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 I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël

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Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

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MessageSujet: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 23 Avr - 6:52

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BREONY & MAËL


Etrange comme les choses peuvent évoluer différemment dès lors qu'on les envisage sous un angle tout à fait différent. Tout était pourtant clair dans l'esprit de Maël lorsqu'il planta la belle Breony au milieu de la rue une semaine plus tôt : c'était fini, plus jamais il ne la laisserait lui imposer sa présence et, malgré ce qu'il pouvait prétendre en parlant de sa fille, il ne cherchait pas non plus à la revoir. Tous deux ne parvenaient qu'à se détruire mutuellement et une autre rencontre risquerait fort de leur être fatale. C'était frappant. Trois rencontres, trois disputes. Et la dernière avait bien failli se terminer en bain de sang. Lehman s'en était d'ailleurs voulu de s'être laissé aller de la sorte avec Breony. Non pas qu'il regrette le moindre mot qu'il ai pu lui dire, mais il avait bien failli tuer ce jour-là et si la jeune femme ne l'en avait pas empêché, il n'aurait plus eu qu'à mettre les voiles vers une autre destination. Une nouvelle destination où personne ne le connaîtrait et où il serait, bien évidemment, sujet aux questions. Chose qu'il tentait à tout prix d'éviter. Maël aurait donc dû remercier la jolie Turner de lui avoir épargné un nouveau départ précipité, mais non... Il avait préféré lui faire payer ce qu'il considérait comme de l'impertinence ; la punir pour un crime qu'elle n'avait pas commis. Les deux amis avaient été - à leur manière - francs l'un envers l'autre lors de leur dernière discussion et Quinn pensait désormais ne plus rien avoir à dire à cette femme qui décidément réussissait un peu trop bien à le faire sortir de ses gongs. Mais après une longue semaine de mûres réflexions, après avoir tourné son problème dans tous les sens, il avait dû se rendre à l'évidence : Breony était exactement la personne dont il avait besoin. Besoin, oui.

C'est donc un Maël frais comme une rose qui se pointa devant la porte de la jolie Turner ce jour-là. Il n'avait eu aucun mal à trouver l'adresse de la jeune femme ; peut-être le seul avantage des petites villes. Sans honte, il frappa trois coups à la porte, faisant preuve de ce culot qu'on lui connaissait bien. C'était pourtant lui qui avait exigé ne plus vouloir revoir Breony. C'était lui qui l'avait finalement jeté comme une mal-propre pour un crime qu'elle n'avait pas vraiment commis. Il l'avait accusé de tous ses malheurs et maintenant, il venait gentiment la chercher, comme si de rien n'était. Prenez cela comme une qualité... Maël était de ces hommes que rien ne dérangeaient du moment que cela allait dans leur sens. Il y allait à l'audace et au talent, sans prendre vraiment le temps de réfléchir ou de se poser plus de questions. Il verrait bien comment les choses se présenteraient... Et, la plupart du temps (tout le temps ?), ça marchait. Il avait depuis longtemps fait ses preuves dans le domaine des négociations. Seul problème... Il n'avait jamais marchandé avec quelqu'un qui le connaissait aussi bien que Breony et nul doute que cela corserait un peu les choses. Tant mieux.

Il était tôt. Très tôt. Et quand la porte s'ouvrit sur une Breony encore dans les vapes, Maël ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche que déjà il envahissait son appartement. Sans gêne, il ne lui accorda qu'un sourire tout en passant devant elle, avant de traverser le corridor. Son regard ne s'attarda pas sur la décoration des lieux tandis qu'il atterrissait nonchalamment dans le salon. Nul doute que la belle Turner serait surprise par sa soudaine intrusion et l'homme se plaisait à imaginer sa très imminente réaction. Comme il la connaissait, elle ne s'attarderait certainement pas à lui poser la moindre question et s'empresserait d'essayer de le virer, une batte de base-ball à la main. La menace de Quinn, dont il avait fait de Breony la victime et le témoin lors de leur dernière rencontre, prenait là tout son sens. Il lui prouvait le plus simplement du monde qu'elle ne pourrait pas l'empêcher d'aller rendre visite à son bout de chou s'il le désirait. L'heure n'était pas au baby-sitting cependant et Maël se laissa confortablement choir sur le canapé, tandis que la jeune femme apparaissait dans l'encadrement de la porte. Avec un discret petit sourire - sourire bien exaspérant d'ailleurs - il étendit ses jambes sur la table-basse et détailla la jolie Turner avant de demander, sans lui laisser l'opportunité de lui demander de sortir. « Dis-moi, très chère... J'ai une petite question pour toi, juste histoire de satisfaire ma curiosité... Que crois-tu qu'a été ma vie ces neuf dernières années ? » Ce n'était pas un test. Maël tâtait seulement le terrain. Breony, si elle lui faisait la gentillesse de répondre et évitait de lui cracher à la gueule, possédait deux éléments de réponse : la valise remplie de coke qu'il lui avait dévoilé avec indifférence et la réputation de son mentor.

A la fois curieux et amusé, Maël posa sur la jeune femme un regard déserté de la moindre parcelle de haine. Du grand lui... Le jour où on ne le verrait pas passer du coq à l'âne sans raison n'était pas encore arrivé.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 23 Avr - 8:06

Maël & Breony ♥


CRÉDIT - CSS

Une semaine plus tôt Maël et moi étions arrivés au point de non retour, plus aucune amitié entre nous juste de la haine, une haine immense que je n’ai pas su calmer comme je le devais. Cette avait du mal à sortir de tout mon être, lorsque mon mentor m’avait balancé toutes les saloperies qu’il avait en tête il est parti, au doux son de ses pas je me suis écroulé, mes jambes ne me portant plus du tout je me suis laissé glissé contre le mur laissant partir toute la colère, la tristesse et toutes les larmes que j’avais ravalé toutes ses années. J’ai du rester une bonne heure assise contre ce mur, sûre que personne ne pouvait me voir, la confrontation entre ma mère et mon mentor avait été trop violente pour mon petit esprit et mon petit cœur, j’avais besoin de tout laissé sortir. Un paquet de cigarette plus tard, la colère disparue, la fatigue apparue, j’avais l’impression que mon corps était déshydraté avec tous ce que j’avais du laisser couler. Comment est ce que j’avais réussit à garder tous ça en moi tous ce temps ? Aucune idée, heureusement que je n’étais pas tombé d’épuisement devant l’un des deux rapaces qui trainaient sur ma tête, une m’aurait enfoncé encore plus et l’autre se serait foutu de moi pendant dix ans encore. Une fois donc la colère disparue je me relève du sol, mes jambes ont du mal à me porter et je me rends compte que je n’avais pas ma voiture, il fallait rentrer à pied… Pire que lorsque j’étais en manque je me déplace comme si j’étais déconnecté de la réalité, je me retrouve enfin chez moi et m’écroule sur le canapé…. Le sommeil m’avait rattrapé et j’en avais vraiment besoin. La semaine passe tout doucement, je n’essaie pas de voir Maël, je n’ai même pas envie de le voir, je vis mieux sans lui, j’ai besoin de me reconstruire un petit peu, j’ai besoin de pensé à autre chose, de ne plus avoir toutes ses disputes dans la tête et d’atténué cette haine qu’il a réveillé petit à petit sans le savoir. Une vieille haine qui ne lui ai même pas adressé, tout du moins pas la haine entière.

Cette nuit là comme toutes les autres je me suis occupée de ma fille puis je suis partie dormir, seule, la solitude était bien mais j’aimais aussi le contact avec les autres, je suis donc aller rendre une petite visite à un ami et suis rentré vers quatre heure du matin renvoyant gentiment ma nourrice qui est soit dis en passant formidable. Mon lit me tendait les bras et je me suis de nouveau écroulé sur le canapé habillé très légèrement comme d’habitude. Vers six heures – soit deux heures plus tard – j’entends frapper à la porte, je regarde l’heure et commence à grogner parce que je n’aime pas me faire réveiller, j’allume ma cafetière au passage et ouvre la porte. Un peu embrumée je ne me rends pas compte tout de suite de qui se tenait droit devant moi, je me frotte les yeux arrêtant un bâillement j’ouvre de nouveau les yeux avant de me rendre compte que Maël se trouvait sur mon porche. Non je rêve ! Ce n’était pas vraiment Maël hein. Vu que l’homme entra sans rien demander j’ai compris tout de suite que non, malheureusement, je ne rêvais pas. Le sans gêne de cet homme était semblable au mien lorsque j’avais eu besoin de ma dose. Soupirant un grand coup je referme la porte en me demandant ce qu’il voulait ce matin si tôt. Je m’approche donc du salon, il avait prit place sur mon canapé là ou je dormais quelques minutes plus tôt et déposé sans souci ses pieds sur ma table basse. Ce n’était pas vraiment une bonne idée de me chercher le matin, je suis grincheuse et de mauvaise humeur sans mon café et ma cigarette. Il venait me parler du passé, mais je m’en foutais de ses neuf ans loin d’ici… mais je m’en foutais de sa vie loin d’ici qu’il y retourne ça me fera de l’air… quoi que… finalement la curiosité était toujours présente. D’un geste je lui fais retirer les pieds de la table avant de dire. « Mets pas tes pieds sur ma table tu me feras plaisir. Je ne fais pas ça chez toi alors fait pas ça chez moi. » Bon ça allait commencer les hostilités eh bien finalement j’étais en forme. « Hum bon aller tu me disais quoi ? Qu’est ce je pense que tu as fais pendant neuf ans ? » Je remets un pantalon parce que je n’allais pas rester dans cette tenue toute la journée avant de m’assoir sur mon fauteuil. « Alors je dirais que pendant ces neuf ans tu t’ai appliqué à détruire toutes les vies proches des tiennes jusqu'à ce qu’ils se suicident ? Ah non merde ça c’est ce que tu fais depuis ta naissance… » Cherchant au sol je ramasse un paquet de cigarette et j’en prends une, la sonnerie de ma cafetière m’appelle dans la cuisine je prends un café et en ramène un à mon mentor… trop gentille Breony.

« Bon écoute Maël je n’ai pas vraiment envie de jouer aux devinettes là, il est six heure du matin, je viens de me lever alors si tu veux quelque chose dis le tout de suite ça ira plus vite. Tu es rentré chez moi c’est super bravo je te félicite maintenant qu’est ce que tu veux ? » Ma cigarette s’allumant dans le silence et mon café brulant tout doucement ma gorge je fini par l’ouvrir de nouveau. « Je suppose que la valise de drogue sous ton lit est l’une des choses que tu as faite en neuf ans. Ça te va comme réponse ou tu veux que je développe. Oh mais j’y suis tu es là parce que j’ai vue cette valise ? Tu veux t’assurer que je ne dirais rien. Mais t’en fais pas je resterais muette comme une tombe. Maintenant si tu veux bien prendre la porte tu vas gâcher ma journée je le sens. » Hum bien sûr tu lui donne un café et ensuite tu le fou à la porte il va bien comprendre ce que tu veux là Breony, tu es vraiment pathétique il avait raison. La journée allé être horriblement longue.

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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMar 26 Avr - 9:56

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BREONY & MAËL


Un léger sourire trônait continuellement sur les lèvres de notre homme et rien ne semblait pouvoir le faire disparaître. Cette idée qui hantait sa cervelle depuis bientôt une semaine lui avait d'abord déplu. Jamais il n'avait envisagé de permettre à Breony d'être plus proche de lui qu'elle ne l'était déjà ; il considérait qu'elle le connaissait déjà trop bien et, depuis son retour, s'était plus ou moins appliqué à poser des barrières autour de lui, empêchant la jeune femme de s'approcher de trop près. Et, devant son incapacité à chasser cette pensée de son esprit, Quinn avait finalement réussi à l'accepter. Graham avait été un associé précieux, et Lehman avait même réussi à lui offrir une confiance aveugle. A tort, puisque cet homme avait fini par lui planter un couteau dans le dos au moment où il s'y attendait le moins. Breony, elle, possédait d'ors et déjà la confiance de son mentor ; même si celui-ci prenait un plaisir malsain à tenter de le nier. Mais c'était une confiance tout à fait différente. Elle en savait plus sur lui que quiconque ; il s'était ouvert à elle neuf ans plus tôt ; il l'avait laissé pénétré dans sa vie et il était persuadé que jamais elle n'avait parlé de lui à qui que ce soit. Mieux encore, la jolie Turner était une femme forte ; une femme de caractère qui saurait très sûrement tenir tête aux gens de son monde. Et puis, elle saurait aussi tenir tête à Soledad, ce qui était une qualité rare. Enfin, le moment n'était pas encore à ces pensées... Encore fallait-il que Breony accepte et un seul élément permettait à Maël d'en douter. La fille de la jeune femme. Depuis leurs retrouvailles, la jeune femme n'avait cessé de protéger son enfant de Lehman. Lehman, qui n'était pas réellement un danger pour la vie du bébé. En revanche, si Breony acceptait de se joindre à l'équipe de son mentor, le danger deviendrait omniprésent dans l'existence de la fillette. La belle Turner serait-elle capable de prendre ce risque ? Maël en doutait.

De nouveau silencieux, Maël détailla son interlocutrice sans la moindre gêne, son regard s'attardant sur ses courbes dévoilées par sa tenue un peu trop légère. Une simple vision qui l'aida à prendre soudain conscience des années qui avaient passé. Si jusque là, il n'avait pas su voir Breony différemment que neuf ans plus tôt, ces jambes qu'il fixa longuement l'envoyèrent au pied du mur et lui firent prendre conscience d'une étrange réalité : la belle Turner n'était plus une enfant, mais une femme. Une femme magnifique d'ailleurs. Une femme dont l'irritation la ramena au moment présent. De toute évidence - et comme il s'en était douté - sa visite était loin de lui faire plaisir. Une simple pensée qui étira encore un peu le rictus sur son visage. Être le malvenu était presque devenu une habitude chez lui. Breony, victime d'une mauvaise humeur palpable à laquelle l'heure matinale ne devait pas être étrangère, chassa les pieds que son ami avait nonchalamment déposé sur sa table-basse. Indifférent, l'homme se soumit à son ordre - qu'il prit comme une requête - tout à coup soucieux de ne pas voir accroître sa colère. Et, enfilant un pantalon, la jeune femme finit par se vautrer dans un fauteuil face à son ami et répondit à sa question. Prenant un petit air faussement outré, Maël enchaîna tandis que Breony répondait à l'appelle de sa cafetière. « Tss, t'as une de ces opinions de ma personne ! C'est presque vexant... » Breony avait pourtant raison. C'était plus ou moins exactement ce que Quinn s'était appliqué à faire quand il vivait à Lewis. Pourtant, l'exactitude des propos de la jeune femme n'offensa par notre homme qui se contenta d'afficher une nouvelle fois cette hypocrisie qu'elle lui connaissait. Pourquoi chercher à nier ? Il n'en aurait pas été capable. Réapparaissant, la jolie Turner tendit une tasse de café à son mentor qui s'en empara sans hésiter. La caféine : une autre dépendance dont Lehman était bien incapable de se priver. Sans un remerciement, il se contenta de plonger le nez dans le liquide tandis que Breony le sommait d'en venir au but. Mauvais calcul, ma belle. Tu connais pourtant assez bien Maël pour savoir que plus tu lui demanderas de s'expliquer, plus il prendra son temps. Sans doute s'en rendit-elle compte, puisqu'elle ne tarda pas à enchaîner devant un homme bien silencieux, un peu trop occupé à déguster sa tasse de café.

Levant finalement le nez, Maël sourit à nouveau à l'entente de la réponse de la jeune femme. Elle était bien partie... Quand elle termina, le rictus de notre homme s'était quelque peu éclipsé. Il parla cependant avec le même amusement que précédemment. Non, vraiment, rien ni personne ne pouvait lui voler sa bonne humeur ce matin-là. « Faut toujours que tu vois le mauvais côté des choses... Peut-être suis-je ici sans aucune arrière pensée... Ce serait si surprenant que ça ? » Non, Maël, ce ne serait pas surprenant, mais inquiétant. Breony pourrait même se demander où est passé son bon vieux copain qui a toujours une idée derrière la tête. « Bon, je te l'accorde, je dois te parler, mais ça n'a rien à voir avec cette valise. Je te connais assez bien pour savoir que tu n'iras pas en parler, sinon, jamais je n'aurais pris le risque de te la montrer. C'est une qualité chez toi : tu as une grande gueule uniquement quand cela peut servir tes intérêts. Or, tu n'en aurais aucun à dévoiler mon petit secret. Bien au contraire. » D'une traite, Maël termina sa tasse et la déposa sans cérémonie sur la table-basse. Se levant, il se mit à marcher lentement en travers de la pièce, refusant de répondre à la demander de la jeune femme de quitter les lieux. Pourquoi tout le monde prenait-il grand plaisir à le chasser ? Ceci était un mystère qu'il devrait un jour élucider. Il était pourtant charmant comme personnage... Un vrai gentleman ! A nouveau silencieux, Quinn fourra les mains dans ses poches avant d'aller s'appuyer contre le dossier du fauteuil dans lequel la jeune femme était assise. D'une voix simple, il finit par poursuivre. « Dis-moi, ma belle, ça te plaît d'être au bas de la chaîne alimentaire ? De te tuer tous les jours au travail pour offrir à ta fille un semblant de confort ? D'être obligée de garder un œil sur tes comptes et de te demander à chaque dépense si oui ou non tu réussiras à terminer le mois ? » Penché juste au-dessus de l'oreille de Breony, Maël avait retrouvé tout son sérieux. Il aurait pu mettre les deux pieds dans le plat et lâcher sa proposition sans plus de chipotages, mais ce n'aurait pas été digne de l'homme qu'il était (xD). Et puis, il voulait voir quel en était de l'ambition de son amie. Graham en avait manqué cruellement et il ne voulait pas s'attacher d'un autre boulet. « Tu me dirais quoi si je te proposais de travailler moins pour gagner disons... Cent fois plus ? Tu m'enverrais chier comme tu en as l'habitude où tu m'écouterais ? » Cent fois plus ? Non... C'était plutôt mille fois plus, mais Maël avait depuis longtemps perdu toute notion de valeur. A nager dans l'argent, il avait fini par s'éloigner de la plage et flirtait sans même le remarquer avec les bas-fonds.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMar 26 Avr - 12:03


CRÉDIT - CSS


Il y a des jours ordinaires ou je m’ennuie fermement dès le lever du jour et d’autre comme aujourd’hui ou je voudrais directement me tiré une balle dans la tête pour ne pas me réveiller avant très longtemps. La visite de mon mentor chez moi était loin de me rendre gracieuse et souriante, heureusement que je ne portais pas ce masque de mauvaise humeur toute la journée parce que j’avais l’impression qu’il m’enlaidissait, mais là je ne pouvais pas faire autrement, Maël avait peut être passé l’éponge sur ce qu’il m’avait balancé une petite semaine plus tôt mais moi je ne risquais pas d’oublié qu’il m’avait traité de boulet sept jours auparavant. Un boulet qu’il revenait voir avec un sourire qui avait le don de me rendre encore plus folle que je ne l’étais d’habitude. Qu’est ce qu’il voulait à la fin ? Me retourner le cerveau ou alors me torturé encore un petit peu… Non il ne se serait pas déplacé jusqu'à chez moi pour ça il aurait attendu patiemment que je revienne vers lui chose que malheureusement j’aurais bien finit par faire. Alors que je suis en train de prendre le café et qu’il m’annonce que j’avais une mauvaise opinion de lui je me mets à sourire, son hypocrisie me fait sourire, bien sûr du salon mon mentor ne le voyait pas sinon je ne l’aurais pas fait. Je lève les yeux au ciel en soupirant comme si c’était moi qui avait une mauvaise opinion de lui, moi j’avais juste l’opinion qu’il s’entêté à vouloir me rentré dans la tête à grand coup de pelle malheureusement j’étais têtue, horriblement têtue et je savais qu’il n’était pas comme il le prétendait. Je ne sais pas lequel des deux étaient agacés par ça, lui voulait absolument que je le vois comme un salopard – ce que je voyais parfois quand il s’en prenait à moi – et moi je faisais tout pour me rendre compte à quel point il me faisait du mal mais à la fin de la journée quand nous étions tout deux à bout de disputes et de prises de tête, lorsque je revenais chez moi je me disais que cet homme était tout de même mon ami et que quoi qu’il arrive il le sera jusqu'à ce qu’un de nous deux quitte Lewis. Je me rassois dans mon fauteuil et le regarde faire, j’arrivais toujours à décrypter quelques petites choses dans son comportement, son regard ou sa façon d’être était devenue clair pour moi avec les mois passaient à le voir mais pas aujourd’hui, aujourd’hui je n’arrivais pas à savoir ce qu’il voulait et j’avoue que ça commençait légèrement à m’angoissé. Quoi ? Voir Maël chez moi c’était déjà une prouesse, le voir sourire sans m’agressé était encore pire mais j’ai l’impression qu’il marche sur des œufs en me parlant comme si il attendait le bon moment pour me dire ce qu’il voulait de moi… Je ne montre rien et le regarde se lever du canapé tout en restant silencieuse, le silence est d’or pas vrai ? Et là je devais vraiment le laisser terminé avant de me jeté sur lui pour le foutre à la porte.

J’avais cru comprendre que la valise avait un rapport avec ce qu’il me demandait mais je m’étais surement planté, Maël n’avait pas peur que je le trahisse il savait parfaitement bien que même avec toutes les crasses qu’il pourrait me faire je ne dirais rien. Il pouvait avoir confiance en moi et devait avoir confiance sinon il ne m’aurait jamais montré cette valise sachant très bien que j’étais une grande gueule justement. Sa réponse me rassura un peu dans l’idée que même neuf ans plus tard il avait toujours confiance en moi et savait que je ne lui ferais jamais de coup dans le dos, autant je pouvais en faire aux autres, planté un coup de poignard bien profondément dans le cœur d’une personne autant à lui je ne pouvais pas, l’avantage qu’il me connaisse si bien et qu’il est été mon mentor peut être. « Je te trouve bien confiant Maël… Tu te souviens pourtant que je suis loin d’être une petite sainte, et tu me l’a bien rappelé je suis la reine des coups de poignard dans le dos. » Soupirant je tire une taffe de ma cigarette et prend une gorgée de café. Je mentais c’était évident et je ne cherchais même pas à la caché, il me connaissait suffisamment pour savoir que je ne le ferais pas. Il avait eu l’occasion de voir que même après tous ce qu’il me disant je n’utilisais pas le passé pour lui faire mal alors je ne risquais pas de le trahir. Ma faiblesse, parce que oui c’était une faiblesse, me rendais malade mais je ne changerais surement pas avec les années… Fallait bien avoir quelque chose qui me rendait humaine, une faiblesse qui montrait que je n’étais pas un robot.

Ce qui me rendait le plus nerveuse avec Maël c’est lorsqu’il commençait à se lever et à tourner un petit peu, j’avais toujours tendance à me demander ce qu’il aller me tomber sur la tête. Je le regarde faire attentivement tout en gardant un regard détaché comme si sa présente m’indifféré, il fallait bien l’avoué ce n’était pas le cas, s’il était là c’était pour quelque chose d’important et ma curiosité était bien trop éveillé pour ne pas avoir envie de savoir ce qu’il voulait me demander. Je le laisse donc s’approché de moi et me parler à l’oreille. Prenant ma cigarette entre mes lèvres je stoppe ma course quand je l’entends parler. A ce moment là j’ai l’impression d’entendre ma mauvaise conscience me murmurait des choses dans la tête. Ma mauvaise conscience avait prit le pas sur ma bonne conscience depuis des années. C’est vrai que j’avais des soucis d’argent, beaucoup de soucis, à l’époque je m’en fichais pas mal, je n’avais pas de maison, pas de loyer ni de nourriture à payer je manipuler mes amants pour vivre chez l’un ou chez l’autre quelques temps, profitant de mon argent pour me payer mes doses de coke mais aujourd’hui avec ma fille je ne peux plus m’amuser à faire ça. « Tu me connais bien Maël tu sais que j’ai horreur d’être en bas de l’échelle » C’était sorti tout seul sans vraiment y réfléchir. De l’ambition ? J’en étais rempli depuis l’adolescence, malheureusement Lewis n’avait pas pu me donner ce dont j’avais envie, si Maël trouvait un moyen de me faire grimper les échelons j’accepterais sans me soucier de rien. Et c’est à sa dernière phrase que je retourne la tête vers lui, il se foutait de moi ? Non je regardais ses yeux pour être sûre qu’il ne me testé pas encore une fois. Tous ce mettaient en place, les activités de Maël neuf ans plus tôt, la valise de coke sous son lit et l’autre valise que je n’avais pas ouverte, sa si soudaine confiance en lui – bien qu’il n’en ait jamais manqué- et bien sûr ces paroles que personnes ou presque ne pouvaient comprendre à part ceux qui le connaissait bien. Silencieuse je me mords la lèvre pour éviter de parler. Franchement c’était quoi cette question Maël, travailler moins pour gagner plus une philosophie que je suis prête à accepté, peu importe le boulot finalement. L’argent… Voilà ce que j’aimais, autant que la cocaïne, autant que les hommes, l’argent était important pour moi peut importe les risques que j’encourrais pour avoir cet argent justement. Mais n’allons pas nous précipité tout de suite, il serait trop content de me voir lâcher prise si rapidement. Surtout qu’il ne faut pas l’oublié j’étais toujours très méfiante et encore plus avec mon ami. Je relâche finalement ma lèvre pour parler. « Si tu venais à me proposé ça je te dirais que tu titille suffisamment ma curiosité pour t’offrir un second café et reporté mon invitation de te foutre à la porte à cinq minute plus tard. » Je me relève du fauteuil pour lui faire entièrement face. J’avais appris avec les années que tenté de mettre cet homme à la porte revenait à se heurter à un mur de béton, il partira quand il en aura envie.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMer 27 Avr - 12:10

Pas vraiment satisfaite, mais bon... ^^ J'avais encore trop de trucs à dire x)

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BREONY & MAËL


Maël avait-il passé l'éponge sur ce qui s'était passé entre Breony et lui sept jours plus tôt ? Non. Comme toujours, chaque mot, chaque geste et chaque regard restaient gravés dans son esprit comme des lettres sur une pierre tombale et ni le temps, ni les excuses - qui bien sûr ne viendraient jamais de la bouche de Breony - ne réussiraient à les effacer. En revanche, Lehman possédait ce don étonnant pour faire comme si de rien était et mettre momentanément sa rancoeur de côté lorsque cela pouvait servir ses petits intérêts personnels. Et c'était exactement ce qu'il était en train de faire. La jeune Turner était faite sur le même modèle que lui : franche, spontanée, délicieusement hypocrite et assez intéressée par l'argent pour se laisser entraîner dans les plans les plus dangereux qui existent. Alors bien évidemment, s'il devait calmer sa rancune pour la ranger à ses côtés, il le ferait le plus aisément du monde. D'ailleurs, ce serait une chose qu'il devrait dorénavant faire plus régulièrement. Car si Breony acceptait sa proposition, pas question de l'envoyer bouler ou de l'ignorer comme il avait pu le faire par le passé avec Graham. Bien sûr, il ne s'interdirait aucune remarque et aucune hypocrisie, mais son amie était une femme et Maël avait depuis longtemps appris à éviter de mettre une femme en boule... Ouais, non, peut-être pas en fait. Disons plutôt qu'il essayait difficilement de ne pas mettre une femme en boule. Notre pauvre garçon était en plein apprentissage et avait déjà une espagnole en furie accrochée aux fesses dont le seul désir était de lui loger une balle entre les deux yeux, ainsi qu'une magnifique blonde qui lui en voulait assez pour tenter de le chasser de sa vie. Eh oui ! Dur dur d'apprendre. Quoi qu'il en soit, Lehman était conscient que Breony n'accepterait pas le traitement qu'il avait réservé à son associé pendant presque sept ans. Aussi devrait-il sûrement travailler son comportement social s'il ne voulait pas se retrouver avec une deuxième sauvage collée aux basques dont le seul rêve serait de l'assassiner à coups de pelle et l'enterrer six pieds sous terre.

Se redressant, Maël afficha un petit air satisfait à la réponse de la jeune femme. Et, sournoisement, il se remit à faire les cent pas à travers la pièce, tripotant par-ci par-là les quelques bibelots qui lui tombaient sous la main. Breony le connaissait assez bien pour comprendre que, de toute façon, il ne sortirait pas tant qu'elle le lui demanderait et la jeune femme savait se montrer assez intelligente pour savoir que plus vite elle l'écouterait, plus vite il quitterait les lieux. C'était aussi simple que ça. Maël ne cédait que lorsqu'il obtenait satisfaction. Un trait de caractère qui avait empiré avec les années. Le temps qu'il avait passé à négocier avec des latinos aussi bornés que des femmes avait décuplé son exigence. D'abord silencieux, Lehman accueillit la seconde tasse de café sans même un sourire. Sans le montrer et sans même s'en rendre compte il cherchait ses mots. Sa main libre alla fouiller dans sa poche et, suivant l'exemple de sa cadette, une cigarette vint rapidement se coincer entre ses lèvres. Sans un mot, il l'alluma et tira longuement dessus tout en détaillant le visage soudain curieux de la belle Turner. Puis, retrouvant sa place sur le canapé, il se mit gentiment à table. Il aurait tout aussi bien pu faire durer le suspense un peu plus longtemps, mais il n'en voyait pas vraiment l'intérêt. Malgré les apparences, cette visite n'avait rien d'un jeu et, quoi qu'on en dise, Maël était un homme très professionnel (ah bon ?). « Il se trouve que je suis à la tête d'un petit commerce qui fonctionne plutôt bien. Mon ancien associé a fait l'erreur de jouer avec ma confiance et s'est malencontreusement retrouvé au chômage... » Avec un sourire léger et faussement innocent, Maël trempa ses lèvres dans le liquide noirâtre. En langage codé, ses paroles signifiaient plus : Je fais partie de la plus grosse organisation de trafic de drogue du pays et je suis assez haut placé pour imposer des nouvelles têtes sans qu'on me pose la moindre question. Mon ancien collaborateur, ce judas, s'est tristement retrouvé avec une balle dans le corps et se retrouve en vacances forcées. Des détails que Quinn passa sciemment sous silence. Une telle modestie ne lui ressemblait pas, mais il considérait qu'au point où ils en étaient, Breony n'avait pas besoin de connaître la réelle ampleur du projet. Elle en prendrait conscience bien assez tôt, si toutefois elle acceptait sa proposition. Sans laisser le temps au silence de s'installer, Maël poursuivit sur le même ton innocent. « Je te propose sa place. » Tirant à nouveau sur sa cigarette, Maël s'empressa de répondre ensuite à une question qui, il le savait, ne saurait tarder à pointer le bout de son nez. « Pourquoi toi ? Parce que, malgré ce que tu prétends, tu es une personne en qui je peux avoir entièrement confiance... Et c'est justement parce que tu n'es pas une sainte que je sais que tu n'iras pas trouver les flics dès mon départ. C'est aussi ce qui t'a empêché d'aller les trouver en découvrant le contenu de ma valise. Je suis peut-être trop confiant, mais cette confiance en moi est mon gagne-pain et aussi longtemps que j'aurais cette assurance, rien ni personne ne pourra quoique ce soit contre moi. » Se levant, Maël s'empara du combiné, tapa le numéro du poste de police et tendit le téléphone à la jeune femme. « Vas-y, je t'offre l'unique occasion de me montrer que j'ai tort. Prouve-moi que je me trompe et que je n'ai aucune raison de te faire confiance... »

Maël laissa couler un sourire dégueulant d'assurance sur ses lèvres. Il savait exactement ce qu'il faisait, mais si toutefois il se trompait, il n'aurait plus qu'à prendre ses cliques et ses claques pour une autre contrée lointaine et inconnue. C'était pourtant ce genre de risque qui faisait de lui l'homme qu'il était et qui lui avait permis une ascension aussi fulgurante. Il était assez audacieux et assez culotté pour proposer des contrats que personne ne se risquerait habituellement à proposer. Il dérapait sans ciller ; trébuchait sans jamais tomber. Breony avait là l'opportunité de défaire toutes ses convictions, de démanteler ses certitudes. Et pourtant, il avait assez foi en elle pour être persuadé qu'elle n'en ferait rien.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMer 27 Avr - 21:12

Je suis désolée Breony n'a jamais était aussi bavarde Rolling Eyes


CRÉDIT - CSS


J’avais imaginé tout et n’importe quoi lorsque mon mentor avait dépassé ma porte d’entrer tout sauf ce qu’il venait de me proposé. Devenir associé de l’homme qui me connaissait si bien, n’était pas vraiment dans mon intérêt ou peut être que si finalement et que c’est ce qui était le mieux pour moi. J’avais du mal à le comprendre et ça me déstabilisée, pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que Maël avait tendance à évité les personnes trop proche de lui et il fallait bien l’avoué j’étais une de ces personnes, travailler avec moi lui rendrait la tâche plus difficile. Il avait le choix et il m’avait choisi moi, une part de moi en était plutôt fière, j’avais mis du temps à lui accordé ma confiance tout comme lui et finalement je me rends compte que même dix ans après notre rencontre il me faisait toujours confiance. L’autre part de moi la mère de famille, la responsable d’une fille en bas âge commence à se demandé comment elle va faire pour s’en sortir, il était clair que les deux côtés de moi allés s’affrontés et que je savais parfaitement quel côté aller gagné, mon ambition et le mot magique qu’était l’argent m’avait plutôt donné envie de dire oui plus qu’autre chose. J’étais maman, c’était dangereux, mais j’aimais ça, le danger ça faisait partie de ma vie sinon je ne prendrais pas de drogue, je ne boirais pas non plus et je ne ferais pas tous ce que j’ai fais avant de tombais enceinte… Avant de tomber enceinte oui, parce que je n’étais plus seule dans l’affaire j’avais un bébé, malgré ce que je faisais de ma vie, malgré le fait que je ne sois pas présente pour elle je ne voulais pas la mettre en danger. Je reste donc sans voix, première fois en vingt cinq ans que quelqu’un me coupe le sifflet tu peux être fier Maël. J’avais toute sa confiance d’après ce qu’il me disait et je le croyais, pour qu’il le dise c’est qu’il devait avoir besoin de moi… Bien que si je venais à dire non il trouvera quelqu’un d’autre. Alors que j’allais de nouveau parler il prend le combiné de mon téléphone et fait le numéro du commissariat, je m’avance vers lui et prend le combiné dans ma main, tout en le regardant je dépose celui-ci sur son socle coupant la conversation à la standardiste qui avait déjà répondu à son appel. « Tu m’agaces… tu m’agaces à me connaitre si bien. » Soupirant je m’assois sur l’accoudoir du canapé toujours face à lui. « Tu peux avoir confiance en moi… Je ne te trahirais jamais. Et contrairement à ce que tu pense, je ne le ferais pas même si ça pouvait servir mes intérêts. » Et c’était vrai, pour la première fois je lui disais qu’il pouvait avoir confiance en moi, cette confiance que nous n’accordions presque jamais, je savais parfaitement que même s’il me donnait l’occasion de rouler sur l’or pendant des milliers d’années rien qu’en le trahissant je ne le ferais pas, une différence entre nous, lui le ferait sans aucune hésitation.

Me relevant de mon accoudoir je prends le cendrier et m’amuse avec ma cigarette signe que j’étais en train de réfléchir mais c’était aussi un signe de nervosité que je ne laissais pas paraitre. « Tu étais donc en train de me dire avant de faire la bêtise de téléphoné au flic que tu voulais que je sois ton associée. » Je reprends ma place dans mon fauteuil déposant mes pieds sur ma table basse. « Tu es donc devenu fou ou bien suicidaire avec les années ? Non je te demande ça parce que quand même fallait y penser à ça. Honnêtement Maël… tu crois vraiment qu’une coopération entre nous est une bonne idée ? On ne fait que se battre, la preuve je suis revenue depuis peu et en trois fois on s’est pris la tête… hum… trois fois. On va s’entretués si on bosse ensemble. » Oh que oui c’était évident qu’on allait se battre, pourtant, j’avais bien envie d’accepté sa proposition, mais ma méfiance me hurler de justement me méfier de celui-ci, il avait ma confiance mais je savais ce qu’il pouvait faire pour sauvé sa propre existence, est ce que je ferais de même ? Peut être bien finalement, je n’en étais pas sûre. Ça faisait peut être de moi une femme faible je ne sais pas mais j’étais ainsi et on me changerait pas. Je prends une gorgée de café laissant le temps au silence de s’infiltré tout doucement comme si je lui laissais la parole mais il savait parfaitement qu’après ce qu’il venait de me proposer je ne lui laisserais pas le temps de répondre avant de tout lui avoir dit. Il était clair que dans ma tête tous ce bousculé rapidement et que j’avais qu’une envie que mon cerveau s’en aille aussi vite que ma conscience quand mon ami avait étranglé ma mère une semaine plus tôt. Prenant une nouvelle gorgée de café et de ma cigarette je fini par brisé le silence. « Je ne dis pas non attention… C’est juste que je ne veux pas me retrouvé comme une cloche dans quelques semaines ou alors comme ton ancien associé… au chômage. » J’insiste bien sûr le mot chômage parce que j’ai très bien compris l’allusion, si avant je ne savais pas de quoi était véritablement capable mon mentor le voir glisser ses mains autour d’un cou m’a bizarrement ouvert les yeux. « Faut que je te prévienne tout de suite pour ne pas que tu sois surpris même si tu sais à quoi t’attendre avec moi… Si j’accepte et je dis bien si j’accepte je ne changerais pas, je ne deviendrais pas un de tes larbins et je ne me plierais pas devant toi comme un petit toutou. Je veux juste être sûre que tu en es conscient. Alors on est bien d’accord sur ça ? » C’était surement la chose sur laquelle je ne pouvais pas capituler mon caractère était comme ça et je ne changerais pas, ni pour l’argent, ni pour lui, ni pour quiconque d’ailleurs. Il fallait qu’il le sache sans quoi il aurait pu être surpris, maintenant que j’en savais un petit peu plus sur ce qu’il appelait son commerce je comprenais mieux sa vie pendant neuf ans, je me doutais qu’il avait ou qu’il avait eu ses larbins pendant des années alors je voulais être sûre qu’il sache dans quoi il s’embarquait avant de donner une réponse. « Sinon… je peux en savoir un peu plus sur ce que j’aurais à faire ? » Hum… tu n’as pas dis oui mais ton regard le dis à ta place Breony, tes questions sont clairs, tu es bien trop curieuse. Pour une fois ce n’était pas de la curiosité ou plutôt un petit peu oui mais c’était surtout que j’avais besoin de savoir dans quoi je m’embarqué avant de dire oui ou non. Waouh… si avec toutes ses paroles Maël n’avait pas la migraine je lui tirais mon chapeau, je n’avais jamais parlé autant de toute ma vie entière.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeJeu 28 Avr - 7:51

Trop de truc à diiiire ! :O

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BREONY & MAËL


Ô satisfaction. C'était un sentiment dont Maël ne réussissait pas à se lasser. Et la chaleur de la béatitude l'envahi une nouvelle fois quand Breony le priva du combiné pour le reposer délicatement sur son socle. L'homme coula un petit regard triomphant dans les prunelles de son amie. Bien sûr, il n'avait pas douté une seule seconde de quelle serait sa réaction, mais il considérait cette jeune femme comme une emmerdeuse et elle aurait tout à fait été capable de laisser planer le doute juste pour instaurer une atmosphère de méfiance et d'indécision dont elle serait le précurseur et dont elle se délecterait. Elle n'en fit rien toutefois, préférant assurer sa fidélité et sa confiance à un Quinn qui sourit simplement à l'entente de la jeune femme. Oui, il la connaissait. Mais il cultivait cependant l'espoir qu'elle saurait encore le surprendre. Breony était de ces femmes changeantes tout en restant fidèles à elles-même. Une qualité pour un homme tel que Maël qui méprisait toute forme de monotonie ; un défaut pour d'autres plus attachés à leur quotidien. Bref, une fois de plus, notre Lehman national y allait au culot et à l'improvisation et, une fois de plus, tout ce déroulait comme il semblait le prévoir. Les événements s'enchaînaient avec facilité ; il était dans son monde ; dans ce qu'il savait faire ; dans ce qu'il aimait faire. Ce n'était pas de la manipulation, c'était de la négociation et les deux amis avaient désormais les deux pieds dans le plat. Maël ne dit rien quand Breony prétendit ne jamais pouvoir le trahir, même pour tout l'or du monde, mais il en douta silencieusement. Il vivait dans un monde où tout avait un prix, même le plus fidèle des apôtres, même ce qui n'était pas à vendre. Breony s'en rendrait compte bien assez tôt.

Maël avait enfin retrouvé sa place dans le canapé et Breony, quittant l'accoudoir, retourna dans son fauteuil. Silencieux, l'homme la suivit ouvertement du regard tandis que sa cigarette trouvait le chemin habituel en direction de sa bouche. Momentanément, il avait oublié son café qui refroidissait paisiblement devant lui. Avec un rictus amusé, l'homme posa un œil sur les pieds que la belle Turner venait de poser sur la table-basse, mais s'interdit tout commentaire. Celle-ci avait repris la parole et émettait le doute que sa proposition avait insinué en elle. C'était juste, leurs rapports jusque là avaient été plutôt mouvementé et l'on pouvait montrer quelques incertitudes face à une potentielle coopération entre nos deux lascars. Toutefois, Maël avait un avis très précis sur la question et voulu le partager avec la jeune femme, mais cette dernière, bien trop pressée, ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle reprenait la parole. Avec un petit soupir faussement exaspéré, Quinn la laissa tranquillement terminer. Son temps de parole viendrait. Breony et sa grande gueule, c'était quelque chose ; un spectacle plutôt divertissant d'ailleurs.

Le silence réapparu et Maël sembla soudain émerger d'un coma profond. Malgré tous ses défauts, il était un homme qui savait écouté. Et heureusement ! Sinon, cela ferait longtemps qu'un colombien, ou un quelconque autre contact, lui aurait troué la cervelle. Entre deux bouffés de cigarette, Quinn prit enfin la parole, répondant aux questionnements de son amie avec ce même calme qu'il empruntait depuis son apparition. « Si nous en venons à travailler ensemble, tout se passera bien. Et tu sais pourquoi ? Parce que je sais tout à fait être professionnel. Nos petites querelles devront rester en dehors de mon business. Tu resteras à ta place et moi à la mienne. C'est aussi simple que ça. C'est comme ça que ça marche et ni toi, ni personne, ne pourra venir renverser le bon fonctionnement de mes affaires. Quant à toi, je sais que tu as la maturité suffisante pour mettre tes petites irritations du quotidien de côté. Sinon, c'est que je me suis brillamment planté sur ton compte, ce qui, bien évidemment, est impossible. » L'homme termina sa tirade avec un discret clin d'œil. Encore et toujours cette détestable confiance en lui. S'en était presque exécrable, mais cela faisait partie du personnage. Un Maël Q. Lehman sans aucune assurance et sans aucune foi en lui-même ne serait pas un Maël Q. Lehman. Puis, soucieux d'éclaircir le sujet - plutôt sensible - de son ancien collaborateur, l'homme continua. « Quant à mon associé, il a joué au con ; je suis certain que tu ne feras jamais cette erreur. Il a cru, pendant un instant, qu'il pouvait me doubler, qu'il avait les tripes nécessaires pour arriver à ma hauteur et il s'est lamentablement écrasé par terre. » Ce n'était pas tout à fait vrai. Graham ne l'avait trahi que sous l'influence de Soledad. Jamais il n'aurait pris un tel risque seul ; jamais cela ne serait arrivé si Maël n'avait pas disparu derrière les barreaux pendant deux ans. Mais bon, ce détail ne changeait pas grand chose. Graham l'avait poignardé dans le dos. La façon dont il s'y était pris et les raisons pour lesquelles il s'y était risqué, importaient peu. « Tu me connais, tu sais ce que vaut ma confiance, tu sais que je ne la donne qu'une fois. Il a eu sa chance, il l'a raté et maintenant il s'en mord les doigts. Mais je ne me fais aucun souci te concernant. Tu sais où sont tes priorités. Tu sais exactement ce que tu as à perdre et à gagner. Ça me suffit pour te choisir à la place de n'importe qui d'autre. D'ailleurs, tu me vois navré d'entendre que tu doutes de mes intentions. Des larbins, j'en ai à la pelle si je le souhaite. Certains tueraient pour cirer mes chaussures. Jamais je ne reléguerais une personne de ta trempe au rang de simple serviteur, c'est bien mal me connaître Breony. » En réalité, Graham n'avait jamais été le larbin de Maël, bien au contraire. Lehman était bien plus habitué à tout porter sur ses épaules, son manque de confiance envers son entourage l'empêchant de déléguer. A tel point que son associé avait souvent ressemblé à une potiche à ses côtés. Un rang que Graham avait semblé accepté, faisant preuve d'un manque d'ambition flagrant. Ambition que Breony, elle, possédait. Maël en était certain. « Mais je ne suis pas là pour te rassurer, ma belle. Si tu acceptes de te joindre à moi, il faudra faire tes preuves et trouver ta place. Personne n'osera venir me poser de questions sur ta présence dans mon équipe, mais ça ne veut en aucun cas dire que tout te tomberas tout cuit dans les mains. Faudra t'imposer et ça, ça ne dépend pas de moi. Tu ne veux pas faire le larbin ? C'est à toi et uniquement à toi de le prouver. »

Soudain silencieux, Maël laissa à la jolie Turner le temps d'ingurgiter toutes ses paroles. Il en avait déjà dit beaucoup et il lui restait encore beaucoup à dire. Il ne doutait pas un seul instant que Breony saurait s'adapter à son monde, elle en avait le gabarit. Elle ne devait cependant pas s'imaginer que la place qu'il lui offrait ferait bon nombre de jaloux et qu'elle devrait redoubler de persévérance pour la conserver. Après une courte pause, Maël répondit à la dernière question de son amie. « Tu n'as pas besoin d'avoir de détails pour le moment. J'espère juste que tu sais parler espagnol et que tu n'as pas le mal de l'air. Tu risques de passer un sacré bout de temps dans les airs. Pour le reste, je ne me fais pas de souci. On te demandera de tenir ta langue, de savoir tenir tête à une bande d'hypocrite en costumes hors de prix et de savoir à quel moment il est préférable de la boucler. Pour ce que j'en sais, tu auras uniquement ce dernier point à travailler. » Énième petit sourire amusé. Lui-même ne maîtrisait pas encore cette dernière condition. « Je ne te demande pas de répondre tout de suite, Breony. Prends ton temps... Réfléchis à la question. Tu ne peux pas prendre ce genre de décision à la légère. Je m'inquiéterais d'ailleurs si tu me donnais une réponse aujourd'hui. »
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeJeu 28 Avr - 10:30

Je pouvais plus m'arrêter non plus I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël 230587


CRÉDIT - CSS


Ça fait bizarre d’entendre Maël parlait ainsi, c’était bizarre sans vraiment l’être finalement, j’aurais pu être choqué par son offre, par sa façon de me parler pour éclaircir un peu mon champ de vision plutôt obscurcit par les doutes mais en faite je ne l’étais pas vraiment, comme si je m’attendais un jour à ce genre de conversation… les premiers mots qui me feraient presque sourire c’est nos petites querelles. C’est donc ainsi que tu vois nos engueulades ? Elles sont pourtant très explosives et toujours très marrantes à voir de l’extérieur, nous nous disputions le dernier morceau de viande comme des loups affamés et nous étions prêt à nous entretués pour ça, notre dernières petit querelle pour reprendre ses mots s’était terminé sur des menaces et un léger placage contre un mur de béton. Alors je voulais bien croire que mon mentor était un professionnel, que je pouvais me contenir grâce à ma maturité obtenue depuis longtemps mais je savais bien que ça finirait par mal finir, nous étions obligé de nous détruire alors ça marchera peut être un petit temps, peut être que pendant le boulot ça ira mais en dehors notre irritation reprendra le dessus… Enfin peut importe je vivrais très bien avec c’est pour cela que je ne relève pas quand il m’annonce ça et puis si c’est trop insupportable je lui tirerais volontiers une balle dans la tête ou je trouverais quelqu’un qui sera ravie de le faire pour moi. Oh mais non je plaisante bien sûr que je ne le ferais pas il me manquerait si je faisais ça avec qui je pourrais me crêper violemment le chignon mais aussi me moquer des autres si mon mentor venait à disparaitre. J’aimais bien l’assurance de mon ami c’est surement ce que je préférais chez lui, certes ça avait le don de m’agaçais au plus haut point, certes ça énervait les autres encore plus, mais ça avait aussi l’effet de me faire sourire, il était perfectionniste tout devait aller dans son sens et il faisait tout pour cela, ce tromper n’était généralement pas dans son vocabulaire, il ne pouvait pas se tromper parce qu’il était supérieur aux autres enfin bien sûr c’est ce qu’il se disait surement tous les jours devant sa glace. J’étais moins sûre de moi que lui, je ne manquais pas d’assurance bien sûr que non sinon je ne pourrais pas vivre disons que mon assurance m’aidait simplement à survivre dans un monde de requin. Alors que ma cigarette allait de nouveau se placer entre mes lèvres je m’arrête en cours de route pour l’écouter… il était en train de me donner des explications sur la trahison de son associé ? Non… je devais rêver ce n’est pas possible, Maël ne donnait jamais aucune explication à moins qu’il voulait effacer la méfiance de mon esprit et voulait jouer carte sur table pour la première fois avec moi. Une fois la surprise passait je reprends ma cigarette et reste silencieuse tout le long de son discours, son long discours… Je ne l’avais jamais vue aussi bavard en étant clean… c’était encore plus étrange. En faite Maël était toujours aussi bizarre à mes yeux mais bon j’avais l’habitude j’étais exactement pareille, j’étais si changeante que beaucoup ne me suivait presque jamais.

Je me lève de mon fauteuil et m’amuse pour me détendre avec un coupe papier le laissant glisser entre mes doigts comme j’avais fait il y a peu avec le sachet de drogue, je ne voulais pas paraitre impoli, j’étais attentive à tous ce qu’il me disait mais je ne pouvais rester en place j’avais besoin de bouger sans arrêt c’était une nécessité tout comme j’avais besoin de quelque chose entre mes mains que ce soit un objet, une cigarette ou un verre. Une phrase déclenche chez moi un léger sourire, il avait des larbins à la pelle ça ne m’étonne pas vraiment en faite, en faite j’imaginais parfaitement bien deux hommes se battre pour ciré les chaussures de Maël, non non aller Breony un peu de sérieux arrête les fantaisies et dis à ton cerveau et tes oreilles d’écoutés ! Reste concentré ! C’est donc une fois tous son discours terminé que je me dis que je vais enfin avoir le droit de l’ouvrir maintenant. « Je n’en attendais pas moins de ta part Maël. Je ne cherche en aucun cas à ce que tu me rassure, je sais que je peux suffisamment te faire confiance pour que tu sois franc et que tu joue carte sur table avec moi. C’est bien pour ça que j’ai accepté de t’écouter sinon je t’aurais mis à la porte très rapidement. » C’était absolument vrai. Je n’attendais rien de Maël, aucun sentiment de tendresse ni aucune empathie, je ne cherchais que la vérité – enfin la vraie vérité bien sûr pas son hypocrisie habituelle. – « Et puis je ne suis pas le genre de femme à aimer les traitements de faveurs tu le sais bien… Et si je venais à me joindre à toi je préfèrerais faire mes preuves sans avoir besoin de l’aide de quiconque. Et j’aime relever les défis, tu le sais mieux que quiconque. » Un léger sourire s’affiche de nouveau sur mon visage, j’aimais les défis et il le savait pour m’en avoir lancé plus d’un aussi idiot les uns que les autres. Ce n’était plus une question de défis idiots ça allait être autre chose mais ça ne me faisait pas peur. Et puis j’étais une femme, si chez certains c’était une faiblesse pour moi c’était une force. Je m’explique personne ne voit venir une femme, personne ne s’en méfie. C’est vrai les hommes on une certaine tendance à ne pas se méfier de ce qu’ils appellent le sexe faible et grâce à mon visage d’ange et mon sourire enjôleur je pouvais les berner sans aucun souci, c’est bien pour cela que j’étais une brillante manipulatrice non ?

C’est finalement le dernier point qui m’intéresse le plus ce que j’aurais à faire si jamais je venais à dire oui. C’était important de savoir avant de donner une réponse qui changerait une vie non ? J’avais le droit à une réponse plutôt vague mais qui me suffirais de toute façon je n’avais pas vraiment le choix. Je parlais espagnol couramment et heureusement puisque j’avais accouchée en Espagne. L’avion ne me gênait aucunement bien au contraire. Tenir tête à des abrutis hypocrites j’avais l’habitude de le faire alors ce n’est pas ce qui me faisait le plus peur. C’est pourtant la dernière condition qui laisse échapper une légère grimace. Il était clair que ce point là était le plus important et surtout le plus important à travailler. Un dernier sourire amusé s’applique sur mon visage. « Hum… oui ça c’est autre chose. Tu m’apprendras hein. » Tout à fait hypocrite, c’était évident que Maël était aussi irrécupérable que moi mais s’il était encore en vie après neuf ans c’est qu’il avait du faire des efforts et qui de mieux que son mentor pour lui apprendre cela ? « Désolé c’est sorti tout seul. Je m’égare pas t’inquiète donc revenons plutôt à notre histoire. Pour l’espagnol il n’y a aucun souci, l’avion c’est plutôt un plaisir quand aux restes… tu connais mes capacités et mes faiblesses donc pas besoin que je te le dise. » C'était sérieux je ne souhaitais pas que Maël croit que je me fichais de ce qu'il disait ce n'étais pas le cas et j'étais assez mature pour ne pas être hypocrite pendant trente seconde... Mais là c'était trop beau je ne pouvais pas faire autrement.

Il était clair que son offre me donnait envie de dire oui mais je ne le devais pas, pas maintenant, pas tout de suite, j’avais besoin de réguler mon impulsion et de faire attention à ce que je faisais, je n’étais plus seule je devais me le rentrer dans la tête. « Je ne te dirais ni oui ni non aujourd’hui. Je suis plutôt impulsive d’habitude je sais mais je ne prends de décision aussi importante en cinq minutes. Je dois peser le pour et le contre avant de t’offrir une véritable réponse. » Il était clair qu’aujourd’hui ayant une fille à ma charge je ne pouvais pas faire autrement que de réfléchir un petit peu à ce que je voulais faire de ma propre vie. Finissant ma cigarette je l’arrête dans le cendrier. C’était bizarre mais après cette discussion je vois Maël différemment son sérieux le rendant beaucoup plus charmant et séduisant que son hypocrisie, j’avais jamais vue cet homme autre qu’étant mon mentor mais le voir ainsi me montrait qu’en faite c’était aussi un homme – si si c’est bien un homme en faite – Et c’est peut être à ce moment là que je comprenais ma mère lorsqu’elle lui courrait sans cesse après. C’était une autre personne qui se tenait devant moi ou alors c’était moi qui avait changée je ne savais pas vraiment. Quoi qu’il en soit j’ai vue à cet instant qu’il avait légèrement changé en neuf ans, il avait l’air plus épanoui qu’avant et la petite partie amie avec lui était bien contente de ce changement.

« Oh euh… dernière petite chose. Prend le pour une petite condition. Ça ne concerne pas ce travail ça te concerne toi en faite. » Je m’assois de nouveau en face de lui tout en continuant de jouer avec ce coupe papier. « Si jamais je venais à dire oui. Je veux une promesse. Et une vraie promesse Maël pas de l’hypocrisie hein. Je ne veux pas que ma fille rentre dans notre conversation. Je ne veux pas t’entendre me tiré par les sentiments en me traitant de mauvaise mère parce que j’ai accepté d’être ton associée. Le reste je m’en fou tu peux y aller mais je tiens à cette petite clause. » Je devais peut être pas joué à ça mais en faite je trouvais que c’était important… Et finalement je commençais déjà à lui montrer que je négociais avec lui. Il pouvait le prendre mal, ou le prendre bien, je ne savais pas vraiment mais ça valait le coup d’essayer. Qui ne tente rien n’a jamais rien.

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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeVen 29 Avr - 22:01

J'ai l'impression d'avoir oublié plein de trucs u.u

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BREONY & MAËL


C'était de notoriété publique, Maël était un hypocrite de base. Le mensonge et la raillerie faisaient depuis longtemps partie de son quotidien et rare étaient ceux qui l'entendaient parler avec sérieux et simplicité. Cela pouvait lui arriver toutefois et Breony en était le témoin à ce moment précis. Notre homme avait appris, avec le temps, à oublier la sournoiserie pour adopter une certaine sagesse quand il parlait de ses affaires. La moindre erreur pardonnait rarement dans son milieu et s'il s'était plusieurs fois trompé dans ses débuts, il n'avait dû sa survie qu'à sa chance. Chance qui l'avait rarement quitté depuis son départ de Lewis. Alors oui, il se devait d'être honnête envers Breony. Si elle acceptait sa proposition et devenait son associé, il ne devait rien lui caché. Enfin... Il ne pouvait lui cacher que le minimum disons. Elle devait savoir à quoi s'attendre avant de prendre une décision. Plus question de faire marche arrière une fois qu'elle aurait pénétré son monde. Aussi, plus elle en saurait, moins elle risquerait une brusque prise de conscience quand elle se retrouverait plongé dans les emmerdes jusqu'au cou. Car, bien sûr, cela arriverait. Travailler avec Maël pouvait parfois être... Problématique. Rien de bien méchant, mais Lehman avait le don pour envisager les plans les plus foireux et risqués qui existent. Et ça marchait ! C'était ainsi qu'il s'était fait une place dans ce monde. Il prenait des risques que personne n'osait même envisager et réussissait là où beaucoup échouait. C'était évident, Maël était doué dans ce qu'il faisait et son succès dans son milieu avait décuplé cette assurance déjà un peu trop présente qu'on lui connaissait bien.

Breony avait prétendu une potentielle collaboration impossible entre eux ? Pourtant, cette conversation prouvait le contraire. Faisant preuve d'un respect que personne n'aurait cru possible entre nos deux lascars, Breony et Maël s'écoutaient mutuellement en évitant de se sauter à la gorge au moindre sursaut d'hypocrisie. Aux yeux de Lehman, cette seule conversation suffisait à prouver une éventuelle entente entre eux. Preuve certainement insuffisante que l'un d'eux s'empresserait certainement de briser, mais Quinn se plaisait à avoir raison, il aurait été dommage de le contredire. La jeune femme avait finalement repris la parole et l'homme posa sur elle un visage perlé de contentement. Elle était bel et bien tel qu'il l'imaginait. Breony n'était pas de ces femmes se laissant dicter leur conduite par la gent masculine. Elle n'aimait pas les traitements de faveurs ? C'était parfait, elle n'en aurait aucun. Lui, la laisserait tranquille bien évidemment, mais pour ce qui était des autres protagonistes de son monde - monde presque uniquement composé d'individus masculins, il fallait le préciser - ce serait une tout autre affaire. Lehman ne s'inquiétait pourtant pas pour son amie. Elle lui avait depuis longtemps prouvé qu'elle avait la répartie suffisante pour tenir tête à n'importe qui et celui qui lui ferait des misères finirait certainement par s'en mordre les doigts. Maël ne craignait qu'une chose en réalité : que la jolie Turner ne sache pas quand elle devrait la boucler, cette dernière ayant légèrement tendance à remuer le couteau dans la plaie alors même que la victoire lui était déjà acquise. Il ne pouvait pas lui en vouloir, elle avait été à bonne école. Mais elle devrait cependant travailler ce trait de sa personnalité si elle ne voulait pas se retrouver avec une balle dans le crâne dès la première semaine. Tout en tirant sur sa cigarette, Maël eut un léger sourire quand la jeune femme précisa qu'elle aimait les défis. A ses yeux, c'était bien évidemment une qualité, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander où cela allait bien pouvoir les mener. Graham manquait cruellement d'ambition, certes et d'un côté, cela avait été une qualité comme cet homme avait à plusieurs reprises tenté de calmer la convoitise démesurée de Lehman, l'empêchant de s'engouffrer dans des plans un peu trop dangereux et irréfléchis. Nul doute que Graham avait ainsi sauvé la vie de son associé plusieurs fois - même si Quinn s'en défendait, criant haut et fort la lâcheté de son collaborateur. Avec Breony, ce serait donc une tout autre histoire. Elle aimait les challenges autant que lui et Maël savait qu'elle ne dirait jamais non à tenter de réaliser l'impossible. Peut-être serait-ce donc finalement à lui de mettre les oh là ; chose qu'il se sentait totalement incapable de faire.

Malgré cette conversation des plus sérieuses, l''hypocrisie n'était jamais loin et Breony rappela bientôt à son mentor qui ils étaient. Lui apprendre à tenir sa langue ? Bien sûr très chère, Maël se fera une joie de t'enseigner cet art subtil. Il te coupera même la langue et te la mettre lui-même dans la poche si nécessaire. Le sourire de Lehman s'élargit sur ses lèvres. La jeune femme ne perdait jamais son sens de l'humour, même dans les pires situations. Une qualité qui pourrait très vite se transformer en défaut si elle s'amusait à de telles originalités lors des négociations avec les contacts de Maël. L'homme lui faisait toutefois confiance pour ne jamais jouer ainsi avec le feu. De toute façon, il ne se gênerait pas pour la rappeler à l'ordre si besoin était. C'était son business et il ne laisserait jamais personne jouer avec le bon fonctionnement de ses affaires ; pas même son associé.

Breony parlait espagnol. C'était parfait. Les contacts de Maël étaient essentiellement hispanophones ; la maîtrise de cette langue était donc indispensable. Tellement indispensable que Quinn ne s'était jamais donné la peine de l'apprendre. Il négociait avec des colombiens, avait vécu quatre longues années avec une magnifique espagnole, mais non... Apprendre cette langue ne lui avait jamais traversé l'esprit. A quoi bon ? Ces latinos parlaient tous anglais et Graham avait toujours été là pour faire l'interprète. En réalité, Maël avait toujours négocié en anglais, imposant sa langue natale à une bande de gros durs prêts à lui sauter à la gueule au moindre faux pas. Son mépris de la langue espagnole ne lui avait jamais posé de souci et son interprète personnel ne lui était utile que lorsque ces stupides hispanophones se mettaient à converser entre eux. Lehman compterait donc sur Breony pour lui faire une traduction directe si cela venait à se produire. Enfin, il lui expliquerait tout cela le moment venu.

Breony avait finalement arrêté de faire les cent pas et était retournée s'asseoir dans son fidèle fauteuil avec un petit air très sérieux tout à coup. Soudain curieux, Maël termina son café avant d'abandonner une seconde fois la tasse sur la table-basse, y déposant son mégot par la même occasion. Il était bien sûr évident que Breony était intéressée par sa proposition, sans quoi elle l'aurait déjà foutu à la porte sans plus de cérémonie. Elle aurait tenté, du moins. Mais Lehman s'attendait à une condition et quand elle repris la parole pour confirmer ses soupçons, notre homme ne pu empêcher un rictus mauvais de venir éclairer son visage. Angela... Il n'avait même pas pensé à cette gamine. Étrange comme tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un demi-portion pouvait très vite déserté son esprit pourtant aiguisé. « Ta fille... » Maël avait prononcé ces deux mots dans un simple murmure alors qu'il quittait momentanément la belle Turner du regard. Un regard qui se faisait désormais fuyant tandis que son amie lui demandait... Une promesse. L'homme était bien évidemment certain d'une chose : jamais il ne ferait l'erreur de mentionner Angela devant ses contacts ou devant un quelconque protagoniste de sa vie à Los Angeles. Ce serait une très grave erreur et un risque que même un je-m'en-foutiste tel que lui ne prendrait jamais. C'était simple, si quiconque venait à apprendre l'existence de la fille de Breony, cela mettrait la vie de l'enfant, celle de Breony et sa propre vie en danger. Cette enfant était un moyen de pression - d'ailleurs, la jolie Turner le prouvait brillamment en exprimant sa condition - et Quinn n'était pas encore assez dérangé pour prendre un tel risque. La jeune femme avait prétendu ne jamais pouvoir trahir son mentor ? Mais Maël le savait, pour ce bébé, Breony serait capable de tout. Angela était le prix que coûterait une éventuelle trahison de la part de son amie. Aussi, jamais Lehman ne se risquerait à mentionner cette enfant devant les oreilles indiscrètes de ses contacts ou de ses ennemis. Pour ce qui était du privé en revanche, Maël ne pouvait rien promettre. Se levant, il contourna le canapé, s'approcha de la jeune femme et la priva du coupe-papier. « Je te le promets. » Sourire et hypocrisie : Breony ne le croirait jamais. Se détournant de son amie, il lui jeta un regard qui cette fois se voulait sincère avant de poursuivre. « Breony... J'en ai rien à foutre de ta fille. Qu'elle reste où elle est, ça me convient parfaitement. Tu ne veux pas m'entendre en parler ? Évite donc de me rappeler son existence. » C'était vrai. Maël négociait avec une bande de latinos prétentieux, pas avec Breony. Tant qu'elle ne lui faisait aucun coup-bas et évitait de le foutre en rogne, Angela resterait sagement à la place qui était la sienne et sombrerait dans l'inexistence. Il ne voulait pas en entendre parler et même si depuis leurs retrouvailles il ne cessait de prétendre vouloir rencontrer son enfant, il n'en était rien. S'approchant une fois encore de son amie, tout en faisant tourner le coupe-papier entre ses longs doigts fins, Lehman retrouva sa place derrière le dossier du fauteuil. « Mais j'aimerais être bien sûr que tu sais à quels risques tu t'exposes, Breony. Je ne veux aucun mal entendu. Tu as raison, je préfère jouer cartes sur table, car au moment où tu m'auras fait part de ta réponse et que tu seras mise au courant de tous les détails, plus question de faire demi-tour. Sinon, je serai obligé de t'empêcher de parler et ça, ça me ferait bien chier. J'ai des ennemis et beaucoup aimerait me voir disparaître ou finir derrière les barreaux. Et si tu te joins à moi, ces hommes deviendront immédiatement tes ennemis. Du moment qu'ils n'ont aucun moyen de pression sur toi, tout ira pour le mieux. Évite donc de montrer au monde que ta fille est ta faiblesse. Tu veux un conseil ? Si tu travailles avec moi, tu es une femme célibataire et tu n'as pas d'enfant. C'est bien clair ? »
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 30 Avr - 2:37


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Depuis le début de notre conversation je n’avais pas pensé une seule seconde à ma fille je devais bien l’avoué et franchement j’avais beau tenté de m’enlevé cette idée qui s’infiltrer dans ma tête mais j’étais une mauvaise mère… je le savais, Maël le savait et tout Lewis le savait. C’était une évidence que je ne pouvais pas nié. Angela avait beau sortir de mon ventre, j’avais beau l’avoir gardé neuf mois au fond de moi, la sentir bougé, sentir son cœur et la voir grossir petit à petit, elle était ma petite fille, ma princesse, j’avais beau l’aimer et elle pouvait bien compter plus que tout pour mon existence je n’arrivais pas à me souvenir que justement elle exister. Je me souviens bien quand j’ai appris ma grossesse j’étais partagé entre deux choix, me faire avorter ou la garder, et c’est seulement parce que je ne pouvais pas penser au premier choix comme étant mon choix final que je l’avais gardé. Pendant ma grossesse je n’ai pensé qu’a une seule chose, la voir sortir de mon ventre, j’avais pris je ne sais combien de kilos, déformant mon corps superbe, je ne voyais plus mes pieds, plus mes jambes, je ressemblais à un culbuto, prendre un verre en étant enceinte n’était même pas négociable et fumer était vue comme un énorme pêché par la plupart des gens. Sans oublié bien sûr que j’avais du lutter contre le manque de drogue qui était parfois si insupportable que je me serais bien ouvert le ventre pour faire sortir Angela plus vite que possible. Et si j’étais vraiment une bonne mère je n’aurais pas pris le temps de reparler à Maël, je ne l’aurais pas laissé rentrer ce matin là, je ne l’aurais même pas laissé parlé de ce boulot qui me présenter sur un plateau d’argent. Plateau qui me plaisait beaucoup soit dit en passant. En plus de me proposé une nouvelle vie bien plus intéressante que celle dans laquelle j’étais enfoncé jusqu’au cou, il m’offrait d’avoir plus d’argent, plus de drogue, plus de pouvoir et croyez moi pour une femme telle que moi c’était tout aussi important que l’argent. Le danger ne me faisait pas peur, bien au contraire, c’était une des précisions qu’il ne fallait pas me donner parce que j’aimais me frotter au danger sans pour autant me mettre en danger, je n’étais pas encore suicidaire. Je tenais à dépassé les trente ans peut être si j’ai de la chance j’irais jusqu'à quarante ans mais là c’était moins sûr. Je me sortais toujours de mes ennuies c’est pour cela que j’étais encore en vie et ça sera la même chose si je devenais l’associé de Maël. Seulement je ne risquais pas que ma vie, je risquais celle de ma fille et celle de mon mentor aussi non ? Je ferais attention t’inquiète pas Maël. Je lui avais demandé de me faire la promesse de laisser ma fille en dehors de toutes nos histoires et bien sûr j’ai eu le droit à ma promesse, promesse qui rester en travers de ma gorge je voyais bien qu’il était loin d’être sincère mais je savais qu’il ne mettrait pas nos vies en danger simplement pour m’emmerder. Et puis s’il venait à faire une gaffe aussi énorme et qu’il arrivait quelque chose à ma fille je m’occuperais moi-même de la construction de sa tombe. Loin d’être violente je ne me gênerais pas pour lui montrer que je suis loin d’être un ange et qu’être mon ami ne lui donnait bien évidemment pas tous les droits. Je ne me faisais pas vraiment de souci par rapport à ça il tenait plus que tout à sa propre vie me trahir ne serait pas vraiment une bonne idée, tout comme ce n’était pas envisageable de lui faire un coup dans le dos – chose que je n’avais même pas envie une seconde et qui me frôlerait même pas l’esprit - . Je ne relève même pas sa phrase quand il me dit de ne pas lui rappeler son existence, je préfère entendre ça et rien que pour cela je ne l’ouvrirais pas lui laissant le soin de garder ma fille loin de son esprit et de ses pensées.

Soudainement Maël avait repris sa place derrière moi je l’écoutais attentivement sans bouger, il avait une opinion étrange de moi, je n’étais pas le genre de personne à laisser tomber dès la première petite barrière, je n’étais pas idiote, ni totalement folle, je savais qu’en disant oui il y aurait des risques de toute façon rien que connaître Maël comportait des risques, mais bon c’était autre chose. Je me retourne en me mettant à genoux sur mon fauteuil de façon à être à la même hauteur que mon mentor. « Je sais pas pour qui tu me prends Maël mais j’aime pas trop ça. Je ne suis pas le genre de femme qui fuis devant une ou plusieurs contrariétés ou contraintes, si j’accepte, j’accepte un point c’est tout je ne vais pas faire marche arrière sous prétexte que quelque chose ne me plait pas. Je m’accommoderais et tu le sais parfaitement bien sinon tu n’aurais même pas eu l’idée de me proposé ça. » Je n’étais pas en colère, je n’étais pas menaçante, un petit peu vexée peut être mais rien n’y paraissait, c’est vrai il me connaissait et savait parfaitement que si j’acceptais quelque chose je ne le faisais pas à la légère, c’est bien pour cela que je voulais réfléchir avant de dire oui ou non, j’étais impulsive certes mais j’étais aussi mature et réfléchit pour quelque chose de très important. Pour ce qui est de l’histoire avec ma fille et de mon célibat ça sera plutôt facile à jouer. Je n’étais pas une femme qui montrait à tout le monde sa petite vie bien au contraire, ma fille était sagement rangée dans sa petite bulle, je ne la sortais que très rarement et toujours dans des endroits ou j’étais persuadé de ne rencontré personne de mon ancienne vie – sous entendu Maël. « Comme si c’était difficile ça… pour ce qui est du célibat, je ne suis pas du genre à me trainait un bloc de ciment au pied toute ma vie donc il n’y a aucun souci pour ça… » Absolument vrai, je n’étais pas du tout prête à vivre toute une vie avec le même homme j’aurais envie de le tuer, ou de le pousser au suicide, et pour être honnête qui à envie d’une femme comme moi pour une vie entière ? J’étais horrible, exécrable, mauvaise comme la galle, pourrie jusqu'à la moelle et j’en passe alors même le plus masochiste des hommes ne pourrait pas m’aimer sincèrement. Mais il n’y avait pas que cela, je ne croyais pas en l’amour de deux êtres, persuadé que c’était la plus grosse connerie qui existe sur terre, les hommes et les femmes sont manipulateurs ils aiment se rendre malheureux, c’était une évidence pour moi et le premier qui tenterait de me faire du mal je l’écraserais sans aucun remord. En plus fallait bien l’avoué j’étais une croqueuse d’homme qui ne savait se contenté d’une seule proie. Je reprends finalement la parole après une seconde de silence ou je rallumais une cigarette tout en regardant mon coupe papier dans les mains de mon mentor. « Et pour ce qui est de ma fille… » Je me lève de mon fauteuil toujours face à Maël avant d’ouvrir la bouche de nouveau la bouche. « Si tu ne connaissais pas ma vie tu ne saurais même pas que j’ai une fille. Y a rien qui ne laisse penser à une hypothétique grossesse sur mon physique. Donc si nous la fermons tout les deux il n’y aura aucun problème. » C’est vrai, ce n’était pas pour me vanter mais j’avais retrouvé la ligne de mes quinze ans avec légèrement plus de forme mais rien dans mon physique ne laissait pensé que j’étais maman, maman d’une petite fille d’à peine six mois.

Une fois cela mis à plat je me remets avec grand soin dans mon fauteuil toujours dos à mon mentor, je continuais de laisser couler la nicotine dans mon corps pour avoir le temps de me réveiller et être de meilleure humeur que je l’étais à l’ouverture de la porte. Passant une main dans mes cheveux je me demande quelques secondes à quoi je ressemblais… Bon certes ce n’était que Maël, je ne cherchais pas à le séduire, mais quand même fallait vraiment que j’ose me regarder dans un miroir pour voir mon visage après deux heure de sommeil et une nuit plutôt agité. Si je venais à me lever pour réajusté mon maquillage en plein milieu de cette conversation j’en connais un qui allait tirer une gueule de trois pied de long je laisse donc tomber ça pour l’instant. « Revenons à cette réponse tu veux bien ? Je me doute que je n’ai pas tous mon temps et qu’il y a quand même un certain délai à respecter. Alors tu veux cette réponse quand ? » Je ne me lever pas j’avais juste besoin de tourner la tête pour voir ce qu’il aller répondre à cela. S’il était venu chez moi à six heure du matin je pense qu’il y avait une raison et que je n’avais donc pas tout mon temps pour prendre une décision qui va régir ma vie et celle ma fille par la même occasion.

Et pour finir j’allais lui poser une question qui me brûlais les lèvres tant pis si j’étais mal reçu je m’en fichais maintenant… Je me lève donc de nouveau, attrapant mon coupe papier je pars en direction de mon meuble près du canapé, je joue avec l’objet un peu nerveusement pour me laisser le temps de formuler ma phrase. « Dis… Maël… » Hum… mon vieux tu as du souci à te faire vue le ton que j’adopte, un peu trop gentille, un peu trop doux, un peu trop calme… Mais non t’inquiète pas la question est simple. « Je me pose une question depuis longtemps… Si tu ne veux pas y répondre je comprendrais d’accord. » Bon tu vas te bouger Breony il ne va pas rester planté là pendant dix ans alors dépêche toi. « Je voulais savoir… ça valait le coup de partir de Lewis ? » Sous entendu de Breony pour te demander si tu as été heureux après être parti de Lewis ! Hey finalement l’amie qu’il avait rencontré dix ans plus tôt n’était pas morte et parfois elle s’était demandé si Maël avait la vie qu’il rêver quand ils se sont connus.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 30 Avr - 6:54

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BREONY & MAËL


Maël était certain que Breony ne prendrait pas sa décision à la légère. Et il savait qu'elle était de ces femmes aimant flirter avec le danger et l'imprévu. Il lui offrait ce job uniquement parce qu'il la savait capable de faire face à une pression et à une influence que très peu étaient capables de supporter. Malgré son gabarit, cette femme était de taille à assumer ce qu'il lui proposait. Elle faisait le poids et possédait une personnalité assez bien trempée pour tenir le coup et se faire une place plutôt facilement. Nul doute que, même sans l'aide de son mentor, elle saurait tout à fait se faire un nom dans ce milieu. Elle était faite pour ça et possédait assez d'ambition pour grimper les échelons. Le seul et unique problème avec Breony était qu'elle avait préféré rester enfermé dans une ville loin d'être à la hauteur de la femme qu'elle était. Oui, Maël savait tout ça et rien ni personne ne pouvait lui retirer cette foi qu'il avait en son amie. Toutefois, il était tout aussi sûr que la jeune femme ne pouvait réellement imaginer ce dans quoi elle s'embarquait. Il avait présenté son affaire comme étant un petit business et la belle Turner ne pouvait se douter que le monde de la cocaïne savait exactement qui il était et qu'il était recherché par la moitié des polices du pays. Travailler pour Maël Q. Lehman n'occasionnait pas que quelques ennuis insignifiants, mais avait plutôt tendance à vous accrocher aux basques quelques envieux prêts à vous vendre à la brigade des stup' uniquement pour prendre votre place. Alors oui, Lehman voulait absolument que Breony sache dans quoi elle s'engageait, car même si elle prétendait pouvoir s'adapter à tous les aspects de ce travail, même les plus inattendus, la confiance de Maël avait là atteint une limite qu'il avait du mal à dépasser. Malgré les mots de la jolie Turner, nul doute qu'il devrait voir Breony à l'œuvre avant de se fier entièrement à sa parole. Il voulait donc qu'elle comprenne ce qui l'attendait sans pour autant accepter de tout lui dire. Du grand Maël. Monsieur le paradoxe sur pattes dans toute sa splendeur.

A genou dans son fauteuil, la jeune femme faisait face à son ami. Oubliant momentanément le coupe-papier et, par la même, son sourire, Maël prit un air tout à fait sérieux et fouilla le regard de Breony tandis que celle-ci terminait sur sa fille. « Mon but n'est pas de te vexer, Breony... Je sais exactement de quoi tu es capable. Pourquoi crois-tu que je t'ai choisi pour ce boulot ? Je sais que si tu venais à accepter, je ne serais pas déçu par ton travail. Mais... Peut-être que quand tu en sauras plus, tu comprendras mon insistance. Il y a une dernière chose qu'il faut que tu saches, peut-être que ça t'aideras à prendre conscience de ce dans quoi tu risques de t'embarquer. Mais une fois encore, ne le prend pas contre toi ; tu me connais ; tu sais à quel point je peux être méfiant... Voilà... Sache que si tu en venais à faire marche arrière après que je t'ai mis au parfum, ce serait à moi de te faire taire... Définitivement. Et ça, je préférerais que ça n'arrive pas, si tu vois ce que je veux dire. » Maël appuya ses paroles d'un court silence avant de retrouver finalement le sourire et d'ajouter avec innocence. « Quant à ton physique, je... » Il laissa couler un regard loin d'être discret sur les formes de la jeune femme et, alors qu'il était sur le point de formuler un compliment, il se ravisa et préféra tomber dans la provocation - pour ne pas changer ses détestables habitudes. « Certains te dirait bien trop frêle pour porter un enfant. Sans cette détermination dans le regard, tu serais bien facile à briser, chérie. » Il était vrai que formes de Breony étaient d'une finesse rare. Elle était chétive et c'était cette délicatesse dans ses traits qui la rendait bien plus désirable que la majorité de ses paires. Maël s'était peut-être moqué de la délicate beauté de son amie, mais le charme de cette dernière était pourtant loin de le laisser si indifférent qu'il voulait le laisser croire. Sans compter qu'elle avait cette intelligence et cette personnalité qui lui plaisait tant chez les femmes.

Comme pour offrir un joyeux bras d'honneur à sa provocation, Breony s'en était retournée et s'était de nouveau assise dans son fauteuil. Se redressant avec un sourire, l'homme abandonna le dossier de son trône et posa momentanément les yeux sur la nuque de son amie avant que celle-ci ne coupe court à ses pensées déplacées pour en revenir à la nature de sa visite. Maël poussa un petit soupir à la question de la jolie Turner. Très bonne question... Lui-même ne savait pas quand il reprendrait ses activités. Il était à Lewis comme en vacances et, pour être honnête, il détestait ça. Il passait ses journées à se morfondre dans sa solitude ; il s'ennuyait et avait l'impression que l'ancien temps le rattrapait. Lehman ne rêvait que d'une chose : reprendre ses affaires là où il les avait laissé deux ans plus tôt. Son absence n'avait que trop durer et, plus il réfléchissait, plus il se persuadait que rien ne l'empêchait de faire une partie de son travail tout en restant caché dans cette ville. Personne ne le chercherait ici - du moins était-ce dont il était convaincu. Et puis, cela faisait plus de trois mois qu'il avait sombré dans le silence, la police l'aurait oublié, non ? Non, bien évidemment. Sans compter qu'il avait presque tué son ancien associé à quelques kilomètres seulement de Lewis et qu'il ignorait toujours ce qu'il en était désormais de cet homme. Et puis, il n'avait toujours pas réglé le problème Soledad. Soledad... Comment réagirait-elle d'ailleurs quand il lui apprendrait qu'une femme allait se joindre à son équipe. A cette seule pensée, le visage de Maël s'éclaira d'un sourire amusé. Une rencontre entre Breony et l'espagnole risquait fort d'être un spectacle à ne pas manquer. Enfin, bref... Un instant, notre homme sembla réfléchir. La jeune femme avait le temps en réalité et s'il avait débarqué si tôt ce matin-là c'était uniquement parce qu'il ne faisait jamais rien comme le commun de mortels. Encore et toujours ce souci de se démarquer du reste du monde... Après un léger silence donc, Quinn finit par répondre sans même chercher à croiser le regard de son amie. « Prends tout ton temps, très chère... Je m'en voudrais de précipiter ton moment de... Réflexion. Tu sais ce qu'il en est, à toi de décider. Rien ne presse, je t'expliquerai pourquoi le jour où tu me feras part de ta décision. » Il ne lui dirait que si Breony lui répondait par la positive, bien évidemment. Ce dont il ne doutait pas d'ailleurs. Cette offre était un appétissant fruit mûr au sommet d'une pièce montée. Une délicate cerise, promesse de bien d'autres délices.


C'est alors que Breony changea radicalement de comportement. Se levant, elle priva les mains de son mentor de leur jouet et sembla nerveuse, comme mal à l'aise. Un malaise communicatif qui laissa comme une expression d'inquiétude sur le visage de Maël. D'ailleurs, la manière dont elle aborda les choses fut loin de rassurer notre homme qui s'attendait au pire. Pire qui n'arriva pas. Non mais elle était dérangée cette jeune femme ! Prendre un tel ton pour poser une question aussi... Banale. Fallait pas avoir toute sa tête. Un instant, Maël se demanda d'ailleurs pourquoi elle avait tant semblé hésiter avant de parler... Comme s'il avait l'habitude de lui sauter à la gorge dès qu'elle ouvrait la bouche (xD) ! Comme soulagé, Lehman se détendit tout à coup. Restait à savoir s'il avait vraiment envie de répondre à cette question. Pour lui, c'était comme une évidence et il comprenait difficilement comment Breony pouvait en douter. Elle l'avait connu dix ans plus tôt à Lewis. Elle avait vu quelle était sa vie et savait ce qu'il en pensait. Il avait quitté Lewis de son plein gré et maintenant qu'elle savait ce qu'il avait fait pendant neuf ans, elle pouvait se douter que la vie de Maël avait dû se métamorphoser et lui avait très certainement plu puisqu'il envisageait d'y retourner. Bref, aux yeux de Quinn, cette question n'avait pas lui d'être et pas une seconde il ne se demanda pourquoi elle la lui posait. Ce cher Maël et son égoïsme sans borne... Aussi, c'est avec une sérénité déconcertante perlée d'ironie qu'il lâcha tout en plongeant ses yeux dans les siens. « A ton avis ? J'ai l'air d'un homme à préférer la vie trépidante de Lewis à celle, bien plus monotone, de trafiquant de drogue ? » Mouais... A la limite, un simple oui aurait suffit Maël. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hein ? Bien sûr, ce serait stupide.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 30 Avr - 9:08


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Il y a bien longtemps que j’aurais du fuir cette ville, surement à mes seize ans quand mon mentor avait disparue n’ayant pas vraiment d’amis dans ce village perdu, peut être que je ne savais pas trop quoi faire de ma propre vie, j’avais un caractère mais pas suffisamment fort pour tenir correctement mon ambition, ambition et force qui bouillonné en moi depuis très longtemps. Quand on est jeune on ne sait pas trop quoi faire de sa propre vie, j’avais une grande gueule et je m’en servais beaucoup autant dans le boulot que dans ma vie en générale, je n’avais pas peur que ça m’apporte des ennuies peut être parce qu’au fond j’étais inconsciente des dangers, est ce que finalement j’étais immature ou aveugle aux dangers du monde ? Peut être bien. Peut être que j’aimais pousser à bout les personnes de caractère – les hommes principalement – pour voir ou sont leurs limites, une fois le point découvert j’avais de quoi faire pour torturé ma proie sans recevoir les foudres de ses personnes. Avec Maël c’était différent je faisais exprès de le pousser simplement pour l’emmerder mais ça c’était avant, avant de revenir, parce que je me trouvais plutôt sympathique avec lui depuis mon retour, même agréable à part quand je l’ai menacé – deux fois – menaces malheureusement fausse parce que je n’aurais pas pu faire autrement que de laisser tomber. Ce n’était pourtant pas mon genre de faire ça et ce n’étais pas la peur qui m’empêcher d’agir mais surement le petit bout d’amitié qui était toujours au fond de moi. Ben oui il fallait bien comprendre que si nous étions des gens tout à fait banales et normaux je pouvais le considéré comme une espèce de meilleur ami, si nous étions normaux ça serait la personne qui aurait pu essuyer mes larmes et me réconforter quand j’aurais était mal. C’est ce qu’il avait fait à sa manière et j’avais tenté de faire de même avec lui. Est-ce que j’avais réussis ? Aucune idée j’en doutais, pendant des mois entiers j’avais peur d’aller frappé à sa porte, peur de me faire jeté parce qu’il en avait marre de justement m’avoir sur le dos, lui me prenait pour une chieuse mais j’étais loin d’être ainsi à l’époque, j’étais plus fragile qu’autre chose. Aujourd’hui je peux l’avoué je suis une chieuse, la cocaïne à bouffé le reste de fragilité que j’avais au fond du cœur et j’étais celle que je suis. A force de le voir et de le côtoyer j’avais appris à voir quand celui-ci mentait, il était clair qu’il me cacher un truc plutôt coriace et pour la première fois je ne disais rien, je ne cherchais pas à comprendre, non pas que ça ne m’intéressé pas au contraire mais s’il me le cachait c’est pour une bonne raison alors autant attendre encore un peu tôt ou tard il me dira ce qu’il ne me disait pas. Ça façon de parler aurait pu en faire frissonner plus d’une, rien que l’idée qu’il puisse me tuer aurait du me faire peur mais je n’arrivais pas à frissonner, à prendre peur, non rien ne se passait en moi, peut être parce que je savais au fond de moi qu’il n’aurait pas à faire ça pour la simple et bonne raison que je ne renoncerais pas. Et ce qui est le plus drôle dans cette histoire c’est que j’avais trouvé Maël touchant dans ses paroles, il me menaçait de mort et moi je le trouvais touchant cherchez l’erreur. Mais bon je voyais qu’il n’avait pas du tout envie de me tuer et même s’il le disait pas ça l’emmerderais de me voir six pieds sous terre, ben oui qui il irait torturer après ma mort hein (a). Plus sérieusement j’avais décidé de le rassuré à ma manière sans rentrer dans le cliché. Toujours aussi sereine et toujours avec cette voix horriblement calme j’ouvre de nouveau la bouche. « Maël… écoute moi, si je venais à accepté ton offre je peux te promettre que quoi que tu me dises par la suite ne me fera pas fuir. Je suis une battante hein. » Enfin bien sûr à part si je devais tuer des gens de sang froid mais je savais que mon mentor ne ferait pas ça et ne me ferait pas faire ça non plus. « Et puis je te laisserais pas me donner le coup fatale. Je suis plus coriace que ça. Un homme ne suffira pas. » J’eu un léger sourire au coin des lèvres, ce n’était pas moqueur c’était ma façon à moi de lui dire déstresse Maël je te jure que je ne te ferais pas ça, je ne te laisserais pas tomber et tu ne seras pas obligé de m’enterré, non je t’assure tout ira bien. Si je lui avais dis ça je me ferais envoyée sur les roses et lui serait parti directement. De cette façon détournée il comprendra ce que je veux lui dire sans pour autant voir que je comprenais son semblant d’inquiétude à mon égard.

La provocation de mon ami aurait pu être prise méchamment mais en faite pas du tout, j’avais simplement levé les yeux au ciel en voyant ce qu’il pouvait me balancé. J’étais frêle c’était vrai, mais être facile à briser était totalement faux. Je n’étais pas vexée par sa remarque, je savais parfaitement bien que j’étais loin d’être le type de Maël et au fond je n’essayais même pas de lui montrer que j’étais bien plus que cette personne douce avec un regard innocent, ça m’étais égal qu’il me voit ou non comme une femme, j’avais beau le voir de temps en temps comme un homme qui était soit dit en passant tout à fait mon type, je ne cherchais aucunement à le faire craquer. Sinon j’aurais déjà réussit j’en étais presque sûre. Ou alors je me serais fait rembarré violemment comme ma génitrice et même si je lui avais dis ne pas craindre le refus j’avoue que ça ferait mal à mon énorme égo surdimensionné. Je m’approche donc de lui silencieusement et reste à lui faire face. Pur provocation… la provocation appel la provocation c’était inévitable. « Hum… facile à briser tu dis ? C’est bien. C’est un bon point pour moi. Tu vois c’est une force d’avoir ce genre de physique… j’ai l’air douce et gentille, j’ai l’air d’une femme tout à fait innocente, quand je souris on ne me prend pas au sérieux… C’est à ce moment là que je frappe. C’est dommage que beaucoup juge un physique hein, j’ai l’air d’une petite fille parfois et j’en joue énormément. » Maël savait parfaitement bien comment je fonctionnais il savait très bien quelles étaient mes faiblesses et ma force, il savait parfaitement que mon physique était une faiblesse mais que je m’en servais pour démolir mes adversaires qui se laisser berné par une jeune femme de petite taille, plutôt frêle et qui semblait fragile. Et puis pour mettre le dernier coup de grâce au risque d’agacer mon mentor, je lui montrer que l’on ne touchait pas à mon égo et c’est donc sans le laisser répondre que je me remets de nouveau à parler. « Et c’est loin de déplaire aux autres hommes. » Il n’y avait aucune agressivité, aucune méchanceté. C’était juste mon côté chieuse qui ressortait. Fallait pas m’aborder sur la provocation tu sais bien que je ne peux pas y résisté. C’est d’ailleurs un sourire provocant qui s’affiche sur mon visage avant que j’abandonne mon ami pour ma rassoir dans mon fauteuil.

Bref après cette petite provocation il fallait bien reparler de chose qui était sérieuse, redevenant extraordinairement sérieuse et calme je l’écoute parler du moment où je devais donner ma réponse. Bon déjà il me mettait pas la pression c’était un très bon point je ne voulais pas regretter mon choix sous peine que j’avais eu qu’un ou deux jours pour réfléchir à quelque chose d’aussi important. Certes mon choix était pratiquement fait mais quand même je devais réfléchir à tête reposé pas à chaud comme ça c’est là ou je fais des conneries le trois quart du temps. Cette histoire avait un petit truc de… bizarre mais bon je ne cherchais pas à comprendre, c’est surement la première fois ou ma curiosité n’était pas un problème, elle avait eu son moment d’excitation quand mon mentor avait parlé de l’argent et de grimper les échelons mais là elle était redescendu, c’est là ou on pouvait voir que j’avais pris en maturité avec les années avant j’aurais été ingérable et même si j’avais loupé la case gamine à cause de mon passé ma curiosité m’aurait empêché d’être totalement à l’écoute de mon mentor et des conditions. « Bon ben quand tu me verras débarqué à six heures du matin tu comprendras que j’aurais pris ma décision soit pas surpris. » Et je viendrais à six heures du matin sans aucun problème ! Je ne pense pas que ça me prenne autant de temps que cela surement quelques jours, une ou au plus tard deux semaines mais pas plus sachant que je savais là tout de suite ce que je répondrais. C’était sympa de me laisser le temps de réfléchir en même temps c’était surtout dans son intérêt qu’il le faisait. De peur que je me trompe et que du coup il soit obligé de me faire taire comme il m’avait prévenue un petit peu plus tôt.

Puis était venu la question que j’avais besoin de lui poser sinon ça m’aurait tourné trop longtemps dans ma tête. Un léger rire sorti de ma bouche à sa réponse, je lève les yeux au ciel une seconde fois avant de le regarder de nouveau. « Ah Maël…tu changeras jamais. Incapable de répondre par un simple oui ou non. » Ce n’était pas un reproche loin de là ça avait le don de me faire rire de faire autant de cérémonie pour répondre ça. Faisant tourné ce magnifique coupe-papier que je ne voulais pas quitté je fini tout de même par reparler. « Mais bon j’avoue… question conne… réponse conne. Désolé. » Oh… j’avoué ? Depuis quand ? Profite va y !
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 30 Avr - 21:21


Très médiocre :/ mais je voulais terminer avant de partir ^^'

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BREONY & MAËL


Maël ne releva pas la provocation de Breony et la laissa tranquillement se rasseoir. Ses pensées bloquèrent pourtant sur sa dernière phrase, plaire aux autres hommes. Ou plutôt, sur un seul mot, autres. Un mot qui figea son regard amusé et le laissa comme indécis. Ce fut momentanément. Une simple pensée hanta son esprit pendant l'espace d'une seconde avant de disparaître, éclipsée par les questions d'une jeune femme de nouveau sérieuse. N'importe quelle autre femme aurait relevé sa phrase inachevée, son hésitation et aurait remarqué le regard loin d'être discret qu'il avait laissé traîner longuement sur ses formes délicates. Mais Breony était comme aveuglée par leur amitié. Elle s'arrêtait sagement aux mots de son mentor, le prenait au pied de la lettre sans remarquer les petits détails flagrants qui prouvaient que cette enfant devenue femme était loin de lui déplaire. Mais Maël en était lui-même conscient ? C'était moins sûr... Bien sûr, il ne s'interdisait aucun regard, mais il faisait preuve en sa présence d'une retenue à laquelle il n'était pas habitué. Il avait toujours attendu que les femmes qui lui plaisaient viennent à lui. Il était ainsi, son ego ne le laissait pas s'abaisser à la séduction. Arrêté par les souvenirs qu'il avait de la gamine de quinze ans qu'il avait connu, il s'interdisait pourtant les sous-entendus douteux qu'il réservait habituellement aux femmes qui avaient un moment ou à un autre partagé sa vie. Mais les deux amis restaient comme bloqués par leur amitié précaire : une femme incapable de comprendre que cet homme ne la regardait plus du tout comme dix ans plus tôt et un homme trop orgueilleux pour accepter ses envies. Deux lascars en plein déni, c'était navrant.

Nouveau sourire quand Breony lui promit de débarquer à six heures du matin pour lui donner sa réponse. Toujours le même sens de l'humour cette demoiselle. Pas une seule fois Maël ne s'était demandé si il l'avait réveillé. Il en était arrivé à un point où il considérait son propre cycle de sommeil comme normal et comme il ne réussissait à fermer l'œil que deux heures par nuit même en se shootant aux somnifères... La jolie Turner devait déjà s'estimer heureuse qu'il n'ai pas débarqué deux heures plus tôt. Chose qui aurait très bien pu arriver si notre homme n'avait estimé comme déplacé de débarquer à quatre heures (a). Mais pour une fois, Lehman avait su se montrer patient et avait réussi à attendre de voir perler les premières lueurs du jour avant de faire son apparition. Une semaine plus tôt, Maël l'aurait gentiment envoyé chier en l'entendant dire qu'elle allait débarquer chez lui. Les choses étaient différentes désormais. Leur amitié prenait un nouveau tournant et même si bien des disputes les attendaient au coin de la rue, la proposition de Maël allait immanquablement les rapprocher. Pas une fois il ne s'était demandé s'il serait capable de supporter Breony sur le plan professionnel. Dix ans plus tôt, leur amitié avait été d'une simple facilité et se limitait aux soirées qu'ils avaient passé ensemble à se défoncer et à leurs joutes orales. Maintenant, la jeune femme avait pris du caractère et, c'était flagrant, tous deux avaient plus de mal à se supporter. Comme Breony l'avait si bien dit, leurs trois dernières rencontres s'étaient terminées en disputes. Cette visite leur montrerait si oui ou non ils seraient capables de cohabiter sans se sauter à la gueule. Le seul problème ? Elle, tout comme lui, avait légèrement tendance à n'accepter de partir qu'au moment où les choses commençaient à dégénérer. Maël serait bien capable de squatter chez la jolie Turner jusqu'à ce que sa présence devienne insupportable. Ils étaient comme ça et si Maël n'avait désormais plus qu'à attendre la réponse de son amie et aurait normalement dû s'en aller sagement pour la laisser réfléchir, il continuait à lui imposer son oppressante présence. Elle ne pouvait lui en vouloir... Elle agissait exactement de la même manière. Restait à voir combien de temps ils sauraient se comporter en adultes et en individus civilisés avant de perdre pied et de faire le pas qui fera sortir l'autre de ses gongs.

Un moment qui risquait d'arriver peut-être un peu plus vite que prévu maintenant que Breony s'était aventuré sur le chemin des questions dérangeantes. Elle avait raison, il ne changerait jamais (et heureusement !). Il empirait même avec le temps. Un jour il serait un sexagénaire ronchon, croulant sous l'argent, confortablement installé devant sa piscine privée que tout le monde laisserait minutieusement tranquille. Enfin, cette hypothèse n'était plausible que si les flics ne lui tombaient pas dessus dans les années à venir. Car, si cela devait arriver, il n'en prendrait pas pour deux ans, mais certainement pour dix fois plus. Mais la jolie Turner avait bien raison : Maël ne savait se contenter de la simplicité. Comment pouvait-on lui en vouloir quand on savait ce qu'avait été sa vie jusqu'à ses vingt-huit ans ? Cette vie fadasse, inappropriée, loin d'être à l'image de l'homme qu'il était. Tout en baissant le regard sur le coupe-papier, Maël accrocha une seconde cigarette à ses lèvres avant de vriller ses yeux dans les belles prunelles de la jeune femme. Elle avait ce regard amusé et mutin qu'il lui connaissait bien. Un regard digne de la demoiselle qu'il connaissait. « Ça te ferait chier si je changeais, avoue... Je deviendrais un vieux con aigri et t'aurais plus personne à venir emmerder. Au fait... Pendant qu'on en est aux confidences... Pourquoi t'as jamais quitté cette foutue ville ? Tu la détestes autant que moi. » Quinn n'avait pas hésité une seule seconde avant de poser cette question. Ce genre de curiosité ne lui ressemblait pas vraiment, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi elle faisait les mêmes erreurs que lui. Pourquoi s'enterrait-elle dans une ville qu'elle ne supportait pas alors que plus rien ne l'y attachait. Tout en s'approchant lentement de son amie, l'homme poursuivit avec une sincérité perlée de provocation. « Lewis n'a pourtant rien à t'offrir et je crois pouvoir affirmer que tu as tout ce qu'il faut pour te faire une vie où bon te semble. T'es loin du stéréotype qu'on peut se faire des habitants de ce trou paumé. Alors quoi ? Tu as forcément une bonne raison pour t'éterniser dans ce village, non ? » Sans quitter Breony des yeux, Maël s'était appuyé contre le meuble le plus proche. Il était vrai que la présence de la jeune femme dans cette ville restait un mystère. Quand il la regardait, il voyait briller dans son regard la même flamme qui brûlait dans les yeux de Soledad. Elle était ce genre de femme. Ces femmes qui se font la vie qu'elles désirent sans se mettre de barrière. Ces femmes que rien n'arrêtent et que personne ne peut prétendre pouvoir contrôler.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 30 Avr - 23:56

Pardonne moi pour désastre sans nom...


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Maël n’était pas curieux c’est bien pour cela que je l’appréciais il ne posait pas de question indiscrète tant que je ne faisais pas de même. Moi, j’avais beau être curieuse je pouvais me contenir avec lui, je ne savais jamais ou marchais, j’étais sans arrêt sur des œufs, œufs que je ne voulais ni brisé, ni blessé. C’est bizarre quand même cette relation que nous avions. Il me connaissait mieux que quiconque, je le connaissais très bien aussi, pourtant il y a toujours des questions que nous avions jamais osé poser. A chaque fois que je voulais lui demander quelque chose je me raviser en me disant qu’il n’y répondrait pas et me jetterai dehors donc pas la peine que je l’ouvre. Nous étions tout les deux aussi pathétiques l’un que l’autre, incapable de nous livrer à l’autre, pourtant il était clair que je serais surement la seule à le comprendre aussi bien et surtout je ne le jugerai pas. Malheureusement j’avais eu la mauvaise idée quelques minutes plus tôt de lui demander s’il avait été heureux hors de Lewis, ce n’étais pas une question que je posais à la légère c’est peut être parce qu’au fond de moi je me suis demandé pendant neuf ans s’il avait réussit à vivre comme il le souhaitait, un vieux reste de notre amitié en commun je pense. C’est là aussi une différence entre nous j’avais encore pensé à lui quand il avait disparu, je m’étais demander ou il en était et s’il avait trouvé quelqu’un qui pouvait l’emmerder autant que moi (a). Il m’avait annoncé préférer sa nouvelle vie à celle de Lewis, classique je m’en doutais mais je voulais en être sûre, et puis même si je ne lui avais pas dis je reprenais mon prix qui me revenais après avoir gagné ma liberté dans sa chambre une semaine plus tôt. Liberté que j’avais gagné déloyalement je devais l’avoué puisque je m’étais abaissé à la pire des provocations… l’embrassé sur la joue. Ça n’avait pas tardé j’étais sorti tout aussi vite que j’étais rentré. Est-ce que je regrettais ce geste ? Bien sûr. Est-ce que je lui dirais ? Bien sûr que non, jamais je m’abaisserais à lui dire. C’est donc sous ses paroles que je me mets à sourire et à prendre un air faussement exaspéré, il ne changera pas et pour tout dire je l’espère de tout cœur, je voudrais pas le voir différent. Je n’ai d’ailleurs pas le temps de lui dire que celui-ci change de sujet et me pose la question fatidique pourquoi est ce que j’avais décidé de rester ici… Tout d’abord j’avais décidé de lui annoncer que je ne voulais pas qu’il change avant de répondre à sa question. « Mais j’espère bien que tu ne changeras pas Maël. Et honnêtement je te manquerais, tu crois que je suis née pourquoi mon cher ? Simplement pour t’emmerder c’est tout. » Un léger sourire glisse sur mes lèvres, ce n’étais qu’une plaisanterie dont il avait l’habitude toujours sur un ton calme mais rempli d’hypocrisie, surtout les mots je te manquerais, il est clair que ce n’était absolument pas notre genre et tant mieux ! Être égoïste jusqu’au bout des ongles c’est le mieux. Puis en soupirant je me hisse sur le meuble sur lequel j’avais pris appuie pour m’y assoir. C’était une habitude m’assoir sur les meubles ou sur les tables j’adorais ça depuis très jeune. « Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée de discuter de ça… » Posant mes yeux quelques minutes dans son regard je repose mon attention sur mon coupe-papier qui glisse entre mes deux mains depuis le début de ces questions. « J’en sais rien… Je ne sais pas pourquoi je suis jamais partie, oui je déteste ce village c’est clair. J’ai une réputation, je préfère ne même pas en parler… Et c’est encore pire maintenant. » C’était absolument vrai ma réputation était parfois dur à porter même si j’avais construit moi-même les murs de ma prison et consolider le reste avec l’aide de mon mentor. Levant de nouveau les yeux je laisse échapper un petit sourire plutôt faible avant de parler de nouveau. « Tu savais qu’une fois qu’ils ont une idée en tête ça ne s’en va jamais ? Sans rire hein… Une rumeur dans une grande ville va durer quoi aller un mois tout au plus chez eux c’est des siècles… je suis sûre que même après notre mort il y aura encore des rumeurs sur nous. Pendant huit ans j’ai eu le droit à des regards en coin et des insultes parce que j’avais osé détruire une famille. » Détruire une famille… celle de Maël bien entendu. Pour la plupart des gens ainsi que Lucy et Elias j’étais la responsable de ce départ, ça avait fait le tour de Lewis et m’avait poursuivit des années. Chercher à nier aurait simplement jeté de l’huile sur le feu, nous l’avions parfaitement compris et nous avions fait comme si de rien était. Ah oui c’est vrai tu n’es pas au courant toi mais cette rumeur était vraiment accroché et je suis sûre que tu risque d’en entendre encore parler d’ici peu.

« Bref… pour répondre à ta question je ne sais pas ce que je fou encore ici Maël… je suis surement plus faible que tu le pense. Je n’ai pas eu le courage de partir… et quand je suis partie en Espagne pour… enfin tu sais pourquoi ben je suis revenue comme une idiote. C’est ainsi on fait tous des erreurs que l’on regrette. » Et c’était absolument vrai, je me sentais pas le courage de partir et lorsqu’enfin j’avais réussit à partir j’étais revenue par pur esprit de vengeance, une vengeance qui s’était infiltré par tous les pores de ma peau, infiltré dans ma tête, dans mon cœur, je n’avais cessé de ruminé pendant plus d’un an cette vengeance qui était à son terme aujourd’hui. Tous le long de ma grossesse et de mon manque j’avais cherché comment me raccroché à un semblant de vie c’est surement grâce à ça que je ne me suis pas tiré une balle en pleine tête pour arrêter de souffrir de ce manque grandissant autant le jour que la nuit. Cette vengeance qui deviendra tout à fait futile si je devenais l’associé de mon ami mais qui aurait tout de même une place importante. J’étais bien trop rancunière pour oublier ce que cet homme avait osé me faire et j’étais bien trop égoïste pour me dire que j’avais fais bien pire en détruisant son couple avec ma soit disant meilleure amie. « Mais bon… partir ne me gêne plus aujourd’hui. » Sous entendu si tu m’en donne l’occasion je partirais sans problème, seule de préférence bien sûr, je suis désolée ma puce mais tu devras rester à Lewis toi, maman va aller faire un petit tour du monde sans toi. « Je ferais pas les mêmes erreurs deux fois… » Je me relève de mon meuble et repose enfin le coupe-papier pour attrapé le cendrier et le mettre entre nous pour éviter que la cendre s’écrase sur mon sol. C’est surement sur ce dernier geste que je décide de reprendre une dernière fois la parole. « Je préfèrerais que l’on change de conversation ça me met mal à l’aise ça… » Et pour bien sûr montrer que j’étais toujours en mode chieuse je fini par une dernière note d’hypocrisie. « En plus de ça faut quand même voir le bon côté si je n’étais pas revenue d’Espagne tu n’aurais pas pu me proposer d’être ton associé ça aurait été bête quand même. » Prête à tout pour éviter un sujet que je n’appréciais pas, j’avais l’impression d’avoir été faible toute ma vie et que même malheureuse comme les pierres je m’étais enterré jusqu’à la fin de ma vie dans ce foutu village que je ne pouvais plus voir aujourd’hui. Une personne comme moi refusé de se voir faible et il était clair que parler de ça me rendait malade et mal à l’aise de voir à quel point je n’avais pas assuré… Et malheureusement ce genre de conversation finissait par entrainer des questions et surtout des regrets. Et si j’étais partie j’en serais ou ? Peut être bien que je serais devenue une pointure dans le domaine de la drogue aussi… Il n’y a plus qu’a prendre son destin en main maintenant, il est pas trop tard.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMar 3 Mai - 0:04

J'ai comme l'impression de t'avoir tendu des dizaines de perches dans ce rp x)

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BREONY & MAËL


Maël avait l'incroyable chance d'être doté d'une conscience plus ou moins à son image. Conscience qui venait rarement l'embêter quand il faisait des choses que le commun des mortels auraient qualifié de douteuses. Aussi, il possédait cette capacité d'oublier à peu près tout ce qui ne l'arrangeait pas ou n'allait pas dans son sens. Enfin, oublier est un bien grand mot. Disons qu'il rangeait tout ce qui ne lui convenait pas ou ce qu'il considérait comme indigne de son intérêt dans un coin de sa mémoire et sa conscience - cette généreuse conscience - s'endormait paisiblement sans chercher à lui faire comprendre que ce qu'il avait fait était mal. Que lui aurait-elle dit de toute façon ? Que faire le mal ce n'était pas bien ? Quelle belle leçon de logique ! Lehman n'avait que faire de la morale et de l'éthique. C'était très simple : quand on essayait de le convaincre qu'il n'avait pas le droit de faire quelque chose, il prenait le gauche. Rien de plus facile et ce qui lui servait de conscience s'en portait à merveille. Sans doute était-ce la raison pour laquelle il avait aisément réussi à oublier sa vie à Lewis après avoir quitté le village. Lucy, son fils, Breony... Il avait prit une pelle et les avait enterré bien profondément pour être à peu près certain qu'ils n'en ressortiraient pas. Bon, il s'était bien foiré sur ce coup, mais ce n'était pas faute d'avoir essayé. Il avait toutefois réussi à se les sortir de la tête pendant près de neuf ans : un petit exploit personnel que lui seul réussirait à considérer comme glorieux. Bref. Il s'était donc éperdument foutu de Breony ces dernières années et en temps normal, il ne lui aurait posé cette question uniquement pour le plaisir de l'emmerder. Mais si la belle Turner en venait à accepter sa proposition et devenait son associée, il se devait d'en savoir un peu plus sur elle. Et s'il la connaissait plutôt bien, même après dix ans sans nouvelle, il ne réussissait pas à comprendre les raisons qui avaient pu la pousser à s'obstiner dans cette ville aussi détestable que monotone. Cette jeune femme n'était pourtant pas ce genre de personne ; du moins était-ce dont il était persuadé. Cela dit, il n'aurait jamais cru qu'elle deviendrait mère un jour et cela était arrivé. Breony n'était peut-être pas la femme qu'il pensait qu'elle était après tout ? Pourtant, tout dans ses gestes et ses paroles confirmaient l'opinion qu'il avait d'elle. C'était simplement ses choix qu'il ne parvenait décidément pas à comprendre. Sans doute notre homme oubliait-il qu'il avait lui aussi, par le passé, fait des choix douteux et à des lieux de l'homme qu'il était désormais. C'était comme s'il acceptait difficilement de la voir réitérer exactement les mêmes erreurs que lui. Il lui avait montré ce qu'il ne fallait pas faire lorsqu'il était à Lewis. Elle l'avait vu malheureux. Et elle s'obstinait à agir plus ou moins comme lui. Aucun doute, ces deux là se ressemblaient encore bien plus qu'ils ne le pensaient.

Breony parlait. Elle aurait tout aussi bien pu l'envoyer chier royalement, comme elle savait si bien le faire. Il était clair que cette question était loin de l'arranger et elle n'avait vraisemblablement aucune bonne réponse à offrir à son mentor. Ce qui était d'ailleurs une excellente raison pour que ce dernier pousse le bouchon encore un peu plus loin. Pourquoi s'arrêter là alors que, de toute évidence, Breony était mal à l'aise. Ce serait stupide de s'arrêter en si bonne voie. Pire encore, la jeune femme admettait qu'elle ne désirait pas s'étendre sur le sujet. A croire qu'elle espérait secrètement que son ami continuerait à appuyer là où ça faisait mal. Elle le connaissait pourtant et savait que c'était plus ou moins exactement ce qu'il ne fallait pas faire si elle espérait le voir changer de sujet. Incapable de rester en place plus de deux minutes - montre en main - la demoiselle s'était de nouveau levé, abandonnant enfin son coupe-papier. Bientôt, le cendrier trouva sa place entre les deux amis tandis que la jolie Turner terminait sous une touche de cet humour détestable qu'ils avaient en commun. Immobile, comme si ce meuble était des plus confortables pour le bas de son dos, Maël sourit simplement, de ce sourire sournois qui avait tendance à annoncer le pire. Le pire n'arriverait pas ce matin-là, cependant. Quinn était d'un peu trop bonne humeur pour laisser quoi que ce soit venir tâcher sa soudaine joie de vivre. Mais bon, sans doute oubliait-il que c'était Breony qu'il avait en face de lui et non pas une statue de cire, immobile et dépourvu de la moindre once d'hypocrisie. Le visage mutin, Maël finit par répondre tout en déposant sa cendre dans le cendrier. Ignorer le récipient était tentant, mais bon, la jeune femme n'aurait certainement pas toléré qu'il laisse sa cendre s'écraser sur le sol. « Oh allons, Breony... Ne te crois surtout pas irremplaçable. Si tu n'avais pas été là, j'aurais trouvé quelqu'un d'autre. Si je t'ai préféré à une présence masculine, c'est uniquement parce que tu as ce qu'il faut où il faut pour faire de mes contacts des gentils toutous soumis à mes caprices. » Ben voilà ! C'était pourtant pas si difficile de retourner en mode connard en puissance. L'homme noya son regard dans celui de Breony avec un petit air provocateur. Monsieur Contradiction était de retour. Bien sûr qu'il n'avait pas pensé à la jeune femme uniquement pour ses atouts physiques. Il l'avait dit lui-même quelques minutes plus tôt, lui avouant pourquoi il la voulait elle et pas une autre dans son équipe. Mais bien sûr, maintenant qu'ils n'étaient plus en négociations, Maël se montrerait bien plus radin sur les compliments, préférant provoquer son amie plus ou moins gentiment, comme il avait toujours eu l'habitude de faire. Il savait que ses paroles n'auraient pas le moindre impact sur la décision de Breony. Cette dernière était tout à fait capable de faire la part des choses et de faire la différence entre le comportement de son mentor à son arrivée et celui du petit con qui se trouvait maintenant devant elle. Comme elle le disait si bien, il ne changerait jamais et à chasser le naturel, il revenait toujours au grand galop.

La cigarette de Maël s'arrêta un instant entre ses lèvres. Puis, bien décidé à remuer le couteau dans la plaie, il ne s'éternisa pas sur ses dernières paroles et retourna à ses questions indiscrètes. « Alors comme ça, partir aujourd'hui ne te gênes plus ? T'attendais que je vienne te chercher en fait. Pauvre chose... Je sais que ma compagnie est exceptionnellement agréable, mais quand même... De là à glander pendant neuf ans dans cette ville merdique dans l'espoir de me voir réapparaître, faut pas exagérer. » Discret clin d'œil. Rien de bien méchant jusque là... Breony était depuis longtemps habituée à ses taquineries plus que puérils. Du grand Maël... Cet homme n'était décidément qu'un gamin qui avait oublié de grandir ; ses sautes d'humeur le prouvaient. Il n'était qu'un détestable marmot qu'aucune punition ne réussissait à calmer. Une nouvelle fois, il passa du coq à l'âne et ajouta avec plus de sérieux, la fixant avec un mépris amusé. « T'es pas stupide, t'es assez pitoyable en fait. Tu as devant toi l'exemple même de tout ce qu'il ne faut pas faire, mais tu le fais quand même. Tu t'amuses à copier mes erreurs une à une et tu t'en rends même pas compte. Tu me vénères à ce point ? Je te comprends, mais, sérieusement... Tu sais que ces erreurs là m'ont rendu malheureux, tu pourrais tout à fait les éviter et passer directement au chapitre Je quitte Lewis et je commence à prendre mon pied. » Le but de Maël ? Faire chier, comme d'habitude. Les parcours des deux amis se ressemblaient, certes. Mais l'homme était tout à fait conscience que leur vie n'avait pas grand chose à voir l'une avec l'autre. Il en était conscient et pourtant il s'en jouait pour rabaisser une femme qui était un peu trop monter dans son estime ces derniers temps. Comment lui en vouloir ? Il fallait bien remettre les choses à leur place : les Dieux avec les Dieux, le commun des mortels avec le commun des mortels.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMar 3 Mai - 9:45

Je vais me faire tuer je crois Rolling Eyes


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Hum… Maël dans la phrase « Je préfèrerais que l’on change de conversation ça me met mal à l’aise ça… » Quel mot n’as-tu pas compris ? Ah oui c’est vrai que tu ne sais pas t’arrêter lorsqu’on te le dit il faut t’aider à la fermer, certes si le trois quart du temps les autres n’y arrivaient pas je trouvais toujours un petit truc qui te foutait assez hors de toi pour que tu t’en aille ou que je m’en aille… Malheureusement cette fois ci je ne pouvais qu’attendre que cet homme veuille bien partir à moins que je sorte et que je l’abandonne là avec la chair de ma chair. Non mais je ne pouvais pas faire ça voyons ça ne me viendrais même pas à l’esprit abandonné ma fille près de ce… ce quoi d’ailleurs ? Je n’en savais trop rien. Un coup je l’apprécié, un coup j’avais envie de lui faire manger ses dents et la seconde qui suivait il me faisait sourire… J’étais aussi changeante que lui en faite. Cette ressemblance qui m’avait mise mal à l’aise il y a quelques jours j’avais fini par m’y faire et même m’y habitué. Ce sujet de conversation aller amener trop de chose d’un coup et je ne sais pas si ma patience aller pouvoir supporter cette hypocrisie dont mon mentor était imprégné et avec laquelle j’aimais jouer d’habitude, sans oublié bien sûr que justement cette question aller amener quelques reproches par ci par là. Depuis mon retour j’avais tenté de trouver quelque chose de mieux que ma vengeance pour m’avoir amené de nouveau ici… Dire que j’aurais pu refaire ma vie entière en Espagne, je n’aurais plus eu à porter ce masque horrible de femme dès plus exécrables, je n’aurais plus eu peur de retomber dans la dépendance et encore moins de rencontré mes anciens fantômes. Mais j’avais décidé toute seule comme une grande de revenir dans ce village, ou ce paysage me hantait encore et encore, ouvrant des blessures toujours aussi fragile, c’est comme si en plus de souffrir je rajouter du sel sur mes plaies chaque matin histoire de me souvenir que j’avais mal. Même si le retour de Maël n’était absolument pas prévu je n’aurais pas dû revenir… En faite la présence de mon mentor me retenait un peu ici, c’est vrai tant que je pouvais faire mumuse avec un adversaire aussi fort que moi – parfois un peu plus fort que moi je devais bien l’avouer (a)- moi ça m’allait, il me renvoyait à mes quinze ans quand j’avais encore la répartie et l’impulsion d’une jeune gamine sans aucune faiblesse. Le sourire qu’il me donna ne m’annonçais rien de bon au contraire, je me demandais bien ce qu’il aller me lancé comme saloperie pour me faire du mal. Mais en faite ça n’était pas arrivé, il tentait vainement de me provoquer une nouvelle fois sur mon physique. Pour lui je n’étais que la jolie potiche qui allait pouvoir rendre docile ses contacts avec un sourire, mouai j’y croyais absolument pas. Pour la simple et bonne raison que des jolies filles il y en avait bien d’autre et que des potiches il en existait des tas et surtout à Lewis, je savais parfaitement que Maël ne s’amuserait pas à me proposer une place d’associé simplement sur cette partie. Alors bien sûr que mon physique aidera je le savais parfaitement bien mais mon caractère et ma façon d’être aurait beaucoup plus d’impact et nous le savions tout les deux. C’est d’ailleurs grâce à son discours quelques minutes plus tôt qu’il n’a pas reçu ma main sur sa figure, s’il m’avait dit ça sans m’avoir fait un discours élogieux sur ma présence dans son équipe je n’aurais pas supporté qu’il me parle comme à un objet. Et c’est à ce moment là qu’une idée me vint en tête… Il était clair que Maël ne partirait pas si vite ! Et si je le rendais mal à l’aise sans le poussé trop à bout il partirait plus vite encore. Et comment rendre mal à l’aise mon mentor ? J’avais mon avis et il n’aurait jamais dû me lancer sur mon physique justement… « Oh… je suppose que je devrais être flattée que tu dises que j’ai ce qu’il faut là ou il faut. Ou peut être que je devrais être vexée… j’en sais trop rien sur ce coup. » Puis un sourire des plus provocants s’affiche tout doucement sur mon joli minois. « Et puisqu’on en est aux confidences mon cher Maël, puisque je pourrais bien être ta potiche pour adoucir tes contacts tu vas bien pouvoir me dire ce que toi tu en penses de ce physique… » Je m’approche de lui sans trop forcé fallait pas qu’il m’en mette une non plus. « Quoi ? Je t’ai dis la dernière fois dans ta chambre que moi je trouvais bel homme, j’ai bien le droit de savoir ce que tu pense de mon changement en neuf ans quand même ? Juste petit retour des choses. Alors… la gamine elle à prit quelques atouts non ? » Breony tu vas te faire rembarré je le sens parfaitement bien là. Non mais est ce que tu crois que c’est sérieux de faire ça ? Absolument pas… Mais fallait bien tester quelque chose.

Est-ce que je trouvais vraiment Maël bel homme ? bien sûr que oui. Il se savait bel homme et en jouer beaucoup tout comme moi, je n’avais aucun doute sur mes propres charmes. Et peut être que s’il ne m’avait pas connu si jeune, si je ne l’avais pas vue aussi mal, si je n’avais pas eu cette relation avec lui j’aurais tout tenté pour l’avoir dans mon lit. Quoi ? Il était tout à fait mon genre, séduisant, charmant, légèrement plus vieux que moi – Douze ans ce n’était pas un souci- sans oublié qu’il avait ce côté dangereux que j’affectionnais tant. Il était sûr de lui, n’avait pas besoin qu’on lui prouve qu’il plaisait, il était exactement pareil que moi sur ce point là, je ne doutais jamais de moi, pas de mes charmes, j’avais suffisamment eu d’homme dans mon lit pour être sûre de moi. J’attirais les regards depuis très jeune et encore plus depuis que j’avais muri. Nous avions très rapidement changé de conversation du moins Maël, ce magnifique hypocrite avait décidé de m’attaqué et de raconter tous ce qu’il lui venait dans son esprit dérangé. Je lève les yeux au ciel et soupire, soupire faussement exaspéré. Je joue avec ma cigarette dans le cendrier puis me décide à répondre à sa stupide phrase. « Si tu savais à quel point je t’ai attendu, je t’assure c’était difficile de ne plus te voir. Mais en faite tu as raison je savais parfaitement que tu viendrais un jour ou l’autre me chercher du moins je l’espérer secrètement. Tu ne le savais pas ? Je voue un culte à ton personnage entier Maël. Une véritable groupie qui prier chaque soir pour te voir revenir avec ton adorable hypocrisie. Et ton sens de l’humour aussi développé que le mien. » Oh mon dieu quel horreur. Je crois que j’avais jamais dis une aussi grosse connerie de toute ma vie entière. Bien sûr cela avait été dit avec un sourire au coin des lèvres, sourire hypocrite, une petite plaisanterie aussi puéril soit elle. Je ne m’abaissais pas au niveau de Maël, j’étais la même, une gamine devenue bien trop vite femme, une gamine qui parfois ressortait, elle ressortait très souvent avec mon mentor, lui seul pouvait comprendre ce genre de comportement.

Pour terminer nous avions une discussion plutôt mauvaise sur ma vie et celle de mon ami dix ans plus tôt, c’est vrai j’avais fais un enfant et lui avait eu aussi Elias, mais est ce que nous pouvions réellement comparer ses deux erreurs ? Est-ce que je faisais réellement les mêmes erreurs que lui sans le vouloir ? Non… J’avais accepté de garder ma fille, j’avais besoin d’aimer, aimer un homme n’était pas possible, aimer un ami était pas croyable, m’aimer moi était une autre affaire, j’avais besoin de ressentir quelque chose, de briser mon cœur froid voir s’il y avait vraiment quelque chose dedans ou non. Je ne pouvais pas l’abandonné, je ne pouvais pas tuer mon enfant, même si aujourd’hui j’étais malheureuse, bloqué pendant dix huit longues années, je savais que je ne pouvais plus la laisser, je ne pouvais pas l’abandonner, bien que je n’avais jamais fait aucun reproche à Maël en voyant qu’il avait laissé son jeune fils de douze ans je savais trop bien ce que faisait l’abandon pour lui faire subir. Mais Maël tu n’es pas le centre du monde ! Je voulais cette enfant et je l’ai eu ! Quoi parce que tu étais malheureux et incapable d’avoir une famille j’aurais du faire de même ? Sous prétexte que tu m’avais ta tristesse ? C’est bien trop facile ça mon chou, bien trop facile… Tu as fait beaucoup pour moi ce n’est pas pour cela que je devais abandonner tout droit de maternité pour ne pas te décevoir. Voilà ce que j’aurais dû lui dire, voilà ce que j’aurais dû faire mais au lien de ça je la ferme, pourquoi ça ? Pour la simple et bonne raison que plus j’allais répondre et plus il allait tenter de me blesser alors je ne lui ferais pas ce plaisir et profite en faite pour revenir à mon idée de le rendre mal à l’aise. Et c’est en lui glissant un sous entendu des plus déplacé que je lui glisse à l’oreille que j’avais tenté de le faire fuir. « Mais moi j’attends que ça de prendre mon pied. » Finalement je me suis trompée voilà la pire connerie que je venais de faire… Je venais de lui faire du rentre dedans ou je rêve ? Non… je n’avais pas joué les allumeuses avec Maël juste pour qu’il parte. Ben si on dirait bien. Et c’est après ce magnifique et subtil sous entendu que je l’abandonne quelques instants devant le meuble prenant place dans mon fauteuil, dos à lui. Le temps qu’il réagisse à cette provocation j’avais le temps de me rendre compte de ce que je venais de faire.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMer 4 Mai - 10:37

J'suis pas fière --' mais bon, j'avais deux potiches qu'ont pas arrêté de m'embêter x)

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BREONY & MAËL


Il ne fallait guère beaucoup de temps à Maël pour passer de gentleman à connard sans nom. Un regard en biais, un petit sourire en coin, une fraction de seconde et le Maël presque sympathique disparaissait pour laisser place à son double exécrable. Ce double que seul Breony semblait capable de supporter. Ce double que beaucoup rêverait de voir disparaître à jamais. Il était même surprenant que ce cher Lehman soit encore en vie à l'heure qu'il était. Il était de notoriété publique que tout Lewis le haïssait et son brusque départ n'avait certainement pas calmé les esprits, bien au contraire. Il avait laissé le village seul aux prises avec sa copie conforme, on devait le détester pour ça (a). Pauvre ville contrainte de supporter l'insupportable pendant près de neuf ans. Un insupportable joliment nommé Breony Turner, il était presque inutile de le préciser. Et à côté de ça, Quinn avait brillamment réussi à se faire un joli petit paquet d'ennemis dans sa nouvelle vie. Entre les jaloux en tout genre et ceux qu'il avait - bien malencontreusement - blessés, notre homme pouvait désormais dormir avec une arme sous son oreiller, conserver ses distances avec ceux qui voulaient sa peau et jeter fréquemment un œil par-dessus son épaule. Trois choses qu'il ne faisait pas, persuadé que le monde ne saurait se passer de sa divine présence (ahah !). Depuis dix ans il flirtait avec le danger et, immanquablement, il avait bien fini par y prendre goût. Bref. C'est donc en oubliant son étrange amabilité que Maël colla un sourire hypocrite sur ses lèvres et fixa son amie sans ciller, tandis qu'il retrouvait cette façon d'être que tout le monde lui connaissait. Il était un homme invivable et cela, il l'assumait parfaitement. Et puis, il faut de tout pour faire un monde, non ? Avouez que cette Terre serait bien triste sans un Maël Q. Lehman pour y mettre un peu d'animation.

Il était difficile de vexer Breony. Cela Maël le savait. Elle était la reine de l'hypocrisie et, malgré son orgueil, savait très facilement se tourner en dérision lorsque cela était nécessaire. Sans compter que derrière la provocation de Lehman, il se cachait un réel compliment et si beaucoup auraient difficilement accepté cette remarque sur son physique, la jolie Turner ne sembla pas s'en offusquer et se contenta d'émettre un doute avant de passer à l'attaque. C'était comme ça que Quinn appréciait le plus son amie : quand elle ne se contentait pas de répondre et prenait les commandes du jeu qu'ils ne pouvaient s'empêcher de jouer. Un jeu qui devenait un peu plus dangereux à chaque seconde qui passait. Un jeu auquel ils n'avaient encore jamais joué ensemble et que, très honnêtement, Maël n'aurait jamais cru devoir jouer en compagnie de la jeune femme. Oui, c'était quand elle prenait les rênes de la conversation que notre homme préférait Breony. Et cela, alors même que c'était précisément quand elle le faisait que la conversation dégénérait. Lehman ignora totalement sa question, mais son esprit - aussi dérangé soit-il (n'est-ce pas ?) - s'arrêta momentanément sur cette interrogation. Il avait mis un peu de temps à s'en rendre compte - les souvenirs de la gamine de quinze ans qu'elle avait été étant restés un peu trop présents dans ce qui lui servait de cervelle - mais il avait finalement réalisé à quel point elle avait changé. Aussi loin qu'il s'en souvienne, et même s'il ne s'était jamais arrêté à cette évidence, Breony avait toujours été une très jolie fille. Et maintenant qu'il avait enfin les yeux en face des trous, il ne pouvait nier que ce physique lui plaisait... Peut-être même un peu trop. Nul doute qu'elle était le genre de femme sur lequel la gent masculine se retournait dans la rue. La belle Turner était certes restée petite et étrangement fine, mais elle dégageait une réelle présence ; elle n'avait aucunement besoin de parler pour se faire remarquer. Mais, bien sûr, cela Maël ne l'admettrait jamais. C'était une question à laquelle il ne répondrait pas. C'était inutile... Il aurait suffit à la jolie Turner de remarquer les regards qu'il posait sur elle pour se rendre compte ce qu'il en pensait. Mais il semblait qu'elle soit aussi aveugle qu'il l'avait été lors de leur deux ou trois premières rencontres. Ignorant la question de son amie, l'homme avait donc enchaîné le plus simplement du monde, comme si celle-ci n'avait même pas ouvert la bouche. Maël, l'indifférent.

Ô hypocrisie. Décidément, ni l'un ni l'autre ne pouvait s'en passer. C'était un art qu'ils maîtrisaient à merveille et dont ils se plaisaient à utiliser pour se détruire mutuellement. C'était stupide et puéril, mais ils semblaient bien incapables de se rendre compte à quel point ils étaient pitoyables dès lors que leurs joutes orales dégénéraient et se transformaient en lutte acharnée dans laquelle tous deux cherchaient presque désespérément à avoir le dessus. Breony aurait pu essayer d'élever un peu le niveau, mais non, elle se contenta de suivre son ami dans sa profonde débilité. Il n'y en avait pas un pour attraper l'autre et, d'ailleurs, le sourire de Maël s'élargit devant cette réponse tout à fait digne des deux idiots qu'ils étaient. Il ne leur en fallait pas beaucoup pour se sentir dans leur élément. Un peu d'ironie, une touche de moquerie et un soupçon de méchanceté suffisaient à les rendre gais comme des pinçons. Pitoyables, n'est-ce pas ? Ouais, je vous le fais pas dire ! Ma foi, personne ne réussirait jamais à les changer. C'était trop tard, bien trop tard. Il était évident qu'ils se complaisaient dans cette haine qu'ils généraient par leur seule présence. Ils méprisaient l'affection et toute forme de tendresse, c'était évident, flagrant. Aucun d'eux ne désiraient changer ; leur orgueil surdimmensionné ne leur permettrait pas de toute façon...

Ô grand jamais Maël n'aurait pu imaginer la tournure que prendrait cette rencontre. Il était venu pour proposer à Breony de se joindre à son équipe. Bien entendu, il avait pensé la taquiner un peu avant de partir, histoire de ne pas oublier les bonnes vieilles habitudes et d'honorer le chieur qu'il était, mais jamais il n'aurait imaginé possible que le jeu dangereux de la séduction s'installe entre eux. Et c'est un Lehman d'abord surpris qui frémit quand la demoiselle s'approcha de son oreille pour lui susurrer une énième provocation. Provocation bien différente de celles auxquelles elle l'avait habitué et qui eut un impact tout à fait surprenant sur notre homme. Lui qui s'était immédiatement refermé comme une huître lorsque la belle Turner avait déposé une délicate bise sur sa joue ; lui qui s'était étrangement sentit mal à l'aise lorsqu'elle l'avait embrassé par pur esprit de vengeance ; voilà qu'il se sentait prêt à plonger la tête la première dans le jeu que son amie lui imposait. Un jeu, vraiment ? Non. Maël voyait très clair dans l'attitude de Breony, il savait pourquoi elle agissait de la sorte. Elle voulait utiliser ses phobies pour le pousser à sortir ? Il allait gentiment lui envoyer un coup de pelle en pleine gueule, histoire de lui remettre les idées en place et lui prouver pour la centième fois qu'il était bien trop imprévisible pour qu'elle tente de deviner quelle serait sa réaction à la moindre de ses provocations. La surprise passée, Quinn afficha un petit sourire qui en disait long sur ses intentions tandis que la jeune femme lui tournait le dos pour aller se rasseoir dans son fauteuil. Mauvais plan Breony... Si tu n'avais pas été si pressée de détourner le regard, sans doute aurais-tu compris que ton espoir de voir ton mentor quitter les lieux tombait à la flotte ; sans doute aurais-tu vu cette lueur mutine au fond du regard de ton ami et te serais-tu préparé au pire. Mais non... La jeune femme avait préféré se détourner de l'énorme bourde qu'elle venait de faire, sans doute certaine de la réaction de celui qu'elle venait littéralement d'essayer d'allumer. Oui... La jolie Turner venait de craquer l'allumette et si elle pensait que Lehman allait souffler dessus pour éteindre la flamme ou même fuir, elle se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au genou.

Maël avait des dizaines de raisons de ne pas agir comme il le faisait à l'accoutumé. Breony lui présentait les choses comme un défi. Il ne pouvait donc décemment reculer devant une telle provocation. Breony pensait le connaître suffisamment pour prendre le risque de flirter avec lui, mais elle semblait oublier que son mentor restait un homme tout à fait sensible au charme d'une femme qui avait tout plus lui plaire. Neuf ans avaient passé et elle ne semblait pas voir qu'il ne la regardait plus de la même manière. Et puis... Cette provocation était une demande implicite de partir. Il ne lui ferait pas cette joie. Il était là et il n'était pas du tout décidé à lever le camp. Surtout que son amie lui offrait une nouvelle fois un divertissement devant lequel il lui était impossible de reculer. Tout sourire donc, l'homme écrasa ce qui restait de sa cigarette dans le cendrier avant de s'approcher lentement du fauteuil dans lequel la belle Turner était assise. Pour la troisième fois, il s'accouda sur le dossier, mais cette fois, il ne se contenta pas de fixer un point invisible sur le mur dans face et préféra vriller directement son regard dans la nuque de son amie. Nuque qu'il alla effleurer d'une main légère et contre laquelle ses doigts s'attardèrent, tandis qu'il se penchait vers son oreille pour répondre d'une voix qui se voulait lourde de sous-entendus. « Vraiment ? Y'a qu'à demander, tu sais... » Et oui, Breony ! Ton cher mentor est très loin de voir en toi l'adolescente de quinze ans qu'il a pu connaître par le passé. Il aura mis le temps qu'il faut, mais il a enfin les yeux en face des trous. Poussant le divertissement à un extrême qu'il ne pensait jamais atteindre avec la jeune femme, Maël joua un instant avec le lobe de son oreille. Une fraction de seconde seulement, puis il se redressa. Contournant le fauteuil, il retourna s'asseoir dans le canapé et la fixa d'un œil mutin avant de reprendre la parole, comme si de rien n'était, revenant simplement sur la question de Breony à laquelle il s'était juré de ne jamais répondre. « Mais je ne te dois aucune explication, ma belle. Si tu n'es pas assez lucide pour voir ce que je pense de ce changement, ce n'est pas mon problème. Sans compter que je suppose que tu as assez de succès auprès de la gent masculine pour ne pas avoir à quêter des compliments - surtout pas venant de moi - et prendre conscience que la gamine de quinze ans est restée loin derrière. Déjà qu'à cet âge tes prouesses ont délié les langues... »
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeJeu 5 Mai - 0:01


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Ce plan était presque parfait. Il ne me demandait presque rien à faire juste à flirter légèrement avec le danger. Tout était en place dans mon petit esprit, je devais allumer mon mentor tout doucement pour le rendre des plus mal à l’aise, ensuite en colère il serait parti presque furieux tout en me balançant quelques saloperies au passage. Voilà comme ça aurait du fonctionner, voilà comment j’aurais dû être seule en quelques temps, mais bien sûr rien ne marche jamais comme je le voulais, bien sûr que ça ne pouvait pas être si facile. Alors que j’étais pratiquement persuadé de mon imminente victoire j’entends les pas de Maël se rapprocher il avait enfin du réaliser ce que je venais de lui faire. Tu disais Maël ? Je ne t’allumerais jamais parce que j’avais trop peur ? Ben c’est loupé tu vois finalement je ne fais aucun blocage. Enfin ça c’est ce qu’extérieurement on aurait pu croire parce que je ne faisais pas ma maligne quand sa main s’est rapprochée de ma nuque – point très sensible de mon être en plus – et qu’il l’a effleuré du bout des doigts avant de répondre à mon sous entendu de la même voix provocante. Je ne montrais rien, j’étais toujours très détendu et j’affichais un sourire en coin en le sentant faire. Mais ça c’était toujours extérieur, comme si intérieurement j’étais une autre personne enfermé à double tour et que je ne pouvais m’exprimer. Le pire fut surement quand il attrapa le lobe de mon oreille, je ferme les yeux quelques instants pour réfléchir avant qu’il s’arrête qu’il reprenne sa place sur le canapé. Quand il relâche mon oreille j’ouvre de nouveau les yeux et là j’ai compris… Cet enfoiré avait comprit que je voulais le foutre à la porte et me montrait que je venais de lui offrir un jeu bien trop sympathique pour qu’il s’en aille aussi vite. Il avait relevé le défi que je lui envoyais au visage tout comme moi dans sa chambre quand je devais récupérer la clé. Mais j’avais encore beaucoup d’atouts dans ma manche et ce qu’il ne devait pas imaginer c’est que maintenant j’avais moi aussi un jeu auquel m’accrocher pour ne plus du tout me sentir mal à l’aise. Faire craquer mon ami jusqu'à ce qu’il soit obligé de partir. Seulement il y avait quelques risques, comme toujours, à jouer avec le feu on finit parfois par se bruler… Mais en faite je préfère ne pas y réfléchir tout de suite mon cerveau aura largement le temps de voir venir selon ce qu’il se passe. Si tu crois Maël que je vais arrêter aussi facilement, aussi vite tu rêve, si tu crois que tu vas avoir le dernier mot et que je vais abandonner tu te mets le doigt dans l’œil, tu me connais suffisamment pour savoir que je suis une fille têtue, que je n’abandonne que très rarement quand je sais que c’est totalement perdu. Tu m’as donné un aperçu que je n’avais pas du tout perdu et que tu étais prêt à l’attaque toi aussi. Parfait. Ce qui est drôle avec Maël c’est qu’il est tellement changeant que l’on peut s’attendre à rien de précis, il aurait pu être mal à l’aise et s’enfuir, il aurait pu être en colère et me faire mal mais j’avoue ne pas avoir penser qu’il allait répondre à mes avances de cette manière. Peut être pour la bonne raison que je ne voyais absolument pas que j’étais son genre de femme. Je ne savais pas trop quel était le genre de femme de celui-ci, je savais qu’il ne choisissait pas ses amantes rapidement, j’avais pu le voir avec ma génitrice, il fallait qu’elle est quelque chose de plus que les autres. C’est surement à ce moment là que j’ai ouvert les yeux, j’avais plus quinze ans à ses yeux, c’était clair sinon il n’aurait jamais joué à ça avec moi.

J’avais apprécié ce côté-là de lui quand j’étais jeune, il avait ce respect que peu d’homme avait pour une gamine, je m’étais senti à l’époque en sécurité même si je savais qu’il était plutôt dangereux je savais que je ne risquais rien à lui faire confiance. Les hommes pour la plupart sont des salauds et ne regardent que leurs propres plaisir et leurs propres petits nombrils, si une gamine de quinze ans leurs plaisaient alors ils se lançaient. Je ne vais pas me plaindre bien sûr que non puisque j’en avais beaucoup jouée étant jeune mais c’est vrai que je n’avais même pas imaginé une seule seconde Maël à la place de ses hommes. Je n’avais pas ce genre de pensé à son égard, la preuve il m’a fallu dix ans pour me rendre compte que Maël était un homme, un homme très séduisant et tout à fait mon type, alors qu’une autre femme se serait rendu compte de l’homme qu’il était bien avant. On dit mieux vaut tard que jamais. Du coup cette situation, ce jeu, ce défi était très étrange pour moi, pour nous j’étais sûre, mais ça n’allait pas m’arrêter et je suppose que l’homme devant moi non plus. J’avais commencé un jeu que je n’avais pas contrôlé comme toujours, il s’arrêtera on ne sait comment… ça sera à voir par la suite. Je lève les yeux vers lui quand celui s’assoit sur le canapé donc. Il finit par répondre à ma question, qu’il avait évitée quelques minutes plus tôt. Je souris quand il m’annonce que j’avais assez de succès auprès des hommes sans avoir à demander l’avis de mon mentor, il n’avait absolument pas tort je n’en avais pas besoin pour vivre, je vivais très bien aussi quand il ne voyait pas clair et je vivrais très bien quand il aura abandonné mon jeu débile. Pour l’instant je me lève de mon fauteuil en prenant la parole. « Tu as raison… » Tout en lui parlant j’avance donc vers lui et m’assoit sur le canapé assise sur les genoux juste à côté de mon mentor. « J’ai du succès auprès des hommes mais j’aime savoir que je fais de l’effet aux autres aussi… » Et c’est tout en disant ça que mon doigt glisse légèrement sur son torse, juste le frôlant quelques instant traçant une ligne droite tout le long de son torse. Ah oui je t’avais dis que je n’abandonnerais pas. « Tu sais ceux auquel je n’avais pas imaginé un seul instant faire des avances… » Est-ce qu’il y avait vraiment d’autres hommes auxquels je refusais de faire des avances quand ils me plaisaient ? Je crois bien que Maël était le seul qui n’avait jamais eu le droit à un numéro de charme façon Breony. Et avec lequel je n’avais jamais imaginé jouer à ce jeu. Les gens normaux changent mais j’avais tendance à oublié que nous aussi nous changions.

Ce qui est drôle dans cette histoire c’est qu’il fallait être dans ma tête pour comprendre, une croqueuse d’homme confirmée qui est légèrement prise aux pièges dans un jeu qu’elle à elle-même conçu, c’est drôle et à la fois pathétique… C’est bien fait pour toi Breony tu as cherché tu as trouvé ! Le pire ? C’est que j’allais continuer jusqu'à ce qu’il parte ! J’étais trop têtue pour le laisser partir quand il le voudra. Je voulais qu’il parte quand moi j’avais envie. Tout d’un coup je venais de comprendre ce que lui ressentait quand il voulait que je parte de chez lui et que je ne lâchais pas l’affaire. Mais en faite j’étais encore pire que ce que je pensais (a). Nous étions vraiment deux chieurs incapable de lâcher notre bout de viande avant l’autre et parfois à force de tiré sur la chair cela ne finissait pas s’arracher en deux et nous étions déçu de ne pas l’avoir eu tout entier. Je me demande comment nous avions pu nous supportés et comment nous faisions pour continuer à nous supportés aujourd’hui. Il était clair que Maël et moi étions trop semblables pour avoir une relation des plus saines, je me demande d’ailleurs très souvent quand il allait me couper la tête. Parce que oui j’étais absolument lucide ma faiblesse m’empêcher de lui planté un couteau dans le dos, j’en étais incapable mais lui ne se gênerait pas du tout. C’est surement lui qui me filera le coup fatale et puis après tout pourquoi pas je préfère que ce soit lui qu’un autre. Je ne lui dirais pas qu’il avait une grande avance sur moi, j’étais faible et j’en souffrais légèrement, j’étais capable de beaucoup de chose… mais je ne pouvais pas le trahir ou lui faire du mal volontairement. Si j’avais eu cette force je lui aurais déjà fait assez mal pour qu’il ne veuille plus jamais voir ma jolie bouille. Hey c’est peut être ça l’amitié finalement. Ou alors c’est peut être parce que sans ce cher Maël que serait ma vie ? Un long fleuve tranquille et totalement plat au moins là j’avais de quoi faire pour m’amuser et lors de mes longues soirées d’insomnies je réfléchissais à la prochaine saloperie que je lui ferais ou que je lui dirais pour l’énerver encore un peu plus.

Me rapprochant une seconde fois près de son oreille je murmure de nouveau. « Mais je ne suis pas la seule à avoir bien changé en neuf ans… Je m’en étais pas rendu compte. » Provocation ? Absolument pas du tout une simple vérité. Je n’avais pas vue la différence entre le Maël de Lewis et le nouveau Maël mais il était bien différent même physiquement. Ma dernière provocation ? Un léger souffle au creux de son oreille avant de décaler de nouveau ma tête.



Dernière édition par Breony A. Turner le Ven 6 Mai - 6:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeJeu 5 Mai - 23:59

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Quel beau couple !! *.* ..... *humour* x)

    Pressé, très pressé. Le temps manquait alors que quelques minutes auparavant, Enrique était tranquillement installé sur son fauteuil à savourer cet instant de quiétude si rare dans ce milieu, en tout cas pour les moins bien classés. Pourquoi tant de dérangement ? Son téléphone venait de sonner et bien sûr il s’était senti obligé de répondre. Lorsqu’il apporta l’appareil à son oreille, une information qu’il ne pouvait ignorer lui fut transmise. C’était Flanagan (nom trouvé dans mon cours de psycho XD), le contact de Carlos qui avait intégré la police afin de jouer l’espion, qui voulait prévenir que Maël avait été repéré dans un immeuble situé au centre de la ville et qu’une intervention policière avait été ordonnée pour le cueillir. Il avait essayé de contacté Carlos mais devant un manque de réponse, il jugea astucieux de joindre Enrique, sachant les histoires compliquées avec Graham ... (euhm ....). Enrique, apprenant la nouvelle, sauta de son fauteuil face à l’urgence de la situation. Alors que la police se mettait gentiment en route, Maël se trouvait quelque part dans le centre ville, naïf et peut-être même vulnérable (rooh pauvre chou (a) ).

    De nature optimiste, Enrique n’eut pas besoin d’y réfléchir à deux fois avant d’empoigner ses clés et de rejoindre les lieux du futur massacre. Le cœur palpitant face à cet imprévu, il arriva rapidement au lieu indiqué et se gara la rue juste derrière l’immeuble en question, soulagé de voir qu’il était arrivé avant l’ennemi. Pressé, très pressé. Il se mit à courir, bousculant violemment un enfant sur le passage, s’intéressant peu à son sort en ce moment de crise (tu comprends le coup de l’enfant bonus ? x) ). Arrivé à l’entrée principale, d’une manière tout à fait décontractée, il pénétra les lieux en même temps qu’un résident, profitant ainsi de clés qu’il n’avait pas en sa possession et qui aurait bien pu lui porter préjudice. Une fois à l’intérieur, il suivit toutes les indications qu’il avait reçues de Flanagan (il me fait délirer ce nom XD). Monter deux étages et atteindre la porte 10. Une fois devant, Enrique n’eut pas l’intention de faire dans la dentelle. Après avoir respectueusement frappé à la porte, il entra sans cérémonie dans l’appartement. Il découvrit alors un Maël plus qu’occupé. Comment pouvait-il se montrer si irrespectueux envers Sol qu’il avait toujours aimé ? Comment pouvait-il se montrer si volatile alors qu’une bombasse latino lui avait appartenu autrefois ? Il était clair pour Enrique qu’il n’y avait toujours eu que la grande et magnifique Soledad Ainara Calderòn dans sa vie et que rien au monde (pas même une blondasse (a) ) ne pourrait changer ça. Quelle erreur faisait-il là ... mais bon, Enrique n’était pas là pour le juger mais pour lui sauver la vie et c’est bien ce qu’il avait l’intention de faire. Dans la précipitation, il ne prit même pas la peine de se présenter.

    Maël, y’a les flics en bas de l’immeuble, faut qu’on se casse, ils sont venus pour toi. Je sais pas comment ils t’ont découvert, mais une chose est sûr ils ne seront pas que deux.

    D’un ton mélangé entre la panique et l’excitation d’avoir le rôle du sauveur et, temporairement le rôle du meneur, Enrique fut tout de même capable de garder une certaine prestance qui pouvait permettre de l’imaginer un jour en haut de l’échelle. Pendant ce temps-là, la police venait d’arriver sur les lieux et ne se trouvaient alors qu’à quelques mètres de la porte du bâtiment. Ce n’était qu’une question de minutes avant de les voir débarquer au deuxième étage.
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeVen 6 Mai - 12:54

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BREONY & MAËL


Dix ans plus tôt, Maël n'aurait jamais réussi à jouer à ce petit jeu là avec Breony. Elle avait quinze ans, il en avait vingt-sept et à cette époque, la différence d'âge lui paraissait étrangement plus importante que maintenant. Étrange donc comme l'impossible pouvait tout à coup se réaliser pour une simple question de fierté. L'orgueil, oui, comme toujours. La jeune Turner pensait pouvoir se jouer de son mentor de la sorte et essayer de le mettre assez mal à l'aise pour le pousser à fuir et cela était une chose que l'ego démesuré que Lehman ne pouvait supporter. Et quoi de mieux que de retourner le piège contre son concepteur ? Chose à laquelle Breony ne s'attendait pas, Maël en était persuadé. Elle n'en montra rien toutefois. Pas un frisson quand il passa sa main dans sa nuque, pas un frémissement quand il taquina le lobe de son oreille. Juste un calme parfait, une stoïcité presque dérangeante que Quinn aurait qualifié de vexante s'il avait prit ce flirt au sérieux. Mais non, ce n'était qu'un jeu uniquement destiné à faire comprendre à cette jeune femme qu'elle n'aurait jamais la moindre emprise sur son ainé. Pas consciemment en tout cas. Par deux fois elle avait réussi à lui imposer un malaise tout à fait désagréable sans vraiment le vouloir et maintenant qu'elle tentait de le pousser sciemment à la fuite, elle s'en trouvait bien incapable. Seul problème dans cette histoire : les jeux auxquels Maël prenait part avaient souvent tendance à dégénérer et, ce matin aussi, il ne pouvait jurer être capable de garder tout le contrôle sur ce qu'il pourrait dire ou faire dans les minutes qui suivraient. Le fait était qu'il se trouvait en présence d'une femme d'exception (sa vie en était décidément remplie !), au charme certain et qui maîtrisait parfaitement l'art de la séduction. De quoi déboussolé plus d'un homme... De quoi déboussoler plus d'un homme... Et aussi exigeant et méprisant que soit Lehman, il restait bel et bien un homme et, comme tout individu de sexe masculin qui se respecte, avait parfois bien du mal à continuer de penser avec sa cervelle (si tu vois ce que je veux dire x)).

Provocateur, Maël resta simplement assis dans le canapé, laissant sa dernière réplique en suspense. Nul besoin de terminer cette phrase. Tout le monde à Lewis connaissait la réputation de Breony. Réputation qu'elle n'avait pas mis beaucoup de temps à se forger, ignorant les murmures qui prenaient place sur son passage et la jalousie maladive de celles qu'elle avait doublé. Breony avait nullement besoin d'attendre les compliments pour savoir qu'elle était une femme désirée. Dès l'âge de quinze ans, les hommes avaient commencé à se retourner sur son passage, cela Maël l'avait remarqué même si, lui, ne la regardait à l'époque que comme une gamine qu'il avait plus ou moins pris sous son aile. Gamine qui déjà à cet âge lui ressemblait. Gamine avec laquelle il s'était moqué des malheurs d'une femme désespérée. Gamine au caractère bien trempé qui buvait et se droguait le plus naturellement du monde, comme si c'était une chose qu'elle faisait depuis quinze ans déjà. Non, dix ans plus tôt, Maël ne l'avait pas regardé comme une femme. Oui, dix ans plus tôt, il savait déjà qu'elle était bien différente de celles qui se proclamaient comme ses paires. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas s'en apercevoir.

Maël avait ce don certain pour paraître indifférent tout en fouillant sans la moindre gêne le regard de la personne qu'il avait en face de lui. C'était cette détestable assurance qu'on lui connaissait si bien qui le rendait si unique en son genre. Il se doutait que Breony ne prendrait pas la fuite devant cette surprenante réaction qu'il venait de lui offrir sur un plateau d'argent. L'orgueil de celle-ci ne le permettrait pas. Aussi savait-il qu'il lui suffisait de rester sagement assis et d'attendre la suite des événements. Ce jeu, il l'avait lui aussi joué à plusieurs reprises. Il en connaissait les règles, mais pas les limites. Y en avait-il d'ailleurs ? Pas sûr. En s'éloignant, il savait qu'il invitait implicitement la jeune femme à le rejoindre et elle le ferait, il en était certain. Aussi certain qu'il avait fini par la rejoindre lorsqu'elle s'était éloignée de lui après l'avoir littéralement allumé. La belle Turner ne le déceva pas et, bientôt, se leva pour venir s'agenouiller à ses côtés. Un petit sourire malsain accroché aux lèvres, Quinn la suivi du regard, soudain curieux de connaître la suite des événements. Curieux, oui... Curieux parce qu'il ne connaissait pas cette Breony là. Curieux parce que ce jeu était différent avec chaque nouvelle femme qu'il rencontrait. Curieux parce que Breony était une amie qu'il n'avait pas du tout l'intention de mettre dans son lit et qu'il n'avait aucune idée de la manière dont tout ceci se terminerait. Il lui en fallait souvent peu pour perdre pied et voir le contrôle des événements lui échapper. Sans compter que la jeune femme prenait son rôle très au sérieux et multiplia les provocations tout en laissant couler un doigt séducteur le long du torse de son ami. Puis ce fût le souffle de la demoiselle contre son oreille... Oreille trop sensible. Instantanément, Maël sentit les battements de son cœur s'accélérer, tandis que le sourire se figeait momentanément sur son visage. Un instant, il oublia les provocations. Un instant, il lui laissa un aperçu de ce qu'était sa réelle faiblesse. Un instant, il réalisa que Breony était un peu trop son genre et se révélait un peu trop douée pour qu'il sache rester totalement de marbre. Un instant seulement, car très vite, l'homme sauta sur ses jambes et se planta devant son amie. Son regard retrouva rapidement toute son assurance, tandis que, une main sous le menton de la jolie Turner, il la forçait délicatement à lever le visage vers lui. Et, dans un simple murmure, il répondit d'un ton bien plus sincère qu'il ne l'aurait voulu. « Tu veux vraiment savoir l'effet que tu me fais ? » Imperceptiblement, le visage de Maël s'était rapproché de celui de la jeune femme et... Trois coups frappèrent à la porte. Se redressant, Lehman planta un regard inquisiteur dans les prunelles de Breony et demanda sur le ton de la conversation. « T'attendais quelqu'un ? »

La porte ne laissa pas le temps à la jeune femme de répondre et s'ouvrit à la volée, laissant apparaître un homme que Maël connaissait très bien. Enrique... Un des hommes qui le suivait dans ses affaires depuis quelques années et qui s'était étrangement montré fidèle lors des frasques de Graham ; Lehman se doutait qu'Enrique convoitait secrètement sa place. Enfin bref ! Qu'est-ce qu'il foutait là ce con ? Où et comment avait-il appris que son boss adoré se trouvait dans l'appartement d'une demoiselle dont il ne connaissait pas même l'existence ? La surprise de Maël fut telle qu'il en resta un instant sans voix et, quittant le visage angélique de son amie, dévisagea l'horreur (désolée, mais Bieber quoi... Non T.T) qui venait d'apparaître dans l'encadrement de la porte. L'homme ne tarda pas à expliquer rapidement la raison de son intrusion et Quinn eut la désagréable impression qu'on lui renversait un sot d'eau glaciale sur la tête. Pas une seule seconde il ne se permit de douter de la parole de son sous-fifre, conscient qu'Enrique serait bien incapable de plaisanter à ce sujet et que jamais il n'aurait osé déranger Maël sans raison. Pendant quelques courtes secondes, Lehman resta interdit. La douche froide provoquée par les mots du nouveau venu lui avait instantanément fait oublier le petit jeu stupide dans lequel il avait sauté à pieds joints. Plus rien n'importait désormais. Les flics étaient là. Et ils étaient là pour lui. Ignorant donc la vague de questions qui le submergea, Maël finit par prendre pleine conscience de ce qu'il risquait à la moindre seconde de plus qu'il passait dans cet appartement. Soudain lucide, l'homme attrapa Enrique par le bras et le poussa vers la sortie tout en parlant avec un calme surprenant en vue des circonstances. « Prends l'escalier de service, surtout pas l'ascenseur... Attends nous dans la voiture, on arrive. Allez, bouge... Bouge ! » La porte se referma sèchement sur Enrique, tandis que Maël s'emparait de son cendrier et allait jeter les cadavres de ses cigarettes dans la poubelle. S'emparant de sa tasse au passage, il la posa sans cérémonie dans l'évier et la lava rapidement avant de la laisser sécher sur la paillasse. Jetant un bref coup d'œil dans le salon, il s'assura que toute traces d'une visite quelconque avait été effacé. Restaient les empruntes digitales, mais le temps pressait ! « Breony, tu ferais un truc pour moi ? Du genre, me suivre sans poser de questions ? Ça urge ! » Sans attendre de réponse de la part de son amie, il l'agrippa par la main et l'entraîna à sa suite. Il ne pouvait décemment la laisser seule face à la police. Elle en savait déjà trop et même si Maël lui faisait confiance, il ne lui accorda pas le bénéfice du doute. La jeune femme en savait déjà trop et même si elle ne parlait pas, ces connards de flics ne se gêneraient certainement pas pour la coffrer, devant les preuves évidentes de la visite d'un homme recherché un peu partout dans le pays. S'assurant que la jolie Turner refermait bien la porte à double tour derrière elle, il se dirigea à son tour vers l'escalier de service en bas duquel, Enrique devait les attendre. Se tournant momentanément vers la jeune femme, il planta un regard froid dans celui de son amie et ajouta simplement avant de commencer à descendre. « Vraiment désolé de t'entraîner là-dedans... Je sais pas ce qu'ils foutent ici ces cons. Promis, je t'expliquerai. »
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeSam 7 Mai - 5:38

Pas vraiment convaincue là...

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Ma journée aurait très bien pu commencer, j’aurais dû me lever aller chez la nourrice récupéré ma fille que j’avais laissé la nuit dernière pour pouvoir dormir tranquille– enfin plutôt sortir tranquille- et terminer une petite journée tranquillement, une journée semblable aux autres et horriblement ennuyeuse. Mais celle-ci ne commença pas du tout comme je le pensais dès lors que mon mentor avait frappé à la porte de chez moi et s’était fait une magnifique entrer dans mon antre je savais parfaitement que la journée serait merdique ou du moins étrange. Je connaissais ses journées ou rien n’était prévu et ou ça dérapé sans qu’aucun de nous deux soyons maitre de la situation. Il était arrivé avec une proposition des plus alléchantes, une proposition que j’avais vraiment envie d’accepter et qui me tenter réellement, chez les gens apriori normaux la discussion se serait terminé sur un au revoir non ? Eh bien pas chez nous bien sûr. D’abord une gentille bataille pour avoir quelques réponses sans entendre notre habituel hypocrisie et puis on ne sait comment est arrivé un jeu sans être attendu… la séduction. Bon ok c’est moi qui ai commencée je l’avais allumée pour la simple et bonne raison que je souhaitais qu’il parte, qu’il fuit de mon appartement, je voulais couper court à la conversation et j’aurais été capable d’aller encore plus loin pour cela… J’avais légèrement perdu le contrôle de la situation quand celui-ci avait tenu à me montrer qu’il trouvait ce jeu amusant et que lui offrais un divertissement qu’il ne pouvait refuser. Sans oublier que cet homme avait parfaitement compris ou je voulais en venir et ne souhaitait pas partir aussi rapidement, pas avant que je lâche l’affaire ou qu’il en est totalement marre. Voilà comment j’en suis arriver à me retrouver à genoux dans un canapé à caresser le torse de mon mentor ainsi qu’a lui glisser à l’oreille une de mes provocations que j’utilisais pour d’autre hommes habituellement, je n’aurais jamais penser arriver à cet extrémité avec Maël, jamais, non pas que ce soit désagréable loin de là mais je n’avais jamais vue cet homme comme autre chose qu’un ami, un mentor, un chieur, mais jamais au grand jamais je n’aurais imaginer être capable de jouer avec le feu de cette manière avec lui. Alors que celui-ci répondait à ma provocation en attrapant mon visage du bout de ses doigts je perds mon regard dans le sien, l’instant de quelques secondes, cet homme avait des yeux magnifiques dis donc j’avais jamais pris le temps de le voir (a), alors qu’il approchait son visage du mien et que j’arborais toujours le même sourire provocateur quelqu’un frappe à ma porte, je sursaute instantanément. Qui pouvait bien frapper chez moi à cette heure ? C’est vrai à part Maël qui pouvait bien venir chez moi si tôt pour jouer les chieurs ? Je ne connaissais personne à Lewis qui se risquerait à me réveiller sous peine d’être exécuté dans la seconde. Alors que mon mentor me regarde surpris je hausse les épaules avant qu’un homme rentre dans mon appartement. Non mais c’était un moulin chez moi ou quoi ?? Je retire la main de Maël de mon visage doucement de façon à ne pas non plus le jeté – il avait rien fait de mal le pauvre je n’allais pas non plus le repoussé méchamment – Bien sûr avant que je n’ai le temps d’ouvrir la bouche l’étranger l’ouvre avant moi, comment ça les flics se ramènent chez moi ?? Comment ça ils venaient pour Maël ? Eh merde je n’avais même pas encore commencé à bosser avec lui que j’avais déjà des problèmes. Silencieuse je laisse les deux hommes parlaient entre eux, je n’avais pas très envie de l’ouvrir et je ne savais pas vraiment quoi dire en faite… Pas la peine que je pose de question ce n’était pas le moment, même mon tempérament de chieuse le savais, il était temps pour les deux hommes de partir je me débrouillerais avec les flics… Alors que j’allais dire à Maël de dégagé rapidement il s’empresse de mettre son ami à la porte et de lui dire de nous attendre dans la voiture.

Hum… Nous ? Comment ça nous ? Il voulait vraiment m’amené avec lui ? Pour sa sécurité ou la mienne ? Je doutais un peu mais je ne cherchais pas trop à comprendre, je savais qu’il allait me demander de venir avec lui alors je le laisse s’activer pour effacer les traces de son passage dans mon appartement. J’attrape une paire de chaussure, mon sac à main ainsi que mes clés et lorsqu’il me demande de le suivre sans poser de question j’acquiesce de la tête sans rien dire. Profite en Maël c’est rare que je me fasse aussi docile. Je le laisse donc m’entrainer, referme la porte et fuit mon appartement par les escaliers de service. Mes chaussures toujours à la main je descends rapidement pieds nus les marches une à une d’un pas assez pressée. C’est à ce moment précis que mon mentor décide de l’ouvrir et de s’excuser et même de m’expliquer… Aucune hypocrisie là dedans, mon cœur eu un raté, je n’avais pas l’habitude de l’entendre parler ainsi, sans rien montrer j’ouvre légèrement la bouche tout en avançant toujours. « C’est pas le moment de parler. Dépêche-toi. » Je parlais plutôt doucement je ne voulais pas que l’on m’entende. Et tout en attrapant son bras je le tire pour qu’il la boucle pour une fois. Je ne lui laisse d’ailleurs pas le temps d’en placer une. Est-ce que j’avais peur ? Non. Est-ce que j’étais légèrement nerveuse ? Un peu oui. Pour moi ? Pas vraiment… Plus pour Maël en faite. Ben oui il fallait le dire moi je n’avais rien à me reprocher pour l’instant, je n’avais pas un gramme de coke dans mon appartement, heureusement et je serais sortie très rapidement de mon entrevue avec les flics mais je ne pouvais pas rester à demander des explications alors qu’il allait se faire arrêter sous mes yeux. C’était un chieur mais ça restait tout de même mon mentor, celui qui m’aidait quand j’en avais besoin, il n’était pas l’épaule douce sur laquelle je pouvais pleurer – je ne pleurais presque jamais de toute façon – mais à sa manière il avait été là pour moi, des tas de fois lorsque j’étais jeune et encore depuis que j’étais revenue, je pouvais lui faire confiance c’est bien pour cela que j’avais abandonné mon appartement pour le suivre sans demander aucune explication. Bientôt nous nous retrouvons dans la voiture, je me glisse sur la banquète arrière et laisse Maël à l’avant. Silencieux nous prenons la route.

Mon regard se pose sur le conducteur de la voiture. L’étranger, l’inconnu qui nous avait prévenus. Il a eu de la chance de venir pour quelque chose d’important chez moi sinon il aurait passé un sale quart d’heure. Alors c’est un des sous fifres de Maël ? J’entrevoyais déjà la vie que j’allais avoir si jamais je venais à accepter… est ce que j’avais le choix finalement ? Maintenant j’en savais trop, beaucoup trop sur mon mentor et ça ne devrait pas lui plaire loin de là. Lui qui aimait tout avoir sous contrôle je l’imaginais bouillir de l’intérieur. Je me décide à regarder mes pieds qui me brule légèrement, courir sur du goudron pied nus c’était vraiment une mauvaise idée mais bon quand on n’a pas trop le choix on se pose pas de question et on fonce. Je glisse ceux-ci dans mes chaussures avant de me rapprocher de la tête de Maël et de passer une main sur son épaule. Non je ne l’allumais plus, non je ne cherchais pas à le séduire, ce jeu avait prit fin quand l’inconnu était rentré dans la maison, c’était un geste légèrement amicale sans être gênant. Je ne souhaitais pas que l’homme nous entende je baissais donc la voix pour que lui seul entende le son de ma voix. « Pour en revenir à ce que tu m’as dis dans les escaliers Maël… je veux rien savoir… tu me dois rien. » Waouh… là je t’offre une seconde fois une vision de la maturité que j’avais prise avec les années. Il avait raison quand il m’avait annoncé qu’il ne me devait rien, il ne me devait rien et je ne lui devais presque rien. Pas la peine d’épiloguer pendant dix ans. Pour finir je lui lance autre chose. « Merci… Merci de ne pas m’avoir laissé seule. » Tapotant son épaule du bout des doigts pour le remercier je me décale et me remet contre mon siège. Les yeux soudains rivés sur la ville qui commençait tout doucement à se lever. Une pensé me vint tout d’un coup, heureusement que ma fille était loin de tout ça.
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Lon S. Mercury
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMar 10 Mai - 9:21

Mouais... Désolée c'est assez pitoyable, j'étais pas vraiment dedans ce soir :/

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BREONY & MAËL


Il n'était pas du tout dans les habitudes de Maël de s'excuser. Pour lui, il avait toujours raison, même quand il avait tort et les rares fois où ils s'abaissait à s'excuser, c'était bien plus pour avoir la paix que par réelle sincérité. Pourtant, Lehman aurait mille et une raisons de faire du porte à porte pour tenter de se faire pardonner ses déboires. Et s'il avait été ce genre d'homme, nul doute aurait-il commencé par Lucy, puis Elias, puis June, peut-être même Breony et, pour finir, Soledad. Pour chacune de ces personnes, des excuses n'auraient pas même été suffisantes, ce qu'il leur avait fait se rapprochant un peu trop de l'impardonnable. Mais bon, Maël n'était de toute façon pas le genre de personne à demander pardon, la question ne se posait donc pas. Quand il s'excusa auprès de Breony pour l'avoir entraîné dans ses histoires, sa voix était sincère cependant. Il savait ce qu'était la fuite. Il savait ce qu'était la prison. La jeune femme n'avait pas encore rejoint son équipe qu'il lui imposait déjà des ennuis. Ennuis qu'elle n'aurait normalement pas dû connaître avant d'avoir répondu à sa proposition. Mais voilà, il avait fallu qu'il se trouve chez la belle Turner au moment précis où les flics avaient eu un éclair de lucidité pour que la demoiselle se retrouve mouillée dans ses affaires jusqu'au cou et cette précipitation allait immanquablement accélérer les choses. Alors oui, Maël était réellement désolé et s'en voulait de s'être montré imprudent. Il ne savait comment les forces de police avaient appris sa présence à Lewis, mais il se doutait que Graham n'était pas étranger à ce brusque retournement de situation. Nul doute que ce misérable traître avait pris son pied à mettre les autorités sur ses traces. En d'autres circonstances, Quinn aurait même pu croire que Soledad s'était elle aussi abaissée à de tel procédé pour le punir de son insolence, mais il connaissait assez bien l'espagnole pour savoir qu'elle désirait sa propre vengeance. D'où sa présence aux environs de Lewis depuis plusieurs semaines... Bref ! Maël se pencherait sur toute cette histoire plus tard, pour le moment il se devait de quitter les lieux au plus vite et Breony, bien plus lucide qu'il ne l'était, l'interrompit pour le précipiter dans les escaliers de service. Une précipitation qui laissa un Lehman plutôt partagé entre irritation et contentement. Vive, la jeune femme avait très vite compris ce qui se passait et réagissait plutôt bien en vue des circonstances. Et d'un autre côté, il restait toujours ce Maël exigeant, très vite gagné par la frustration dès que les choses n'allaient pas dans son sens et la soudaine précipitation de son amie alla titiller ses nerfs déjà à vifs.

Bientôt, les deux amis se retrouvèrent assis dans la voiture hors de prix d'Enrique. De quoi passer inaperçus (--'). Maël s'assit rapidement à droite de l'espagnol après avoir refermé la portière derrière Breony. L'état d'esprit de notre homme évoluait à toute vitesse. Moins de trois minutes plus tôt, il avait joué un jeu des plus dangereux avec une femme magnifique, puis était resté d'un calme serein face à la panique et maintenant, la surprise passée, l'irritation gagnait chaque parcelle de son corps. Il avait très mal joué sur ce coup. C'était sa faute. Il n'avait pas tué Graham quand il en avait l'occasion et voilà où il en était désormais. Sa couverture venait d'être grandement mise à mal et ne savait s'il pourrait s'éterniser plus longtemps à Lewis. Ce misérable trou à rats n'était plus aussi sûr qu'à son arrivée. Tout le monde commençait à se poser des questions et maintenant que les flics étaient sur le coup, il se doutait qu'il devrait dénicher une nouvelle terre d'accueil dans les prochains jours. Enfin, pour le moment, la question n'était pas à la fuite. Enfin, si... Maël n'avait simplement pas l'intention de quitter la ville. A l'instant même où la portière de Maël se referma, Enrique démarra. Doucement et calmement. Aucun crissement de pneu, aucun ronronnement de moteur. Ils devaient se la jouer discrète le temps de quitter les lieux et l'espagnol prenait son rôle très à cœur. Lehman s'apprêta à prendre la parole quand il sentit une main posée sur son épaule. Main qui, loin d'apaiser sa frustration poussa un peu plus loin encore son exaspération. Dans un murmure, Breony lui glissa quelques mots à l'oreille tandis que son mentor restait étrangement immobile. En d'autres circonstances, il ne se serait pas gêné pour l'envoyer admirablement bouler, mais le moment n'était pas à la dispute et Maël avait bien d'autres choses en tête à cet instant précis. D'ailleurs, il ignora d'abord les paroles de la jeune femme et s'adressa simplement à Enrique sans quitter la route des yeux. « On passe d'abord au motel, j'ai un truc à récupérer. Ensuite, on se trouve une planque pour les prochaines heures. Les flics s'attendent certainement à ce que je quitte la ville, on va éviter de leur donner ce petit plaisir. » Le conducteur hocha simplement la tête et s'exécuta en silence. Quinn savait exactement ce qui se passait dans la tête de l'espagnol à ce moment précis et ne doutait pas une seule seconde que l'homme avait mille et une questions à lui poser au sujet de la jeune femme qui était assise sur la banquette arrière. Mais, connaissant l'homme pour qui il travaillait, il se contenta d'observer un calme religieux et de s'exécuter. Les questions viendraient bien assez tôt.

Se désintéressant complètement de ce qui pouvait se passer à l'extérieur du véhicule, offrant toute sa confiance à Enrique pour trouver la route du motel, Maël tourna simplement la tête pour fixer son amie. Aucun doute, l'homme qu'elle connaissait était de retour et le Maël séducteur avait déserté son corps. De nouveau glacial, il s'adressa froidement à elle. « Je ne l'ai pas fait pour toi. Malgré le peu que je t'ai dévoilé, tu en sais déjà un peu trop pour que je prenne le risque de te laisser aux mains de la police. » Ce n'était qu'à moitié vrai... Lehman avait assez confiance en Breony pour être à peu près certain qu'elle aurait su tenir sa langue s'il l'avait abandonné dans son appartement. Le fait qu'elle ne pose pas plus de questions quant à ce brusque revirement de situation le prouvait aisément. Mais Maël restait Maël et il avait ressentit le besoin pressant de remettre son amie à une place qu'il n'était même pas la sienne, comme pour asseoir une autorité qu'il n'avait pas encore à son égard et qu'il n'aurait certainement jamais. Et, tout autant que le reste, il désirait inutilement lui montrer que, quoi qu'il ai pu dire précédemment, il restait le même enfoiré qu'elle avait toujours connu. C'était inutile, oui... Breony s'en rendrait compte bien assez tôt.

Un bref silence s'était installé. L'homme s'empressa de le briser d'une voix calme et neutre, s'adressant uniquement à Breony, semblant ignorer l'homme qui venait de lui épargner quelques pénibles années derrière les barreaux et sans même prendre la peine de faire les présentations. « Je sais que je ne te dois rien. » Bing ! L'exécrable ego de ce cher Maël nous avait manqué tiens ! « Mais si tu travailles avec moi, c'est le genre de détails qu'il me faudra te révéler. » Lehman n'eut même pas besoin de poser les yeux sur Enrique pour le sentir tiquer. Sa conduite se fit d'ailleurs moins douce et, s'il n'osa pas ouvrir la bouche devant Maël, celui-ci savait que ses paroles venaient de le blesser profondément. Enrique faisait partie de ceux à qui Breony devrait prouver sa valeur, ceux contre lesquels elle devrait se battre pour conserver sa place. L'espagnol lui ferait très certainement les pires misères, mais Lehman savait la jeune femme de taille à riposter. Dans le cas contraire, jamais il ne serait venu frapper à sa porte ce matin-là. « Voilà pourquoi je te laisse tout le temps pour réfléchir. Je ne veux te faire aucune confidence avant que tu sois sûre de ton choix. Bon là, en l'occurrence, ça a joliment foiré... Vu que tu sais désormais que les flics me recherchent... Mais bon, je te fais confiance pour savoir ce qui risque de t'arriver si jamais tu t'amusais à parler de ce détail autour de toi. » Dans l'esprit de Maël c'était plus Je te fais confiance, je sais que tu n'en parleras pas, mais bien entendu, son ego démesuré ne lui permettait pas d'affirmer de tels propos. Aussi préférait-il menacer ses plus proches connaissances, plutôt que d'avouer qu'elles avaient franchis la barrière indétectable de sa confiance. Oh oui, c'était bien plus flatteur et bien plus proche de l'image qui donnait de lui. Quant à savoir si Breony saurait lire entre les lignes, c'était bien moins sûr.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMar 10 Mai - 11:24


CRÉDIT - CSS


Maël, personnage changeant, adorable parfois, exécrable la plupart du temps, personnage que j’appréciais quand il ne me taper pas violemment sur les nerfs. Il me traiter de chieuse mais il avait exactement le même caractère que moi, puéril, mauvais, mesquin, sournois enfin je ne vais pas faire la liste de toutes ses qualités quand même, cet homme avait un don certain pour trouver les mots qui me ferait sortir de mes gongs. Cette journée et cette fuite en voiture n’était pas bien différente des autres bien au contraire, comment avais je pu croire une seule seconde que nous allions nous entendre plus de trois secondes ? J’avais déjà envie de lui arracher les yeux et la langue. Le pire ? J’étais dans une voiture et là ni l’un ni l’autre ne pouvez partir. L’horreur quoi. J’allais peut être tenté de me tuer avec la ceinture de sécurité, oui me pendre avec aller être ma solution première quand j’en aurais assez de l’entendre piailler. Je sentais de là son irritation, il était en colère pour plusieurs raison et devinez qui aller faire les frais de cette histoire ? Soit son sous fifres soit moi, je pencherais plutôt pour moi. Ben oui ce n’est pas pour jouer les victimes mais Maël adorait s’en prendre à moi peut être parce que j’adorais lui en mettre plein la tête et l’insulter à tout va, il était un peu masochiste lui aussi fallait comprendre cela pour comprendre notre relation. Tout d’abord il sembla totalement m’oublié et ça m’arranger complètement, parlant d’un ton sec à notre conducteur j’écoute attentivement ce qu’il était en train de dire. Dans le on se trouve une planque pour les prochaines heures dis moi que le on ne veut pas dire nous trois mais bien vous deux ? Dis moi que tu vas me lâcher je ne sais ou et que je vais pouvoir rentrer. Non parce que finalement je veux bien retourner avec les flics, je veux bien être interrogé pendant quarante huit heures et même me faire torturer, bon ok j’exagère la présence de Maël n’était pas aussi insupportable – quoi que – je préfère être loin de lui quand il était dans cet état et le fait que les flics étaient à deux doigts de le coffrer n’aller surement pas le rendre aimable bien au contraire. Je ne réponds même pas à la pseudo menace de mon ami je met ça sur son irritation, j’ai pas vraiment envie de me prendre la tête avec lui, pas maintenant du moins, pas devant le conducteur de cette voiture inconfortable. Quelle idée d’avoir une voiture de sport à Lewis… ça faisait tâche par rapport aux habitants d’ici. Je trouvais ça assez pathétique de conduire une voiture de sport pour assurer une virilité que l’on n’avait pas, tous les hommes friqués avaient ce genre voiture, ce n’étais pas mon truc j’aimais la simplicité, le jour ou j’aurais plein d’argent je ne mettrais pas mon argent dans ce genre de cochonnerie préférant utiliser cet argent à pleins d’autres choses plus intéressante. La première ? Prendre une maison loin, horriblement loin de ce bled et courir assez loin pour ne pas que le passé ne me rattrape. Bref alors que mes yeux se reposent sur la route forme d’indifférence que j’accordais à mon mentor je l’entends briser de nouveau le silence, bon d’accord j’ai compris il avait envie de se disputé dans la voiture pour se détendre bon eh bien j’allais être sympa et lui donner ce qu’il voulait.

Alors que j’allais répondre je sens la voiture accélérer légèrement le conducteur me lance dans le rétroviseur un regard rempli d’éclair, ouh il avait beaucoup de chance de conduire sinon je lui taperai la tête contre le tableau de bord pour lui montrer ce que ça fait de s’en prendre à Breony Turner sans la connaître. Voilà un homme que j’allais beaucoup apprécier, je sentais que j’allais déjà m’amuser à le torturer celui-ci je ne sais pourquoi il me revenait pas, peut être parce que j’étais déjà énervée de l’avoir vu entrer dans mon appartement sans attendre une seconde, ou son regard scrutateur lorsque je m’étais glissé avec mon mentor dans la voiture, peut être aussi parce qu’il l’avait déjà mauvaise de savoir que j’allais travailler avec eux, ben oui les hommes sont des machos pour la plupart ils se croient les plus forts alors que les femmes sont bien plus supérieurs que les hommes. Un regard en coin envers ce conducteur bien trop brusque puis retour sur le visage de mon ami. Il ne me laissera pas le temps de répondre à une seule de ses provocations ! Il ne la fermer jamais c’était incroyable ça je crois que je le préfère droguer finalement au moins il est plus sympathique avec moi-même s’il pose des questions dérangeantes. Et là… il fait l’erreur qu’il n’aurait jamais au grand jamais dû refaire une seconde fois… me menacer. C’est quelque chose que je ne supporte pas du tout et qui me rend pour le moins très en colère, j’étais déjà à fleur de peau ce matin au réveil et ça n’allait pas arranger la chose. Lire entre les lignes ? Très peu pour moi j’écoutais simplement ce qu’il venait de me dire, si tout à l’heure j’avais accepté qu’il me dise qu’il pouvait me tuer pour me faire taire là je sens la colère me monter dans tous l’organisme. « Je croyais que je t’avais déjà dis de ne pas me menacer. Je ne réagis pas vraiment bien aux menaces c’est clair pourtant. » Doucement, doucement ma belle respire, ne lui arrache pas les yeux. Elle est partie ou la jolie Breony rempli de charme et de séduction ? Disparue, bye bye la séductrice bonjour la furie. « Je ne suis pas une de tes petites groupies accrochées à tes pieds, je ne compte pas te cirer les pompes ni même te regarder faire de moi ce que tu veux, je ne suis ni une serpillère ni un paillasson. Si toutes les personnes autour de toi acceptent ça ce n’est pas mon cas. Je te l’ai déjà dis je ne suis pas ton petit toutou qui accepte tous et qui la ferme en faisant un jolie sourire de nunuche. Tu veux une conne avec un sourire en cœur ? Prends quelqu’un d’autre et laisse-moi descendre. Tu veux me buter ? Très bien va y fait le tout de suite j’en ai rien à faire. » Bing en plus de Maël, l’inconnu s’en prenait aussi pour son grade. Quoi ? Parce que vous croyez vraiment que je ne le voyais pas faire, il y avait de l’animosité dans le regard de cet homme que je ne comprenais pas, est ce que c’est parce que Maël m’avait amené ? Quoi qu’il en soit il avait préférer la fermer devant mon mentor bien trop autoritaire pour moi, moi je l’aurais déjà envoyée bouler. Mais bon chacun pouvait voir midi à sa porte, j’étais impulsive et mauvaise lui devait être un bon et loyal sujet pour un homme à l’égo démesuré.

Finalement il avait voulu parler devant Enrique (bon je sais Breo connais pas le nom du type mais marre de dire l’inconnu (a)) eh bien parlons allons y nous avions tout le temps pour le faire. Je m’allume une cigarette me foutant royalement de ce que le propriétaire de cette voiture dirait. « Tu veux vraiment parler de ça ici ? » Sous entendu tu veux vraiment parler de ça devant lui ? Tant pis pour toi. « Quoi ? Maël voyons tu crois encore que j’y réfléchis ? Tu me connais assez bien pour savoir que ma réponse je la connais déjà, tu la connais aussi sinon tu ne m’aurais absolument rien dis. Tu sais parfaitement que j’ai assez d’ambition pour accepter ta proposition. Tu as bien ficelé ta demande pour me faire saliver devant un plateau garnit d’argent et de coke. Tu sais que ce sont mes deux pêchés mignons. Alors oui j’accepte ta proposition de devenir ton associé. » Oops boulette… L’homme donna un coup de freins violent qui me fait taper la tête légèrement dans l’appuie tête. « Espèce d’abruti ! Tu ne peux pas faire gaffe ! Tu as eu ton permis ou toi. » Je me masse les tempes et relève la tête vers Maël et Enrique, ah oui j’aurais peut être pas dû dire ça maintenant. C’est ça que tu disais quand tu m’avais prévenu de la fermer ? Tant pis. « Je crois pas que ce soit le moment de s’arrêter là tout de suite ou d’avoir conversation aussi délicieuse soit elle. Tu ne veux pas appuyer sur la pédale que l’on appel communément accélérateur ? Si tu ne veux pas que l’on se fasse tous embarqué par les flics. Tu auras le temps de me dire que tu vas me faire vivre la misère etc... » Le mot flic finit par faire redémarrer cet abruti. Lui je me ferais un plaisir certain de l’écraser. J’étais toujours ainsi franche, impulsive, mauvaise, ce n’est pas parce que j’allais commencer à travailler avec mon mentor que j’allais soudainement changer de comportement, il le savait parfaitement, j’avais fait une boulette c’était sorti tout seul. Ça arrive non ?

Pour terminer cette magnifique conversation, je prends ma cigarette entre mes lèvres et relève les yeux vers Maël oubliant notre conducteur. Le calme avait reprit tout doucement le dessus et heureusement. « Tu croyais vraiment que j’allais gober ton histoire de petit commerce de drogue, toi, Maël Quinn Lehman être dans un petit commerce, tu as plus d’ambition que ça je te connais parfaitement… Alors… il est aussi gros que ça ce commerce ? » Tient tient… une légère pointe d’ambition dans l’air ? L’envie est un pêché mortelle Breony tu ne le savais pas ? Eh oui finalement il avait beau me sortir des yeux il avait su m’apporter ce que je souhaitais… du boulot.

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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeMer 11 Mai - 8:51

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BREONY & MAËL


Comme souvent, Maël affichait un calme olympien. Intérieurement, il bouillonnait. Rien n'aurait dû se passer de la sorte. Jamais la police n'aurait dû être au courant de sa présence à Lewis. C'était l'exacte raison pour laquelle il avait rejoint sa ville natale et détestée. L'unique raison. S'il avait consentit à revenir s'enfermer dans ce trou à rats, c'était pour s'effacer et diriger ses affaires à bout de bras, sans se mouiller. Les forces de l'ordre devaient oublier Maël Q. Lehman ; l'homme se devait de les convaincre - par son silence et cette soudaine passivité qui ne lui ressemblait pas - qu'il avait quitté le pays et qu'il n'était désormais plus le criminel à arrêter. Sa présence dans le village révélée, Quinn ne savait plus vraiment comment agir et cela, plus que tout le reste, décuplait cette rage sourde et profonde qui vivait au creux de ses entrailles. Et, son irritation ravivée, sa colère à son summum, Maël n'avait d'autre moyen de se calmer que de s'en prendre à la seule personne qui saurait répondre à ses provocations. Et, à cet instant précis, cette personne était Breony. Enrique était bien trop soumis à son patron pour oser le contredire et Lehman savait que s'il en venait à jouer à ce petit jeu avec le conducteur du véhicule, celui-ci observerait un mutisme tout à fait détestable. Avec la jeune Turner, c'était une toute autre histoire. Cette dernière avait la langue bien pendue et était dotée d'une fierté qui l'empêchait de la boucler. Maël le savait. Maël appréciait ce trait de sa personnalité. Maël en jouait. Et Maël s'en servait pour tenter de calmer une colère que les paroles de la jeune femme ne sauraient finalement que décupler. Il en avait toujours été ainsi et il en serait toujours ainsi. De plus, ni l'un, ni l'autre n'avait la moindre dose de cocaïne sous la main et, sans leur drogue favorite, nul doute que la situation risquait fort de dégénérer plus rapidement encore que d'habitude.

Sa menace prononcée, le regard de Maël, glacial, noir, sombre, retourna immédiatement se poser sur la route empruntée par Enrique. Un instant, il lui sembla que son employé jubilait. Certainement croyait-il que son patron avait réduit cette intruse au silence et sa fierté s'en trouvait gonflée à bloc. Patience Enrique, patience. Dans quelques secondes, tu assisteras à l'explosion de la bombe à retardement que Lehman venait d'amorcer. Explosion qui ne tarda pas à pointer le bout de son nez sous les traits d'une jolie brune à la répartie un peu trop facile. Boum ! La bombe était lancée. Comme souvent, les provocations et les horreurs proférées par Quinn atteignirent leur cible et Breony démarra presque au quart de tour. Bien sûr, à l'image de son mentor, elle s'exprima avec une calme sérénité, mais l'essence même de ses paroles révélait un mécontentement dont personne ne pouvait douter. Pas même l'hypocrisie et la mauvaise foi sans bornes de son mentor. Décidément elle y tenait à sa fierté, hurlant haut et fort son indépendance et son désir de se montrer différente de ceux qui entouraient habituellement ce cher Lehman. C'était tout à son honneur, bien entendu et Maël tentait lui-même de se convaincre qu'il n'attendait que ça. Il en avait assez de tous ces lèches-bottes dont la seule préoccupation était de lui plaire et dont la seule ambition était de le servir fidèlement. Il voulait autre chose. Il avait besoin d'autre chose. Et pourtant... Pourtant ! Quand Graham s'était tout à coup montré plus aventureux et avait formulé son souhait d'aller de l'avant - sans Maël - l'homme s'était soudainement retrouvé avec un revolver contre la tempe. Bien entendu, Quinn s'était trouvé mille et une excuses pour justifier sa réaction. Graham l'avait trahi. Graham avait essayé de le doubler. Graham flirtait avec Soledad. Graham n'en serait jamais arrivé là sans lui. Bref... Des raisons sans aucun doute vérifiées, mais la principale raison qui pouvait justifier son comportement était très certainement son ego. Maël ne pouvait supporter que quiconque essaie de prendre ce qu'il considérait comme son business en main. Quiconque essayant de le doubler méritait un châtiment qu'il n'avait pourtant pas été capable d'infliger à son ancien associé. Alors oui, môôsieur Lehman espérait du changement, tandis que sa mauvaise foi punissait toute tentative. Du grand lui, une fois de plus.

Une fois lancée, Breony ne semblait plus vouloir s'arrêter. Et, tout en remettant tranquillement son mentor à sa place, elle ne se gêna pas pour s'en prendre plutôt explicitement à Enrique qui, de toute évidence, avait de plus en plus de mal à conserver son calme et son mutisme. Le conducteur du véhicule bouillonnait sur son siège et cela suffit à provoquer chez Lehman un petit sourire amusé. Il ne s'était pas trompé, la jolie Turner avait sa place dans son équipe et elle saurait très bien le prouver à tout ce beau monde. Elle avait les tripes nécessaires pour tenir tête à n'importe qui... C'était même surprenant qu'il ai pu en douter. Elle lui tenait tête, cela aurait dû être suffisant pour convaincre son ego. Mais non, ce même ego ne pouvait que continuer à se méfier des détails les plus évidents. Il était ainsi, jamais personne ne le changerait. Pas même une belle brune à la langue sublimement bien pendue.

Évidemment, Maël aurait préféré éviter d'avoir cette conversation devant Enrique. Bien sûr, celui-ci aurait bien fini par apprendre ce qu'il en était, mais l'espagnol avait la vie de son patron et de l'intruse entre ses mains et Lehman n'aimait pas vraiment ça. Mais Breony ne lui laissa pas le choix. Bon, c'était lui qui l'avait lancé sur ce sujet, mais cela, son impertinence et sa fierté l'avaient déjà oublié. Sacrée Breony ! Elle n'était pas encore dans le coup qu'elle se faisait déjà des ennemis. Cette femme était une harpie ; l'ambition incarnée. Elle se fichait pas mal du mal qu'elle pouvait faire du moment que cela pouvait, d'une manière ou d'une autre, lui profiter. Aucun doute, elle avait été à bonne école (a). A nouveau, Maël se retrouva partagé entre deux sentiments contradictoires. La satisfaction de voir une jeune femme décidée. Elle lui faisait honneur et lui prouvait qu'il ne s'était pas trompé en la choisissant. Et l'amertume d'entendre encore et toujours cette assurance qu'il exécrait. Oui, il détestait cette confiance en elle qu'elle affichait à tort et à travers. Il possédait la même bien sûr, mais c'était une chose qu'il supportait difficilement chez son entourage. Enfin, Maël oubliait certainement que c'était lui-même qui lui avait conseillé de prouver ce dont elle était capable. Elle le faisait brillamment et sans doute était-ce exactement ce qui lui déplaisait. Breony semblait excellente dans sa partie. C'était facile pour elle. Trop facile. Il devrait, sans un futur proche, faire en sorte de corser un peu les choses pour cette demoiselle un peu trop douée pour s'octroyer une place qu'il venait tout juste de lui proposer.

L'irritation ne quittait plus les entrailles de Lehman. Breony avait raison, mais à ses yeux elle avait tort. Un homme doté d'un tel ego ne pouvait décemment accepter toutes ces vérités qu'elle lui crachait au visage. Et si elle croyait qu'il allait rester silencieux devant toutes ces provocations, elle se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au cerveau. Tout à fait serein, Quinn prit son tour de parole sans même accorder un regard à Enrique qui avait redémarré dans un crissement de pneu. « Clair comme de l'eau de roche, chérie... Et c'est exactement la raison pour laquelle je continue à le faire. On ne change pas les vieilles habitudes, n'est-ce pas ? Dis-toi que c'est pour ton bien ! Le jour où tu réussiras à passer outre ce qui te déplaît le plus, tu auras le monde à tes pieds. Des menaces, t'as pas fini d'en bouffer et les prochaines ne viendront pas de moi, tu peux en être certaine. » Malgré un rictus ouvertement affiché, Maël était on ne peut plus sérieux. Ce monde dans lequel il lui proposait de pénétrer était pourri jusqu'à la racine. Les contacts de Lehman étaient pour la plupart des colombiens prétentieux qui ne supportaient aucun affront et dont la menace était l'arme la plus efficace. Breony devrait donc apprendre à ignorer ce genre de propos et à agir en conséquences. Les ignorer, mais pas les oublier, bien entendu. Sans attendre, il poursuivit. « Quant à la boucler, je peux t'assurer que c'est un art que tu finiras aussi par maîtriser. Que tu le veuilles ou non. Et très honnêtement, le plus tôt sera le mieux puisque tu sembles décidée à accepter ma proposition. Ça me ferait chier que ma nouvelle collaboratrice se retrouve dans les emmerdes jusqu'au cou dès les premiers jours juste parce qu'elle n'a pas su fermer sa putain de bouche. » Quelle grossièreté ! Le calme semblait vaciller dans la voix de Quinn. Pourtant, il se reprit soudain et continua tout en jetant un léger coup d'oeil dans le rétroviseur pour s'assurer que personne ne les suivait. « Alors oui, que ça te plaise ou non, faudra bien que tu acceptes de la fermer quand je te le demanderai. Ça n'a rien à voir avec un quelconque paillasson... Contrairement à toi, je tiens à la vie. J'ai pas envie de crever à cause de toi, ma belle. J'ai encore bien des projets et plus de la moitié de ma vie devant moi. Rentre toi tout ça dans le crâne une bonne fois pour toute, histoire qu'on ait pas à y revenir. » Intransigeant, Maël tourna légèrement la tête sur sa gauche et planta son regard noir dans les prunelles de la jeune femme. Il n'était pas question de soumission, mais simplement de survie. Le monde dans lequel Breony acceptait de plonger était dangereux et il lui faudrait un certain temps pour en maîtriser toutes les règles. Et Quinn serait là pour les lui expliquer... A sa manière.

Interrompu par un nouveau coup de frein, Maël comprit qu'Enrique les avait galamment conduit jusqu'à leur première destination. Sans perdre une seconde, il bondit hors du véhicule, laissant Breony en tête-à-tête avec l'espagnol et disparu à l'intérieur du motel. Quelques minutes plus tard, il réapparaissait, une valise au bout de chaque bras, seules témoins de ses activités. Sans un mot, il remonta à bord de la voiture, tandis qu'Enrique redémarrait pour leur trouver un abri pour la journée. Avec un petit sourire, Maël tandis à la jolie Turner la valise contenant un joli demi million de dollars. Demi-million qu'il aurait normalement dû partager avec Soledad, mais bon... C'était un détail qu'il avait - très inconsciemment bien sûr (a) - oublier. Breony voulait connaître l'importance de son commerce ? Il allait lui en donner un petit aperçu. La laissant ouvrir la valise, il se contenta de sourire et de répondre simplement. « Aussi important et indestructible que mon ego, ma belle. » Ce n'était qu'à moitié vrai. L'ambitieux Maël comptait bien ne pas laisser ses affaires là où il les avait laissé. La moitié des forces de l'ordre était sur ses traces, il ne s'arrêterait pas temps qu'il n'aurait pas le pays entier accroché aux basques. En dévoilant sa précieuse valise, Lehman ne se doutait pas qu'il avait définitivement ouvert les portes des hostilités. Enrique s'accrochait rageusement au volant et ne tarderait certainement plus à craquer. C'était d'ailleurs tout à fait compréhensible. Il suivait fidèlement Maël depuis plusieurs années et considérait sûrement que la place de Graham lui revenait de droit. Manque de chance, son patron avait trouvé mieux, bien mieux, pour remplacer son ancien collaborateur...

Après avoir laissé le temps à Breony d'ouvrir la valise, il finit par ajouter, le plus innocemment du monde, comme ce qu'il venait de lui dévoiler n'avait aucune réelle importance. « C'est le tiers de ce que tu pourrais gagner à chaque marchandise écouler... Si tu évites de te faire flinguer dès la première semaine, bien entendu. »
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël   I need a woman with balls, darling ♞ Breony&Maël Icon_minitimeJeu 12 Mai - 0:52


CRÉDIT - CSS


Cette petite escapade en voiture était longue et pénible, j’étais coincée dans un endroit clos avec deux hommes, le premier ressemblait à un véritable mollusque incapable de l’ouvrir plus de deux secondes pour tenir tête à son patron, le deuxième, lui, l’ouvrait beaucoup trop, incapable de la fermer plus de deux secondes. Et moi ? Eh bien moi j’étais toujours moi, une femme adorable et gentille avec toutes les qualités du monde surtout la modestie (a) plus sérieusement j’étais plus mauvaise que jamais. J’aurais du être mauvaise avec Maël plus qu’avec Enrique pourtant c’était le contraire qui se passer. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’au moment ou j’avais dis oui au travail que mon mentor me donnait je savais très bien que je devrais me battre dès la première seconde, le conducteur de la voiture aller être un de mes adversaires, adversaires auquel je ne tournerais jamais le dos des fois qu’il me plante un couteau dans le dos. Je n’allais pas lâcher, jamais, j’étais ambitieuse, acharnée, en plus de tous ça j’avais un égo tellement surdimensionné que je ne pouvais pas échouer ça me tuerais. Je ne devais et ne pouvais pas échouer, l’échec n’a jamais été envisageable et cela depuis toujours, le caractère qui faisait de moi celle que j’étais contrôlé absolument toute mon existence, on né ou on né pas avec un caractère fort on ne devient pas ainsi. En plus de tous ses défauts que je transforme en qualité j’avais une assurance qui m’empêché de tomber, bien entendu parfois mon assurance en prenait un coup mais simplement parce que je trainais bien trop souvent avec l’homme qui m’avait poussé dans cette voie tout doucement. C’est vrai je devais beaucoup à Maël, bien sûr je ne lui devais pas tout, je m’étais construite toute seule, j’avais déjà un tempérament de feu mais il m’avait aidé à construire pendant quelques mois, m’indiquant comment je ne devais pas me laisser faire et ce que je devais réagir. Comment avait il fait cet exploit ? Simplement en me blessant, à chaque blessure infligée je devenais de plus en plus forte, je me relevais chaque fois et même à l’âge de quinze ans quand j’étais encore faible je n’ai jamais pleuré devant lui, jamais. Avec les années j’ai grandi et j’ai changé, oh je n’essaie plus de faire croire que j’ai changé en bien non, je dis juste qu’en grandissant j’ai pris de la maturité, j’ai évoluée, j’ai plus d’assurance, mon égo à grandit, je ne me laisse plus marcher sur les pieds par qui que ce soit… je suis devenue exécrable en gros. J’avais réussis à apprendre quelques petits trucs que mon ami n’avait pas vue, rester calme dans toutes les circonstances par exemple, avant je me serais jeté sur Enrique rien que parce qu’il m’a regardé de travers, j’étais une furie, une harpie, aujourd’hui je sais que les mots blessent bien plus que les coups aussi j’utilise principalement ma repartie pour démolir mes adversaires, y compris celui qui m’a formé… Maël. Nous savions parfaitement tous les deux que si nous étions en colère nous devions nous battre l’un contre l’autre, ça faisait parti de notre caractère, de notre relation aussi étrange soit elle, c’était notre manière à nous de nous dire que l’on s’apprécié, peu de personne était capable de supporté notre caractère, nos menaces, notre colère et surtout nos provocations. Peu de personne avait assez de cran pour ne pas se laisser faire et ne pas partir en pleurant quand ça commençait vraiment à être le plus drôle. Aussi en quelques minutes seulement j’avais réussis à décrypter le caractère de notre conducteur, c’était un homme soumis à son patron comme un chien à son maître j’imagine parfaitement que l’égo de Maël ait pu être flatté mais ce n’est pas avec ce genre de boulet que l’on avance bien au contraire, du coup je savais bien qu’en étant une femme cet homme déverserait toute la colère qu’il a pour mon mentor sur moi et je m’en amuserais le plus possible avant de lui porter le coup fatale et de l’écrabouillé encore, encore et encore jusqu'à l’épuisement total.

Ce n’était pas de la méchanceté ce n’était que de la survie, manger ou être manger, il y a bien longtemps que je suis carnivore et qu’une seule personne arrive encore à me blesser. Aux menaces de mon mentor je regarde les deux hommes quelques instants, Maël savait parfaitement bien que je répliquerais mais le conducteur lui pensait que je la fermerais, je le voyais presque faire un petit sourire mais là j’ai explosé tout doucement, au fur et à mesure de mes dires l’homme se décomposa tranquillement sur son siège. Il ne faut pas juger un livre à sa couverture on te l’as jamais dis ? Eh bien maintenant tu le sais. Il avait du penser vue ce qu’il avait aperçu chez moi que je n’étais que la maitresse de son patron et que lorsqu’il me disait quelque chose gentiment je clignais des yeux et je fermais ma bouche, manque de chance il était tombé sur quelqu’un de fort… Bref une fois tous cela déballés il ne restait plus qu’a ce que mon ami déballe toutes les saloperies qu’il avait sur le cœur et réagisse à toutes mes provocations. Je n’en attendais pas moins de lui et s’il ne l’avait pas fait je l’aurais poussé jusqu'à ce qu’il l’ouvre de nouveau. Tout d’abord il me parle des menaces, bien entendu je savais parfaitement bien que j’en aurais des menaces ce n’est pas pour autant que j’allais accepter cela, mais je n’étais pas encore totalement idiote et je savais à qui je répondais vivement et à qui je prendrais plus de gant. Mon mentor me savait impulsive mais je n’étais pas suicidaire du moins pas encore, ce qui me dérangeais le plus avec les menaces de Maël c’est qu’il me connaissait depuis dix ans et qu’il voulait toujours me menacer, comme s’il ne comprenait pas au bout du compte que je n’étais pas du genre à fermer ma bouche sous la menace et puis faut le dire si je le faisais il serait sacrément déçu. Et puis qu’est ce qu’il m’énervait quand il m’appeler chérie ce surnom était aussi pathétique pour moi que lorsque je l’appelais mon chou, une simple provocation qui agrandissait tout doucement la tension entre nous deux. Tirant sur ma cigarette je le laisse parler encore et encore, ses mots rentrent dans une oreille et ressortent de l’autre. J’ai parfois l’impression d’être en face d’un frère ou d’un père et que je suis une gamine qu’il doit remettre à sa place je crois que c’est surement ce qui m’agaces le plus dans nos pseudo disputes, ça avait le don de me rendre folle de voir qu’il me prenait encore parfois pour une gosse de cinq ans que l’on doit surveiller. « Oh… je crois comprendre alors… si tu me menaces c’est pour mon bien c’est ça? Waouh et moi qui croyais pendant tous ce temps que tu ne le faisais que par pur plaisir de m’emmerder. En faite tu le fais pour me protégé des autres. Je devrais peut être te remercier un jour… » Je laisse un petit silence le regardant avec une certaine colère qui se lisait parfaitement dans mes yeux en contradiction avec une voix des plus calmes, je n’étais pas menaçante juste ironique et hypocrite comme toujours. « Tu t’inquiète pour moi ? Quel gentil garçon… t’en fais pas chéri je m’en sortirais très bien et je ne te laisserais pas sans collaborateur quand même je ne suis pas comme ça, en plus ça serait dommage que je sois remplacer par quelqu’un qui n’en vaux pas le coup. » Le mot chéri avait été accentué de manière à ce qu'il comprenne bien que je n'apprécié absolument pas ce surnom. Et boum… voilà comment on remue le couteau dans la plaie d’un homme presque à terre, le pire ? Je crois que ce n’était même pas pour Enrique j’avais dis cela avec assurance, ma saleté d’assurance qui bouillonné en moi depuis toujours. Est-ce que je me sentais plus forte que les autres ? Oui bien sûr, est ce que je me sentais irremplaçable ? Non pas du tout j’en étais pas encore arrivée à ce degré mais il fallait que tout le monde le croit. C’était la clé du succès. « Et si ça peut te rassuré je ne compte pas mourir, je ne suis pas suicidaire Maël, j’ai encore de belles années à vivre, je compte bien en profiter à fond si tu vois ce que je veux dire. Donc non ne t’en fais pas je ne suis pas encore au point ou ma vie ne vaux rien et je ne mettrais pas la tienne en danger non plus. » Cette dernière phrase était sur un ton hypocrite mais c’était la vérité à l’état brut je ne comptais pas mettre ma vie en jeu ni celle de Maël, je tenais à la vie, je tenais à ma fille et je tenais à mon mentor d’une certaine manière, c’est bien pour cela que je ne l’avais pas encore jeté de ma vie… s’il avait besoin d’aide je serais là pour lui dans toutes les circonstances possible et inimaginable. La preuve j’étais dans cette voiture.

Les choses se passent ensuite très rapidement, la voiture freine de nouveau et Maël sort pour prendre quelque chose dans sa chambre je me doutais parfaitement bien que c’était les valises qu’il prendrait rapidement. Je reste seule avec le conducteur. Un silence de mort s’installe bien que j’ai envie de m’attaqué à lui je la ferme plutôt curieuse de voir dans combien de temps il allait exploser et surtout ce que mon mentor aura à dire sur la taille de son commerce. Dès son retour nous repartons en direction d’une planque bien situé pour la journée, j’ouvre donc la valise de Maël sur mes genoux après avoir jeté la cigarette par la fenêtre et avoir remonté la vitre – si je fais cramer les billets ou la voiture je vais me faire enterré vivante (a) – Un sourire éclaira mon doux visage avant que je relève la tête vers Maël. « Eh bien voilà c’est pas ça qu’il fallait commencer… Aussi important que ton égo tu dis ? Mmmh intéressant. » Une lueur s’éclaira dans mes yeux, l’ambition, l’appât du gain, la curiosité un mélange de pleins d’éléments en faite. Là oui Maël avait réussit son coup il m’avait embarqué dans son boulot à l’instant ou j’avais ouvert la valise, il fallait être fou ou complètement à côté de la plaque pour refuser ce genre de somme et bien plus encore… C’est d’ailleurs la seconde phrase qui me laisse sans voix quelques instants, je referme la valise religieusement et la pose sur le siège à côté. « Cesse de croire que je vais me faire buter… je suis bien plus intelligente que ça. » Et c’est surement sur ses dernières paroles que je réalise que le conducteur allait exploser, qu’est ce qu’il avait cet abruti ? Ahhhhh il voulait déjà ma place ? Eh bien fallait bosser plus que ça et ne pas jouer les lèches bottes accompli. Tant pis pour toi maintenant et ne compte pas prendre ma place si rapidement je ne vais pas lâcher ce boulot du jour au lendemain pour récupéré ce qui me revient maintenant il faudra soit me tuer, soit me faire coffrer dans les deux cas… ça sera presque mission impossible. Chacun à sa place. Pour conclure notre magnifique discussion je fini par l’ouvrir une dernière fois. « Maintenant il ne te reste plus qu’à ouvrir les yeux et te rendre compte que tu vas devoir me supporter… deux fois plus longtemps. » Ce n’était même pas de la provocation juste de l’ironie, je n’étais pas la méchante dans l’histoire nous étions au même niveau.

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