→ Heath & Breony « Lorsque les haines ont éclaté, toutes les réconciliations sont fausses. » sweet.heart

Les haines ne se contrôlent pas tout comme l’amour à ce qu’il parait, je ne suis pas la reine de l’amour je ne ressens que pour la plupart des gens une haine partagée ou non. Non ce n’est pas tout à fait vrai, pour le reste du monde je ne ressens qu’une indifférence profonde, je me fiche bien de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font et de leurs petites vies minables. Moi seule compte et cela depuis bien longtemps aujourd’hui. Je suis une égoïste et je compte le rester jusqu’à la fin de ma vie. Très peu de gens sont pour moi assez important pour que je daigne jeter un œil sur eux et donc m’intéressé à ce qu’ils sont. Il y a en qui sont assez important qu’ils ont remportés mon amitié et croyez moi c’est presque impossible de me voir gentille. La drogue, mon caractère exécrable ont fait de moi celle que je suis aujourd’hui, une femme pourrie jusqu’à la moelle qui ne supporte pas grand monde et qui passe son temps à détruire la vie des autres. Pourtant je n’ai pas toujours était ainsi bien au contraire j’étais même une fille plutôt douce et agréable tout du moins avec le trois quart des personnes de mon entourage, j’étais une gamine blessée par une mère horrible. Un jeune garçon de mon entourage, de mon école, était pourtant devenu mon ennemi depuis des années. J’ai expliqué que les haines ne se contrôlent pas toujours eh bien c’est ainsi que Heath est devenu mon ennemi sans que l’on comprenne réellement pourquoi. Heath et moi nous sommes comme chien et chat depuis des années maintenant et je crois que si on nous demandait la raison de nos disputes on ne serait même pas capable de savoir pourquoi nous sommes si agressifs l’un contre l’autre. Cette petite guerre a commencé à l’école par des petites disputes entre jeunes, à l’adolescence cela a empiré fortement nous en sommes venus plus d’une fois aux mains et les insultes fusaient sans aucune limite. Lorsque j’ai commencée à me droguée j’étais différente et malgré mon calme apparent j’étais bien plus mauvaise que sans. J’étais pourtant concentré sur autre chose, je trainais avec des personnes différentes, j’avais des fréquentations autres et j’ai abandonné mon jeu stupide de détruire ce petit garçon. Pourtant lorsque mon mentor a disparu alors que j’avais seize ans je lui ai de nouveau fait la misère ou du moins on se faisait du mal l’un l’autre. Il a finalement quitté la ville et j’ai continuée mon petit jeu de destruction de vie. Lorsqu’il est revenu rien n’a réellement changé et nous avons continués à nous battre verbalement bien sûr, employant la méchanceté gratuite ainsi que la provocation dans laquelle j’excellais. Je suis moi-même partie pour mettre ma fille au monde et lorsque je suis revenue il y a eu un moment de battement, un mois pour tout dire ou je n’ai plus été la même soucieuse de vouloir faire croire aux autres que j’avais changé.

Ce matin là alors que mon téléphone sonne je suis furieuse, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit et je n’ai pas arrêté de pensé à la veille. Qu’est il arrivé la veille ? Eh bien j’ai revu Heath. Je venais chercher une dose à un de mes dealers et je suis tombée dans une ruelle devant celui-ci. Nous nous sommes disputés comme toujours, la dispute à dégénéré parce qu’il a dit quelque chose qui ne m’a pas plu du tout et je lui ai mis une grosse gifle. La trace de mes cinq doigts s’est dessinée sur son visage fin. Il m’a attrapé par les épaules et m’a bloqué contre un mur violemment, j’étais prête à encaissé un coup ou deux mais ça serait surement la dernière chose que je le laisserais faire. Alors qu’il était furieux et qu’il continué à hurler j’ai approché mon visage du sien et j’ai accroché ses lèvres avec les miennes. Ma rage et ma colère se sont déversés dans ce baiser avant qu’il lâche mes épaules et que je relâche ses lèvres avec légèreté. Je suis ensuite partie et sans coke je suis rentrée chez moi. J’étais vraiment en colère contre lui, contre moi-même, pourquoi je l’avais embrassé cet abruti j’aurais mieux fait de lui mettre un coup de genoux au lieu de faire cela. Certes ce n’était pas non plus désagréable mais j’avais appris que l’attirance reliée à la haine était très malsaine et ne se finissait jamais bien. Et puis Heath avait beau être un jeune homme particulièrement charmant je ne le supportais pas et rien que l’idée que ses mains s’approchent de mon corps me débéqueté. C’est donc déjà sur les nerfs que je prends rendez vous. J’avais réellement besoin de cocaïne pour me sentir mieux.

Prenant une douche brulante pour enlever les souvenirs de la veille je m’habille plutôt rapidement et je vais au rendez vous prévue. Je paie ma dose et je vais me planqué dans une ruelle. J’ai l’impression d’avoir de nouveau quinze ans quand je ne savais pas trop ou me droguée. Je mets un peu de poudre sur ma main et j’inhale celle-ci avec délicatesse, je recommence encore une fois puis je rentre celui-ci dans mon sac. Déposant mon dos contre le mur je laisse la cocaïne me monter à la tête faire bouger mes membres, je ressens encore quelques petits frissons que je ressentais plus jeune. Même après dix ans de prise quotidienne j’avais parfois encore cette sensation que c’était la toute première fois. Dès que mes yeux s’ouvrent je tombe nez à nez avec Heath. Je soupire déjà dès que ma vision m’offre celui-ci en face de moi. « Arh pas toi. Je ne suis absolument pas d’humeur Heath alors dégage d’ici des ruelles miteuses tu en connais surement d’autre ! » J’étais rarement d’humeur massacrante surtout après une prise mais il y avait des jours ou comme tous le monde mes nerfs lâchaient et justement c’était aujourd’hui. « Je te préviens que si tu me prends la tête je t’en recolle une comme hier ! »