Elijah & Breony ♥

Lewis… village perdu, pas beaucoup d’habitants, une tranquillité à toute épreuve, non mais je plaisante bien sûr, Lewis à beau être un village perdu avec peu d’habituant tous ceux qui connaissent savent pertinemment que ce village est loin d’être tranquille, comme partout il y a de l’alcool, de la drogue, du sexe, des trahisons et des mensonges, c’est ce qui fait le charme de cette petite ville. Sans oublié bien entendu les commérages sans lequel ce village ne serait plus le même. Commérage qui tourne très souvent autour des mêmes personnes. J’avais décidé de revenir ici pour une histoire de vengeance mais avais je eu raison ? Je ne sais pas vraiment. J’ai retrouvé quelques personnes auquel j’avais eu à faire toute mon enfance et mon adolescence. Il me manquait mes quelques amis que j’avais du me faire pendant des années. Est-ce que cette époque me manquait ? Loin de là. Est-ce que les quelques personnes que j’appréciais à l’époque me manquaient ? Peut être un petit peu je l’avoue mais personne ne m’entendra jamais dire ce mot… le manque est un état de faiblesse et personne ne peut me rendre faible aujourd’hui. Même pas ma fille. Aujourd’hui comme tout les jours depuis mon retour je me donne un peu de temps libre, j’avais cessé de travailler pour élevée ma fille pendant quelques mois, celle-ci n’ayant que six mois je me devais d’être avec elle mais j’avais besoin de solitude, mon corps avait besoin de repos et ma tête avait besoin de pensé à autre chose, de voir d’autres personnes et de ne plus resté enfermé dans cet appartement que je trouvais horrible de temps en temps. Quand j’étais en Espagne après la naissance d’Angela je restais avec elle, je sortais avec elle, mais revenue dans mon village j’avais besoin de me sentir seule comme si je revivais tout doucement les désagréments de mon passé, j’avais du laisser mes soucis ici je pense et malheureusement j’avais récupéré mon fardeau en déposant le pied ici. Mais il faut vivre avec son passé et continué à vivre non ? Eh bien c’est ce que je faisais pour le bien de mon état mentale je relevais la tête à chaque coup dur et je recommençais à vivre comme si je n’avais pas un poids de plus sur mes épaules. Je me disais souvent qu’il y avait pire que moi, pire que ma vie, mais est ce que ça me donnait plus de courage ? Non pas vraiment disons seulement que ça m’aidait à tourner une page tout en gardant en moi toutes les erreurs que j’avais pu commettre et en les renouvellent sans arrêts.

Donc comme tout les jours j’avais besoin de cette solitude et quoi de mieux pour être seule qu’un plongeon dans la piscine municipale de Lewis ? L’eau me rendait calme, m’enlevé tous mes soucis, me faisait un bien fou. J’avais donc décidé ce matin d’y aller, laissant ma fille à sa nourrice comme très souvent je me débarrasse en un rien de temps de mes vêtements avant de plongé dans l’eau bleu, le stress, les angoisses, les peurs et la fatigue s’en vont en un rien de temps, la tête sous l’eau je laisse tout s’échappé. Ma vie ressemblait à ça, sans cesse la tête sous l’eau, je tentais de garder le cap et d’effacer les moments ou à bout de force j’avais envie de me laisser coulé, je tentais aussi d’enlever les personnes qui avaient décidés de m’appuyer la tête sous l’eau afin que je me noie plus rapidement. Est-ce que je tenais à cette vie ? Pas vraiment. Est-ce que je tenais à l’ancienne ? Encore moins. J’étais là comme un robot, obligé de survivre dans la fosse au lion et devenant la tigresse que j’étais aujourd’hui, mordant avant d’être mordu, tuant avant d’être tuer. Mieux vaut attaquer qu’être attaqué. Deux heures plus tard je me décide enfin à sortir de la piscine et à aller m’habiller, une fois dehors ma drogue en main – ma cigarette – je l’allume tout de suite, je dis drogue parce que sans elle je ne tiendrais pas une heure. Je l’allume donc rapidement et profite du beau temps pour m’assoir et fumer. Je regarde les habitants passés, quelques uns que je connais, d’autre que je ne connais même pas. Il y a beaucoup d’arrivant quand même.

Un homme me frappe pourtant, ce visage me rappel quelque chose, quelqu’un, mais quelqu’un de parti depuis longtemps. Cinq longues années en faite. Un de mes seuls amis, je me lève donc et m’approche. J’y vais au culot. « Elijah ? » Elijah était mon ami quand j’étais jeune et même après, nous avons presque le même caractère, il m’a vue dans des états pitoyables, essuyant mes pleurs avant même qu’ils ne coulent, on peut dire que nous avions une relation forte. Mais lui aussi comme tous mes amis ont finit par partir du jour au lendemain. Je n’ai pas eu le droit au revoir, à croire que j’étais considéré comme une personne de passage dans sa vie. Ah Elijah… Cinq ans ont passés mais c’est bien lui, je le reconnaitrais entre mille. Dire que notre relation à commencé parce que je le trouvais très mignon et que je voulais l’avoir dans mon lit. Lui était amoureux et pour la première fois de ma vie entière j’ai laissé tombé, je préférais le tenté mais simplement pour m’amusé et pour rire. Pourtant d’habitude je ne séduis pas les hommes plus jeunes mais il avait un je ne sais quoi qui m’a touché. Un sourire s’affiche sur mon visage, un vrai sourire pas d’hypocrisie. « Eh bien alors c’est comme ça qu’on salue une vieille amie ? Je sais qu’en cinq ans j’ai changé mais quand même ! » Si j’étais une femme normalement constituée je le prendrais dans mes bras mais il n’aura pas le droit à ce genre d’échange simplement à un sourire radieux. « Ça me fait bizarre de te voir ici. » Sous entendu… tu m’as manqué.

Breony & Elijah

Des retrouvailles plutôt sympathiques

Regrettait-il d'être parti de Lewis il y-a cinq ans ? En aucun cas, même si à Londres sa vie avait été plus que pitoyable, merdique, au moins là-bas, il avait un but : la coke. Certes il aurait pu trouver meilleur but pour construire sa vie, mais au moins il en avait un. A Lewis rien ne le retenait, ses amis de l'époque, il le savait, pour la plupart ne seraient qu'une vague déferlante dans sa triste existence, une vague qui détruit tout sur son passage, celle qui l'avait détruit et rongé jusqu'à l'os ne laissant d'Elijah qu'un triste pantin qui agissait machinalement, plus de but, pas de regret, plus de sentiments, plus rien, squelette aux os solides. Sa vie n'était que sa vie, moins importante qu'une feuille morte, pour lui, rien n'avait plus d'importance, la vie l'avait bien trop déçu. Cependant, à Lewis, ville natale, ville de son enfance, il y était revenu, tentant de ne pas reprendre les mauvaises habitudes : revoir ses amis d'autrefois, ceux qui avaient contribué à leur propre descente aux enfers et aussi à celle du jeune homme. Elijah ne blâmait personne et surtout pas eux, la seule personne qu'il haïssait c'était lui-même et toutes ses conneries de merde. A présent tout cela était fini, il souhaitait ardemment s'en sortir, vivre sa vie et en faire quelque chose, il ne voulait plus être un vagabond fantomatique, même s'il continuait de se ficher de tout, il continuait de montrer qu'il était indestructible et que rien ne pouvait l'atteindre. C'est dans cet état d'esprit qu'il était revenu à Lewis, plus déterminé que jamais, la plupart des habitants le regardaient comme une bête sauvage, sa réputation de fils de putain n'avait en aucun cas disparût, la même étiquette encore et toujours, mais il s'en foutait, comme toujours. Solitaire et arrogant, le reste de la population qui se fichait de son milieu social avait bien vite déchanté et l'avait laissé pourrir dans son malheur, destin que chacun pensait funeste pour le fils de la putain, de toute façon il ne méritait pas mieux, c'est ce que l'on disait. Ce fut la surprise lorsqu'on le vit débarquer à Lewis avec pour seul bagage un petit sac à dos, ouais il n'avait pas crevé dans une ruelle sombre les veines remplies de drogue, il s'en était sorti et c'était ce qui importait pour lui, mais pas ce que les gens retenaient de cet étrange garçon au lourd passé. La page de son passé, il tentait de la tourner, pour le moment les choses n'étaient pas simples, sa soeur le prenait pour un psychopathe, les gens continuaient leurs commérages de mauvais goût et tout cela était long bien trop long, la page ne se tournait pas, il devait éclaircir chacun des points noircis de son existence, Elijah le savait, mais en avait-il le courage ? Il en doutait fortement, tout ce qu'il souhaitait c'était repartir sur de nouvelles bases, dans le même village et la même ambiance, cependant ce qu'il savait tout aussi bien c'était que son passé allait resurgir, Elijah le provoquait sans cesse, au fond c'était surement ce qu'il souhaitait.

« Andy bouge ton cul, je n'ai pas que ça à faire !. » Elijah se tenait près de sa voiture dont il était plutôt fier, attendant celui qui était bien vite devenu son meilleur ami, même s'il ne l'avouerait jamais. Des bruits de pas dévalant l'escalier se firent entendre et le dénommé Andy passa la porte de l'immeuble d'un geste sec, tenant un petit sac dans une main. « T'es sûr que tu ne veux pas venir avec moi, tu sais, c'est cool la piscine ! ». Elijah souffla bruyamment signe de mécontentement, Andy avait toujours des idées complètement farfelues et Elijah doutait même que son ami sache réellement nager, cette envie d'aller à la piscine l'avait pris aussi soudainement qu'une envie d'aller aux chiottes. « Tu te fou de ma gueule là, sérieusement, tu me vois en slip de bain à me pavaner au bord de la piscine ? Ben pas moi ! Aller, monte et grouille. » Andy s'exécuta et grimpa à bord de la voiture, côté passager sous le regard amusé d'Elijah. Leur relation était plutôt étrange, ils étaient très amis, ils pouvaient compter l'un sur l'autre, mais ils ne l'avaient jamais montré, surtout Elijah, une sorte d'affection vache et tout deux s'en convenaient très bien. « Moi j'trouve qu'un moule bite ça t'irais plutôt bien » Le jeune homme ne trouva rien d'autre à rétorquer que : « Ta gueule, ça va mieux aux gars qui ont petite banane, tu vois, moi je pense que c'est à toi que ça ira comme un gant » Et dans un vrombissement de moteur, la voiture démarra et quitta la petite allée à toute allure. Lorsqu'ils furent enfin arrivés devant le grand bâtiment protégeant la piscine intérieure, Elijah se gara laissant Andy vaquer à sa nouvelle occupation. Tirant un paquet de cigarette de sa veste en cuir, il en alluma une l'entourant de ses mains à cause du vent, lorsque ce fut fait il en inspira une bouffé, cela allait mieux. Certes, ce n'était pas un joint ou de la coke, cela ne produisait pas le même effet, mais cela compensait un peu, le manque par le manque, la clope c'est ce qu'il avait trouvé de mieux pour compenser, mais la sensation était différente. Le jeune homme marchait lentement aux alentours de la bâtisse, si bien qu'il s'en éloigna totalement, contrairement à ce qu'Elijah avait dit, il n'avait strictement rien à faire aujourd'hui, alors le vagabondage le reprenait. Il errait depuis une vingtaine de minutes, lorsqu'il aperçût une jeune femme de dos assise sur l'un des bancs présents, sa chevelure lui disait quelques choses. Doucement, Elijah s'approcha sans réellement savoir si cela était une bonne idée, c'était Breony il en était sûr, mais la revoir est-ce une bonne idée ? Oui, il le pensait, tout deux ils avaient été amis, mais pas le genre d'ami qui passe dans votre vie comme ça et qui s'en va en s'en foutant totalement. Non, leur relation avait été bien plus votre que cela, solide, ensemble ils avaient vécu pas mal de choses, ils s'étaient vus dans tous les états inimaginables, rien ne les avaient choqué parce qu'ils avaient été des amis. A présent, l'étaient-ils encore ? Breony lui en voulait-elle d'être parti comme un voleur, sans un au revoir, sans une explication ? Il n'en savait rien.

Frappant doucement son épaule, Elijah allait bien vite le savoir. Breony était une femme de caractère, une peste sans égale, mais avait aussi de bons côtés. Ils s'appréciaient parce que dans le fond, ils étaient pareils, le même désir de revanche sur la vie, les mêmes désirs tout court. Prise de court, elle se retourna, le dévisageant l'espace de quelques secondes, tentant surement de placer un prénom sur ce visage qu'elle pensait reconnaître. Amis, oui ils l'étaient et cela avait commencé le jour où Breony tenta de le mettre dans son lit, cependant à l'époque il était fou amoureux, amoureux d'une fille qu'il ne méritait pas, ils ne venaient pas du même milieu, ils étaient bien trop différents l'un de l'autre. De cette fille Elijah avait pu en parler à Breony quelques mois plus tard lorsque ce fut fini et elle lui apporta son aide aussi bien que lui l'a lui apporta dans des moments difficiles, des moments où l'alcool et la drogue étaient maîtres. Lorsqu'elle prononça son nom, il ne répondit rien, attendant simplement la suite des évènments. Breony ne l'enlaça pas, de toute façon il s'en doutait et c'était bien mieux ainsi, les effusions de sentiments ce n'était pas pour lui, ni pour elle d'ailleurs. Cependant, à la place, il lui adressa un petit sourire, celui qu'il n'adressait habituellement à personne parce que bien trop fier. « Ouais, cinq ans c'est long, je n'étais pas vraiment que sûr que c'était bien toi... » Tout les deux, ils n'avaient pas réellement changés, simplement la maturité avait marqué leur visage, à présent ils étaient adultes, bien qu'ils n'agissaient pas toujours comme tel. « Moi aussi ça me fait bizarre, enfin d'être ici je veux dire... ». Le sous-entendu, il l'avait compris parce qu'ils possédaient tout deux la même fierté mal placée, Elijah n'osait pas mais finalement il se lança, elle comprendrait que c'était aussi son cas à lui et qu'il avait compris. Toi aussi Breony.... Il s'installa sur le banc et fixa un point imaginaire tout en soufflant la fumée de sa cigarette. Elijah ne savait pas quoi lui dire, cinq ans c'était long, alors il posa la question que toute personne ne s'étant pas vu pendant un certain temps pose habituellement, même si cela ne lui correspondait pas vraiment, habituellement les généralités il s'en foutait. Alors, qu'est-ce que tu deviens ?

En six ans j’avais énormément changé aussi bien physiquement que psychologiquement, la drogue a prit une énorme place dans ma vie, dans mon cœur, mes amis ont disparus l’un après l’autre amenant un petit bout de ma vie sans qu’ils ne s’en rendent compte. J’avais beau vouloir changé de vie, être partie pendant un an, je n’avais pas changé, j’avais juste encore plus de caractère, je suis encore plus exécrable et mauvaise qu’avant pourtant parfois… quand j’étais de bonne humeur comme aujourd’hui je pouvais montrer qu’au fond de moi il y avait encore un petit bout de bonté. Je suis tellement imprévisible que les personnes qui ne me connaissent pas me prennent pour une folle, ceux qui me connaissent eux savent que je suis ainsi pour cacher ce que je ressens. Un coup jour, un coup nuit, un coup sourire, un coup colère, je suis changeante depuis mon adolescente la drogue n’arrange pas mon état d’esprit ni mon caractère plutôt fatiguant. Je pensais qu’en faisant ma fille je pourrais changer un petit peu et c’est ce que j’avais fait loin de Lewis, à Madrid j’avais pu faire apparaitre une femme que personne n’avait jamais vue, une femme plus tendre, plus douce, une femme qui n’a pas peur de montrer qu’elle souffre, personne ne me connaissait alors je pouvais bien me montrer différente, ma fille m’aidant beaucoup sur le nouveau chemin que je m’étais construit. Seulement une fois le pied remis dans ma petite ville j’avais repris les mauvaises habitudes, j’avais peur d’être blessée et de tombé dans le trou que tout le monde me creusé depuis l’enfance et que je m’appliqué à rebouché sur moi, pour évité ça j’avais repris mes anciennes activités, la drogue est revenue tout doucement dans ma vie, mes anciens amis se sont donnés le mot et son revenus dans le coin sans oublié bien sûr que ma carapace a pris une épaisseur de plus pour éviter de souffrir encore plus. Revoir Elijah me faisait vraiment plaisir, j’étais heureuse d’avoir un allié de nouveau, notre relation était bien plus forte qu’avec les autres, certes ça n’égalera jamais la relation malsaine que j’avais avec mon mentor mais Elijah était surement le jeune homme que je comprenais le plus. Un sourire se déplaça sur mes lèvres en entendant qu’il n’était pas sûr que ce soit moi. « Je sais que j’ai changé physiquement mais quand même on me reconnait non ? » C’est vrai je n’avais pas changé, un banc, une cigarette, mon lot quotidien quoi. Je le regarde quelques minutes et quand il me fait passé le message que je lui avais manqué moi aussi je le serre dans mes bras, j’en profite pour être bien sûr qu’il soit là… « Je ne suis pas défoncée si ça peut te rassurée. » Je lui avais murmuré ça dans le creux de son cou, je lui disais cela parce que défoncée je faisais parfois des choses un peu étrange, j’étais plus tactile avec certaine personne et j’avais tendance à me faire plus d’amis que d’ennemis. Mais aujourd’hui je n’étais pas défoncée loin de là, certes je n’étais absolument pas une grande fan des câlins et de la tendresse bien au contraire mais là tout de suite j’en avais besoin, un petit peu de réconfort pour une jeune femme plutôt perdue ça fait du bien de temps en temps. Au bout d’un petit moment je relâche la pression pour le libéré de cet étreinte qu’il va finir par trouvé plutôt embarrassante. « Excuse-moi. »

Un sourire plus tard, un taffe de plus de ma délicieuse cigarette, une main passé dans mes cheveux avec nervosité et je suis prête à répondre à sa question. Qu’est ce que je devenais… Mmh laisse moi deviné. J’ai continué mon autodestruction ensuite je suis allé chez ma meilleure amie, je me suis tapé le petit ami de celle-ci, je me suis fait engrossée, j’ai une fille de six mois, je suis revenue pour détruire leurs gentilles vies parce que cette pourriture m’a rejeté comme une moins que rien, ici j’ai retrouvé quelques personnes qui continue de me détruire gentiment et je replonge tout doucement dans la drogue ça doit être tout. Je ne lui dirais pas ça bien sûr, je reste plutôt calme et je cherche comment lui annoncé ma maternité si soudaine. Tous ceux qui me connaissent et m’apprécient sont toujours horriblement choqués en entendant que je suis maman, moi, Breony Turner, maman, j’avais déjà du mal à m’occupé d’une plante verte alors d’une petite fille… Je souffle tout doucement. « Je suis une jeune maman, d’une petite fille de six mois. » Waouh première fois que je l’annoncé officiellement à quelqu’un, ça fait bizarre… « Et toi alors ? Qu’est ce que tu deviens ? Ton départ a été si soudain… Je ne m’y attendais pas du tout. » Peut être une forme de reproche dans mes dires, c’est vrai je lui en avais voulu mais j’avais l’habitude qu’on me laisse donc j’avais vite oublié avec la délicate poudre. Je décide de ne pas être désagréable et regarde attentivement le jeune homme devant moi, cinq ans avaient passé et ça n’avait pas amoindri son charme loin de là, l’homme qui m’avait repoussé tout doucement étant amoureux était devenu un jeune homme tout à fait agréable à l’œil, il avait quelque chose qui m’avait toujours attiré et qui bizarrement ne c’était pas évaporé en cinq ans. Quel âge avait t’il maintenant ? Vingt trois ans maintenant ça doit être ça oui, soit seulement deux ans de moins que moi. Un autre sourire s’affiche sur mon doux visage avant que je lui lance une phrase tout à fait semblable à celle d’il y a cinq ans. « En tout cas mon chou tu es toujours aussi séduisant… En cinq ans tu n’as pas vraiment changé je trouve. » Désolé Elijah si tu pensais trouvé une Breony plus mature et plus adulte tu t’es trompé je suis toujours la même, rien ne change…