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 Nowhere boy • ft. Ismaël

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MessageSujet: Nowhere boy • ft. Ismaël   Nowhere boy • ft. Ismaël Icon_minitimeDim 27 Mar - 10:07

« Take me wondering through these streets,
Where bright lights and angels meet,
Stone to stone they take me on,
I'm walking to the break of dawn .. »



    Un air entraînant s'échappait de ses lèvres souriantes. Assis sur le parapet de la plage, Joachim regardait fixement l'horizon, où le soleil rendait une lumière rose orangée. Les passants devant lui se détachaient comme des silhouettes découpées dans du papier noir. Elles se mouvaient avec une attitude pressée, sans doute due à la venue imminente de la nuit. Nuit annoncée fraîche par le petit vent frais qui le décoiffait allègrement, alors qu'il fermait les yeux et continuait de gratter les cordes de son ukulélé, sifflotant le refrain de sa chanson. Il l'avait composé lui-même, comme toutes les chansons qu'il interprétait dans la rue, dans le métro, ou encore comme aujourd'hui sur le bord de la plage. Il n'était pas las de cette vie au gré des passants, car même si l'on pouvait imaginer la monotonie de ses activités, chaque jour ne se renouvelait pas identique au dernier. En effet, car le jour terminé, il devait ranger ses instruments et trouver un endroit où pioncer. Les températures extérieures étant avenantes en cette saison ne l'étaient pas toute l'année, et dormir à la belle étoile était parfois chose peu recommandée. Il se trouvait parfois cependant que Joachim se fasse inviter pour une durée plus ou moins longue à loger chez une âme charitable – ou simplement une âme touchée par la musique. Car Joachim était un bon musicien. Il avait certes des défauts, comme toute personne vivant sur cette terre, mais il avait aussi la qualité de savoir émouvoir un être quel que soit son âge ou son origine par le simple son d'une mélodie. Son avenir n'était donc pas assuré. Mais il aimait cette situation. Il aimait savoir qu'il ne trouverait peut-être pas de lieu où dormir pour la nuit prochaine, savoir qu'il allait sûrement dormir à plus d'endroits différents dans sa vie que la majorité des personnes « sédentaires », qui se ruinaient dans l'achat d'une maison, puis dans son entretien, pour à la fin se retrouver avec une envie de fuir à l'autre bout du monde. On pouvait avancer que Joachim avait déjà anticipé tout ça, et avait « fuit à l'autre bout du monde » dès ses 16 ans.

    Cependant la nuit se faisait à présent maîtresse de la plage et de toute la ville, où des lampadaires s'éclairaient paisiblement. Le flamboyant astre solaire n'était plus qu'un reflet très loin sur la mer. Joachim attrapa son harmonica pour un dernier petit air, terminant sa journée. Journée dont la suite était assez floue dans son esprit. Il jeta un œil à son étui de guitare posé devant lui, recouvert d'une montagne de pièces et de quelques billets. A vue de nez, ça devait faire dans les 50 dollars. Un chiffre dans la moyenne – il avait déjà dépassé les 100 dollars en une journée. Il avait largement de quoi manger pour le soir et le lendemain, et il rangea l'argent soigneusement dans la poche intérieure de sa housse de guitare, avant d'y ranger l'instrument lui-même. Il glissa son harmonica dans sa poche. La plage était désormais quasiment déserte, et la nuit quasiment là. Bon bon bon. Ne pas paniquer. Où il pourrait aller pioncer ? … Aucune idée. La guitare sur le dos et la démarche lente, il se baladait sur l'avenue longeant la mer. Un hôtel était bien trop cher. D'autant plus que c'étaient des endroits vraiment sales et détestables : chaque nuit, une nouvelle personne dormait là où des milliers d'autres avaient déjà passé une nuit. Parfois même une nuit à deux, entre la tiède passion, la honte enflammée et la peur brûlante de se faire surprendre. Non vraiment, ce n'était pas pour dormir dans ce genre d'endroits que Joachim avait choisi de devenir « nomade ». De vivre au présent. Even if, le présent pour l'instant n'était pas très reluisant ; pour ne pas dire que Joachim était complètement dans la merde. Errer, il n'en avait pas envie ce soir-là, car le vent se levait et il allait passer une très mauvaise nuit dehors. Il allait chopper une pneumonie à cause des embruns s'il dormait dehors. Il soupira, et tourna l'angle d'une énième rue au lampadaire bienveillant.


Dernière édition par Joachim N. Östergren le Lun 28 Mar - 7:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nowhere boy • ft. Ismaël   Nowhere boy • ft. Ismaël Icon_minitimeLun 28 Mar - 7:56

On se les gèle, la nuit, à Lewis. Bon, je ne vais pas me plaindre, déjà qu’il ne pleut pas aussi souvent qu’à Londres. Mais le soleil pourrait chauffer un peu plus tout ça, histoire qu’on n’attrape pas la grippe une fois qu’il est parti. Même avec le grand pull en laine que ma grand-mère m’a offert pour Noël il y a au moins six ans de cela, je caille. Et pourtant, c’est la plus douée pour le tricotage, ma mamie. Enfin, plus que quelques pâtés de maisons et je rejoins mon immeuble, ma chambre, mon édredon et mon petit radiateur blanc. Je l’aime, ce truc. J’ai fait la fermeture du salon de coiffure, ce soir. Et apparemment, Lily n’a pas jugé bon de passer me prendre à cette heure tardive. C’est elle qui a la voiture, généralement, vu que son lieu de travail se situe plus loin que le mien. Peut-être fait-elle encore des heures supplémentaires. Si jamais je croise son patron, il va m’entendre… J’ai foutu mes mains dans mon sac à bandoulière, elles sont glacées, j’ai l’impression que les bouts de mes doigts vont s’en détacher, c’est dire. Ça m’apprendra à acheter des pantalons avec des fausses poches sous prétexte que c’est de la marque italienne. Et aussi à croire qu’au printemps les températures remontent immédiatement à trente degrés à l’ombre. Suis-je totalement débile ? Je me rassure en me disant, qu’au moins, je me rends compte de ma bêtise. C’est déjà pas mal. D’abord, pourquoi je me paye des vêtements haut de gamme alors que j’ai un salaire minable ? J’ai jamais su faire des économies. Je suis certain que je n’en comprends même pas le principe, mais je préfère ne pas y réfléchir là, maintenant. Je ne pense qu’à mon lit. A me jeter dans les coussins (j’ai aussi beaucoup trop d’oreillers, allez savoir pourquoi), à me blottir sous la couette. Ce serait le pied de pouvoir se téléporter comme par magie juste dedans. Et une bonne tisane bien chaude sur la table de nuit. Mais je peux rêver pour que Lily pense à moi, elle a l’esprit trop obnubilé par le bébé en route. Ouais, je suis en manque. J’ai besoin de quelqu’un pour s’occuper de moi. Ou pas. Reprends-toi, mon vieux, tu n’es plus un gosse, tu es indépen…

« AAAAAAAAAAAAAAAÏÏÏEEEEEEEEEUH. » Quoi, j’ai un problème ? Quand j’ai mal, je crie. Bon, d’accord, c’est peut-être un peu exagéré, j’ai dû réveiller tout le quartier, là. En plus, c’est pas comme si on m’avait poignardé, je me suis simplement heurté à quelqu’un en tournant au coin de la rue. Mais, mais, je suis quand même tombé par terre ! Je me demande si je mets à pleurer, est-ce qu’il me réconforterait ? Non, je vais pas fondre en larmes. Je me contente de me relever en époussetant mon pantalon. « Excusez-moi, j’oublie parfois de regarder où je vais. C’est stupide, je sais. » Jusqu’ici, je n’ai même pas osé porter un coup d’œil à la personne que j’ai bousculé. C’est trop la honte, là. J’ai l’habitude, mais ce n’est pas une raison. Je redresse timidement la tête vers l’intéressé. Il ne manque plus que ça ! Il est à tomber, bon sang, j’ai la poisse. Sans compter que je suis méga en retard pour la prière. Enfin, tant que je la fais avant demain matin, ça respecte les lois de la Torah. Je survivrais. Et pour beauté fatale, je peux bien la remettre à dans quelques heures. C’est moi où la situation est pathétiquement romantique ? Une collision dans la pénombre, légèrement éclairée par un vieux lampadaire qui me fait penser à ceux de Singin’ in the rain, lorsqu’il danse sur le trottoir… Laissez tomber. Je fais quoi, je le menace de le frapper s’il ne me donne pas son numéro ? Mouais, je vais plutôt attendre qu’il me cause. Par contre, si ça se trouve, il est muet… Quelle plaie…
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MessageSujet: Re: Nowhere boy • ft. Ismaël   Nowhere boy • ft. Ismaël Icon_minitimeLun 11 Avr - 2:48

    Outch. Pauvres oreilles. Ça peut pas crier plus fort non ? Pas la peine d'en faire un flan, Joachim l'avait juste fait tomber. Il faillit d'ailleurs l'aider à se relever, mais le jeune homme se remit tout seul sur ses deux pattes arrières. Jeune homme plutôt fringant d'ailleurs. Chose rare, Joachim se sentit d'un coup pitoyable à errer dans cette rue sans objectif. T'es qu'un vieux clodo, cherche pas mon vieux. Tu pourras jamais te taper une bête comme ça. D'ailleurs il va t'ignorer, marmonner et s'en aller de son petit pas pressé de tapette. Ouais, il avait une tête de gay, pas sa faute.
    « Excusez-moi, j’oublie parfois de regarder où je vais. C’est stupide, je sais. »
    Gneuh. Pourquoi elle s'excusait aussi adorablement, la pédale ? Le raisonnement qui venait de se former dans son esprit en moins de quelques secondes s'effondra soudainement. Crotte. Ça servait à rien de se prendre la tête, de toute façon ça s'avérait rarement juste quand Joachim faisait de la prospection. Donc donc donc. Petit blocage dans la tête de notre blondin. L'effervescence de sa matière grise n'était absolument pas visible du point de vue de l'homme en face. Joachim paraissait simplement souriant, sans expression particulière et d'un calme impossible à imiter. Mais dans sa tête, c'était le gros chaos. Le genre de bordel qui regroupe tes émotions du moment, tes souvenirs d'une situation semblable et tes possibilités envisageables de réponse. Joachim luttait. Ne voulant pas laisser s'installer la dictature dans son cerveau, il remonta lentement la sangle de son ukulélé sur son épaule droite, puis celle de sa guitare sur la gauche. Go.
    « … C'est rien. Il n'y a rien de stupide à être dans ses pensées quand on marche seul dans la rue. »
    De la merde. Pourquoi il disait toujours de la merde ? C'était mieux quand il n'ouvrait pas sa gueule. Habituellement, il n'était pas comme ça. Habituellement, quand Joachim heurtait un inconnu dans la rue, cet inconnu gardait son statut de « personne inintéressante » qui lui collait quelques minutes avant que le jeune homme ne l'oublie. Bizarrement, ce n'était pas le cas ici, et le charmant inconnu avait déjà pris sans que Joachim ne puisse donner son avis, le rang de « iwannafuckyouetplussiaffinités ». Non pas que le jeune musicien itinérant était un animal en rut – loin de là – mais comment pouvait-il ne pas désirer un corps si sensuel présenté à lui sous la lumière crue d'un vieux lampadaire ? C'en était presque romantique. Presque. C'était plutôt ironique sur le moment ; une sorte de parodie de scène d'un film à l'eau de rose américain ; même si les pensées secrètes du blondin étaient assez obscènes .. elles n'étaient pas secrètes pour rien. Joachim se sentit tout à coup stupide. Il voulut enchaîner, et enclencha le mode « sourire sympathique et désintéressé » qui faisait de lui un jeune et complaisant manouche, sexy sans le savoir dans l'aura libertine qui émanait de lui. Il passa une main dans ses cheveux clairs en bataille pour se donner du courage, et continua sur sa lancée.
    « Vous rentrez chez vous ? »
    Bonjour, je n'ai aucun tact ni politesse. Sa question pouvait paraître très indiscrète, même si aux yeux de Joachim elle était anodine et traduisait plus une quête d'informations nécessaires qu'une curiosité importune. Pourquoi ne pas amener innocemment la discussion sur le logement, et se faire inviter, tout aussi innocemment. Il n'avait pas l'habitude de faire du charme, et ne savait pas le faire dans tous les cas, alors c'était mal barré. Et certainement que le jeune homme en face de lui avait d'autres chats à fouetter, était-il pressé. Joachim se disait qu'au moins, il aurait tenté. C'est pas qu'il commençait à avoir froid, vêtu légèrement. Il jeta un œil à son interlocuteur et nota que lui aussi frissonnait. Joachim portait un pull bleu cobalt en coton au col rond plutôt large, qui lui tombait avec désinvolture sur les hanches, ainsi qu'un pantalon en toile fine plutôt moulant gris clair et une paire d'espadrilles rouges. Il avait bien d'autres vêtements, et gardait dans une valise ses effets personnels, elle-même dans le coffre de sa 2cv. Cette voiture lui avait été donnée par un vieil agriculteur du coin pour lequel il avait travaillé quelques mois. Il voulait s'en débarrasser mais ne trouvait pas d'acheteurs. La voiture roulait mais Joachim n'avait ni permis ni connaissance de la route, et ne s'en était encore jamais servi. Il avait bien pensé à dormir dedans, mais ce n'était pas assez spacieux pour pouvoir au minimum somnoler allongé. La 2cv était garée sur un parking près de la plage, et Joachim pensait s'y rendre. Peut-être n'en aurait-il pas besoin.

    Couleur d'mes paroles : #6699CC
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MessageSujet: Re: Nowhere boy • ft. Ismaël   Nowhere boy • ft. Ismaël Icon_minitimeDim 24 Avr - 7:50

Je crois que mon hypothèse est vérifiée. Il est muet. Ou bien il n’a aucune envie de me parler. Ça se fait, il est sourd aussi, et dans l’obscurité, il n’a pas remarqué que mes lèvres ont bougé. J’essaye surtout de comprendre pourquoi il me regarde en souriant, comme ça. C’est plutôt effrayant. Enfin, si cela ne durait que quelques secondes, d’accord, mais là, un gros vide s’est installé et il est seulement ponctué par les bruits inquiétants de la nuit. De toute façon, ce n’est pas grave, un sourd-muet. Je cause très bien pour deux et il n’aura pas à subir le supplice de mon flot de parole intarissable. Et puis, moi, tant qu’il est beau… « … C'est rien. Il n'y a rien de stupide à être dans ses pensées quand on marche seul dans la rue. » Bon, d’accord, on oublie tout, on recommence. D’un côté, il a raison. De l’autre, mes pensées sont tellement stupides elles-mêmes qu’il me semble que la situation en devient stupide. Mais ça, il ne peut pas le savoir. Je me contente de rire tout seul à ce qu’il vient de dire. Il ne risque pas de comprendre, peut-être qu’il va croire que je me fous de sa gueule, enfin bon. Je lui assurerais simplement que non, si jamais il est vexé. Ce n’est que ma propre connerie qui me rend hilare. Je m’en remets d’ailleurs très vite, occultant mes yeux de ma main l’espace d’un instant. Le temps que je l’enlève, j’ai repris mon sérieux. Aussi sérieux que je puisse l’être, du moins. « Je crois surtout que je manque de sommeil. » Il n’imagine même pas à quel point. Lorsque je me mets à rigoler pour rien, c’est que j’ai cruellement besoin de dormir. Généralement, dès que je rentre chez moi, je m’affale, peu importe sur quoi, et je sombre dans les bras de Morphée. Ça relève plus de la narcolepsie qu’au repos véritable, à vrai dire. Je dois probablement collectionner les maladies du sommeil. Cependant, le somnambulisme reste de loin ma préférée.

Aïe. Mon esprit a encore dévié. Bon, c’est sans doute un effet d’optique dû à mes yeux fatigués, mais wow, il est carrément plus que sexy, non ? Je cligne un peu beaucoup des yeux pour tenter de m’habituer à la semi-noirceur qui nous entoure et mieux me délecter de sa petite personne. Il va finir par se dire que j’ai des tocs. Il passe les doigts dans ses cheveux. C’est sûrement déplacé, absurde et malsain vu que je le connais à peine, mais je me retiens de tout mon soul pour ne pas l’imiter. Il a l’air de les avoir hyper doux. Et c’est un peu mon péché mignon, les beaux cheveux. Naturel pour un coiffeur, en somme. On admire les gens qui prennent soin de leur tête. « Vous rentrez chez vous ? »Oui, et je te ramènerais bien avec moi, soit dit en passant. J’aurais pu lui répondre ça du tac au tac. Mais c’est encore un peu tôt pour le faire prendre ses jambes à son cou. N’empêche, c’est assez louche de me demander ça, d’instinct, au premier abord. D’ordinaire, on cherche à apprendre mon nom, mon âge ou ma profession, que sais-je, mais certainement pas si je rentre à la maison. Sauf s’il a la même idée que moi en tête… On peut toujours rêver. « Euh… Oui. Je n’habite pas très loin. Le canapé est assez confortable, si tu veux. » Je lui lance ça avec un sourire plein de sous-entendus, pour pas le laisser sur sa faim. Le coup du canapé, c’est pas sympa, faut l’avouer. Mais c’est chez moi, et il ne faudrait pas qu’il se croie tout permis, sinon Lily m’assassinerait sur-le-champ. En fait, j’ignore pourquoi je le lui propose, après tout, il doit bien avoir un logis, lui aussi, comme tout le monde. Quoiqu’il n’ait pas l’air d’un chef de famille prêt à retrouver sa jolie femme en tablier en train de lui servir à manger et ses deux adorables chérubins déjà au lit depuis longtemps. Ouais, il ne convient absolument pas au tableau. En particulier avec sa guitare et son ukulélé. J’adore ce mot, ukulélé, c’est trop mignon. Bref. En plus, j’ai switché au tutoiement sans faire attention. Mais bon, étant donné qu’on joue dans l’impolitesse acceptable, je peux.

Je tire mon pull vers le bas, pas pour le distendre plus encore, mais parce que je gèle à rester planté là. Ensuite, revenant aux bonnes manières que l’on m’avait enseignées à la baguette quand j’étais haut comme trois pommes, je lui tends la main. C’est très cliché, je sais, mais, l’air de rien, on est vite à court de conversation lorsqu’on rencontre un inconnu. Enfin, c’est surtout qu’on ne peut pas lui raconter toute sa vie, d’un coup. Quoique, personnellement, je ne me gêne jamais pour le faire. Ça doit être parce qu’il est tard. Et qu’il me plait. Physiquement, bien sûr. Le reste, c’est encore trop tôt pour se le figurer. « Ismaël, et toi ? Je sais que c’est banal de demander ça, mais j’aime les prénoms, alors... Tu me refuserais pas un petit plaisir, hein ? » Ce que je peux montrer familier, c’est tuant. Mais ça n’a rien de surprenant, je suis tuant.

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