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 Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
Âge : 25 ans
Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël    Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  Icon_minitimeLun 4 Juil - 4:30

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→ Maël & Breony

Quinze jours. Voilà le temps que j’avais passé loin de Lewis. Quinze jours qui ont été à la fois fort et libérateur. Lorsque je suis partie de cette planque il y a quinze jours laissant tomber Maël avec son petit chien j’ai pris mes affaires, ma fille et j’ai disparue du jour au lendemain. Les meubles de ma maison avaient disparue, plus aucune vie dans cet appartement, certain ont pu croire que j’avais fuit mais en faite non pas du tout. Soucieuse de ne pas faire croire à mon mentor que j’avais fuis lâchement je lui avais simplement laissé un mot sous la porte de sa chambre d’hôtel « Je reviendrais. » Simple et court je sais mais au moins avec ça il savait que je n’avais pas prit peur et que je n’étais pas une lâche. Il se fichait surement que je sois partie ou non, avec ou sans ma fille mais j’avais la conscience tranquille. Et pour tout dire je voulais être sûre qu’il ne me cherche pas une remplaçante pour le boulot qu’il m’avait proposé ce jour là. Prenant donc ma voiture j’étais partie de ce village, j’avais changé plusieurs fois de moyen de locomotion au cas où mon nouvel ennemi me suivais et j’étais arrivé à New York. Ma tante habité là bas et depuis l’âge de quinze ans j’y vais une semaine ou deux. Cette femme est surement la meilleure personne que je connaisse, elle était douce, elle avait des enfants et saurait s’occuper de ma princesse. Maël était un enfoiré, un chieur et tous ce que je pouvais trouver pour l’insulter mais il avait vue juste. J’avais accepté un nouveau travail sans même penser à Angela, je savais parfaitement qu’elle serait en danger, qu’elle serait mon danger, qu’elle serait ma faiblesse, je ne voulais pas être faible. L’ambition, la drogue, le pouvoir, je ne rêvais plus que de ça, je ne pouvais plus reculer, je ne voulais plus reculer, je savais qu’il fallait un jour ou l’autre choisir, ma fille et ma petite vie de femme au foyer, lavant tout sourire cette appartement minable, ou la grande vie, argent, cocaïne et pouvoir. Devinez ce que cette très chère Breony a choisi ? Eh oui j’ai choisi la grande vie et non ma fille. C’est horrible, c’est honteux mais c’est bien mieux pour tout le monde, bien mieux pour elle, bien mieux pour moi. Elle était en danger près de moi, je ne la ferais que souffrir, je deviendrais le double maléfique de ma génitrice et ça je ne pouvais pas le faire, ça c’était quelque chose d’impossible alors j’avais suivis les traces de mon mentor… abandonnant l’enfant que j’avais chéri. Sept mois. J’avais tenu simplement sept mois. Cet échec me rendait réellement malade. Je n’aimais pas les échecs, je n’aimais pas perdre, j’aurais voulu être une bonne mère mais ça n’étais pas possible, j’aimais trop ma vie de garce pour pouvoir m’occuper correctement d’une petite fille aussi belle soit elle.

J’avais donc atterrit chez ma tante malheureuse, les yeux brillants de tristesse, ma petite fille dans mes bras, la ramenant donc chez elle je lui avais avouée mon incapacité à m’occuper de ma fille. Vingt cinq ans auparavant sa sœur de seize ans lui avait amené sa jeune fille, lui prouvant qu’elle ne voulait pas de cet enfant, elle ne la voulait pas et la refusait. Cette petite fille c’était moi. Ma tante avant refusé de me prendre non pas pour me faire du mal mais pour aider sa sœur néanmoins elle n’avait réussit à rien. Alors que celle-ci allait me dire la même chose je relève légèrement mes cheveux et mes lunettes de soleil, mon œil au beurre noir était horrible à voir, ma pommette était violette et le bleu commencer à remonter en dessous de l’œil. Lorsqu’elle avait vue cela, agitée, elle m’avait demandé qui me frappait, m’avait demandé si c’était le père de ma fille. J’avais rit mais c’était normal de le croire, ma tante me croyait réellement capable de vivre normalement, jamais elle n’avait appris mes frasques. Au bout du compte elle avait finalement accepté voyant que je ne pouvais réellement pas faire autrement, j’allais faire du mal à ma petite chérie sans même le vouloir, de plus Enrique pouvait très rapidement savoir que j’avais une fille. Lui j’en ferais mon affaire. J’avais pensé le faire tuer mais j’avais peur de la réaction de Maël à cela et pour tout dire je voulais vraiment le voir souffrir, je voulais qu’il n’oublie jamais mon visage quand à cran il se tirera lui-même une balle dans sa tête. Les adieux avec ma petite puce de sept mois sont bouleversant, je l’embrasse fort et promets à ma tante de revenir tous les mois la voir. De toute façon j’aurais largement l’occasion de faire un voyage à New York tous les mois, personne ne le saura parce que je brouillerais mes traces. La nuit tombé je disparaissais de New York, loin très loin de ma fille. Les quinze jours sont passés à une vitesse folle la culpabilité étant tellement énorme que je prenais de la coke tous les jours. J’étais partie de New York pour aller dans d’autres villes des Etats Unis. Mon parcours ? New York. Miami. Atlanta. Chicago. Phoenix et pour terminer la ville de mon très cher mentor… Los Angeles. A peine arrivé dans cette ville je faisais connaissance d’un homme très intéressant… Ce petit voyage au cœur de mon pays m’a fait beaucoup de bien et malheureusement je devais rentrer. Ça commencer à faire beaucoup et j’allais devoir répondre à des questions dont je n’avais pas la moindre envie.

Après un long voyage entre Los Angeles et Lewis je rentre dans ce village maudit, il est tout juste deux heures du matin et je sais que ce très cher Maël ne dort pas. C’est la première personne a laquelle je pense quand je pense à Lewis. J’aurais pu partir d’ici ce jour là, j’aurais pu le laisser ici, tout abandonner, j’avais assez d’ambition pour me trouver quelque chose pour moi et pour moi seul mais… cet attachement que j’avais à son égard m’en empêcher. C’est ce même attachement qui m’empêcher de lui en vouloir, qui m’empêcher de lui en mettre une bonne pour lui remettre les idées en place, ce même attachement qui l’avait obligé à frapper mon agresseur, qui l’avait empêcher de me laisser partir avec un sachet de cocaïne. Bon dieu qu’est ce que je pouvais être conne parfois mais on ne contrôle pas ce genre de chose. L’amitié c’est parfois bien pire que l’amour et quand on a peu d’amis qui nous comprennent réellement on fait attention et on fait tout pour ne pas les gardés dans notre vie pour qu’ils ne soient pas nos faiblesses. Peut importe. C’est donc à deux heures du matin que je vais voir mon insomniaque de mentor, je frappe à sa porte. Mon visage était tiré par la fatigue du voyage, mon cocard commencé à perdre de sa couleur mais était toujours là, je portais une simple robe qui montrait que grâce à Los Angeles j’avais prit des couleurs. Bref Maël finit par ouvrir la porte. « Hum… oui je sais je t’emmerde encore une fois à deux heures du matin. Je peux entrer quelques secondes ? Promis je ne serais pas longue. » Je rentre donc dans la chambre d’hôtel après qu’il est bien voulu de moi. Je me retourne vers lui. « Non je ne suis pas là pour de la coke. Je voulais simplement te dire que j’étais revenue. Je viens de rentrer à l’instant. » En faite ce n’est pas pour ça que j’étais là mais pour autre chose de moins important. Me dirigeant vers son bureau je prends un bout de papier et écrit quelque chose dessus. Je lui donne ensuite. « Voilà c’est ma nouvelle adresse. » J’avais changé d’adresse quand j’avais disparue il y a quinze jours, j’habitais dans la maison de mon ancien patron, maison qu’il avait vidé rien que pour moi, c’était si bête il voulait retourner avec sa femme en Espagne abandonnant son entreprise à Lewis et me laissant sans boulot, je lui ai simplement dit que j’avais de belle photographie ou on pouvait le voir en de très bonne compagnie dans son bureau – moi en l’occurrence. – Bizarrement j’ai eu le droit à une magnifique enveloppe et la maison. Bien entendu l’argent a disparu dans le voyage et dans la cocaïne que je me suis achetée. « Bon voilà c’est fait je peux te laisser maintenant. Bonne nuit Maël. » Bizarre tu ne trouves pas Maël ? Une Breony qui disparait sans même boire un verre, sans même demander sa drogue, Elle cache quelque chose non ? Ah oui peut être le fait qu’elle a abandonné sa fille puis qu’elle a fait la fête dans plusieurs états pour oublier. Mais je savais que partir si vite allait me perdre et que ça allait réveiller le chieur qu’était mon ami. Soupirant déjà j’attrape pourtant la poignée de la porte espérant pouvoir sortir.
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Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
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MessageSujet: Re: Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël    Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  Icon_minitimeLun 25 Juil - 3:23

Pouf pardonne-moi pour le retard :/
Et désolée c'est assez pitoyable, je vais avoir besoin de temps pour me remettre dans le bain ^^

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BREONY & MAËL


Deux semaines d'absence suffiraient-elle à instaurer le doute dans l'esprit de ce cher Maël ? A remettre en cause cette confiance toute puissante qu'il accordait à sa petite personne et à son jugement ? Peut-être... Peut-être pas. D'ailleurs, même si c'était le cas, il serait bien incapable de le montrer. La trahison de Graham avait été une sacrée baffe pour son ego pourtant loin d'être fragile. Bien sûr, il ne le montrait pas et avait bien trouvé comment remplacer son associé, mais il fallait bien se rendre à l'évidence : dorénavant, Maël accorderait encore bien plus difficilement sa confiance. En ce qui concernait Breony, la question ne se posait pas. La confiance de son mentor - même s'il le cachait bien - elle la possédait et Lehman ne semblait pas près de la lui retirer. Il n'en faudrait pourtant pas beaucoup... Un pas de travers, un mot de trop, un regard déplacé et au revoir la confiance qu'il accordait à son "amie". Du moins, cela était vrai avec n'importe qui d'autre... En ce qui concernait la jolie Turner, il semblait que Maël lui offrait une patience et une tolérance que lui-même ne se connaissait pas. Breony était insolente, intransigeante et inconstante et pourtant Lehman la supportait bien mieux que quiconque. Sans doute était-ce là le fruit de leur amitié tant étrange qu'improbable ? Quoiqu'il en soit, si la soudaine absence de la jeune femme aurait dû l'inquiéter, il n'en fut rien. Il accorda quelques secondes au mot trouvé sous sa porte le lendemain, haussa perceptiblement un sourcil, avant d'abandonner la note sur le bureau. Il avait assez supporter la jeune femme ces derniers jours pour les trois mois à venir (a). Un instant, il se demanda ce qui avait bien pu pousser Breony à quitter si rapidement Lewis ; il s'interdit toutefois d'imaginer les raisons de son départ. Tôt ou tard, elle lui en parlerait, cela il en était certain. Pour l'instant présent, il avait bien d'autres chats à fouetter... Et l'un d'eux se nommaient très joliment Enrique.

Un individu normalement constitué aurait très certainement pris le temps de remercier Enrique pour sa rapidité d'action. L'espagnol avait sauvé la peau de son patron ce jour-là. Sans lui, nul doute que Lehman serait derrière les barreaux à l'heure qu'il était. Mais voilà... Maël n'était pas normalement constitué. Il considérait l'intervention de son homme de main comme tout à fait normal et ne ressentait donc aucun besoin de lui prouver sa reconnaissance. Ce qu'il ne considérait pas comme normal en revanche, c'était le comportement d'Enrique à l'égard de sa nouvelle recrue, qui n'était autre que Breony. Enrique connaissait pourtant bien son patron et savait qu'il ne décidait jamais rien à la légère. Aussi aurait-il dû se conformer sagement au choix de Lehman et surtout, ne jamais porter la main sur la nouvelle collaboratrice de ce dernier. L'espagnol avait enchaîné erreurs sur erreurs ce jour-là et, évidemment, Maël était bien loin de lui offrir ne serait-ce qu'une once de pardon. Il allait devoir mettre les choses au clair rapidement, sans quoi la situation risquait fort de lui échapper. Deux ans déjà qu'il avait légué les rênes de son business à Graham. Graham qui, dévoré par l'ambition, n'avait pas hésité une seule seconde à le trahir. Et Enrique, dans sa soif de pouvoir, portait à son patron une rancune tenace qui pouvait très bien le pousser dans les traces de Graham. Il était grand temps pour Maël de récupérer son trône trop longtemps délaissé. L'absence de Breony était presque préférable finalement. Les choses seraient certainement bien plus simples à son retour, une fois l'affaire Graham classée, l'esprit d'Enrique calmé et les frasques de Soledad oubliées...

Et pourtant... Quelle prétention ! Maël pensait-il réellement mettre un terme à tous ses soucis en une semaine ? Sans l'aide de personne ? Il devait bien l'admettre, il se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'au genou. Bien sûr, il savait qu'il possédait le soutien de Carlos... Mais pour le reste, Cleveland prendrait un malin plaisir à lui mettre le bâton dans les roues, Soledad l'étoufferait jusqu'à ce qu'il cri grâce, Graham serait incapable de tenir sa langue face aux flics et Enrique s'enfermerait dans un profond silence, vexé par les propos de son patron. Voilà ce à quoi ressemblait désormais son affaire... Cette affaire qu'il avait mis des années à mettre sur pied et qui s'effondrait lamentablement sous ses yeux. Pire encore, il devait s'occuper de ses problèmes à distance, coincé dans une ville qu'il détestait et où il n'avait désormais plus aucun allié. Aussi une question s'infiltra bientôt sournoisement dans son esprit : où était donc bien passé Breony ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi ce départ précipité ? Des questions qu'il aurait préféré éviter, mais qu'il était bien incapable d'ignorer.

Ce matin-là, c'est un Maël avachi sur son lit qui observait lentement passer le temps. Son téléphone collé à son oreille, il semblait aux prises avec un ennui certain. « Fais-moi plaisir Enrique, la prochaine fois que Carlos te confie quelque chose, tu viens m'en parler avant. J'en ai rien à foutre qu'il soit plus âgé que moi, il a aucun ordre à te donner. Encore moins quand il s'agit de mes contacts. Jusqu'à nouvel ordre, je suis encore dans la course. Carlos sait à quoi s'en tenir avec moi... La prochaine fois, dis lui de m'appeler. » Maël s'interrompit un instant, laissant le loisir à son interlocuteur de répondre. L'air neutre, notre homme ne semblait trouver aucun intérêt à cette communication qu'il ne semblait pourtant pas vouloir écourter. Quitte à ne rien faire, autant essayer de comprendre ce qui se passait à des milliers de kilomètres de Lewis. Là-bas, dans cette ville qui lui manquait presqu'autant que sa place au sein d'un business qui était le sien sans vraiment l'être. « Putain Ricky, arrête de te trouver des excuses. T'es chiant... Tu sais très bien la place privilégiée que j'ai auprès de Carlos. Si t'es même pas capable de faire ce que je t'ai demandé, ne viens plus me demander pourquoi tu n'as pas la place de Graham. J'te donne l'occasion de faire tes preuves, alors bouge toi. Je... » Maël s'interrompit tandis que trois coups secs retentissaient contre la porte de sa chambre. Un instant, il paru perplexe, mais il n'eut besoin que de quelques secondes pour savoir qui se trouvait sur le palier. Sans un mot, sans un sourire, il raccrocha littéralement au nez de son interlocuteur et se dirigea lentement vers la porte. Aucune surprise quand il découvrit la jolie Breony, juste un simple sourire. Il ne s'était pas trompé. Seules deux femmes venaient ainsi le déranger pendant la nuit. La première étant June... Et June ne prenait jamais le temps de frapper, préférant entrer dans sa piaule en trombe et lui envoyer des lampes en pleine gueule. La seconde était Breony qui, pour diverses raisons, venait tranquillement frapper à son humble chez lui et attendait plus ou moins patiemment qu'il daigne lui ouvrir. A choisir, Maël préférait la venue de la belle Turner aux intrusions intempestives de la jolie Delilah.

Bien plus que l'absence de Breony, se fut sa soudaine apparition qui éveilla la curiosité de Maël. S'effaçant légèrement, il la laissa entrer, presque convaincu qu'elle lui expliquerait les raisons de son départ. Ô combien il se trompait. Le visage neutre, il referma la porte derrière la jeune femme et la regarda s'emparer d'un papier sur lequel elle écrivit sa nouvelle adresse. Loin de se sentir concerné, Lehman n'attendait d'elle que des explications et son regard s'enflamma de curiosité lorsqu'elle fit un pas en direction de la sortie. Voilà qui était bien mal joué ! Breony connaissait assez bien son mentor pour savoir qu'un bobard aurait été préférable au silence. Un mensonge bien choisi aurait peut-être suffit et Maël l'aurait peut-être laissé quitter les lieux. Mais voilà... Si elle ne disait rien, c'était sans doute parce qu'il y avait quelque chose à cacher. Quelque chose dont elle n'était peut-être pas fière. A cette simple pensée, un petit sourire pervers se dessina sur les lèvres de Lehman tandis qu'il se mettait entre Breony et la sortie, l'empêchant de franchir le seuil. « Tu pars déjà ? Voilà qui ne te ressemble pas, ma belle. Pour une fois que j'essaie pas de te foutre à la porte, tu devrais en profiter. Allez viens, raconte voir à tonton Maël où tu as passé les deux dernières semaines. » Difficilement, Maël masqua le plaisir certain qu'il avait de la revoir. Le retour de cette jeune femme atténuerait son ennui, c'était à n'en pas douter. Et, outre les détails croustillants de son absence, peut-être pourraient-ils enfin se mettre au travail ?
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Breony A. Turner
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Breony A. Turner


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MessageSujet: Re: Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël    Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  Icon_minitimeLun 25 Juil - 6:02

Hum je te jure que j'ai pas bu Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  47227
Post très étrange je trouve désolée Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  893469

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→ Maël & Breony

Je sais je sais pourquoi après quinze jours sans revoir mon insupportable mentor il avait fallu que dès mon retour dans ma ville natale, dès le premier pas posé à l’aéroport j’avais décidée de venir directement dans sa chambre d’hôtel sans même passer par ma maison ? J’étais vraiment une malade accro aux prises de tête ou alors j’avais besoin de réconfort, un réconfort que seul lui pouvait me donner en me démolissant un peu plus. C’est ce besoin soudain de réconfort qui m’a amenée sans même y penser devant cet hôtel. Pourtant dès que ma main à soudainement frapper à la porte de cette chambre à deux heures du matin je me suis dégonflée, je n’arriverais jamais à lui dire que j’étais partie abandonnée ma fille à New York pour ensuite faire la fête dans diverses villes des Etats Unis. Quelle mère pourrait faire ce genre de chose ? Quelle mère pourrait abandonnée sa fille de sept mois déjà ? Quelle mère pourrait prendre de la drogue alors que le lendemain elle s’occupe de son bébé et surtout quelle mère préférerait un boulot à la chair de sa chair ? Eh bien j’étais cette mère. Une mère épouvantable et incapable de faire quelque chose de bien de sa vie. Incapable de garder un lien et d’avoir un enfant comme toutes les autres femmes. Je devais me mettre dans la tête que je n’étais pas les autres femmes, je ne pouvais pas l’être, j’étais une Turner, j’étais déjà à la base désavantagé par la tare de ma génitrice qui je l’espère ne se transmet pas aux enfants. Revenons plutôt à la bourde monumentale que je venais de faire ou du moins les deux bourdes que j’avais faite. Alors que le visage de mon ami ne semblait même pas surpris de me voir un petit sourire m’accueillait c’est bizarre je m’attendais à être foutu dehors avant même d’ouvrir la bouche mais non il me laissait rentrer et je savais bien que s’il me laissait rentrer ainsi c’était pour savoir ou j’étais pendant deux semaines. Oh il avait beau faire celui qui se foutait de tout sa curiosité était aussi forte que la mienne. Cela faisait parti de nos caractères semblables et malgré nos envies de tous savoir parlés de nous même restaient une chose que nous n’aimions réellement pas faire. Une fois dans la chambre de mon mentor j’ai fais une seconde erreur, vouloir partir sans rien demander, sans rien dire, sans rien vouloir de lui. C’était tellement rare. Les seuls fois ou je passais la porte de sa chambre c’était pour la drogue principalement. Les autres fois étaient des moments de véritable faiblesse ou j’avais besoin de vider mon sac sans qu’il ne voie que j’étais malheureuse. La femme qui aimait terriblement s’imposer souhaitait soudainement partir ? Ça n’était pas digne de moi et il le savait pertinemment. Alors que ma main atterrit sur la poignée de la porte un corps se plaça entre nous. Maël avait compris que je cachais quelque chose et bien entendu il voulait en savoir plus. Je voyais dans son regard cette flamme s’illuminait, la même flamme qui avait habité mon regard lorsqu’il m’avait parlé de gagner plus d’argent sans bosser ou du moins sans me tuer au boulot comme avant.

Un sourire éclaira mon visage fatigué lorsque je l’entends parler. J’essayais d’imaginer Maël en oncle et pour tout dire c’est ce qui me faisait sourire. Oui je sais je sais j’ai des idées étranges dans la tête mais la fatigue atténue mon manque de concentration parfois et j’ai des idées étranges qui me viennent dans la tête. Je lâche la poignée de la porte laissant mes mains retomber le long de mon corps. Vous ne connaissez pas Maël, impossible de sortir tant que monsieur Lehman ne l’a pas décidé je le savais, j’en avais fait les frais pendant longtemps aussi je ne me battrais surement pas contre lui, ou du moins pas tout de suite. Penchant la tête sur le côté, une moue faussement surprise je l’ouvre de nouveau. « Je vous ai manqué monsieur Lehman ? Quinze jours ce n’est pas mon meilleur record de disparition pourtant. » Je replace ma tête normalement, j’utilisais l’hypocrisie comme d’habitude certaine qu’ainsi il retrouvera son amie, celle qui ne fuit pas même pas devant lui. Oh ce n’était pas une agression je n’avais pas envie de reprendre les disputes du moins pas encore et j’avais besoin de discuter un peu avec lui pour tout dire. Tout en soupirant je me décale de la porte. Cet idiot m’avait réellement manqué ? Eh bien c’est à croire que mon état mental était en train de se détériorer. Reculant donc complètement jusqu’à son bar, je reprends la parole de nouveau. « Tu m’excuses je me sers hein. » J’ouvre sa bouteille de whisky et j’en prends un verre. Ah les habitudes difficiles de s’en séparés n’est ce pas. Buvant quelques gorgées je me demande bien si l’idée que j’ai abandonnée ma fille allait lui venir dans la tête, non j’étais persuadé que non, il n’y penserait pas, du moins je l’espérais je pourrais donc lui faire part de tout et de n’importe quoi. Même lui raconter que j’avais vue un cow boy à cheval sur une pelle (a) il trouverait cela moins louche que mon départ précipité. Seul problème trompé le trompeur n’est pas toujours évident et le fait qu’il me connaisse si bien compliqué la tâche. J’avais besoin de me changer les idées et je n’avais pas besoin de l’entendre jubilais encore et encore avant de me porter le coup de grâce… encore une fois. « Tu veux savoir pourquoi je suis partie si vite ? La colère me rongeais et tu me connais quand je suis en colère je n’arrive pas à me calmer, la rage est trop violente et je ne voulais pas que tu es un homme de moins dans ton équipe le lendemain matin ce qui serait arrivé. Bref je suis partie et pour tout te dire je pensais que quelques jours après je ne sentirais plus rien surtout avec ma charmante compagne la cocaïne mais non ça continuait à bouillonné il m’a donc fallu quelques temps pour… Hum… oublié ? Mouai non pas oublier mais me calmer. » Je crois que tant que mon cocard sera encore visible je ne me calmerais pas et même avec la cocaïne. Prenant de nouveau une longue gorgée de whisky un petit sourire s’affiche de nouveau au coin de mes lèvres avant que je reprenne de nouveau la parole. « Et je doute fort que tu veuille connaître mes frasques chère tonton. » Mes frasques comme s’il me connaissait pas je n’étais pas bien différente d’il y a dix ans, physiquement oui je l’étais, j’étais plus mauvaise et plus chieuse qu’avant ça aussi c’était clair mais sinon mon comportement avec les hommes, avec l’alcool, avec la drogue n’avait pas changé tout du moins je ne pensais pas. J’étais toujours accro à tous cela, et surtout aujourd’hui que j’avais repris ma liberté. Ma vie de femme sans enfant et totalement célibataire. La vie n’avait plus qu’à s’ouvrir devant moi maintenant. Tout du moins si Maël me laissais sortir ou s’il on discuter boulot au lieu de parler de mon retour !
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MessageSujet: Re: Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël    Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  Icon_minitimeJeu 8 Sep - 7:48

Allez, je m'y remets ^^
Loin d'être satisfaite, mais bon t'as l'habitude x)

Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  977463tumblrlr5yaveUqU1qcfo4wo1500


BREONY & MAËL


Comment exciter la curiosité d'un Maël qui, depuis deux semaines, n'avait pratiquement pas mis un pied en dehors de chez lui ? Débarquer chez lui après deux semaines d'absence et espérer pouvoir quitter les lieux sans explications, tout simplement. Et Breony, avec une simplicité déconcertante, s'était empressée de remplir ces deux conditions. Mieux encore, elle avait semblé vouloir écourter au mieux sa soudaine apparition. Elle connaissait pourtant très bien son mentor et savait que, ô grand jamais, il ne se satisferait d'un tel comportement. D'une part, la dernière quinzaine avait été littéralement mortelle. Et d'autre part, il s'intéressait déjà bien suffisamment à la jolie Turner en temps normal pour la laisser ainsi quitter les lieux sans aucune explication. Sans compter que, quelques jours plus tôt, il lui avait très gracieusement offert un poste qu'elle avait été bien incapable de refuser. Aussi, faisant désormais partie de son équipe, Breony ne serait plus tout à fait libre de disparaître et d'apparaître à sa guise. Du moins, il exigerait en savoir un peu plus. Enfin exiger... Des exigences à la Maël, bien évidemment. Jamais il ne lui demanderait franco les raisons d'un quelconque départ ; cela bousillerait totalement cette réputation à laquelle il tenait tant. Non... Il préférait se la jouer je-m'en-foutiste, comme à son habitude, exhibant une décontraction et un désintérêt totalement factice. Bien sûr, Breony connaissait assez bien son mentor pour deviner cette indifférence tout à fait postiche, mais Maël n'était pas du genre à s'encombrer de ce genre de détails. Du moment qu'il affichait son masque avec aisance - mais sans grande subtilité, il faut bien le reconnaître - cela lui convenait.

Le dos contre le porte, Maël fit face à la jeune femme et plongea un regard presque sournois dans ses prunelles. Un regard qui accompagnait royalement le rictus qu'il colla sur ses lèvres. Aucun doute, plus encore que le retour dans la demoiselle, c'était le jeu imminent qu'il voulait voir apparaître entre eux qui égaya ses traits. Toute trace d'ennui et de morosité avait disparu. D'ailleurs, si dans sa voix perlait un désintérêt profond, Lehman était bien incapable de dissimuler son excitation. Ses yeux trahissaient joyeusement sa soudaine effervescence et toute la volonté du monde n'aurait pas suffit à la masquer. Ô curiosité... Magnifique travers dont il ne parvenait pas à se défaire.

Breony n'insista pas et se dirigea très vite vers le mini-bar, fidèle à ses vieilles habitudes. Au sourire de Maël s'ajouta une satisfaction perlée d'irritation... A l'espoir de voir sa curiosité satisfaite s'ajouta un soupçon de déception. Depuis quand la belle Turner se pliait-elle si facilement à ses exigences ? Voilà qui ne lui ressemblait pas. Un mois plus tôt, elle aurait tout tenté pour obtenir de son mentor qu'il la laisse quitter la pièce. Elle aurait usé de tous ses charmes, chanté sur tous les tons et l'aurait peut-être même menacé pour obtenir ce qu'elle désirait. Et voilà qu'elle offrait simplement la victoire à l'homme avec lequel elle adorait pourtant se prendre la tête. Sans relevée la provocation de la jeune femme, Maël quitta simplement la porte pour se servir un verre à son tour. Non, les vieilles habitudes ne changeraient jamais. Ces deux-là s'entendaient à merveille pour bien des raisons et le jour où Lehman n'accompagnerait pas la demoiselle au Whisky n'était pas encore arrivé. Se délectant du délicieux nectar, l'homme tourna momentanément le dos à Breony tandis que celle-ci prenait la parole. Fidèle à ses petites manies, snobant un instant son fauteuil, il alla s'adosser au rebord de la fenêtre - laissée entrouverte - avant de reposer sur la jeune femme un regard totalement déplacé. Une sournoiserie perlée de perversion qui laissait transpirer une dure réalité : la jeune Turner ne quitterait pas cet endroit sans avoir confié à son mentor le petit secret qu'elle se trimballait depuis deux semaines. Cet homme était d'une galanterie ! Voilà qu'il prenait sur lui pour débarrasser son amie d'un lourd fardeau... (oui bon d'accord, c'est surtout très hypocrite, mais faut pas m'en vouloir, j'essaie toujours de lui trouver des qualités qu'il n'a pas... Je lui dois bien ça, le pauvre :o).

Patiemment, il laissa son amie s'inventer un petit mensonge pour expliquer sa disparition tandis que son rictus s'élargissait encore un peu sur son visage. Aucun doute, cette rencontre tournerait mal, comme toujours... La bonne humeur de notre homme ne durerait pas. Breony possédait ce don étrange pour le mettre hors de lui. Et si cela n'arrivait pas, quelqu'un d'autre s'en chargerait à sa place. Finalement, la jeune femme termina sur une énième boutade, certainement destinée à faire passer son joli bobard... Peine perdue. Maël était borné et savait exactement où il voulait en venir. Breony le savait, même si elle semblait vouloir se convaincre qu'elle saurait trompé l'homme qui la connaissait mieux que quiconque. Tiquant sur le dernier terme utilisé par la jeune femme, Maël calma sa subtilité dans une nouvelle gorgée d'eau de vie avant de répondre avec ce détachement qu'on lui connaissait bien. - Mmh, bon on va laisser le "tonton" de côté si tu veux bien... - Semblant oublié qu'il avait été le premier à utiliser ce terme, sa voix - malgré son calme - annonçait clairement qu'il le prendrait très mal si elle se risquait à nouveau à le nommer ainsi. Grossière erreur... Breony possédait un nouvel outil pour le faire jaillir en dehors de ses gongs. Quoique... Elle n'avait pas vraiment besoin de ça. Puis, sans s'éterniser sur le sujet, l'homme poursuivit d'une voix perlée de provocation. - Ben bien sûr... Dis moi, ma belle, depuis quand tu te soucis de ce qui m'arrangerait ou non ? Depuis quand t'es du genre à prendre la fuite ? Tu le sais, je te connais assez pour savoir que tu préfères mettre directement les deux pieds dans le plat pour arranger les choses. C'est presque vexant comme bobard... T'as pas autre chose ? Je sais pas... Trouve quelque chose de plus distrayant ou, au moins, digne de notre subtilité respective. - Nouvelle gorgée de Whisky. Détaillant la jeune femme, il afficha une moue déçue avant d'ajouter. - Mouais... Tu m'as habitué à mieux, tes vacances ne t'ont pas fait beaucoup de bien apparemment. - Lehman affichait clairement la couleur... Loin de toute subtilité, il provoquait ouvertement la jeune femme, espérant la pousser à plus de sincérité, tout en souhaitant que le jeu se poursuive encore un peu.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël    Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  Icon_minitimeJeu 8 Sep - 21:34

bouhhhhhhhh... Pardonne moi de cet horreur sans nom... Breo' à disparue je ne sais ou Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  433352

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→ Maël & Breony

J'avais passé quinze jours loin de Lewis, deux petites semaines plutôt étrange pour tout dire, c'est vrai j'avais voyagé dans les Etats Unis, j'ai vue des paysages et des personnes différentes, j'avais profité à fond de ce moment de liberté durant laquelle je n'avais plus personne relié à moi, plus personne à qui penser juste le bonheur d'être de nouveau célibataire et sans enfant. Le bonheur tout simplement. Oh je sais c'est horrible, je sais que je suis un monstre d'égoïsme mais pour une personne telle que moi qui aime sa liberté, qui aime l'alcool, qui aime la cocaïne, qui aime le danger et l'excitation d'un nouveau lieu, d'une nouvelle rencontre c'est simplement une libération. Et puis fallait pas être idiot j'avais accepté un emploi avant même de penser à ma fille, j'avais vue simplement les bons aspects l'argent, le pouvoir, la cocaïne, j'étais ce genre de femme qui ne pouvait supporter d'être enfermer comme une petite bobonne à faire le ménage, la cuisine pour ses propres enfants, qui a un homme et un seul homme dans sa vie, le soit disant grand amour. Je dis simplement que ce sont des conneries, le grand amour n'existe pas et le bonheur ne se trouve pas derrière une cuisinière, on ne peut pas s'extasier devant un premier mot d'un bébé baveur. Je ne suis pas une mère. J'ai essayée. J'ai essayée de toute mes forces mais Maël avait raison je n'étais pas faite pour cela je ne sais même pas pourquoi je me suis entêtée à y croire, entêtée à croire qu'une petite fille me changerait, me ferait arrêter mes conneries, j'étais une fêtarde depuis l'âge de quinze ans, j'aimais collectionnée les hommes, j'aimais passer mes nuits dehors à boire et à m'amusé, j'aimais faire la fête c'était dans mon sang, je détestais être gentille et faire semblant durant plus de six mois d'être une autre Breony m'a fait encore plus de mal que si je buvais de l'acide au goulot. Chaque faux sourire, chaque parole gentille, chaque moment agréable me faisait l'effet de coup de couteau planté bien profond dans ma peau et je n'abuse pas.

Mais revenons plutôt à ce qui m'amène dans cette chambre en pleine nuit. Je venais d'arriver, j'étais là depuis une petite heure et j'avais décidé de me diriger vers la chambre de Maël. Je savais que c'était un très mauvais choix mais je pense qu'au fond de moi j'en avais besoin, j'avais besoin qu'on discute, qu'on se dispute, que sa dégénère et qu'il m'envoie sur les roses une fois de plus en me jetant de chez lui. On avait beau avoir prit dix ans de plus nous étions toujours pareille. Quoi que non en faite c'est bien pire aujourd'hui, je crois que ça vient de moi cela, je crois que ça vient de mon caractère, faut pas croire j'ai toujours eu un fort caractère mais avec les années ça a empirer et neuf ans plus tard c'est encore pire j'ai prit de l'assurance, je suis encore plus têtue et arrogante. Bref j'étais devant Maël et je ne pouvais pas lui dire pour ma fille, j'étais venue pour ça, j'étais venue pour lui annoncer mais je me suis dégonflée ensuite. Pas parce que je savais qu'il s'en foutait non c'est surtout parce que je savais que j'allais entendre ses sarcasmes et sa jubilation jusqu'à demain matin enfin jusqu'à demain matin si j'ai de la chance si j'en ai pas je vais en entendre parler à chaque fois que je vais le voir. Je me faisais pas d'illusion je savais parfaitement bien que Maël se réjouirait de cet abandon en m'en mettant plein la tête pendant dix ans au moins. Alors j'aurais pu tout bonnement partir et m'enfuir comme une voleuse sans rien lui dire mais je n'étais pas ainsi, la fuite n'était absolument pas mon truc ou du moins que lorsque je n’avais vraiment pas le choix. Et au vue de mon caractère la fuite était trop lâche je ne pouvais pas supporter l'idée d'être aussi lâche du coup je préférais affronter mes problèmes en face quitte à en crever à la fin.

Prenant un verre afin de me détendre un petit peu je glisse mes lèvres sur mon verre, un léger sourire s'accrochant à mes lèvres en voyant Maël me rejoindre pour prendre un verre aussi. Ah oui j'aurais presque oublié que nous en revenons toujours au même, d'abord le whisky ensuite les insultes puis la coke et pour finir l'apothéose avec un truc idiot qui viendrait gâcher le moment de dispute et ou je serais obligé de m'en aller avant que ça dégénère. Je le savais parfaitement bien parce que toutes nos rencontres finissaient ainsi, il y a eu les menaces dans la rue, puis le baiser sur la joue, la rencontre avec ma mère qui s'est finit plutôt brutalement et bien entendu la dernière avec les flics et la planque avec un abruti et un manipulateur. C'était ainsi toutes nos rencontres finissaient mal et celle ci n'échapperait pas à la règle ça c'est plus que sûr, en même temps nous ne serions pas Maël et Breony si nos rencontres étaient toujours toute gentille et joyeuse ça serait moins drôle de venir jouait avec mon mentor s'il compatissait au lieu de m'enfoncer, s'il souffrait en même temps que moi au lieu d'appuyer sur ma blessure avec légèreté, ça ne serait plus mon mentor s'il ne réagissait pas à mes provocations et à mes attitudes de la manière dont je l'avais toujours vue réagir. Je n'étais pas idiote je savais parfaitement bien que jamais Maël croirait le moindre mot que ma bouche formulera devant lui, il sait quand je mens et quand je ne mens pas le problème c'est que tant que je ne lui aurais pas dis il m'asticotera pour savoir, il pouvait être parfois Je particulièrement têtu et pouvait employer un maximum de ruse pour avoir ce qu'il souhaitait. J'essaie quand même de lui expliquait que j'étais partie à cause de cet abruti qui travaillait avec lui ce qui n'est pas tout à fait faux au final. Peine perdue il n'y croyait pas une seconde, je le laisse faire son petit discours sur le fait qu'il me connait mieux que quiconque, je l'ai déjà entendu encore et encore, oui il me connaissait mieux que quiconque c'était vrai et le fait qu'il me le répète avait le don de m'agaçais. Je m'appuie donc contre le bar buvant mon verre en l'écoutant que d'une oreille. Mais la dernière partie de sa provocation m'arrête dans ma course, stoppant mon verre qui venait à mes lèvres je me mets légèrement à sourire. Maël savait parfaitement bien que me dire que pendant mes vacances j'avais "changés" et j'avais perdue de ma hargne allait m'énervait et me faire redoubler d'effort pour le provoquer avant de lâcher le morceau. « Oh voyons mon cher Maël nous savons tous les deux que si je venais à te dévoilé mon petit secret tu serais extrêmement déçu que je l'ai fait avec autant de facilité. » Buvant mon verre tranquillement je joue avec le nectar qui me reste au fond du verre abandonnant le visage de mon mentor pour regarder la couleur de cet alcool que j'aimais tant. « Non mes vacances ne m'ont absolument pas ramolli simplement tu l'as dis tu me connais bien tu sais quand je mens ça sert à quoi que j'essaie de te convaincre pendant une heure alors que tu me croiras pas de toute manière ? J'évite de gaspillé ma salive pour rien c'est tout. » Terminant mon verre d'une traite je relève les yeux vers lui, déposant celui-ci sur le bar je m’approche de lui un léger sourire trônant sur mes lèvres, accrochant son menton entre mes doigts fins je lui relève le visage doucement pour qu’il me regarde dans les yeux. « Cherche un peu mon chou je suis sûre que tu vas trouver ce que j’ai pu faire pendant deux semaines… » Relâchant son visage je me retourne pour aller jusqu’au bar, soupirant tout doucement pour pas qu’il l’entende j’étais partagé entre l’envie qu’il apprenne mon secret et celui qu’il abandonne pour me laisser partir. M’adossant une nouvelle fois au bar je le laisse chercher quelques instants la chose que je pouvais bien lui cacher puisqu’il avait l’air de me connaître si bien il devait savoir ce que je lui cachais.
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MessageSujet: Re: Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël    Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  Icon_minitimeVen 9 Sep - 20:33

Ce mec est un connard x)

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breony & maël

Maël le savait parfaitement, la provocation était le meilleur moyen d'obtenir de Breony ce qu'il désirait. Celle-ci n'était pas vraiment du genre à céder face au chantage ou à la supplication. Alors oui, certes, le jeu qui était de nouveau sur le point de s'installer entre eux n'avait rien de surprenant. C'était un jeu répétitif dont ils connaissaient tous deux parfaitement les règles. Un jeu dont ils usaient un peu trop souvent, mais dont ni l'un ni l'autre ne se lassait. Bien sûr, la jeune femme ne cèderait certainement pas avant plusieurs minutes et tenterait d'ignorer l'infect arrogance de son mentor, mais tôt ou tard elle finirait par se mettre à table. Cela, Maël en était convaincu. Lui-même fonctionnait ainsi avec elle. Quoique... Il existait une grande différence entre elle et lui. Lui ne dévoilerait pas un précieux secret, même sous toute la provocation du monde. Elle possédait un ego démesuré (bien plus démesuré que celui de Lehman, si toutefois cela était possible) et répugnait de se laisser descendre, surtout par celui qu'elle considérait comme son ami. Tant mieux pour lui, tant pis pour elle. Bien sûr, Maël aurait peut-être pu innover un peu et ne pas s'abaisser à agresser ainsi la demoiselle, mais puisque cela fonctionnait, pourquoi s'embêterait-il à trouver un nouveau moyen de la pousser à la confidence ? Peu lui importait de blesser son amie du moment qu'il obtenait ce qu'il désirait. Peu lui importait le mal qu'il pouvait faire, seule sa petite satisfaction personnelle comptait. Une satisfaction qui serait bien éphémère, il le savait. Une fois révélé, le petit secret de Breony perdrait tout son intérêt. Quoique... Rien n'était moins sûr. Si la jeune femme répugnait tant à se confier à son mentor, le sujet devait certainement être délicat. Tant mieux ! Cette seule pensée dédoubla la détermination de notre homme tandis qu'il plongeait de nouveau ses lèvres dans le nectar qu'il tenait précieusement au creux de sa main.

Évidemment, Breony ne cèderait pas facilement. Cela, Lehman le savait parfaitement et, comme elle le dit si bien, espérait qu'elle lutte quelques temps avant de céder face à l'insupportable obstination de son mentor. C'est donc avec un nouveau sourire que l'homme accueillit les paroles de la jeune femme. Aucune surprise, juste la satisfaction de voir qu'elle se prêtait si gentiment au jeu qu'il lui imposait. La jeune femme aurait tout aussi bien pu écraser la curiosité débordante de Maël et tout faire pour qu'il la laisse en paix, attiser sa frustration jusqu'à ce qu'il craque et se trouve de nouveau incapable de contrôler le moindre de ses faits et gestes. Cela, elle savait le faire aussi bien que tout le reste, elle le connaissait assez bien pour savoir parfaitement comment parvenir à inverser la tendance. Cependant, elle sembla vouloir le laisser mener la danse et prendre l'ascendant sur la conversation. Sans doute cela retarderait l'instant où cette rencontre dégénérerait. Retarderait seulement... La dispute était bien évidemment inévitable. C'est donc avec ce même rictus - auquel s'ajouta une satisfaction non dissimulée - que Maël laissa Breony approcher. Le doigt qu'elle déposa sous son menton réveilla un court instant le souvenir d'un jeu charnel auquel il avait dangereusement joué deux semaines plus tôt avant d'être interrompu par l'intrusion d'Enrique. Nouveau sourire. - Où t'as vu que j'aimais les devinettes, chérie ? Soit mignonne, épargne ma salive autant que la tienne et mets-toi à table qu'on puisse gentiment en discuter. - En discuter... Comprendre " allez, lâche-toi que je puisse ensuite tranquillement remuer le couteau dans la plaie ". Car oui, Maël se doutait bien que si la jeune femme ne voulait pas lui en parler c'était justement parce que c'était un sujet sensible qu'elle ne voulait pas aborder. Sujet sensible... Sa mère ? Sa fille ? Un démon tout droit sorti de son lourd passé ? Ou pire encore ?
Après tout, elle et lui ne s'était pas revu depuis des années et Maël se doutait que la vie de la jeune femme avait été bien rempli pendant tout ce temps.

S'accordant un très court instant de réflexion, Maël s'approcha à son tour du bar, réduisant perceptiblement la distance qui le séparait de la jeune femme. Dans son regard brillait une curiosité perlée de froideur. Ces deux semaines de profondes solitude semblaient avoir renforcé encore un peu les aspects les plus détestables de son infect personnalité. Lehman n'avait jamais été un homme très chaleureux et même la présence de son amie ne semblait pouvoir faire fondre ce bloc de glace qui paralysait ce qui lui servait de cœur. S'accoudant à droite de la jeune femme, l'homme termina son verre d'une traite et s'alluma immédiatement une cigarette. Puis, un court instant de réflexion plus tard, il reprit d'une voix qui se voulait méprisante. - Mouais... T'es pas si différente de ta mère finalement... T'es incapable d'assumer tes actes ; tu joues à des jeux qui tôt ou tard te reviendront en pleine gueule ; tu crois que tout t'es acquis définitivement. Je commence à croire que j'ai eu tort de te faire confiance. - Et BIM ! Monsieur Connard venait de pénétrer la chambre sans prendre plus de précautions. Maël s'attaquait consciemment à la fierté de son amie et faisait la pire chose qu'il pouvait lui faire : la comparer à sa mère. Il ne le savait sans doute pas, mais le pire c'était qu'il avait presque raison. Breony n'avait pas su assumer sa fille et jouait avec l'homme qui lui donnait sa chance. Bien sûr, la jeune Turner était bien différente de sa mère et ne lui ressemblait aucunement, mais Lehman n'aurait certainement pas pu faire mieux en terme de provocation. Joyeux guitariste qui titillait une corde sensible sur le point de céder...
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Breony A. Turner
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Breony A. Turner


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MessageSujet: Re: Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël    Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite | Maël  Icon_minitimeSam 10 Sep - 2:46

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« Parfois la vie nous offre ce que l'on mérite »

J’étais une chieuse c’était pas nouveau, j’étais une chieuse qui ne savait absolument pas ce qu’elle faisait, un coup blanc, un coup noir, je n’étais pas capable de garder ma bonne humeur plus de dix seconde et je n’aimais pas du tout les amitiés simple et sans vague. Aussi quand ce très cher Maël est entré dans ma vie par l’intermédiaire de ma génitrice il y a dix ans j’ai sauté sur l’occasion ou du moins nous nous ressemblions tellement que l’on est devenu « amis ». Amis, amis c’est bien entendu vite dits, nous ne sommes pas du tout le genre de personnes qui prennent le temps de se confier l’un à l’autre autour d’une tasse de thé, non sérieusement vous imaginez Maël et moi devant du thé ? Ça serait très comique je pense. Non nous c’était plus verre de whisky en pleine nuit suivie d’insultes et agrémenté de quelques brins de provocations. C’était ainsi il y a dix ans pourquoi changerions-nous la donne aujourd’hui ? On a très vécue cela, on ne s’en est jamais plaint, j’aimais provoquer les gens, il me tenait tête, il me provoqué et au lieu de la fermer et de me rabaissé je lui renvoyé l’ascenseur. C’était notre jeu. Oh je ne dis pas que parfois on se blessé mutuellement et que ça avait le don de faire tourner notre discussion à un débat sur nos vies et sur nos erreurs communes mais au bout du compte je peux dire qu’il est mon seul ami à qui j’ai donné ma confiance. Mon dieu que c’est pathétique. Le seul ami que j’ai est celui qui me fait le plus de mal waouh c’est dingue quand même comme histoire, faudrait peut être qu’un jour je me remette en cause, qui sait peut être que je pourrais changer ne serait ce qu’assez pour avoir mieux. Non j’avais déjà tenté l’expérience je ne suis pas de celle qui change et qui décide du jour au lendemain d’arrêté les conneries, j’aimais ma vie comme elle était et je la continuerais jusqu’à ce qu’on y mette fin. C’est ainsi que je me suis retrouver dans cette chambre, de nouveau questionné par mon ami qui était habité par une curiosité dérangeante quand on le connaissait. Maël n’était pas le genre curieux, il était plus le genre à se foutre de tous tant que ça ne le concernait pas mais là il avait mis le doigt sur quelque chose qui allait lui plaire, il le savait avant même que je dévoile le secret qui me hantait depuis deux semaines. Oh j’aurais pu lui dire d’aller se faire voir et je serais quand même partie j’en étais capable avec le trois quart des autres personnes mais bizarrement avec lui dès que les hostilités commencés je ne partais pas avant que ma présence soit devenu un réel problème et ou ça commence à dégénéré entre nous deux. C’est bien pour ça qu’au lieu de rentrer dans le jeu de Maël et de lui dire tout de suite ce que j’avais à lui dire et qui me brulait la gorge je le laissais chercher un peu. Pourquoi ? Simplement parce que ça ne lui plairait pas il voulait tous ce qu’il voulait tout de suite et ensuite parce que je savais parfaitement bien que le jeu était plus drôle tant que je le faisais légèrement languir pour cette information.

Le problème c’est que derrière ce jeu se trouvait une véritable information, une information qui allait surement lui faire plaisir parce qu’il allait m’en mettre plein la tête mais qui allait aussi me faire pas mal de mal, beaucoup de dégât et pour tout dire malgré le fait que j’étais là de mon plein gré je ne savais pas comment je réagirais au son de ses moqueries. De toute manière fallait bien que je lui dise, je voulais lui annoncer moi-même avant que tous Lewis soit au courant avant lui, je n’avais certes aucun compte à lui rendre puisque Maël n’était pas de ma famille, n’était pas mon mari et il était à la limite de l’amitié mais c’est comme si j’avais besoin de tous les reproches qu’il m’enverra à la figure pour me prouver qu’au fond j’ai fait le bon choix. Oh je savais ce qu’il me dirait, il me traiterait de mère indigne, il me dirait que j’avais battue son record et celui de ma mère, que j’avais abandonné bien vite et tous ce qu’il s’en suit mais j’étais presque sûre que c’est ce qu’il fallait faire. Je le devais. Pas pour lui. Pas pour le travail. Pas pour le reste du monde. Mais pour Angela et moi-même. Elle vivra mieux avec ma tante que la vie que je pouvais lui offrir. C’était égoïste d’un côté mais tout à fait lucide de l’autre. J’avais essayée de cesser la drogue, l’alcool et les hommes et j’avais échoué parce que je n’étais pas capable de contrôler mes envies et mes désirs. J’étais faible je le savais mais j’étais tout de même plutôt lucide au lieu de la faire souffrir durant des années et de la rendre aussi cinglée et dépendante que moi je préférais arrêter son éducation, je n’étais pas capable de m’occuper de moi-même alors d’un nourrisson… Il y a des gens comme ma mère, comme Maël ou comme moi qui ne doivent pas faire de gosse… On l’apprend qu’une fois la connerie faite c’est dommage.

C’est donc dos à lui que je me sers un second verre tranquillement en le sentant se rapprocher. Je n’aimais pas le voir à côté de moi non pas parce qu’il me déstabilisé mais bien parce qu’à cause cette proximité je n’avais pas le temps de cacher mes émotions je devais le faire rapidement et sans qu’il ne puisse voir qu’il est en train de me faire mal. Reprenant comme si de rien était mon verre je tourne la tête vers lui et l’écoute déblatéré sa nouvelle connerie. Resserrant légèrement mes doigts sur le verre je lui aurais bien jeté le liquide en pleine tête si je n’avais pas peur de faire du gâchis pour lui. Souriant légèrement et levant les yeux au plafond l’espace de quelques instants je reprends la parole après avoir relâché le verre afin de ne pas le brisé entre mes doigts. « Hum ma mère… Tu sors cette carte bien rapidement ce soir Maël. Oh allons tu crois réellement que me comparé à elle va me donner envie de cracher le morceau ? Loupé. » En faite ça me donner plus envie de lui en coller une qu’autre chose, prenant un peu de whisky je laissais un temps de silence entre nous bien que je n’ai qu’une envie l’envoyé sur les roses de dégagé de chez lui, non pas par peine mais bien par colère. Il venait réellement de me dire qu’il avait fait l’erreur de me faire confiance ? J’étais vexée mais ça ne se voyait pas, je ne le montrais pas, il ne le fallait pas après tout il y a pire que d’entendre ça non ? Surement oui. « J’assume mes actes tous mes actes je n’ai pas besoin d’attendre ça me revienne dans la gueule pour les assumer mais bon je n’ai absolument aucune explication à te donner. Tu regrette de m’avoir filé ta confiance ? Ça veut dire que tu te remets en cause et que tu aurais fait une erreur ? Tu m’impressionne ça doit être la première fois que je t’entends le grand Maël Lehman dire qu’il a eu tort, laisse moi le temps d’assimilé là je vais devoir attendre dix ans de plus pour l’entendre de nouveau. » Je prends une gorgée de mon whisky. Je le provoquer bien entendu comme je le savais faire, pas besoin de toucher au passé ni à la vie de Maël il fallait juste utiliser ce qu’il m’offrait, les perches qu’il me glissait entre les doigts. C’est ainsi que je frôlais son ego du bout des doigts. Chacun à ses armes, il avait ma mère et ma fille dans ses cartes je n’avais plus qu’à retourner ses accusations pour noyer le poisson.
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