Bienvenue à Lewis R. Zola Black-Grazioli
Célébrité : Francisco Lachowski Âge : 22 ans Messages : 36
| Sujet: I'm just a dark sided boy who can smile and cry with you ♠ Panda Ven 25 Nov - 7:19 | |
| Pandora S. L. Greenleaf & R. Zola Black-Grazioli I'm just a dark sided boy who can smile and cry with you
" L'amitié, comme l'amour, surmonte des gouffres de différences mais se meurt d'une ridule d'indifférence. " Romain GUILLEAUMES
« S’il te plaît Zola, ne me laisses pas ! » « Mais je ne peux rien faire mon amour ! Rien ! Comment puis-je t’aider ? » Et sans qu’elle puisse me répondre, elle disparaît petit à petit, d’abord le corps, puis en dernier, son visage. Je me réveille en sursaut, en sueur, haletant. Je balance ma couverture au pied de mon lit et me lève. J’avance et regarde par la fenêtre, il fait encore nuit, le brouillard n’est pas encore levé. Je soupire et lentement, je me dirige vers la salle de bain, en traînant des pieds. Je n’ai pas envie de me préparer, de sortir dans ces rues fraîches et désertes, et je ne veux pas me rendormir, je ne veux pas rêver de ma femme, de son visage, revoir cette scène horrible, ce sang partout… Autour de moi… M’encerclant. Non, je refuse. Alors, tandis que l’eau chaude glisse lentement le long de ma peau, j’essaie de penser à autre chose. Aux gens que j’aime bien, mon grand frère, et à ma grande surprise, je parvins à oublier Autumn pendant quelques instants. Lorsque son visage me revient en mémoire, j’éteins l’eau brusquement, et sors de ma douche. Je me dirige à petit pas vers ma chambre, la taille entourée d’une serviette, et choisis mes vêtements. Puis, une fois habillé, préparé, et rassasié. Je prends ma sacoche en cuir, mes clefs de maisons, et je quitte mon appartement. Mon casque sur mes oreilles, je me dirige lentement vers la gare. J’observe les alentours, j’aperçois au loin quelques personnes qui attendent à un arrêt de bus, emmitouflés dans leur manteau et leurs écharpes. Je continue mon chemin. Le vent souffle et je me sens frissonner, je me rends alors compte que j’ai bien de la chance d’habiter à quelques pas de la gare, car de cette manière je ne mets pas trois ans à m’y rendre tous les samedis matin. Quelques minutes passent, et j’aperçois la gare, je souris et accélère le pas. J’entre, achète un billet, et attends impatiemment que mon train arrive. J’ai froid, je me sens mal ici, j’ai envie de chaleur, et pas n’importe quelle chaleur, mais cette chaleur humaine qui me réchauffe tant ce cœur si froid que j’ai depuis le départ d’Autumn. Je croise mes bras, comme pour m’y réfugier. Et je ferme les yeux, adossé à un poteau. La musique défile dans mes oreilles, me berçant. Puis j’entends le train au loin, j’ouvre brusquement les yeux et donne une petite pulsion sur le mur pour m’y décoller. J’avancer vers le bord du quai où s’arrête le train. Les portes s’ouvrent, j’entre. Je cherche longtemps une place où m’assoir. Certes, elles sont toutes libres à cette heure ci, mais elles ne me sont jamais assez bien. Au bout de cinq minutes et six wagons, je me décide enfin à poser mes fesses. Puis j’attends que le train démarre. La sonnerie retentit, plus que cinq minutes avant de quitter la gare. Je soupire, c’est trop long. C’est alors que je vois une petite brune courir en direction du train, je la reconnais tout de suite : Pandora. Je souris et me redresse sur mon dossier, très étonné. Cela remonte à quelques temps la dernière fois où nous nous sommes vus, et tomber sur elle par hasard fait ressurgir en moi de nombreux souvenirs. J’attends qu’elle monte et qu’elle avance vers moi. Puis je l’aperçois, prête à s’assoir dans le compartiment avant le mien. Je l’appelle et elle se retourne. Lorsqu’elle me voit, elle affiche une tête à la fois surprise et troublée, puis après avoir longuement réfléchit, elle avance vers moi à pas lents et s’assoit en face de moi. « Ca fait tellement longtemps… Comment vas-tu ? » |
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