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 Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre

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Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Empty
MessageSujet: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeJeu 24 Fév - 8:06

     La journée promettait d'être sympathique, bien que lorsqu'on adoptait l'état d'esprit de Velkan, les journées apparaissaient toujours sous les meilleurs auspices. Le jeune forain n'avait jamais comprit l'intérêt que certaines personnes pouvaient avoir à voir le pire coté des choses, certains se plaignaient de ne pas avoir de veine au lieu de chercher tout simplement le moment où ils en avaient eu et d'en profiter pleinement. C'était justement le fait d'avoir quelque fois de la malchance qui permettait de mieux comprendre et percevoir les moments agréables de la vie. Mais Velkan ne perdait pas son temps en de vaines palabres, il préférait largement aller de l'avant et oublier ce qui pouvait l'avoir rendu triste ou malheureux, les regrets ne servaient à rien de plus qu'à plomber l'humeur et entraver dans les tentatives d'aller de l'avant. Une telle vision des choses était louable de l'avis de ses parents, stupide du point de vue de pas mal de personnes, et sans intérêt pour le reste de la populace. Seulement, heureusement pour lui, le jeune homme n'était pas du genre à vouloir faire connaître son état d'esprit et le comportement qu'il adoptait aux autres, si on lui posait la question, il répondait évidemment, mais ce n'était pas le type d'homme à vouloir à tout prix se faire mousser parce qu'il vivait de manière bohème. De toute manière, le forain avait rapidement constaté que si son mode de vie pouvait sembler intéressant pour des personnes extérieures, peu d'entre elles accepteraient, ou même désireraient, vivre de la sorte, c'était trop contraignant. Les sédentaires, comme ses parents appelaient les personnes qui n'étaient pas du genre à voyager comme eux, étaient beaucoup trop accrochés aux biens matériels, et ils refusaient de voir les choses différemment. Velkan, ça lui était assez égal, il ne partageait pas l'affection de la plupart des gens qui s'extasiaient devant certains objets ou étaient prêts à dépenser des milles et des cents pour acquérir un objet sans intérêt ou une paire de chaussures. A ses yeux, tout cela était on ne peut plus superficiel, et par conséquent, n'avait pas de réelle importance, il ne pouvait donc pas reprocher aux « sédentaires » de ne pas comprendre son mode de vie, puisque lui-même ne cernait pas le leur et les mœurs qui y étaient liées.

     En somme, le jeune homme n'avait que très peu d'intérêt pour les discussions futiles, il préférait parler de choses palpables avec une personne, sans pour autant se laisser aller à parler d'avenir. L'avenir, pour ce que c'était, le jeune Roumain ne cherchait pas, encore une fois, à se projeter trop loin dans le temps. Assez ironiquement, il considérait que la vie préparait pas mal de choses, et qu'ils n'étaient que des pions sur un damier géant, le destin, oui, il y croyait, pas dur comme fer, mais des fois plus que d'autres. C'était ironique justement parce que le forain refusait de se laisser presser par le temps, il ne comprenait pas les personnes qui se baladaient en jetant de temps en temps un regard inquiet sur leur montre pour contrôler qu'ils avaient encore le temps de faire quelque chose avant de devoir aller bosser. Velkan se levait lorsque ses yeux s'ouvraient (et dieu avait jugé bon de lui donner un organisme réglé comme une horloge, ironie quand tu nous tiens), il faisait son travail sans trop se presser, et si quelqu'un venait râler qu'il n'était pas à son stand à la bonne heure, il l'envoyait promener avec douceur, ou brutalité suivant son état d'esprit, bien que la violence était rare dans son comportement. La journée était une suite d'évènements imprévus, il ne se disait pas qu'il allait rendre visite à untel, si quelque chose se présentait devant lui et offrait une possibilité de s'amuser, et bien tant mieux, sinon il finissait bien par trouver un moyen de s'occuper, quitte à passer la journée assit sur un banc à laisser son esprit vaquer un peu partout.

     C'était justement ce qui s'était passé aujourd'hui, le jeune forain s'était levé aux aurores, une fois n'est pas coutume mais partager la caravane de ses parents avait quelques menus inconvénients, comme d'être éveillé par les ronflements sonores de son paternel qui pouvait sans souci rivaliser avec le bruit de cor produit par un stand de la fête. Prenant les choses du bon coté, Velkan se dit que c'était l'occasion de profiter pleinement de la journée, sans plus de cérémonie, il s'habilla rapidement avant de filer dans le petit village qu'était devenu provisoirement la place prêtée aux forains. Les caravanes garées les unes à coté des autres formaient des quartiers, bien qu'elles n'étaient pas très nombreuses et que les « ruelles » délimitées par les roulottes étaient aussi désertes qu'une salle de philosophie en fin d'année scolaire. Et bien qu'à cela ne tienne, le jeune Roumain décida d'aller vadrouiller en ville, après tout elle n'était qu'à un jet de pierre de là, il pouvait bien se permettre d'aller y faire un tour, à pieds évidemment, il n'aimait pas trop conduire, et de toute manière mis à part leur roulotte, la famille Dăneşti ne possédait rien de plus. Il aurait évidemment pu emprunter une bicyclette, mais lorsqu'on connaissait sa phobie, autant demander à un arachnophobe d'aller caresser une tarentule. Il passa donc une bonne partie de la matinée à traîner en ville, voyant naître l'agitation familière pour les habitants de Lewis, mais étrangement surprenante et inattendue pour quelqu'un qui, comme Velkan, avait toujours habité dans une roulotte sans jamais devoir se déplacer pour aller bosser. Les obligations et tout ça, il ne connaissait pas, et pour tout dire, voir les habitants de la ville se presser et stresser pour arriver à l'heure au boulot ne lui faisait pas du tout envie.

     Après avoir bavardé avec quelques personnes, certaines qu'il connaissait et certaines qui étaient simplement venues lui demander où se trouvait l'hôtel de ville et qui avait fini par bavarder avec lui puisqu'il était aussi paumé qu'eux, le jeune homme décida qu'il était « temps » de rentrer au bercail. Sans se presser, il arriva finalement sur la place qui abritait la fête foraine depuis quelques temps, il n'y avait rien de particulier de prime abord, de loin on avait même l'impression de voir un regroupement de Romanichels, ce qu'ils étaient à leur manière. La place s'éveillait réellement la nuit, la journée les stands étaient fermés, et ce n'était que le soir, lorsque l'obscurité commençait à arriver, qu'on reconnaissait la place comme était un lieu de fête avec les lumières colorées des stands et l'odeur de la nourriture qui arrivait aux narines. Ce qui lui arriva dessus lorsqu'il entra dans la fête, c'est surtout un vieux chiffon poisseux que sa mère lui balança dessus en voyant son rejeton flemmard se décider à pointer – enfin – le bout de son nez. Elle choisit l'attaque immédiate, et avec son accent Roumain toujours aussi prononcé, autant vous dire que ça donnait plus l'impression qu'elle allait l'étriper sur place et qu'elle devait sortir tout droit d'une BD de Hägar Dünor le Viking

     ▬ Tu avais déjà oublié qu'on devait nettoyer le stand de ton père ? Dépêches-toi d'aller le faire ou je me débrouille pour te coller au stand des vélos ! »

     Le tout en Roumain évidemment, sans quoi madame Dăneşti aurait trouvé l'occasion de truffer cette phrase pourtant simple, de mots incompréhensibles pour finalement sortir quelque chose d'aussi Américain que les frites. Sans compter qu'elle faisait des menaces sournoises en exploitant la phobie de son malheureux fils, lequel répondit à l'ordre en ramassant le chiffon maintenant plein de gravillon, avant de se diriger vers le fameux stand. Il brillait de milles feux, certainement à cause des lumières qui reflétaient sous le soleil me direz-vous, mais Velkan ne voyait là aucune raison perdre du temps (comme si le temps pouvait se perdre), à laver quelque chose de propre, il mima un travail soigné le temps que sa mère daigne s'éloigner, puis passa derrière le comptoir pour s'asseoir sur le sol et piquer un petit somme, c'est que ça fatiguait de e rien faire ! Au final, il s'éveilla quelques heures plus tard lorsque son père le secoua après l'avoir trouvé, expliquant que sa mère avait piqué une crise d'angoisse en voyant son rejeton disparut après avoir nettoyé le stand. Cela fit sourire le forain, mais nettement moins son père qui le somma d'aller s'excuser. Qu'à cela ne tienne, le Roumain parvint à se faire passer pour un victime devant sa mère qui le pria de l'excuser de lui avoir parlé aussi mal, et il obtint même la promesse de ne plus avoir à réitérer le nettoyage complet du stand (qu'il n'avait de toute manière pas fait rappelons le). Au final, son somme l'avait amené à quelques heures de l'ouverture de la fête, il entreprit donc de finir quelques tâches qui demandaient normalement une dizaine de minutes mais qu'il parvint à faire durer deux bonnes heures, puis la fête ouvrit avec la nuit qui tombait.

     Ne désirant pas rester assit sur sa chaise derrière sa saleté d'ampoule qui n'intéressait jamais personne, Velkan entreprit de faire le tour de la fête, discutant de temps en temps avec des anciennes connaissances, avant de finalement regagner son stand presque une bonne heure après sous le regard réprobateur de son père au stand voisin. Alors qu'il approchait de son « comptoir » qui se résumait à une table en bois, il vit une silhouette devant la fameuse ampoule qui devait certainement se demander à quoi ça servait. Il s'approcha donc par derrière pour se poster à coté de la personne en prenant la parole de son accent Roumain, mais dans un parfait Américain et sur un ton très vendeur.

     ▬ C'est un dollar la partie, vous avez trois chances pour éteindre l'ampoule, et si vous y arrivez, vous avez le droit à une récompense. »

     Il désigna les multitudes de choses accrochées au stand, ça allait de la peluche à l'électronique bas de gamme en passant par le porte-clés Bob l'éponge, il y en avait pour tous les goûts. Le truc avec ce tour, c'est que l'ampoule était très légèrement traficotée, il n'y avait pratiquement aucune chance de l'éteindre, que ce soit en coupant le générateur, ou en éteignant l'interrupteur, il fallait la jouer maligne ! Restait à voir si ça intéressant le client, par que même ici, c'était lui le roi.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMar 1 Mar - 9:07




« VELKAN & CHARLIE »




Je veux jouer !


CRÉDIT - CSS



Cinq heures du matin. Un œil s'ouvrit puis un deuxième. Je me retournais, pour retrouver la chaleur de Nathan. Mais il n'y avait personne. Les chiens n'étaient plus là non plus. Je soupirais et me rendormis. Sept heures. Je rouvris de nouveau les yeux. Et cette fois je me décidais à descendre en bas. Il y avait un mot disant qu'il était parti faire du sport avec les chiens. Lui et son sport et ses chiens et cela durait toujours une éternité. Je me servis une tasse de thé sans sucre. Mes pieds nus foulant le sol froid à la recherche d'un paquet de tartine que je finis par trouver. Notre minette vint se coller à mes jambes. Je m'accroupis et lui caressais son jolie petit minois. Je finis par le relever. Et toujours avec ma tasse de thé avec écris dessus « Femme méchante au réveil ». C'était un merveilleux cadeau de mon cher grand frère. Quand je l'avais ouvert j'avais faillis lui jeter à la figure. Mais bon après tout je me suis dis que c'était marrant. Du coup je buvais tout les matins dedans. Je déposais la tasse sur le dessus du piano et je m'assis sur le banc délicat qui s'y trouvé devant. Je fis craquer mes doigts et doucement je l'ai posèrent sur les touches délicates du piano. J'inspirais profondément et je fermais les yeux, laissant ainsi mes doigts naviguaient sur les douces touches. Je laissais un sourire glissait sur mes lèvres. Alors que la mélodie emplissait l'espace d'un air serein qui donnait à ce silence paisible une ambiance de paix. Dans ma mémoire tout mes souvenirs refit surface, ceux que j'avais avec mon grand-frère tout nos fous rires de sales gosses après nos bêtises de gamin. Toute les fois où il avait été là pour moi quand je commençais à baiser les bras. Quand il me serrait la main quand je passais des examens à cause de ma malformation. Tout s'évanouit ainsi que le son du piano quand j'entendis la porte d'entrée. Je souris franchement. Me levant en attrapant ma tasse de thé, en buvant une gorgée. Les chiens accoururent vers moi. Je l'ai caressé. Avant de les laissés filer. Je m'approchais de Nathan l'embrassant. Il me dit « Tu es déjà debout ? ». J'hochais la tête avant de lâcher « Oui je n'ai pas réussi a me rendormir une deuxième fois ! ». Il me regarda, me vola un baiser avant de partir à l'étage en disant « Faut que je me douche ! Je t'aime ! ». Je soupirais et lâchais un petit rire et murmurais « Je t'aime aussi ! ».

La journée se déroula comme d'ordinaire. Je suis allée travailler. Enfin travailler, disons je suis allée faire beaucoup de recherche afin de pouvoir attiser ma curiosité et bosser sur mon article. J'ai donc passée toute la matinée à la bibliothèque et toute mon après-midi à moitié sur les bouquins à moitié sur mon ordinateur. La soirée venue et une fois mon travail achevé – enfin début de travail car je n'allais pas m'en tirer comme ça – j'avais envie d'un peu de repos – plutôt d'amusement – oui de m'amuser. En rentrant chez moi je pris une douche, m'habiller autrement et piquée un bout de pizza qu'avait commandé Nathan. Je lui dis « Je vais à la fête foraine avec des amies ! », il me répondis content « Ben moi j'ai invité des potes ! ». Je souris heureuse pour lui. Ni l'un ni l'autre n'allais être seul ce soir. Je partis donc. Je retrouvais deux de mes amies. On fit quelques manèges ensemble, les manèges – calme – et oui j'étais privée de sensation forte à cause de mon pauvre petit cœur fragile. Une de mes amies me dit « Charlie désolée mais je veux vraiment faire les manèges qui sont là-bas, je sais très bien que tu peux pas mais j'en ai tellement envie ! Ça te dérange pas que j'y aille ? ». Je fis non de la tête , ça ne me dérangeais pas, après tout elle devait profitais. Puis ma deuxième amie poursuivit « Moi aussi j'y vais ! Désolée jolie Charlie ». Je leur offrit un franc sourire en leur disant « Vous inquiétez pas pour moi, je vais trouver un truc calme ! Vous amusez vous bien et pensez à moi hein ?! ». Elles partirent en courant et je me retrouvais seule au milieu de la foule et je me mis à murmurer « Méchant petit cœur ! Regarde de quoi tu me prives ! ». Je continuais mon chemin quand je tombais sur le stand. Un large sourire fit place sur mes lèvres. Il y avait un homme qui tentait de jouer. Puis le deuxième que je connaissais, Velkan, celui qui tenait le stand. Bah voilà je l'avais trouvée le stand où je voulais jouer. Je m'approchais doucement. Laissant le type jouer et louper. Quand il eu finit je dis – ou plutôt hurla avec un voix assez aigu en sautillant sur place telle une gamine – fallait pas m'en vouloir j'étais comme ça toujours excité comme une puce « A moi !!! Je veux jouer ! ». Je tendis le billet. Et je poursuivit – d'une voix plus calme mais tout aussi excité d'un côté - « ça va comment ce soir Velkan le merveilleux forain ? ». Je souris. Toujours taquine et avec les mots qui fallait. Je rajoutais finalement « Explique moi comment on joue s'il te plaît ! ». Il avait devant lui une sale gamine de vingt-neuf ans qui devrait peut être pensait à justement être moins gamine mais non car je perdrais tout mon sens comique dans ce cas là.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMer 2 Mar - 4:12

     Le gus en question se révéla aussi doué qu'un aveugle qui participait au jeu de couleurs, il n'avait le droit qu'à trois essais, mais visiblement même une dizaine n'aurait pas été suffisant pour lui permettre de comprendre que LE truc n'était pas à sa portée. Certes, Velkan avait une légère tendance à simplifier la tâche aux jolies filles et pas aux gars qui ressemblaient à Sébastien Chabal comme son client actuel, mais que voulez-vous, on ne se refait pas ! Le « client » entreprit de couper l'interrupteur pour la première fois, l'ampoule resta allumée comme si ne rien n'était, il n'espérait quand même pas que ce serait aussi simple non ?! Après quoi, il entreprit de couper le générateur à coté de la table où se trouvait le dispositif, toujours rien. Un léger sourire se dessina sur les lèvres pleines du forain qui secoua la tête avec amusement avant de rappeler à son client que son dollar allait bien être écoulé, le tout sur un ton amusé évidemment.

     ▬ Plus qu'un essai, après faudra retenter votre chance. »

     Évidement le Roumain pensait bien que même avec 50 dollars le gus qui avait l'air d'être tout sauf une lumière pour le coup, n'arriverait à rien. L'homme lâcha un grognement et un regard noir au forain souriant qui effaça aussitôt son amusement, il n'avait pas particulièrement envie de servir de punching-ball à un colosse comme ce mec, s'il voulait se défouler il y avait d'autres stands pour ça. Velkan resta donc silencieux lorsque le bonhomme ruina sa dernière chance en essayant de dévisser l'ampoule avant de lâcher un léger cri de surprise en touchant le verre. Bien évidement elle était bouillante, allumée la moitié de la journée c'était quelque peu logique qu'elle soit aussi chaude, mais visiblement l'intelligence devait avoir été en option lorsque ce gars avait été fabriqué par ses parents. Le Roumain retint un sourire amusé en affichant un air qui se voulait sérieux avant d'annoncer l'évidence.

     ▬ Faites attention, ça brûle, mais vous avez dépensé votre dollar, une autre chance ? »

     Il aurait aussi bien pu énonce que l'eau mouillait et qu'il faisait noir la nuit, mais bon, visiblement le gus ne goûtait pas à son humeur et il lui lâcha un nouveau grognement qui fit se demander au jeune forain s'il n'était pas croisé avec un ours, avant de s'en aller sans prendre la peine de saluer le jeune homme qui lui décrocha un sourire. Lorsqu'il lui tourna le dos évidemment, l'envie de servir de punching-ball n'était toujours pas très présente. Comme les mauvaises nouvelles ne sont jamais permanentes, Velkan eut l'agréable surprise de constater qu'une personne qu'il connaissait se pointa, enfin il le remarqua surtout parce qu'elle se mit à hurler à coté de lui. Les femmes avaient le don de produire des cris aigus qui vous explosaient les tympans, heureusement pour les siens, le jeune Roumain avait l'habitude d'entendre sa mère hurler, et les cris de Charlie ne provoquèrent donc pas de surdité soudaine chez lui. Son expression presque neutre céda la place à un sourire ravi, c'était toujours plaisant de voir des têtes connues, surtout lorsqu'elles étaient aussi agréable que la demoiselle qui lui tendait le billet, puis elle lui demandant comment est-ce qu'il allait en le taxant d'un adjectif qui faisait toujours plaisir à entendre. La demoiselle rajouta finalement une question pour savoir comment est-ce qu'on jouait à ce jeu, et il se fit donc une joie de lui répondre en contournant sa table pour se placer aux cotés de la jeune fille.

     ▬ Quelle question, ça va toujours très bien, et puis encore mieux lorsque mes clients sont des jeunes femmes aussi charmantes que toi. Bien entendu, il ne disait pas ça pour la draguer, le forain était au courant que la belle était casée et il n'était pas du style à servir des phrases préfabriquées, c'était simplement pour la taquiner et Charlie le savait très bien, sans quoi il ne se le permettrait pas. Le jeu vois-tu, c'est on ne peut plus simple, t'as une ampoule allumée, tu as trois tentatives pour l'éteindre, tu peux faire ce que tu veux, débrancher la prise, couper l'interrupteur, je fais confiance à ton imagination ! Il désigna alors les objets accrochés aux cotés du stand. Et si tu arrives à l'éteindre, tu gagnes une de ses magnifiques choses, et en plus le plaisir de me parler, ce n'est pas un luxe ça ? »

     Le jeune forain ne disait pas ça pour se vanter bien entendu, ce n'était pas particulièrement son genre de se vanter et encore moins de se mettre en avant, disons simplement que c'était sa manière de plaisanter. Certains se faisaient mousser, lui il se dénigrait en quelques sortes, parce que si l'on associait le fait qu'il ne fallait payer qu'un dollar pour tout ça, autant dire que c'était un prix au rabais, et il se taxait donc de base qualité. Mais bon, tout était à prendre au seconde degré avec le jeune homme. Il observa quelques instants la jeune femme avant de reprendre la parole, toujours de son ton perpétuellement amusé.

     ▬ Et puis comme c'est toi, je t'offres même quatre essais pour le prix de trois, un privilège rare, montres-toi charmée de cette attention. »

     En fait c'était surtout le genre de privilèges qu'il offrait à toute personne porteuse du double gène XX, sauf si elles se montraient aussi aimables de que harpies, là c'était même moins. Un raclement de gorge attira l'attention du forain qui tourna la tête en direction du stand d'à coté qui ne se trouvait qu'à deux petits mètres, puisque c'était de là que venait le bruit. Le regard clair du jeune homme se posa sur le visage de son père qui le regardait d'un air réprobateur certainement pour lui faire comprendre qu'à force de toujours faire des prix il allait finir par dépenser plus qu'il ne gagnait. Mais c'était bien le dernier souci de Velkan, de toute manière à un dollar la partie il n'allait pas devenir millionnaire avant la fin de l'humanité. Il ignorait donc superbement son père en détournant le tête pour reporter son attention sur la demoiselle à ses cotés en souriant légèrement.

     ▬ C'est dingue quand même, ces forains ont les oreilles qui trainent partout, aucune éducation ! »

     Si les yeux de son père avaient été capables de tuer, il serait certainement déjà six pieds sous terre, mais le jeune homme savait très bien que sa mère allait faire la morale à son paternel en lui disant d'arrêter de toujours coller son fils et toutes les conneries qui allaient avec. Après quelques secondes, il tapota finalement la table devant lui comme pour inviter la jeune fille à tenter sa chance, après tout c'était bien pour ça qu'elle était venue ici non ? Il regarda brièvement autour de lui, constatant que la demoiselle était seule, il l'avait déjà croisée avec quelques amies dans le coin mais sans pour autant la voir souvent accompagnée. C'était plutôt surprenant, Charlie avait l'air d'être une jeune femme aimable et pleine de vie, c'était toujours une surprise pour Velkan de la croiser presque seule, mais peut-être qu'il tombait aux mauvais moment. Non gêné de se renseigner sur la belle, il prit donc la parole en observant tantôt le dispositif avec la lampe, tantôt le minois de la belle.

     ▬ Et tu es toute seule ? Je pensais que tu allais traîner une foule de fans avec toi ! »

     Charlie n'était pas une pop star, il le savait bien, mais c'était sa manière de faire comprendre qu'il la voyait comme quelqu'un d'assez populaire, si ce n'est assez avenante pour avoir de nombreux amis. Si jamais la jeune femme n'avait aucune envie d'en parler, elle n'était pas obligée de répondre, le Roumain avait une certaine habitude de se payer des râteaux autant au sens propre qu'au sens figuré, si elle le rembarrait, il n'en mourait pas. C'était surtout histoire de lancer la discussion, et peut-être de la troubler pour qu'elle rater son tour, allez savoir !
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMer 2 Mar - 5:36

Je m'étais toute seule à vagabonder au milieu de cette fête foraine parce que les filles avaient qui j'étais venue avaient voulue aller voir ce que c'était l'adrénaline dans les manèges à sensation. Et puis j'étais tombée sur le stand de Velkan. Un forain que je connaissais et que j'appréciais. J'avais attendu que le type d'avant qui n'avait pas l'air très aimable et qui à mon humble avis fallait pas lui chercher des noises. Je lui avais tendu le billet et bah oui je voulais essayée même si je n'étais à mon avis pas très douée. Je lui demandais si il allait bien en rajoutant un adjectif gentil comme j'avais l'habitude de faire. Il me répondis Quelle question, ça va toujours très bien, et puis encore mieux lorsque mes clients sont des jeunes femmes aussi charmantes que toi . Je lâchais un petit rire avant que ce dernier se transforme en grand sourire. En regardant le jeu, je me dis que je n'avais aucune idée de comment on joué à ce truc là. Alors je lui demandais gentiment. Il m'expliqua que j'avais devant moi une ampoule allumée et qu'il fallait que je l'éteigne et que j'avais trois tentatives et que je pouvais tout faire. Il termina par dire que si j'arrivais à l'éteindre je gagnerais une de ses magnifiques choses qui était accrochés et en plus le ça le plaisir de lui parler. Je me mis à rire il poursuivit en me disant que puisque c'était moi j'avais droit à une quatrième tentatives et je répondis « Merci c'est vraiment adorable de ta part ! ». Je lui offrit un charmant sourire même si je compris que je n'étais pas la seule à avoir sa chance au vue de la réaction du monsieur de derrière. Je me mis à regarder l'ampoule et tout ce qui avait autour. D'ordinaire je jouais au jeu qui demandé des connaissances sur des points précis. Et que mes connaissances d'historienne me permettait de gagner. Mais là je sentais que j'allais pas y arriver. Qui fallait que j'aille plus loin que ça. Velkan reprit la parole C'est dingue quand même, ces forains ont les oreilles qui trainent partout, aucune éducation ! » . Je ne pus une nouvelle fois pas m'empêcher de lâcher un petit rire. Avant de répondre « Ton jeu est pas si simple que ça ! Je tente même pas d'appuyer sur l'interrupteur ou de débrancher le machin car la première chose que tout le monde fait c'est ça ! Faut trouver un autre truc ! ». Là c'était à moitié pour Velkan et à moitié dans mes réflexions.

J'entendis Velkan me demander Et tu es toute seule ? Je pensais que tu allais traîner une foule de fans avec toi ! ». Je me mis à rire franchement. Et je laissais un temps de silence avant de répondre avec un grand sourire « J'ai deux de mes amies qui sont dans les manèges dit à sensation, mais je ne peut pas y aller donc j'allais pas les priver ! Et je me suis pris une soirée sans Nathan ! Et là maintenant oui en attendant que les filles reviennent je suis toute seule ! ». Je ne perdis pas mon sourire au contraire il s'élargit et je poursuivit « Mais en fait non je suis pas toute seule je t'ai toi maintenant pour me tenir compagnie ! Bon faut que je réfléchisse à ton truc ! ». J'entourais ma taille de mon bras droit et mon coude gauche vint ce poser dessus tandis que ma main gauche se portait à mon menton signe que je réfléchissais. J'essayais de trouver la solution qui pourtant – j'en étais sûr – était toute simple. Mais toute façon vue comme je me connaissais j'arriverais pas à partir sans avoir la solution. Je me mis à rire toute seule parce que je venais de penser à un truc – idiot comme toujours – je regardais Velkan et je lui demandais « Si je fais sauter toute la fête foraine tu crois que ton ampoule elle s'éteindra ? Je fais du charme à l'électricien ! ». Ok je sais c'est laid mais je voulais savoir et avoir des petits indices qui pourraient me permettre de trouver la solution. J'avais les joues toute rouge. D'une parce que j'avais chaud et de deux parce que là je me sentais vraiment idiote.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeJeu 3 Mar - 1:53

     Adorable, c'était le qualificatif que les garçons redoutaient généralement, un peu comme si on vous sortait que vous étiez « mignon » ou « chou », le truc qui cassait toute la virilité de l'homme, elle lui aurait balancé un coup entre les jambes que ça n'aurait pas eut plus d'effet. Quoiqu'il aurait certainement plus douillé que là. Velkan esquissa un léger sourire contrit, ah, se faire dire que quelque chose qu'on faisait adorable par une fille comme Charlie (à comprendre une jolie fille), ça vous refermait le clapet, heureusement qu'il n'y avait aucun de ses copains dans le coin sans quoi le jeune homme aurait très certainement entendu ça pour les semaines à venir, voir même les années dans le pire des cas. Finalement après la réplique du jeune homme au sujet des forains qui écoutaient tout ce qu'il se passait autour d'eux, la demoiselle rigola légèrement avant de lui dire que son jeu n'était pas aussi simple qu'il n'y paraissait. C'était bien vrai ! En réalité c'était même uniquement sur ça que le jeune forain comptait, généralement les gens pensaient tous avoir LA solution et ils agissaient tous pareillement, tentant de débrancher l'ampoule comme si ça suffisait à l'éteindre, il le prenait vraiment pour un crétin pardi, comme s'il s'amuserait à proposer un stand aussi simpliste ! S'il devait financer son stand avec les pauvres dollars qu'on lui donnait à chaque fois et que chaque participant gagnait quelque chose, il pourrait mettre la clé sous la porte directement ! Enfin façon de parler sachant qu'il n'avait pas de porte à son stand. Le Roumain hocha la tête d'un air entendu, son éternel sourire de bonne humeur flottant sur ses lèvres alors qu'il répondait à la demoiselle.

     ▬ Exactement, c'est ça le truc, penser autrement que comme la majorité des gens, généralement les personnes mentalement perturbées brillent à ce jeu, je te rassure, ce n'est pas pour ça que je le tiens ! Mais je suis sûre que tu seras l'exception qui confirme la règle, la seule personne futée à trouver la solution ! »

     Elle avait surtout l'air perdue dans ses pensées en contemplant l'ampoule qui brillait comme pour narguer la belle brune. Heureusement qu'il savait comment vendre son stand, on aurait presque pu imaginer qu'il venait de dire à la demoiselle qu'elle devait avoir une case en moins pour réussir à ce jeu, mais ce n'était pas le cas. Velkan aimait plaisanter, mais jamais il ne se permettrait d'insulter ou de descendre quelqu'un pour ce faire, ce n'était pas du tout son genre. Il observa la demoiselle avant de prendre appui contre la table en croisant ses bras sur son torse, elle allait y arriver, il en était sûr, et le forain avait généralement un bon feeling avec ce genre de chose ! Le fait qu'il tienne ce stand ne signifiait pas évidemment, qu'il avait lui-même une case en moins, quoique des fois on avait le droit de se poser la question étant donné qu'il avait un comportement quelque peu.... Original et excentrique de l'avis de certains. Ce n'était pas plus pour pouvoir rencontrer la folle de son cœur évidemment, généralement la foire était un mauvais endroit pour la drague, les femmes étaient presque toutes accompagnées, et sentir la frite ou les beignets pour aller faire du gringue c'était un bon tue-l'amour. Testé et désapprouvé pour le coup.

     Après la question du jeune homme au sujet de sa foule de fan, la belle rigola légèrement avant d'expliquer qu'elle avait deux amies avec elle mais qui étaient allées faire un tour dans les manèges à sensation et qu'elle ne voulait pas les en priver. C'était bien de sortir de temps en temps sans sa moitié, enfin pour le coup Velkan était généralement toujours à des lieues des quelques « âmes sœurs » qu'il avait eut, il savait donc de quoi il parlait ! Charlie gagna des points dans l'estime du Roumain et déclarant avec un sourire qu'elle n'était pas seule parce qu'elle l'avait tout lui tenir compagnie. Ça faisait plaisir d'entendre quelque chose comme ça, et puis ça gonflait l'égo aussi, une chance qu'elle ne soit pas allée se pointer à un autre stand, connaissant les garçons de la fête foraine, Velkan savait bien qu'elle se serait lourdement fait draguer. Il mima une révérence en répondant brièvement.

     ▬ Pour vous servir, c'est un tel plaisir de te tenir compagnie que je payerais bien les tours de manège suivant à tes copines pour qu'elles continuent à s'amuser ! »

     S'il n'avait pas été fauché comme les blés évidemment, disons que c'était plutôt difficile de devenir riche lorsqu'on vivait dans une fête foraine depuis sa plus tendre enfance. Il retomba dans le silence en observait Charlie qui réfléchissait, elle rigola toute seule et il se disait que les filles devaient avoir des trucs vraiment bizarres qui passaient dans la tête de temps en temps, avant de se dire qu'il aurait bien aimé être doté du ton de télépathie, puis Charlie expliqua la raison de cette hilarité. Elle demanda au jeune homme si le fait de faire du charme à l'électricien pour faire sauter les plombs de la fête, et le forain ne put retenir un léger rire à cette idée, on ne la lui avait encore jamais faite tiens ! Il haussa légèrement les épaules en décroisant ses bras, levant les yeux vers le ciel légèrement étoilé avant de reporter son attention sur le joli minois de sa voisine pour répliquer, elle avait les joues rouges comme des tomates !

     ▬ Hum, je dois dire que c'est la première fois qu'on me sort cette possibilité, rien que pour ça je t'applaudis ! Il esquissa un léger sourire. Loin de moi l'idée de mettre ton charme en doute, mais notre électricien est une charmante électricienne qui doit douter Jean-Claude Van Damme à ses heures perdues, je doute qu'elle soit du genre à craquer devant tes avances. Nouvelle pause. Et puis tu imagines ? Si tu clos ça aussi rapidement, tu gagneras et tu t'en iras, ça aura été bref comme rencontre non ? »

     Il mima une expression déçue, c'était vrai que le colosse qui devait leur servir d'électricienne devait être aussi imperméable à la séduction masculine que féminine, mais bien évidemment, Velkan n'avait jamais été testé son charme sur elle. Il y avait des choses trop dangereuses pour être envisagées. Il avait bien évidemment plaisanté en lui disant qu'elle devait prendre tout son temps, après tout la belle était venue ici pour s'amuser avec ses copines, lorsqu'elles reviendraient elle pourrait vaquer à ses occupations et il passerait la soirée la plus palpitante de sa vie à attendre des clients. Le Roumain prit un air de réflexion avant de se redresser, il quitta son appui contre la table pour se placer aux cotés de Charlie, faisant face à la table, avant de reprendre la parole d'un ton faussement mystérieux.

     ▬ Bon ! Parce que c'est toi je vais un peu t'aider ! Il ignora le raclement de gorge de son père en arrière-plan. Faut pas uniquement te servir de ta tête, aussi jolie soit-elle, mais tu peux utiliser ce qu'il y a autour de toi. Et autre précision, notre Sébastien Chabal d'avant n'était pas loin de toucher le jackpot. »

     Il aurait aussi bien pu lui dire clairement ce qu'il fallait faire, mais ce n'était pas aussi amusant et ça serait surtout beaucoup trop rapide ! Il observa rapidement autour de lui, il y avait de tout, des chiffons, des peluches, des porte-clé, en bref tout ce qu'on trouvait normalement dans un stand de fête foraine. Velkan reporta son attention sur elle en souriant.

     ▬ Tu as quatre essais de toute manière, si jamais tu arrives au quatrième sans avoir trouvé, je te donne un autre indice, mais bien parce que c'est toi. »

     Son père allait finir par s'irriter la gorge à forcer de manifester bruyamment son mécontentement !
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeVen 4 Mar - 8:40

J'étais là au stand avec l'un des forains que j'appréciais le plus à essayer de trouver la solution à son merveilleux jeu qui au premier abords paraissait si simple et qui se révélé être assez difficile. Les gens se disaient bah l'interrupteur puis comme ça marche pas, le générateur mais ça marche pas non plus. Bah alors là ils se retrouvaient bien bête devant tout ne sachant quoi faire d'autre. Donc fallait bien réfléchir et non fonçait tête baissé. C'était vraiment la seule chose à ne pas faire y aller sans réflexion. J'entendis Velkan me répondre Exactement, c'est ça le truc, penser autrement que comme la majorité des gens, généralement les personnes mentalement perturbées brillent à ce jeu, je te rassure, ce n'est pas pour ça que je le tiens ! Mais je suis sûre que tu seras l'exception qui confirme la règle, la seule personne futée à trouver la solution ! » . Je lui offrit un charmant sourire. Bah j'espérais bien trouver la solution. Toute façon d'ici la fin de la soirée je devrais la trouver. Sinon je ne dormirais pas de la nuit sans savoir la solution. J'étais comme ça et on me changerais pas. Je répondis alors « J'espère donc être à la hauteur ! ». Il me demanda si j'étais toute seule. Je lui dis que j'étais venue avec deux amies mais qu'elles s'amusaient dans les manèges à sensation, endroit que je ne pouvais pas fréquenter à ma grande peine. Mais je rajoutais que là maintenant je n'étais plus seule vue qu'il me tenait compagnie. Il fit, mina une sorte de révérence en répondant Pour vous servir, c'est un tel plaisir de te tenir compagnie que je payerais bien les tours de manège suivant à tes copines pour qu'elles continuent à s'amuser ! » . Là je lâchais un nouveau petit rire. C'est certain qu'elles ne diraient pas non. Mais il n'avait pas besoin de ça pour que je reste. Toute façon je ne pense pas que les filles reviendront me voir. Elles m'enverrons un message plus tard, me disant qu'elles m'ont pas trouvée et qu'elles sont partis. C'était les filles avec qui je trainais de temps en temps sans en être trop proche. Ce n'était certainement pas à elles que j'irais me confier. Enfin bref. Je ne répondis rien. Et à la place je supposais l'hypothèse d'aller faire du charme à l'électricien pour qu'il fasse sauter toute la fête foraine. Il haussa les épaules en décroissant les bras et levant les yeux au ciel. J'avais chaud et j'avais les joues toute rouge. Je n'aimais pas ça. Mais je rougissait tellement vite. Il me dit Hum, je dois dire que c'est la première fois qu'on me sort cette possibilité, rien que pour ça je t'applaudis ! Loin de moi l'idée de mettre ton charme en doute, mais notre électricien est une charmante électricienne qui doit douter Jean-Claude Van Damme à ses heures perdues, je doute qu'elle soit du genre à craquer devant tes avances. . Et puis tu imagines ? Si tu clos ça aussi rapidement, tu gagneras et tu t'en iras, ça aura été bref comme rencontre non ? » . Je me mis à rire. En m'imaginant face à l'électricienne en train de lui expliquer, lui faire du charme. Je chassais rapidement cette image de ma tête. Je regardais Velkan et je lui dis « Heureuse d'avoir été la première à soumettre cette idée ! Dommage que ce soit une électricienne ! Mais tu as raison ça serai dommage de clore aussi rapidement notre rencontre ! ». J'esquissais un jolie sourire. Velkan finit par quitta son appui pour venir ce placer à côté de moi. Il me dit Bon ! Parce que c'est toi je vais un peu t'aider ! Faut pas uniquement te servir de ta tête, aussi jolie soit-elle, mais tu peux utiliser ce qu'il y a autour de toi. Et autre précision, notre Sébastien Chabal d'avant n'était pas loin de toucher le jackpot. » . Derrière il y avait toujours le monsieur qui se raclait la gorge qui n'avait pas l'air très content. Il poursuivit Tu as quatre essais de toute manière, si jamais tu arrives au quatrième sans avoir trouvé, je te donne un autre indice, mais bien parce que c'est toi. » . Je lui offrit un sourire radieux avant de fermer les yeux et revoir la dernière chose que le mec d'avant avait fait. Le monsieur continuais de ce racler la gorge et je finis par dire « Je crois que ton père n'est pas trop content que tu me donnes autant d'indices et m'offre autant de bonus ! ». J'avais devinée que c'était son père. Je rajoutais « Je crains que ton père ne finisse par me virer du stand & te taper dessus si on continue comme ça ! ». J'haussais les épaules et derrière mes aires de filles dure et tout ça, j'étais une personne fragile, qui n'avait pas confiance en elle et qui douté tout le temps d'elle à défaut de ce que je montrais. C'est pourquoi je demandais toujours avant de faire. Je lui demandais donc « Si je prends un truc et que je casse ton ampoule ça le fait ? ». J'avais des idées assez bizarres certes mais qui sais peut être à faire je trouverais ainsi la solution à cette énigme. Bon j'avoue le but du jeu n'était pas de poser des questions mais agir mais que voulez-vous j'hésitais toujours, je n'osais pas. Alors je parlais et posais des questions. Ça avait toujours marché comme ça avec moi. Je fis un petit sourire en coin en haussant les épaules, les joues toujours aussi rouge.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeSam 5 Mar - 3:12

     Charlie afficha un sourire digne d'une miss au jeune forain qui s'était placé à coté d'elle, elle lui répliqua que le père du concerné n'avait pas l'air particulièrement ravi de constater que son fils lui donnait autant de bonus et d'indices, puis elle ajouta sa crainte de voir monsieur Dăneşti père la virer du stand. Ça ne risquait pas d'arriver, de un, parce que c'était un véritable rapiat qui ne rembourserait jamais une cliente, même pour un dollar, et de deux, parce que le concerné était petit et certainement moins apte à se défendre que la jeune femme aux cotés de Velkan. Ce dernier afficha un sourire amusé à l'idée que son père puisse frapper quelqu'un, alors qu'il n'était déjà pas capable de porter la culotte à la maison que c'était son épouse qui prenait toutes les décisions, autant dire qu'il n'y avait aucune chance pour que cela arrive un jour ! Secouant légèrement la tête, il répondit à l'idée que Charlie venait de lancer.

     ▬ Rassures-toi, mon père doit faire la moitié de ta taille, il n'arriverait pas à te virer d'ici même s'il le voulait ! Et puis de toute manière, il râle beaucoup mais il ne mord pas, tu sais, c'est un peu comme les roquets, l'odeur en moins je te l'accorde ! Son père pouvait entendre tout ce qu'il disait mais ça n'inquiétait pas particulièrement le jeune homme, ce n'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude de se disputer gentiment avec son père. Et puis de toute manière, qu'il soit content ou non, on s'en fiche, c'est mon stand et je fais ce que bon me semble, il n'osera jamais râler, c'est pour la forme, et laisses-le se racler la gorge autant qu'il veut, avec un peu chance ça l'empêchera de parler ce soir. »

     C'était une possibilité en effet, même si pour tout dire, Velkan n'y croyait pas trop, après tout il était bien placé pour savoir que les Roumains, c'était des durs à cuir, et que même avec la gorge complètement irritée, son père serait capable de lui faire la morale toute la soirée. Plutôt navrant lorsqu'on avait l'âge du jeune homme, et plutôt ridicule de se faire rappeler à l'ordre devant une jeune femme comme Charlie. D'ailleurs elle devait être devin pour avoir deviné que le fus en question était son père, tout ce que le jeune forain espérait c'est qu'elle n'allait pas lui sortir qu'ils se ressemblaient, ou ça signifierait qu'il pouvait se tirer une balle dans la tempe. Les filles savaient des fois appuyer là où ça faisait mal et Charlie était une fille, même des plus charmante, il fallait donc s'attendre à tout ! Quoi qu'il en soit, la demoiselle n'avait rien à craindre, le racleur de gorge en série ne lui ferait aucun mal, et s'il se mettait à râler, sa femme allait débarquer pour le remettre à sa place dans la seconde qui suivait. Elle s'imaginait toujours que dès que son fils parlait à une fille, ça allait devenir sa future bru, autant la laisser croire ce qu'elle voulait, au moins Velkan avait une certaine liberté sur ce point. Après quelques secondes, elle reprit finalement la parole en lui demandant si le fait de casser l'ampoule pourrait le faire, c'était encore une fois original comme idée, pour tout dire le forain n'avait encore jamais entendu ça non plus. On lui avait menacé de lui casser à la gueule à lui, ça, ça arrivait fréquemment à son grand dam d'ailleurs, mais au moins il pouvait s'y attendre. Mais l'ampoule, non, on ne lui avait jamais fait le coup ! Il afficha une expression faussement songeuse pendant quelques secondes avant de reprendre la parole.

     ▬ Et bien, notre copain d'avant avait plus l'impression de vouloir me casser la tête à moi qu'à mon ampoule, mais j'imagine que ça pourrait fonctionner en effet ! Il marqua une pause. Cela dit, j'imagine que ça risque d'être légèrement dangereux pour toi, et pour moi aussi, en imaginant qu'on est assez poisseux pour se prendre des débris d'ampoule brûlante, je n'ai jamais été chanceux alors à toi de voir ! Quelques nouvelles secondes de battement. Et pour le coup, j'avoue que je ne sais pas si mon père ne te coursera pas, les ampoules et lui, c'est une grande histoire d'amour, je crois que ça lui briserait le cœur et le portefeuille de devoir me la remplacer. »

     Elle sourit légèrement en haussant les épaules comme si elle cherchait à s'excuser de poser autant de questions, il est vrai qu'habituellement les gens étaient plus amenés à tenter le coup directement sans réfléchir, la différence entre une femme intelligente et un gars bourré de frites ? Allez savoir, certainement, en tous les cas elle avait trouvé une solution, qui n'était pas celle que Velkan attendait au départ, mais qui fonctionnait lorsqu'on y songeait. Après d'un autre coté, c'était risquer de se faire blesser, et le jeune forain n'avait pas particulièrement envie de voir la demoiselle avait la main ouverte, et il ne tenait pas non plus à se faire arranger le portrait pas le petit copain de Charlie. La jeune homme se redressa avant de passer derrière elle pour se diriger vers le vieux torchon qui trônait, accroché après une espèce de rambarde, puis il fit demi-tour pour se replacer à coté d'elle et lui tendre le magnifique morceau de tissu, un sourire aux lèvres.

     ▬ Je te donne ton arme secrète, avec ça normalement, tu peux trouver la solution, alors tentes, de toute manière tu n'as rien à perdre. »

     Nouveau raclement de gorge, le jeune homme tourna la tête vers le stand d'à coté, son père était penché au-dessus de la petite barrière qui permettait de passer derrière le stand pour remplacer les ballons qui volaient dans les casiers et qu'il fallait descendre avec du plomb. Et bien, il se croyait au cinéma lui ? Le forain fronça les sourcils devant la manifestation de curiosité de son père avant de lâcher un soupir en répliquant rapidement.

     ▬ Ça va ? T'es bien installé ? Du veux du popcorn ? On est pas au ciné au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, vas chercher su sirop pour ta gorge si tu n'arrêtes de pas de la racler. »

     L'interpellé ainsi pris à partit lâcha quelques mots en Roumain d'un air désagréable avant de se détourner définitivement pour s'occuper de son stand. Velkan reporta son attention sur la jeune femme, il avait fait clairement comprendre à son paternel, à renfort de gestes clairement explicites, qu'il devait dégager le plancher. Aussi chiant que d'habiter la maison à coté de vos parents, occuper le stand à coté du leur ! Mais au moins maintenant Charlie pouvait se détendre et tenter le coup sans avoir le regard inquisiteur d'un rapiat sur le dos.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeSam 5 Mar - 23:53

Derrière il y avait cet homme qui se raclé la gorge à chaque fois que Velkan me donné des bonus ou des indices. Je devinais rapidement que c'était son paternel. A mon humble avis on n'était pas obligé d'être médium pour le savoir. Je lui dis donc qu'a force il allait finir par me virer du stand. J'avouais aussi que je n'aidais pas dans l'histoire. Avec toute mes questions avant de faire, je n'arrangeais pas les choses. Il me répondit Rassures-toi, mon père doit faire la moitié de ta taille, il n'arriverait pas à te virer d'ici même s'il le voulait ! Et puis de toute manière, il râle beaucoup mais il ne mord pas, tu sais, c'est un peu comme les roquets, l'odeur en moins je te l'accorde ! . Je lâchais un petit rire. Tout le contraire de mon paternel à moi. Le mien c'était du genre à tuer quelqu'un. Mais ça personne ne le savait a part évidemment quelques personnes. J'aurais bien aimée avoir un père qui râlé mais qui ne mordait pas. Le mien aujourd'hui payé pour sa faute. Il avait tué quelqu'un, il n'avait jamais eu une once de bon sens et jamais aucune affection pour ses enfants. Ne pensant qu'a lui et à ses affaires. Ah oui c'est certain on avait l'argent et tout ce dont on voulait, une grande maison. Mais tout ça valait-il vraiment le coup si en retour on a aucune affection, aucune attention et aucun droit de s'amuser véritablement ? Non pour une fois encore le dicton s'appliquer ; l'argent ne fait pas le bonheur. Et ça c'était certain. Bref Et puis de toute manière, qu'il soit content ou non, on s'en fiche, c'est mon stand et je fais ce que bon me semble, il n'osera jamais râler, c'est pour la forme, et laisses-le se racler la gorge autant qu'il veut, avec un peu chance ça l'empêchera de parler ce soir. » . Je lâchais un nouveau petit rire. Je finis par répondre « Je trouve que tu as de la chance d'avoir un père comme ça. Enfin c'est mon avis. J'avoue que cela peut être pénible. Mais au moins lui s'intéresse à toi ! ». Je lui fis un petit sourire. Je n'allais pas lui sortir qu'il ressemblait physiquement à son père car je savais que ce n'était pas ce les hommes appréciaient entendre. Donc je n'allais pas le dire exactement. Mais je n'en pensait pas moins.

Pour revenir au stand, j'ai fais la proposition de casser l'ampoule. Évidemment je pensais que ce n'était pas la meilleure idée. Douée comme j'étais en plus. Il me répondit Et bien, notre copain d'avant avait plus l'impression de vouloir me casser la tête à moi qu'à mon ampoule, mais j'imagine que ça pourrait fonctionner en effet ! Cela dit, j'imagine que ça risque d'être légèrement dangereux pour toi, et pour moi aussi, en imaginant qu'on est assez poisseux pour se prendre des débris d'ampoule brûlante, je n'ai jamais été chanceux alors à toi de voir ! . J'allais donc éviter douée comme j'étais et si lui aussi n'était pas chanceux alors cette idée était carrément à bannir. Je fis un petit sourire, gêné de poser autant de question au lieu de jouer mais j'avais tellement pas confiance en moi que j'avais peur de mal faire Et pour le coup, j'avoue que je ne sais pas si mon père ne te coursera pas, les ampoules et lui, c'est une grande histoire d'amour, je crois que ça lui briserait le cœur et le portefeuille de devoir me la remplacer. » . Là je ris franchement. J'imaginais son père me courser après. Je répondis « Je ne l'aurait pas te laisser te casser la figure. Je vais donc éviter cette solution, sinon on va surement finir tout les deux blessée. Et j'imagine bien ton père me courser. Il me tuerais oui. ». A mon grand désespoir, j'adorais courir, mais avec ma malformation cardiaque je devais me résonner et au final je ne pouvais pas faire ce que je souhaitais de ma vie. Enfin il se redressa et alla chercher un torchon. Qu'il me tendis. Qu'est-ce que je pourrais faire d'un torchon ? Il me dit Je te donne ton arme secrète, avec ça normalement, tu peux trouver la solution, alors tentes, de toute manière tu n'as rien à perdre. » . Je souris par ce geste. Je ne fis pas gaffe à ce qui se passait autour de moi. Trop occupée à réfléchir. Sans mettre tout en pagaille. J'haussais les épaules et posais le torchon sur l'ampoule. J'avais enfin jouée. Et je dis avec un mince sourire « Ça marche comme ça ? ». Où alors j'allais mettre le feu à la fête foraine. Après tout avec la chance que j'avais ça ne m'étonnerais pas.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMar 8 Mar - 0:22

Spoiler:

     Charlie rigolait beaucoup, c'était agréable de voir que des personnes avaient le rire facile, ça changeait beaucoup des gens qui faisaient toujours la tronche dirons-nous. Et lorsqu'on était aussi enjoué que Velkan l'était de nature, autant vous dire que ça remontait le moral ! Lorsqu'on avait des clients comme le boulet d'avant qui faisait clairement comprendre au forain qu'ils en avaient marre de vivre, c'était franchement minant, après tout la fête foraine était là pour que l'on s'amuse un peu non ?! Enfin tout ça pour dire que c'était franchement amusant de constater que la demoiselle avait le rire aussi facile, ça devait être agréable de vivre avec une personne comme ça. Le jeune homme haussa légèrement les épaules lorsqu'elle lui déclara qu'il avait de la chance d'avoir un père comme ça, et que même si ça pouvait être pénible, au moins il s'intéressait à lui. Pour le coup, elle n'avait pas tord, le Roumain ne s'amusait pas à railler son père, ils s'envoyaient de temps en temps des piques, enfin c'était surtout Velkan qui embêtait son père, mais ce n'était pas pour autant qu'ils ne s'entendaient pas. Le forain était plutôt satisfait de sa vie de famille, après tout n'était-il pas revenu parmi les siens parce qu'il n'avait pas réussi à s'adapter à la vie de sédentaire avec une autre personne que ses parents ? Ça signifiait ce que ça signifiait, et de toute manière, le jeune homme se voyait mal envisager la vie sans ses parents. Ils faisaient partis de son environnement comme les Mac Donald faisaient partis de celui des Américains moyens. Après quelques secondes de silence, il esquissa un sourire à son tour en répondant d'un ton toujours aussi amusé.

     ▬ Je suis d'accord avec toi, je ne me plaindrais pas de tout ça, je m'estime heureux de ce que j'ai ! Mais je pense qu'il s'intéresse plus au rendement de mon stand pour le moment vois-tu ! »

     Il était vrai que son père s'intéressait à lui, après tout c'était le rôle de tout père de famille digne de ce nom non ? Velkan était une âme simple dans un corps simple, il considérait que si l'on prenait des responsabilités, il fallait les assumer, ainsi, lorsqu'on devenait père ou mari, on devait se comporter comme tel, voilà tout ! Le jeune homme plaisantait en disant qu'il pensait que son père s'intéressait plus au rendement de son stand, même s'il y portait une certaine importance, ce n'était certainement pas plus important que le reste. Quoi qu'il en soit, il reporta son attention sur la belle qui rigolait, encore une fois, avant de répliquer qu'elle n'aurait jamais laissé l'autre colosse lui casser la figure. C'était aimable de sa part, mais disons que Velkan doutait assez du fait qu'elle puisse réussir à calmer une bête comme l'autre, à moins qu'elle ne joue de son charme évidemment, à ce compte là, il était persuadé qu'elle s'en sortirait sans aucune peine ! Charlie décida donc d'abandonner l'idée de casser la lampe pour éviter de les blesser, puis elle conclut en disant que si son père la coursait, il y avait des chances pour qu'elle en meurt en effet. Le Roumain la regarda quelques instants avant de détourner le regard, il avait bien entendu parler de son souci au cœur, elle en avait brièvement fait état alors qu'ils buvaient un verre, mais ce n'était pas pour autant qu'il y pensait à chaque fois, et dans le meilleur des cas, Velkan préférait éviter de voir Charlie tourner de l'œil. Après que le jeune homme décide de lui tendre le torchon pour qu'elle puisse faire ce qu'elle voulait avec, la demoiselle sembla réfléchir un instant, puis elle posa le torchon sur l'ampoule avant de lui demander si c'était comme ça que ça marchait. Bingo, elle avait trouvé LA solution, bien qu'elle avait encore simplement à la dévisser.

     ▬ Bingo ma chère ! C'est sans danger, tu n'as pas à t'en faire. »

     Habituellement il fallait éviter de dévisser une ampoule qui était directement branchée, mais évidemment pour éviter que ses clients ne finissent avec les cheveux frisés pour s'être ramassés une bonne décharge, il avait demandé à la fameuse électricienne de lui installer un système de sécurité. Charlie pouvait donc l'enlever sans aucune peine, il l'encouragea à procéder à ce geste et l'observa en silence alors qu'elle tournait simplement l'ampoule. La chaleur dégagée par l'ampoule était atténuée par le torchon, mais évidemment, ça restait un torchon fin, il fallait qu'elle se dépêche pour éviter de se cramer les doigts. Après quelques instants, elle ôta l'ampoule de son supporte pour retourner le torchon et présenter l'ampoule enveloppée dedans, elle s'était éteinte ! C'était aussi simple que cela, mais généralement les gens oubliaient tous qu'ils pouvaient utiliser les objets aux environs ! Il sourit d'un air amusé avant de poser son regard clair sur le visage de la jeune homme en mimant en révérence pour la féliciter, puis il reprit la parole d'un ton toujours aussi enjoué.

     ▬ Et bien ma chère, je crois que tu as gagné, l'ampoule est éteinte, mais reposes-là sur la table avant qu'elle ne te brûle, je ne voudrais pas me faire remettre à ma place par ton copain parce que tu te serais brûlée à cause de ça ! »

     Il lui désigna la table juste à coté avant de regarder rapidement vers son père, celui-ci s'était bel et bien détourné et il s'occupait d'un client de son stand en affichant une expression quelque peu bourrue, décidément, ils ne se ressemblaient vraiment pas ! Velkan reporta son attention sur le joli minois de la belle avant de reprendre la parole.

     ▬ Tu peux choisir ce que tu veux ma chère, et puisque tu as réussi du premier coup, tu peux en prendre un second si tu veux. »

     Autant profiter du fait que son père n'était pas dans le coin après tout non ? Il lui désigna les quelques objets aux alentours, ça allait du porte-clé de base à ce qu'elle pourrait vouloir, mais bien entendu ça restait quelque chose d'assez basique, et à n'en pas douter, ça risquait de se casser en moins de deux. Mais c'était l'intention qui comptait non ?
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMar 8 Mar - 9:14

Son père qui apparemment savait pertinemment montrer son mécontentement a coup de raclement de gorge, face aux indices et bonus que son merveilleux fils m'accorder. Je lui dis que pour mon propre avis il avait de la chance d'avoir un père comme celui-ci. Parce que un père comme le mien je crois que personne en voudrait. Toujours occupé avec ses « dossier » ou encore en réunion ou bien encore en train de travailler. Jamais le temps pour ses enfants. Ah oui par contre quand je l'ai découvert ce fameux soir rempli de sang sur sa chemise blanche. Là il avait su me dire « je t'aime », mais c'était juste pour sauver ses fesses qui aujourd'hui après des années de cavale étaient quand même derrière des barreaux. Bref il me répondit Je suis d'accord avec toi, je ne me plaindrais pas de tout ça, je m'estime heureux de ce que j'ai ! Mais je pense qu'il s'intéresse plus au rendement de mon stand pour le moment vois-tu ! » . Je souris. Je pensais tout de même que oui peut être que la rentabilité de son stand importé à son père. Mais c'était aussi, je pense, pour « protéger » son fils. J'aurais tellement aimée que mon père s'occupe de moi ainsi. J'aurais aimée me disputer avec mon père, emmerder mon père. Mais je n'avais rien eu de tout ça. Enfin bref depuis que j'étais à ce stand avec Velkan je n'avais pas arrêté de rire. J'avais passée le plus clair du temps à rire. Et j'appréciais les soirée comme ça. Ça fessait du bien après tout. C'était tellement agréable. Ça fessait longtemps que j'avais pas passée une aussi bonne soirée, sans compter celle avec Caleb, mon cher petit ami. J'avais fais une proposition de casser l'ampoule. Mais cela s'avérer être une mauvaise idée effectivement. Après que Velkan est exposée son point de vue de cette idée. Il me dit que son père était capable de me courir après pour avoir casser une de ses ampoules. J'imaginais bien son père à la cavale derrière moi. Je crois que j'aurais tellement peur et que je partirais tellement vite que je crèverais sur place. Mon cœur était résistant jusqu'à présent mais fallait pas le pousser trop loin non plus.

Pour en revenir au jeu. Il me refila un torchon. Oui au départ on se dit « mais qu'est-ce que je vais bien faire d'un torchon ? ». Bah au final c'est tout con, on le pose sur l'ampoule. C'est ce que je fis. Mais douteuse et tellement pas chanceuse, j'avais peur de foutre le feu a toute la fête foraine. Je demandais si ça marcher comme ça. Et contre toute attente il me dit Bingo ma chère ! C'est sans danger, tu n'as pas à t'en faire. » . Je faillis sautée de joie – enfin crier de joie – mais je me suis retenue. Et j'ai dévissé l'ampoule comme il m'encourageait à le faire. Il avait ce sourire amusé sur les lèvres et il mina une révérence. Je me mis à rigoler – une nouvelle fois – je me retenais vraiment de sauter partout comme une gamine. Et cela pouvait certainement sur mon visage. Il reprit la parole Et bien ma chère, je crois que tu as gagné, l'ampoule est éteinte, mais reposes-là sur la table avant qu'elle ne te brûle, je ne voudrais pas me faire remettre à ma place par ton copain parce que tu te serais brûlée à cause de ça ! »[i]. Oh bah oui quelle idiote je fessais. Je dis « Tu m'as beaucoup aidée ! Je n'aurais jamais trouvée sans toi ! Merci ! Tu sais mon copain il me sait tellement maladroite qu'il ira pas te chercher. Il penserait que c'est moi qui est encore jouée de ma maladresse ». Je ris légèrement. Et déposais l'ampoule sur le table. Il reprit la parole [i]Tu peux choisir ce que tu veux ma chère, et puisque tu as réussi du premier coup, tu peux en prendre un second si tu veux. » . Je lui adressais un grand sourire. Et je lui répondis maligne « Juste un porte clef suffira, mon second c'est la superbe soirée que j'ai passée avec toi ce soir ». Je souris. J'étais juste comme ça, toujours en train de dire des choses qu'une femme en couple ne devrait pas dire, si elle ne veut pas rendre son copain jaloux. Mais j'étais comme ça fallait toujours que j'ai les mots gentils pour les gens, les gens que j'appréciais vraiment et je passais par cela. J'avais toujours les joues rouges. Je poursuivis « Désolée ! Humm je peux restée avec toi encore un petit peu , j'ai rien d'autres à faire & vue l'heure Caleb doit encore être avec ses potes ? Et j'ai tout plein de questions à te poser ! ». Je fis un petit clin d'œil avec un petit sourire. Voilà mon côté curieuse, mademoiselle question qui montré le bout de son nez.



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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMer 9 Mar - 1:04

     Ah les femmes, elles savaient vous faire regretter des choses, et pour le coup, avec ses remarques gentillettes, Charlie lui faisait presque regretter de ne pas s'appeler Caleb. Mais les choses sont ainsi faites, et n'étant pas particulièrement amateur de regrets, le jeune homme laissa couler, esquissant simplement un léger sourire en mimétisme inconscient à celui de la demoiselle. Cette dernière lui déclara qu'il l'avait beaucoup aidé et qu'elle n'aurait pas trouvé sans son aide, le jeune forain exprima quelques doutes mentalement, une fille comme Charlie était largement en mesure de trouver la solution à un truc aussi simple. Ce n'était pas du haut niveau, ce n'était pas les jeux casse-tête qui passaient des fois à la télévision, non, c'était le truc le plus con qui puisse exister depuis l'invention de l'ampoule (avant vous admettrez que le jeu devait être légèrement plus simple sans ampoule, ou si l'on remplaçait l'ampoule par une torche enflammée). Velkan pensait surtout que la jeune femme disait ça pour lui faire plaisir, mais après tout on se moquait bien de ce que c'était réellement, il appréciait l'intention et n'allait pas chercher à décortiquer le pourquoi du comment histoire de pouvoir analyser ce que ça signifiait réellement. Son coté flemmard aidait souvent à éviter des prises de tête, et pour tout dire, il préférait largement ne retenir que les bons cotés. La jeune fille avait dit que son petit ami savait qu'elle était maladroite et qu'il n'irait pas chercher à lui régler son compte puisqu'il mettrait ça sur sa tendance très nette à la maladresse. Et bien tant mieux, le Roumain n'avait jamais vu le petit ami de la demoiselle, mais ce n'était pas pour autant qu'il avait très envie de le découvrir en mode Conan le Barbare, le forain avait un don naturel pour s'attirer les emmerdes avec d'autres mecs alors qu'il ne faisait pourtant rien pour. S'il pouvait l'éviter pour une fois, il ne cracherait pas dessus.

     Cela dit, même si Charlie avait deux bras gauches, Velkan préférait éviter qu'elle ne se crame les doigts, de un parce qu'il aimait bien la jeune fille, et qu'il ne tenait pas particulièrement à l'abîmer, et de deux, parce que si elle se cramait les doigts, ça signait aussi la mort de son torchon ! Le Roumain n'avait pas une passion inconsidérée pour les torchons et autres tissus, loin de là, mais disons simplement que son père risquait de frôler l'ulcère s'il lui annonçait qu'il avait encore abîmé un torchon. Que d'altruisme dans ses pensées, veiller à la santé de Charlie et de son père tout en sauvant la peau (enfin le tissu) d'un pauvre torchon, décidément, il allait être élu homme de l'année à ce rythme là. Nouveau rire cristallin de la part de la demoiselle, il allait finir par se demander s'il avait une gueule de clown, mais c'était plutôt agréable de voir qu'il avait cet effet sur Charlie, enfin en imaginant que ce soit lui qui la fasse rire et non d'éventuelles vapeurs d'alcool, bien qu'elle ne sentait ni le chouchen ni la bibine. Peut-être qu'il devrait se recycler en clown en fin de compte, allez savoir, bien que l'idée de faire marrer les nanas ne l'emballait pas des masses, ça risquait encore de se terminer sur le coup du « je t'aime bien, mais comme ami tu vois » que tous les mecs redoutaient tant. Elle avait posé l'ampoule sur la table avant de lui déclarer qu'un seul porte-clé suffirait et que le second ça serait la superbe soirée passée avec lui. Hum hum, que d'appréciation, nouveau regret qui ne tarda pas à s'effacer avec un sourire, décidément Charlie avait le don de tout faire passer comme une lettre à la poste !

     C'était le type de réflexion qu'on appréciait entendre en tant qu'homme, mais disons que lorsque ça venait d'une fille en couple, ça faisait surtout déprimer, heureusement que le Roumain n'était pas du genre à déprimer mais à voir le bon coté des choses ! Et pour le coup c'était que Charlie s'amusait bien, c'était l'essentiel non ? Finalement, elle se dit désolée avant de lui annoncer qu'elle pouvait rester encore un peu, qu'elle n'avait rien à faire et que son Roméo devait encore être avec ses copains, puis la curiosité fit surface et Velkan sourit d'un air amusé avant de lui rétorquer sur un ton toujours aussi amusé.

     ▬ Y'a pas à être désolée tu sais, ça fait toujours plaisir de s'entendre dire ça ! Et puis pour la peine, qu'en dirais-tu que je t'offre quelque chose à boire ? »

     Bon, certes, travaillant à la fête foraine il n'avait pas besoin de payer les consommations, donc techniquement il n'offrirait rien à la demoiselle, mais après tout c'était l'intention qui comptait comme on le disait si bien non ? Il se redressa avant de se retourner pour jeter un regard circulaire, personne, de toute manière les clients étaient rares dans le coin, ils préféraient les stands du genre du tir à la carabine. Il désigna une espèce de petit stand avec des boissons, bon effectivement ce n'était pas les boissons qu'on offrait généralement à une jolie demoiselle, surtout dans une canette en métal, mais c'était Velkan, le romantisme et tout ça c'était aussi obscur que des équations du second degrés, et de toute manière avec Charlie il était question d'amitié de non de romantisme, ça collait donc parfaitement non ? Juste au moment où il allait proposer quelque chose à la demoiselle, un couple se posta à coté d'eux avant de regarder le stand certainement pour chercher le responsable. N'ayant pas très envie de remettre le verra à après, il haussa les épaules à leur attention.

     ▬ Le responsable du stand n'est jamais là, on l'attend depuis un bail, vous devriez y aller, ça vaudra mieux. »

     Léger sourire de la part de la jeune femme au bras de son copain qui remerciait certainement le jeune homme de sa « gentillesse » qui n'en était pas en réalité, puis Velkan reporta son attention sur Charlie avant de lui faire signe de le suivre. Il ne voulait pas la commander évidemment, mais après tout il avait proposé, donc c'était à lui de faire le premier pas non ? Ils traversèrent la petite ruelle qui séparait son stand au stand de boisson en face, et après un rapide salut au gérant qui décrocha un sourire aimable à Charlie, il prit les deux commandes, pendant que le forain entreprenait de relancer la conversation avec son amie.

     ▬ Des questions me dis-tu ? Fais attention parce que je gène curiosité est très développé chez moi, je pourrais bien te retourner pas mal de questions, tu t'aventures sur un terrain dangereux ma chère. J'ai des tas de secrets hautement importants tu sais. »

     Bien sûr ce n'était que des bêtises, il n'allait pas l'obliger à lui répondre si elle ne voulait pas, tout comme le fait qu'il ait des secrets importants était un gros mensonge. Le plus gros secret qu'il avait était tellement dépassé que tout le monde devait l'avoir oublié, et sa vie était asse monotone si l'on exceptait le fait qu'elle se passait dans une fête foraine. Mais détails, détails, c'était sans importance !
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMer 9 Mar - 6:38

J'avais trouvée la solution. Mais je pense que j'en devais beaucoup à Velkan. Sans lui je serais certainement en train de continuer à réfléchir à la solution. Il m'avait beaucoup aidé. Il m'offrit le choix entre ses babioles et je lui dis que un seul porte clef suffirait, vue qu'il me proposée d'en prendre deux. Mais je lui dis que le second c'était tout simplement la superbe soirée que je passais avec lui. Cette phrase pouvait peut être être mal vu par certaine personne étant donnée que j'étais en couple et ceux depuis sept ans. Mais non c'était juste moi, je disais toujours des mots gentils pour faire plaisir aux gens que ce soit fille ou garçon. Et ça personne ne pourrait le changer. Je terminais quand même avec un désolée et si je pouvais rester encore un peu avec lui, vue que j'avais rien à faire et que Caleb devait certainement être avec ses potes encore. Le visage de Velkan s'éclaira d'un air amusé, cela m'intriguais, et sur un ton tout aussi amusé il me dit Y'a pas à être désolée tu sais, ça fait toujours plaisir de s'entendre dire ça ! Et puis pour la peine, qu'en dirais-tu que je t'offre quelque chose à boire ? » . Je lui offris un grand sourire. Bah par dit que je voulais. Je répondis contente « C'est gentil ! D'accord ». Il se redressa et regarda autour de lui. Instinctivement je fis la même. Il n'y avait personne. Et pourtant ça devrait être rempli, un forain comme Velkan y en avait pas. Il était unique. Bref, il me désigna un espèce de stand de boissons. Juste à ce moment là un couple arriva. Il haussa les épaules et leur dit Le responsable du stand n'est jamais là, on l'attend depuis un bail, vous devriez y aller, ça vaudra mieux. » . Ils paraissaient ravi qu'il est averti qu'il n'y aurait personne pour les accueillir. Alors que normalement c'était lui. Il m'étonnais dis donc. Je le regardais avec un petit sourire et je dis « Alors comme ça on vire des clients ? ». Évidemment c'était dit sur un ton plaisantin vue que mon sourire c'est pas mal élargie.

Son attention revint sur moi et il me fit signe de le suivre. Ce que je fis évidemment. On traversaient la petite ruelle pour finalement arriver au stand où on passa commande. Il reprit la parole. Je lui avait dit que j'avais pas mal de questions à lui poser. Et oui je crois que j'étais assez curieuse dans le genre. Tout m'intéresser. Et je crois que mon boulot consisté aussi à ce que je me pose des questions sur le pourquoi du comment. Enfin ça c'était parce que j'adorais poser des questions et me poser des questions. Il me dit Des questions me dis-tu ? Fais attention parce que je gène curiosité est très développé chez moi, je pourrais bien te retourner pas mal de questions, tu t'aventures sur un terrain dangereux ma chère. J'ai des tas de secrets hautement importants tu sais. » . Pour une fois de plus je lâchais un petit rire. Je fis un petit haussement de sourcil faussement surprise et étonnée. Et le retournement de questions en me faisais pas peur. Alors en prenant la parole d'un ton enfantin je lui dis « Ça me fait pas peur de glisser sur ce terrain là ! Et me tarde de découvrir tout tes secrets hautement importants » – petit rire et je repris – « Puis le but du jeu c'est de retourner les questions non ? C'est plus pratique pour encore plus faire connaissance ? ». Je lui offris un grand sourire. Puis je pris un air de réflexion. Je réfléchissais à la première question que je pourrais lui poser, j'en avais tellement dans ma tête que je savais plus. Je me décidais par lui poser la plus simple qui me venait en tête là « Question number 1 : Tu as vue comment de pays depuis que tu es tout petit, depuis que tu connais le monde forain, nomade ? ». Je ne savais pas si ma question était très pertinente mais je l'avais quand même posée. Lui aussi aurait droit à une question après. Chacun son tour les curieux.



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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeJeu 10 Mar - 2:12

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     Lorsqu'on était forain, on pouvait s'offrir quelques avantages, comme le fait de renvoyer des « clients » qui voulaient essayer votre stand, ou obtenir des boissons gratuites. De toute manière, ce n'était pas le pauvre dollar qu'ils allaient lui donner qui ferait de lui un homme riche, quoique, un dollar, c'est le début d'une richesse me direz-vous ! Mais Velkan pouvait se consoler d'avoir perdu une paire de clients, de toute manière, s'ils avaient gagné, cela lui aurait fait perdre un porte-clé qui valait largement plus que le prix qu'on y mettait, alors au final, il avait fait preuve d'un très bon esprit commercial, non ? Toujours voir les choses sous le bon angle, c'était le meilleur moyen d'avancer dans la vie, même si pour tout dire, de telles idées laissaient généralement peu de temps pour autre chose.

     Après avoir traversé la rue, les deux jeunes gens se retrouvèrent donc en face, et après la réplique du forain au sujet de la curiosité qui n'était pas atrophiée chez lui, la demoiselle lâcha un nouveau rire, décidément, il devrait être payé au nombre de fois qu'il arrivait à la faire rire, bien que ce n'était pas forcément lui le responsable à chaque fois. Elle fit un petit haussement de sourcils faussement étonné avant de lui répliquer que ça ne l'effrayait pas de glisser sur ce terrain, et qu'elle avait hâte de découvrir ses secrets. Ah, elle serait certainement très passionnée par les quelques secrets d'état qu'il détenait, s'il parvenait à en trouver qui soient dignes d'intérêt évidemment, on ne pouvait pas dire que la vie dans une fête foraine permettrait d'en avoir beaucoup. A moins qu'elle ne soit intéressée par le fait que la femme du responsable du stand de sucreries le trompait avec le fils du responsable du stand des auto-tamponneuses, mais ça, c'était généralement plus le genre de secrets qui intéressaient les habitants des lieux, et que bien sûr tout le monde connaissait sauf le concerné. Charlie reprit la parole en déclarant que le but du jeu restait tout de même de retourner les questions, et que c'était pratique pour faire connaissance, encore une fois, elle avait raison, ça montrait clairement qu'elle était assez futée pour avoir trouvé la solution du stand toute seule. Il hocha la tête d'un air approbateur, un léger sourire flottant perpétuellement sur ses lèvres, du moment que les questions restaient assez vagues pour permettre une éventuelle fuite si jamais elles se montraient trop gênantes. Parce que qui disait questions, disait forcément risque de toucher un endroit sensible, et bien que de son coté il n'y avait normalement rien qui puisse le mettre mal à l'aise, il ne connaissait pas encore assez la jeune femme pour savoir si tel était son cas aussi, et il s'en serait voulu de la mettre dans une position désagréable à cause d'une maladresse.

     Elle afficha un air de réflexion avant de lui demander combien de pays il avait vu depuis qu'il était petit, en tant que forain. Pour le coup, ça allait être plutôt bref comme réponse, sa famille suivait la même fête foraine depuis qu'il était tout gosse, et celle-ci ne faisait que de passer sur le continent Américain, donc ça se résumait normalement assez rapidement. Mais puisqu'elle posait la question, autant répondre le plus précisément possible non ? Velkan réfléchit quelques instants, bien que la réponse était déjà toute faite dans son esprit, et après un bref moment de réflexion, il prit donc la parole.

     ▬ Et bien, au risque de te décevoir, je n'ai pas décollé du continent Américain depuis qu'on est venu ici. Donc si on parle de pays, je dirais que j'ai du visiter tous les pays de l'Amérique du Nord et quelques-uns de l'Amérique centrale, mais alors de là à te donner les noms... Mois et la géo, ça fait cinq. Donc on va dire, pas mal dans le coin ici, plus la Roumanie évidemment. »

     Évidemment, ça serait assez bizarre qu'il ne parle pas de son pays natal sachant qu'il y avait quand même passé un bref moment, même si pour le coup c'était un peu hors sujet étant donné que Charlie lui avait parlé des pays en tant que forain. Mais la vie de forain était plutôt « normale » si l'on exceptait le fait qu'il fallait très souvent bouger. Pour lui au bout d'un moment, toutes les villes commençaient à se ressembler, même s'il fallait avouer que Lewis avait un charme tout particulier, mais ça restait un regroupement d'immeubles pas forcément très beaux, remplis de personnes qui vivaient à 100 à l'heure, bref, pas spécialement son truc en somme ! Il sourit légèrement, réfléchissant déjà à la question qu'il pouvait poser à Charlie, il y en avait pas mal, finalement c'était plutôt difficile de n'en trouver qu'une seule. Après avoir enfin réussi à faire un tri dans ses pensées anarchiques, le jeune homme posa ses yeux clairs sur le minois de son amie avant de lâcher enfin la question qui lui trottait dans la tête.

     ▬ Pourquoi est-ce que tu as voulu devenir historienne ? C'est plutôt original comme métier je dois dire. Tu es tellement ouverte et souriante, je t'aurais plus vu dans un métier axé sur le futur pour tout te dire. »

     Remarque plutôt étrange et décalée lorsqu'on savait que c'était un forain qui le disait, métier pas forcément très courant non plus dirons-nous. En réalité, il posait une question tout en mettant son grain de sel pour la pousser à argumenter au maximum, curiosité oblige, elle était difficile à satisfaire généralement. Mais Velkan appréciait assez l'histoire, bien qu'il n'en avait jamais été très passionné, les choses passées étaient passées, lorsqu'on considérait que c'était dépassé, pourquoi s'attarder dessus pendant des siècles ? Ça le laissait assez dubitatif d'imaginer qu'on puisse se plonger à ce point dans une vie qui ne serait jamais la notre, savoir des choses qui ne servaient plus tellement. Mais d'un autre coté, ça devait être super à glisser dans une conversation !
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeJeu 10 Mar - 2:58

On avait donc quitté son stand pour aller cherché à boire. Puis vint les questions. Bah puis d'après ce que je savais on était tout les deux autant curieux l'un que l'autre. Donc automatiquement les questions allaient fuser. Et rien de mieux pour encore plus faire connaissance que de poser des questions. Le piège de ce jeu là était de tomber sur les mauvaises questions. Poser les questions qu'il ne fallait pas poser. Parce que ça rappelé des souvenirs douloureux ou encore un point sensible. Ou bien tout le contraire, dans ces cas là c'était plutôt cool. Je lui demandais une question toute simple combien de pays depuis qu'il était tout petit, depuis qu'il connaissais le monde forain. Il réfléchis un instant avant de finir par dire Et bien, au risque de te décevoir, je n'ai pas décollé du continent Américain depuis qu'on est venu ici. Donc si on parle de pays, je dirais que j'ai du visiter tous les pays de l'Amérique du Nord et quelques-uns de l'Amérique centrale, mais alors de là à te donner les noms... Moi et la géo, ça fait cinq. Donc on va dire, pas mal dans le coin ici, plus la Roumanie évidemment. » . Je souris, contrairement à moi qui n'avait pas tellement vue l'Amérique du Nord, ni l'Amérique Centrale. Enfin les seuls pays que j'avais vue restée l'Italie, l'Espagne, La France. C'était les seuls que je connaissais réellement. Et bien évidemment il me cita la Roumanie. Je répondis alors « Je trouve que c'est vraiment chouette moi tout ça. J'ai jamais vue réellement les pays de ce côté là ! D'ailleurs j'ai trouvée ma prochaine question ». Grand sourire malin. Il sembla réfléchir, chercher. Je supposais qu'il devait lui aussi faire un tri dans le bazar qu'il y avait dans la tête parmi toute les questions qui arrivaient d'un seule coup. Puis il finit par demander Pourquoi est-ce que tu as voulu devenir historienne ? C'est plutôt original comme métier je dois dire. Tu es tellement ouverte et souriante, je t'aurais plus vu dans un métier axé sur le futur pour tout te dire. ». Je souris en baissant légèrement les yeux. Avant de l'est relever et de me mettre à réfléchir. Pourquoi j'ai voulu devenir historienne ? Depuis toute gamine j'étais une passionnée d'histoire. Et quand on a des parents peu présent, on trouve refuge dans les livres. Et comme on avait une grande maison, avec une grande bibliothèque avec beaucoup de livre ancien. Et je n'ai jamais été une gamine à lire des livres sur les princes charmants ou dans le genre. Non déjà à huit, neuf je lisais des bouquins retraçant l'histoire de tel ou tel pays ou encore de tel ou tel peuple. Puis les documentaires à la télévision qui passais. Je haussais les épaules et je répondis « J'ai voulue devenir historienne, parce que l'histoire j'adore. Découvrir, décortiquer le passé. Essayé de comprendre pourquoi tel ou tel chose est arrivé. J'avais une grande bibliothèque chez moi, où mon père avait une collection de livre très ancien narrant des histoires de peuple ancien, de culture ancienne. Certain même était écrit dans une autre langue. Et j'ai appris toute seule dans cette bibliothèque, je me suis passionnée. Et au final j'en est fait mon métier. J'aime l'histoire et le passé. ». Je me tut un instant. Il me voyait plutôt dans un métier axé sur le futur. Sauf que je n'aimais pas le futur. Je préférais revivre le passé, que d'inventer le futur. Je repris « J'ai toujours aimée le passé ! Le futur me fait peur ! L'histoire c'est toute ma vie et mes connaissances. Alors j'exploite ! ». Je lui offrit un grand sourire. Pour moi je vivais au jour le jour car je savais très bien qu'il n'y aurait peut être pas de demain. Alors être dans le passé à longueur de journée. Ça avait un côté rassurant. Je me mis rapidement à réfléchir et je lui dit « Tu sais parler Roumain hein ? Si oui faudra que tu m'apprennes ! & ma vraie question est : qu'est-ce que tu aurais aimé faire de ta vie à part ce que tu fais aujourd'hui ? ». Bah quoi je savais déjà parler français, allemand, italien, espagnol, grecque, latin, américain, anglais fallait bien que j'en apprenne encore et encore non ? & ma vraie question était de la pure curiosité de savoir.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeVen 11 Mar - 7:57

     Avec un sourire, Charlie lui répliqua qu'avec tout ça elle avait trouvé une idée pour sa prochaine question, et bien, ça promettait ! Elle n'avait donc jamais vu ces pays ? C'était toujours assez surprenant pour lui de constater que certaines personnes ne connaissaient pas leur continent, mais à chaque fois qu'il exprimait cette surprise, son père lui rétorquait qu'il ne connaissait pas non plus son pays natal. C'était sournois comme réplique, mais totalement véridique, à la seule différence que contrairement aux Américains, le jeune Roumain avait quitté son pays natal pour ne plus jamais y retourner, mais détails, détails, son père était toujours certain de détenir LA vérité, qui était-il pour lui dire le contraire ?! La jeune femme afficha un sourire avant qu'il ne pose sa question, puis baissa les yeux et pendant un instant, le jeune forain se demanda s'il avait réussi à lui poser une question qui n'était pas agréable à entendre. Se remémorant rapidement ce qu'il venait de dire pour chercher à savoir s'il avait dit quoi que ce soit qui puisse vexer, il nota que non, normalement sa réplique ne laissait pas croire qu'il avait un dédain pour son métier, ce qui n'était pas du tout le cas évidemment ! Elle releva finalement les yeux, semblant réfléchir, puis haussa légèrement les épaules avant de lui répondre. Charlie adorait l'histoire, c'était aussi simple que cela, et il était vrai que lorsqu'on devait passer toute une vie à faire un métier, autant que ce métier soit une passion non ? Sans quoi ça devenait encore plus rasoir de devoir y aller.

     La demoiselle enchaîna que décortiquer le passé et essayer de comprendre les raisons de certains faits qui s'étaient déroulés était intéressant, et qu'elle avait apprit pas mal de choses en lisant des livres dans la bibliothèque de son père et que certains étaient écrits dans d'autres langues. C'était une bonne base en effet, et bien souvent une passion suffisait à expliquer un investissement, après tout si c'était ce qui la faisait vibrer, pourquoi s'en priverait-elle ? Elle observa une pause avant de répondre au sujet de ce qu'il avait dit, en la voyant dans un métier axé sur le futur, et rétorqua qu'elle avait toujours aimé le passé et que le futur, ou l'avenir, lui faisait peur. L'histoire c'était sa vie, et ça suffisait à tout expliquer. Il rigola légèrement alors qu'une boutade lui venait à l'esprit, et il lâcha quelques mots d'un ton amusé.

     ▬ Dommage que tu n'aimes pas le futur, tu aurais pu devenir voyante et on aurait bossé ensemble tous les jours. Le paradis en somme. »

     Encore un compliment à peine voilà, il était vrai qu'en tant que voyante ils auraient été amenés à se fréquenter tous les jours puisque le Roumain croisait tout le temps celle de la fête foraine, qui soit dit en passant, était une véritable arnaque. Elle avait été incapable de lui parler une seule fois de son avenir, et déjà qu'elle ne voyait pas à dix mètres devant elle, pour une voyante, être aveugle comme une taupe c'était plutôt la honte. Charlie lui avait lâché un sourire avant de réfléchir rapidement pour finalement lui retourner une nouvelle question en lui demandant s'il savait parler Roumain et en disant qu'il devrait lui apprendre. Ça serait avec un réel plaisir, il savait de toute manière parler Roumain avant même de parler Américain, ses parents tenaient à leurs traditions et à leur langue, combien de fois sa mère lui avait répété que le jour où il aurait une femme et des enfants, ils devraient tous parler Roumain ? Ça serait un plaisir de pouvoir apprendre quelque chose à une fille comme Charlie, qui soyons honnêtes, devaient avoir au moins le double, si ce n'est plus, de connaissances que lui. Elle continua alors en lui posant sa vraie question, demandant ce qu'il aurait désiré faire de sa vie mis à part ce qu'il faisait aujourd'hui. Une question qui lui posait une colle pour tout dire.

     ▬ Et bien.... »

     Bref moment d'hésitation alors qu'il laissa une lueur de surprise passer dans son regard, forain, il n'avait pas choisi de le devenir, c'était comme ça et voilà tout. On ne devenait pas forain, on naissait avec le gènes ou on ne le devenait pas ! Cela dit, c'était plutôt stupide, ses parents eux-même étaient devenus forain, tout comme les premiers forains avaient du venir de quelque part, mais ne cherchez pas le rationnel là-dedans, c'était ce qu'on disait entre forain lorsque des étranges venaient demander des renseignements sur ce mode de vie. Il haussa les épaules avant de reprendre.

     ▬ Pour tout te dire, je n'en sais rien du tout, je n'ai pas choisi de devenir forain, c'est comme ça, c'est un mode de vie et tout, je pense que ça me convient parfaitement alors je ne vois pas de raison de chercher autre chose. La vie de sédentaire, ce n'est pas pour moi, alors du moment que c'est un métier où on bouge et sans trop d'obligations, je dirais que c'est l'idéal. »

     Ce n'était pas une réponse très précise mais bon, il ne voyait pas vraiment quoi dire de plus, lorsqu'on ne se posait jamais ce genre de questions, comment est-ce qu'on pouvait y répondre ? Il reporta son attention sur le joli minois de la demoiselle.

     ▬ Et oui je parle Roumain, ça serait avec plaisir que je t'apprendrais bien évidemment. Même si c'est loin d'être la langue la plus populaire je ne te le cache pas. »

     Le Roumain n'était pas une langue très chantante comme l'Italien et compagnie, peu de personnes appréciaient vraiment de l'entendre parler mais bon ! Elle n'allait certainement pas murmure des mots doux au creux de l'oreille de sa moitié en Roumain donc pour ce que ça signifiait. Il réfléchit quelques instants à la question qu'il pourrait poser, essayant encore une fois d'ordonner ses pensées, il avait un peu de mal à se placer dans le genre de questions qu'on posait « normalement ». Sa vision des choses n'était pas celle des autres, il se voyait mal parler des projets d'avenir de la belle alors que lui-même vivait au jour le jour, mais bon.... Après un bref moment d'hésitation, il reprit donc.

     ▬ Le futur te fait peur, c'est plutôt surprenant, mais je dirais que c'est bien, au moins tu ne te projette pas tout le temps dans l'avenir et tu vis au jour le jour. Alors ma question est très simple, comment est-ce que tu fais pour être toujours d'aussi bonne humeur, tu n'arrêtes pas de sourire, c'est rare les gens comme toi, on devrait te mettre dans un musée tu sais. »

     Il était sérieux, elle rigolait toujours, c'était un véritable plaisir de discuter avec elle, et au moins comme ça la jeune femme saurait qu'il appréciait beaucoup ce coté chez elle, même si très franchement, elle devait déjà l'avoir cerné depuis longtemps.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeVen 11 Mar - 8:40

« Un SMS va arriver, j’aurai 30 ans,
30 ans de liberté et soudain le bilan,
L’horloge tourne, les minutes sont des rides
Et moi je rêve, je rêve d’arrêter le temps
»


Alors qu'il me disait qu'il avait fait l'Amérique du Nord & Central. C'était des lieux que je n'avais jamais vue malgré mes voyages à cause de mon père. J'étais allée un peu partout sauf là. Alors je trouvais tout ça drôlement intéressant. D'ailleurs une autre question me vint à l'esprit clair et net. Il me demanda pourquoi j'avais voulue devenir historienne. Parce qu'il me voyait beaucoup plus dans un métier axé sur le futur. Que dire l'histoire c'était toute ma vie, toute mes connaissances et même toute mes croyances. Le futur me faisais peur. Et depuis toute petite j'avais été passionnée d'histoire. Grâce à la grande bibliothèque que mon père avait. Avec de vieux ouvrages que je m'étais mis à livre. Puis ceux en langue ancienne, j'avais pris un dictionnaire et je m'étais débrouillée et j'avais appris. Après toute ses années passés dans l'histoire je me voyais pas autre part. C'était comme ça. C'est l'histoire de toute une vie. Une vie de passée. Le futur me faisait peur alors que le passée était rassurant. Soudain Velkan se mis à rigoler légèrement et il me dit Dommage que tu n'aimes pas le futur, tu aurais pu devenir voyante et on aurait bossé ensemble tous les jours. Le paradis en somme. » . Là je me mis à rire franchement. Je m'imaginais bien avec ma boule de cristal. Non voyante ce n'était pas vraiment ma tasse de thé. Mais c'est que cela aurait pu être chouette. Je répondis alors « Et oui c'est dommage ! En tout cas c'est gentil ! ». Je passée vraiment une agréable soirée. Puis je lui demandais si il savait parler roumain et que si oui, si il pouvait m'apprendre. Bah quoi mon cerveau en demandée encore. Je crois qu'il n'en avait pas assez. Et je posais ma vraie question qui était : qu'est-ce qu'il aurait aimé être à part ce qu'il est aujourd'hui. Apparemment je devais lui poser une colle. Il me dit Et bien.... » . Il semblait hésiter. Décidément j'avais le chique pour poser les questions qui posé problème. Où celle que les gens se posé jamais ou encore n'y avait jamais posé. Je le laissais réfléchir. Puis il reprit Pour tout te dire, je n'en sais rien du tout, je n'ai pas choisi de devenir forain, c'est comme ça, c'est un mode de vie et tout, je pense que ça me convient parfaitement alors je ne vois pas de raison de chercher autre chose. La vie de sédentaire, ce n'est pas pour moi, alors du moment que c'est un métier où on bouge et sans trop d'obligations, je dirais que c'est l'idéal. » . Je comprenais parfaitement sa réponse. Il avait toujours fait ça. Et je crois qu'il avait trouvé le mot « un mode de vie ». Et je le comprenais parfaitement. Je le regardais maligne et je répliquais « Je te comprends parfaitement ! Je t'aurais bien vue dans l'aviation, voler dans les airs au gré du vent ! Libre ! ». Je lui offris un grand sourire. J'étais à moitié sérieuse à moitié plaisantin. Il reprit Et oui je parle Roumain, ça serait avec plaisir que je t'apprendrais bien évidemment. Même si c'est loin d'être la langue la plus populaire je ne te le cache pas. » . Un nouveau sourire. J'étais super contente. Alors je lui répondis « Merciii ! C'est gentil ! Promis je suis une élève super sérieuse ! Et je m'en fous qu'elle soit pas la plus populaire ! Tu crois que je parle latin avec les gens ! Alors je pense que le Roumain peut être une langue que j'utiliserais plus à l'oral ! ». J'étais toute contente, non seulement parce que j'allais apprendre une nouvelle langue un de ces jours. Puis parce que je passée réellement une bonne soirée avec Velkan.

Il y eu un grand moment d'hésitation chez lui. Mais il finit par reprendre Le futur te fait peur, c'est plutôt surprenant, mais je dirais que c'est bien, au moins tu ne te projette pas tout le temps dans l'avenir et tu vis au jour le jour. Alors ma question est très simple, comment est-ce que tu fais pour être toujours d'aussi bonne humeur, tu n'arrêtes pas de sourire, c'est rare les gens comme toi, on devrait te mettre dans un musée tu sais. » . Je me mis à rire. C'était agréable à entendre. Mais mes joues s'enflammèrent. C'était pas de ma faute. Je partais juste de l'optique que chaque seconde pouvait être la dernière. Donc je profitais de chacune d'entre elles. Je baissais légèrement les yeux, mais un grand sourire inonder mes lèvres. Je lui répondis « Dans un musée ? T'es le premier à me l'a sortir celle là ! Comment je fais pour toujours être d'aussi bonne humeur ! C'est très simple je veux juste ne pas gâcher chaque seconde que la vie m'offre ! Imagine que cette seconde est la dernière et que tu l'as passé à t'engueuler ou à dire une méchanceté, ou encore à bouder ! Non ça ne serait pas juste ! ». Je me mis à rire en pensant à ce que je venais de dire. Je poursuivit « Il m'arrive d'être de mauvaise humeur tu sais ! Mais lorsque je passe des soirées comme ça je ne peux qu'être de bonne humeur ! ». Je lui offris un grand sourire amusée et franc. Fallait que je trouve la question que je pourrais lui poser. J'en avais tant dans ma tête. Elles se bousculaient toute les uns aux autres. Mais finalement je pris une inspiration et je demandais vite « Tu as déjà été amoureux d'une fille ? ». Je réalisais soudain, de la question que je venais de poser. De suite je le regardais gêné et je répliquais « Désolée c'est peut être un peu trop personnel ! ». Bravo Charlie ! T'es la pro pour poser les questions qu'il ne fallait pas forcément. Je lui fis un petit sourire en coin. C'était sortit tout seul. J'avais demandée ça aussi parce que je voyais beaucoup de personne allant à droite et à gauche sans jamais trouver l'amour. Leur âme sœur. Toute ma vie je n'avais aimée que Caleb. Alors j'étais curieuse de savoir tout en me disant que j'étais allée trop dans le personnel.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeSam 12 Mar - 4:53

     Un mode de vie, c'était une habitude qu'on prenait, Velkan était plutôt content de constater que Charlie comprenait ce qu'il voulait dire en parlant de son « métier ». Le jeune homme rechignait toujours à appeler ça de la sorte, même si c'était vrai que c'était ce qui lui permettait de vivre, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était le genre de métier qu'on croisait au coin de la rue. Chaque fois qu'il avait eu à remplir un dossier, dans la case « métier », lorsqu'il notait « forain », on le regardait bêtement en lui demandant si c'était ceux qui s'occupaient des fêtes foraines. Et bien oui, s'il n'y avait personne pour s'en charger, qui est-ce qui s'amuserait ? Il fallait des gens pour faire de tout, et franchement à choisir, entre ça ou être cantonné derrière un bureau à attendre que la fin de journée passe, il n'y avait pas photo. De toute manière, ce qu'il préférait dans cette vie, c'était de pouvoir vivre pendant que les autres bossaient, la journée, la place était fermée et il pouvait vaquer à ses occupations, le soir seulement c'était là qu'il commençait à s'activer, et franchement, qui n'aimerait pas bosser dans un lieu de fête ? Velkan s'en satisfaisait, il se disait toujours qu'au moins là s'il en avait marre de voir les vieux bâtiments moches en face de lui, il pourrait décider de changer d'air et partir pour une autre ville, enfin si les autres forains étaient aussi partant évidemment, mais ce n'était que des détails. Il ne comprenait pas les sédentaire et leur manie d'acheter des tas d'affaires pour peupler un appartement pour lequel ils s'étaient endettés jusqu'au cou pour le payer, alors qu'un simple incendie ou une séparation dans couple suffirait à tout briser. Ce besoin de tout emmagasiner, de jouer aux écureuils pour posséder des tas de choses, il ne le comprenait pas.

     La jeune femme coupa court à ses pensées en souriant et en répliquant à son acceptation pour lui apprendre le Roumain, elle avait visiblement l'air tout à fait ravie qu'il soit d'accord, ce qui l'étonna assez pour être franc. Si ça ne tenait qu'à lui, il ne parlerait qu'une langue, pourquoi s'emmerder à en apprendre des tas alors qu'on en utilisait rarement plusieurs ? Chacun ses lubies, et s'il pouvait faire plaisir à Charlie comme ça, il n'allait pas s'en plaindre non ? Lorsqu'elle déclara qu'elle pourrait plus utiliser le Roumain que le latin, il approuva du chef, elle n'avait pas tord, même si généralement le Roumain servait plus aux clochards du coin qui venaient quémander de l'argent, pas très glorieux mais bon. Il esquissa un sourire.

     ▬ Et bien dans ce cas, je m'acquitterais de la tâche avec plaisir, si ça peut te rendre heureuse, je peux bien faire ma BA. »

     Il ne refusait jamais de faire plaisir à ses amis, et il considérait désormais la demoiselle comme telle. Après sa question au sujet de sa bonne humeur, elle rigola franchement et rougit une nouvelle fois, décidément, elle virait pivoine plus facilement que n'importe qui ! Charlie baissa les yeux en souriant toujours avant de lui rétorquer que c'était le premier à lui sortir qu'il fallait la mettre dans un musée, tant mieux, il aimait bien lâcher des répliques qui sortaient de l'ordinaire, au moins elles restaient gravées dans les mémoires. Elle fit écho aux pensées de Velkan en expliquant qu'elle ne tenait pas à perdre du temps à se gâcher la vie en boudant ou en se disputant parce qu'elle ignorait si ça serait la dernière. Bel état d'esprit pour être franc, et il pensait la même chose de son coté ! La jeune femme ajouta qu'elle était aussi de mauvaise humeur, mais que passer des soirées comme ça la rendait de bonne humeur, et il lui sourit en retour avant de répondre.

     ▬ C'est l'essentiel, pour tout te dire si t'étais toujours de bonne humeur, ça ferait pays des bisounours et là ça deviendrait carrément flippant. La mauvaise humeur c'est bien, mais de temps en temps seulement, c'est comme les pruneaux, à prendre avec modération sinon ça rend la vie impossible ! »

     Remarque pleine de subtilité, heureusement qu'il n'était pas là pour la draguer sans quoi ce serait rappé. La question de la demoiselle arriva rapidement, et pour tout dire, ce fut vraiment surprenant, elle lui demanda s'il avait déjà été amoureux d'une fille. Et bien, difficile à dire lorsqu'on ne connaissait pas vraiment la nature de ce sentiment, puis elle lui décrocha un regard gêné avant de lui demander si c'était trop personnel, ce qui le fit franchement sourire. Ce n'était pas le type d'homme à s'offusquer pour si peu, il se moquait bien de savoir qu'on connaissait des choses sur lui ou non, et il haussa légèrement les épaules.

     ▬ Pas d'inquiétudes, ce n'est pas indiscret, après tout c'est même une question naturelle je dirais ! Il afficha une moue de réflexion. Non en fait mon plus grand amour s'appelait Robert, c'était un ours en peluche à qui il manquait un œil, ça lui donnait un regard, je pouvais pas lui résister. T'aurais aussi craqué, crois-moi. »

     Tout prendre à la légère, son maître mot, il n'allait jamais s'amuser à répondre directement, Velkan ne perdait pas une occasion de sortir une boutade pour essayer de faire rire son interlocutrice. Reprenant un air plus sérieux, il inspira légèrement avant de lui répondre.

     ▬ Non, sérieusement, je ne sais pas trop, je dirais que oui, j'avais emménagé avec une fille que je pensais aimer, et en fait je me suis rendu compte que j'aimais plus la route et mon métier, donc je pense que finalement, je ne devais pas l'aimer tant que ça. »

     Son ton indiquait clairement qu'il n'avait pas de souvenir amère de cette époque, c'était une bonne amie, il lui écrivait souvent et l'appelait de temps en temps. Le temps passé à ses cotés avait été très agréable et il n'en gardait que des bons souvenirs. Même leur rencontre avait été on ne peut plus étrange, le plus important c'était les bons moments et voilà tout ! Du coup, la question qu'il avait à l'esprit depuis quelques temps se présenta d'elle-même, comme une suite logique à la question de Charlie.

     ▬ Et toi, tu considères que tu as tout pour être heureuse ? Je veux dire, est-ce que tu as l'impression d'être comblée, ou est-ce que tu as le sentiment qu'il te manque quelque chose pour être totalement heureuse ? »
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeSam 12 Mar - 11:21

Une nouvelle langue allait enrichir mon vocabulaire. Parfois mon frère me demandais comment je faisais pour avoir autant de chose dans la tête. Je lui répondais que je ne savais pas, c'était comme ça j'encaissais toute les informations et je retenais tout. Toute façon je savais que le Roumain allait beaucoup plus me servir, comme ça après je pourrais lire des livres en Roumain bah tient ça peut être cool aussi non ? Il me dit Et bien dans ce cas, je m'acquitterais de la tâche avec plaisir, si ça peut te rendre heureuse, je peux bien faire ma BA. » . Pour toute réponse, ce fut un grand sourire que je lui offrit. Il me demandais comment je faisais pour être toujours de bonne humeur, qu'on devrait me mettre dans un musée. Bah tient celle-ci c'est la première fois qu'on me l'a sortais. Celle là je l'a retiendrais bien. J'avais rit franchement une fois de plus. Je lui répondis que c'était du au fait que je vivais chaque seconde de ma vie comme si celle-ci allait être la dernière. Et que je voudrais pas la gâcher avec des sottises ou en boudant. Mais comme toute personne normalement constituée, j'avais mes humeurs et il m'arrivait d'être de mauvais poils. Mais quand je passais des soirées comme ça la bonne humeur était forcément en premier. Il me répondit C'est l'essentiel, pour tout te dire si t'étais toujours de bonne humeur, ça ferait pays des bisounours et là ça deviendrait carrément flippant. La mauvaise humeur c'est bien, mais de temps en temps seulement, c'est comme les pruneaux, à prendre avec modération sinon ça rend la vie impossible ! » . Je me mis à rire une nouvelle, il avait vraiment le chique pour me sortir des choses, que personne au monde ne me sortait. Mais c'était très subtile. Alors avec un grand sourire je lui répondis « Tu as de drôle de comparaison dis moi mais au moins ça me fait rire ! Et puis c'est clair qu'être toujours mais toujours de bonne humeur ça ferait drôlement flipper. Je pense même que c'est impossible ! ». J'avais une question en tête enfin qui m'avait traversé l'esprit. Je n'osais pas trop la poser. Seulement elle est sortit toute seule. Je lui demandé s'il avait déjà été amoureux d'une fille. Par la suite je m'excusais, j'étais toute gênée. C'était surement trop personnel. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de me questionner. Il fit un sourire franc après avoir haussé les épaules il me dit Pas d'inquiétudes, ce n'est pas indiscret, après tout c'est même une question naturelle je dirais ! . Je fus contente qu'il le prenne bien. Il eu un air de réflexion et il poursuivit Non en fait mon plus grand amour s'appelait Robert, c'était un ours en peluche à qui il manquait un œil, ça lui donnait un regard, je pouvais pas lui résister. T'aurais aussi craqué, crois-moi. » . Bingo nouveau éclat de rire. D'un côté comment ne pas rire quand quelqu'un vous sort ça ? Par expérience c'est complètement impossible. Néanmoins il continua Non, sérieusement, je ne sais pas trop, je dirais que oui, j'avais emménagé avec une fille que je pensais aimer, et en fait je me suis rendu compte que j'aimais plus la route et mon métier, donc je pense que finalement, je ne devais pas l'aimer tant que ça. » . Oh ! Je savais que c'était des choses qui arrivait. Je lui répondis « Tu t'es juste rendu surement compte qu'elle n'était pas ton âme-sœur. Car on a tous une personne sur terre qui est faite pour nous ! Et je suis sûr que tu l'as trouveras ! ». Je lui offrit un grand sourire. Je croyais en l'amour et en toute ses choses même si cela pouvait paraître cupide. C'était à son tour de me poser une question et il me demanda Et toi, tu considères que tu as tout pour être heureuse ? Je veux dire, est-ce que tu as l'impression d'être comblée, ou est-ce que tu as le sentiment qu'il te manque quelque chose pour être totalement heureuse ? ». Instinctivement et du tac au tac sans même prendre un moment de réflexion je dis « Oui ! ». Puis je fronçais les sourcils. J'étais allée trop vite dans la réponse. Sans analyser réellement les choses. Alors je pris d'une voix plus posée et moins élevée « Enfin je crois oui que je le suis ! Je veux dire j'ai une vie parfaite avec Caleb, même si on se dispute parfois mais c'est normal. Dans ma vie amoureuse je pense être totalement comblée … ». Je me mis à songer, il n'y avait pas que la vie amoureuse qui pouvait rendre heureux ou comblée une vie. Il y avait d'autre chose. Alors avec un sourire je continuais « Mais je crois que depuis mon enfance, j'ai grandi avec un manque ! Un manque qui restera toujours et que jamais personne ne pourra combler … Celui de l'amour de mes parents ! Les parents c'est important dans une vie pas vrai ? Je crois oui que j'aurais toujours ce trou qui fera que je ne serais jamais totalement heureuse ! Je suis heureuse d'un côté mais moins de l'autre ! Y a toujours le manque de quelque chose ! Mais est-ce que quelq'un peut être totalement heureux ? ». Je lui offrit un grand sourire. Puis je me mis à réfléchir à la question que je pourrais lui poser. Et finalement je finis par dire « Juste par curiosité, tu as gardée contact avec la fille dont tu parlais tout a l'heure ? ». Oui je voulais le savoir, enfin si il voulait bien me le dire. Mais celle-ci n'était pas ma vrai question. Oui désolée je trichais un peu. Mais bon. Je posais cette fois-ci ma réel question « Si lors d'une alerte incendie ou n'importe et que tu aurais que 30 secondes, pour prendre tes affaires ! Qu'est-ce que tu prendrais en priorité ? ». Question qui pouvait paraître idiote. Mais parfois c'est dans ces questions là c'est là qu'on se rencontre à ce a quoi on tient réellement. Sur quoi on porte réellement de l'importance. Je me rappel qu'au lycée un psychologue était venu et il nous avait questionné comme ça. Et nos réponses une fois analysé pouvait nous donner un semblant d'idée de nous même. C'était impressionnant.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeDim 13 Mar - 7:47

     Il fallait croire que l'humour débile et les phrases stupides aidaient à faire rire les filles, du moins Charlie, et bien tant mieux parce qu'il avait les deux à revendre, on pouvait dire que c'était même le genre de chose qu'il savait faire parfaitement. Et dieu sait (s'il existe du moins), qu'il ne s'entrainait pourtant pas ! C'était aussi naturel que de respirer pour lui, les conneries venaient toutes seules. Certains mecs avaient la drague qui venait seule, d'autre les sourires charmeurs, certains étaient photogénique, et bien Velkan, c'était les blagues Carambar, peut-être qu'il pourrait se faire embaucher là-bas si jamais le métier de forain tournait court. Charlie lui répondit qu'il avait de drôles de comparaisons mais que ça avait le mérite de la faire rire, et pour tout dire, c'était même la seule chose qui importait pour le jeune homme ! La demoiselle continua en appuyant le fait que toujours être de mauvaise humeur ça devait être flippant et surtout, ça devait être impossible. C'était évident, quelqu'un de toujours heureux devait avoir fumé un joint de trop ou flirté d'un peu trop près avec Marie-Jeanne, même une personne positive comme le Roumain avait ses périodes de passage à vide. Il lui était déjà arrivé d'être triste, d'avoir envie de tout plaquer, de se sentir déprimé sans trop savoir pourquoi, c'était la nature de l'être humain de toute manière. On pouvait dire que le fait de péter les plombs de temps en temps permettait tout simplement de ne pas tout lâcher, de pouvoir repartir à vide, un bon vieux décrassage en gros !

     ▬ Et bien au moins tu n'oublieras pas mes comparaisons de si tôt, et dès que quelqu'un te sortira une stupidité ou que tu liras une blague Carambar, tu penseras à moi ! »

     C'était ça son plan secret, que Charlie pense à lui lorsqu'elle lisait des choses stupides ! Bien sûr que non, c'était une simple blague, personne n'appréciait trop ce genre de traitement. Velkan se souvenait encore de s'être récolté une gifle un jour en disant à une fille qu'il connaissait, qu'il avait pensé à elle en voyant une araignée velue dans sa caravane, mais c'était simplement parce que la demoiselle en question était arachnophobe évidemment. Seulement la jeune fille l'avait prit du mauvais coté, pensant qu'il s'amusait à la comparer à ces bestioles assez peu gâtées par la nature on pouvait le dire, et l'avait récompensé d'une gifle bien douloureuses. Maintenant, il pensait à elle chaque fois qu'il se récoltait une baffe, c'était malin.
     La petite blague sur Robert l'ours en peluche fit rire Charlie, et bien tant mieux si l'humour passable du jeune forain lui plaisait, c'était l'essentiel, puis après sa réponse sérieuse, elle lui déclara que ce n'était pas son âme sœur. Elle était partisane des gens qui pensaient qu'il n'y avait qu'une personne pour soi sur Terre et elle lui déclara avec assurance qu'il la trouverait. On aurait presque dit qu'elle avait Cupidon dans la poche pour pouvoir le dire avec autant de sérieux. Le jeune homme lui répliqua d'un léger sourire, ce n'était pas son principal souci, trouver l'âme sœur, c'était secondaire. Oh, il n'avait jamais été contre avoir une petite amie, c'était agréable et ça avait du bon, mais son caractère le faisait généralement plus passer pour le bon copain que le petit copain, et il n'avait aucune envie de changer, que ce soit mentalement ou de mode de vie. Malheureusement il était peu probable de trouver une âme sœur lorsqu'on refusait de se poser, à moins qu'elle ne soit aussi foraine, et pour tout dire, vu les spécimens qu'il y avait dans celle-ci, il préférait encore ester célibataire.

     ▬ L'avenir me le montrera, je ne suis pas pressé, ça ne sert à rien de chercher à tout prix, tout arrive à point à qui sait attendre comme on dit ! »

     Il n'allait pas se lancer dans une quête éperdue de l'amour pour pouvoir trouver son âme sœur, s'il ne devait la rencontrer qu'à 80 balais, et bien tant pis, il profiterait de la vie autrement pendant ce temps ! Ce n'était pas un point vital pour lui de toute manière. Finalement, après sa question au sujet du fait d'être heureuse, elle répliqua aussitôt par ou « Oui » affirmé. Velkan ne put retenir un léger rire, et bien on pouvait dire qu'en effet elle avait l'air comblée ! Tant mieux, c'était une bonne fille et elle le méritait largement de son point de vue. Le jeune homme l'écouta alors continuer en argumentant, expliquant qu'elle avait une vie parfaite avec son petit amie et qu'elle était complètement comblée dans sa vie amoureuse. Les disputes étaient inévitables de toute manière, il lui fit la remarque alors qu'elle réfléchissait.

     ▬ Les disputes c'est inévitable, ça permet de mieux se retrouver après ! »

     Il ne parlait pas obligatoirement des réconciliations canapé évidemment, même si c'était une des choses qui sautait tout de suite à l'esprit lorsqu'on parlait de cela (enfin au sien du moins) mais il parlait bien du fait que se disputer aidait souvent. Après tout les disputes étaient le signe d'une mésentente entre deux personnes non ? Crever l'abcès permettait de repartir sur de bonnes bases, même si pour tout dire, les « disputes » que Velkan avait essuyé étaient plutôt des crises de cris de ses copines et lui qui écoutait sagement en attendant qu'elle déverse sa vile. Les engueulades le faisait fuir, ça l'emmerdait grandement et il préférait prendre les choses correctement en main avant d'en arriver là. Elle enchaîna alors en disant que depuis son enfance elle avait grandit avec un manque, celui de l'amour de ses parents, c'est sûr que ce n'était pas une chose négligeable. La belle lui demanda si les parents étaient important dans la vie avant de lui dire qu'elle pensait que lui et qu'il lui resterait toujours quelque chose qui ne serait jamais comblé. C'était évident, Velkan avait manqué de quelques petites choses dans son enfance, il n'avait pas des choses matérielles, pas beaucoup de jouets et de conneries comme ça, mais il n'avait nullement à se plaindre de l'amour de ses parents, ils avaient toujours été là. Et d'un coté, le fait de ne pas posséder de choses lui permettait maintenant de ne pas devenir esclave de la société de consommation, une bonne chose en somme.

     ▬ C'est vrai que l'amour des parents c'est important, même si ça peut faire un peu trop niais mais bon, je trouve que c'est quelque chose d'utile, après tout ils t'apprennent à devenir ce que tu es, je peux comprendre que ça te manque. Mais dis-toi que tu en donneras dix fois plus à tes enfants ! »

     Toujours voir le bon coté des choses encore une fois ! Finalement Charlie lui demandant « par curiosité », s'il avait gardé contact avec la fille dont il venait de parler. Bien sûr, c'était même sa plus ancienne amie si l'on pouvait dire, il savait aussi qu'elle s'était fiancée et lui avait proposé de venir à son mariage si jamais il passait dans le coin au moment où elle se marierait ! La demoiselle avait quelque peu triché en lui posant cette question avant d'enchaîner avec l'autre en lui demandant ce qu'il prendrait s'il n'avait que trente secondes pour sauver quelque chose d'un incendie. Il leva les yeux au ciel, cette question anodine en apparence était difficile pour lui, il n'était pas matérialiste du tout alors devoir choisir une chose, c'était compliqué.

     ▬ Pour te répondre, oui, je suis encore en contact avec elle, elle est même fiancée et m'a invité à son mariage si tu veux tout savoir, on est très bons amis. Ça pouvait sembler étrange, mais pour lui c'était tout à fait normal. Sinon... J'ai du mal à te répondre, je ne suis pas matérialiste, les objets ça se remplace, les gens non. Les sentiments c'est tout ce qui m'importe, et puis vu le peu d'affaires que j'ai, je crois que trente secondes suffiraient à tout sauver. Il rigola légèrement. Mais pour te répondre.... Je dirais les lettres que j'échange avec mes amis, oui, j'écris à la main et je n'utilise pas les emails ! »

     De toute manière il n'avait ni la télévision, ni un ordinateur, ni internet ! Donc pour le reste, il n'y avait que des lettres et une boite postale pour les récupérer ! Le jeune homme se redressa un peu avant de porter son attention sur Charlie pour lui poser une double question aussi, il en avait eu envie avant et puisqu'elle l'avait fait, il pouvait en profiter non ?

     ▬ D'ailleurs tu as des frères et sœurs ? En référence à sa réponse d'avant. Et ma vraie question, est-ce que tu as peur de quelque chose ? Une phobie, une simple peur, ou une inquiétude qui te complique la vie ? »

     Les peurs ça apprenait beaucoup sur une personne, souvent elles étaient liées à quelque chose, mais comme Velkan n'était pas Freud, il y avait peu de chance pour qu'il parvienne à décrypter celle de Charlie, enfin bon !
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeLun 14 Mar - 6:09

Il m'avait sortit une sacrée comparaison. C'est sûr que je m'en souviendrais facilement de celle-ci. Bien sûr ça m'avait fait rire. Comme depuis le début de cette soirée. En rentrant ce soir, je crois que j'aurais des crampes un peu partout. Mais bon ça valait bien le coup. Il me dit Et bien au moins tu n'oublieras pas mes comparaisons de si tôt, et dès que quelqu'un te sortira une stupidité ou que tu liras une blague Carambar, tu penseras à moi ! » . Ahh ça c'était même plus que sûr ! Je fis un grand sourire. Je lui avait demandée si il avait déjà été amoureux d'une fille. Il me dit au départ que son plus grand amour avait été un ours en peluche avec un œil en moins. Forcément ça me fit rire. Oui je rigolais pour tout et rien mais c'était pas de ma faute d'abord. Puis il m'avait répondu plus sérieusement en me disant qu'il avait déjà emménager avec une fille mais qu'il s'était rendu compte qu'il aimait plus la route et le fait d'être forain que la fille. Du coup il était repartit. Je lui dis que ce n'était donc pas la bonne. Je faisais partit de ses gens qui croyait au destin, à l'âme sœur. Que chaque personne sur terre était destiné à quelqu'un. Il me dit L'avenir me le montrera, je ne suis pas pressé, ça ne sert à rien de chercher à tout prix, tout arrive à point à qui sait attendre comme on dit ! » . Je hochais vivement la tête, il avait totalement raison même. C'était ce qu'on disait non tout vient à point à qui sait attendre. La patience. Qui était patient avait ce qu'il souhaitais au bout du compte. J'avais un grand sourire sur mes lèvres, montrant que j'étais totalement d'accord. Il avait enchaîné en me demandant si j'étais heureuse, comblée ou si je manquais de quelque chose. Immédiatement je répondis un oui, sans même réfléchir, parce que oui j'étais heureuse. Du moins avec Caleb je l'étais plus que tout. Évidemment on se disputé, mais si on le faisais pas c'était que quelque chose clochait réellement. Il me dit Les disputes c'est inévitable, ça permet de mieux se retrouver après ! » . Je lâchais un petit rire. Quand on se disputait avec Caleb. On partait chacun de notre côté puis quelques minutes plus tard on se reparlé comme si de rien n'étais. Mais le lendemain il me préparé le petit déjeuné ou me ramené des fleurs. Et je faisais pareil quand c'était moi la fautive, sauf les fleurs évidemment. Finalement je lui dis que j'avais le manque d'amour parental. Je lui demandais si c'était important. Mais oui ça l'était. C'était même très important. C'était même plus important que l'argent et tout le reste. J'aurais préférée avoir l'amour que le matériel. Il me répondit C'est vrai que l'amour des parents c'est important, même si ça peut faire un peu trop niais mais bon, je trouve que c'est quelque chose d'utile, après tout ils t'apprennent à devenir ce que tu es, je peux comprendre que ça te manque. Mais dis-toi que tu en donneras dix fois plus à tes enfants ! » . Je souris. Il avait toujours les mots pour faire tout positiver. Je lui répondis « Oui tu as raison ! C'est certain que je ne commettrais pas la même erreur que mes parents ! ». Encore faudrait-il que j'ai des enfants et ça c'était une autre histoire.

Puis je poursuivais en lui demandant, si il avait gardé contact avec la fille dont il m'avait parlé plus tôt. J'étais curieuse de le savoir. Puis je lui posais ma vraie question qui était qu'est-ce qu'il emporterais si il n'avait que 30 secondes lors d'un incendie. Ma question paru lui être compliqué. Il me dit Pour te répondre, oui, je suis encore en contact avec elle, elle est même fiancée et m'a invité à son mariage si tu veux tout savoir, on est très bons amis. Sinon... J'ai du mal à te répondre, je ne suis pas matérialiste, les objets ça se remplace, les gens non. Les sentiments c'est tout ce qui m'importe, et puis vu le peu d'affaires que j'ai, je crois que trente secondes suffiraient à tout sauver. Mais pour te répondre.... Je dirais les lettres que j'échange avec mes amis, oui, j'écris à la main et je n'utilise pas les emails ! » . Je trouvais ça super cool pour la fille. C'était génial de voir ce genre de chose. Car la plupart du temps les gens perdait le contact. Et je trouvais ça donc formidable. Et il avait totalement raison sur une chose les objets ça se remplacé les gens non. Ça il avait totalement raison. Il finit par dire que c'était les lettres qu'il échangeait avec ses amis, car il écrivait à la main & n'utilisais pas les e-mail. Et une fois de plus je trouvais ça fascinant. C'est vrai de nos jours tout était contrôlé par internet. Plus rien n'était manuscrit. Tu voulais gardé contact avec une personne, tu ne dis plus passe moi ton adresse, non tu lui demande, son portable pour les textos, son adresse e-mail ou msn. De nos jours c'était ça. Alors savoir qu'il y avait encore des choses qui passait par le manuscrit c'était rassurant. Je lui dis « Je suis contente que tu es gardé contact avec cette fille c'est vraiment chouette ! & je crois que tu sauverais quelques choses qui est super ! De nos jours y a tellement que des choses échangé par internet ! Alors honnêtement je trouve ça fascinant que tu écrives encore des lettres vraiment ! ». Il se redressa un peu avant de tourner le regard vers moi et il me demanda D'ailleurs tu as des frères et sœurs ? Et ma vraie question, est-ce que tu as peur de quelque chose ? Une phobie, une simple peur, ou une inquiétude qui te complique la vie ? » . Je lui offrit un grand sourire. Lui aussi adopté donc les doubles questions. Bah quoi fallait bien un peu triché. Je lui dis alors d'une voix douce « Oui j'ai un grand frère qui a six ans de plus que moi. C'est lui qui m'a pratiquement élevé d'ailleurs. Tout ce que je suis aujourd'hui c'est à lui que je le dois ! Dès que j'avais un problème ou que j'étais pas bien c'était vers lui que je me tournais et encore aujourd'hui je le fais ! On a un lien vraiment vraiment très fraternel ! Sans lui je ne serais pas ce que je suis ! ». C'était la vérité. Sans lui je ne serais certainement pas comme ça aujourd'hui. Je serais différente. Je lâchais un petit rire en pensant à sa seconde question et c'est avec un grand sourire que je finis par répondre « Te moque pas je suis une super peureuse, j'ai pas l'air comme ça mais je suis super peureuse. Humm j'ai une peur bleue des araignées dés que j'en vois une, je me met à hurler et je pars à la cavale ! Puis j'ai peur du vide, ça me donne le vertige et des petits espaces. Je suis claustrophobe mais j'essaye de me soigner. Et puis je crois que j'ai une peur que tout le monde a, c'est celle de ne plus être ! Et juste pour en rajouter une j'ai peur des films d'horreur, la dernière fois que j'en ai vue un j'ai dormi avec la lumière pendant une semaine et chaque soir j'examinais toute la chambre de fond en comble ! Et à chaque bruit je criais ou sursautais ! Depuis j'ai arrêtée les films d'horreur ! ». J'éclatais de rire. Bah ouais j'étais une sacrée peureuse dans l'âme quand même. Je finis par lui dire « Je te retourne la question d'ailleurs même les questions ! ».
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMar 15 Mar - 5:18

     Velkan la regarda sourire alors qu'elle répondait qu'il avait raison et qu'elle ne commettrait pas la même erreur que ses parents. C'était une bonne chose de positiver, et il était sincèrement content de constater qu'elle voyait aussi les choses du bon coté. Ça permettait de se concentrer mieux sur les choses essentielles, les gens passaient trop souvent à coté de ce qui importait réellement ! Restait encore à voir si elle ne resterait pas handicapée par ce manque, qu'elle ressente par exemple l'inquiétude de ne jamais pouvoir donner correctement son amour comme on ne lui avait jamais montré comme faire. Mais connaissant le peu qu'il connaissait de la demoiselle, il y avait peu de chances pour qu'elle opte se comportement. Velkan ne se faisait pas de soucis pour Charlie, elle saurait facilement trouver les bonnes choses pour elle et les gens qu'elle aimait, c'était l'avantage avec les gens positifs.

     Après son petit monologue, Charlie lui répondit finalement, se déclarant contente qu'il ait gardé contact avec la demoiselle et que c'était chouette. Oh, pour lui ça semblait surtout normal, après tout ils s'entendaient très bien, pourquoi est-ce qu'on ne pouvait pas passer de l'amitié à l'amour et de l'amour à l'amitié ? Il semblait que tout le monde voulait passer de l'amour à la haine, mais aux yeux du jeune homme, il n'y avait aucune raison qui justifiait ça. Après tout, mis à part le fait que l'autre connaissait la couleur de la plupart de nos boxers et pouvait lister les mauvaises habitudes qu'on avait dans la vie commune, qu'est-ce que ça changeait d'un simple ami ? Rien, donc voilà. Charlie enchaîne en expliquant qu'il y avait beaucoup de choses échangées par internet et que c'était bien de sauver des lettres, sans compter qu'elle déclara que c'était fascinant d'écrire encore des lettres. On le lui avait déjà dit, certains ne comprenaient pas vraiment pourquoi est-ce qu'il utilisait encore du papier et des timbres alors qu'il y avait des choses plus faciles à utiliser, mais après, ça dépendait de ses affinités avec les ordinateurs. Et pour le Roumain, autant dire qu'il n'en avait absolument aucune. Le jeune homme sourit d'un air amusé, avant de hausser les épaules en répondant.

     ▬ Oh tu ne dirais plus que c'est si super si je t'envoyais une lettre, je n'ai pas une grammaire parfaite, loin de là même, et à mon avis je ferais mourir d'un ulcère un prof digne de ce nom, mais bon. Question de pratique on va dire, je n'ai pas d'ordinateur et pas d'internet alors les lettres ça reste le plus abordable et le plus pratique pour moi. »

     En effet, ce n'était pas aussi charmant que ça, puisque c'était plus pas souci de pratique, sinon s'il devait envoyer un mail à chaque fois qu'il entrait dans un cyber café, autant dire qu'il n'aurait pas beaucoup de contacts avec ses amis. C'était le souci lorsqu'on était Nomade malheureusement. Le jeune homme venait aussi d'avouer qu'il devait certainement être un homme des cavernes puisqu'il ne possédait pas de PC au 21ème siècle, chose presque improbable. On allait aussi le placer dans un musée avec l'étiquette « homme de l'ancien temps » si ça continuait. La demoiselle lui offrit finalement un grand sourire avant de répondre qu'elle avait un grand frère qui avait six ans de plus qu'elle, et que c'était lui qui l'avait pratiquement élevé. C'était sympathique, le jeune homme ne savait absolument pas ce que c'était de se faire élever par une autre personne que ses parents, mais visiblement vu le sourire qu'elle arborait ça devait être de bons souvenirs. Charlie continua en disant que dès qu'elle avait une problème à l'époque, il était là pour elle et qu'elle n'hésitait pas à lui demander de l'aider encore aujourd'hui, puis elle conclut sur une jolie phrase en disant qu'elle ne serait pas ce qu'elle était sans lui. Si elle n'avait pas eu de relation avec ses parents, au moins elle avait une relation digne de ce nom avec son frère, ça rattrapait quelque peu ! Il sourit doucement.

     ▬ Au moins tu peux dire que ça rattrape les mauvaises choses, c'est bien si tu t'entends aussi bien avec lui, tu auras toujours quelque en cas de soucis, ce n'est pas négligeable comme chance. »

     Quelques secondes de silence avant qu'elle ne réponde à sa question en lui demandant de ne pas se moquer parce qu'elle était peureuse, mais elle ne se doutait pas que lui devait avoir le summum du ridicule en matière de honte. Charlie avait peur des araignées, une peur assez commune en soi, ce qui n'était donc pas tellement ridicule. Elle ajouta avoir peur du vide, des petits espaces et qu'elle était claustrophobe. En effet, la pauvre semblait avoir une sacrée couche, visiblement la nature l'avait gâtée à ce point ! Il ne put se retenir de rigoler légèrement, d'un air amusé et pas méchant évidemment, lorsqu'elle ajouta avoir peur des films d'horreur et qu'elle ne pouvait pas en regarder sans ne plus pouvoir dormir. Puis elle lui retourna finalement les questions, et il lui décrocha un sourire teinté d'amusement.

     ▬ Les garçons aiment bien les films d'horreur, je suis sûr que ton copain est ravi que tu en regardes, au moins il peut te rassurer lorsqu'il y a une scène effrayante ! Et puis tu sais, avoir peur de tout ça, c'est un peu normal, ça représente un certain danger, même si j'avoue que les araignées ne le sont pas toutes mais bon. Le principe de la peur, c'est qu'elle est injustifiée de toute manière ! »

     La peur était généralement sans fondement en effet, avoir peur des mots longs par exemple, ce n'était pas mortellement dangereux, et pourtant c'était une phobie plutôt répandue. Il passa rapidement son attention sur les environs avant de reprendre la parole.

     ▬ Sinon pour te répondre, je n'ai pas de frères et pas de sœurs, c'est dommage, je suis sûr que j'aurais fait un parfait frère emmerdeur mais bon, la nature en a décidé autrement, enfin, mes parents plutôt. »

     A n'en pas douter il aurait certainement été LE frère emmerdeur par excellence, mais malheureusement ce n'était pas le cas. De toute manière, la vie était ainsi faite, Charlie n'avait pas eu de parents aimant, et bien Velkan n'avait pas de frère ou sœur aimante, chacun avait sa part de chance et de malchance, même si pour le coup Charlie était plus à plaindre que lui. Arriva la question des phobies, et il sourit d'un air amusé tout en répondant.

     ▬ Niveau phobie, je vais certainement te battre, j'en ai une seule mais elle doit être la plus ridicule qui soit. Tu peux rire je ne t'en voudrais pas, en fait je suis bitrochosphobe. Ça fait super classe dit comme ça, mais en fait c'est très stupide, j'ai juste peur des bicyclettes. Elles sont tellement laides, tu ne trouve pas ? L'inventeur devait avoir fumé un truc pas clair moi je dis. Alors tu vois, tu n'as pas à avoir honte des tiennes, moi je ne pourrais jamais apprendre à personne à faire de vélo, c'est déprimant n'est-ce pas ? »

     Il rigola légèrement, le jeune homme savait que c'était très stupide, mais c'était une peur et voilà tout, il s'assumait, après tout les peurs étaient injustifiées comme il venait de le dire non ? Après quelques secondes, il réfléchit à ce qu'il pourrait demander comme questions, il en avait tellement à l'esprit avant, elles semblaient s'être soudainement évaporées. Après un petit moment, il répliqua donc.

     ▬ Alors, question. Est-ce qu'il y a quelque chose dont tu es particulièrement fière dans ta vie ? Quelque chose que tu as fait et que tu n'as pas honte de cacher, une super découverte historique ou simplement une tourte au poulet qui en a fait baver plus d'un. »


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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeMer 16 Mar - 9:51

Nous étions là tout les deux, à ce poser des questions, des questions qui en entraîné d'autre. Des réponses qui entraîné des questions. Etc.. Si les gens nous écoutais ils devaient bien ce demander pourquoi on faisait ça. Mais pour ce connaître plus il fallait bien s'interroger non. Je lui avais posée une question assez spéciale lui demandant ce qui sauverais s'il n'avait que trente seconde lors d'un incendie. Il me stipula les lettres qu'il échangeait avec ses amis, cela prouvé qu'il tenait à ses amis. Et que d'un côté il y porté une grande attention. Ce que je trouvais très cool en parlant de tout ça c'était le fait qu'il écrivait encore à la main, de façon manuscrite. Aujourd'hui l'ordinateur avait tellement remplacé le papier que de s'en rendre compte ça faisait même peur. De nos jours c'était comme ça. Lors je lui fis part de mon intérêt pour ça. Il me dit Oh tu ne dirais plus que c'est si super si je t'envoyais une lettre, je n'ai pas une grammaire parfaite, loin de là même, et à mon avis je ferais mourir d'un ulcère un prof digne de ce nom, mais bon. Question de pratique on va dire, je n'ai pas d'ordinateur et pas d'internet alors les lettres ça reste le plus abordable et le plus pratique pour moi. ». Je ris légèrement. Avant de répondre « On s'en fout de la grammaire ou tout ça ! C'est l'attention & les mots dedans qui compte ! De nos jours tout le monde à un ordinateur et internet et de ce fait ils en oublie comment le monde marché avant tout ça et c'est bien dommage ! ». Je lui offrit un grand sourire. Après tout je disais la vérité non ?! C'était dommage même ceux qui avait connu l'époque des lettres avait pris un ordinateur et internet. Enfin bon.

Il avait poursuivit en me demandant si j'avais des frères ou des sœurs. Et quelles étaient mes peurs et mes phobies. Je commençais par lui répondre que j'avais un grand frère. Que c'était lui qui m'avait élevé et aimé. Que c'était toujours vers lui que je me tournais si j'avais besoin. Et même encore aujourd'hui je le faisais. Il me dit Au moins tu peux dire que ça rattrape les mauvaises choses, c'est bien si tu t'entends aussi bien avec lui, tu auras toujours quelque en cas de soucis, ce n'est pas négligeable comme chance. » . Il avait totalement raison. Même plus que raison. Mes lèvres s'étirèrent d'un grand sourire à son attention. Je poursuivit sur sa deuxième questions. Celle où je devais parler de mes phobies. Je lui dit de ne pas se moquer. Et j'énumérais le peur du vide, des araignées et des petits espaces ainsi que des films d'horreur. C'était des peurs qui revenaient souvent chez les gens. Donc c'était des peurs courantes. Mais avouer que j'avais peur de tout ça c'était pas simple pour moi. Je lui retournais toute les questions qu'il venait de me poser. Il me décrocha un jolie sourire amusé auquel je répondis avant qu'il ne réponde Les garçons aiment bien les films d'horreur, je suis sûr que ton copain est ravi que tu en regardes, au moins il peut te rassurer lorsqu'il y a une scène effrayante ! Et puis tu sais, avoir peur de tout ça, c'est un peu normal, ça représente un certain danger, même si j'avoue que les araignées ne le sont pas toutes mais bon. Le principe de la peur, c'est qu'elle est injustifiée de toute manière ! » . Encore une fois j'étais d'accord avec lui. Je lui répondis « Si elles le sont toute pour moi ça fait des chatouilles quand ça marche sur toi & ça pique horrible ! Et je trouve que tu as raison, je n'y avais jamais réellement pensée, le principe de la peur c'est qu'elle est injustifiée j'aime bien ! Tu as bien trouvé ta phrase ! ». Je lui offrit un grand sourire.

Puis j'attendais ces réponses à lui curieuse de savoir. Il regarda les environs avant de répondre Sinon pour te répondre, je n'ai pas de frères et pas de sœurs, c'est dommage, je suis sûr que j'aurais fait un parfait frère emmerdeur mais bon, la nature en a décidé autrement, enfin, mes parents plutôt. » . Je m'esclaffais de rire. Je lui donnais un petit coup d'épaule amicale avant de lui dire « Je suis sûr que tu aurais été un parfait frère & tu sais tout les frères sont emmerdant ! J'aurais appréciée t'avoir en grand frère ! ». Ce fut un grand sourire qui éclaira mes lèvres. C'est vrai après tout. J'avais mon frère et que lui. J'aurais aimée en avoir d'autres. C'est amusant les frères je trouve. Certes ce sont des emmerdeurs de premières mais au moins ils sont là pour toi. Il poursuivit Niveau phobie, je vais certainement te battre, j'en ai une seule mais elle doit être la plus ridicule qui soit. Tu peux rire je ne t'en voudrais pas, en fait je suis bitrochosphobe. Ça fait super classe dit comme ça, mais en fait c'est très stupide, j'ai juste peur des bicyclettes. Elles sont tellement laides, tu ne trouve pas ? L'inventeur devait avoir fumé un truc pas clair moi je dis. Alors tu vois, tu n'as pas à avoir honte des tiennes, moi je ne pourrais jamais apprendre à personne à faire de vélo, c'est déprimant n'est-ce pas ? » . Je portais ma main à ma bouche cachant un sourire amusé. Pas que je me moquais, loin de là je n'étais certainement pas comme ça. C'est juste que je ne connaissais pas cette phobie. J'ignorais quelle pouvais exister. Il rigola légèrement. Et finalement je joint mon rire au siens. Avant de finir par dire « Je ne savais pas que cette phobie exister ! Mais elle est très bien fondée ! Je suis d'accord avec toi les bicyclette c'est très laid ! Et c'est pas ridicule ! Cette phobie prouve une fois de plus que tu es unique en ton genre ! ». Je lui offrit un grand sourire. Fallait évidemment le prendre comme un compliment et non comme une critique.

Après un petit moment il me demanda finalement Alors, question. Est-ce qu'il y a quelque chose dont tu es particulièrement fière dans ta vie ? Quelque chose que tu as fait et que tu n'as pas honte de cacher, une super découverte historique ou simplement une tourte au poulet qui en a fait baver plus d'un. » . La question qui tué. Que répondre à tout ça. Je ne sais pas. Un quelque chose dont j'étais particulièrement fière. Ils y avaient peu et beaucoup de choses à la fois dont j'étais fière. Je ne savais que répondre. Je réfléchissais à ceux que je pourrais lui répondre. Après au moins deux minutes de longues réflexion je finis par répondre « Tu m'as posée une jolie colle là ! Je dirais que je suis fière de moi, d'avoir réussis à quitter Madrid, pour retourner auprès de Caleb il y a dix ans de ça. Fière d'avoir su avouer mes sentiments pour lui. Fière de ma thèse d'histoire qui m'a fait avoir mon diplôme et qui m'avait pris plus d'un an à faire qui était sur les événement du 17e siècle. Et enfin fière de mes pancakes jte jures ils sont toujours extra sans me vanter ! ». Je laissais échapper un petit rire avant de me mettre à réfléchir à une question à lui poser. J'avais envie de changer de registre, de poser des questions plus culturel. J'avais envie de partir sur ça. Alors avec un sourire je lui demandais « Quel est ton livre préféré que tu es lu depuis ton enfance ? ». Oui je changeais de registre mais c'est question là permettais aussi de connaître l'autre et dans savoir plus.
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeVen 18 Mar - 0:46

     Charlie rigola légèrement en lui répondant pour lui déclarer que la grammaire et tout ça c'était sans importance, elle n'avait pas tord, de toute manière ce n'était pas le genre de détails qui embarrassaient le jeune homme ! Disons que Velkan avait principalement envie de s'entretenir avec les autres, et nullement de leur montrer qu'il savait écrire des romans comme si c'était dieu en personne qui tenait la plume. De toute manière, que ce soit sur internet ou sur un papier, ça revenait au même, il ferait autant de fautes sur l'un que sur l'autre ! Charlie continua en disant que de toute manière de nos jour, plus personne n'était capable de savoir comment est-ce que le monde fonctionnait avant que toutes les technologies de ce genre existent, et ce n'était pas faux encore une fois ! Pour le Roumain c'était la même chose avant et après, ils n'avaient rien de plus évolué qu'une radio dans leur caravane, donc autant dire que pour lui, les nouvelles technologies c'était largement hors de portée. Il esquissa un sourire en réponse à celui de la demoiselle.

     ▬ On peut dire ça comme ça, surtout qu'avec une historienne comme toi, j'imagine que tu dois aussi privilégier les choses moins technologiques. »

     Ce n'était qu'une idée en l'air, peut-être bien que la jeune femme adorait les ordinateurs et qu'elle passait des heures sur son pc qui sait ! De toute manière pour le jeune homme ce n'était pas vraiment le genre de sujet sur lequel il pouvait parler des heures, et Charlie lança un autre sujet en déclarant que les araignées étaient toutes méchantes pour elle. Elles piquaient et ça chatouillait, quelle drôle de manière de voir les choses, mais elle avait totalement raison pour le coup, même si généralement de son coté Velkan ne se souvenait généralement pas de quand une araignée lui marchait dessus. Finalement, la jeune fille conclut en affirmant qu'elle était d'accord avec lui et que bien qu'elle n'y avait jamais songé, c'était véridique que les peurs n'étaient pas justifiées. Enfin en général, quelqu'un qui avait peur des requins par exemple, c'était normal de craindre de se faire manger. Mais avoir peur des requins au milieu du désert par exemple, là ça devenait injustifié. Enfin quoi qu'il en soit, le Roumain pouvait comprendre la peur des araignées, même si de son coté ce n'était pas quelque chose qui le dérangeait, au contraire même, ça lui faisait de la compagnie ! Il rigola légèrement avant de lui sortir quelque chose qui ne devait certainement pas la rassurer, mais qui la ferait peut-être rire qui sait.

     ▬ J'avais entendu dire que normalement on mangeait en moyenne une dizaine d'araignées par année ! Elles se glissent dans ta bouche lorsque tu dors, c'est la preuve que finalement, elles ont plus à avoir peur de toi que le contraire. »

     Oui, Velkan aimait beaucoup les statistiques inutiles, le genre de références totalement stupides qui ne servaient strictement à rien d'autre qu'à combler une conversation. Il l'écouta ensuite déclarer qu'elle était sûre qu'il aurait été un parfait frère et que tous les frères sont emmerdants. Cela le fit franchement sourire, d'un coté ça voulait dire qu'il savait parfaitement embêter son monde, mais étant donné qu'il était du genre à essayer de le faire sur tout le monde, il le prenait comme un compliment. Pour terminer, la jeune fille lui annonça qu'elle aurait apprécié de l'avoir en grand frère, et il était vrai que le Roumain était plus âgé que la jolie demoiselle, il haussa les épaules tout en répondant.

     ▬ Et bien je suis sûr qu'on se serait cordialement détestés, j'aurais trouvé tous les moyens de t'embêter ! »

     Après tout comme elle le disait c'était le rôle du frère de faire chier son monde non ? Que ce soit en embêtant et en faisant pleurer sa sœur, ou en faisant hurler ses parents parce qu'il rendait la vie impossible à sa sœur. Pour le coup d'embêter ses parents, le jeune forain devait être certainement très doué vu le nombre d'insultes que son père lâchait par jour chaque fois qu'il disait quelque chose à son fils. Velkan lâcha finalement la bombe, à savoir la phobie qu'il avait, et la jeune fille cacha un sourire amusé, il avait l'habitude de le voir de toute manière, les gens étaient tous du genre à réagir comme ça. Pour une fois on pouvait même dire qu'elle réagissait plutôt bien, les quelques personnes à qui il avait raconté avec cette phobie éclataient tout simplement de rire et se moquaient ouvertement de lui. Elle rigola légèrement avant de lui expliquer qu'elle ignorait que cette phobie existait et qu'elle trouvait que c'était bien fondé. Tiens ? Une autre personne qui détestait aussi les bicyclettes ? Velkan sourit d'un air amusé alors qu'elle lui lâcha que ça montrait qu'il était une fois de plus unique en son genre. C'était un fait, on ne croisait pas tous les jours des personnes qui avaient peur des bicyclettes, mais peut-être tout simplement qu'elles en avaient honte ?

     ▬ Ou peut-être tout simplement qu'ils n'osent pas dire qu'ils ont peur de ça et que du coup on ignore qu'elle est très répandue ! Tu n'imagines pas le nombre d'enfants traumatisés par leurs parents qui les obligeaient à rouler en vélo, ça a dû en briser des gamins. »

     Velkan lui lâcha alors la dernière question en lui demandant si elle était fière de quelque chose dans sa vie, et elle réfléchit un petit moment avant de finalement lui lâcher quelque chose. Elle était particulièrement fière d'avoir réussi à quitter Madrid il y a dix ans, après lui avoir expliqué qu'il lui posait une sacrée colle. Elle avait habité à Madrid ? Il en apprenait pas mal en posant quelques questions comme ça sans forcément avoir d'idée derrière la tête. La demoiselle enchaîna en expliquant qu'elle lui avait avoué ses sentiments pour lui et qu'elle était aussi fière de sa thèse d'histoire et d'avoir obtenu son diplôme. C'était sûr que là, c'était quelque chose d'important, après tout avec un diplôme on faisait tout en général, même si pour le jeune homme il n'en avait aucune. Puis elle conclut en lui lâchant qu'elle était très douée pour les pancakes, ce qui le fit franchement rire. Après quelques secondes, elle lui posa une question au sujet des livres, et il inspira légèrement en réfléchissant. Il n'avait pas lu beaucoup de livres, où alors les mêmes en boucle, et ils étaient uniquement en Roumain puisque c'était ceux de ses parents. Il répondit alors.

     ▬ Je n'ai pas vraiment lu beaucoup de livres on va dire, je crois que celui qui m'a le plus marqué.... C'est « Dracula », pas très original je te l'accorde, mais bon, on fait avec ce qu'on a ! »

     Surtout que dans ce livre il y avait son nom de famille, en fait à la base c'était uniquement pour ça qu'il avait commencé à lire le livre. Après quelques instants, il observa la demoiselle et enchaîna avec ses questions.

     ▬ Tu habitais à Madrid avant alors ? Ce n'était pas vraiment sa question, il trichait un peu encore une fois. Je trouve ça intéressant en tous les cas, avec un diplôme tu dois faire beaucoup de choses j'imagine, y'a de quoi être fière c'est sûr ! Il leva les yeux vers le ciel avant de reprendre. Et alors, pour la question, est-ce que tu as un loisir qui te prends beaucoup de temps, mis à part ton métier puisque visiblement c'est ta passion. »
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeDim 20 Mar - 1:22

Il avait légèrement rigolé quand je lui avais dit que la grammaire et tout ça n'avait pas de grande importance. Tout ce qui compté c'était ce qu'il y avait à l'intérieur. J'avais poursuivit que de nos jours toute façon la technologie avait remplacée tout ce qui était manuscrit. Et c'était fort dommage. Il me rendit le sourire que je lui fis et il me dit On peut dire ça comme ça, surtout qu'avec une historienne comme toi, j'imagine que tu dois aussi privilégier les choses moins technologiques. » . Évidemment. Je passais plus de temps dans des vieux livre ou vieux papier écrit à la main, que sur un ordinateur à aller voir sur des sites, certes il m'arrivais de le faire, mes généralement je n'avais jamais confiance. C'était pas toujours – même rarement – juste et exact. Je hochais la tête pour lui dire que oui effectivement je privilégier les choses moins technologiques. Puis je dis « Exact ! Pour le coup je peux pas franchement faire confiance à internet et tout ! Puis je sais pas mais lire quelque chose écrit à la main et lire quelque chose écrit nickel fait par ordinateur … ça n'as pas le même impact sur nous. C'est … différent non ! Enfin bon ! ». C'est vrai après tout. Les même mots écrit de ses deux manières n'avait pas le même impacte. C'était tellement différent. Il n'y avait pas la même émotions qui s'en dégageais.

Puis j'étais partit sur le fait que les araignées ça piquait et ça chatouillais. Qu'est-ce que je détestais les araignées ça me répugnais. Et ça faisait peur. Bon me direz-vous ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse. Mais quand même, je supportais pas du tout. Et comme on dit, ce n'est pas l'araignée qui me fait réellement peur c'est quand je la voyais puis en une seconde elle a disparu. Là ça fait vraiment peur. J'étais même capable de monter sur la table ou sur une chaise pour échapper à cette horrible bête. Mais comme disais Velkan – chose à laquelle je n'avais pas pensée – que les peurs étaient des choses injustifié. Il rigola légèrement avant de me dire J'avais entendu dire que normalement on mangeait en moyenne une dizaine d'araignées par année ! Elles se glissent dans ta bouche lorsque tu dors, c'est la preuve que finalement, elles ont plus à avoir peur de toi que le contraire. » . J'avais bien entendu ce qu'il venait de dire hein ? J'avais bien entendu. Je le regardais d'un air bizarre, avant d'éclater de rire et de dire « Quelle horreur ! C'est horrible ! Brrrr j'imagine l'araignée !! Ahhh beurk ! ». La phrase très française que je venais de sortir. C'était plus des bruits, mélangée à mon rire – vous savez le sorte de rire quand on vous dit ce genre de chose là – ça devez donner quelque chose de pas très compréhensive.

Puis je lui dis qu'il aurait fait un parfait frère. Toute façon tout les frères étaient emmerdant. Tous, y en avait pas un qui sortait du lot. Même pas le mien. Ils étaient là pour emmerdait leur chère sœurette. Bien sûr fallait le prendre comme un compliment. Car finalement sans les frères emmerdant la vie serait bien triste. Enfin je veux dire plutôt ennuyante. Je sais qu'aujourd'hui avec le mien on adore reparler de tout ça. Ça donne lieu à de gros fou rire. Et Velkan aurait été réellement un parfait frère. Cela lui avait tiré un sourire. Il haussa les épaules et dit Et bien je suis sûr qu'on se serait cordialement détestés, j'aurais trouvé tous les moyens de t'embêter ! » . Je me mis à rire. J'imaginais bien les scènes. Certes ça m'aurait bien emmerdée étant gamine, mais en grandissant on en rigole plus qu'autre chose. Alors je lui répondis [color=crimson] « J'en doutes pas ! Mais plus tard on en aurait bien rit de tout les crasses que tu m'aurais fait !! Et puis ne croit pas les sœurs c'est bien chiant aussi ! Tu sais ça aime bien rentrer dans ta chambre sans toquer, rester avec toi, te demander de l'a coiffer, de faire si de faire ça, et ça a toujours plein de question ! Tout ce que les garçon en généralement ne savent pas faire ou ne veulent pas faire ! ». Bah quoi c'était la vérité non ? Mais par contre dans ses cas là, quand après il s'énervait contre la petite soeur et qu'elle se mettait à « pleurer ». C'était lui qui prenait tout. Et oui c'était sur lui que les parents criait – encore – et oui.

Velkan finit par me dire la phobie qu'il avait. Phobie dont j'ignorais l'existence. Je ne savais pas qu'elle existait. Je cachais un sourire amusée. Non je ne moquais pas. C'était juste bizarre. Et pour une preuve supplémentaire ça le rendait unique en son genre. Mais il avait bien raison d'en avoir peur, c'était laid les bicyclette. Je rigolais légèrement, une nouvelle fois ce n'était pas pour me moquer. Sa phobie était juste bien fondé, elle était juste bien caché par les gens. Il sourit amusé, quand j'ai déclarée, qu'une fois de plus ça prouvé qu'il était unique en son genre et me dit Ou peut-être tout simplement qu'ils n'osent pas dire qu'ils ont peur de ça et que du coup on ignore qu'elle est très répandue ! Tu n'imagines pas le nombre d'enfants traumatisés par leurs parents qui les obligeaient à rouler en vélo, ça a dû en briser des gamins. » . Je me mis à rire. Il n'avait pas tord d'ailleurs. Je lui répondis « Oh mais tu as totalement raison ! Pauvre gamin ! ».

Il me demanda de quoi j'étais fière. Cela avait été une question dur pour moi. Je n'avais pas réellement su au début quoi lui dire. Et j'avais finalement lâché, le fait que j'étais fière d'avoir réussi à quitter Madrid. Et oui à cause – ou grâce allez savoir – à mon père. J'avais eu la chance – ou pas – de voir quelque grande ville, sans jamais y resté bien longtemps. Sauf à Madrid, je crois que c'était là qu'on était resté le plus longtemps, et c'était là que mon père c'était fait arrêté. J'aurais pu y rester, mais Caleb est arrivé, et deux mois plus tard, le temps de bien réfléchir et d'avoir le courage de quitter ma famille j'étais sur le pas de sa porte. J'étais fière de moi. Ensuite je lui dis que j'étais fière de ma thèse d'histoire qui m'avait fait avoir mon diplôme. Puis juste comme ça je dis que j'étais fière de mes pancakes. Ouais j'étais pas une cordon bleue, alors sans me vanter mes pancakes étaient très bon. Il rit franchement. Contente de l'effet voulu. Je joint mon rire au sien. J'enchaînais par lui demandais quel était son livre préféré. J'avais changée de position de question. J'étais passé à du culturel. Il inspira légèrement. Mes yeux posé sur lui en attendant sa réponse. Il finit par me répondre Je n'ai pas vraiment lu beaucoup de livres on va dire, je crois que celui qui m'a le plus marqué.... C'est « Dracula », pas très original je te l'accorde, mais bon, on fait avec ce qu'on a ! » . Dracula. C'était un très bon choix. Je lui souris franchement. Puis il enchaîna avec ses questions Tu habitais à Madrid avant alors ? Je trouve ça intéressant en tous les cas, avec un diplôme tu dois faire beaucoup de choses j'imagine, y'a de quoi être fière c'est sûr ! Et alors, pour la question, est-ce que tu as un loisir qui te prends beaucoup de temps, mis à part ton métier puisque visiblement c'est ta passion. ». Hahaha, il avait encore posé deux questions. Tricheur. Bon d'un côté c'est moi qui avait commencé à tricher. Après avoir un peu réfléchis je lui dit « Oui j'habitais à Madrid avant pendant quelques temps ! Comme j'ai habitée à Paris et comme j'ai habitée dans quelques autres villes ! & pour te répondre, un loisir mis à part mon métier, je te dirais la musique, ma mère était une grande pianiste qui lui prenait tout son temps, elle préférait son piano à ses enfants. Mais j'ai hérité de son don. J'aime jouer du piano, je joue aussi de la guitare quand j'en ai l'occasion & j'apprécie chanter et composer. Même si je pense m'en sortir très mal ! ». J'étais née à Paris et j'y avais vécu pendant 18 ans. Le reste ce n'était pas voulu, ce n'était pas des vacances. C'était juste un homme qui fuyais son pêché, son acte et qui emmené sa famille avec lui. Je me mis à rire. Oui je m'en sortais très très bien devant un piano, mais niveau chant & composition j'en savais pas grand chose. Même si j'aimais, je ne savais pas du tout mon niveau. La seule chose dont j'étais sûr c'était mon talent devant un piano. Comment mes doigts bougeais sur ce beau clavier et déversé des douces mélodies.

Je le regardais, avec un grand sourire, mes joues légèrement teinté de rouge, peu de monde savait que je jouais du piano. Il m'arrivais d'allée jouer dans des bars, en dehors de la ville, dans des endroits où j'étais presque certaine que personne ne me reconnaîtrais. Enfin je me mis à songer à une question à lui poser. Puis finalement je lui demandais « Quel est ton meilleur souvenir ? Celui qui te fait sourire quand t'y repense, celui que tu n'oublieras jamais ? ».
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre   Rien n'est plus vide qu'une fête foraine déserte ▬ Libre Icon_minitimeVen 25 Mar - 6:11

Spoiler:

     Charlie hocha la tête pour expliquer qu'elle ne faisait pas confiance à internet et compagnie, après tout c'était normal, sur le net rien n'était vérifiable, comme avec les téléphones me direz-vous, la personne avec qui vous parliez et qui disait être un séduisant jeune homme de 21 ans pouvait être un camionneur bedonnant de 45 ans. Elle enchaîna en expliquant que lire quelque chose écrit à la main ou sur un ordinateur n'avait pas le même impact sur eux et que c'était simplement différent, ça se justifiait, c'était aussi pour ça que Velkan aimait bien les lettres d'ailleurs : elles donnaient une parcelle de l'autre personne. Une écriture sur ordinateur avait quelque chose d'impersonnel, sans compter qu'il suffisait de cliquer sur « envoyer » et paf, le message était instantanément envoyé au destinataire, alors qu'une lettre demandait d'acheter l'enveloppe, se rendre jusqu'à la boîte aux lettres pour la poster, patienter pour la recevoir et avoir le plaisir de l'ouvrir. Non vraiment, ce n'était pas la même chose et il comprenait largement ce qu'elle voulait dire et il l'approuvait, on aurait presque dit deux vieux qui pestaient contre les nouvelles technologies, mais le jeune homme s'en moquait, il ne faisait déjà rien comme les autres alors pourquoi le dissimuler ?

     ▬ Je comprends ce que tu veux dire, je préfère recevoir une lettre qu'un mail pour ma part ! »

     Après sa petite réflexion très glamour au sujet des araignées, Charlie le regarda d'un air quelque peu interloqué, elle ne semblait pas tout à fait réaliser, puis après quelques secondes, elle éclata de rire en lâchant quelques mots sans forcément de signification, mais il en ressortait principalement une chose : elle venait d'imaginer ce qu'il disait, et ça la révulsait. Certes, imaginer manger des araignées ce n'était pas particulièrement appétissant, mais bon, c'était du Velkan, elle n'allait pas se formaliser de l'horreur de ce qu'il venait de dire, et il ne put s'empêcher d'en rajouter une couche histoire de combler le tableau, autant s'enfoncer jusqu'au bout non ?

     ▬ Ne t'inquiètes pas, si tu fermes la bouche normalement elle ne rentreront pas, et puis au pire, si tu ne t'en souviens pas, c'est qu'elles doivent avoir bon goût, et en plus ça fait de la viande et des protéines gratuites ! »

     En imaginant qu'il désire la séduire, c'était clairement impossible, il venait de plomber les ailes de ses chances qui s'envolaient, et elles s'écrasaient lamentablement sur le sol. Avec ces déclarations, il venait juste des les piétiner pour les achever. Après sa déclaration au sujet du frère, elle rigola en imaginant certainement la scène et lui rétorqua qu'elle n'en doutait pas et qu'ils auraient rigolé des crasses qu'il lui aurait fait. C'était certain, de toute manière le jeune homme n'était pas quelqu'un de méchant, ses petites piques auraient été du genre de la déclaration qu'il venait de faire, raconter des trucs qui la ferait crier de dégoût, c'était le rôle du grand frère, emmerder et dégoûter sa sœur non ? Bon, pour le coup Charlie n'était pas sa sœur mais c'était une amie, ça revenait au même. La demoiselle annonça que les sœurs aussi étaient chiantes, qu'elles aimaient rentrer dans la chambre sans toquer, demander de la coiffer et que ça posait des questions, ce n'était pas évident certainement ! Mais après tout, il supportait déjà pas mal de filles qui n'étaient pas ses sœurs donc bon, ça revenait au même non ?

     ▬ Ah, pour rentrer dans la chambre ça ne serait pas dur, dans une caravane y'a pas des masses de portes en général, et puis ma délicatesse pour coiffer les cheveux d'une fille la ferait certainement changer d'avis je pense ! Enfin, c'est le charme des filles, les petites sœurs t'entraînent pour les futures copines. »

     Bon, en effet les copines n'étaient généralement pas comme les sœurs, mais disons que supporter une fille ça revenait au même qu'elle soit une copine, une petite amie ou une sœur, chacune avait simplement un désavantage différent dirons-nous ! La conversation s'orienta sur les livres qu'il aimait bien lire, Velkan répondit par son choix plutôt bateau, mais disons simplement que lorsqu'on voyageait beaucoup, c'était plutôt difficile de pouvoir se trimballer une grosse bibliothèque ! Le jeune homme joua le jeu des doubles questions, mine de rien c'était difficile de se contenter d'une seule, surtout lorsqu'on était aussi curieux que lui, et que l'interlocuteur donnait autant de réponses possibles ! Elle sourit légèrement avant de réfléchir et lui répondit qu'elle habitait effectivement à Madrid et qu'elle avait aussi vécu à Paris et d'autres villes. Puis elle lui déclara aimer la musique, sa mère était pianiste et lorsqu'elle avait l'occasion de chanter ou de jouer de la musique elle ne se gênait pas. Il sourit lorsqu'elle lui dit ne pas être sûre d'être très douée, et il répliqua.

     ▬ De toute manière quelqu'un qui pense être doué est imbu de lui-même, enfin, je me comprends, si tu doutes de toi, c'est que tu es très douée, je n'en doute pas moi ! Il faudra que tu me montre comment tu te débrouille un jour. »

     Velkan n'était pas particulièrement fan du piano, mais chez les Roumains et les gens de l'Est, la musique faisait partie de la vie quotidienne, autant dire que le jeune homme avait tout simplement été élevé avec de la musique dans les oreilles ! La demoiselle finit par lui poser sa fameuse question, lui demandant quel était son meilleur souvenir, celui qui le faisait sourire lorsqu'il y songeait et qu'il n'oublierait jamais. Dure question, le forain ne vivait pas dans le passé, pour lui des souvenirs étaient dépassés et il n'y songeait pas particulièrement. Certains laissaient un goût aigre, d'autres laissaient un bon souvenir, mais désormais, il ne s'y attardait plus trop. Difficile de répondre à la question de Charlie, il fit légèrement la moue, songeant à ce qu'il pourrait dire, avant de finalement répliquer, un sourire aux lèvres.

     ▬ Je ne vis pas trop dans le passé, les souvenirs j'ai tendance à rapidement les oublier, je t'avoue, j'ai du mal à répondre à ta question ! Il promena son regard sur les environs avant de le reporter sur Charlie. Mais pour te répondre, je crois que je dirais, mon premier passage ici, j'ai trouvé cette ville vraiment très jolie, c'était la première fois que je me sentais bien dans une ville. Ce n'est pas aussi poétique sur si je t'avais sortis quelque chose à propos de l'amour et de l'amitié, mais on va dire que c'est la première chose qui me saute aux yeux. »

     Il aurait pu parler de la première fois qu'il avait embrasser une fille, qu'il avait serré sa mère dans ses bras, un truc du genre qui faisait sortir les violons, mais pour tout dire, il ne se souvenait pas trop de ces moments, voilà tout. Quelques secondes de silence alors qu'il cherchait LA question qui permettrait d'en apprendre vraiment plus sur elle, et après un bref moment d'hésitation, il sourit, il venait de trouver.

     ▬ Quel est ton mot ou ton expression préférée ? Ça dit beaucoup sur une personne je trouve ! Un mot ou une phrase qui te ferait penser à des choses agréables, quelque chose qui te mette du baume en cœur en gros ! »
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