Lucy & Breony ♥

En ce moment ça n’allait pas très fort, j’étais épuisée aussi bien physiquement que moralement, depuis la visite de ma charmante mère j’ai l’impression que quelque chose cloche, sans bien sûr oublié qu’elle m’avait enfoncé la tête dans l’eau le peu de temps qu’elle est resté mais ça ne vient pas de ça, ça vient surtout des regards que les habitants de Lewis me lancent depuis l’apparition soudaine de ma génitrice qui a du s’enfuir après les menaces de mon mentor. Est-ce qu’elle aurait ouvert sa bouche en grand comme d’habitude et débité les conneries qu’elle avait entendu dire et que l’on avait fait devant elle ? Est-ce qu’elle avait balancé à tout le village que Maël et moi étions toujours amants, que nous nous étions embrassés et qu’il était le père de ma fille ? Non… J’espère que non parce que ça serait vraiment une énorme rumeur qui ne me plairait pas du tout. C’était totalement faux et malheureusement vue mon passé tenté vainement de faire croire que j’étais amie avec cet homme était tout bonnement impossible. Cette histoire me suivait depuis dix ans maintenant. Et si avant je laissais couler les rumeurs idiotes sur ma relation que j’entretenais à l’âge de quinze ans avec un homme bien plus vieux je ne sais pas si je supporterais d’entendre les chuchotements sur son hypothétique paternité. Sans oublié aussi que je ne pense pas que Maël lui-même soit ravi d’entendre ce genre de rumeur et qui allait devoir payer les pots cassés ? Moi bien sûr, c’est sur moi qu’il allait se défoulé après ça.

La journée commençait plutôt bien, je n’étais pas vraiment de bonne humeur loin de là mais ça allait par rapport à d’autres matins ou j’étais un volcan. La nuit dernière avait été calme aucun verre d’alcool, aucun gramme de coke et surtout aucun homme, une nuit paisible avec ma petite chérie. Il fallait que j’arrive à me rattrapé de toutes les nuits que je passais dehors. Même si j’aimais ma fille le trou de ma poitrine ne se refermé pas et j’avais beau tout tenté pour m’enlevé les idées noirs qui infiltré ma petite tête brune rien ne fonctionné, j’allais devenir comme elle, faire souffrir ce petit cœur et détruire sa vie comme ma génitrice l’avait fait. Elle rencontrera un homme qui l’aidera à devenir encore plus exécrable qu’elle ne l’est et deviendra une garce comme sa propre mère puis le schéma recommencera elle tombera enceinte et fera souffrir son enfant et etc… Bref donc ce matin là il faisait bon, il y avait un petit soleil plutôt sympathique j’avais bien envie de sortir avec Angela. Je me prépare et prend la poussette avec moi, une fois mes clés et mes cigarettes amené je disparais de chez moi. Moins je suis enfermée mieux je me porte. J’avais du mal à rester enfermé et à rester en place c’était un gros problème pour moi depuis la naissance de la petite. Pendant que je me balade je passe devant le supermarché ou j’y fais quelques courses rapides, la bibliothèque, mais aussi l’église. Rien ni personne ne pouvait gâcher ma matinée qui aller être tranquille… Enfin c’est ce que je pensais.

Devant moi se trouvait une femme que je n’appréciai absolument pas. J’avais besoin d’une cigarette si je ne voulais pas lui sauté à la gorge. Comme d’habitude j’allais passer devant elle lui lançant un regard des plus méprisant et indifférent mais elle me stoppa dans ma route. « Ecoutez je ne suis absolument pas d’humeur pour me battre avec vous pour Maël mais alors vraiment pas donc si vous voulez bien vous dégagé de mon chemin ou je vous roule sur les pieds avec ma poussette. » J’étais de mauvaise humeur finalement. Lucy Standford était le stéréotype de femme que je haïssais mais ce n’est pas pour cela que je venais de l’agressé. Lucy est l’ancienne compagne de Maël, elle à toujours pensé que j’avais poussé celui-ci à l’abandonné écoutant les rumeurs de ce foutu village qui murmurait à son oreille que j’étais sa maitresse. Elle aurait peut être du lui faire légèrement plus confiance elle aurait su que Maël n’était pas le genre d’homme à couché avec une gamine de quinze ans, il aurait peut être remonté dans son estime, ou pas finalement. Donc cette femme avait déjà un bon paquet d’argument pour m’en vouloir mais c’est lorsqu’elle m’a annoncé le départ de mon ami que je lui ai dis des choses que je pourrais presque regretter mais en faite c’est loin d’être le cas et neuf ans plus tard je le pense encore. Certes le dire devant un gamin de douze ans aurait pu m’arrêter mais personne ne peut arrêter ma colère. Je tire sur ma cigarette avant de reparler de nouveau. « Depuis que je suis revenue je n’arrête pas de voir votre famille, entre votre ex, votre fils et vous maintenant c’est bon j’ai eu le compte… On fera le second round un autre jour ok ? » Breony mauvaise ? Oh non là elle s’échauffe simplement.

Première attaque de cette bonne femme qui ne me plaisait absolument pas, j’avais déjà envie de lui attrapé sa jolie petite tignasse rousse et de lui montrer à quel point il ne fallait pas trop me chauffé mais bon elle avait de la chance j’avais ma fille dans la poussette. Elle avait beau avoir six mois je ne voulais absolument pas lui montrer de la violence, j’avais en tête que même les enfants aussi jeunes comprenaient et enregistraient absolument tous ce qu’ils voyaient. C’est surement pour cela que devant ma fille je ne faisais rien et tenté vainement de calmer la furie qui gratter au fond de mon corps en hurlant de la laisser sortir pour montrer combien j’avais grandi et combien j’étais devenue encore plus mauvaise avec les années. Un sourire mauvais s’affiche d’ailleurs sur mes lèvres dès sa première provocation. Oh voyons ma belle tu te sens déjà menacée ? Mais je ne viens qu’à peine de commencer, t’en fais pas si je ne te fais pas peur, ça risque d’arriver très vite et crois moi si tu venais à avoir peur je m’amuserais à te réduire en cendre jusqu'à ton dernier souffle. « Oh mais voyons je ne te menacer pas du tout ce n’était qu’un simple avertissement pour l’instant. » Puisqu’elle me parlait comme à une collègue me tutoyant ouvertement alors qu’elle ne me connaissait absolument pas je n’allais pas m’amuser à me rabaisser à la vouvoyer tout le long de ce magnifique entrevue que j’allais surement achever en lui mettant ma main sur la figure.

Vous croyez que je suis juste désagréable avec elle ? Oh non je le suis avec tous le monde de cette façon mais alors cette femme à le don de me faire hérissé les cheveux sur la tête, sa façon d’être, de faire, me rend totalement folle. Mais si cette femme m’avait arrêté dans cette rue ce n’était pas pour le plaisir de se prendre quelques saloperies dans la tête, oh ça non il y avait bien quelque chose qui l’avait obligé à le faire. Quoi donc ? Qu’est ce qu’elle voulait bien savoir, en neuf ans nous ne nous étions pas adressé un seul mot – et tant mieux pour elle – Resserrant mes mains autour de la poussette je la regarde méchamment quand elle adresse quelques mots sur quelques choses qu’elle appel comment ? La peur ? Bien sûr Lucy j’ai peur de toi… Essaie encore. Ensuite elle glisse de nombreuses paroles et principalement sur ma fille. Mon petit bijou ne me ressemblait pas physiquement ? N’importe quoi à moins qu’elle me demande justement ça pour savoir qui est le père. Bingo ! J’avais tout bon. Comme si j’allais lui dire ça. « Alors premièrement, le nom du géniteur de ma fille ne te regarde absolument pas ! Je ne pense que l’on soit proche et puis en quoi ça te regarde justement ? Neuf ans que je t’ai pas adressé la parole et là tu te ramène la gueule enfariné pour me demandé qui est le père ? Tu te prends pour qui au juste ? » En colère ? Absolument pas… Je continue de m’échauffé la voix. « Et deuxièmement, je n’ai pas peur de toi ! Par contre je suis sûre que tu ferais moins ta maligne avec ton petit sourire si tu recevais ma main là tout de suite sur ta joue. » J’allais repartir avec ma poussette pour éviter un autre scandale dans une rue quand d’un coup je m’arrête et me retourne vers elle. Un sourire aux lèvres. « Non… Ne me dis pas que tu écoutes les rumeurs ?? Ahhh je comprends mieux pourquoi tu m’as arrêté aux risques que l’on se batte en pleine rue. Tu veux savoir si Maël est le père de ma fille c’est ça ? Tu veux savoir si ton fils à une demi sœur ? » Je rigole tout doucement puis je lève les yeux au ciel avant de la regarder reprenant tout mon sérieux. « Alala… je vais être gentille tu vois après tu ne pourras pas dire que je suis toujours une garce. Ce n’est pas lui le père de ma fille. Ça y est tu es contente ? Je suppose que c’est ce que tu voulais entendre. » Je trouvais ça assez osé de me demander ça… Mais en faite j’étais dans ma période de bonté – Et j’avoue que je ne voulais pas que la rumeur se propage comme la gangrène – Alors je lui avais dis la vérité. Elle me croira ? Peut être pas.

Cette femme était bouchée ce n’est pas possible autrement, je ne vois pas pourquoi je lui mentirais sur ce genre de chose. Je savais très bien que ça l’achèverais si Maël était le père de ma fille je savais que ça lui ferait si mal que son cœur se mettrait à saigner sans jamais pouvoir s’arrêter alors je ne vois pas pour quelle raison je ferais attention à son cœur et donc pourquoi je mentirais. Ok j’étais loin d’être la femme plus fiable qui existe dans toute la ville mais je ne mentais que lorsque c’était important ou pour blesser. Or là je n’avais aucun intérêt à le faire. Je crois qu’il était temps de parler clairement avec cette femme avant que ça dégénère et qu’elle aille voir mon mentor pour lui demander des explications sur cette nouvelle paternité. Bizarrement je n’avais pas vraiment envie de voir Maël se ramené chez moi pour faire un scandale et m’apprendre les rumeurs qui tournaient encore sur cet hypothétique nous qui n’a jamais au grand jamais exister. Je soupire longuement en l’entendant dire et me rapproche de nouveau. Elle voulait une femme civilisée ? Ok j’allais lui offrir une femme civilisée pas sûre qu’elle soit agréable tout de même. Je me masse les tempes tout en ouvrant la bouche, la journée allé être encore plus longue que prévue. « Bon alors on va repartir du début ok ? Il y a dix ans Maël et moi n’étions pas amants, nous n’avons jamais eu de relation autre qu’amicale. Nous étions proches point finale il n’y a rien d’autre à dire. Je ne savais même pas qu’il était parti tu es venue me dire ce matin là. » Rien que de devoir en reparler me rappel la scène, j’avais eu l’impression d’être dans un cauchemar ce matin là et je me souviens parfaitement bien dans quel état j’avais été à l’annonce de ce départ soudain. « Je ne regrette pas ce que je t’ai dis ce matin là je le pensais, je le pense toujours d’ailleurs. » Ah ça m’étonnais quand même que je reste si agréable encore plus longtemps.

« Pour ce qui est de ma fille je ne t’ai pas menti elle n’est pas la fille de Maël, si on reste sur ton idée que nous étions amants il est parti il y a neuf ans ma fille à six mois à moins bien sûr que je sois croisée avec la vierge Marie et une femelle éléphant je n’ai pas encore le pouvoir de garder un enfant neuf ans dans un ventre. Et si tu crois que j’ai pris mes valises il y a un an pour retrouver cet homme tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’au coude. » Il avait beau être mon ami, j’avais beau l’apprécié jamais au grand jamais je n’aurais pris mes affaires pour le retrouver, pour deux raisons, la première il n’aurait pas apprécié du tout que je le cherche. La deuxième je vivais aussi bien sans lui il avait tendance à me ramené des tas d’ennuis. Tirant longuement sur ma cigarette je reste silencieuse un long moment avant de reprendre la parole. « J’ai du mal à te comprendre en faite. Je veux dire tu as passé douze ans au côté de cet homme pourtant tu écoutes des rumeurs à la con, si tu avais appris à le connaître et à lui faire ne serais ce qu’un tout petit peu confiance tu aurais appris que Maël aussi pourri soit il n’est pas le genre d’homme à ce taper une gamine. Du coup tu n’aurais pas eu douté de lui, tu ne serais pas venue chez moi, ton gentil fils n’aurait pas eu besoin d’être témoin de ma colère et ma présence à Lewis ne te gênerait même pas. Mais tu préfère écouter ses abrutis qui ne connaissent aucun de nous deux. Dès lors que deux personnes se parlent alors ils couchent ensemble ? Eh bien tu as du t’en faire mecs toi aussi parce que tu dois bien parler à des hommes quand même… donc obligatoirement tu couches avec chaque personne auquel tu parle ? » J me fichais de sa réponse je ne vois même pas pourquoi je lui dis tous ça, je ne vois pas ce que ça me rapporte absolument rien en faite et si Maël m’entendait le défendre il serait ravi et son égo en serait tellement gonflé qu’il serait encore plus insupportable qu’aujourd’hui. C’est bien pour ça qu’elle ne devait lui parler de rien du tout.

« Enfin pour terminer ma jolie explication Maël et moi ne sommes plus en contact depuis son départ. On m’a appris son retour quand je suis revenue mais je n’ai pas encore eu le privilège de le voir. » Boum menteuse ! Ah ben voilà je retrouve enfin la vraie Breony, menteuse comme une arracheuse de dent. « Oh et évite de lui parler de cette rumeur il risque de pas apprécié. Il est parti à cause de sa famille ça serait bête qu’il parte à cause d’une rumeur. Surtout que tu as l’air encore sacrément accroché à cet homme. C’est bête que tu l’es laissé te glisser entre les doigts quand même. Tu dors la nuit ou tu t’en mords les doigts ? » Mauvaise, mauvaise et encore mauvaise j’appuyer bien profondément dans la plaie de Lucy. Pourquoi ? Par pur plaisir c’est tout. La prochaine fois elle y réfléchira à deux fois avant de m’aborder dans la rue.