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 Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël]

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MessageSujet: Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël]   Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël] Icon_minitimeMar 24 Mai - 4:19

Lewis, petite ville des Etats-Unis, que pouvais-je bien venir faire dans un bled aussi paumé que celui-là ? C'est la question que l'on est en droit de se poser, c'est vrai. J'entends encore mon père hurler après moi lorsque je lui ai dit que je quittais Londres ainsi que la direction de notre chaîne d'hôtels. Il me disait que j'avais perdu la raison, me demandait ce que j'allais bien pouvoir faire pour vivre si je n'avais pas un métier quelconque, je lui ai répondu que je prenais un an de vacances loin de l'Angleterre, que je n'étais même pas sûr d'y revenir et que de toute façon quoi qu'il se passe à présent, j'étais majeur, j'avais le droit de faire ce qu'il voulait. Heureusement que j'avais mis de l'argent de côté pendant trois ans parce que mon père décida que je n'aurais pas un sou, que puisque je voulais me débrouiller seul, il allait me prendre au mot. Je ne suis plus un enfant, j'ai vignt trois ans, je suis assez grand pour m'assumer. Je n'ai pas dit à mes parents la vraie raison de mon départ, cette raison a un prénom : Ismaël.

Ismaël et moi on se connait depuis très longtemps, on avait dix ans quand on s'est rencontrés pour la première fois mais nous sommes réellement devenus amis quelques années plus tard lors de notre entrée au collège. A l'âge de quatorze ans je me suis rendu compte que j'étais gay et lorsque j'eus quinze ans, j'ai réalisé que ce que je ressentais pour Ismaël était bien plus qu'une simple amitié. A seize ans on est sorti ensemble. On s'aimait lui et moi, c'était vraiment super. Seulement voilà, j'ai tout fait capoter. J'ai vraiment été ignoble avec lui. J'ai commencé par vouloir l'éloigner de moi, pour cela rien de plus simple, je me montrais froid et distant avec lui, je lui lançais des piques en rapport avec sa religion. Bref j'étais un vrai monstre. A dix-huit ans, je l'ai plaqué sans aucune explication, il est parti quelques mois plus tard. A l'époque je ne savais pas où il était allé et je m'en moquais, tout du moins, je voulais me convaincre que je m'en moquais. J'ai intégré un Institut à Londres pour me "guérir" de ma déviance... quelle horreur, j'étais trop stupide à l'époque. Bon sang, l'homosexualité n'est pas une maladie. Pourtant j'agissais comme si c'était le cas. Rien qu'en y repensant aujourd'hui, je me fais horreur. Je faisais tout cela parce que j'avais été vexé que mon père ne veuille pas me transmettre sa succession parce que j'étais gay. C'était complètement stupide, si j'avais su je l'aurais laissé se débrouillé avec ses hôtels, mais j'ai joué au fils parfait, formant un couple parfait avec une idiote des environs. Tout ça pendant quatre années, quatre ans où j'ai prétendu être ce que je n'étais pas.

Un beau jour, j'en ai eu assez de ce simulacre de vie, j'en ai eu assez de renier ce que j'étais et surtout, Ismaël me manquait atrocement. Oui, je l'aimais et je l'aime encore. Je dois être un peu maso parce que je me doute qu'il doit me détester, en même temps je le comprends, mais je me suis fait la promesse de le récupérer. Je sais que je vais galérer comme on dit, mais je suis prêt à tout pour qu'il me pardonne. J'ai fait quelques recherches grâce aux relations de mon père pour pouvoir retrouver Ismaël et on m'a donné le nom de cette ville. A présent, j'entre dans un café, ce voyage m'a un peu coupé les jambes, je m'installe au comptoir et je commande un capuccino. Je repars dans mes pensées, ne prêtant pas trop attention aux gens autour de moi.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël]   Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël] Icon_minitimeVen 27 Mai - 7:45

Encore un matin à se réveiller seul dans un lit froid et j’allais péter un câble, sérieux. J’aurais dû être hétéro, comme mon père me l’avait toujours appris et conseillé une fois que je lui avais avoué que j’étais gay. Pourquoi ? Pas bien compliqué, le nombre de filles qui me proposaient des rencards, c’en était hallucinant, à croire que je n’avais pas encore assez de renommée ici pour que tout le monde sache que j’étais homo. Pourtant, il ne manquait pas de pauvres gars qui s’étaient fait draguer par mes soins alors qu’ils n’avaient rien demandé, dans cette ville. Bref, si j’avais aimé un tant soit peu les filles, je ne me sentirais pas aussi délaissé sous la couette. En plus, même si l’été était censé approcher, le thermomètre ne prenait pas assez de degrés à mon goût, et je congelais littéralement toute la nuit durant. Je m’étais donc levé d’humeur morose, d’autant plus que je ne travaillais pas aujourd’hui et que je ne saurais pas comment occuper ma journée. Le salon de coiffure avait l’avantage de me divertir pendant plusieurs heures, avec le bruit constant des sèche-cheveux et les papotages intempestifs des clientes. Je songeais un instant à y aller quand même, mais me ravisais en me rappelant que la patronne me faisait une scène dès que j’osais pointer mon nez un jour de congé.

Enfilant un bermuda à carreaux et un T-shirt blanc, je me dirigeai vers la cuisine d’un pas lent, parce que j’étais loin d’être motivé, comme vous l’aurez sans doute capté. Ouvrant le frigo, je découvris avec horreur qu’il n’y avait plus de yaourt nature. Je sais, j’exagère peut-être un peu, mais quand je suis contrarié dès le réveil, il ne faut pas chercher à me comprendre. Complètement énervé contre le frigidaire, je reclapai brusquement la porte et retournai dans ma chambre faire mes prières le ventre vide. Je pris plus de temps que d’habitude, parce que lorsque je broyais du noir, prier était quasiment la chose qui réussissait le mieux à me calmer. Pour m’accaparer un peu plus longtemps, je me lisais aussi un passage de la Torah à voix haute, en hébreu, oui, j’ai appris l’hébreu par l’intermédiaire de mon père, ne me souciant même pas que Lily puisse m’entendre dans la chambre à côté, alors que le soleil venait à peine d’apparaître à l’horizon. Je reposai le livre sacré sur ma table de nuit quand je fus certain qu’il faisait clair dehors et que je pouvais sortir sans que l’on ne me prenne pour un illuminé du ciboulot. Je laçai donc mes converses, attrapai une veste légère beige et quittai l’appartement. La rue n’était pas encore très fréquentée, juste les gens qui se rendaient au boulot à pieds ou qui conduisaient leurs enfants à l’école, pas très intéressant, tout ça. Je marchai jusqu’au café du coin, là où je pourrais trouver un petit déjeuner en bonne et due forme. Le silence régnait dans la rue, seulement brisé par le passage de voitures, et je percevais nettement le gargouillis de mon estomac qui criait famine. Comme quoi, les prières, ça creuse.

Je poussai la porte et le carillon de l’entrée retentit. Le gérant me gratifia d’un bonjour et je lui lançai un maigre sourire, simplement prêt à manger, ne voulant même pas attendre une seconde de plus. J’allai m’asseoir à une table, mais je ne pus m’empêcher de remarquer le jeune homme assis en face du gérant, au comptoir, une tasse devant lui. Et même si je ne le voyais que de profil, je n’hésitai pas longtemps avant de mettre un nom sur ce visage. Emrys. Qu’est-ce qu’il foutait là ? J’espérai que ce n’était qu’un sosie, un pur hasard. Mais cela me semblait impossible. Le temps sembla ralentir, sauf pour mon cœur, qui se mit à battre de plus en plus vite, même si j’essayai de toutes mes forces de l’arrêter. A un moment, je crus qu’il n’y avait plus qu’Emrys et moi dans ce café, et que je serais obligé d’aller lui parler ou, du moins, que lui viendrait vers moi. Cependant, je repris mes esprits, il suffirait que j’aille me cacher dans le coin le plus sombre de l’établissement et il ne se rendrait pas compte de ma présence. Seulement, je ne pris pas cette décision assez vite, et comme j’avais les yeux rivés sur Emrys, je fonçai dans un type beaucoup plus grand et baraqué que moi, qui se mit à m’engueuler jusqu’à ce que j’aie l’impression que mes tympans avaient explosé. Je dévisageai cet homme, d’un air niais, en parfait idiot que j’étais, et cela l’agaçait davantage, donc il criait davantage, et je sentais qu’il allait finir par me frapper si je ne dégageais pas de son chemin. Mais rien à faire, je restai figé sur place, incapable de me tirer de cette situation, ne voulant surtout pas me retourner vers le garçon qui m’avait brisé le cœur.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël]   Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël] Icon_minitimeVen 27 Mai - 8:24

Je continuais de boire mon cappuccino, perdu dans mes pensées, inutile de vous dire quel en était le sujet principal. Par moment je me trouve pathétique, vous n'avez pas idée à quel point. Remarquez, pathétique c'est exactement l'état dans lequel je serais si malgré toutes mes tentatives pour le reconquérir, Ismaël ne me pardonnait jamais. Souvent il m'arrive de me demander comment cela se serait-il passé si j'avais tout expliqué à Ismaël, si au lieu de le plaquer froidement sans aucune raison, ou de le blesser en me moquant de lui je lui avais révélé mes craintes par rapport à mon père, mon envie de diriger cette fichu chaîne hôtelière. M'aurait-il laissé faire cette erreur pour que je me rende compte combien il me manquerait une fois là-bas ou bien aurait-il cherché à me retenir ? Je ne sais pas et je ne le saurais jamais, mais je crois qu'il m'aurait plutôt laissé partir même s'il en aurait ressenti de la souffrance. De toute façon, il a quand même souffert et j'en suis entièrement responsable. Bon sang qu'est-ce que je peux me haïr en ce moment. Je sais que m'auto-flageller ne servira à rien mais bon je ne peux pas m'en empêcher.

Le carillon de la porte se fait entendre, je ne prête pas trop attention à la personne qui vient d'entrer, je ne me retourne même pas pour la regarder, qu'est-ce que ça peut bien me faire d'ailleurs, je ne connais qu'une personne ici et je suis sûr que la dernière chose dont il ait envie c'est de me voir. Je termine ma boisson et j'allais me retourner pour partir lorsqu'une altercation eut lieu. Plus par réflexe que par réelle envie, je tournais la tête vers la personne qui hurlait comme un taré et là... mon souffle se bloqua dans ma gorge, j'avais l'impression d'être dans un film de série B, la pauvre victime, c'était Ismaël. Le visage qu'il arborait en cet instant me faisait revenir quatre ans en arrière, lorsque je le traitais comme un moins que rien et cela me causa une douleur énorme au coeur. L'homme continuait de lui hurler dessus, ce gars était une vraie baraque et cela allait être le combat de David contre Goliath sauf que là ce serait Goliath qui gagnerait. Personne ne bronchait dans le bar, apparemment l'homme leur faisait peur. Moi il ne me rassurait pas non plus, mais je ne voulais pas qu'il arrive quoi que ce soit à Ismaël alors, je me levais de mon tabouret et je me plaçais entre Ismaël et sa brute, ce fut ce moment-là que choisit l'homme pour envoyer un coup de poing, je me le reçu à la place d'Ismaël. Je crachais le sang que cet andouille avait fait couler et je le dévisageais.

- Maintenant que vous avez montré à tout le monde que vous êtes fort, vous pouvez peut-être partir.

Mon intervention avait laissé le temps au gérant d'appeler la police, si bien que lorsque l'homme entendit les sirènes, il s'en alla en me disant qu'il n'en avait pas fini avec moi. Je haussais les épaules, si ça l'amusait, je m'en fichais. Je me tournais vers Ismaël.

- Ismaël ? Tout va bien ?

Oh bon sang, la seule envie que j'avais en cet instant c'était de le prendre dans mes bras et de le supplier de me pardonner, mais je savais très bien que ce n'était pas comme ça qu'il fallait que je procède.


Dernière édition par Emrys B. Austin le Mar 31 Mai - 23:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël]   Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël] Icon_minitimeMar 31 Mai - 23:37

Grave dilemme qui se posait devant moi. J’avais le choix entre faire face à ce type en arborant un air à la fois niais et craintif, et m’écarter, ce qui signifiait me retrouver nez à nez avec une personne que je n’avais absolument pas envie de voir. J’aurais mieux fait de me sauver à toutes jambes, je courais vite, après tout, et ce mastodonte ne réussirait jamais à rattraper une petite gazelle comme moi. Tant qu’à me faire engueuler, autant en profiter pour réfléchir plus amplement sur la question. J’étais donc en train de fixer un type qui me postillonnait dessus, le visage presque décomposé, tout en essayant de me rappeler s’il n’y avait pas un passage secret vers l’extérieur dans ce café. Mon bourreau me paraissait de plus en plus énervé, et je sentais qu’il allait devenir violent si je continuais à ne pas réagir. Le seul problème, c’est qu’Emrys vint s’en mêler. Il s’interposa entre moi et l’homme sans que je ne demande rien. Je n’eus même pas le temps de comprendre d’où il était arrivé, ce qu’il foutait et compagnie, que la brute épaisse qui s’acharnait sur moi lui lança son poing en pleine figure. Et, je l’avoue même si c’est terriblement méchant, je ne pus retenir, quelque part, un sourire satisfait plein de gratitude envers cet inconnu qui me faisait à présent très bonne impression.

Mon sourire s’effaça bien vite quand Emrys cracha un peu de sang, je me sentais honteux, parce que c’était quand même moi qui étais censé recevoir ce coup, pas mon ex-petit copain, peu importe à quel point je lui en voulais. Mon regard se dirigea de lui-même sur le sol en entendant ce qu’il disait, puis l’homme quitta le café et j’eus l’irrésistible désir de faire pareil, mais je demeurai immobile, avec la sensation d’être cloué sur le parquet. Il se tourna vers moi tandis que je suppliais Yahvé de me donner le pouvoir de disparaître, et il me demanda si j’allais bien, ce à quoi je relevai les yeux vers lui pour qu’ils rechutent deux secondes plus tard, car il me sembla qu’il me faisait autant d’effet qu’avant. Et ça, c’était insupportable. Il avait toujours ces grands iris bleus hypnotisant, et cela, je ne sais pour quelle raison, me mit dans une rage folle dans mon for intérieur. Je n’étais pas en colère contre lui, à cet instant, mais bien contre moi, pour être aussi faible, aussi stupide. De toute façon, pourquoi était-il là, au juste ? Ce n’était peut-être qu’une coïncidence à la con, après tout. « Tout va bien ? C’est quoi cette question ? A ton avis, comment je vais, là ? Tu devrais le savoir mieux que moi. » Je m’emportai, alors je m’éloignai de lui pour m’asseoir au comptoir, commander un chocolat chaud. Oui, un chocolat chaud, na.

J’aurais bien couru après mon agresseur et celui d’Emrys par la même occasion, pour qu’il m’en colle une à moi aussi, en espérant que je tombe dans le coma. Quel besoin avait-il eu de venir me voir ? Quatre ans après ? C’était impossible, mon cerveau refusait tout simplement l’idée. La rupture était toujours là, je n’avais pas oublié. Et je n’avais surtout aucune envie de savoir les raisons qui l’avaient poussé à me plaquer de cette manière. Il faisait peut-être un voyage initiatique où il devait se faire pardonner tous ses torts pour trouver la paix intérieure et soigner son karma, ou que sais-je. Le gérant me servit ma boisson et je m’amusai avec la cuillère, jusqu’à ne plus penser à autre chose, un grand moment entre le chocolat et moi. Au bout d’un moment qui ne fut finalement pas si long, je me retournai à nouveau vers Emrys, pour voir s’il était encore là. Il l’était, évidemment et je faillis en tomber de mon tabouret. Je me rattrapai de justesse au comptoir, mais il allait obligatoirement se douter que j’étais plus que bouleversé.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël]   Parce qu'il est plus facile de reconnaître ses torts que de se les faire pardonner [PV : Ismaël] Icon_minitimeVen 3 Juin - 1:14

Heureusement que je faisais face à la brute épaisse parce que sinon j'aurais pu voir le sourire satisfait d'Ismaël et cela plus que tout autre chose m'aurait réellement fait mal. Bien sûr, je sais que j'ai mérité sa haine, je me suis vraiment comporté comme une andouille, pour être poli et je sais que je vais vraiment ramer pour obtenir son pardon, mais je suis prêt à tout pour l'avoir, je l'aime comme je n'ai jamais aimé qui que ce soit. Je serais même prêt à me mettre à genoux devant lui pour qu'il me pardonne, mais il ne vaut mieux pas que je le fasse maintenant parce que tout ce que je récolterais ce serait un grand coup de pied en plein visage... enfin peut-être pas parce qu'il n'est pas si violent, mais ce ne serait l'envie qui lui manquerait.

Lorsqu'il leva les yeux sur moi, il semblait si perdu, si fragile que mon coeur se serra et que je me demandais, pour la énième fois aujourd'hui, comment j'avais pu faire souffrir un homme comme lui, quel monstre sans coeur j'avais pu être pour le briser comme je l'avais fait, tout ça pour... bon cela ne servait à rien de revenir sur le passé. Je le regardais tandis qu'il me répondait. Sa voix était froide et sèche, je n'ai encore jamais eu l'occasion de l'entendre me parler ainsi il me semble, cela fait vraiment bizarre. C'est vrai que ma question était stupide, surtout que c'était moi qui avais prit le coup, mais personnellement je m'en fichais, ce qui m'importais c'était de savoir comment il allait lui, le reste n'avait absolument aucun intérêt. Je le regardais s'éloigner de moi et s'asseoir au comptoir pour prendre un chocolat. Je baissais les yeux, ils me piquaient... bon sang, j'allais me mettre à pleurer, ce qui m'arrivait très rarement, je ne voulais pas de cela, pas ici, pas maintenant. J'attrapais rapidement une serviette qui était sur une table en bénissant le ciel que Ismaël me tourne le dos et ne me vois pas puis j'essuyais mes yeux. Lorsque j'eus un visage à peu près présentable, après en avoir essuyé le sang qui coulait un peu, je m'approchais du comptoir mais restais à bonne distance d'Ismaël, je ne pouvais empêcher mes yeux de le regarder.

- C'est vrai, tu as raison, c'était idiot comme question, je suis désolé.

Tandis qu'il tentait de se raccrocher au comptoir pour ne pas tomber, je pu constater que ma présence lui faisait quelque chose. c'était certainement quelque chose de négatif, mais au moins je ne lui étais pas indifférent.

- Ismaël je... je sais que je suis, de loin, la dernière personne que tu ais envie de voir sur cette terre, mais... j'ai besoin de te parler, je sais que ma conduite d'il y a quelques années avec toi a été plus qu'intolérable, je ne me cherche pas d'excuses, tu as parfaitement le droit de me haïr, mais... j'aimerais bien qu'on en discute... s'il te plaît.

Oh pitié, faites qu'il ne me repousse pas, qu'il me laisse au moins une chance de lui expliquer je... je m'en veux tellement de l'avoir perdu.
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