« Mon frère c’est mon héros. Oui c’est exactement cela. Je l’admire. Je l’admire par la façon qu’il a de surmonter tout ce qui a pu nous arriver. Au premier abord, certains le prennent pour l’un de ses mecs sans cœur. Mais moi, je le connais par cœur. Il a des sentiments comme tout le monde et je sais qu’au fond il ne c’est jamais remis du fait que nos parents nous aient abandonnés. Malgré tout Jaxhuem peut-être parfois très chiant. Oui, oui ça je peux l’affirmer. Il est très protecteur envers moi. Sans doute parfois trop. Alors je sais que je ne peux pas lui en vouloir pour cela, mais il me tape un peu sur le système parfois à jouer les grands frères jaloux et possessif. Mais c’est tout ce qui fait la personnalité de mon frère. Un garçon au grand cœur qui préfère cacher ses sentiments et qui s’occupe toujours des autres avant de lui-même. » point de vue de Zepplin, petite soeur de Jaxhuem.

« Jaxhuem ? Ce mec est un grand malade ! Il est mon meilleur ami depuis l’époque des couches-culottes. J’aurais tout vécu avec lui et je peux vous dire que c’est un grand dragueur. Sans doute l’un des plus grands que je ne connaisse. D’une parce qu’il est beau gosse et qu’il le sait et de deux parce qu’il a ce petit truc de romantique qui fait toujours craquer les filles. Oui, il est romantique quand même le petit Jax. Mais ça pour rien au monde il ne le montrera. Malgré tout, il reste un mec avec des instincts de mec. Il ne faut surtout pas toucher aux personnes qu’il aime sinon il se met à frapper sans réfléchir. Impulsif à souhait le bonhomme ! Il est aussi un grand déconneur et c’est sans doute avec lui que je me suis pris les meilleurs fou rires de ma vie. Il a son caractère de mec bien à lui, il ne ce laisse pas marcher sur les pieds, mais c’est un mec en or. Le meilleur ami que tous les gars rêve d’avoir. Et je ne peux m’empêcher d’ajouter qu’il est également un très bon grand frère ! » point de vue de Nate, meilleur ami de Jaxhuem.

« Mr Burdsley. Oui je me souviens très bien de ce jeune homme. Abandonner par ses parents à l’âge de cinq ans puis héberger chez les Dwright-Lloyd avec sa petite sœur. Mon dieu cet enfant avait un caractère incroyable. Il ne supportait pas l’autorité et été un jeune homme très impulsif. Il a posé pas mal de problème au Lycée que ce soit seul ou en compagnie de Mr Dwright-Lloyd. Mais bon, ils n’avaient que dix-sept ans et profitaient de leur jeunesse on ne peut pas réellement leurs en vouloir. Malgré tout, je reste persuader que ce jeune homme a des problèmes profond lié à l’abandon de ses parents. J’ai entendu dire qu’il avait quitté la ville sans rien dire. Schéma classique de quelqu’un de pertubé… » point de vue de Mlle Hurtlake, ancienne professeur de Jaxhuem.

DIX NEUF ANS PLUS TOT.

« Jaxhuem viens voir s’il te plaît. ». Je n’avais que cinq ans. Cinq ans c’est incroyablement jeune quand on y regarde bien et pourtant je savais parfaitement ce qui se passais. Ma tante Jenna, ne venait pratiquement jamais nous rendre visite et cela fait désormais une semaine qu’elle est à la maison. Papa et maman eux ne sont pas rentrer. Zepplin pleure tous les soirs dans sa chambre en les appelant. Elle n’as que trois ans. Elle ne comprends pas ce qui ce passe. Et je suis encore trop petit pour la rassurer comme papa pourrais le faire. « Ecoute mon grand, ton papa et ta maman sont parti faire un grand voyage et ils ne vont pas rentrer tout de suite. Alors pour le moment tu va vivre avec moi, d’accord ? ». Parti faire un grand voyage ? Mais oui, bien sûr ! Il me faudra encore plusieurs années pour comprendre qu’en réalité nos parents nous ont lâchement abandonné car ils étaient encore trop jeunes pour s’occuper de deux enfants en bas âge. Je me souviens avoir répondu un non ferme à ma tante. Je ne la connaissais pas et je ne voulais pas rester avec elle. Elle avait pas l’air de beaucoup aimer les enfants et semblait être constamment gênée d’être avec nous. On a vécu comme cela pendant un an. Un an où tout allais à vive allure. Un an où j’ai désespérément attendu que mes parents franchissent la porte de la maison. Mais ils ne sont jamais revenus. Et un jour, j’ai fini par comprendre qu’il ne reviendrais jamais. A six ans, j’étais plus mature que la majorité de mes camarades. A l’époque déjà, je m’occupais de ma sœur. Je la surprotégeais déjà. Mais je ne faisais cela que pour son bien. Notre tante Jenna ne supportais plus de nous élever. C’est comme cela que nous avons finis par débarquer officiellement dans la famille Dwright-Lloyd. La mère était une amie très proche de notre mère. Bien qu’elle n’est jamais compris la raison du départ de nos parents. Si nous avons atterris dans cette famille ce n’est pas simplement par hasard ou par pure gentillesse ou je ne sais quoi. Depuis ma naissance je traîne avec Nathaniel. Le fils aîné de la famille. Nous avons le même âge et il est surtout mon meilleur ami. La famille Dwright-Lloyd était la famille idéale pour nous.

SEPT ANS PLUS TOT.

Idéale est vraiment le mot parfait pour décrire la famille Dwright-Lloyd. James et Lydia nous ont accueillis comme si nous étions leurs propres enfants. C’est ainsi, que ma sœur pu grandir dans un monde sûr et entourée d’amour. Elle se plaisait à vivre ici. Au moins, elle était moins malheureuse. Ca j’en étais sûr ! Et moi aussi j’aimais vivre ici. Vivre dans la famille de son meilleur ami il n’y a rien de mieux après tout. Nathaniel est très vite devenu comme un frère pour moi et tout le monde en ville ne faisait plus vraiment la différence entre les enfants Bursdley et les enfants Dwright-Lloyd. Pour beaucoup de personnes nous venions tous de la même famille. Malgré tout nous avions tous les quatre un caractère bien différent. Et oui, je dis bien quatre, car dans cette grande famille il y a également Teddy. Elle est la petite sœur de Nate. Elle a le même âge que ma sœur et je la considère également comme une sœur. Nous étions sans cesse tous les quatre. Toujours a faire des soirées ensemble, a partager nos bandes de copains, a rire, a partir en randonnée pendant des heures juste pour être ensemble. Avec eux. Parmi eux je me sentais enfin heureux. Jusqu’au jour où Lydia est venu me voir. Je ne l’avais jamais vu aussi sérieuse. Cette femme représente beaucoup pour moi désormais. Elle est comme la mère que je n’ai jamais eu. Et j’ai beaucoup de respect pour elle, comme pour son mari d’ailleurs. Je ne les remercierais jamais assez de nous avoir recueilli Zepplin et moi. Pour revenir à ce moment où Lydia est venu me prendre à part… J’ai déjà eu quelques discussion seul à seul avec elle. Elle m’a déjà engueuler comme elle peut engueuler Nate. Je vois bien qu’elle agit comme si j’étais son fils et comme si Zepplin était sa fille. Mais aujourd’hui elle a quelque chose de bizarre dans le regard. Je n’ai peut être que dix-sept ans, mais je vois ce genre de chose. « Ecoute mon grand, j’ai reçu un appel de tes parents. Ils cherchent à vous voir Zepplin et toi. Ils savent que vous vivez ici, mais je leurs ai interdit de venir. Si tu veux les voir c’est ton choix tu est assez grand pour cela. Voici leurs numéro. Si tu veux retourner vivre avec eux et emmener ta sœur je comprendrais parfaitement, mais sache que tu aura toujours une grande place dans cette famille ! ». Cette nouvelle me fit l’effet d’une claque. Je ne savais pas quoi répondre à Lydia. Elle me tendis alors un bout de papier avec un numéro de téléphone griffonner dessus. Pour la première fois depuis que je vis ici elle m’as pris dans ses bras et à déposer un baiser sur mon front et puis elle redescendue au salon. Me laissant seul pour réfléchir. Je ne dormis rien de la nuit cherchant à savoir quelle était la meilleure attitude à adopter. D’un côté, je voulais savoir pourquoi mes parents m’ont abandonner, mais de l’autre je ne peut abandonner ma famille. La seule et unique. On a peut être pas le même sang qui coulent dans nos veines, mais nous sommes malgré tout une famille. Le matin, je suis aller trouver Lydia pour lui parler. Pour lui annoncer mon choix. « Lydia je voudrais que ceci reste entre nous. Je ne veux pas les voir et je ne veux pas que Zepplin soit au courant. Notre famille c’est vous et uniquement vous. Je pourrais jamais assez vous remercier pour tout ce que vous avez pu faire pour nous ! ». Je lui tendis le bout de papier et reparti rire avec Nate. Ce fut notre petit secret à Lydia et moi. Personne ne fut jamais au courant de cet épisode.

CINQ ANS PLUS TOT.

Je vis toujours chez les Dwright-Lloyd. Tout ce passe toujours à merveille. Même si ce soir, mon destin va changer du tout au tout. A la base, c’est un soir comme les autres. Avec Nathaniel nous profitons de l’absence des parents pour inviter quelques potes à faire une soirée à la maison. J’interdis à ma sœur de venir nous embêter et Nate fait de même de son côté. Mais… Aller savoir pourquoi, je sens l’irrésistible besoin d’aller voir Teddy pendant la soirée. Depuis quelques temps, les choses deviennent bizarres à son contact. Je ne suis pas du tout du genre à être romantique. Enfin. Je ne le montre pas. Mais avec elle c’est… Différent ! J’adore voir son sourire, entendre son rire. Lorsqu’elle est à côté de moi je me sens différent. L’autre jour elle est venue me faire un câlin comme une sœur pourrait le faire à son frère et j’ai senti mon cœur s’accélérer à son contact. Je sais que je ne devrais pas. Je sais que c’est bizarre. Après tout, je la connais depuis sa naissance. Mais il y a toujours eu quelque chose qui m’attirait en elle. J’ai toujours tout fait, pour me cacher cela. Mais ce soir, j’ai envie de la voir. C’est une envie viscérale. Presque un besoin vital. Je monte alors les escaliers, frappe à sa porte et entre. Elle est allonger sur son lit. Même en pyjama et pas coiffé je la trouve belle. Au fond, je sais que je suis en train de faire une connerie et pourtant je suis incapable de m’arrêter. « Hey belle blonde, pourquoi tu viens pas t'amuser avec nous ? » lui demandais-je alors que je sais parfaitement pourquoi elle n’est pas avec nous. Après tout, j’ai imposé la même règle à ma propre petite sœur. En réalité, c’est un peu le seul truc que j’ai réussi à lui dire en entrant dans cette pièce. « Si tu tiens à mon existence sur cette terre, supplie-moi de rester dans ma chambre et pas d'aller "m'amuser" avec vous. ». Je mis alors à sourire. Un sourire s’afficha sur son visage angélique. Là je me sentais bien. Comme en paix. A l’écart de tout problème. Le pied quoi ! Du bonheur à l’état pur. Sans réfléchir je prends place sur son lit. J’aimerais me rapprocher d’elle. Sentir son parfum. Passer ma main dans ses cheveux. Je rêve même de l’embrasser. Mais je peux pas faire ça comme ça. Pas d’un coup. Je sais que cela poserait trop de problème entre nous. Malgré tout, je n’ai pas l’intention de laisser tomber. « Tu es vraiment spéciale Teddy et je crois que .. t'aimerait qu'on sortent au ciné un soir ? Juste tous les deux. ». Pour la première fois de ma vie je suis franc avec une fille qui me plaît réellement. Après tout, Teddy n’est pas non plus n’importe quelle fille. Pourtant je vois que ces quelques mots crée la panique dans son esprit. D’un seul coup, elle semble déboussolée et perdue. « Jax .. Je .. Tu es comme mon frère, je veux dire ... Ça serait plutôt bizarre tu trouves pas ? ». Ce fut le coup de massue qui vint m’achever. Je m’étais imaginer des tonnes de choses. Tout sauf cela pour dire vrai. Ce fut comme si elle venais de me mettre un coup de poing dans le ventre. C’est complètement déboussolé et achever que j’ai quitté sa chambre. Cette nuit-là, je n’ai pas réussi à dormir. Moi, Zadig Jaxhuem Burdsley, je suis tombé amoureux de la petite sœur de mon meilleur ami que j’ai toujours considéré comme quelqu’un de ma famille. Mais qu’est-ce qui m’as pris sérieusement ? Et puis sa réaction. Sa réaction. Ce fut l’objet déclencheur. Cinq heures du matin. Valise bouclée. Je suis partit sans me retourner. J’avais besoin de fuir ce lieu. Fuir cet échec. Fuir cette vie qui en fait ne me plaisait pas tant que cela. Je suis parti sans dire au revoir à personne. J’ai juste déposé un mot pour ma petite sœur et Nate. « Je vais bien, ne vous en fait pas ! ». Et j’ai tenté de tourner la page…

AUJOURD’HUI.

Pendant cinq ans, j’ai tenté de refaire ma vie. Tenter est le mot exact. Je me suis tout de suite sentie coupable. Coupable d’infliger cela à Zepplin. Elle avait déjà vécu l’abandon de ses parents et maintenant celui de son propre frère. Je me sentais coupable d’avoir infliger cela à tout le monde et pourtant… Pourtant cette fuite, m’as permis de changer. J’ai grandi. Beaucoup grandis. Je me suis passionné pour la photo. J’ai couché à droite et à gauche. J’ai enfin accepté le fait que mes parents m’aient bel et bien abandonner après les avoirs vus. Car oui, j’ai finalement accepté de les rencontrer. C’est fou à quel point Zepplin ressemble à notre mère. Ils avaient l’air heureux de me voir et pourtant j’ai compris que cela faisait très longtemps que nous n’étions plus du même monde. Et c’est ce qui m’as décider de rentrer à Lewis. J’ai besoin de retrouver le monde dans lequel j’ai grandi. Et je crois que j’ai des explications à donner à ma véritable famille. Me voilà donc de retour à Lewis. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. Je ne sais pas comment ils vont, mais désormais mon seul but est de les retrouver !