AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeLun 21 Fév - 3:50

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 181011ba
The women... The women
prefer the traditional monsters.


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Itsatraaaapcopy So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 889248maelic3
JUNE & MAËL

Deux jours. Deux jours seulement s'était passés depuis que Maël s'était vu inondé de vodka et que la belle Bradford avait fougueusement claqué la porte de sa chambre d'hôtel derrière elle. Alors partagé entre soulagement et remords, Lehman s'était retrouvé seul, avec pour seule compagnie une conscience sournoise qui avait prit un très malin plaisir à essayer de l'accabler de regrets. L'homme avait furieusement ignoré la petite voix dans sa tête, décidant qu'il n'était en rien responsable de la tournure des événements. Delilah l'avait poussé à bout, ce n'était pas à lui de payer les pots cassés. Ainsi, Maël avait définitivement chassé toute trace de culpabilité et avait fièrement redoublé d'arrogance avant d'être de nouveau assailli par cet océan de solitude qu'il avait tant de mal à supporter pendant la "descente". L'homme avait finalement passé le reste de la nuit à se morfondre sur son sort, incapable de trouver le sommeil, comme toujours. L'insomnie l'avait poursuivi jusqu'au petit matin ; puis, résigné, il s'était longuement enfermé dans la salle de bain et avait passé plus d'une heure sous une douche glaciale, se préparant ainsi à la longue journée qui l'attendait. Mais rien ne pouvait le préparer aux sombres pensées qui l'assaillirent dès sa sobriété complètement retrouvée.

Maël se trouvait devant la porte de la maison de la jeune Bradford. Frais comme une rose, rasé de prêt, coiffé et habillé convenablement, l'homme était méconnaissable. Il ne restait plus rien du monstre aux traits creusés, au teint blafard et aux yeux tirés qui avait ouvert la porte à la jeune femme deux jours plus tôt. Maël Quinn Lehman, le seul, le vrai et l'unique (ah ah !) était de retour parmi les hommes. Il avait retrouvé la terre ferme et foulait le sol terrestre avec cette nonchalance, cette classe et cette assurance qu'on lui connaissait. Bien évidemment, intérieurement il restait cet être égoïste, hypocrite et complètement narcissique qu'il avait toujours été ; cet être dont le naturel plaisait autant qu'il répugnait, qui attirait autant qu'il repoussait. Mais extérieurement, c'était un autre homme. Mieux encore, cette fois, il avait toute sa tête. Lehman avait longtemps hésité avant de se décider à franchir la distance qui le séparait de la belle Delilah. Si leur dernière rencontre se faisait flou dans son esprit, les derniers mots de la demoiselle résonnaient cruellement dans sa tête, ne lui laissant aucun répits. "Ne cherche plus à me re-contacter, jamais !" L'homme avait bien tenté de se soumettre à cet ordre. Premièrement pour essayer de prouver à June un certain respect ; ce respect qu'il octroyait habituellement aux quelques rares personnes qu'il appréciait et dont il l'avait purement et simplement privé lors de leur dernière altercation. Et deuxièmement, pour tenter de se prouver à lui-même qu'il pouvait pleinement vivre sans la présence de la jeune femme. En vain. Delilah occupait son esprit encore et toujours. Impitoyablement et cruellement. Leurs ébats passés étant un souvenir qui jamais ne disparaitrait. C'était un sentiment qu'il parvenait difficilement à comprendre, lui qui était habituellement l'impassibilité et la désinvolture incarnées. Mais de toute évidence, June était de ces femmes que l'on oublie pas ; de ces femmes dont le pouvoir réside dans la séduction et la fascination. Aussi, elle avait tendrement apposé sa marque sur Maël, le marquant profondément et à vie et ce dernier se trouvait implacablement incapable de garder ses distances. Et puis il avait Elias. Elias qu'il apercevait de temps à autre, au loin, et qui ramenait immanquablement ses pensées à la jeune Bradford.

Malgré toute la volonté dont il pouvait faire preuve, maintenant que son organisme était débarrassé de toute trace de drogue, Maël avait craqué. Mettant l'avertissement de June de côté, il avait finalement quitté sa minuscule chambre d'hôtel pour prendre la route de Silver Lake, à proximité duquel il savait que June habitait. En chemin, il avait encore essayé de se convaincre de faire demi-tour et de laisser la jeune femme en paix, puisque c'était ce qu'elle désirait. Tout le monde le sait, Maël essaie toujours de satisfaire son entourage, c'est bien connu, je vois même pas pourquoi ça vous étonne !. Mais une fois encore, sa détermination le poussa plus à accélérer le pas qu'à rebrousser chemin. De plus, il ne pouvait s'empêcher de penser que s'il devait passer un an, voir deux, à Lewis, il devait à tout pris éviter de rester en mauvais termes avec les rares personnes susceptibles de pouvoir le supporter dans cette fichue ville. Or, June faisait partie de ce groupe très restreint. Finalement, alors qu'il arrivait à proximité du lieu de vie de la jeune femme, Maël avait réussi à se convaincre qu'il possédait toutes les raisons du monde de franchir la frontière que Delilah avait consciencieusement tracé entre elle et son amant d'une nuit. Il ne se faisait guère d'illusions toutefois, l'accueil de la belle Bradford serait glacial et il considérerait avoir beaucoup de chance s'il parvenait à éviter de se prendre un autre verre, ou pire encore, en pleine gueule. L'homme se rappelait encore très amèrement ce geste qu'elle avait eu à son égard. Et même s'il jugeait à présent qu'il l'avait très amplement mérité, il lui en gardait une certaine rancœur. Rancœur qu'il allait s'efforcer de mettre de côté, s'il voulait éviter un second désastre semblable à celui de leur précédente entrevue.

Arrivé devant la porte de la villa de la jeune Bradford, Maël hésita une dernière fois, devinant déjà la réaction de June lorsqu'elle découvrirait sa carcasse sur le seuil de sa maison. Enfin, retrouvant toute son assurance, ignorant la sonnette, il frappa trois coups sourds contre le bois de la porte avant de reculer de quelques pas. Son visage ne trahissait qu'une impassibilité profonde et rien ne pouvait laisser deviner qu'il s'apprêtait à affronter une demoiselle qu'il avait cruellement blessée et déçue deux jours plus tôt. Ses lèvres, dépourvues du moindre sourire, n'abritaient que cette stoïcité qui était très souvent la sienne. Avec détermination, nonchalance et même une certaine élégance, il avait fourré les mains dans ses poches et attendait une réponse qui se faisait tardive...


Dernière édition par Maël Q. Lehman le Mar 22 Fév - 23:36, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeLun 21 Fév - 6:33


Aujourd'hui ; June s'était levée de bonne humeur. Elle ignorait complètement pourquoi ; mais un grand sourire avait pris place sur son visage alors qu'elle n'était pas même réveillée. Sans doute était-ce lié à la toute nouvelle surprise d'Elias ; qui avait loué pour eux seuls un chalet dans le Colorado. Elle ne revenait toujours pas de cette délicate attention qu'il avait eut la douceur de lui préparer ; tout cela car elle lui avait un jour dit s'ennuyer ferme à Lewis. Il était l'homme qu'elle avait toujours rêvé d'avoir ; et le pire ; c'est qu'elle le possédait tout entier. Jamais elle n'avait été si heureuse. Seule petite ombre au tableau : cet idiot de Maël ; son imbécile de coke qu'il avait prit pour femme ; et sa séduction qu'il trimballait derrière lui comme un vulgaire animal de compagnie. Jamais personne n'avait été ainsi dangereux pour June ; qui se voyait absolument incapable de résister à son charme. Elle n'en comprenait pas la raison ; il n'était qu'un salop qu'elle aurait rêvé de frapper. Et malgré ça ; elle était irrésistiblement attiré par lui. Que de paradoxes dans la petite tête de la jeune femme qui ne demandait ; pourtant ; que de vivre tranquillement sa petite vie calme à Lewis. Mais il avait fallu qu'elle tombe sur la réapparition du père d'Elias qui s'était lâchement enfui ; abandonnant son fils ; et il avait surtout fallu qu'il soit beau et séduisant ; qu'il l'attire ; qu'il la rappelle et qu'il l'envoie douloureusement chier. Enfin le bon point ; c'était sans conteste qu'elle était désormais débarrassée de cette lourde présence qu'elle portait seule sur ses épaules ; vu la manière dont ils s'étaient quittés : sur la magnifique image du contenu d'un verre de vodka lui parvenant sur la tête comme sur son lit ; et sur June ; énervée comme jamais ; qui claquait cette porte à en faire trembler les murs. Son avertissement ; menaçant ; n'était pas feint ; et elle espérait ne plus jamais le revoir. Bien que ça risquait d'être un peu compliqué dans un village si petit.

June s'était donc levée ; un grand sourire sur le visage ; ouvrant ses volets et contemplant la belle image du soleil se reflétant sur le lac d'argent. Ce surnom lui convenait à merveilles ; puisqu'on eut dit que sa surface était faite de diamants. Enfin un peu de soleil dans cet hiver interminable ; soleil qui réchauffait tant sa peau que son cœur. Elias l'avait mise de bonne humeur pour minimum un mois ; elle en avait bien conscience ; et elle profitait donc au maximum de cette joie qui était sienne. Elle appela Bridgett un instant ; avant de se rappeler que celle-ci l'avait laissée pour chercher un boulot dans la grande ville la plus proche. Voilà qu'elle se retrouvait seule dans cette grande villa qu'elle partageait avec sa colocataire. June aimait la solitude ; mais étrangement ; depuis son arrivée à Lewis ; elle la trouvait bien plus gênante qu'à New York ; où tout le monde est désagréable et égoïste. Dans ce petit village campagnard ; les ragots allaient certes bon train ; mais tout le monde était gentil et adorable ; et la miss BradFord avait été accueillie comme nul part ailleurs ; malgré la fugue qu'elle avait orchestré. Elle avait trouvée en Lewis une terre d'accueil ; un lien où il fait bon vivre ; et où elle ne craignait aucunement d'être vue à nouveau comme la mannequine plus ou moins renommée qu'elle était autrefois. Elle avait trouvée une nouvelle elle-même ; avait même changé de vie en arrivant ici. Dommage qu'elle ai pris la fâcheuse habitude de recommencer les erreurs ; vus en la simple personne de monsieur Maël Quinn Lehman.

Une fois sa douche prise ; et la musique laissée à fond dans la villa ; elle entreprit de se vêtir ; et n'ayant aucune intention de sortir dehors aujourd'hui ; mais plutôt de ne rien faire à l'intérieur ; pour une fois ; elle opta pour un simple jean accompagné d'un tee-shirt tout aussi basique. Finie la mannequine qui avait pour seul impératif de faire attention à ses vêtements. Désormais ; elle n'était plus qu'une parfaite inconnue ; certes ; mais qui fait ce qu'elle veut de son corps et de ses fringues. Ça changeait un peu ; pour une fois. Elle dansait au rythme de sa musique ; effrénée autant qu'heureuse ; et semblait métamorphosée par son appartenance à sa villa. Dans cette vaste demeure ; elle pouvait bien être qui elle le désirait ; loin des regards ; sachant que son masque de solitude se moulerait à nouveau sur son visage dès le pas de la porte passé. Oui ; June s'amusait chez elle ; et c'était surtout lié à l'habituelle présence de sa colocataire ; personne tout son opposé ; qui parvenait à la rendre sans doute plus agréable qu'elle ne l'avait jamais été. Brittany et elle formait un couple d'amies pour le moins étrange ; et c'était ce paradoxe qui les liait tant. Son absence ne se faisait pas pour autant spécifiquement lourde à supporter ; et un petit peu de solitude n'était pas aussi insupportable qu'elle aurait pu le penser. Elle la reverrait bien assez tôt ; de toute manière ; et avec Elias en plus. Décidément ; la journée du lendemain serait riche en émotions.

Lorsque des coups retentirent à la porte ; June ne les entendit pas. La musique était bien trop forte pour qu'elle ne puisse avoir l'oreille acérée pour un quelconque autre son. C'est par chance qu'elle eut subitement l'envie de prendre son petit déjeuner à l'extérieur ; face à la magnifique vue que pouvait bien lui offrir ce si joli lac d'argent. Elle venait tout juste de terminer son petit plateau digne d'hôtel quatre étoiles contenant son petit déjeuner qu'elle sortit par la porte principale ; bien inconsciente de la visite surprise qu'on avait put lui offrir. A peine la porte fut-elle ouverte que June resta bouche bée devant le spectacle qu'on lui offrait ; lâchant son plateau qui tomba lamentablement sur le porche. Le verre se cassa ; aspergeant la porte du jus d'orange qu'elle contenait ; les petits gâteaux se renversèrent ; alors qu'une étrange colère s'emparait brutalement d'elle. Ce sombre crétin avait osé ! Il avait osé franchir à nouveau la limite réglementaire qu'elle avait instauré entre eux ; il avait même osé venir frapper à sa porte pour à nouveau lui adresser la parole. Sa dernière tirade ; n'avait-elle pas été une menace lui interdisant absolument toute tentative de vision de sa part ? Si ; et une fois de plus ; il n'en avait rien fait. Maël était définitivement un réel idiot ; qui ne savait pas quand il était bon de s'arrêter.

    June - « Qu'est-ce que tu fous là toi ; je croyais t'avoir dit de plus jamais m'approcher ! » lança-t-elle ; de la manière la plus menaçante dont elle était capable.

June était comme rendue violente par cette si soudaine apparition que jamais elle n'aurait pu souhaiter. Néanmoins ; elle se devait de reconnaître qu'il se montrait à elle d'une manière bien plus présentable ; déjà ; et avec toute sa tête ; du moins était-ce encore ce qu'elle pouvait espérer. Elle n'était toutefois pas certaine de cette affirmation ; et préférait donc se dire qu'il n'en était rien ; et que Maël ne pouvait tout bonnement pas se passer de sa ligne de coke chaque matin. Il était vraiment dépendant de cette merde ; et June trouvait ça dommage de gâcher une telle vie par des conneries. Mais là ; il s'agissait de la vie de Maël ; elle s'en fichait donc pas mal ! Il s'était mis comme sur son trente et un ; rasé ; bien coiffé ; et le contraste était impressionnant avec la dernière fois. June avait la désagréable impression de revivre leur première rencontre ; celle qui s'était finie au fond d'un lit ; a la différence prêt qu'elle n'était alors pas aussi énervée. Elle priait intérieurement pour que sa colère l'empêche de commettre la moindre bêtise ; elle ne se le pardonnerait sans doute jamais.

Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMar 22 Fév - 4:06

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Itsatraaaapcopy So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 889248maelic3
JUNE & MAËL

L'apparition de June fut... Fracassante. Dans le sens littérale du terme. Évidemment, elle ne devait pas s'attendre à rencontrer Maël après l'avertissement qu'elle lui avait lancé deux jours plus tôt. Pas si rapidement, du moins. Sans doute avait-elle pensé qu'il laisserait un peu les choses se tasser avant d'oser se pointer devant elle. Mais bon, Lehman avait toujours marché au culot et quelques menaces balancées un soir de défonce n'y changeraient strictement rien. Quand la belle Delilah apparue dans l'encadrement de la porte, l'homme recula instinctivement, son instinct de survie le poussant à rester à bonne distance de celle qu'il avait presque insulté. Cependant, le plateau que celle-ci tenait dans ses mains ne lui arriva pas en plein visage comme il l'avait d'abord imaginé, mais alla lamentablement s'écraser par terre, éparpillant inévitablement son contenu sur le sol. D'abord surprise, la jeune femme sembla bientôt submergée par une colère noire que ses paroles confirmèrent rapidement. Maël les encaissa sans broncher, considérant qu'il méritait amplement un tel mépris. Son ego tenta silencieusement de prendre le dessus pour riposter, mais il l'écrasa mentalement à coup de pelle. Ce n'était plus le moment de laisser ses pulsions mener la danse. La dernière fois qu'il s'était laissé allé de la sorte, il s'était conduit envers June exactement de la même façon dont il se comportait avec les pourris de son monde, sans aucun respect, lui balançant orgueilleusement son arrogance et sa fierté sous le nez. Et la jeune Bradford, aussi désagréable eut-elle été dès son arrivée, ne méritait pas un tel traitement. Et si Lehman n'avait pas réussi à éprouver le moindre remords quant à son comportement et que l'idée de soulager sa conscience ne lui avait même pas effleuré l'esprit, il voulait néanmoins offrir à Delilah un visage repentant. Quant à savoir s'il y parviendrait, cela restait à prouver et le petit sourire sarcastique qu'il laissa apparaître sur ses lèvres tout en affrontant le regard haineux de la jolie Bradford tentait plutôt à prouver le contraire.
- Bien le bonjour à toi aussi, June ! Oui, je vais bien et toi ? Passé une bonne nuit ?
Chassé le naturel et il revient au galop. Cet homme était un monstre de cynisme et d'égoïsme et rien ni personne ne pouvait y changer quoique ce soit. Ça faisait plus de vingt ans qu'il se comportait ainsi et cela lui avait tellement bien réussi ces dix dernières années que c'était devenu une seconde nature dont il ne souhaitait même pas se débarrasser. Il avait passé sept longues années à assommer verbalement toute une bande de latinos prétentieux et tout aussi arrogants que lui, si bien qu'il ne parvenait même plus à faire preuve d'une once d'humanité. Le sourire de Maël s'évanouit pourtant brusquement ; il afficha alors un visage neutre et ajouta sur le ton de la sincérité.
- Ouais, nan, tu as raison, peut-être pas... Lehman marqua une courte pause, soudain étrangement mal à l'aise. Il baissa momentanément les yeux, semblant fuir le regard meurtrier de la demoiselle. Il releva finalement la tête avant de continuer. Non, en fait je suis venu te présenter mes excuses... Enfin, je n'ai aucune véritable excuse pour mon comportement de l'autre soir, je n'avais pas le droit de te traiter de la sorte. J'ai joué au con et j'en suis désolé...
Heing ?! Attends Maël, c'est quoi ton trip là ? Depuis quand tu demandes pardon ?! C'est quoi cette nouveauté ? Non parce qu'en fait c'est quelque chose que tu n'as jamais fait, je te rappelle ! Qu'est-ce qui se passe, t'es malade ? T'as de la fièvre ? De toute évidence l'air de cette ville ne te réussit pas du tout ; va sérieusement falloir que t'écourte ton séjour parce que là t'es en train de te métamorphoser en un monstre dégueulant de compassion et de bienveillance. Pouah ! Mais vas-y, demande-lui aussi pardon pour avoir couché avec elle, pendant que tu y es ! C'est le bon moment ! Allez, dis-lui que tu regrettes de t'être laissé aller cette nuit là et que t'aurais préféré ne jamais retirer ton pantalon en sa présence ; dis-lui que tu te trouves ignoble et que tu peux même plus regarder ton fils en face... Allez, vas-y, t'attends quoi ? Non ? Ouais, c'est bien ce qui me semblait... Ça par contre, ça ne t'effleurerait même pas l'esprit, hein ? En un sens, ça me rassure ! Ton ego à la con est toujours là, fidèle à son poste ! Maël Quinn Lehman n'est pas mort ; il est toujours là pour nous éclairer de son immonde prétention. Tant mieux ! Il faut bien ça pour que le monde tourne rond ; ton ego à lui seul est assez imposant pour équilibrer la balance... Et puis, en un sens t'as bien raison ! Heureusement que ton hypocrisie ne te poursuit pas jusque dans tes excuses. C'est vrai quoi... Quoi de mieux dans une relation qu'une bonne partie de jambes en l'air pour instaurer des bases claires, nettes et précises ? Bien sûr, le fait que June soit la petite amie de ton propre fils rend la chose un peu malsaine et fausse complètement l'équation, mais bon... T'es pas du genre à penser comme ça, hein Maël ? L'éthique ne faisant pas vraiment partie de tes qualités notoires... Bref. En tout cas, va sérieusement falloir que tu travailles ta crédibilité, parce que c'est pas encore ça.

Maël ne se faisait guère d'illusions. Il savait que ses excuses, des excuses bien médiocres d'ailleurs, ne suffiraient pas à June pour le pardonner. Sans doute ne le pardonnerait-elle même jamais. Une chose qu'il pouvait tout à fait comprendre, lui-même étant un rancunier de base. Néanmoins, il espérait qu'elle et lui pourraient désormais se comporter en adultes et en individus civilisés. Si déjà ils pouvaient éviter de se jeter sauvagement dans les bras l'un de l'autre, ne plus s'envoyer des verres d'alcool en plein visage et cesser de se sauter mutuellement à la gorge au moindre désaccord, ce serait déjà un grand pas en avant. Mais pour cela, Lehman savait que l'un d'eux devraient cesser d'être ce qu'il était. Temps que June resterait June et que Maël resterait Maël, la relation qu'ils entretiendraient ne pourrait être que chaotique. Ceci étant devenue comme une évidence dans l'esprit de Quinn. Et il lui suffisait de plonger les yeux dans ceux de Delilah pour renforcer encore cette certitude. Quel con ! Quelle était donc c'est manie qu'il avait de se jeter tête la première dans des situations plus que délicates ? Il savait pourtant que cette femme ne le laisserait jamais indifférent et le naturel qu'elle arborait derrière cette simplicité vestimentaire, que Maël ne lui connaissait pas encore, laissa un goût amer de désir dans la bouche de ce dernier. Toutefois, il se contenta d'afficher ce regard glacial et mystérieux qui était le sien, doublé d'une indifférence et d'un détachement factices que sa sobriété rendait tout à fait crédibles. Il s'était levé ce matin-là avec l'idée d'un nouveau départ et non pas celle de renouer avec le passé.

Si Lehman savait qu'il aurait beaucoup plus de facilité à conserver son sang-froid que lors de leur dernière rencontre, June avait prouvé qu'elle possédait un certain talent pour le pousser à la faute. Il avait momentanément mis sa fierté de côté en présentant ses excuses à la jeune femme, mais il n'était pas certain d'y parvenir une seconde fois. Aveugle à l'éclatante beauté de l'endroit que Delilah surpassait presque, Maël se prépara mentalement à encaisser la vanne qu'elle se préparait très certainement à lui envoyer ; ou à la porte qui pouvait tout aussi bien se refermer d'un coup sec ; ou encore à la main qui pouvait venir s'écraser contre son visage. Si Quinn haïssait l'idée d'une seconde humiliation du même genre que celle du verre de vodka, il était pourtant prêt à tout supporter du moment que cela mettait définitivement fin aux hostilités.
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeSam 26 Fév - 4:47


Maël avait un certain cran pour revenir narguer June de cette manière ; chez elle en plus. Néanmoins ; c'était là un trait de caractère que la belle avait beaucoup de mal à supporter ; surtout quand celui-ci se retournait contre elle. Elle sentit un nouvel énervement s'emparer d'elle à la première réplique de Maël ; mais elle se calma instantanément ; évitant néanmoins de fixer son dur regard pour se concentrer sur le plateau qu'elle venait lamentablement de faire s'échouer sur le sol ; arrosant tout sur son passage. Elle était bonne pour une demi-heure minimum de rangement et de lavage. Décidément ; l'arrivée de Maël ne lui apportait que des désagréments ; engendrant colère et mauvaise surprise. C'était trop ; trop pour une seule femme simple et généreuse qui ne demandait ; finalement ; que de vivre tranquillement sa petite vie à Lewis. Mais non ; même là il fallait que des catastrophes se produisent ; l'entrainant au passage. Le calme n'était donc pas fait pour elle ; et se voyait toujours troublé par des opportuns comme Maël. Il devait d'ailleurs voir son agacement sur son simple visage ; qui ne reflétait que son mécontentement de le voir ici. Néanmoins ; il avait bien évidemment le don de se montrer surprenant ; qualité qu'elle appréciait beaucoup d'habitude. D'habitude ... Mais Maël avait le don pour bouleverser tout ce qu'elle pouvait appeler des habitudes. Il arrivait ; et il changeait tout le cours de sa tranquille existence ; sans même avoir l'air inopportun. Il faisait preuve d'un réel charisme ; d'un charme légendaire ; et il devait penser que sa jolie petite bouille ferait passer la moindre de ses incartades. Et il n'avait pas si tort.

Lorsque Maël reprit la parole ; June était prête à le frapper ; absolument certaine qu'il allait continuer à donner sur la même lancée ; usant de son ironie fracassante ; encore et toujours. Mais un homme surprenant se devait de l'être toujours ; et il excellait en ce domaine comme en beaucoup d'autre. Ses excuses furent vivement appréciées ; mais aussi et surtout ... incomprises. Ce n'était pas son genre ; ce n'était pas lui. June vivait cela comme une certaine victoire sur le goujat qu'il avait été quelques jours auparavant ; mais une victoire au goût amer. Maël ne pensait pas le moindre mot de son discours ; et il semblait préparé ; presque pré mâché. C'était vulgaire ; grossier ; et la prendre pour une idiote que de penser qu'elle y croirait. Mais June avait une certitude en tête : cet homme ne la savait pas bête. Il la connaissait mieux qu'il n'y paraissait ; et il avait bien conscience que le dernier défaut dont on aurait pu la traiter ; c'était certainement de n'avoir rien dans le crâne. Et même si ses excuses étaient bidons ; elles paraissaient néanmoins appréciées par June ; qui retint un sourire. Au moins ; il disait vrai ; usant d'argument qui l'aurait presque convaincu. Un instant ; elle sembla désemparée ; hésitante entre son plateau défait sur le sol et le visage de Maël repentit. Finalement ; sa générosité l'emporta sur sa rancœur ; et c'est presque avec un ton gracieux qu'elle lui montra l'intérieur de la maison.

    June - « Rentre. Je te laisse cinq minutes pour exercer tes talents d'acteur et me refaire cette scène ; en plus sincère. » lança-t-elle tout en le poussant à rentrer.

Un dernier regard vers son petit déjeuner éclaté au sol la força à fermer la porte sans s'en soucier ; elle aurait bien le temps de nettoyer plus tard ; désormais ; l'heure était aux excuses. Elle avait bien conscience que jamais Maël ne les réitérerait ; sa dignité avait toutefois bien sa place dans ce petit crâne ; et s'abaisser à ce niveau à plusieurs reprises ne semblait pas même envisageable. Mais elle se plaisait à le rêver ; toujours pas prête à pardonner son attitude simplement impardonnable de la dernière fois. Certes ; elle savait se montrer courtoise même avec un homme tel que Maël ; désagréable au possible. Mais de là à oublier pour si peu ; sa générosité avait toutefois des limites bien définies qu'elle ne franchirait pas aussi facilement. Lorsqu'elle se retourna ; elle se concentra à nouveau sur Maël ; dont elle n'aurait su définir l'air. Surpris ; fier ; joyeux ? Il semblait bien trop lunatique ; de toute manière ; pour qu'elle ne mette un mot sur ses pensées ; puisqu'il changeait d'une seconde à l'autre ; indéfiniment. Ça ; ça faisait partie des caractéristiques qui avaient convaincues June la première fois (et unique !) qu'ils avaient couchés ensembles. Elle le savait ; bien sur ; et il était sans doute le seul homme avec qui elle aurait pu tromper Elias ; aussi dure soit la vérité. Jusque là ; elle avait toujours résisté ; ressentant tout de même du désir pour d'autre. Passer outre ; c'était bien facile lorsque la peur de perdre l'être aimé s'avérait aussi puissante. Mais Maël ... et bien Maël était parvenu sans difficulté à aller au devant de cet amour ; le mettre totalement de côté ; pour se concentrer sur une futilité telle que le sexe. Jusque là ; rien de très glorieux ; mais il fallait tout de même le faire. Et Maël ; du haut de sa fierté sur-dimensionnée y était parvenu avec une certaine facilité.

Et bien maintenant ; désormais que June l'avait face à elle dans un accès de lucidité précoce ; elle comprenait ; et se rappelait parfaitement pourquoi elle avait fait une telle erreur. Il avait agit sur elle ; l'avait simplement apaisé ; se montrant présent alors qu'Elias ne l'était pas. Il avait comblé tous ses manques ; lui offrant affection ; mots doux et plaisir. Bref ; il avait été comme le prince charmant d'une nuit ; enlevant sa belle de tous ses soucis quotidiens pour l'enfermer dans une bulle de constant bonheur et de constante paix. Et elle avait craqué. Finalement comme l'aurait fait n'importe quelle femme. Mais ça n'avait pas été tout. Maël était simplement tout ce que June aurait pu rêver ; fierté mise à part. Normal ; d'un côté ; puisque c'était le curieux géniteur d'Elias lui même. Son attirance était donc bien compréhensible ; ne serait-ce que par le lien familial ; mais alors son erreur s'avérait encore bien pire. Elle préférait néanmoins passer outre ; mais maintenant qu'il était là ; face à elle ; beau ; rasé ; bien habillé ; dans un état de parfaite lucidité ; il avait repris tout son charme d'antan ; et était la copie exacte de celui avec qui elle avait fait l'erreur de coucher ; lors d'une soudaine soirée. Elle se souvenait à la perfection de ses caresses sur son corps ; de ses mots doux glissés à l'oreille ; de ce plaisir non feint qui l'avait accueilli. Elle se rappelait de tout ; de la douceur des draps jusqu'à l'odeur des cheveux de Maël. Sentaient-ils toujours la même chose ? Elle aurait aimé savoir ; vérifier d'elle même. Elle aurait aimé qu'il lui appartienne à elle toute entière ; mais elle savait que c'était impossible. Et Elias n'était pas le seul obstacle.

    June - « Alors ; j'attends moi. Et cette fois-ci ; n'espère pas qu'un simple : "j'ai agis comme un connard" me suffise. Non non ! Je veux la gestuelle ; la sincérité dans les yeux ; sur le visage. Allez ; montre moi tout ça. »

Cette fois-ci ; June était bien plus guidée par l'amusement et le jeu tel un défi que par l'envie d'une excuse qui finalement ne changerait rien. Le simple fait que Maël soit revenu repentant signifiait bien qu'il avait compris ses erreurs ; et donc qu'il avait de quoi se faire pardonner. Bizarrement ; ça lui suffisait. Après tout ; elle avait aussi sa part de responsabilité ; elle était venue le voir ; elle avait couché avec lui ; elle ... elle. Oui ; elle avait aussi fait des erreurs mais il ne lui avait jamais rien reproché ; ne lui demandant aucune excuse qui ; de toute façon ; ne serait jamais venue. Elle n'avait donc pas le droit ; à son tour ; d'exiger qu'il rampe devant elle. Bon d'accord ; son attitude avait tout bonnement été exécrable ; mais la rancune n'était pas un des défauts dont elle était la charmante protectrice. Elle savait bien que la vie serait impossible à Lewis si un ennemi tel que lui rôdait dans les parages ; et elle préférait avoir la certitude qu'il ne dirait jamais rien ; au risque de détruire son couple comme sa vie. Oui ; sa si soudaine générosité pour lui pardonner semblait aussi très intéressée ; June protégeait ses arrières comme elle l'avait toujours fait. Elle s'assit sur le canapé face à Maël ; lui lançant un regard de défi ; et attendant cette subite scène de théâtre.
Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeDim 27 Fév - 1:33

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Itsatraaaapcopy So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 889248maelic3
JUNE & MAËL

La gifle que Maël attendait n'arriva pas. Gifle qu'il aurait pourtant pleinement mérité du fait de son impertinence du début de la semaine, du culot qu'il avait de se représenter devant elle si rapidement, de ses paroles hypocrites et enfin, de ses excuses si peu convaincantes. June sembla hésiter, comme partagée entre l'envie de couper court à toute explication et lui fermer la porte au nez et le désir de lui offrir une seconde chance. Finalement, elle se laissa convaincre et, s'effaçant légèrement du seuil de la porte, l'invita presque cordialement à entrer. Lehman lui jeta un petit regard surpris avant de laisser un petit sourire amusé venir se balader sur ses lèvres. Les paroles de Delilah, débordantes de cynisme et de provocation, sonnèrent délicieusement aux oreilles de Quinn, lui prouvant une fois encore qu'il était loin de s'être trompé au sujet de la belle Bradford. Et même si Maël essayait vainement de se convaincre du contraire, le fait que June soit la petite amie de son fils était loin d'être le seul argument qui l'avait poussé dans les bras de cette dernière. Et malgré l'image constante de son très cher fils dans son esprit, il ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce petit quelque chose qui faisait de la jeune femme ce qu'elle était. Ce petit quelque chose contre lequel il tentait de lutter. Elle avait cette pointe d'ironie et d'audace sur le visage, cette assurance dans le regard, cette aisance et cette arrogance dans ses propos et, aussi paradoxale que cela puisse paraître, par sa seule présence, elle savait se rendre tout à fait inaccessible. De quoi séduire plus d'un homme et en décourager le double. De plus, June possédait l'intelligence. Et si beaucoup d'hommes fuiraient devant cet esprit apparent dont elle faisait preuve, ce n'était pas le cas de Maël. Bien au contraire. Le masochiste qu'il était se trouvait imperceptiblement attiré par les femmes capables de le détruire. Allez comprendre... Ainsi, plus agréablement surpris qu'offensé ou contrarié par le petit discours de Delilah, Quinn céda à cette invitation inattendue et inespérée et franchit le seuil de cette villa dans laquelle il s'était pourtant promis de ne jamais mettre les pieds.

Sans gêne, l'homme abandonna sa veste sur une chaise, ignorant superbement le porte-manteau qui se trouvait là, à quelques mètres seulement. Le bruit caractéristique d'une porte que l'on ferme retentit. Pendant une fraction de seconde, le regard de Maël s'arrêta sur la dite porte avec la désagréable impression de revivre une scène qu'il s'était pourtant juré de laisser unique. Mais ce délicieux claquement était arrivé comme un pied de nez à cette promesse et s'en alla titiller cruellement les souvenirs de Lehman. La dernière fois qu'une porte s'était refermée de la sorte, Delilah et lui s'étaient retrouvés dangereusement seuls dans sa chambre d'hôtel et s'étaient laissés aller à un petit jeu auquel ils avaient tous les deux succombé. Ce soir où Maël avait agi comme le pire des pères et comme le plus intentionné des amants. Ce soir où il avait succombé au charme dangereux de la jolie Bradford et, poussé par un désir aussi docile qu'incontrôlable, avait posé ses mains sur la seule femme à laquelle il n'avait pas le droit de toucher, pour lui faire l'amour avec une tendresse et une douceur qu'il ne se connaissait pas. Cette femme qui s'était éclipsée silencieusement au petit matin, comme un serment muet de ne jamais évoquer ce qui s'était passé. Un serment que Quinn s'était presque empressé de briser deux jours plus tôt et ce, de la plus désagréable des façons ; comme pour renier le souvenir des caresses qu'il avait pu laisser sur le corps de la sublime jeune femme.

Maël fut brusquement tiré de sa rêverie par la voix de June. Une June qui semblait prendre un très malin plaisir à le voir ramper à sa porte, repentant, prêt à tout pour se faire pardonner. Tout ? Pas vraiment non. Bien sûr, Lehman pouvait très bien lui donner ce qu'elle voulait et réitérer ses excuses, dans l'espoir de se montrer un peu plus convaincant. Néanmoins, il avait toujours été un bien piètre acteur et il doutait pouvoir un jour convaincre la jeune femme de sa sincérité. Que voulait-elle ? Qu'il s'agenouille devant elle, lui baise les pieds et la supplie de pardonner son effroyable comportement passé tout en promettant que jamais cela ne se reproduirait ? Cette seule pensée illumina le sombre visage de Maël d'un très discret sourire. Oh oui, bien sûr qu'il pouvait faire ça ; son hypocrisie le lui permettait. Néanmoins, l'homme ne pu empêcher une tout autre interprétation des paroles de Delilah lui traverser sournoisement l'esprit... June savait bien à quel point Quinn pouvait être tordu ; il ne lui avait jamais caché à quel point il aimait la provocation, combien il lui était difficile d'y résister et jusqu'où il était prêt à aller pour relever un défi. Et pourtant, elle se permettait de jouer avec lui, l'invitant ouvertement à se montrer plus... convaincant. Longtemps, Maël lutta, s'accrochant à l'idée qu'il n'était là que pour présenter ses excuses, s'interdisant silencieusement et violemment de céder à ce petit jeu qui, il en était conscient, mettrait toutes ses certitudes et ses promesses au placard. Mais la magnifique Bradford était là, assise sur le canapé, bras et jambes croisés, atrocement attrayante et Lehman se retrouva tel un gamin à qui l'on propose gentiment une glace à la vanille, saupoudrée de minuscules pépites de chocolat. Ô atroce et impitoyable tentation.

La volonté de Maël explosa finalement dans son esprit ; la tentation réduisant à néant la moindre parcelle de détermination. Le jeu était un peu trop alléchant pour qu'il sache l'ignorer. Aussi, sans se départir de ce naturel et de cette froideur qu'il arborait depuis plusieurs minutes, il disparu du champ de vision de la jolie Delilah et passa silencieusement dans son dos. Elle voulait de la sincérité et de la persuasion ? Il allait lui en offrir sur un plateau d'argent. S'accoudant délicatement au dossier du canapé, il laissa cruellement son souffle couler le long du cou de la jeune femme tout en glissant tendrement ses doigts dans la nuque de sa "victime". Sa main s'immobilisa douloureusement à la naissance du dos de June, le dossier du canapé l'empêchant d'aller plus loin. Maël se pencha un peu plus, ses lèvres flirtant dangereusement avec l'oreille de la jeune Bradford, alors qu'un long frisson remontait lentement le long de sa colonne vertébrale pour aller se loger dans le creux de sa propre nuque. Puis, avec une douceur emprunte de défi, il murmura quelques paroles lourdes de sous-entendus, tout en laissant un rictus se dessiner sur ses lèvres.
- Oh non, crois-moi, tu ne veux pas de la gestuelle.
Maël dut alors user de toute sa détermination pour s'effacer et s'arracher du dos de la jeune femme. Fourrant ensuite ses mains baladeuses dans ses poches, il marcha le long des étagères et, penchant légèrement la tête, lu les titres des livres qui y étaient rangés ; masquant ainsi le désir et le plaisir non feint qu'il avait trouvé dans la nuque de la jolie June ; tentant difficilement de retrouver cette impassibilité qui le caractérisait. Il était ici pour se faire pardonner et ne se laisserait aller à aucun débordement. Et s'il se prenait à jouer malicieusement avec le feu, il restait cependant à distance raisonnable des flammes pour éviter de se brûler. Ce qui avait pu se passer il y un peu plus d'une semaine était derrière eux et Lehman refusait que ce sujet soit de nouveau d'actualité. Conscient, toutefois, que sa volonté lui faisait terriblement défaut en présence de June, il se promit d'écourter au mieux cette rencontre qu'une fois encore, il avait provoqué. Promesse qui passa directement aux oubliettes à la seconde même où il reposa les yeux sur la jolie Bradford. Cette femme possédait définitivement un don pour inhiber ses convictions. Face à elle, il n'était plus qu'une marionnette qu'elle réussissait à se faire se mouvoir par son simple silence.

Aidé par la sobriété, Maël conservait toutefois un certain contrôle sur ses émotions et luttait imperceptiblement contre l'emprise que June exerçait inconsciemment sur lui. De nouveau aussi froid qu'un glaçon alors même que le désir lui carbonisait les entrailles, il réapparu devant la jeune femme et s'interdit d'aller la rejoindre sur le canapé. Une idée qui, il le savait, ne quitterait que très difficilement son esprit. Une fois de plus, Lehman était partagé. D'un côté, il espérait que la jeune femme le remettrait définitivement à sa place et couperait court au petit jeu qui s'installait lentement entre eux. Et d'un autre côté... Et bien d'un autre côté il y avait Maël. Le Maël au naturel dont l'ego ne supporterait aucun refus, aucune marque d'impertinence. Le Maël confiant qui se prenait à vouloir retrouver la chaleur de June. La chaleur de ses bras, de sa bouche, de son corps. Une chaleur qui, il devait bien l'avouer, lui manquait un peu plus à chaque seconde qui passait. Un manque que la présence de la demoiselle devant lui rendait presque insoutenable. Et, malgré ça, il réussissait quand même à se convaincre qu'il ne franchirait plus jamais l'interdit ; il parvenait à se persuader qu'il gardait le contrôle total de la situation. Mais l'évidence était là. La maîtrise de cette histoire était en réalité entre les mains de June. Car si celle-ci faisait ne serait-ce qu'un pas dans sa direction, Maël n'hésiterait pas une seule seconde à enfermer ses convictions dans un couvent (euhm !). L'homme s'était finalement planté devant l'objet de ses doutes tout en faisant nonchalamment tourner un coupe-papier qu'il avait pris sur la table basse entre ses longs doigts fins. Des doigts qu'il rêvait de laisser une nouvelle fois courir sur le corps de rêve qu'il avait devant lui.
- Ça te suffit ou tu doutes encore de mes talents d'acteur ?
Quelle mauvaise foi ! Si une chose était sûre, c'était bien qu'il n'avait pas "joué" la petite scène dont June avait été à la fois le témoin et la victime. Ce désir brûlant dont Maël était sujet n'avait rien d'une comédie...
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMar 1 Mar - 3:32


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 519050104


Maël & June. Une relation aux abords impossible ; interdite ; dangereuse. Bref ; une relation qu'il n'était pas bon d'entretenir. Ils avaient fait une grave erreur qu'ils étaient censés tous les deux regretter ; il n'en était néanmoins rien. Visiblement ; Maël ne ressentait aucun remord ; bien au contraire ; il se plaisait à ranimer chez la belle sa fougue qu'elle espérait disparue. Quant à elle ; elle se donnait des airs ; espérait éprouver simplement de la colère envers cet homme qui l'attirait inexorablement ; elle n'en était néanmoins pas capable. Se sentir gênée pour avoir coucher avec un homme ne faisait pas partie de son vocabulaire ; et elle avait beau aimer Elias ; une relation platonique ne lui offrait pas ce dont elle avait besoin. Quel était donc le mal ; de vouloir éprouver un peu de désir et de plaisir ailleurs ? Certes ; à voir ainsi ; June ne semblait pas pour le principe même de la monogamie ; mais que voulez-vous ; elle n'allait pas changer pour si peu. Dans sa tête ; Elias devait lui appartenir ; à elle et à elle seule. Néanmoins ; il devait accepter qu'elle soit partagée entre divers hommes. En particulier avec son père ; qu'il avait le don de haïr. Bref ; un paradoxe qui ne semblerait sans doute pas au gout de tout le monde. Finalement ; l'ignorance était bien le meilleur des remèdes ; et tant que le jeune homme n'en avait pas conscience ; tout allait bien dans le meilleur des mondes. Et voilà que Maël ; cruel et machiavélique ; prenait un malin plaisir à exciter le désir de changement persistant chez June. Quel merveilleux père !

June était certes naïve ; elle avait néanmoins sincèrement pensé qu'il s'excuserait. Bon ; il était vrai qu'elle avait exagéré en exigeant un nouveau pardon qui ne viendrait jamais ; mais de là à ce qu'il décide que ses paroles étaient toutes autres ; les interprétant sacrément mal ... Il y avait un gouffre. Gouffre que Maël avait franchi aisément ; sans se poser de question. La main sur son dos lui sembla froide comme chaude à la fois ; faisant naître d'incontrôlables frissons sur sa peau. Elle se haïssait d'être si attirée par cet homme ; de ne pas savoir lui résister comme elle en témoignait à chaque rencontre. Elle ne fit pas un geste. Alors que cette main dangereuse descendit le long de sa colonne vertébrale ; elle n'émit pas le moindre mouvement ; ni même la moindre parole. Elle se laissa docilement faire ; comme un animal pris au piège et terrifié par la fin qui l'attend ; si proche. A la seule différence près que June ; bien loin d'être peureuse devant ce qui allait l'attendre ; en éprouvant déjà un désir préalable. Maël était mille fois trop attirant ; mille fois trop irremplaçable pour qu'elle ne puisse se comporter en être civilisé en sa présence. Il attirait les opposés ; mêlant la haine au désir. Et généralement ; les deux ne faisaient pas bon ménage.

Lorsque Maël retira sa main de là où elle était ; June se sentit brutalement comme estropiée. Il lui manquait quelque chose ; elle avait froid là où la douce paume de cet homme atroce venait de se coller ; tendrement. Elle le vit marcher vers la bibliothèque ; jeter curieusement un regard aux livres ; puis se rassoir face à elle. Elle n'eut pas la force de prononcer la moindre parole. C'était dingue ; tout simplement. Il était la copie conforme de celui avec qui elle avait fait l'amour la première fois ; il était redevenu le Maël Quinn Lehman avec qui elle avait fait une grossière erreur ; et elle était bien incapable de rester de marbre devant un tel visage ; qui lui rappelait tant de bons comme de mauvais souvenirs ; en une seule et unique nuit passée ensemble ; pourtant. Il avait su se montrer irremplaçable et nécessaire aux yeux de June en une fois. Elle ne désirait plus que lui ; c'était un appel venu du fond de son corps qui lui demandait humblement de craquer à nouveau ; de se laisser avoir par cette toute nouvelle tentation qui s'agitait devant elle. Supplique à laquelle elle était bien prête de craquer.

Lorsque Maël reprit la parole ; ce fut pour une ultime provocation. C'était bien peine perdue ; June n'avait plus rien à faire de ses excuses bidons ; elle n'avait aucune envie de se faire nonne (niark) et son désir méritait bien quelques petites compensations. Et Elias ... eh bien Elias ; elle l'aimait mais estimait avoir fait bien assez de sacrifices pour lui. Elle était sans nul doute folle de lui ; et ne s'imaginait pas même vivre en son absence ; mais visiblement l'amour seul n'était pas assez pour une femme comme elle. Son idéale aurait sans doute été de mêler les sentiments au désir ; à l'aventure et à l'interdit. Jusque là ; ça semblait assez compliqué à atteindre ; elle s'offrait donc plusieurs hommes pour que ses ingrédients du bonheur soit réunis. Alors qu'avec Elias ; s'était plutôt sentiments chamallow à gogo ; avec Maël s'était tout le contraire. Du sexe pur et dur ; allié à l'interdit comme à l'aventure. Bref une relation comme on n'en connait pas. Et June aurait du tout laisser tomber au profit d'un seul homme et de ses sentiments puissants pour lui ? La demoiselle semblait prête à se reconvertir au libertinage ; mais elle se devait d'avouer que jamais elle n'aurait pu penser de telles choses si ça avait été avec un autre homme que Maël. Mais lui était ... et bien lui était bien différent des autres. Il avait été le seul à lui infliger tant de désirs qu'elle avait craqué. Et le seul aussi avec qui elle aurait remis ça.

    June - « Je ne suis vraiment pas convaincue Maël. Moi qui pensais que tes talents d'acteurs étaient extraordinaires ; je me trompe. » lança-t-elle sur un air de défi.

Elle imaginait avec aisance l'air surpris qui allait sans aucun doute se peindre sur le visage de ce cher monsieur Lehman ; et s'en délectait par avance. Elle savait ; par ailleurs ; qu'il ne reculerait certainement pas devant une si douce invitation. June avait bien conscience de faire une étrange bêtise ; elle était toutefois prête à en prendre le risque. La vie à Lewis était bien assez pesante pour qu'elle se prive de petits plaisirs. Et puis tant qu'Elias n'était pas au courant ; elle ne craignait rien. Autant se laisser aller ; donc. Et c'était bien ce qu'elle comptait faire ; là ; chez elle ; pourquoi pas sur ce joli canapé ; avec un homme ... peu courant.

Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMar 1 Mar - 12:33

Cacaaaaaaa ! :merde: x)

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Itsatraaaapcopy So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 889248maelic3
JUNE & MAËL


Maël s'était royalement assis dans un fauteuil en face du canapé, s'attendant à une vanne qui ne viendrait pas. Les mains occupées par le coupe-papier, il fixait June d'un regard à la fois froid et amusé, tandis que ses lèvres s'étiraient en un demi-sourire sournois. Presque persuadé que la jeune femme ne tarderait plus à le remettre à la place qui était la sienne, il plaça toute sa volonté dans ce calme serein qu'il arborait fièrement depuis le début de la matinée. Une fois encore, il avait dépassé les limites. La limite que tout beau-père observe ordinairement et platoniquement vis-à-vis de sa belle-fille, si séduisante et attirante soit-elle. Une limite qu'il avait déjà franchit par le passé et qu'il s'était pourtant juré de ne jamais retraverser. En vain. Le pire ? A chaque fois, il brisait cette frontière le plus naturellement du monde ; presque convaincu qu'il ne faisait rien de mal. Commettait-il réellement une erreur d'ailleurs ? Aux yeux de l'éthique, très certainement. A ses yeux, aucunement. Il n'était qu'un homme, imperceptiblement attiré par une femme magnifique, que le destin (si on veut !) s'obstinait à placer sur sa route ; un destin qui ne cessait de les réunir dans des endroits tout à fait propices à des ébats passionnés. Le hasard faisait si bien les choses... Qui était-il pour aller à l'encontre des décisions célestes ?! Ce fut donc sans aucun remord que Lehman laissa un profond désir lui battre cruellement les tempes, tandis que son envie de retourner flirter avec le corps de Delilah se précisait un peu plus dans son esprit à chaque seconde qui passait. Il se l'interdit cependant, convaincu qu'il était déjà allé trop loin en interprétant les paroles de June de la sorte. Ces quelques secondes pendant lesquelles il s'était laissé allé au jeu dangereux de la séduction seraient les dernières ; elles avaient été sa petite vengeance personnelle envers l'impertinence de la magnifique Bradford. A présent, tout ceci était terminé et chacun se devait de rester sagement à sa place. June, au bras de son cher Elias ; et Maël, au bras de son effroyable arrogance et de sa solitude.

La réplique qu'attendait Maël n'arriva pas cependant. Au contraire, June l'encouragea, ouvertement cette fois-ci, à aller plus loin. Lehman haussa délicatement un sourcil, surpris par ce revirement de situation pour le moins inattendue, tandis que le coupe-papier s'immobilisait instantanément entre ses doigts fins. Suspicieux, l'homme posa d'abord sur Delilah un regard méfiant. Ne lui avait-elle pas explicitement promis qu'elle ne ferait plus l'erreur de coucher avec lui ? Alors quoi ? Le simple fait qu'il apparaisse sobre, rasé de prêt et repentant avait suffit à la faire changer d'avis ? Maël avait sérieusement du mal à y croire. Mais bientôt, une autre question se formula silencieusement dans son esprit. Serait-il capable de décliner une si délicieuse invitation ? Certes, pour June, il avait promis de se tenir tranquille à l'avenir... Mais puisqu'elle s'offrait si chaleureusement à lui, lui donnant l'opportunité de retrouver les formes et la chaleur de ce corps qui, décidément, lui manquait cruellement ; puisqu'elle lui offrait si gracieusement de renouer avec le passé, pourquoi refuser ? Pour essayer de se racheter une conscience ? Cette seule pensée paraissait bien dérisoire à côté de la douce tentation assise paisiblement sur le canapé.

Non, Maël. Non. Tu te rappelles pourquoi tu l'as appelé y'a deux jours ? Non ? Ben laisse-moi te le rappeler. Tu voulais tranquillement discuter avec elle pour être certain que cette erreur ne se reproduirait plus. Jamais. Et je suis sûr que tu aurais pu discuter avec elle en adulte responsable si tu n'avais pas eu la merveilleuse idée de te défoncer une heure avant son arrivée. Alors, tu vas gentiment me retrouver cette détermination qui était la tienne en début de semaine et tu vas aller expliquer à June que tu souhaites entretenir avec elle une relation purement amicale, ok ? Et peu importe sa réaction ! T'es son beau-père, tu comprends ça ? Elias est ton fils, que tu le veuilles ou non ! Imagine qu'un jour ils se marient, hein ? Qu'est-ce que tu feras ce jour-là, je peux savoir ? Ouais, nan, ne dit rien en fait... L'idée même d'une Delilah mariée ne t'effleurerait même pas l'esprit et je me doute que, mariée ou pas, ça change pas grand chose pour toi. Putain, mais t'es vraiment un connard en fait ! Je suis la conscience d'un salopard de première... C'est bien ma veine ! Honte sur moi ! J'me demande ce que je fous encore ici... Peut-être que je devrais démissionner ; de toute façon je sers à rien, ce débile m'écoute jamais... Bon bref... Tu vas me faire le plaisir de me virer ce petit sourire intéressé de tes merveilleuses lèvres et m'éviter toutes ces pensées impures à l'avenir. Allez, Maël, tu peux le faire ! Tu bouges tes fesses de ce fauteuil et tu vas gentiment expliquer à June que tout restera désormais purement platonique entre vous. Euh... Pas trop gentiment, hein ?... Maël ? Maël !

Maël s'était finalement levé, abandonnant le coupe-papier dans le fauteuil moelleux, tandis que la moindre trace d'hésitation s'évanouissait. Peut-être bien que June le testait, peut-être même qu'elle le défiait pour le simple plaisir de le repousser par la suite, mais si Lehman était bien sûr d'une chose, c'était de l'effet qu'il avait sur cette jeune femme. Le frisson qu'il avait pu sentir courir sous ses doigts un moment plus tôt n'était pas anodin et si Delilah possédait une terrible emprise sur Quinn, l'inverse était loin d'être en reste. Et puis qui était June au final ? Une femme unique et impulsive dont l'erreur avait été de venir s'enfermer dans une ville comme Lewis. Une ville où elle avait peut-être trouvé l'amour, mais où l'ennui rythmait désormais son existence. Aussi, Maël était profondément convaincu qu'elle ne saurait se contenter de cette vie. Elias pouvait bien aimer June profondément et passionnément, s'il ne se rendait pas bientôt compte de la lassitude dont sa bien-aimée était sujette, il finirait par la perdre. C'était inévitable. Alors quoi ? Si Maël pouvait faire quoique ce soit pour briser la monotonie du quotidien de la jolie Bradford et retarder ainsi l'imminence de leur séparation, il le ferait. Il se comporterait enfin en père et rendrait ce menu service à la chair de sa chair. Il lui devait bien ça ! Au final, Elias devrait peut-être le remercier d'avoir sauvé leur couple... Hypocrite cet enfoiré de Maël ? Oh, si peu... Dites-vous juste que ceci n'est qu'un état d'esprit.

Ainsi dépourvu du moindre doute, se laissant guider par son seul désir - désir capable d'inhiber à la fois sa volonté et sa raison - il se dirigea lentement vers la jeune femme qui, telle une statue,restait résolument immobile, une seule lueur de défi dans le regard. Maël se pencha alors légèrement et, avec toute la délicatesse du monde, pris le visage de June dans ses mains pour laisser cruellement ses lèvres effleurer celles de la demoiselle, le regard emprunt d'une bienveillante cruauté. Lui. Maël. Entre douceur et sauvagerie. Encore. Toujours. Fidèle au véritable paradoxe vivant qu'il était et qu'il serait toujours. Il était cependant tellement différent en compagnie de la magnifique Bradford. Soumis, calme, tendre et délicat, loin de tout empressement, ne se permettant aucune erreur. C'était ainsi qu'il s'était conduit envers elle la première fois et il semblait bien parti pour réitérer l'expérience. Oui, il savait se montrer différent en sa compagnie. Différent, mais ô combien fidèle à ce qu'il était ! Même ses caresses s'enveloppaient de ce mystère qui était le sien et ses gestes doucereux trahissaient cette dureté et cette froideur qui le caractérisait. Prenant un malin plaisir à faire languir sa victime, Quinn laissa un petit rictus provocateur se balader sur ses lèvres et retarda encore un peu le moment de sa sentence en se redressant très légèrement.

- Comprends-moi, June... C'est à toi que je donne la réplique ; difficile de conserver tous mes moyens dans ces conditions...

Enfin, sans même s'éterniser sur le sourire amusé qui étira son visage, il s'empara langoureusement des lèvres de la divine Delilah et se laissa aller dans un baiser passionné qui n'avait ô combien rien à voir avec le baiser furtif qu'il lui avait volé deux jours plus tôt. Ce baiser-là était sincère, teinté d'une passion non dissimulée et le plaisir qu'il y trouva suffit à l'envoyer au septième ciel. Brûlant de désir, Maël se détacha toutefois très vite de la bouche de la jolie Bradford. Sa soumission s'arrêtait là, alors qu'il s'arrachait délicatement du magnifique visage de la jeune femme. Bien sûr, il aurait préféré s'éterniser dans ce baiser et laisser ses mains baladeuses se promener à leur guise sur le corps de celle qui décidément ne cessait de le troubler. Toutefois, le jeu était un peu trop attrayant pour qu'il y mette fin si rapidement et s'empare si vite de ce corps qui lui manquait pourtant atrocement. Une fois de plus, il fuyait la facilité, préférant une difficulté beaucoup plus séduisante. Une complexité que June incarnait à merveille. Joueur donc, Lehman s'écarta de Delilah pour aller s'appuyer contre le rebord de la fenêtre, observant aveuglement le lac qui s'étalait sous ses yeux. Quelle beauté dérisoire face à celle dont il avait tenu le visage quelques secondes plus tôt !
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMer 2 Mar - 6:39


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 90162084


Maël l'imprévisible ; Maël le délicieux ; Maël ... l'incapable de résister à l'appel féminin. Surtout à celui de June. Tout en restant assise sur ce canapé face à lui ; elle était absolument certaine de ce qui allait suivre. Elle n'avait aucun doute quand au fait qu'il aurait put simplement refuser de céder à cette invitation ; elle le connaissait bien trop pour oser penser ça ne serait-ce qu'une minute. Maël était ; à son instar ; homme de passions. Et il craquerait bien certainement devant une telle femme ; et devant un tel comportement. June savait déjà qu'elle faisait une erreur. Une énorme ; une grossière erreur. Mais la vie à Lewis était déjà bien assez compliquée pour qu'elle se permette de résister à chacune des boulettes qui se posaient devant elle ; et elle sautait dessus avec une aisance incroyable qui la caractérisait si bien. Oui ; pourquoi dire non à un si beau visage face au sien ; a un corps si merveilleux ; et a un caractère si ... si détestable ? Difficile de résister ; n'est-ce pas ? Même au nom de l'unique amour.

Lorsque Maël s'était levé ; June avait senti en elle se développer une once de curiosité. Elle se demandait bien ce qu'il allait faire ; lui montrant ainsi qu'il répondait à l'affirmative à cette ultime supplication. Allait-il l'embrasser ; lui glisser quelques paroles à l'oreille ; lui sauter littéralement dessus ? Elle n'en avait pas la moindre idée ; mais chacune de ses actions lui serait convenue à merveille. Oui ; vraiment ; tant que Maël en était le chanceux protagoniste ; tout irait bien. Son regard se fixait dans celui du jeune homme ; démontrant une ultime provocation ; des prunelles de défi. Un mince sourire prenait place sur son visage ; prouvant ainsi qu'elle ne mentait pas en proposant une telle incartade a un homme comme Maël. Mais finalement ; elle même n'avait pas la moindre idée de la raison de ce si soudain changement d'avis. Alors que deux jours auparavant ; elle ne jurait que par la fidélité et avait jeté un verre à la figure de Maël ; maintenant elle lui proposait très clairement une partie de jambes en l'air chez elle ? Toute cette situation lui échappait ; elle eut dit que plusieurs June se partageaient son corps et que chacune d'elle avait un autre nom. June-Honneur ; June-Fidelité ; June-Erreur. La troisième prenait très souvent le dessus.

Son baiser fut ... étrangement doux. A l'image de la réplique qui suivit. June ne sut que répondre aux deux ; restant scotchée à ce si joli canapé alors que Maël prenait place près de la fenêtre. Elle se sentait honteuse et désireuse à la fois ; incapable de déterminer son choix futur. Et pourtant ; il l'avait fait pour elle ; prenant la décision de dépasser cette limite à nouveau. S'il n'avait pas été aussi agréable ; nul doute qu'elle se serait subitement sentie mal et aurait désiré tout arrêté. Là non. Maël confirmait à nouveau son choix ; avec une aisance remarquable ; finalement sans même le savoir. Après tout ; il n'était pas homme d'exception pour rien.

June se décida à se lever une fois que sa décision fut clairement établie dans son esprit. C'était bien l'une des rares fois où elle était si sûre d'elle ; et elle en éprouvait une certaine fierté enfantine. Elle rejoignit Maël près de sa fenêtre en quelques enjambées finalement ; et c'est avec une douceur incroyable qu'elle épousa ses formes en l'entourant de ses bras ; et posant sa tête sur son épaule ; admirant à son tour ce que Maël semblait regarder ; à savoir ce magnifique lac très justement renommé le "lac d'argent". Il était d'une beauté à couper le souffle ; et chaque matin où June ouvrait ses fenêtres ; elle restait plusieurs minutes à le contempler ; comme si elle ne l'avait autrefois jamais vu. Il faisait naître en elle des sentiments divers et variés ; ainsi que très contradictoires. Aujourd'hui ; et dans cette position néanmoins ; il semblait simplement la calmer. Une zénitude absolue s'emparait d'elle ; et c'est tout près de l'oreille de ce cher Maël qu'elle reprit la parole.

    June - « Ce lac est magnifique n'est-ce pas. J'en suis parfois jalouse ... surtout lorsqu'il attire comme ça ton regard. C'est à moi que tu donnes la réplique ; n'est-ce pas ?

June prit donc la place qui lui revenait de droit ; et contourna Maël pour se placer face à lui ; cachant alors le lac de son regard. Un doux sourire se figea sur son visage ; alors qu'elle reprenait ses gestes d'autrefois : elle emprisonna le visage de son ancien amant avec délicatesse ; et déposa sur ses lèvres un doux baiser. Aucune fougue cachée la dedans ; juste la preuve d'un désir trop longtemps ressenti qui méritait désormais de se retrouver présent et affiché. Bon affiché ; sans doute pas. Mais en tout cas ; présent.

Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeVen 4 Mar - 10:25

Caca à Disneyland ! :merde: On prend les mêmes et on recommence TT
Pis du coup j'me suis accrochée à cette idée de lac à la con, rien trouvé de mieux --'
Promis, je me rattrape à la prochaine réponse :/

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 475424ju


JUNE & MAËL


Le lac d'argent scintillait sous le regard de Maël, tentant inutilement de lui faire oublier la magnifique Delilah dont l'éblouissante beauté parvenait à éclipser le chatoiement des rayons de soleil sur l'immense étendue d'eau. En temps normal, l'homme aurait pu trouver quelque intérêt, et même un certain plaisir, à observer l'éblouissant spectacle d'une aube naissante au milieu de tant de calme et de prospérité. Mais la présence de June rendait toute cette féerie insoutenable. Il ne rêvait que de se retourner pour aller se glisser dans la chaleur des bras de la jeune femme et consommer enfin ce désir qui lui carbonisait littéralement le bas-ventre. Ce qui l'en empêchait ? Une volonté défaillante et le plaisir de faire durer ce petit jeu dans lequel il avait plongé la tête la première. Bien sûr, il prenait là le risque de voir son désir tomber à l'eau, mais l'incertitude et l'ambiguïté de ce qui pourrait ou non se produire, rendait la situation un peu plus excitante encore. Alors, Maël garda cruellement les yeux posés sur ce lac qu'il ne voyait pas vraiment, trop occupé à ressasser le souvenir de ce court baiser échangé quelques secondes plus tôt, le goût des lèvres de Delilah bien trop présent dans son esprit pour qu'il ne puisse penser à tout autre chose. Ce lac magnifique avait pourtant été le partenaire de jeu de toute son enfance, lui offrant les rares moments de sa jeunesse qu'il pouvait qualifier d'agréables, lui présentant une échappatoire aux coups de son père et à l'ignorance de sa mère. Mais non... Non. Le jeu que la magnifique Bradford lui offrait, était indéfiniment plus attrayant et Quinn y cédait sans honte et sans remords, sans seule préoccupation étant de donner toute la satisfaction et le plaisir dont il était capable.

Alors que la tentation de se retourner se faisait de plus en plus forte à chaque seconde qui passait, Maël devina un imperceptible mouvement dans son dos et sentit bientôt le corps de la jeune femme contre le sien. Celle-ci l'entoura de ses bras tout en posant son menton contre son épaule et, une fois de plus, Lehman lutta contre l'envie de lui faire face ; cette toute nouvelle proximité rendant la chose un peu plus difficile encore. Il pouvait sentir son sang couler douloureusement dans ses veines alors qu'un long frisson de désir remontait le long de son échine. Ses mains ne quittèrent pas ses poches, mais il voyait déjà ses doigts courir sur le corps de belle Bradford ; son regard resta insensiblement posé sur le lac, alors que son esprit dévorait des yeux la divine créature qui se tenait agrippée à lui. Et lorsque les lèvres de June vinrent cruellement flirter avec son oreille sans toutefois aller jusqu'à l'effleurer, le désir de Quinn arriva à son apogée. Du moins était-ce qu'il croyait... Delilah avait ce don presque unique de faire naître en lui une puissante tentation à laquelle il ne savait résister. Une tentation à laquelle il ne pouvait que céder, impuissant, aveugle à toute forme de raison, sourd à la voix de sa conscience qui hurlait dans son esprit. Une tentation qui redoubla d'intensité quand la jeune femme glissa devant lui, comblant l'espace qu'il avait pu laisser entre lui et la fenêtre tout en emprisonnant le regard de Maël dans le sien. Celui-ci aurait voulu être capable de résister, mais ses yeux furent douloureusement attiré par ce visage offert que la jeune femme lui présenta. Puis, le plus tendrement du monde, elle s'empara à son tour de ses lèvres, délicatement, avec détermination mais sans aucune précipitation. Lehman répondit instinctivement à ce baiser, pour le rendre plus profond, plus langoureux, plus passionné encore, tandis que ses doigts allaient lentement à la rencontre du corps magnifique qui flirtait avec le sien. Une de ses mains alla se loger dans le creux des reins de Delilah, sans toutefois franchir la barrière du tee-shirt. C'était trop tôt, trop facile, le jeu ne faisait que commencer... Il était presque étrange de voir à quel point Maël réussissait à garder le contrôle de lui-même, alors qu'il en avait été totalement incapable deux jours plus tôt. Enfin, le contrôle... Ceci est certainement un bien grand mot en vue de la situation, mais il parvenait déjà à ne pas arracher sauvagement les vêtements de June, ce qui révélait déjà de l'exploit ! La tentation incarnée était là, juste sous ses yeux, accrochée à ses lèvres même et pourtant, il restait serein. Emprunt d'une tranquillité non feinte, contrastant atrocement avec son agitation intérieure et ce coeur qui battait furieusement contre sa poitrine, le moindre de ses gestes étaient doux et tendre, sans précipitation. Ses doigts finirent cependant par aller titiller le bouton du jean de la jeune femme. Un geste qu'il suspendit en mettant brutalement fin à ce long baiser qui les avait unis pendant quelques instants.

Maël laissa couler un petit sourire sur ses lèvres, son regard à présent incapable de quitter la prison dans laquelle June l'enfermait. Prisonnier... C'était ce qu'il était en présence de la magnifique Bradford, lui offrant une soumission à la fois contrôlée et instable. Renforçant encore le contact de son corps contre le sien, il passa doucement un doigt sur la joue de la jeune femme, dans une délicate caresse brûlante de désir. Évidemment, il voulait ce corps aux formes idylliques, ne rêvant que de retrouver sa place en June, là, dans la chaleur de son bas-ventre. Ne faire qu'un avec la divine jeune femme... Ce n'était arrivé qu'une fois et pourtant, cela avait suffit à le marquer à vie. Delilah, par ses caresses et sa tendresse, avait su laisser une trace à la fois invisible et indélébile sur la peau et l'esprit de cet homme qui se disait pourtant inébranlable. Chaque parcelle de son corps se souvenait de cet instant et n'aspirait qu'à renouveler l'expérience. Récidiver, pour offrir un magnifique bras d'honneur à l'éthique et à la raison. Commettre une nouvelle fois l'irréparable et l'inoubliable, lui faire l'amour sans amour... Juste avec cette passion et ce désir qui ne pouvaient que rendre leurs ébats bien plus intenses encore.

Et si tu te reprenais, Maël ? Genre... Maintenant ! Avant d'aller trop loin. Réfléchis, tu peux encore rebrousser chemin. Tu t'en fous de toute façon... C'est June. Seulement June. Elle s'en remettra si tu la plantes là, t'en fais pas. Elle est jeune et pleine de ressources. Bon elle t'en voudra certainement un peu de lui avoir fait ce coup-là, mais bon... C'est pas comme si t'avais pas l'habitude. De toute façon, ils finissent tous par te détester, alors maintenant ou demain.... Ça fait pas une grande différence. Allez Maël, fais ce que tu sais le mieux faire. Joue ton rôle de connard à fond, donne toi en à cœur joie ! Montre donc ton vrai visage et arrête voir de jouer au transi romantique à la con ! C'est pas toi ça... T'es pas gentil d'habitude, tu te rappelles ? Ton nom c'est Maël... MAËL ! Alors tu te réveilles et tu agis comme tu es censé agir dans ces moments-là. Mais... Nan, mais pas comme ça ! Ok, c'est bon, je rends mon tablier... Raz la casquette de ce débile profond qui pense qu'avec cette chose, qu'il a entre les jambes. Sale... mec va !

L'homme avait posé sur June un regard chargé de désir ne laissant que très peu de place au doute. Un regard rempli de promesses silencieuses qu'il ne tarderait certainement plus à formuler de la plus tendre des façons. Ses mains fébriles se posèrent momentanément sur les hanches de la jeune femme, alors qu'il laissait couler un long baiser dans le cou de cette dernière. Se redressant enfin, il s'arracha vivement du corps de la magnifique Delilah et, sans un regard, tourna mystérieusement les talons. En véritable traître, Lehman sembla agir comme il avait toujours eu l'habitude d'agir : en sale con, hypocrite et manipulateur. Avait-il finalement céder à la voix de sa conscience ? De toute évidence, oui. Fidèle à ce qu'il était, il avait laissé la jeune Bradford devant la fenêtre, là, pantoise, ne lui laissant rien d'autre que le douloureux souvenir de ses caresses. Inexorablement, Quinn se dirigea vers la porte et la franchit sans une once d'hésitation.

Moins d'une minute plus tard, Maël était de retour. Avisant le regard que lui jetait la jeune femme, il afficha un léger sourire et dit d'un ton amusé marqué d'un léger cynisme qui ne parvenait pas à éteindre la douceur de sa voix. Non, June, je te ferais jamais ça... Tu as une de ces opinions de ma personne ! C'est presque vexant... Maël lui lança une discrète œillade entendue avant de lui agripper la main et, tel un ado, l'attira vers la sortie. Viens... Lehman entraîna Delilah jusqu'à proximité du lac, lâcha finalement sa main et pénétra dans l'étendue argentée après avoir pris le temps de se déchausser. Quand enfin il se retourna pour fixer la demoiselle qu'il avait laissé sur la rive, il ne souriait plus, retrouvant toute cette sobriété qui faisait de lui l'homme qu'il était. La voyant hésitante, il s'approcha d'elle et lui glissa doucement au creux de l'oreille. Tu vois, j'suis à fond dans mon rôle... Un léger rictus éclaira momentanément son visage alors qu'il l'invitait à le rejoindre. Allez, viens... Elle est bonne ; j'ai vérifié. Bonne ? Pour un habitué des douches froides, très certainement. Pour les autres, beaucoup moins. Toutefois, Maël savait très exactement ce qu'il avait à faire pour faire "monter la température" et pousser June à entrer dans le bain. Collant une seconde fois son corps contre le sien, il posa une main dans le creux de la nuque de la divine Delilah, tandis qu'il laissait ses lèvres flirter cruellement avec sa bouche, pour ensuite les laisser glisser le long de son cou, puis à la naissance de son épaule avant de s'arrêter là, devant la frontière qu'imposait le tee-shirt de la jeune femme. Enfin, il s'arracha de ce corps unique et s'éloigna très légèrement de June, une discrète lueur de défi au fond des yeux, son propre corps brûlant d'une passion remplie de promesses.
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeVen 4 Mar - 13:29


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Sans_t13


Maël s'avérait donc joueur ; et c'était sans doute ainsi que serait donc pimentée leurs petits ébats pourtant tant attendus. Visiblement ; à l'inverse d'il y a plusieurs jours ; il avait acquis la qualité incomparable de savoir résister à son désir ; du moins pour quelques temps ; puisqu'il ne sautait pas sur June comme il aurait autrefois pu le faire. Il s'avérait presque gentleman ; se contenant de baisers fougueux ; de caresses sur le visage ; de mains sur les hanches. Il n'émettait aucun mouvement susceptible de faire imploser ce désir tant ressenti et tant attendu ; il se montrait étrangement doux ; et ça ne lui ressemblait finalement pas. Ou en tout cas ; June ne l'avait jamais connu ainsi. Certes ; ça faisait un peu de changement ; elle n'était néanmoins pas contre une évolution ; c'était même ce qu'elle attendait. Comment un homme qui la connaissait finalement si peu que Maël pouvait s'avérer avec elle aussi attentionné ; aussi parfait ? Il lui offrait tout ce dont elle avait besoin ; tout ce dont elle avait toujours rêvé ; et nul doute que lui même n'en avait pas tout à fait conscience. Et pourtant ... il le réalisait à merveilles ; sans jamais le moindre faux pas ; ou presque. Malgré ça ; c'était néanmoins June qui menait cette danse ; elle en avait bien conscience ; puisqu'elle en était la meneuse. Une douce et bien agréable meneuse.

Puis Maël s'éloigna d'elle ; la privant brutalement de la chaleur de son corps si pressé au sien. Elle ressentit d'abord un courant d'air froid désagréable ; puis une profonde colère. En un geste ; il venait de réduire à néant ses dernières pensées ; comme s'il lisait en elle et voulait instinctivement lui prouver qu'il était le dominateur ; et que l'inverse n'était pas même envisageable. Oui ; finalement ; c'était certes elle qui avait mené la danse ; néanmoins elle avait ainsi montré sa faiblesse. Elle le désirait ; elle voulait son corps ; ses caresses ; son visage. Elle s'était mise à nue ; lui finalement ne s'était pas même prononcé ; autrement que par un seul baiser qui pouvait vouloir dire tellement de choses contradictoires. June l'avait interprété de la manière dont elle le voulait alors qu'en fait ; c'était peut être tout autre ... Non ; quoi qu'il en soit ; Maël ne pouvait pas lui faire ça. Et pourtant si ; il s'éloignait d'elle ; un sourire de défi sur le visage ; atteignit bien vite la porte. Elle ne se risqua pas même à un geste de défense ; restant figée dans la parfaite réplique même de la position dans laquelle elle se trouvait quelques minutes auparavant ; devant la fenêtre. S'il réagissait ainsi ... sans doute qu'elle ne lui pardonnerait jamais finalement.

Lorsque son joli visage réapparut par la porte même qu'il venait de franchir ; elle ne put retenir un soupire de satisfaction ; qu'il interpréta à merveilles. Ses paroles la firent cette fois sourire ; alors qu'un étrange sentiment de contentement s'emparait d'elle ; alors que la main de Maël s'arrêta sur la sienne pour la trainer vers l'extérieur. Tout sourires ; les cheveux s'envolant délicatement dès qu'elle franchit l'aspect tranquille de sa petite maison ; sa curiosité n'était qu'à moitié présente. Elle savait parfaitement où Maël la menait ; et s'en réjouissait d'avance.

    June - « Le lac hein ? Magnifique choix. Quant à l'opinion que j'ai de ta personne ; mieux vaut ne pas en parler ; crois moi. » dit-elle en lui tirant la langue amicalement.

Elle se laissa doucement trainer vers le lac d'argent à l'extérieur ; alors que sa beauté la frappa une fois de plus. Cela faisait certes longtemps qu'elle vivait ici ; mais c'était toujours la même chose. Si elle avait décidé d'acheter cette villa là ; en particulière ; c'était avant tout pour la proximité avec ce "Silver Lake". Comment ne pas être touché par cette grande beauté ? Par les émotions qui vous traversent subitement quand vous y jetez un oeil ? Non ; elle n'avait pas été capable de le laisser passer ; et son choix s'était porté sur cette villa uniquement pour ce lac. Le reste venait après ; bien après. Le mieux encore ; concernant cet endroit féerique ; c'était qu'hormis des personnes de Lewis ; il n'était que bien peu connu ; et donc généralement déserté de toute présence humaine. Heureusement pour eux d'ailleurs ; car les amants ne faisaient finalement pas beaucoup attention à se cacher ; connaissant la situation amoureuse de la demoiselle. Déjà la première fois ; ils n'avaient en rien fait attention à une telle discrétion ; et encore heureux ; ça ne leur avait pas porté préjudice. Mais là ... rien n'était moins sur. Néanmoins penser à Elias dans une telle situation était sacrément difficile ; et relevait même de l'exploit qu'elle n'avait aucune envie de franchir.

L'eau ne paraissait pas des plus chaudes ; néanmoins Maël y pénétra sans aucune difficulté. Elle le regardait se battre aussi assidument avec la température exécrable de l'eau ; alors que son jean et sa chemise se teintait d'une couleur plus sombre alors que l'océan semblait le happer tout entier. Elle hésita quelques secondes ; jusqu'à ce que Maël ; conscient de cela s'approcha d'elle pour tenter bien efficacement de l'en convaincre. Son corps très proche du sien ; elle humait son odeur avec délicatesse tandis qu'il déposait de doux baisers sur son cou et son visage. Puis il s'arracha à nouveau d'elle ; laissant sur sa peau la sensation amer d'une douceur qu'on offre à la vue ; avant de retirer lourdement ; d'une manière presque sadique. Maël était de ses hommes là ; et son sourire de défi à nouveau sur le visage finit par convaincre June de ce qu'elle avait à faire. Ses chaussures elle aussi retirée ; elle prit le soin de retirer son tee-shirt ; consciente que son pantalon était déjà perdu. Dévoilant son corps recouvert d'un simple sous-vêtement noir ; c'est avec a son tour un air de défi qu'elle jeta sur Maël son tee-shirt ; et alors que celui-ci était recouvert de cette épave blanche ; privé donc de sa vue ; elle effectua un plongeon parfait pour disparaître. Complétement.

Quelques longues secondes où elle ne fut plus June Delilah BradFord ; pas plus mannequine qu'inconnue. Elle n'était plus qu'une sirène invisible nageant sous l'eau trouble d'un lac merveilleux ; semblant côtoyer les poissons qui s'éloignaient pourtant à sa simple approche. Elle réapparut derrière Maël ; à quelques centimètres de son corps ; où elle passa ses agréables mains sous sa chemise ; caressant ainsi son dos dévoilé. Elle ne rêvait que d'une chose ; lui enlever. Mais non ; il n'était pas encore temps. Comme il semblait le désirer ; ce jeu durerait encore ; et encore. Bien que le but ne soit plus secret pour personne. La finalité n'était pas importante ; mais le moyen d'y parvenir semblait tellement plus excitant. C'est tout près de son oreille qu'elle lui glissa ses quelques mots :

    June - « Tu as encore des progrès à faire. Ton rôle ne sera vraiment acquis que lorsque j'en serais moi même convaincue. Qui t'as dit que c'était le cas ? »

Elle lui mordilla doucement et gentiment l'oreille ; avant de disparaître a nouveau dans l'eau trouble ; réapparaissant quelques mètres plus loin. Elle se dressa sur ses jambes ; l'eau lui arrivant au dessus même du nombril. C'est en un sourire qu'elle invita simplement Maël à la rejoindre. Encore. Toujours.

Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMar 8 Mar - 8:29

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 706213amb


JUNE & MAËL


Provocateur, l'homme couvrit Delilah d'un regard enjôleur ne laissant aucune place au doute quant à ses intentions. Il ne doutait pas une seule seconde que la jeune femme ne tarderait plus à le rejoindre dans l'immensité glacée dans laquelle il avait pénétré tout en s'en proclamant maître, convaincu d'avoir fait ce qu'il fallait pour se préserver de la moindre défaite. Conscient que le cruel désir qui lui déchirait les entrailles hantait aussi le cœur de la jeune Bradford, il recula encore un peu jusqu'à avoir de l'eau à mi-cuisse, invitant silencieusement celle qu'il comptait bien posséder une seconde fois, à entrer à son tour dans le bain. La présence d'Elias avait définitivement déserté son esprit, ne laissant derrière elle que l'envie d'aimer la femme sur laquelle il s'était pourtant juré de ne plus poser la main. Mais June était bien trop attirante pour qu'il sache se satisfaire de cette promesse et le tee-shirt qu'elle retira, découvrant ses formes magnifiques, conforta Quinn dans ses pensées, lui épargnant toute culpabilité. Le vêtement vint momentanément couvrir le regard brulant de Lehman, le privant cruellement de cette vision divine dont il s'abreuvait depuis un instant. Quand enfin le bruit caractéristique d'un plongeon se fit entendre, le rictus amusé et provocant de Maël se transforma en un petit sourire satisfait. Il se débarrassa alors du morceau de tissu qui, pendant quelques fractions de secondes, avait fait office de bourreau, l'empêchant de se rassasier de l'objet de son désir et laissa le tee-shirt dériver à la surface de l'eau. Avisant la disparition soudaine de June, le visage de l'homme se teinta de malice alors qu'il cherchait désespérément à percer l'opacité du lac argenté. Il était celui qui avait souhaité ce petit jeu, mais à présent - et ce malgré le plaisir certain qu'il y trouvait - il pouvait déjà sentir la frustration grimper doucement en lui et tisser une toile épaisse dans son esprit. Une frustration que la fuite de la magnifique Bradford dans les profondeurs du lac ne faisait qu'accentuer. La jeune femme s'était éclipsée, privant Maël du divin spectacle qu'elle représentait à elle seule, le faisait languir plus sûrement encore qu'il n'en était lui-même capable. Et les quelques secondes que Lehman passa seul, perdu au milieu de l'immensité argentée, tournèrent presque à l'insoutenable, alors qu'il se résignait à la voir simplement réapparaître, n'essayant même plus de briser la profondeur des eaux...

Quand enfin Maël ressentit la présence de celle qu'il désirait profondément dans son dos, son insatisfaction se fit plus insistante encore. Il voulu se retourner, mais les mains qu'il sentit d'abord au creux de ses reins, puis le long de son dos, l'en empêchèrent. Soumis, se cabrant légèrement sous les délicieuses caresses que la jeune femme lui offrait, il lui laissa momentanément les commandes de l'instant, n'aspirant qu'à jouir de l'intense plaisir que ses doigts -pourtant glacés - lui procuraient. Un long frisson parcouru l'échine de Quinn, tandis qu'une chair de poule s'emparait de ses bras et de sa nuque. Une réaction provoquée bien moins par la froideur du lac que par cette proximité retrouvée. En réalité, l'homme bouillonnait ; le corps de Delilah épousant le sien, il ne désirait que se retourner pour s'abandonner dans les bras experts de celle dont le talent, il le savait par expérience, ne s'arrêtait pas aux caresses et aux baisers. Cependant, il restait là, immobile, mais pas impassible ; humble, obéissant docilement aux décisions de la divine jeune femme à qui il avait offert de mener la danse. Cette dernière semblait d'ailleurs s'en donner à cœur joie ! Ses lèvres s'approchant dangereusement de son oreille, elle finit par lui redonner les rênes de la situation, lui glissant délicatement quelques mots en guise d'invitation. Puis, le plus cruellement du monde, s'en alla mordiller le lobe de l'oreille de son captif.

A la seconde même où il sentit le très léger contact des dents de June contre son oreille, Maël eut l'impression de plonger tout entier dans un bain bouillant, tandis que le désir explosait littéralement en lui. Son cœur s'emballa, espérant jaillir en dehors de cette poitrine qui le retenait prisonnier ; son bas-ventre s'enflamma, lui brûlant cruellement les entrailles ; ses longs doigts fins se refermèrent sur l'eau, tentant de saisir l'insaisissable ; vivement, l'homme se retourna, alors que sa raison fondait imperceptiblement dans le brasier que Delilah venait d'allumer. Celle-ci s'était de nouveau échappé dans les profondeurs du lac pour réapparaître un peu plus loin, un petit sourire de défi au coin des lèvres, l'invitant explicitement à la rejoindre. Maël n'hésita pas. Pas une seule seconde il ne se demanda si June était consciemment allée à la rencontre de son oreille ; si elle avait compris, lors de leurs derniers ébats passionnés, que c'était ce qui avait mis le feu aux poudres et poussé Maël à tout oser en sa compagnie. Des questions qui lui auraient sans doute titiller l'esprit en temps normal. Ce qui, ici, n'était pas le cas... Le pseudo romantisme et la galanterie que l'homme affichait depuis son arrivée s'évanouirent instantanément, alors qu'il s'approchait résolument de la magnifique Bradford. Cet instant n'était qu'une danse, dont le désir était la musique et rythmait les pas des deux protagonistes ; une danse destinée à les séparer encore et encore, renforçant leur passion à chaque retrouvailles ; une danse qui leur promettait bien plus que de simples baisers passionnés. Une issu bien alléchante, mais que Quinn n'était pas encore disposé à atteindre. Leur proximité à nouveau retrouvée, l'homme se colla d'autorité à ce corps qu'il ne voulait plus laisser s'échapper, tout en essayant vainement de dominer sa frustration que June avait poussé au paroxysme. Oubliant alors toute retenue, il s'empara fougueusement de lèvres de Delilah, lui offrant un baiser qui, cette fois, se trouvait dépourvu de toute délicatesse, de toute douceur et pourtant ô combien plaisant et troublant. C'était un baiser langoureux, profond et sensuel dont la sincérité était incontestable ; un baiser rempli de promesses charnelles, dont Maël était le seul maître.

Pendant plusieurs longues secondes, les lèvres expertes de Lehman tourmentèrent passionnément celles de Delilah, avant de s'en décrocher délicatement. Son comportement était différent de précédemment, mais restait pourtant si semblable ! Si ses gestes se faisaient plus déterminés et légèrement plus empressé à arriver au but, Maël ne se laissait aller à aucune brutalité, préférant apprécier cette ardeur et cette prévenance dont il était capable de faire preuve. Et si son regard brûlait d'un désir qui avait redoublé d'intensité, il demeurait cette même patience , cette même tendresse, au fond de ses prunelles. S'écartant alors légèrement de la jeune femme, Quinn fut toutefois incapable de rompre cet envoutement charnel dont il était victime. Quittant momentanément le sublime visage de l'objet de son désir, son regard alla se balader sans honte sur ce corps que la disparition du tee-shirt avait dévoilé ; sur cette poitrine pudiquement dissimulée derrière un dessous noir qu'il rêvait d'arracher sauvagement ; puis sur ce ventre parfait sur lequel il avait autrefois laissé ses doigts se promener... June était si déroutante, attrayante, sensuelle et... A quoi bon continuer à chercher des excuses à sa faiblesse ? Maël devait bien se rendre à l'évidence : il ne pouvait résister à cette femme. Parce qu'elle était June et parce qu'il était Maël, il n'était dans ses bras qu'un homme vulnérable, soumis à un désir intense et cruel. Posant farouchement ses mains sur les hanches de Delilah, il l'attira presque insolemment vers lui, plaquant fermement ce corps désiré contre le sien. Ses yeux avaient retrouvé leur place dans les prunelles de la divine Bradford, la couvrant d'un appétit presque féroce. ▬ Et qui t'as dit que mon interprétation était terminée ? ▬ Un sourire réapparu instantanément sur le visage de Lehman, tandis que ses mains dominatrices se logeaient dans le creux de ses reins, avant de remonter ensuite le long de son dos pour finalement dégrafer ce soutien-gorge qui l'avait, jusque là, privé de sa plaisante poitrine. ▬ Tu me connais June, je fais jamais les choses à moitié.▬ Sa voix s'était faite cruellement douce. Rien ne semblait pouvoir apaiser cette soif insatiable qui brillait imperceptiblement au fond de ses yeux depuis que la jeune femme lui avait mordillé l'oreille. Tout comme la fois précédente, ceci avait été l'élément déclencheur, poussant Maël dans les derniers retranchements d'une folie passionnée, intensifiant ce désir qu'il éprouvait de la soumettre à son orgueil.

Désormais aveugle à tout ce qui l'entourait, oubliant même jusqu'à la morsure glaciale des eaux du lac, il n'existait à ses yeux que la créature unique qui se tenait devant lui et qu'il ne tarderait certainement plus à faire sienne. Quand bien même il tenterait de résister, essayant vainement de prolonger ce jeu qui ne parvenait désormais plus qu'à accroître sa frustration, il pouvait déjà sentir sa détermination décliner peu à peu, soumise à une passion féroce qu'il ne pouvait contrôler. Une passion qui poussa sa main droite à déboutonner le pantalon de la jeune femme, tandis que la gauche renversait doucereusement sa tête en arrière, permettant à sa bouche d'aller se perdre à la naissance de son cou. Et, alors qu'il s'enivrait de ce parfum unique qu'il commençait à bien connaître, ses doigts partir audacieusement à la conquête du bas ventre de la jolie Bradford, s'avançant résolument vers son intimité qu'il n'avait pas encore osé dénuder. Assoiffé, Maël ne pouvait qu'emprisonner June de son désir, conscient qu'elle pouvait à tout moment se retirer et mettre fin à ce jeu de la plus détestable des manières. Une pensée qui, loin d'inhiber sa convoitise, ne réussit qu'à la décupler. Excité par la précarité de la situation, l'homme pouvait sentir sa virilité gonfler en lui. Lui qui, trop occupé à dévorer le corps de la jeune femme, essayant d'apaiser son appétit charnel, ne s'était toujours pas débarrasser de sa propre chemise. Lui qui semblait tout à fait prêt à assouvir tous les caprices de la demoiselle sans même se soucier de son propre désir. Lui qui n'attendait qu'un regard, qu'un sourire, qu'un mot pour laisser ses doigts s'emparer des entrailles de la magnifique Delilah. Il était ainsi... Soumis. Encore et toujours... Tel un jouet entre les mains expertes de la jeune femme, attendant patiemment des ordres, alors qu'il s'était d'abord avancer au milieu du lac tel un maître qui n'accepterait aucune objection. Le dominant devenant dominé. Le chasseur devenant chassé. Et June était là, tel un poisson devenu requin, régnant telle une nymphe dans les eaux de ce lac magnifique, une déesse parmi les mortels, une reine dont Maël était le sujet... Une situation qu'il tentait illusoirement de renverser, se comportant tel un fauve avec sa proie, refusant de la laisser s'échapper, décidé à la soumettre à sa fierté. Le visage perdu dans le cou de la divine Delilah, l'homme ponctuait ses fougueux baisers de délicates morsures, toutefois assez insistantes pour marquer momentanément la peau de celle-ci...
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeDim 13 Mar - 12:42


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 519050104


Son action avait eut sur Maël l'effet escompté. Elle n'était pas aveugle ; et avait bien remarqué le petit point faible de cet homme qu'il lui semblait connaître si parfaitement. Il devenait comme fou dès qu'elle lui titillait un peu trop l'oreille ; et c'est presque sadiquement qu'elle s'était cette fois amusée avec ce talon d'Achille. Et la réaction de Maël avait été a la hauteur de ce qu'elle avait osé espérer. Il n'avait pas hésité une seule seconde avant de s'approcher d'elle ; comme animé par une fougue toute nouvelle ; et June s'en était retrouvée plus excitée que jamais. Bien loin de lui faire éprouver la peur qu'il aurait put faire ressentir ; il l'attirait sans doute plus que jamais. Cet homme était l'opposé exact d'Elias ; et cette différence les rapprochait encore plus. Père et fils ; qui l'eut cru ? Personne ; sans doute. Il fallait le savoir et l'avoir vu de ses propres yeux ; comme June en avait autrefois fait l'expérience. Nul doute qu'elle aussi avait bien hésité à croire une telle divagation d'Elias ; et pourtant la vérité devait parfois être affrontée avec des yeux lucides. Et là ; et bien elle était tout bonnement incontestable. Oui ; malgré leurs innombrables différences ; ils partageaient le même sang et faisaient partie de la même famille. Famille certes éclatée ; mais famille tout de même.

Maël avait emprisonné ses lèvres dans des baisers convaincants. Ses prestations restaient à la hauteur de son talent et de sa beauté. Prodigieuses. Une chose ; néanmoins ; avait changé. Cette fois-ci ; au lieu d'être douceur et tranquillité ; Maël et ses baisers n'étaient plus que fougue et passions sexuelles ; bien trop longtemps réfrénées ; tellement qu'il semblait prendre désormais un réel plaisir à les laisser éclater et à les placer à leur juste valeur. A savoir : sur un piédestal dont la hauteur semblait vertigineuse ; surtout vu d'en haut ; là où il semblait vouloir envoyer June. Comme pour assoir sa supériorité sur la jeune femme qu'il serrait dans ses bras ; il l'attira sauvagement tout contre lui ; fougue à laquelle elle ne répondit que par une soumission la plus totale. Il faut dire que se retrouver ainsi serré à Maël ; à ce Maël qui lui avait tant manqué ; ne la dérangeait pas tant que ça ; et elle goutait cet instant comme jamais elle ne l'avait fait. La chemise de cet homme lui empêcha néanmoins d'éprouver autant de plaisir qu'elle l'aurait put ; et elle aurait sans doute pris les devants afin de l'enlever s'il n'avait pas commencé à glisser ses douces mains si froides dans son dos ; remontant tendrement et lentement le long de sa colonne vertébrale. Geste auquel elle répondit par quelques frissons bien placés ; qu'il dut sentir comme une victoire sous ses doigts experts. C'est avec énorme facilité qu'il dégrafa son soutien-gorge ; le laissant flotter dans l'eau et observant sans ménagement le spectacle qu'il avait mis à nu. A aucun moment elle ne se sentit vexée par ce manque de galanterie ; connaissant bien trop Maël pour s'en offusquer ; et consciente qu'en cet instant précis ; son corps lui appartenait en son intégralité.

Appartenance qu'il prouva une fois de plus ; lorsqu'il bascula sa tête en arrière ; fourrant sa bouche dans son cou et y déposant de délicats baisers ; tous aussi tendres que les ailes d'un papillon. Elle gouta cette douceur retrouvée quelques instants ; se demandant avec intérêt ce qu'elle préférait chez Maël entre sa fougue parfois sauvage voire bestiale ; ou sa tendresse de romantique factice et hypocrite. Sans doute que ce qu'il le rendait si unique aux yeux de June résidait en sa capacité d'être les deux à la fois. Oui ; sans doute. Il était bien le seul homme à pouvoir se mettre à quatre pattes et grogner comme un chien tout en semblant le plus doux du monde. Quoi que jamais June n'avait été spectatrice d'un tel enchantement ; il faudrait qu'elle lui demande. Mais là ; le temps n'était pas à ce genre d'amusement ; et elle se réveilla en sentant les mains de Maël descendre tendrement le long de son corps nu ; puis dégrafer avec sauvagerie son pantalon qu'elle rêvait d'enlever. Prière bien cachée ; prière exaucée. Avec Maël ; n'était-ce pas ainsi que ça marchait ? Sa dernière réplique fit naitre un fin sourire sur son visage ; sourire qui se transforma vite en un air de défi ; alors que ses fins doigts experts commençaient à se faufiler nerveusement sous son pantalon ; sans doute pour lui offrir quelques plaisirs qu'elle attendait avec impatience. Il prit néanmoins la peine de mordiller tendrement son cou ; ce à quoi elle ne mit pas plus de quelques minutes à répondre.

Un sourire mi sadique mi joueur prit place sur son visage pour ne finalement plus le quitter. La tête toujours renversée et seulement retenue par la poigne de Maël qui semblait être partout ; sa main à elle s'occupa de celle ; très intrusive ; de son vieux et nouvel amant à la fois. Alors que ses doigts arrêtaient tendrement mais surement la progression de ceux de Maël dans sa petite culotte ; elle les ressortit doucement ; tout en relevant tout aussi en lenteur son visage. Ainsi ; alors que le regard du jeune homme dont la proximité suffisait à faire naître des frissons dans son bas ventre croisait le sien ; elle porta ses doigts a sa bouche ; tout en le forçant avec une douceur extrême à reculer. Comme d'habitude ; June était une pincée de tendresse ; mêlée à une certitude qui rendait chacune de ses pensées irrévocable. Elle décidait quelque chose ; et ça devait être exaucé ; tout simplement. Elle ne tolérait aucun écart de conduite ; c'était pourquoi généralement ses rapports avec Maël était compliqué. Il restait néanmoins très soumis et dans son rôle lors de leurs ébats (enfin durant le seul qui avait pour l'instant était leur) ; et elle ne désirait pas que ça change. Ainsi ; alors qu'il tentait vainement d'assoir sa possession sur le corps de June ; elle se devait d'intervenir et de renverser les rôles qu'elle avait elle même prédéfinis. Elle était la tigresse ; lui la vulgaire proie avec laquelle elle s'amusait aussi longtemps qu'elle voulait ... avant d'y porter un coup décemment fatal.

    June - « Tu y croyais vraiment Maël ? Tu ne fais certes pas les choses à moitié ... quand je te le demande. Je pensais pourtant que les règles étaient claires. » lança-t-elle ; le fixant droit dans les yeux tout en le défiant clairement ; et en le forçant à reculer encore.

Alors qu'elle l'obligeait à faire quelques pas en arrière ; elle s'emparait a son tour de ses lèvres ; faisant durer chaque fois un peu plus leurs baisers passionnés ; commençant par priver Maël de ses lèvres à peine eut-il pu y gouter. Elle espérait ainsi lui faire éprouver une certaine privatisation ; un manque qu'elle voulait assez imposant pour qu'ainsi il comprenne qui dominait ici ; dans cette scène digne des plus grands films érotiques d'Hollywood. Alors qu'elle embrassait ainsi Maël ; ses doigts experts et habiles s'affairaient à ouvrir sa chemise ; ce qui fut fait en quelques secondes à peine. Elle éprouva donc un grand plaisir à laisser ses mains se trimballer à leur guise le long du torse de son amant ; désireuse d'offrir le même sort à sa bouche. Celle-ci ; d'ailleurs ; quitta le réceptacle des lèvres de Maël pour embrasser ses joues ; son nez ; ses yeux même ; puis désireuses d'à nouveau caresser et titiller son oreille. Elle s'approcha de son lobe ; faisant preuve d'un sadisme extrême ; mordillant légèrement chaque parcelle de peau de cette oreille ; ne pouvant retenir les halètements de plaisir que lui offrait cette simple promiscuité et ses caresses qu'elle exécutait sur son torse ; n'épargnant à nouveau aucune parcelle de sa peau ; s'attardant sur le bas de son dos ; ses mains glissant bientôt dans un endroit bien plus sensible. C'est en appuyant un peu plus fort que voulu sur le torse de Maël qu'elle le poussa au sol ; se retrouvant sur lui ; désireuse de ne pas l'écraser de tout son poids.

Affalés tous les deux sur le sable humide ; caressés de tout leur long par l'eau qui semblait vouloir accompagner les doux balancements de leur bassin qui ne devraient plus tarder désormais. Enfin appuyés d'une manière correcte ; elle laissa sa bouche se balader sur le torse de Maël ; s'amusant tant avec ses tétons que son nombril ; les jambes l'entourant et les cheveux lui caressant doucement le visage. Tout en réitérant un nombre incroyable de fois ce petit manège ; elle ouvrit à son tour les boutons du jean de Maël lourd d'eau ; laissant sa main se balader dans ce qu'elle découvrait à sa passion. Alors que sa langue dessinait les contours de ses tatouages sur ses bras dont elle ne connaissait absolument pas les significations ; couverts de spasmes sans doute incontrôlés par le plaisir qu'elle lui procurait bien aidée de sa main experte ; elle découvrit entièrement la virilité de Maël sans se soucier de son propre avis. Alors que sa bouche parcourait à nouveau son ventre ; elle descendit cette fois bien plus bas ; démontrant toute l'étendue de ses talents à un Maël qui n'en avait jamais eu conscience ; puisqu'elle lui avait la dernière fois refusé ce simple petit plaisir. Mais là ; désireuse d'assoir à son tour son autorité ; elle se devait et prenait un malin désir a ainsi le torturer de bonheur. Simplement bercée par le doux mouvement des vagues qui accompagnait son geste ; elle sentait la virilité de Maël ne jamais cesser de gonfler sous sa langue. Elle l'imaginait tout aussi gonflant d'ambitions ; agacé de n'avoir pas la main tout en ne pouvant qu'apprécier ; énervé d'être ainsi défié par une demoiselle qui le tenait ainsi sous son contrôle. Elle remonta lentement le long de son corps ; ne cessant de ponctuer son parcours de baisers langoureux sur toute la peau qu'elle pouvait capter ; amenant son visage tout contre le sien et appuyant son bas ventre au paroxysme de son désir.

    June - « J'ai plutôt l'impression d'avoir pris les commandes ; et d'avoir montré l'exemple. Je pense que ... c'est à ton tour ? A moins que tu ne t'en sentes pas capable ; bien sur. je te laisse tout le loisir d'abandonner. » le défia-t-elle ; les yeux dans les yeux et dessinant le contour de ses lèvres avec sa langue.



Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeDim 13 Mar - 20:36

Punaise qu'est-ce que je ferais pas pour toi ? x)
Bon... Là par contre je rends les armes T.T, t'es trop forte pour moi :/

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 932896tumblrlhs3wybdtC1qa39fro1500


JUNE & MAËL


Absolument tout en Maël, chaque parcelle de sa peau, chaque morceau de chair, n'aspirait qu'à s'emparer de cette femme. S'en emparer tout entière ; la prendre d'autorité ; lui imposer son désir sans se préoccuper d'autre chose que de l'assouvir. Et pourtant, son esprit seul combattait imperceptiblement cette force tant séductrice qu'affolante, dans un duel à la fois déloyal et acharné, comme si l'existence même de la jeune femme dépendait de la résistance de sa raison face à son désir charnel. Une résistance dérisoire qui ne faisait que diminuer à chaque assaut de cette folie dont Quinn était victime. Très vite pourtant, June s'arracha des lèvres gourmandes de son asseyant et arrêta d'une tendresse passionnée, ses doigts aventuriers qui, depuis plusieurs secondes, se taillaient un passage sous les dessous dans la belle dans le seul et unique but d'atteindre cette intimité qu'il tenait à préparer pour sa future et très proche intrusion. Portant les doigts glacials de celui qui ne semblait pas vraiment savoir sur quel pied dansé - une illusion justifiée et tout à fait compréhensible à la vue de la divine créature présente au milieu des eaux troubles de ce lac - à sa bouche, Delilah offrit à Lehman un petit aperçu de ce qui l'attendait. Telle une promesse à cette finalité inévitable qui se rapprochait à chaque seconde qui passait, les doigts de Maël, glacés, trouvèrent chaleur et réconfort dans la cavité buccale de celle qui venait royalement de s'emparer des commandes de la situation. Avançant résolument et délicatement vers son très futur nouvel amant, la jolie Bradford le força silencieusement à reculer. Ce à quoi l'homme se soumit docilement. Sa bouche s'était fendu d'un rictus amusé, tandis que June proférait son énième provocation, se proclamant maîtresse de la situation. Évidemment... Elle était le bourreau écartelant les membres de son prisonnier ; le boucher démantelant un morceau de viande ; le charognard s'acharnant sur les restes d'une proie. Et Quinn, tel un animal vaincu, tel l'objet d'un désir sadique, trouvait en cette soumission non déguisée tout le plaisir qu'une telle situation avait à lui offrir. Oui... Pourquoi donc s'emparerait-il de ce visage offert qui s'acharnait à ponctuer ses lèvres de baiser plus divins les uns que les autres, décuplant son manque et son désir ? Pourquoi donc se jetterait-il sauvagement sur ce corps qui faisait naître en lui une passion trop longtemps refoulée ? Et pourquoi mettrait-il fin à un jeu qu'il avait lui-même provoqué et dont il 'avait même pas envisagé l'issu ? Oui, pourquoi ? Alors que tout ceci creusait cruellement ses blessures et lui offrait une souffrance tout aussi délectable qu'insoutenable. Chaque pore de sa peau semblait hurler de douleur et d'impatience ; les longs frissons qui parcouraient sa peau trahissaient la souffrance indéfinissable, provoquée par le désir et la passion, dont l'homme était sujet. Cette souffrance que Delilah, aussi cruelle que tentatrice, prenait un malin plaisir à exciter, encore et encore, semblant assouvir un besoin pervers de domination.

Le torse nu, les bras ballants lamentablement le long de son corps tout en continuant inlassablement de reculer, Maël manquait à tous ses devoirs. Qui pourrait l'en blâmer, alors que les mains magnifiques de la belle se promenaient sans honte sur son torse, inhibant même jusqu'aux souvenirs de leurs derniers ébats ? Toute la cruauté du monde ne pouvait décrire ces lèvres, qu'elle laissa longuement traîner contre l'oreille de sa victime, ni-même ces mains, qu'elle apposa contre les reins de Quinn qui, dans un râle de plaisir, renversa la tête en arrière pour fixer aveuglement le ciel. Complètement indifférent à cette eau glaciale qui lui déchirait littéralement la peau, à ces cailloux pointus qui malmenaient la chair de ses pieds et même aux rayons stridents de ce soleil impitoyable qui, se reflétant sur l'étendue argentée, lui brûlaient les yeux, Lehman ne pouvait qu'apprécier la vue d'un soleil bien plus éclatant, dont l'odeur perçait ses narines, dont le goût anéantissait celui du plus délicieux nectar, dont les soupirs de plaisir parvenaient si délicatement à ses oreilles lapidées par des morsures délicates et dont les caresses parvenaient à faire oublier tout le reste. Oh oui. Delilah était là, dominatrice, et occupait tous ses sens. Désormais à terre, Maël se retrouva dans une position que sa fierté masculine eut bien du mal à accepter. Lui sur le dos, elle à califourchon sur son bas-ventre, la divine Bradford mit tout en œuvre pour lui faire oublier son sentiment de faiblesse et rendre ce moment tout à fait agréable. Agréable, mais insupportable. De sa bouche experte, June sembla couvrir la moindre parcelle du corps de son prisonnier de baisers à la fois langoureux et passionnés. Ce à quoi Maël, bien incapable de soumettre la jeune femme à son propre désir, ne pouvait répondre que par de longs soupirs emprunts d'un plaisir loin d'être feint, tandis que sa frustration continuait à gonfler en lui, se dressant tel un serpent prêt à se jeter sur sa proie. Aveugle, il avait fermé les yeux, alors que la température ne cessait de grimper à l'intérieur de ses veines. Aucun doute ; s'il existait un plaisir plus grand que celui de la cocaïne, c'était celui-ci. A ce moment précis, Maël aurait troqué toutes les drogues du monde pour un seul et unique fruit interdit : June.

La jeune femme était passé à la vitesse supérieur alors qu'elle découvrait presque insolemment la virilité de celui qui n'était qu'un pantin dont elle tirait les ficelles. Dans un élan de lucidité, celui-ci ouvrit les yeux, tandis que les baisers de Delilah se rapprochaient assurément de son intimité. L'homme s'était redressé sur ses coudes et, d'abord inquiet pour ce qui faisait de lui un homme, elle lui prouva très vite que ses talents ne s'arrêtaient pas à de simples baisers. Penchée sur sa virilité, la magnifique Bradford poussa Maël au supplice. Bien incapable de retenir un long gémissement, l'homme se cabra de plaisir, tandis que les lèvres de sa tortionnaire s'acharnaient à combler sa frustration grandissante. Combler ? Non. La décupler ? Oui. Et quand enfin la jeune femme se désintéressa du fruit de l'arrogance masculine, pour venir, une fois encore, titiller la fierté de l'homme sur lequel elle avait jeté son dévolu, Quinn ne pu que se battre avec le plaisir qu'elle venait si gentiment de lui offrir, tentant d'empêcher son corps et son esprit de se contenter de cette brève, mais plaisante, caresse. Abandonner ? C'était tentant... Lehman n'aurait aucun mal à rendre les armes devant cette puissance dominatrice aux talents cachés. Abandonner pour se laisser guider par cette tentatrice hors-pair, par cette femme qui lui permettait d'assouvir cette passion trop longtemps refoulée. Pourtant, si Maël avait pu trouver une certaine satisfaction dans cette docilité qu'il ne se connaissait pas lui-même, il éprouvait encore et toujours le profond besoin de dominer, ses anciens travers hurlant justice. C'était aux hommes de mener la danse, non ? Galanterie oblige. Soit, Lehman prouverait à Delilah qu'il était un danseur hors-pair...

Avisant le regard provocateur de son bourreau, Maël tiqua et, avec une délicate brutalité, renversa la jeune femme sur le dos, oubliant tout à coup toute soumission. Sa docilité oubliée, s'imposant désormais en maître du jeu, l'homme se pencha sur cette poitrine dénudée et la butina sans aucune retenue, l'emprisonnant dans ses mains qui avaient retrouvé toute leur chaleur. Le souffle rapide, l'homme avait retrouvé toute cette assurance dont l'autorité de June l'avait privé pendant plusieurs minutes alors qu'elle le pliait cruellement à son désir. A son tour, les lèvres de Quinn suivirent et redessinèrent ce corps de femme qui s'offrait à lui sans pudeur. La douceur de cette peau ; la finesse de ses formes, de cette gorge offerte ; ces seins parfaits sur lesquels son regard se perdait ; ce ventre plat tendu par le désir ; la courbe de ses hanches qu'il devinait très aisément malgré le tissu qui les recouvraient encore et toujours ; cette cicatrice au milieu de son abdomen que tout humain possédait, mais dont la singularité se trouvait dans le nom de sa propriétaire. Longtemps, la langue de Maël se perdit dans ce nombril, comme s'il montrait là un désir profond de combler chaque orifice de ce corps magnifique. Un corps qu'il connaissait pourtant ; un corps qui lui était impossible d'oublier, mais qu'il ne pouvait s'empêcher de redécouvrir. Sous ses caresses à la fois tendres et attentives, il semblait ne vouloir en oublier aucune parcelle et bientôt, sans quitter une seule fois la peau de celle dont le souvenir n'était que trop présent dans son esprit, il fit disparaître la dernière barrière qui séparait son regard de cette intimité dont Delilah lui avait fait cadeau pendant une nuit entière. Se redressant soudain, les lèvres de Quinn retournèrent à la bouche de la jeune femme qu'il avait d'autorité plaqué sur le sable. Puis, l'abandonnant frustrée d'une caresse inachevée, il laissa simplement son index se balader sur ce ventre qui, décidément, le captivait. Et, s'arrêtant à la frontière de son bas-ventre, là où son intimité se masquait derrière un voile plus sombre, il fronça les sourcils et prit un air faussement vexé. ▬ Tes insinuations sont vexantes, June... Laisse-moi terminer avant de juger. ▬ Puis, avec un rictus, l'homme porta un doigt à sa propre bouche, humidifiant longuement son majeur et son index, avant de laisser une nouvelle fois son souffle se perdre dans le cou de celle qu'il se décidait enfin à posséder.

Audacieusement, la main de Maël se dirigea vers cette intimité qu'il savait depuis longtemps prête à le recevoir. Les préliminaires n'avaient que trop durer et il le lui fit comprendre en laissant sa main s'emparer de sa féminité. Quelques secondes seulement, pendant lesquelles son majeur, dans le seul but la préparer à une présence plus importante, épousa délicatement ses entrailles dans une caresse intime perceptible. Puis, d'autorité, sans une once d'hésitation, il écarta d'un simple geste les cuisses de cette femme qu'il désirait tant et, avec une douce violence, son sexe dressé entra en elle, soucieux d'assouvir enfin cette frustration qui ne cessait de croître depuis plusieurs minutes et la soumettre enfin à son orgueil. Il l'a prit là, sur l'instant, retrouvant enfin cette chaleur familière, avec pour seules paroles celles qu'elle pouvait imperceptiblement lire dans ses yeux. Sans même imposer son poids à la jeune Bradford, il s'appuya sur ses mains et ses lèvres s'emparèrent pour la énième fois de sa bouche, alors que son corps se mouvait en elle avec lenteur, douceur et brutalité. Dans cette étreinte sauvage dont seul le ciel était témoin, l'homme laissa exploser toute sa passion, toute son arrogance et toute sa fierté. Le plaisir qu'il trouva dans cette étreinte charnelle n'avait d'égal que son désir de la contenter et de la posséder. Longtemps. Encore. Toujours... Reprenant ses caresses, la main de Maël alla s'immobiliser sur la hanche de Delilah, accentuant encore un peu l'emprise qu'il possédait désormais sur elle, à présent bien peu désireux de la laisser dominer...



Tsss... Ils se protègent même pas... C'est pas bien XD
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeLun 14 Mar - 5:46


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 122369Sanstitre1


Le simple spectacle d'un Maël aussi soumis sous les caresses d'une telle femme relevait de l'ordre du fantastique. Lui qui possédait une fierté plus importante encore que n'importe quel être que June avait pu fréquenter dans sa longue vie ; lui pour qui il semblait d'une difficulté absolue de prendre la peine de ne serait-ce que s'excuser ; lui se laissait tranquillement aller et offrait à une femme l'intégralité de son corps ; sans se soucier de ce qu'elle aurait voulu ou pu lui faire. Il fallait néanmoins avouer qu'il ne s'agissait pas là d'une demoiselle comme une autre ; mais bel et bien de June. Difficile alors de résister devant ses caresses dominatrices ; et débordantes d'un plaisir non feint. Elle avait parfaitement conscience de l'emprise qu'elle possédait sur lui ; une emprise seulement à moitié réciproque ; puisqu'il restait un homme ; et donc bien plus sensible à son plaisir qu'elle. Quoi que ; à cet instant précis ; elle se le demandait sincèrement. A son désir charnel se mêlait une envie de le contenter ; de le rendre parfaitement haletant et incapable de la moindre résistance devant ses caresses ; de le voir même se battre pour garder le contrôle de ses propres pensées. Elle le voulait perdu ; affaibli ; agacé ; honteux ; et haletant sous son désir ; cabré devant ses caresses ; frissonnant à son haleine. Elle désirait se sentir indispensable ; être mieux que toutes celles qu'il avait un jour pu connaître dans sa vie ; sans doute jonchée de coups d'une nuit comme elle. June ne se faisait aucune illusion ... Maël était parfaitement homme aux excès ; et elle n'était qu'une perle parmi tant d'autres. Cette simple certitude faisait dégonfler brutalement sa fierté ; tout en accentuant sa domination.

Allongée sur le corps de Maël ; fouettée doucement par les vagues gelées ; elle offrait délicatement don de sa bouche à cet homme ; et sentait avec délectation son corps se cabrer ; sa respiration devenir rapide comme haletante. Active ; a aucun moment elle ne s'était laissée faire depuis qu'ils avaient quittés le lac ; et cette certitude ne la dérangeait en rien. Bien au contraire ; elle aimait ainsi offrir tant de plaisir à Maël ; à lui plus encore qu'à un autre ; car il restait le seul être capable d'un jour l'exciter autant. Tout en lui lui plaisait ; il formait un tout de qualités qui plaisaient à June sans qu'elle ne put passer outre. Elle était aussi femme d'excès et de plaisirs ; et réfuter un tel désir n'était pas quelque chose de commun chez elle. Elle ne comptait d'ailleurs pas commencer maintenant ; comme en témoignait la position dans laquelle elle se retrouvait. Enfin tout lui plaisait chez Maël ... physiquement s'entend. Ses tatouages l'attiraient inexorablement ; son torse restait constamment cible de ses caresses ; son visage était un spectacle lumineux à lui seul. Il était impressionnant de beauté et de charisme ; a tel point qu'il avait attiré son regard alors même qu'elle l'avait vu pour la première fois. C'était écrit finalement ; elle se savait alors vulnérable et incapable de résister à une telle tentation. Et bien sur ; il avait fallu qu'il se trouve tout aussi attiré par elle ; et qu'ils se voient seuls à seuls ; où ils avaient finalement scellé un pacte dont il aurait mieux valu ne jamais parler. Et là ; encore une fois ; il s'adonnait à ce sport qui semblait prendre toute sa valeur lorsqu'ils étaient ensemble ; en toute impunité ; sur le sable du lac le plus magnifique de la région.

Elle ne put retenir un sourire lorsqu'elle le vit se lever sur ses coudes ; comme curieux de ce qui pourrait bien se passer dorénavant ; et peureux de ce qu'elle pourrait faire aussi impunément de sa virilité. Il ne resta néanmoins pas bien longtemps dans cette position ; cabré sous son désir ; provoqué par la bouche experte de June ; qui prenait un malin plaisir à le torturer. Sa dernière réplique eut sur lui l'effet escompté ; et par elle ne sut jamais quel stratagème ; il parvint à la renverser a son tour sur le dos se trouvant sur elle ; dans l'exacte position qui était autrefois la sienne. Un sourire de défi prit place sur son visage ; alors que ses prunelles se mirent subitement à briller ; et qu'elle se mordait la lèvre inférieure tout en sentant les mains de Maël s'agiter sur sa poitrine. Sa bouche s'empara a nouveau de la sienne ; et June comprit alors qu'à partir de cet instant ; il ne lui laisserait plus une seconde de répits. Il semblait avoir bien compris ce pour quoi elle le défiait ; et paraissait être prêt à relever ce jeu qu'elle lui avait silencieusement lancé ; en un regard. Il lui prouvait d'ailleurs avec toute la puissance et la fougue dont il était capable ; échangeant à nouveau les rôles ; parvenant presque à faire en sorte qu'elle se décide enfin à se laisser faire.

La bouche de Maël s'empara de son ventre ; sa poitrine ; sa langue se faufila dans son nombril avec une aisance et une agilité impressionnantes ; et elle le laissait faire sans plus bouger ; consciente que c'était à son tour de se retrouver affaiblie sous un trop plein de désir. Un nouveau baiser prit possession de ses lèvres ; l'empêchant d'émettre un halètement de bien être lorsque Maël laissa parcourir ses doigts froids le long de son ventre. Lorsqu'il avança son index à sa bouche ; June comprit ce qui l'attendait ; et un sourire satisfait prit place sur son visage alors qu'elle s'avançait pour déposer sur la bouche de Maël un baiser d'une douceur inattendu et qu'elle se retint de lécher à son tour ce doigt tendu devant elle. Lorsqu'il passa sur son ventre ; s'arrêtant quelques secondes de pure torture sur son bas-ventre ; Maël reprit la parole pour une ultime provocation ; à laquelle elle répondit simplement en fermant les yeux ; alors que le doigt de son futur amant se glissait dans son entre jambe ; s'y faufilant avec une aisance particulière ; soutirant à June des râles de plaisir. Ce manège dura quelques secondes de bonheur intense ; où elle ne put qu'haleter dangereusement vite ; les yeux clos ; la bouche parsemée de baisers d'un Maël étrangement dominateur ; qui lui plaisait sans doute encore plus. Elle rouvrit les yeux lorsqu'elle sentit une brutale pression sur ses cuisses qui durent s'ouvrir presque violemment. Son regard ne put pas même croiser celui de Maël ; sans doute trop attiré par ce qu'il avait désormais à faire. Jamais elle ne l'avait vu si décidé ; et son visage avait perdu toute trace de tendresse. June sourit une fois de plus ; consciente que ses provocations avaient élégamment portées leur fruit. Parfait. Une fois de plus ; elle avait ce qu'elle voulait.

Lorsque Maël rentra en elle ; avec une brutalité étrangement agréable ; elle ne put retenir un nouveau souffle ; plus puissant que tous les précédents. Il la possédait en son intégralité ; elle n'était dans ses bras qu'une vulgaire poupée prête à tout pour assouvir ses moindres désirs ; et les rôles avaient changé à une vitesse vertigineuse ; tellement vite que June n'avait pas su s'en apercevoir. Mais décidément ; elle ne regrettait pas. Maël était un dominateur dans la vie ; il se devait de l'être aussi dans le sexe. Mieux même valait-il qu'il se laisse faire au début ; afin que le réveil soit si agréable et ... presque violent. Lorsque sa prise se ferma sur la hanche de la demoiselle ; et que ses mouvements se firent plus balancés ; elle put enfin profiter pleinement de ce qui s'offrait à elle. Ses râles se voyaient de plus en plus prolongés ; alors qu'elle se laissait étrangement faire ; les yeux mi-clos et le corps de temps à autre recouvert de l'eau du lac. Elle n'entendait plus que le souffle de Maël ; ne sentait plus que son corps sur le sien. En vérité ; il n'existait plus rien d'autre qu'elle et lui. Unis.

Un nouveau balancement la réveilla ; la tirant de sa léthargie de plaisirs ; et dans un ultime effort dont elle ne se serait pourtant pas cru capable ; elle sortit les bras de l'emprise de Maël et posa ses deux mains derrière sa nuque ; capturant son visage pour y déposer de violents baisers fougueux ; dont elle ressortait chaque fois plus essoufflée encore. Comme si l'effort n'était pas assez intense pour qu'elle se permette d'en rajouter une couche. Alors que ses jambes se mouvaient sans qu'elle ne puisse les arrêter ; sa tête partait en arrière ; semblant creuser un inexorable trou dans le sable humide derrière elle. Ces jambes s'enroulèrent alors autour du corps de Maël ; affirmant ainsi sa position et décuplant le plaisir par deux minimum. Ses mains glissèrent le long de son dos humide ; ses ongles se plantant dans sa chair à quelques reprises dont elle n'aurait pas su faire le décompte ; bien trop aveuglée qu'elle était par son plaisir qui ne tarderait sans doute pas à atteindre son paroxysme. Une de ses mains se lia à celle de Maël qui restait désespérément inerte ; et leurs doigts n'en formèrent bientôt plus qu'un ; enchainés comme eux même semblaient l'être l'un à l'autre. Elle approcha alors son visage de son oreille.

    June - « Je t'ai ... je t'ai sans doute ... jugé un peu à tort. » murmura-t-elle alors que son souffle se finissait en cri qu'elle n'avait su retenir.

Ses halètements devenaient bruyants ; qu'elle fit taire en perdant sa bouche dans le cou de Maël ; y déposant de doux baisers ; le mordant lorsqu'elle désirait retenir un nouveau cri. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi elle se rappelait avec tant de puissance la première fois qu'ils avaient commis l'irréparable ; il fallait avouer que Maël était un amant incroyable ; inoubliable en ce domaine en tout cas. Elle sentit un nouveau cri monter le long de sa gorge ; ses dents se plantèrent avec délicatesse dans son cou ; alors que les halètements continuaient sans jamais devenir silence. Accrochés l'un à l'autre ; ils semblaient ne jamais vouloir se séparer ; simple apparence à mille lieux de leur réalité. La seule certitude qui les liait ; c'était leur besoin de sexe ; et le plaisir qu'ils pouvaient ressentir l'un et l'autre. Rien d'autre. Même si June devait bien avouer ; en toute objectivité et honnêteté ; qu'elle commençait à apprécier cette facette que Maël se donnait ; de détestable fier et d'insupportable rancunier. Elle le savait menteur et bon comédien ; n'était-elle pas certaine de pouvoir un jour briser cette carapace ? Si Elias n'avait pas été là ... Leurs parties de jambes en l'air auraient pu être mille fois plus fréquentes !

Dieu que ça aurait été bien ! Puis vint le moment où les mouvements de Maël se firent plus violents encore ; plus destructeurs ; plus terribles et dévastateurs. Mais aussi plus plaisants ; plus porteurs d'un désir absolument abominable ; qui s'emparait de ses entrailles avec la même violence dont cet homme faisait preuve. Ses cris ne purent se perdre dans le cou de Maël ; malgré des douces morsures ; et sa tête retomba mollement sur le sable humide ; ses bras redevinrent inertes à côté d'elle ; les yeux complétement clos. Seules ses jambes se raccrochaient encore à son amant ; dans une ultime prière pour que jamais il ne s'arrête. Ses cris déchirèrent le silence ; alors que ses paumes exécutaient le seul geste qu'elles pouvaient encore faire : plonger ses ongles acérés dans le sable sous elle ; pour s'empêcher de hurler. Maël était un dieu. Sans doute celui qui aurait pu la tuer de plaisir ; comme il le faisait actuellement. Des râles d'agonie s'emparèrent de sa gorge ; parfois ponctués de respiration bruyante ; alors que ce mouvement singulier ne se terminait jamais. Et tant mieux ; elle n'aurait pas pu tolérer que Maël arrête !

Tant de plaisirs. Comment était-ce possible que ce soit le père de son petit ami qui la comble ainsi ; donnant à sa chair toute la violente passion dont elle avait besoin ? Le sort restait décemment injuste. Dans un ultime élan de force et de désir ; elle trouva le moyen d'amener le visage de Maël tout contre le sien ; l'embrassait tendrement avant de l'obliger a se coller littéralement contre elle ; ne se tenant plus sur ses mains et posant tout son poids sur elle. Il n'était néanmoins pas bien lourd ; et elle aurait tout affronté pour un seul contact avec lui. Son torse musclé et bien dessiné contre sa poitrine ; sa virilité ayant parfaitement trouvée sa place en elle ; les mouvements de leur bassin étant d'une complémentarité impressionnante ; on eut dit qu'ils étaient faits pour se retrouver tous les deux dans une telle situation. June caressait les cheveux de Maël dans un geste presque maternel ; alors qu'elle sentait son souffle chaud venir lui titiller le cou ; et qu'elle sentait tout aussi bien ses muscles de son torse se contracter sous l'effort tout contre son ventre rendu tellement chaud par tant de désirs. Oui ; June aurait cru mourir. Elle l'aurait pu ; d'ailleurs. Mourir dans les bras de Maël ne lui semblait plus dorénavant une énorme punition ; enlacé à lui dans une telle caresse pour l'éternité. Bon certes ; peut être pas ; mais tout de même. Elle n'aurait rien donné pour se trouver dans une autre situation.

Ses cris étaient puissants ; et nul doute qu'ils faisaient gonfler la fierté de Maël ; sans doute heureux de lui offrir un tel plaisir ; bien visible. Son corps était couvert de spasmes ; ses bras étaient bien les seuls capables de rester sous son contrôle. Ses jambes enserraient toujours Maël mais de très perceptibles mouvements se faisaient sentir. Quant à son visage ; elle essayait bien vainement de se mordre la lèvre pour ne pas crier ; et c'était bien peine perdue. Elle en était tout bonnement incapable. C'est alors sa main qu'elle amena à sa bouche ; la mordant avec toute la puissance dont elle était capable ; laissant simplement échapper des halètements bestiaux. Celle-ci ; bien marquée ; lui faisait mal. Mais ; peu importe ; elle ressentait bien trop peu la douleur face à la puissance de son désir ; jamais complétement assouvi. Elle sentait Maël tout contre elle ; couché sur son corps nu ; son torse finement dessiné côtoyant sa magnifique poitrine ; son divin visage tout prêt de celui de Delilah. Elle avait su résister à cet homme un certain temps. Désormais ; elle était sure de ne plus en être capable. Jamais.

( HRPG - J'espère t'avoir de bien belle manière initié au hot doux et dont les simples douceurs de langage permettent de faire passer les pires saloperies (a). Et oui ; ils se sont pas protégés ; ces vilains :O. Tant pis ; si elle lui fait un gosse ; il assume naméoh :O !
Désolée j'ai pas suivi mon mode de post habituel ; c'était juste pour le plaisir d'admirer comme mon rp est long *-* /out/
)




Dernière édition par June D. Bradford le Lun 14 Mar - 10:37, édité 10 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeLun 14 Mar - 8:18

    Silver Lake. Ce n'était pas le quartier favori d'Elias. Non pas que celui-ci regroupe les plus belles maisons, donc les plus hauts salaires. Absolument pas. D'ailleurs, le jeune étudiant en management n'avait rien contre. Comment blâmer une catégorie de personnes que, à plus ou moins longue échéance, vous finirez par rejoindre ? Elias ne faisait pas de plan sur la comète, il était juste lucide. Son tour viendrait. Ce qu'il n'aimait pas, c'était l'un des habitants de ce quartier. Il ne le connaissait pas tellement, bien qu'ils aient faits toutes leurs classes ensemble jusqu'à la fin du lycée. Mais il n'aimait pas le peu qu'il connaissait et c'était réciproque. Plus jeunes, tous deux s'étaient battus à quelques reprises mais le temps leur avait fait prendre conscience que l'indifférence valait mieux. C'est en passant devant cette maison-là qu'Elias se remémora ses vieux souvenirs. Le temps passait vite, déjà plus de dix ans.

    La veille, June l'avait appelé pour lui demander si son pull en cashmere n'était pas chez lui, cette dernière ne le trouvant nul par ailleurs. C'était donc pour une raison aussi futile qu'Elias marchait présentement en direction de la maison de sa petite amie. La météo était plus que clémente aujourd'hui et il avait décidé de faire tout le chemin à pied. Plus d'une quinzaine de minutes, sans même être certain qu'elle était bien chez elle. Qu'importe il avait les clés. Il fut d'ailleurs amené à les utiliser lorsque, après avoir tapé à plusieurs reprises, aucune réponse ne se fit entendre. Ni elle ni ses colocataires ne devaient donc être là. Malgré l'avancée de leur relation, Elias n'était pas suffisamment à l'aise seul dans cette maison pour monter à l'étage et déposer le vêtement dans la chambre de June. Hésitant, il se tenait immobile dans le salon, cherchant des yeux un endroit où il pourrait le déposer et elle le voir facilement. Encore hésitant, probablement trop, Elias décida de passer quelques minutes supplémentaires dans la maison. De toute façon, il n'avait rien prévu de spécial pour la journée. Et comment ignorer la vue sur le lac ? De toutes les fois où il venait, Elias semblait conquis par le spectacle qu'offrait ce fameux endroit. Il pouvait l'observer à toute heure du jour ou de la nuit sans jamais éprouver une once de lassitude.
    Le pull de June toujours en main, il s'avança alors vers la baie vitrée pour mieux observer l'immensité du lac. Et, à cet instant-là, il aurait donné beaucoup pour que le mot immensité ne soit qu'un doux euphémisme, pour que l'étendue soit suffisamment grande pour empêcher ses yeux de la couvrir en un seul regard. Car, dans ce cas là, il se serait épargné la vue de son père, ce père lâche et inconnu, possédant celui de sa petite amie. Son regard demeura sur eux quelques secondes seulement, mais l'image resterait probablement gravée de manière indélébile. L'air semblait lui manquer, ou alors fut-ce son coeur qui s'emballait qui lui donna cette fausse impression. Il ne savait pas et ne cherchait pas à savoir, incapable de bouger ou de penser. Il n'éprouvait rien, pas même de la colère. Ca aurait été trop simple que d'éprouver ce sentiment-là, trop facile que de le laisser s'immiscer dans son esprit tel un poison mortel. Non. Au contraire, il semblait qu'on lui ai arraché une partie de lui, son coeur. Pourtant il était toujours-là, ce dernier assurant toutes ses fonctions vitales. Mais son corps tout entier était pareil à une coquille vide, son esprit vidé de toutes pensées. Il ne su combien de temps il était demeuré ainsi, immobile et impuissant, avant de retrouver une fonction première. Ses pas l'entrainèrent loin de la baie vitrée, son esprit s'acclimatant alors à ce qu'il venait de voir et, par la même occasion, de comprendre. Sa main qui tenait le pull de June le laissa glisser sur la table basse, le double des clés qui était sien depuis si longtemps à présent ne tardant pas à suivre le même chemin. Et dans les quelques secondes qui suivirent, il était dehors.

    Probablement blanc comme un linge, Elias se demandait seulement comment il pouvait faire pour marcher correctement et penser à tant de choses à la fois en même temps. Car une fois la porte d'entrée refermée, l'image des deux amants ne le quitta plus. Troublé, Elias redescendait la petite pente qui le mènerait loin de cette voie sans issue, puis loin de cette maison, de ce quartier. Il regarda seulement en arrière parce qu'un bruit le força à le faire, mais il ne su jamais de quoi il s'agissait. Son corps projeté dans les airs par une force décuplée et dévastatrice le laissa finalement retomber sur l'asphalte quelques quinze mètres plus loin. Il comprenait ce qui l'avait amené-là et pourquoi il détestait toujours autant le voisin de June, ancien camarade de classe. Il conduisait comme un vrai con, un faux as de la route à Lewis. Elias le comprenait mieux maintenant. Lui qui ne sentait plus rien, seules ses pensées finissaient de l'assaillir. Sa tête lui semblait sur le point d'imploser mais il eut tout de même le temps de porter sa seule main valide à son estomac, celle-ci apparaissant rouge de sang. Puis il entendit des sons qui n'arrangèrent rien à cette migraine de plus en plus forte. Des bruits de pas et des musiques déformés. Le voisinage semblait s'être réuni autour de lui mais il lui était impossible de les compter.

    Et puis, plus rien.
    Elias détestait vraiment ce quartier.
Revenir en haut Aller en bas

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMar 15 Mar - 4:16

Oh ben non, fils, meurt pas T.T

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 870956tumblrli0rbnePtJ1qhyizeo1500


JUNE & MAËL


Brutal. C'était certainement le mot qui convenait le mieux au comportement de Maël. Une brutalité ô combien délicate. Tout, dans ses gestes, n'était que douceur et prévenance et pourtant, il s'appropriait toute la violence et la fougue que lui permettait l'instant. Chaque mouvement le poussait un peu plus profondément en Delilah, inlassablement, inexorablement ; une progression que seule une limite purement anatomique ralentissait. Une barrière indestructible que l'homme semblait vouloir franchir ; qu'il croyait pouvoir franchir... Dans un souffle irrégulier, il se mouvait cruellement en elle, accordant consciencieusement le balancement de son bassin à celui de la magnifique Bradford. Ou bien l'imposait-il ? Il n'aurait su le dire... Il s'était octroyé le commandement de la situation, violant audacieusement ce pacte silencieux que leur dernière erreur leur avait imposé, franchissant cette ligne invisible que June avait tracé entre elle et lui, pénétrant chez elle, pénétrant en elle, sa virilité gonflée ne souffrant aucune limite, incapable de se plier aux règles que les deux anciens-nouveaux-amants avaient tenté de se fixer. Et malgré ça, malgré ce semblant de maîtrise qu'il donnait l'impression de posséder sur la situation, Maël savait qu'il n'en était rien. La jeune femme avait su le pousser à bout. Provocatrice, elle l'avait consciemment mené à cet instant. Séductrice, elle l'avait empêché de regarder en arrière, ne lui permettant qu'un bref regard sur l'avenir et sur cette finalité qui les unissait désormais. Ainsi, Lehman pouvait bien tenter de s'imposer en maître, dominant Delilah de la plus bestiale des manières, imposant son autorité, intensifiant l'emprise qu'il semblait avoir sur elle... Il n'en demeurait pas moins que June était celle qui l'avait mené dans les derniers retranchements de sa patience, décuplant sa passion, empêchant le doute et le regret de s'immiscer dans son esprit. Maël, par son arme gonflé de désir, avait forcé une forteresse, détruit une muraille. Muraille derrière laquelle il se trouvait maintenant prisonnier.

Emprisonnant la bouche de June dans la sienne, la langue de Maël se chargea de combler un second orifice du corps de la jeune femme, l'empêchant momentanément de reprendre un souffle que sa présence en elle rendait indispensable, interrompant un long râle de plaisir dont il savait être l'auteur. Renonçant à toute pulsion dominatrice, Delilah semblait s'abandonner dans ses bras, bien plus sûrement encore que la première fois. Cette première fois où June s'était offerte à ce corps rouillé par deux longues années d'abstinence. Deux années que Lehman avait sagement passé derrière les barreaux, cloîtré entre quatre murs, enfermant bien plus sûrement sa passion charnelle que son désir de liberté. Cette première fois qui avait ré-entrouvert les portes dorées de la luxure et entre lesquelles Maël s'était faufilé sans un regard en arrière, emprisonnant sa cible dans un regard brûlant d'une folie douce. Une première fois pendant laquelle il avait prouvé à la jeune femme toute l'étendue de son talent, mais que sa précipitation et son manque avaient empêché de satisfaire pleinement. Dès lors, l'homme s'était retrouvé telle une bombe à retardement, n'attendant certes plus rien de la part de celle qui avait momentanément su combler son vide (ou le contraire ? x)), mais dont le compte à rebours infini le rapprochait, à chaque seconde, de l'explosion. Une explosion dont June était, une fois encore, la victime et la responsable. Ainsi, plus intensément encore que la dernière fois, avec pour seul but le désir de la contenter, Maël labourait passionnément le bas-ventre de sa victime, sa virilité se perdant dans cette féminité offerte, dans ce sexe inondé de plaisir.

Dominateur, Maël finit par imposer à June son propre rythme, accélérant le mouvement de son bassin contre l'entre-jambe de la demoiselle. A chaque seconde, son cœur battait plus férocement contre sa poitrine, son souffle devenait plus irrégulier, ses râles de plaisirs, s'accordant avec ceux de Delilah, s'intensifiaient. Tel un tyran s'acharnant sur sa victime, il n'accordait aucun répit à celle qu'il pliait désormais à son orgueil. Celle-ci avait renversé la tête en arrière et entouré le fin bassin de son bourreau de ses longues jambes, le suppliant explicitement de ne pas s'en tenir là à sa sentence. Ce à quoi Maël se soumit avec un plaisir presque sadique. Sauvage, sa main glissa le long de sa cuisse qu'il emprisonna fermement, tandis que, prisonnier de l'étreinte de la jeune femme, tous ses muscles se tendaient, n'aspirant qu'à assouvir le désir de celle qui lui faisait vivre la plus délicieuse souffrance qu'il lui ai été donné de connaître. Inexorablement, une June experte poussait chaque parcelle de son corps au supplice. La passion lui vrillait les sens, tandis que son sang bouillonnait littéralement dans ses veines. Inondé dans un océan de satisfaction bestiale, Quinn ne pouvait que lutter, prolongeant l'instant, affrontant le paroxysme de son désir, empêchant sa virilité de sombrer et de s'évanouir dans la chaleur familière de ces entrailles offertes. Bientôt, son souffle se perdit dans la gorge ouverte de la jeune femme, tandis que celle-ci, entre deux halètements de plaisir, lui glissait quelques mots délicieux à l'oreille. Se redressant légèrement, le visage de Maël se fendit en un rictus triomphant de satisfaction. Instantanément, l'ego tout autant gonflé que cette partie de lui qui vivait en Delilah, il redoubla silencieusement de vigueur.

Silencieusement, oui. Maël était de ces hommes que le plaisir charnel enchaînait à un mur de mutisme. Trop arrogant pour laisser s'exprimer cette satisfaction que June provoquait si facilement en lui, son plaisir se lisait à travers son souffle irrégulier et son visage aux traits déformés par l'excitation. Une froideur factice décuplant son charme mystérieux, décuplé par les cris de celle avec laquelle ils ne formaient désormais plus qu'un. Se penchant sur sa poitrine, Lehman emprisonna longuement l'un des tétons de la jeune femme entre ses lèvres gourmandes, puis, capturant instantanément les prunelles de June d'un regard, il se pencha à son oreille et répondit simplement de cette petite voix supérieure qui avait le don d'en agacer plus d'un. ▬ Je sais. ▬ Ce à quoi la magnifique Bradford, désireuse de retenir un nouveau cri de plaisir, répondit en plantant cruellement ses dents dans la chair de son cou. Dans un grognement de douleur, la pression de la main de Maël se renforça sur la cuisse de la jeune femme, tandis que sa masculinité se taillait plus profondément encore un passage dans ses entrailles, son autre se main se refermant violemment sur sa nuque. Peu à peu, les minuscules gouttes d'eau, témoins de leur échappée dans le lac, se transformèrent en délicates gouttelettes de sueur sur la peau de Lehman. Celui-ci, le souffle aussi irrégulier que les vagues imperceptibles qui battaient les flancs de sa prisonnière, en proie à une euphorie proche de l'extase, se laissa aller dans les bras de celle à qui il avait si facilement offert de quoi le faire souffrir. Cette femme aux talents multiples, capable de lui procurer autant de plaisir qu'il n'en avait jamais connu, avait de quoi transformer ce simple attachement adultère en véritable dépendance. D'un simple regard, d'une simple caresse, elle pouvait faire fondre toute sa détermination et il savait désormais que June ne quitterait que très difficilement ses pensées. Il le savait désormais, cette divine créature, créatrice de sa passion, artisan de son désir, le mènerait à la folie aussi sûrement que la cocaïne en était capable. Sinon plus. Et il était bien plus qu'évident qu'il prendrait un plaisir pervers à en redemander, encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Il se sentait d'ailleurs prêt à troquer tous ces moments pendant lesquels il jouait avec sa petite poudre blanche contre un unique moment de jouissance offert par une femme dont le talent n'était plus à prouver.

Maël savait désormais que le moment de sa délivrance ne tarderait plus. Sa volonté à vouloir faire durer cet instant commençait à flancher, alors que son cœur essayait vainement de sortir de sa poitrine. Ses muscles endoloris et ces ongles qui lui déchiraient le dos le menaient bien plus sûrement à l'orgasme que les dernières minutes pendant lesquelles son seul but avait été de pousser June dans les derniers retranchements du plaisir. Le corps de l'homme épousait désormais parfaitement les formes sublimes de la jeune femme et tous deux se mouvaient dans une danse parfaite, les hanches de Delilah se balançant impeccablement au rythme du bassin de son amant. Rien ne semblait pouvoir les séparer. Ils étaient un ; deux morceaux de chairs destinées à se retrouver, réunis en une délicate cicatrice. Elle et lui. Elle et lui. Cela ressemblait à une fatalité commandité par une force supérieure ; un destin unique que les années avaient séparé et que la passion avait rassemblé. Dans un effort surhumain, le moindre geste relevant désormais de l'exploit, Maël avait passé une main dans les cheveux de sa proie ; une proie contre laquelle il s'acharnait, lui labourant cruellement des entrailles comme s'il cherchait désormais à la priver de ce qui faisait d'elle une femme. Les traits déformés par la passion et l'effort qu'il fournissait pour retarder l'incontestable finalité de leurs ébats, il perdit son souffle devenu incontrôlable dans le visage parfait d'une femme parfaite. Il ponctua le nez et la bouche de June de doux baisers, la tendresse tentant de se tailler un passage au travers de la bestialité. En vain.

Bientôt, emprisonnant ces mains qui ne cessaient de malmener son pauvre dos contre le sol, s'emparant sauvagement des lèvres de Delilah, empêchant cruellement l'air d'arriver jusqu'à sa bouche, le mouvement de va-et-vient se fit plus intense encore, creusant passionnément cet entre-jambe qui lui était devenue aussi vital qu'insupportable. Dans un long soupir de plaisir, sentant la chaleur de la féminité de la demoiselle se resserrer peu à peu sur sa virilité, tous ses muscles se tendirent et, dans un dernier sursaut de plaisir, alors même que tout son corps atteignait une douloureuse extase, il se libéra en elle. Cédant sous la torture de son bourreau, Maël rendit les armes et resta quelques secondes encore, prisonnier de cette chaleur qu'il répugnait de quitter. Enfin, il roula sur le dos, libérant finalement la jolie Bradford de son poids et resta là, allongé sur le sable, son ventre se soulevant irrégulièrement alors qu'il tentait de capturer la moindre parcelle d'air qu'il pouvait trouver, essayant vainement de calmer la course folle de son cœur qui tambourinait de manière impitoyable contre ses côtes. Les yeux fermés, il ne chercha pas à lutter contre les rayons du soleil qui parvenaient à percer cruellement ses paupières. Témoin de sa nudité, le ciel l'observait, souriant malicieusement devant cette soudaine faiblesse provoquée par ce corps de rêve allongé à ses côtés.

Roulant sur le ventre, Maël se rapprocha finalement du délicat visage de celle qu'il venait d'aimer avec une violence ponctuée d'une rare tendresse. La couvrant d'un regard passionné et satisfait, il passa doucement un doigt le long de sa joue, obligeant tranquillement son visage à pivoter dans sa direction. Capturant son regard, l'homme effleura ses lèvres d'un doux baiser avant de laisser un petit sourire serein se balader sur son visage encore marqué d'une certaine bestialité. Quinn était de ces hommes qui, une fois la sauvagerie coïtal passée, se montraient d'une douceur et d'une prévenance rare à l'égard de celles qui venaient de les envoyer au septième ciel. Lehman comprenait désormais pourquoi il avait tant aimé ses premiers ébats avec la jolie Bradford et pourquoi il avait montré si peu de détermination à ne pas réitérer l'expérience. June était irrévocablement une femme qui maîtrisait son art. Séductrice, elle l'était certes... Mais son talent ne s'arrêtait pas là. Elle ne laissait rien au hasard. Chacune de ses paroles, chacun de ses gestes, était mesuré, comme prémédité. Elle poussait lentement sa victime aux limites de la patience, l'enfermant entre trois murs, obligeant sa proie à se retourner contre elle dans l'espoir de se sauver. Une échappatoire qui se trouvait finalement bien plus agréable que la fuite et à laquelle, même un homme comme Maël, n'avait pas su résister. Mieux encore, June s'était d'abord imposée en dominatrice, puis avait laissé Quinn s'emparer des commandes ; ceci, tout en gardant une main autoritaire sur la situation. Et cela était une chose à laquelle notre homme n'avait jamais eu le plaisir de goûter.

Sans quitter la jeune femme des yeux, Maël posa une main exercée sur le bas-ventre de la jeune femme. Un ventre encore brûlant et plein de promesses. Son souffle chaud alla momentanément se perdre dans la gorge palpitante de Delilah, puis, captant une nouvelle fois son regard, il afficha un petit sourire à la fois satisfait et amusé. ▬ Mille fois mieux que moi, hein ? Ben putain, j'ose pas imaginer... ▬ BAM ! Il ne s'oubliait pas le Maël. De toute évidence, certaines paroles que la jeune Bradford avait pu lui adresser par le passé lui étaient plus ou moins restées en travers de la gorge. Fidèle à lui-même, tel l'insupportable rancunier qu'il était, il ne pouvait s'empêcher de remettre les anciennes querelles sur le tapis. Sans même laisser à June le temps de réagir à sa stupide provocation, l'homme se pencha à son oreille, la mordilla sans retenue avant d'ajouter, la plus sincèrement du monde. ▬ Merci. ▬


En vrai, c'est des tarés d'être aller faire ça sur le sable XD
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMar 15 Mar - 8:28


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 122369Sanstitre1


La prise de Maël refermée avec une brutalité sans nom sur sa cuisse ; ce qui lui valut une nouvelle morsure un peu plus importante que les autres ; le mouvement continu de leur bassin ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Le but ultime restait pourtant une extase parfaite ; et cela sous entendait un arrêt sans doute aussi brutal que Maël de tout ébat. Cette finalité semblait bien dommage ; June n'était néanmoins pas en état de s'en rendre compte ; ni même de songer au moment ultime où il pousserait son dernier effort pour cesser toute activité autre que reprendre son souffle. Leurs respirations tout aussi à l'unisson que le mouvement infini de leur corps ; Maël ne faisait pas montre de tels cris ou de tels râles que ceux que pouvaient pousser la jeune femme bien incapable de les retenir ; néanmoins elle lisait dans ses yeux son désir et son excitation à son comble. il ne risquait pas de la tromper aussi aisément ; alors qu'il lui semblait le connaître presque parfaitement. Et puis sans vouloir paraître prétentieuse ; elle était bien certaine de ne pouvoir le laisser de marbre ; alors que son corps nu réchauffé et sa poitrine généreuse se cabraient sous les coups de son amant ; alors que ses baisers redoublaient d'intensité sur son visage et qu'elle prenait position dans sa bouche avec une facilité déconcertante. Oui ; Maël prenait dans cette situation délicate un plaisir au moins aussi important que celui de June ... voire peut être plus.

Puis Maël la poussait simplement et surement vers une extase profonde et intense. Les yeux a moitié clos ; elle profitait de quelques secondes pour admirer le magnifique visage de son amant qui s'activait sur elle ; contemplant ses yeux ; sa bouche ; son nez ; ses joues ; passant en détails chaque infimes parcelles de lui ; qu'elle rêvait d'embrasser ; de tâter de sa langue ; de ne jamais laisser filer ; marqué comme un indélébile souvenir présent dans sa mémoire. Les mains de Maël retirèrent ses bras de son dos qu'elle griffait allégrement ; sans doute sans même s'en rendre compte ; avant de les plaquer au sol et de l'embrasser sauvagement. Son plaisir porté à son summum ; elle se sentit mourir de plaisir ; défaillir d'un trop plein d'émotions ; son bas ventre s'enflammer ; capable de cramer aisément toutes les parties de son corps entier. La violence de Maël ; son visage déformé par un plaisir inexorable ; sa brutalité mêlé a un ultime coup de rein finirent par avoir raison d'elle ; et en un dernier soupir ; mélangé à celui de Maël ; elle le sentit s'abaisser légèrement ; tous ses membres devenir inertes ; sa virilité laissant déferler en elle une vague presque toute aussi importante que celle qui lui titillait les pieds depuis le début de leurs ébats. Un ultime soupir ; puis Maël roula sur le côté ; laissant le corps de June fatigué sur la sable ; désormais réchauffé par le soleil qui l'agressait de ses rayons brulants.

Le corps de son amant reposant tranquillement à ses côtés ; elle aurait rêvé de tâtonner dans le sable pour s'unir dans une dernière caresse en effleurant ses mains ; et en glissant ses doigts entre ceux de Maël. Elle ne put s'y résoudre. Seul Elias pouvait avoir le droit à ce genre de tendresse ; seul lui pouvait prétendre à l'amour de June. Un léger frisson la parcourut lorsqu'elle songea à son petit ami qu'elle trahissait de la pire des façons ; frisson qui se transforma en tressaillement de plaisir lorsqu'un doigt de Maël effleura sa joue ; et qu'elle tourna sa tête de son côté pour l'admirer d'un peu plus près encore. Un nouveau baiser vint prendre place sur ses lèvres ; alors qu'elle fermait les yeux pour gouter le moment présent dans son intense plénitude ; brisée ouvertement par une réplique pour le moins déplacée de Maël. A cette entente ; elle n'émit qu'un simple sourire avant de tourner à nouveau le visage vers le ciel ; dévisageant cette étendue bleutée sans doute aussi belle que le lac ; n'ayant ni la force de s'énerver ; ni celle de partir dans un fou rire incontrôlable. Simplement celle de sourire au ciel ; comme un don d'elle même ; son corps nu semblant lui faire affront alors qu'elle côtoyait celui de Maël. Ce dernier s'approcha d'elle ; mordillant son oreille sans vergogne alors qu'elle sentait son souffle chaud lui titiller le visage ; comme une ultime provocation. Puis un magnifique merci.

Sincère ; sifflé ; glissé ; dans une douceur extrême qui contrastait sacrément avec le personnage. Le sourire sur le visage de June ne mit que quelques secondes à s'effacer complétement ; alors que son regard croisait celui de son amant ; ne pouvant s'empêcher d'admirer une fois de plus la perfection de son visage. La main de Maël se trouvait toujours sur son entre jambe ; elle répondit simplement à cette remarque en ajoutant la sienne au dessus ; et en déposant un doux baiser sur ses lèvres. Toujours haletante ; elle revoyait encore avec exactitude la façon dont leur deux corps se mouvaient ; proches à la perfection ; le plaisir qu'elle y avait gagné. Elle aurait aussi pu le remercier pour un tel don de lui ; ça n'aurait même été que justice finalement. Mais non ; Maël restait Maël ; son sourire malicieux et sadique sur le visage ; et elle ne pouvait décemment répondre avec la même sincérité.

    June - « De rien ; ce fut un plaisir. » lança-t-elle joyeusement ; agrippant la main de Maël qui reposait sur son entre-jambe et le forçant ainsi à se lever.

June lui sourit ; se collant une ultime fois à lui pour un nouveau baiser qui avait retrouvé toute sa fougue d'antan ; alors qu'elle termina de le provoquer en amenant la main de Maël jusqu'à son sexe humide ; dans une dernière caresse. Ce fut néanmoins un simple plaisir qu'elle s'offrait ; le but n'étant plus le même ; après tout elle avait déjà eu ce qu'elle voulait du plus profond de son corps. Elle n'espérait plus de Maël que sa proximité et ses caresses. S'éloignant de lui avec brutalité ; elle jaugea les vêtements au sol ; regardant d'un oeil dédaigneux et désespéré les siens qui trempaient dans l'eau. Son soutien-gorge disparu ; son tee-shirt flottant lamentablement sur l'eau bleutée du lac ; il ne lui restait plus que son pantalon non loin auquel elle ne jeta qu'un regard dédaigneux. Ce fut finalement la chemise de son amant qui attira son regard ; et elle s'abaissa pour la rattraper ; laissant à un Maël sans doute désemparé une jolie vision de son fessier. Enfilant cette belle chemise masculine encore emprunte de l'odeur alléchante du jeune homme qu'elle désirait tant ; elle adressa un dernier sourire à Maël inerte avant d'entamer la montée jusqu'à son appartement ; ayant soudain recouvert la totalité de ses forces. C'était un plaisir tout aussi grand que de se retrouver à nouveau dominatrice ; celle qui montrait le chemin.

La porte à peine ouverte offrit à June une parfaite vision de ses clés au sol ; et de son pull reposant délicatement sur le même parquet de son salon. Elle se souvenait parfaitement de cet habit ; qu'elle avait oublié chez Elias une nuit torride qu'elle y avait passée ; où il n'avait finalement pas beaucoup collé son corps ; remplacé par un petit ami particulièrement attirant. Elle se souvenait avec l'identique exactitude du coup de téléphone qu'elle lui avait passé ; réclamant ce fameux vêtement qui restait l'un de ses favoris. Une discussion certes futile ; parsemée de tant d'autres tirades amoureuses particulièrement dégoulinantes ; ce qui démontrait bien parfaitement à tel point June devenait une autre femme en sa compagnie. Et le voilà au beau milieu de son salon ; sur le sol. Elle s'en approcha ; intriguée par cette découverte mystique ; ne soupçonnant pas la moindre seconde la dure réalité qui serait bientôt la sienne. Les clés étaient reconnaissables entre toutes. C'était celles que June avait offertes à Elias quelques mois auparavant ; lui montrant ainsi à quel point sa confiance était scellée ; et comme son amour était puissant. Jamais elle n'aurait pu oublier cet instant de pure douceur ; qui semblait les avoir entourés d'un halo de bonheur.

June déglutit péniblement ; s'abaissant pour les ramasser ; les faisant cliqueter entre ses doigts tremblants. Il n'y avait pas mille circonstances réalistes qui pourraient en expliquer la présence ; Elias avait du passer par là ... alors qu'elle se trouvait sur la plage ; partageant son doux plaisir charnel en compagnie de Maël ; qui se trouvait n'être autre que son propre père. Voici la vision à laquelle il avait été confronté ; durement ; lamentablement. Ce qui expliquait ... tout. Tant de choses. June laissa tomber les clés au sol ; suivant les mouvements exacts de son petit ami quelques minutes auparavant. Lorsque Maël pénétra sur le pas de la porte ; elle avait la tête basse ; les yeux mouillés ; emplis de larmes qu'elle tentait vainement de réfréner. Pas devant Maël. Surement pas. Malgré tout ce qui s'était passé ; elle était bien incapable de lui en vouloir. Sa colère seule se retournait face à elle ; face à cette stupide femme qui n'avait pas même été capable de résister à son plaisir charnel ; encore moins au nom de l'amour indéniable qu'elle éprouvait pour Elias. Et afin d'accentuer la douleur de ce dernier s'il venait à l'apprendre ; elle avait choisi une magnifique cible ... jetant son dévolu sur son père. Père lâche ; qui l'avait abandonné tout petit ; et qui n'avait pas même pris la peine de chercher à le connaître une fois revenu à Lewis. Bref ; un père indigne.

    June - « Elias ! C'est Elias ! » déglutit-elle ; péniblement ; alors qu'elle parvenait encore à retenir les larmes qui menaçaient pourtant d'éclater. « Il est venu et ... il nous a vu. Ce sont ses clés ! » lança-t-elle en montrant le trousseau de son majeur. Son désespoir était lisible dans ses yeux ; lorsqu'elle murmura ; néanmoins assez fort pour qu'il puisse l'entendre : « Je ... Excuse-moi ... Je ... »

June se mit à courir ; où elle ne sut le dire ; trop aveuglée par les larmes qui coulaient dorénavant sur ses joues ; achevant leur course folle sur son menton puis sa peau ouverte. Uniquement à moitié couverte d'une chemise d'homme. D'un autre homme que son copain. La salle de bain lui sembla un refuge adéquat ; elle s'y abandonna sans jamais cesser de courir ; se heurtant à la porte. Son chemin la mena droit à la douche ; où elle se retrouva agenouillée ; la tête sur les genoux ; où elle sentait une eau glacée lui percer la peau de part en part. Finalement ; n'était-ce pas une légitime vengeance d'Elias qu'elle avait tant trahi ? Ses cris se perdaient dans le silence environnant ; alors qu'ils étaient autrefois de plaisir ; ils étaient maintenant de douleur. Une douleur affligeante ; atroce ; pire encore qu'elle n'aurait jamais cru possible. Elle ne savait plus même ce qu'elle désirait ; la présence ou l'absence de Maël ; elle voulait simplement avoir une occasion de s'expliquer ; de s'excuser sur ... non ; en vérité ; elle n'avait rien a dire. Rien ; hormis reconnaître ses torts en leur intégralité. Et ils étaient bien nombreux. June n'avait aucune excuse. Aucune. Et par sa faute ; elle allait perdre l'homme qu'elle aimait. Un nouveau cri déchira le silence.

(Désolée Désolée c'est tellement nul u.u')

Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeMer 16 Mar - 1:02

Mon Dieu, pardonne-moi pour ce post --'
/va se pendre/
T'as raison j'aurais du rp hier, quand j'avais quelques d'idées T.T

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 654826tumblrli12whyJ2O1qciopvo1500


JUNE & MAËL
ϟ the women prefer traditional monsters


Maël avait tendrement plongé ses yeux dans ceux, profonds et magnifiques, de la jeune femme étendue à ses côtés. Un regard serein, impassible, comme si cette longue étreinte charnelle qui les avait uni pendant plusieurs minutes avait finalement inhiber toute agitation, toute excitation ; comme si toute luxure, toute sensualité avait été chassé au profit d'une douceur chaste et innocente. Une simple illusion que la main de l'homme, posée sagement sur le sexe de la divine créature, détruisait plus assurément encore que cette lueur qui continuait inlassablement à briller au creux de ses prunelles. Cette lueur mutine, rebelle, éclatée de fierté et d'arrogance, parsemé d'ambition et emprunt de cette insolence qui le caractérisait si bien. Un regard qui se rassasia une dernière fois de ce corps parfait, gravant profondément le moindre détail dans sa mémoire. Ces yeux encore étincelant de plaisir, cette bouche aussi alléchante qu'un fruit mûr, cette gorge palpitante, cette poitrine nue si proche de la perfection, ce ventre qui se soulevait si irrégulièrement et qui, décidément, ne cessait d'attirer son regard, ces longues jambes interminables, magnifiques, qui l'avaient retenu prisonnier pendant plusieurs minutes et qui reposaient désormais tranquillement sur le sable. Apaisé, le regard de Maël retourna au visage de June, affichant ce petit sourire satisfait qui maintenant ne quittait plus ses lèvres. Ce petit sourire suffisant que beaucoup lui connaissait, agaçant, supérieur, mais ô combien séduisant. Un sourire qui s'élargit encore à la réplique de la jeune femme.

Aidé par celle-ci, l'homme se hissa sur ses jambes et se retrouva une nouvelle fois envahi de la chaleur charnelle de Delilah qui, provocatrice, s'empara langoureusement de sa bouche. Ce à quoi Quinn répondit pleinement, ripostant en s'emparant presque violemment de sa nuque, tout en laissant docilement la divine Bradford guider sa main vers son entre-jambe. Un moment intense que June brisa un peu trop rapidement au goût de Lehman. S'arrachant brusquement de lui, elle s'éloigna, laissant derrière elle un Maël tant frustré que comblé. Ce dernier l'observa longuement, se délectant une dernière fois de ses formes qu'elle finit par dissimuler derrière sa propre chemise, avant de s'éloigner sans un regard, en direction de sa villa. Se détournant de cette vision divine, d'une June s'éloignant à demi-nue, l'homme reporta toute son attention sur le lac. Tout sourire, les battements de son cœur retrouvant peu à peu un rythme normal, il s'étira sans pudeur, déchirant d'un simple mouvement ses muscles endoloris, encore engourdis par l'effort. Avisant son pantalon lourd d'eau, qui traînait solitairement sur la plage, Lehman poussa un petit sourire résigné, s'en empara et l'enfila, non sans peine. Sentant des dizaines de grain de sable lui déchirer la peau, il grimaça de douleur, le simple contact du tissu humide contre sa chair inhibant tout le plaisir qu'il avait pu trouver dans les caresses de la jeune femme. Dur, dur retour à la réalité...

A son tour, ignorant la suprême beauté de ce lac, Maël s'en retourna vers la maison de Delilah. Fourrant les mains dans ses poches humides, l'homme ne se pressa pas, peu disposé à retrouver la chaleur oppressante de la villa. Arrivé devant la porte, il hésita, comme prit d'une envie soudaine de prendre la fuite. Soudain mal à l'aise, un étrange pressentiment vint se loger au creux de son estomac, comme si cette porte close lui promettait une très désagréable surprise s'il prenait le risque de la franchir. Pourquoi s'entêterait-il à pénétrer une fois de plus cet endroit de toute façon ? Il avait plus ou moins eu ce qu'il désirait, non ? Il s'était excusé et ce, comme il se devait. June l'avait, de toute évidence, pardonné pour son insupportable comportement ; il pouvait donc s'en retourner chez lui, léger comme un papillon et retrouver sa misérable petite vie de solitaire, retrouvant la fidélité de sa très chère drogue et de ses bouquins. Pourtant, Quinn ne pu se résigner à agir comme à l'accoutumé, poussant par une force indestructible et intransigeante, communément appelé la curiosité. Et puis... Il ne pouvait décemment retourner chez lui ainsi vêtu. Lehman était un gentleman (euhm !) et ne pouvait laisser s'échapper cette infime part de dignité qu'était capable de lui offrir une simple chemise. Sans plus de délibération donc, Maël posa une main lourde sur la poignée de la porte, l'abaissa et la poussa, pas même inquiet de ce qu'il allait découvrir, pourtant conscient que son instinct le trompait rarement.

Accueilli par une June défaite, au bord des larmes, Maël resta planté là, sur le seuil de la porte, incapable de faire le moindre geste, affichant simplement un air de totale incompréhension. Immédiatement, son désir de fuite se fit plus intense. Au-delà de son incapacité à comprendre cette réalité pourtant évidente qui trônait sous son regard, Lehman était de ces hommes que toute trace de faiblesse affichée poussaient au dégoût et à la dérobade. La peur et la tristesse : deux sentiments qu'il ne connaissait que trop bien et qu'il avait résolument repoussé en dehors des frontières de son existence pour ne plus les laisser s'y engouffrer à nouveau ; deux sentiments qui faisaient partie de cette aversion qu'il avait pour toute forme d'attachement. Soudain emprunt d'un profond malaise, Quinn recula d'un pas, cherchant vainement un prétexte pour ne pas s'éterniser devant la détresse ouverte de cette femme qu'il avait comblé de plaisir quelques minutes plus tôt. Non, il devait partir ; il ne voulait pas s'immiscer dans le désespoir de cette femme, accueillant cette seule pensée comme un piège duquel il pourrait plus s'échapper. Mais la jeune Bradford fini par rompre le silence. D'une voix faible, ponctué de tremblements et de sanglots, elle parla, tentant inexplicablement d'expliquer la situation à un homme qui ne rêvait que de prendre ses jambes à son cou. Des paroles qui scellèrent la porte dans le dos de Maël, la verrouillant à double tour.

Elias ? Pourquoi donc parlait-elle d'Elias ? Que venait faire son très cher fils dans l'histoire ? Perplexe, Maël resta un moment interdit devant les mots de June, alors que celle-ci se sauvait en courant. Puis, aussi lentement que sûrement, les pièces du puzzle s'assemblèrent dans l'esprit de Lehman, l'aidant à mettre le doigt sur ce qui lui échappait. Bien sûr ! Elias... Le petit-ami de Delilah... Un très léger détail que les surprenantes caresses de la jeune femme avait réussi à balayer de son esprit. Instantanément, les yeux de l'homme se posèrent sur les clés abandonnées qu'elle avait désignés d'un doigt tant accusateur que tremblant. Se penchant, il les ramassa à son tour, les faisant longuement tourner dans ses doigts fins, alors que les pleurs de June résonnaient jusqu'à ses oreilles. Le regard éteint, il sembla sombrer dans des pensées aussi sombres que contradictoires. Il devait bien l'avouer, il se fichait pas mal d'Elias et de ce que celui-ci pouvait penser. Tel le père indigne et malhonnête qu'il était, il se fichait bien de le faire souffrir ; cela faisait des années qu'il n'avait pas adressé la parole à son fils et n'était d'ailleurs pas certain de réussir à le considérer comme tel. Depuis son retour à Lewis, leurs confrontations s'étaient résumées à de simples rencontres muettes qui n'avaient réussi qu'à conforter Maël dans ce choix qui l'avait poussé à faire ses valises neuf ans plus tôt. Oui, peu importait Elias et la douleur qu'il avait pu ressentir en voyant sa bien-aimée dans les bras d'un autre. Son fils n'était qu'un homme parmi tant d'autre... Quoique... Non. Son fils était une erreur. Son erreur. Une erreur qu'il considérait comme la cause première de son propre malheur ; cette erreur qui l'avait si longtemps ligoté à ce village qu'il détestait tant. Elias l'avait fait souffrir... Inconsciemment et indirectement, certes, mais monnaie de sa pièce lui était désormais rendue. Chassant imperceptiblement la chair de sa chair de ses pensées, incapable d'ignorer les cris de douleurs qui lui déchiraient les tympans, Quinn reposa un regard suppliant sur la porte d'entrée.

Il ne voulait pas rester, préférant laisser June seule avec sa douleur. La rejoindre dans un tel moment c'était s'ouvrir à ses sentiments et à ses peines ; c'était ouvrir la porte à l'affection ; c'était agir avec une humanité que Maël ne se connaissait pas... Lui qui n'avait pas versé la moindre larme depuis l'âge de douze ans ; lui qui acceptait toute forme de douleur sans même ciller ; lui qui fuyait tendresse et affection pour souffrance et ignorance, comme s'il ne méritait rien d'autre que le mépris et la haine de ce monde. Alors, pourquoi hésiter ? Par reconnaissance ? Non. Par culpabilité ? Encore moins. Pour tenter de prouver à June qu'il n'était pas l'être abjecte qu'il laissait paraître ? Que nenni. Il n'existait en réalité qu'une seule explication. Maël était Maël. Et tant qu'il le resterait, il ne pourrait s'empêcher d'agir de la façon la plus incompréhensible qui soit ; même pour lui. Le véritable paradoxe qu'il était ne pouvait se résoudre à prendre la fuite. C'était trop simple. Bien trop simple. Surprendre le monde était chose bien plus complexe et ô combien plus attrayante à ses yeux. Finalement, posant délicatement le trousseau de clés sur la table-basse, Lehman laissa ses pas le mener jusqu'à la salle de bain, ses pieds guidés par les bruyants sanglots de cette femme... L'essence même de son indécision.

Sans même frapper, Maël poussa délicatement la porte et resta un moment indécis devant le pitoyable spectacle qui s'offrait à ses yeux. Inconsolable, June était là, prostrée dans la douche, victime de la morsure d'une eau glaciale ; ses pleurs, qu'elle avait tenté de dissimuler au regard de son amant, désormais affichés. Depuis combien de temps n'avait-il pas vu de larmes rouler le long de joues rougies par le désespoir ? Des mois. Des années... S'approchant silencieusement de la jeune femme, l'homme commença par réagir exactement comme il en avait l'habitude face à l'indécision et la perplexité et... S'alluma une cigarette. Le tabac : quel allié de taille en de pareille situation ! Longuement, dans un silence de mort, Quinn resta là, immobile, sa main portant sa cigarette à ses lèvres, retrouvait le chemin familier jusqu'à sa bouche. Enfin, il s'accroupit et, portant une main sous le menton de la jolie Bradford, la força à relever ce visage baigné de larmes. Glacial, le regard de Maël avait retrouvé toute sa froideur et son mystère. Imperceptiblement, il avait revêtu ce masque qui était le sien ; celui qu'il affichait en toute occasion. Imperturbable, inaccessible, il n'offrit même pas à June le spectacle d'un rictus déplacé. D'une voix tout à fait neutre, il brisa le silence que la jeune femme ponctuait de légers sanglots. ▬ Laisse-lui donc le temps de réaliser ce à quoi il renonce... ▬ Paroles inutiles... Maël le savait. Elias était un homme ; un Lehman qui plus est. Incontestablement, il devait avoir sa fierté ; Quinn n'avait même pas besoin de le connaître pour le savoir. June avait commis l'impardonnable, trahissant cette confiance aveugle qu'il lui avait très certainement offerte. Rien ni personne ne pouvait effacer ce qu'Elias avait vu. Et même si cela devait arriver, l'homme se doutait que Delilah ne se laisserait pas pardonner. Elle devait être femme à vouloir se punir... Non pas d'avoir trompé son petit ami de la plus horrible des manières, mais plutôt de s'être fait prendre ; de ne pas avoir su dissimuler ce précieux secret aux yeux même de celui qui en était victime.

Relâchant finalement la pression que sa main exerçait sous le menton de la jeune femme, Maël coinça sa cigarette entre ses lèvres, se leva et s'assit sur le rebord de la baignoire après avoir ouvert les robinets. L'homme ne réfléchissait pas, tentant machinalement de calmer cette détresse qu'il avait bien du mal à supporter. Une détresse qu'il était même incapable de comprendre ; incapable d'en saisir la finesse ; incapable même de comprendre le chagrin de Delilah... N'affichant aucune pitié, aucune compassion, il tentait silencieusement de se convaincre qu'il n'était pas là parce qu'il le désirait. Une évidence qui lui tourmentait cruellement l'esprit, creusant une brèche dans son cœur de pierre... Sans plus chercher d'explications à ce comportement tout à fait indigne de Maël Quinn Lehman, celui-ci s'approcha une nouvelle fois de la jeune femme, sans même chercher à savoir s'il oui ou non elle souhaitait sa présence. ▬ Viens... ▬ D'une autorité qui ne souffrait aucune objection, il la souleva délicatement et la mena jusqu'à l'eau chaude de ce bain qui continuait à se remplir bruyamment, lui offrant là l'occasion de se laver de tous ces grains de sable restés collé à sa peau, à ses cheveux ; se laver de son odeur et des effluves de leur passion consumée. Maël n'avait rien d'autre à lui offrir... Pas d'étreinte, pas de parole superflu, ni même de regard compatissant. Juste une prévenance que l'homme parvenait à mettre sur le dos du plaisir que June lui avait donné précédemment. Il lui devait bien ça. Sans un mot, simplement accoudé au rebord de la baignoire, il tenta une dernièrement fois de capter son regard désorienté et, portant la main à sa bouche, il lui tendit finalement sa cigarette, cette alliée fidèle qui venait de l'aider à ne pas se comporter comme le pire salaud de la terre.

Du grand Maël. Encore. Toujours. Incapable de s'en tenir à la simplicité, refusant de laisser des adjectifs tels que "galant" et "courtois" s'ajouter à la courte liste de ses qualités, allant même jusqu'à assommer ces évidences à coups de pelle. Il était là avec ce regard glacial qui semblait dire Je suis là, je te fais couler un bon ben chaud, mais c'est pas du tout pour te remonter le moral; hein. Je m'occupe pas de toi, fais comme si j'étais pas là. Stupide ? Oui. Puéril ? Et comment ! Mais Maël était totalement incapable d'enterrer sa fierté ; son arrogance criant au et fort que rien ni personne n'était capable d'ébranler l'homme qu'il était.

Désespérant...
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeJeu 17 Mar - 3:06


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 519050104


Pas une seule seconde elle n'aurait pu imaginer que Maël la rejoindrait. Elle le connaissait néanmoins assez bien ; et avait fini par comprendre son mode de fonctionnement. Monsieur Lehman serait toujours là où il ne devrait pas être. Il ferait toujours ce qu'il n'était pas en droit de faire ; et dirait ce qu'il ne fallait pas. Une négation complète à lui seul ; il prenait un malin plaisir à tourmenter les autres ; attirant aux yeux d'une femme désespérément déprimée une tentation à laquelle elle n'aurait pu que céder. Décemment ; il semblait le diable en personne. Mais malgré ça ; malgré tous les défauts dont le pauvre homme se voyait accablé ; June voulait qu'elle le rejoigne. Pourquoi ; elle n'aurait su le dire. Elle n'aurait pas eu de lui la moindre marque d'affection ; pas plus que de tendresse ; elle en avait parfaitement conscience. Néanmoins ; le savoir parti tel un lâche qu'il paraissait pourtant être descendrait sa fierté en flèche ; et elle n'aurait pu tolérer un tel affront. Si même Maël l'avait abandonné ; aussi coupable qu'elle ; ayant agité sous ses yeux mi clos par l'ennui un hochet irrésistiblement attirant ; ça aurait voulu dire qu'elle n'était rien d'autre pour lui qu'une femme à mettre dans son lit. Aucune affection venant altérer ce simple jugement. Et elle n'aurait pu accepter cela. Jamais. Qu'un homme soit plus important à ses yeux que l'inverse n'était vrai ; ça relevait de l'ordre de l'impensable.

Néanmoins là ; sous cette douche glacée ; de longs sanglots traversant sa gorge et tourmentant ses oreilles ; elle ne cessait de pleurer. Et Maël n'en était pas la cause. Il n'en avait été qu'une condition ; la poussant pitoyablement à trahir la confiance autrefois aveugle qui résidait entre Elias et elle. Cet homme était son âme ; son guide. Il avait tout fait pour elle ; la poussant à changer ; devenir femme meilleure. Elle aurait pu tout lui demander. Mais pas ça. Jamais elle ne lui aurait fait l'affront de l'inciter à devenir plus cynique ; plus surprenant ; plus joueur voir plus méchant ... à l'image de son père ; en vérité. Rien que ça était une injure. Non ; elle n'aurait pu se le permettre. Mais peut-être qu'il aurait préféré ça ; à cette odieuse trahison qui venait de prendre tout son sens ; sous ses yeux sans doute rongés par la colère. Il ne lui pardonnerait jamais. Ne le pourrait pas. Qui en serait capable ? Mais malgré toutes ses certitudes ; malgré toute sa souffrance ; elle ne regrettait pas ; ne regrettait rien. Si c'était à refaire ; nul doute qu'elle tenterait à nouveau l'expérience. Mais ce qu'elle ne se pardonnerait elle même jamais ; c'était d'avoir ainsi causé la souffrance d'Elias. Car même si elle ne l'avait pas vu ; ne l'avait même jamais entendu parler de cette histoire ; elle était certaine que quelque part ; pas loin ; il souffrait autant qu'elle.

Les pas de Maël se rapprochèrent de la salle de bain. Les yeux surpris par un tel acte qui lui ressemblait si peu ; ses poings se fermèrent ; machinalement. Elle craignait les remarques cyniques dont lui seul avait le secret ; susceptibles de la pousser dans ses derniers retranchements. Elle craignait son regard froid et distant ; son immobilité plus dérangeante encore que le silence. Mais ce dont elle avait le plus peur ; c'était de son jugement. Être vu dans un tel état ne l'enchantait pas ; pire encore ; il la terrifiait. Là ; il s'agissait de Maël. De Maël ; son amant plus si secret que ça ; de Maël ; celui qui s'intéressait à elle simplement parce qu'elle semblait différente. Et surtout ; au delà de ça ; le mal venait de son fils. Son incompréhension devrait donc être plus grande encore ; frisant les limites de l'insondable. Était-il capable d'offrir un sens au mot "amour" ? Pourrait-il comprendre un jour ce qui liait Elias et June ? Non ; sans doute pas. Il fallait qu'elle s'y attende ; il se montrerait sans doute détestable avec elle. Mais finalement ; elle ne méritait rien d'autre. Le visage coincé entre ses bras et ses jambes ; complétement recroquevillée ; elle refusait qu'il la voit dans cet état. Pas lui. Pas Maël. Et pourtant ; ses pas s'arrêtèrent bientôt devant la douche où elle s'était réfugiée ; le regard perdu dans ses bras. Elle ne put lever les yeux vers lui ; incapable de cautionner la pitoyable laideur de son visage désormais rosi par le désespoir ; la pathétique situation dans laquelle elle se trouvait. Comme elle l'avait prédit ; il se posa dans une immobilité dérangeante ; qui poussa bientôt June à espacer le temps de ses sanglots ; à se calmer pour au moins garder contenance suffisante. C'était bien peine perdue ; et elle haletait lamentablement ; alors que l'étrangeté de la situation se frayait un passage dans son esprit. Son souffle se fit plus long ; alors qu'elle entendit le bruit familier d'un briquet qu'on allume ; et d'une cigarette dont on aspire la nicotine. Souvent ; Elias en fumait une au réveil ; il avait néanmoins la bonté de se réfugier dehors ; où elle le rejoignait ; glissant ses longs bras le long de son corps ; et regardant le paysage la tête posée sur son épaule. Ils se perdaient tous les deux dans une douceur dont ils ne voyaient plus le bout ; semblant s'endormir sur la tranquillité pourtant instable d'un tel amour. Son odeur était reconnaissable entre mille ; et sans doute la plus agréable qu'elle avait eut le bonheur de sentir. Finalement ; pas si différente que celle de Maël.

A ses pensées ; ses sanglots reprirent de plus belle ; alors qu'un doigt de l'homme face à elle entreprit la délicate aventure de lui lever la tête ; la forçant à le dévisager. Elle ne le put décemment pas. Blessée dans son amour propre ; son regard dévia de sa trajectoire initiale ; se perdant dans quelque chose qu'elle ne pouvait évidemment pas voir. Les paroles de Maël vrillèrent ses tympans ; sans qu'elle ne puisse même en comprendre le sens. Plus rien n'avait d'importance ; finalement. Elle pourrait bien rester là toute sa vie ; rares seraient-ils à s'en soucier. Elias ne faisait plus partie du lot. Puis les paroles de Maël firent sens dans sa tête ; dont elle aurait pourtant mieux fait de se passer. Sa première envie fut de hurler ; traitant son amant de menteur (au mieux) ; elle ne s'y résolut toutefois pas ; n'ayant aucune envie d'aggraver son cas déjà particulièrement éloigné. Elle était loin d'être une jeune fille naïve dont on doit apprendre l'absence du père Noël ; et son agacement n'était pas lié qu'à cette stupide réplique qui se voulait sans doute agréable. Et au fond ; ne l'était-elle pas ; surtout d'un homme comme Maël ? Nul doute qu'il lui faudrait patienter un peu avant d'apprécier la douceur de ses dires ; et de le reconnaître. Elle voulut lui répondre ; fut empêchée néanmoins par un nouveau sanglot alors que le flot de larmes ne semblaient pas vouloir se stopper. Le doigt de Maël retira sa pression ; son visage retomba mollement entre ses bras ; caché de la vision de cet homme qu'elle n'avait aucune envie de dégouter. En proie à une douleur inconcevable ; elle tâchait de se calmer ; voulut même éteindre la douche. Elle n'en fut pas capable ; lever un simple bras lui sembla un effort sur-humain. Finalement ; elle n'en eut pas le besoin.

Après quelques minutes de silence ; uniquement trompé par la respiration forte de June et ses quelques sanglots qu'elle essayait tout de même de cacher ; Maël se releva de l'endroit où il s'était sans doute assis. Elle entendit le bruit de ses pas ; a la fois curieuse et peureuse de ce qu'il aurait bien l'audace de faire ; dorénavant ; et elle ne fut pas surprise. Faisant glisser sous son corps fragile un bras qui se voulait fort ; il l'enveloppa de sa poigne avant de la soulever avec une facilité déconcertante. Enfantine ; elle n'était plus dans les bras de Maël qu'une petite enfant à qui on vient d'enlever un jouer ; et dont le père essayait de calmer les caprices. Le visage face à son torse nu ; elle se surprit à s'en servir comme oreiller avant que ses sanglots repartirent de plus belle ; pour la troisième fois consécutive. Gamine écervelée ou adulte en proie à une terrible peine de cœur ; la différence s'avérait tout de même assez infime. Réconfortée par la douce chaleur de la peau de Maël ; elle pénétra le bain poussée par les étranges soins de cet homme promettant pourtant de se comporter comme le pire des salops. Il la surprenait agréablement ; et elle appréciait cette prévenance ; tout en étant incapable d'avoir la simple envie de l'en remercier. Elle grimaça lorsqu'elle s'aperçut de la chaleur de l'eau ; affrontant cette nouvelle douleur avec une lassitude non feinte. Le mal physique lui était décidément bien peu en rapport avec celle ; plus morale ; qu'elle pouvait actuellement ressentir. Le regard de Maël ; accoudé à cette même baignoire ; lui sembla froid bien qu'elle ne put en avoir la certitude ; bien incapable qu'elle était d'oser fixer ses prunelles désespérées dans les siennes. Non ; Maël n'aurait décemment jamais du assister à cette scène pathétique ; June aurait du rester à ses yeux la séductrice hors pair qu'il semblait tant apprécier. Trop tard ...

Du coin de l'oeil ; alors qu'elle commençait à laisser ses membres aller librement dans l'eau et s'en délectant presque après la morsure de la glace ; elle le vit lui tendre sa cigarette. Hésitante ; les sanglots enfin calmés (pour combien de temps encore ...) ; elle approcha sa main de celle à Maël ; veillant néanmoins à ne pas la frôler. Il lui faudrait un certain temps encore avant d'avoir envie de re gouter à cette peau qu'il lui semblait trop bien connaître. La cigarette dans la main ; elle la fixa quelques minutes ; avant de la plonger dans le bain ; éprouvant un plaisir peu particulier à entendre le crépitement ; son dernier souffle de vie. Puis elle jeta le cadavre dans sa salle de bain ; n'importe où ; comme si détruire tout ce qui se présentait à sa main se montrait raisonnable. Rabaissant sa chemise afin que Maël ne voit plus son corps ; précaution bien futile puisqu'il le connaissait suffisamment pour n'avoir plus besoin de le regarder pour s'en rassasier. Néanmoins ; elle sembla se sentir mieux ; et se laissa glisser dans le bain entièrement ; ignorant la présence de l'homme qui la regardait toujours ; tentant de se calmer. Et pour une fois ; ce n'était pas en vain. Son souffle retrouvait petit à petit sa vitesse habituelle ; alors qu'elle passait une main humide sur ses joues pour en effacer les dernières traces de larmes. Ses yeux brillaient toujours comme si elle allait s'effondrer en sanglots d'une minute à l'autre ; mais elle parvenait au moins à parler ... un grand progrès. Dans un effort qui lui sembla surhumain ; elle se releva dans sa baignoire ; craignant tomber en en sortant. Elle parvint néanmoins à se rattraper ; les pieds à moitié stable ; consciente qu'elle ne tomberait pas. Comment le pourrait-elle ; avec Maël à ses côtés qui semblait ne pas la lâcher des yeux ? Elle s'assit sur le rebord ; heureuse de n'avoir pas à soutenir son regard.

    June - « Je ne suis plus une petite fille ; tu ne me feras pas croire qu'Elias me pardonnera un jour. » lui annonça-t-elle ; d'une diction étrangement parfaite ; comme si rien n'était arrivé. Seul avait changé son regard ; qui de désespéré était passé à résolu. Résolument seul. « Pourquoi t'es là Maël ? Il ne me semble pas t'avoir demandé de venir. Je ne te retiens pas. »

Elle même ignorait pourquoi une telle méfiance ; pourquoi une telle méchanceté. Tout ça alors que pour une fois ; il s'était avéré faire preuve d'une gentillesse étrangement unique. Jamais jusqu'alors il ne l'avait traité de la sorte ; dommage qu'elle ne parvienne pas à lui en être décemment reconnaissante. Elle espérait que son ton n'avait pas été assez convaincant pour qu'il parte. Quoi que ; un peu de solitude ne lui ferait sans doute pas de mal. (Où est la corde ?) La voix cassée par tant de hurlements ; les muscles fatigués par sa partie de plaisir succédée d'un stress intense ; elle n'était plus capable ; à son tour ; de la moindre gentillesse. Seulement d'une lassitude impromptue et inconcevable ; et d'un agacement à la hauteur de sa douleur. Tragique. Ayant trouvé la force d'enchainer quelques pas ; elle alla se placer face à Maël ; soutenant avec difficulté le regard froid et noir de celui-ci. Aucun attachement la dedans ; aucune affection même n'était visible. Et pourtant ... June opta pour le jeu cette fois désespéré de l'ironie. Une ironie belle et puissante ; qu'elle orna d'un faux sourire sarcastique.

    June - « Que vois-je ? Le grand ; le puissant ; le fantastique Maël Q. Lehman ; à mon chevet ? Ton regard que tu veux sombre ne suffira pas à me prouver que tu te fiches de moi ; que tu n'es là que parce que tu n'as rien d'autre à faire. C'est dur ; n'est-ce pas ; de le reconnaitre ?! Ton orgueil démesuré te perdra. Maintenant laisse moi. »

L'intérêt de cette provocation ? L'obliger à prendre la fuite. Comme un lâche ; comme un couard ; devant des émotions mises à plat ; balancer comme ça en vrac ; comme s'il devait lui même les démêler. June savait qu'il n'y résisterait pas ; qu'il partirait sans chercher plus loin. Et c'était ce qu'elle voulait. Elle le connaissait ; oh oui elle le connaissait sacrément bien. Elle refusait de n'être plus qu'à ses yeux une femme sans intérêt ; incapable de reprendre la face après la perte d'un être cher. Son orgueil à elle parlait à sa place ; et elle semblait bien mal placée pour juger celui de cet homme. Seulement le sien était justifié : sans Elias ; elle ne voulait pas perdre Maël.

Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeJeu 17 Mar - 8:18

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 887795tumblrli3v4oiGHb1qem1p5


JUNE & MAËL
ϟ the women prefer traditional monsters


Un glaçon. Où était donc passé la chaleur de ce corps que June avait pu enlacer quelques minutes plus tôt ? Où se cachait désormais ce brasier ardent qui avait pu enflammer son regard ? Que restait-il de l'homme que la jeune femme avait éperdument aimé au bord du lac ? Rien. Si ce n'était qu'un torse nu et un pantalon humide. Implacable, insaisissable, le visage de Maël ne trahissait aucune émotion, si ce n'était un désintérêt profond pour le malheur de la jolie Bradford. Un désintérêt factice qu'il essayait vainement de dissimuler aux yeux de celle auquel il était destiné. L'homme lui-même refusait cette évidence qui lui déchirait pourtant les tympans. Toute sa vie, il l'avait passé à fuir le contact humain, brandissant fièrement son indépendance et ce dégoût profond qu'il ressentait face à toute forme d'affection et de tendresse. Refusant même d'admettre que cette aversion envers l'attachement relevait bien plus de la peur que de tout autre chose. Non. Maël Quinn Lehman n'avait peur de rien ; il n'aimait personne et ne se souciait que de lui-même. Des années qu'il vivait ainsi. Des années que la seule compagnie de sa solitude lui suffisait. Des années qu'il montrait les crocs dès que l'on s'intéressait un peu trop à lui... Et ni lui, ni ce semblant de conscience qu'il se prenait parfois à afficher, n'avaient trouvé quoique ce soit à y redire. Et tout ça à cause de quoi ? A cause d'un père détesté qui s'était bien appliqué à détruire la moindre parcelle d'humanité dans l'esprit d'un enfant déjà un peu trop solitaire. Un lourd passé que Maël s'était efforcé d'oublier, acceptant avec un peu trop de facilité cette nature qui n'était pas vraiment la sienne et qui, pourtant, lui allait comme un gant. Oui... Qui donc irait imaginer un Maël gentil, affectueux, apportant le petit-déjeuner au lit à une femme qu'il aurait épousé, pour ensuite aller éveiller tendrement une bande de bambins joyeux qu'il habillerait pour se rendre à la messe du dimanche ? Qui donc irait imaginer Maël en père de famille exemplaire, loin de la drogue, du danger, du sarcasme et du cynisme ? Soyons réaliste : personne. Ô combien il en avait surpris quand, vingt ans plus tôt, il avait tenté le diable et accepter de jouer le rôle d'un père qu'il ne serait jamais ? Un rôle qui ne saillait guère à la peau du petit rebelle qu'il était déjà à l'âge de seize ans. Une image qu'il avait semblé vouloir briser. En vain... Car s'il n'était pas tout à fait l'homme qu'il semblait être, il n'avait toutefois jamais eu l'étoffe d'un père. Et il ne l'aurait jamais... Et tant mieux.

Et puis, il y avait ce petit quelque chose. Cette petite lueur d'espoir qui continuait inlassablement de lutter au plus profond de ses entrailles. Cette petite lueur qui tentait vainement de pénétrer la froideur de ce cœur de pierre. Cette minuscule, imperceptible, infime particule d'humanité que ces trente-sept ans d'existence et de dénégation n'avait pas réussi à détruire. Cette part de lui-même qu'il continuait encore et toujours d'ignorer, refusant de la voir émerger et détruire ce masque d'insolence qu'il avait mis tant de temps à modeler. Ce masque derrière lequel il se cachait, dissimulant profondément ses peurs et ses angoisses. Un masque désormais profondément ancré dans sa chair et qui, pourtant, semblait sur le point de se décoller aussi lentement que sûrement... Se décollait-il vraiment ? Non. June était tout simplement en train de le lui arracher. Plantant profondément ses ongles dans le beau visage de son amant, elle contribuait inconsciemment à une transformation imperceptible, inconcevable, que même Maël ne pouvait imaginer ou même envisager. Incapable d'accepter cette part de lui-même qui pourrait le rendre un peu moins détestable qu'il l'était, Lehman tentait désespérément d'enfermer son cœur entre quatre murs de bétons, continuant à se trouver des excuses plus bidon les unes que les autres, persévérant dans cette mauvaise foi exécrable qu'on lui connaissait si bien. Hypocrite, il ne pouvait qu'afficher un visage impassible, s'interdire toute preuve d'affection et empêcher ses bras d'aller s'enrouler autour de cette jeune femme, créatrice de son malaise. Jamais il ne reconnaitrait que sa bonté et sa délicatesse soudaine étaient loin d'être factices. Jamais il n'enterrerait son arrogance au profit de la bienveillance. On pouvait bien lui balancer au nez toutes les preuves du monde, il était bien trop fier pour confesser une indulgence qu'il était même certain de ne pas posséder.

Maël observa June s'emparer de sa cigarette et la noyer impitoyablement dans son bain. Pauvre cigarette. Un sourire imperceptible vint dérider le visage neutre de Lehman, soudain amusé. La demoiselle pouvait bien être désorientée et prisonnière d'une tristesse que rien ni personne ne pouvait briser, elle restait cependant fidèle à elle-même ; la jeune femme de caractère qui, d'une manière inexplicable, était venue s'enterrer dans une ville comme Lewis. Inexplicable ? Oui... Pour Maël du moins. Maël, cet as de l'abandon. Maël, cet inconditionnel de la fuite. Maël qui n'aurait quitté Los Angeles pour personne, si ce n'est pour lui-même et sa propre petite sécurité personnelle. Maël qui se trouvait irrévocablement incapable de comprendre quoique ce soit à l'amour, d'en saisir la finesse et même d'en concevoir l'existence. Ainsi, il ne pouvait se représenter les raisons qui avaient pu pousser la magnifique Delilah à suivre Elias jusqu'à ce misérable petit village perdu au milieu de nulle part. Et comprenait encore moins cette souffrance dont elle était désormais victime. Était-il seulement capable de percevoir cette douleur ? Non. Il ne voyait que les larmes et savait simplement ce qu'elle représentait. C'était déjà ça... Ignorant le pauvre mégot qui atterrit lamentablement sur le carrelage de la salle de bain, Lehman observa June qui se laissait complètement aller dans cette eau chaleureuse qui, sans aucun doute, lui réchauffait les sens. Pas une seconde il ne quitta le visage de la jeune femme, dont les formes étaient pourtant redevenues bien visibles sous sa chemise blanche lourde d'eau. Ce visage dont il espérait voir disparaître toute trace de larme ; ce visage qu'il rêvait de voir s'illuminer d'un sourire ; ce visage qu'il aimerait pouvoir réconforter d'une caresse, d'un baiser... Chose à laquelle il ne pouvait pas décemment se résoudre. Puis, après quelques secondes, Delilah se leva enfin et sortit maladroitement de ce bain que Quinn lui avait amoureusement (euhm !) fait couler. Et, s'asseyant sur le bord de la baignoire, elle ne tarda pas à prendre la parole.

Instantanément, Maël sauta sur ses pieds, alors que les paroles de la jeune femme lui perçaient désagréablement les tympans, le forçant à affronter cette lourde réalité qu'il tentait pourtant d'ignorer. Pourquoi était-il là ? Question rhétorique à laquelle l'homme évita sciemment de répondre, préférant se murer dans un silence profond. Quittant finalement la jeune femme des yeux, il se tourna vers le miroir, observant aveuglement son sombre reflet. Un reflet peu fidèle à l'original. Incapable d'en reproduire le charme et le mystère ; un reflet qui, lui, ne pouvait répéter ce trouble dont Quinn était victime. Un malaise qui s'accentua encore quand June trouva la force de se lever pour aller se planter devant lui et plonger ses yeux rougis dans le regard sombre de son amant. Et rebelote ! D'une voix emprunte de sarcasmes, elle plongea Maël dans un océan d'évidences, lui dépeignant un délicieux portrait de l'homme qu'il était vraiment. Lui pourtant si difficile à comprendre, si compliqué aux yeux de tous, si singulier... Lui capable de semer trouble et confusion d'un seul regard, voilà que Delilah lui prouvait le plus facilement du monde qu'elle l'avait cerner mieux que quiconque. Affrontant son bourreau d'un visage peint d'amertume, Lehman sembla hésiter. Pendant une seule fraction de seconde, il laissa à la magnifique Bradford l'espoir d'une victoire. Un instant, il sembla sur le point d'accéder à sa requête.

Mais - parce qu'il existe toujours un mais quand cela concerne ce très cher Maël - si June avait mis là le doigt sur un point plutôt délicat, Lehman était de ces hommes que le mot embarras laissaient complètement de marbre. Trop fier et trop arrogant pour afficher ouvertement son trouble, il fit ce qu'il savait le mieux faire et... Parla. Quinn avait toujours été quelqu'un d'éloquent et si June possédait le pouvoir de le troubler, il n'en laissa rien paraître. Empruntant le ton de la jeune femme, il répondit presque du tac-au-tac. ▬ Que vois-je ? La magnifique, la sublime, la divine June D. Bradford... Célibataire ?! ▬ Ce dernier mot était tombé comme un cheveu sur la soupe, alors qu'un rictus presque cruel étirait les lèvres de Maël. L'expression de son regard n'avait pourtant pas changé et, alors que l'amusement aurait dû hanter ses prunelles, on ne pouvait y lire qu'une profonde indifférence. ▬ Comme quoi, tout arrive ! Inutile de t'en prendre à moi, June... Je suis pas responsable de ce qui t'arrive... ▬ Détournant froidement son regard de la jeune femme, il se pencha, ramassa le mégot de cigarette et le détailla pendant quelques secondes, pensif, avant de poursuivre. ▬ Mais tu sais quoi ? Je crois plutôt que j'vais rester, vu que t'as l'air de vouloir détruire tout ce qui te passe entre les mains. Tu veux m'entendre dire que je suis inquiet ? Très bien, je suis inquiet... Ça m'embêterait que tu fasses une connerie. Elias ne s'en remettrait pas. ▬

Connard...

S'accrochant fièrement à sa crédibilité, Maël jeta le mégot dans la poubelle et s'approcha résolument de la porte. Peu lui importait le mal qu'il pouvait faire à la jeune femme ; seul comptait ce qu'il était. Ou plutôt... Ce qu'il refusait d'être. Lui seul comptait : c'était qu'il essayait cruellement de faire croire à une June qui n'avait certainement pas besoin de ça. Oui, il resterait. Il serait là pour elle. Il voulait être là pour elle. Mais il refusait catégoriquement de le lui laisser croire. Se retournant avant de franchir le seuil de la porte, il s'adressa encore une fois à elle. ▬ T'as besoin de quelque chose ? Un verre d'eau ? Un bol de soupe ? Une tisane ? ▬ Accrochant le regard de la jolie Bradford, il termina avec un détestable détachement, perlé d'une exécrable ironie. ▬ De démaquillant, peut-être ? ▬

Connard x2...

Mouais... Cela ressemblait à une façon déguisée de faire comprendre à June qu'il lui accorderait tout ce qu'elle désirait. A l'exception de son départ, bien entendu. Allez comprendre... Elle lui avait offert une perche magnifique ; lui proposant une porte de sortie que, en temps normal, il se serait empressé d'emprunter. Mais son brillant esprit de contradiction et - mais cela il ne le reconnaîtrait jamais - sa répugnance à laisser la jeune Bradford seule dans cet état, l'empêchait tout simplement de disparaître.
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeJeu 17 Mar - 9:41


June & Maël

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 90162084


La froideur était décidément devenu son maître mot. Silencieux ; immobile ; au regard dur et glacé ; June ne le reconnaissait plus vraiment. Si ; elle revoyait dans ce visage celui qu'elle avait pu croiser à leur toute première rencontre ; cette jolie bouille qui l'avait poussé à lentement craquer ; se laisser tomber dans les méandres de la trahison et de la tromperie. Il était identique ; sa pâle copie ; sauf que les circonstances étaient bien différentes ; assurément. June souffrait. Incroyablement ; terriblement ; la douleur lui était intolérable et empêchait son esprit comme ses membres de fonctionner dans leur intégralité. Elle tremblait inexorablement ; incapable de contrôler la moindre fonction de son corps. Par chance ; les larmes avaient cessé de couler sur ses joues roses ; elle pouvait donc garder un semblant de dignité face à un Maël dont l'incompréhension se lisait dans toutes les fibres de son corps. Enfin ; vraiment un infime semblant. Après l'avoir vu dans un tel état ; si pathétique ; sans doute qu'il ne pourrait plus jamais la voir comme la grande June Delilah BradFord qu'il avait autrefois pu serrer dans ses bras avec tant de plaisirs. Elle sombrerait dans l'oubli ; elle comme tant d'autre. D'ailleurs ; il ne tarderait sans doute pas à franchir la porte dans son sens inverse ; pour ne plus s'en approcher. Et pourtant ; au fond d'elle même ; June sentait que sa certitude était juste et fondée. Elle sentait que la froideur lisible dans les yeux de Maël ne reflétait que sa colère contre lui même ; de s'être ainsi laissé ébranlé face à cette femme. Elle le savait et ; pour être honnête ; l'espérait un peu aussi. Comme si sa présence pouvait remplacer celle d'Elias dans son cœur. Elle pouvait toujours rêver.

Maël avait gardé le silence face à sa première réplique ; ce mutisme lui soutirant un sourire empli de désolation. Même lui ne se comprenait pas ; finalement. Tant d'arrogance et de fierté ne cachaient qu'un homme incapable de s'avouer vaincu. Comme en témoignèrent ses premières paroles. A cette entente ; une flamme s'empara d'elle ; ranimant brutalement tous ses membres prêts à une violence extrême. A l'inverse ; en bonne pacifiste ; elle grinça simplement des dents ; jetant à Maël un regard noir qu'il ne dut pas percevoir entouré de rougeurs. June éprouvait tant de honte ... Autant son apparence que sa faiblesse et ses erreurs la renvoyaient plus bas que terre ; alors que l'homme face à elle ; bien loin de lui donner raison ; l'enfonçait dans les abysses même de sa désolation. Mais Maël était ainsi ; il ne fallait certes pas espérer de lui la moindre tendresse ou la moindre parole réconfortante ; elle l'avait compris voilà bien longtemps. A quoi bon se rebeller face à cet homme ? A quoi bon lui reprocher ce qui était dans sa nature ? June était épuisée et lasse ; bien trop fatiguée pour se battre ; même à l'entente de pareils horreurs. Après tout ; ce n'était que la vérité. Une brusque et soudaine vérité ; certes ; mais vérité tout de même. Jamais Elias ne lui pardonnerait cet affront ; peut-être même qu'il la décevrait si ça avait été le cas ; mais elle ne se faisait pas de soucis. Elle le connaissait par cœur ; elle avait exploré la moindre parcelle de son être ; et aurait pu répondre de n'importe quel acte à sa place sans jamais se tromper. C'était ce qui formait autrefois leur si bel amour.

    June - « Je ne débattrais pas sur qui en est le responsable Maël. Surtout pas. » Sa dernière réplique fut plus soupirée que réellement dite ; et ses yeux se remplirent à nouveau de larmes. Elle sut toutefois les retenir ; déglutissant avec peine et plantant ses yeux sombres dans ceux de Maël.

En effet ; elle ne se serait pas permise de débattre de qui était le responsable de cette désastreuse histoire. Elle en avait bien assez conscience pour qu'on le lui reproche à nouveau. Tout remettre sur le dos des autres était bien trop simple ; même elle ne se serait pas abaissée à ce niveau. Elle en était la fautive ; la seule fautive ; et ne remettrait jamais cette certitude en question. Mais ; ne le payait-elle pas assez ? Sa douleur ne semblait-elle pas aussi intense qu'elle pouvait l'être ? Qui pourrait l'en blâmer ; voyant ses joues rosies ; ses yeux baignés de larmes ; son corps trempé ? Maël ; bien sur. Car au delà d'être un être abjecte ; il prenait un malin plaisir à torturer les autres. Comme il en faisait une si belle démonstration à June. Alors qu'il s'abaissa pour regarder le mégot qui trainait au sol en le prenant entre ses longs doigts fins ; elle se mit à penser a une victoire. Enfin ; elle aurait prit le dessus sur Maël en dehors du sexe ; et pourrait se surprendre à s'effondrer ; seule. Mais pas là. Pas devant lui ; encore ; toujours. Elle s'y refusait ; ne s'abandonnerait pas dans la simplicité ; ne tomberait pas au sol de désespoir. Une fois était déjà de trop. Bien sur ; Maël ne l'aurait pas laissé gagner si aisément. Une nouvelle réplique ; toute aussi dévastatrice que la première ; vrilla les oreilles de June ; s'immisçant dans son esprit tel un poison ravageur. Les poings serrés ; elle lutta contre l'envie de le frapper a mort ; de le laisser là ; sanglant sur le sol ; incroyablement soulagée ; et de pleurer sur son corps par terre. Glauque.

    June - « Je ne comprends pas ce que tu cherches. A m'énerver ? Non bien sur ; ce serait indigne de toi. A me voir souffrir ? Une fois ne t'aurait donc pas suffit ? » Sa voix s'était faite presque menaçante ; alors qu'elle veillait à garder l'immobilité ; bien consciente que montrer maintenant sa faiblesse à Maël ne pourrait que lui être maléfique.

Maël rejoignit la porte ; avant de se retourner et de lui faire une offre alléchante. Pourquoi restait-il déjà ? Ah oui ; parce qu'il avait peur qu'Elias ne se remette pas d'une potentielle stupidité. Sa réponse était pitoyable ; et témoignait simplement de l'incertitude de Maël ; de cette dualité qui était sienne. Ainsi ; il n'y avait plus qu'une chose à faire. Se montrer désormais forte et fière ; surtout indépendante. Après tout ; il n 'était pas dit que June ai besoin d'homme pour survivre. Se décollant lentement de là où elle se trouvait ; elle fit un pas en avant ; la jambe décidément tremblante. Elle se risqua pourtant à un deuxième ; puis un troisième. Le quatrième fut fatal. A peine son pied toucha-t-il sol que son genoux plia ; elle se rattrapa tant bien que mal à une armoire prêt d'elle ; retenant un cri de douleur lorsque ses articulations se cognèrent par terre. Fière ; forte et indépendante. C'est là tête haute qu'elle se releva ; dévisageant Maël devant elle.

    June - « Il n'est pas encore dit que je sois incapable du moindre mouvement. Si j'ai besoin de quoi que ce soit ; je m'en occupe. Merci bien papa. » L'accent porté bien volontairement sur son dernier mot. « Quant à mon visage ; s'il te répugne ; rien ne t'oblige à rester pour le regarder ; bien au contraire. »

Elle passa devant lui la tête haute et les jambes tremblantes ; s'appuyant sur le mur comme une aveugle qui ne doit pas s'en écarter. Ses mouvements se firent de plus en plus contrôlés ; jusqu'à ce que plus aucune trace de ses douleurs passés ne remontrent le bout de leur nez ; et c'est presque avec fierté qu'elle se servit un café ; ne proposant pas même une tasse à ce cher Maël. N'avait-il pas lui même affirmé qu'il pourrait lui faire une tisane dans une maison qu'il ne connaissait pas ? Il était bien capable de se servir. Portant la mixture à ses lèvres ; elle s'en délecta en fermant les yeux ; sentant à nouveau la vie affluer dans son corps ; dans tous ses membres. Elle n'eut pas même besoin de voir pour sentir la présence de Maël non loin ; elle savait qu'il ne la laisserait pas en paix ; ne serait-ce que par pur esprit de contradiction. Si elle lui avait dit de rester ; nul doute qu'il se serait enfui comme un lâche ; emportant sa chemise avec lui sans même un mot d'adieu à la jeune femme. Et là ; il se sentait obligé de la surprotéger ; d'être avec elle pire encore qu'Elias. Ce n'était pas désagréable ; mais elle avait la sensation d'être un cas désespéré ; particulièrement avec Maël qui portait sur elle un regard plein d'indifférence.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux ; Maël se trouvait sur le pas de la porte de la cuisine ; alors que June pouvait apercevoir derrière lui le devant de la villa ; encore jonché de son petit déjeuner qu'elle avait fait tomber au sol. Ouvert à l'extérieur ; une idée machiavélique s'infiltra dans son esprit ; alors qu'elle se préparait à la certitude d'y parvenir. Elle aurait tout fait pour pouvoir être seule ; tout. Et a la fois ; n'aurait pas pu supporter cet isolement qui l'aurait accueillie. Une dualité qu'elle reprochait à Maël mais qui était aussi sienne. C'est d'un pas cette fois presque assuré (malgré un fin trébuchement presque invisible mais qui n'avait pas du échapper au regard avisé de ce protecteur) qu'elle s'approcha de lui. Prêt ; très prêt. Dangereusement prêt d'un regard si destructeur.

    June - « Et toi ; t'as besoin de quelque chose ? » lui lança-t-elle ; assurée ; alors qu'elle écrasait ces lèvres contre les siennes ; presque de force.

Elle ne comprenait plus rien ; pas plus que Maël sans doute. La porte derrière elle ; elle avait trouvé une douce manière de le faire sortir ; avant de l'enfermer à l'extérieur et pouvoir lamentablement se laisser tomber au sol ; avant de pleurer et de hurler à sa guise ; sans avoir à se soucier d'un amant trop collant. Ses baisers n'étaient pas vrais ; elle ne parvenait pas à rapprocher son corps du sien. Seules ses mains répondirent à son ordre ; en retournant caresser doucement ce torse nu. Ses jambes refusaient de s'approcher ; son bassin de se déhancher face à lui ; même ses lèvres s'ouvraient péniblement. Pas à pas ; elle le poussait doucement vers la sortie ; ne cessant de l'embrasser comme autrefois elle le faisait avec tant de plaisir.

Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Lon S. Mercury
Bienvenue à Lewis
Lon S. Mercury

★ June's Property

Célébrité : JohnnyDIEUDepp
Âge : 32 ans
Citation favorite : ▬ Un drogué est paré à toute éventualité. Il peut voir sa grand-mère morte grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip pareil !
Messages : 2103


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeJeu 17 Mar - 23:09

J'AIME PAAAAAAAAAAAAAAAAS ! u.u
Bon je précise quand même... Les trois-quatre premiers paragraphes que j'ai écrit hier soir, imaginé par ma cervelle trèèèès fatiguée, sont à prendre au second degré, hein. T'auras pas le droit de t'en servir contre moi pour raison de tes bouderies x)
Pour le reste... Excuse-moi, c'est pitoyable u.u June est trop parfaite pour ce pauvre Maël So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 403250 Tiens, pour me faire pardonner, j'te laisse écouter ce que j''écoutais quand j'écrivais (d'habitude c'est secret *-*). Tu vas vite reconnaître ^^


Danny Elfman est un génie

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 165532tumblrli60qskBZf1qce1rfo1500


JUNE & MAËL
ϟ the women prefer traditional monsters


Maël avait cessé de lutter. S'étant finalement trouvé une raison, il pouvait désormais se laisser aller à cette douce personnalité qui était la sienne. Enfin il retrouvait ses repères. Enfin il réussissait à surmonter son trouble. Enfin il redevenait le Maël que tous connaissaient. A son plus grand bonheur ; au plus grand malheur de quiconque croisait son chemin. June, en l'occurrence. Aussi n'eut-il même pas besoin de réfléchir pour sortir ces quelques sarcasmes tout à fait déplacées, dont la seule utilité était de prouver que non, il n'avait pas changé et que oui, il était toujours le salopard qu'elle connaissait. Stupide, n'est-ce pas ? Je vous le fais pas dire ! Sarcasmes qui, bien évidemment, prouvaient qu'une fois encore, il ne pensait qu'à lui, relayant à peu près tout le monde... Enfin non, tout le monde, au second rang. Classique, idiot, puéril. Maël quoi. Cela dit, après avoir brillamment prouvé son authenticité, il était tout à fait prêt à se comporter comme le plus intentionné des amants-dont-la-maîtresse-vient-de-se-faire-jeter-par-l'homme-de-ses-rêves. Malheureusement, la dite maîtresse ne lui en laissa pas vraiment l'occasion, prouvant à môssieur qu'il était loin d'être le seul à posséder une répartie à couper le souffle.

Lentement, la jeune femme se mit à bouger. Se mouvant tel un zombie tout juste retourné à la vie, elle décrocha l'un de ses pieds endormis du carrelage glacial de la salle de bain et se mit en tête d'avancer jusqu'à celui que ce connard de destin avait mis sur sa route. La démarche incertaine, elle sembla se débrouiller à merveille, quand finalement le sol (ce sale traitre !) se déroba sous ses pieds (que c'est beau !). Ses genoux heurtèrent lamentablement le sol, tandis qu'elle se rattrapait presque inutilement au mobilier, imposant son poids à une pauvre armoire dont la seule erreur était de se trouver à la portée de son bras. Maël aurait-il fait un pas dans la direction de la pauvre chose pour l'aider à se hisser sur ses jambes frêles et tremblantes ? Que nenni ! De marbre, il la laissa se débrouiller, offrant toute sa confiance au malheureux buffet sur lequel Delilah avait jeté son dévolu, attendant simplement une réponse qui ne saurait plus tarder.

Et BAM ! Pauvre petit Maël qui vient de se prendre la plus belle gifle orale de toute sa vie. Boum ! Dans ton joli petit minois que tu crois si irrésistibles ! Ça fait mal, hein ? Difficile de se relever quand on se trouve tout à coup priver de ses deux jambes, hein ? Tu ressembles à un pitoyable cul-de-jatte essayant lamentablement d'attirer à nouveau l'intention sur lui, tout à coup. Ben qu'est-ce qui se passe, Maël ? T'as perdu ta langue ? Ben faut pas rester muet comme ça, June va finir par croire qu'elle a gagné et que tu ne sais pas quoi répondre... Maël ? Rooh, ben ça y'est ? T'es mourru ? Tu t'es laissé tailler en pièce ? Et par une femme en plus ! Tu te rends compte que t'es pas invulnérable ; que t'es qu'un pauvre homme ? C'en est fini de môssieur Lehman j'ai-réponse-à-tout et de son magnifique cynisme ? Comme c'est triste ! Ça va nous manquer tient... Quoique, peut-être pas... Admirez ce sublime silence. Ouvrez grand vos oreilles et profitez... Profitez, parce que je crains fort que cela ne dure pas. Ben oui... C'est Maël, quand même, faut pas l'oublier. Le seul, l'unique, l'inébranlable Maël. Ce sale con, quoi... Et une fois qu'il aura accusé ce coup dur, il va revenir nous les casser en criant haut et fort qu'il a pas terminé. Ô désespoir... Le jour où il comprendra qu'on en a rien à taper de ce qu'il pense et qu'on préférerait qu'il la boucle, ben Tarzan dansera en tutu sur le parking du Moulin Rouge. Quoique... Je suis sûr qu'il le sait déjà en fait, c'est pour ça qu'il arrive pas à la boucler.

Interdit, Maël regarda June la Magnifique lui passer devant le nez, fière, insolente, tremblante (cherchez l'erreur !). L'homme, incapable même de suivre le parcours du combattant qu'elle était en train de se tailler à travers sa propre maison, suppliant les murs de ne pas la laisser tomber, se demanda un instant ce qui avait bien pu se produire. Pourquoi donc était-il là, immobile, muet, l'esprit tout à coup brouiller ? Un seul mot : papa. Un mot qui effaçait tous les autres. Comment et pourquoi la jolie Bradford en était arrivée à le prononcer ? Il n'en avait aucune idée. Sa seule certitude étant qu'il lui était destiné. Papa... Des années qu'il n'avait pas entendu cette immonde appellation lui vriller les tympans. Cela faisait plus de neuf ans, en fait... Vu que la dernière fois qu'on avait prononcé ce mot devant lui, c'était de la bouche de son très cher fils qu'il était sorti. Ô mot immonde ; ô tue-l'amour ; ô terme-qui-n'a-rien-à-faire-dans-une-conversation-entre-une-femme-et-son-amant. Non, vraiment, il ne parvenait à passer outre. Elle... June... Cette femme qu'il avait passionnément embrassé moins d'un quart d'heure plus tôt ; cette femme qu'il avait touché et qui l'avait touché ; cette femme qui lui avait offert un si délicate gâterie, avant de se laisser pénétrer avec tendresse et violence... Oui, cette femme là venait de l'appeler papa... L'ego de Maël venait tout simplement de se recroqueviller dans sa coquille et, tremblant d'humiliation et de colère, ne semblait plus oser en sortir. Accusant très difficilement le coup, Maël finit néanmoins pas déglutir avec difficulté. Déglutir... Voilà tout ce dont Quinn était capable. Et encore ! Avec difficulté ! Avalant imperceptiblement ce terme complètement déplacé (oui oui !), l'homme mit en œuvre de le digérer. Cela fait, peut-être pourrait-il enfin passer à autre chose et retrouver un peu de cette fierté dont June venait tout simplement de le priver.

Mouais... Il lui faudrait certainement plus de temps pour oublier ce charmant petit interlude pendant lequel June évoqua joyeusement un inceste factice ; un petit entracte qu'il lui reviendrait désormais sur le cœur à chaque fois qu'il poserait les yeux sur la jeune femme. Merci June ! Profondément blessé, Maël se détourna finalement de la vision, devenue atroce, de la salle de bain. Atroce, oui. Entre les larmes de Delilah, son désespoir, ses joues rougies, ses jambes tremblantes, le papa, l'homme ne pouvait décemment plus affronter ce lieu où il avait découvert une nouvelle facette de la personnalité de la jeune femme. Une facette qu'il aurait bien évidemment préféré ignorer jusqu'à la fin de ses jours. Lentement, il revint sur ses pas et alla se planter devant la porte de la cuisine où il découvrit une June en train de déguster un café. Non vraiment, il ne comprenait rien à l'étrange rituel de la femme désespérée venant de se faire larguer par son petit ami... Celle-ci, semblant prise d'un élan d'assurance, s'avança résolument vers lui et s'adressa bientôt à un Maël troublé par cette nouvelle proximité à laquelle il ne s'attendait pas. L'homme n'aurait pu expliquer l'océan d'émotions qui le tourmentait depuis plusieurs minutes. L'indécision flirtait avec l'irritation, tandis que la colère se taillait délicatement un passage en travers de cette prévenance dont il essayait de faire preuve depuis son retour du lac. Incapable de faire la part des choses devant ce trop plein de sentiments contradictoires, il sentit les lèvres de June se coller d'autorité contre les siennes, tandis que ses mains recommençaient à se balader sur son torse encore nu.

Maël se surprit à répondre à ce baiser. Perdu, il mêla ses lèvres à celles de la jeune femme, tandis que ses doigts se refermaient sur sa chemise, attirant la demoiselle contre lui. Étrange ballet entre une June désorientée, simplement guidée par la tristesse et un Maël paumé, incapable de comprendre ne serait-ce qu'une fraction de seconde ce qui lui arrivait. Pourtant, l'homme finit par réaliser à quel point le goût de cette bouche était différent. Salée, elle avait le goût des larmes, le goût de la peur et du désespoir. Et ces mains autrefois expertes, qu'elle baladait sans vergogne sur le torse de son amant, étaient devenues si fébriles. Toute passion semblait avoir disparue. Toute passion avait disparue. Et, brutalement, tandis que la magnifique jeune femme le poussait lentement vers la sortie, l'esprit de Lehman se remit en route, cessant enfin de carburer dans le vide, l'obligeant finalement à faire face à cette dure réalité. Son cœur manqua quelques battements, alors qu'il se rendait compte de ce que June était en train de faire. Elle le chassait ; elle le renvoyait à sa solitude, préférant affronter seule cet isolement qui, il le savait, lui serait insoutenable.

Pendant plusieurs secondes, Maël fut bien incapable d'inverser ce processus qui le poussait inexorablement vers la sortie. S'effaçant devant l'autorité de la jeune femme, il reculait, encore et encore, sans même chercher à reprendre le dessus. Soumis, il prouvait une fois encore à quel point elle le rendait faible et vulnérable. Face à elle, il n'était qu'un homme entre les mains d'une femme divinement belle, au pouvoir de séduction peu commun. Un pouvoir que même les larmes ne parvenaient à amoindrir. Aussi lentement que sûrement donc, il continua de reculer devant cette pression perceptible que Delilah exerçait sur lui, la colère se mêlant doucement à la faiblesse. Son pied encore nu se posa alors aveuglement sur un éclat de verre que le plateau renversé de la jeune femme avait laissé sur le sol.

Brutalement, alors que la douleur lui déchirait le talon, les deux pieds de Maël heurtèrent le sol, l'obligeant à retourner à cette réalité que June lui agitait si sournoisement sous le nez. Aussi soudainement que le mot papa lui vrillait les tympans, la colère atteint instantanément son paroxysme. S'arrachant furieusement des lèvres de la jeune femme, il la gifla violemment, l'obligeant à reculer de plusieurs pas. Oh Maël... Amas d'erreurs et d'imperfections. Pourquoi se montrait-il tout simplement incapable d'agir comme ses pairs ? Pourquoi ne s'était-il pas simplement contenter de prendre Delilah dans ses bras pour lui faire promettre de ne pas faire de bêtise ? Pourquoi ne s'était-il pas simplement éclipser quand elle le lui avait demandé ? D'où lui venait ce besoin imperceptible de se distinguer du reste du monde ? Et surtout, que cherchait-il donc à prouver en osant levant la main sur cette femme qui ne lui devait absolument rien et sur laquelle il n'avait pas le moindre droit ? L'irritation ne suffisait pas à justifier un tel geste. Rien ne pouvait l'expliquer si ce n'était cette impuissance que June provoquait en lui, cette soumission qui, en cet instant précis, le répugnait au plus haut point. Pauvre Maël qui n'avait rien trouvé de mieux que la violence pour interrompre ce baiser forcé. Pauvre Maël que le désarroi de June poussait à l'indécision et à la perplexité. Pauvre Maël qui regretta son geste à l'instant même où son bras retomba mollement le long de son corps.

Un remord qu'il ne réussit toutefois pas à afficher. Seule cette violente colère qui avait instantanément illuminée son regard s'évanouit pour ne laisser place qu'à une franchise dont personne ne pouvait douter. L'homme s'approcha lentement de la jeune femme et pris tendrement son visage angélique entre ses mains. Conscient qu'il risquait gros - au mieux, une jolie main dans sa figure ; au pire, une attaque envers une partie un peu plus sensible - il n'hésita cependant pas à plonger son regard sombre dans celui de la jolie Bradford. Celle-ci voulait de la sincérité ? Il allait lui en donner. ▬ Je veux pas me battre, June... Pas avec toi. ▬ Sa voix respirait la franchise, comme si cette gifle avait suffisamment comblé son orgueil pour le laisser mettre momentanément sa fierté de côté. ▬ Laisse-moi rester. Laisse-moi être là pour toi. ▬ Le ton emprunté, loin de la supplication, restait tout à fait neutre. Au fond de lui, Quinn savait que Delilah ne le laisserait pas rester. Il représentait son erreur. Il était la moitié de la faute. Ça oui, il en était conscient. Et s'il n'éprouvait aucun regret à avoir aidé la jeune femme à trahir celui qu'elle aimait tant, il craignait qu'elle ne se punisse de la pire des façons. Reconnaitrait-il qu'il se rongerait certainement les sangs s'il devait rentrer chez lui et laisser June à sa solitude ? Jamais. Mais les faits étaient là, il était inquiet. Posant un regard sur le plateau renversé, il ajouta simplement avec un infime sourire. ▬ Laisse-moi au moins nettoyer ça... ▬ Moquerie ? Pas vraiment... Juste un aspect de la personnalité de Maël que Delilah ne devait même pas soupçonner : la maniaquerie. Une manie qui tournait parfois à l'obsession.
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitimeVen 18 Mar - 6:27


June & Maël

On t'a déjà dit que t'écrivais comme une déesse ? -oui- C'est normal !

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] 353545Sanstitre1


La douleur de June était omniprésente. Faisant vaciller ses membres comme son mental ; elle jugeait que le moindre de ses actes pouvait trouver excuse dans son malheur. Un désarroi incompréhensible s'emparait d'elle ; et bien que ses pleurs se soient douloureusement éteints ; ils restaient en arrière ; bien cachés ; prêts à refaire surface à la moindre occasion. Elle le sentait très nettement dans toutes les fibres de son corps. La colère ; l'anxiété et la peur s'emparaient d'elle à tour de rôle ; alors que son désespoir restait toujours bien présent ; influant sur la moindre de ses paroles ; la moindre de ses actions. June n'était plus réellement June ; pas plus qu'elle ne pouvait répondre à ce titre sans Elias. Sans lui ; elle n'était plus rien. Plus rien d'autre qu'une ombre sans corps ; condamnée à errer pour l'éternité. Sans doute que cette fuite lui semblait mieux encore que de continuer à vivre dans une perpétuelle lassitude. Seule l'agaçante présence de Maël l'avait ainsi forcé à reconsidérer sa situation ; à se calmer doucement ; bien que cet état ne dominerait plus jamais sur sa douleur. June voulait montrer à cet homme dont le jugement aurait du la laisser indifférente qu'elle était forte. Plus forte qu'il n'y paraissait. Tout cela n'était qu'apparence ; que masque agilement déposé sur son visage pour le cacher à la face du monde. Là dessus ; Maël en connaissait un rayon. Elle avait espéré le tromper ; il n'en était rien. Ses sentiments étaient lisible sur son visage avec une facilité déconcertante ; et elle avait fait preuve d'un orgueil démesuré en songeant une seule minute pouvoir le tromper. Non ; Maël n'était pas de cette trempe là. Maël semblait tout deviner ; tout comprendre ; avant tout le monde. Pas vraiment ; en fait. June avait bien remarqué ; elle aussi ; durant leurs ébats ; que son point faible résidait dans sa soumission certes contrôlée. Il ne lui restait plus qu'une chose à faire.

Alors que ses lèvres se collaient contre celles de Maël ; elle fermait les yeux ; presque douloureusement ; alors que les larmes semblaient affluer à nouveau dans son regard éteint. Plus jamais elle ne pourrait ainsi embrasser celui qu'elle aimait ; il lui faudrait un certain temps avant de s'y faire. Nul doute qu'elle ne l'accepterait jamais. ; tout en comprenant parfaitement Elias. Ses mains se promenaient sur le torse nu de Maël avec toujours la même facilité ; seule l'envie se trouvait absente de cette caresse impromptue. Une envie visiblement éteinte ; visiblement manquante à cette ultime étreinte. Il ne sembla pas s'en apercevoir. Tout en répondant à ses baisers ; il agrippa sa propre chemise collée au corps d'une June trempée et à moitié nue ; avant de la coller contre lui. Les yeux toujours clos ; une souffrance toujours présente ; elle goûtait néanmoins cette victoire préméditée sur un Maël qui s'était avéré particulièrement doué. Elle avait bien choisi son jeu ; il lui semblait toutefois. Bien vite ; les gestes de cet homme s'avérèrent moins marqués ; et leurs corps toujours collés ne semblaient plus ressentir la moindre alchimie. Comment éprouver encore de l'attirance pour une June pleurant toutes les larmes de son corps ; avachies sous une pluie d'eau glacée ? Elle était néanmoins certaine qu'il ne s'agissait pas de ça ; les baisers récents de Maël lui prouvant le contraire. Alors ... avait-il compris ce petit jeu ; se laissant docilement mener vers l'extérieur sans émettre la moindre contrariété ? Non ; ça ne pouvait décemment être Maël. Pas lui. Surtout pas.

Leurs pas contigus les menèrent jusqu'à la porte d'entrée. Là où la plus vaste partie de son plan ; mais aussi la plus dangereuse ; se mettait en route. Elle ne se faisait que bien peu d'illusions ; mais se prenait à espérer que profondément vexé ; il déciderait de partir de lui même. Une fois de plus ; elle croyait à des rêves chimériques et utopiques ; ayant malencontreusement et par inadvertance perdus ceux qui se déroulaient sous ses yeux à longueur de temps. Elias parti ; ses songes se résumaient à un zéro le plus total. Alors qu'elle le menait tout droit vers la porte ; un signe de rébellion ne la trompa pas. Il s'extirpa vigoureusement de son baiser ; elle ne rouvrit les yeux durement que lorsque sa main effleura sa joue. Non. Fit bien plus que l'effleurer. La frappa violemment ; la forçant à reculer de plusieurs pas. Elle ne sut par quel miracle elle parvint à rester sur ses pieds ; mais ses jambes la soutinrent bien que son tremblement s'accentua à nouveau. Seule son intégrité mentale semblait être devenue plus que vacillante ; au bord même d'un précipice dont elle ne franchirait plus jamais la dure montée. Après avoir perdu la seule personne qui la maintenait un peu en place ; elle venait de se faire frapper avec une violence insoupçonnée par son amant. Ses dents grincèrent ; à tel point qu'elle dut retenir ses yeux de pleurer pour la énième fois. Une colère indicible s'empara d'elle ; fermant ses yeux déjà mi clos a la moindre compréhension ; à la moindre empathie. A cet instant précis ; Maël n'était plus rien. Plus rien d'autre qu'un homme qui venait de lever la main sur elle.

Immobile ; les jambes tremblantes ; une main sur sa joue blessée et un regard aussi noir qu'elle n'aurait jamais pu en lancer ; elle dévisageait Maël d'une dureté hors norme. Ses yeux ne changèrent pas ; ni quand il prit son visage entre ses mains ; ni quand il prononça des paroles qui contrastaient avec la dureté de ses récents actes. Elle ne pourrait pas lui pardonner ça. Pas de si tôt. Alors que des sarcasmes assassins pouvaient la laisser de marbre ; en venir aux mains était pour elle le comble de tout. En particulier Maël. Elle était si aveuglée par sa haine que le comprendre ne lui aurait pas même traversé l'esprit. Imaginer une seule seconde sa réaction à l'entente dévastatrice de l'appellation "papa" ; sa fierté dégonflée lorsqu'elle ne l'avait embrassé que pour le chasser de cette maison qui avait accueilli leurs ébats. Non ; tout cela ne représentait rien à ses yeux. Rien par rapport à la gifle qu'il lui avait assené violemment ; malgré toute la franchise qu'elle pouvait dorénavant lire dans son regard. Ça ne changerait rien. Décidément rien. Cet acte avait scellé leur dernière rencontre ; d'une manière encore plus cruelle que la fuite d'Elias.

    June - « J'apprécie ta si galante sollicitude Maël » lui lança-t-elle des éclairs dans la voix comme dans le regard ; retirant très violemment ses mains de son visage. « Je ne veux pas me battre non plus. C'est pourquoi je suis prête à une concession. Tu peux rester ici ; nettoyer tout ce que tu désires. Fais ce qui te chante. Mais je ne veux plus te voir ; plus t'entendre. Plus jamais voir ses mains sur mon visage ; ni sur n'importe quelle autre partie de moi. Oublie moi ; et je tâcherais de faire de même. Ça devrait être d'une facilité déconcertante. » Elle vrilla son regard glacial dans celui de Maël ; lui prouvant ainsi qu'elle ne plaisantait pas. « Et si je peux te conseiller une dernière chose ; en souvenir de ce que je t'ai offert au lac ; fous moi la paix. Tu me dois bien ça. » Cette phrase énoncée comme si ça avait été une véritable torture pour elle. Elle savait pertinemment que Maël en prendrait un coup dans son foutu orgueil. Tant mieux.

June se détourna de lui ; gardant sa propre chemise. Les quelques pas la menèrent jusqu'au couloir ; où elle grimpa les escaliers en courant ; pénétrant dans sa chambre avant de la fermer à clé. Enfin ; elle pourrait s'effondrer tranquillement ; ayant dorénavant une nouvelle horreur à ajouter à son déshonorant palmarès. Les malheurs s'accablaient contre elle. Elle se laissa glisser le long de la porte ; les larmes coulant à nouveau contre ses joues déjà rosies. Une chose avait néanmoins changée : elles étaient maintenant silencieuses. Un silence de pure douleur.
Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Bienvenue à Lewis
Contenu sponsorisé





So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Empty
MessageSujet: Re: So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]   So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

So Hot ♂♀ The women prefer the traditional monsters × [ June ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]
» La vie n'est qu'un jeu ♣ June&Max
»  « tu ne me limaceras pas » JUNE&MAX
» I'm lost on this world. ft. June <3
» June Delilah. ✿ you think I can be what you want (a)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Même les plus forts ont besoin de douceur :: ღ LA POUBELLE DERRIERE LA MAISON :: BIBLIOTHEQUE DES RP-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit