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 On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]

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ex june d. bradford ahah.
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MessageSujet: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeMer 4 Mai - 22:34


June & Maël.



Il lui paierait. Elle avait quitté la salle de bal l'esprit empli de cette certitude. Elle lui en ferait baver, elle lui causerait de multiples souffrances, elle ruinerait sa vie entière s'il le fallait. Enfin, encore eut-il fallu qu'elle en sache un peu plus sur la misérable existence qui était la sienne. Mais tout cela n'était rien. Elle en était bien incapable, mais s'en fichait. Elle le ferait quand même. Nothing is impossible. Finalement, elle n'avait pas pu dormir de la nuit. Pleurer non plus, pour une fois. Elle se tournait, se retournait sans cesse dans son lit, les yeux grands ouverts, les poings fermés. Il l'avait ridiculisée, l'avait humiliée, avait appelé un chien particulièrement agaçant pour ne même plus avoir a faire a elle. L'affront suprême. Maël était allé trop loin, il ne s'en tirerait pas aussi facilement. La belle blonde savait avoir sacré fort caractère quand on s'en prenait ainsi à elle ou aux gens de son entourage, particulièrement a Elias d'ailleurs. Parce qu'il avait aussi eu son compte pour la soirée. En rentrant, June avait trouvé son mot. Mais même la douceur et la prévenance dont il faisait preuve, l'attention qu'il lui portait, et l'attention destructrice de cette lettre n'avait pas pu ne serait-ce qu'effriter son envie de vengeance. D'abord, elle bousillait Maël et tout ce qui l'entourait, puis elle se soucierait de son ex petit ami. Encore une fois, il aurait fallu qu'elle revoit ses priorités. Fuck it.

Elle s'était levée, ne jetant pas même un regard à l'horloge qui trônait pathétiquement sur sa table de nuit. Elle ne sut jamais qu'elle était allée frapper chez son ancien amant à cinq heures du mat', et quand bien même, elle n'en aurait retiré qu'un certain plaisir superficiel et inutile. Le genre de plaisirs qu'elle aimait quoi. Hautement supérieur à ceux, trop courts durée, que lui procurait un certain Maël Quinn Lehman. Non, soyons honnêtes, c'était un bon amant. Enfin ... pas mauvais quoi. Mais June était bien trop énervée pour ne serait-ce que s'en rendre compte, et jamais, oh grand jamais elle ne voulait qu'il la retouche. S'il pouvait juste crever sous ses yeux, ça lui ferait un bien fou, et elle n'aurait pas à se casser un ongle en tentant de frapper sa dure carcasse. Arf non, il ne fallait pas trop rêver. Elle s'habilla à toutes vitesses, piochant des fringues dans son placard, ne prenant pas même la peine de se maquiller. Tout cela n'avait aucune, mais alors aucune importance. Elle était certes superficielle en temps normal, mais là ... non. A vrai dire, elle ne réfléchissait même plus. Son cerveau s'était mis en stand by le temps d'une nuit qu'elle espérait bien longue, en pause sur le sentiment le plus destructeur qu'il soit. Une haine sans égale, une envie de vengeance perfide et sournoise, qu'elle voyait étrangement se développer dans son corps à mesure que les secondes passaient et que les mètres en direction de l'hôtel de Maël rapetissaient. Elle sentait ses poings se fermer, et manqua à plusieurs reprises se payer un arbre. Quand bien même, elle se serait relevée en une fraction de secondes, et aurait continué à pieds. Elle fut légèrement surprise, néanmoins, quand elle remarqua que ce trajet, elle le connaissait par coeur. Mais pourquoi, pourquoi avait-elle choisi Maël ... quelle erreur !

La voilà arrivée. Elle gara sa voiture n'importe comment juste devant les escaliers, bien consciente que si un flic passait par là, elle se taperait une amande qu'elle n'aurait néanmoins aucun mal à payer. Quelques secondes, elle posa doucement sa tête sur le volant, fermant les yeux, dans l'unique espoir de se calmer. La colère vrillait dans son cerveau, elle avait mal, atrocement mal, et avait l'étrange impression de ne pouvoir être bien qu'une fois sa vengeance accomplie. Elle n'y arriverait pas. Never Mind ! Elle tenterait quand même. Et y prendrait un malin plaisir. Elle se sentait l'humeur à le disséquer vivant, à lui faire ravaler toutes ses paroles les unes après les autres. Mais Maël avait un trop grand égo pour qu'elle en retire quoi que ce soit, par la violence, par le sexe, par tous les moyens qu'elle connaissait et maitrisait parfaitement. Enfin non, se battre n'était malheureusement pas dans ses cordes, mais peu importe. Elle avait tout tenté avec Maël, un truc de plus ou de moins, ça ne changerait certes pas sa vie. Fuck, sa vie alors, qu'est-ce qu'elle était bien avant que ce serpent venimeux ne vienne y faire un tour. Voilà, maintenant qu'il y avait foutu un beau bordel, il s'était tiré, le lâche, sans un mot de plus. Elle comprenait bien mieux les dires d'Elias, les rumeurs qui circulaient à son sujet. Elle se sentait stupide, idiote d'avoir cru qu'il valait mieux que ça, de l'avoir défendu dans son propre esprit, d'avoir voulu se faire sa propre opinion. C'est en faisant des erreurs qu'on apprend.

Elle ne releva la tête qu'une fois qu'elle se sentit calmée. Elle y crut une seconde, se rendit compte qu'elle ne l'était absolument pas lorsqu'elle claqua violemment la porte derrière elle, avec un grand bruit. Elle eut peur de l'avoir arrachée, n'y jeta néanmoins pas un regard, montant l'escalier a toute allure. Maël, Maël, Maël. Il n'y avait plus que lui, son prénom dans ses tympans, son visage dans sa tête, sur lequel elle se plaisait à imaginer un écriteau avec inscrit 'fucking asshole" et où elle s'amusait à planter des fléchettes. Une dans l'oeil, bien, 50 points. Dans la bouche, 30 points. Sur le front. My god, quel plaisir ! C'était tellement mieux que leur partie de jambes en l'air ! Oui, là dessus, il n'y avait aucun doute. Elle qui n'avait jamais expérimenté la haine à ce point, la haine perverse, destructrice, qui devient priorité à tout être humain, elle ne pouvait s'en trouver que ... agréablement bouleversée. Surtout que là, il s'agissait de Maël. Et puis honnêtement, que celui qui n'a jamais eu envie de lui foutre son poing dans la gueule lève la main ! C'était une vraie tête à claque ce mec, une fouine de la pire espèce, un salop, un enfoiré, un ... non, tous les adjectifs possibles et imaginables ne lui conviendraient même pas. Il aimait briser des vies, simplement, sans se soucier de rien d'autre que de sa propre petite pitoyable personne qui ne méritait l'attention de ... de ... non vraiment, je ne vois pas. Tout le monde, par définition, valait mieux que lui. Même la chienne qu'il avait envoyé sur June le soir du bal. Même elle. Quelle tristesse, elle n'avait rien trouvé de mieux que de tromper son mec amoureux et adorable avec un être comme lui, répugnant, ignoble et innommable. Inbaisable, en soit.

Et voilà, la porte de cet homme qui habitait bien malheureusement ses pensées était à portée d'yeux. Elle n'avait plus qu'à prier pour s'en ressortir vivante, et à espérer que ce serait un joyeux bain de sang. Elle se sentait d'humeur insultante ce soir, cette nuit, ce matin .. A partir de maintenant, elle ne verrait sans doute plus Maël d'une autre manière, de toute façon. Et malgré ce qu'elle lui avait fait vivre contre un mur cette fameuse soirée du bal, elle en voulait plus. Elle désirait le voir se tordre de douleur, et savait que ce ne serait pas tellement difficile. Elle craignait plutôt les représailles. Représailles qui, cette fois, viendraient de sa propre main, et non pas de celles d'un pitoyable sous-fifre féminin. Elle savait Maël bien prompte à la bataille, et espérait qu'un petit côté de sa fierté l'interdirait de frapper sur une femme ... peine perdue. Elle n'y croyait pas. Bwarf, peu importe. Elle tambourina à la porte, fortement, violemment, ne craignant pas le moins du monde de réveiller les voisins. My god, mais qu'elle s'en foutait ! Finalement, elle remarqua que la porte ne semblait pas complétement enclenchée. Serait-ce un fabuleux signe du destin, celui qui vous incite à foncer dans les pires conneries qui vous tombent sous la main ? Visiblement oui, ça en avait bien l'air ! Elle ouvrit, débarquant comme une furie malade dans cette chambre qu'elle avait déjà fréquenté à plusieurs reprises. Elle avisa en une fraction de secondes ce qui se trouvaient dans la chambre, il n'y avait vraiment pas grand chose, monsieur Lehman semblait un adepte des objets simples. Bwarf, ça ferait l'affaire.

Elle s'approcha du bureau, arracha la lampe de son accroche tout en démontant la prise au passage, avant de la balancer de toutes ses forces sur la boule endormi dans son lit, qui devrait sans doute bientôt émerger d'un sommeil sans rêve. Elle le haissait. Et elle savait que cette haine se verrait encore décuplée lorsqu'elle aurait le malheur de croiser son regard, de voir ce visage si satisfait, si souriant devant les ignominies qu'il pouvait commettre. En plus, maintenant qu'elle savait où il planquait son couteau ... arf, non, résister à la tentation de lui ouvrir les veines, de lui planter cette arme sous la gorge. Résister, résister. June n'avait jamais été d'un naturel particulièrement menaçant, mais là ... là, elle se sentait vraiment meurtrière. Non, il fallait vraiment qu'elle se calme ... elle avisa l'objet derrière elle, puis s'assit sur celui-ci (à savoir le bureau), tout en jetant un regard a cette chambre malodorante renfermant le pire des enfoirés de cette terre entière. Il ne méritait même pas de vivre.

    « Réveille toi, Fucking Son of a bitch ! » hurla-t-elle à s'en défoncer la voix. Désormais, elle n'avait plus qu'à attendre. A attendre qu'il ose relever la tête, à attendre qu'elle puisse allégrement lui sauter a la gorge et lui planter ses longs ongles dans ses yeux rouges de peur.


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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeVen 6 Mai - 7:42

Sa maman comment ça m'avait manquééééé ! On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] 389806

On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] 479622tumblrlkl61d2KNU1qhjxp7o1500


JUNE & MAËL


Il fallait bien l'avouer, ce bal ne s'était pas tout à fait déroulé comme Maël l'avait prévu. Son but premier avait été de faire payer à June son impertinence, de l'humilier aux yeux de tous et de réduire tout espoir de réconciliations avec son cher et tendre à un état proche du néant. Mais, au final, c'était certainement lui qui avait prit le plus cher. Enfin, peut-être pas, mais son ego avait été salement amoché par une jolie blonde un peu trop remontée et, bien entendu, ce joyeux petit interlude pendant lequel la jeune femme l'avait sournoisement torturé était le seul instant encore intact dans son esprit dérangé. Comment pourrait-il en être autrement alors qu'elle avait si méchamment malmener sa virilité qui, par trois fois, lui avait si gentiment procuré un plaisir proche de l'extase (a) ? Et puis, Maël ne pouvait oublier que, finalement, Soledad avait bien mieux réussi à le venger qu'il n'aurait su le faire et, sa surprenante apparition à un bal où jamais il n'aurait cru possible de la croiser, lui laissa l'étrange sentiment qu'il n'avait pas du tout mener sa petite vengeance personnelle à son terme. Enfin bref... Tout ça pour dire que c'est un Maël loin d'être complètement satisfait de sa performance qui rentra chez lui cette nuit là. Les mains fourrées dans les poches de son costumes à la fois simple et hors de prix, il pénétra dans sa chambre et claqua la porte derrière lui sans même prendre la peine de faire jouer la clé dans la serrure. C'était inutile désormais... Il avait passé la soirée à faire en sorte que plus personne ne vienne le déranger dans cette tanière dans laquelle il avait élu domicile depuis plus de trois mois. Du moins était-ce qu'il croyait ; jamais il n'aurait imaginé avoir de la visite quelques heures seulement après avoir montré à Lewis tout entière qu'il n'avait pas changé et était resté le pire salaud qui existe. Ce qui, en soit, était loin d'être un exploit, puisque tout le monde le savait déjà.

Tout en déboutonnant sa chemise aussi sombre que son regard, Maël s'approcha de son bureau avec le besoin de se changer les idées. Le temps où il consommait sa drogue favorite quotidiennement était loin désormais, la prison et Lewis se trouvaient être d'excellentes cures de désintoxication. Fort malheureusement, June était venue se mettre en travers de son chemin et avait réduit à néant ses pseudo efforts pour rester clean. Côté dépendance, cette femme était bien pire que la cocaïne et Lehman, retrouvant sa pesante solitude, éprouva l'imminent besoin de calmer un manque qui se faisait de plus en plus présent et pressant. N'ayant pas de jolie Bradford sous la main pour combler ses envies, Maël se tourna donc vers sa fidèle poudre blanche, dans l'espoir qu'elle sache assouvir une soif maintenant omniprésente que la présence de deux femmes exceptionnelles dans la même pièce avait décuplé. Refermant le tiroir du bureau d'un geste las, l'homme s'en retourna lentement vers son lit, son fidèle plateau d'argent à la main. Se défoncer et dormir, voilà quel était le programme d'une soirée déjà bien entamée. Se laissant choir sur ses draps, il envoya bouler ses chaussures, fit rapidement disparaître un rail de coke et s'allongea sur son lit, tandis que sa main droite libérait son abdomen de la pression exercer par la ceinture de son pantalon. Étrangement, la drogue l'assomma et l'emprisonna dans un sommeil léger, peuplé d'ombres menaçantes et de silhouettes inconnues. Un sommeil loin d'être réparateur et qui le laisserait, au réveil, bien plus épuisé encore qu'il ne l'était avant de s'affaler sur les couvertures. Mais bon, depuis près de dix ans, il n'avait plus que ça, ses démons refusant de lui laisser une paix dont il ne se souvenait même plus la douceur. Une paix qu'il ne recherchait même plus, s'accommodant de ce malaise constant qui était le sien depuis bien des années.

Le répit de Quinn fut de courte durée. Quelques heures seulement pendant lesquelles il se tourna et se retourna sur son lit, passant sans même le savoir sous les couvertures, privant son corps de la douce brise qui filtrait à travers la fenêtre laissée entrouverte. Mais le sommeil de notre homme fut très rapidement interrompu par l'imminente interruption d'une... Lampe. Lampe qui alla très joyeusement s'écraser dans la gueule de Maël. Un Maël qui n'eut d'autre choix que d'émerger, laissant à ses cauchemars le loisir de poursuivre leur chemin sans sa présence. Un Maël qui se redressa d'un coup, le cœur battant, se demandant pendant un instant où il se trouvait et pourquoi une nouvelle douleur était venue prendre place sur son front. Le regard de Lehman passa rapidement de la lampe à la magnifique blonde, sagement assise sur son bureau et finit par pousser un long soupir. Comme s'il avait besoin de ça pour avoir mal au crâne ! La jeune femme, comme pressée d'ouvrir les hostilités, accueilli le réveil de son (ex ? futur ? futur ex ? ex futur ex ?) amant avec beaucoup de finesse. Encore dans les vapes, trop peu habitué à dormir trois heures de suite sans émerger, Quinn bailla longuement tout en passant rapidement une main dans ses cheveux en bataille. Main qui dérapa contre son oreille et provoqua chez notre homme un petit grognement de douleur. Les événements de la veille réintégrèrent rapidement ce qui lui servait de cervelle et lui imposèrent un sentiment de jubilation mêlé d'une déception certaine dont June n'était pas étrangère. Puis, jugeant préférable de ne plus ignorer la présence de la belle Bradford plus longtemps, il posa un œil neutre sur sa magnifique silhouette. En d'autres circonstances, nul doute aurait-il apprécié être réveillé par une femme aux courbes si parfaites, mais la façon dont elle le regardait n'annonçait rien de bon et Maël n'eut pas longtemps à réfléchir avant de comprendre les raisons de sa visite plutôt matinale. Une matinée qui risquait d'être longue. Très longue.

Abandonnant ses draps, Maël se retrouva en position assise et ne se gêna pas pour se rincer longuement l'œil sur les formes de cette femme qui, décidément, ne semblait pas pouvoir se passer de lui (a). Formes pourtant dissimulées derrière des vêtements de toute évidence choisi au hasard. Finalement, le regard de Quinn alla se noyer dans celui de June. Regard assassin, regard meurtrier, regard qu'il ne lui connaissait pas encore, regard qui aurait suffit à intimider le commun des mortels. Fort heureusement, Lehman ne faisait pas partie de cette catégorie de la population terrestre, son statut se rapprochant plus de la divinité (ahah !) et c'est donc sans grande contrariété qu'il finit par abandonner la créature à sa haine. Haine dont il n'était pas le précurseur et dont il ne serait pas la victime, non non... Snobant littéralement son invitée, Maël attrapa le plateau d'argent qui traînait encore sur son lit et prit le temps de faire disparaître la seconde ligne de cocaïne avant de l'abandonner sur la table de nuit. Il en aurait besoin... Puis, d'une voix pâteuse qui se voulait ennuyée, il prit enfin la parole sans même accorder à June l'honneur de son regard. « Gueule pas comme ça, tu vas réveiller tout l'hôtel. » Quinn n'avait pas eu besoin de jeter un coup d'œil à sa montre pour savoir que, deux siècles plus tôt, on aurait qualifié cette visite de particulièrement indécente et nul doute que tout Lewis était encore paisiblement endormi à cet instant. Attrapant la lampe qui avait terminé sa course sur le parquet, Maël se leva et s'approcha dangereusement du bureau sur lequel June était assise.

Cette chieuse sans nom avait décidément un don certain pour apparaître quand il le désirait le moins et cette visite était loin de le réjouir. Pourtant, il n'essaya pas de la jeter dehors, jugeant par le regard qu'elle posait sur lui, qu'elle n'accéderait sûrement pas à sa requête. June était de ses femmes un peu trop bornées pour savoir se soumettre aux ordres de la gent masculine. Et, bien évidemment, il avait fallu qu'elle jette son dévolu sur lui, l'entraînant dans cette ronde interminable mêlant haine et désir. Et Maël, imperceptiblement attiré par tout ce qui pouvait lui faire du mal, n'avait pas mis longtemps avant de céder à la tentation. Enfin bref ! Tout ceci était un chapitre à présent clos dans son esprit. June savait un peu trop bien détruire son ego pour qu'il cède une fois encore à la tentation. Du moins était-ce dont sa cervelle, encore aux prises avec Morphée, était persuadée et nul doute qu'au moment précis où Lehman aurait de nouveau les idées en place (enfin, aussi en place qu'elles pouvaient l'être dans son cerveau dérangé) il prendrait grand plaisir à rouvrir ce bouquin dont la jolie blonde et lui étaient les auteurs.

Semblant ignorer la présence de l'intruse, Maël déposa délicatement la lampe à quelques centimètres seulement de la cuisse de celle-ci. Puis, d'un geste indifférent, il reboucla la ceinture de son pantalon avant de se masser le front. Le charme légendaire de notre homme avait pris un sacré coup ces derniers temps ! Entre sa lèvre tuméfiée (cadeau d'Elias), son oreille noire d'un sang qui avait coulé jusqu'à son cou et qu'il n'avait même pas pris le temps de nettoyer la veille, et cette bosse qui ne tarderait plus à faire son apparition sur son front, Quinn ressemblait désormais plus à un boxeur qu'à un mystérieux inconnu assez charismatique pour briser un couple parfait. S'emparant finalement de ses lunettes qui traînaient elles aussi sur le bureau, il les colla sur son nez avant de reporter enfin son attention sur son invitée. Invitée qui paraissait (hélas) bien trop réelle pour qu'il sache la classer dans la catégorie des cauchemars qui avaient hanté son sommeil quelques minutes plus tôt. C'était pourtant ce que June était à cet instant : un véritable cauchemar dont les traits magnifiques se voyaient déformés par une haine qu'il était bien incapable de comprendre. Plaquant un sourire las sur ses lèvres, Maël fourra les mains dans ses poches et resta à bonne distance de celle qui s'amusait gentiment à détruire son beau visage. « Que me vaut ce plaisir, June ? Je te manquais déjà ? » Pauvre homme qui agissait avec toute l'inconscience dont il était capable. Ne se rendait-il pas compte que June était sur le point de l'assassiner sur place ? « Qu'est-ce qui se passe ? T'as pas l'air contente... Faut pas réfréner ta colère comme ça, c'est pas bon pour les nerfs. Exprime-toi, chérie. » Chassez le naturel et vous le verrez très vite revenir au grand galop. June offrait à son amant le plaisir de la voir plus ou moins hors d'elle... La belle Bradford ne s'attendait tout de même pas à ce qu'il fasse profil bas devant cette haine ouverte ? Non, c'était stupide... Elle le connaissait désormais assez bien pour se douter qu'il sauterait sur cette occasion pour faire mu-muse avec sa patience.
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeVen 6 Mai - 10:31


June & Maël.



Un cxnnard. Voilà ce qu'il était, aussi surement qu'il portait le nom de Maël Quinn Lehman. Il prenait un malin plaisir à jouer avec les autres, tant avec leurs sentiments que leur patience. Mais bien sur, sans doute qu'elle aurait cru qu'il puisse s'aplatir devant son semblant d'énervement, comme si c'était son genre ! Elle le connaissait pourtant. Elle avait beau ne rien savoir de sa vie, elle en avait appris bien plus qu'elle ne l'espérait en le fréquentant. Elle connaissait la moindre parcelle de son caractère, ayant eu le droit à chacune de ses facettes dévoilées au cours de leurs entrevues. L'énervement, le désir, la tendresse même parfois, la colère. Elle avait tout vu, tout vécu, même si elle aurait parfois bien aimé s'en passer. Elle avait aussi pleinement conscience de sa vie familiale pourrie jusqu'à la moelle, connaissait le moindre mystère de son ancien ménage. Une vie intime fausse, étrangère, avec un enfant sur lequel on aurait pu coller l'étiquette 'erreur'. Elle savait pourquoi il s'était enfui, vivait la même sensation d'ailleurs, parcourait à son tour le besoin de libertés et d'émotions nouvelles qu'elle recherchait. Elle avait même eu l'occasion d'entrevoir ce qui devait être son ancienne maîtresse, au vue de la flamme de haine pure qu'elle avait pu voir briller dans ses prunelles lors de leur rencontre bien malheureuse au bal. Oui, elle avait la certitude qu'il avait fallu aimer Maël pour ainsi se comporter avec elle. Le seul mystère le concernant, maintenant, résidait dans sa faculté à se faire apprécier. L'étrange espagnole sulfureuse, la splendide et jeune blonde, il voyait de belles femmes défiler dans son lit alors qu'il n'était rien d'autre qu'un impitoyable monstre. Vraiment, là résidait la principale interrogation et la dernière restante. Voilà que le mystérieux brun charmeur et charismatique se révélait n'être rien d'autre qu'un salxpard mal-aimé, dont l'une des passions résidait dans la drogue. Une drogue qui le détruirait, petit à petit, qui empêcherait ce monstre de nuire, enfin.

La lampe qu'elle lui avait naïvement balancé à la figure n'avait en rien calmé son envie de le frapper. Au contraire même, elle avait lancé le mouvement. Désormais, elle n'avait plus qu'une seule envie, arracher définitivement cette oreille qu'elle avait déjà malmené. Non, elle devrait attendre. Au moins que cet ours se soit réveillé, ce qui ne tarda pas. Il se releva brutalement sur son lit, comme tiré douloureusement d'un sommeil sans rêve. Ah oui en fait, c'était exactement ça ... June le vit se payer le luxe de se faire une nouvelle ligne de coke, ce à quoi ses poings se fermèrent et son souffle se fit fort. Never Mind, elle attendrait, tentant de forcer sa patience, se prouvant à elle même que la haine non plus ne lui ferait pas perdre ses moyens. Lorsqu'elle vit le regard de cet homme parcourir son corps, s'attardant considérablement sur ses formes, elle fut prise d'une brusque envie de vomir. Merde alors, dire qu'elle avait commis le préjudice de coucher avec cet ... cet ... cet individu ! Elle se sentait honteuse, violée, tellement que ses bras se croisèrent sur sa poitrine et que son regard se fit plus menaçant encore. Comme il s'en foutait. Ses yeux, à lui, n'exprimaient que du désintérêt profond. Elle s'en sentit vexée, outragée, risible aussi. Elle était venue ici dans l'espoir de causer chez lui une quelconque réaction, et au lieu de ça, elle n'était qu'une importune qu'il aurait pu gêner d'un geste de la main, qu'un vulgaire insecte particulièrement dérangeant. Mais même cette impression ne la ferait pas reculer. Elle était ici pour faire payer à ce cher Maël toutes les horreurs qu'il lui avait fait subir, et il y en avait un bon lot, tout de même. Un nouveau regard sur lui lui donna envie de le clouer au lit et de lui faire subir les pires tortures imaginables, alors qu'elle se demandait sincèrement ce qu'elle avait bien pu lui trouver. Bizarrement, aucune réponse ne lui venait...

    « Honnêtement, j'en ai rien a foutre de réveiller qui que ce soit ici. Juste toi, et c'est chose faite. » continua-t-elle sur le même ton, alors qu'elle n'en avait absolument plus besoin. Sans doute n'était-ce qu'une manière pitoyable de contestation.

Maël s'était levé, portant la lampe a bout de bras, et un instant elle prit peur de se la prendre à son tour dans la figure. Il en aurait été bien capable, monsieur était assez violent pour tuer une femme de sang froid, elle en était persuadée. Inconsciemment, elle se vit reculer de quelques centimètres sur le bureau alors que Maël s'approchait d'elle. Voilà qu'elle prenait peur ... décidément, la haine faisait bien d'elle ce qu'elle voulait. Lui manquer ? A June ? Il croyait vraiment ce qui l'arrangeait, ce pauvre homme. Un sourire sadique s'installa sur le visage de la demoiselle, alors que son regard exprimait un terrifiant mélange de haine et de moquerie. Sans doute, néanmoins, qu'il ne l'aperçut pas. Il prit la peine de refermer sa ceinture, et June suivit des yeux ce geste mécaniquement. Elle avait l'habitude, maintenant, mine de rien. Vraiment, il osait même aller jusqu'à l'inciter a laisser éclater sa colère ? Visiblement, Maël ne se rendait pas réellement compte du danger contre lequel il allait devoir se battre, pour le prendre d'une manière si ... délicate. A son injonction, elle l'écouta, acquiesça à cet ordre bien trop tentant pour être refoulé, même venant de cette bouche-là. En un geste rapide, elle sauta du bureau et déversa toute sa colère et sa haine dans un coup de poing magistral qu'elle envoya dans le visage de ce cher monsieur, a l'endroit précis où sa lèvre était déjà tuméfiée. Ainsi, au cadeau d'Elias s'ajouterait le sien, voilà qui était une belle preuve d'amour, peinte sur la face de celui qui l'avait brisé. Quel beau paradoxe.

Alors qu'un des poings de June venait s'écraser sur sa lèvre, l'autre exerça une forte pression sur sa poitrine pour le forcer à reculer. Elle n'avait simplement pas vu le lit ... il alla s'écraser contre le matelas, chute à laquelle elle ne résista pas. Tous deux transportés violemment sur le lit, elle avait comme une impression de déjà vu, sauf qu'elle devait admettre qu'il y avait un réel progrès entre cette fois et la précédente. D'habitude, elle ne venait pas pour lui faire comprendre sa douleur, vous m'aurez comprise. Néanmoins soudainement calmée par cette explosion de colère qui la transporta dans une quiétude parfaitement plaisante, elle se releva brusquement, admirant cette vieille carcasse lamentablement couchée sur le lit, comme sans vie. Enfin, elle avait le droit au spectacle d'un Maël honteusement réduit au silence. Du moins, pour l'instant. Lui, dont l'arme la plus acide et la plus dangereuse restait sa langue, se voyait ici garder un mutisme confiné. Vu l'état de sa lèvre, pas étonnant, me direz-vous. Un éclat de satisfaction brillait dans ses prunelles autrefois sombres, et elle criait victoire bien trop tôt en s'en rendant parfaitement compte. Son sourire gravé sur ce visage trop expressif, elle rayonnait le calme et la quiétude déjà retrouvés, et elle s'estimait satisfaite même si c'était la seule fois qu'elle pourrait le toucher. Elle était même prête à s'enfuir, voyez-vous ... et pourtant, sans doute qu'elle resterait, faible comme elle était, dans le seul but d'admirer de quelconques représailles.

    « T'as parfaitement raison. Tu peux pas savoir comme ça me manquait. Ca fait un bien fou. Tiens, t'as pas l'air bien aujourd'hui. T'es vraiment pas beau a voir, chéri. » lança-t-elle joyeusement tout en massant cette main endolorie. « Besoin d'aide peut-être ? » bon certes, là, elle allait peut-être un peu loin ...

June lui tendit la main, curieuse de voir s'il la prendrait pour se relever. Sans doute pas me direz-vous, avec une de prise, il risquait d'être sacrément moins réactif à la moindre tentative de boxe. Maintenant, elle jubilait. Heureuse simplement d'être enfin supérieure à cet homme qu'elle avait plusieurs fois tenu dans ses bras, à qui elle avait offert le privilège de compter parmi ses amants. Elle avait la sensation d'avoir les pleins droits et les pleins pouvoirs sur son corps comme son esprit, sensation parfaitement erronée d'ailleurs. Peu importait finalement, elle était bien trop rayonnante pour se poser la moindre question dérangeante. RAF des circonstances atténuantes de ce monsieur (si elles existaient ...), RAF des tentatives de rébellion, RAF de ce qu'elle risquait d'écoper. Elle avait fait sa bonne action du jour, cela seul avait une quelconque importance à son esprit clos.
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeSam 7 Mai - 3:15

Caca T.T

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JUNE & MAËL


Non. Non, Maël n'était pas qu'un sale con. Il n'était pas qu'un sale type dont l'unique but était de voir souffrir ceux qui avaient le malheur de s'approcher de lui. Il n'était pas l'enfoiré de service que tout le monde qualifiait de monstre sans cœur. Un cœur, il en avait un, il pouvait même le sentir battre contre sa poitrine. Bon, il pouvait bien accorder à tout ce beau monde que son palpitant était certainement légèrement plus dur que celui du commun des mortels, mais de là à le désigner comme étant un connard innommable, il ne fallait pas exagérer ! Après tout, était-ce sa faute si June s'était glissée dans ses draps sans vraiment savoir à qui elle avait affaire ? Bien entendu, elle connaissait désormais son amant sous tous les aspects de son exécrable personnalité, mais elle avait commencé par séduire un homme dont elle ne savait rien, se laissant simplement envoûter par ce charme mystérieux dont lui seul avait le secret. Alors, à qui la faute en fin de compte ? Maël ne pouvait se reprocher quoique ce soit. Il n'avait absolument rien demandé et s'était contenté de prendre ce qu'on lui offrait de si bon cœur. La belle Delilah avait fait l'erreur de se montrer un peu trop téméraire et avait courtisé le danger à plusieurs reprises. Elle s'en mordait maintenant les doigts et reprochait à Lehman ses propres erreurs (a). Et puis, quand on y réfléchissait bien, de quoi l'accusait-elle exactement ? D'avoir cédé à ses avances ? De s'être laissé appâter par des formes particulièrement généreuses et une personnalité unique en son genre ? D'avoir riposter après avoir supporté les pires affronts ? Mauricette poussait le bouchon un peu loin, là... Quinn n'était qu'une victime dans toute cette histoire (je vais me faire buter xD) et s'il aurait pu riposter devant cette situation particulièrement injuste, il préféra afficher une lassitude provocatrice, bien peu surpris par une visite à laquelle son inconscient s'attendait. Comment en aurait-il pu être autrement ? Ces représailles étaient inévitables et, tôt ou tard, June serait apparue pour réclamer sa revanche. Et, bien entendu, cette blonde exigeante avait préféré le tôt et, sans même laisser les choses se tasser, était apparue pour faire payer à son amant le montant de sa dette. Dette dont l'importance augmenta encore avec ses dernières provocations.

C'était flagrant, Maël semblait bien incapable d'éprouver la moindre parcelle de culpabilité. Celle-ci étant un énorme sac de briques qu'il refusait tout bonnement d'avoir à porter. A ses yeux, June était la seule responsable de ce qui lui arrivait. Elle avait détruit son couple et avait imposé à son amant une soif de vengeance qu'il s'était gentiment empressé d'assouvir. Et, désormais, elle seule se traînait cet énorme sac sur le dos et tentait de s'en décharger par cette visite nocturne à celui qui avait partagé sa couche. En vain, Maël préférait largement garder les mains dans les poches et laisser la magnifique Bradford se démerder avec son fardeau. Elle ne semblait d'ailleurs pas s'en rendre compte, mais cette intrusion matinale dans la chambre d'hôtel de Quinn venait d'ajouter une brique au sac de sa culpabilité. Peut-être s'en trouverait-elle d'abord apaisée, mais elle se rendrait vite compte que la charge qui pesait sur ses épaules allait s'en trouver décuplé. Patience, cette douce désillusion ne tarderait plus et, quand ce moment viendrait, il serait trop tard pour faire demi-tour et June ne pourrait plus que jeter un regard désespéré derrière elle, tout en espérant trouver le moyen de faire marche arrière. La jeune femme n'avait toujours pas compris : chaque pas qu'elle faisait en direction de son amant réduisait la distance qui la séparait de la tentation. Chaque millimètre qu'elle prenait le risque de grignoter, la rendait plus vulnérable. Elle espérait que Maël garde désormais ses distances ? Qu'elle reste loin de lui, c'était aussi simple que ça. Lui, ne viendrait plus la chercher, le dernier instant qu'ils avaient passé en tête-à-tête avait suffit à le priver de tout désir et, tant qu'il n'aurait pas cette délicieuse tentatrice sous les yeux, il saurait s'en passer. Conviction que Delilah s'était un peu trop vite empressé de venir massacrer. Chieuse jusqu'au bout des ongles quoi...

Maël n'avait même pas pris la peine de rester hors de portée des poings de la jeune femme, conscient que si l'envie lui venait de venir le frapper, elle y parviendrait de toute façon. Le regard de la demoiselle en disait très long sur son état d'esprit et l'homme se doutait qu'il ne sortirait pas indemne de cette joyeuse visite. June n'était de toute évidence pas à prendre avec des pincettes, c'est pourquoi Lehman lui rentra gentiment dans le lard, sans même prendre la peine de retirer ses gros sabots. Un comportement que June s'empressa violemment de punir, envoyant très délicatement son poing dans le visage charismatique de son amant. Et si celui-ci savait que le coup finirait par venir, il ne s'était pas attendu à le voir arriver si rapidement. Douleur fulgurante. Douleur réveillée. Ego blessé, à nouveau mis à mal et méchamment éparpillé sur le sol. Surpris, Maël se sentit basculer en arrière et alla s'écraser sur le lit qui avait autrefois accueilli leurs ébats passionnés. L'homme eut la désagréable impression de laisser ses tripes là où il s'était trouvé une fraction de seconde plus tôt, tandis que son assaillante l'accompagnait dans sa chute. Étrange à quel point la haine pouvait décupler les forces d'une femme blessée dans son orgueil. Sonné, l'homme porta machinalement sa main à son visage, comme pour se protéger d'une seconde agression. Agression qui n'arriva pas et le poids de la belle Bradford qui pesait sur son abdomen disparu bientôt. Pendant quelques longues secondes, Quinn tenta tant bien que mal de recouvrer ses esprits. A nouveau, sa lèvre le lançait douloureusement, mais cette douleur n'était rien à côté de celle de son ego réduit en miettes. Le puzzle de sa fierté avait été une nouvelle fois pulvériser et nul doute qu'il mettrait plusieurs heures à le reconstituer (pour pas changer) - encore fallait-il qu'il en retrouve toutes les pièces et cela, rien n'était moins sûr.

Quand la main de Maël quitta son visage, l'homme découvrit une June tout à coup métamorphosée. Les traits triomphants, une fierté malsaine habitait son sourire satisfait. Au tour de Quinn d'offrir à son invitée un regard assassin. Un simple regard, un seul. Ce regard meurtrier serait le seul qu'elle obtiendrait de lui en agissant de la sorte. Plus jamais il ne lui laisserait le plaisir de le voir en colère par sa faute. Colère qu'il lui avait déjà offerte lors de leur trois dernières rencontres. Ce temps-là était révolu. June n'était qu'une femme parmi tant d'autres. Femme d'exception, certes. Femme tout à fait unique dont il doutait pouvoir se passer si aisément. Femme qui avait d'ores et déjà bien trop d'influence sur lui. Femme qui voulait le voir perdre pied, le voir hors de lui, jouait avec sa patience et ses limites. Limites dont Maël voyait la fin, mais qu'il ne se permettrait plus de franchir. Elle espérait peut-être le voir répliquer ? Il s'en empêcherait.

Moqueuse, June avait tendu une main provocatrice dans sa direction. L'homme hésita un court instant. En temps normal, il aurait ignoré cette main tendue, se serait relevé fièrement et aurait tenté de lui prouver que son emprise sur lui était terminée. Peut-être même lui aurait-il rendu la monnaie de sa pièce malgré la promesse qu'il s'était faite de ne plus jamais lever la main sur elle. C'était tentant, elle le méritait amplement et s'il avait cédé à ses pulsions, sans aucun doute lui aurait-il offert une gifle qui aurait suffit à la jeter à terre. Mais non, notre homme avait autre chose en tête à cet instant précis et refusait d'agir comme elle s'attendait à ce qu'il le fasse. Se redressant vivement, il agrippa la main de la jeune femme et, au lieu de se relever, l'attira brutalement à lui. Un seul coup de rein et la magnifique Bradford se retrouva plaquée sur le lit, Maël à califourchon sur son bas ventre, ses deux poings emprisonnant les bras de celle qui, à cet instant précis, rêvait certainement de le tuer à mains nues. Lehman se força à afficher un petit sourire qui se voulait à la fois amusé et indifférent tout en fouillant sans aucune retenue le regard de sa proie. June était là, dans sa chambre, sur son lit même ! Et, le plus facilement du monde, Quinn réussit à se convaincre que la colère de cette femme n'était pas la seule raison de sa visite. Conviction loin d'être partagée bien entendu, mais cela suffisait à son ego qui restait (même diminué) tout à fait démesuré. « T'as tout faux, June... Pourquoi tu t'obstines à me rendre visite alors que tu sais tout comme moi comment ça va se terminer, hein ? » Le ton emprunté était simple, mais lourd de sous-entendus. Le regard enjôleur, son visage resta toutefois à bonne distance de celui de la jeune femme, conscient que les poings de June n'étaient pas son unique arme (son oreille en ayant fait les frais).

Conscient que les représailles ne tarderaient plus à pointer le bout de leur nez s'il s'éternisait dans cette posture, Maël se releva rapidement et planta la demoiselle sur le lit. Lui tournant le dos, il s'approcha du bureau et s'y appuya avec une détestable nonchalance. « Sérieusement... Qu'est-ce que tu fous là, June ? Je croyais que tu avais un homme à reconquérir ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Il t'a jeté sans même prendre le temps de t'écouter ? Pauvre chose... Tu m'en vois navré, mais je vois pas vraiment en quoi ça me concerne. En quoi c'est ma faute si ce cher Elias en veut à sa dulcinée, mmh ? Va sérieusement falloir que tu revois tes priorités si tu veux un jour qu'il te pardonne ce que tu lui as fait. Commence donc par éviter de rendre visite à l'homme avec lequel tu l'as trahis, ce serait un bon départ. » Maël en pleine leçon de moral, voilà qui était certainement à inscrire dans les annales. On aurait presque pu le croire sincère si son éternelle hypocrisie n'était pas joliment venue tinter sa voix. Totalement indifférent, l'homme s'était penché pour ramasser ses lunettes que le coup de June avait jeté à terre. Les repositionnant sur son nez, il finit par poser sur la divine créature un regard soudain intéressé. A nouveau, il s'approcha du lit, tout en restant à bonne distance des poings de la jeune femme - même son assurance et la drogue qui courait dans ses veines ne lui permettaient pas de se risquer à poser un doigt délicat sur sa tempe. « A moins que... » Sa phrase resta lourdement en suspense, tandis que son rictus sournois s'élargissait sur ses lèvres tuméfiées.
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Maël's property ... il paraît (a).

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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeSam 7 Mai - 4:50


June & Maël.



June devait se l'avouer, elle avait parfaitement conscience de ce qui l'accueillerait en se rendant chez son ancien amant à cinq heures du matin pour lui faire comprendre sa colère et son énervement. Elle savait qu'il ne réagirait pas de la plus belle des manières, comme elle était persuadée que jamais il ne reconnaitrait le moindre de ses torts. Mais lui foutre une baffe monumentale avait apaisé son emportement quelques secondes, et elle ne doutait pas qu'il renforce sa colère plus encore, dans sa plus grande naïveté, ne jugeant pas June comme plus dangereuse qu'un ours en peluche. Tant qu'il ne répliquait pas, cette nuit risquerait d'être particulièrement agréable. Et heureusement, il ne semblait pas éprouver le besoin de passer ses nerfs sur son joli visage. C'était une passion à sens unique, qu'il se plaisait néanmoins à contempler, défoulant cette furie en l'incitant à laisser éclater sa colère. Il ne devait toutefois pas s'imaginer qu'elle réagirait si rapidement, car un court instant, son regard ne refléta que surprise, alors qu'il retrouvait une place primaire sur son lit, suite au coup de poing magistral qu'elle avait balancé sur son si joli visage. Tandis qu'il lui jetait un coup d'oeil furieux en réponse à son sourire triomphant, ses prunelles à elle ne symbolisaient que son contentement. Enfin, elle ne se sentait plus vulnérable face à cet homme hautement charismatique, parfaitement mystérieux, et au charme contre lequel elle n'avait aucune chance de pouvoir lutter. Désormais, ils étaient d'égal à égal, elle ne le voyait plus que comme une gêne occasionnée par une de ses propres erreurs, mais qu'elle allait régler considérablement vite. Hop, foutre tous les importuns dans un grand sac poubelle et l'envoyer a la déchetterie, voilà qui était un programme qu'elle trouvait particulièrement alléchant.

Eh merde, elle ne s'attendait pas à ce que Maël tende la main vers la sienne, pas plus qu'elle ne pensait qu'il la mènerait vers le lit pour la foutre dans une position considérablement indécente. Quel chieur, incapable de refouler ses passions pour ne devenir qu'un vulgaire punching-ball accueillant les jolis poings de June, dont la force semblait décuplée par la haine sincère qui remplissait entièrement son esprit. Mais là, non, ses bras étaient emprisonnés par ceux de Maël, et elle avait renoncé à gesticuler pour se débarrasser de cette prise malsaine. Elle avait bien conscience que c'était inutile, et qu'elle se fatiguerait tout aussi inutilement. Il la lâcherait bien plus vite si elle se montrait gentille, aussi était-ce ce qu'elle tenta de faire, bien que son regard ne lui montrait que haine, mépris et dégout. Les yeux de Maël restaient désespérément plantés dans les siens, et elle mit un point d'honneur à ne pas détourner le regard un seul instant. Ce fut difficile, ce fut éprouvant, mais elle y parvint. Malgré toute la volonté du monde, elle se rendait dorénavant compte qu'elle n'avait pas oublié ce regard sur son corps, pas plus que la tendresse de ses caresses. Ca aurait pourtant été tellement plus simple, plus agréable pour elle comme pour lui ... Lorsqu'il reprit la parole, néanmoins, elle n'eut qu'une envie : celle de lui cracher à la figure. Elle se retint difficilement, désireuse de le considérer au moins comme un être humain, mais ne lui offrit qu'une moue emplie de dégout. Un dégout profond et soudainement sincère.

    « Tu rêves un peu trop, mon vieux. Je t'ai pas assez bousillé ton pxtain d'égo, tu veux que j'en remette une couche ? » cracha-t-elle brutalement, débattant ses jambes pour enfin s'extirper de cette position indélicate et humiliante.

Position certes humiliante et inférieure, mais position qu'elle appréciait beaucoup, autrefois. Elle se devait d'admettre que Maël n'avait pas changé. La vie de June et sa situation actuelle si, bien sur, et à cause de lui il n'y avait aucun doute à ce sujet. Mais l'homme sur lequel elle avait craqué était toujours resté fidèle a lui même. Même si son visage était marqué de toutes les conneries qu'il avait enchainé en une ou deux semaines, il n'en restait pas moins beau et séduisant, et ce fut un réel soulagement lorsqu'il s'enfuit du lit pour s'adosser à son tour à son bureau. Elle émit un mince soupire de soulagement indécelable, et encaissait les coups que Maël, usant simplement de sa langue et de sa foutue bouche qu'il devrait garder close, usait pour frapper June en plein coeur. Autrefois, il y serait arrivé à merveilles. Aujourd'hui, ses mots ne la touchaient même pas. Ils ne faisaient qu'effleurer cette carcasse de haine et d'envie de vengeance et de meurtre qu'elle s'était forgée avant d'entrer dans cette pièce. Il n'avait pourtant pas tort, elle aurait du revoir ses priorités. Mais elle s'en foutait. Maintenant, elle était là, simplement, et elle était avant tout poussée par un besoin de mettre les choses au clair. Et tout ça, ce n'était pas pour elle. C'était avant tout pour Elias. Tabasser son père, lui faire comprendre que tout était fini, fini, fini, mort, et enterré sous une tonne de terre et de gravier, que plus rien, jamais ne se reproduirait entre eux. Sauf peut-être des coups de poings dans son si joli visage qu'elle avait pris tant de plaisir à serrer délicatement entre ses mains. Voilà comment devait se finir cette pure erreur.

Décidément, jamais Maël n'avait été si pressé à obtenir d'elle ... ce qu'il voulait obtenir. Monsieur devait sans doute être sacrément en manque. Et après ça, il osait l'appeler, elle, 'pauvre chose' ? Il avait reposé ses lunettes sur son nez, puis s'était à nouveau approché d'elle. Et merde, trop loin ! Son rictus pervers dégouta June au plus haut point, et là, elle n'avait plus envie que d'une seule et unique chose : lui arracher ses lèvres tuméfiées et un peu trop tentantes, l'empêchant ainsi d'émettre la moindre grimace. Il avait un visage sacrément expressif que même ses blessures n'empêchaient pas de montrer clairement la moindre des expressions qu'il voulait faire passer. Généralement, c'était la moquerie. Dommage. 'A moins que ...' oui, a moins que Maël ? Vas-y, va au fond de tes pensées, a moins que quoi ? Non sérieusement, il ne croyait pas encore qu'elle allait coucher avec lui ? Sans doute n'était-il pas encore bien réveillé, ou peut être qu'il estimait que c'était un rêve ? Oh oh, Maël, on est dans la vraie vie là ! Le regard de June n'exprimait qu'un désintérêt profond, sincère et honnête, néanmoins parsemé d'une lueur de curiosité. Toute cette situation relevait de l'impossible, de l'extraordinaire, ce n'était qu'une vaste blague de laquelle elle voulait voir la fin. & sans doute que celle-ci ne serait pas bien joyeuse, pour l'un comme pour l'autre. La seule certitude qui pulsait dans son esprit, c'était bien qu'il ne se passerait plus rien d'ambigu avec lui. Maël Quinn Lehman, l'homme à abattre, l'ennemi public numéro un.

Son sourcil se arqua alors qu'un plan machiavélique prenait place dans son esprit. Non, pas vraiment, elle savait que si elle le mettait à exécution, c'était une sacré claque qui allait l'accueilli, et elle ne ressentait pas vraiment le besoin de finir défigurée. Et pourtant, oserait-il pousser le vice jusqu'à dire n'y être pour rien, lui qui prenait un malin plaisir à la provoquer depuis qu'elle avait pénétré cette chambre comme une vulgaire furie ? Oh eh puis peu importait finalement, elle était venue pour ça, et une bagarre générale ne la dérangerait pas le moins du monde. Cible première : l'oreille. Cible seconde : la lèvre. Cible troisième : ... inutile de préciser, je pense. June se releva légèrement sur le lit, se rendant compte qu'elle était précisément restée dans la même position où Maël l'avait jetée comme un vulgaire sac, se retenant même de prendre de grosses inspirations d'air. Elle posa sa tête contre le coussin, ramenant ses jambes en tailleurs. Maintenant, il n'était plus question de faire n'importe quoi. Il fallait d'abord résister à ce ton sarcastique, ne pas lui sauter dessus en hurlant, éviter de zieuter trop vers le tiroir où elle savait qu'il rangeait le couteau. Bref, rester humainement intacte, et rentrer dans son jeu.

    « A moins que, oui, sans doute. Tu sais quoi, t'as parfaitement raison. Je suis là pour ça, rieeeen que pour ça. » murmura-t-elle en levant les yeux au ciel.

Ses pieds retrouvèrent le confort du sol dur avec délicatesse, alors que son regard brillait de ... beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de sensations différentes. Elle se sentait euphorique, prête à la moindre connerie sans penser le moins du monde aux conséquences. Mais quelles conséquences pouvait-il y avoir à prendre un contrôle conséquent sur le corps d'un ancien amant ? Surtout Maël voyons, qui le lui reprocherait, sincèrement ? Elle pourrait bien gagner le prix Nobel de la paix en tabassant ce cher Lehman, et finalement, elle oeuvrait ainsi pour le bien de sa communauté. C'est avec tendresse voir délicatesse qu'elle s'approcha de lui. A aucun moment elle ne redouta qu'il s'éloigne loin, loin d'elle, qu'il fasse le moindre pas en arrière. Il la réclamait, n'est-ce pas ? Eh bien il l'aurait, simplement. Tout en posant une paume directive sur le torse de Maël, elle le força néanmoins à reculer, l'acculant contre la fenêtre. Son regard était brulant. Un mélange de haine, de désir sauvage et vulgaire, de passion absolument destructrice. Elle ne savait plus trop.

Ses mains lâchèrent ce torse bien trop connu, alors que ses bras lui confectionnaient une jolie prison en allant s'écraser a droite et à gauche du visage du malheureux. Là, il aurait pu prendre peur. Il aurait pu s'enfuir, l'aurait du. Le regard de June avisa son visage, sa pauvre lèvre tuméfiée, la marque du sang qu'elle lui avait fait couler la veille sur son cou. Il n'était plus très en forme, le pauvre. Il gardait néanmoins tout le charme légendaire des Lehman, auquel il ne lui semblait plus être très sensible. Juste un peu. Un tout petit peu. Pas assez pour qu'elle ne perde de vue son envie de vengeance. Dommage pour lui. Il avait bien plus marqué son esprit comme cxnnard que comme bon amant, il n'avait qu'à mieux faire, finalement. Oui, tout était sa faute, uniquement, il méritait tout ça. Il méritait même bien pire, un million de fois pire que ce que cette jolie blonde s'évertuait à lui faire. C'était si peu. Elle aurait aimé pouvoir ainsi contenter tout ceux à qui Maël avait fait du mal. June était un porte parole de choix, après tout. Puis le regard de la belle se fixa dans celui de son ancien amant, quelques secondes, de pure intensité. De la haine, de la haine, de la haine, et encore de la haine. Un peu de souffrance aussi, au fond, bien cachée, une souffrance que Maël avait pourtant aperçu a de multiples reprises.

    « Je suis une véritable nympho tu sais. Et tu es le seul homme des environs a pouvoir me donner ce que je veux. C'est bon pour ton égo ça hein ? » lança-t-elle à seulement quelques centimètres de son visage.

Oui, sans doute que ça faisait du bien a monsieur, qui devait alors se juger plus apte à rendre une femme pleinement heureuse. Il était vrai, néanmoins, qu'il n'était pas en reste dans ce domaine là. Il se débrouillait presque aussi bien que June. Et honnêtement, elle avait rencontré bien assez d'hommes pour avoir de quoi comparer. Tellement même qu'au lieu de profiter de sa toute nouvelle liberté retrouvée, et du bonheur du célibat, elle se comptait de seul ce cher Maël Quinn Lehman, alors qu'elle aurait pu se taper n'importe lequel des habitants de Lewis. Voilà une décision qui ne saurait tarder. Pourquoi ne pas s'amuser un peu quand, comme elle, vous pouvez en avoir l'occasion lorsque vous claquez des doigts ? Pour l'instant, néanmoins, elle s'amusait déjà bien assez à provoquer ce charmant Maël, et n'avait aucune envie de sexe. Pas de désir, pas du tout. Enfin, si peu ! Oui, tellement peu.

Si ça avait été une véritable garce, elle aurait pu sans le moindre problème l'envoyer au tapis pour une bonne heure, je vous laisse deviner comment. Elle ne se sentait toutefois pas assez faible pour avoir recours à ce genre de procédés, et préférait gagner ce combat à la loyale. Elle en avait le droit, elle avait le plus parfait des avantages, alors pourquoi donc tricher ? Ses poings prirent position sur les épaules de ce cher monsieur, tout autant pour l'empêcher de bouger que pour assoir son autorité, avant de joindre ses lèvres à celles de son ancien amant, dans un baiser pour le moins ... inattendu et inespéré. Un cours instant, elle se demanda ce qu'elle faisait. Un court instant, elle crut ne jamais pouvoir s'en défaire. Un cours instant, elle jugea que son envie de lui était bien plus féroce que sa haine. Ce cours instant fut très vite réduit en miettes. Maël, l'enfxiré, le cxnnard de service, l'homme qui avait brisé sa vie. Maël ne valait rien, rien, rien de mieux que ... Les dents de June se resserrèrent brutalement sur cette langue offerte. Lorsqu'elle estima que la douleur devait être à la hauteur de son envie de vengeance, elle desserra cette emprise avant de faire un bond en arrière. Non, elle n'avait plus envie de se prendre une gifle dans la figure. Sadiquement, elle se passa la langue sur les dents, offrant à Maël un clin d'oeil presque amical. 'On est quittes' aurait-elle eut envie de murmurer. Mais non. Non, ils étaient loin, très loin de l'être.

    « C'est tellement mieux que tout ce que t'as a m'offrir. » garce. garce garce garce garce. Oui, garce. M'enfin, le mensonge est une solution de choix pour réfréner un désir un peu trop conséquent (cadeau ;D) .

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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeLun 9 Mai - 11:25

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JUNE & MAËL


De toute évidence, notre Maël international (oui oui, il vient d'obtenir une promotion !) n'était pas totalement dépourvu d'instinct de survie. Bien sûr, il aimait le danger, il le provoquait et ne pouvait décemment vivre sans ajouter à sa vie cette petite touche pimentée qui différenciait son existence de celle du commun des mortels. Mais il tenait assez à sa belle gueule (qui était, en grande partie, son gagne-pain) pour lui éviter de nouveaux déboires. Depuis qu'Elias avait ouvert le bal, les coups et les humiliations s'enchaînaient un peu trop rapidement à son goût et il se devait de mettre enfin à terme à cette danse mêlant affront et douleur. Du moins, il se devait d'essayer. Essayer, oui... Car s'il réussissait à garder ses distances (euhm !) avec la magnifique June, son orgueil déjà bien diminué ne pouvait s'abaisser et se restreindre au mutisme. Maël se devait de s'exprimer, de provoquer, de juger... Il fallait bien comprendre notre pauvre Lehman. Sans ça, il risquerait de ne plus pouvoir dormir tranquillement sur ses deux oreilles. Bon d'accord, il n'y parvenait déjà plus, mais bon... Voilà pourquoi notre homme mettait un point d'honneur à essayer de ne pas aggraver les choses. Comment pourrait-on lui en vouloir d'espérer préserver un tant soit peu sa santé mentale ? Beaucoup doutaient déjà (certainement à très forte raison) de sa capacité à discerner le bon du mauvais, le pensaient dépourvu de la moindre parcelle de conscience et semblaient persuadés que ce qui lui restait de cervelle était complètement grillée par la coke... Alors si à cela s'ajoutait la violence provoquée par l'absence de sommeil, il... (Putain mais pourquoi j'écris ça moi ? Comment j'en suis arrivée là ? On en a rien à battre de ça ! Allez hop, je retourne à nos moutons, June est un sujet bien plus intéressant à aborder. Les déboires de Maël, on s'en balance carrément. Sérieux, il est chiant ce mec !)

June. June, le chasseur de prime. June, la tueuse qui semblait avoir accepté tous les trésors de la ville pour éliminer un seul et unique nuisible. Maël Q. Lehman. Un nuisible, oui. Voilà le statut qu'on lui avait très certainement attribué à la seconde même où il avait franchi la limite invisible entre Lewis et le reste du monde. Et June, simplement armée d'une grâce ravageuse et d'une beauté à couper le souffle, était venue frapper (elle a frappé d'ailleurs ? Je sais plus T.T) à la porte d'une caverne pour tenter d'y dénicher sa proie. Un ours grognon (ours très séduisant hein !), planqué au fin fond de son trou, semblant attendre l'heure à laquelle sonneraient les trompettes célestes de son dernier jugement. Alors il n'aurait plus qu'à recevoir le coup fatal qui priverait le monde de sa divine présence (oui oui). Seul problème dans toute cette histoire... Maël n'était pas un ours, mais ressemblait plus à un renard, tapis derrière les hautes herbes, attendant très patiemment le moment où sa proie serait la plus vulnérable. Alors il pourrait bondir et fondre sur elle pour la dévorer à sa manière (a). (Cela dit, je considère plus Maël comme une mouche un peu trop bruyante pour posséder le droit de vivre. Mouche qui finirait immanquablement sous une tapette-à-mouche. Bon débarras ! Hélas, je ne peux décemment tuer mon personnage, June ne s'en remettrait pas et je ne veux pas être responsable de son internement. Après, il me faudrait lui rendre visite à l'asile et franchement, ça m'enchanterait pas vraiment ! Enfin, bref, revenons à nos moutons avant qu'ils se fassent la malle). Pendant toute la tirade de celui qu'elle considérait sans doute comme son pire ennemi, la jeune Bradford n'avait pas bougé d'un poil et ce ne fut que lorsqu'il eut terminé, qu'elle se redressa pour s'asseoir sur le lit. Maël ne se trouvait qu'à un mètre d'elle : assez près pour observer chaque détail de son visage magnifique ; assez loin pour anticiper toute agression. Au moindre geste, Quinn aurait tôt fait de reculer pour protéger son charme légendaire (quoique... Quelques cicatrices ne le rendraient que plus mystérieux. Va falloir que je réfléchisse sérieusement à cette option !).

Le regard que June adressait à son amant ne reflétait qu'une haine pure et profonde. Haine qui, loin d'effrayer Maël, étira à nouveau ses lèvres en un rictus amusé. Inspirer le dégoût était presque devenue une habitude chez lui. Personne ne l'aimait vraiment. Et ceux qui l'appréciaient tel qu'il était, ne pouvaient décemment pas le lui montrer sous peine de le voir fuir loin, très loin de toute marque d'affection et de reconnaissance. Cet homme avait pourtant un bon fond (si si, c'est vrai !), mais Quinn ne pouvait faire face qu'à l'aversion et l'écœurement. La tendresse était encore prohibée, telle une terre défendue sur laquelle il refusait de s'aventurer, bien incapable d'affronter l'angoisse qu'elle provoquerait immanquablement en lui. Angoisse qu'il réussirait certainement à surmonter avec le temps, mais, de toute évidence, Maël n'avait que guère de temps à accorder à ce genre de bons sentiments et préférait de loin se complaire dans des situations qu'il connaissait et maîtrisait. Enfin, maîtriser, n'exagérons rien... Quiconque observant cette scène pouvait immédiatement remarquer que Lehman était loin, très loin, de posséder toutes les commandes de cette situation qui, s'il poursuivait ainsi sa provocation, pouvait très vite devenir périlleuse.

June venait de rouvrir ce qui lui servait - bien malheureusement - de bouche et, dans un murmure, dégueula toute l'hypocrisie du monde à la gueule de son amant, lui prouvant qu'il était loin d'être le seul à maîtriser cet art si subtil. Le sourire en coin, Maël s'approcha d'un unique pas, fixa un moment le visage de la jeune femme avant de poser un regard neutre sur les ongles de sa main droite, comme si ces derniers étaient soudain bien plus intéressants que la divine créature en face de lui. Puis, sans même daigner relever les yeux, il se contenta d'acquiescer tandis que la magnifique Bradford se levait et s'approchait de lui. « Évidemment que tu es là pour ça, chérie. Tu es toujours là pour ça. T'es sûrement pas venue pour discuter... Bon, tes préliminaires laissent sérieusement à désirer, mais je t'en veux pas... T'es seule et déprimée, je comprends. » Malgré le ton emprunté, Maël était tout à fait conscient des réelles raisons de la présence de la jeune femme en ses murs. Lui faire la gueule au carré et lui infliger une humiliation qu'il n'était pas prêt d'oublier semblait être son plan de base et il devait bien avouer que, pour le moment, elle ne se débrouillait pas trop mal dans sa partie. Manque de chance, Lehman ne lui offrirait jamais ce plaisir. Ce qu'elle voulait, elle ne l'aurait pas. Ce qu'il voulait en revanche, il l'aurait... Même s'il devait passer le reste de la matinée à se prendre des coups, il l'aurait. Un avoir que June fit mine de lui offrir un peu trop rapidement. S'étant approchée, elle avait délicatement déposé une main contre le torse de son amant et, d'autorité, le repoussa contre la fenêtre. Cette même fenêtre qui avait accueilli leurs ébats lors de la dernière visite de la demoiselle. Fenêtre qui serait bientôt le théâtre d'une étreinte bien moins agréable. Dans un discret mélange de surprise, de doute et de curiosité, Quinn recula docilement sous la pression exercée. Comme toujours, June savait se montrer étrangement surprenante même dans les situations défiants toute logique. Le coup qu'elle avait si gracieusement offert à Lehman avait sans doute eut un effet salvateur sur ses nerfs puisqu'elle observait maintenant une maîtrise et un calme des plus surprenants sur le court des événements. June, la tueuse avait disparue au profit de June, la tentatrice. Cette même June à laquelle Maël avait bien du mal à résister.

Acculé contre la fenêtre, Maël se trouva tout à coup prisonnier d'une June à la fois séductrice et menaçante. Cette femme semblait être la gardienne des portes ouvrant sur un autre monde. Un monde de vice, de luxure et d'orgueil dont elle détenait les clés. Des clés en or devant lesquelles Maël faisait les yeux doux, espérant obtenir de la divine créature qu'elle lui cède le passage. Si possible en l'accompagnant dans ce monde où tout était permis et voyager avec elle sur les montures du plaisir et de la passion. Ces portes, Quinn les avait cru fermé à jamais devant cette haine ouverte que June lui offrait depuis son apparition. Mais maintenant que son invitée se déridait et l'entraînait une fois encore dans les entrailles de l'appétit charnel, notre homme abandonna très vite ses certitudes pour laisser place à un doute des plus savoureux. Affichant un calme serein malgré ses quelques appréhensions, Maël déglutit difficilement sous le souffle chaud que les mots de la jeune femme déposèrent sur son visage. Mots qui le laissèrent totalement de marbre, tandis qu'il répondait avec son exécrable assurance. « C'est gentil de t'inquiéter pour mon ego, June... Mais rassure-toi, il se porte à merveille. T'as pas ce qu'il faut pour le briser. » Ô provocation... N'en avait-il pas assez ? Son orgueil n'était-il pas assez mal en point pour qu'il se permette ainsi de multiplier les sarcasmes ? Boarf... Peu importait, June ne tarderait plus à lui prouver qu'elle savait exactement comment s'y prendre pour réduire son ego démesuré à la taille d'une souris.

Les lèvres de la jeune femme n'étaient plus qu'à quelques millimètres de celle de Maël et celui-ci dû se faire violence pour s'interdire de s'en emparer immédiatement. Étrange comme sa lucidité pouvait lui faire défaut tout à coup ! Croyait-il réellement que June se contenterait d'un seul et unique coup, puis passerait l'éponge pour reprendre à l'endroit exact où ils s'étaient arrêtés la dernière fois ? Non. C'était stupide. Une femme aussi fière qu'elle l'était ne se contenterait pas de cette unique vengeance. Elle était là pour faire payer à son amant tous les affronts gratuits qu'il lui avait fait depuis qu'ils se connaissaient et ce coup de poing n'était certainement pas à la hauteur du culot de Maël (ou alors, sa réputation était sérieusement à remettre en question). L'homme savait donc que la magnifique Delilah ne s'en tiendrait pas là, mais la curiosité et le doute avaient balayé ses capacités de discernement d'un revers de main et, désormais, il n'attendait qu'un geste, qu'un mouvement pour reprendre les choses là où il les avait laissé. Les bras désespérément inertes le long de son corps, il se contenta de noyer son regard dans celui de la jeune femme et s'abreuva longuement de la haine qu'il y trouva. Aucun doute, elle le haïssait... Plus que n'importe quelle autre femme avant elle ? Peut-être pas... Maël n'aurait su dire qui de Lucy, de Soledad ou de June possédait la palme.

Sans qu'il ne prenne immédiatement conscience, les lèvres de June rencontrèrent les siennes pour lui offrir un baiser plus intense encore que ceux qui avaient pu précédemment animer leurs ébats passionnés. Un baiser qui se voulait sincère, convaincant. Un baiser qui alla titiller le désir assoupi de Lehman et qui réussit très facilement à tromper la vigilance d'un homme qui ne se fit pas prier pour y répondre, malgré la légère douleur imposée par sa lèvre blessée. Leur langue se mêlèrent tandis que la main droite de Maël s'accrochait délicatement au tee-shirt de la jeune femme, l'attirant imperceptiblement à lui. Son autre main n'eut même pas le temps d'esquisser le moindre mouvement, qu'une douleur fulgurante lui transperça la langue. La langue, que dis-je ?! Sa bouche toute entière cria au supplice tandis que les dents de son bourreau s'accrochaient à ce morceau de chair qu'elles semblaient vouloir lui arracher. L'attaque ne dura que quelques fractions de secondes, mais Maël pensa vivre une éternité de souffrance alors qu'une intense envie de vomir envahissait ses tripes. Et, quand enfin June le libéra de son emprise et sautait en arrière soucieuse de s'épargner toutes représailles, Maël resta quelques longues secondes courbé en deux, le poing sur la bouche, les yeux fermés. La nausée ne le quitterait certainement plus avant plusieurs minutes et notre homme s'interdit difficilement de courir aux toilettes pour régurgiter un repas qu'il n'avait même pas pris. Ses entrailles étaient vides, mais il lui semblait que la terre entière y avait élu domicile. Puis, aussi lentement que sûrement, il prit conscience de l'origine de sa douleur. Comprenant la fulgurante trahison dont il venait d'être victime, il se redressa tandis que June parlait une nouvelle fois d'une voix triomphante. Et Maël, malgré la promesse qu'il s'était faite quelques minutes plus tôt, lui offrit un second regard assassin. L'envie de buter cette jolie blonde à mains nues lui traversa violemment l'esprit tandis qu'il passait délicatement sa langue meurtrie contre ses propres dents. Il n'avait qu'un pas à faire. Un seul et unique pas et la demoiselle comprendrait l'étendue de sa colère. Car oui, elle avait très rapidement réussi à inhiber toute volonté chez son amant. Il avait souhaité lui prouver qu'elle ne parviendrait pas à l'énerver... Elle avait réduit cette certitude à néant en quelques secondes seulement. Il ne le montra pas en revanche, l'amertume dans son regard fut la seule preuve de son irritation.

Incapable de quitter son assaillante des yeux, Maël retira finalement son poing de ses lèvres, marcha rapidement dans la direction de la jeune femme, passa à côté d'elle sans s'arrêter et alla directement fouillé dans le placard situé face de la fenêtre. Dos à la jeune Delilah, il ne mit pas longtemps à trouver son bonheur et à le dévoiler à celle qui ne tarderait plus à devenir sa victime. Dans un silence de mort, il se retourna enfin, son arme à la main et s'avança franchement vers la jeune femme. Son regard était noir, vide, violent. D'une main délicatement agressive, il la plaqua brutalement contre la fenêtre et lui offrit tout l'inconfort qu'elle lui avait précédemment imposé. Tout en armant son revolver, il plaqua le canon de l'objet contre la gorge - si délicieuse - de la magnifique Bradford et vrilla son regard dans le sien. Une colère plate, furieuse, innommable, marquait ses traits alors qu'il prenait la parole d'une voix doucereuse. « Tu ne me connais pas ; tu n'as aucune idée de ce dont je suis réellement capable. » Des paroles lourdes de sens qui pouvaient signifier tout et son contraire. Des paroles vraies, dépourvues d'hypocrisie, prononcées avec sincérité et sérénité. La main libre de Maël chassa délicatement une mèche de cheveux blonds qui tombait sur le visage unique qu'il continuait d'observer avec une dureté sans nom. « Au revoir, June. » Sans aucune hésitation, l'homme appuya sur la détente de son arme.

Un claquement. Aucune détonation. Le bras de Maël retomba mollement le long de son corps, tandis qu'il ajoutait d'une voix simple, sans menace. « La prochaine fois que tu me fais un coup comme ça, il sera chargé. C'est une promesse. » L'homme balança sans plus de cérémonie le revolver sur le bureau et passa un simple doigt le long de la tempe de la demoiselle, avant de la laisser en paix. S'écartant légèrement, il la fixa en silence avant d'ajouter toujours avec cette même sincérité. « J'ai plus envie de te faire souffrir, June... Alors évite de m'y obliger. » Mouais... Vouloir était une chose. En être capable en était une autre.
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Bienvenue à Lewis
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeMar 10 Mai - 5:48


June & Maël.



June se souvenait maintenant avec horreur et dégout la fois où elle lui avait dit 'je t'aime'. Et dire que cet imbécile l'avait cru, la foutant dehors sans plus de cérémonie, incapable même de terminer la pourtant très agréable besogne dont on l'avait chargée. Homme régit par ses désirs masculins et charnels, il n'avait toutefois pas hésité une seule seconde devant la moindre trace factice d'affection primaire, et avait pris ses jambes à son cou sans plus d'artifices. C'est ainsi qu'elle s'était rendue compte que malgré ses apparences de mec fort, puissant et viril, il n'en était pas moins pétrifié devant l'attention de ses pairs. Sans doute devait-il aimer qu'on le haïsse, qu'on ne lui apporte qu'un regard dédaigneux chargé de lourdes traces d'une haine pure et dure, surement même qu'il préférait la June mortellement agressive et malveillante que celle, un peu trop collante, de déprimée. Oui, nul doute à ce sujet, elle le voyait à son regard qu'il plongeait fréquemment dans le sien, à son attitude plus proche qu'il ne l'avait jamais été. Sans doute masochiste jusqu'au bout des ongles, il ne cachait pas cette préférence, et se montrait plus entreprenant que d'habitude. Pourtant, elle lui faisait comprendre de façon assez cash qu'elle n'était absolument pas venue là pour ça, et qu'il ne ferait changer ses plans en aucune façon possible et imaginable. Sans doute le voyait-il comme un défi, mais il devrait vite cesser ce petit jeu avec elle, car il lui rendait les choses sacrément trop faciles. Un baiser empoisonné, voilà qui ne tapait pas dans l'originalité mais qui avait marché mieux encore que dans ses espérances les plus profondes.

En effet, elle avait senti a son baiser qu'il le jugeait sincère dès les premières secondes. Malgré son regard étonné, il avait répondu à cette tendresse inespérée et complétement calculée avec une spontanéité rare, et alors que ses bras étaient jusqu'alors restés désespérément inertes le long de son corps, il avait agrippé docilement le tee-shirt de sa proie pour l'attirer à lui. Le pauvre, un cours instant, elle l'aurait presque plaint. Il succombait à son charme légendaire et qui ne rendait aucun homme sur cette terre finalement impassible (modestie, modestie), et voilà comment elle le remerciait. Mais elle jugeait que ses raisons étaient bien suffisantes pour qu'elle se permette absolument tout ce dont elle avait envie, aussi loin que ses désirs aillent. June avait toujours été une petite princesse calculatrice et dont les moindres passions se devaient d'être réalisées vite fait et bien fait, elle ne comptait pas changer ce trait favori de son caractère a ses vingt et un ans révolus. Surtout pas maintenant. Néanmoins, elle devait reconnaitre que son esprit d'habitude assidu et acéré lui faisait désormais défaut, car elle avait la sensation de juger Maël parfaitement inoffensif. Depuis le début de son intrusion dans sa chambre, alors qu'il aurait pu jouer la carte de l'énerver, la frapper, l'insulter, l'enjoindre de manière très poli de se tirer de là et en vitesse, il restait passablement gentleman. Là dedans, elle ne voyait nul trace de pardon qu'elle n'espérait même plus dans ses rêves les plus fous, et elle ne savait qu'en comprendre. En tous cas, elle en profitait, en abusait même, sachant que cette aubaine où elle pourrait tout se permettre avec Maël ne se reproduirait sans doute jamais plus. Déjà qu'elle ne comptait plus le revoir, alors lui taper dessus, surement pas.

Sa morsure s'était avérée plus douloureuse encore qu'elle ne l'aurait imaginé, au vue de la réaction de Maël. La même étincelle de contentement sadique ne cessait de s'éclairer au fond de ses yeux, de la même manière que progressait son sourire sur son visage. A chacune de ses altercations, elle ressentait l'agréable sensation cruelle et vile que c'était une de ses mauvaises actions qu'elle lui faisait payer. Et pourtant, tout ne reviendrait pas en arrière, tout cela ne servait à rien d'autre qu'à assouvir une soif perverse d'une violence qu'elle ne se connaissait pas elle même. Comme elle l'avait toujours soupçonnée, Maël avait le don de réveiller en elle des sentiments qu'elle n'avait jamais exploré dans son esprit ou dans son corps, et il le faisait avec une facilité tellement déconcertante qu'elle en était la première surprise. Il possédait sur elle une influence à laquelle elle était particulièrement soumise, et elle haïssait sa propre faiblesse. Du moins là, elle était plutôt fière du sursaut d'orgueil qui venait de lui faire commettre une nouvelle blessure dont l'égo de Maël ne se remettrait sans doute pas de suite. Il était courbé en deux, le pauvre homme, la main sur sa bouche qui venait de prendre cher, les yeux clos. Un instant, June se mit à ressentir une réelle frayeur au fond de son coeur, très très au fond, caché sous une montagne de satisfaction. Elle le voyait déjà lui lancer un regard meurtrier, s'élancer sur elle et la torturer en la trainant par les cheveux. Arg, vision d'horreur. Son sourire ne la quittait néanmoins pas, et la première partie de son cauchemar fantasque se produisit bel et bien. Son regard était sombre, très très sombre, mais ne témoignait pas d'une réelle envie de la tuer. Encore heureux ...

Un nouveau mouvement en arrière lorsqu'il passa près d'elle, le souffle bref et intense, alors qu'elle retenait sa respiration. Elle était bien prête à assumer les conséquences de ses actes, surtout que rien au monde ne pourrait lui faire regretter de tels plaisirs. Elle ne craignait pas les poings de Maël, le savait assez galant et gentleman pour ne pas tabasser a mains nues une femme quelle quelle soit, encore moins June. Elle ne pouvait qu'être certaine que l'influence qu'il avait sur elle était à moitié réciproque, et qu'il avait aussi une réelle attirance pour son joli regard et le symbole de perfection qu'était son corps. Les précédentes caresses de Maël sur celui-ci le lui prouvait. Enfin, elle était bien placée pour savoir que le désir pouvait aisément se voir transformé en haine, et elle ne désirait pas plus que ça essuyer les coups de cet homme énervé. Il n'était déjà pas très doux dans sa plus grande forme, alors après s'être fait démoli la langue par traitrise par une belle blonde lui faisant croire à un désir réciproque ... Elle n'imaginait même pas le pire, la boucherie sanglante à laquelle elle aurait le droit. Pourtant, ce ne fut en rien le cas, et elle attendait les bras ballants de voir à quelle nouvelle surprise elle aurait le droit. Elle ne fut sacrément pas déçue. A la vision de ce flingue que Maël tenait dans ses mains, elle eut un nouveau mouvement de recul, bien vite stoppé par cet homme qui la poussait à son tour vers la fenêtre.

Le loup et l'agneau. Le chat et la souris. Elle n'était qu'un vulgaire met appétissant, une proie de choix avec laquelle il fallait jouer avant d'y apporter le coup fatal. Maël était un sadique. Bien pire encore qu'elle qui jouait avec les sentiments, il ne lui offrait pas la moindre chance de s'en sortir. Ni avec les paroles, ni avec les poings, elle lui était infiniment soumise. Sans doute qu'il devait éprouver un plaisir non feint à admirer ces magnifiques prunelles assombries et teintées par une frayeur qu'elle ne parvenait pas suffisamment à cacher. Elle déglutit péniblement alors qu'elle toucha le rebord de la fenêtre, consciente qu'elle avait pris sa place. Elle n'avait maintenant plus qu'à prier pour qu'il ne lui réserve pas un sort aussi brutal que ce qu'elle avait fait. Finalement, elle n'avait pas à lui en vouloir autre mesure, il ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais la June effrayée était plus encore sans foi ni loi que l'autre, et elle était bien incapable de la moindre réflexion. Son esprit parfaitement embrumé par un délicat fumet de torpeur, elle aurait aimé fermer les yeux et ne se rendre compte que tout ceci n'était qu'un cauchemar. Certes, elle aurait été à vie hanté par le visage machiavélique d'un Maël penché sur elle, il aurait été le monstre de ses rêves jusqu'à la fin de sa vie, mais au moins, elle n'aurait pas a faire face à cette situation qu'elle avait elle même provoqué, en dépassant les limites invisibles qu'il avait tissé. Il en avait supporté, des affronts. Mais pas celui-là, non bien sur, même et surtout pas lui. Il le lui avait déjà prouvé avec une gifle monumentale, il n'appréciait pas qu'on se serve de sa faiblesse avec les femmes pour l'attaquer. Et pourtant, c'est ce qu'elle faisait à chaque fois, incapable de se rappeler ses erreurs, soucieuse de toujours les reproduire à la perfection.

    « Un flingue ... t'as rien trouvé de mieux ? » lança-t-elle en déglutissant péniblement, consciente que cette ultime provocation ne servait à rien d'autre qu'à lui offrir la satisfaction d'entendre sa voix tressauter.

Oui, vraiment, elle était pétrifiée. Elle tâchait vainement de ne pas le montrer, voulant paraître bien plus forte qu'elle ne l'était en réalité. Il lui faisait brutalement redescendre sur Terre, dans un Paradis bien loin de celui qu'elle avait frôlé en arrivant ici. Elle était dans le monde des Bisounours, pouvait frapper avec autant d'allégresse qu'elle le voulait l'homme qu'elle haïssait sans qu'il ne réplique, avait même le droit de péter sa crise sans qu'il ne lui reproche rien. Et voilà, bien sur, il devait avoir ses limites, ses points de non-retour. Il aurait au moins pu mettre l'alarme, prévenir que là, elle s'approchait trop près du réel danger. Elle n'était pas comme ça. Elle n'appréciait pas plus que ça frôler la mort, la torture, la douleur, et préférait se complaire dans un cocon de facilité. Et pourtant, alors qu'elle s'en était crée un qui lui semblait inébranlable, elle l'avait fait réduire en miettes brutalement pour une escapade avec un parfait étranger. Tout ça pour quoi ? Pour flirter avec l'interdit, avec ce qu'elle ne pouvait pas toucher. Pour faire l'inverse même de ce qu'on lui avait dit de faire. Aussi, elle aimait lorsque cela avait un avantage quelconque pour elle, égoïste jusqu'au bout des ongles, et d'une impertinence à l'aune de son intelligence. Mais là, alors qu'elle se retrouvait avec un flingue sur le cou, incapable de déglutir normalement, elle se sentait comme un rat piégé dans une trappe empoisonnée. C'était une sensation bien désagréable, plus encore lorsqu'elle pouvait voir une lueur de défi briller dans le regard de son ancien amant. Elle le méritait.

Sa terreur n'était pas feinte. On pouvait la lire dans tous les pores de sa peau, elle tremblait et ne se sentait pas le courage de lever un petit doigt. Ni pour tenter de l'en empêcher, ni pour rien d'autre d'abord. Déjà, elle avait bien conscience qu'elle serait incapable de faire quoi que ce soit pour l'inciter à ne pas tirer, à ne pas la tuer, là, tout de suite. Elle n'avait rien à lui promettre, ne lui formulerait jamais la moindre excuse. Elle craignait pour sa vie, d'accord, mais ne compromettrait jamais ce qui lui avait donné tant de plaisirs et de satisfactions. Elle restait, malgré sa peur, une femme entière et pleine d'un égo gonflé à bloc, dans lequel elle ne foutrait jamais le moindre coup. Fidèle à elle même, June avait conscience d'être allé un peu loin, mais si c'était à refaire, elle n'hésiterait pas une seule seconde. Quitte à crever a la fin. Elle avait trop aimé pour s'en passer, décidément. Lorsque Maël ouvrit la bouche pour sortir une phrase dénué d'un sens concret et profond, comme une alternative philosophique à sa mort prochaine, elle se sentit soudainement plus en confiance. Elle aimait cette voix, tout de même, et une lueur d'espoir se dessinait dans son esprit lorsqu'elle regarder le visage de son ancien amant. Lui qui l'avait si longuement tenu dans ses bras, il ne pourrait la tuer sans ressentir une once d'un sentiment quelconque, et pourtant son visage était parfaitement immobile et impassible, à l'image d'une poupée de porcelaine. Une morsure ne valait certes pas un cadavre. Elle l'espérait, fort fort fort, ce n'était qu'un espoir, mais qu'elle rêvait de voir réalité.

'Au revoir, June.' Elle aurait pu pousser un cri. C'est sans doute ce qu'aurait fait toute blondasse dans sa situation précaire. Mais June n'était pas n'importe quelle 'blondasse', elle était bien mieux encore. Malgré sa peur, malgré sa quasi certitude de sa mort prochaine, malgré son inconscience frôlant parfois le ridicule, malgré son égo sur dimensionné qu'elle cachait derrière un joli visage angélique, elle était digne. Elle se sentait déjà assez comme un insecte sur lequel on peut avoir tous les préjudices possibles et imaginables, elle n'avait aucune envie de devenir une souris poussant un cri strident à la vue d'une fin prochaine. Non, June attendait. Elle ferma les yeux un instant, une ou deux secondes, elle n'aurait su dire, puis replongea ses jolies prunelles décidées dans le regard sur de Maël. Aucune émotion à retranscrire, à faire passer dans cette ultime vision. Mais plus de peur. En tous cas, ses membres avaient cessé de trembler subitement, et sa respiration redevenait normale. Elle était confiante, presque rassurée. Tant pis, si elle mourrait. Tant pis si Maël osait appuyer sur cette foutue détente. Tant pis, tant pis, elle avait bien pris son pied jusqu'à la fin, causant une multitude de souffrance. Elle ne revit pas sa vie défiler devant elle, mais un excellent panorama de toutes les sensations qu'elle aurait pu revivre. Et finalement, c'est dans un arrière goût de victoire, et un sourire sur le visage qu'elle entendit la détente. Un joli 'clic' parvint à ses oreilles. Aucune détonation. Aucune douleur dans ses oreilles. Aucun regard qui se ferme pour ne pas se rouvrir. Aucune trace quelconque de sang. Pas de cartouche. Rien qu'un soulagement infini et un soupir.

Une promesse formulée d'une bouche honnête et sans doute terriblement sincère, ses yeux qui se ferment d'une satisfaction intense, et un doigt qui se promène aisément sur son front. Un court instant, elle avait oublié jusqu'à sa haine, jusqu'à les motivations qui l'avaient poussées jusqu'ici. Un court instant, elle aurait presque pu se jeter dans les bras de Maël et le remercier d'être en vie. Oui, oui, sincèrement. Elle se sentait bouleversée, changée, nouvelle, alors qu'une fraction de seconde plus tôt, elle était terrifiée et elle sentait tous ses membres bouger sans qu'elle n'ait le moindre contrôle sur eux. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, toute trace de flingue avait disparu, seul restait Maël toujours au même endroit, non que dis-je, il s'était un tout petit peu éloigné. Une distance qui lui fut vitale, sans aucun doute. Elle jeta un oeil sur la salle en son intégralité, avisant l'arme sur le bureau, son ancien amant qui la fixait toujours avec la même intensité. La seule chose qu'elle ne pouvait pas voir était la fenêtre dans son dos, dont elle sentait l'air passer tout de même, lui affirmant qu'elle était vraiment toujours en vie. Un regard noir en direction de Maël suffit à rappeler cette situation, avant qu'elle fasse comme si rien ne s'était passé. Rien de tout ça. Elle n'avait jamais eu un flingue braqué contre elle et tenu par son ancien amant et père de son ex fiancé, elle ne l'avait jamais haï aussi intensément, et n'avait pas craint pour sa vie. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Pendant une seconde.

    « Mais le temps que tu foutes une cartouche dans ton flingue, je serais déjà loin chéri. » lança-t-elle sur le ton de la provocation en réponse à cette promesse qu'elle savait vraie, mais qu'elle préférait juger de factice.

June adressa à Maël un sourire satisfait, lui prouvant ainsi stupidement qu'elle se fichait de cette fausse menace. Il ne s'y tromperait sans doute pas, mais elle essayait elle même de se convaincre que tout ceci n'avait été qu'une vaste blague, sentiments y compris. Elle s'était sentie faible de sa frayeur du moment, se jugeait idiote de ne pas avoir compris plus tôt, d'avoir vraiment craint qu'il ne la tue. Elle n'y pouvait rien, mais son égo la rappelait à l'ordre, encore et toujours, inconsciemment. Elle s'échappa de cette fenêtre, nécessitant un nouveau contrôle parfait sur ses membres qui lui fit très vite rendu. Au moins, elle n'aurait pas à se montrer, pitoyable, marchant comme un gosse de six ans sous le coup de la frayeur. Elle préférait rester digne et haute même sous le regard d'une importance très moindre de Maël. Vanité féminine, sans doute. Elle passa devant cet homme qui attirait toute sa haine exactement comme il l'avait fait quelques minutes auparavant, rejoignant l'armoire où il avait lui même fouillé. Elle reproduisait précisément ses faits et gestes, s'offrant ainsi l'occasion de reprendre toute contenance, de garder sa bouche non plus pâteuse mais parfaitement humide, de retrouver confiance en ses membres et en son esprit, afin de lui offrir une correction qu'il n'oublierait pas de si tôt. Incorrigible June, deux minutes après avoir frôlé la mort, voilà qu'elle désirait remettre ça, infatigable, incapable de s'avouer vaincue sur un terrain qu'elle ne maîtrisait pas le moins du monde. Il le faudrait pourtant, à un moment. Elle fouilla quelques secondes dans cette armoire du regard, sans rien toucher, avant de lancer, sans daigner jeter un oeil à Maël qu'elle devinait toujours au même endroit.

    « Une arme Hm... Et sans vouloir être indiscrète, qu'est-ce que tu caches d'autre entre tes fringues ? Un cadavre en décomposition peut-être ? » peu d'importance. Simplement celui de gagner du temps. Elle se détourna subitement, affrontant avec tant de haine le regard de Maël. « Après mûre réflexion, je crois que la seule chose que tu m'es vraiment appris un jour, c'est à quel point je choisissais mal mes amants. Je ferais plus attention à l'avenir. »

Pique uniquement destinée à gagner du temps, encore. Et si elle pouvait agir comme une vulgaire épine dans l'égo gonflé à bloc de ce cher Maël, ce ne serait pas de la salive inutilement gaspillée. Mais elle n'espérait plus trop, maintenant. Dans un nouveau sourire provocateur qui ne lâchait dorénavant plus son joli visage, elle était toute prête à prouver à Maël que la menace ne fonctionnait pas sur elle comme il l'aurait sans doute prévu. Oui, dommage hein, il la connaissait bien peu, lui aussi, finalement. Pauvre homme. La seule manière de la faire taire, en vérité, serait effectivement de la buter. Ce qu'il aurait du faire, rechargeant son arme avant de la braquer sur elle. Ainsi, les seules grandes questions de sa vie aurait pu être si Cupidon se baladait vraiment nu dans les nuages, si Dieu avait une longue longue barbe, ou si le Diable était aussi méchant qu'on le dépeignait dans les vieux romans de la mythologie. Mais non, il lui avait donné un faux espoir avant de le lui retirer violemment, la faisant redescendre avec brutalité sur cette Terre où ne résidaient que de fausses illusions inutiles. Elle rejoignit le bureau, n'accordant plus la moindre attention à Maël, ne lui laissant même plus le loisir d'exister à ses yeux. Elle prit l'arme entre ses mains, jouant avec comme s'il n'eut s'agit que d'un vulgaire jouet pour enfant, admirant les moindres courbes de l'objet qui aurait pu causer sa mort. Elle n'en avait jamais vu en vrai, hormis dans les films a la télévision ou dans certains de ses cauchemars, et elle n'aurait su dire la sensation qu'elle avait à en côtoyer un de si près. Puis délicatement, elle le tint de manière plus ou moins correcte, le braquant sur Maël, dans un sourire toujours aussi provocateur, d'un plaisir pervers et malsain.

    « On m'a toujours dit que c'était sexy, une blonde tenant un flingue. Ton avis ? » murmura-t-elle à son encontre.

Elle le regardait un oeil clos, comme si elle était prête à lui tirer dessus. Une fois de plus, elle n'aurait su expliquer précisément les émotions qu'une telle position lui procurait, mais c'était assez agréable. Elle se sentait comme les flics dans les séries télé qu'elle affectionnait regarder étant gamine, Maël jouant le rôle du méchant qu'elle avait mis des mois à pourchasser et qu'elle venait enfin de retrouver. Maintenant, il en venait de sa dignité, elle ne pouvait plus le laisser s'échapper. Elle ne le lâchait pas d'un regard, tenant fermement cette arme entre ses doigts longs et agiles, puis elle appuya sur la détente. Clic. Inutile, bien entendu. Heureusement d'ailleurs. Jamais elle n'aurait pu tuer qui que ce soit, même Maël n'en valait pas la peine. Il ne valait rien. Rien du tout. Avec toute la force dont elle était capable, elle balança l'arme contre la fenêtre, qui éclata en de multitudes éclats de verre. Le bruit fut strident, elle n'avait plus qu'à prier pour qu'il n'ai pas réveillé tout le motel. Par pure curiosité, elle aurait adoré se pencher pour voir où le joujou de ce cher Lehman avait achevé sa course folle, elle l'aurait d'ailleurs fait si elle n'avait pas craint de suivre le même chemin, poussée par une main parfaitement innocente. Un nouveau regard sadique sur Maël, puis :

    « Woops. » s'exclama-t-elle en appuyant une main sur sa bouche ouverte, dans un geste tellement exagéré qu'il était au bord du ridicule. « Il ne faut jamais laisser une arme dans les mains d'une blonde, on ne sait jamais ce qu'elle peut en faire chéri. Pas très prévenant, dis moi. » provocation, provocation, elle ne prit même pas la peine de s'enfuir, sachant que s'il lui arrivait quoi que ce soit, elle ne saurait l'éviter. « Tu ne sais pas grand chose de moi non plus, alors je vais t'apprendre un truc qui pourrait t'être bénéfique dans le futur : je ne réponds jamais favorablement aux menaces. » sourire provocateur, pour finir sur une note positive.

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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeVen 13 Mai - 13:32

Marre de faire de la merde --'

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JUNE & MAËL


Le fait de fréquenter Maël offrait deux options. Il fallait soit être légèrement dérangé et aimer s'en prendre plein les dents, soit être complètement con. Il était de notoriété publique que cet homme n'était pas fréquentable. Il avait passé la moitié de sa vie à faire le mal autour de lui et à observer la souffrance sous tous ses aspects - souffrance dont il était l'initiateur à bien des reprises - et il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Nul doute que June avait ouï cette réputation avant même de rencontrer Lehman. Et, si elle n'avait pas eu les détails, elle avait très certainement su pourquoi Elias avait grandi sans un père à ses côtés et cela aurait normalement dû la refroidir immédiatement si la jeune femme avait fait preuve d'un minimum de bon sens. Bon sens auquel elle n'avait évidemment pas jugé bon de se soumettre et c'est avec la plus désirable assurance qu'elle s'était - plus ou moins littéralement - jeté sur cet homme un peu trop mystérieux pour que quiconque sache décemment l'ignorer. Bref. June était-elle stupide ou simplement masochiste ? Si la première option était une possibilité, la seconde était vérifiée et re vérifiée puisque la magnifique et séduisante Bradford n'avait pas hésité une seule seconde à retrouver son amant même après avoir réalisé à qui elle avait réellement affaire. Aucun doute. Maël lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Il s'était moqué, avait envahi son espace (dans tous les sens du terme (a)), avait joué avec sa patience, l'avait frappé... Et malgré ça, malgré cet évident manque de savoir-vivre, la demoiselle ne s'était jamais interdit de revenir frapper à sa porte. Bien sûr, tout le mal et toute la douleur qu'il lui avait si gaiement offerts, elle s'était bien empressée de les lui rendre. Mais le fait restait le même : un individu normalement constitué aurait absolument tout fait pour éviter Maël et ne plus jamais avoir à le supporter. June elle, dans un esprit d'auto-destruction, avait préféré rendre visite à celui qui (même inconsciemment) ne réussirait qu'à lui faire du mal, encore et encore...

Pendant un court instant, alors même que Maël gardait l'arme braquer contre la gorge de sa victime, l'homme pu lire la peur dans ses yeux. Un instant. Un seul. Puis une insupportable neutralité pointa le bout de son nez, comme si rien n'avait plus d'importance finalement. Comme si vivre ou mourir revenait plus ou moins au même. Lehman, impassible, comprit immédiatement ce vide qui envahi le regard de June alors même qu'il tenait son destin au bout de son canon. Lui-même tenait passionnément à la vie. Lui-même pensait avoir encore bien des choses à accomplir avant de rendre son dernier souffle et libérer ce monde de sa détestable présence. Mais, bien évidemment, jamais il ne se soumettrait à la peur. Son honneur, son orgueil, étaient bien trop importants à ses yeux, bien trop démesurés, bien trop uniques pour qu'il sache décemment les compromettre. La vie ne valait pas un ego diminué et s'il devait passer l'arme à gauche pour conserver intact son intégrité, alors il le ferait... De bon cœur même ! Son existence ne laissait aucune place à l'angoisse. Et si son cœur - ce sale traitre - se serrait parfois sans son accord, il ne laissait jamais l'affolement s'installer et retrouvait bien vite tout son calme, prêt à offrir son palpitant sur un plateau d'argent si cela pouvait épargner son honneur. La preuve : le jour où Soledad avait pointé une arme sur lui et avait appuyé sur la détente, la supplication n'avait pas une seule seconde effleuré son esprit. Un moment, il avait tenté d'asseoir son influence sur elle et de lui faire entendre raison, mais jamais il ne se serait mis à genoux pour s'éviter une mort aussi prématurée que brutale. Alors oui, Maël comprenait cette peur qui finit par déserter le magnifique regard de la jeune femme et, si cela aurait normalement dû le contrarier, il n'en fut rien... Un autre détail suffisait à prouver que June était loin d'être dans son assiette. Depuis quand la belle Bradford observait-elle un mutisme si... Silencieux ? Voilà qui n'était pas banal ! Voilà une chose qui ne se reproduirait pas souvent ! Voilà un instant que Quinn devait absolument savourer ! Et surtout... Voilà une preuve irréfutable que notre Delilah nationale n'en menait pas large. Pas besoin de regards fuyants, pas besoin de supplications, pas besoin de frissons... Ce silence en disait long sur l'état d'esprit de la demoiselle et suffisait amplement à l'ego de Maël pour se voir de nouveau gonfler à bloc.

Maël aurait-il été capable d'appuyer sur la détente si l'arme avait été chargée ? Impossible à dire. Lui-même n'en était pas certain. Toutefois, si June se risquait une dernière fois à s'en prendre ainsi à lui physiquement - sans aucune raison valable d'ailleurs (a) - il n'hésiterait pas une seule seconde. Du moins était-ce l'intime conviction qui l'habitait à l'instant précis où il proféra sa menace. Lehman n'était pourtant pas ce genre d'homme. Bien sûr, il avait tué une fois de sang-froid, pour protéger ses affaires et s'était promis de ne jamais réitérer cette expérience. Une seconde fois, il avait tiré sur un homme dans l'unique but de le tuer et ce, par simple jalousie. Mais à part ça (a), notre gentil et non moins aimable Quinn était bien incapable de faire le moindre mal à une mouche. Même ses gifles ressemblaient plus à de délicates caresses qu'à de la violence gratuite. Demandez à June, elle vous l'assurera ! Bref... Maël était-il donc assez orgueilleux pour tuer sans la moindre raison valable ? Pourrait-il priver une femme ayant partagée sa couche de sa vie dans le seul et unique but de soigner un ego meurtri ? Personne n'aurait su le dire. Lui, à cet instant précis, en était persuadé. Mais il ne faudrait pas moins de deux minutes, pas moins de deux regards en direction de cette jeune femme pour faire vaciller cette certitude. La belle Bradford, au-delà de tous ses affronts, lui avait certainement offert bien trop de précieux souvenirs pour qu'il sache décemment lui offrir une punition mortelle. Et même s'il avait ce don unique pour ne se souvenir que de ce qui l'arrangeait, le corps et le talent de June étaient les deux petites exceptions qui réussissaient un peu trop aisément à faire basculer la balance de l'autre côté. Oui, Maël n'éprouverait aucun remord à voir cette femme mourir sous ses yeux. En revanche, il ne serait certainement pas celui qui lui infligerait le coup fatal. Quel délicieux compromis entre paradoxe et lâcheté !

Après avoir appuyé sur la détente et jeté le revolver sur le bureau, Maël s'éloigna lentement et imperceptiblement de la jeune femme. Sa présence s'était sans doute fait oppressante durant les vingt dernières secondes ; il lui laissa donc quelques instants pour se remettre de ses émotions. Il ne fallut pas la moitié du temps qu'il lui accordait pour revenir immédiatement à la charge. Inépuisable, elle rassembla rapidement les fragments de son honneur et s'empressa de punir cet amant un peu trop envahissant. A nouveau, l'assurance illumina son regard, effaçant un peu trop facilement ce moment de peur et d'incertitude pendant lequel Maël avait littéralement pris son pied. Celui-ci se doutait bien qu'elle finirait tôt ou tard par lui faire payer son comportement, la divine Delilah n'était pas du genre à lâcher le morceau si facilement. D'ailleurs, cette visite ressemblait de plus en plus à un manège interminable. Nos deux tourtereaux tournaient en rond depuis plusieurs minutes et ils continueraient aussi longtemps qu'ils s'accrocheraient à leurs chevaux de bois. Sournoisement, ils s'étaient amusés à verser amertume, rancoeur et vengeance dans un seul et même chaudron et voilà qu'ils s'évertuaient à remuer le tout à l'aide d'une immense cuillère en bois, se relayant galamment, comme pour ne pas épuiser leurs forces. C'était puéril, pitoyable et interminable. Évidemment, ni l'un ni l'autre ne lâcherait prise avant d'être certain d'obtenir la victoire. A moins que... A moins que Maël ai déniché un jeu un peu plus intéressant que celui dans lequel June l'avait entraîné...

Pourquoi se taper dessus alors que la chimie était et restait évidente entre eux ? Telle était la question que Maël laissa malicieusement imprégner son esprit. Oh non, notre homme ne perdait pas le nord ! June et lui ne s'entendaient pas. Jamais. Sauf quand ils se retrouvaient accroché l'un à l'autre pour se faire plaisir et non plus pour se faire souffrir. Pourquoi s'obstiner à se chamailler. C'était stupide ! Et puis... June semblait si remonter contre lui que la faire céder se présenta aux yeux de Lehman comme un défi personnel. Et, il était plus ou moins de notoriété publique que la sournoiserie et l'arrogance de notre homme l'empêchaient tout bonnement de reculer devant un challenge. Surtout quand un challenge se présentait sous des formes aussi généreuses ! Bref... Telles étaient les pensées de Maël alors même que l'indifférence se lisait encore sur ses traits, alors même que l'irritation hantait encore ses entrailles et alors même que le souvenir du poids de son arme dans sa main était encore plus que présent. Jamais encore il n'avait tenté de séduire la jeune femme, puisqu'à chaque fois elle avait embrassé ce rôle avec beaucoup de convictions, à tel point qu'il n'avait pas osé la lui en priver (a). Un rôle qu'elle joua avec beaucoup de cœur donc et par lequel Maël se laissa convaincre à plusieurs reprises. Lui pourtant si difficile à satisfaire, Delilah s'était révélée être une actrice de talent... Enfin, bref... Ce matin-là, les choses seraient différentes puisque June semblait si peu décidée à endosser ses responsabilités et avait troqué son costume de tentatrice contre celui - non moins séduisant - de folles furieuses aux rêves de revanches. Quinn allait devoir prendre les choses en main s'il voulait que les choses se terminent comme elles se devaient de terminer (a).

June, qui avait facilement retrouvé toute sa stoïcité, s'amusa tranquillement à provoquer son amant, tentant évidemment de le faire perdre pied. Des provocations qui passèrent littéralement au-dessus des cheveux de notre homme. Rien de ce qu'elle pouvait lui dire ne pouvait réellement l'atteindre après ce qu'elle lui avait fait. Il ne prit d'ailleurs même pas la peine de lui répondre, préférant ignorer superbement ses douces paroles et attendant patiemment - et non sans quelques appréhensions - sa prochaine attaque. Attaque qui viendrait, il le savait. June était du genre à ne jamais laisser tomber sans avoir obtenu le dernier mot. Et cette visite ne ferait certainement pas exception. La demoiselle avait finalement abandonné la passionnante garde-robes de Lehman et s'intéressa ensuite au bureau pour s'emparer du revolver que l'absence de munition rendait léger. Imperturbable et profondément indifférent, Maël la regarda pointer l'objet sur lui avant de ressentir une impression de déjà-vu. La dernière fois que le canon d'une arme s'était dirigé vers lui, il avait bien faillit y rester. Cette fois pourtant, le tableau d'une belle blonde accrochée à un neuf millimètres déchargé peignit un discret sourire sur son visage. Rictus élargit par la réplique de la jeune femme tandis que notre homme retrouvait peu à peu un calme tout à fait serein. Réplique qui le tira enfin de son mutisme accablant. Sans bouger d'un centimètre, il planta un regard à la fois innocent et soudain intéressé dans les prunelles de celle qui le tenait inutilement en joue. « Et bien... Je t'ai connu beaucoup plus sexy, si tu vois ce que je veux dire... Contrairement à cette arme, tu es un peu trop chargée, June chérie. » Tss, lourdingue notre Maël national ce matin ! Comme à son habitude, il pénétrait les sujets qui fâchent avec ses gros sabots et oubliait cette finesse qui parfois le caractérisait. Comment lui en vouloir ? Sa langue encore douloureuse se faisait lourde entre ses mâchoires, l'empêchant de s'habiller de sa légèreté habituelle. Oui, oui. C'était de la faute de June, vous avez bien compris.

Bing ! Ta gueule, Maël et regarde donc ta précieuse arme disparaître par la fenêtre. Le regard de notre homme suivit l'objet dans sa course à travers la chambre et s'arrêta instantanément sur la fenêtre tandis que celle-ci se brisait en un millier de minuscules éclats de verre. Immédiatement, un délicat et discret mélange d'irritation et d'ennui s'incrusta sur les traits de Maël dont le regard retourna se poser sur la jeune femme. Bof, si c'était la vengeance de celle-ci à son dernier affront, c'était bien moins pire que ce à quoi il s'attendait. Avec un petit soupir de résignation, il s'empêcha difficilement de lever les yeux au ciel. « T'es vraiment chiante. » L'homme n'aurait su dire ce qui l'embêtait le plus. Le fait de devoir aller fouiller les buissons dès qu'il ferait assez jour pour retrouver son revolver ; celui de devoir expliquer la destruction de cette pauvre fenêtre dont le seul crime était d'avoir été fermé au moment où June s'était laissé aller à ses excentricités ; celui de devoir envoyer chier tous les connards qui viendraient se plaindre dans quelques heures pour avoir été réveillé en pleine nuit ; ou le simple geste de la jeune femme ? Quoiqu'il en soit, l'homme ne laissa pas la colère s'emparer de lui. C'était inutile. L'acte de Delilah n'était que provocation, rien de bien méchant et il avait bien mieux à faire que d'y répondre. Aussi, c'est d'une voix neutre qu'il ajouta. « Tu as une curieuse façon de me faire comprendre que tu ne veux plus jamais me revoir, June. Je veux bien comprendre que tu souhaites me faire payer tout ce que j'ai pu te faire ou ne pas te faire depuis qu'on se connaît, mais... Pourquoi parles-tu de futur et pourquoi tiens-tu tellement à me faire part de tes réactions face aux menaces. Ça n'a aucun sens puisque tu ne veux plus rien avoir à faire avec moi. T'as pas l'air de savoir ce que tu veux. » Nouveau sourire. Discret haussement d'épaule. Le regard de Maël pétilla un court instant, tandis qu'il se détournait de la belle Bradford pour se diriger vers la table de nuit. « Tu permets ? Je vais me repoudrer le nez (Pulpe Fiction powaa x)). » Moins de quinze secondes et un rail de coke plus tard, l'homme se retournait de nouveau vers la demoiselle, l'air de rien. Se droguer en présence de June n'était peut-être pas une bonne idée, mais Maël ne tenait pas vraiment à faire un remake de leur second tête-à-tête. S'il laissait le malaise provoqué par la descente s'installer, ce serait la fin.

Lentement, Maël se rapprocha très perceptiblement de la jeune femme. « Alors, June, c'est bon ? Ça va mieux ? Ton petit numéro est terminé ou bien... ? Parce que si c'est le cas, on va peut-être enfin pouvoir passer aux choses sérieuses... Qu'est-ce que t'en dis ? » Les traits de son visage étaient différents, tandis qu'il affichait une innocence à la fois factice et exécrable. Dangereusement, il se planta devant la divine créature tout en noyant son regard dans le sien. Le sourire au diapason, les quinze dernières minutes pendant lesquelles son ego avait pris très cher, semblaient avoir déserté son esprit. Plus tard serait bien assez tôt pour se souvenir de ces douloureux instants. Sensuellement, les mains baladeuses de Maël retournèrent s'accrocher au tee-shirt de June, tandis que son visage se rapprochait doucement du sien tout en gardant une discrète distance de "sécurité". A cet instant, et malgré la conviction que l'on pouvait lire dans son regard, Quinn n'était sûr de rien. La colère et l'amertume de la jeune femme la rendaient plus imprévisible et surprenante encore qu'elle ne l'était habituellement et nul doute qu'elle n'avait pas fini de mettre à mal l'ego de son amant. Celui-ci ne trahit toutefois pas ses doutes et, aventureux, glissa le plus délicatement du monde les mains sous le haut de Delilah. Une tentative qui mêlait plutôt agréablement le danger à l'excitation alors que les doigts de Maël entraient perceptiblement en contact avec la peau de la demoiselle. Une peau dont il connaissait parfaitement la douceur et dont il était bien décidé à se rassasier. « Pendant qu'on y est, June... Puisque que je te connais si mal... Que devrais-je savoir d'autre te concernant ? Histoire d'éviter d'autres erreurs. » Voix douce. Regard franc. Sourire hypocrite. Savant mélange dont il avait le secret. Et à côté de ça, des mains brûlantes frôlant délicatement les hanches d'une femme qui n'avait absolument rien demandé. Maël se doutait que ce ne serait pas si facile... Tant pis. Tant mieux.
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeSam 14 Mai - 1:34


June & Maël.


C'est ce que tu es aux yeux de June. LOOSER. Tout ça parce que je trouvais pas d'images intéressantes ...

Le rapport entre June et le danger n'avait jamais été véritablement établi. Elle savait de source sure que l'ennui était bien son pire ennemi, mais estimait qu'il était préférable de s'occuper dans de saines activités plutôt que risquer sa vie ou sa santé mentale pour de vaines stupidités. Et pourtant, June avait très vite compris qu'il était bien moins aisé de s'amuser sans une once de frissons, bien souvent (trop d'ailleurs) provoqué par un danger quelconque, fusse-t-il faux ou réellement inquiétant. A New York, elle avait passé une enfance surprotégée dans un cocon parfaitement hermétique, installé par sa mère non pas par amour, mais par nécessite de sauvegarder sa parfaite réputation. Inutile de préciser qu'à la première occasion, June s'en était sournoisement extirpé, créant plus de problèmes à la totalité de sa famille qu'à elle même. Elle s'était enfoncée dans une vie de débauche, à l'image même du danger auquel elle aspirait. Le sexe, les coups d'une nuit, la drogue même, elle avait touché à tout sans se poser la moindre question, n'ayant jamais à payer les conséquences de ses actes, aussi terribles soient-elles. Elle savait néanmoins que le fond de son esprit n'était pas aussi noire que ce que ses agissements pouvaient laisser à croire, et elle restait une demoiselle parfaitement charmante, d'une amabilité confondante. Maintenant, toutefois, il ne lui restait plus le moindre fond positif, et toute son âme entière semblait plongée dans un désir d'auto destruction auquel elle accordait toutes ses pensées et surtout, plus grave encore, tous ses actes.

Revoir Maël était une décision stupide. Lui avoir simplement adressé la parole était déjà, en soi, une chose absolument irréfléchie, qu'elle avait pourtant exécuté en son âme et conscience, avec un plaisir indicible. Elle était irrécupérable. Gamine prétentieuse et égoïste, elle avait commis les pires horreurs lors de cette année, sans jamais se remettre une seule fois en question. Elle ne regrettait jamais la moindre de ses actions, quelle quelle soit, et n'avait pas non plus été foutue de déplorer le dernier. La seule pensée qu'un sursaut de bon sens avait été capable de faire naître en elle, c'était bien qu'elle aimait Elias et qu'il allait lui manquer. Et pour autant, était-elle allé se faire pardonner ? Avait-elle tenté la moindre parole réconfortante à son intention, avait-elle maugrée des excuses ? Non, bien sur. Pour la simple et bonne raison que celles-ci n'auraient pas été sincères, et qu'Elias la connaissait bien assez pour le deviner. Bien que la trahison soit monnaie courante chez elle, le mensonge ne l'intéressait pas, sans doute jugeait-elle cet acte trop indigne de sa hautaine personne. Bref, June était plus couramment ce que l'on pouvait appeler une 'salope', et elle portait ce nom bien justement, l'assumant tête haute, et rabaissant haut et fort les emmerdeurs. Visiblement, Maël devait faire partie de cette partie là, mais apprécier à leur juste valeur les demoiselles chiantes, hautaines et arrogantes comme June. Quel pauvre homme alors !

Oui, pauvre homme, vraiment. D'une manière parfaitement pathétique, il avait suivi d'un regard ennuyé son arme traversant la fenêtre pour retomber sans doute lamentablement entre des buissons imaginaire ou sur une route toute aussi hypothétique. June aurait tout donné pour que jamais il ne le retrouve, elle ne se faisait néanmoins aucune illusion et voyait déjà Maël courir dehors pour la récupérer dès qu'elle l'aurait débarrassée de sa lourde présence. Départ, d'ailleurs, qui ne tarderait plus. Il avait parfaitement raison dans son raisonnement sur sa logique attaquable, et elle s'était enfin rendue compte que ses fréquentes visites gonflaient son égo encore plus qu'il ne l'était habituellement (et ce n'était pas peu dire), et que ça avait donc par ailleurs un résultat désastreux. S'il s'imaginait qu'elle voulait encore de lui, il pouvait se foutre le doigt dans l'œil. En aucun cas elle ne s'était rendue dans ce motel miteux pour une quelconque nuit avec lui, elle préférait d'ailleurs se voir pendue pour un tel acte réitéré pour la quatrième fois, elle avait simplement le désir déjà assouvi de le faire souffrir et d'ainsi lui faire payer ses quelques instants de douleur pure qu'il lui avait consacré. A partir du moment où elle n'éprouvait plus à son égard de désir totalement sadique, vil et cruel, elle pouvait partir en paix. Ce qu'elle s'apprêtait à faire, dans l'instant, sans même trouver de réponse acceptable à ce raisonnement implacable qu'il venait de lui balancer, comme la plus terrible des évidences fatalistes.

Désormais, face au dos de Maël et face à son envie subite de coke, son propre désir de foutre le camp de cette chambre aussi miteuse que son propriétaire se fit plus pressante encore. Elle avait la certitude de ne plus jamais vouloir le revoir, n'avoir absolument plus rien à faire avec ce représentant dégradant de la famille Lehman. Elle désirait le voir mort et enterré à ses yeux, et avait la pleine certitude d'y arriver. Oui, pour une fois, elle n'était plus nullement intéressé par le joli physique de monsieur, et le mystère qui trônait désormais lamentablement autour de lui. Il n'avait plus rien d'un interdit, plus rien d'un danger, plus rien même d'un secret. Il n'était plus qu'un pâle hors la loi drogué, dont le seul talent résidait dans son art prodigieux de foutre la merde. Elle regrettait d'avoir un jour craqué pour lui, et elle ne se trouvait plus aucune excuse pour son attirance éphémère et passée, autre que celle, basique, qui faisait retomber toute cette histoire sur les épaules déjà bien chargées d'Elias. Oui, elle s'ennuyait avec lui à Lewis, oui elle avait envie de changement. Là dedans, Maël n'avait aucun mérite. Absolument aucun. Et si elle était tombée sur lui, c'était plus pour son nom que pour son être entier, elle s'était amusée à vouloir détruire sa propre vie et y était parfaitement parvenue. Elle avait de quoi être pleinement fière, et n'avait ni remerciement ni excuse à formuler à Maël. A vrai dire, il n'avait été que l'hôte de sa destruction, hôte qu'elle avait crée de toutes pièces, a qui, jusqu'alors, elle avait commandé le moindre des agissements. Avant qu'il ne reprenne pleinement ses esprits, à ce fameux épisode du bal. A moins que, peut-être ... l'aurait-elle désiré aussi ?

Alors qu'elle avait exécuté un pas vers la porte, Maël s'était retourné vers elle, s'approchant dangereusement, à l'image d'un serpent venant tourner cyniquement autour de sa proie, humer son odeur pour s'en délecter d'avance. Stoppant son parcours en arrière, June fut piquée par un vif accès de curiosité, désireuse de savoir quels sentiments et quels actes insensés allaient encore poursuivre un tel regard. Passer aux choses sérieuses ? Un sourire moqueur vint prendre place sur le joli visage de la demoiselle, alors qu'une surprise amusée s'emparait de ses prunelles, les faisant briller d'une jolie lueur malicieuse et ironique. Cet homme ne perdait décidément pas le nord, elle ne prit pas la peine de réponse, jugeant sa mimique bien assez compréhensive, même pour Maël, qui excellait dans l'art de ne voir que ce qu'il avait envie de voir. Elle le savait de toute manière bien assez têtu pour se laisser influencer par ses propres désirs, alors que seuls les siens primaient. Orgueil mal placé (alors qu'il n'y avait pas lieu d'en avoir une once), ou simple stupidité, la réponse à cette question ne venait décidément pas d'elle même. Sans doute beaucoup des deux.

Elle le vit s'approcher plus encore, alors que son sourire s'éclaircissait sur son visage. Plein de confiance, son égo semblait particulièrement reboosté, alors que June songeait a sa punition bien insuffisante. Elle avait estimé que celle-ci aurait pu porter ses fruits, l'avait espéré du moins, tout en sachant parfaitement qu'il n'y avait aucune chance pour que cela arrive. Jamais, Ôh grand jamais, Maël ne se remettrait en question. A l'image de June en vérité. Il préférait se complaire dans un océan de négations, faire souffrir autrui tout en s'imaginant leur avoir rendu un immense service, ou pire encore, en songeant que c'est de leur faute. C'est bien aisé ainsi de rejeter la moindre infraction sur le dos d'autrui, bien moins d'assumer ses actes. Nos deux protagonistes ayant eu l'audace de choisir la voix de la facilité, on pouvait les placer tous deux sur la même échelle des Loosers. Finalement, ils auraient été bien ensembles, auraient pu s'enfoncer plus profondément encore vers les bas fonds de la honte et de l'abnégation. Et dès lors que quelqu'un venait pointer son nez au nom de l'amour et de Cupidon, capable même de rehausser le niveau d'une telle personne, il se voyait honteusement trompé pour un autre, de la pire espèce. Non, décidément, l'injustice avait scellé leur sort à tous, et ils étaient condamnés à rester dans le même niveau de déchéance qui était le leur, et qu'ils avaient très bien choisis en toute sérénité.

Maël avait glissé ses mains sous le tee-shirt de la demoiselle, faisant ici preuve d'un courage assez invraisemblable et parfaitement déplacé. Au contact, néanmoins, de ses doigts sur sa peau, elle ne put empêcher un joli frisson de naître le long de son ventre, jusque dans son cou et sur sa nuque. Elle se serait haï. Non, elle ne ressentait plus rien pour lui, affirmait n'avoir jamais rien éprouvé à son simple contact, et en une caresse, la voilà perdue dans un océan de bien-être et de satisfaction. Ce sourire moqueur toujours ancré sur son joli visage, comme une promesse parfaitement évidente de vengeance toujours qu'à moitié accomplie, il ne semblait pas en avoir peur le moins du monde. Au contraire d'ailleurs, il restait lui même, parfaitement, faisant preuve d'une confiance en lui pour le moins démesurée et injustifiée, laissant ses doigts courir sous le tee-shirt de June. Elle n'attendit pas longtemps avant d'accompagner ce geste, joignant sa main à celle, déjà bien présente, de Maël. Elle laissa ses doigts courir le long du poignet de son ancien amant, filer jusqu'à son annulaire, l'attraper, le tordre brutalement en arrière. Sans lâcher le moins du monde cette pression, elle retira cette main de sous son tee-shirt, accentuant encore cette distorsion de son annulaire. Un nouveau sourire vers cet homme, tout aussi hypocrite que lui, avant de reprendre la parole, doucement, presque dans un murmure :

    « Eh bien, déjà, je n'apprécie pas que l'on m'impose une présence involontaire. Et puis ... » ajouta-t-elle alors que sa voix se taisait, lâchant la main de son ancien amant, et laissant cette fois courir ses doigts sur son torse. Elle stoppa tout mouvement, avant de relever les yeux vers lui. « Je n'ai plus la moindre envie de coucher avec toi. » termina-t-elle, rayonnante, son ultime main quittant le torse de Maël, dévoilé par une chemise toujours entrouverte.

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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeMar 17 Mai - 1:36

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JUNE & MAËL


L'inconscience. C'était plus ou moins le sentiment qui prédominait dans le regard de Maël à cet instant. Il était face à une femme qui le détestait, qui lui tenait une rancune peu commune, qui l'avait agressé de toutes les façons possibles et imaginables. Elle s'était attaquée à sa fierté, à sa virilité, à son honneur, à tout ce qui faisait de lui un homme et qui le différenciait de ses pairs. June Delilah Bradford avait mis un point d'honneur à essayer de lui prouver qu'il n'était absolument rien à ses yeux et qu'elle le considérait comme un chien dont elle s'était simplement servi pour tenter de satisfaire un désir charnel insatiable. C'était tout ce que Quinn était - un sex-toy soumis à la plus étrange des servitudes - au regard de cette demoiselle dont l'ego était finalement tout aussi démesuré que celui qu'elle tentait de diminuer. Véritable paradoxe puisqu'au final elle lui reprochait ses propres erreurs. Selon elle, il était trop orgueilleux, trop téméraire, trop moqueur et trop rancunier. Elle l'était tout autant, peut-être même plus. Elle s'était offerte à Maël et réclamait désormais son dû, comme si leurs petites parties de jambes en l'air n'était en fait qu'un contrat. Et June, persuadée d'avoir rempli sa part du marché, agissait comme la pire des traînées et venait frapper à la porte de son amant pour lui cracher en pleine gueule, espérant ainsi qu'il payerait pour ce qu'il avait fait. Mais Lehman était, lui, persuadé qu'il avait déjà payé bien plus que de raison ! Ces dettes, il les avait remboursé une à une, la belle Bradford y avait veillé. Il semblait pourtant que celle-ci lui tenait rigueur d'autres erreurs dont il ne savait pas même l'existence. Des erreurs dont la jeune femme était certainement la seule responsable, mais dont elle lui accordait tout le mérite. Évidemment, il était le coupable idéal pour le moindre faux pas qu'elle aurait pu faire ou ne pas faire. Et Maël aurait pu se sentir flatté de se voir précurseur de toutes les fautes de cette passionnante histoire, mais étrangement son corps douloureux commençait à crier sa désapprobation, comme si la marge qu'il accordait à l'humiliation arrivait à saturation. Et pourtant, notre homme continuait inlassablement à flirter avec un danger tout à fait réel, comme si son unique but n'était finalement que de recevoir des coups dont l'importance serait tout aussi démesurée que leur ego respectif. Il savait pourtant de quelle douce violence Delilah était capable. Elle mesurait chaque coup, espérant silencieusement que ses tentatives suffirait à assassiner sa fierté. Et, le plus innocemment du monde, faisant preuve d'une inconscience rare, Maël en redemandait, jouant passionnément avec la patience d'une femme qui avait elle-même bafoué son honneur.

Malgré l'audace de ses paroles et de ses gestes, Maël savourait chaque seconde du jeu tout à fait stupide qu'il imposait à la jeune femme. Stupide, oui. Mais tout ce que ces deux-là avait pu faire ou ne pas faire depuis leur rencontre était d'une débilité sans nom. Pourquoi donc s'arrêteraient-ils en si bon chemin ? Et puis... Lehman s'était jusque là soumis au moindre caprice de la magnifique Bradford, cédant à toutes ses lubies, lui offrant avec plus ou moins de tendresse et de distinction ce qu'elle désirait. Bien sûr, il n'avait pas à s'en plaindre puisqu'il avait lui aussi trouvé beaucoup de plaisir à répondre - en gentleman qu'il était - aux avances de cette femme tout à fait exceptionnelle. Mais il considérait désormais qu'il était dans son droit d'exiger ce que lui il désirait. Bien sûr, ce soudain appétit charnel n'était au service que d'un ego que June s'était appliquée à malmener, mais ce détail ne changeait pas grand chose à ce qu'il voulait à cet instant précis. Il voulait June. Il voulait la voir céder à son désir. Il voulait lui prouver qu'il savait être tout aussi irrésistible qu'elle l'était. Et, par-dessus tout, il voulait qu'elle l'aide à rassembler les pièces de sa fierté éparpillé aux quatre coins du globe. Et cela, elle le ferait sans même s'en rendre compte. C'était tout aussi inévitable qu'inexplicable. June était June et elle ne saurait décemment lui résister. Du moins était-ce que son assurance vacillante hurlait au fond de ses entrailles, tentant de se donner une contenance qu'elle ne possédait pas vraiment. Hypocrite et faux, personne ne ferait jamais disparaître les deux traits prédominants de cette personnalité exécrable qui était désormais la sienne. Des traits qu'une drogue meurtrière accentuait indubitablement.

Tandis qu'il parlait, les doigts de notre homme glissèrent lentement vers le bas du dos de la jeune femme. A tout moment, June pouvait lui offrir le coup fatal qui le réduirait inévitablement au silence et lui imposerait une douleur si fulgurante qu'il terminerait la matinée à se traîner sur les genoux, aux prises avec une nausée si tenace qu'il passerait les prochaines heures à flirter avec la cuvette des toilettes. Un scénario tout à fait plausible vu le geste que la belle Bradford avait eu sur sa virilité seulement quelques heures plus tôt. Un geste qu'elle pourrait, sans un soupçon de culpabilité, réitérer dans les prochaines secondes. Maël le savait ; son attitude révélait donc plus de pulsions suicidaires que d'une véritable témérité. Le coup attendu n'arriva pas pourtant et la main que la jeune femme laissa courir le long du poignet de son amant, éclaira une franche lueur de surprise au fond des prunelles de ce dernier. Une surprise qui ne dura pas cependant, alors qu'il prenait soudain conscience que les choses ne seraient pas si simples et que la belle Delilah lui préparait certainement une petite douceur dont elle avait le secret. Une douceur qui apparue sous la forme d'une fulgurante douleur qui lui transperça vivement toute la main tandis que June lui tordait violemment le doigt. Une grimace balaya le rictus de Lehman qui émit un très discret gémissement de douleur, alors que par pur réflexe, il libérait son doigt de l'emprise de celle qui prenait un pied fou à se faire l'initiatrice de toutes les formes de souffrance possibles et imaginables. Merci bien, June, mais je pense que notre petit Maël se serait bien passé de toutes ces expériences. Ces quelques lacunes à sa science sont loin de lui être indispensables.

June rayonnante. June satisfaite. June fière de son tout nouvel emploi de bourreau qu'elle prenait très à cœur. Maël aurait pu lui accorder un nouveau regard noir et tenter de lui faire payer cette nouvelle agression. Mais cette attaque était bien en-deçà de ce à quoi il s'attendait et ce fut donc un petit sourire sournois qui prit à nouveau place sur ses traits. Ce petit jeu était mesquin et malsain et, au final, caricaturait assez bien ce qu'était leur relation : un enchevêtrement d'hypocrisie perlé de douleur et de désir inassouvi dont ni l'un ni l'autre ne sortait jamais indemne. Il aurait tout aussi bien pu mettre immédiatement un terme à cette relation destructrice, mais l'un semblait bien incapable de laisser l'autre vivre en paix. Et vice-versa. Et quand bien même la divine Delilah n'aurait pas pointé son nez ce matin-là, Maël aurait immanquablement fini par aller lui rendre visite. Par pure courtoisie, évidemment (a). C'était inévitable. Lehman, même s'il chantait le contraire sur tous les tons, ne pouvait décemment laisser vivre en paix celle qui lui avait procuré autant de plaisir que de douleur. Il avait aidé la jeune femme à démolir sa vie et désormais, la chasser de son esprit était devenu chose impossible. Éprouvant le besoin irrésistible de détruire tout ce qu'il prenait le risque de toucher, il ne délivrerait June de sa présence que le jour où le poids de son hypocrisie se ferait trop importante pour qu'elle puisse se relever. Et cela, il le faisait bien inconsciemment (ou pas (a)).

Libéré de la douleur aussi fulgurante qu'éphémère si gentiment offerte pas la magnifique blonde, Maël retrouva instantanément une assurance qu'il avait sentit vaciller. Sans même lui laisser entrevoir le moindre regard fuyant, il continua à la fixer avec une intensité qui ne laissait aucun doute quant à ses intentions. La dernière affirmative de la jeune femme, ne lui fit ni chaud, ni froid. Par le passé, elle lui avait déjà assuré qu'elle ne referait plus cette erreur, sans réussir à tenir parole. Aussi restait-il persuadé que cette visite, aussi loin de tout désir soit-elle, n'échapperait pas à la règle. Tout en laissant ses mains à leur place, l'homme répondit immédiatement, sans lui laisser le plaisir de voir le silence s'installer suite à sa répartie des plus coriaces. La voix était simple, teinté d'un certain amusement, comme à son habitude. « Ça tombe bien puisque c'est toi qui est venue frapper à ma porte et m'a imposé ta présence. T'as légèrement tendance à inverser les rôles. » Puis, tout en avançant lentement vers elle, sans même poser sa main sur ce corps désiré, il la força à reculer vers le mur et poursuivit d'une voix étonnamment douce, tout en imposant un magnifique paradoxe entre ses dires et sa façon d'agir (putain je fais même des rimes 8)). « Tu ne veux plus coucher avec moi, vraiment ? Qu'est-ce que tu fous encore ici alors ? Je doute que tu aies encore quoi que ce soit à me dire et... La porte t'est grande ouverte ! » Maël ne lui laissa toutefois pas le loisir de quitter les lieux et s'amusa sournoisement à l'acculer contre le mur, asseyant une position de domination qu'il ne s'octroyait que rarement en la présence de cette charmante demoiselle. A nouveau, sa main s'avança vers la jeune femme pour aller caresser sa joue avec douceur. Son corps audacieusement proche du sien, il laissa son visage flirter dangereusement avec les traits fins de la magnifique Bradford, réveillant un désir qu'il ne pensait pas si enclin à refaire surface. Et, sans vraiment lui laisser le temps de riposter, il déposa un chaste baiser sur ses lèvres (nul doute que fourrer sa langue dans la bouche de la jeune femme était une chose à laquelle il réfléchirait à deux fois avant de faire désormais (a)). « Et si, pour une fois, on faisait ce que moi j'ai envie ? » Ajouta-t-il d'une voix chargée de sous-entendus.

N'importe qui aurait fini par abandonner ce corps parfait et aurait laissé respirer cette jeune femme pendant quelques minutes au moins. Mais Maël préféra adopter un comportement plus ou moins suicidaire et laissa glisser ses doigts le long du visage de la divine créature, de son cou, de son épaule, de son bras. Pendant quelques instants, l'homme emprisonna sa main dans la sienne avant de continuer sa course vers une destination inconnue de bien des hommes, mais dont lui, avait exploré les moindre recoins. Avec une lente rapidité, il parcouru les courbes de ce ventre qu'il affectionnait particulièrement, ses hanches et... Là il s'arrêta net, laissant son bras téméraire retombée mollement contre son propre corps. Puis, pendant une fraction de seconde, sa lèvre tuméfiée se noya à la frontière de son cou et de son épaule et Maël sentit les battements de son propre cœur s'accélérer légèrement. Il était si facile de soumettre son désir à sa volonté... Le contraire étant bien moins simple ! « C'est assez clair ou dois-je préciser mes attentes ? » Question inutile. Quel que soit la réponse de la divine jeune femme, l'homme se s'en tiendrait pas à ces simples préliminaires.
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Maël's property ... il paraît (a).

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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeMer 18 Mai - 3:51


June & Maël.


On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] 846716 Parce que j'aime tout particulièrement le Maël séducteur (a). Il est tout mignon ** & aussi beau que ci-dessus.
Bon, sinon, j'ai jamais vu un rp aussi pourri, désolée ! :merde:

Ah, Maël. Jamais ce nom seul n'avait pris entière possession de l'esprit de June. Jamais elle n'avait laissé à son égard la moindre trace dans son coeur. Il n'avait pas compté, d'une quelconque manière, n'avait été qu'un jouet. Mais un joujou sacrément plaisant. Amant remarquable, compagnon de jeu inoubliable, tortionnaire impitoyable. Depuis le début de leur relation chaotique et destructrice, June avait tenté vainement de prendre le dessus. Elle avait conscience de posséder bien des atouts féminins pour faire vaciller ses sombres desseins, il était un instant où ça n'avait pas suffit, où Maël avait ressenti le besoin de s'avouer maître. Détruisant une vie au passage. Un sacré bonus pour lui, après avoir remporté la partie. Game Over. June aurait pu s'avouer vaincue, l'aurait sans doute du. Mais non. Dans son égo surdimensionné, dans sa plus grande fierté, elle avait voulu faire payer à son ancien amant tous les crimes d'état qu'il avait orchestré contre elle. Mais comment ressentir un quelconque plaisir ou une émotion proche du contentement en infligeant des douleurs purement physiques et bien trop éphémères ? Non, dans l'idéal, elle aurait voulu lui bousiller la vie. Mais il s'en était très bien chargé tout seul, et il ne semblait pas posséder grand chose ... Habitant d'un motel miteux dans une ville inintéressante, père de famille déchu de ses fonctions, il était désespérément seul, désespérément mal vu par tous. Et pourtant, il semblait désespérément aimer ça. Alors comment s'en prendre à un homme masochiste n'ayant aucune attache visible dans ce monde, et dont, finalement, elle ne savait rien ? La tâche était ardue, et dans sa plus grande faiblesse féminine, elle ne s'en était pris à lui que physiquement. C'était sans succès. Ça n'avait pas la moindre incidence. Et voilà que dans sa plus odieuse stupidité, il venait de lui foutre sous le nez son désir trop important d'homme trop orgueilleux et incapable de supporter le moindre refus. C'était presque trop facile. June, dans son état normal, s'en serait sans doute sentie vexée, frustrée ... mais là, non ! Trop emplie de sa haine encore bien présente, elle ne voyait plus rien d'autre. Ni début d'affection qu'elle aurait pu allier avec Maël, ni souvenirs trop présents avec lui (d'ailleurs inexistants, soyons honnêtes), ni même le désir bien présent qu'elle n'éprouvait plus aucun mal à refouler. Rien d'humainement insupportable ne venait clairement s'opposer à cette utilisation odieuse et cynique du légendaire désir sexuel masculin. Tant mieux, ce serait véritablement un jeu plaisant. Elle aurait même eu peur d'y prendre goût.

Maël la fit rire franchement en retournant sa phrase contre elle par une répartie que lui seul possédait aussi acerbe. June avait toujours aimé ça. Bien que ce genre de phrases soient souvent l’élément déclencheur de sa furie profonde, elle ne pouvait qu'avouer adorer ces jeux là. Elle répondit à Maël par un sourire, et alors qu'elle s'apprêtait à prendre la parole pour une ultime pique avant de se tourner vers la porte et donc la sortie, seule issue de secours, elle le vit s'approcher d'elle. Et merde, elle allait retrouver sa copine la fenêtre. A mesure qu'il avançait, elle reculait, et elle se sentit vite comme une mouche dans la toile indéchiffrable d'une somptueuse et gigantesque araignée au sourire maléfique, vil et cruel. Sans qu'elle ne sache pourquoi, le visage impénétrable et décidé de Maël lui laissait un arrière gout de défaite dans la bouche. Elle se sentait faible, et désespérément seule face à ce désir qui la tiraillait, alors qu'elle hésitait entre deux voix aussi sombres l'une que l'autre. Céder à ses pulsions et montrer ainsi à Maël qu'il avait encore gagné, ou tenter de résister, vainement, et gonfler plus encore son égo au moment précis où elle craquerait. Car oui, ce moment viendrait bien, surement ... Dans un soupir, June résista au désir de s'ébrouer. Plutôt que partir défaitiste à la guerre, autant rendre les armes de suite. Non, surement pas, plutôt se pendre ! Son mouvement de retraite se stoppa une nouvelle fois lorsqu'elle sentit le mur derrière elle, devinant aisément la fenêtre qu'il lui semblait dorénavant connaître parfaitement. Fenêtre d'ailleurs maintenant en morceau, qui craquait lugubrement sous ses pas pourtant légers. Elle se sentait comme dans un délicieux film d'horreur, dont elle serait malheureusement la victime. Son coeur battait à un rythme irrégulier, et sa propre faiblesse la ramenait à son état de minuscule être humain sans la moindre défense devant l'adversité. Heureusement que cette adversité n'était que Maël ...

Leur corps à quelques centimètres seulement l'un de l'autre, June respirait difficilement, bien qu'elle tentait du mieux possible de cacher cette faiblesse évidente au regard. La main de Maël caressa son visage avec une douceur étrangement feinte, alors que ses lèvres s'amusèrent à flirter près de sa bouche. Elle aurait voulu hurler sa rage, son dégout, face à elle même, face à son incapacité à le repousser. Elle n'était qu'un jouet, à son tour, soumis aux désirs de son propriétaire. Et elle le refusait. Purement, et simplement. June Delilah BradFord ne serait pas réduite au simple et dégradant état de poupée, elle en aurait fait la promesse. La prochaine réplique de Maël fut dévastatrice de part son bon sens. Il avait parfaitement raison. Les yeux toujours sombrement ouverts, elle tâchait de lui montrer une haine qui était pourtant bien loin de dominer son esprit en cet instant précis. Puis, alors qu'il laissa à nouveau sa main caresser sa joue, celle-ci descendit le long de son cou, puis de son bras, s'insinuant sournoisement dans sa main, avant d'approcher son ventre. Son regard suivait cette course folle sans qu'elle ne se sente capable de l'arrêter, ne serait-ce que par un signe. Il le fit seul, sans qu'elle n'eut rien à lui demander. Enfin restait-il raisonnable ? Enfin se rendait-il compte qu'elle n'éprouvait plus rien pour lui ? Il était temps ... Détruisant toutes ses thèses profitables et étrangement agréables, il laissa sa bouche se couler le long de son cou, ce à quoi répondirent une série de frissons. Elle se serait tué. Elle n'avait plus qu'une envie : celle de faire passer l'un des deux protagonistes par la fenêtre, lui ou elle, ça n'avait plus aucune importance. Comment pouvait-elle espérer reconquérir Elias si son désir pour Maël restait toujours aussi présent ? Elle était faible, désespérément faible, trop faible, seulement faible.

    « Ma présence te dérange, vraiment ? Pardonne moi, j'ai du mal à y croire, étant donné que tu m'as amené dans le sens inverse de la porte. Sans doute veux-tu que je passe par cette fenêtre ... ouverte ? » glissa-t-elle ironiquement en jetant un oeil en arrière, admirant son chef d’œuvre.

Préciser ses attentes ? June sourit. Non, c'était assez clair. Bien assez clair. La seule chose qu'elle ne parvenait pas à comprendre, c'était la raison pour laquelle Maël se montrait si empressé à obtenir d'elle une partie de jambes en l'air, alors qu'elle avait du redoubler d'efforts pour qu'il lui offre ce plaisir dans le passer. Elle se souvenait bien de leur dernière rencontre, où le convaincre avait été tâche ardue. Néanmoins, elle n'allait certes pas se plaindre du désir subit de Maël, puisqu'il lui donnait une distraction à laquelle elle ne s'attendait même pas dans ses rêves les plus fous. En réponse à sa dernière interrogation, elle répondit sur le ton de la plaisanterie, un ton léger et presque amical qui contrastait parfaitement avec le reste de la conversation, un vague : « Non ça va, je pense avoir très bien compris. » qu'elle ponctua d'un clin d'oeil tout aussi chaleureux. Ce jeu de la séduction était sans doute celui qu'elle affectionnait le plus, et celui qui pouvait être considéré comme 'son terrain de jeu'. Lily avait eu raison en un point lors de leur dernière dispute, June était une femme aimant les hommes. Beaucoup. Un peu trop. Elle n'avait jamais été demoiselle que l'on pouvait qualifier de 'fidèle', n'avait jamais eu à l'être. A vrai dire, seule la drague possédait à ses yeux le moindre attrait, et toute trace de sentiment, si infime soit-elle, n 'était que faiblesse. Tout cela lui rappelait vaguement un passé auquel elle préférait ne plus penser le moins du monde, et pourtant, son erreur avec Maël coïncidait parfaitement avec la femme qu'elle était autrefois. Garce manipulatrice, dont le talent principal résidait dans la séduction, elle n'avait jamais éprouvé le moindre mal à faire entrer des hommes dans son lit. Et bien sur, il avait fallu que Maël n'échappe pas à la règle ... June approcha lentement son visage de celui de son ancien amant, alors que d'une manière éhontément normale, sa langue venait flirter avec cette lèvre tuméfiée. Puis, elle glissa dans un sourire carnassier, sans lâcher Maël des yeux un seul instant :

    « Ais-je une seule fois laissé entendre que je ne voulais pas te laisser décider ? Je serais ravie de faire comme bon te semble. »

Ah, son jeu favori. Enfin, la demoiselle retrouvait tous ses repères, et toute la superbe qui faisait d'elle une si bonne tigresse. Ou une si bonne chasseuse. Sans doute les deux. Le regard de confiance pétillait enfin dans ses yeux, alors qu'elle savait le désir de Maël bien plus important que le sien. Elle aurait pu le mener sans grande difficulté à l'endroit précis où il voulait qu'elle aille. Trop de plaisirs d'un coup, qu'il lui faisait là. Brusquement, elle s'écarta de cette fenêtre qu'elle avait marre de coller ainsi, rapprochant plus dangereusement encore son corps de celui de son ancien amant. Elle jouait avec le feu, et en retirait un plaisir non feint qu'elle jugeait bien supérieur à l'aura de son désir inassouvi. Sournoisement, tel un serpent parfaitement mal intentionné et au regard sombre, dur et froid, sa main vint titiller par dessus le pantalon cette virilité qui lui donnait tant de droits supérieurs et tant d'égo injustifié. Titiller ? Non, que dis-je. Elle l'empoigna superbement, comme en écho à cette fameuse soirée du bal, gardant en otage ce précieux membre de l'anatomie de monsieur. C'était facile, un peu trop faible d'ailleurs pour une femme de son intelligence (modestie, quand tu nous tiens xD), mais ça marchait à tous les coups, particulièrement avec monsieur-ma-plus-grande-fierté-réside-dans-mon-pantalon. Néanmoins, en contraste avec la dernière fois, elle ne montra dans sa prise que détermination. Toute violence semblait avoir déserté ses traits, comme son regard. Dans celui-ci, seule une flamme vacillante, merveilleux témoin de sa confiance retrouvée, et de son envie de victoire. Pour une fois ... Elle le força délicatement à se voir a son tour contre la fenêtre, et sans lâcher une seule fois cette prise raffinée (LOL) de la main, elle s'approcha de Maël, de son visage, puis de son oreille. Sadique jusqu'au bout des ongles, la demoiselle. Là, elle glissa, sournoisement, sadiquement, ne sachant contenir les élans de contentement que lui procurait une telle position. Là, elle le dominait, très clairement. Comme toujours, devrais-je dire. (a)

    « Alors, de quoi as-tu envie maintenant, chéri ? »



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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeVen 20 Mai - 11:11

Muhahah quel rp merdique ! Ça t'apprendra à me foutre dans une telle merde, j'ai eu trop de mal à m'en sortir. J'ai rien avancé, je te préviens. Idées nulles, rp nul, j'ai pas fais les choses à moitié ! Pue la mort cette rep x____x
Tiens, matte le gif ! Je vais me le faire en finesse : Maël il va bientôt dégainer (a)
J'suis fatiguée hein ? Ouais, je te le fais pas dire !

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JUNE & MAËL


Maël, cet exécrable tissu de contradictions ! Ne pouvait-il donc pas faire les choses simplement et, tel le commun des mortels, s'en tenir à une franche simplicité ? Non, bien sûr... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Tel semblait être son crédo. Crédo qu'il semblait vouloir respecter à la lettre dès lors qu'il se retrouvait en si charmante compagnie. June voulait une partie de jambes en l'air ? Non merci. Plus tard, peut-être ? June espérait simplement se venger de l'impertinence de son amant ? Oh ben non, ce serait dommage de s'en tenir à de telles formalités ! Et ainsi, inlassablement, jusqu'à ce que l'ennui pénètre finalement cette carapace d'hypocrisie qu'il revêtait aux moments les plus inopportuns. Et cette insolence était certainement la seule chose qui le poussait dans les bras de la belle Bradford ce matin-là. Ça, ainsi que ce désir insatiable qui brûlait lentement au creux de ses entrailles. Un désir qu'il ne pourrait jamais assouvir... Cela, il le savait désormais. Appétit charnel insatisfait et inapaisable par celle-là même qui l'avait engendré. Soif décuplée par une demoiselle désormais réticente et dont le regard semblait crier haut et fort son désaccord. Peu importait... Il réussirait à la faire céder. Et ce, sans même la forcer (lui par contre il se force tellement qu'il en chie x)). Et quand bien même il n'y parviendrait pas, il s'en remettrait. Bien sûr, son ego démesuré s'en trouverait légèrement blessé, mais après tout, qui était-elle pour lui ? Personne. Il n'éprouvait pas le moindre sentiment à l'égard de cette brillante jeune femme et la tendresse qu'il lui offrait parfois s'arrêtait à leurs ébats passionnés. Pour le reste, June n'était une femme comme les autres pour laquelle il n'éprouvait au final qu'un désintérêt profond. Certes, elle savait tout à fait se montrer plus intéressante que la plupart de ses paires, mais il en allait de même pour bien d'autres. June était June... Le meilleur divertissement que Lehman avait pu dénicher à Lewis. Divertissement devenu tout à coup plus intéressant encore maintenant que la magnifique créature ne cherchait plus à allumer la mèche (euhm !) d'un homme dont l'indifférence disparaissait dès lors qu'elle apparaissait dans un autre regard que le sien.

En agissant comme il le faisait, Maël s'attendait à des insultes, des coups ou, tout du moins, à une détestable indifférence et à un désintérêt profond que June se serait fait une joie d'afficher. De telles réactions face à ses avances pour le moins déplacées auraient été tout à fait compréhensibles et Quinn ne s'en serait pas trouvé froisser outre mesure. Bien au contraire ! Le danger et la haine rendraient ce jeu plus intéressant et passionnant encore qu'il ne l'était déjà. Ainsi, Lehman s'attendait à peu prêt tout et se sentait prêt à subir le courroux d'une femme qu'il avait profondément blessé sans vraiment s'en rendre compte. Une femme sur laquelle il rejetait toute la faute du chaos le plus total qui régnait dans leur relation. Liaison tumultueuse mêlant agréablement colère et douleur. Liaison qui, de toute évidence, il ne voulait pas laisser mourir. Pourquoi ne pas terminer cette histoire sur une note plus... Légère ? Une finalité pour le moins inconcevable quand on connaissait Maël et sa finesse naturelle (LOL !). Enfin donc, notre homme voyait déjà la belle Bradford infliger une défaite cuisante à son audace et se trouva agréablement surpris quand June répondit à ses avances de manière tout à fait inespérée.

"Étrangement", Maël n'avait plus aucune confiance en June. A raison, bien évidemment. Cette femme avait passé les derniers jours à lui infliger toutes les formes de souffrances physiques possibles et imaginables, éteignant peu à peu la flamme vacillante de la foi qu'il avait en elle. A ses yeux, le simple fait de la laisser effleurer sa peau constituait une menace et un danger auxquels il se devait de se soustraire. Un baiser et il risquait une morsure venimeuse et cuisante. Une caresse pouvait à tout moment devenir un coup de poignard qu'elle se plairait à enfoncer bien profondément au creux de ses entrailles. Un regard langoureux pouvait suffire à l'assassiner sur place. Aussi, nulle surprise quand un discret mouvement de recul l'anima lorsque la demoiselle s'approcha de son visage. Peur et doute envahirent le cœur de Quinn, tandis qu'une inlassable assurance continuait à illuminer chacun de ses traits. Méfiant, ça oui, il l'était. Quant à le montrer, il ne fallait même pas y penser, sa fierté préférant sans doute recevoir un coup fatal plutôt que d'accepter une quelconque forme de capitulation. Tendre le bras et agiter le drapeau blanc devant le visage satisfait d'une jolie blonde triomphante ? Jamais. Ainsi, Maël finit par laisser cette langue qu'il connaissait bien atteindre sa lèvre tuméfiée. Lèvre qui accueillit avec soulagement une douce caresse, bien éloignée de toute violence. Caresse délicate, dont la douceur ne suffit pas à endormir la douleur. Une tendre souffrance que l'homme accueillit sans ciller, préférant perdre son regard dans les prunelles mauvaises de celle qui, il le savait, manipulerait très aisément ce désir qu'il ne parvenait décemment pas à dissimuler, pour lui infliger une énième blessure dont il aurait beaucoup de mal à se relever.

Pourquoi Dieu, dans son immense bonté, a-t-il jugé utile d'offrir aux femmes la capacité de parler ? Qu'elles aient une langue et une bouche, d'accord. Mais s'Il avait vraiment voulu créer la perfection, Il se serait certainement abstenu de les munir de cordes vocales. Oui, muettes, les femmes auraient été parfaites ! Bien malheureusement, celles-ci savaient un peu trop bien remuer inutilement leur langue dans leur bouche et se permettaient à tort et à travers de l'ouvrir quand elles feraient tout simplement mieux de la boucler. C'est avec une certaine amertume donc, que Maël sentit la voix de June lui vriller désagréablement les tympans, sonnant la fin de cette délicieuse caresse qu'elle lui avait si généreusement offerte. Une partie venait de se terminer et la jolie Delilah se faisait une joie intense d'en ouvrir une seconde. Une partie beaucoup moins agréable que la précédente... L'infect sourire que la jeune femme laissa trainer sur son visage en faisait la promesse. La divine créature était tel un enfant auquel on venait de rendre son jouet préféré. Jouet que ledit garnement allait se faire une joie de martyriser, persuadé que la plus belle manière de l'utiliser était de le balancer violemment contre les murs. Connard de môme incapable de lire un mode d'emploi !

Maël n'était pas dupe et savait plus ou moins à quoi s'attendre. Le sourire de la jeune femme en disait long et si ses paroles semblaient offrir à son amant la possibilité de prendre les commandes, il n'en était rien. June, en véritable bourreau, semblait bien incapable de modifier ses détestables petites habitudes et prendrait un pied d'enfer à émasculer (pitié, pas littéralement ! T.T) l'homme dont le pénis avait pris la place de la tête sur la sellette. Méfiant, mais tout bonnement incapable de s'arracher à ce corps désiré, Lehman n'eut même pas le bon sens de s'écarter quand la demoiselle se détacha enfin de sa bien-aimée fenêtre pour venir se coller contre lui. N'importe qui aurait flairé le danger et se serait empressé de prendre ses distances. Maël flaira le danger, mais conserva une parfaite immobilité, curieux de voir quel châtiment la magnifique Bradford lui réservait. Châtiment tout à fait à la hauteur de ses espérances. Châtiment qu'il aurait sans doute été capable d'apprécier s'il n'avait pas été l'exact réplique d'une punition qu'elle lui avait déjà offerte quelques heures plus tôt et dont le souvenir était encore bien trop présent dans son esprit pour qu'il sache ne serait-ce qu'y goûter. Garce ! Chieuse ! Pire saloperie que le Divin Monsieur Là-Haut ait placé sur Terre ! Quand la main de la jeune femme se referma gentiment sur la virilité de Maël, le palpitant de celui-ci manqua quelques battements. Sentant ses entrailles remonter lourdement au creux de sa gorge, le sourire se dissipa sur ses lèvres tandis que la colère envahissait discrètement chacun de ses traits. Par pur réflexe, sa main empoigna vivement le poignet de la demoiselle. Puis, silencieusement, d'un simple coup d'œil emprunt de rancoeur, il la déconseilla de réitérer cette douloureuse expérience. Regard qu'elle ignora royalement, préférant asseoir son autorité et imposa à Quinn la place qu'elle occupait précédemment. Étrangement soumis (je te hais xD), l'homme ne montra aucune résistance et se laissa acculer contre la fenêtre, affrontant douloureusement le regard victorieux de la jeune femme.

Déjà, Maël voyait les restes de son ego en miettes éparpillés sur le sol. Trop facile ! Un seul geste et June réussissait à l'envoyer au tapis. Le pire ? Elle l'y maintenait le plus facilement du monde, conservant simplement la virilité de Lehman en otage, ignorant superbement les regards meurtriers d'un homme qui, étonnement, réussissait à conserver tout son calme (on se demande pourquoi ?! x)). Poussant le vice à son paroxysme, la belle Bradford s'approcha de sa seconde victime : une oreille déjà bien amochée. Sentant simplement le souffle chaud de la jeune femme contre celle-ci, l'homme tressaillit. Cette partie de son anatomie, autrefois déclencheur d'un désir mortel, n'était plus désormais que le théâtre d'une crainte des plus compréhensibles. Oreille souveraine, maintenant déchue, qui ne pouvait que craindre une nouvelle morsure tout autant assassine que la précédente. June se contenta pourtant de susurrer quelques paroles insolentes, offrant à son amant un soulagement aussi précaire qu'évident.

Maël épargna à son assaillante un soupir tant exaspéré que soulagé et préféra capter son regard. Regard dégueulant d'orgueil et de satisfaction qui, étrangement, eut un effet salvateur sur les nerfs d'un homme que le comportement de la jeune femme avaient mis à vifs. Elle dominait et offrait à sa victime le droit de choisir quant à la suite des événements. Paradoxale ? Non. Implacablement, elle affirmait là une autorité que Maël n'était pas du tout prêt à lui accorder. Aussi, sans même répondre à la question de Delilah, il lâcha finalement le poignet de June et, tandis que son bras retombait inutilement le long de son corps, il la fixa longuement d'un regard partagé entre amertume et désir. Ce qu'elle venait de faire était bas, mesquin, d'une puérilité sans nom et avait suffit à raviver la colère de son amant. Rien en revanche, ne pouvait exterminer les attentes de cet homme bien déterminé à obtenir ce qu'il désirait. Aussi laissa-t-il enfin un sourire sournois et incroyablement faux se balader sur ses lèvres tandis qu'il retrouvait enfin cette langue dont l'attitude de June semblait l'avoir momentanément privée. « Je t'ai connu moins prude, June. Si tu vois ce que je veux dire... » Maël et son sens inné de la délicatesse ! Provocant, il exila la moindre parcelle de crainte de ses traits et préféra afficher une franche hypocrisie, essayant difficilement d'oublier que cette jeune femme possédait l'avenir de sa virilité entre ses mains. Puis, téméraire, il attira la divine Bradford contre lui, comme aveugle au danger qui pesait sur ce qui faisait de lui un homme. Coulant un regard brûlant dans les yeux de celle qui le tenait par les couilles (c'est le cas de le dire x)), il glissa sa main sous les vêtements de la demoiselle et laissa trainer ses doigts contre son intimité sans toutefois trop s'en approcher, affichant à son tour un demi-sourire sadique. « Tu veux vraiment jouer à ça ? »

A nouveau, Maël jouait la carte de l'inconscience, préférant endosser son rôle de séducteur plutôt que de céder à la panique et afficher pour la énième fois cette détestable soumission que June savait provoquer en lui. Tôt ou tard, il paierait pour son audace, il le savait - tard étant évidemment préférable à tôt, vu la position dans laquelle il se trouvait. Mais peu importait... June était rentrée dans son jeu. De façon détestable et désagréable, certes... Mais elle n'avait pas tellement hésité avant de plonger tête la première et venir nager à ses cotés dans cet océan d'hypocrisie et de haine. Et cela, bien plus que toute autre chose, suffisait à réaffirmer son assurance et dédoubler sa motivation quant à ses intentions. Parfaitement immobile, l'homme se contenta de laisser ses lèvres flirter avec celles de la jeune femme, avant d'ajouter d'une voix perlée d'une franchise vacillante. « C'est de toi dont j'ai envie, June. Si tu me lâchais, je pourrais te le prouver. » (son aimable façon bien à lui de dire Tu m'saoules, ma belle, lâche mon pénis, j'en ai besoin (je craque x)). Oh ça oui, il la voulait. Le jour où il ne la désirerait plus n'étant malheureusement pas encore arrivé. Contrairement aux fois précédentes pourtant, l'homme faisait preuve d'une patience et d'une retenue rare, préférant afficher un sang-froid auquel la violence de June à son égard n'était certainement pas étrangère. Aucun doute, cette femme avait réussi à légèrement ébranler la confiance toute-puissante que cet homme avait en lui...
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ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
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Maël's property ... il paraît (a).

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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeDim 22 Mai - 23:19


June & Maël.


Maël, plus jeune. Là, il aurait peut-être pu espérer avoir June ... LOL !

« T'embrasser, te mordre en même temps, enfoncer mes ongles dans ton dos brulant, te supplier de me revenir et tout faire ô tout pour te voir partir et viens! Emmene moi là bas, donne moi la main que je ne la prenne pas. J'aime tes larmes quand tu aimes, ta sueur le sang, rendons nous amants. Qui se passionne, qui se saigne, j'aime quand mon ecorché est vivant ; je ne donne pas long feu a nos tragédies, à nos adieux. Reviens moi, reviens moi tu partiras mieux comme ça. A force de se tordre, on en finirai par se mordre. A quoi bon se reconstruire, quand on est adepte du pire. » -> petit passage inutile, mais c'est la musique que j'écoutais x) .

Comme toujours, les escapades de June chez Maël (enfin dans son hôtel miteux, rappelons les conditions misérables de ce pauvre homme) lui inspiraient de courts instants de liberté. Des moments où Elias n'avait pas autant de place qu'à l'accoutumée dans son esprit, où son désespoir était remplacé par une assurance qu'elle n'avait plus qu'ici, avec lui. A chacune de ses visites inopinées, elle trouvait une excuse. L'ennui, l'amertume, la colère, chacun des sentiments qu'elle pouvait ressentir lui offrait l'occasion d'aller le voir, et les moments où elle ne crevait pas d'envie de courir dans sa chambre pour une raison où une autre étaient quasiment inexistants. Il n'y avait sans doute rien de plus déprimant que de revoir ses propres faiblesses à la hausse, aussi nombreuses que celles de Maël, voire plus et bousillant volontairement sa vie. En effet, comment pouvait-on appeler une femme qui, comme elle, après avoir causé la douleur et la souffrance d'un homme de la pire des façons, retournait voir avec plaisirs et fréquemment le type avec qui elle l'avait trompé ? Oui oui, bel et bien une salope, il n'y avait pas d'autres termes. Mais honnêtement, qu'y pouvait-elle ? Si elle se sentait mourir dès que la solitude s'emparait de son âme, quel mal y avait-il à souhaiter la compagnie d'un homme capable de la soigner ? Il n'y en avait pas. Finalement, elle faisait bien... Voilà la conclusion à laquelle elle parvenait toujours. Naïve.

Pourtant non, naïve, elle ne l'était pas. Malgré son jeune âge, elle avait vécu de nombreuses expériences qui l'avaient très vite forcées à s'extirper du cocon familial dans lequel on l'avait enfermé. Les désirs empressés des hommes toujours plus pervers devant une jolie femme, la douce sensation procurée par la coke et autres substances illicites, tout cela, elle connaissait. Elle avait néanmoins tiré un trait sur cette partie d'elle en arrivant à Lewis, grâce à la simple présence salvatrice d'Elias. Et il avait fallu qu'un second monsieur Lehman pointe le bout de son nez pour qu'elle renie toutes ses belles promesses, qu'elle sombre à nouveau dans un océan de contradictions, d'interdits, de stupidités, de conneries même qu'elle aurait autrefois pu mettre sous le compte de la jeunesse, mais qui lui semblait dorénavant comme impardonnables. Oui, elles l'étaient. Purement et simplement. Après avoir trompé son copain, s'être violemment disputée avec Lily, elle venait passer sa colère sur un homme qui n'avait pas fait grand chose dans cette histoire, hormis répondre favorablement à ses faveurs ... Qui aurait pu l'en blâmer ? Elle voulait faire payer à Maël toutes ses propres erreurs, désirait aussi et surtout se rendre lointaine à la moindre évidence, à la moindre remise en question. Elle y parvenait merveilleusement bien, coulant à pic dans un océan de mauvaise foi et d’hypocrisie. Avec un sourire comme le sien, elle pouvait se le permettre. Stupide.

La virilité de Maël en otage, un sourire sadique prenait joliment place sur son joli visage, rendu plus éclatant encore par son contentement pervers. C'était malsain, c'était petit, c'était gamin, c'était June. Elle n'était pas idiote au point de laisser passer une si bonne chance de le rendre enfin silencieux, et elle avait assez d'éclairs d'intelligence pour se rendre compte que ça marchait au delà de toutes les espérances. A partir du moment où le résultat était concluant, elle ne voyait pas de mal à l'utiliser encore et encore, sans vergogne, quelques soient les adjectifs pour le caractériser. Et tant pis pour Maël, il n'avait qu'à pas se montrer aussi désagréable au bal, il se serait peut être évité ce mauvais moment. Elle sentit la main de cet homme se refermer sur le bras qui tenait sa virilité, d'une manière assurée mais pas assez forte pour lui faire du mal. Bien sur, il accordait à ce petit bijoux entre ses mains beaucoup d'importance, June devait avouer qu'elle y tenait aussi d'ailleurs (a), et il ne prendrait sans doute pas le moindre risque de se voir plié en deux sous le coup de la douleur, car la demoiselle, brusquement, aurait voulu lui faire payer une impertinence sans doute à venir. Pourtant non. Même si les traits de Maël s'obscurcissaient sous la colère, aucune menace ne sortait de sa bouche étrangement close, ni même dans ses gestes, puisque son corps semblait immobilisé. Une nouvelle fois, elle goûta à ce silence qu'elle lui imposait par une seule action, ressentant ce contentement pervers comme une libération, une véritable partie de plaisirs. C'en était une. Gamine.

June ne fit aucun cas de cette main sur son bras. Son regard plongé dans celui de Maël, elle réfléchissait à la raison toujours inconnue (malgré ses nombreuses divagations) qui l'avait fait tomber dans ses bras. Elle était bien aise de parler d'interdit, d'envie de changement, de rejeter la faute sur tous ceux qui étaient, de près ou de loin, mêlé à cette étrange histoire. Mais finalement, Lily avait raison. Maël était beau, Maël était là, Maël était charismatique, et elle n'avait pas envisagé une seule seconde qu'Elias ne puisse les voir. Après tout, ça s'était fait d'un pur hasard machiavélique, ils ne s'étaient pas affichés outre mesure et ce n'était la faute de personne. Mais c'était arrivé. Sombrement, tristement, elle avait payé cette histoire au prix fort. Et elle n'avait pas même le droit de s'en plaindre. Lorsqu'un sourire presque sournois pris place sur le visage de Maël, elle prit peur et eut un infime mouvement de recul, à l'image du sien lorsqu'elle avait approché ses lèvres de sa bouche. Néanmoins, elle ne fit pas mine une seule seconde de lâcher cette prise d'otage sans avoir une énorme compensation, en échange. Genre ... la promesse de lui foutre la paix ? Non, elle n'avait absolument pas confiance en Maël, et encore moins a sa parole avec laquelle il s'arrangeait fréquemment. Mine de rien, elle commençait à le connaître un peu. Sa réplique la fit sourire un court instant. Quelle risible comédie !

    « Et moi, je t'ai connu plus bavard. Qu'est-ce que tu veux, les gens changent. » glissa-t-elle, laissant perler dans son regard une flamme d'humour surement destinée à apaiser un peu la situation ... ou pas.

Et oui, elle était une nouvelle fois parvenue à rendre le légendaire Maël Quinn Lehman au silence. Décidément, elle en ferait bientôt son boulot. Ou pas, puisqu'elle n'avait absolument plus l'intention de le revoir une seule et unique fois, consciente que craquer pour lui était un risque bien trop grand pour qu'elle s'amuse à le prendre. Jouer avec le feu n'était décemment ni dans ses habitudes, ni dans ses passions les plus profondes, et elle préférait largement son petit confort stable à cette autre alternative un peu trop incertaine. Quoi que, elle avait déjà bien prouvé dans le passé que ça ne marchait pas comme ça, et que ça n'était pas si facile. Voilà déjà par deux reprises qu'elle avait prouvé à la terre entière que non, la facilité n'était décidément pas sa voix. Dans son adolescence déjà, elle avait préféré aller flirter avec ses amies à la coke et à l'alcool a profusion, plutôt que rester dans les jupes de maman chérie, au choix sous un magnifique cocon de confort. Puis avec Elias, bien sur, où elle avait sauté sur l'occasion d'aller voir ailleurs, alors qu'il lui offrait des perspectives d'avenir bien tentantes, et absolument pertinentes. Elle les avait refusé sauvagement, au profit d'une aventure stupide avec un homme qui l'était tout autant. Mauvais choix.

Évidemment, Maël ne pouvait s'en tenir là. Rester sage n'était pas dans ses habitudes, pire encore, il s'agissait d'un outrage qu'il ne ferait jamais. Ses doigts forcèrent le bouclier peu convaincant de June, s'approchant dangereusement de son intimité. Elle lui lança un regard noir, alors que sa seconde main venait s'en emparer presque violemment. Oui, elle voulait jouer à ça. Mais honnêtement, elle préférait jouer seule. Maël n'avait qu'à rester à l'état de poupon sans vie qui était le sien. Il devait rester faible, incapable du moindre geste et de la moindre parole, lui laisser le plaisir de le voir dans cet état, puis attendre qu'elle se tire en toute sérénité. Pourquoi donc ne pouvait-il pas lui faire un petit plaisir, pour une fois ? Non bien sur, il devait une fois de plus la laisser dans sa merde, lui interdire le seul moment de contentement qu'elle aurait aimé s'offrir. Il allait toujours à l'encontre de ses désirs et semblait en prendre un malin plaisir, ce malotru (xD). Mais après tout, ce geste faible et mesquin n'était-il pas simplement une défense supplémentaire ? N'avait-elle pas peur de lui laisser trop d'opportunités de se montrer parfaitement séducteur si elle lui laissait pleine possibilité de ses moyens ? Elle défendait son honneur, son esprit. Il aurait pu la rendre folle. Folle de désirs, ou folle tout court.

Elle préféra ne rien répondre à cette provocation. Elle garda le silence, plus par désir que par incapacité d'ajouter quoi que ce soit. Elle retira simplement cette main de la place bien peu adaptée qu'elle occupait, ne lâchant pas sa virilité, ne faisant pas même mine de le faire. Elle aurait bien aimé quand même qu'il ne s'arrête pas ... Aaaah non ! Absolument pas ! Elle aurait détesté, lui aurait foutu un grand coup de pied dans les couilles et ce serait enfuie en courant. Voilà ce qu'elle devait se dire, tenter de se convaincre d'elle même d'un pur mensonge éhonté qu'elle savait absolument factice. Pauvre fille, obligée de se raconter des histoires pour refréner un désir bien trop présent et qui prendra à un moment ou un autre entière possession de son corps et de son esprit. Elle craquerait, forcément, elle était faible. Pauvre petite chose sans la moindre force de caractère, simplement capable de réduire les autres à néant par des artifices minables afin de protéger leur propre intégrité mentale. Elle accueillit la nouvelle réplique de Maël avec un frisson, alors qu'elle était étrangement surprise par le ton qu'il avait employé, cette fois complétement dénué de la moindre trace d'humour. Il en était de même pour son regard, que June tentait de décrypter, abandonnant cet essai lamentable.

    « Rassure toi, tu n'es pas le seul à qui je fais cet effet là. » dit-elle en un sourire non dénué d'humour, alors qu'elle écartait ses lèvres de celles de Maël, annonçant la fin du jeu. « Je dois beaucoup a cette chose entre mes mains, alors disons que nous sommes dorénavant quittes. » dit-elle en lâchant Maël et faisant instantanément un pas en arrière pour quitter cette présente oppressante. « A toi en revanche, je ne dois rien. Je te déconseille très fortement de t'approcher ou de me suivre. Adieu, je te tire ma révérence. »

June n'était ni assez stupide ni assez naïve pour flirter avec le danger auquel elle était certaine de succomber. Et là, objectivement, elle était proche du suicide. Elle se savait toujours aussi faible devant le charme légendaire de ce très cher monsieur Lehman, et n'avait aucune envie de réitérer une expérience qu'elle voyait toujours aussi néfaste. En un dernier sourire à ce sir qui lui avait été si utile, elle se détourna de lui, faisant face à la porte. Dernière issue de secours, elle était partagée entre deux sentiments pour le moins contradictoires. Elle voulait tant courir vers la porte et ne plus jamais revoir cet homme, que la fermer, elle à l'intérieur. Mais elle n'avait pas le droit. Ses propres valeurs longtemps amochées se reconstruisaient sombrement vite lorsqu'il était question d'interdire sournoisement un plaisir qu'elle était en droit d'attendre. La voilà étrangement soumise. Soumise à elle même, à ses idées, à son désespoir. Soumise au malheur qui prenait un malin plaisir à l'entrainer plus dessous terre qu'elle ne l'était déjà, toujours, toujours plus en dessous. Et quand elle avait l'impression de n'être plus capable de sombrer plus bas que ça, elle le faisait quand même. Maël n'était qu'une manière illusoire et éphémère de s'en sortir, et elle ne devait pas s'endormir devant cette nouvelle option de facilité. Elle affronterait désormais ce désespoir seule. Toujours seule. La porte se trouvait juste face à elle. Elle avait désormais tant l'allure de la blanche colombe que celle des barreaux de sa prison.
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeJeu 26 Mai - 1:01

Excuse-moi pour le retard et pour cette réponse..... Assez pitoyable en fait --' J'avais mes idées mais j'en ai chié quand même... Faut pas chercher à comprendre T.T

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JUNE & MAËL


June... Étrange comme cette femme pouvait aisément passé du rôle de bourreau à l'incarnation même de la luxure. Ou peut-être n'était-elle finalement qu'un délicieux mélange entre les deux, jonglant aussi facilement avec la flamme du désir qu'avec le détestable talent dont elle usait pour faire souffrir l'homme qu'elle tenait à sa merci. La belle Bradford était une acrobate et Maël se plaisait presque à endosser le rôle du partenaire de jeu presque entièrement soumis à toutes ses détestables lubies. Immobile, il restait sagement acculé contre le mur et attendait patiemment que la divine artiste se mette à lancer ses couteaux dans sa direction, tout en priant silencieusement que celle-ci vise assez bien pour lui éviter tout désagrément. Elle ne s'était pas si mal débrouillée jusque là, même si notre homme avait, de temps à autre, sentit la Mort passer à deux millimètres de sa pauvre chair. Des moments de frayeur qui l'incitaient à espérer lui aussi quelques discrets instants de gloire pendant lesquels il espérait pouvoir à son tour s'emparer des lames et offrir à un public inexistant un savoureux spectacle. Un plaisir que June s'évertuait inlassablement à lui refuser, préférant rester maîtresse de ce petit numéro qu'ils avaient mis en place presque facilement. Un numéro qui avait légèrement tendance à capoter dès lors que Maël tentait de s'octroyer une place qu'il croyait mériter autant que celle qui la lui refusait. Une obstination que Delilah semblait voir d'un plus mauvais œil à chaque seconde qui passait et qu'elle punissait encore et encore, espérant sans doute que Lehman finirait définitivement par se résigner et resterait enfin à la place qu'elle lui avait généreusement imposé. Quelle douce utopie... June ne se rendait-elle pas compte qu'elle avait choisi un partenaire tout autant tenace qu'elle l'était ? Un homme qui, tel un fauve torturé par la faim, s'était accroché à un morceau de chair et semblait bien décidé à ne plus le lâcher. Sauf peut-être s'il se rendait finalement compte de la force bien supérieur de son adversaire. Adversaire indocile et butée qui, bien évidemment, ne lui laisserait jamais entrevoir un soupçon de victoire.

A l'instant même ou June avait avancé sa main et emprisonné la virilité de notre homme pour ensuite la garder en otage, Maël aurait certainement dû faire profil bas et se soumettre à la moindre requête qu'elle aurait pu formuler. Mais c'était sans compter sa légère tendance à ne jamais suivre bêtement la logique des choses. Un comportement qui, aussi stupide soit-il, pouvait très sûrement sauver ce qui faisait de lui un homme, mais auquel Maël ne pouvait décemment se résigner. Il en allait de ce qui restait de son ego... Orgueil mal placé, encore et encore torturé par une demoiselle sans pitié et qui, au lieu de crier grâce, préférait hurler vengeance. C'était idiot, c'était risqué, c'était Maël, tout simplement. June lui avait pourtant prouvé à plusieurs reprises qu'elle savait se montrer sans pitié. Elle était entière, une anticonformiste de la pire espèce et savait se montrer tout autant impulsive que surprenante. Incapable pourtant de montrer ne serait-ce qu'une once de discipline, Quinn n'avait pas hésité une seule seconde avant de mettre littéralement sa virilité en danger pour exiger une revanche à laquelle la jeune femme ne le laisserait de toute façon pas accéder. Conscient de ce que risquait son entre-jambe, Maël n'avait pas réfléchi plus longtemps que nécessaire et s'était empressé de montrer à la magnifique blonde qu'il ne l'entendait pas tout à fait de cette oreille. Un comportement audacieux dont la première victime serait bien évidemment sa virilité. Virilité qui avait déjà pris très cher quelques heures plus tôt et qui n'était pas vraiment prête à réitérer cette douloureuse expérience. Une appréhension loin d'être trahit par le regard à la fois provocateur et sincère de notre Lehman national qui, décidément, semblait toujours autant incapable de faire les choses dans la simplicité. Indécryptible, il laissa vaguement trainer un demi-sourire qui se voulait amusé sur son visage et ignora superbement cette petite voix dans sa tête qui hurlait son désaccord. Désaccord que June s'empressa de lui faire comprendre... De manière tout à fait inattendue.

June aurait pu s'en prendre directement à l'ego de notre homme et torturer délicatement son otage, faisant amèrement regretter son audace à son propriétaire. Elle n'en fit rien, préférant faire preuve d'une maîtrise que Maël ne lui connaissait pas. Tout en l'assassinant du regard, elle s'empara brutalement du son poignet et lui ordonna une retraite anticipée. Une réaction hâtive, mais mesurée qui perla le sourire de Lehman d'une exécrable arrogance. June chassa rapidement cette main un peu trop baladeuse et l'homme n'insista pas, conscient que la jeune femme ne tolérerait pas une seconde intrusion intempestive. Cet instant avait pourtant le goût d'une victoire pour Quinn. Il avait dépassé la limite et était toujours entier... Voilà qui était surprenant ! Il ignorait les raisons qui avaient pu pousser la belle Bradford à se montrer aussi clémente devant sa détestable arrogance. Elle n'avait pourtant pas hésité la veille à s'en prendre directement à ses précieux bijoux de famille et voilà qu'elle se montrait magnanime... Cette indulgence ne lui ressemblait pas et Maël ne pu empêcher le doute de venir s'insinuer sournoisement en lui. Sans doute June lui préparait une petite vengeance à sa manière... De quoi lui faire regretter son audace et s'assurer que ce geste pour le moins déplacé serait bel et bien le dernier. Instinctivement, le visage de notre homme s'écarta très légèrement des lèvres de la jeune femme. Inutile, puisque sa virilité était toujours prisonnière de la main délicate de la demoiselle. A la fois curieux et méfiant, Maël se garda bien d'ouvrir encore une fois là bouche pour appuyer ses provocations. June était loin d'avoir apprécié son geste (étrange ! x)), aussi préféra-t-il ne pas ajouter l'impertinence à la liste déjà longue de ses méfaits. Méfaits déjà bien assez nombreux aux yeux de Delilah pour le conduire directement à la potence...

Maël ne savait pas vraiment à quoi s'attendre et il ne préférait d'ailleurs pas trop imaginer. Il faisait toute confiance à l'esprit (complètement tordu !) de la divine et dangereuse créature qui tenait son avenir (xD) entre ses doigts pour imaginer un châtiment exemplaire. A cet instant précis, il voyait la jeune femme comme un juge inébranlable, occupé à juger ses crimes et sur le point de prononcer son verdict. Sa peine serait lourde, c'était à n'en pas douter, mais Maël espérait diminuer sa sentence par son soudain silence. Silence religieux qui saillait bien mal à ses traits. Silence temporaire qu'il s'empresserait de briser dès l'heure de son jugement arrivé. Silence que seule la main de June sur ses parties pouvait provoquer. Silence que la jeune femme finit par ébranler avec arrogance avant de lâcher sa prise et de s'écarter vivement de celui qui avait été sa victime pendant plusieurs minutes. Lehman, qui pendant tout ce temps s'était interdit de prononcer le moindre mot, tomba tout à coup sous le joug d'un mutisme incontrôlable. S'il s'était attendu à ça ! Une nouvelle fois, l'homme s'en sortait miraculeusement bien. Une nouvelle fois, June su se montrer pour le moins surprenante. Et pour UNE fois, elle ne s'amusa pas à l'amocher honteusement. Lentement, la surprise envahit les traits de notre homme, pour ensuite laisser place à un soulagement non feint, puis arrivèrent quelques traces d'un contentement certain et enfin, la déception.

Ainsi donc June en avait assez et préférait fuir le jeu plutôt que d'essayer d'en conserver les commandes ? Voilà qui était à la fois surprenant et décevant aux yeux d'un Maël dont la soudaine bonne humeur fut légèrement ébranlée par les dernières paroles de la jeune femme. Immobile, l'homme la regarda s'éloigner. Il n'était pas dans ses habitudes de courir après les femmes et cette fois ne ferait pas exception. Le départ de Delilah laisserait immanquablement amertume et frustration derrière lui, mais il ne mettrait pas sa fierté à mal pour tenter de la retenir. Bien sûr, l'apparition de la demoiselle avait su éveiller un désir profondément assoupi, mais même cet appétit charnel ne faisait pas le poids contre cette insupportable arrogance qu'il affichait à tort et à travers. Qu'elle franchisse la porte et l'homme n'aurait plus alors qu'à noyer sa soif dans la cocaïne. Porte qu'elle observa longuement tout en s'immobilisant, comme indécise. Il n'en fallait pas beaucoup plus au sourire de ce cher Maël pour réapparaître. Une once d'hésitation et l'espoir pointait de nouveau le bout de son nez. Magique ! Si June avait franchis cette porte avec cette détermination qu'on lui connaissait si bien, Lehman se serait résigné à la laisser disparaître. Mais elle avait hésité et cela faisait toute la différence. Lentement, il franchit alors la distance qui le séparait de l'objet de son désir inassouvi. Quelques pas seulement et il se retrouva une nouvelle fois dans le dos d'une femme qui avait su le marquer profondément. Une femme dont la beauté se voyait décuplée par l'indifférence et la haine. Beauté à laquelle Maël était bien incapable de rester indifférent.

June l'avait mis en garde et lui avait déconseillé de l'approcher à nouveau. Une menace à laquelle il se serait momentanément soumis si elle n'avait pas hésité avant de franchir la porte de la chambre. Elle avait prétendu ne plus le désirer et de telles affirmations ne laissaient habituellement aucune place à l'hésitation. Delilah aurait dû quitter les lieux dès qu'elle en avait eu l'occasion... Elle ne l'avait pas fait et cela, bien plus que tout autre chose, suffisait à offrir à Maël une confiance toute puissante en lui et en l'emprise qu'il exerçait inconsciemment sur cette demoiselle. Confiance bien souvent mis à mal et tout aussi souvent décuplée par une seule et même jeune femme. Ignorant donc la menace de la magnifique Bradford, l'homme se colla à nouveau contre ce corps tant désiré, approcha dangereusement ses lèvres de son oreille et chuchota avec une simplicité qui extermina toute trace d'arrogance dans sa voix. « Quittes tu dis ? Je ne crois pas non... Tu as su me prouver que tu étais exceptionnelle, laisse-moi te montrer que je peux au moins t'arriver à la cheville... » Tiens tiens, voilà qui ressemblait à un compliment. Un compliment à la Maël, certes, mais un compliment quand même. Et si June pouvait ne pas l'apprécier à sa juste valeur, nul doute qu'elle pourrait apprécier la sincérité qui ponctua ces propos. Sincérité factice ? Peut-être, peut-être pas... L'homme lui-même n'aurait su le dire. Tout en se décrochant délicatement de cette oreille, l'homme laissa glisser ses lèvres contre la nuque de la jeune femme. Nuque dans laquelle semblait receler tous les mystères d'une demoiselle qu'il ne parviendrait jamais à cerner entièrement. Elle savait faire naître en lui autant de sensations toutes plus délicieuses les unes que les autres. Sensations pour le moins incompréhensibles, dénuées de sens réel et de sentiment mais ô combien exquises. En réponse à ces curieuses émotions si généreusement offertes par la jeune Bradford, l'homme laissa couler sa bouche sur ce cou et ces épaules délicates tant de fois parcours déjà. Ses mains se posèrent simplement sur ses hanches, laissant à June toute sa liberté de mouvement. Jamais encore Maël ne s'était montré si tendre avec qui que ce soit. Une douceur étrange et momentanée qui disparaitrait certainement aussi vite qu'elle était arrivée. Interrompant ses baisers, l'homme finit par ajouter, sans élever la voix. « Allons, June... On ne fait plus rien de mal... » Rien de plus vrai... June n'était plus avec Elias. Tous deux étaient libres comme l'air, adultes et vaccinés par-dessus ça (x)). Certes, la relation qu'ils entretenaient était malsaine et dénuée de sincérité, mais cela, Maël semblait s'en foutre éperdument. A cet instant, seule comptait June et cet instant d'hésitation...
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeJeu 26 Mai - 4:07


June & Maël.



(j'vais arrêter d'écrire.)

Elle avait le droit à un Maël différent. A vrai dire, elle ne s'était jamais imaginée qu'il puisse se départir de cette carapace d'être secret et terriblement cynique au profit de celle du petit séducteur de base. Elle avait espéré qu'il puisse valoir mieux. Et voilà, il décevait une nouvelle fois les aspirations qu'elle avait osées fonder en lui, pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes. Il y avait là de quoi s'étonner d'y croire encore, de poursuivre ses efforts et d'offrir à cet être pourtant inappréciable des nouvelles chances. Une, deux, trois, quatre, cinq, six ... dix-huit, dix-neuf. June arrivait au terme de sa pourtant gigantesque patience, et elle avait de quoi être fatiguée. Il lui avait tout fait. Violence physique, destruction morale, puis anéantissement même d'une vie, il ne lui avait épargné aucune humiliation, allant jusqu'à la trainer plus bas que terre. Et tout cela sans même se sentir coupable le moins du monde, jugeant tous ses actes justifiés et parfaitement convenables. Mais à chaque fois, June s'était faite l'avocat du diable, défendant sans vergogne celui qui l'avait brisée, encore et encore, à de multiples reprises. Elle ignorait si la faiblesse commandait seule ses décisions, ou si une part d'affection entrait en compte. Sans doute aucun des deux. Surement n'y avait-il aucune réponse. Comme dans tous les malheurs qui poursuivaient June depuis déjà quelques mois.

Elle avait eu la chance de filer au bout de ses jolis doigts. Elle n'aurait eu qu'à fermer la main pour la saisir. Trois pas. Et pourtant, elle n'en avait pas même été capable. Sa plus grosse stupidité était d'avoir ainsi montré sa faiblesse au tortionnaire dissolu qui l'observait toujours dans son dos. Elle pouvait ressentir ce regard lui brulant la nuque, cet égo mis à mal, regonflé comme par surprise à son instant d'hésitation. Mais en sachant cela, se serait-elle mise à courir pour quitter l'antre de ce sombre démon ? Non, bien sur. Elle était restée là, les bras ballants, ne montrant à Maël que sa désagréable faiblesse, toujours plus imposante, toujours plus présente (non que dis-je, omniprésente !). June s'était trompée de tactique. Il n'était pas de ses insectes contre qui le réflexe premier est de se faire discret. Face à lui, mieux valait fuir. Fuir loin, très loin, sans jeter le moindre regard en arrière, sans émettre le moindre son, évitant même de ralentir le rythme d'une quelconque manière. Il était de ses animaux sombrement intelligents, face auquel il suffisait de prier ... et de courir plus vite, dans l'idéal. Il était de ceux qui, une fois leur proie attirée comme par enchantement, ne la laissait plus jamais filer. Ne lui offrait pas même la moindre chance. Mais elle, cette pitoyable mouche prise dans la toile d'une araignée infecte, l'avait eue, cette chance, au creux de la main. Et elle ne l'avait pas saisie ... Elle faisait sérieusement honte a la race des mouches-chopées-dans-les-toiles-d'araignée (pardon, pardon -out- C'est la faute a Bruno Mars xD).

Et cette foutue araignée qui, sadique jusqu'au bout des pattes, prenait un malin plaisir à venir torturer une proie déjà condamnée ! Sans doute Maël voulait-il admirer la déchéance suprême d'une demoiselle qu'il avait entièrement piégé. Il avait de quoi être fier de son œuvre, sans doute celle de sa vie. Il n'avait plus qu'à l'achever, et il aurait enfin le plaisir de la voir chuter de son piédestal si haut placé. Un bon coup de pattes ou une morsure pleine de venin, s'il avait été une araignée. Maël, lui, n'avait besoin que d'une parole, que d'un souffle, et il verrait sa victime succomber. Non pas succomber dans une mort profonde et douloureuse, mais pire encore. Cela ne tarda pas. Une phrase. Une parole, murmurée à son oreille. Un corps tant admiré si près du sien. Un frisson, un soupir, un désespoir vrai mais vain. Maël était trop. Il était trop lui, trop tout. Il était bien trop capable de l'hypnotiser comme un magicien avec son public, et elle avait la sensation d'être le pauvre martyr d'un enchanteur fou. Il s'amusait avec elle, jouait avec sa résistance, se plaisait à la voir se courber sous le poids de tant de souffrances, puis calmait ses frayeurs en un joli coup de baguette magique. Mais désormais, disparue la baguette. Seules restaient les angoisses, les terreurs, son incapacité même à s'imposer malgré les apparences qu'elle déterminait. Elle voulait se faire rembourser sa participation bien malheureuse, encore eut-il fallu que tout ceci ne soit que spectacle monté. C'était bien une exhibition, celle de sa vie. Malheureusement, elle était bel et bien réelle. VDM

Le compliment inattendu et inespéré que lui fit Maël calma son inquiétude et sa lassitude un court instant. Elle laissa un fin sourire se dessiner sur ses lèvres, alors que la bouche de cet homme s'emparait de sa nuque, de ses épaules, et que ses mains prenaient place sur ses hanches. Elle le savait. C'était du suicide. Un suicide insidieusement provoqué par un bourreau avide de sang, mais un suicide tout de même. Sa présence a moins d'un mètre de Maël pouvait, de toutes les manières et dans n’importe quelle circonstance, s'apparenter à une autodestruction parfaitement désirée. June n'eut ni l'envie ni le courage de se débarrasser de cette présence qu'elle ne pouvait qu'en mentant qualifier d'inopportune. Elle ne pouvait même pas s'en offusquer, ses mains sur son corps y étaient déjà passées bien suffisamment de fois pour qu'elle juge ses gestes de trop entreprenants. Elle était coincée, il avait parfaitement bien joué, lui imposant sa présence au moment précis où il le devait, saisissant avec forts détails l'instant où elle serait la plus indécise, la plus fragile. En plus d'être un bon amant (non que dis-je, extraordinaire), il était un séducteur hors-pair. Le coup fatal ne tarda pas, explosant de vérité. June ferma les yeux.

Maël ne s'était jamais montré aussi doux, aussi attentionné. Un désir pareil qu'il semblait montrer à son simple usage lui fit un bien fou, alors qu'elle gardait les yeux fermés. Un nouveau soupir perça le silence, avant que ses jolies prunelles ne se refixent sur la porte droit devant elle. Deux solutions. Non, plus deux. Il n'y en avait plus qu'une depuis que ce séducteur un peu trop collant s'était à nouveau approché d'elle, qu'il avait glissé ses quelques phrases dans son oreille. La possibilité de s'enfuir, celle de garder toute son intégrité mentale, celle qu'elle avait possédé quelques secondes au creux de sa main s'était envolée. Définitivement. Elle n'était désormais plus que poussière dans un univers proche et invisible, plus qu'étoile dans un ciel noir et sans lune. Elle était tout et rien. Mais elle ne lui appartenait plus. Elle fit un pas en avant, se détachant de la présence de Maël, dégageant ses hanches de ses mains. La porte était toujours devant elle, sombrement close. Et elle était destinée à le rester. En un pas, June fut face à son ex-futur-ex amant. Pourquoi s'était-elle détournée, là était la question. Elle était parfaitement capable de s'imaginer son visage dans les moindres détails, inutile d'affronter son regard, et de se jeter seule dans les abysses même de sa passion. Il y parvenait très bien, lui, trop bien pour qu'elle ne lui facilite la tâche. Pourtant, elle s'était retournée.

    « Je te laisse deux minutes. Deux minutes pour me montrer que je ne fais pas une connerie mémorable. »

Son ton était dénué de tout humour. Étrangement brusque et sincère, ses prunelles vrillées dans celles de Maël lui prouvaient une fois de plus qu'il n'était plus question de rire. De quoi était-il question ? Pourquoi craquait-elle à nouveau pour lui ? Toutes ses interrogations sombrement destinées à rester dans un coin obscur de son cerveau, ne demandant qu'a être oubliées. June était incapable de lui résister, cette défaite en était une nouvelle preuve. C'était inéluctable, inévitable. Mais elle avait certes perdu ce combat là, elle comptait bien se reprendre. Comme à chaque fois. Un simple nouveau pas en avant la conduisit jusqu'à Maël. Son désir n'était pas à son paroxysme, contrairement à sa frustration, mais elle faisait parfaitement confiance à cet homme, férocement capable de faire naître chez elle des sensations qu'il lui semblait être impossible de connaître avec qui que ce soit d'autre. Elle l'avait bien assez vu pour être certaine qu'il soit capable de lui changer les idées. De lui faire même oublier cette foutue défaite. Sa bouche rencontra celle de Maël, alors que ses mains lui retiraient sa chemise déjà ouverte, la faisant glisser sur le sol. Puis, elle se hissa sur la pointe des pieds, et c'est dans l'oreille déjà bien amochée de cet homme qu'elle glissa :

    « Félicitations. T'a encore gagné. »

Une puissante amertume nourrissait son ton. Une amertume amère et désagréable. L'amertume du perdant, l'amertume que procure la défaite.

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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeVen 27 Mai - 4:18

PARDON ! T.T une daube magnifique ! Pire que tout, tu pourras pas dire le contraire --' Faut que j'arrête de jouer un Maël comme ça, il me fait limite déprimer :O En plus je fais que me répéter, c'est chiant !

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JUNE & MAËL


Les relations que Maël entretenait avec la gent féminine étaient pour le moins étranges. Étranges et différentes à chaque fois qu'il se laissait séduire pas l'une d'elles. Séduire pas leur beauté et leur grâce toutes plus uniques les unes que les autres. C'était bien simple... Cet homme était un hypocrite, provocateur et mesquin, mais sa mauvaise foi n'allait pas jusqu'à nier l'évidence : les femmes étaient son point faible. A très forte raison ! Comment résister à leur douceur tour à tour fragile et brutale ? Comment ignorer leurs traits délicats, leurs formes généreuses, leurs courbes subtiles, exquises ? Aucun homme ne possédait cette finesse et cette complexité et nul doute était-ce qui séduisait Maël chez ces créatures divinement attrayantes. Bien évidemment, il cherchait parfois à s'en défendre, son orgueil affichant alors une indifférence tout autant factice qu'exécrable. Mais, inévitablement, il finissait toujours par se laisser envoûter par ces sorcières aux allures de fées. Ensorcelé, fasciné, il ne mettait jamais beaucoup de temps avant d'afficher une attention désintéressée à celles dont le charme se faisait le plus entreprenant, le plus oppressant. Oui, Maël aimait les femmes et pourtant rares étaient celles qu'il laissait entrer dans son lit. Celles-ci étaient certainement des femmes à part, plus exceptionnelles et surprenantes encore que leurs paires. Celles-ci possédaient un charme inhabituel, hors norme, peu banal... Lehman pouvait bien prétendre que la belle Bradford était une femme comme les autres, il savait bien au fond de lui qu'il n'en était rien. Sinon, pourquoi s'accrocherait-il à elle telle une huitre à son rocher ? Aucun doute : June faisait partie de ces rares exceptions qui avaient su attirer l'attention d'un homme qui, habituellement, ignorait sa faiblesse pour jouir d'une drogue qu'il pensait bien moins dangereuse. Drogue blanche à laquelle il ne devait aucune soumission, aucune obéissance. Drogue qui ne savait décemment assouvir cet appétit charnel insatiable qui le poussait infatigablement dans les abysses de la servitude.

Maël et les femmes, une belle histoire d'amour (LOL !). Il avait été un véritable salaud avec Lucy quelques années plus tôt. L'ignorant, la méprisant et se contentant amèrement de leurs brèves réconciliations sur l'oreiller. Avec Soledad... C'était une toute autre histoire. Ces deux-là s'aimaient d'un amour cruel, vache, presque dépourvu d'affection. Leur couple était chaotique, destructeur ; leur relation avait banni les mots tendresse et tolérance de leur vie commune et, au final, leur liaison ressemblait bien plus à une lutte incessante pendant laquelle chacun tentait d'avoir le dessus sur l'autre. Quant à June... Maël semblait avoir tout essayé en sa compagnie. Entre violence et tendresse, prévenance et indifférence, il avait traité cette femme comme nulle autre avant elle. Est-ce qu'elle méritait tout ce qu'il lui avait fait endurer ? Certainement pas. Et pourtant, il n'avait pas hésité une seule fois avant de l'attacher à un bûché, d'y allumer le feu et de la regarder cramer à petit feu. Pire encore, après s'être lassé de ce spectacle, il s'en était désintéressé et avait tourné le dos à cette jeune femme qui souffrait le martyr, torturée par ses erreurs et ses regrets. Un comportement peu étonnant quand on connaissait Maël, mais qu'on pouvait aisément condamné et qualifié d'inapproprié. Et, aujourd'hui encore, il agissait de manière tout à fait inattendu. Revenant sur ses pas, il offrait à la magnifique Delilah une douceur qu'il n'avait jamais offerte à qui que ce soit avant elle. Ses baisers étaient légers, spontanés, doux et dépourvus de la moindre trace de précipitation, tandis que ses mains, immobiles sur ses hanches, l'emprisonnaient le plus délicatement du monde dans une cellule dont la porte restait ouverte. Et toute cette délicatesse trahissait un désir enfin contrôlé. Maîtrise très certainement provisoire, mais appropriée à cette situation instable.

June ne mit guère longtemps à se défaire de l'emprise de Maël. Celui-ci ne broncha pas et la laissa faire, ses bras retombant mollement le long de son corps. Seule la patience servirait sa cause, il le savait. Un soupçon d'empressement ou d'arrogance et la jeune femme risquait fort de franchir immédiatement la porte, le plantant là, seul avec son désir inassouvi. Ce désir était-il d'ailleurs la seule raison qui poussait notre homme à agir avec tant de retenue et de sincérité ? Pas vraiment... Il avait mis le temps qu'il fallait, mais Quinn semblait avoir intégré la leçon. Il ne gagnait absolument rien à se comporter en véritable connard avec cette femme. Pire encore, celle-ci punissait chaque action qu'elle jugeait déplacées, soucieuse de ne laisser passer aucune erreur. Œil pour œil, dent pour dent, semblait être un dicton qu'elle suivait à la lettre, poursuivant ce besoin malsain de rendre à Maël chaque coup, chaque insulte, chaque regard. Et cela, inlassablement... Au final, c'était bien Lehman qui avait fini par se lasser de ce petit jeu. A force de prendre des baffes, il avait fini par se ranger et restait sagement à la place que June voulait le voir occuper. Une sagesse momentanée, il allait sans dire ! Le moment viendrait où, las de rester immobile, il se mouverait à nouveau pour redevenir l'homme que tout le monde connaissait. Pour l'instant présent, Delilah avait l'immense honneur d'apercevoir l'homme que Maël était réellement. Cette facette de sa personnalité qu'il enterrait jalousement au fin fond de ses entrailles et qu'il veillait à ne jamais laisser apparaître. Non, Quinn n'était pas aussi mauvais qu'il laissait paraître. A cet instant précis, c'était presque flagrant.

June et les compliments... Maël la savait parfois sensible aux flatteries pour s'y être déjà essayé avec elle à une reprise. Mais ce jour-là, tout était différent. La jeune femme l'avait dit et redit : elle n'était plus du tout intéressée par cet homme qui l'avait déjà tant fait souffrir. Et, même si Lehman en doutait, il la savait assez bornée pour passer outre ses compliments et trouver le courage de franchir cette porte qui la narguait silencieusement. Ce qu'elle ne fit pas, préférant se retourner vers son amant pour noyer ses prunelles magnifiques dans le regard de celui-ci. Surprenant Maël dont l'hypocrisie avait déserté le sourire et dont les traits étaient marqués d'une simplicité peu banale. Sérieux ? Franc ? Voilà des qualités que très peu lui connaissaient. Une pointe de désir et de passion non dissimulée hantait cependant son regard, permettant certainement à la jeune femme de reconnaître parfaitement l'homme qu'elle connaissait. Oh oui, Maël était toujours là, terré au fin fond de ses entrailles, prêt à jaillir pour exterminer cette détestable sincérité à laquelle il ne croyait pas lui-même. Il ne voulait pas y croire. Elle existait pourtant bel et bien, trahissant ce stupide besoin qu'il avait de se faire passer pour ce qu'il n'était pas vraiment.

Le regard de Maël... Sombre et toujours aussi énigmatique. June commençait pourtant à connaître cet homme qu'elle côtoyait sans même vraiment le vouloir. Le mystère qui régnait toutefois dans ses yeux restait entier. Mystère qui se perla d'une légère surprise lorsque la jeune femme lui offrit la chance de poursuivre ses vaines tentatives pour la séduire. A quoi s'était-il attendu ? Pas à grand chose en fait... Lehman avançait à l'aveuglette... Il s'était précédemment fait à l'idée de vivre le reste de la journée avec une frustration assassine logée au milieu des tripes et, généreusement, la divine Bradford lui offrait l'inestimable espoir de voir ses attentes se réaliser. C'était bien plus qu'espéré ! Mieux encore... Sans vraiment lui laisser le temps de réagir, la demoiselle s'était approchée, brisant cette vitre fragile qu'elle avait tenté de maintenir entre eux depuis son arrivée et, avec une douceur glaciale, effleura les lèvres de son amant tout en l'allégeant de sa chemise. Une fois encore, elle ne lui laissa pas le plaisir d'accepter cette offrande et encore moins d'y répondre. Sa bouche s'enfuit en direction de cette oreille devenue si sensible pour le féliciter d'une victoire était encore loin d'obtenir. Non, ce baiser et cette chance de prouver sa soudaine bonne foi étaient loin d'avoir le goût d'une victoire pour un homme qui, sans rêver de pardon, n'espérait qu'offrir à cette femme un plaisir qu'il s'était plu à écourter la dernière fois. Ceci serait un triomphe... Tout le reste ne serait que le pâle reflet de ce dont il était réellement capable. Une défaite cuisante. Un échec amer.

Loin d'être satisfait par ce semblant de victoire, Maël se contenta d'afficher un petit sourire qui, une fois encore, se trouvait à des lieux de son hypocrisie habituelle. Sans quitter la jeune femme des yeux, il avança lentement sa main vers son visage et, d'un doigt léger, dessina délicatement le contour de ses lèvres. Lèvres magnifiques qu'il rêvait de dévorer à nouveau, pour déguster ce fruit mûr débordant de saveur. Il s'en empêcha pourtant, conscient que la partie était loin d'être gagnée. June n'était pas convaincue et, s'il n'avait pas été Maël, sans doute l'aurait-il compris. Au lieu de ça donc, il se contenta de butiner passionnément l'oreille de cette divine créature tout en la faisant lentement reculer vers le bureau. Interrompant ses baisers, il finit par répondre d'une voix qui se voulait franche. Franchise légèrement vacillante. « Deux minutes ? C'est un peu court pour essayer de me racheter, non ? J'ai pas mal de choses à me faire pardonner, il me semble... » Mouais... Difficile d'affirmer que Lehman croyait en ses propres paroles. Il était certes conscient d'être allé un peu trop loin avec June, mais il considérait qu'il avait déjà bien assez payé pour ce qu'il avait pu lui faire ou ne pas lui faire. La jeune femme ne l'entendait certainement pas de cette oreille, il s'en doutait. Tout en l'acculant contre le bureau, l'homme passa un doigt baladeur sur la poitrine de sa prisonnière et continua sur le même ton, tout en retrouvant ce sérieux qu'il avait momentanément mis de côté. « Mémorable, ça le sera, comme toujours... Quant à cette connerie dont tu parles, il est un peu tôt pour en juger, tu ne crois pas ? » Un léger sourire se dessina de nouveau sur son visage, puis, n'y tenant plus, il s'empara de cette bouche qui jouait avec sa patience depuis plusieurs secondes déjà. Quel homme normalement constitué pourrait résister à une telle proximité ? A cette beauté décuplée par l'amertume ? June était magnifique et Maël ne pouvait désormais que répondre à cette perfection. Dans un doux mélange de patience et fébrilité, il s'accrocha sans violence de ces lèvres pulpeuses, ignorant la brulure de sa propre chair et la crainte de recevoir un nouveau châtiment à son audace.

Baiser bref, furtif, mais perlé de douceur et d'une sensualité non dissimulé. Quand enfin l'homme se détacha du visage de la jeune femme, il fouilla longuement son regard, puis la prit soudainement par la main et l'attira d'autorité à sa suite. Traversant la chambre, il se dirigea résolument vers la porte, l'ouvrit sans précipitation et laissa June face à son choix. Lâchant les doigts de la belle Bradford, il s'appuya contre le mur avec une certaine nonchalance et finit par lâcher avec lassitude. « C'est ton choix, June... Je t'ai dis ce que je voulais, mais si vraiment tu penses que c'est une belle connerie, alors je ne te retiens pas. Je t'ai assez imposé ma présence, je crois. » Trahi par sa voix, par son attitude, par ses traits et même par sa façon d'être. Cet homme pourtant indéchiffrable venait se mettre à nu sans même s'en apercevoir. Que pensait-il ? Offrir à June son éternelle indifférence ? Loupé ! Rien, rien n'appuyait ses paroles et son regard trahissait amèrement un besoin violent d'elle, de son corps, de sa peau et de ses formes...


Promis, je me rattraperai :/
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeDim 29 Mai - 7:51


June & Maël.



Maël est frais, Maël est doux, mais Maël n'est vraiment pas pratique ♥. (Un rp de craquage complet, aucun effort sur l'écriture, idées toutes pourries, enfin bref, voici un rp que j'écris quand je ne déprime pas. Conclusion que j'en tire : faut vraiment que j'arrête d'écrire quand je vais bien xD quand je vais pas bien aussi, mais ça va de soi.).

June avait toujours eu un sérieux problème avec les hommes. Objectivement, elle s'était toujours servie d'eux de façon éhontée, n'éprouvant aucun regret au moindre de ses actes, et jugeant que la chance qu'ils avaient eu de l'avoir dans leur lit était bien supérieure à la souffrance hypothétique qu'ils auraient pu ressentir le lendemain en le voyant vide. L'amour et les sentiments n'étaient à ses yeux que faiblesses, et elle se targuait souvent de ne pas connaître ses genres de problèmes. Ainsi, elle avait vécu une adolescence pourchassée par les coups d'une nuit, attirant les regards désireux des hommes, et ceux jaloux accordés par les femmes. N'ayant jamais été intéressée par les rumeurs circulant sur elle, elle ne dut jamais savoir que partout circulait l’appellation d'aguicheuse, ou celle, plus péjorative encore, de coureuse. L'eut-elle sut qu'elle n'en aurait été que flattée, voire fière. Bref, June n'avait jusqu'alors jamais ressenti le besoin de se stabiliser avec qui que ce soit, et il arrivait bien rarement qu'elle accepte de revoir un homme. Puis était arrivé Elias. A lui seul, il avait été l'entorse au règlement de June, celui qui lui avait fait découvrir les merveilles de l'amour. Inutile de rappeler la suite de l'histoire (je crois oui -out-) néanmoins elle avait commis l'irréparable avec le premier homme qui passait, pire encore, elle avait poussé le vice jusqu'à choisir celui-ci ... le père d'Elias. Autrefois, elle s'en serait vantée, éprouvant une certaine fierté à avoir ainsi détruit une famille entière. Aujourd'hui, néanmoins, c'était tout autre, et June ne rêvait que d'une chose : que jamais elle ne puisse commettre une telle ignominie.

Pas de chance, celui-là même, sournoisement et insidieusement, avait rendu toutes ses belles résolutions à l'état de néant. Il ne restait plus rien de son désir de ne plus jamais tromper Elias, plus rien non plus de son envie de valoir mieux que ça. Elle s'en fichait pas mal, à cet instant précis, alors que Maël la faisait reculer sans la moindre violence vers le bureau. Elle n'éprouvait alors plus que la sensation désagréable d'une amère défaite. En rien elle n'aurait pu se sentir mal pour Elias, seule son incapacité à résister à cet homme-là la faisait enrager. Elle se sentait pitoyablement faible, alors que Maël pouvait, en une parole, faire tout ce qu'il voulait d'elle, de son esprit comme de son corps. Comme un cynique acquiescement à ses sombres pensées, elle se laissait docilement guider là où il le désirait, ne répondant certes pas au désir clairement affiché auquel il voulait s'adonner, mais témoignant d'un simple besoin de se laisser entraîner. Elle n'avait plus envie de réfléchir, plus envie de se trouver face à des choix fondamentaux dont elle serait bien incapable de trouver une issue convenable, elle éprouvait juste le désir de se laisser faire. N'importe ou, n'importe quand, n'importe comment, le statut de dominatrice lui pesait clairement, et elle aurait tout donné pour s'en débarrasser, le jetant aux ordures et prenant bien soin de tout refermer derrière elle. Aussi, les ambitions de Maël lui convenaient parfaitement, tant qu'il ne l'entrainait pas à faire des choix, encore, toujours.

Sa prochaine réplique tira à June une grimace toute aussi amère, comme un soudain et brutal rappel de sa pathétique défaite, elle ne releva néanmoins pas le ton sarcastique qu'il employait. Il était bien évident qu'il ne croyait pas une seule seconde à ses paroles, et tant mieux, car la demoiselle ne parvenait pas à songer un seul instant que cet homme orgueilleux et détestable ne puisse se remettre en question. Tout cela ne faisait partie que de son plan machiavélique pour l'entraîner dans son plumard, et si elle avait eu l'obligation de répondre, nul doute qu'elle lui aurait conseillé de se taire, s'il voulait véritablement la posséder (on va dire ça -out-). Il l'avait entièrement acculée au bureau, et passa un doigt sur sa poitrine, geste auquel elle ne répondit que par un sourire. Maël n'était pas du genre à traîner, et elle savait parfaitement que cet instant serait aussi mémorable que les précédents, comme lui même le lui dit clairement. Modeste, en plus de ça, cet homme ! Il possédait décidément toutes les qualités dont une femme pouvait rêver (LOL). Le regard de June ne témoignait que de sa forte lassitude, néanmoins il était ponctué d'une once de désir. Cachée loin, certes, mais bien présente, qui ne demandait qu'à être réveillée par un Maël plus séducteur encore. Elle n'avait aucun doute quant à ce sujet, son futur baiser déjà en fut un magnifique aperçu. Doux et sensuel, elle y répondit cette fois tendrement, ne faisant aucun effort pour lui causer le moins de douleur possible lié à sa bouche. Si elle pouvait, en plus de prendre son pied, continuer à lui faire payer toutes ses horreurs, alors là, on lui offrait le paradis sur un joli petit plateau d'argent. (OMG, il faut pas que j'écrive quand je suis de bonne humeur T.T).

Maël était multifaces & multifonctions. Tantôt doux et protecteur, tantôt cruel et cynique, a la fois porteur d'un désir sans nom et d'une souffrance toute aussi importante, il était absolument impossible de se faire la moindre idée duquel allait nous accueillir lorsqu'on lui rendait visite. Monsieur Imprévisible prenait un malin plaisir à devenir ce que les autres ne désiraient pas avoir en face d'eux, et à exécuter les actions les plus improbables, mais jamais voulues. Bref, monsieur Chieur lui conviendrait tout aussi bien, et il semblait se plaire largement dans ce qualificatif qu'on lui octroyait aisément. Dans l'idéal donc, mieux valait ne jamais lui rendre visite. Malheureusement, une telle issue aurait été bien trop facile, et avec lui, tout était d'une difficulté incommensurable. Ainsi donc, non seulement il était insupportable, mais paradoxalement, il avait le don de rendre les autres accros à son unique présence. Sa méchanceté ne lassait pas, son impétuosité se voyait souvent appréciable, et le fait est qu'il soit si unique le classait dans la catégorie des oeuvres d'arts. Il était une expérience a lui seul, un être rarement vu et qu'il valait mieux ne jamais côtoyer sous peine de se voir attribué les pires tourments. Néanmoins il attirait irrémédiablement les gens à lui, de part ces faux airs mystérieux, et son arrogance faisait mouche. Bref, Maël Quinn Lehman, un paradoxe en son entier.

Ainsi donc, il témoigna à June une nouvelle fois de son insupportable caractère imprévisible lorsqu'il lui prit la main pour l'entrainer à sa suite. Un soupir accueillit cette nouvelle lubie. A quoi ça avait servi de l'acculer au bureau si c'était pour ... pour la jeter dehors ? Elle le vit, surprise, ouvrir la porte, les yeux écarquillés. Son incompréhension était évidente sur son visage, et elle se vit décuplée lorsque Maël reprit la parole. Jamais jusqu'alors elle ne l'avait trouvé si ... si appréciable ! Certes, il faisait précisément ce qu'elle ne désirait pas qu'il fasse (à savoir la mener droit face à ses choix), mais elle n'éprouvait désormais plus aucune difficulté à refermer cette porte, comme elle l'avait montrée à une reprise. Certes, son désir n'était pas tant au rendez-vous que ce qu'elle aurait désiré, mais elle faisait bien assez confiance en Maël pour que cela change dans les minutes qui suivraient. Et voilà qu'il l'entraînait jusqu’à la porte, lui offrant l'opportunité d'enfin quitter cette présence incommode. Il y avait là de quoi rester bouche bée quelques secondes, réactions à laquelle June n'échappa pas. Son regard passait de Maël à la porte, puis de la porte à Maël, dans une évidente insouciance. Elle se sentait comme dans un informe cauchemar où tous les autres parleraient une langue inconnue, et où tous les regards seraient tournés vers elle (désolée TT ça va plus la !) Finalement, cette situation était assez semblable, puisqu'adossé à son mur, il semblait attendre d'elle qu'elle prenne une décision ... mais quelle décision ?

Maël, aux allures confiantes, attendait. Pour une fois, il la laissait tranquille face à un choix néanmoins déjà réalisé, et elle n'était pas insensible à tant d'attentions. Un court instant, son regard se perdit dans la contemplation de cet homme, alors qu'elle laissait sa main trainer contre le battant de la porte. Même s'il désirait lui offrir une apparence certaine et désinvolte, il ne la trompait pas. Ne la tromperait sans doute plus. Tout en lui lui indiquait clairement ses attentes. Ses prunelles, emplies de désirs, ne la lâchaient plus. Sa bouche même semblait réclamer la sienne. Le regard de June, une seconde attiré par le torse nu du beau monsieur face à elle, jeta une nouvelle attention à la porte. Il n'existait plus de doute, plus de choix à faire, plus rien d'autre qu'une envie de tout laisser tomber. Abandonner ses vaines bonnes résolutions qu'elle savait ne pas pouvoir tenir, abandonner même tout désir d'en avoir. Plus jamais elle ne souhaiterait être meilleure, puisque de toute manière, elle n'y parvenait pas. Elle ne changerait pas le fond même de son âme, de sa façon d'être, alors à quoi bon essayer ? Pourquoi se priver volontairement d'un plaisir que tout son corps semblait réclamer, alors que plus aucune autre attache ne s'y opposait ? Oui, il avait raison. C'était déjà une grande force de pouvoir l'admettre. June fit un pas en avant, jeta un œil au couloir vide. Pas étonnant vu l'heure matinale. C'est dans un nouveau sourire qu'elle se tourna vers Maël, vrillant son regard dans le sien, confiante.

    « Oh, je m'en voudrais de réveiller tout ce beau monde. D'autant que je ne suis pas en si mauvaise compagnie ici. » glissa-t-elle, assurée, alors qu'elle refermait la porte avec délicatesse.

June avait beau voir Maël comme un paradoxe à part entière, elle était pas mal dans le genre non plus. Ses décisions ne devaient jamais être vues comme inéluctables, pour la simple & bonne raison qu'elles ne l'étaient pas. Il suffisait à ses bonnes résolutions qu'un bisou dans le cou pour les voir s’évaporer dans l'atmosphère, a son désir qu'une gentillesse inconsciente pour qu'il atteigne un stade supérieur. Bref, elle avait toujours ce qu'elle ne désirait pas, puis désirait ce qu'elle n'avait plus. Complexe, cette jolie demoiselle. Et elle assumait le mieux du monde cette complexité rebelle, l'affichant clairement en lançant un regard langoureux à Maël, qu'elle voyait toujours adossé contre son mur. Elle lui lança un sourire séducteur tout autant que cynique, avant de se rapprocher de lui à pas lents. Elle laissa ses doigts courir le long du torse de son ex-futur-ex-futur-ex-futur...-ex-futur amant, admirant ce tracé sur ce corps si souvent caressé. Puis elle releva les yeux vers lui, porteurs d'une enfin quasi certitude, et d'un désir cette fois non dissimulé. Ses longs doigts fins s'accrochèrent au pantalon, tapotant de façon purement féminine sur la ceinture de monsieur, et faisant retentir le joli bruit apaisant de ses ongles contre le métal (ou le cuir, je ne sais pas les goûts et les préférences vestimentaires de Maël moi UU). Son regard se perdit dans le sien quelques minutes, avant qu'elle reprenne la parole, enfin confiante dans ses véritables désirs.

    « Mais dis-moi, où est passé le Maël insupportable, invivable, sarcastique et insupportable ? » lança-t-elle d'un ton amusé. Elle déposa un délicat baiser au coin de ses lèvres, avant de continuer : « C'est celui-là que je désire, moi. Celui là que j'ai toujours désiré. » Qui a dit paradoxe ?

June déposa un autre baiser dans son cou cette fois, mordillant légèrement sa peau, puis s'écarta à douleur de ce corps adoré, pour se coller contre la froideur de la porte juste derrière elle. Dans la même position que Maël donc, elle le défiait du regard, des prunelles emplies d'une multitude de sentiments pour le moins contradictoires (paradoxale jusqu'au bout des ongles). Cette fois, elles reflétaient un désir non feint et parfaitement visible, qui ne demandait qu'à être assouvi. Puis, une certaine rancune qui aurait pu, dans certaines circonstances, la rendre dangereuse. Mais June l'avait toujours été, l'était toujours d'ailleurs, Maël le savait parfaitement. Tout cela n'était qu'une invitation. Une délicate sollicitation, demandant gracieusement à cet homme extraordinaire de poursuivre dans cette voix qu'il semblait lui aussi désirer depuis le début de leur entrevue. Néanmoins, d'un autre côté, June n'oubliait pas. Non, elle n'oubliait rien. Ni tous ses malheurs qu'il lui avait causé, ni même cette menace de mort qu'il venait de clairement lui offrir, dans sa plus grande gentillesse. Ainsi donc, cette jeune femme n'avait sans doute jamais été si dangereuse. Et pourtant, nul doute que Maël, comme toujours, prendrait un malin plaisir à flirter ainsi avec un danger qu'il savait trop important pour être négligé. Son désir était bien trop puissant pour qu'il ne recule devant cette femme, que son regard soit si sombre ... ou non !

    « Alors ? Je l'attends. » Une pointe d'impatience perlait dans sa voix, impatience saupoudrée d'une dose d'humour. Et toujours, toujours cette même rancœur.



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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeLun 30 Mai - 12:06

XD nawak ce rp ! Mais je me suis éclatée à l'écrire, c'est tout ce qui compte x)

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JUNE & MAËL


Étrange Maël. Maël dans tout le mystère de ce caractère que tout le monde lui connaissait, mais que très peu réussissait à supporter ou même comprendre. Rien de bien difficile pourtant... Il ne faisait jamais ce à quoi on s'attendait et prenait un malin plaisir à faire ce qu'on lui demandait de ne pas faire. Cet homme était doté de l'esprit de contradiction le plus développé de cet univers - June mis à part x) - et ne faisait absolument rien pour le cacher. Rien de plus simple donc... Demandez lui une chose et il fera le contraire, tout simplement. Pensez noir, il pensera blanc. Dites soleil, il dira pluie. Demandez pourquoi, il répondra comment. Seule exception confirmant cette règle : appelez-vous June et espérez sexe et vous aurez du sexe (je pars trop en live x)). Bref... Quant à comprendre les raisons qui le poussèrent à se montrer tout à coup le plus courtois des hommes (alors qu'il faut bien l'avouer, ce mec est un connard fini, égocentrique, drogué et un tout petit peu chieur sur les bords)... Relisez donc toutes les réponses précédentes, peut-être réussirez-vous à comprendre le pourquoi du comment de la chose. Moi j'ai la flemme de ré-expliquer, je suis crevée et en plus je suis pas du tout sûre de comprendre moi-même. Cet homme est trop compliqué, il me tue et à cause de lui je fais rien que me contredire. Donc je vais épargner ce qui me reste de cervelle pour ce soir, merci de votre compréhension (je craque x)). Re-bref... L'incompréhensible Maël donc, soucieux de faire honneur à cette saloperie de réputation à la con qui lui collait au train depuis bien des années, bien décidé à se montrer plus imprévisible encore qu'il ne l'était déjà (ben oui, un Maël presque sympathique, c'est tout nouveau, ça vient de sortir, je vais le labelliser d'ailleurs !), n'avait rien trouvé de plus intéressant que de confronter June à ses choix. Un choix très simple : lui ou la porte. La porte n'étant qu'un morceau de bois décoloré par le temps, nul doute que cette jeune femme n'hésiterait pas devant cette décision... Cornélienne ! Il lui suffisait de poser un regard sur l'être exceptionnellement beau et charismatique qui se tenait à droite de la porte, pour se décider immédiatement et irrémédiablement. Une porte glaciale ou un Maël tout feu tout flamme, personnellement, je me vois très mal hésiter ! (bon allez, j'arrête de faire la conne et je retrouve tout mon sérieux, parce que là ça craint le steak ! Tu vas plus vouloir rp avec moi après si je continue avec mes conneries x)).

June : contradictoire, dérangeante, complètement incompréhensible. Cette chieuse sans nom était décidément bien incapable de s'en tenir à ses décisions. Sublime danseuse, elle passait élégamment d'un pied sur l'autre au rythme de sa propre musique. Maël avait bien tenté d'endosser le rôle du métronome, mais rien n'y faisait. Intraitable et intransigeante, elle préférait rester le chef irrévocable de son orchestre, ses incontournables sautes d'humeur étant ce petit diapason en or qu'elle tenait délicatement entre ses doigts magnifiques. Et ce futur de nouvel amant debout face à sa subtil autorité, n'était autre que le soliste d'une symphonie qu'elle dirigeait d'une main de maître. Amant qui, bien loin de cette métaphore musicale, préférait voir cette jeune femme comme un tyran autoritaire auquel il se soumettait - non sans quelques objections ; comme un monarque à la main de fer ; comme un bourreau sans âme et sans cœur ; comme un prédateur poussant sa proie dans un piège savamment préparer. Tout ceci, sous les traits d'une demoiselle aux traits de fée et au port de reine. Reine capricieuse, lunatique, exigeante et difficile. Une reine dont il était le sujet dévoué... Un sujet qui ne cherchait même plus à comprendre les fantaisies ludiques de sa souveraine. Un sujet tout autant extravagant finalement et qui, partagé entre le besoin d'assouvir ses désirs et sa volonté de contenter sa Majesté, ne pouvait décemment rien lui refuser. Surtout si les envies de cette femme servaient autant ses intérêts que les siens. (Comment je me la pète avec mes métaphores ! Je sais pas ce que j'ai ce soir x) et en plus je me permets de commenter chaque paragraphe ! Rien ne va plus ! M'en veux surtout pas, c'est la fatigue ! Tout ça pour que tu aies ta réponse au réveil, tsk ! ... Je me plains pas hein x)).

Quelle réaction Maël attendait-il ? Aucune en particulier... Son corps entier ne demandait que la chaleur de cette femme, parcourir ses courbes magnifiques du bout des doigts, respirer le parfum sensuelle de sa peau et sentir son regard subtilement aguicheur poser sur lui. Son esprit n'en désirait pas moins d'ailleurs... Mais ce semblant de raison qu'il se plaisait à afficher, gardait une totale neutralité, préférant offrir à June une indifférence tout à fait factice, comme pour prétendre que, quoi qu'elle décide, il s'en contenterait. Bien sûr, Maël saurait tout à fait se contenter de l'intense frustration procurée par un potentiel départ de la femme qu'il désirait. Bien sûr... C'était évident, plausible et bien connu ! Cet homme était un puits de sérénité et observerait cet échec d'un regard tranquille. Peut-être même qu'il n'irait pas se jeter par la fenêtre pour abréger la douleur cuisante infligée par cette défaite. Mieux encore ! Il n'irait même pas se réfugier dans les bras de la cocaïne et de l'alcool. Non, non... Quinn se contenterait d'accepter sagement la décision de la jeune femme et s'en irait tranquillement s'asseoir dans son fauteuil pour de nouveau crever dans cette solitude qui était la sienne. Oui, c'était bien connu, Maël était tout à fait ainsi. Et, dans quelques années, on le retrouverait au même endroit, assis dans le même fauteuil, toujours aussi serein... En revanche, l'odeur de cette chambre délicieuse ne respirerait plus le doux parfum de ce bon vieux Lehman, mais celui d'un cadavre en état de décomposition avancée. Cadavre d'un homme tué par la frustration... (En gros, June, si tu pars, t'as la mort de mon Maël sur la conscience ! Na ! ... Heureusement que j'avais dit que j'arrêtais d'écrire de la merde, hein ? x) Je suis désolée, c'est de ta faute aussi... Tu me fais écrire trop tard et voilà !)

June savait tout à fait se montrer surprenante. Cela elle l'avait déjà prouvé et se plu très certainement à appuyer cette certitude déjà bien trop avérée (tu veux une pelle, June ? Au lieu de te faire chier à appuyer sur les faits déjà établis... Si tu veux les enterrer, dis-le tout de suite, je te filerai un coup de main !) Maël, douloureux témoin du caractère changeant (c'est le moins qu'on puisse dire !) de la jeune femme, était plutôt bien placé pour savoir qu'ô grand jamais il ne pourrait anticiper ses réactions. Prêt à tout, il ne pu empêcher la surprise d'envahir ses traits (c'est qu'une barbare cette surprise !) tandis que Delilah refermait doucement la porte. Porte qui scella la surprenante décision d'une femme indécise. Surprise qui s'éclipsa aussi vite qu'elle était apparue, alors que la voix tout à coup amusée de la demoiselle résonnait agréablement aux oreilles d'un homme dont la soudaine satisfaction pouvait se lire très aisément dans le regard. Regard pétillant de malice, trahissant une nouvelle fois le réel désir de celui qui s'évertuait à afficher une nonchalance aussi fausse que dérangeante. Les efforts de notre homme pour dérider une femme qui n'était venue que dans le but de lui faire une élégante tête au carré semblaient être enfin récompensés. En une fraction de seconde, Maël venait d'obtenir ce qu'il désirait et son ego - longtemps mis à mal - s'en trouva gonflé à bloc. June était imprévisible, changeante, un peu cinglée sur les bords, elle l'avait fait souffrir, il en avait drôlement chié, mais finalement, il obtenait ce pourquoi il se battait depuis plusieurs longues minutes. June ne savait lui résister et Quinn aurait su se contenter de cette simple victoire si le manque de cette femme ne s'amusait pas aussi gaiement à lui bouffer les entrailles. En d'autres circonstances, Maël aurait endossé sa panoplie de connard en puissance et aurait invité June à prendre la porte suite à ce triomphe inespéré. Mais pas ce matin-là... Monsieur Chieur ne semblait pas encore bien décidé à refaire surface et notre homme en profita pour apprécier le bon temps que la jeune femme semblait vouloir lui offrir.

Aucun doute, Maël préférait la June chieuse et aguicheuse à cette espèce de furie, siphonnée et dérangée qui avait fait intrusion dans sa chambre plusieurs minutes plus tôt. Cette June là, il l'avait assez vu et espérait ne plus la revoir. La Belle au sourire charmeur qui se trouvait désormais devant lui en revanche, il ne s'en lassait pas. Soumis à sa soudaine satisfaction, l'homme se fondit dans un mutisme sournois. Nul besoin de parler puisque son regard, qu'il noyait insidieusement dans les prunelles de la belle Bradford, parlait à sa place. Suffisant, il resta parfaitement immobile, sans pouvoir empêcher un frisson de plaisir de remonter le long de son échine quand June passa délicatement un doigt sur son torse. Un frissonnement qui alla délicatement se loger dans sa nuque quand les mains de la demoiselle se posèrent sur sa ceinture, avant qu'elle ne reprenne la parole. Chieuse. Chieuse. Chieuse. Et encore chieuse ! N'était-elle pas venue pour reprocher à cet homme tout ce qu'elle disait désirer à cet instant ? Et quand Maël faisait un effort pour la contenter (oui oui (a)), elle trouvait une nouvelle raison de se plaindre. Cela dit, rien d'étonnant ! Ce Maël trop sage, trop gentil, trop prévenant, trop faux n'avait plus rien en commun avec l'homme qu'elle avait connu lors de leurs derniers ébats. Ce faux-Maël n'était qu'une pâle copie du séducteur de base, bien incapable de se montrer original d'ailleurs. Et ce Maël-là n'était capable que de calmer la colère d'une femme blessée. Pour le reste, le vrai-Maël allait devoir faire son come-back ! (Ben oui, les gentlemen ne font pas des galipettes avec des femmes assez jeunes pour être leurs filles (a)). Faussement outré, Maël posa sur June un petit regard à la fois inquisiteur et exaspéré. Aucun doute, la chieuse de service était de retour et jouait son rôle à fond. Celle-ci, sans vraiment laisser le temps à son amant de répondre, laissa traîner ses lèvres sur le torse de son amant qui ne pu retenir un discret soupir de plaisir. A quoi bon chercher à dissimuler ce qui était désormais une évidence ? Lehman était trahi par son corps tout entier, une preuve de plus ou de moins de l'effet que June lui faisait ne ferait aucune différence...

La proximité imposée par la magnifique Bradford fut de courte durée. S'arrachant bientôt à Quinn, elle alla s'appuyer contre sa porte bien-aimée, le laissant seul face à son choix. Un choix stupide, un choix facile... Rester prisonnier derrière cette carapace qu'il venait de créer de toute pièce et se faire passer pour ce qu'il n'était pas pour s'éviter les foudres d'une femme désirée OU faire exploser ce double postiche et ennuyeux et redevenir celui qu'il était réellement au risque de l'irriter une énième fois. L'homme ne mit que guère longtemps à se décider.

Se décollant lentement de son mur, Maël vint délicatement se coller à ce corps sublime qu'il désirait tant. Longuement, il fouilla son regard en silence, tentant sereinement de savoir à quoi s'en tenir. Le désir était là, bien présent, ça ne faisait aucun doute. Un désir qui flirtait avec une amertume et une colère assoupie. Et cette rancoeur, sournoise, malsaine et inquiétante, plus que tout autre chose, décida un homme qui retrouva enfin son détestable sourire hypocrite. Tout en empoignant tendrement le tee-shirt de la divine Bradford, Quinn finit par répondre d'une voix qui avait retrouvé toute sa bonne humeur. « Vraiment ? C'est vraiment ce que tu souhaites ? » Question rhétorique, puisque Maël n'en doutait pas une seule seconde. Ce qu'il était avait séduit June au premier regard... Pour ce qui était de la sagesse, la raison et la sincérité, elle avait eu Elias et la personnalité de celui-ci n'avait, de toute évidence, pas su la combler. June n'était une femme ni de sagesse, ni de raison, ni de sincérité. Il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer. Des défauts que Lehman considérait lui comme des qualités rares... Sans lui laisser le temps de répondre à cette question inutile simplement destinée à appuyer son exécrable insolence, l'homme retira d'autorité le tee-shirt de la jeune femme, découvrant enfin des formes qu'il connaissait désormais parfaitement. Le regard de Maël emprisonna momentanément le regard de la jeune femme, un petit sourire amusé traînant lamentablement sur ses lèvres gourmandes. Lèvres qui commencèrent leur course effrénée le long du cou de la demoiselle, de sa poitrine, de son ventre. Ce chemin, ce goût exquis d'une peau excitée par le désir, il les connaissait parfaitement et ô combien ils lui avaient manqué ! Ponctuant sa course de baisers frais et délicats, Quinn s'accroupit lentement tandis qu'il descendait sensuellement le long de ce corps aimé.

La destination de cette course folle, June comme Maël la connaissaient parfaitement. Et, préparant le terrain, les doigts de notre homme s'accrochèrent délicatement au pantalon de la jeune femme. S'éternisant longuement à la hauteur de son nombril, il finit toutefois par s'interrompre et se redressa sans la moindre trace d'empressement. Sournois, il fouilla une nouvelle fois les prunelles de celle à qui ses lèvres venaient de faire une promesse sans savoir la tenir. « Le Maël sympathique aurait décemment terminé ce qu'il vient d'entreprendre. Le monsieur Connard que tu demandes, en revanche, aurait légèrement tendance à te dire qu'il ne désire qu'une chose : aller au pieu et terminer la nuit que tu es venue interrompre. » Maël, amusé, ponctua ses paroles d'un léger clin d'œil. Monsieur Chieur était de retour, c'était à n'en pas douter. June l'avait demandé et Quinn allait le lui offrir sur un petit plateau d'argent.

Sans se départir de sa bonne humeur, l'homme s'empara une fois de plus des lèvres de la jeune Bradford. Cette fois pourtant, il lui offrit un baiser digne de ce nom, ignorant le souvenir encore bien présent de sa langue meurtrie. Peu importait... Monsieur Connard ne se contentait pas de chastes baisers et puisqu'elle le demandait de si vive voix, sans doute ne s'agacerait-elle pas de sa soudaine audace. Quand enfin il se détacha à regrets de ces lèvres si délicieuses, il ajouta sur le même ton. « Oui, celui que tu souhaites est un emmerdeur, hypocrite et arrogant... C'est vraiment lui que tu veux ? Pas de regrets ? » Nul doute qu'elle n'en aurait pas. Et quand bien même cela arriverait, elle ne se gênerait pas pour le lui faire comprendre, cela il le savait et l'envisageait même avec quelque appréhension.


Heureusement que je devais faire court (a)
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeMar 31 Mai - 4:52


June & Maël.


Pardon pour le gif, c'est de très mauvais gout j'en ai conscience xD (mais avoue que tu m'as cherché -out-).

June avait pour habitude d'endosser des rôles qui n'étaient pas les siens. Ôh grand jamais elle n'aurait pu laisser transparaître son pourtant bien évident mal-être aux yeux de pauvres personnes innocentes n'ayant rien à voir avec cette sombre affaire dont elle était la victime comme la commanditaire, ne serait-ce que par respect. Et puis, il fallait avouer que June restait une demoiselle assez secrète, et comme elle était fautive dans cette histoire, elle n'allait certes pas s'en vanter auprès de l'opinion publique. Il était bien préférable que cela reste plus ou moins dans l'ombre, bien que Maël ici présent ai pris un malin plaisir à détruire cette couverture qu'elle désirait conserver. Néanmoins, elle aimait bien souvent se faire passer pour ce qu'elle n'était pas, ayant traversé des étapes bien définies de sa vie ayant forgé un caractère pour le moins unique et ... indécis. Comme elle avait pu expérimenter deux parts entières de son humeur pourtant en apparence aux antipodes l'une de l'autre, elle savait jouer ces deux personnes à la perfection, et n'éprouvait aucun mal à tromper qui que ce soit. Maël, en revanche, jouait bien mal la comédie (Ahah !) puisqu'il ne parvenait pas le moins du monde à la berner. La face indifférente qu'il affichait depuis déjà quelques minutes lui semblait simplement pathétique, dévoilant plus encore son désir pour le moins superbement important. Et pourtant, bien qu'elle lui reprocha le brusque changement de caractère dont il jugea bon de faire preuve, elle ne pouvait l'en blâmer véritablement, puisqu'il devait être une des raisons de son brusque revirement de décision. A vrai dire, comme toujours avec Maël, elle même n'avait pas la moindre idée du véritable fondement de son changement d'avis. Son envie de lui toujours bien présente et profondément comme inexorablement ancrée dans ses tripes, peut être ? Cela seul n'aurait pas pu justifier un tel échec. Du moins était-ce ce dont elle désirait se persuader. La vision d'un homme si désireux d'elle, prêt même à mentir si éhontément et à se passer d'une demoiselle entièrement livrée à son corps dans cet unique but ? Oui, peut-être. Mais alors pourquoi, encore et comme toujours, témoignait-elle ainsi d'un caractère si difficile à suivre, d'une indécision à toute épreuve, lui pourrissant élégamment la vie, demandant à Maël de redevenir celui qu'elle semblait exécrer, celui-là même qu'elle désirait frapper de tout son corps, de toute son âme, l'homme au commencement de tout son malheur angoissant ? Elle était dingue, il n'y avait pas d'autre raisonnement lui venant à l'esprit qui justifierait un choix si stupide et insensé. Complètement et irrévocablement dingue. Il n'y avait plus rien a sauver dans cet esprit totalement atteint. (faut l'interner parce qu'elle couche avec Maël quoi, très logique xD.)

L'envie qu'il avait d'elle était parfaitement visible dans tout son corps. Son regard, en premier lieu, véritable réceptacle d'un désir bien trop conséquent, semblait pétiller rien qu'en la regardant, un désir ne pouvant s'assouvir que s'il se voyait contenter. June savait que ça avait du être pour lui un réel effort d'ouvrir cette porte, d'offrir à cette proie déjà inlassablement attirée dans ses filets une chance de s'en extirper, et elle lui était reconnaissante de s'être montré si adorable. Reconnaissante, et presque touchée. Et pourtant, dans son sadisme le plus cru, elle exigeait de lui qu'il redevienne le mec insupportable, invivable, presque diabolique qu'il était au quotidien. Si ça, ce n'était pas une nouvelle preuve de son envie brutale d'auto-destruction ... préférer avoir a faire au véritable Maël qu'à son acolyte gentil (oui, oui, vous avez bien lu !), voilà qui relevait du suicide. Et une fois de plus, elle n'avait pas hésité, se jetant tête la première dans ce piège tendu de toutes parts, et y prenant un malin plaisir, venant d'aussi près titiller le désir qu'elle connaissait parfaitement chez son ex nouvel amant. Le long frisson parcourant sa peau lorsqu'elle posa un doigt sur son torse ne lui échappa pas, et fit naître dans son regard une pointe de fierté. Faire tant d'effets à un homme, quel qu'il soit, ne pouvait décemment pas laisser indifférent, et chaque nouvelle preuve de ses talents étaient à ses yeux un cadeau indémodable. Il fallut qu'elle dépose ses lèvres près de son torse pour qu'il pousse un fin soupir d'aise, acte qui fit naître cette fois un sourire. Un sourire enjôleur, un sourire ravi, presque content. Puis, faisant à nouveau preuve d'une cruauté sans nom et d'un sadisme légendaire, elle s'était éloignée de lui, privant cet homme de son désir, de la seule personne ici présente capable de lui rendre son hommage. Elle était véritablement une garce sans nom ... Mais tout cela n'était rien, par rapport à ce qui viendrait. Elle avait bien conscience que demander un Maël habituel était risqué (quoi que ce terme ne soit pas même assez fort ni assez cru pour le définir), et elle attendait avec grande impatience ponctuée d'une curiosité sans nom qu'il ne lui témoigne sa nouvelle présence. Cela ne tarda pas, il était bien trop désireux d'elle pour perdre du temps en vaine parole, et il ne laissa June seule avec sa porte qu'un court instant, sans doute juste assez pour se remettre de sa surprise et de ses infimes plaisirs.

Elle sentit une pression sur son tee-shirt, jeta un oeil à l'endroit où Maël l'avait agrippé, sans faire preuve de la moindre violence, assez toutefois pour l’agrandir ... (okey, on s'en fout, mais quand même quoi :O ! -out-) Toute trace d'exaspération avait déserté son regard, exaspération néanmoins largement justifiée après le coup qu'elle venait de lui faire, et elle ne pouvait maintenant plus y lire que du désir. Toujours aussi conséquent, toujours aussi présent, toujours aussi plaisant. Elle craint quelques secondes qu'il puisse si aisément lire dans son regard, d'autant qu'il prenait un malin plaisir à le fouiller dès qu'il en avait l'occasion. Sans doute qu'il éprouvait tout autant de contentement à admirer dans ses prunelles une envie de lui importante, puisque ça devait raviver son égo bien meurtri après cette véritable humiliation qu'elle lui avait fait subir. Et malgré l'acceptation de June dans cette nouvelle entreprise purement sexuelle à laquelle il l'avait encore invitée, elle n'oubliait pas. Elle n'oubliait certes rien de ce qu'il lui avait clairement fait subir, et il était inscrit en lettres de feu dans son esprit que Maël n'était qu'un enfoiré de première, toujours prêt à détruire les jolies demoiselles lui faisant le plaisir de pénétrer dans son lit. D'un autre côté, il ne s'en cachait pas, mieux encore : le revendiquait hautement et férocement. Cela ne l'empêchait pas de continuer à le fréquenter, sautant sur la moindre raison valable (ou pas d'ailleurs) pour aller frapper à sa chambre d'hôtel. Tous ses actes semblaient décidément aussi complexes et insensés que son caractère, en soi, et rien ne dérogeait a la règle. Quant à savoir si c'était réellement ce qu'elle souhaitait, c'était une autre paire de manche, mais June n'avait aucune envie de se poser la question. Elle désirait simplement arrêter de réfléchir, faire ce qu'elle voulait en cet instant précis, faire de Maël son amant pour la ... énième fois sans se soucier de conséquences pour l'instant inexistantes. Ainsi, elle ne répondit pas à cet homme face à elle, se contentant de lui lancer un regard qui se voulait parfaitement convaincu, avant qu'il ne lui retire presque sauvagement son tee-shirt, geste auquel elle n'opposa aucune résistance. Bien que le sourire de Maël ne lui sembla pour le moins étrange voire ... inquiétant, elle y répondit avec délicatesse, presque tendresse, craignant qu'il ne témoigne de son retour à la normale par un nouveau coup foireux, qu'il prendrait bien soin de ne pas rater cette fois. Pourtant, ce sont des baisers le long de son cou qui accueillirent ses angoisses, puis il descendit le long de son ventre, calmant bien largement la moindre frayeur. Qu'est-ce qu'un homme si habile pouvait bien vouloir faire de mal ?

Les yeux a demi clos, elle ne suivait cette délicieuse progression que par les sens, sentant un baiser près de sa poitrine, un autre au milieu de son ventre, puis un autre sur le nombril. Elle l'imagina, certaine, s'accroupir, goutant déjà au plaisir qu'il comptait bien lui procurer, main sur le pantalon. Voilà qui était un bien étrange retour à la normale, néanmoins un retour qu'elle n'était certes pas prête d'oublier, s'il se montrait aussi habile dans cet art là que dans ses délicats baisers si éphémères que d'une sensualité palpable. Elle n'en doutait pas une seule seconde. Ah ... voilà ! Maël de retour, en effet. Elle rouvrit entièrement les yeux en sentant les baisers sur son nombril s'éterniser, puis en ne sentant plus rien du tout. Une intense frustration gagna tous ses membres, alors qu'elle laissait échapper un râle de mécontentement. Quel enflure, ce mec ! Après lui promettre un si doux destin, tout lui retirer d'un coup, se relever aussi lentement que possible ! Aaaah, quel sadisme, quelle cruauté ! Aucun doute, Maël était bien là. Ses adjectifs ne pouvaient décemment pas convenir à quelqu'un d'autre aussi bien qu'à lui. Poussant le vice jusqu'à l'affronter du regard quelques longues et interminables secondes, elle n'aurait eu qu'une envie : lui planter ses ongles dans les yeux qu'il semblait si emprunt à défier. Sa frustration était intense (vous l'aurez compris xD), tout autant que l'était son désir, et il avait même réussi à décupler encore un peu son envie de lui. Toujours aussi paradoxale, June ne cherchait plus à trouver la moindre logique dans ses actes ou dans ses raisonnement, elle prenait tout comme ça venait, jonglant avec les sentiments qu'elle éprouvait sans connaître leur raison ou leur dénouement, sans même chercher à y trouver un moindre fil conducteur. Encore eut-il fallu qu'il y en ai un. Elle fusilla Maël du regard, alors que toute trace de colère ou de frustration s'évanouit en entendant sa phrase. Encore une provocation, à laquelle néanmoins elle ne se laisserait pas prendre. Elle avait voulu cet homme là, elle ferait avec, quoi qu'il advienne ! Lui même, dans toute sa méchanceté, dans tout son sadisme ne l'en dissuaderait pas. Elle n'aurait pas deux échecs en une entrevue, sa grande fierté et son égo surdimensionné le lui interdisaient purement et simplement ! Néanmoins, son clin d'oeil presque amical suffit à faire disparaître dans son regard toute trace d'anxiété.

Le baiser qui suivit fut fort utile en ce but aussi. Doux, et sauvage à la fois, il témoignait d'un Maël ayant retrouvé toute sa vigueur, d'un amant extraordinaire tout comme d'un homme sombrement étrange, attachant comme détestable. June répondit a cette délicatesse avec grande envie, tout désir de cet homme absolument retrouvé. Alors qu'elle était plutôt lasse quelques minutes auparavant, il avait su, en alliant intelligemment tendresse et mystère répondre à chacune de ses demandes et transformer désintérêt en désir absolu. Car oui, elle devait bien s'en rendre compte, désormais son regard ne montrait plus qu'une envie pressante et pertinente, un appétit, voire une convoitise qu'elle ne lâcherait plus. Mieux encore : ce dessein et cette exigence était parfaitement partagée, ce qui ne pouvait que renforcer ce jeu amical ayant remplacé celui de la destruction, celui qui l'avait poussée à pénétrer en trombe dans cette chambre, durant son sommeil. Tiens, en parlant de sommeil ... Il était vrai que June l'avait réveillé de bien mauvaise façon, lui balançant le premier objet tombant sous sa main dans la gueule alors qu'il était profondément assoupi, et à aucun moment elle ne s'en était trouvée désolée. Encore moins maintenant, à vrai dire. Bien au contraire, ça lui avait fait un bien fou, et le coup de poing qui avait suivi avait mis un terme tranquillement à son envie de vengeance, bien plus vite rassasiée que son désir de lui là, à l'instant, au moment précis, qui lui semblait tout bonnement comme un puits son fond, absolument inépuisable. Maël avait raison, il devrait bien évidemment lui témoigner absolument toute sa capacité à être un bon amant s'il voulait au moins lui arriver à la cheville ... Car elle était bien loin d'oublier le petit passage de Maël gentil (pire encore, elle l'avait gravé délicatement dans ses souvenirs, le sous-titrant : un rêve devenu réalité), et ses compliments n'étaient pas prêt de s'évaporer et de disparaître définitivement de sa mémoire. Elle murmura un « aucun regret non. » presque inaudible, avant de reprendre véritablement la parole, témoignant de toute sa superbe retrouvée.

    « Vraiment ? Tu veux retourner te coucher ? » déclama-t-elle sur un ton outrageusement ironique. « Quel mignon petit enfant, qui a besoin de ses heures de sommeil. Je suis si adorable que je suis même prête à t'accompagner jusqu'à ton lit. »

June lui lança un nouveau sourire cynique, empli de confiance en elle, alors qu'elle forçait Maël à reculer, collant le haut de son corps désormais presque nu à son torse qu'elle continuait à caresser sauvagement. Non ... pas sauvagement. Ses caresses étaient comme elles, comme ses actes, comme ses dires. Etrangement surprenantes. Tantôt tigresse, tantôt papillon, elle ne laissait pas une seconde se répit à ce torse si bien défini, si bien musclé et si bien sculpté mis à nu, laissant ses doigts le parcourir de long en large. Caresses sauvages, étreintes harmonieuses, frôlements éphémères. Son touché semblait parfait. Elle avait la sensation de maîtriser si bien ses mains que le corps de son ex nouvel amant, déjà maintes fois exploré, maintes fois regardé. Sa bouche se perdait dans son cou, sans qu'elle ne tente le moindre baiser. Simplement un effleurement purement humain, alors que cette odeur si familière l'apaisait, tout en décuplant ce désir qui lui tordait les entrailles, la torturait cruellement, et qui ne demandait qu'à être définitivement assouvi. Elle savait cet empressement tout aussi présent chez Maël, décida toutefois de ne pas le montrer. Ce jeu là devrait être sa domination, celle d'un homme qui s'échappait toujours de cette fonction en devenant soumis, complètement sous les ordres d'une maîtresse orgueilleuse et autoritaire. Il ne semblait en éprouver aucun problème de fierté, alors que cette situation lui convenait parfaitement. Forcément, hormis se laisser faire, il n'avait pas grand chose à penser, rien d'autre qu'à profiter des dons qu'elle lui faisait, dans sa plus grande bonté. Cette fois néanmoins, ce serait différent. Une fois les bases du jeu établies (par elle, bien sur !), il n'aurait plus qu'à s'y plier, en véritable gentleman qu'il se targuait d'être. Le lit était à quelques centimètres. En une pression plus forte sur le haut de son torse, June le força à s'allonger de tout son long sur le lit, le regardant quelques secondes dans cette position absolue de faiblesse, avant de s'installer à califourchon sur lui, près de ses genoux, tentant de ne pas y assoir tout son poids, désireuse de ne pas briser une de ses jambes (quoi que ...) . Elle vrilla ses prunelles dans celles de cet homme, puis sans le lâcher des yeux, entreprit de défaire sa ceinture. Vite fait bien fait, l'habitude sans doute.

    « & je suis même tellement gentille et gracieuse que je suis prête à te déshabiller. C'est quand même plus pratique, pour dormir, tu ne trouves pas ? » toujours ce même ton insupportable de claire domination, comme une mère trop protectrice s'occupant de son enfant trop fragile.

Elle baissa sa braguette, jetant un regard cette fois pétillant de désir sur le torse de cet homme, puis, n'y tenant plus, dessina ses abdos du bout du doigt. Un regard satisfait devant ce corps particulièrement bien foutu, elle semblait passer en revue la marchandise. Après tout, June ne couchait pas avec n'importe qui, et déjà que Maël n'avait pas l'âge pour lui, mais si en plus de ça il n'avait pas les muscles ... Il n'aurait vraiment rien eu à foutre avec une magnifique blonde comme elle, l'équation n'aurait en rien été égale. Alors que là, cela relevait tout bonnement d'une mauvaise foi sans nom de dire que Maël n'était pas un bel homme. Tout en relevant les yeux vers ceux de son ex nouvel amant, elle lui lança un joli sourire, puis lui retira son joli pantalon plus encombrant qu'autre chose, le tenant du bout des doigts, bras tendu sur le côté du lit, le jetant au sol d'un geste particulièrement désinvolte. Toute trace de désir semblait évaporé, au profit d'une lassitude exemplaire qu'elle était à mille lieux d'éprouver. Dans un sadisme absolu, elle ne trouva rien de mieux que de décupler l'impatience de Maël alors qu'elle collait son intimité toujours protégée par son vêtement contre la virilité de monsieur (elle déjà un peu plus mise à nue), puis descendit plus prêt encore du visage de son amant. Poitrine contre son torse, elle s'empara des mains de Maël, glissant ses doigts entre les siens, avant de poser un délicat baiser dans le cou de ce gentleman. Puis un autre, sur son menton. Un autre, sur sa joue. Un dernier, à la commissure exacte de ses lèvres. Un frisson discret prit place gentiment sur sa nuque, alors qu'elle sentait le souffle de Maël tout contre sa bouche, à quelques centimètres seulement de son visage. Dieu qu'il était beau ! Sans parvenir à s'en empêcher, elle s'empara cette fois-ci purement sauvagement de ses lèvres masculines si attirantes, bien consciente de la douleur qu'elle devait lui causer par une étreinte si folle d'une passion absolument dévastatrice. Pour dire vrai, elle s'en fichait pas mal néanmoins. A cet instant, seul comptait son désir proche de son paroxysme, son envie de lui là, tout de suite, maintenant, immédiatement même, dans l'instant, sans attendre ne serait-ce qu'une seule seconde. Et pourtant, elle refusait de montrer ainsi sa précipitation à un Maël qui serait bien trop content de l'apprendre. Mettre de côté sa rancune pour un plaisir partagé, d'accord ; regonfler son égo encore plus qu'il ne l'était avant, ça, hors de question ! Elle quitta cette étreinte si douce en se relevant, ne lâcha néanmoins pas ses mains, et s'avançant près de son nombril, tâchant toujours de peser le moins possible.

    « La question maintenant, c'est de savoir si tu serais capable de te glisser, seul, sous ses couvertures. » lui lança-t-elle d'une voix sensuelle, provocante, lui lançant la un réel défi qu'elle savait qu'il ne saurait pas réaliser.

June était semblable à une sirène. Les longs cheveux blonds entortillés en une gracieuse boucle cachant une grande majorité de sa poitrine toujours sous la protection de son soutien-gorge, elle avait réussi à envoûter complétement ce pirate désagréable et sans coeur qu'elle tenait ainsi si sauvagement sous son joug. Elle même songeait parfois avoir eu recours dans ses rêves à une formule ou à une potion magique, pour être ainsi parvenue à inspirer à ce cher Maël tant de désirs qu'il semblait y en avoir contenu dans son regard. Et elle prenait un sombre et malin plaisir à le voir ainsi se débattre avec son envie d'elle, pauvre soumis à des sensations certes agréables mais qui le contrôlaient pleinement, prenant possession de son regard, de son corps, comme de son esprit. Elle était certes aussi semblable que lui à ces mêmes pulsions, néanmoins elle menait le jeu, elle inspirait donc sa propre cadence à cette partie là. Et elle savait qu'il en serait de même tant qu'elle déciderait de ce qui allait advenir de leur partie de jeu. Heureusement, elle comptait bien vite se débarrasser de ce poids, et laisser à Maël toutes les rênes qui lui pesaient bien trop lourd. Ainsi, s'il en était capable, ce serait à lui de fixer les règles comme les limites de cet amusement auquel ils se prêtaient tous les deux avec autant de plaisir l'un que l'autre. June resserra quelque peu l'emprise qu'elle possédait sur les doigts de Maël, ramenant ses mains à hauteur de son propre corps. Puis, prenant le contrôle des paumes de son amant, elle dessina ses courbes, reforma ses hanches, remonta tendrement le long de son dos, stoppa ses doigts tout contre l'attache sur son soutien-gorge, dernier rempart avant une minuscule nudité absolue. Sa seconde main, toutefois, vint sadiquement se loger près de la virilité de ce cher monsieur, alors que tout en le fixant droit dans les yeux, elle continuait :

    « Vraiment ? Tu abandonnerais ce petit jeu, et moi par la même occasion, pour une ... sieste ? Libre à toi, mais tu sais bien ce que tu rates. » murmura-t-elle près de son oreille. « Et je te rappelle que tu as quelque chose à me prouver., et pour tout te dire, c'est loin d'être gagné. » allusion évidente et peu appréciable sur son précédent compliment, qui lui faisait dire qu'il désirait lui arriver à la cheville. Pour dire vrai, il en était loin. Très, très loin.



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JUNE & MAËL


Curieux manège auquel cet homme et cette jeune femme semblaient inlassablement accepter de se prêter. Un manège qui ressemblait bien plus à des montagnes russes qu'à un simple carrousel constitué de jolis chevaux de bois. June et Maël, bien loin des jeux pour enfants (ah bon ? x)), étaient lancés à pleine vitesse et grimpaient, plutôt facilement d'ailleurs, une pente vertigineuse, comme curieux de voir ce qui les attendait sur l'autre versant. Probablement une descente étourdissante sur laquelle ils s'élanceraient l'un derrière l'autre. A moins que... A moins que ce cher Maël, dans cette profonde stupidité qu'on lui connaissait si bien, ne préfère rester au sommet de cette pente et observer sagement la jolie Bradford s'écraser sur la terre ferme. C'est le risque quand on cherche trop souvent à atteindre le Septième Ciel. A force de grimper, on finit toujours par manquer un échelon et si personne n'est là pour vous rattraper, la chute risque fort de vous être fatale... Quant à compter sur Monsieur Lehman pour tendre une main secourante en direction de celle qui, déjà, lui avait tant offert, il ne fallait pas trop y compter. Sans doute l'aurait-il fait quelques minutes plus tôt, alors qu'il endossait faussement une personnalité qui ne saillait aucunement à ses traits... Mais ce Maël-là, ce Maël plutôt sympathique et ma foi fort délicat, avait fini par s'évanouir pour ne laisser place qu'à un être détestable, sournois, égoïste et dont l'ego venait de retrouver toute sa superbe. Il n'en fallu pas beaucoup... Cet ego meurtri, éparpillé un peu partout dans cette chambre poisseuse et regrettablement pitoyable, s'était retrouvé décuplé par le brusque changement de comportement d'une blonde magnifique qui, désormais bien loin de la furie qui avait pénétré sa chambre, se prêtait à un jeu dont tous les deux connaissaient parfaitement les règles.

June était décidément incompréhensible. Depuis son arrivée fracassante dans la chambre de son amant, elle s'était minutieusement appliquée à détruire l'ego démesuré d'un homme qui l'avait frappé, insulté, trahit... Beaucoup avait essayé avant elle et la plupart s'étaient heurté à un mur d'égocentrisme et de fierté inébranlable. La terre pouvait bien trembler sous les pieds de Maël, il ne changerait pas... Du moins était-ce l'évidence à laquelle il croyait dur comme fer. Une conviction que l'obstination de June avait su ébranler, mettant à mal une fierté dévorante et un égoïsme exécrable. Et maintenant, que faisait-elle ? Elle prenait un pied d'enfer à détruire tout ce qu'elle venait de construire (ou l'inverse ? :O) et cédait finalement aux avances d'un homme dont la soudaine gentillesse n'était que le fruit d'un désir tout à fait réel. Oui, Maël obtenait finalement la seule chose qu'il souhaitait. La jeune femme s'offrait à lui malgré les souvenirs encore bien présents de ses erreurs, malgré sa réputation et malgré la promesse qu'elle semblait s'être faite de ne plus jamais le laisser poser la main sur elle. Mieux encore, elle demandait de vive voix l'homme qu'elle connaissait, refusant un Lehman presque aimable et d'une galanterie irréprochable (je t'interdis de rire ! x)), offrant à celui-ci le délicieux plaisir de la voir se contredire encore et toujours. Le summum de la satisfaction dans cette situation ? Notre homme avait même laissé le choix à la magnifique Delilah : lui ou la porte. Et, sans beaucoup d'hésitation, elle avait préféré cet homme aux allures de barreaux de prison à une liberté amplement méritée. Des erreurs qu'elle réitérait inlassablement, jugeant l'apaisement de son désir préférable à une frustration certainement très intense. Comment l'en blâmer ? Maël, sans même s'en rendre compte, agissait de la même manière, mettant presque son orgueil de côté pour obtenir ce qu'il désirait au plus profond de son être. Ce qu'il désirait ? June... Ou pas.

Cette femme, bien sûr qu'il la désirait. Tout son corps brûlait de la toucher, ses lèvres demandaient les siennes et ses yeux cherchaient ses formes généreuses. Cela, le Maël factice l'avait reconnu, criant avec honnêteté le désir ardent qui courrait dans ses veines. Le véritable Maël Q. Lehman, en revanche, tenait à cette détestable réputation qui lui collait si admirablement bien à la peau. Aussi, reconnaître qu'il ne désirait que la prendre là, sur l'instant, tant délicatement que sauvagement, était une chose qui se rapprochait très près de l'impossible. Il y viendrait très certainement si la jeune femme le laissait faire, mais cette dernière serait bien trop heureuse de le découvrir si pressé et Lehman refusait catégoriquement de la laisser une fois encore s'en prendre à son ego récemment retrouvé. C'est d'ailleurs un regard dégueulant d'orgueil qu'il enfouit pleinement dans les prunelles de la demoiselle, attendait patiemment une réponse qui ne tarderait plus. Ecrasant la moindre parcelle de doute, la magnifique Bradford (celle qu'il connaissait) jailli de cette carapace de haine et de rancoeur qu'elle arborait depuis plusieurs minutes et retrouva cette répartie et cet oeil aguicheur qui la caractérisaient. Ses paroles furent inutiles et Maël su instantanément à quoi s'en tenir. C'était presque trop facile... Soudain amusé, l'homme s'effaça devant la jeune femme, reculant à chaque pas qu'elle faisait dans sa direction. Quiconque ce serait méfié et aurait sans doute préféré conserver toutes les commandes de ce jeu charnel, plutôt que de les laisser à une femme qui savait un peu trop bien se servir de ses poings et de ses dents à des fins plutôt douloureuses. Mais c'était plus fort que lui. Le comportement de June promettait bien des plaisirs et, sourd à sa conscience, Quinn préférait de très loin offrir l'oreille à ce désir brûlant qui lui dévorait les entrailles. Chaque sens en éveil, il ne pouvait que profiter des caresses qui se multipliaient sur son torse, tout en affichant ce désintérêt profond que la jeune femme savait très certainement factice. Enfermé dans son mutisme, un rictus au coin des lèvres, l'homme se laissa mener jusqu'à son lit, se soumettant - comme toujours - à l'autorité de cette blonde qui lui offrait très exactement ce qu'il demandait depuis plusieurs minutes. Pourquoi une telle soumission ? Sans doute parce que Delilah était une femme de talent. Chaque effleurement, chaque baiser qu'elle lui offrait savait éveiller en lui un appétit féroce qu'elle finissait toujours par rassasier. Entre ses mains expertes, il se sentait tel un roi. Un roi apaisé par les caresses de la plus habile des catins. Mieux encore, il n'avait pas à la payer ! Que demander de plus ? (a)

Très vite, le pantalon de Maël trouva sa place de prédilection : par terre, loin de son propriétaire. Le silence de notre homme était étrange, presque inquiétant... Ce soudain mutisme ne lui ressemblait pas et n'annonçait rien de bon. Pourtant, June ne s'en inquiéta pas. Celle-ci se montrait d'ailleurs curieusement bavarde. Lehman ne s'en offusqua pas, le moment viendrait où il lui volerait les mots de la bouche. D'une manière ou d'une autre (a). Assise sur le bas-ventre de son amant, emprisonnant les doigts de celui-ci dans ses mains délicates, la jeune femme transforma le feu qui vivait dans les entrailles de Lehman en véritable brasier. L'envie de la retourner d'un coup de rein et de prendre sa place en elle lui vrilla les sens, tandis que les battements de son coeur redoublait d'intensité. Nul doute que la demoiselle devait les sentir au moins aussi bien que lui. Etrange... Il la connaissait. Tous deux s'étaient déjà retrouvés à plusieurs reprises. Le corps de Delilah n'avait plus de secrets pour lui. Il la savait être une maîtresse particulièrement douée. Et pourtant... Pourtant elle savait faire naître en lui un désir à chaque fois plus intense. Il était tel un adolescent qui, passé le premier joint, s'essaie à la cocaïne, puis à l'héroïne. Cette femme était sa drogue, sa petite poudre blanche... En mieux. Il savait décemment s'en passer lorsqu'il ne l'avait pas sous les yeux, mais sa soif insatiable lui cramait les tripes dès lors qu'elle apparaissait. Et nul doute que cette divine créature en était purement consciente. La preuve, elle s'en jouait, titillant la patience d'un amant un peu trop orgueilleux pour lui montrer son empressement. Une impatience pourtant présente, mais qu'il dissimulait derrière une tranquillité désintéressée. Un calme mis à rude épreuve, tandis que June s'emparait avidement de ses lèvres. Avidement ? Non... Mieux que ça. Sans se faire prier, ignorant superbement la morsure de sa lèvre meurtrie, l'homme répondit pleinement à ce baiser. Un baiser dans lequel il déversa cette insupportable passion qu'il subissait depuis plusieurs minutes. Un baiser qui, mieux que tout autre chose, trahi cet appétit charnel qui l'habitait tout entier. Si June en avait douté, elle devait désormais savoir à quoi s'en tenir. Plus encore que la dernière fois, il la voulait. Entièrement cette fois-ci. Même un autre "Je t'aime" balancé au moment fatidique ne pourrait l'empêcher de terminer. Tandis qu'il sentait les lèvres de la jeune femme se décoller sadiquement des siennes, l'homme releva légèrement la tête, goûtant jusqu'à la fin à cette bouche atrocement exquise.

Dis June... Ta gueule, pour voir ? Pourquoi interrompre une étreinte si passionnée pour débiter de pareilles conneries ? Franchement ?! Maël vrilla une fois encore ses pupilles dans les siennes, écrasant sa frustration derrière un masque de cynisme pour le moins évident. La belle Bradford le provoquait, titillant très ouvertement sa fierté. Incapable de l'en empêcher, il se contenta de répondre par un simple sourire. Le moment viendrait où, n'y tenant plus, il finirait par répondre. Avec un peu de chance, le Maël gentil aurait assez déteint sur son exécrable personnalité pour apaiser son arrogance... Ou pas. Sans se laisser déstabiliser par le rictus sournois de son amant, June guida ses mains le long de son corps. Tout en sentant son bas-ventre s'enflammer, l'homme serra les dents, tentant de modérer l'excitation qui gagnait très sûrement son entre-jambes. Excitation qui se calma d'elle-même alors que la main de la divine créature venait se poser à proximité de la virilité - plusieurs fois malmenée, il faut le rappeler - de notre sex-symbol national. Accrochant le regard de la jeune femme, Maël ne cilla pas une seule fois. Entre appréhension et avidité, sa main droite quitta délicatement la peau de la jeune Bradford, s'empara de cette main un peu trop audacieuse et l'éloigna d'autorité de sa virilité pour la mener à sa bouche. Pas une fois il ne quitta le sublime visage de celle qui lui offrait la plus agréable des tortures. Dans un silence de mort, il guida l'index de la jeune femme jusqu'à sa bouche et laissa ses lèvres s'en emparer avec avidité. Se redressant, il se retrouva en position assise sans même bousculer la belle Delilah. Abandonnant finalement ce doigt sucré, ses mains trouvèrent leur place dans son dos, immobiles. Dévorant les prunelles de la demoiselle, Maël prit enfin la parole, brisant cet agréable silence dans lequel il s'était enfermé depuis plusieurs minutes. Sans doute aurait-il était préférable qu'il reste muet jusqu'à la fin de leurs potentiels ébats, mais... June avait expressément demandé le retour de Maël et, soumis à la moindre requête de la Belle (a), celui-ci ne pouvait évidemment pas la priver de ce petit plaisir. Elle voulait Maël ? Elle allait l'avoir. Et ce dernier était d'ailleurs en très grande forme.

Depuis plusieurs secondes déjà, Maël brûlait de parler, d'écraser l'arrogance de la jeune femme, de satisfaire cet ego qu'elle s'était plu à malmener. June se plaisait à dominer. Elle pensait dominer. Il n'en était rien. Nul doute qu'elle croyait son amant bien incapable de supporter la frustration d'un potentiel départ de sa part. Ô combien elle se trompait. Maël ne trouvait aucun intérêt à voir son désir combler si sa fierté venait à en pâtir. Stupide ? Très certainement... Du grand Maël, comme toujours. Celui-ci se doutait bien que June accueillerait ses paroles avec une belle baffe en pleine gueule, ce serait d'ailleurs décevant si cela n'arrivait pas. Peut-être aurait-il dû s'accorder un dernier petit plaisir avant de l'ouvrir, mais non, la perche tendue était un peu trop évidente pour qu'il sache l'ignorer plus longtemps. « Mais, chérie, ce que je souhaitais, je l'ai obtenu. Tu viens juste de me l'offrir. Ce jeu dont tu parles s'est terminé à l'instant même où tu as cédé. J'ai même eu droit à un petit bonus lorsque tu as demandé à Maël de se ramener. Reste à savoir si tu m'offriras un extra en prolongeant un peu ta présence ? Dans le cas contraire, je retournerai à ma sieste, oui... » Non, non Maël n'est pas un connard, loin de là. Voyez les choses différemment... Cet homme est un opportuniste, voilà tout.

Immobile, un simple sourire sournois accroché aux lèvres, l'homme plongea un regard bouffé par l'arrogance dans les prunelles de la jeune femme. Depuis son arrivée, elle s'était appliquée à détruire son ego et, en une fraction de seconde, avait reconstruit ce qu'elle avait détruit. Elle ne pouvait s'en prendre désormais qu'à elle si Môssieur-le-plus-bel-enfoiré-de-la-Terre refaisait surface.
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeJeu 30 Juin - 8:00


Maël ✿ June


Maël, toujours Maël. Idiot de service, enfoiré heureux d'offrir à ses pauvres victimes son ironie glaciale et ses sombres paroles. Et June, toujours aussi inconstante, toujours aussi incompréhensible, toujours aussi garce. Difficile de changer ce qu'on est. Aucun des deux n'y était parvenu. Ils restaient désespérément les mêmes, à chaque entrevue, ce qui rendait leur jeu de moins en moins intéressant. Sans surprise et morne, nul doute qu'il lasserait June désormais bien vite. Elle éprouvait du désir pour lui, c'était évident, et malgré le dégout qu'elle ressentait à le fréquenter, ça ne changeait rien au plaisir qui était sien dès lors qu'il frôlait sa peau. Mais cette passion-là n'avait de valeurs que dès lors qu'elle était surprenante, unique, et changeante. Et voilà bien des semaines qu'elle ne l'était plus. La lassitude, bien cachée derrière un désir un peu trop conséquent, ne demandait qu'à faire son apparition et briser toute alchimie entre ce couple insolite et à jamais délié. Nul doute que cela ne tarderait plus. Aucun des deux protagonistes ne semblait décidé à se montrer plus aimable, à offrir à l'autre une petite pause dans leur haine mutuelle. Du moins, June se prêtait parfois à plus d'indulgence que son délicieux amant, néanmoins l'effort qu'une telle soumission lui coutait lui interdisait de le faire trop souvent. Si elle n'avait pas d'aide de la part adverse, c'était un jeu perdu d'avance. Mais, ne l'était-ce pas depuis le début ? Depuis, précisément, l'instant précis où elle lui avait accordé un regard. Et pourtant, en femme téméraire et habile qu'elle était, elle avait tout de même voulu se lancer dans ce jeu désespéré qui lui montrait tant d'attraits gracieux. Ce fut sans doute sa pire erreur, et celle qu'elle continuait tristement à exécuter, toujours avec tant d’aplomb. Après tout, maintenant qu'elle avait perdu le seul amour de sa vie, elle était dans l'incapacité physique de tomber plus bas. Et peut-être que finalement, la seule chose qui la poussait encore dans les bras de Maël, malgré son dégout pour lui, c'était l'envie de ne pas être seule, à tomber bas. Il l'avait aidé à s'effondrer de son joli piédestal, de sa vie certes morne mais plaisante, et sa fierté n'aurait pas accepté qu'une fois son désir mené à son terme, il ne l'abandonne lui aussi. Certes, dire qu'il était à ses côtés serait aussi stupide que faux, néanmoins il restait lui, le même lui qu'il était avant cette coupure. Et visiblement, cela seul suffisait à June ... du moins, elle devait s'en contenter.

Maël n'avait pas dit un mot. Voilà plusieurs minutes qu'il laissait seule la parole à June, lui autorisant la moindre moquerie, le moindre manque de respect, la moindre impolitesse. Stoïque face au discours de la belle, il l'était aussi vis à vis des gestes. C'était d'un ennui ... Il ne se mouvait pour rien d'autre que pour reculer lorsqu'elle l'y obligeait. Il semblait avoir perdu tout de sa hargne, et pourtant, une petite voix dans la tête de June la forçait à voir plus loin que les quelques secondes suivantes. Et elle avait la certitude qu'à un moment ou a un autre, le mâle en chaleur qui sommeillait pour l'instant en lui ne tarderait plus à apparaître, et comme d'habitude, s'emparerait d'elle dans un doux mélange de violence et de délicatesse, de haine et d'affection, délicieux contrastes qui enfonçaient généralement June dans un agréable lit de plaisirs. Mais en attendant, il n'était rien d'autre qu'une poupée que la belle s'amusait à contrôler entièrement, mais dont, comme tout enfant capricieux qui se respecte, elle finirait vite par se lasser, pour balancer dans un coin et rechercher un nouveau jouet plus drôle, plus moderne et plus intéressant. A moins qu'elle ne revienne tendrement vers un ancien joujou déjà délaissé au profit d'un autre, un hochet émettant un joli bruit tendre, tout doux, certes bien peu changeant, mais plus constant que l'autre jouet devenu trop encombrant. Bref, elle était la décideuse, l'avait toujours été. La cour à ses pieds se montraient parfois trop avares, désiraient plus que ce qu'ils ne pouvaient obtenir, et se trouvaient déçus, mais elle se fichait du bonheur de ses sujets. Tant qu'ils étaient là pour contenter madame la Reine, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais dès lors que ses attentes à elle se voyaient trompées, lâchement délaissées, elle se montrait parfois assez intransigeante. Au caractère changeant et irascible, elle n'hésitait pas à faire comprendre à autrui son mécontentement, et à le faire payer d'une manière ou d'une autre. Comme elle le prouvait chaque jour avec Maël. Certes, les punitions s'étaient montrées moins féroces et moins nombreuses que les coups bas, néanmoins elle s'estimait satisfaite du mal qu'elle avait fait à son égo en miettes. Du moins, égo en miettes ... il semblait reprendre du poil de la bête. Son sourire sadique le prouvait amplement.

D'ailleurs, Maël semblait s'être sacrément réveillé. Du moins, dans un sens qui était loin de lui plaire. Il quitta le simple contact de sa peau, retirant la main qu'elle avait posé sur sa virilité. Voilà qui n'était pas du genre de Monsieur, néanmoins elle ne s'en inquiéta pas le moins du monde. Elle le savait trop soumis à ses désirs pour se priver lui même d'un tel amusement avec une femme si ... si Junesque. En effet, il lui offrit la certitude qui avait explosé dans son esprit sur un joli plateau d'argent lorsqu'il mena son doigt à sa bouche, geste auquel la belle ne répondit pas le moins du monde. Elle se laissa simplement faire, enfin, curieuse de voir Maël prendre enfin l'ascendant sur ce petit jeu qu'elle appréciait, encore, toujours. Elle n'aurait pu espérer mieux. Ses mains désormais sur son dos, il s'était relevé, et ce couple insolite se trouvait plus proche qu'ils ne l'avaient sans doute que rarement été. Dommage que ça ne soit que physique. Du moins ... c'était mieux ainsi. Qu'aurait-elle fait avec des sentiments quelconques pour une enflure tel que lui ? Bref, assise sur ses genoux, le visage à seulement quelques centimètres du sien, elle attendait, patiemment. Une certaine curiosité la poussait à faire avancer un peu ce jeu trop lent à son gout de tigresse. Alors qu'elle luttait pour ne pas frôler ses lèvres appétissantes trop près de sa bouche, elle le vit reprendre la parole, brisant un silence particulièrement gênant qui s'était installé depuis déjà d'innombrables minutes. Un sourire presque vaincu s'empara de ses lèvres alors qu'elle écoutait docilement sa tirade assassine. Rien de surprenant, finalement, du Maël tout craché. Elle ne parvenait même plus à être en colère, a ressentir une quelconque émotion devant ses paroles pourtant dures. Elle était juste ... fatiguée. Fatiguée de se battre, encore, toujours, avec la même personne, de jouer à ce petit jeu minable dont elle connaissait toujours la fin et duquel le contenu ne variait jamais. Elle dominait, lui offrant ce que chaque homme pourrait rêver d'avoir, puis un sursaut de fierté masculine réduisait tout ses efforts à néant, comme d'habitude. Le cercle classique, celui qu'elle tentait de briser, en vain.

Elle lui sourit. Un sourire de lassitude, non pas un signe d'énervement ou de mécontentement. Elle lui jeta un regard agacé mais pour le moins prévisible, avant d'amener a sa joue le doigt à qui il venait d'offrir une petite gâterie (-out-) et y laissa une courte caresse douce et tendre. Aucun signe d'énervement, elle savait que ça déstabiliserait bien plus Maël qu'une nouvelle atteinte à son intégrité physique. Toujours aussi délicatement, elle glissa à Monsieur, tout en approchant sa bouche de ses lèvres : « J'en conclus que tu ne me prouveras jamais que tu m'arrives à la cheville ... Encore aurait-il fallu que tu en sois capable. » Ultime petite provocation, juste pour le plaisir. Elle titilla ses lèvres par pur désir, y glissa un dernier petit baiser, avant de se relever. Elle adorait le regard bouffé par l'arrogance de ce cher Maël, appréciait son égo surdimensionné qu'elle se plaisait à détruire petit bout par petit bout, pour reconstruire instantanément, inconsciemment ... ou pas finalement. Qu'il ai confiance en lui ne la dérangeait pas le moins du monde, au contraire, ça lui offrait une hargne et une valeur qu'il ne possédait plus dès lors qu'il craignait pour sa fierté masculine. C'est dingue comme il pouvait toutefois se montrer prévisible, alors qu'il espérait être inattendu. Elle, en revanche, réagissait de manière complètement trouble, et surprenante, et elle se plaisait à en user sans cesse, pour déstabiliser cet adversaire si attirant, pour le troubler sans doute plus qu'il ne l'était déjà. Et elle pensait y arriver à merveilles, alors qu'elle le voyait s'attendre a s'en prendre plein la gueule, à s'imaginer dès lors des insultes, des phrases assassines comme lui en possédait la recette magique, et comme il en ressortait à chacune de leur entrevue. Une nouvelle fois, une véritable lassitude liée à sa prévisibilité s'emparait d'elle, alors qu'elle commençait à en avoir assez de s'en prendre plein la gueule malgré ses délicats dons d'elle même.

Elle jeta un oeil autour d'elle, vint récupérer le tee-shirt sombrement échoué sur le sol de cette chambre miteuse que Maël avait possédé entièrement depuis quelques mois déjà, et que June pouvait se targuer de connaître sacrément bien. Elle se baissa pour récupérer le seul vêtement qui avait déserté son corps, avant de se rhabiller sans lâcher Maël du regard une seule seconde, comme lui l'avait fait quelques minutes auparavant. Puis elle se rapprocha de lui, le plus doucement du monde, avant de placer un doigt délicat sous son menton, en relevant sa tête, le forçant à la fixer comme il avait tant aimé le faire. « Bien sur que je prolongerais ma présence, il en faudra plus pour me faire fuir. Mais tu peux retourner à ta sieste, tu n'auras rien de plus que ma présence anodine. » Petit sourire satisfait, avant qu'elle ne quitte sa proximité pour s'installer sur le fauteuil en face de la fenêtre brisée. Maintenant, tout était entre les mains de cet homme trop peu entreprenant, il pouvait tout aussi bien aller se coucher comme il l'avait menacé, que retourner la voir, pour espérer qu'elle ne daigne reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Elle était fatiguée de tant d'efforts inutiles, et estimait que c'était enfin à son tour d'opérer pour ce qu'il désirait véritablement. A moins, bien sur, que Monsieur n'ai aucune véritable exigence, qu'il se laisse somnoler avec une bombe à ses côtés, ayant sans doute déjà oublié la douceur de ses caresses, l'agréable odeur de sa peau, et la tendre et violente passion qui les avait jusqu'alors toujours unis. Étrangement, quel que soit la réaction de Maël, elle savait qu'elle ne serait pas déçue, puisqu'elle n'attendait plus rien de cet homme. Plus rien d'autre qu'une indifférence relative qu'il se plairait à afficher ne serait-ce que pour sauver son petit égo, tellement plus important que ses plaisirs éphémères et insoupçonnés.
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeJeu 21 Juil - 3:11

On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] 360284tumblrlictml9BpK1qb0gm1o1500

JUNE & MAËL

Un prédateur et sa proie, tel semblait être le lien qui unissait June à Maël et Maël à June. Cet homme, ce nuisible ; sinistre canidé au poil grisonnant et au sourire carnassier ; chasseur solitaire indifférent, désorienté, désabusé et fatigué par une chasse irréelle et dont il ne voyait même plus le terme. Las de sa faim insatiable, il persévérait pourtant dans sa course folle, tenace et déterminé, persuadé que, tôt ou tard, sa victime finirait par lui céder du terrain. Certitude cependant vacillante, bouffée par un scepticisme gênant et de plus en plus insistant. Cet homme des cavernes égocentrique dont le seul dessein se limitait finalement à conquérir le corps parfait d'une femme loin d'être parfaite et qui, de toute évidence, se laissait gentiment gagné par l'ennui. Un ennui et une lassitude provoqués par cette profonde indifférence qu'il affichait avec une détestable arrogance. Les années auraient pourtant dû l'aider à comprendre que cette passivité dérangeante faisait de lui un bien piètre chasseur, mais son orgueil déplacé l'aveuglait, le privant de ces évidences que June lui balançait si gentiment sous le nez. Et puis... Comment oublier ? Comment ne pas penser ? Comment ne pas supposer que, peut-être, ce prédateur paresseux ne s'attaquait-il pas à trop gros pour lui ? (June est pas grosse hein ! Simple façon de parler (a)) Pensons-y... N'importe quelle autre proie aurait simplement pris la fuite devant ce carnassier désobligeant et un peu trop encombrant. N'importe qui se serait enfui, laissant derrière lui un loup affamé. Bien sûr, quiconque aurait sauvé sa peau et préféré une vie saine, posée, loin du danger que cet homme représentait par sa seule présence. Mais June... June... Cette beauté insolente avait préféré faire face à celui qui tentait désespérément et inutilement de s'afficher comme un tortionnaire bien peu convaincant. Plutôt que de tourner le dos à son agresseur, cette divine créature avait trouvé mieux... Bien mieux ! Avec élégance et une certaine indifférence, elle avait intelligemment tenté de le séduire et, bien sûr, y était aisément parvenu. Finalement, qui de Maël ou de June était le véritable prédateur ? A l'affût, la belle Bradford endossait bien plus sûrement la panoplie du chasseur que ce cher Maël qui, finalement, n'était qu'un rat prisonnier d'une insupportable léthargie, se laissant agréablement traqué par une délicieuse séductrice.

Agréablement ? Peut-être pas finalement, puisque la présence de June sur cette Terre se résumait à un simple jeu de séduction qui, en définitive, ne réussissait même plus à la combler. Cette femme était magnifique et son assurance naturelle lui offrait une grâce et un charisme qui ne pouvaient laisser personne indifférent. Mais elle n'offrait pour le reste qu'un déplorable spectacle. La vie avait mis sur sa route un homme merveilleux (ou pas x)). Un homme qui, pour elle, aurait soulevé des montagnes. Un homme qui aurait sans doute tué pour conserver l'amour qu'elle avait d'abord semblé lui accorder. Et June, cette pitoyable comédienne au talent éphémère, grimpait sur les planches et transformait cette idylle en douloureuse et regrettable farce. Maël, lui, n'était désormais plus qu'un simple figurant, soumis aux désirs d'une actrice finalement tout à fait banale. Presque insignifiant, il avait d'abord accorder à son rôle une importance tout à fait inutile, avant de se rendre compte que sa place au sein de cette pièce à la mise en scène douteuse, était des plus négligeables. Pire encore, il n'obtenait plus rien échange de ses multiples efforts, si ce n'était une reconnaissance bancale, vacillante à laquelle il avait désormais bien du mal à accorder une quelconque importance. Voilà tout ce qui restait de cette entente précaire et malsaine qui les unissait depuis leur première rencontre. Ils n'étaient désormais plus que deux êtres distraits, impassibles, glaciales, plus étrangers l'un à l'autre qu'ils ne l'avaient jamais été alors même que leur corps respectif n'avait plus le moindre secret l'un pour l'autre. Le désir de Maël restait pourtant bien palpable, mais June ne semblait plus capable de l'atteindre, de l'assouvir, de rassasier cette soif insatiable dont elle était l'initiatrice ; cet appétit qu'elle avait su décupler à chaque seconde qu'elle passait en compagnie de cet homme aussi prévisible que peu commun. Finalement, Lehman semblait condamner à vivre avec cette passion dévorante, lover bien au chaud au creux de ses entrailles, assoupie et pourtant bien incapable de trouver le sommeil. Peut-être était-ce mieux ainsi finalement ? Nul doute qu'un désir endormi ouvrirait fatalement la porte à ses fantasmes et le mènerait plus sûrement que jamais dans les derniers retranchements de la folie. Et même un homme comme lui, rongé par l'abondance et l'excès, n'en sortirait pas indemne.

June venait d'obtenir ce qu'elle souhaitait. Maël. LE Maël... Celui qu'elle avait rencontré, celui qu'elle avait désiré, celui qu'elle avait séduit, celui qu'elle s'était promise de ne plus revoir, mais auquel elle était bien incapable de résister. Cela avait du moins été le cas pendant plusieurs semaines. Désormais gagnée par l'ennui, elle ne semblait trouver en cet homme plus une once d'intérêt. Nul doute, Maël avait su réveillée la séductrice hors-pair qu'Elias avait apaisé par sa prévenance et sa gentillesse. June Delilah Bradford n'était de nouveau plus cette femme posée que Lehman Junior avait réussi à convertir à la monogamie. La preuve, elle ne pouvait plus même se contenter du plus fantastique des amants qui lui ai été donné de rencontrer (a). Rien de très surprenant finalement puisque Maël restait inlassablement et stupidement fidèle à lui-même. Arrogant, prétentieux, insupportable et tristement prévisible. Et si c'était l'homme que la jeune femme avait exigé quelques minutes plus tôt, il avait tout de même réussi à décevoir ses espérances. June en revanche su se montrer tout à fait surprenante.

A quoi Maël s'attendait-il en se comportant comme le plus gros connard de la planète ? A des insultes ; des regards assassins ; à une indifférence écoeuré... Oui. Mais certainement pas à cette tranquillité mesurée que la belle Bradford se plu à afficher. Un calme qui apaisa immédiatement cette lueur d'arrogance qui brillait péniblement au creux de ses pupilles sans toutefois réussir à l'éteindre. June, ennuyée, fatiguée, préféra asseoir son désintérêt plutôt que de montrer une irritation qu'elle n'était plus en mesure d'éprouver. Las de se battre pour le désir d'un homme qui, de toute façon, ne serait jamais à la hauteur de ses attentes, elle préféra le laisser à sa passivité dérangeante et le planta lamentablement sur le lit, consciente que l'ego démesuré de son amant aurait bien du mal à supporter un tel détachement. C'est pourtant avec une simple curiosité que Maël la regarda s'installer confortablement dans le fauteuil que son postérieur occupait la plupart du temps. Le regard partagé entre incrédulité et neutralité, il laissa un petit sourire convaincu traîner sur ses lèvres. Cette femme était la pire des saletés. Incompréhensible, déconcertante, insupportable. Longuement, les yeux de Maël dévorèrent la sublime créature qui, rongée par l'indifférence, laissait désormais pleine liberté à son amant quant à la suite des événements. Pendant quelques secondes seulement, elle avait réussi à déstabiliser ce taulard, drogué, égocentrique et pour le moins odieux. Un trouble très vite effacé par cette prétention démesurée que beaucoup lui connaissait. Les lèvres habillées d'un détestable rictus, il se leva à son tour et s'approcha de la demoiselle. S'appuyant sur l'un des accoudoirs, il passa à son tour un doigt sous le menton de la divine Bradford et l'obligea à croiser son regard. Puis, après avoir déposé un très léger baiser sur ses lèvres, il reprit la parole d'une voix amusée pourtant perlée d'exaspération. Tu as exigé cette arrogance, ma belle... Deux fois. Évite donc de demander ce que ton orgueil ne peut supporter. Et... Simple précision : tu veux du Elias, va donc voir Elias. Je ne m'inquiète pas, tu possèdes assez de talent pour te faire pardonner tout ce que tu lui as infligé. Maël et la Connard-Attitude : on ne change pas une équipe qui gagne. Jamais il n'avait éprouvé la moindre culpabilité pour ce qu'il avait fait et jamais il n'en éprouverait.

Sans se départir de son demi-sourire, il se redressa et, sans un dernier regard pour la demoiselle, se dirigea résolument vers la porte et quitta cette chambre qu'il finissait inévitablement par détester - June à l'intérieur ou pas. Un court instant, l'envie de foutre purement et simplement la jolie blonde à la porte lui avait gentiment effleuré l'esprit. A quoi bon s'infliger une compagnie qu'il ne supportait que très difficilement ? La belle Bradford n'avait plus rien à faire chez lui si sa présence se limitait à cette simple passivité. Ce semblant de relation chaotique qu'ils entretenaient arrivait à son terme et, loin de toute mélancolie, Maël dû se faire violence pour ne pas accélérer les choses et exiger le départ de la jeune femme. Au lieu de ça, il préféra s'éclipser et laisser June avec pour seule compagnie son ennui et son désintérêt. Une solitude aussi soudaine qu'éphémère puisqu'il avait la ferme intention de la briser quelques minutes plus tard. Évidemment, June avait fini par se lasser de son orgueil et de ce caractère exécrable qu'il lui imposait à chacune de leur rencontre. Jusque là, la jeune femme avait réussi à s'en accommoder, mais la séductrice qu'elle était ne pouvait décemment se contenter de cette mélodie au rythme endiablé qu'il lui jouait inlassablement dès qu'elle lui en laissait l'occasion. Loin d'en avoir pleinement conscience, Lehman se trouvait partagé entre le besoin d'assouvir son désir et l'envie de combler son ego et, sans vraiment le savoir, il avait de quoi satisfaire ces deux aspects les plus marquant de sa détestable personnalité.

L'absence de Lehman ne dura pas puisque, moins de cinq minutes plus tard, la porte s'ouvrait de nouveau sur son charisme dérangeant. Sans une once de précipitation, il s'approcha à nouveau du fauteuil et s'accouda contre le dossier, privant June de ses traits divins (si si ! x)). Un moment, il resta là, immobile et silencieux, préférant lui aussi fixer le pitoyable spectacle qu'offrait le carreau brisé par les soins de la belle Bradford. Puis, enfermé dans un mystérieux mutisme, sa main apparue juste devant le visage de la jeune femme, ses longs doigts fins emprisonnant une seule et unique fleur. Fleur solitaire, arrachée à ses paires et à une vie déjà bien trop éphémère. Fleur malheureuse, dont la seule erreur avait été de se trouver sur le chemin d'un homme qui, poussée par l'envie d'une petite virée nocturne, s'en était emparée dans le seul but de satisfaire son besoin charnel. Ce présent, né d'un comportement qui n'avait plus rien de Maël Quinn Lehman, fut délicatement déposé sur les genoux de la demoiselle dont la beauté éclipsait très aisément les courbes raffinées de cette rose d'un rouge éclatant. Contournant le dossier, Maël alla s'appuyer contre le rebord de la fenêtre, privant la jeune femme de la vue qu'elle possédait sur l'extérieur. Le visage de l'homme, fermé, nonchalant, contrastait étrangement avec cette soudaine retenue, cette étrange courtoisie, cette dérangeante délicatesse que personne jusque là ne lui connaissait. D'abord silencieux, il coula un œil mystérieux dans les prunelles de la jeune, tentant de capter son regard. Rien ne pouvait expliquer ce présent. June était une chieuse. June était une garce. June était une saleté dont il rêvait secrètement de se débarrasser. La moindre de ses contrariétés, il la lui devait et la rancune qui vivait en lui n'aspirait qu'à se venger. Et pourtant... Non. La magnifique Bradford le poussait à se comporter comme le plus galant et le plus patient des hommes. Un homme qui, derrière un masque d'indifférence, cherchait facticement à se faire pardonner un comportement que June avait exiger.
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeMar 26 Juil - 6:34


Maël ✿ June


Il était absolument inconcevable de penser que quiconque aurait pu changer Maël. June s'en était bien vite rendue compte, mais en femme bornée et obstinée qu'elle était en toutes circonstances, elle tentait le coup, bien consciente que tous ses efforts n'aboutiraient sur aucun résultat convaincant. Il était homme à n'écouter que ses propres désirs au détriment du bien-être des autres, et ça n'avait pas empêché la belle blonde de commettre l'irréparable avec lui. Elle mentirait surement en disant n'avoir jamais compris le mode de fonctionnement de cet homme trop prévisible, se cantonnant à ses seules manières de faire et ne se souciant aucunement de celles des autres. A ses yeux, sans doute, ses attitudes valaient bien mieux que la plupart de celles du commun des mortels qu'il lui ai été donné de fréquenter un jour où l'autre de sa misérable existence. Et malgré tous les efforts que June aurait pu opérer, elle n'était parvenue qu'à la conclusion bien sombre et morne que ça ne servait strictement à rien d'autre qu'à la perturber d'avantage. Alors, à quoi bon persister ? Où elle l'acceptait tel qu'il semblait être, un monstre charmeur à l'incroyable capacité de se comporter la plupart du tant comme un véritable connard, ou refuser catégoriquement de persévérer dans sa tentative pour lier des liens avec cet être inconcevablement orgueilleux et détestable. Finalement, ce n'était pas véritablement un choix, mais une véritable évidence qui s'offrait à elle. Alors la question qui persistait face à cette hypothétique certitude, c'était bel et bien la raison qui la poussait à continuer malgré tout, à se pointer encore et toujours dans la chambre du même homme qui la rebutait tant dès lors qu'elle se sentait un peu seul ou qu'elle ressentait son illustre besoin de compagnie. Elle aurait pu en trouver une bien meilleure, là n'était pas le problème. Mais alors, où était-il ? Peut-être finalement que June et son incroyable complexité étaient, en eux-même, les fondements de cette difficulté qui, finalement, n'en était pas vraiment une. Bref, cette situation incongrue pouvait finalement se résumer en peu de mot, il suffisait de relier un monstre acerbe et prévisible, une femme complexe et un problème qui n'en était pas un. Voilà que June, dans toutes ses réflexions les plus profondes, en arrivait à une solution qui ressemblait plutôt à une nouvelle énigme.

Face à une nouvelle attaque personnelle de la part d'un homme qui n'en était plus à son coup d'essai, elle choisit par opter pour une technique qu'elle n'avait jusqu'alors jamais essayé. Pas avec lui, en tout cas. Profitant du peu de retenue qu'elle possédait encore sur elle même, elle afficha une impassibilité que, finalement, elle était à deux doigts de posséder vraiment. Ce fut moins difficile que ce qu'elle pensait. C'est même d'une voix parfaitement calme qu'elle lui répondit, et sans se presser, dans une attitude pour le moins surprenante et parfaitement mesurée, elle prit le temps de se rhabiller, avant de s'assoir à une place qui lui semblait la plus propice à sa situation. Quelle meilleure solution que de contempler, à travers son propre désastre de la fenêtre brisée, le paysage qui s'étendait au loin. Rien de bien splendide, surtout face à la beauté de son lac dès lors qu'elle ouvrait ses fenêtres, mais c'était bien suffisant pour détruire toute trace d'anxiété, d'énervement, ou même de colère. Des traces bien désinvolte, qui auraient pu annihiler bien aisément ses allures d'indifférences. Ici, éloignée du charme dangereux dont Maël faisait preuve à chaque fois pour la séduire plus encore qu'elle ne l'était, éloignée aussi de son regard de dédain et de ses sourires sarcastiques qu'il semblait gracieusement lui réserver, elle se sentait étrangement sereine. Pour une fois, elle ne craignait plus les habituelles saloperies que cet homme aurait pu lui balancer, elle ne se souciait plus de son désir pour lui, plus de son nouveau caractère de véritable peste en chaleur, il ne restait plus qu'elle, imperturbable, silencieuse, impassible. Même la certitude que Maël ne tarderait plus à la rejoindre ne pouvait détruire en cet instant précis la douce quiétude dans laquelle elle semblait plongée toute entière.

Maël, effectivement, ne tarda pas a se relever du lit où il était resté quelques secondes, sans doute incapable de comprendre vraiment ce qui s'était passé, alors qu'il reposait, seul, à moitié nu sur son lit. Pourtant, June fut surprise de le voir s'approcher d'elle, un rictus incompréhensible sur le visage, prenant place face à elle, avant qu'il ne glisse un doigt sous son menton pour la forcer à croiser son regard. Tout ce qu'elle vit, ce furent deux prunelles vides et sombres, dans lesquelles elle était bien incapable de déceler la moindre émotion. Et pour tout vous dire, elle ne fit aucun effort bien significatif pour y comprendre quelque chose. Il déposa un baiser tendre et rapide sur ses lèvres, contre lequel elle ne fit strictement rien. Elle connaissait parfaitement la douceur de sa bouche, et malgré toute la haine du monde, elle n'aurait su la refuser. Elle avait bien conscience que ce n'était qu'une faiblesse à ajouter à son incroyable liste, mais elle n'était pas femme à s'offusquer devant la moindre défaillance à son courage déjà bien assez légendaire pour elle. Alors oui, elle avouait sans peine & en cachant sa honte sous une centaine d'autres sentiments divers et variés que Maël faisait partie de ses talons d'Achille, aussi surement qu'Elias lui était important. Mais tant que personne n'en savait rien, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Les paroles de Maël n'eurent pas le même effet sur elle que d'habitude. Son inconcevable impassibilité semblait avoir agi de manière bien positif sur son mental en règle générale, et elle ne montra pas le moindre signe de mécontentement devant les dires de cet homme. Il fallait dire qu'il n'avait pas tout a fait tort, comme d'habitude, et possédait un talent inné pour pointer du doigt les points faibles des autres, tout en niant les siens avec ferveur. Certes, elle avait commis l'immense erreur de réclamer le Maël qu'elle haïssait, mais il lui semblait avoir des limites à la médiocrité et à la connerie, limites qu'il prenait un malin plaisir à repousser toujours un peu plus loin. Elle tiqua lorsqu'il osa lui parler d'Elias de cette manière, néanmoins ne montra rien sur son visage toujours aussi énigmatique. Un sourire eut l'audace de percer à l'écoute de sa dernière phrase, ce à quoi elle ne put s'empêcher de répliquer, d'un ton clairement amusé : « Si seulement tu avais vu le quart de mes talents, mon cher. » Alors qu'elle avait pris un malin plaisir à détourner le regard vers le mur à droite, elle s'offrit l'audace de plonger à cet instant les prunelles dans celles de Maël, un très court laps de temps, avant qu'il ne se détourne d'elle pour emprunter la porte. Et voilà qu'il la laissait seule dans sa propre chambre, maintenant ... Sa notion des règles de bienséance lui était propre, à ce qu'il semblait, mais June ne bougea pas le moins du monde. Elle attendait, abruptement scotchée à son fauteuil, curieuse d'admirer la manière dont monsieur-le-prévisible dénouerait les affres de cette situation pour le moins compliquée. Sans doute qu'il se défilerait, comme il avait tant l'habitude d'agir, non craintif de perdre tout l'infime respect que June lui accordait encore. Elle avait l'incroyable défaut d'être trop gentille, visiblement, et d'offrir à tous une seconde chance qu'ils n'étaient aucunement en droit d'attendre. Maël était l'exemple typique. Toujours dans le couloir torse-nu, la belle blonde s'amusait intérieurement de cette situation cocasse, cessant de se questionner inutilement sur la raison de la disparition de cet individu au physique avantageux et au caractère absolument invivable. Elle ne comprenait décemment pas pourquoi il l'avait abandonné pour faire un tour dans le couloir, mais elle n'eut pas le temps d'y réfléchir d'avantage, car déjà la porte se rouvrait. June n'avait pas bougé d'un millimètre.

A l'instant suivant, elle aurait été de mauvaise foi si elle avait sous-entendu que Maël était resté si prévisible qu'à l'ordinaire. Nul (et encore moins June) n'aurait pu s'imaginer que, ne serait-ce qu'une fois dans sa pitoyable vie toute entière, il n'aurait l'idée de se montrer galant avec une femme. C'est pourtant ce qu'il fit lorsqu'après avoir cueillit une rose, il la déposa légèrement sur les genoux de June. Son regard vacilla, et quelques secondes plus tard, Maël se retrouvait face à elle, la privant désagréablement de la vue du paysage en venant s'accouder près de la fenêtre. Il avait toujours l'air aussi désagréable, aussi insupportable, aussi stupide que toutes les autres fois. Son geste n'avait en rien enjolivé ses traits, et un bref instant d'incompréhension la plus totale, June s’imagina qu'il devait y avoir un autre homme derrière elle, que Maël n'aurait en aucun cas pu faire ça. Mais elle devait se rendre à l'évidence et cesser de nier l'indéniable : ils n'étaient que deux dans cette chambre. Alors qu'il semblait attendre une récompense, elle laissa un large sourire s'insinuer sur ses traits, tout en jouant délicatement avec la fleur qu'elle faisait glisser entre ses doigts habiles, prenant bien soin à ne l’abimer d'aucune façon. Puis son regard se fixa dans celui de Maël, toujours aussi sombre. Ça ne l'était pas, finalement. Elle le connaissait assez pour ne lui avoir jamais connu une autre façon de la dévisager. C'était toujours avec cette désagréable noirceur, cette impression que quoi qu'elle fasse, elle ne vaudrait jamais rien à ses yeux, qu'elle n'importait pour lui d'aucune autre façon que par ses courbes généreuses et sa stupidité précaire qui l'obligeait à toujours se rendre chez lui dès lors qu'elle voulait de l'attention masculine. Son sourire vira alors en rictus, rictus amer et désagréable, amusé comme fatigué. « Qu'est-ce que t'attends là ? Une récompense, peut-être ? Tu veux que je te saute dessus et qu'on reprenne là où on s'était arrêté à cause de tes conneries, tout ça parce que tu m'as offert une ... fleur ?! » Son ton était désagréable, le regard qu'elle adressait à Maël et à la rose successivement l'était plus encore.

June se leva de son fauteuil, fermant la bouche de manière décidée. Elle avait failli à sa tâche et s'était montrée aussi désagréable que lui dans ses mauvais jours. Adieu, jolie impassibilité ! On se retrouvera au pays des bisounours. En quelques enjambées, elle fut près de lui, le toisant d'un regard peu amène. Elle même ne comprenait pas pourquoi tant de hargne alors qu'il avait tenté un ultime effort, une percée inattendue d'une galanterie agréable. Puis, lorsque ses prunelles se vrillèrent dans celles de Maël, tout lui sembla soudain plus clair. Oui, c'était même d'une évidence intéressante. Elle leva le bras, avant de glisser la rose dans les cheveux de Maël, puis elle s'écarta de quelques millimètres, retenant de justesse un fou rire qu'il n'aurait sans doute pas apprécié.Voilà qui lui donnait un petit air efféminé très peu ... avantageux. « Si je peux te donner un conseil ... » commença-t-elle, avant de se rapprocher de son oreille et de baisser la voix considérablement pour que celle-ci ne devienne plus qu'un murmure enjôleur : « Quand tu essayes d'être attentionné, fais en sorte qu'on ne remarque pas que ça s'apparente à de la torture pour toi. » Elle s'écarta de lui avec un sourire cette fois-ci plus amusé qu'autre chose, avant de glisser un délicat baiser sur ses lèvres, parfait jumeau de celui qu'il lui avait adressé alors qu'elle était encore assise sur le fauteuil. « Voilà un nouveau domaine où ton fils te bat ... sans le moindre problème ! »


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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeJeu 8 Sep - 10:45

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june & maël

Ô morosité... Accoudé à sa fenêtre, le regard vide, le regard noir, le regard étrangement lointain, Maël semblait perdu dans ses pensées. Perdu, il l'était... Un peu. Beaucoup même. Cette femme, June Delilah Bradford, l'avait mené aux portes d'un labyrinthe et l'avait abandonné là, le laissant seul face à ce qu'il avait été, ce qu'il était devenu. Seul, il l'avait toujours été... Mais devant le labyrinthe de son existence, cette solitude le pesait. Du moins était-ce le sentiment qui hantait sa conscience à cet instant. Cette demoiselle, capricieuse, exigeante, dangereusement séduisante avait-elle réussi l'impossible ? Avait-elle, sans doute inconsciemment, poussé Lehman à se remettre en question ? Un court instant, Maël cru à l'inconcevable. Une fraction de seconde seulement pendant laquelle le doute, cruel et impitoyable, pénétra son esprit, tentant de semer panique et zizanie dans ce foutoir sans nom que constituait ce qui lui servait de cervelle. Un moment qui lui paru une éternité, avant qu'il ne se rende finalement compte que c'était justement cette solitude qu'il espérait, qui lui manquait, qu'il idolâtrait... Immédiatement, il se demanda ce que la jolie blonde foutait encore dans sa chambre. Celle-ci aurait dû quitter les lieux au moment même où... Ah ! Tout s'expliquait... Cette femme était entrée dans sa vie grâce à ses charmes. Maël avait été séduit par cette beauté peu commune qui caractérisait ses traits et son corps entier. Cette perfection, cette grâce et cet interdit qu'elle illustrait. Interdit qu'ils avaient tous deux perdu de vue au fil des semaines. Elias avait percé le secret de leurs petites parties de jambes en l'air, alors que faisait-elle encore ici ? A présent, June n'était plus qu'une femme comme les autres. Belle, physiquement parfaite, dotée d'un caractère bien trempée, mais elle était loin d'être la seule à posséder ces qualités. Et à cela s'ajoutait le fait qu'elle ne semblait même plus vouloir assouvir leur appétit charnel respectif. Alors pourquoi, pourquoi donc la divine Bradford était encore présente ? A l'instant même où cette interrogation pénétra l'esprit de Lehman, les lèvres de celui-ci s'étirèrent en un petit rictus malsain. Depuis des jours la jeune femme s'appliquait à essayer de changer tout ce qui, un jour, l'avait attiré chez lui. C'était une évidence, elle ne l'appréciait pas, elle le détestait et pourtant... Pourtant elle s'entêtait à vouloir faire disparaître ses pires travers. Et, de manière incompréhensible, Lehman avait cédé à ce jeu puéril qui, d'abord amusant, finissait par l'ennuyer, comme tout le reste. Comme Lewis, comme son existence dans cette ville méprisable, comme sa femme, comme son fils, comme June...

June... Il l'avait presque oublié. Celle-ci le sortit brusquement de ses pensées. Brusquement, abruptement, de façon désagréable... Se détournant de l'obscurité que lui offrait cette nuit sans lune, Maël se retourna et fixa la demoiselle. De la femme qui l'avait séduit, il ne restait plus grand chose. Sa beauté était bien sûr bien présente, mais de sa voix sensuelle, de ses regards enjôleurs, il ne restait rien. Immobile, sans prendre la peine de répondre à ses provocations, il la laissa s'approcher. Cette fleur, plus que tout le reste, semblait avoir éteinte cette lueur qui, jusqu'alors, avait brillé dans les prunelles de Lehman dès lors que June posait les yeux sur lui. Certainement sans s'en rendre compte, la magnifique Delilah en avait trop exigé d'un homme qui, toute sa vie, avait à peu prêt tout fait pour faire de sa vie de couple un véritable enfer. Lucy, il l'avait pourri jusqu'à la moelle avant de la jeter sans même une explication. Quand à Soledad, elle était de la même trempe que lui et, pendant des années, tous deux n'avaient eu de cesse d'essayer de se détruire mutuellement. Guère surprenant qu'il s'ennuie de voir Delilah exiger de lui une trop grande galanterie. Et, sans même parler de courtoisie, la simple gentillesse n'avait jamais vraiment été dans les cordes de cet homme. Bref, des efforts, il considérait qu'il en avait assez fait. Sans aucune raison d'ailleurs... Désormais, si la jeune femme n'était plus même prête à lui offrir ce qui, au départ, les avait uni, alors elle n'avait plus rien à faire dans cette chambre. Pourtant, Maël ne la chasserait pas. Oh non, elle partirait de son plein gré (bon, il l'y aiderait certainement un peu...) et, soigneusement, il lui ferait passé l'envie de vouloir pénétrer à nouveau cette piaule infect à l'intérieur de laquelle il semblait être le seul élément digne d'intérêt (si si si, je te jure !).

La jeune Bradford, de toute évidence bien décidée à se jouer de Maël jusqu'au bout, s'approcha pour titiller la susceptibilité de celui-ci. Un art pour lequel elle se révélait être plutôt douée. Rien de tel pour vexer un homme que de s'attaquer directement à sa virilité. Désormais affublé d'une rose, l'ego de Lehman se trouva piqué à vif et, comme si cela ne suffisait pas, la demoiselle s'empressa d'en rajouter une couche, glissant quelques mots à son oreille, s'attirant un énième regard noir de la part de son amant. Sa voix, son sourire avaient changé et retrouvaient cette sensualité que Maël affectionnait particulièrement. Adieu froideur. Adieu agressivité et mépris. L'allumeuse pointait de nouveau son nez tout en s'appliquant à reprocher encore et encore les multiples défauts d'un homme qui, vraisemblablement, n'en avait plus rien à faire. D'ailleurs, le baiser très furtif qu'elle déposa sur ses lèvres lui fit l'effet d'une douche froide. Glacial, il s'éloigna imperceptiblement de la demoiselle et planta son regard dans le sien. Délicieux mélange d'indifférence et d'arrogance. Sans ciller, il s'empara de la rose que June avait si délicatement déposé dans ses cheveux et, avec une lenteur exagérée, la fit longuement glisser entre ses doigts fins, juste à la hauteur du visage de la divine créature. Un instant, il quitta son sublime visage pour fixer la fleur d'un rouge toujours aussi criard. Puis, d'une voix dégueulante de sous-entendus, il finit par rompre ce soudain silence qu'il avait imposé. - Le problème des fleurs, c'est qu'elles se fanent vite... - S'interrompant, il laissa la rose s'échapper de ses doigts. La plante, dans une course lente et délicate, alla doucement s'écraser sur le sol tandis que le regard de Lehman retournait se vriller dans les prunelles de la jeune Bradford. C'est dans un seul souffle, d'une voix terne qu'il ajouta simplement. - ... Comme toi. -

Sans un seul mot, Maël se détourna de la jeune femme et s'approcha de son fidèle mini-bar. Son verre de Whisky se vida aussi vite qu'il s'était rempli. Sans même avoir la courtoisie de proposer un rafraîchissement à son invitée, il finit par ajouter avec cette froideur qui caractérisait souvent le timbre de sa voix. - Qu'est-ce que tu fous encore ici, June puisque ton cher et tendre et si parfait à tes yeux ? Qu'est-ce que t'attends pour aller le récupérer ? De quoi t'as peur ? De te faire jeter ? Bof, tu commences à avoir l'habitude, non ? Ou bien t'as tout simplement pas les couilles nécessaires pour aller frapper à sa porte ? - Un second verre d'alcool plus tard, l'homme poursuivit, sur le même ton, cette fois perlée d'un ennui palpable. - Ah et si je peux te donner un conseil... - Retraçant les gestes de la jeune femme, il s'approcha à son tour de son oreille pour lui murmurer quelques mots débordants de sarcasmes. - Quand tu veux que ton couple fonctionne, essaie de pas te taper d'autres mecs à côté. - Sur ces quelques mots, l'homme s'arracha à Delilah et s'approcha de la table de nuit pour y découvrir un petit sachet de neige. La seule fois où il avait très facilement poussé June à quitter sa chambre, il était sous l'emprise de la poudre blanche. Pourquoi ne pas réitérer l'expérience ?
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MessageSujet: Re: On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥]   On n'fait pas attendre une envie d'boursin. [Maël ♥] Icon_minitimeLun 12 Sep - 3:25

Maël ✿ June


(TT nan mais quelle gentillesse, tu mérites pas ça TT ! c'est vraiment parce que jsuis trooooop triste !)

Visiblement, June était parvenue à l'énerver. C'était trop facile. Il était bien incapable de laisser sa fierté de côté, quelque soit les circonstances. Malgré tout, la jeune femme pouvait se targuer de commencer à le connaître, doucement mais surement. Ils s'étaient vus un grand nombre de fois, et même si presque chacune s'était close par un désir satisfait, elle était presque parvenue à l'apprécier. Malgré tous les détestables -et principaux- traits négatifs de sa personnalité, il avait toujours été là pour elle, ouvrant sa porte et plus encore dès lors qu'elle en ressentait le besoin. Certes, il était le premier à provoquer son malheur, notamment lors de l'épisode du bal qu'elle n'était pas prête d'oublier, mais elle ne parvenait pas à ternir l'éclat de l'infime reconnaissance qu'elle éprouvait pour lui. Comme si elle lui devait quelque chose. C'était stupide, insensé, irréfléchi. C'était June. Elle s'était presque habituée à ses sautes d'humeur dès lors qu'il s'agissait de Maël. Il était tantôt détestable, dégueulasse et insupportable, tantôt tendre, secret, et incroyablement attirant. Était-ce l'esprit de June qui changeait, ou simplement cet homme inexpressif qui prenait un malin plaisir à varier de caractère, rendant toujours à June la tâche plus ardue ? Sans doute un peu des deux. Non, plutôt lui. Oui.

« Mais enfin Maël, tu sais très bien que je ne suis pas une fleur. Je suis bien plus que ça. Je pensais que tu l'avais compris, avec le temps. »

Il s'était approché de son mini-bar, comme d'habitude, l'alcoolique refaisant une apparition express. Il ne manquait plus que sa coke pour parfaire le tableau d'une déchéance extraordinaire. A ses côtés, la noblesse de June se voyait rehaussée, et elle se prit à sourire lorsqu'elle le vit chercher sa poudre blanche dans le tiroir où elle savait qu'il la rangeait, après une énième tirade dévastatrice. Comme s'il avait lu dans ses pensées. Ses mots n'avaient plus d'effets sur June. Elle connaissait ses erreurs, avait même appris à les accepter, pleinement. Elle n'était plus aussi fragile qu'elle aurait pu l'être dans le passé. Elle le regardait, exécuter des gestes qui avaient pour lui rang d'habitude. Aucune hésitation dans ses actes. Elle se prit à nouveau à sourire. Un sourire emprunt d'une infime touche de tristesse. Etait-il redevenu un étranger pour elle ? Rien d'autre qu'un homme ayant partagé son lit, comme beaucoup avant lui ?

« Serais-je parvenue à énerver le grand Maël ? Je doute que tu sois le mieux placé pour me donner des conseils sur mon couple, tu sais. Et je ne me suis pas tapée d'autres mecs. Simplement toi. Tu as été mon erreur. Une erreur que j'aurais bien aimé regretter. »

Ses paroles en revanche, elle les regretta à peine eurent-elles franchi le barrage de sa bouche, d'autant que la, un verre a la main et de la coke sur le lit, il était sacrément moins séduisant. Tant pis. Elle sourit une fois de plus, désireuse de lui laisser tout loisir de se bourrer la gueule, et de se droguer. Elle l'avait déjà vue dans cet état, et honnêtement, ne désirait pas garder de lui une telle image. Tout, mais pas ça. Elle enclencha la poignée, sortit. Elle savait qu'elle le reverrait, tout comme elle savait qu'il ne lui accorderait plus jamais la moindre attention, et qu'il lui manquerait.

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