Don't be a queen, just be a drag ✝ Amaryllis

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Ce que l’on pouvait appeler taquinerie lorsque que on était gamin devait a présent s’appeler perversion.

« Putain, aïe. » Juno poussa un grognement plus bestial qu'autre chose et ouvrit difficilement les yeux. Il était couché sur quelque chose de dur encastré dans son dos. Il se redressa avec un sursaut. Il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait. La seule chose qu'il savait ; un mal de crâne affreux. Génial, il cuvait encore ce qu'il avait bula veille. Il ne se souvenait que de cette fille, une fille qu'il connaissait assez bien. Mieux depuis hier. Amaryllis, c'est ça. Juno poussa un nouveau grognement en se rendant seulement compte d'où il était. Sa baignoire. Couché dans sa baignoire vide avec le pommeau de douche dans le dos. Sur la terrasse, ça lui était déjà arrivé mais jamais dans la baignoire. Il décolla la douche de son dos, dévoilant une trace rouge et même bleue. Juno sortit tant bien que mal de la baignoire, fut pris dans violent au le coeur et dégueula toute sa haine suintante dans l'évier. Ensuite, il s'essuya nonchalamment la bouche et sortit de la salle de bain en hâte. A vrai dire, l'odeur du salon n'était plus agréable, peut être même pire. Juno enjamba les déchets divers collé sur le sol et sortit de l'appartement en claquant la porte. N'importe où sauf ici. Il dévala les escaliers, sauta dans la vieille chose qui lui sert de voiture et démarra dans un crissement de pneus. Il ne savait pas vraiment où il allait, il le verra bien quand il y arrivera. Surement un bar, café ou autre. Un endroit qui vend de l'alcool. Encore et encore de l'alcool. Juno fouilla dans sa poche et sortit une cigarette. La clope, sa meilleure amie. Il continuait à rouler, la fumée autour de lui. Au bout d'un moment, la plage pointa à l'horizon et Juno se gara en dérapant. Il n'a jamais bien conduit, il ne conduira jamais bien puisqu'il a appris seul. Après le massacre de plusieurs voitures, il savait plus ou moins conduire sans écraser les gens. Il enleva ses chaussures pour le jeter par terre et marcha dans le sable vers l'eau. Se baigner habillé va peut être le réveiller. Il est encore légèrement bourré et rien ne pourra le réveiller, en fait. Il parcouru la plage de regard et , le temps d'un clignement de paupières, reconnut la chevelure s'agitant à quelques mètres de lui. Ses yeux s'y accrochèrent. Pas elle. Pourquoi fallait-il que cette fille soit partout où il était quand il a un peu trop bu. Il connait Amaryllis depuis longtemps et leur première rencontre restera dans sa mémoire vide pendant un bon moment. Elle n'était pas très belle cette rencontre. Surtout que cette imbécile n'a toujours pas changé de profession alors qu'elle a un magasin. Juno est persuadé qu'elle a horreur de ça, alors pourquoi se prostitue t-elle encore ? En tout cas, ce n'est plus maintenant qu'il va se vider les poches pour qu'elle soit moins malheureuse. Il toussota et s'approcha de la jeune femme. Il aurait peut être bien voulu partir mais il l'avait vu et elle n'était pas si désagréable que ça cette fille. Bien sûr, la réplique de Juno fut cinglante, même si il ne le voulait pas vraiment. « C'est en se promenant à moitié nue que tu te vends, maintenant ? » Il a pourtant horreur de la prostitution. Chaque réplique cinglante comme celle-ci et surtout destinée à réveiller Ama, qu'elle se rende compte que ce qu'elle fait est ridicule.

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la prostitution est l'état ordinaire
de la femme.

(désolée, c'est nul. j'espère que ça te conviendra.)

se réveiller. se réveiller avec un mal de crâne à vous en faire vomir. qui n'a jamais connu ça? tout le monde y passe au moins une fois dans sa vie. sauf les intellos à lunettes qui continuent de croire que les mathématiques et les sciences sont la vie. ce matin là, je me maudit de ne pas être une intello. j'ai mal à la tête, si bien qu'à peine levée, me voilà déjà la tête dans les toilettes à essayer de ne pas rejeter mes tripes. je ne me souviens de rien. pas grande chose en fait. si. juno. quel con. il a débarqué à moitié plein dans ma boutique avec une bouteille à la main. cette histoire à finit bourrée et au lit. « putain. » évidemment, rien ne marche. je me passe de l'eau sur le visage, ça me fait chier plus qu'autre chose. alors je descends en bas chercher un médicament qui est censé aider les gens pas bien. autrement dit, bourrés. ou ceux qui ont la gueule de bois. mais l'eau avalée me dit que ce n'est pas une bonne idée. en effet, je manque de me retrouver, une fois de plus, la tête dans les toilettes.

۩

je ne sais pas quelle heure il est et je m'en fou. bien que n'étant pas dans un état normal - j'y suis presque, plus que quelques minutes et tout sera rentré dans l'ordre -, je prends la voiture. à vrai dire, je veux vérifier que tout est en ordre au magasin. je ne sais même pas ce qu'il va m'attendre là bas. je hurle contre ma radio. ouais, cette saloperie me casse les oreilles. évidemment, rien ne se passe comme prévu. je me trompe de rue, je manque d'écraser un piéton et quand je m'arrête enfin devant le magasin c'est pour venir emboutir - très légèrement - une voiture stationnée devant. ni vu, ni connu, je recule et entre dans ma boutique. tout semble parfait mis à part quelques petits déchets surement laissés par mon cher juno. toute une histoire celui-ci. on s'est connus en italie alors que je commençais à me prostituer. il est venu et je l'ai dépucelé. et oui, c'est comme ça. mais je me suis attachée à lui, malgré tout. et on s'est retrouvés, on a couchés ensemble. putain ouais, on a couchés ensemble. merde quoi. « bordel, la misère. » ne voulant pas rester dans la boutique une seconde de plus, après avoir pris soin de nettoyer, je reprends la voiture. je ne sais pas où je vais. c'est à la plage que je m'arrête. j'ai mon maillot sur moi. pourquoi pas aller piquer une petite tête. tu parles. je meurs. plutôt non, je dégueule si je plonge comme ça. les gens sont malades. nan je dis ça parce que je marche tout doucement sur le sable et j'en vois qui court et qui saute dans l'eau, comme ça. c'est n'importe quoi. il me donne envie de vomir. si si, sérieux. je jette mes chaussures sur le sable, n'importe où, là où je me suis arrêtée, et je retire mes vêtements; bah oui, je vais pas aller baigner habillée non plus.

۩

à peine j'enlève mon pantalon que j'entends une voix derrière moi. j'entends tousser puis quelques paroles déplaisantes. cinglante, même. vraiment méchante. et avant même de me retourner, je savais très bien qui c'était. « c'est en se promenant à moitié nue que tu te vends, maintenant ? » juno. oui, ça ne pouvait être que lui. je ne prends même pas la peine de me retourner. « vas te faire foutre, juno. » déjà que j'avais encore mal au ventre, mais si en plus il me prenait la tête, ça n'allait pas vraiment le faire. puis je repense à hier soir. ce petit juno qui vient squatter ma boutique et qui finit au lit avec moi. et il ose me juger. j'y crois pas. je me retourne et lui sourit. « ça n'avait pas l'air de te déplaire, hier soir. » je continue de le regarder, souriant. si seulement mon sourire avait été attentionné. quedal, ouais. il vient, m'agresse et il faudrait en plus de ça que je sois aimable? mon cul ouais. et puis quoi encore? je laisse tomber mon pantalon par terre. mine de rien, il est peut-être con, mais j'ai un sentiment d'affection envers lui. toujours.

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Pauvre fille. Juno ne pense pas ça méchamment, plutôt tristement. Amaryllis est belle, elle n'a absolument aucun mal de gagner énormément d'argent dans sa profession. Sauf qu'elle n'en est même pas obligée, elle a de quoi vivre maintenant avec sa boutique. Mais elle continue. Alors, soit elle est fortement masochiste ou même folle, soit elle aime ça. On peut comprendre, tout le monde aime la baise. Mais elle n'a pas besoin de se prostituer pour ça. Donc, cette fille est totalement incompréhensible pour Juno qui s'énerve car il s'inquiété pour quelqu'un, chose absolument immorale. Il s'est déjà maudit plusieurs fois de lui avoir apporté de l'argent quand il était jeune, prenant comme excuse qu'il était jeune et con. Plus que con. Evidemment, plus aucun argent ne sortira de sa poche pour Ama. Juste des paroles sortiront de sa bouche, juste pour lui rendre la raison. Ça sera surement bien difficile, bornée comme elle est. Un ouragan. Un détestable ouragan. Passer du temps avec elle n'est pas toujours désagréable. On ne parle pas de sexe, mais plutôt d'amusement. Amuser Juno est chose bien compliquée, surtout pour une fille. Pourtant, il se sent plus proche d'elle que des autres, surement parce qu'il la connait depuis un bon moment. Elle arrive même parfois à le faire sourire. Comme maintenant, avec son salut habituel. « Va te faire foutre, Juno. » Elle n'a même pas pris la réplique blessante de Juno à la rigolade. C'est ça le problème avec cette fille ; quand elle est pas bourrée, elle n'est pas du tout marrante. Limite emmerdante et froide. Pendant un moment, le fait de la rencontrer ici avait un soupçon d'enthousiasme chez Juno, il a totalement disparu. Que don inouï pour casser l'ambiance. « Pas maintenant. Mais on verra ça après, quand tu sera assez bourrée. » Elle allait encore prendre ça très mal, attention aux représailles. En se réveillant dans sa baignoire ce matin, Juno s'était rappelé quelques bribes troubles de la veille. Il avait bu beaucoup et était tombé dans le magasin de Amaryllis. Elle a bu autant que lui, et on finit leurs retrouvailles ensemble. Comme d'habitude, Juno n'a pas vraiment de souvenir bien précis de la nuit, ni comment il s'est retrouvé dans sa baignoire. Il a encore bu, quoi d'autre ? Avec un peu de chance, Ama a oublié cette nuit qui fut surement affreuse et ne va plus en parler. « Ça n'avait pas l'air de te déplaire, hier soir. » Elle n'a pas oublié. Et elle parait ravie de ce qu'elle a fait, en plus. Avec son sourire et son regard insistant. Son pantalon tombe sur le sable. Après un très bref regard sur ces jambes qu'il ne se souviens plus avoir vu depuis quasiment dix ans, une grimace embêtée crispe ses traits. « Ama, ta gueule. Forcément que ça ne m'a pas déplut. Puis merde, j'étais bourré, et toi aussi d'ailleurs. Te vante pas, j'suis sûr que c'est une bonne chose que je ne me souvienne de rien. » Juno roule des yeux. Coucher avec Amaryllis n'était pas une de ses bonnes résolutions. Son "dépucelage" a carrément était traumatisant. Parce qu'on l'a obligé, parce que c'était avec une prostituée et que ça n'a aucunement était agréable vu les circonstances. Juno pousse un bref soupir et s'assied dans le sable, s'affale très gracieusement même. « Alors, je suppose que puisqu'on est là et que nous n'avons rien à perdre, on va se bourrer la gueule jusqu'à ce qu'on sache plus parler et ensuite, on verra ce qui se passera. » S'amuser. S'amuser en toutes circonstances. Boire pour pimenter la vie, voilà à quoi pense Juno en permanence. Et il soupçonne Amaryllis de vouloir la même chose.

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la prostitution est l'état ordinaire
de la femme.

fixer les gens est parfois risquer. tu ne sais pas si la personne prendra cela bien ou si elle va venir te voir et vouloir te casser la gueule parce que, soit disant, tu la regardes de travers. tu sais jamais. et tu te dis toujours trop tard, merde j'aurai pas du. combien de fois ça m'est arrivé. mais je suis une fille donc j'avais moins de chance qu'un mec pour qu'on me casse la gueule. et là, je regarde juno, sans retenue car je sais pertinemment qu'il ne me fera rien. que voulez-vous qu'il me fasse. me frapper? trop de monde. me menacer? je ris déjà. s'énerver? ouais, pourquoi pas. mais non. « pas maintenant. mais on verra ça après, quand tu sera assez bourrée. » je ne pu n'empêcher de rire, doucement, sans rien répondre. faisait-il référence à notre soirée d'hier? bien évidemment. ça serait con et innocent de ma part de penser le contraire. très très con. alors que mon pantalon se retrouve sur le sable, il ne peut s'empêcher de regarder. et moi, bien évidemment ça me fait sourire. mais au fond de moi, ça me fait comme un électrochoc. chaque homme devant lequel je me déshabille me regarde aussi. mais avec beaucoup plus de d'envie que juno. ils me regardent tous comme un vulgaire morceau de viande. et au fond, pour eux, c'est ce que je suis. ce métier, c'est une façon de me venger. aux yeux de mes parents. mais ça me fait plus de mal qu'autre chose, cette pourriture. j'essaye de ne pas laisser paraître ce putain de malaise qui m'envahit à chaque fois et continue de sourire. « ama, ta gueule. forcément que ça ne m'a pas déplut. puis merde, j'étais bourré, et toi aussi d'ailleurs. te vante pas, j'suis sûr que c'est une bonne chose que je ne me souvienne de rien. » pauvre chéri. bien sur, toujours des paroles blessantes. mais celles-ci ne m'atteignent guère. et puis je reprends l'habitude. toute ses personnes qui m'attaquent, je finis par avoir l'habitude. mais lui, ça me touche plus qu'autre chose. allez savoir pourquoi. peut-être car je ressens un peu d'affection à son égard. la nature humaine est quand même drôlement faite. tu sais jamais comment interpréter ce que tu ressens. bordel ce que c'est chiant. « je suis contente de l'entendre. ouais, je l'étais et alors. si j'ai pu te faire plaisir, tu m'en vois ravie. ho ça, détrompe toi. » après ces paroles, juno se laissa tomber sur le sable. je l'observa et fis de même, à ces côtés. je regardais l'eau. une extrême envie d'aller dedans. ça ne me ferait pas de mal. après ce putain de mal de tête. tout ça de la faute de qui? je vous laisse deviner. « qlors, je suppose que puisqu'on est là et que nous n'avons rien à perdre, on va se bourrer la gueule jusqu'à ce qu'on sache plus parler et ensuite, on verra ce qui se passera. » je ris. il ne penser qu'à ça lui. boire et s'amuser. mais manque de bol pour lui, je n'ai ni alcool, ni drogue. et puis, demain je travaille. je le regarde. « désolée mais tu vas devoir t'amuser seul. demain je travaille. mais si tu veux, passe un peu avant la fermeture et je verrais ce que je peux faire pour toi. » un clin d'œil et je me lève. si il a envie de s'amuser, ça serait sans moi. non pas que je n'en ai pas envie, mais demain, je travaille. et il est hors de question que j'ai une gueule comme aujourd'hui pour aller travailler. et puis quoi encore. je regarde l'eau puis juno. « tu viens avec moi? » j'accompagne ma parole d'un sourire. et je commence à m'éloigner, doucement.

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(un dernier, j'adore le gif ♥) Don't be a queen, just be a drag ✝ Amaryllis Tumblr_ln8n2u4XB71qbuj99

De l'affection, c'est probablement ce que Juno ressent pour Amaryllis. Avoir de l'affection pour quelqu'un, c'est pas vraiment le truc de Juno. Bien que l'affection envers elle est là depuis l'enfance. Avec son côté légèrement macho, le fait d'avoir de l'affection pour une femme et vraiment bizarre, pourtant, ce n'est pas désagréable. La proximité d'Ama n'est même pas désagréable. Elle est parfois plus qu'emmerdante -ce qui fait son charme- mais aussi sympa. « Je suis contente de l'entendre. Ouais, je l'étais et alors. Si j'ai pu te faire plaisir, tu m'en vois ravie. Ho ça, détrompe toi. » Elle joue toujours de son métier, ça marche en plus. Non, pas avec Juno, plutôt avec tous les autres hommes. Encore une raison pour la persuader qu'elle doit arrêter de se prostituer. Elle met les hommes à ses pieds, c'est une très mauvaise chose. Sur ce, elle se laisse tomber à côtés de Juno, toujours avec son petite sourire de travers qui lui donne un air pervers. A moins que ça soit son visage comme ça. « Désolée mais tu vas devoir t'amuser seul. Demain je travaille. Mais si tu veux, passe un peu avant la fermeture et je verrais ce que je peux faire pour toi. » Elle ne croit quand même pas que Juno va venir dans sa boutique juste pour ça. Il n'est pas comme ça. De toute façon, pour coucher encore une fois avec avec elle, il va falloir le soûler énormément. En plus, ça sera surement plus difficile avec elle, sans alcool, il se souviens de la première fois avec elle qui a été complètement traumatisante. Ses yeux s'accrochent quand même à ses jambes tandis qu'il lâche enfin un sourire. « Je m'amuse pas seul, ça rend sourd. Et arrête, je suis pas un de tes clients, tu m'emmerde avec ça. Je parlais d'alcool, pas de sexe, j'veux pas t'sauter. En plus, si t'es bourrée demain, faire ce que tu fais sera beaucoup moins désagréable. Alors, soit gentille pour une fois, et bois tout ce que tu peux avec moi. » De toute façon, Juno ne voit pas par quels autres moyens ils pourraient s'amuser qu'en buvant. Il s'en fout si ils finissent au lit, de toute façon il ne s'en souviendra pas. Amaryllis se lève et fixe Juno avec son sourire qui reste apparemment fixé sur son visage. « tu viens avec moi? » Et elle s'éloigne lentement et langoureusement. Elle le fait exprès, impossible autrement. Juno continue à croire que son seul but est que tous les hommes lui sautent dessus. Généralement, ce n'est pas vraiment les baignades qui amuse Juno. Plus rien ne l'amuse maintenant, c'est décevant. Il se lève quand même avec peine, son mal de crâne encore persistant, et se dirige vers Amaryllis, chancelant. « T'as vraiment envie que j'te baise là ? Parce que j'me pose des questions avec des avances foireuses là. En plus, j'ai pas envie d'aller dans l'eau, c'est nul. Pourquoi on boit pas maintenant ? J'ai soif. » Sa main se glisse dans le dos nu d'Ama et lui fait faire demi-tour. Celui qui va empêcher Juno de boire n'est pas né.

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de la femme.

(j'ai honte!)
je ne faisais même pas allusion au sexe qu'il me balance encore une de ces méchancetés gratuites que je recommence à avoir l'habitude de recevoir. ça ne me fait pas grand chose quand ça vient de juno. quand c'est les autres, c'est autre chose. mais lui, ça ne me fait rien. peut-être un peu. mais si il compte m'aider en faisant ça, il a tord. en fait, j'en sais rien et je m'en bat. « je m'amuse pas seul, ça rend sourd. et arrête, je suis pas un de tes clients, tu m'emmerde avec ça. he parlais d'alcool, pas de sexe, j'veux pas t'sauter. en plus, si t'es bourrée demain, faire ce que tu fais sera beaucoup moins désagréable. alors, soit gentille pour une fois, et bois tout ce que tu peux avec moi. » je ris. vraiment oui. il ne pensait qu'à ça. boire, boire et boire. tout les jours il buvait, comme un trou. il était en train de se détruire, petit à petit. et personne ne pouvait rien faire. surement pas moi. je ne pouvais qu'être spectatrice et actrice, parfois. pourquoi a-t-il absolument besoin de quelqu'un pour boire? je sais bien boire toute seule moi, pourquoi pas lui? c'est un imbécile. un imbécile que j'affectionne, malgré tout. « je ne te considère pas comme un client, juno. t'es vraiment con. t'as qu'à boire tout seul si tu veux vraiment boire. on en reparlera la prochaine fois qu'on finira dans le même lit. » c'est pas tout ça, mais j'aimerai bien que mon mal de tête se barre. alors qu'il reste là, moi j'vais me baigner. il va pas me faire chier à absolument me faire boire. j'ai pas envie et demain, je bosse. lui pas, alors il peut aller se bourrer la gueule, mais sans moi, aujourd'hui. j'suis pas dépendante moi. je lui tourne le dos et m'éloigne doucement. il ne viendra pas. il est trop attiré par ces irrésistible envie de boire. « t'as vraiment envie que j'te baise là ? parce que j'me pose des questions avec des avances foireuses là. en plus, j'ai pas envie d'aller dans l'eau, c'est nul. pourquoi on boit pas maintenant ? j'ai soif. » je soupire. j'allais me retourner au moment ou je sens une main dans mon dos. il me retourne en un rien de temps. épaisse comme je suis, j'aurai pas résisté longtemps. je le regarde, doucement. il m'emmerde. je suis comme poussée par une force inconnue à faire tout ce que monsieur désire. mais pas aujourd'hui. « tu veux vraiment que je te baise, moi, là? parce que faut croire que oui, t'arrête pas d'en parler. c'est toi qui est nul. je veux pas boire avec toi, j'bosse moi. alors m'emmène pas avec toi, j'ai pas envie de ressembler à un déchet demain. » pourtant, je ne bouge pas tout de suite. putain de juno de merde. va te faire foutre. après quelques minutes seulement, je me retire et continue de marcher. non, je n'irai pas! j'arrive à l'eau. elle est froide. je me retourne vers juno et lui fait signe de me rejoindre. je n'ai mis que les pieds dans l'eau. pour le moment ça me suffit. je ne prends pas la peine de voir si juno arrive, j'avance doucement. j'en ai jusque bassin et ça fait du bien. avec un peu de chance, il sera partit boire. mais je n'y crois pas trop. et j'espère qu'il n'y est pas partit. faudrait qu'il songe à ralentir un peu la cadence.

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(mais non, c'est mieux que moi)
Cette fille peut vraiment être blessante parfois, vraiment blessante. Et dire que Juno se voudrais supérieur. Il n'y arrivera jamais, c'est dur de l'admettre, mais il est faible. Plus faible qu'une femme, incroyable, non ? De nos jours, les femmes sont fortes, c'est bien triste. Le pire, c'est que dès que Juno sort quelque chose de plus ou moins blessant, il s'en veut, il regrette même. Mais ça, ça n'arrive qu'avec Amaryllis, les remords. Juno connait bien d'autres filles. Avec celles-là, il peut lâcher les pires paroles, il ne ressent que de la satisfaction en voyant leur visage déformé par la colère. Avec Amaryllis, y a rien qui se passe. Quand elle s'énerve, Juno ne fait que sourire légèrement mais regrette ses mots. Tout ça, parce qu'il a l'impression qu'elle est son amie. Apparemment, il n'est pas trop son ami, lui. « Je ne te considère pas comme un client, Juno. T'es vraiment con. T'as qu'à boire tout seul si tu veux vraiment boire. On en reparlera la prochaine fois qu'on finira dans le même lit. » Pas vrai. Elle considère vraiment beaucoup, beaucoup de gens comme ses clients. Du moins, de ce que Juno a vu, entendu et tout. Elle connait tellement d'hommes, tellement d'inconnus. Mais ça, elle se débrouille avec. Elle couche avec tout le monde, comment elle fait pour ne pas être dégoûtée de baiser ? Comment peut-elle même parler de ça ? Juno ne prit pas la peine de répondre, rien de lui venait à l'esprit. Ce n'est même pas la peine de lutter avec cette folle, elle a toujours le dernier mot de toute façon. Juno la suivit sur le sable pour l'attraper par la taille et essayer de lui faire faire demi-tour. Ce n'est qu'une menteuse, elle a très envie de boire, elle boit beaucoup. « Tu veux vraiment que je te baise, moi, là? Parce que faut croire que oui, t'arrête pas d'en parler. C'est toi qui est nul. Je veux pas boire avec toi, j'bosse moi. Alors m'emmène pas avec toi, j'ai pas envie de ressembler à un déchet demain. » Qu'elle est bête. Cet argument pour ne pas boire est ridicule. Elle s'en fout, demain elle n'a qu'à pas aller au boulot. Elle ne profite même pas de la vie. Son boulot est pourri, elle pourrait arrêter mais elle ne le fait pas, elle ne fait pas ce qu'elle veut et elle ne boit pas quand on lui propose. Tant qu'elle ne bouge pas, Juno la serre et frôle ses lèvres sur son front. « Tais-toi, tu ne seras jamais un déchet. Et puis, j'veux pas, c'est toi qui a commencé à parler de tout ça, tu n'es qu'une obsédée va. Et tu commence sérieusement à m'emmerder avec ton putain de boulot. C'est pas parce que tu va rater une journée que, ça y est, tu vas être ruinée et te retrouver à la rue. De toute façon, avec tout l'argent que tu gagnes ça risque pas. » Elle réussit à se dégager et marcha vers la plage, déterminée. Quand elle arrive jusqu'à l'eau, Amaryllis se retourne et lui fait de nouveau signe de la rejoindre. Merde, elle n'a qu'à y aller toute seule, puisqu'elle veut que Juno aille boire tout seul. Il va partir, tiens, elle se retrouveras toute seule sur la plage. Quoique, elle sera bien trop heureuse que Juno soit partit. Une fois que l'eau est arrivée à la taille d'Amaryllis, Juno avance jusqu'à ce qu'il ai les pieds dans l'eau. « Allez, viens Ama, fait pas la conne ! J'ai pas envie de me mouiller, en plus j'ai super soif. T'es qu'une grosse égoïste ! » Elle ne dédaignera même pas bouger, elle ne viendra pas. Comme c'est emmerdant de côtoyer une fille aussi têtue ! Juno hausse les épaules et soupire. Son tee-shirt vole à quelque mètres dans le sable et il tente tant bien que mal de rejoindre Amaryllis dans l'eau. Quand il arrive enfin a quelques centimètres d'elle, il l'implore du regard. « Tu vois, j'ai mouillé mon super corps musclé et séduisant juste pour que tu viennes boire avec moi. Sors de là, j'ai pas très chaud et je m'emmerde. »

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la prostitution est l'état ordinaire
de la femme.

il m'emmerde. il fait toujours allusion à mon autre métier. pourtant, j'essayais d'avoir de moins en moins de clients. certains jours, j'en avais presque pas. alors qu'il arrête de m'emmerder. je sais qu'au fond de lui, il est embêté pour moi. c'est gentil quand on y pense. mais non. d'un autre côté, ces réflexions ne me font pas grand chose. mais on fond, je l'aime bien, moi, juno. il est con, mais adorable. je l'apprécie. vraiment. « tais-toi, tu ne seras jamais un déchet. et puis, j'veux pas, c'est toi qui a commencé à parler de tout ça, tu n'es qu'une obsédée va. et tu commence sérieusement à m'emmerder avec ton putain de boulot. c'est pas parce que tu va rater une journée que, ça y est, tu vas être ruinée et te retrouver à la rue. de toute façon, avec tout l'argent que tu gagnes ça risque pas. » je ris, doucement. il est con, très con. je lui fis un doigt d'honneur avec un très joli sourire. j'avais envie de le giffler, mais je me retins. il est tellement con qu'il n'a pas compris que je parlais de ma boutique. et oui, c'est ça être un mec. « pour ta gouverne, mon chéri, je parlais de ma boutique. si tu veux dire par être un déchet, c'est te ressembler, en effet, je n'en serai jamais un. je n'irai pas boire avec toi, point finale. » je ne fis pas un pas en arrière. nan mais et puis quoi encore? la beuverie d'hier soir m'a suffit. j'ai pas la même condition que juno, moi. je m'entraîne pas à boire comme un trou. j'suis pas conne à ce point. même si lui pense le contraire. « allez, viens ama, fait pas la conne ! j'ai pas envie de me mouiller, en plus j'ai super soif. t'es qu'une grosse égoïste ! » je ne répondis rien. il me faisait rien. je m'accroupis légèrement afin d'avoir de l'eau jusqu'au épaule. je me tourne ensuite vers lui. si il veut vraiment que je vienne avec lui, il n'a qu'à venir me chercher. il a seulement mis ses pieds dans l'eau. à croire qu'il a peur ou qu'il ne sait pas nagé. je le nargue légèrement avec un léger sourire. soudain, surement exaspéré, il enlève son tee shirt qui vole à quelques mètres. il me rejoins ensuite. « tu vois, j'ai mouillé mon super corps musclé et séduisant juste pour que tu viennes boire avec moi. sors de là, j'ai pas très chaud et je m'emmerde. » ces paroles me firent rire. de plus, si il avait vraiment voulu partir, il l'aurait fait. mais il ne l'a pas fait. alors cela me fit sourire. je m'approcha de lui et posa un doigt sur son torse. puis je passa mes bras autour de son cou et le serra légèrement contre moi. juste comme ça. ouais, moi, je suis fort tactile. mais pas dans le mauvais sens du terme. j'ai toujours eu un manque d'affection qui n'a jamais été comblé. je lui dépose un délicat baiser sur la joue. « je suis flattée que tu es fais ça pour moi, bluester. je sais pas, j'hésite. pourquoi t'es venu me rejoindre au lieu de partir? » je l'interrogeais du regard avec un sourire qui se voulait gentil. j'aimais bien juno. ouais. et alors?

» LUCKY Ϟ don't be a drag, just be a queen
» Reagan ♠ Don't be a drag, just be a queen
» amaryllis-ciaràn ✿ n'essaye pas de savoir.
» petite absence d'amaryllis-ciaràn.
» amaryllis-ciaràn ✿ j'aimerai oublier ce que je suis.

Don't be a queen, just be a drag ✝ Amaryllis

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