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 Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie

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C. Elijah Nightingal
Bienvenue à Lewis
C. Elijah Nightingal

ADMIN ϟ Notre Eli National, il est beau, il est sexy et il est surtout la propriété de Ginny !

Célébrité : Luke Grimes
Âge : Vingt-trois ans
Citation favorite : « J'ai compris que le Bonheur, ce n'est pas de vivre une petite vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le Bonheur c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute,d'avancer. D'avancer en franchissant chaque obstacle. »
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MessageSujet: Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie   Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie Icon_minitimeDim 10 Avr - 10:22

Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie 97r338 Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie 1267057307


Bonnie & Clyde

Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre

L'imprévisible c'est le plus important, il ne faut jamais s'attendre à rien, car nous sommes finalement tous dessus. Elijah s'était attendu à ce que Bonnie l'accueille bien, qu'elle soit heureuse de revoir son frère, qu'elle souhaite apprendre à le connaître. Mais rien ne c'était passé comme il l'avait espéré, il avait peut-être manqué de tact en lui parlant franchement, ne pesant pas ses mots, peut-être avait-elle eu peur ? Peut-être ne souhaitait-elle simplement pas le connaître ? Sa vie lui convenait surement comme elle était. Elijah c'était tellement accroché à l'espoir d'avoir enfin une famille, de posséder une attache, de ne plus être seul qu'il était tombé de haut, de bien plus haut qu'il ne l'aurait jamais imaginé. Quoi ? Qu'avait-il cru, qu'elle l'accueillerait à bras ouvert ? Il s'était trompé, parce qu'il était arrivé la bouche en coeur, pensant que du jour au lendemain leurs liens fraternels reprendraient le dessus. Cependant, ils ne se connaissaient pas, ils n'avaient passé qu'un an ensemble, pas assez pour apprendre à se connaître. Il regrettait de l'avoir approché si violemment, il regrettait de ne pas l'avoir recherché plus tôt, c'était sa soeur. Mais en aucun cas Elijah n'en voulait à sa mère, elle avait fait beaucoup pour eux, se battant pour qu'ils possèdent une vie descente, même si la sienne avait été plus que trash, ses enfants, elle les avait aimés plus que sa propre vie, le jeune homme l'avait toujours sût et jamais il ne lui en avait voulu. Les retrouvailles entre le frère et la soeur étaient passés si vite, comme une fleur qui fane, contrairement au temps qu'Elijah avait attendu pour au final être bien plus que déçu, il avait trop espéré de cette rencontre qui finalement n'avait abouti à rien.

Depuis qu'il était revenu à Lewis, il avait repris la vie qu'il avait lors de son adolescence, l'alcool, les sorties, les femmes, rien avait changé depuis son départ il y-a des années de cela. Seules ses fréquentations avaient changé, il ne cherchait plus à faire le malin en trainant avec des gars peu fréquentables, Elijah n'avait jamais eu le besoin de traîner avec eux pour être catalogué dans cette partie, mais à l'époque il appréciait le fait qu'on le déteste ou qu'on l'évite parce qu'on écoutait papa et maman, ça le faisait bien rire parce qu'il se pensait libre, mais l'était-il réellement ? Revenu à Lewis, Elijah ne cessait de se poser des questions sur ce qu'aurait pu être sa vie si on avait choisi de l'adopter, comme l'avait été sa soeur, si on l'avait aimé pour ce qu'il était et si tout cela avait fait l'homme qu'il était devenu aujourd'hui. Mais il ne regrettait rien, cela ne servirait à rien, simplement à ressasser le passé et il n'en avait aucunement envie, une torture de plus, finirait par l'achever. A présent, Elijah souhaitait vivre sa vie, correctement, sans plan louche, sans questionnements inutiles qui ne l'aideraient pas à avancer, mais qui le ralentirait. Sa soeur, il avait une profonde envie de la connaître, mais à présent il ne se poserait plus aucunes questions, cela ne servirait à rien, le résultat serait le même.

Ce matin-là, Elijah était venu récupérer sa guitare sèche qu'il avait laissé au bar dans lequel il avait joué le soir dernier. A présent, il ne s'attachait plus qu'à la musique, pensant que Bonnie ne souhaitait pas le connaître, pensant qu'elle se complaisait assez dans son bonheur pour ne pas penser à son frère, enfin si elle l'appelait ainsi. Alors, avec son meilleur ami, ils faisaient ensemble le tour des bars proposant leurs services contre un peu de rémunération, la plupart refusaient, mais ils avaient finalement établi domicile dans un petit bar qui avait accepté, la paye était plutôt mauvaise, cependant ils s'en fichaient pas mal, tant qu'ils pouvaient faire de la musique, plus rien importait, c'était sa vie, ce pourquoi son coeur battait. Si Bonnie ne souhaitait pas le voir, c'était son choix, il le respecterait même si cela ferait mal, même si une fois de plus son monde s'écroulerait, il respecterait et ne chercherait plus à provoquer le destin. Tenant l'étui de sa guitare en appui sur son dos, le jeune homme déambulait tel un vagabond dans les rues de Lewis, cherchant un point où stopper son avancée fantomatique. Après des minutes d'errance, il s'arrêta enfin devant une petite librairie à la façade avantageuse, presque instantanément il poussa la petite porte dont la clochette tinta annonçant au vendeur son arrivée. Sans le saluer, il s'avança dans les rayonnages bien fournis, cherchant du regard un livre qui l'interpellerait soi par sa couverture ou son titre, peu importait, il avait besoin de s'évader autrement que par la musique et la lecture était un excellent remède. Une couverture aux couleurs sombres l'interpella particulièrement, tendant la main pour saisir le livre, il fut prit de court par une jeune femme blonde qui l'attrapa au même moment. A croire que finalement, lorsqu'on ne le provoquait pas, le destin faisait bien les choses, parce que cette jeune femme blonde au regard azur n'était autre que Bonnie, sa soeur, celle qu'il rêvait de connaître. Une boule se forma au milieu de sa gorge, l'émotion, il ne parvenait à s'en détacher, il ne lâchait pas la jeune femme du regard, par peur qu'elle parte une nouvelle fois, le laissant dans ses sombres pensées. « Tiens je te le laisse, mais ne part pas, s'il te plait...». Au plus profond de son être il espérait, qu'elle ne s'en aille pas, mais il redoutait encore plus le moment de parler, le moment où il comprendrait qu'elle était réellement sa soeur et non une illusions crée de toute pièce par son esprit pour lui donner une raison d'avancer.
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MessageSujet: Re: Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie   Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie Icon_minitimeVen 15 Avr - 4:56

Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie Stammourning Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie 2gy62z9


Je n'arrivais plus à dormir depuis que je l'avais rencontré, qui ? Lui. Le fou qui me prenait pour sa soeur, alors que mes "parents" m'avaient assurés, et m'assure toujours au jour d'aujourd'hui que je suis la fille unique de celle qui m'avait mise au monde et qui m'avait abandonné quelques temps plus tard, dans la fin tragique de sa vie. Seule, dans sa chambre, entourée d'une seringue et d'une dose trop importante de drogue. Je ne savais pas qui croire, ceux qui m'ont élevés et chéris tout le long de mon enfance, ou un homme, qui me suivait partout , et qui me harcelait limite pour que je le crois. J'étais tout simplement paumée. Et se rajouté a cela, Lucas qui était jaloux. De quoi pouvait-il être jaloux ? L'homme qui prétendait être mon frère, n'était pas du tout mon genre, et puis je ne suis pas du genre à casser une relation de deux ans environ pour un psychopathe.

Je devais absolument me changer les idées, je n'avais plus envie de penser à ma vie, et la seule manière que j'avais trouvé en réfléchissant, c'était de m'évader dans la lecture, dans un univers parallèle, un échappatoire, la musique dans les oreilles, l'esprit totalement libre. Je me levais lentement du lit, et m'habillais rapidement, je n'allais sortir que cinq voir dix minutes, pas la peine de faire un défilé devant la glace, j'attrapais mes clés de voiture dans mon sac et me dirigeait direction la seule bibliothèque de Lewis. Je connaissais les rayons par coeur, à force d'y avoir passé mon temps , quand j'étais petite avec ma "mère" priant pour qu'elle choisisse un livre qui me ferait plaisir et qui m'aiderait à m'endormir rapidement, ce qu'elle faisait toujours. Elle choisissait souvent « Alice aux pays des merveilles » , si bien que je le connaissais par coeur.

Je claquais la porte de ma voiture, pour qu'elle puisse se fermer, c'est sa d'avoir un vieux taco de l'an 40. Je notais dans ma tête, qu'il fallait que je rachète une voiture, mais je n'avais pas encore les moyens. Encore un ou deux défilés et ça irait. J'entrais dans la bibliothèque en prenant soin de saluer le bibliothécaire , ce pauvre homme, qui ne devait pas voir une mouche de ce soleil, il n'y avait pas un bruit dans la bibliothèque, je fouinais dans les rayons, ce n'était pas si simple de trouver un bel ouvrage, et j'étais surtout super difficile. J'avais lu les trois quart des livres de cette bibliothèque, je flanais dans les rayons, quand la clochette retentit. Une deuxième personne avait eu la même idée que moi. Il ne restait plus qu'un rayon et je commençais sincèrement à désespérée de rentrer les mains vides. Quelle tristesse.

Dernier rayon, je penchais la tête pour pouvoir lire les titres, peut-être que j'aurais un coup de coeur pour l'un. Et que je finirais par sortir le livre dans les mains, me faisant des idées de l'histoire, des idées des caractères des personnages, une couverture m'interpella, elle était totalement noire, j'attrapais le livre, mais une main attrapa l'ouvrage au même moment que moi. Quel est l'idiot qui n'avait rien à faire que de m'emmerder ? Je relevais la tête et soupirais intérieurement. Psychopate return. Je m'apprêtais a l'insulter de tout les noms d'oiseaux possible et imaginable, mais il me coupait dans mon élan. « Tiens je te le laisse, mais ne part pas, s'il te plait...» Je ne voulais pas l'envoyer bouler. Surtout que depuis quelques temps, je faisais des rêves étranges, je serrais le livre contre moi, comme si il allait me protéger et regardait l'inconnu, que je détaillais encore une fois, comme pour essayé de trouver dans son reflet, une ressemblance avec moi-même, je ne voyais pas l'ombre d'un trait similaire. Je ne savais pas quoi dire, au fond de moi , je n'avais pas envie de fuir, j'avais toujours espéré avoir un frère, pas un grand , mais un petit. Au feeling, je dirais que cet homme avait au moins une vingtaine d'années. Ma conscience m'intimais de partir, mais je n'en faisais rien. « Pourquoi me suivait vous ? On m'a toujours dit que je n'avais pas de frère. Mais pourtant, les rêves sont bien la. » Je lui faisais signe de me suivre, je ne voulais pas que le bibliothécaire nous entendent. C'était une sorte de commère ici, et ne dit on pas que les murs ont des oreilles ? Je le laissais me suivre pendant que je tendais ma carte d'adhérent au vieil homme. J'avais envie de fuir. Mais fuir, c'est lâche.

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C. Elijah Nightingal
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MessageSujet: Re: Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie   Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie Icon_minitimeMar 10 Mai - 23:39

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Bonnie & Clyde

Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre


Cette fois, elle n'était pas partie en courant, elle n'avait pas fuit, mais peut-être que cette fois elle n'avait pas le choix, si elle souhaitait savoir c'était la seule et l'unique solution. Finalement, peut-être s'était-il trompé, peut-être qu'elle voulait le connaître, peut-être que dans son bonheur, elle ne s'y complaisait pas tant que cela, la vie les avaient séparer, mais peut-être qu'au fond d'elle même, elle savait, savait que quelqu'un été la, que sa famille de sang n'avait pas complétement disparue, que quelqu'un la cherchait encore et que ce quelqu'un s'était Elijah. C'était complétement fou, Elijah avait l'impression d'être en face de sa mère, avec quelques années de mois, mais elles se ressemblaient tellement que la distinction entre les deux femmes était bien difficile à faire. Les mêmes cheveux blond, d'un blondeur presque extrême, le même visage pâle comme la mort, les mêmes traits aussi fins, mais une seule chose changeait le visage de Bonnie contrairement à celui de leur mère, n'était marqué ni par la drogue, ni par l'alcool, ni même par l'alcool. Différence qui changeait tout, Bonnie n'avait pas passer le début de sa vie à se détruire, comme leur mère, non elle avait fait tout le contraire, elle était le contraire même d'Elijah et de leur maternelle. A croire que l'éducation qu’elle avait reçut, avait eu le don de l'écarter du chemin qui lui aurait été destiné, à croire qu'elle avait eu de la chance. A présent, Elijah le savait, a même pas un an, Bonnie avait été adopté, faisant craquer tous les couples cherchant à adopter avec son joli visage et ses yeux de poupée. Lui, de son côté, n'avait pas eu la même chance, à croire que le destin s'était acharné sur lui, alors qu'il été déjà complétement blésé, une blessure que personne ne parviendrait jamais à pansé, sauf la concernée elle même, mais elle était morte, morte d'une overdose dans son salon, au pied de son fils qui avait cru qu'elle jouait, le genre de jeu auquel on ne résiste pas, elle avait jouer avec le feu et elle avait perdu, marquant ses enfants eux aussi perdants et ce pour leur vie entière, espérant seulement qu'ils ne finiraient pas comme elle, au fond du trou. Elijah avait toujours su, que sa mère détestait sa vie, au service d'un mac, qui lui faisait faire les pires horreurs, mais elle le faisait, parce qu'elle souhaitait protéger ses enfants de leur père, qui se fichait pas mal d'eux et leur petit existence de môme. Elle s'était battue jusqu'à la, mais Elijah le savait, elle n'en pouvait plus, elle souffrait trop, son mac l'avait rendue accroc à la drogue, l'avait rendu accroc à lui, parce que les deux allaient ensemble, triste tour de la vie ou du destin peut importe qui, mais on l'avait achevé. Pauvre jeune femme à la vie de merde.

« Arrête de me vouvoyer, s'il te plait. Je suis désolé de te l'avoir dit, de t'avoir avoué ça de cette façon, mais c'était la seule solution, la preuve si je ne te l'avais pas dis, tu n'aurais jamais su. Tu n'aurais jamais su que tu avais un frère, Bonnie. » Elle avait l'air si fragile et si forte à la fois que ça en était déconcertant. La situation elle même l'était. Il la toisait d'un regard doux et haineux à la fois, parce qu'elle n'avait pas cherché une seule fois à le connaître, ni même à en savoir plus sur ses origines, parce que si elle avait cherché, elle aurait su, su qu'elle avait un frère. Le jeune homme la suivit vers la caisse enregistreuse de façon qu'elle puisse payer son achat. Lorsque ce fut fait, il lui indiqua de le suivre d'un geste de la main. La petite clochette de la porte tinta une nouvelle fois pour indiquer leur sortie de la boutique au dirigeant. Elijah s'installa sur un petit banc non loin de là, espérant que Bonnie ferait de même, parce qu'ils devaient parler, qu'ils s'expliquent enfin avant de prendre une décision, avant qu'elle choisisse si elle souhaitait le connaître ou non. « Pourquoi n'en as tu pas cherché plus sur tes véritables origines, tu avais honte ou je ne sais quoi ? Parce que tu veux que je te dise, tu peux en vouloir autant que tu veux à maman ou à moi, mais elle a toujours été là pour nous, elle a toujours tout fait pour que l'on vive bien, crois moi. » Oui, il commençait sa plaidoirie par défendre sa mère, parce qu'elle ne méritait pas que l'on salisse son honneur une fois de plus, la pauvre femme en avait déjà bien trop bavé. Il s'en doutait, Bonnie en voulait à leur maternelle, tout comme lui, lui en avait voulu quelques années auparavant lorsqu'il était dans un foyer, chez une famille ou dans la rue à traîner, parce qu'il ne voulait pas renter, parce qu'il n'avait nul part où aller, parce qu'il était seul tout simplement. Il l'avait détesté à un point inimaginable, puis il avait fait du chemin et avait compris que cela ne servait à rien, qu'elle avait fait du mieux qu'elle pouvait, parce que vivre une vie de mère et de droguée/prostituée n'arrangeait pas les choses, au contraire, ses enfant elle n'avait jamais voulu les abandonner, au contraire.

D'un geste à peine visible, le jeune homme dégaina son paquet de cigarette de la poche de sa veste en cuir noir, qui lui donnait un genre totalement involontaire de petit de rebelle, ouais, on l'avait toujours qualifié de petit rebelle qui en veux personnellement à la vie, alors que celle-ci ne lui avait rien fait de très grave. Mais qu'en savaient-ils ? Justement, rien. Il sa clope en craquant un allumette, plus de briquet, il faisait avec. Lorsqu'il en eu tiré la première bouffé, il se saisit d'une petit photo pliée en quatre et usée par le temps qui était passé, lentement, mais qui avait filé. Il la tendit à Bonnie en signe de sa bonne fois, en signe de la vérité. « Là tu vois, celui qui tiens la main de la petite fille blonde c'est moi et la petite fille blonde c'est toi. Ici c'est maman, on avait été chez le photographe de la ville ce jour là, à l'époque tu marchais déjà et tu n’arrêtais pas de sourire, tout le temps, à chaque moment. C'était nous Bonnie, j'en suis certain, on ne vivait peut-être pas très bien, mais nous étions heureux... »
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MessageSujet: Re: Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie   Savoir qu'on n'a plus rien à espérer n'empêche pas de continuer à attendre ► bonnie Icon_minitimeSam 21 Mai - 4:20

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Je le fixais intensément, cherchant mensonges et ineptie dans son regard, mais il n'exprimait rien d'autre que de l'envie et de la franchise.
« Arrête de me vouvoyer, s'il te plait. Je suis désolé de te l'avoir dit, de t'avoir avoué ça de cette façon, mais c'était la seule solution, la preuve si je ne te l'avais pas dis, tu n'aurais jamais su. Tu n'aurais jamais su que tu avais un frère, Bonnie. » Son visage changea du tout au tout , son regard exprimait alors de la douceur mélangeait à de la haine, ce qui me décontenança plus que je ne l'étais déjà. Je ne savais pas comment prendre cet homme qui disait être mon frère, mais qui au fond, m'aurait bien tué parce que je l'avais vouvoyé. Je hochais la tête pour reprendre mes esprits, les larmes me montèrent rapidement aux yeux et je ne savais que dire et que faire pour que cet homme me laisse tranquille, mais en vérité, c'était de ma faute. Je n'avais jamais cherché à savoir ce qu'était ma vie d'avant. Ma vie avant mes parents adoptifs, ma vie avec celle qui m'avait mise au monde. Je me sentais nulle et incompétente face à cet homme qui voulait à tout pris me faire voir la vérité en face. Je ne savais pas quoi dire, ma bouche était ouverte mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je détestais a présent mes parents adoptifs, qui m'avaient préservés de mon ancienne vie, qui m'avaient fais connaître le bonheur, en me cachant une partie de mon ancienne vie, courte fut-elle. Je me dirigeais vers la caisse, l'homme me suivait , je cherchais des tournures de phrases , des mots qui pourraient exprimer mon mal-être, qui pourraient exprimer enfin ce que je ressentais vraiment. Je me sentais esseulée, malgré le fait que j'étais entourée. Je me sentais vide de l'intérieur, pensant que toute la vie que j'avais eu n'était que mensonges et trahisons. Il sortit une cigarette de sa poche de veste et l'alluma, ce qui me fit tousser. Depuis toujours, la fumée de cigarette me faisait toussé et me brûlait les yeux, peut-être parce que je n'y avais jamais touché. Mais c'était tant mieux, un mannequin ne doit pas fumer, et je n'en avais pas vraiment envie. « Éteins ta cigarette s'il te plait ... Je n'aime pas sa. »Je le tutoyais comme il me l'avait si gentimment demander quelques instants plus tôt. En réalité, je pensais surtout qu'il allait me prendre pour une paumée qui se couchait à vingt et une heure et qui priait tout les soirs avant d'aller dormir, je lui adressais un sourire franc pour qu'il ne me prenne pas pour une fille chiante et sans scrupules. Il me tendit une photo que je saisis avec anxiété. Qu'est ce que cette photo venait faire dans notre conversation ? Mes questions eurent bien vite une réponse. « Là tu vois, celui qui tiens la main de la petite fille blonde c'est moi et la petite fille blonde c'est toi. Ici c'est maman, on avait été chez le photographe de la ville ce jour là, à l'époque tu marchais déjà et tu n’arrêtais pas de sourire, tout le temps, à chaque moment. C'était nous Bonnie, j'en suis certain, on ne vivait peut-être pas très bien, mais nous étions heureux... » Une boule se forma dans ma gorge, les larmes que j'avais refoulée quelques temps plus tôt débordèrent mais je les stoppais immédiatement, je ne voulais pas paraître faible. « C'est.. vraiment notre maman? Et .. On avait l'air heureux .. » Je m'approchais de lui et posais une main sur sa joue, je la caressais doucement du bout du doigt et remarquais les similitudes que nous avions, le même regard, le même sourire. « ... Je ne sais pas si tout cela est vrai, mais cela en a tout l'air. Pardonne moi ... De t'avoir rejetté la première fois ou tu m'as accosté.. Pardonne moi , si je t'ai fais du mal ... grand frère. » Une pointe de regret avait jailli dans le son de ma voix, du regret et de la peur. Comment allait se dérouler la vie désormais ? Je ne pourrais plus faire semblant d'être heureuse, alors que de multiples révélations venaient de se présenter à moi.
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