Bienvenue à Lewis R. Bonnie Bridgestone
Célébrité : j.stam. Âge : dix-neuf ans. Messages : 37
 |  Sujet: it's party time - Elijah&Bonnie  Mer 30 Nov - 0:10 | |
|  Apparemment Jackson n’appréciait pas, mais pas du tout. « Tu comptes sortir comme ça ? » m’avait-il demandé, avant d’ajouter : « Tu peux carrément faire les trottoirs si tu veux savoir... » Je ris à sa remarque, risible c’était tout ce qu’il était. C’est vrai, ce soir je ne ressemblais pas à une jeune femme d'affaire mais plus à une catin qui va se chercher des clients. J’avais mis une robe noire en dentelle, avec un décolleté plongeant, des escarpins de dix centimètres pour dépasser les un mètre quatre-vingt et arriver à la hauteur de mon adorable et sarcastique petit copain. Il me toisait, bien que je devinais à ses yeux qu’il voulait me mettre dans son lit. Tu rêves. Je me regardais une dernière fois dans le miroir, sortir une cigarette sous ses yeux et l’allumée. Je le provoquais, il détestait ça. « Oui, pourquoi il y a un problème ? » Je le testais, j’attendais qu’il craque, qu’il me dise qu’il m’aimait et qu’il ne voulait pas que je parte … sauf que non, tout ce qu’il savait faire c’était hausser les épaules, respirer fort, me regarder avec indifférence et me dire qu’il s’en foutait. Ce qu’il fit une fois de plus. J’en déduisais que j’avais le champ libre pour aller avec qui je voulais.
Alors tout ce que je fis pour ne pas changer, étaient de prendre mes clefs, passer devant lui en lui donnant un coup d'épaule qui ne le fit pas bouger d'un pouce, sortir et prendre ma voiture pour me rendre à la boite de nuit la plus proche de Lewis. Lui, il se retournait sur mon passage, me regardait et se demandait une fois de plus pourquoi je faisais ça, si je le méritais vraiment. Comme tous les soirs, des questions qu'il se pose mais n'ose émettre car il m'aime à en crever mais à trop de fierté, de dignité pour me demander d'arrêter ce jeu stupide qui le brûle et me brûle. Fierté de merde.
J’avais été convié, comme toutes les fois. Je n’attendais même pas à la file d’attente pour rentrer, moi je prenais direct le tapis rouge, ne cherchez pas à comprendre, soit vous avez la classe soit vous ne l’avez pas, moi je l’ai. Je suis un de ses mannequins qui dans les prochaines années aura la gloire et le succès assuré, qui fera baver vos petits copains à la une de Vogue, qui vous fera me hair car vous n'arrivez même plus à rentrer dans vos jeans 34 et n'arriver même en sous-vêtement à ne pas être belle, alors vous le détesterez, et à la moindre occasion vous souhaiterez être comme moi : sauf que vous ne le seriez jamais. Le videur me laissait entrer avec un énorme sourire, j'eus envie de lui dire qu'il n'avait aucune chance et que la seule chose qui pouvait matter était mes fesses. Je ne le fis pas, ce soir l'Ange s'habillait en Démon et décidait de trouver des proies...
Il parait qu'ici c'est la folie, car autant vous dire que la journée c'est ennuyant à mourir, les gens parlent, le facteur distribue son courrier à tous les habitants qui sont ses amis et qui connait les moindres petits secrets, le jardinier du coin espionne les retraités qui parlent en traître de ces jeun's comme ils aiment le dire ou de ces idiots qu'ils aimeraient tant être alors qu'ils vont creuver dans cinq, voir dix ans. On essaye d'être gentils avec eux, alors qu'on devrait ne pas l'être, qu'on devrait leur enlever leurs permis et leurs dire clairement que eux sont les prochains à y passer.
Je me dirigeais vers le bar et commandais une vodka orange, pour commencer. Tout doucement, ne rien précipiter. Des jeunes femmes de mon âge, se mirent à côté de moi, je ne sais pas pourquoi j'écoutais leur conversation, foutu erreur. « Elijah est là-bas, j'en reviens pas qu'il soit là, tu crois qu'il est toujours avec sa copine ? » demandait-elle bavant littéralement sur le fameux Elijah. Pourquoi, pourquoi lui ? Son histoire qu'il était mon frère était très peu probable, impossible.
Je me retournais afin de le voir, il était en face, en train de discuter avec des gens dont je ne connaissais l'existence, était-il si connu que ça ? Je commandais une bouteille de vodka, vidait la moitié et me sentais enfin prête à aller danser
Aussitôt je me retrouvais sur la piste de danse à dansé collé entre deux parfaits inconnus en riant comme une sotte.
Je ne pensais plus, même pas avais-je prit un gramme de cocaïne que j'étais déjà euphorique. J'ai besoin d'avoir des sensations fortes, de ne pas sombrer dans une routine, d'être libre ... le bonheur, c'est pas fait pour moi, je l'ai comprit très jeune. |
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