« Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? »
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Bienvenue à Lewis
Edwin F. Chester
Célébrité : Hayden Christensen ♥ Âge : 21 ans. Citation favorite : « Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose. » Messages : 106
Sujet: « Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? » Lun 9 Mai - 2:25
Jewell & Edwin
L'horloge murale lui indiquait dix heures. Dans un soupir fadasse, il prit son portable, choisit Jewell dans son répertoire, avant de taper sur ses touches microscopiques : « Je passe te prendre a 12heure 30 pour aller au Happy Days aujourd'hui, Jewell. Habille toi classe pour l'occasion, c'est pas tous les jours que je t'emmènerais au restaurant. » Sms simple, court et efficace, comme à son habitude. Pourquoi le restaurant, envie de romantisme ? Non, surement pas. Mais après tout ce qu'il faisait vivre à cette charmante Jewell, un peu de repos ne lui ferait sans doute pas de mal. Il imaginait déjà le sourire ravi que cette femme devait arborer en lisant ce sms, il la voyait sauter de son lit en criant. C'était bien la première fois qu'il lui faisait un tel honneur, alors qu'ils se rejoignaient habituellement chez l'un ou chez l'autre dans un unique but. Dans un nouveau soupir, il déserta son lit, oscillant entre indifférence et contentement. Il était tout de même sacrément fier de lui, et cette sortie au restaurant avec Jewell pourrait peut être les rapprocher ... Il devait avouer a sa plus grande honte qu'il n'avait jamais tenté de la connaitre, cette belle blonde, et s'était de suite arrêté sur son aspect physique bien loin d'être repoussant. Il ne savait d'elle que son tour de poitrine et la douceur de sa peau. Jusque là, il ne s'en était jamais plaint, mais malgré l'inhumanité primaire dont il aimait faire preuve avec les femmes, Jewell avait su se faire une petite place. Disons simplement que par ses attentions de femme douce et romantique (un peu ...), elle avait attiré la sympathie d'Edwin. Une sympathie parfaitement bancale, qui ne demandait qu'un souffle de la plus infime particule de vent pour s'effondrer. Mais bon, au moins, elle était là.
Après sa douche matinale et quotidienne, il s'empara de son imposante garde robe et opta pour une chemise blanche a carreaux et un jean on ne peut plus basique. Alors que Jewell devait s'habiller classe, il ne faisait pas tellement d'effort et préférait offrir tout le loisir à la demoiselle d'étinceler de part sa beauté. Il est vrai qu'elle offrait un panorama pour le moins plaisant, et que la regarder était un réel plaisir. Il n'avait pas choisi sa 'copine' par hasard, et alors qu'il passait de femmes en femmes sans le moindre état d'âme, il avait arrêté son choix sur elle pour l'instant. Certes, ça ne l'empêchait pas d'aller voir ailleurs, mais c'est un véritable cadeau qu'il faisait à Jewell. Il était bien rare de le voir recommencer plusieurs fois l'amour avec une femme, il fallait que celle-ci ai su montrer toute l'étendue de son talent. Test auquel la belle blonde avait été jugé particulièrement ... débrouillarde. Lui aussi avait plu, visiblement, mais ça, ce n'était pas une surprise. Un petit déjeuner basique, et voilà monsieur Chester fin prêt. Un nouveau coup d'oeil sur l'horloge lui affirma qu'il était déjà midi, c'est donc sans attendre qu'il attrapa ses clés, rentra dans sa Porsche, et commença à rouler. Il savait parfaitement où sa belle Jewell habitait, et il y fut en quelques minutes. Il sortit de sa voiture, s'appuyant sur sa portière, attrapa son paquet de cigarettes, en alluma une, puis attendit. Sa princesse ne devrait plus tarder maintenant. Son regard désespérément rivé sur la porte de l'imposante bâtisse, il attendait. « Pile à l'heure Jewell, tu progresses. » lança-t-il alors qu'elle venait de passer le pas de sa porte.
Sans bouger le moins du monde, il la regarda avancer en sa direction, toujours aussi belle. Elle était étincelante, un véritable rayon de soleil dans cette vie si morne. Pourquoi donc Edwin était-il incapable d'éprouver le moindre sentiment ? Elle n'y était pour rien, cette jolie princesse qui ne demandait rien d'autre que d'être appréciée ... Il finit sa cigarette tranquillement, baissant les lunettes de soleil qu'il avait du mettre pour conduire afin de pouvoir admirer sa poupée avec les bonnes couleurs. Il écrasa sa clope au sol, puis daigna enfin faire un mouvement en sa direction a lors qu'elle était à seulement quelques pas. Il se coula vers elle gracieusement, passa un bras autour de ses hanches, et déposa un délicat baiser dans son cou. « Belle, classe, gracieuse, et en plus tu sens bon. Ma perfection m'a manqué. » Nouveau sourire, avant qu'il s'empare de sa bouche, stoppant sa progression vers la porte de sa voiture. C'était un baiser délicat, alors que ses mains se coulaient lentement sous son tee-shirt. Pourquoi le restaurant alors, maintenant, il devrait attendre ... dommage. Il agrippa sa main, délaissant sa bouche, avant de lui ouvrir la portière et de l'enjoindre a monter. Puis il prit sa position, jeta un regard langoureux sur sa copine de jeu, avant de reprendre la route. Midi vingt, ils ne seraient même pas en retard au restaurant. Cette journée promettait d'être longue, et pertinente.
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Sujet: Re: « Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? » Mar 10 Mai - 8:45
EDWIN & JEWELL
« Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? »
Il était à peine dix heures précises, quand Jewell entendit son téléphone portable sonner. La jeune femme ne travaillait pas ce jour ci, et elle avait décidé de faire la grasse matinée, hélas elle avait oublié de mettre son téléphone sur silencieux et celui ci l'avait donc tirée de son sommeil. Exaspérée d'avoir été réveillée, la jeune fille poussa un soupir avant de saisir son portable. Un sms. Bizarrement sa colère passa subitement quand elle lut le destinataire du message. Edwin. « Je passe te prendre a 12heure 30 pour aller au Happy Days aujourd'hui, Jewell. Habille toi classe pour l'occasion, c'est pas tous les jours que je t'emmènerais au restaurant. » La jeune fille dût relire plusieurs fois le message, pour être sure qu'elle ne rêvait pas. Edwin l'emmenait au restaurant ? Son Edwin ? Un large sourire se dessina aux lèvres de la jeune femme. Elle quitta rapidement son lit, toute excitée.
Elle n'était jamais allée au restaurant avec Edwin. Non, la plupart de leur rendez vous (si l'on peut appeler cela rendez vous), se déroulait chez elle, ou bien chez lui. Et bien souvent leur but ne se limitait qu'à la coucherie. Le sexe, et rien d'autre. Elle ne savait pratiquement rien de ce charmant jeune homme. Elle avait envie de le connaître. Elle n'arrivait pas à croire qu'Edwin venait de l'inviter au restaurant. La jeune fille chantonnait, se versant un café, en guise de petit déjeuner. Puis elle songea, et si ce rendez vous avait pour but de mettre fin à leur rapport ? Et si Edwin avait rencontré quelqu'un d'autre ? Jewell relut le sms. Non, c'était bel et bien un rendez vous amoureux. Elle poussa un soupir de soulagement. Que lui arrivait il au juste ? Elle même ne le savait pas. Ne se serait elle pas trop attaché au jeune homme ?
Après avoir bu son café, la jeune fille prit une douche d'une quinzaine de minute, avant de passer en revu tous les vêtements qu'elle avait dans son armoire. Une jupe, une robe ? Elle hésitait. Le « habille toi classe pour l'occasion » raisonnait dans sa tête. Finalement, elle opta pour sa robe robe noire et blanche bustier, assez courte, qu'elle ne portait que quand elle voulait avoir l'air vraiment chic. Elle prit sa paire de Louboutin noire vernie à talons pour accompagner la tenue. Une fois sa robe et ses chaussures enfilées, elle se dirigea à nouveau vers sa salle de bain, et se regarda dans le miroir. Que pensait Edwin d'elle ? Avait il des sentiments pour elle, ou alors n'était elle qu'un simple plan cul ? (pardonnez l'expression.) Pourquoi l'invitait il donc au restaurant ? La jeune femme décida d'arrêter de se poser trop de question. Elle aviserait après, pour l'instant, l'important était de se préparer pour ce rencard. Elle brossa sa chevelure blonde avant de remonter ses cheveux en un chignon chic. Elle mit un soupçon de mascara, et se parfuma de quelques gouttes de Guerlain. « Jewell Jefferson, vous êtes parfaite. » Murmura t'elle devant sa propre apparence.
Elle n'en croyait pas ses yeux, mais il était déjà bel et bien douze heures moins cinq. La jeune femme attrapa son portable qu'elle fourra dans son sac à main, ainsi que sa veste, avant de sortir de chez elle. Devant chez elle, Edwin l'attendait, cigarette à la bouche. Elle lui lança un large sourire, alors qu'il murmurait quelque chose qu'elle n'entendit pas. La jeune femme s'avança vers lui, mon dieu qu'il était beau. Quand Jewell fut à proximité de lui, le jeune homme passa ses mains autour de ses hanches afin de lui déposer un baiser dans le cou. Il murmura qu'elle lui avait manquée, avant de l'embrasser fougueusement. La jeune fille appréciait. Elle était un peu comme sa copine "non officielle". Mais copine tout de même. Il lui ouvrit la porte de la voiture, afin qu'elle prenne place. Avant de démarrer, le jeune homme lança un regard langoureux à Jewell. Elle se mordit la lèvre. Mon dieu, qu'il était craquant...
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Edwin F. Chester
Célébrité : Hayden Christensen ♥ Âge : 21 ans. Citation favorite : « Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose. » Messages : 106
Sujet: Re: « Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? » Dim 15 Mai - 3:01
Jewell & Edwin
(Je m'excuse pour le retard T.T Je me rattraperais (: .)
La relation liant Jewell et Edwin n'avait jamais été véritablement claire. Il l'avait séduite rapidement, alors qu'elle avait elle aussi témoigné d'un caractère pour le moins certain et qu'elle n'avait éprouvé aucune honte à se montrer toute aussi désireuse de coucher avec lui. Ils l'avaient fait toujours à la même vitesse, se trouvant néanmoins l'un et l'autre particulièrement à leur gout respectif. Pour l'une des premières fois de sa courte et pourtant pleine existence, il lui avait offert le privilège de fouler à nouveau de ses pieds les alentours de sa présence, et de profiter une nouvelle fois de ses talents certains en la matière de sexe. Elle était de ses femmes au physique ravageur que tout un chacun révérait de séduire, et aux aptitudes quasi inoubliable aux yeux de la coucherie. Il n'en fallait pas plus à Edwin pour qu'il ne veuille plus la laisser filer, et qu'elle ne retombe aux mains d'un autre hommes aussi dégueulasse que lui. Voilà comment ils en étaient venus à se considérer comme un couple, et à le dire même parfois publiquement. Toutefois leurs excursions en amoureux étaient rares voire inexistantes, ce restaurant devait même être le premier. Néanmoins, Edwin avait beau la considérer comme sa 'copine', il n'était lié à elle par aucun autre sentiment que le plaisir de l'avoir dans son plumard le plus souvent possible, et n'avait aucune envie que ça n'arrive. Aussi, il n'éprouvait aucun remord à s'afficher au bras d'autres belles blondes dès qu'il en avait l'occasion, offrant à Jewell la honte d'avoir un petit ami comme lui. Mais des sentiments de la jeune femme, il s'en fichait complétement. Seul son petit plaisir personnel pouvait lui importer.
Tous les deux dans la voiture, la conversation restait d'une basicité impressionnante. Sa somptueuse porche attirait sans doute encore plus les regards que son conducteur, et ils furent tous deux arrivés en moins de dix minutes. Ce restaurant était le plus chic des environs, il ne l'avait pas choisi pour rien, pas plus qu'il n'avait dit à Jewell de s'habiller d'une belle manière sans raison. Elle lui faisait d'ailleurs particulièrement honneur. Sa robe était somptueuse, et rehaussait particulièrement l'éclat de son regard. Elle n'avait fait aucune faute de goût dans sa tenue, entièrement somptueuse, à son image. Edwin, en vrai gentleman, vint lui ouvrir la porte une fois qu'ils furent garés, et pris sa main en se dirigeant vers le restaurant. « Je vois que tu as bien suivi mes consignes, tu es magnifique. » glissa-t-il en jetant un oeil alerte à sa tenue. Le bâtiment était impressionnant, tant de beautés extérieure qu'intérieure. Un serveur vêtu comme un pingouin mais avec un certain charme vint les accueillir de suite, leur souhaitant la bienvenue en l'imposante demeure qui leur servait de restaurant, et demandant le nombre de personnes qu'il fallait installer. « J'ai une réservation. Chester. » Le serveur sourit à sa méprise, et les installa de suite là où leur table avait été réservée : tout contre la fenêtre, leur offrant un superbe panorama sur un joli parc parfaitement entretenu. Décidément, même Lewis pouvait réserver des surprises à la hauteur de ses espérances, et il ne regrettait pas celle qu'il avait offerte à Jewell, et qui valait bien la manière dont il la traitait. Acheter l'attention d'une femme était parfaitement dans ses habitudes, comme dans ses moyens, alors pourquoi s'en priver ?
Son regard s'attarda sur celle-ci alors qu'ils furent parfaitement bien installés. C'était véritablement la première fois qu'il offrait tant d'attentions à une femme, et celle-ci devait s'en avérer particulièrement flattée. Pourtant, elle ne pouvait en avoir la moindre notion, et le lui dire pourrait passer pour particulièrement déplacé. Edwin ne l'était pas. Jamais. Il était un gentleman de premier ordre, et souvent, ce trait de caractère offrait à son service une qualité de plus bien utile pour séduire la gente féminine, sensible à ce genre d'attentions. Il pouvait être considéré comme le prince charmant que toutes demoiselles dignes de ce nom devait avoir en ses rêves les plus fous, il n'en avait néanmoins que l'apparence. Chose bien évidemment suffisante, en premier lieu. Voilà pourquoi il avait un mal fou à s'installer avec quelqu'un, ou a même désirer avoir une relation plus durable : il n'en avait pas la stabilité. Il lui fallait du changement, encore, toujours, et il pensait comme Dom Juan que « les commencements ont des charmes inexprimables. » Il n'était pas capable d'éprouver le moindre plaisir à tomber dans une routine qu'il ne supporterait pas le moins du monde. Aussi, il craignait qu'un jour, Jewell ne s'investisse plus dans cette relation aux premiers abords sans issue. Néanmoins, son côté gentleman lui interdisait même d'aborder ce sujet avec elle. Dur, donc, d'avoir la moindre certitude. « Et si tu m'apprenais des choses sur toi, que je ne sais pas encore ? » lança-t-il sur le ton de la conversation, ne la lâchant plus de son regard alerte bien décidé à ne rien laisser passer.
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Sujet: Re: « Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? » Dim 3 Juil - 5:15
JEWELL & EDWIN
désolée du retard, ça n'arrivera plus. en plus, mon post n'est pas terrible, désolée.
La relation qui unissait Jewell et Edwin était autodestructrice. Du moins, du côté de Jewell. Elle avait des sentiments à l'égard de celui qui se servait d'elle pour assouvir ses désirs. Et quand elle pensait qu'il l'appréciait pour autre chose que ça, elle le voyait au bras d'autres blondasses. Oui, Jewell souffrait. Mais pour rien au monde elle ne l'avouerait. Elle aurait trop peur que son unique lien avec Edwin se brise. Ça ne tenait qu'à un fil, lui pouvait avoir toutes les filles qu'il voulait. Et si il mettait fin à leur relation, elle n'espérait même pas oser lui reparler un jour.
Sur le trajet, dans la voiture du jeune homme, la conversation ne fut pas très développée. Jewell s'y attendait, elle ne savait pas vraiment quoi lui dire. Elle l'observait. Oui, il était beau. Oui, elle l'aimait. Mais il ne lui appartenait qu'à moitié, malheureusement. Une fois garé, le jeune homme se montra galant en ouvrant la porte de Jewell, et en lui prenant la main. Elle eut un frisson lorsque leurs doigts s'entrelacèrent. On aurait dit un véritable couple, qui se rendait au restaurant. Jewell était joyeuse, et souriante à cette pensée. « Je vois que tu as bien suivi mes consignes, tu es magnifique. ». Jewell rougit, ainsi il la trouvait à son goût. Autant dire qu'elle avait fait des efforts, pour lui. « Merci, je te trouve très beau également. » répondit elle simplement.
Un serveur vint les accueillir, Jewell le salua, avant de regarder l'intérieur du restaurant dans lequel Edwin l'avait emmenée. C'était un grand & chic restaurant. Jewell appréciait le geste. Elle ne s'attendait pas à ce qu'Edwin l'emmène dans un de ses restaurants huppés. Oui, ce geste lui faisait chaud au coeur, et elle était flattée qu'Edwin ait préféré l'emmener elle plutôt qu'une autre de ses nombreuses conquêtes. Mais si il l'invitait, elle savait bien que ce genre d’événement ne se reproduirait que très rarement, voire jamais. Edwin n'était pas amoureux d'elle. Elle lui était utile, c'était tout. Et ça Jewell l'avait bien compris. Ce qu'elle voulait savoir, en revanche, c'était pourquoi cette charmante invitation ? Il voulait une présence féminine pour l'accompagner, ou la présence de Jewell ? Il ne l'aimait que pour le sexe, ou était il tout de même attaché à elle ? Jewell voulait savoir, mais elle ne se faisait pas trop d’illusions.
Ils s'installèrent tous deux devant une immense fenêtre laissant place à un beau parc. Jewell observa quelque instant la vue, avant de planter son regard dans celui d'Edwin. « Et si tu m'apprenais des choses sur toi, que je ne sais pas encore ? ». La jeune femme baissa les yeux sur ses couverts quelque instants, réfléchissant à sa réponse, puis son regard se porta à nouveau sur le jeune homme. Ainsi, il s'intéressait à elle, du moins, un peu. « Bien sûr, que veux tu savoir sur moi ? », répondit elle malicieusement. En fait, elle ne savait pas par ou commencer. Edwin ne savait quasiment rien d'elle.
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Edwin F. Chester
Célébrité : Hayden Christensen ♥ Âge : 21 ans. Citation favorite : « Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose. » Messages : 106
Sujet: Re: « Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? » Dim 3 Juil - 5:57
Jewell ✿ Edwin
(Chut, ton post est parfait ♥, c'est moi, désolée de répondre si vite xD.)
Jewell n'avait sans doute pas conscience de l'affection qu'Edwin lui témoignait. Difficile de l'être, d'ailleurs, vu qu'il n'hésitait pas à s'afficher en compagnie d'autres femmes malgré sa présence. Néanmoins, ils étaient plus ou moins ensembles, et heureusement qu'Edwin n'ai pas a affronter une situation précaire qui aurait pu le forcer à plus de violence que d'habitude. En effet, jamais jusqu'alors il n'avait vu sa Jewell en une autre compagnie masculine. Ça ne l'aurait pourtant pas choqué, ça n'aurait été qu'un juste retours des choses. Et pourtant, sans doute que ce dragueur invétéré ne l'aurait pas accepté. Il n'éprouvait pas d'amour pour cette demoiselle, si magnifique soit-elle, néanmoins la jalousie aurait rapidement pu le bouffer. Jalousie ? Non, pas vraiment. Disons juste qu'à ses yeux, cette somptueuse blonde lui appartenait. Et tout ce qui était en sa possession devait le rester. Compliqué ? Absolument pas, notre cher Edwin était clair comme de l'eau de roche. Du moins il en avait l'apparence. Beaucoup le voyaient comme un faux gentleman, le jalousaient pour la facilité constante qui était sienne dès lors qu'il était question de séduction. Et pourtant, cet homme ne se résumait pas qu'à si peu de choses, il était à lui seul tout un enchevêtrement de traits de caractère parfois paradoxaux et de manières d'êtres complexes et variés. Avec Jewell toutefois, il restait systématiquement le même dragueur que la première fois, comme s'il devait encore la séduire alors qu'elle était toute à lui, qu'elle lui appartenait, tant son corps que son esprit. Edwin n'était pas aveugle, et avait parfaitement compris l'affection toute particulière que la demoiselle lui témoignait. Alors qu'il était du genre à fuir dès lors que des sentiments pointaient le bout de leur nez, ç'avait été différent avec la belle. Trop splendide, trop intéressante, un trop bon coup. & puis une pointe d'affection, l'apparition anormale d'une envie subite de trouver un point d'ancrage, quelqu'un a qui se raccrocher malgré ses fréquentes conquêtes.
Il la vit rougir a l'entente de son compliment, ce qui le fit sourire. Elle avait beau être le genre de femme classée dans la catégorie sex symbol, celle à séduire pour se la péter, elle n'avait absolument pas le caractère correspondant. Elle était presque timide, et surtout d'une gentillesse effarante. Enfin, avec Edwin ... il en était peut-être tout autre avec ses amis les plus proches, ceux qu'elle fréquentait au quotidien, mais il ne savait pas grand chose sur elle finalement. Elle lui retourna le compliment. « Mais je sais ma belle, inutile de me le dire. » Il lui fit un clin d'oeil de faux narcissique, avant de lui prendre la main, comme si leur couple était fait pour durer, était uni, était vrai, simplement. Tout cela n'était que façade pour cacher une passion qui semblait n'être jamais tarie. Mais si cela convenait aux deux jeunes gens, pourquoi pas. Là, le problème était que Jewell risquerait vite de s'en lasser, de laisser exploser les émotions qui l'animaient, et c'était cette peur de la perdre finalement qui avait motivé cette invitation surprenante et agréable. Pourquoi ne pas chercher a la connaitre un peu ? Certes, ce n'était pas ce qui l'intéressait le plus, mais il restait un homme, un honnête humaine comme un autre, et son coeur n'était pas de pierre malgré les apparences. Il pouvait bien faire un petit effort ...
Jewell et lui trouvèrent une table dans un endroit parfait. Le serveur avait tout fait comme il fallait, alors qu'Edwin lui avait glissé lors de sa réservation qu'il voulait un lieu tranquille et calme pour passer un bon repas romantique ... romantique ! Eurk. Ce mot lui avait écorché la bouche. Mais s'il voulait continuer à obtenir de Jewell son corps entier, il devait bien lui prouver de temps à autre qu'elle valait mieux que toutes ses autres multitudes de maîtresses. Car le problème de cette demoiselle, c'est qu'elle n'avait absolument pas conscience être la seule femme au monde qui ai un jour attiré assez l'attention pour qu'il daigne coucher avec elle plusieurs fois. Son mot d'ordre d'habitude ? Une baise, un adieu. Rien d'autre. Jamais il n'avait désiré et jamais il n'avait revu une femme avec qui il avait couché. Et il s'en portait tout aussi bien. Il vit la demoiselle baisser la tête vers son assiette, surpris de l'avoir mis mal-à-l'aise en une seule interrogation pourtant en soi assez banale. Puis il réfléchit un instant, et effectivement, cette question était assez polyvalente. Il ne savait rien d'elle. Rien du tout. Si elle devait ainsi déblatérer sa vie, d'une ça risquerait de durer longtemps, et de deux il s’ennuierait bien vite. Mais il comptait sur elle pour savoir faire la part des choses et ne parler que de ce qui était susceptible de l'intéresser un tant soi peu. Finalement, elle préféra prendre les devants en lui posant la question qui l'inquiétait un peu. Il n'hésita pas une seule seconde avant de répondre, la confiance absolu qu'il avait en lui parlant à sa place : « Tout ce que tu veux. Je ne connais rien d'autre de toi que ton prénom et la douceur de ton corps, donc tu as de quoi parler. » Ah, Edwin et son tact habituel, quel délicieux mélange de douceur.
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Sujet: Re: « Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? »
« Si le mot aimer correspondait à un sentiment simple au point de pouvoir en parler facilement, tu serrais déjà allé la voir depuis longtemps n'est-ce pas ? »