspère, ça me fait sourire, mais rien d'autre. En temps normal je serais parti à toute berzingue, à démarrer au quart de tour comme toujours. Mais là, non franchement je suis trop out pour réagir plus que ça. « Coupe l'eau par pitié. » Je soupire, j'ai envie de protester, de lui dire d'aller se faire foutre et que si ça le dérange tant que ça il a qu'à le faire lui-même parce que j'ai une flemme monstre de lever la main pour couper l'eau. Puis quoi, c'est même pas mon fric. Pourtant, je ferme ma gueule et je coupe le jet. J'ai l'impression d'avoir cuit comme un poulet rôti la dessous, j'ai les bras rouges et les mains brûlantes. J'ai envie d'une bière. Sauf qu'il me laissera jamais aller dévaliser son frigo, pas encore. Même si je lui dis que j'ai une dalle de malade, que je pourrais crever pour des chips aux cacahuètes ou pour un cheese-burger. Ouais, il me dirait d'aller crever. Enfoiré. Je suis en train de rêver de mon hamburger quand je me reçois une serviette de bain sur la gueule. Charmant, ce petit con a de la chance que son pote soit une épave parce que sinon, je pense qu'il aurait mangé ses dents. « Maintenant tu me suis et tu la ferme. » Ok, pas de soucis. Je sors de là en soupirant, repoussant enfin mes cheveux de mon visage. Il y a vraiment trop de lumière ici, heureusement que la buée masque un peu tout ça. J'ai l'impression de me retrouver dans une quatrième dimension. Je regarde la serviette que j'ai dans les mains, et je la passe autour du cou. Rien d'autre, je l'emmerde lui et son parquet. Je rigolerais bien quand il passera au travers parce que j'aurais foutu de l'eau partout et que le bois aura pourrit. Je le suis en trainant des pieds dans sa chambre, là où l'odeur a plus rien à voir. Ça sent le chacal, ici, c'est pas possible il devrait s'acheter une sœur pour faire le ménage, c'est pas vivable ! Il s'assoit, d'un air déprimé sur son lit défait. Pauvre tâche, qu'il se mette pas à pleurer pour une histoire de fille sinon je le tabasse. Bon, c'est pas son genre, mais on sait jamais. C'est son air sérieux qui me fait peur, comme si il allait se mettre à philosopher comme tout à l'heure. Imbécile. Je m'assois à côté de lui, et je le regarde avec un air très inspiré. Bah quoi, je le suis en même temps. Je suis surtout super attiré par son oreiller là-bas, et par son lit qui me tend les bras. Si j'étais pas le super bon pote que je suis, je pense que je l'ignorerais pour aller pioncer de suite. Qu'il se carre son discours où je pense, et qu'il me laisse dormir jusqu'à Noël. Comme il dit toujours rien, je finis par ouvrir la bouche. Je sais, il m'avait dit de pas le faire, mais je le fais quand même. « Bon alors, qu'est-ce qu'il y a ? T'as l'air vachement inspiré mec, je sais pas si je dois avoir peur ou pas. » En fait je pense que je pourrais bien me mettre à flipper maintenant, mais enfin, j'ai l'impression qu'il y a un géant au dessus de moi qui frappe son poing contre le sommet de mon crâne depuis tout à l'heure et qu'il écrase le peu de neurones que j'ai. Alors je peux pas trop réfléchir, tout ce que j'attends c'est qu'il parle. Ou qu'il me foute la paix, au choix.
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