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 Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
Âge : 25 ans
Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeLun 4 Avr - 5:01

Elias & Breony ♥

CRÉDIT - CSS


Début d’après midi, un petit soleil jouant à cache cache avec les nuages, quelques gouttes de pluies sur ma très chère ville, rien de bien intéressant à faire et pourtant il était clair que je ne pouvais pas rester dans cet endroit, je ne pouvais pas rester enfermé dans cet endroit si confiné, mon appartement avait beau être magnifiquement bien décoré et plutôt grand pour une femme célibataire j’avais l’horrible impression de perdre pied, d’étouffé, de mourir à petit feu dans une autre vie. Qu’est ce que j’espérais en revenant ici ? Ok y avait la vengeance mais il était clair que mes vieux penchant, ma vie, ma vraie vie aller me manqué, je l’aimais tant… pourrir la vie des autres, remplir leurs cœurs de tristesse, tapé encore et encore jusqu'à l’épuisement total, ma vie était là, dans les ruelles sombres, ma vie faisait parti de la nuit, de la souffrance, j’étais à la limite de l’humanité, aucun sentiment ou presque aucun ne s’échappé de moi, je paraissais aussi lisse qu’une feuille blanche. Pourtant au fond de moi je n’étais pas si froide, je n’étais pas aussi mauvaise si ? Bon peut être un peu je dois l’avouer. J’avais tout tenté pour repoussé ce côté de moi, j’avais essayé de faire croire aux autres que ma fille m’avait changé, que j’étais une nouvelle femme, j’avais quasiment réussit mais c’était sans côté mon manque de volonté et mon attirance pour le passé… Il était clair que tôt ou tard je plongerais dans mon passé, je ferais souffrir ma fille et je deviendrais bien pire que ma propre génitrice mais bon c’était autre chose et je n’avais pas vraiment envie d’y penser aujourd’hui. Là, comme une lionne en cage, je rumine, rumine ma vengeance, rumine ma colère, rumine ma déception, trop de personnes dans ma tête, trop de remord dans mon cœur, il était tant de sortir, d’abandonné cette maison quelques heures pour un retour aux sources tranquille et sans drogue pour une fois. Mon adorable guimauve de voisine ayant décidé de faire la lèche botte tous les jours avait pris Angela afin de l’emmener au parc moi j’étais seule et c’était tant mieux pour une fois. Je prends quelques affaires, mon sac, un bouquin et mes clés et disparais dans ma voiture avant de rouler le plus longtemps possible. J’avais l’impression de rouler depuis des heures mais ça n’était vraisemblablement pas le cas.

La plage… Voilà l’endroit qu’il me fallait, un petit coin isolé ou lire et me reposer nerveusement, une cigarette à la main j’écoute un peu de musique tout en marchant dans le sable pied nue. Il n’était pas encore brulant je pouvais donc en profiter pour jouer avec celui-ci qui s’infiltrait entre mes pieds. L’après midi allait être bonne, j’allais me détendre, rentrer chez moi avec le sourire une fois que ce foutu bouquin que j’avais commencé il y a six mois serait finit. Ma cigarette toujours à la main je ne regarde pas devant moi et continue de bouquiner en marchant, très intelligent n’est ce pas ? Lire en marchant. C’est bien sûr à ce moment là que je m’attrape le pied dans quelque chose posé sur le sol et que je bascule la tête en avant heureusement je me rattrape sans m’étalé sur le sol la tête dans le sable. « Merde vous pouvez pas poser vos affaires ailleurs que dans le passage. » C’était sorti tous seul, naturellement, aucun remord à avoir hurlé et encore moins à être de mauvaise foi puisque j’étais responsable de ne pas avoir regardé ou j’allais, tout était de ma faute mais le dire ? L’avoué ? Plutôt crevé. Mon orgueil me l’empêcherait avant même que je n’ouvre la bouche. Je soupire et remet mes cheveux en place avant de prendre une bouffé de ma cigarette et de me retourner vers la personne responsable de ce dérangement. Je fixé la personne responsable, celle qui allait avoir des nouvelles de Breony Turner. C’était un homme… un homme que je connaissais… Non… ce n’est pas possible pas lui ! Pas maintenant ! Ma journée était définitivement bousillée mais bon tant pis j’allais pouvoir jouer avec quelqu’un d’autre… Après le père, le fils. « Elias… Elias Lehman. Qui aurait cru que je te rencontrerais ici tient. » Hypocrisie je me fichais pas mal de le voir, si certains avaient tendance à me taper sur les nerfs et d’autres me donnaient envie de rire Elias était la caricature même de la personne dont je me fichais, il était pour moi comme un objet, un meuble, posé dans un coin que l’on ne voit pas et que l’on rempli de cochonnerie avec les années, il me faisait cet effet fou… Il était fade et la première question qui m’était venu en le voyant grandir c’était comment pouvait-il être le fils de Maël ? Ah la génétique… il ne fallait pas trop chercher parfois elle accordait des erreurs bizarre à la nature, il n’y avait cas voir ma génitrice et moi-même.

« Dis donc ça faisait longtemps que je t’avais pas vue. Qu’est ce que tu deviens hein ? Toujours chez ta chère maman ou tu as fini par quitté le nid et ses jupons ? » Je me fichais royalement de sa vie mon pauvre Elias tu es surement la personne qui va le plus souffrir de mon humeur aujourd’hui, si je n’arrivais pas à coincé le plus vieux des Lehman ça sera le deuxième qui prendra désolé. Pourquoi m’en prendre à Elias ? C’était simple ce jeune homme me détestait, bon ok c’était clair j’étais exécrable mais je ne l’avais même pas était avec lui ! Il m’avait détesté pour des rumeurs idiotes et parce que j’avais envoyée sa mère sur les roses ce n’était pas ma faute je n’avais pu contenir ma colère lorsque celle-ci m’avait envoyé au visage que j’étais responsable de la destruction de son couple et de sa famille. Moi ? Responsable ? Elle se fichait de moi cette saleté j’avais beau être une gamine de quinze ans je lui avais craché au visage toute ma méchanceté l’envoyant chez elle en pleure avec son jeune fils. Il a tout vu, tout entendu et à du me détestais ce moment là. Pensant m’infliger le pire des reproches en disant que je ressembler bien trop à son père… s’il savait à quel point c’était une flatterie à l’époque… C’était pathétique mais j’étais contente. Aujourd’hui beaucoup moins je dois l’avoué même si il était clair que j’étais toujours la même et pas moins différente de Maël. J’aimais l’hypocrisie et j’aimais faire du mal aux autres c’était plus fort que moi… Et finalement j’avais trouvé bien mieux que ce livre idiot… à l’attaque du petit Elias devenu aujourd’hui grand.



Dernière édition par Breony A. Turner le Ven 15 Avr - 5:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeLun 4 Avr - 9:45

    Deux semaines. Deux semaines à rester cloué sur un lit d'hôpital, les quelques lueurs du soleil sur le coup du midi comme simple espoir à une liberté incertaine, une douleur physique à la limite du supportable et une équipe médicale vous répétant combien vous avez été chanceux. Oui. Si Elias écoutait leur discours, alors il avait été chanceux. En d'autres termes, il s'en sortait bien. Quelle cruelle ironie. Cet homme blessé au plus profond de son égo n'était finalement qu'un patient chanceux qui, au lieu de se lamenter sur les derniers événements de sa vie, ferait mieux de remercier le ciel pour lui avoir épargné un triste sort. Qu'il s'agisse d'un sort tragique ou de celui qu'il vivait présentement, Elias n'y faisait aucune différence. Qu'est-ce que cela aurait changé à ses sentiments ?
    Le plus souvent seul dans cette chambre d'hôpital, le jeune homme avait trouvé le temps long. Très long. Incapable de bouger les premiers jours, il avait ensuite suivi quelques séances de rééducation où son humiliation avait fini par atteindre son paroxysme. Le voilà réduit à un tel état alors qu'il n'était aucunement fautif. Et il ne pouvait que blâmer davantage June pour toute la frustration qu'engendrait cette situation. Elle avait eu le culot de passer le voir, feignant de se préoccuper de sa santé. Qu'importe. Quoi qu'elle fasse ou quoi qu'elle dise à présent, Elias ne voulait plus rien avoir à faire avec cette personne qui, au final, lui avait volé de son temps. Du temps qu'il avait passer pour une cause qui n'en voulait pas la peine, des jours et des nuits finalement perdus à jamais. Pour il ne savait quelle raison, Elias n'avait toutefois pas exprimé un tel ressentiment. Le mutisme et l'indifférence lui semblait être de meilleurs défenses.

    Malgré l'avis défavorable du corps médical, Elias était rentré chez lui la veille au soir. Sans plus personne à prévenir. Pas même ses amis proches. Il ne se prétendait qu'à un excès de solitude. Et il pu enfin agir selon ses propres désirs, boire une bouteille entière de Jack Daniel's avant de sombrer dans un sommeil agité sous le contrecoup des médicaments. En somme, rien de surprenant pour un homme au coeur brisé. Il ne lui restait plus qu'à croiser son père. Du moins, celui qui, selon les hasards de la géographie et du temps, portait ce titre bien malgré lui. Elias ne prétendait toutefois pas à un règlement de comptes en tant que tel, juste oublier ces derniers mois. Tout ce qui pouvait le relier de près ou de loin à June. Et il agirait exactement de la même manière qu'il l'avait faite avec son père. Il effacerait toute trace d'affection, tout souvenir, absolument tout jusqu'au dernier détail le plus infime qui soit. Et là, il serait satisfait.

    La plage. Voilà un endroit qui lui correspondait parfaitement pour la journée qui s'annonçait. Après deux semaines à être enfermé, pour quelqu'un qui, d'ordinaire, ne supportait pas un intérieur plus de quelques heures, il pourrait enfin profiter de l'air frais du printemps. Sa tête lui faisait encore atrocement mal, entre gueule de bois et blessures dues à son accident, cela n'empêcha pas l'étudiant de glisser une nouvelle bouteille de Jack Daniel's dans son sac à bandoulière ainsi qu'un livre pris au hasard dans une pile qui menaçait de s'effondrer.

    Après quelques bonnes minutes de marche, Elias atteignit finalement la plage. Déserte. Parfaite. Il esquissa un semblant de sourire et retira ses chaussures avant de se lancer sur le sable fin. Il déposa son sac à côté de lui, prenant aussitôt place sur sable et se délectant avec un plaisir presque malsain à occuper la plage à lui tout seul. Déboutonnant les premiers boutons de sa chemise, là où ses autres écorchures apparaissaient, Elias ne tarda pas plus longtemps avant de commencer sa lecture. Ses yeux parcoururent la couverture déjà bien usée, il n'en était pas à sa première lecture. " Des souris et des hommes " un classique qui, force de le croire, collait à son humeur.

      " Well, we ain’t got any," George exploded. "Whatever we ain’t got, that’s what you want. God a’mighty, if I was alone I could live so easy. I could go get a job an’ work, an’ no trouble. No mess at all, and when the end of the month come I could take my fifty bucks and go into town and get whatever I want. Why, I could stay in a cathouse all night. I could eat any place I want, hotel or any place, and order any damn thing I could think of. An’ I could do all that every damn month. Get a gallon of whisky, or set in a pool room and play cards or shoot pool." Lennie knelt and looked over the fire at the angry George. And Lennie’s face was drawn in with terror. "An’ whatta I got," George went on furiously. "I got you! You can’t keep a job and you lose me ever’ job I get. Jus’ keep me shovin’ all over the country all the time. "


    Pour tout le malheur du monde, il l'avait repéré bien avant qu'elle ne se prenne les pieds dans la lanière de son sac. Breony. Une femme qu'il ne portait pas dans son coeur et pour laquelle il avait pris un malin plaisir à décrire dans son livre. Ce fameux livre qui dépeignait sa vie quotidienne à Lewis, une satire dont il semblait satisfait mais qu'il gardait secrète.
    Sa chute déclencha un rire moqueur, un rire aux effets presque salvateur tant cela faisait un moment qu'il n'avait pas eu l'occasion de le faire. Et Breony lui servait sur un plateau. Il n'aurait su dire trop comment elle s'était retrouvé le visage dans le sable, par bêtise ou par distraction ? Son opinion à son propos lui faisait choisir la première solution. Sans ce livre dans ses mains, il aurait probablement pensé qu'elle était trop défoncé pour voir exactement où elle posait les pieds. Comme il s'y attendait, sa chute fuit suivi d'un adorable et non moins censé reproche. Oui, son sac était négligemment posé. Et oui, ça lui était bien égal. La plage était suffisamment grande pour s'éviter ce genre de désagrément. A croire que la poisse le suivait depuis qu'il avait surpris June avec son père.

    __ " J'ignorais qu'il y avait un quelconque passage de dessiné sur cette plage. "

    Sans plus de considération, le jeune homme la jaugea quelques secondes puis s'en retourna à sa lecture. Bien que gêné par l'ombre qu'elle projetait sur ses pages, Elias se renfrogna et garda sa remarque pour lui. De toute façon, elle partirait après avoir retiré le sable de ses vêtements non ?
    Non. Bloody hell ! Qu'était-il supposé faire pour qu'on lui foute enfin la paix ?! Que désirait-elle ? Lui faire la conversation ? Rien ne l'y obligeait, elle avait juste à ravaler sa fierté après sa chute et quitter simplement son champ de vision. Dans ce scénario, Elias avait fait l'erreur d'oublier combien Breony pouvait se montrer pénible. Et il restait diplomate.
    Pour la deuxième fois, Elias releva la tête de son livre et la regarda. Un regard teinté d'indifférence et de curiosité. Que lui voulait-elle exactement ?

    __ " Pourquoi, je t'ai manqué ? "

    Vrai. Comme une amie perdue de vue, elle lui demandait ce qu'il devenait. Etait-elle réellement capable d'une telle attention ou s'ennuyait-elle autant que ça pour demeurer face à lui ?
    Pourtant, sa seconde question ne manqua pas de l'irriter. Elle pouvait penser et dire tout ce qui lui importait à son propos, il n'acceptait toutefois pas la quelconque remarque à propos de sa mère. Mais il savait qu'elle n'attendait que ça; une réplique ou un regard noir de sa part. Plaisir qu'il se décida à lui refuser sur le champ. Et plutôt que de perdre un peu plus de sa journée à lui parler, Elias revint à nouveau sur son livre comme s'il n'avait été dérangé que par un coup de vent qui lui avait fait perdre le fil de sa lecture.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeLun 4 Avr - 21:19


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Il était clair que je n’avais aucune envie de rester ici devant lui, Elias étant la personne que je n’avais pas envie de voir, sa façon d’être, son caractère fade et calme ne me plaisait pas il n’y avait rien à dire pour que cet homme ne contienne plus sa colère, pourquoi je voulais le voir en colère ? Parce que c’était mon truc à moi j’aimais faire ressortir le côté sombre des gens comme le mien était ressorti et bien sûr le jeune homme n’avait pas eu la joie et le plaisir de voir à quel point je pouvais être chieuse quand je voulais quelque chose, têtue jusqu'au bout, acharnée, je pouvais rester des heures sur ma proie jusqu'à ce qu’elle explose. En plus de ça je m’ennuyais férocement et je n’avais qu’une idée en tête, trouvé un partenaire de jeu, malheureusement personne en vue, personne digne d’un intérêt quelconque juste le fils de mon éternel mentor, fils auquel j’avais adressé une dizaine de mots depuis que je le connaissais, fils qui me méprisais alors qu’il ne me connaissait même pas, c’est vrai j’étais pas aussi horrible qu’il le pensait, il m’avait juste vue dans un moment de faiblesse ou la colère avait prit le dessus sur ma carapace. On ne juge pas un livre à sa couverture tu devrais le savoir cher Elias, peut être qu’au fond, se cache une douce et gentille Breony qui pourrait ressortir un jour ou l’autre avec toi, qui sait ce que la vie nous réserve, beaucoup de surprises, surtout avec moi, une lunatique horriblement bizarre qui peut faire un sourire puis t’assassiné dans la seconde qui suit. Une fois relevée du sable j’enlève tous ses petits grains de mes jolies cheveux tout en essayant de ne pas assassiné Elias à coup de livre en l’entendant rire de mon malheur, un regard assassin se dessina sur mon visage angélique. « Oh mais dis donc c’est que tu es drôle en faite. Si je m’attendais à ça. » J’aurais qu’une envie me jeté sur sa gorge comme un animal enragé mais j’étais bien plus civilisé que ça, je ne le toucherais pas physiquement pas la peine d’abimé mes petites mains et mes ongles pour cet abruti j’allais plutôt enfoncer un couteau dans son ventre et tourner encore et encore jusqu'à ce qu’il en est marre et qu’il en souffre comme je pouvais parfois souffrir. Juste retour des choses finalement. Soupirant j’enlève les derniers grains de sables de ma robe avant d’ouvrir de nouveau les lèvres « Oh bien sûr mon chou tu m’as horriblement manqué voyons… des mois sans te voir j’ai cru mourir. » Avec ce genre d’attitude je suis sûre qu’il va croire que j’ai bien changé et que je suis doté de ce que l’on appel couramment une âme. Je me fichais bien de ce qu’il faisait aujourd’hui l’idée même qu’une personne que je ne côtoyer pas me manquerais me ferait presque rire déjà que les personnes que je côtoyer et que j’appréciais n’avais pas le droit à une seule penser alors une qui me laisser indifférente n’allais pas me manquer loin de là. L’expression loin des yeux loin du cœur était parfaitement adapté à mon existence étant donner que je me suffisais à moi-même et que je me fichais de tout le monde ou presque tous.

Finalement il reprenait sa lecture sans avoir répondu à ma question et l’indifférence était surement ce que je détestais le plus, j’avais beau l’utiliser très souvent je ne supportais pas que l’on me snobe ou qu’on fasse comme si je n’existais pas. La terre devait tourner pratiquement autour de moi sinon je n’étais pas pleinement heureuse. Sale égoïste… Cherche pas pourquoi personne ne t’aime tu es trop une chieuse en faite. D’un regard je remarque le visage d’Elias, mauvaise nuit, gueule de bois d’après ce que je vois, j’avais assez bu pour le savoir, je savais ce que cela donner lorsque notre était si lourde que l’on ne pouvait pas la penché sans avoir envie de tomber ou de vomir, le marteau piqueur dans le crâne qui ne nous lâche pas de la journée. Pourquoi avait-il la gueule de bois ? Son visage, son indifférence allé lui coûter ma curiosité… Finalement j’avais plus envie de lire, posant donc mes affaires je m’assois près de lui tout d’abord silencieuse puis entre deux bouffée de nicotine je fini par me lancée. « Tu as une sale tête tu sais… Loin de moi l'idée de te faire ce reproche. Je reconnais une gueule de bois quand j’en vois une. » Est-ce que je m’inquiétais ? Non ce n’étais pas de l’inquiétude mais bon si je pouvais avoir une discussion et puis mon esprit de cinglé me disait que si il était mal il devait bien avoir de quoi boire dans son sac parce que c’est ce que moi je ferais, picoler sur une plage déserte quel bon moment de détente. J’étais vraiment une grande malade et surtout une profiteuse de première. « Aller raconte à tata Breony ce qui ne va pas ». Bon ben oui on se refait pas j’étais une moqueuse née fallait bien que ça sorte, le léger sourire au coin de mes lèvres se dissipe tout doucement avant que je n’ouvre de nouveau les lèvres. « Plus sérieusement Elias. Je ne plaisante pas, on est deux étrangers ou presque l’un pour l’autre alors tu peux y aller. Je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui. » Je lui enlève son livre des mains mais bien sûr garder sa page pour ne pas qu’il la perde, grande amatrice de lecture je n’aimais pas du tout que l’on me fasse ce coup là alors je n’allais pas lui faire, je glisse son bouquin sur le sable et le regarde. « Je range les armes promis aucune moquerie ni aucune hypocrisie. » Je lève la main pour faire une pause dans notre guerre, j’avais envie de lui dire parole de scout mais bon tout le monde savait que je n’avais jamais était scout et que même si je l’avais été je n’avais presque aucune parole, pourtant j’étais sincère pour une fois. « Et peut être que si je suis gentille tu me montrera ce que tu cache dans ton sac. » Mon petit sourire se redessina sur le coin de mes lèvres… j’étais franche et sincère, et partager un peu d’alcool avec Elias ne me dérangerait pas. Ah curiosité quand tu nous tient c’est encore pire que l’hypocrisie, pourtant tout le monde sait que c’est un très vilain défaut.

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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeMar 5 Avr - 4:43

    Incompréhensible. Par un malheureux hasard, le triste personnage de Breony Turner venait agrémenter sa journée. Comment formuler qu'il s'en serait volontiers passé ? Seule sa présence suffisait à l'irriter. Et cette émotion parvint à son apogée lorsque, contre toute attente, malgré les règles élémentaires et les plus censés qui régissaient ce monde, cette femme demeurait face à lui. Visiblement, elle cherchait ou voulait quelque chose. Soit. Mais que diable pouvait-il faire sinon la maudire en silence ? Oh oui. Elle désirait probablement se jouer de lui, comme s'il s'agissait d'un vulgaire pantin. Un pantin avec des émotions cependant. Et, aujourd'hui ainsi que tous les jours qui suivraient, Elias n'avait plus aucune envie de se montrer ni gentil ni complaisant. Ni quoi que ce soit d'autre qui soit relié de près ou de loin à ce champ lexical précis. Non, il ne voulait plus. Pas après les derniers épisodes survenus au cours des deux dernières semaines. Néanmoins, ce changement brusque et forcé de comportement ne lui plaisait pas autant qu'il pouvait le laisser paraître. Non. En agissant de la sorte, repoussant ses valeurs personnelles aux confins de son âme, il lui semblait suivre le même cheminement que son père. Cet homme froid et distant, incapable de tout sinon de s'occuper de lui-même. Un monstre d'égoïsme, alors même que ce qualificatif n'était finalement qu'un doux euphémisme. Et là s'arrêtait sa réflexion de même que les choix qui s'offraient à lui. Il pouvait soit rester fidèle à lui-même et oublier par la même l'humiliation subie quelques deux semaines auparavant, ou bien il pouvait décider de changer. Dès lors, son malheur amoureux pouvait lui ouvrir les portes de l'autre côté de sa personnalité. Ce côté peu amène qu'il essayait tant bien que mal de garder secret depuis bien longtemps. Si longtemps que, finalement, il ne se connaissait pas. Pas plus que les autres ne le connaissaient.
    Aujourd'hui, Breony lui apportait le changement sur un plateau.

    Maintenant, il recevait sa sentence. Un regard noir, presque haineux. La peine pour avoir osé rire devant le spectacle de sa chute. Elias lui répondit par un rictus amusé. Qui était-elle pour se poser en tant qu'arbitre de la situation ? Ne pouvait-il pas rire à son propre gré ? En tout cas pas selon la conception de cette jeune femme. Encore une qui prétendait tout contrôler. Il ne pouvait la blâmer pour tout cela. Qui n'avait pas, un jour, rêver au travers du prisme d'un monde utopique ? De toute évidence, Breony faisait partie de ces gens-là. Seulement, tout portait à croire qu'elle pensait réellement concrétiser ce rêve selon ses propres exigences et ses propres besoins.
    Toujours indifférent à sa présence, à la moindre ses paroles, Elias lui répondit à nouveau. Simplement pour rétablir la vérité, remettre les faits dans leur contexte.

    __ " Ce n'est pas moi qui me suis lamentablement vautré dans le sable. La prochaine fois, regarde où tu mets les pieds, ça t'évitera de faire perdre leur temps à ceux que tu croises. "

    D'une pierre deux coups. Enfin il pouvait formuler son ennui dû à sa présence. Une erreur de sa part cependant car Breony sauterait certainement sur l'occasion pour trouver une raison de rester. En plus de représenter un ennui mortel pour quiconque croisait sa route, Breony semblait jouer dans le registre de l'ironie. Surprenant. Etait-ce intentionnel ou fortuit de sa part ? Pour une fois, elle insinuait le doute en lui. Connaissait-elle ce mot, ses tenants et aboutissants ? Qu'importe. Elias voulait juste oublier ce mauvais moment et reprendre sa lecture. Aussi, il l'ignora à nouveau. En vain.

    Impossible. Etait-ce vrai ? S'installait-elle réellement à côté de lui ?! Il ignorait quelle mouche l'avait piqué mais il la maudissait. A tel point que l'expression de son visage vint trahir sa réaction.
    Cette fois, Elias ne pouvait lui reprocher de ne pas être honnête. Oui. Il avait une sale tête, le résultat d'un accident de voiture couplé à une gueule de bois. Sur les deux causes, Breony venait d'en repérer une. Et nul doute que la seconde lui resterait inconnu.

    __ " Si tu es tellement douée pour repérer une gueule de bois, j'imagine que tu es encore suffisamment intelligente pour savoir que le calme est le meilleur des remèdes ? Bien .. donc si tu pouvais me faire le plaisir de partir aussi vite que tu es venue. "

    Loupé. Une mauvaise conjonction des étoiles, une pleine lune, un sortilège, quelque chose .. oui, il devait bien y avoir quelque chose pour expliquer la malchance qui s'abattait sur lui. Il lui sembla s'adresser à un mur, ses mots n'ayant aucun effet. Non. Son interlocutrice indésirée s'obstinait à lui faire la conversation. En plus de ça, elle lui demandait de s'expliquer. Oui, lui conter les raisons de son malheur. Même sous la torture, il ne lui ferait pas ce plaisir.

    __ " Et depuis quand les étrangers échangent sur leurs tribulations ? "

    Le XXIéme siècle, le monde évolue. L'individualisme atteint un point tel qu'on ne partage plus rien, ni discussion ni solidarité. Rien. Pourquoi diable lui raconterait-il sa pire expérience amoureuse ? D'autant plus à elle. Car elle n'était pas une étrangère comme une autre. Et la méfiance prévalait sur tout le reste.
    Salxpe. Distrait par ses réflexions, sa voisine parvint à lui piquer son livre. Son favori par dessus tout. Et, comme si cela ne suffisait pas, elle avait repéré son sac. Pourtant, il ne cachait pas sa bouteille de scotch. Enfin, il ne l'aurait pas bu n'importe où.
    Et pour finir elle lui adressa un sourire de rigueur. Chose qu'il interpréta mal.
    Rageur, il se releva d'un bond et lui piqua son livre à elle, celui qu'elle parcourait maladroitement en marchant. Sa précipitation réveilla chacune des douleurs dues à son accident et il grimaça aussitôt. Ses plaies le brûlaient, pareil à des coups de poignard incessants. Malgré la douleur et sa difficulté à marcher correctement, dans le sable d'autant plus, Elias se rapprocha dangereusement du bord de l'eau. Il tendit son bras, le livre de Breony étant sur le point de rejoindre l'immensité de la mer.

    __ " Je te fais une proposition : tu me rends mon livre et tu pars, et là je te rendrai le tiens. "
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeMar 5 Avr - 7:50


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Finalement le jeune Lehman n’était pas aussi fade que je le voyais durant toutes ses années il avait bien grandit et avait dû tout comme moi prendre quelques coups au passage et souffrir pas mal pour se construire une petite carapace évitant toutes les personnes comme moi qui pourrait le briser. Si j’avais décidé de faire l’inverse de ma très chère mère horriblement fade, faible et pathétique j’étais devenue son inverse forte, hypocrite et exécrable je suppose donc qu’Elias avait voulu faire de même, élevé à moitié par un homme à fort caractère il avait du prendre un tempérament plus doux pour éviter de tomber dans les travers de son géniteur. Je n’avais jamais vue ça dans se sens là, adulant trop souvent l’homme qui était son père et le mettant sur un piédestal je n’avais pas eu l’occasion de me mettre à la place du jeune homme en face de moi pas une seule fois pourtant nos histoires étaient presque similaire. Des parents absents, trop souvent absents, vivant dans l’indifférence, j’avais tourné autrement que lui mais nos histoires étaient malgré tout similaires. Peut être que s’il avait trouvé une personne digne de son intérêt il aurait pu tourner comme moi ou si j’avais eu une amitié normal avec un homme tout à fait banale je serais une autre femme. Hum… Non c’était vraisemblablement faux ce que je pensais je n’étais pas une femme banale, je ne l’ai jamais était et ne le serais jamais, je n’aimais pas la simplicité et ça depuis ma plus tendre enfance, je ne voulais pas devenir une princesse ni une mariée, je voulais devenir braqueuse à l’âge de quatre ans pourquoi braqueuse ? Parce que j’avais déjà soif de pouvoir et d’argent… Mes plans ont finit par changer et heureusement pour mon casier judicaire presque vide. Mais oublions plutôt le passé revenons au présent, à cette plage et moqueur de mon pauvre sort, j’aurais pu me blesser dans ce sable, il aurait plaisanté là aussi s’il avait été le fautif ? Si je m’étais je ne sais pas briser un bras ou une dent il aurait fait quoi hein ? Il aurait rit là aussi… Possible finalement, j’aurais fait pareille et bien pire encore, quand je disais que nous n’étions pas si éloigné que ça finalement. Mon égo surdimensionné en avait prit un coup mais je n’étais pas le genre de personne à me contenté de m’en aller honteuse oh non j’avais besoin de m’en prendre à la première personne sous mon passage et Elias avait été ma proie, mon nouveau jouet jusqu'à ce que j’en ai assez… les choses ne se déroulent pas toujours comme prévue la vie peut changer en quelques instants un moment sans importance. « Ouh j’aurais presque honte de t’avoir dérangé en m’écrasant sur le sable excuse moi très cher comte. Non mais sérieusement au lieu de rire tu aurais pu m’aider à me relever ! » Hum bien sûr Breony vous êtes tout les deux en froid, vous ne vous parlés jamais et il aurait du venir t’aider. Tu te prends vraiment pour le centre du monde parfois. Bon vraisemblablement j’avais tendance à exagéré parce que si Elias était venue m’aidé je l’aurais envoyé sur les roses directement je n’étais pas une femme que l’on devait sauver, la caricature de la jolie damoiselle en détresse m’avait toujours collé des boutons aussi les contes de fées avaient eu l’effet inverse de ce que les auteurs voulaient pour les enfants. Là ou certains voyaient du bon en blanche neige je voyais une femme aguichant tout les hommes qu’elle voyait pour se sentir plus belle… Une femme pathétique bien sûr… Une femme comme moi.

Tous ce qui suivait n’étais pas digne de mon intérêt chaque mot sorti de la bouche d’Elias avaient l’effet inverse de ce qu’il voulait en faite je l’écouté même pas puisque je savais qu’il me dirait de dégagé et que je n’avais pas envie de partir pour l’instant ayant très envie d’embêté le jeune Lehman en cet après midi déprimant. Quelle chieuse j’étais… Mais bon tant pis je l’assumais. Lorsque le jeune homme se leva du sable avec lequel je jouais et je le regarde attentivement, une gueule de bois ne te fait pas grimacer en te levant qu’avait il pour être aussi mal ? Et surtout depuis quand ses histoires m’importaient j’avais un sérieux problème de personnalité parfois et je me faisais peur à ce moment là comme si j’étais digne de ressentir autre chose que de l’ignorance. D’un geste il prend mon livre, mauvaise idée, très mauvaise idée, un bouquin que je chéri et que j’aime vraiment il ne pouvait pas le jeté à la mer, une édition limité de mon roman préférer. Je me lève donc du sable embarquant par la même occasion le livre de mon nouvel adversaire tout en m’approchant de lui je continue de m’intoxiquer avec ma cigarette et entre deux bouffée d’air rempli de nicotine j’ouvre la bouche. « Aller ce n’est pas drôle pas mon bouquin Elias. Si tu jette ça à la mer je te pousse dans l’eau je te préviens. » Une menace ? Pas réellement finalement ce n’était qu’un avertissement sans aucune conséquence quoi que le voir dans l’eau après un coup donné ne me gênerais pas finalement mais cet idiot serait capable de se laisser faire par les vagues et de se noyer sans que je le veuille. Un meurtre sur les bras non ça ira je tiens trop à ma vie pour aller en taule je ne la supporterais pas. Une fois devant lui, devant l’eau je tends la main vers le livre. « Écoute Elias… je ne sais pas pourquoi tu m’en veux autant… je t’ai rien fais à toi… pour une fois que je ne fais rien et tu m’en veux comme si j’avais tué quelqu’un que tu aimais. Bon je m’en suis pris à ta mère il y a neuf ans je sais mais j’étais jeune et impulsive » Euh… jeune et impulsive… comme si en vieillissant j’avais vraiment changé. Je ferais la même chose si c'était à refaire. « Je ne suis pas aussi pourri que tu le crois c’est promis. » Pas aussi pourri que tu le crois mais bien pire. « Fait pas ta tête de mule laisse moi t’aider pour une fois que je tends là main à quelqu’un… ça serait dommage de refuser. » Haussant les épaules, une fois la cigarette terminé je la jette dans le sable. « Oh et puis tant pis reste seul ça m’est égal. »
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeMar 5 Avr - 13:06

    Là, sur cette plage, un gouffre séparait les deux protagonistes que tous les grains de sable n'auraient jamais suffit à combler. Deux entités différentes que tout opposait. Deux êtres voués à demeurer ainsi, assis sur leurs propres valeurs et leur propre morale. Le Bien et le Mal. Il n'y avait aucun juste milieu possible, seulement l'espoir d'une trêve.

    Certes. L'un comme l'autre ne se connaissait pas. Néanmoins, Elias avait suffisamment perdu de temps à Lewis pour en catégoriser la population. Et Breony ne figurait pas dans la classe pour laquelle il avait beaucoup d'estime. Il était plutôt question de dégoût.
    D'une certaine manière, cette femme ressemblait à son père. Froide, distante, prétentieuse, hautaine, idiote, profiteuse.
    Pourtant, elle aurait pu être quelqu'un de bien. Au final, ils avaient pris chacun des chemins différents et, l'un à travers l'autre, chacun pouvait observer ce qu'il n'était pas devenu. Un choix rayé, oublié mais encore présent quelque part dans leur esprit.

    Et dire qu'il perdait présentement son temps avec elle. Il aurait presque eu envie de rejoindre son lit d'hôpital, presser la poche de calmants suffisamment fort et suffisamment longtemps pour s'abrutir et oublier cet horrible épisode.

    Le monde à l'envers. Voilà qu'il aurait du lui apporter son aide après sa chute. Plutôt proposer de l'enfoncer dans le sable, il aurait volontiers accepté. A nouveau moqueur, Elias la scruta afin de déterminer si elle était aussi idiote qu'elle n'y paraissait. Visiblement oui. Il se retint alors de lui répondre, préférant oublier cette vulgaire blague. S'excuser puis l'aider. Et puis quoi encore ?

    S'approprier son livre sans son consentement, c'était comme se tirer une balle dans le pied. En somme, Breony n'avait plus qu'à accepter sa sentante tel un condamné à mort prêt à parcourir les derniers mètres jusqu'à l'échafaud.
    Elias venait de réveiller une horrible douleur, présente dans chacun de ses membres, violente et insupportable. A tel point qu'il aurait désiré ne plus bouger, ne plus esquisser le moindre geste dans l'espoir que ses douleurs cessent. Mais il savait que ça n'arriverait pas. Ses médicaments étaient restés chez lui, probablement abandonnés près du corps meurtri et sans vie de sa bouteille de Jack Daniel's.
    Malgré toute sa volonté, il ne pu s'empêcher de grimacer. Toutefois, il devait assumer son choix : celui d'avoir quitté l'hôpital contre l'avis des médecins, celui d'avoir refusé des bandages supplémentaires et des béquilles pour soulager ses jambes encore salement amochés. Une chance d'ailleurs qu'il puisse encore les sentir.

    Comme il ne s'était pas installé bien loin du niveau de la mer, son chemin de croix ne fut que de courte durée.
    Drôle ? Il n'avait aucune envie de se montrer drôle. Elle n'avait là que le retour de bâton qui lui revenait pour avoir songé se jouer de lui. Et, c'est presque déçu qu'il constata que sa menace n'en était pas réellement une. Breony lui enjoignait simplement de lui rendre son bouquin. Comme s'il s'agissait d'une vulgaire dispute entre deux vieux amis ou bien d'un pari stupide.

    Qu'il le veuille ou non, Breony avait raison. Son innocence était aussi claire que de l'eau de roche. En fait, elle se trouvait simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Mais il faut qu'elle l'avait bien cherché. Elias n'aurait rien fait de tout cela si elle n'avait décidé de rester plus longtemps sur cette foutue plage.
    Elle semblait réellement sincère, du moins fut-ce qu'il cru percevoir. Une once d'honnêteté dans un monde cruel et déshonoré, celui-là même qu'elle avait accepté.

    Ses piètres arguments ne pouvaient l'inciter qu'à finir ce qu'il avait commencé. D'ailleurs, le bout de ses doigts glissait doucement sur la couverture en relief de son livre dont il ignorait le titre. Probablement un roman de gare.
    Mesquin, un sourire de dégoût se dessina sur son visage. Son mutisme et son obstination produisaient enfin leurs fruits : ses arguments se succédaient, sans suite logique ni fil conducteur. Ce n'était qu'un amas de vaines tentatives. Plutôt décevant de la part d'une femme comme elle. Il s'attendait à une réaction à la hauteur de son imagination, un regard incendiaire. Et, elle n'aurait probablement pas hésité à le pousser dans l'eau si c'était ce qu'elle voulait vraiment. D'ailleurs, il ne lui aurait opposé aucune résistance. Il ne le pouvait pas, pas dans cet état.

    Finalement, Elias obtenait gain de cause. Il venait d'explorer les limites de sa patience, fier de se trouver à la frontière entre impatience et abandon. Ce n'était pas un territoire très grand ni très difficile à pénétrer.
    Satisfait, il haussa également les épaules et laissa le livre sombrer dans l'eau salée.

    __ " Ma foi, si tu le prends comme ça. "

    Cette fois, il lui souriait véritablement. Un sourire qui se voulait provocateur, souhaitant connaître ses réelles limites. De façon délibéré, il demeura immobile, ses pieds déjà trempés par le mince filet d'eau qui remontait doucement. Il attendait patiemment qu'elle mette sa menace à exécution et, par un curieux stratagème, il parvint à l'éviter. Breony eut donc tout loisir de récupérer son livre, trempée et frigorifiée qu'elle était. Une fois de plus, cette scène suscita un rire à gorge déployé. Un spectacle auquel il participait avec un plaisir malsain.
    Souriant, il leva les mains afin de clamer son innocence. Il ne l'avait pas poussé, elle était tombée seule en voulant le pousser.

    __ " Est-ce que c'est froid ? "
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeMar 5 Avr - 17:13


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J’étais bizarre aujourd’hui et ça m’inquiétais qu’est ce que j’avais bien pu avaler pour être si gentille et agréable ? Je n’étais pourtant pas défoncé et puis même si je l’étais je devenais une garce sous l’effet de la poudre blanche plus qu’une gentille fille. Je m’étais pourtant levé comme toujours dans un long soupire, dans un moment de faiblesse, j’avais envie de fuir le plus loin possible, partir aussi vite que j’étais revenue, je me serais enfuit oubliant toutes les personnes de Lewis que je détestais, il était clair que j’en étais foutrement incapable et par je ne sais quel explication j’étais accroché à cette ville et son horreur. Ma vie était une horreur et je ne devais pas en sourire, je devais me remettre en question mais je ne le pouvais pas j’étais bien trop pourri de l’intérieur pour me remettre en question, je me sentais bien trop forte, j’étais bien trop prétentieuse et égoïste pour le faire il était clair que je devrais un jour ou l’autre ne serais ce que pour ma fille, changé. Tout le monde change un jour ou l’autre non ? Pour son enfant oui… Mais moi je n’avais pas envie de changer oh non je n’en avais pas envie du tout même, autant dire que j’étais définitivement perdue dans un océan de débauche et que je n’arrivais plus à m’en ressortir même pour quelqu’un que j’aimais. Ah… que c’est étrange de parler d’amour lorsqu’on me connait bien on apprend tout doucement que l’amour ne fait pas vraiment parti de mon vocabulaire mais je savais au moins une chose j’aimais ma fille quoi que je fasse je l’aimais. Cette journée avait donc commencé comme toutes les autres, des soupires, des envies de m’enfuir, puis la solitude et l’envie de jeu avec une personne intéressante. Pourtant c’était devant Elias que je m’étais montrer sous mon côté gentil, parce que bien sûr je n’étais pas qu’une petite saloperie sans cœur parfois je pouvais être gentille si si je vous assure, je pouvais très bien sourire franchement, être marrante et parler normalement sans avoir besoin de me battre pour un morceau de chair. Parfois même les grands ont besoin d’un peu de tendresse et de douceur mais il était peu enclin à vouloir me donner ce que je voulais, de la gentillesse. Cet homme était bien décidé à me haïr alors qu’il était clair qu’il ne me connaissait pas tout cela parce que j’étais une amie de son père, amie plutôt proche à l’époque, ça faisait de moi le double de son géniteur qu’il haïssait ? Peut être bien oui… Mais bon je n’allais pas lui en vouloir la première fois qu’il m’avait rencontré j’avais dégagé sa mère de chez moi en hurlant des atrocités sur elle et sa famille… M’excuser pour ça ? Plutôt crevé et je n’en avais aucun remord tous ce que j’avais dis je le pensais à l’époque et le pense toujours mais bon pas la peine de jeté de l’huile sur le feu hein.

Alors que je l’avais imaginé plutôt passif, soupirant sous mes attaques vaines avant de finalement s’en aller de sa place sur la plage c’est une offensive que je vois, la guerre était déclarée à la minute même ou mes mains s’étaient posées sur son livre chéri. J’étais surprise, agréablement surprise en faite, moi qui le prenait pour un agneau doux et gentil il avait du prendre plus de coups dans la gueule que je le pensais. Lorsque devant moi il lâcha mon livre dans cette mer bleue je l’aurais tué d’un seul regard, plongeant sur lui pour le poussé il avait du voir à mon regard ce que je comptais faire puisqu’un d’un bon il c’était enlevé. La tête dans l’eau je ferme les yeux, quelques secondes seulement mais cela faisait tant de bien, ne plus rien penser, ne plus rien ressentir, entendre simplement le bruit de l’eau dans ses oreilles, je me sentais bien, pour une fois je me sentais bien et toute la colère, la haine disparaissait dans chacune des vagues, je devenais plus calme, plus douce dans cette eau mais ça ne dura pas, si moi j’avais l’impression d’y être des heures Elias n’avait eu le temps de rien voir. Me retournant vers lui en sortant la tête de ma béatitude un frisson parcours mon corps, il allait me le payer. « Enfoiré. » Bye bye la gentille Breony… Tu l’auras voulu j’avais tout fait pour t’éviter ça mais bon tant pis pour toi. D’un geste vif je lui attrape la main et le tire plutôt brusquement dans l’eau l’entrainant avec moi sous cette eau bleue horriblement froide. « Alors ? Elle est froide ? » Un sourire satisfait se forme au bout de mes lèvres et je m’éloigne de lui en plongeant sous l’eau quelques instants maintenant que j’étais frigorifié et que j’allais tomber malade j’avais besoin de me sentir bien. Ensuite je ressors de l’eau et attrape mon bouquin qui flotte près de celui d’Elias qui malheureusement dans ma chute à finit comme mon roman. La douceur d’un petit vent me fait encore plus frissonner, j’abandonne quelques instants seulement Elias et revient de ma voiture avec deux couvertures, j’en pose une sur le sable et enlève ma robe rapidement, passant dans la couverture pour me réchauffé. « Tient idiot on a l’air intelligents trempés jusqu’au os. Et ne refuse pas cette couverture sous prétexte que c’est moi qui te l’a donne c’est puéril. »
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeVen 8 Avr - 6:33

    Quelques jours auparavant, un tel comportement aurait été inconcevable. Aujourd'hui, ce changement dans sa façon d'agir semblait avoir un effet salvateur. Du moins, il pouvait ainsi supprimer toute sa frustration sans la crainte du moindre blâme. Qui, au nom de la morale et de la justice, pouvait prendre la place de l'arbitre ?
    Certainement pas Breony Turner. Cette femme qui n'était qu'une ratée de plus dans cette lointaine contrée du Texas. Alors, convaincant et convaincu, Elias pouvait se permettre tous les actes imaginables. Dont celui, amplement désiré, de la laisser rejoindre son livre. Une scène probablement plus amusante encore que celle de sa chute dans le sable.
    Finalement, Breony était un bon divertissement. Détail qui, malgré l'ancrage certain de ses préjugés à son égard, remettait un point en question. Elle n'était pas si inutile que ça, contribuant inconsciemment à rehausser son moral. Sa propre chute était telle qu'Elias souhaitait voir d'autres personnes connaître le même désarroi. Et il ne s'agissait là que d'un souhait purement égoïste car il ne souhaitait pas être le seul à souffrir.
    En résumé, Breony lui accordait le titre qui lui revenait, justifié et réaliste. Ainsi, son statut d'homme pacifique évoluait à celui d'enfoiré. Une évolution sans demie-mesure qu'il avait voulu, désiré dès sa sortie de l'hôpital.
    En plus d'être un enfoiré, Elias ne brillait pas non plus par son intelligence. Accaparé par une Breony touchée au plus profond de son égo, il n'avait pas eu la présence d'esprit de se reculer. Une erreur qui n'échappa pas à la jeune femme, celle-ci le saisissant avec suffisamment de force pour l'entraîner sous l'eau. Et, à nouveau, ce geste brusque réveilla de nouvelles douleurs que même le contact de l'eau ne parvenait pas à atténuer. A cet instant-là, il aurait pu lui plonger la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'il ne ressente plus aucun signe de vie de sa part.
    Au lieu de ça, il ne pu s'empêcher de lui sourire. Une réaction dont il fut le premier surpris. Toutefois, ce sourire ne fut que de courte durée. Son livre flottait à quelques mètres de lui, définitivement perdu. Où que ce soit, à n'importe quelle époque que ce soit, ce livre serait toujours facilement accessible et, pourtant, Elias ne retrouverait jamais le même. La couverture avait vieilli, les pages étaient écorchées, signe que le livre avait été trainé ça et là. Maintenant, toutes les pages étaient gonflées par l'eau. Irrécupérables. Il lui lança un regard noir, lui envoyant un filet d'eau du revers de la main en guise de réponse puis il sorti de l'eau à son tour. Telle une bouteille à la mer, son livre connaitrait désormais un avenir incertain, bercé par les courants changeants de la mer.
    Il aurait recommencé si ça avait été à refaire. Son livre avait beau être perdu, son corps mort de froid; Breony semblait sur le point de partir. Sa malchance ne s'arrêtait pas là. Voilà qu'elle revenait sur ses pas, faisant preuve de générosité. Il lui adressa un regard empli d'incompréhension mais accepta tout de même la couverture qu'elle lui tendait. Sans aucune discrétion, il l'observa retirer sa robe, parcourant ses courbes durant quelques secondes avant que la couverture ne la recouvre.
    Oubliant son torse griffé par quelques écorchures, Elias retira sa chemise et s'épongea avec la couverture avant de se ré-installer dans le sable et de récupérer sa bouteille de whisky. Il dévissa le bouchon et en bu une gorgée, réfutant la simple idée de le partager.

    __ " Comment tu as su que je cachais quelque chose dans mon sac ? "
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeVen 8 Avr - 11:05


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Cette journée était vraiment surprenante et me réservais de nombreuses surprises, il était clair que si il y a quelques heures on m’avait dit que je m’amuserais avec Elias je ne l’aurais même pas cru pour plusieurs raisons, la première nous nous détestions c’était évident. La seconde je le trouvais bien trop inintéressant pour avoir besoin d’ouvrir la bouche et gaspillé de la salive avec lui. Mais finalement la curiosité m’avait poussé à lui parler et vous savez quoi ? Eh bien je ne le regrette pas du tout, il avait une once de je ne sais quoi dans ses paroles, dans sa façon d’être, finalement le fossé qui nous séparés devenait de moins en moins grand avec les années. Et oui Elias tu commence à nous ressemblé… Tu sais ceux que tu méprise, pour qui tu as de la rancœur, méfie toi tu dépasse la ligne et bientôt tu ne pourras pas te regarder dans un miroir sans avoir envie de briser celui-ci pour éviter de voir quel salopard tu es devenu, crois moi attend encore un peu et ça viendra, j’ai déjà fais l’expérience. Le petit plongeons dans l’eau m’avait dévoilé un tout autre côté de celui-ci, plus froid mais aussi plus drôle, une fois le masque du gentil brisé je pouvais voir qu’il était très intéressant et que j’avais envie de creusé encore un peu pour en savoir plus. Alors que je m’y attendais pas le moins du monde il me sourit, il m’avait vraiment sourit alors que je l’avais jeté dans l’eau glacée ? Non j’avais du rêver puisque quelques minutes plus tard son visage était redevenue fermer et froid. En idiote j’étais partie prendre deux couvertures au lieu de retourner chez moi me changeait, je ne voulais pas manquer une seule minute de ce nouvel exploit. Une fois ma robe enlevé je jette un coup d’œil à l’homme que le jeune Lehman était devenu, bel homme, très bel homme même, il avait bien grandi en effet finit la jeunesse nous en étions plus là maintenant nous avions tout deux grandit et changés mais lorsqu’on se déteste on ne remarque pas ça. D’un geste de la tête j’arrête de le regardé et en profite pour m’allongé dans le sable. Sur le ventre près d’Elias je le regarde sortir la bouteille de whisky et un petit sourire s’affiche, pas un sourire de profiteuse, juste un sourire de satisfaction parce que je savais ce qu’il y avait dans ce sac avant même qu’il l’ouvre. D’ailleurs il me pose la question après avoir prit un peu de mon alcool préférer qu’il ne me donnera même pas ! « Oh tu sais tu n’es pas le seul à avoir fait ça… Une bouteille sur une plage. J’ai l’habitude… » Je ne dis rien pendant un petit moment avant de lui donner la chance et l’honneur d’un autre sourire. « Je suis une alcoolique hein tu t’en doute bien. » Je disais ça pour détendre un peu l’atmosphère lourde et pesante entre nous et aussi pour lui montrer que je n’étais pas si méchante quand j’en avais vraiment envie.

Je prends le livre d’Elias qui trône sur le sable et me met sur le dos tout en l’ouvrant silencieusement. La couverture avait beau être chaude ce n’est pas pour ça que je n’avais pas froid mais je tentais de ne pas y faire attention et de contrôler les petits tremblements que mon corps faisait. « Tu sais… je… » Hum ce n’est pas une super chose quand je commence une phrase mais que je ne la finis pas, il y a deux possibilités soit je vais être horriblement mauvaise et m’en prendre et encore à mon ennemi soit je vais dire un truc dont je n’ai pas l’habitude… Et finalement c’est la deuxième proposition qui l’emporte. Dis donc Elias tu es un chanceux aujourd’hui elle est agréable ça change de d’habitude tient. « Je suis désolé pour ton livre… Il ne méritait pas ça. Toi oui mais pas lui. » Ah c’était impossible de se montrer aussi faible pendant plus de deux minutes, Elias avait mérité d’être plongé dans l’eau c’était clair rien que pour avoir eu la mauvaise idée de me traité comme si j’étais une idiote ce que j’étais loin d’être. Tout le monde m’a toujours considéré comme si j’étais une femme avec 2 de QI mais je suis loin de là, je suis même plutôt intelligente, j’aimais me faire passer pour plus bête que j’étais pour la simple et bonne raison que lorsque je devais attaqué par derrière afin de planté mon couteau mon ennemi ne s’y attendrait jamais. La manipulation demande beaucoup d’intelligence. « Aller maintenant que tu as ta bouteille avec toi tu peux me raconter ce qui ne va pas ? A qui tu veux que j’aille le raconter hein y a personne qui m’apprécie à Lewis alors si c’est ce qui t’inquiète y a absolument aucun souci à se faire là-dessus. » Je repose le livre et me remet sur le ventre pour pouvoir le regarder plus facilement et pouvoir l’écouter des fois qu’il décide de me dire quelques mots. « Je dépose les armes pour une fois profite en. » Je déposais les armes mais non loin de moi si Elias me faisait un coup tordu je les ramasserais et je lui planterais à lui aussi un couteau dans le dos.
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeLun 11 Avr - 10:03

    Incompréhensible.
    Elias avait beau retourner la situation dans tous les sens, le comportement de Breony dépassait son entendement. Tout les séparait. Pas même un gouffre, non c'était plus que ça. Quelque chose qui, au-delà des frontières, faisait d'eux deux personnes différentes. Le jour et la nuit. Un monde les séparait. Pourtant, tous deux figuraient sur la plage. Tristement seuls. Deux individus échoués, face à un horizon qui ne leur accorderait pas de meilleurs lendemains. Chacun à sa manière continuerait sa vie à Lewis, ce purgatoire qui agissait sur eux comme un aimant.

    Le jeune homme avait beau se comporter comme le dernier des cons - même s'il arriverait difficilement à la cheville de son interlocutrice ou, à plus large échelle, de celle de son père - Elias constatait avec effroi que cela ne contribuait pas au départ tant espéré de Breony. Au contraire. Ses moindres faits et gestes semblaient avoir l'effet inverse.

    Quel con. Pour quelle raison, infondée et irrationnelle, lui avait-il souri ? Autant se laisser couler après une telle aberration. Au fond de lui, Elias devait trouvait un certain intérêt en la personne de Breony. Un intérêt qui trouvait sa juste place pour celui qui, peu amène à changer d'avis sur quiconque, continuerait de la considérer comme il l'avait toujours fait mais cette fois-ci avec un intérêt certain. Au plus fort de son ennui, il s'amuserai à décrire cette surprenante et barbante rencontre sur la plage, s'appliquant à dépeindre quel monstre d'égoïsme elle était. Cela parce que son livre avait fini à l'eau. Tout comme celui de Breony.

    Une alcoolique. Quelle alléchante compagnie. Méprisant, Elias la regarda avec honte et dégoût. S'il ne volait pas plus haut qu'elle en ce moment, au moins pouvait-il arrêter sa consommation d'alcool quand bon lui semblait. Une des rares choses sur lesquelles il avait encore un certain pouvoir.

    __ " Tous les ratés de Lewis sont alcooliques. Donc non, effectivement, tu ne m'apprends rien. "

    Pourrait-elle réellement lui en vouloir pour cette réponse ? Certainement pas. Certes, elle pouvait ne pas être d'accord mais Breony ne pouvait le blâmer. Elias ne faisait là qu'énoncer une vérité connue de tous.

    Une plage de sable fin, un horizon incertain, une bouteille de Jack et ainsi se résumait une nouvelle forme de thérapie. Sérieusement, comment pouvait-elle imaginer qu'Elias se confierait à elle ? Ou à qui que ce soit d'autre ? Pour quelle raison d'ailleurs ? Ses yeux vils la jaugèrent un instant, puis d'une forte pression de la main, il se débarrassa de sa couverture et la lui lança dessus.

    __ " Tout compte fait, je ne sais pas à qui profiterait cette bouteille .. à moi, ou à toi qui, même sobre, se montre des plus risibles. "
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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeLun 11 Avr - 16:48


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Non mais je rêve, j’hallucine, cet homme me méprise sans même me connaitre il se prend pour qui cet arrogant ! Il croit être mieux que tout le monde ! Oh mais il n’était pas si différent de son père finalement ils sont même pratiquement identiques. De toute façon ne dit-on pas tel père tel fils ? Il a subit sa mauvaise influence à des kilomètres de séparation. Son regard m’énerve et là ou je m’étais juré d’être gentille la colère monte en moi. J’en avais assez d’être regardé comme une moins que rien, regardé comme si j’avais fait les pires atrocités, regardé comme si je n’étais pas digne de parler avec lui, non ce regard je ne pouvais pas le supporter, je ne voulais pas le supporter. Lorsque pour accompagné son regard mon compagnon me dit que j’étais une ratée je sens mon cœur s’emballé. Personne n’avait le droit de me jugé et surtout pas ceux qui ne me connaissait pas du tout. Je reste silencieuse quelques instants avant de me mettre à genoux et de me jeté sur Elias. Le clouant au sol en le tenant par les épaules je grimpe à cheval sur lui de façon à ce qu’il ne puisse pas se relever. Je suis tout de même gentille puisque je ne m’assois pas pour ne pas lui faire mal. Le tenant toujours par les épaules pour le garder sur le sol je m’approche de lui.

« Je t’interdis de me regardé comme ça. Tu ne sais rien de moi. Tu ne sais pas de quoi je suis capable Elias. Tous ce que je voulais c’était discuté et ta tristesse ne te donne pas le droit de t’en prendre à moi. Tu me méprise hein, me prend pour une raté mais mon petit gars continue comme ça, continue l’alcool, continue ton petit chemin et bientôt j’ouvrirais grand les bras à un nouvel homme qui se cachera dans l’obscurité tout comme moi. Tu n’es pas mieux que moi Elias. Tu as souffert, j’ai souffert aussi, nous avons pris deux chemins inverse toi tu as voulu une petite vie moi je me sis contenté de la détruire. Et là tu fais quoi ? Tu détruis ta vie aussi alors t’en fais pas, regarde moi bien, attentivement, parce que bientôt c’est à ça que tu ressembleras. »

Ah… ça c’était un long discours mais même après tous ce que je venais de dire je n’avais pas lâché Elias. Cette position ne me gêné pas mais son regard m’attira quelques secondes. Alors que quelques minutes plus tôt j’avais été en colère c’est un tout autre sentiment qui ressors de ses yeux. Soupirant je fini par ouvrir de nouveau la bouche.

« Écoute un conseil d’une habituée… ça ne sert à rien. L’alcool. La méchanceté. Ça ne te rendra pas plus heureux. Juste plus exécrable avec le monde. Juste plus seul. Je ne te connais pas beaucoup mais je sais que ce n’est pas toi… ça ne t'apportera rien de nous ressembler »

Je relâche un peu ses épaules et enlève mes mains pour qu’il ne soit plus collé au sol. Pourtant je me relève pas, il le fera lui-même, il me jettera comme une moins que rien dans le sable.

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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeMer 13 Avr - 6:38

    Qu'il le veuille ou non, Elias n'aurait pu dire qu'il ne l'avait pas volé. Certes, rien dans les propos de Breony ne venait de remettre en question ses plus profondes convictions mais il avouait, tant bien que mal, que son comportement n'était pas plus salutaire que celui de sa voisine. Cette dernière avait parfaitement raison, sa manière d'être présentement ne pourrait que le conduire dans l'abîme tortueux des âmes déchues de Lewis. Une affirmation qui aurait probablement été modérée si Breony avait eu vent des derniers événements de sa vie. Au nom de quoi et qui pourrait le blâmer pour réagir ainsi ? Certes, ce comportement n'avait rien de salvateur et lui-même était le premier à le reconnaître mais il n'y avait pas mille et une façon de noyer sa peine avant de remonter à la surface. Car oui, Elias pensait avoir suffisamment de ressources pour ne pas sombrer bien que ce côté plus sombre de lui tel que Breony se plaisait à le qualifier, demeurerait tel quel. Autrement, ce ne serait que soutenir plus longuement une hypocrisie contenue depuis bien trop d'années à présent. Un syllogisme auquel Elias ne souhaitait pas s'attaquer. Néanmoins, il devait avouer qu'assis sur cette plage en pleine journée, sa vie lui donnait l'impression d'être un cours qu'il était en train de sécher. Cette plage vide lui rappelait que les gens normaux et responsables, eux, étaient ailleurs, vaquant à leurs occupations normales et responsables. Ce qui impliquait qu'Elias n'était ni l'un ni l'autre. Il n'y avait là aucun mystère à ce que Breony soit là également.

    Au travers du prisme de la rancune et de la colère, Elias considérait son interlocutrice comme une des causes de la tristesse passée de sa mère. Ce jour où, présent malgré lui là où il n'aurait pas du se trouver, Elias avait vu et entendu les pires atrocités qu'un garçon de son âge puisse entendre. Il se rappelait encore parfaitement du visage de Breony, déformé par une haine palpable, et de sa diatribe à l'encontre de sa mère. Ainsi se résumait ce qu'il connaissait d'elle et cela lui suffisait amplement pour se faire une idée.

    Alors qu'il pensait simplement se recevoir une gifle en retour, Breony le plaqua finalement contre le sable, réveillant là de nouvelles douleurs. Saloperie. Grimaçant, il tenta de se dégager mais c'était peine perdue. Exaspéré, il ne pu que prendre son mal en patience et attendre qu'elle en ait fini avec son beau discours. La voix de l'ombre, une femme qui cherchait pénitence. Il n'aurait su dire mis à part que c'était un tissu de conneries.
    Heureux ? Il ne le recherchait plus, pas maintenant qu'il venait de voler en éclats. Cette douleur lancinante le long de son dos l'empêchait de la repousser. Las, sa vie se résumait finalement à une ironie. D'abord, Breony brisait sa tranquillité et désormais elle le privait de toute liberté.
    En retour, son regard méprisant ne devint que plus intense.

    __ " Je te remercie pour ce très beau discours. Ca m'aurait presque touché si je m'étais senti concerné .. maintenant si tu veux bien, j'ai une bouteille à finir. "

    Cette même bouteille échouée à quelques centimètres de lui, déversant cruellement son contenu dans le sable. Bien. Une chose de plus sur laquelle il pouvait tirer un trait.

    __ " Well .. on dirait que tu as eu ce que tu voulais. "
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Breony A. Turner
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Breony A. Turner


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MessageSujet: Re: Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé]   Tout commencé pourtant si bien... | Elias [Terminé] Icon_minitimeJeu 14 Avr - 1:48


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Le regard de mon interlocuteur me rendait folle, je lui aurais bien brisé la bouteille sur la tête, j’en avais assez d’être considéré comme une moins que rien et rabaissé sans arrêt ma mère m’avait suffisamment détruite comme ça pas la peine de continuer avec les autres. D’habitude celui qui ose me regardé de cette façon se retrouve avec ma main sur le visage mais pas lui… Elias était un inconnu totale pour moi mais son regard, derrière toute cette méchanceté à mon égard, derrière ce dégout je pouvais y lire une tristesse que je ne pourrais qualifier ni quantifié, une tristesse si immense que j’avais l’impression de me voir quand parfois je n’arrivais plus à cacher mes sentiments. C’est surement ce qu’il m’a empêché de lui en mettre une, même lorsque son regard méprisant augmenté lorsque j’étais au dessus de lui je refusais de lui en mettre une, je ressentais quoi ? De la pitié ? Non pas vraiment… Je n’étais pas concerné par tous ça c’était sa vie pas la mienne mais j’avais au fond de mon cœur un petit remord qui remonte de neuf ans… C’est ce qui m’empêche de l’écrasé maintenant qu’il est à bout de force. Je ne tire pas sur une ambulance et vraisemblablement il était dans un état bien pire que ça. Il souffrait physiquement d’après sa grimace mais c’était une autre souffrance qui était plus forte, la douleur physique est si faible comparé à la douleur d’un cœur, d’une âme. Le voilà qu’il me reparler de sa foutue bouteille, celle-ci se vidant petit à petit dans le sable, d’un geste j’attrape la bouteille et essuie le goulot pour ne pas avoir de sable dessus. J’avale une gorgée sans même la rendre à Elias. Je laisse l’alcool glissait tout doucement dans ma gorge et s’introduire dans mon organisme avant de parler. « C’est ça que tu veux ? » la bouteille n’avait eu le temps que d’être vidé à moitié. Un sourire s’affiche sur mon visage, hypocrite, provocant, je laisse glisser la bouteille à l’envers la vidant entièrement dans ce sable devenant tout doucement mouillé. « Voilà ! Là je suis satisfaite. Et encore j’aurais pu t’assommer avec. » Je me relève enfin de mon prisonnier et rattrape mes affaires, je jette la bouteille plus loin dans le sable, l’écologie et moi… ça fait deux. « Tu me remercieras un jour tu verras Elias. » Si mes premières paroles n’étaient que pur provocation celles-ci sont sincères, un jour ou l’autre Elias me remerciera de lui avoir évité de plonger. Je pourrais enfoncer l’homme et le noyer encore plus mais je ne pouvais pas… à croire qu’il avait eu de la chance et qu’il était tombé sur mon côté sympathique, pas tout le monde avait sa chance.

Je rassemble mes affaires, ma robe, mes couvertures ainsi que mon sac et mon bouquin foutu, j’attrape une cigarette et m’en rallume une. Profitant quelques instants de l’effet du tabac je reste silencieuse et immobile, je regarde Elias sur le sable, aller j’avais fait assez de mal à cet homme pour aujourd’hui j’allais le laisser pour une fois, j’abandonne. « Je vais te faire plaisir, je m’en vais-je te laisse cette fois ci, tu ne pourras pas dire que je suis horrible aujourd’hui ». Je m’apprête à partir avec toutes mes affaires quand mon côté plus que chieur remonte en moi, je me retourne et lance d’une voix rempli de sous entendu. « Oh et tu sais ou j’habite mon chou si ça te tente de passer je serais ravie de m’occupé de ta tristesse pour quelques heures. » C’était une pure provocation et rien de plus, je reprenais mon rôle de pétasse provocante et hypocrite et ces paroles sont d’ailleurs accompagnées d’un magnifique sourire. Elias et moi c’était totalement inconcevable, le jour et la nuit, le bien et le mal, sans oublié que ce jeune homme était en couple si d’habitude ça ne me gêné pas du tout, June était mon amie. La seule femme que je supporté à Lewis je pense. June si tu avais entendu ce que je viens de dire tu m’aurais surement arraché la langue mais je plaisante. C’est d’ailleurs sous ses mots que j’abandonne la carcasse d’un homme brisé… tendant l’oreille en marchant pour entendre les insultes que l’homme va proférer à mon égard.
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