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 Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D

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MessageSujet: Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D   Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D Icon_minitimeDim 1 Mai - 4:48

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Une nuit paisible. Voilà ce que j'avais vécu et ce dont j'étais ravie. Enfin de bonne humeur, plus de nausées, moins de fatigue, je respirais enfin au bonheur qui s'annonçait. J'avais pris mon petit-déjeuner toute seule, Ismaël étant parti travailler. Un thé, un croissant, et me voilà sur mon ordinateur portable pour mon travail – étant donné que Balthazar m'avait dit de travailler à présent chez moi. Or, justement, je n'avais plus de nouvelles de lui. Je ne m'en inquiétais pas, mais au moins, j'aurais aimé qu'il me dise si ce que j'avais fait la veille était correct. Il ne répondait ni par téléphone, ni par email, à croire qu'il me fuyait. Dire que c'était lui qui me rassurait sur l'avenir avec le bébé qui allait arrivé, je trouvais cela un peu ironique comme situation. Je lui avais laissé un troisième message sur son répondeur en le priant de me rappeler. Je ne mettais plus les pieds dans la maison d'édition depuis que je savais tout ce qui se disait sur mon dos. Ce matin donc, je n'avais rien à faire, Balthazar ne m'avait pas donné mon travail et je me retrouvais à me tourner les pouces. Je surfais quelques instants sur Internet,voyant un email de mes parents qui me sermonnaient en disant que je n'appelais plus à la maison, et que je n'avais toujours pas donné ma réponse si je venais en vacances cet été ou non... Comment leur dire qu'à ce moment précis je serais dans mon dernier mois de grossesse – grossesse dont ils ignoraient l'existence - et qu'il serait hors de question que je perde les eaux dans l'avion? J'entendais déjà la voix de ma mère aiguë en déclarant que je n'étais qu'une empotée. Non je n'étais pas une fie parfaite, mai personne ne l'était non? Tiens, ça me rappelait l'épisode le plus horrible de ma vie : Zackary. Dire qu'auparavant quand je pensais à lui je me mettais à pleurer comme une chaumière, à présent c'était la colère... Dans quelques mois l'indifférence? Mon cœur aurait peut-être pansé ses plaies.

Je me leva avant de sentir ma fille bouger à l'intérieur de mon ventre. Elle avait commencé depuis la veille et j'avais eu tellement peur que je m'étais mise à hurler dan tout l'appartement avant de voir un Ismaël débouler en trombe dans la cuisine paniqué. Il m'avait assuré que c'était normal, mais moi j'avais été tétanisée. A présent je prenais l'habitude de passer ma main sur mon ventre comme pour calmer le petit caractère de ma fille qui m'en faisait voir de toutes les couleurs. Je m'approcha de la fenêtre, jetant un coup d'œil et de voir le soleil percé les nuages, une petite balade ne me ferait pas de mal, il était presque midi. Enfilant ma veste, je ferma la porte à clé avant de prendre l'ascenseur et de sortir de l'immeuble. Que c'était bon ce temps doux. L'hiver paraissait bien loin. Je marchais dans les rues avant de m'arrêter vingt minutes plus tard à un kiosque à journaux. Le magazine Vogue me faisait les yeux doux, c'était rare que je l'achetais mais en ce midi je ne pouvais pas m'en empêcher, déboursant quelques dollars pour cette Bible de la mode. Si mon meilleur ami lisait dans mes pensées il me taperait surement la tête pour avoir comparé un magazine de mode avec des mannequins anorexiques à une Bible. J'avais mis dix minutes à rejoindre le Bay Coffee, commandant une salade, une tarte aux fraises et de l'eau. Quelque chose de simple. Je déjeunais tranquillement en lisant les pages de mon magazine, mes lunettes de soleil sur le visage. Rendue à mon dessert, je parcouru des yeux la rubrique de nouveautés en matière de bijoux quand je sentis une présence s'installer en face de moi. Pas que cela me gêne, mais quand je sentis ce parfum je ne pus m'empêcher de lever un instant mon regard sur la personne. Ce parfum je l'aurais reconnu entre cent.

C'était lui. Je n'avais pas envie de pleurer, mais je commençais à sentir mon sang bouillir. Non, je ne devais pas m'énerver, je pensais avant tout à ma fille et non à ce sale égoïste qui avait le culot de poser son cul sur la chaise en face de moi. Deux ans que l'on ne s'était pas vu et pourtant j'avais l'impression que c'était hier qu'il me balançait ses horreurs comme quoi je n'avais été qu'un stupide jeu de pari entre mecs. Je remis mon regard sur le magazine pour faire genre ''je ne t'ai pas vu, tu n'existe pas.'' Ce pendant, mon esprit ne cessait de s'échauffer, m'installant plus confortablement dans ma chaise, je levait le magazine vers mes yeux pour éviter une quelque confrontation du regard. « Tu t'es trompé d'endroit, pour le pari c'est dans un casino pas dans un café. » Je pris mon verre avant de prendre quelques gorgées et de le reposer sur la table. « Dégage de ma table à présent. » J'allais pour prendre ma fourchette et continuer à manger ma tarte quand je toucha juste la surface plane de la table. La tarte avait disparu. Je posa mon magazine d'un coup sur la table avant de pincer mes lèvres. « Et tu me rends mon dessert sale voleur et briseur de cœurs. »
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Z. Clayton Stinson
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D   Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D Icon_minitimeDim 1 Mai - 23:59


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✿ Lily & Zackary

Essaie une minute de voir la vie si je n'avais pas été là, et si tu ne vois pas de différences, alors je m'en irais.


Depuis son retour à Lewis, Zackary ne cessait de travailler, il était revenu loger dans la demeure familiale des Stinson, mais ses relations avec sa soeur n'avaient guère changé, toujours aussi peu amicales, froides, à croire que la situation ne s'arrangerait pas, aucun des deux ne faisaient un quelconque effort. Leur maternelle ne cessait de tenter de les réconcilier, mais plus fiers que jamais les deux jeunes gens restaient sur leurs positions, finalement cela leur faisait un point commun, même s'ils ne l'avoueraient jamais. Quant à son père, il était très heureux de revoir son fils travailler avec lui dans l'entreprise de la famille, à croire qu'en deux ans rien n'avait changé, à croire qu'il avait retrouvé sa place dans la famille aussi vite qu'il l'avait perdue en quittant sa vie à Lewis. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, sa vie à San Francisco n'avait pas été des plus passionnantes malgré ce que Clayton pouvait en dire, il mentait pour prouver qu'il s'en était très bien sortis, qu'aucun obstacle n'était apparu sur son chemin. Ce n'était que de simples et doux mensonges, en vérité, il était perdu, mais il avait compris qu'il aimait Lily, comprit qu'elle lui était indispensable, comprit qu'il ne voulait qu'elle malgré tout ce qu'il avait pu dire, compris que ce pari était paradoxalement la pire et la meilleure chose qui avait pu lui arriver, meilleure, parce qu'il avait pu rester avec Lily pendant deux années et pire, parce qu'il avait dû la quitter. Alors, Zackary était revenu, revenu pour se faire pardonner, revenu pour lui prouver que malgré ses dires elle comptait pour lui, elle avait toujours compté et à présent il se rendait compte qu'il l'aimait et que cela avait toujours été le cas. Mais comment la reconquérir, comment lui prouver qu'il avait bel et bien changé pour elle, comment lui dire qu'il l'aimait ? Il n'en savait rien et c'était justement ça le problème. A présent, il ne pouvait plus se permettre de faire un faux pas, parce qu'il prendrait le risque de la perdre et à jamais, mais peut-être l'avait-il déjà perdue, non il ne souhaitait pas y croire, pas maintenant, pas encore, Zackary voulait y croire, croire qu'elle lui accorderait une dernière chance, l'ultime, celle qu'il devrait absolument saisir. Cependant, jusque là il n'avait pas croisé son regard, autant dire que pour le moment, il ne cherchait pas à forcer le destin, il souhaitait simplement que cela se fasse naturellement, sans préméditation, sans rien. Plutôt étrange pour un garçon se disant amoureux, mais il ne devait pas commettre l'erreur qu'il avait commise il y avait de cela deux ans, parce qu'il était allé vers elle, ce fameux destin il l'avait forcé et cela c'était mal fini, plus que mal même. Lily avait fait une tentative de suicide, Zackary l'avait appris par sa soeur qui l'avait appelé simplement pour accentuer les remords de son frère, qu'elle savait déjà bien présents et lui avait fini complètement rongé par le regret de l'avoir quitté, rien ne serait arrivé si ce pari il ne l'avait pas relevé, si ce jour-là il ne lui avait pas parlé. L'amour et les remords furent les raisons de son retour à Lewis.

Ces moments avec Lily, il les avait gâché par des paroles fausses, seulement au début, mais plus tard à défaut d'être fausses elles étaient pleines de remords, il s'en voulait de lui mentir alors que ses sentiments étaient bien présent, il en était sûr. Tout cela lui avait fait peur, jamais il n'avait eu de sentiment amoureux envers une personne, ouais c'était ça, il avait pris peur et il s'en voulait simplement et anormalement. Lily lui avait permis de se sentir un peu moins seul, de se sentir aimé pour ce qu'il était et non pour ce qu'il donnait l'apparence d'être, ni même pour son argent. A croire que leur destin n'était finalement pas liés, non Zackary ne pouvait s'y résoudre, il voulait réparer, panser lui-même les blessures qu'il avait infligé à la jeune femme. Cependant, il ne se doutait aucunement qu'elle avait fini par enfouir son souvenir, tentant de ne plus penser à lui, tentant simplement de refaire sa vie. C'était égoïste, mais il aurait préféré qu'elle attente son retour, elle ne l'avait pas fait, mais s'il était resté les choses se seraient passées différemment il n'en doutait pas une seconde, Clayton ne pouvait que s'en prendre à lui-même, dans l'histoire c'était lui le fautif et ce sur toute la ligne. Alors, il souhaitait tenter de réparer ce qu'il avait brisé, encore fallait-il qu'elle lui fasse confiance une nouvelle fois et cela ne risquait pas d'être gagné d'avance, pour la reconquérir, il le savait, Zackary devrait s'accrocher, mais en était-il réellement capable ? Il cherchait à revenir dans sa vie et il était prêt à beaucoup de choses pour cela, il avait besoin d'elle pour se sentir lui même, pour se sentir vivre, c'était fort comme émotion, étrange même pour un homme comme lui, indépendant et ne croyant pas en l'amour, il se sentait ridicule, cependant le manque était constant. Il n'avait tout simplement pas su lui dire. Il avait joué avec les sentiments et s'était totalement perdu dans les siens, amour ou simple pari ? Il n'avait pu faire la différence tout de suite, mais lorsqu' il y fut enfin parvenu, Zackary sut que c'était la fin de leur relation, il ne souhaitait plus lui mentir et elle ne lui pardonnerait pas.

Ce jour-là, c'était son jour de congé, son paternel le lui avait accordé, car il voyait bien que son fils se plongeait dans le travail sans penser à autre chose, le travail, les maisons, les plans, seules choses qui lui permettaient de ne pas penser à Lily. Aujourd'hui, le jeune homme avait donc prévu de faire un tour à Lewis et d'aller à la rencontre de ses anciens amis avec qui il avait gardé contact. Il lança sa veste de costume ainsi que sa cravate à l'arrière de sa voiture et entrepris de commencer le chemin à pied. Lorsqu'il fut arrivé devant le The bay cofee, Zackary jeta un coup d'oeil discret dans la vitrine qui donnait sur l'intérieur du petit café simplement pour regarder si la gérante faisait toujours les petites tartes aux fraises qu'il adorait déguster en rentrant de l'université. Ce fut le choc, son regard percuta le doux visage de Lily qui entamait une tarte aux fraises, sans réfléchir il poussa la porte du café, ce fichant pas mal de comment elle l'accueillerait. Lentement, il s'installa juste en face d'elle, attendant simplement une réaction de sa part, sa gorge et son ventre étaient noués, il ne savait pas comment l'aborder, juste attendre. La jeune femme ne tarda pas à relever la tête en sa direction, d'abord étonnée, elle se reprit bien vite et Clayton eu droit à une fournée de remarques presque haineuses, il s'en doutait, il s'y était préparé. « Le pari est terminé Lily, je ne joue plus, je ne jouerais plus jamais. » Sous-entendu : s'il te plait écoute moi, c'est la vérité, je regrette. Il ne répondit pas, ne se leva même pas comme elle venait de lui ordonner, le jeune homme se contenta simplement de faire doucement glisser vers lui l'assiette de Lily qui contenait la tarte aux fraises. Il souhaitait qu'elle l'écoute et il avait faim alors c'était la seule solution, sans gêne ? Peut-être. « Briseur de coeur peut-être, mais pas voleur, écoute moi Lily, s'il te plait, juste quelques minutes et si tu te rends compte que tu n'en as plus rien à faire de ce que je pourrais bien te dire, je partirais je te le promets, parce que ça prouvera que c'est bel et bien fini. »
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D   Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D Icon_minitimeLun 2 Mai - 4:37

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Sérieusement, qui l'eut cru? J'avais une chance sur mille de tomber sur celui que je redoutais depuis quelques années. Sa sœur m'avait affirmé qu'il était parti le lendemain de notre rupture à San Francisco quand elle était venue me voir à l'hôpital en me déclarant que ce n'était pas la peine de tenter de mourir pour un connard pareil. Elle avait raison, mais moi son frère je l'aimais. On s'était vu de temps en temps, pour parler, elle m'avait un peu rendu le sourire et par la suite on se voyait de moins en moins à cause de nos vies respectives. Je ne vous explique pas donc ma surprise quand je le vis en face de moi. J'aurais aimé ne jamais recroisé son regard. Il s'était joué de mes sentiments, m'avait dit que tout ça n'était que bêtise. Je lui avais ouvert mon cœur et il l'avait embroché. Je me souvenais de ce jour comme si c'était hier. Je me rappelais de ses phrases, des miennes en lui demandant si c'était une blague. Le jour de la St-Valentin je pensais le passer avec l'homme que j'aimais. On avait parlé de projets, de promesses, mais il en avait tenu aucune quand il m'avait dit qu'on stoppait tout. Je n'avais jamais été aussi malheureuse et il était hors de question que je le devienne à nouveau. Je pensais avoir assez donné de ce côté là. Je n'avais pu m'empêcher de lui lancer des piques, peut-être parce que mon cœur n'avait pas totalement cicatrisé ce qu'il m'avait fait subir? Je fronçai les sourcils. Il avait fini de jouer? Tant mieux pour lui mais cela ne me concernait plus à présent. Il ne pouvait donc pas faire comme si je n'existais pas? Après tout moi j'avais essayé de faire comme si ceci n'était qu'un vilain souvenir du passé. A croire que monsieur ne se réveillait que maintenant et comprenait ce qu'il m'avait fait enduré il y a deux ans.

« Tu viens t'excuser au bout de deux ans? Tu te fous de moi? » Fis-je en le regardant. Je ne savais pas ce qui m'empêchait de le gifler. Sans doute mon inconscience qui me disait de protéger aussi la santé de la petite. Trop de colère pouvait y nuire. Je n'aurais jamais cru qu'il aurait le culot de revenir vers moi en me demandant limite de le pardonner alors que j'avais souffert comme je n'avais jamais souffert. Dommage que je n'avais pas ma bouteille d'eau, du moins, que je l'avais finie, car sinon je lui aurais balancé un bon verre en pleine face. « T'es qu'un piètre menteur, ne me dis pas que tu as changé du jour au lendemain, ça relèverait d'un vrai miracle. Mais moi les miracles je n'y crois pas. Maintenant je le répète, dégage de ma table. » Il fallait que je lui dise en quelle langue pour qu'il comprenne que je ne voulais pas qu'il reste ici et qu'il parte? Je prenais assez sur moi pour ne pas pleurer et l'insulter de tout les noms. Dix minutes de plus et j'allais surement explosé, tel un volcan qui allait subir une éruption. J'allais me concentrer sur ma part de tarte quand celle-ci ne se retrouvait plus devant moi, mais devant lui, et en plus il la mangeait. Il tenait réellement à ce que je me mette en colère? Car ça n'en était pas loin. C'est sa dernière phrase qui déclencha l'éruption volcanique. Il me prenait vraiment pour une conne, je peinais à y croire! Que je t'écoutes? Non. Non et non!

Je me levais d'un coup de ma chaise, prenant mon sac et mon magazine que j'avais posé sur la table. « T'écouter? Je t'ai attendu plusieurs mois en espérant que tu revienne ou même que tu m'appelles, j'avais vraiment un espoir, et deux ans plus tard je dois t'écouter? Tu me prends pour la parfaite idiote non mais je rêve! » Je ne voulais pas attiré les regards sur moi, mais je bouillonnais tellement que je me retenir serait un suicide. Je souhaitais lui insigner une belle gifle en plein visage, mais je me retenais car je n'avais jamais osé frappé quelqu'un, j'avais gardé mes bonnes manières et ce n'était pas près de changer. Surtout pour quelqu'un comme Zack. « Pour information c'est bel et bien terminé depuis deux ans, le 14 février 2009 pour être précise, magnifique jour pour une rupture sois dit en passant, félicitations pour le choix de la date! Tu crois peut-être qu'en revenant je vais tout effacer? Tout oublier? Tu crois au Père Noël ou quoi?! » C'était à se demander. J'aurais aimé y croire au fait qu'il était revenu pour moi, mai après deux ans je ne voulais pas y croire, je pensais que c'était encore un vulgaire jeu de sa part. « Tu as retrouvé tes fameux amis? Et Vous vous êtes dit: Allez on rejoue? » Je le regardai d'un air noir, je n'avais jamais ressenti autant de haine envers une personne, à croire qu'il était l'unique privilégié. « Parce que je vais te dire, c'est moi qui vais jouer à présent. » Je m'approcha légèrement de lui avec un léger sourire, avant d'approcher mes lèvres des siennes et de les frôler. « Jeu un: Tentation. » Fis-je en murmurant ces mots.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D   Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D Icon_minitimeVen 6 Mai - 6:31

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✿ Lily & Zackary

Essaie une minute de voir la vie si je n'avais pas été là, et si tu ne vois pas de différences, alors je m'en irais.

Il était vrai que deux ans c'était long, surtout pour venir se faire pardonner. Zackary voulait se convaincre qu'elle lui pardonnait, qu'il n'était pas trop tard et que tout cela s'arrangerait, mais les chances étaient minimes. A l'époque, lorsqu'il l'avait quitté, il ne se doutait pas que ce serait aussi dur de résister à l'envie de revenir à Lewis, mais il se sentait trop honteux et lâche qu'il n'avait pas osé revenir, il n'avait pas eu le courage d'affronter le regard de Lily. Deux ans avaient doucement coulé, plus les mois défilaient, plus il pensait à elle, plus l'idée de revenir s'immisçait dans son esprit, plus il se rendait compte qu'elle lui manquait. Et un matin, il s'était réveillé, dans la journée il avait fait ses valises et le soir même, Zackary était parti vers Lewis, parce qu'il espérait qu'elle lui accorderait une nouvelle chance malgré tout ce qu'il lui avait fait subir, même s'il avait le pire de salop, parce que sa vie sans elle, il ne pouvait le concevoir. A croire qu'à présent, Clayton se rendait compte pour son plus grand déplaisir de ce qu'il avait perdu et tout cela de son propre chef. Ouais, parce qu'à présent il regrettait d'avoir tout quitté, peut-être lui aurait-elle pardonné ? Ou peut-être pas, mais les regrets étaient bien présents et il ne pouvait s'en débarrasser, ils lui collaient au corps comme une deuxième peau. Il avait tenté de ne plus penser qu'à cause lui elle avait faillit foutre sa vie en l'air, qu'il lui avait brisé le coeur et qu'à présent elle devait le détester, il ne parvenait pas à oublier, à croire que plus il tentait de le faire, plus les souvenirs de leur relation passée remontaient à la surface. Il aurait tout donné pour revenir en arrière, tout fait pour que leur relation dure, tout, il aurait aimé n'avoir jamais accepté ce pari, mais s'il ne l'avait pas fait seraient-ils rester ensemble aussi longtemps, non, Zackary en doutait fortement, il aurait considéré Lily comme un coup d'un soir et voilà tout, sauf qu'elle était l'exact opposé d'un coup d'un soir, le genre de fille avec qui on fait des projets, le genre de filles auxquelles on s'attache, le genre de fille que l'on ne rencontre qu'une seule fois et lorsqu'on la rencontre, il ne faut surtout pas la laissé passer, parce qu’après, il est trop tard.

« Je sais, c'est fou, même totalement ridicule après deux ans, mais oui, je m'excuse Lily, je m'en veux tellement et crois moi, parce que c'est la vérité, je me rends bien compte que tu ne peu plus avoir confiance en moi, mais c'est la vérité. ». Il s'en voulait, c'était en sentiment totalement horrible et il l'aimait, comment pouvait-elle croire qu'il lui mentait ? Non, en fait c'était totalement compréhensible durant les premiers mois de leur relation, il avait menti sur ses sentiments parce qu'une seule chose comptait : gagner ce foutu pari et prouver qu'il n'était pas une mauviette, mais en deux ans il n'avait fait que prouvé qu'il en était bel et bien une, parce que Zackary n'avait pas su faire imposé son choix auprès de ses amis. Aujourd'hui, il avait envie de lui hurler qu'il l'aimait, qu'il était amoureux d'elle et que cette fois rien ne viendrait entaché leur histoire, parce qu'il ferait tout pour que ce ne soit pas le cas. Zackary ferait tout pour lui prouver qu'il avait changé et qu'elle pouvait lui faire confiance à nouveau, qu'il souhaitait tout oublier et recommencer, mais il le savait, c'était chose impossible, elle ne pourrait pas oublier, jamais, les mots resteraient dans l'esprit, tout comme les actes et les souvenirs, des souvenirs heureux transformés en souvenirs tristes, que l'on enfouit au plus profond de nous et qui ressortent un jour ou l'autre. Avant Lily, rien n'avait pu l'atteindre, aucun sentiments amoureux ne s'étaient emparés de lui, il avait fallu que cela arrive lorsqu'il ne s'y attendait pas, il avait fallu que cela commence grâce à un pari et se termine de cette façon. Il ne répondit pas à l'énième agression de Lily, qui semblait totalement le haïr et il ne pouvait l'en blâmer, lui-même se détestait de ce qu'il avait fait. Attendant, une autre réaction de la part de la jeune femme, il entama la tarte aux fraises d'un coup de fourchette, à croire qu'il se fichait bien de ce qu'elle pouvait penser, ni même dire. Elle ne souhaitait pas l'écouter et Zackary ne voulait pas y croire, il s'était plu à penser qu'elle aurait tout oublié, mais c'était faux il retombait dans la triste réalité de sa vie.« Je ne savais plus où j'en étais, ni même ce que je ressentais, mais maintenant je le sais, laisse-moi juste une chance de te parler. » Il espérait profondément qu'elle accepterait de l'écouter, même l'espace de quelques secondes, pour le moment cela suffirait, mais rien n'y faisait, elle lui en voulait trop, trop pour avoir une discussion quelque peu calme avec lui, trop pour lui pardonner ses conneries. « Mon frère m'a dit ce qu'il c'était passé le jour où j'ai quitté la ville, je regrette tellement Lily, je suis vraiment désolé tu n'imagines même pas à quel point. Traite moi de tous les noms, dis-moi que je ne suis qu'un con, dis-moi que je suis la pire chose qui ai pu t'arriver, mais s'il te plait Lily dit moi que tu me pardonne, dis-moi que ce n'est pas fini malgré tout ce que j'ai bien pu faire, s'il te plait Lily, dis le. » Il avait raison, ce n'était qu'un con qui espérait, il ne lui restait rien seulement la flamme dansante de l'espoir qui vacillait doucement dans la lueur de ses yeux, mais à quoi croyait-il ?

Même aujourd'hui, il se souvenait encore du moment où il était tombé amoureux d'elle, du moment où tout avait changé pour lui. Il se rattachait à se souvenir, comme une bouée de sauvetage, qu'on lance en mer, mais qui la plupart du temps fini par se retourner, vous renversant dans la houle des vagues et il ne vous reste plus que vos mains et vos jambes pour nager, cependant il rare de s'en sortir. On se noie, comme il est possible de se noyer dans ses regrets, dans ses souvenirs qui ne sont plus que des souvenirs, fragiles et nombreux, des moments que l'on ne pourra plus revivre. « Ce n'était pas prévu, c'est arrivé comme ça, parce que je ne savais plus ce que je devais faire, continuer à te mentir ou tout arrêté. Et si j'ai fais ça, c'était pour ton bien, je ne voulais pas que tu souffre encore plus lorsque tu apprendrais la vérité sur moi et sur cette relation, parce qu'un jour tu l'aurais sût. Non, je sais bien que tu n'oublieras rien, mais laisse-moi une chance de t'expliquer, s'il te plait Lily. » Zackary ne mentait pas, c'était la vérité, à l'époque ses sentiments lui faisaient peur, en l'amour, il n'y connaissait rien et le fait de mentir à Lily alors qu'il l'aimait été insupportable pour lui, mais beaucoup moins insupportable que le jour où il apprit qu'elle avait fait une tentative de suicide. Il s'en était voulu jusqu'à un point inimaginable, le soir même, il avait fait la tournée des bars buvant chaques verres qui avaient le malheurs de tomber sous sa coupe, puis il s'était lentement approché d'un pont, lentement parce que l'alcool avait déjà fait son effet, il s'était assis sur la rambarde, les pieds dans le vide et un policier l'avait fait descendre, le conduisant jusque dans une cellule de dégrisement. Dans sa colère, Lily évoqua les amis de l'université de Zackary, non, il ne leur en voulait pas, plutôt étrange non ? Enfin pas plus que cela, après tout c'était lui qui avait accepté le pari, non ? Il était donc le seul et l'unique fautif dans l'histoire, enfin c'est ce qu'il préférait croire, plutôt que de penser que ses amis l'avaient aidé à gâcher sa vie. « Tu me prends pour qui ? Une fois cela m'a suffit, je ne rejouerais jamais et je ne les reverrais pas non plus, mais ne les blâme pas, le pari c'est moi qui l'ai accepté parce que j'étais trop lâche d'imposer mon propre avis, parce que je ne voulais pas passer pour un looser, parce qu'avant de faire ça je ne te connaissais pas. Je regrette tellement, si tu savais.» Il regarda Lily s'approcher irrésistiblement de lui, il ne pouvait lâcher son regard, celui dans lequel il aimait voir le reflet du bonheur, période aujourd'hui révolue. Zackary avait l'espace de quelques secondes cru qu'elle l'embrasserait, comme ça sur un coup de tête parce qu'il était irrésistible, il était même prêt à recevoir son baisé, mais elle jouait, comme lui l'avait fait deux ans auparavant. « La deuxième étape c'est quoi ? Parce que pour l'affronter, j'aimerais y être préparé. Parce que, que tu le veuilles ou non Lily, je serais prêt à tout pour te récupérer. » Elle voulait jouer, ils allaient jouer, si cela était le seul moyen de la récupérer, il était prêt. Bien trop obnubilé par le visage de sa douce, il ne remarqua même pas son petit ventre rond, petit ventre rond qui serait aussi à l'origine de son désespoir, enfin pour un temps.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D   Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D Icon_minitimeVen 6 Mai - 9:09

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Avais-je des dons prémonitoires? Je ne savais pas pourquoi ni comment mais depuis quelques semaines mes pensées allèrent vers Zack sans que je puisse les contrôler. J'avais même déclarer à Ismaël que je ressentais toujours quelque chose pour Zack malgré tout ce qui s'est passé: le mensonge, la rupture, la tentative de suicide. Malgré tout cela, je ressentais toujours quelque chose au fond de mon cœur sans que je puisse mettre un mot dessus. Je ne savais pas si c'était de l'amour, ou au contraire de la haine mais ce sentiment était tellement fort qu'il m'en faisait perdre la tête. Cependant, je ne devais pas perdre la tête devant lui, non je devais rester concentrée sur tout ce qui allait suivre. Déjà je ne comprenais pas son choix de revenir à Lewis, deux ans après ce qui s'était passé. Il avait beau essayé de me fournir des explications je n'en croyais pas un mot. C'était triste à dire, mais je ne croyais plus rien de ce qu'il disait depuis qu'il m'avait fait explosé mes rêves de jeune fille en plein visage. Moi je rêvais d'une vie douce et paisible à ses côtés. C'était bête de dire ça mais j'avais vu en lui un vrai prince charmant, serviable, aimant, fidèle et qui allait me faire rêver. Quelle belle idiote j'avais été! Plus tard je dirais à ma fille de ne pas se fier aux belles paroles que certains garçons pouvaient dire pour obtenir ce qu'ils désiraient. J'avais été naïve, j'avais tout offert à Zackary et en retour je m'étais pris un poignard en plein cœur. Dans ce café, je ressentais tout mes sentiments qui étaient pas après la rupture: de la tristesse, de la colère, de l'égarement. Tout s'accumulait dans mon esprit et je me demandais comment j'allais vraiment réagir à cette situation qui s'offrait à moi. C'était dingue, à regarder Zackary, j'aurais même cru qu'il allait se mettre à genoux devant moi pour implorer mon pardon. Il croyait que des mots allaient suffire pour que je lui pardonne? Il croyait que j'allais me jeter dans ses bras comme une jeune fille amoureuse ne voyant rien d'autre que l'homme parfait? Oui, il y a deux ans ça aurait été le cas. Dommage pour lui j'avais gagné en maturité et en vigilance, il ne m'aurait pas comme ça. J'avalais pourtant difficilement ma salive, je sentais certains sanglots se coincer dans ma gorge. Oh non je n'allais pas pleuré pour un type comme lui. « Tu as raison c'est complètement ridicule. » Fis-je d'un ton cassant. Je n'allais pas l'épargner. « La vérité? Ça y'est tu as compris que mentir est un péché? Félicitations mais moi je ne te crois plus à présent, le poignard que tu m'as enfoncé dans le cœur il y a deux ans y est toujours. »

Pourquoi est-ce que je restais là à l'écouter? J'aurais dû partir dès que j'avais aperçu son visage, c'était joué avec le feu. Si Ismaël apprenait cette discussion il allait me tuer directement. Il avait toujours été contre ma relation avec Zack dès qu'on était sorti ensemble et à présent il le haïssait corps et âme à cause de ma tentative de suicide. Je m'étais réveillée à l'hôpital et il était là, près de moi à dire qu'il avait vraiment eu la peur de sa vie. Oui, j'avais fait une bêtise, mais je me sentais tellement déboussolée. Je passais la plupart de mes journées dans les bras de mon petit ami à rêver à l'avenir qui s'avérait prometteur et tout avait volé en éclats, le jour de la St Valentin en plus. J'avais du aller voir un psychologue, et à présent j'avais une phobie des hôpitaux revoyant sans cesse la scène où je me réveillais dans cette chambre blanche et qu'on me disait que j'étais trop fragile émotionnellement. Chaque jour je travaillais à être plus forte et il fallait croire qu'aujourd'hui il y avait un parfait exercice pour que mon caractère se renforce: le retour de Zackary. « C'est trop tard Zack. » Je sentais de plus en plus des sanglots m'étreindre la gorge. « Tu veux quoi? Que j'efface tout telle de la craie sur une ardoise? Ce n'est pas une simple erreur que tu as faite, tu m'as brisé le cœur et ma vie toute entière. Je croyais qu'on aurait pu avoir un futur rien qu'à nous et en fait tout ce que je t'ai dis tu t'en moquais, tu faisais le gentil pour mieux m'atteindre. Tu es qu'un immonde salopard. » Je ne mâchais pas mes mots, il n'allait pas pleuré non? Après tout il l'avait mérité et c'était lui qui avait décidé de venir me voir dans ce café. Il aurait mieux fait de rester chez lui s'il voulait des éloges, je n'étais pas ici pour en lui donner. Je n'en croyais pas mes oreilles, il savait pour ma tentative de suicide? Et il s'annonçait ça comme ça? Je serrais les dents et mes poings je me demandais ce qu'il me retenait pour le gifler. « T'es vraiment qu'un enfoiré de première! Tu savais que j'ai failli mourir? Qu'est-ce qui t'as empêché de prendre de mes nouvelles?! Moi qui me disait que tu n'en savais rien, ta sœur à vraiment raison, t'es vraiment un connard qui s'amuse avec le cœur des filles. J'ai été comme toutes les autres! » Lui pardonner? Lui pardonner? Non, ça ce n'était pas possible, mon cœur et mon esprit en avait déjà assez entendu et je souffrais tellement que je sentis quelques larmes couler sur mes joues. « Je ne peux pas te le dire. Ça signifierait que tout ce qui s'est produit n'était rien, mais pur moi ça reste une blessure non pansée. » Déclarais-je en séchant mes larmes d'un revers de main. « Je n'arrive pas à croire que je pleure encore pour toi aujourd'hui. » Ma voix tremblait. « Je t'ai attendu Zack, tu n'es jamais revenu et à présent je pense à moi et non aux autres, je pense à ma vie. J'ai vingt-deux ans, je vais être maman et je crois sérieusement que remuer le passé ça ne sert plus à rien. » Mon but n'était pas de le blesser avec cette histoire de grossesse, mais après tout cela se voyait bien, cinq mois n'était pas rien. Pour ma fille je devais être forte, et avoir un comportement beaucoup plus adulte, j'allais en voir de toutes les couleurs dans quelques mois et je devais y être préparé.

Je ne savais plus quoi faire pour me sortir de cette situation. Je commençais à être enivrer par plusieurs sentiments, perdue dans mes pensées, à force j'ai cru que j'allais craquer et flair une énorme bêtise. Personne n'était là pour me sortir d'un tel pétrin. Il me suppliait de l'écouter, peut-être qu'après tout c'était la meilleure solution? Je l'écouterais, dirais que je m'en moque à présent et repartirais chez moi pour me reposer avec toute ces émotions. Je croisais alors les bras. « Tu as exactement une minute et trente secondes pour t'expliquer. Et figure toi que c'est un immense privilège que je t'accorde pour tes explications qui je suis sure ne manqueront pas de sentiments. » Fis-je en fronçant les sourcils. Je voulais jouer à mon tour, m'amuser à le rendre fou. J'avais tellement d'idées en tête que j'avais mis ma première à exécution directement. M'approchant de lui pour frôler ses lèvres en me regardant dans les yeux. Son regard était si captivant que je commençais à croire que j'allais céder à une certaine pulsion. Mais non, je revins à ma place initiale avec un sourire aux lèvres. Il voulait savoir l'étape deux? « Je ne crois pas, après tout moi je n'ai jamais rien su, et dis toi que c'est comme un lancé de dés: on ne sait jamais sur quel chiffre on va tomber. » Il me déclara qu'il était prêt à tout pour me récupérer. Quoi? J'allais réellement jouer avec le feu et je me demandais si enfin de compte c'était une bonne idée. Tant pis je risquais le tout pour le tout. « Tu as franchement confiance en toi... Il y a toujours un perdant et un gagnant dans un jeu, ne l'oublie pas. »
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Z. Clayton Stinson
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D   Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D Icon_minitimeMar 10 Mai - 8:31

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✿ Lily & Zackary

Essaie une minute de voir la vie si je n'avais pas été là, et si tu ne vois pas de différences, alors je m'en irais.


A croire qu'il y-a deux ans il s'était penché, puis jeté dans un précipice sans fond, à croire qu'il ne parvenait plus à se relever et a escalader la falaise, parce qu'il le savait tout ceux qui comptaient pour lui étaient en haut, mais s'il remontait un jour et qu'ils étaient tous parti, parti vivre leur vie, parce qu'ils ne l'avaient pas attendu. Il ne voulait pas que ce soit la même chose avec Lily, il aurait aimé qu'elle l'attende, cependant c'était de l'égoïsme pur et simple. Les regrets, à présent, il comprenait ce que cela était. Lorsqu'il avait onze ans et qu'il jouait au football américain, il ressentit son premier regret. L'équipe de Lewis était en finale, lors du match un garçon de dix centimètres de plus que lui l'avait plaqué au sol, lui fendant quatre côtes au passage, il avait pleuré et on l'avait sorti sur un brancard. Cependant, il aurait dû continuer, même s'il ne s'en sentait pas capable, non pas parce qu'il avait fait perdre l'équipe, non parce qu'on lui aurait dit qu'il avait bien joué en lui offrant des bonbons, ce n'était qu'un petit garçon, non il regrettait parce qu'il avait lu la déception dans les yeux de son père, le patriarche qu'il redoutait tant de décevoir, même à l'âge qu'il avait à l'époque. Dans les yeux de Lily, c'était la même chose, il avait peur d'y lire la déception, parce que la tristesse et la colère, Zackary pouvait déjà aisément les lire, à son plus grand regret. « Je n'ai jamais voulu tout cela, je n'ai jamais souhaité de faire autant de mal Lily, si j'avais su, jamais je n'aurais accepté ce pari, jamais je n'aurais pu te faire souffrir autant, parce que je t'aimais Lily et parce que c'est toujours le cas. » Ouais, il l'aimait, il était parvenu à foutre sa foutue fierté de côté pour le lui avouer, parce que cela était la vérité, parce qu'il ne voulait plus lui mentir, parce qu'il regrettait. Une boule s'était formé au niveau de sa gorge, il ne se sentait pas prêt à vivre tout cela, mais il devait le faire, parce que sinon il serait trop tard, plus que cela ne l'était déjà. « Non ! Ne me dit pas que c'est trop tard, ne me dit pas ça, s'il te plait Lily... ». Non, il ne voulait pas y croire, cela ne pouvait pas être possible, à cet espoir il s'y était accroché comme si sa vie en dépendait, comme si rien d'autre ne comptait.« Je ne te demande pas de tout effacer, de tout oublier, tout ce que je souhaite c'est que tu me pardonne, simplement que tu me pardonne Lily. Tous ses projets, j'y croyais, je pensais tout ce que j'ai dis, lorsque j'ai dit que je souhaitais vivre avec toi à la fin de nos études, c'était la vérité. Et tu vois, le pire dans tout ça, c'est que je t'aimais comme un fou Lily, plus rien n'avait d'importance, sauf toi. Je sais que je t'ai menti, que je t'ai trahis, mais c'est la vérité. Si j'faisais le gentil, comme tu dis, c'est parce que tout ce que je faisais c'était sincère, peut-être pas les premiers jours, mais tu es la seule qui est parvenu à me toucher profondément, avec toi je me sentais moi-même, tu es la seule et la dernière. Avant, je ne pensais pas ressentir ce que j'ai ressenti il y-a deux ans et ce que je ressens toujours, alors pardonne moi, s'il te plait. Laisse-moi une dernière chance de te prouver que je la mérite, que je te mérite. »

La tentative de suicide de la jeune femme, c'est ce qui l'avait achevé, la moindre pensée qu'on puisse lui faire du mal lui était insupportable, alors lorsqu'il eu appris par sa langue de vipère de soeur que tout cela était de sa faute, ce fut un déchirement total. Mais Anissa ne comprenait pas, Anissa n'avait jamais rien compris d'ailleurs, elle avait simplement trouvé un bon moyen de se débarrasser de son frère une bonne fois pour toute et de le faire souffrir, enfin c'était ce qu'il pensait, son point de vue, parce que si la jeune femme le savait, elle trouverait les bons arguments pour réfuter ceux de son frère, un éternel recommencement, une gue-guerre inutile. « Tu crois vraiment que je n'ai pas eu envie de prendre de tes nouvelles ? Mais Anissa ma quasiment raccroché au nez en me disant que tu ne souhaitais plus entendre parler de moi. J'ai bien tenté d'appeler mon frère, mais il ne savait rien d'autre. Tu crois aussi que je n'ai pas eu envie de revenir à Lewis ? Mais je me sentais honteux, je pensais que tout été bel et bien fini. » Comment pouvait-elle penser qu'il n'avait pas eu envie de revenir, qu'il ne regrettait pas, après tout ce qu'il avait vécu, mais cela était compréhensible, elle pensait que c'était un mensonge parmi tous ceux qu'il avait déjà dit, l'histoire de l'enfant qui criait au loup, il en était le héros, héros déchu, héros malheureux. Héros qui à présent n'en était plus un. Comment pouvait-elle penser qu'elle avait été pour lui comme toutes les autres ? Les mensonges une fois de plus, mais elle ne pouvait imaginer ce que cela avait été pour lui de vivre cet amour, il avait cru qu'il était invincible, que rien ne pouvait l'atteindre et certainement pas l'une de ces filles dont il se moquait bien habituellement, mais Lily était loin, bien loin d'être l'une de ces filles. Lily c'est le genre de fille que l'on présente à sa famille, le genre de fille qu'on aime, le genre de fille qu'il nous ai difficile de quitter, parce qu'en quelques instants, elle prend une place importante, la plus importe, celle de la jeune femme qu'on aime et si on la laisse partir il est trop tard, toujours trop tard. « Je ne cherche pas à ta faire pleurer, mais si c'est le cas, c'est que je compte encore pour toi, non ? » Zackary tenta de passer le revers de sa main, sur l'une des joues de la jeune femme, espérant simplement qu'elle ne s'en servirait pas pour lui balancer une gifle en pleine face, espérant qu'elle ne le rejetterait pas.

Lily lui laissait une chance, une chance de s'expliquer et de lui prouver qu'elle comptait réellement pour lui. A croire, qu'elle ne l'avait pas oublié malgré ses dires, à croire qu'il comptait encore pour elle, elle lui accordait une minute, c'était tout ce qu'il demandait, ni plus ni moins, il souhaitait simplement une chance. Il voulait y-croire, croire que cela n'était pas fini et que si elle lui accordait cette unique minute c'est qu'il y-avait encore quelque chose, quelque chose qui les rattachait encore l'un à l'autre. « Tu étais nouvelle, j'étais con et sans sentiments, avant de te connaître, je n'ai vécu que des relations d'un soir ou sans lendemain, des relations sans sentiments, sans amour, sans rien. Tu vois Lily, ce qui m'a plus chez toi, c'est que t'avais toujours le sourire aux lèvres, tu rigolais tout le temps, même quand ça n'allait pas, même quand tu n'en avais pas envie, à croire que tu souriais juste pour rendre les gens heureux, simplement pour leur montrer que tu serais là et c'est quand j'ai compris ça, lorsque j'ai compris la personne que tu étais, j'ai su, su que c'était toi, toi que je cherchais. Parce que tu étais la parcelle de bonheur dans ma vie Lily, celle qui me manquait. Je regrette tellement ce que j'ai fais, c'est lorsque que je me suis rendu compte que je t'avais perdu, que j'ai compris à quel point tu comptais pour moi, ouais c'est ridicule ce que je dis, ça n'explique rien, mais c'est ce que je voulais te dire, parce que tu compte pour moi bien plus que tu ne le crois. » Elle jouait et Zackary ne tenait plus, elle le tentait et bientôt il n'allait plus pouvoir répondre de ses actes, c'était une sorte de vengeance, il le comprenait bien, il souhaitait connaître son deuxième jeu, celui auquel il devrait résister, mais elle avait raison, il ne lui avait rien dit sur le pari, il avait eu peur, peur de la perdre, jusqu'au jour où les mensonges se firent encore plus pesant que les autres fois. Au jeu de la tentation, elle était plutôt douée, même excellente. « Tu n'as jamais rien su, parce que j'avais peur, peur de ta réaction, peur que tu me quitte, parce que j'aurais été malheureux Lily, alors j'ai préféré que ce soit moi qui stoppe tout, j'ai été égoïste, je n'ai pensé qu'à moi, je pensais pas que cela te ferait aussi mal, parce qu'au final j'avais peur de souffrir et c'est toi que j'ai rendu malheureuse. Mais autant me le dire, parce que dans les deux cas, cela sera tout aussi difficile. » Il y-a deux ans, il avait perdu Lily, les regrets avaient pris le dessus, sans elle, il ne se sentait plus lui-même. « Il y-a deux ans, j'étais perdant, mais aujourd'hui ce sera moi le gagnant, parce que j'y crois. » C'est enfin qu'il percuta les quelques paroles précédentes de la jeune femme, elle était enceinte ? La boule formée dans sa gorge s'amplifia, faisant monter une douleur indescriptible dans ses yeux, qui se remplirent instantanément de larmes contre son gré, qu'il essuya du revers de la main. C'était trop dur, bien trop dur de croire que cet enfant elle l'avait eu avec un autre homme que lui, Lily ne lui appartenait plus et ne lui avait jamais appartenu. Il releva les yeux en sa direction, les poings serrés en dessous la table. « Je, enfin tu es enceinte ? Lily, tu es avec, enfin quelqu'un ? ». Sans attendre sa réponse, ses poings se contractèrent et de la main droite il frappa violemment sur la table, faisant se retourner bon nombre de personnes en direction de leur table, Zackary leur jeta un regard noir et bien vite ils se retournèrent, à croire que Lewis lui apportait plus de choses négatives qu'il n'aurait pu le penser.

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MessageSujet: Re: Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D   Ce n'est pas une tarte aux fraises que tu vas prendre mais une tarte tout court! ft. Zack =D Icon_minitimeJeu 12 Mai - 0:37

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Une fille niaise aurait tout de suite été dans ses bras. Pas moi bien que mon inconscient qui sommeillait commençait à reprendre surface et je commençais à ressentir mon cœur qui commençait à battre comme par le passé quand j'étais en sa compagnie. Il venait de me déclarer, sans l'ombre d'un remord, qu'il m'aimait toujours. Je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer! J'avais vraiment l'impression de perdre mon temps à l'écouter, j'aurais du partir dès que j'avais croisé son regard... A croire que j'aimais réellement jouer avec le feu, mais je n'allais pas tarder à me bruler les ailes à ce rythme. J'étais restée statique, ne sachant même pas quoi répondre. Il avait réussi à me prendre au dépourvu. Je me rappelais, au temps jadis, quand je lui demandais s'il m'aimait, par exemple quand on se baladait main dans la main le soir, il me souriait et c'est tout. Jamais il ne me l'avait clairement dit, et quand j'y repensais à présent je me disais que j'avais été trop naïve, que cela aurait du me mettre la puce à l'oreille. Mes poings se serrèrent, je me détestais tellement à cet instant précis, j'aurais aimé me coller une paire de gifles. Il m'aimait? Mensonge, on ne faisait pas souffrir la personne que l'on disait aimé ainsi. Il m'aime? Je ne savais même plus quoi croire. D'un côté j'aurais voulu mettre tout ça de côté, écouter mon esprit et dire: d'accord, on met tout de côté, je te donne une chance de te rattraper. Cependant, c'était mon cœur qui prenait le dessus, celui-ci avait trop souffert de la rupture, et je ne pouvais m'octroyer cette nouvelle relation. Je ne voulais pas souffrir de nouveau, pleurer des heures sur mon lit en regardant les photos de nous deux, car je ne les avais pas jetées, je les avais même cachées de Ismaël pour qu'il croit que j'étais passée au dessus. J'avais attendu tout la fin de son speech pour lui répondre. Il y tenait à sa dernière chance, mais moi je n'étais pas prête pour ça. Je souffrais déjà ces derniers jours du fait que Balthazar n'était plus là, je m'étais faite avoir une énième fois et je ne voulais pas que ça recommence. « Zack... » Commençais-je tout doucement avant de souffler légèrement. Je ne l'avais jamais vu aussi craintif. Son regard avait été rempli de terreur quand je lui avais déclaré que c'était trop tard, pas de retour en arrière. Vu son air, j'avais l'impression d'avoir dit une énorme bêtise. J'avais même cru qu'il allait se mettre à genoux pour réclamer mon pardon. « …tu as eu la clé de mon cœur, tu l'as perdu par ta méchanceté, ton mensonge et ton envie de montrer à tes amis débiles que tu n'étais pas une mauviette. Si réellement tu m'avais aimé, tu aurais mis de côté cette fierté. J'y croyais sérieusement quand tu m'as présenté ta famille, que tu as dis qu'on emménagerait ensemble après nos études. Tu m'as brisé et tu veux que je dise que je te pardonne? J'ai encore le cœur en miettes, je me suis fait avoir par plein de crétins depuis que tu as quitté Lewis. Tu étais mon pilier, ma raison de vivre. Et à présent? J'essaye de me reconstruire malgré les débris que tu as laissé. Oublier je ne pourrais jamais. Effacer, non, la gomme magique qui efface les souvenirs douloureux n'existe pas. Pardonner... » Je fermais les yeux, la gorge éreintée par les sanglots. « ...Je ne peux pas... Pas encore, tu te rends compte que tu reviens et que tu dis m'aimer alors que j'ai eu de l'espoir pendant un moment que tu reviennes et dès que cet espoir s'éteint pile quand tu reviens? Il y a près de deux mois j'ai dis à mon meilleur ami que je ressentais toujours quelque chose pour toi, en larmes. J'ai tellement souffert de ton absence que je ne peux pas te pardonner... tout de suite. » Finis-je en regardant vers la fenêtre et l'extérieur. C'était tellement dur cette situation. Je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était, ce serait me tromper moi-même et je m'étais promise d'être plus prudente.

Je n'aurais jamais voulu savoir que Zack avait eu vent de ma tentative de suicide. Le soir, après notre rupture j'aurais juste voulu pleurer dans les bras de mon meilleur ami qui hélas, n'avait pas été là. Par un geste désespéré, j'avais pris toutes sortes de médicaments. Sans Zack, je n'étais rien. C'était une des seules personnes en qui j'avais eu confiance, qui m'avait regardé comme une personne normale. Durant ma vie à Londres, on m'avait toujours vu comme la petite dernière de la famille Breaknow et on ne me parlait pas ou à peine pendant les repas de famille, on préférait parler du prestige de ma sieur ainée, si intelligente, si parfaite aux yeux de tous. Ainsi, je m'étais mise à livres, dévorant tout les recueils sur mon passage. Je m'étais assouvie une vraie culture littéraire. En parallèle je m'étais des mots sur ce que je ressentais pour me libérer. Pourquoi n'avais-je pas fait pareil après cette rupture? Cela m'aurait évité de faire un tel geste. « Tu aurais pu revenir mais tu ne l'as pas fait, moi c'est ce que je vois. J'en ai rien à faire que tu te sentais honteux, je me serais dis que tout cela n'aurait été qu'un vulgaire cauchemar, au lieu de ça, tu n'es pas revenu près de moi. C'est tout. » Quelques larmes avaient coulés sur mes joues et avant que je n'ai pu les sécher il passa un revers de main pour les enlever, comme un simple geste protecteur. Non je ne voulais pas qu'il soit comme ça envers moi, doux, gentil et prévenant, je ne voulais pas retomber dans son piège. Je pris donc sa main pour l'écarter de ma joue. Sa main, chaude et douce, rassurante, j'avais bien eu du mal à enlever la mienne pour montrer que cela ne signifiait rien pour moi. « Ne fais pas ça, s'il te plait. » Fis-je en mettant mes mains sur mes bras comme pour me protéger de quelque chose, comme si un frisson venait de me parcourir. Il avait raison, je le savais, si je pleurais c'est que je souffrais de tout ça. Je pouvais être heureuse mais cela signifierait de baisser les armes et d'aller me blottir dans ses bras comme au temps révolu: hors de question! « Les larmes ça ne veut rien dire, on peut pleurer pour n'importe quoi. Je pleure car la tarte aux fraises était infecte. » Mensonge. Le rose me montait même aux joues. Un mensonge plus pathétique n'existait pas mais j'étais prête à tout pour montrer que je n'allais pas abdiquer sous ses gestes tendres. Je me souvenais que quand on était ensemble et que je me mettais à bouder sur quelque chose en particulier et qu'il faisait tout pour que je reparle ou que je le regarde de nouveau: une caresse sur la joue, un baiser, un sourire. A chaque fois il gagnait. Pas cette fois.

Je lui avais donné une minute pour s'expliquer, mon bon fond reprenait toujours le dessus. Je soupirais, écoutant par la suite ses explications. Je sentais réellement la colère, la rancœur me prendre de cours. Oh oui il était qu'un sale con qui jouait avec les sentiments des gens. Il pensait que je l'avais changé? Transformer par ma bonne humeur? Je n'y croyais pas vu comment il m'avait quitté le jour de la fête des amoureux. Je ne voulais pas y croire à ses belles paroles tout droit sorties d'un film à l'eau de rose. Je voulais juste lui mettre une gifle pour qu'il comprenne que j'en avais marre de toute cette comédie et qu'aujourd'hui même il continuait à me faire du mal. Je respirais lentement afin de ne pas perdre mes moyens pour lui répondre: « Et tu sais pourquoi je souriais tout le temps? » Demandais-je innocemment avant de reprendre le fil de la parole en fermant légèrement les yeux, me remémorant mes années Londoniennes où je n'étais personne. « Parce que je pensais qu'enfin quelqu'un me regardait tel que j'étais et m'aimait pour ce que j'étais, hors-mis mon meilleur ami. Quand je suis partie pour Lewis c'était pour fuir ma famille qui ne voyait que ma sœur ainée et que moi finalement, je n'étais rien. Toi tu m'as regardé comme j'avais voulu que l'on me regarde et ça depuis plusieurs années. » Je rouvris tout doucement les yeux tandis que je sentis de nouveau les larmes perlées au coin de mes yeux. « … mais toi... tu as tout brisé. Je pensais enfin que j'allais vivre sans la souffrance psychologique de ma famille car je t'avais toi. Quand je t'ai vu avec ta famille je me suis dis que tu avais réellement de la chance, quand je voyais ton père qui t'inspirait une telle confiance j'en étais jalouse, car moi aussi j'avais voulu ça. Or, moi je n'ai eu que reproche sur reproche car je ne faisais pas comme ma sœur ainée si parfaite. T'es vraiment con. » Lâchais-je à la fin alors que je serrais les mâchoires pour ne pas fondre en larmes. Tant de souffrances, tant de péripéties qui allaient avoir ma peau. Il se croyait gagnant? Cela m'étonnerait qu'il résiste au deuxième jeu que mon esprit – à la limite tordu – avait concocté. J'avais un sourire au coin aux lèvres, sourire qu'il fallait souvent se méfier. A chaque fois que j'esquissais ce geste, il fallait faire attention à soi-même. « Deuxième jeu alors... » Je vis son regard interrogateur et je ne pus m'empêcher de faire n petit rire. Il avait l'air assez craintif et curieux à la fois. Je m'approchais de lui de nouveau, en le regardant dans les yeux d'un regard intense avant de passer une de main sous la ceinture de son jean. Ma main effleurant doucement sa peau, je passais mes lèvres près de son oreille en murmurant: « … Provocation. » Je soufflais doucement au creux de son cou d'un souffle chaud avant de retirer ma main. « Tu es sûr que tu vas tenir le coup? » J'avais presque un sourire victorieux aux lèvres. Pourtant c'était loin d'être terminé. Or, mon sourire s'effaça bien vite. Il avait percuté que j'attendais un enfant et rapidement je me redressa, les lèvres tremblantes, comme si je venais de faire la pire bêtise au monde. La voix de Zack tremblait et je me demandais si j'avais bien fait de lâcher ça, mais après tout, cinq mois ce n'était pas rien cela se voyait bien. « Oui... » Fis-je tout doucement avant de me reprendre. « Enfin... Enceinte oui. Un petit ami, non. » Balthazar ne me répondait plus et je comprenais qu'un écart se creusait, que je serais mère célibataire... Mère célibataire avec mon pauvre revenu ça allait être réellement compliqué. Zack avait frappé du poing sur la table, jamais je ne l'avais vu dans une telle colère, et ça me faisait limite peur. « Je n'ai pas envie de parler de ça. » Non pas envie de parler de cette tristesse, du fait que je m'étais sans doute fait encore avoir par un homme, que cela avait été mon patron, un homme marié, père de famille. Cela aurait montré que j'étais tombé bien bas. Je me retourna partant vers la porte alors que les larmes s'étaient mises à ruisseler sur mes joues.
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