Ashleigh & Breony ♥

J’étais revenue d’Espagne depuis quelques temps maintenant, pas non plus des mois mais j’en avais l’impression, Lewis était ma ville, elle était la ville que j’aimais mais quand même par rapport à l’Espagne… enfin ça n’avait rien avoir. Lewis était certes ma ville je me rendais bien compte que mon ancienne vie me harcèlerait jusqu'à ce que je redevienne la Breony d’avant coureuse et droguée, un côté, un énorme côté avait envie de redevenir comme avant mais j’avais ma fille et je devais m’en occupé, ça ne changeait pas mon caractère j’étais toujours la même d’ailleurs si j’étais revenue ici c’était bien pour me venger et non pour autre chose. Ah la vengeance, c’est comme une drogue, ça brule le corps, ça brule la tête, j’aime me vengeait parce que j’étais comme ça une gentille fille en apparence, en apparence seulement, derrière mon sourire angélique j’étais une véritable peste et beaucoup ce sont cassés les dents en misant sur ma sincérité, mes amis si l’ont peut dire, ma meilleure amie ou plutôt ex meilleure amie en à fait les frais mais ce n’est pas pour ça que je m’en veux bien au contraire. Aucun remord, c’est ma façon d’être et cela depuis plus jeune pourquoi avoir des remords ? Ça empêche de vivre, la vie est courte alors autant en profiter tout de même je n’avais pas envie de vivre différemment certes j’avais un petit bébé maintenant mais ma fille ne m’empêcherai pas de vivre comme avant, elle aura la gentille Breony, la maman poule et l’autre Breony sortira à un autre moment lorsque je serais seule.

Ce matin, le soleil se lève, un soleil pale typique de cette ville, le matin le soleil avait du mal à se réveiller chez nous et cela depuis toujours. Je me réveille avec les cris de ma petite princesse, sept heure, ça va ce n’était pas très tôt, j’avais dormis comme je le pouvais, m’habituant tant bien que mal à revoir mon ancienne maison, une décoration typique de mon état d’esprit, noir et argent, j’adore, un peu gothique, tout à fait moi en faite. Je souris parce qu’aujourd’hui serais une bonne journée enfin c’est ce que je pensais, passant mes mains sur mes yeux puis dans mes cheveux je regarde à côté de moi et je me dis qu’il y a bien longtemps que ce côté du lit est vide mais je vais remédier à tout ça d’ici peu. Je me lève donc du lit et me dirige tout de suite vers ma petite chérie. Ouvrant les volets je lui parle tranquillement comme tous les matins mais celle-ci ne cesse de pleurer alors que d’habitude après quelques paroles elle s’arrête et rigole. Je me retourne donc vers elle, elle est rouge, rouge comme une tomate, inquiète je me dirige rapidement vers elle touchant son front, de la fièvre, elle avait de la fièvre, mon cœur se mit à battre le plus fort possible, le plus vite possible j’étais inquiète pour elle. Ni une ni deux j’enfile ce que je trouve dans mon armoire, une robe bleu turquoise, je me coiffe et sors même pas maquillé alors que ce n’est pas du tout mon genre mais là c’est autre chose. Prenant la petite dans la voiture je m’en vais de chez moi oubliant même jusqu'à fermer la porte à clef. Qui va me voler dans cette ville, en plus tout le monde connait les voleurs donc peut importe, et puis Angéla est plus importante qu’une télévision ou de la vaisselle.

L’hôpital avait l’air d’être à des kilomètres de ma maison alors que je vivais non loin de là. Le temps passait si doucement, j’avais peur pour elle, ma vie, ma chair, comment je vivrais si elle allait mal, j’étais maman et je ne l’avais jamais vraiment réaliser du moins pas autant que ça, je dépose une main sur le front brulant de ma douce, elle ne pleure plus mais me regarde les yeux brillants, je n’avais qu’une hâte arrivait à l’hôpital et savoir ce qu’elle présentait comme symptômes autant je me faisais du souci pour rien et un simple rendez vous chez le médecin aurait suffit mais l’hôpital était une meilleure solution du moins la première qui me vient à l’esprit. Une fois sur le parking je sors rapidement oubliant là aussi de fermer les portières j’avais quoi avec ces fermetures aujourd’hui j’étais plus clean lorsque je prenais de la coke que maintenant. Je rentre en furie dans les urgences. « Ma fille a de la fièvre je dois voir quelqu’un tout de suite ! » Une femme blonde se trouve devant moi, elle avait l’air nunuche j’aurais bien eu envie de la bousculé, au téléphone avec une amie elle gloussait comme une débile, perdant rapidement mon sang froid j’appuie sur le téléphone pour couper la conversation. Un air mauvais ressort de la réceptionniste qui n’a pas le temps de dire quoi que ce soit que je lui coupe la parole. « Bébé, malade, médecin, VITE ! ». Bon elle avait l’air d’avoir compris le langage en morse, elle soupire, souffle et grogne mais appel un médecin quand même. Une fois dans une pièce, le médecin regarde mon petit cœur, elle hurle dès qu’il la touche, rapidement mon cœur fait des bons dans ma poitrine. Je regarde l’homme et je m’énerve à nouveau rapidement. « Arrêtez-vous-lui faite mal ! » « Madame je connais mon métier alors sortez pour que je puisse m’occuper de votre fille ! » Hum son ton ne me plait pas mais il a raison je communique ma peur et mon angoisse à ma fille, avant de sortir je lui dis quand même quelque chose que je regretterais presque, « Pas de bêtise si vous lui faites du mal je vous arracherez les yeux ». Bon c’était dit, je sors de la salle, je sors de l’hôpital et m’assoit devant la porte, un petit vice que je n’ai pas réussis à enlever même avec la grossesse je sors une cigarette que je fume donc dès ma sortie. L’angoisse s’évanouit petit à petit avec les vapeurs de ma cigarette.

Quelle journée pourrie il ne pourrait pas y avoir pire, ben en faite si il y a eu bien pire, dehors, sous le soleil qui avait finit par apparaitre plus clairement j’entends une voix que je connaissais, une voix que je n’avais pas entendu depuis longtemps. Non pas elle, pas aujourd’hui, pas maintenant, je n’avais pas vraiment envie de revoir cette personne, j’avais une tête de déterrée et pour tout dire j’avais envie de venir au bal des retrouvailles comme une fleur sans avoir croisé ni Stone, ni Klaus malheureusement le destin voulait autre chose pour moi, pour nous… Tant pis il faudrait affronter ça et rester digne surtout, la guerre allait commencer entre la blonde et la brune et j’étais prête à charger. Je me lève du banc ou j’étais assise, une dernière inspiration et j’attaque. « Stone ? » J’avais l’air surprise, j’étais bonne comédienne en faite. « Oh non, pas toi, ne me dis pas que tu as osé revenir ici ». Une pointe de moquerie dans ma voix, je me fichais d’elle, j’espéré au contraire son retour comment détruire une vie si on ne voit pas la personne… Stone, mon amie, ma meilleure amie, prépare toi à vivre un véritable enfer.