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 Le passé refait parfois surface | Edwin

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
Âge : 25 ans
Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeLun 9 Mai - 2:58

Comme tu le vois je n'ai jamais d'idée de titre...

Edwin & Breony ♥


CRÉDIT - CSS


Est-ce que je regrettais mon passé et ma vie de jeune fille célibataire et sans enfant ? Bien sûr que oui, ceux qui me connaissaient vraiment savaient parfaitement que je n’étais pas une femme qui aimer les attaches et se sentir prisonnière était une chose dont j’avais horreur. Avec ma fille aujourd’hui j’étais devenue un peu prisonnière d’une vie que je n’avais pas imaginée, revenue à Lewis pour une vengeance qui prenait trop de temps à arriver, revenue dans mes pires souvenirs j’avais retrouvée quelques personnes qui me donnait envie de rester légèrement plus longtemps dans ce village pourrie. Je me souviens encore de mes petits voyages hors de cette ville hait, d’abord New York étant plus jeune ensuite l’Espagne deux magnifique destinations que j’avais envie de revoir de temps à autre. Faire le tour du monde voilà mon rêve, le tour du monde avec une gamine de six mois ? Mouai pas sûre que ce soit vraiment génial finalement. Ce qui fait de moi une femme comme moi ? Ma méchanceté. J’étais mauvaise en tout, mauvaise avec les autres, mauvaise amie, mauvaise mère et j’en passe mais je le vivais très bien, je n’étais pas apprécié par les femmes ? Et alors je m’en fichais bien. J’étais apprécié par les hommes que parce que j’avais un physique plus qu’intéressant tant mieux c’est ce que je cherchais aucun boulet à mes pieds me collant sans arrêt voilà ce que je souhaitais. C’est bien pour cela que je ne remettais jamais deux fois le couvert avec un homme, je n’aimais pas les plats dits réchauffés et préférer changer tout le temps d’amant à moins bien sûr que celui-ci est quelque chose qui en valait la peine. J’avais vingt cinq ans et j’étais ainsi depuis pratiquement toujours, une femme de caractère, un caractère difficile à vivre pour beaucoup mais à la fois tellement attachante quand on me connaissait bien (a). Non même quand on me connaissait j’étais une véritable chieuse qui aimer provoquer et rendre fou le trois quart des personnes qui m’appréciais.

Aujourd’hui était un jour comme les autres, un jour où je pouvais prendre un peu de temps pour moi, me balader, voir quelques connaissances, être libre comme l’air et m’ennuyer fermement. Il fallait que je trouve quelqu’un ou quelque chose qui pouvait devenir l’espace d’un instant mon souffre douleur ou mon jouet. J’aimais bien m’en prendre à un habitant en particulier, le démolir, le laisser se reconstruire et recommencer encore et encore, c’était marrant à faire mais bon maintenant je devrais être plus gentille quand même je n’avais plus quinze ans j’étais censé raisonné comme une adulte. Une adulte ? Bien sûr oui… C’était drôle comme idée. J’avais été adulte jusqu'à mes quinze ans enfermé dans une prison de solitude que ma mère m’avait gentiment construite pour que je ne lui fasse aucune ombre, malheureuse comme les pierres, toujours triste, détruite, j’avais pris les rennes de ma propre vie et de la sienne en même temps, je faisais tous pour lui rendre la vie bien plus facile, bien plus agréable mais j’étais toujours l’ingrate de service celle qui faisait rien de bien. C’est lorsque j’ai détruit le lien qu’elle avait tissé pour moi pour me tenir en laisse, c’est lorsque j’ai commencé à prendre de la drogue que j’ai réussis à la faire sortir de ma vie que je me suis retrouvée à régressé, je n’étais plus une jeune femme, bien sûr j’étais toujours mature mais je me servais de mon hypocrisie constante pour ne pas redevenir une petite fille de temps à autre. Cet après midi là j’avais donc besoin de décompressé, loin de chez moi, loin de mes responsabilités, en gros loin de ma petite princesse qui était chez moi avec sa gentille nourrice qui devait me haïr vue le nombre d’heures qu’elle bossait pour moi. Pire sera si je venais à accepter l’offre d’une certaine personne qui me proposer de voyager très souvent loin de cet endroit… Peut importe ce qu’elle pensait je préférais prendre du temps pour ne pas avoir à pointer une arme sur ma jolie tête brune et à faire exploser ma cervelle contre un mur.

Trainant des pieds ma drogue à la main – sous entendu ma cigarette – je marche sans m’arrêter, je ne sais pas trop quoi faire, je ne sais pas trop ou aller, je me laisse mener par mes pieds et par mon esprit qui vagabonde longuement dans les airs avec la fumée. Alors que j’allais finalement rentrer parce qu’au bout de deux heures de marche et trois fois le tour du petit village je n’allais pas passer ma vie dehors totalement seule et abandonnée je vois une silhouette que je connaissais déjà. Un jeune homme. Edwin. Ça remonte à mes dix neuf ans, New York, première longue vacance que j’avais prise loin de cette ville, j’avais rencontré un jeune homme d’a peine quinze ans à ce moment là, quinze printemps mais un charme déjà bien grand. Il avait une assurance et un charisme pour son âge que j’avais remarqué dès le premier coup d’œil sur lui. Les hommes plus jeunes n’étaient absolument pas mon genre et ne le sont toujours pas d’ailleurs mais lui il avait une étincelle dans l’œil, un sourire qui m’avait bien plu. Je l’avais abordé gentiment, les regards qu’il me lançait voulaient bien dire que je lui plaisais bien. Il avait eu la chance de rencontrer la Breony totalement clean ce qui était plutôt rare à l’époque. Nous avions discutés quelques temps puis nous avons décidés de terminer la nuit dans une chambre. C’était sa première fois, je l’avais senti à la première caresse qu’il m’avait donné, hésitant, tremblant, j’avais trouvé ça si touchant, oui voilà le mot que je cherchais Edwin m’avait touché alors j’avais acceptée cette nuit là de le former aux plaisirs de la chair. Je lui avais volé sa première fois, puis sa deuxième et même une troisième fois. J’avais toujours pensé qu’une première fois devait être magique pour quelqu’un, j’avais regretté la mienne mais ce n’est pas pour cela que j’avais eu des remords à dépucelé le jeune homme bien au contraire. Je m’étais beaucoup amusé et lui aussi je le savais. C’est au petit matin que je l’avais abandonné un dernier baiser voler je lui avais bien fait comprendre que nous deux ce n’étaient que pour une nuit. Il avait bien compris, signe de maturité déjà à cet âge. Je l’avais déjà vue à Lewis ou du moins entrevue mais je ne lui avais encore jamais parlé et je doutais qu’il sache que j’étais ici. « Eh bien… c’est ainsi que l’on dit bonjour à son mentor ? » J’avais aimé dire que j’avais été une espèce de mentor pour ce petit sexuellement parlant bien entendu. Un sourire se profila sur mes lèvres quand j’ai su que cette fois ci il m’avait vue. J’étais curieuse de savoir comment il allait réagir. « Edwin… ça fait longtemps. Tu as changé. Toujours aussi mignon. » Ben quoi ? J’admirais simplement l’homme qu’il était devenu, il avait quel âge maintenant ? Vingt et un an déjà. Le temps passe si vite.



Dernière édition par Breony A. Turner le Lun 9 Mai - 4:23, édité 1 fois
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Edwin F. Chester
Bienvenue à Lewis
Edwin F. Chester


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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeLun 9 Mai - 4:00


Breony & Edwin


Bon, pardon pour le gif, trop tentant, c'est mon côté June qui ressort (a).

Lewis était un lieu pour le moins ... disons, simplement, pas pertinent du tout. Edwin s'y ennuyait particulièrement beaucoup, et la fougueuse vie de New York lui manquait. Il était venu ici pour se ressourcer et, bien heureusement, ne comptait pas y rester. Néanmoins, il avait trouvé à Lewis des personnes assez intéressantes, notamment Jewell, a qui il avait offert le statut de 'petite amie officielle', disons plutôt de 'plan cxl perpétuel'. A part elle, il ne voyait pas grand monde. Bon d'accord, son meilleur ami avait toujours vécu ici, mais les voyages entre New York & cette petite ville sans intérêt n'étaient pas de très longue durée, et il n'avait aucunement besoin d'habiter dans ce trou paumé pour améliorer encore son amitié avec lui. Toute façon, Lloyd était un type chiant et sans humour, il n'acceptait même pas qu'Edwin se tape sa soeur ... Pauvre type ! Le beau mannequin brun s'était choisi un pauvre mec comme meilleur ami, dommage alors, une erreur qu'il ne tarderait pas à rectifier. C'est sur ses fausses & sombres pensées qu'Edwin parcourait le centre de la ville, nommé stupidement Flywheel Place. On pouvait y voir des boutiques indignes d'intérêt tenues par des vieilles vendeuses grosses et sans le moindre soucis de l'apparence physique, des monuments pathétiques attirant chaque été une dizaine de touristes. Même en réfléchissant bien, il n'aurait su trouver une qualité uniquement accessible à Lewis. Si, il lui aurait bien discerné la palme d'or de la ville la plus chiante.

Alors que les pensées d'Edwin étaient particulièrement focalisées sur sa vie à Lewis, bien triste écho de son enfance New Yorkaise typique du beau gosse un peu trop demandé, une jolie voix l'extirpa de ses rêves, utilisant le mot de 'mentor'. Mentor, mentor ... mais Edwin n'avait jamais eu de mentor, jamais eu besoin non plus. Lorsqu'il releva le visage, un sourire éclaira instantanément ses traits. Ah, Breony ! Cette chère Breony. Il se souvenait parfaitement d'elle alors qu'ils ne s'étaient rencontrés qu'une fois, et la surprise de la voir dans une ville aussi pourrie que Lewis était bien inférieure au contentement qu'il ressentait en la revoyant. Décidément, que de cadeaux ici ! Elle n'avait pas délaissé son humour ravageur, c'est ce dont elle lui témoigna en seulement deux répliques. Il lui adressa un clin d'oeil moqueur, avant de répliquer : « Toi en revanche, tu n'as pas tellement changé. Toujours la même, toujours toi. Je n'ai plus à me demander pourquoi je t'ai choisi pour être mon mentor, comme tu le dis si bien. On ne laisse pas passer une femme aussi ... séduisante. » lança-t-il tout en détaillant cette interlocutrice des pieds à la tête, affichant une mine réjouie. Elle était splendide, bien assez somptueuse pour qu'en effet, il ne regrette pas son choix. Elle s'était merveilleusement bien chargée de son éducation sexuelle voilà de nombreuses années, alors qu'il n'avait que quinze ans et elle dix neufs. Les femmes plus vieilles ne l'avaient jamais attirées plus que ça, mais il n'avait pas su résister à la douce Breony. Plus séductrice qu'elle, impossible. Enfin si, maintenant, il y avait bien Edwin.

Alors qu'il plongeait son regard dans le sien, il ne put empêcher les souvenirs d'affluer à nouveau dans son esprit. Son enfance fut terrible. Gamin pourri gâté de parents qui comblaient leurs absences par une multitude de cadeaux, il avait hérité d'un physique plutôt avantageux qui avait toujours fait de lui le beau gosse de première zone. Il n'était pas le genre à ne pas s'en servir. Depuis qu'il avait l'âge de s'intéresser aux filles, il éprouvait le besoin de plaire à la gente féminine, et un sourire suffisait à faire tomber à ses pieds toutes celles qu'il désirait. Ses parents lui offrant la maison bien trop souvent, il organisait chez lui des fêtes extraordinaires, de véritables orgies même, et c'était dans l'une d'elles qu'il avait rencontré Breony. Ah, la belle Breony ! Elle avait de suite paru intéressé, et pour une fois dans sa courte vie, c'était elle qui était venue vers lui, et non pas l'inverse. Elle lui plut de suite. Très naturellement, au vue de ses dix neuf ans révolus, elle l'invita à monter dans la chambre. Edwin n'était pas le genre de mec peureux, et il ne pouvait décemment refuser une telle invitation. Sa seule frayeur était bien celle d'être inférieur. Cette fois, il ne le serait pas. Il avait suivi cette femme mystérieuse et séduisante dans la chambre, et elle lui avait fait gouter aux plaisirs de la chair. Des plaisirs importants, des plaisirs qui deviendraient bientôt sa seule passion. Finalement, il peut dire sans honte que Breony, ce soir là, l'avait ouvert à la vie. Il lui en serait sans doute à jamais reconnaissant.

Et la revoilà des années après, devant lui, comme un magnifique rêve qui revient se présenter dans la nuit. Un grand sourire sur le visage, une voix angélique, un corps à tomber, voilà qui définissait bien Breony. Elle n'avait pas tellement changé, n'avait pas pris une ride en tout cas. Edwin ignorait tout de sa vie actuelle, comme il n'avait pas la moindre idée de qui était la femme qu'il avait laissé entrer dans sa chambre ce soir là. D'un côté, il n'avait aucune envie de le savoir. Pourquoi donc s'encombrer de futilités quand on pouvait garder le principal ? Elle comprenait cette manière de faire, elle vivait aussi principalement pour le sexe, et Edwin ne se sentait pas monstre de foire quand il la voyait. Bizarrement ... elle était plus belle encore que dans ses souvenirs. « Tu n'as pas pris une ride. Pourtant ... ça te fait quel âge ? » Hm, très glamour Edwin, on te remercie. Plaisanterie futile, il aimait affirmer que la femme qui l'avait dépucelé avait quatre ans de plus que lui. Il n'était qu'un gosse à ce moment là, un vulgaire gamin à qui elle avait pourtant offert le privilège de partager son lit. Elle lui avait fait un sacré cadeau, il devait l'avouer. Et en la revoyant, là, il en était sacrément fier ! « Tu sais, on ne dirait pas, mais j'ai sacrément progressé, depuis mes quinze ans. J'aimerais bien savoir si c'est aussi ton cas. » futé, le Edwin. Franc et direct, en tout cas. Sourire provocateur, nouveau clin d'oeil amical, il continua à marcher, invitant Breony à faire de même. Ce bref retour dans le passé lui faisait un bien fou.

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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeLun 9 Mai - 5:57


CRÉDIT - CSS


Edwin n’avait absolument pas changé sa façon d’être était toujours là même peut être un petit peu plus séducteur qu’avant. De nombreuses années étaient passés pourtant j’avais l’impression en face de lui de revenir sur mes dix neufs ans, j’aurais aimé que ce soit vrai, j’avais regretté d’être partie de New York et le revoir me renvoie ce regret en plein visage. Ah New York cette ville m’avait amené diverse plaisir, j’avais rencontré beaucoup de personnes, j’avais fait la fête pendant tout mon voyage continuant ma petite vie comme à Lewis me laissant tenter par d’autres drogues, d’autre personnes, New York avait eu un effet bénéfique pour moi, cela m’avait encore plus endurcit, du coup à mon retour dans ma terre natale j’avais été encore plus insupportable avec les habitants de Lewis leur faisant payer le fait d’être de nouveau ici alors que j’aurais du simplement prendre mes valises et m’enfuir pour de bon. Partir loin, très loin d’ici. Au lieu de ça j’étais revenue et je m’étais perdue revoir donc les erreurs de ma vie et les personnes que j’avais rencontré ailleurs ne font pas vraiment de bien à mon pauvre petit cœur qui se prend un coup à chaque fois. Heureusement Edwin fait parti des très bon souvenir et c’est bien pour cela que j’allais être très gentille avec ce jeune homme qui avait particulièrement changé, qui était toujours séduisant et séducteur. Ah les années avaient du payés pour lui, les femmes ont du se jeté à ses pieds sans arrêt. Une vraie petite vie de Dom Juan quoi. Une petite vie comme la mienne peut être sans la drogue. « Hum… Tu m’as choisi comme mentor ? Ou je t’ai choisi comme élève ? En tout cas ton compliment me va droit au cœur. Quelques hommes ont laissés passer leur chance. Tu as bien fait de la saisir. » J’étais une femme sûre de moi et sûre de mon charme, peu d’homme m’avait rembarré mais quelques uns l’avaient fait. Des maris fidèles ou des hommes amoureux ou tout bonnement des hommes totalement aveugles. Bon ok je n’étais pas la plus belle femme du monde, j’étais sûre de moi mais je savais être modeste seulement j’avais du succès et même les quelques refus que j’avais essuyé ne m’avais absolument pas tué loin de là. Les hommes sont parfois très idiots je l’ai appris avec les années.

J’avais beau apprécié ce jeune homme – je ne le connaissais pas c’est pour ça – j’étais curieuse de savoir ce qu’il faisait ici, Edwin n’était pas un homme pour Lewis, peu de personne pouvait supporter cet endroit, je crois même que je n’appréciais que ceux qui avaient du mal à vivre ici. Cette ville était dépourvu du moindre souffle de vie, même les bars et les fêtes étaient monotone et vide, si on me demandait de décrire cette ville en deux mots je dirais ennuyeuse et mortelle. Voilà comment je voyais la ville mais ça ce n’est ce que je pensais des rues et des bâtiments, si on passe sur les habitants c’est encore pire. Du moins pour la plupart, ils étaient tous à l’image de la ville, la seule chose d’intéressante pour eux ? Regarder dans les maisons et appartement des voisins pour critiquer, voilà d’où me vient mon hypocrisie à force de voir tout le monde l’être on le devient aussi c’est normal. Un joli sourire par devant, un coup de couteau par derrière, tous ce que j’aime. Rumeurs et Ragots font mon quotidien depuis dix ans à Lewis j’avais fini par m’y faire, les habitants cherchaient toujours la petite bête et lorsqu’un homme ou une femme étaient ne serait ce qu’un petit peu différent ça devenait le paria de la ville. Pathétique… Voilà le mot que je cherchais les habitants étaient tous pathétique. « Dis-moi Edwin comment tu es arrivé ici ? Tu t’es perdu ? Abandonné New York pour Lewis… ça a du te faire… » Je laisse en suspens quelques secondes ma phrase pour trouver le bon mot. « Un choc. » Le mot choc était encore bien trop gentil. Je reprends un joli sourire pour reprendre la parole lui laissant le temps tout de même de me répondre. « Ne croit pas que te voir ne me fait pas plaisir. Au contraire je suis plus que ravie de te revoir. » Et je n’étais même pas hypocrite.

Je suis donc mon interlocuteur tranquillement dans les rues de Lewis tout en l’écoutant parler. Bien sûr si c’était une personne comme les autres il aurait prit ma main sur la figure en l’entendant dire ou même penser que j’étais vieille mais en faite il a le droit à un léger éclat de rire et à une moue qui se voulait vexée, mes yeux prouvaient que je plaisantais simplement. « Tu sais que l’on ne doit pas demander l’âge d’une femme ? Et puis lorsque nous étions dans cette chambre et dans ce lit il y a six ans je ne me souviens pas que tu m’aies demandé une seule fois mon âge. » Un sourire en coin s’accrocha sur mon visage, je n’étais pas vexée je me fichais bien de ce qu’il pensait. Et puis je savais parfaitement au vue de son regard que la femme que j’étais devenue lu plaisait toujours autant qu’avant. Mon égo surdimensionné en était d’ailleurs très flatté comme à chaque fois que j’avais le droit à un compliment. J’étais une femme qui aimait séduire et savoir qu’elle plaisait, je ne me laisser pas tenter par tous les hommes non plus pas du tout au contraire je faisais un tri dans mes relations et mes coups d’une nuit, ils devaient avoir un quelque chose qui me plaisait suffisamment pour que je me donne totalement. C’est ce petit quelque chose en plus qui m’avait fait craquer chez ce jeune homme. Tout en marchant je l’écoute me parler de ses nouveaux talents, je me doutais bien qu’en six ans il avait progressé heureusement d’ailleurs, moi aussi j’avais pu pratiquer encore plus avec les années et j’avais augmenté mon expérience déjà bien grande. « Oh mais tu sais chéri je suis une femme très méfiante. Je ne crois personne sur parole… je ne crois que ce que je vois. Et je préfère juger de moi-même. » Un sourire coquin se forme et je m’arrête devant lui. Le mot chéri n’avait aucunement le même sens que pour des couples, je l’utilisais au même titre que mon chou ou mon cœur, ce n’était qu’un mot sans importance. « Et tu te doute bien que moi aussi j’ai appris quelques trucs que je ne savais pas à 19 ans l’avantage d’être vielle hein. » Finalement j’avais trouvé mon nouveau divertissement, rendre fou Edwin aller beaucoup m’amuser, j’étais aussi excitée qu’une gosse de quatre ans le soir de noël.

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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeMer 11 Mai - 3:18


Breony & Edwin



Breony avait toujours été une femme aussi entreprenante. Belle et séduisante au naturel, elle avait bien conscience de son charme à toute épreuve et n'hésitait jamais à user de ses attraits physiques qu'elle connaissait dans les moindres détails. C'était cette assurance qui avait d'abord séduit Edwin, même si, à l'époque et du haut de ses malheureux quinze ans, il avait surtout été impressionné par sa prestance, et par le simple fait qu'une femme si âgée puisse poser les yeux sur un adolescent. Il avait d'abord pensé à s'afficher avec elle au cours de la soirée pour offrir aux yeux éberlués et jaloux de ses copains une belle notion de ce qu'était la réussite dans la drague, et la séduction en son ensembles, mais il s'était laissé entrainé par la jolie demoiselle dans une chambre, et ce sans offrir la moindre résistance. Il n'avait jamais craint de passer ce cap pitoyable résumé par d'autres comme 'la première fois', ce terme était bien trop générique et vaste pour vouloir dire quoi que ce soit ... la première fois pour le sexe, la première fois pour le brossage de dent, c'était du pareil au même. Aucun cas d'en faire toute une histoire. Breony lui avait agréablement prouvé à quel point il avait eu tort. L'apprentissage s'était passé merveilleusement bien, mais elle avait du user de tous ses talents de professeur et d'éducatrice pour le faire bien se tenir, bien se conduire, se montrer professionnel avec les femmes dans le dernier acte de l'amour. Oh non, nul sentiment entre Breony et Edwin, pas plus attachement superficiel qu'amitié, et encore moins d'amour. Il n'empêche qu'il lui en était sacrément reconnaissante, sans jamais avoir eu assez de cran de foutre son égo de côté pour le lui dire. Ca avait été bien plus simple pour lui de garder le silence, jugeant qu'elle avait été aussi chanceuse que lui. Douce ironie.

Néanmoins, il avait parfaitement raison : a aucun moment il n'avait eu un choix à faire, la prendre elle pour mentor ou une autre, il n'avait pas eu son mot à dire. Cette solution de premier choix s'était offerte à lui avec aisance et facilité, et il l'avait aveuglément suivi jusqu'où elle voulait qu'il aille. Il avait été un élève particulièrement obéissant et docile, ce qu'elle avait du apprécier d'ailleurs, admirant avec grâce qu'il possédait dans le regard la véritable envie de savoir, d'apprendre tout ce qu'elle avait à lui offrir. Il n 'avait aucun doute quand à ce sujet : il ne regrettait rien. Grâce à elle, il avait assis son autorité de dragueur invétéré, rendant le cadeau que Breony lui avait fait à une jolie multitude de demoiselle. Prenant plaisir à prendre la place de son ancienne mentor, il restait quelqu'un de volatile, soucieux de faire partager à toutes son incroyable talent dans le domaine du sexe. Néanmoins, il lui arrivait de sourire (voir de rougir légérement) lorsqu'il repensait au souvenir qu'il avait du laisser à cette première femme. Elle avait du bien se moquer de ses pitoyables essais, et même s'ils avaient remis à trois reprises cette petite escapade au cours de la soirée & du lendemain, il n'était sacrément pas au top dans le lit, ce jeune homme. Normal, néanmoins, et Breony semblait compréhensive. Et maintenant qu'il l'avait en face d'elle, si belle, si souriante, il ne pouvait qu'admirer une fois de plus la somptuosité de son regard, fier de l'avoir eu un jour dans son lit, tenu dans ses bras. « Certes, je n'ai pas tellement eu mon mot à dire. Tu m'as imposé ce choix, et j'aurais été fou de le refuser. T'es toujours aussi directive, comme fille ? » lui lança-t-il en un sourire amusé, les prunelles brillantes d'un amusement non feint qu'il éprouvait à la revoir. Quel doux hasard, surtout dans un village comme Lewis ...

Ah, Lewis. Un cauchemar nommé Lewis. Chaque instant (ou presque) de sa misérable vie ici, il regrettait son choix d'être venu s'y enterrer vivant. Ce n'était absolument pas définitif (encore heureux) mais il préférait y rester pour le moment, conscient que trop de connaissances l'empêchaient d'aller et venir à sa guise. Et puis, New York n'était pas mieux, et ses conquêtes ici n'étaient pas un nombre assez ahurissant pour qu'il s'en estime satisfait. Tout en marchant avec Breony, il la lâcha un instant, préférant le panorama de la grande place de Lewis. Elle n'avait de grande que le nom. Elle était finalement d'une taille assez pathétique, et les rares boutiques qui se courraient après n'étaient pas assez coûteuses pour ses modestes gout de riche. Le mannequinat lui rapportait gros en ce moment, particulièrement ses clichés que les magasines s'arrachaient. Il s'était fait sa petite réputation dans le milieu, et n'aurait pas été étonné de voir un ou deux paparazzis le suivre, même jusqu'ici. Oh, il s'en serait voulu de briser le petit quotidien monotone et morne des villageois de ce foutu village paumé. « Ce que je viens faire ici ? » lança-t-il sur le ton de la conversation. « Alors là, attends deux secondes, il faut que je réfléchisse. » De nombreuses idées toutes plus stupides les unes que les autres lui venaient en tête. Se ressourcer, non, ce n'était pas le genre d'Edwin, et pourtant il y avait un arrière fond de fatigue et de besoin de changer d'air qui l'avait trainé ici. La présence de son meilleur ami aussi, duquel il se détachait sans cesse, et avec qui il voulait revivre de nouvelles expériences. Des femmes différentes de celles de Lewis, peut-être aussi avaient apportés à son choix une option bien pétillante. « De multiples raisons. La fatigue des flashs, mon meilleur ami qui réside ici, les femmes, bien sur ... » termina-t-il en lui jetant un regard indiscret.

Finalement, Breony lui prouva avec charme qu'elle n'avait pas changé non plus, et que malgré son âge, elle détenait encore tous les mystères de la séduction. Il ne laissait pas Edwin de marbre, celui-ci devait le reconnaitre, et il se plaisait sacrément à revoir la femme de sa jeunesse se comporter de la même manière en sa compagnie que six années plus tôt. « Effectivement, je ne l'ai pas fait, et ce fut une erreur. Je t'aurais donné ... allez, 18 ou 19 ans. Beaucoup plus que moi, en tout cas. » lança-t-il en un sourire. Sans doute que sa pique n'aurait aucun résultat, Breony n'avait pas l'air d'être le genre de femme à se soucier de l'âge de ses amants ou de leur situation familiale. Célibataires, en couple, mariés avec enfants, elle ne devait éprouver aucune pitié à briser le plus heureux des ménages avec son incroyable talent pervers pour la séduction, et c'était tant mieux. Edwin appréciait plus encore ce genre de femmes, même si aucune ne le rebutait en apparence, et il aimait les personnes à fort caractère. Il allait sans doute bien s'entendre avec Breony, mais dans un cercle bien plus restreins que celui du caractère ou d'une simple et jolie amitié. Oh non, il ne désirait pas d'elle comme simple amie, ça aurait été un beau gâchis. La jeune femme s'était arrêté devant lui, le forçant à stopper son pas autrefois rapide. Elle parlait beaucoup, cette demoiselle. Edwin aurait aimé la faire taire et la trainer dans une chambre, un hôtel, n'importe quel endroit clos, en vérité, mais le jeu n'en aurait pas été si drôle. Aussi, il la laissait faire, la regardant de ses jolis yeux amusés, le sourire toujours en coin. « Tu veux juger ? Tu veux me juger ? » lança-il sur le ton de ma provocation. « Mais, ma chère Breony, j'ai bien peur que les rôles s'inversent, cette fois. Tu ne me resteras pas indéfiniment supérieure, je suis même persuadé que je te bats haut la main. L'inconvénient d'être vieille, sans doute. » Un nouveau sourire, cette fois purement moqueur et pervers, avant qu'il ne laisse trainer sa main sur les hanches de la jeune femme, l'enjoignant à reprendre la route.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeJeu 12 Mai - 3:04


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L’amusement et la tentation voilà ce que j’aimais le plus dans la séduction, j’étais une femme de caractère qui n’appréciait aucune domination mais lorsque j’en venais à jouer avec le feu, à séduire, j’étais plus docile je me faisais plus douce et plus câline voici mon côté manipulateur que toutes les femmes ont en elles mais qu’elles n’utilisent presque pas. La séduction est une forme de manipulation, faire craqué son partenaire en premier, séduire un homme marié dans un restaurant, joué avec les nerfs d’un homme qui semble ne pas s’intéresser à vous tous ça pour un simple besoin, un besoin oui, un besoin physique, un besoin psychologique se sentir désiré est important pour une femme. Je trouve cela tellement dommage de limité son talent à un seul et unique homme, un unique amour comme elles le disent, moi je n’aime pas, mon cœur n’est là que pour me faire vivre et seulement pour cela il n’y a personne qui s’est infiltré dedans et c’est tant mieux. Une fois cela fait le trois quart des gens deviennent idiots, ne se lâchent plus, comme si l’autre était la moitié d’eux même, comme si c’était vitale d’être deux. L’amour… ah quel foutaise, un sentiment qui ne sert à rien à part rendre malheureux la planète, ce mot rend heureux les magasins lors de la Saint valentin, les fleuristes aussi en période de séduction d’un homme, les prêtres pendant un mariage ainsi que les bijoutiers et pour finir ça rend heureux les avocats lors du divorce. C’est ce que je dis l’amour est une foutaise et cela ne sert à rien. Bref revenons à la séduction, j’avais séduis beaucoup d’homme en onze ans, des hommes mariés, des célibataires, des pères de familles, j’avais brisé plus d’un couple, plus d’une famille, plus d’une vie pour une simple partie de jambe en l’air. Est-ce que j’avais des remords pour autant ? Absolument pas après tout l’homme l’a bien voulu je n’ai menacé personne. Revoir Edwin me fait vraiment très plaisir, je n’avais pas pensé à lui depuis quelques temps mais parfois je me souviens encore de cette nuit passé dans cette chambre. Bon certes il n’avait eu l’expérience des hommes avec qui je couchais d’habitude mais ça avait été un plaisir de lui apprendre comment faire, comment prendre son temps avec une femme et comment la chouchouter, parce que oui même la plus forte des femmes à besoin de tendresse de temps en temps. Edwin à été le seul auquel j’ai appris tous ce que je savais, je n’ai jamais eu une autre fois avec un homme plus jeune, je ne sais pas trop pourquoi surement parce que des gamins de quinze ans avec cette prestance et cette assurance dans le regard il n’y en a pas beaucoup. Je me demandais d’ailleurs ce qu’il avait bien pu faire de mes talents une fois que je lui avais ouvert toutes les portes de l’extase. Je savais… il était devenu un peu comme moi, séducteur, dragueur, ça se voyait à son visage, à sa façon de parler, sa façon d’être, cette lueur dans le regard n’avait pas disparu elle était encore plus présente que six ans auparavant. « Disons simplement que j’ai toujours ce que je veux. Et quand je veux quelque chose je me donne à fond pour l’avoir… même si ça doit briser quelques petites choses au passage. » Je n’avais pas peur qu’il prenne la fuite, je sentais qu’il était un peu comme moi. Et c'est d'ailleurs pour cela que j'affiche un sourire doucement provocateur.

Je suis une femme curieuse c’est bien pour cela que j’avais demandé à Edwin pourquoi il était là, pourquoi être arrivé jusqu'à Lewis, le destin était drôle parfois, quand certains reviennent dans ce village d’autres débarque, le passé revient toujours à la surface quoi que l’on fasse. Je n’aurais jamais imaginé une seule seconde voir ce jeune homme à Lewis, je pensais même jamais le revoir ou peut être un jour à New York par exemple mais non c’est bien dans ce village isolé et paumé que le jeune New Yorkais avait élu domicile depuis… depuis combien de temps au juste ? Peu importait finalement. Il était pour moi un nouveau défi, un nouveau jeu, un nouveau jouet avec lequel m’amuser pendant un petit moment, il allait éclairer mes journées quand je ne savais pas quoi faire, j’étais toujours ravie d’avoir un partenaire de jeu… Curieuse encore une fois de savoir ce que sa vie était devenue depuis tous ce temps. En six ans les gens changent… Bon moi ok pas tellement, je suis toujours pratiquement la même à une exception près j’avais une fille… mais bon Edwin n’avait pas à le savoir et de toute façon ça ne changerait absolument rien à nos vies respectives. Quand je l’entends énoncer les raisons de sa venu je me mets instinctivement à sourire… les femmes… ah bien sûr qu’il était là pour les femmes aussi sinon il serait parti depuis bien longtemps maintenant. « Ah… les femmes. Qu’est ce que les hommes feraient sans nous… pas grand-chose en faite. » En voyant son regard indiscret sur ma personne je reprends la parole. « Et… Comment trouves tu les femmes de Lewis ? »

Juste après ça nous avions décidé de commencer une discussion bien plus sérieuse, un mélange de provocation et de séduction, il y avait toujours cette tension entre nous, une espèce d’alchimie que j’avais ressenti la première fois en le voyant, deux séducteurs ensemble ça fait toujours des étincelles non ? Le plus intéressant pourtant c’était la chasse, l’attente, l’envie qui grimpe tout doucement en nous, j’aimais cette sensation, je savais en jouer au maximum. La petite provocation de mon partenaire sur mon âge ne m’atteignais pas du tout, je n’avais pas peur de vieillir, je savais que je garderais toujours ce charme certain même à quarante ans, je n’avais pas peur de ça, mon âge n’avait aucune importance, je me sentais belle et séduisante voilà le plus important pour moi. C’est donc avec un sourire en coin et un haussement de sourcil que je réponds à sa provocation pour une fois que je ne dis rien profite en. Je l’écoute parler et me dire que sans aucun doute il avait maintenant le dessus sur moi et m’étais supérieur sexuellement, je ne dis rien lui laissant croire qu’il avait gagné et que je ne répondrais pas. Il avait passé sa main autour de mes hanches et je dépose ma main sur la sienne toujours silencieuse. Et au moment ou il s’y attend le moi je caresse sa main du bout des doigts simplement quelques instants avant de passer un doigt sensuellement dans son cou. Juste quelques secondes, je ne dis rien affichant un sourire provocant et tout à fait sûr de moi. C’est d’ailleurs tout en marchant que je m’approche de son oreille pour y murmure à l’intérieure. « Tu ne me seras jamais supérieur mon ange. La vieille à encore beaucoup d’atout que tu es loin d’imaginer. » Mon ange... surnom normalement donné à un amoureux mais moi j'aimais le donner quand j'étais en train de séduire, ça plaisait toujours ou presque. Déposant un léger baiser sur son cou je me détache de ses bras. Et d’une voix plutôt charmeuse je finis par dire. « Ça te dis de jouer avec moi ? » Je jouais toujours… j’avais besoin de ça. Il ne restait plus qu’à savoir si Edwin le voudrait aussi.
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Edwin F. Chester
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeDim 15 Mai - 3:44


Breony & Edwin


(pardonne moi pour l'attente, c'est du à des problèmes personnels. Désolée, désolée, désolée, je ne recommencerais plus (: . )

Edwin était un séducteur hors du commun, capable en un clin d'oeil de se rendre compte des besoins et des pures envies d'une femme. Il était capable de changer de caractère avec elles, en fonction de ce que chacune d'elle pouvait désirer. Généralement doux et directeur, il pouvait tout aussi se montrer docile que sauvage. La seule chose qui ne variait pas en fonction des gens, c'était la manière dont il percevait l'amour, le sexe, ou les femmes en règle générale. Il n'avait pour les sentiments qu'un mépris orgueilleux, poussé par son incapacité générale à en éprouver le moindre. A ses yeux, tous ceux qui se laissaient aveuglés ou faibles à cause d'émotion quelconque n'était que des personnes incapables de se maîtriser et donc, par conséquent, qui ne méritait ni son regard ni son respect. Le moindre remord était une preuve de faiblesse, ne parlons donc même pas de l'amour, qui était la tare suprême à ses yeux. Non, tout cela n'était que foutaise. Rien d'autre n'avait d'importance que la pratique qui en découlait, qui offrait tellement de plaisir plus pertinents que des émotions. Et à tous ceux qui le disaient humainement instables, il leur adressait un grand 'Fuck'. Il avait toujours vécu sa vie de la manière dont il l'entendait, et ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Breony était, en ce sens, un de ses modèles. Malgré son âge, elle n'avait jamais éprouvé le besoin de se stabiliser, visiblement, et c'était le but auquel Edwin voulait parvenir. Ne jamais avoir envie de fonder une famille, plus poids dans une existence heureuse que véritable aboutissement à toute vie. A ses yeux, ce n'était que des grosses conneries auxquelles il n'adhérait pas le moins du monde. Et il en était fier !

La courte description que Breony lui fit d'elle même convenait parfaitement à elle comme à Edwin. Il était ce genre d'homme, et il lui semblait que la demoiselle qu'il avait en face d'elle pouvait comprendre sans le moindre problème les désirs qui animait sa vie. A elle aussi, le pire ennemi semblait être l'ennui, et elle aimait réussir tout ce qu'elle entreprenait, au risque même de bousiller quelques vies au passage. Edwin ressentait les mêmes sentiments, même si il préférait éviter de causer douleurs à autrui. Tout de même, il avait une morale, certes bien éloignée de celle que l'on pouvait croiser communément, mais il ne brisait généralement que les demoiselles qui faisait l'erreur de pénétrer dans son lit. Il ne s'intéressait que rarement aux femmes en couple, encore plus rarement aux demoiselles mariées. Non pas pour un problème d'éthique, Edwin n'était pas spécifiquement pacifique, mais simplement car, encore, celles qui voulaient se caser n'avaient à ses yeux pas le moindre intérêt et ne méritait même pas son regard. En un sens, il fut agréablement surpris de la voir se définir ainsi, elle n'entrait donc pas dans la catégorie qu'il exécrait. Rien, donc, ne s'opposait à ce qu'il joue un peu avec elle, dans un but parfaitement clair a l'un comme a l'autre. « Quelques petites choses, vraiment ? Moi, je dirais plutôt quelques petites personnes. » lança-t-il d'un ton amusé, en un clin d'oeil. Il voyait parfaitement de quoi elle désirait parler, et une telle compréhension le fit sourire. Il était vraiment content de revoir cette femme, oui, il pouvait hautement l'avouer.

Il sourit à la nouvelle réflexion de Breony, visiblement, elle était quelque peu féministe. Edwin pouvait certes avoir des abords de macho, il n'en était pourtant pas un, et n'offrait pas moins d'importance au sexe féminin qu'au sexe masculin. L'inverse primait d'abord, et il savait parfaitement qu'il s'ennuierait bien sans la présence légitime des femmes dans sa vie. Il profitait d'elle, les utilisait bon grès mal grès, et ne leur offrait souvent pas d'autre considération que leur corps, mais il devait leur reconnaître une certaine douceur qu'il ne voyait pas chez les gens de son propre sexe. Et puis, il était homme à bien plus fréquenter les femmes que les hommes, avec qui, bien souvent, les rapports étaient conflictuels. Il était un garçon fier, rancunier, et particulièrement sournois et cynique, et chaque réplique pouvait être sujette à critique. De plus, la jalousie pouvait souvent influencer le jugement des hommes, car ça devait être bien horrible pour eux de contempler avec quelle facilité et quelle grâce il pouvait amener des femmes parfaites dans son lit. Tout le monde aimerait avoir une telle capacité. « Je ne peux que te donner raison, nous ne sommes pas grand chose sans vous. » laissa-t-il échapper en un murmure, sachant parfaitement que c'était le genre de réflexions susceptibles de surprendre au plus haut point une femme telle que Breony, habituée a entendre l'inverse de la bouche de véritables machos. « Les femmes de Lewis peuvent être véritablement pertinentes. Néanmoins, les vieilles connaissances de New York retrouvée à Lewis sont bien plus belles et dignes de mon intérêt que les autres. » Clin d'oeil amical, et sourire séducteur.

C'est sans grande surprise que Breony amena sa main sur celle d'Edwin déjà déposée près de sa hanche, elle la surprit néanmoins plus en posant un doigt dans le cou du jeune homme. Il la savait particulièrement séductrice, et avait d'ailleurs lui même lancé le mouvement, mais là, tout de même ... Elle lui glissa une provocation dans l'oreille, et une telle proximité fit naître des jolis frissons dans sa nuque, frissons accentués lorsqu'elle déposa un doux baiser dans son cou. Arf, cette femme était véritablement une déesse. Elle lui proposa de jouer, sensuellement, réplique qui accueillit un doux sourire provocateur et séducteur, pour rester dans le même jeu, encore et toujours. Elle était sacrément douée, cette garce. « Je ne t'ai pas dis non dans le passé, pourquoi le ferais-je aujourd'hui, chérie ?. » lui glissa-t-elle alors qu'elle se détachait à regret de ses bras. Le 'chérie' le fit sourire lorsqu'il le prononça, continuant dans le registre du 'mon ange' qu'elle avait formulé quelques secondes à peine auparavant. Il se stoppa juste face à elle, vrillant son regard dans le sien, les prunelles emplies d'une bonne humeur non factice, et d'un désir qu'elle serait sans doute capable de lire aisément. « Et puis, nous avons des choses à nous prouver. Je dois te montrer ma supériorité, alors que tu as des atouts hypothétiques à soumettre à mon jugement. » Cette étrange situation le transportait dans un océan de bien-être. Alors qu'il revoyait clairement le passé, il se projetait désormais dans un futur proche, qu'il voyait déjà comme ... mémorable.
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeDim 15 Mai - 6:35


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(T'inquiète pas y a aucun souci je te l'ai dis tu peux prendre tout le temps qu'il te faudra pour répondre. )

Edwin ne me connaissait pas du tout, nous n’avions pas eu le temps de parlés l’un de l’autre, je ne connaissais que son prénom, son nom de famille parce que j’avais été chez lui ainsi que son âge, lui ne savait que de moi mon prénom et seulement cela, il n’a jamais su d’où je venais, n’a jamais su ce que je faisais à New York ne connaissait absolument rien de moi et c’était tant mieux, peu de personne savait réellement qui était Breony Turner. J’aimais me définir comme une véritable garce, une garce séductrice qui n’a peur de rien ni de personne, une garce qui souhaitait de tout cœur garder sa réputation dans son village qu’elle maudissait tous les jours. Je n’ai jamais su si c’était le village que je détestais ou les habitants de cet endroit sordide. Après tout c’est les habitants qui font d’un endroit ce qu’il est non ? Les habitants pour la plupart sont pathétiques, ils sont nés ici, ne sont jamais parti même une seule semaine, vont se marier avec des amis d’enfance, faire des gamins puis mourir ici et la ligné continuerai ainsi de suite jusqu'à ce qu’une personne censé parte enfin de ce trou pour voir d’autres choses. Il aura pourtant fallu quelques mots pour qu’Edwin comprenne que j’étais une femme qui n’avait absolument aucun remord à détruire des vies pour avoir ce que je voulais. C’était vrai et cela depuis bien longtemps maintenant, les remords faisaient parties de la faiblesse des gens, ma conscience vivait au même rythme que moi, elle ne m’embêtait presque jamais ou très peur mais avec un petit peu de cocaïne je la faisais rapidement taire. Un sourire frôle mes lèvres et je prends un air tout à fait innocent. « Moi ? Non… je ne pourrais pas détruire des vies… regard moi je suis si douce et si gentille on me donnerait le bon dieu sans confession. » Manipulatrice… Et oui une de mes magnifiques qualités, la manipulation était un art que j’adorais, tout comme l’hypocrisie je crois. « Mais je suis sûre de ne pas être la seule à avoir brisé quelques petites vies au passage. N’est ce pas monsieur le séducteur ? » J’avais retrouvé mon sourire amusée, ça faisait beaucoup de bien de parler avec quelqu’un qui me comprenais, qui faisait la même chose que moi avec les femmes que ce que je faisais avec les hommes, au fond peut importe leurs sentiments tant qu’on à ce que l’on veut. Et puis je ne cache pas ce que je veux, je ne joue jamais les femmes amoureuses de toute façon je ne peux pas le faire je ne sais pas jouer les femmes soumises à un homme même pour une nuit de plaisir.

Un homme qui avoue avoir besoin des femmes c’est plutôt rare, les femmes avaient besoin des hommes du moins j’en avais besoin pour mon plaisir personnel et non pour la vie courante j’étais bien trop indépendante pour avoir besoin de quelqu’un sans arrêt. Je n’étais ni pour les femmes ni pour les hommes. Je trouvais les femmes trop collantes, elles sont futiles, sans intérêts et pour la plupart se comporte comme des pimbêches devant les hommes, ce n’est plus de la séduction mais de la supplication, se mettre à genoux devant un homme pour le garder quelques semaines avant qu’il aille dans les bras d’une femme comme moi qui le jettera dehors une fois finit… je trouve ça plus que pathétique. Je ne m’entends pas avec les femmes depuis l’adolescence. Je ne m’entends pas avec les hommes non plus ou du moins avec peu d’hommes, du moment qu’ils ne me connaissent pas alors ça va je peux être gentille mais une fois qu’ils commencent à me percer à jour et à vouloir rentrer dans ma vie je les jette très vite. J’étais sûre avec Edwin ça serait différent, nous étions semblable l’un à l’autre, nous allions pouvoir joués ensemble et j’espère ne pas rester qu’à une seule fois, après tout le temps qu’il reste sur Lewis et avant que je reparte en voyage ça serait sympa que l’on se revoit pour se divertir l’un l’autre. C’est donc après sa deuxième phrase que je me mets à sourire une nouvelle fois. J’aime les compliments même si je suis sûre de moi j’aime entendre que je suis une belle femme et digne d’intérêt c’est ainsi on récupère les compliments ou on peut. « Les femmes de Lewis vont être déçue si tu préfère regarder une ancienne connaissance plutôt qu’elles. » En faite je me fichais pas mal des femmes de Lewis peu d’entre elles étaient mes amies. « En tout cas je suis plus que ravie de revoir une connaissance New Yorkaise, ça va remettre un peu d’ambiance dans cette ville banale… » C’était vrai j’étais contente de le revoir et ravie de sentir que c’était réciproque, ça m’arranger d’avoir un autre compagnon de jeu, qui me connaissait déjà en plus. « Et puis peu de personnes m’aiment à Lewis… je suis une pauvre âme solitaire. » Je simule une pauvre petite tête triste, je me fichais bien de ce que les gens pensaient de moi.

Puis après tous ses longues paroles il fallait bien commencer le jeu pour lequel nous étions toujours en train de discuter, le jeune homme m’avait tendu une perche que j’avais saisie sans aucun problème, pourquoi j’aurais laissé passer cela ? Edwin était un jeune homme attirant, séducteur, bel homme, il avait l’avantage de me connaitre légèrement et puis j’étais vraiment curieuse de savoir les diverses progrès qu’il avait pu faire en six ans. En tout cas je faisais toujours mon petit effet sur celui qui se sentait supérieur à moi, je sentais des frissons parcourir sa nuque sous mon doigt puis sous mes lèvres, bon d’accord j’avais peut être poussé le jeu très rapidement mais il fallait qu’il sache à quoi s’en tenir avec moi. J’avais toujours aux lèvres le même sourire, coquin, joueur, je m’arrête donc lorsque mon compagnon s’arrête devant moi, m’approchant de lui quelques instants de lui je lui souffle. « Pourquoi tu me dirais non aujourd’hui ? Parce que mon cher Edwin je suis devenue une femme pleine d’exigence… » Et d’une manière provocante je fini par lui dire de nouveau en un souffle. « Et encore plus insatiable qu’avant. » Je me recul de lui finalement même si mes yeux se baissent l’espace d’un instant sur ses lèvres très attirante. Relevant les yeux vers les siens je peux y voir un désir non feint, désir bizarrement réciproque. « Hummm… c’est vrai… je dois juger de tes nouvelles performances… j’ai donc hâte de voir ce que tu sais faire mon ange. » Un clin d’œil plus tard je me détache de ses yeux avant de le planter ainsi et de reprendre la marche, finalement je me retourne vers lui. « Tu viens ? » Je lui fais un signe de la main tout en accrochant ma propre lèvre pour le séduire de loin. Je te l’avais dis Edwin quand je veux quelque chose je fais tout pour l’avoir.

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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeDim 15 Mai - 10:28


Breony & Edwin



Lewis était un village pour le moins pitoyable. Minuscule, sans le moindre lieu digne de l'intérêt d'un homme ayant un peu d'argent, il n'était qu'un ramassis de pauvres paysans presque sans le sou et incapables de savoir bien se comporter en société évolué. Edwin avait pu assister à cette pathétique déchéance durant leur bal où, il ne savait pas comment, il avait obtenu une invitation dans sa boîte aux lettres, il avait néanmoins été poussé par une curiosité malsaine et s'était rendu à cet événement pour le moins surprenant dans un minuscule village comme Lewis. Il avait d'abord été surpris par la décoration primaire dont le maire avait voulu que sa salle soit arrangée, puis par les vêtements des habitants. Il était vrai qu'ils avaient fait un effort considérable pour l'occasion. Néanmoins, les danses, les musiques, les attitudes de certaines personnes différaient de celles dont Edwin avait l'habitude, car en tant que mannequin, il avait accès à des lieux d'un autre style à New York et fréquentaient des personnes que son statut lui permettait de côtoyer, des gens bien différents des paysans de Lewis, d'un tout autre gabarit. Aussi, il était pour le moins surpris de constater qu'en premier lieu, Breony semblait être habitante de cet endroit, et devait y résider toute la journée. Elle ne devait pas être là pour un village ou quoi que ce soit. Aussi, elle avait le don de rehausser un peu la pathétique vision que les autres laissaient de Lewis. Edwin aurait aimé la questionner à ce sujet, il n'en fit toutefois rien, conscient que ne pas savoir la vie de Breony était un point positif qu'il ne voulait aucunement voir transformé en négatif. Il préférait ne pas la connaître, ça rajoutait un peu de piment au jeu.

Elle le fit considérablement sourire en lui montrant jusqu'où pouvait aller ses talents de manipulatrice. Jusque là, Edwin n'en avait jamais douté. Il était très bien placé pour connaître parfaitement les qualités (ou parfois défauts) que devait posséder un bon séducteur qui voulait se perfectionner en cette matière, et l'hypocrisie comme la manipulation en faisant entièrement partie. Se faire passer pour quelqu'un que l'on n'est pas, voici une définition assez propre de la séduction en elle même. Être capable de métamorphose, en d'autre mot. Devenir ce que l'autre désire voir en face de lui, puis désire embrasser, et enfin, désire avoir dans son lit. Breony était une aussi bonne séductrice qu'Edwin, voir meilleure, dans un autre genre toutefois. Un genre qui complétait particulièrement le sien. « Bien sur, tu es une sainte Breony, évidemment » plaisanta-t-il à sa réplique. Le pire, c'est qu'elle n'avait pas tort. Avec ses grands yeux tout mignon, son sourire adorable, ses traits de visage si doux, elle passait comme une demoiselle sans le moindre défaut, incapable du moindre péché. Elle avait l'air d'une poupée vulnérable, que n'importe qui aurait eu envie de protéger. Edwin n'y échappait pas. Il avait beau la connaître un peu (ou en tout cas ne pas lui être complétement étranger), il se devait d'avouer que cette femme possédait une aura de métamorphose auquel lui même n'était pas insensible. Trop vraie pour qu'on ne lui cède pas.

Oui, Edwin avait aussi brisé des vies, sans doute. Il se souvenait parfaitement de plusieurs fois. Une demoiselle, une des seules d'ailleurs, qu'il avait séduite en la sachant en couple. Ça n'avait été qu'un défi personnel, une horreur qu'il avait faite sans la juger comme telle. Un petit pari avec un ami, quelque chose d'assez similaire en tout cas. Il l'avait séduite sans le moindre problème, avait couché avec elle. Puis, pour pousser le vice plus loin encore, avait pris des photos. Clichés, bien sur, envoyés au petit copain de la demoiselle en question ... Pour la défense de notre Edwin national, cette femme était une trainée de la pire espèce, et avait bien largement mérité ce qui lui était arrivé. Il n'avait plus jamais entendu parler d'elle, n'avait pas même cherché à savoir ce qui lui était arrivé par la suite. Une fois son action terminée, elle n'avait plus aucune valeur, n'en avait jamais eu. Et puis, il y avait eu Roxanne. Elle n'avait rien demandé, rien recherché du tout. Elle était une sainte. Douce jeune femme devant essuyer la mort de l'homme de sa vie, Edwin avait été présent, à côté d'elle, l'avait consolé, avait essuyé ses larmes, l'avait tenu dans ses bras, sans la moindre envie perverse, bien sur ... On y croit. Il avait réussi à l'avoir, elle, demoiselle qui, pourtant, avait juré ne jamais se taper un mec inconnu. Puis Edwin s'était enfui, lâchement, comme à chaque fois, et n'avait plus jamais revu cette demoiselle. Sans doute, il avait brisé sa vie. « Ca m'est arrivé oui. Mais je n'en retire pas tellement de plaisirs, contrairement à toi, j'imagine. » Cette fois-ci, sa question était sincère, et il était bien curieux d'en connaitre la réponse. Non pas qu'il désirait juger Breony, il ne se le permettrait pas, mais jusqu'à quel point cette femme aimait jouer au détriment des autres ?

Breony répondit à sa remarque sur les demoiselles de Lewis, ce qui lui retira un nouveau sourire. Qu'elle ne se trompe pas, il offrait bien évidemment assez de considération aux autres pour qu'elles ne soient pas déçues. A vrai dire, Edwin avait du se taper un nombre de belles blondes déjà bien respectable depuis son arrivée ici, et il n'avait pas à rougir des femmes qui avaient défilées dans son lit. Il n'attendait pas tellement, notre beau séducteur, et se serait déjà barré de Lewis s'il n'avait pas rencontré un tel franc succès. Du moins, succès absolument provoqué. « Oh, ne t'inquiète pas pour elle, elles n'ont pas à se plaindre. Elles attirent bien assez mes faveurs. » Nouveau sourire de séducteur, pour ne pas changer ce qui avait toujours gagné jusqu'alors. A cette phrase, ses pensées s'envolèrent vers Jewell, demoiselle qui avait gagné son respect au niveau plumard, a tel point qu'il la considérait presque comme sa copine. Bon, certes, aucun sentiment ne venait fourrer son nez dans ses affaires, mais des rencontres fréquentes avec la même personne. Voilà qui n'était pas arrivé à Edwin depuis bien des années, puisqu'il était clairement incapable d'éprouver du plaisir plusieurs fois avec la même femme. D'ailleurs, s'il re-couchait avec Breony comme ça semblait bien partie, il ferait une nouvelle exception. Mais qu'elle ne rêve pas, cela ne se reproduirait pas avant bien des années. « Mais tu n'es plus solitaire désormais. » glissa-t-il en un nouveau sourire.

Breony n'attendit pas longtemps avant de s'approcher de lui, d'une manière parfaitement équivoque. Il pouvait sentir son souffle contre son visage, et son regard comme ses lèvres se trouvaient à quelques millimètres seulement des siennes. Il y avait là de quoi faire tourner la tête de bien des hommes. Edwin y compris. Non, que dis-je ... surtout Edwin. Il n'y avait pas plus sensible que lui aux bontés des demoiselles, il aurait pu le jurer. Une femme pleine d'exigences, hm. Et insatiable avec ça. Mais que voilà une femme parfaite ! Il sourit à cette remarque, se rapprocha d'elle alors qu'elle venait de s'éloigner, murmurant tout en vrillant son regard plein de désir dans celui, tout aussi gorgé d'une soif d'appétits charnels, de la demoiselle. « Je viens toujours à bout de celles que je désire. Aussi insatiables soient-elles. Tu veux qu'on parie, peut-être ? » Breony s'était lentement éloigné, plantant Edwin là où il était. Garce particulièrement belle, même de dos ... Il ne pouvait plus lâcher cette charmante compagnie des yeux et l'admirait dans le moindre de ses gestes, incapable même de la suivre, jusqu'à ce qu'elle se détourne, l'enjoignant à la rejoindre. Un nouveau sourire en sa direction, avant qu'il ne la rejoigne lentement mais surement. « Bien sur que je viens. Tu ne comptais tout de même pas te débarrasser aussi facilement de moi ! Je te rappelle, par ailleurs, que nous avons un jeu en cours, chérie. »

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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeDim 15 Mai - 19:23


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Je n’étais pas une sainte loin de là, j’étais même la pire des garces de Lewis, je l’avouais volontiers et je me fichais pas mal de ce que les autres pensaient de moi, j’avais moi-même une mauvaise opinion de moi alors je ne jouais pas les gentilles. Mon physique m’aidait à faire les pires crasses du monde, toutes les personnes qui avaient le malheur de ne pas me connaître et de me voir pensaient que j’étais une gentille petite femme aussi douce que belle mais bientôt mon caractère de feu ressort de mon corps et je montre à quel point je suis pourrie de l’intérieur. Oh oui peu de personne pouvait me supporter j’étais assez insupportable comme femme, seul les hommes que je voulais charmer et avoir dans mon lit pouvaient entrevoir une femme douce et docile mais cela ne durer que l’espace d’une nuit, le lendemain matin je reprenais ma vie normale. Est-ce que j’aimais détruire les gens ? Est-ce que je pouvais m’amuser à détruire des vies simplement pour le plaisir de détruire ? Bien sûr que oui, évidemment que je l’avais fait pour détruire des vies, il n’y à qu’a voir ma génitrice par exemple. Première femme que j’ai détruite, détruire son couple alors que j’avais quinze ans voilà comment je m’amusais à l’époque. Aujourd’hui je ne détruis plus autant, je tente de ne pas me détruire d’abord ensuite je m’attaque aux autres. « Ce n’est pas par plaisir que je détruis les gens. Tu sais certains hommes ont du mal à comprendre quand tu es franche avec eux… ils se détruisent tous seul quand ils reviennent à la charge alors que j’avais dis juste une nuit. » Non mais… pourquoi je raconte ça a Edwin moi ! Comme si c’était mon genre de raconter ma vie. C’est juste que je suis une garce pour tout Lewis peut être que je voudrais éviter l’être réellement pour lui, ou du moins faire illusion que je ne sois que séductrice et manipulatrice et non destructrice de vie. De toute évidence je ne savais faire que ça et si ce n’était pas celle des autres je m’appliquais à me détruire moi, sous la drogue ou avec d’autres moyens des plus étranges.

Lorsque Edwin me parle des femmes de Lewis je me mets à sourire, je me doute bien qu’il a du succès et puis les femmes de Lewis n’ont pas l’habitude de voir des étrangers dans cette ville ou plutôt ce village aussi dès qu’il y en à un nouveau hop elle tente de lui sauter dessus, en faite ce pauvre petit Edwin n’est qu’une victime des femmes, de ces harpies. Il a le visage d’un jeune homme sorti d’un livre pour enfant, si on vivait dans des contes de fées il serait le prince charmant qui vient enlever la jolie princesse à la fin du livre, toutes les femmes rêvent d’un homme comme lui sauf que derrière le prince charmant malheureusement il y a le crapaud. Beaucoup d’hommes sont ainsi brisant la vie de milliers de jeunes femmes par jours, moi ? Je n’ai pas eu l’occasion d’être brisé et heureusement d’ailleurs parce que sinon gare à ma colère qui serait immense. Je dis les hommes, les hommes, les hommes mais les femmes ne sont pas beaucoup mieux, beaucoup d’entre elles me ressemblent, jouent avec les hommes, moi je ne joue que lorsqu’ils sont d’accord, ils savent d’avance que je ne suis ni fidèle, ni amoureuse et encore moins leur chose. Je n’appartiens à personne et personne n’aura jamais aucun pouvoir sur moi. « Oh je n’en doute pas tu dois avoir beaucoup de boulot mon pauvre… Pas trop épuisé ? Tu peux dormir la nuit quand même ? » Un sourire amusée s’affiche sur mes lèvres je lui pose la question parce qu’avant que j’ai ma fille je ne dormais presque jamais. Trop occupée à faire la fête et surtout à passer de chambre en chambre. « Vraiment ? Je ne suis plus solitaire ? Tu vas me tenir compagnie alors ? » Encore et toujours une pointe de provocation dans ma voix, provocation accompagné d’un sourire en coin.

Pour ce qui est de la suite j’avoue avoir tout tenté pour charmer et plaire encore plus à Edwin. Pourquoi cela ? Pour plusieurs raisons, j’avoue me fichais de mon âge mais voir ce genre désir dans les yeux d’un amant que l’on a eu six ans auparavant ça flatte un égo qui n’a pas vraiment besoin d’être flatté mais bon. Et puis justement fallait comprendre que le jeune homme avait toutes les femmes qu’il voulait à ses pieds, il pouvait donc laisser tomber son ancienne mentor qu’il avait déjà eu dans son lit et partir à la chasse d’une autre femme pour assouvir cette envie si soudaine. Mais non malgré le fait que je le faisais déjà tourner en bourrique au bout de cinq minutes il voulait absolument me montrait à quel point il avait pu progresser en six ans. Et je devais bien l’avouer j’étais très curieuse de savoir ce qu’il avait appris pendant tous ce temps. Toutes ses femmes qu’il avait du avoir dans ses bras, des plus jeunes que lui ou peut être des plus vieilles qui sait. Peut importe finalement j’étais quand même surprise qu’il est toujours ce désir au fond de lui, le désir que j’avais vue dans ses yeux le soir ou je l’avais entrainais dans cette chambre. Ce désir qui m’avait prouvé une bonne fois pour toute qu’il n’avait plus besoin de sa virginité, que c’était déjà un homme. Ce qui est drôle dans cette histoire c’est que le senti frissonner, apercevoir ses lèvres devant les miennes de cette manière m’avait rendu toute chose aussi et avait réveillé en moi un désir enfouit au fond de moi. Le même désir que cette nuit là à New York. Une envie soudaine de prendre quelque chose sans réellement laisser le choix à un homme qui se soumet devant le désir d’une femme. Bien entendu Edwin aurait dit non à mes avances je ne l’aurais pas non plus forcé j’en suis pas là. Bref je lui avais donc annoncé que j’étais devenue une femme exigeante et insatiable ce qui était totalement vraie. « Hum… ça veut dire que tu me désire alors ? » J’avais posé la question sans avoir besoin de la réponse mais l’entendre fait toujours du bien. « Mais qui te dis que je me laisserais faire cette fois ci hein ». Cette fois le ton de ma voix était provocant mais aussi sensuelle que possible, je ne tentais que de le faire craquer pas de le vexé. Je m’étais entre temps éloigné de lui, lui demandant de me rejoindre, je le regarde d’ailleurs attentivement revenir vers moi tout en me parlant de ce défi et de ce jeu que nous avions en commun à cet instant. « Je n’oublie pas très cher, je n’oublie pas, de toute façon je ne compte absolument pas me débarrassé de toi. » Je le laisse totalement s’approcher et une fois qu’il est devant moi je parle d’une voix toujours aussi douce et calme. « Je vais peut être fuir à chaque fois que tu vas approcher » Un sourire provocant naquit au coin de mes lèvres à cet instant. Je m’approche de lui de la même manière que précédemment, nos lèvres s’effleurent presque. « Ou alors m’approcher encore plus de toi. » Et cette fois ci c’est la tentatrice qui est finalement tenté, mes lèvres glissent sur celle du jeune homme sans pour autant que je l’embrasse, je les passe juste sur les siennes histoires qu’il se souvienne du gout de mes lèvres. Je relève les yeux vers lui plongeant ainsi mes yeux marron dans ses prunelles bleus vertes. La séduction ne fait que commencer.
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Edwin F. Chester
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeDim 15 Mai - 22:07


Breony & Edwin



Breony avait parfaitement raison. Edwin en savait long sur les femmes ou les hommes qui pouvaient eux même se détruire, et il était généralement tout aussi clair que la demoiselle face a lui : c'était à ses yeux une évidence que jamais il ne reverrait les femmes qu'il mettait dans son lit, et il n'avait donc aucunement à s'excuser de sa conduite. Celles qui couchaient avec lui le faisaient en leur âme et conscience, jamais Edwin ne les avait forcées d'une quelconque manière, il n'était donc pas coupable de leur malheur, c'était aussi simple que ça. Breony expliquait cette nuance particulièrement bien, et il s'amusait à l'entendre défendre l'indéfendable dont ils faisaient tous les deux parties. En effet, il était bien évident qu'ils étaient deux as de la séduction l'un comme l'autre, et qu'ils devaient donc se battre pour les mêmes valeurs. Elle le rassura en parlant d'une nuit seulement, cela faisait un bien fou d'entendre une femme parler ainsi. Au moins, il était sur de ne pas avoir à l'envoyer paître lorsqu'ils auront une fois couché ensembles, puisque à coup sur, Edwin ne voudrait pas remettre ça avant une bonne dizaine d'années. « Comme je te comprends. C'est pourtant clair. S'ils refusent de voir la vérité, ça ne peut qu'être leur problème. » continua-t-il. Vraiment, il n 'avait pas pour habitude de parler ainsi avec une femme qu'il comptait séduire, et ça n'était pas pour lui déplaire. Ça rajoutait même un quelconque charme mystique à cette nouvelle rencontre pour le moins surprenante et terriblement agréable.

Edwin était un homme différent. Des comme lui, on n'en croisait sans doute pas à tous les coins de rue toutes les deux minutes. Son charme a toute épreuve n'avait, en soi, rien de bien exceptionnel. Il avait certes un physique ravageur, mais sa belle tête seule n'aurait pas fait tant de ravages. Il n'aurait lui même su dire ce qui, de son joli minois de beau garçon premier de sa classe, ou de sa technique de drague acérée, lui offrait tant de succès. Sans doute la combinaison des deux. Au premier abord, il était le prince charmant des contes. Il lui arrivait de susurrer des promesses de lendemain aux jeunes femmes qu'il voulait séduire, si c'était ce qu'elles désiraient. Mais autant vous dire, il fallait vraiment être naïve pour croire à ses beaux discours. Vous n'y croirez sans doute pas, et pourtant, ça marchait merveilleusement bien. Promesses de lendemain, donc, absolument factices, puisque à peine le jour levé à nouveau qu'il était loin, très très loin, déjà tenant la main d'une autre jolie blonde. Après avoir attiré les attentions et le désir de belles demoiselles en manque (ou pas ...), il était le centre de leur haine la plus profonde. C'est qu'elles ne parvenaient pas facilement à l'oublier, ses pauvres petites victimes. Il aurait presque eu pitié. Et vous savez ce que c'est, le pire ? C'est que même en sachant ça, elles ne pourront pas s' empêcher de craquer. De craquer pour lui, pour son physique de rêve, pour ses caresses, sa tendresse, ses mots doux. Et ensuite, elles le haïront, sans pour autant être capable de refouler leur désir. Elles sont tellement prévisibles, ces femmes ! Mais pas Breony. Non, pas elle. Elle semblait receler un grand nombre de mystères, auxquels Edwin n'avait aucune envie de venir à bout.

Il éclata d'un rire frais lorsqu'elle lui demanda s'il pouvait quand même dormir, la fixant d'un oeil parfaitement amusé. Cette femme était drôle tout en étant séductrice, il comprit alors qu'elle n'en était pas à son coup d'essai. Elle avait l'air particulièrement à l'aise, témoignant d'une confiance en elle à toute épreuve. « Oh, je t'avoue que parfois, la nuit est bien courte. Mais ne t'inquiète pas pour moi, je ne suis jamais trop fatigué pour rendre ses hommages à une jolie demoiselle. » Nouveau clin d'oeil de séducteur, il savait parfaitement, lui aussi, allier humour et allusions particulièrement douteuses. Tous deux auraient pu prétendre à entrer dans le livre des records, et Edwin aurait été curieux de savoir le nombre de prétendants qu'elle avait mis dans son lit, tout de même. Ça devait être un chiffre sacrément impressionnant, à l'aune de sa beauté peut être même. Bref, il éprouvait un plaisir non feint à plaisanter avec cette vieille connaissance, tout autant que de flirter ainsi avec elle. C'était un bon passe-temps, qui mettait décemment fin au moindre ennui qu'il craignait de ressentir en se baladant ainsi seul dans la grande place de Lewis. Cela le faisait considérablement rire de fréquenter ainsi cette femme, laissant ses mains trainer sur ses hanches devant toutes les vieilles commères de la ville, qui ferait par ailleurs un dossier complet sur leur nouveau couple. Tant de gossips réunies en un lieu, voilà qui était sympa d'attirer leur attention et leur regard sur un faux événement monté de toutes pièces.

Bien sur, qu'il allait lui tenir compagnie. Le doute n'était même pas permis. Maintenant qu'il avait face à lui une occupation intéressante, il ne la laisserait certainement pas filer. Et puis, il la voulait, il l'aurait, c'était aussi simple que ça. Il ne tolérerait pas le moindre affront, le moindre refus, il n'aurait d'ailleurs pas a le faire. Breony semblait toute aussi décidée que lui à passer une bonne soirée en sa jolie compagnie, et une telle confiance respective n'était que parfaite. Oui, vraiment, parfaite, ce qui promettait un jeu pertinent du début à la fin. « Si sa majesté l'accepte, je lui tiendrais volontiers compagnie, effectivement. » dit-il d'un ton pompeux en effectuant une minuscule révérence particulièrement moqueuse. Le jeu de la plaisanterie était sans doute aussi intéressant que celui de la séduction, et il prenait tant de plaisirs dans l'un que dans l'autre. Décidément, revoir Breony n'aurait pas pu mieux tomber, et lui offrait une distraction à laquelle il n'osait même plus rêver. Parfait, même s'il se plaignait souvent de Lewis, la trouvant ennuyeuse et indigne du moindre intérêt, il devait bien avouer que les connaissances qu'il y avait faites étaient pour le moins pertinentes, elles, en revanche. Et il n'avait plus tellement envie de retourner à New York, où les femmes lui semblaient toutes similaires, et où il avait déjà bien démontré ses talents de séducteur hors du commun. Il ne trouvait plus de plaisir à séduire toujours les mêmes blondasses (oui oui, sa couleur de prédilection, c'est les blondes).

Elle osait lui demander sa voix sensuelle s'il la désirait ? Mais la réponse était d'une évidence sans nom. La véritable question était comment aurait-il pu ne pas avoir envie d'elle ? Elle était une dragueuse hors du commun, à laquelle il devait être bien difficile de refuser quoi que ce soit. Elle devait pouvoir obtenir tout & n'importe quoi de la part du premier homme venu. S'en était presque déprimant, même si Edwin était plutôt doué en ce domaine aussi. « Qui pourrait ne pas te désirer ?. » Sourire séducteur, alors qu'elle émettait une réserve à ce désir qu'il ressentait. Bien sur, elle aurait pu refuser. Mais dans sa plus grande confiance en lui, il avait la certitude qu'elle ne le ferait pas. Il passa une main autour de ses hanches, attirant son corps à lui d'aussi près que l'était déjà leur visages. « Libre à toi de ne pas répondre à mon désir. Alors ? » Phrase provocante, qui trouvait son sens très facilement. En fait, ça voulait plutôt dire : "alors, pars si tu le peux. Vas-y, si tu l'oses". Il savait reconnaitre le désir dans les prunelles d'une femme, et était certain que celles de Breony en étaient pleines. L'un comme l'autre avait bien du mal à cacher son attirance, et ils ne tentaient même pas.

Oui, cette demoiselle était une experte dans la fuite, elle le lui avait déjà prouvé. Elle s'était éloignée de lui, l'enjoignant toutefois à la rejoindre quelques secondes plus tard. Ordre auquel il avait parfaitement répondu, et ce de suite. Il la savait autoritaire, et il n'avait alors plus qu'à se montrer docile, en répondant à ses ordres qui ne toléraient aucun affront. Les lèvres de Breony s'approchèrent dangereusement des siennes, frôlant celles d'Edwin tout en ne s'y attardant pas. Il sentit un nouveau frisson naître dans son cou, alors qu'un sourire énigmatique prenait place sur son visage. Elle allait le faire mourir de désir, si elle continuait ainsi, cette merveilleuse brune. La main d'Edwin frôla à nouveau les hanches de cette demoiselle remontant dans son dos, caressant sa nuque, puis s'arrêta dans les cheveux de Breony, alors que son visage s'approchait dangereusement de l'oreille de celle-ci. Oreille dans laquelle il glissa, sensuellement, dans un murmure soupiré : « N'aurais-je pas mot mon à dire ? » Il caressa à nouveau sa nuque, alors qu'il déposait un délicat baiser dans son cou, éphémère, rapide, qui semblait inexistant, simplement comme la douce sensation que procure les rêves. Puis il la lâcha, l'abandonnant à son tour dans son trop plein de désir, comme elle l'avait sadiquement fait quelques minutes auparavant.

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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeLun 16 Mai - 1:04


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Depuis mes quatorze ans j’avais eu beaucoup de soucis avec les hommes, beaucoup ne comprenaient pas ce que je voulais, certains faisaient semblant de comprendre mais juste après lorsqu’ils me voyaient avec un autre homme qu’ils devenaient fous. La jalousie des hommes est semblable à celle des femmes avec beaucoup plus de violence. J’ai eu de la chance de ne pas essuyé quelques coups pour avoir joués avec le corps d’un de ces hommes, j’aurais très bien pu me faire massacré au vue des fréquentations que j’avais mais ça m’étais totalement égal, j’aime bien le danger de toute façon. Certains hommes croient que lorsqu’une femme se donne à lui-même pour une nuit elles sont leur propriété juste après, des gros lourds que j’avais du effacer de ma vie en changeant de numéro de téléphone, en changeant mes habitudes, en dormant ailleurs que chez mes amants habituels. Parce que oui moi j’aimais avoir quelques amants réguliers, parfois j’en trouvais qui valait la peine que je les revois, je me sentais bien avec eux à leurs manières ils avaient ce que je souhaitais. C’était donc plus rare aujourd’hui que j’ai ma fille parce que beaucoup pensent que maintenant je vais les coincés dans une vie de famille alors que tous ce que je souhaite c’est m’amuser et non fonder une famille. Rien que le mot famille me donne la nausée. « On est bien d’accord sur ce point là… » Un léger sourire aux lèvres je me rends compte de l’évolution de ce jeune homme bien sûr il n’avait jamais été un amant collant – certes il connaissait presque rien de moi mais par exemple le lendemain de notre nuit je n’avais pas eu besoin de l’envoyer bouler comme beaucoup – Mais aujourd’hui il me ressemblait étrangement, était il déjà ainsi au fond de lui ou lui avais je montrer la voie ? Bonne question. « Tu sais… ça fait bizarre de parler ainsi avec quelqu’un qui me comprenne vraiment. Les femmes sont tellement… naïves et croient toujours que l’amour peut frapper à une porte… Et les hommes sont des possessifs nés qui croient qu’une femme leur appartient au premier coup d’une nuit qu’ils ont… Je penserais presque être anormal. » Et tous ça était absolument vrai à part bien sûr le fait d’être anormal je me fichais tellement du jugement des autres que je ne risquais pas de me sentir anormal juste différente des autres. Une différence qui faisait bien parti de mon charme aussi.

Finalement pour briser une conversation sérieuse quoi de mieux qu’un peu d’humour et de sous entendu douteux ? Je n’avais même pas besoin de cacher qui j’étais avec Edwin je le sentais presque identique à moi c’est bien pour cela que je l’appréciais déjà. L’insomnie faisait presque partie de ma vie bien sûr je dormais deux ou trois heures par nuit un peu plus depuis que je suis mère mais simplement parce que je ne pouvais pas sortir comme je le voulais. En faite tout dépendait de la nuit que j’allais passer, si ma très chère drogue venait à entrer dans la soirée je ne dormirais pas de la nuit si par contre l’alcool était seul je dormirais plus longtemps. Par contre si je venais à mélanger les deux là je risquais de faire des petites siestes de quelques minutes puis de me réveiller. Bref j’avais donc l’habitude de passer une nuit avec un homme puis la nuit suivante avec un autre c’est bien pour cela que je comprenais parfaitement Edwin. « Mais j’espère bien, sinon ça ne ferait pas de toi un séducteur mais bien un homme comme les autres. » Oui j’ai toujours pensé qu’hommes ou femmes qui séduisaient comme nous étaient un peu hors du commun, changeant de personnalité, de peau pour l’amant ou la maitresse que l’on choisissait. Voilà aussi en quoi nous étions supérieurs, cette force de pouvoir choisir qui rentrera dans notre lit, pouvoir être exigeant sans pour autant être seul. Horrible n’est ce pas ? Pour beaucoup oui mais pas pour moi et je savais parfaitement bien que l’homme en face de moi ne serais absolument pas choqué par mes dires qu’il penserait exactement la même chose. Alors que sa main atterrit sur mes hanches nous rencontrons justement une femme qui s’amuse à balancer les rumeurs les plus improbables qui existe sur terre, une qui adore mon personnage et qui passe son temps à me dénigré c’est d’ailleurs avec un regard en biais qu’elle salut simplement Edwin. Une fois partie je regarde le jeune homme. « Bon eh bien j’espère que tu n’es pas trop dérangés par les rumeurs puisque tu vas en faire parti très rapidement. Lewis à une certaine tendance à m’attribué des amants dès lors que je discute avec un homme. » Je ne suis même pas surprise par tous cela je connais parfaitement bien Lewis et même si Edwin à bien été un amant dans le passé et un amant que je voudrais bien retrouver pour une nuit, mais bon parfois ça bloqué les hommes d’être au centre des rumeurs.

Comment je pourrais ne pas vouloir de la compagnie de ce jeune homme, Edwin était tous ce dont j’avais envie, il était une tentation, un amusement, une source d’hypocrisie et de séduction pourquoi je voudrais qu’il s’en aille ? Non bien sûr que je souhaitais qu’il reste. Un petit rire sort de mes lèvres, rire franc, un rire rare aussi, sa façon de me faire la révérence me fait rire, jamais personne ne m’avait fait ça pas même pour plaisanter, il savait rire et ça c’était un excellent point. Peu comprenait mon sens de l’humour étrange, c’était parfois cynique, parfois hypocrite mais au fond j’étais une femme très drôle qui n’était absolument pas apprécié à sa juste valeur (a). « Sa majesté accepte simplement si vous me faites passer une soirée inoubliable ». Un petit peu de séduction dans la suite du jeu ça devait être plus fort que moi je pense. Et c’est tout en lui disant ça que je lui fais un léger clin d’œil.

Qui pourrait ne pas me désirer ? Oh je ne suis pas aussi désirable que ça non bien sûr qu’il y a des hommes qui ne me désire pas c’est rare mais cela arrive, je n’ai pas tous ce que je veux, d’ailleurs je n’aime pas perdre mais bon parfois il faut redescendre sur terre et se rendre à l’évidence que parfois on est dans le camp des perdants. Ça fait mal, ça blesse mais on recommence encore et encore. « Ne me crois pas aussi désirable que ça mon ange, peu d’homme me résiste certes mais il y en a quelques uns quand même. » Je fais une petite moue triste, une moue totalement hypocrite qui est soudainement supprimé de mon visage en sentant le bras de mon compagnon de jeu autour de ma taille et me resserrer contre lui. Je glisse un doigt sur son visage tout doucement. Passant sur son front puis sur ses joues pour finir sur ses lèvres. « Je serais une gentille copine de jeu ». C’est avec une voix douce rempli d’une espèce de provocation, mélangé avec un désir que je ressentais que je lui dis ce genre de chose. Voilà comment ma réputation de garce est arrivée. Avec ce genre de petite chose.

Parfois quand on tente de faire craquer quelqu’un on se laisse tenter nous même. Voilà ce qui est arrivé avec Edwin. Certes je voulais le chauffer tout doucement mais je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’il me réponde si vite et surtout que mon corps répondent à ces provocations si rapidement. Le sentir frissonner, sentir ses lèvres tout doucement contre les miens avaient réveillé petit à petit ce désir qu’il avait déjà allumé en moi rien qu’avec sa présence et sa prestance. En plus de cela il avait choisit de me caresser la nuque, c’était plutôt rare que j’arrivais à contrôler mon corps lorsque l’on touchait cet endroit, du moins j’y arrivais quand je m’y attendais presque mais là il m’avait eu de surprise. Me murmurant aussi sensuellement dans mon oreille. Un sourire s’accrocha à mes lèvres quand il me lâcha en me donnant un baiser dans le cou. « Un prêté pour un rendu… je le méritais. » Je relève mes cheveux tout doucement quelques instants comme pour laisser à mon corps de se refroidir tout doucement. Et pour terminer avec la sensualité je relâche mes cheveux et prenant un air des plus innocents je fini par dire. « Peut être que je pourrais me faire pardonner pour l’affront que je t’ai fais en te laissant de cette manière. » Si ça ce n’était pas une proposition…

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Edwin F. Chester
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeJeu 26 Mai - 0:43


Breony & Edwin



Oui, vraiment, Edwin appréciait considérablement cette discussion. En plus d'être franchement belle, Breony avait d'autres atouts comme son intelligence visiblement assez développée, ce qui rendait le jeu plus attrayant encore. Surtout pour lui avait toujours été le meilleur à l'école. Très bon élève, il était simplement doué de nature, et la lecture était sa seconde passion. Il n'était néanmoins pas ce qu'on pouvait appeler une 'tête d'ampoule', et il perdait bien plus de son temps à faire la fête qu'à étudier. Ainsi, il était répertorié dans les mecs très cools de son lycée, mais aussi dans les bosseurs, et la majorité de ses amis se demandaient bien comment il parvenait à un tel résultat. Il n'avait simplement pas de réponse. Que voulez-vous, on est doué ou on ne l'est pas. Edwin avait hérité d'un sens de la logique implacable, et avait lui même acquis par des centaines de lectures diverses et variées une culture qu'il savait maintenant presque parfaite. Et autant dire qu'il n'en était pas peu fier. Et pourtant, les femmes qu'il fréquentait d'ordinaire restaient des demoiselles dont le QI ne dépassait généralement pas celui d'une huitre... autant dire qu'il n'avait pas tapé dans le haut du panier. Jolies blondes qui ne se prenaient pas la tête étaient généralement ses préférées, et voilà qu'il tombait sur une brune magnifiquement sexy qui lui contait philosophie (ou presque) et lui retraçait en deux mots l'histoire des hommes et des femmes dans l'amour. Il semblait avoir bien changé de gout en quelques secondes. Et le changement n'était décemment pas désagréable.

Edwin savait à quel point elle avait raison. L'explication était celle là : les femmes et leur légendaire défaut principal -une naïveté stupide et sans borne- n'étaient un secret pour personne. Néanmoins, l'égo surdimensionné des hommes qui considéraient chaque demoiselle qui finissait dans leur lit comme une propriété, ça n'était pas aussi évident à tous, et Breony lui témoignait encore une fois son expérience en la matière. Finalement, les humains n'étaient que des animaux. Les femmes, biches craintives, et les hommes, lions possessifs. Heureusement néanmoins, la chaîne alimentaire était un peu plus développée chez les humains ... « Tu n'es pas anormale. Néanmoins, ouvrir les yeux sur le monde peut sembler étrange au bête commun des mortels. » Il lui adressa un sourire cette fois simplement amical, comme s'il avait oublié le but premier qui avait découlé de cette rencontre, mais se reprit nettement vite. Breony n'était pas une de ses potes, ne l'avait jamais été, et n'était pas destinée à le devenir. Elle avait beau être intelligente et avoir une bonne conversation, honnêtement, il s'intéressait bien plus à ce qu'elle avait à offrir qu'aux explications qu'elle pouvait lui donner sur les différences psychologiques entre des êtres de différent sexe. « Oh tu te trompes, un séducteur peut être un homme comme les autres. De toute évidence, moi non, mais les autres ... si. » Il lui adressa un petit clin d'oeil. Edwin était ainsi, toujours prêt à regonfler son égo à bloc, faisant preuve d'une modestie (aheum) a toute épreuve. « Entre deux êtres d'exception, nous ne pouvons que nous entendre. »

Breony lui demanda s'il n'était pas trop dérangé par les rumeurs qui pourraient circuler sur son compte dans le passé si elle continuait à la fréquenter, question à laquelle il émit simplement un petit rire. La demoiselle ne le savait sans doute pas, mais en tant que mannequin dans une grande ville comme New York, il n'était certes pas effrayé par les rumeurs. Absolument pas ! Encore moins propagées par des idiotes de bonnes femmes grosses et pathétiques dans leur petit fauteuil sur leur balcon pitoyable, dans un village comme Lewis. Ca ne promettait pas d'en sortir, et la réputation qu'il pouvait se faire ici n'avait à ses yeux aucune importance. Pas la moindre. « Mais cette fois-ci, les rumeurs ne se tromperont pas. » Il était bien sur de lui, le Edwin. Un nouveau sourire bourré d'égo cette fois qu'il lança à Breony, alors qu'il l'entendait continuer de parler. Elle était sacrément bavarde cette femme, mais parlait utilement, généralement dans le but de séduire d'ailleurs, ce qui ne pouvait que plaire à Edwin. Pour une fois qu'il n'avait pas à faire preuve de ses uniques talents devant des femmes d'abord réticentes (ben oui, craquer pour un mec comme lui et pour une seule nuit, ça pouvait détruire aisément la réputation d'une gentille jeune femme prude et vierge). Pour une fois, il éprouvait un certain plaisir à se sentir soutenu dans la tâche, comme s'il savait déjà qu'il avait gagné, mais qu'il jouait quand même. Ca avait un certain charme, dédoublé par la beauté de Breony et du trésor qu'il garderait à la clé.

Oh oui, ça, Breony était honnête et franche ! C'était le moins que l'on puisse dire. Elle lui proposa cash de lui faire passer une bonne soirée, ce à quoi il répondit par un simple sourire confiant, qui voulait dire en d'autres termes : 't'inquiètes pas chérie, je m'occupe de ça'. A ce niveau là, Edwin ne se faisait aucun soucis. A vrai dire, il ne s'en faisait pas du tout. Il avait bien assez d'expérience pour gérer dans toutes les liaisons pouvant le lier à une femme, et ce n'était pas la première fois qu'il couchait avec une demoiselle comme Breony. Même si elle était assez unique pour rester inoubliable. « Qui t'as dit que je voulais que tu sois gentille ? Je n'ai rien contre les méchantes copines de jeu, tu sais. » Il lui sourit agréablement, alors qu'elle continuait ses tirades époustouflantes de séduction. Le pire, c'est qu'elle faisait ça merveilleusement bien, avec aisance. Elle détachait ses cheveux, les relevait, d'une manière tellement sensuelle que même Edwin, malgré l'habitude, s'y laissait prendre. Il laissa planer un silence gênant quelques minutes après sa grosse proposition, comme pour lui laisser sous-entendre qu'il refuserait. Puis il s'approcha à nouveau d'elle, prêt, dangereusement prêt. A nouveau, il glissa à son oreille, dans un doux murmure sensuel, sans la toucher toutefois : « Tu te feras pardonner bien plus vite que tu ne le penses. En attendant, j'ai un nouveau jeu. Si nous offrions des rumeurs à celles dont tu me parlais tout à l'heure ? » Puis, sans lui demander son avis le moins du monde, il s'éloigna de son oreille, s'emparant de ses lèvres dans un baiser fougueux, alors que ses mains descendaient le long de son dos, se stoppant net au bas de ses reins, ne franchissant pas la limite qu'elle lui instaurait silencieusement, bien soucieux de ne pas aller trop vite, et de ne pas bruler la moindre étape.



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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeJeu 26 Mai - 10:26


CRÉDIT - CSS


Le destin s’amusait bien trop souvent avec la vie des gens, détruisant des journées qui paraissaient pourtant si parfaite. Je n’attendais plus de bonne journée, en ce moment je prenais la vie un peu comme elle venait, j’avais l’impression d’être parfois assez souvent déconnecté de la réalité à croire que je ne vivais pas dans le même monde que le trois quart des personnes à Lewis. Est-ce que la cocaïne était responsable de ça ? Pas du tout en faite j’étais devenue ainsi avec les années à force d’être déçue de la vie que je voyais venir vers moi. Aujourd’hui je vais vivre cette vie comme si elle n’était pas la mienne, je suis spectatrice de ma propre vie et plus rien ou presque ne me touche réellement à part bien sûr lorsque c’est quelque chose de bon qui m’arrive. Cette journée débutait, pas terriblement bien, en effet je m’ennuyais dans ce village que je commençais à haïr de plus en plus avec les années, lorsque j’ai enfin rencontré quelqu’un digne de mon intérêt. Edwin avait vraiment apporté une touche de soleil dans l’obscurité soudaine de ma vie. Une touche de douceur, de séduction, un nouveau jeu dont j’avais envie, dont j’avais besoin, oui le jeune homme faisait parti d’un amusement certain qui venait d’arriver soudainement dans ma vie, lorsque je séduisais j’étais totalement différente des jours normaux. Bien plus douce, bien plus câline, aucune agressivité, aucune méchanceté, j’avais envie de me laisser aller, de joué à un jeu, me construire un nouveau masque que peu avait l’honneur de voir. Bien entendu parfois même pendant ce moment important mon tempérament reprenais violemment le dessus et je me retrouvais de nouveau à être mauvaise. On ne me changerait surement pas je pense. Et je n’en avais pas la moindre envie de toute façon. Je me sentais parfaitement bien comme j’étais et je ne voudrais changer pour rien au monde. Donc revenons plutôt à la présence de mon ancien élève à Lewis, la discussion et la séduction avaient pris place sans aucune hésitation d’aucun de nous deux, en même temps il était clair que chacun de nous ressentions du désir pour l’autre ça se voyait clairement dans nos yeux. Nous ne cherchions absolument pas à le cacher. En plus d’être charmeur ce jeune homme était intelligent croyez le ou non c’est très important pour une femme comme moi-même pour une histoire d’une nuit j’aimais parlés à quelqu’un qui avait un vrai cerveau. Je passais très souvent pour une idiote depuis toujours sans que je parle on me jugé me prenant pour une abruti mais j’étais loin de l’être bien au contraire j’étais plutôt intelligente, je m’étais faite toute seule puisque j’avais quitté les cours bien jeune pour vivre une vie normale, j’avais eu tout de même mon bac mais ça s’arrêter là. J’ai continuais à travailler chez moi m’aidant avec la coke. Avec mon interlocuteur nous commencions tous juste à discutés tout à fait normalement, une discussion sur les hommes et les femmes s’entament il était clair que lui aussi pensé comme moi ce qui me rassura légèrement sur mon état d’esprit. Comme il l’avait si bien dis nous étions tout deux, deux êtres d’exception d’ailleurs quand j’entends ça je me mets à sourire, j’avais beau avoir un énorme égo je m’étais jamais réellement vue comme une personne d’exception bien au contraire.

L’assurance du jeune homme était amusante à voir, j’ai toujours aimé les hommes qui avaient cette assurance, j’appréciais de voir qu’il n’avait peur de rien, qu’il se sentait invincible et surtout qu’il pensait pouvoir tout avoir. J’aurais très bien pu écraser son assurance en lui répondant par la négative, après tous j’aurais pu lui faire croire qu’il allait ramer encore un peu pour m’avoir mais finalement j’avais pas vraiment envie de lui faire croire quelque chose faux, de toute évidence il voyait bien dans mes yeux que j’avais pas envie de lui résister, tout comme il n’avait aucune envie de me résister. « Je te trouves terriblement confiant, j’aime ça. » C’était un léger encouragement, après tous je n’avais pas envie qu’il pense que je le laissais tous faire, j’aimais participer à tout, que ce soit pendant la séduction ou plus tard dans la chambre, je détestais être inactive. En plus de ça Edwin n’avait pas du tout l’air embêter par les rumeurs de Lewis ce qui me rassurais, il faisait donc parti de la même trempe que moi et c’était parfait.

Pourquoi être une gentille fille plutôt qu’une méchante ? Pour changer un peu de mon caractère après tout, j’avais déjà un caractère exécrable toute la journée tant qu’a faire c’est bien mieux de ce calmer quelques heures le temps de se lâcher et de montrer que je suis loin d’être aussi froide que je le laisse paraître. « Je préfère être gentille pour une fois que j’ai l’occasion de l’être, je ne voudrais pas être méchante avec toi » Un sourire éclaira de nouveau mon joli visage, mes yeux pétillant tout doucement, l’amusement de cette discussion était visible au fond de mes prunelles marrons. Le silence gênant avait coupé la séduction durant quelques minutes et mon cerveau vagabonda se demandant ce que j’avais bien pu faire ou dire pour que tous s’arrête d’un coup. L’impulsivité avait très souvent de mauvais côté, de très mauvais côté même. Tout en le voyant s’approcher de moi, je suis curieuse de savoir ce qu’il va soudainement faire. Je le laisse me parler à l’oreille avec la ferme intention de ne pas le laisser partir cette fois ci. Alors que j’allais le retenir contre moi il s’empare de mes lèvres avec fougue. Déposant une main sur son bras mes doigts courant le long de celui-ci pour se caler sur son cou, je ressers légèrement la proximité qu’il y a entre nous me collant légèrement à mon ancien amant afin de prolongé ce baiser des plus fougueux. Ma langue va flirter tout doucement avec celle du jeune homme, lui caressant avec douceur, mes doigts continuant à jouer avec sa peau ne serais ce que légèrement. Je mets fin à ce baiser d’une manière qui me caractérise c'est-à-dire en accrochant faiblement la lèvre de mon partenaire, juste une légère pression sans lui faire de mal, je retire enfin mes lèvres des siennes. Je relève les yeux vers les siens au vue de nos tailles différentes –celui-ci me dominant d’au moins une taille de plus – je fini par ouvrir de nouveau la bouche sans pour autant briser l’étreinte que nous avions. « C’est officiel demain nous sommes dans la première page du journal de Lewis. » Je n’en avais absolument rien à faire et Edwin aussi alors en profiter. Mes lèvres attiraient comme un aimant par celle du jeune homme viennent de nouveau les frôlés sans qu’il n’est le temps de m’embrasser complètement. Ce baiser ne voulait pas dire que j’allais abandonner la séduction bien au contraire. J’avais beaucoup appris en six ans.

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Edwin F. Chester
Bienvenue à Lewis
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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeMer 29 Juin - 5:45


Breony & Edwin



Edwin était doué pour des tas de trucs. Le sexe, l'argent, les photos (du moins ... être devant l'objectif était bien plus son rayon que le tenir et tenter de faire des clichés convenables), et il était surtout très fort pour comprendre et connaître les autres en un regard ou une parole. Il n'avait jamais fait de psychologie, mais en aurait eu bien les possibilités. Il n'avait par exemple aucun mal à comprendre Breony. Il était écrit dans toutes les fibres de son corps ce qu'elle était. A savoir une séductrice hors pair, pour certains une salope, pour d'autres une concurrente, la femme à éliminer, et pour une dernière catégorie une aubaine. Pour Edwin par exemple, c'était une chance incommensurable, un cadeau apporté par il ne savait qui sur un merveilleux plateau d'argent. Car même s'il n'avait pas imaginé une seule seconde se taper quelqu'un aujourd'hui (du moins avant le soir) il ne dirait certes pas non à une proposition si alléchante. Attendez, vous n'imaginez pas, Breony ! Il venait de retrouver la femme qui l'avait rendu homme, il se devait aujourd'hui de lui montrer et de lui prouver ses progrès. Et en plus, elle ne jouait pas la vierge effarouchée .. parfait !

Il sourit à sa phrase. Effectivement, il avait confiance en lui, c'était le moins que l'on puisse dire. Mais Edwin n'avait jamais eu de problèmes dans ce domaine là, en effet, il était un type qui s'aimait parfaitement et qui possédait un égo démesuré, aucun des défauts qu'on aurait pu lui balancer dans la gueule n'aurait pu le faire se remettre en cause. Seul son meilleur ami avait cette possibilité, et encore, la plupart du temps, il se faisait proprement envoyer chier. Depuis tout petit, il vivait dans une famille très réputé, et était vu comme le jeune fils héritier, donc cela influait sans doute dans sa perception de soi. Il n'avait jamais eu le moindre problème de confiance en soi, et ça n'allait pas commencer maintenant ! Il se savait beau gosse, le nombre impressionnant de ses conquêtes le prouvait. « Effectivement, mais dis moi, belle demoiselle, tu m'as aussi l'air bien sure de toi. » Edwin plongea ses yeux dans ceux de Breony, et elle possédait la même jolie flamme dans le regard que lui. Elle aussi, visiblement, semblait particulièrement confiante et très consciente de l'influence qu'elle avait sur la gent masculine.

Elle le fit rire dans sa prochaine réplique, voilà qui promettait une partie de jambes en l'air particulièrement intéressante, oui, vraiment. Il n'allait certes pas dire non, ça c'était sure, et il lisait dans le regard de Breony qu'elle n'irait plus en arrière non plus. Tant mieux, voilà un bon contrat placé entre deux personnes qui se ressemblaient parfaitement et qui avaient l'air bien d'accord sur tous les points. Maintenant, parler ne servait plus a rien. Et c'est pourtant ce qu'il devait continuer à faire jusqu'à ce que la belle en déciderait autrement. Le pouvoir offert aux femmes, voilà ce qu'elles aimaient. « Ca promets ... mais tu n'as jamais été méchante avec moi, tu sais. » Petite sourire d'une confiance a nouveau terriblement impressionnante, reflet propre du visage de Breony. Qu'est-ce qu'elle était belle, tout de même ! Il l'avait presque oublié cette femme, et pourtant, elle semblait aujourd'hui inoubliable, comme un diamant brut retiré de son socle.

Elle répondit à son baiser de la plus belle des manières. Ses doigts vinrent courir sur son bras, alors qu'elle mettait une main ferme autour de son cou pour resserrer cette délicieuse emprise. Un mince frisson vint se loger dans sa nuque au contact de sa peau contre la sienne, qu'il ne tenta même pas de dissimuler. De tels signes évidents d'une forte passion ne pouvaient que flatter les femmes, et il ne connaissait un rayon sur le domaine. Leurs lèvres vinrent flirter l'une contre l'autre un long moment, avant qu'elle ne mette fin au baiser d'une légère pression toute aussi agréable, sans s'éloigner de lui toutefois. Quelle déesse ! Il sourit à sa remarque formulée à quelques centimètres de son visage seulement. Alors qu'il allait lui répondre, elle laissa à nouveau ses lèvres flirter avec les siennes, ce à quoi il répondit par un simple sourire, avant de reprendre la parole : « Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que ça te plait. »



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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


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MessageSujet: Re: Le passé refait parfois surface | Edwin    Le passé refait parfois surface | Edwin  Icon_minitimeJeu 30 Juin - 10:20

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→ Edwin & Breony

Edwin. Ah Edwin. C’est mon rayon de soleil dans ma journée plutôt terne. Qui aurait cru que je le rencontrerais ici, je savais parfaitement qu’il était à Lewis mais j’attendais une journée mortellement ennuyeuse pour lui parlait. Il faut dire que je suis toujours accompagnée et que lui a toujours une jolie blonde à son bras. Je n’aimais pas faire de l’ombre aux femmes, enfin si j’aimais ça mais j’attendais le moment propice pour faire ma réapparition dans la vie du jeune homme. A croire que Lewis n’était aujourd’hui peuplé de personne qui allait enrichir ma vie. Lewis. Ville morne. Ville horrible. Mais depuis peu elle m’offrait de nouvelle tête, d’ancienne tête et je sentais qu’il y avait encore pas mal de chose à faire ici, pas mal de vie à détruire et pas mal d’homme à conquérir. Je n’étais pas une garce pour rien, je réfléchissais à tout et dans n’importe quelle circonstance. Ce jeune homme faisait parti des hommes que je voulais séduire, je ne remettais jamais le couvert deux fois ou alors il fallait que cet homme soit réellement extraordinaire ou qu’il m’apportait un petit plus. Pour Edwin c’était surtout la curiosité et sa prestance qui me plaisaient, son physique aussi c’est évident mais il était tellement identique à moi que je voulais savoir si au lit il était aussi doué qu’il le montrer. Cette flamme de d’assurance était l’allumette qui m’était le feu aux poudres. J’avais toujours été attiré par les hommes rempli d’assurance, six ans plus tôt alors qu’il était encore un simple jeune homme il avait déjà cette flamme dans les yeux et c’est sûrement ce qui m’a poussé à venir le séduire. J’avais cette flamme dans les yeux aussi, je l’avais depuis toujours ou presque, quatorze ans voilà quand celle-ci a finit par s’enflammé. Je plaisais aux hommes c’était une terrible évidence et j’en avais toujours joué, même adulte j’en joue toujours autant, après tout si ce n’est pas une femme qui joue avec les hommes ce sont les hommes qui jouent avec nous alors autant être le chasseur que la proie non ? Un joli sourire s’affiche sur mes lèvres. « Je suis toujours sûre de moi surtout en séduction mon cher Edwin. Je sais parfaitement de quoi je suis capable. Et je suis capable de bien plus de chose que tu imagine. » Je lui offre un clin d’œil, c’était totalement vraie, là ou beaucoup de femme se disant séductrice finissait par abandonné pour une raison quelconque moi je pouvais faire bien plus que ce que beaucoup me croyais capable. C’est bien pour cela que du statut de séductrice j’étais passé en quelques mois seulement au statut de garce de Lewis.

Par la suite je disais à ce cher Edwin que je ne souhaitais pas être une méchante copine de jeu, c’est vrai j’étais toujours mauvaise toute la journée c’était épuisant à force. Par exemple si quelqu’un abuse du chocolat il finit par en être dégoutée non ? Eh bien c’est la même chose pour la méchanceté à force on finit par ne plus en vouloir et moi sans méchanceté je ne peux pas vivre. Que serait Breony Turner sans son tempérament de feu, elle serait pas grand-chose, commune aux autres, l’horreur. Je souris en l’entendant dire que je n’avais jamais été méchante avec lui, c’était vrai, il avait eu beaucoup de chance, à l’âge de dix neuf ans j’étais bien pire qu’aujourd’hui, à croire que les années m’avait doucement calmée… ou pas. Disons que je prenais plus de temps, je préparais mes victimes tranquillement sans qu’ils ne s’en rendent compte. Ma main atterrit doucement sur la joue de celui qui serait surement mon amant avant la fin de la journée, un sourire au coin des lèvres, je lui donne une simple caresse avant de retirer ma main. « A croire que tu as de la chance alors. Il ne faudrait pas que la furie qui est en moi s’approche de toi. Tu le regretterais je te jure. » ça n’était pas du tout une menace, c’était vrai, la furie qui gratté au fond de moi n’était absolument pas adorable loin de là. Le genre de femme infecte que l’on ne voudrait même pas en peinture, pourtant il y en a qui préférer cette femme là à celle que j’étais aujourd’hui. Bizarre hein.

Après cela nous avions décidés abandonné quelques instants la séduction pour aborder le sujet plus sérieux, la pratique. Edwin avait prit le risque de prendre possession de mes lèvres sans que je ne dise quoi que ce soit, j’avais envie de ce baiser, fougueux mais doux à la fois à croire qu’il se contrôlé. Égal à moi-même, j’avais pris soin de le resserrer notre proximité pour caresser son bras puis son cou. Le frisson qu’il ne tarda pas à arriver me combla, je restais une femme, séductrice certes mais une femme quand même, j’aimais sentir les sensations que je pouvais provoquer chez la gent masculine. Bientôt je lui avouais que demain nous serons dans le journal de Lewis, bon peut être pas mais nous allons être dans toutes les bouches et dans toutes les oreilles des curieux, des rumeurs de Lewis, ça changerais pas vraiment. Est-ce que ça me plaisait de faire parti de ça ? Pas vraiment mais j’avais finit par m’y habitué ma famille a toujours été au centre des rumeurs, voilà ce que c’est que d’avoir une mère… dirons nous ouverte à toutes propositions. « Hum… chéri j’ai une réputation à défendre. Tu crois que devenir LA garce de Lewis est donné à tous le monde ? Je travail beaucoup pour garder mon statut. » De nouveau sourire se logea sur mes lèvres, tranquillement mes lèvres prirent un chemin familier sur la peau du jeune homme, d’abord le coin de ses lèvres puis sa joue pour terminer au creux de son cou. Frôlant sa peau jusqu'à son oreille j’y murmure à l’intérieur. « Et si… on quitter ses rues sordides pour aller autre part ? » Ma langue alla flirter tranquillement avec le lobe de l’oreille de mon cher compagnon. « Tu en pense quoi ? » Ah j’avais peut être terminé mon petit jeu et je voulais peut être attaqué les choses sérieuses. Ou peut être pas en tous les cas les rues ne me suffisaient plus je voulais autre chose.
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