« La dernière phrase
L'humanité souffre. Et je souffre avec elle.
La phrase à retenir
La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer. »
« Bonnie Bridgestone c'est le genre de fille qu'on adore et déteste si facilement. Elle était la reine au lycée, toujours. Tout simplement l'indétrônable, l'ami qu'on doit mettre de son côté. Redoutable et fragile à la fois, mais c'est pour ça, qu'au fond tout le lycée était à ses pieds et que Jack est le mec le plus chanceux et malheureux. Elle est un ange et un démon à la fois, mais plus ange ou démon ? Par moment je me le demande. »
Limite ça me fait plaisir qu'on me voit ainsi. Vous savez, c'est pas comme si je me cachais, les humains savent très bien comment je peux être, pour le meilleur comme pour le pire. Le problème chez moi c'est que personne n'arrive à me cerner, je fais partie de ces gens qui sont incompris et incernable, voir lunatique. Je peux être la personne la plus adorable et la minute suivante le Diable en personne. J'ai eu de la chance très jeune, je n'ai pas l'histoire la plus belle qui soit car au fond j'ai été heureuse mais à côté de moi j'ai perdu beaucoup... Et, vivre avec ça n'est pas la chose la plus aisée qui soit. En toute honnêteté je suis 70% démon et 30% ange. Je ne parle pas pour ne rien dire, je suis sociable disons que je m'entends facilement avec toutes sortes de personnes différentes, compréhensive et n'essaye pas de faire toucher le sol à une personne, excepté celles qui sont dans ma liste à éliminer. Et le fait d'avoir ce côté mystérieux plait énormément, voilà l'un de mes plus grands avantages avec mon physique idéal et si vous voulez savoir je m'en joue.
« BB c'est 1m78, un physique de poupée de porcelaine, un look à tomber par terre, et une fragilité qui donne envie de la serrer dans ses bras. Au fond, BB elle n'est pas différente, elle ne désire qu'une chose : être aimer et ne pas en crever. La seule chose qui la différencie des communs des mortels est qu'elle se permet tout ce qu'elle désire grâce à la carte gold de papa. »
Lol. Elle est marrante, t'sais les gens sont si facilement jaloux. Être décrit comme une personne capricieuse n'est pas dans mes ... caractéristiques, dirons-nous, car, avant tout j'ai galéré pour aimer cette vie surtout quand la vérité de ma réelle identité se sait, ce n'est pas facile d'être vu comme la fille adoptée par les richissime Bridgestone ami de la reine Elisabeth II, et réellement fille d'une droguée et de son mac, certes ma vie est certainement plus facile que bien d'autre, mais moi je vivrais dans le doute toute ma vie, qui est mon père, ma mère ? Pourquoi m'ont-ils laissés ? Pourquoi ma véritable mère est morte ? Pourquoi moi ? J'ai eu les privilèges de tomber sur une famille très aisée, et d'en profiter chaque jour de leur influence pour à mon tour me faire un nom. Pour le faire ce nom il ma fallut des années, les gens te jugent si facilement, je pense que mon côté compréhensive vient aussi d'ici, les personnes arrivent plus facilement à se lier à moi vu que je peux comprendre leur situation, la mienne n'ayant été la meilleure qui soit. Chaque jour je me réveille et me blottis contre Jack, sanglotante car plus de dix ans après des souvenirs reviennent, me transpercent le coeur et me font douter. Mes parents adoptifs ne m'ont jamais privés de quoi que ce soit, j'ai toujours été la fille exemplaire à leur côté ...
« Bonnie j'en garde un très bon souvenir. Elle et moi... je sais qu'elle déteste les clichés, le romantisme, très peu pour elle. Au départ je pensais que jamais je ne sortirais avec elle, et puis c'est arrivé malgré sa beauté glaciale et sa fierté. Une très belle rencontre, mais elle m'a brisé le coeur comme aux autres. On s'attache si facilement à elle, et le retour à la réalité est si difficile : ce n'est pas la petite-amie idéal, loin de là. Jack et elle je ne sais pas s'ils s'aiment, mais en tout cas ils se murmurent qu'elle le trompe avec beaucoup de mecs.»
Mais je les emmerde les gens. C'est pas comme si moi et Jack on s'était juré de passer le reste de notre vie ensemble. La différence entre moi et ce genre de personne c'est que je suis réaliste. Trouvez-moi des couples qui survivent, on est jeune profitons au lieu de se faire des promesses si vite rompus. Je n'aime pas mentir, alors oui, c'est vrai, je ne suis pas la personne la plus fidèle qui existe, je suis volage. Officiellement avec Jack, officieusement avec d'autres gars. Je le fais et lui autorise en retour s'il s'abstient de m'en parler et que je ne sache qui sait. On se brûle tous les jours, je dors à ses côtés en sentant l'odeur d'autre femmes, mais c'est ainsi... Nous n'avons pas la même définition de l'amour et ce depuis plus d'un an et demi. Pourtant, il y a des jours où j'aimerais lui dire d'arrêter...
« Bonnie est une pétasse, elle m'a piqué mon mec, j'ai eut une sale réputation par sa faute ... ma vie a bousculé en l'espace d'une journée par SA faute.»
Désolée chérie, c'est la vie. Je suis une peste et je m'en cache pas. Trop possessive, trop jalouse, je supporte pas qu'on touche à ce qui m'appartiens, j'suis plutôt compréhensive ... mais il ne faut pas abuser de ma compréhension. Soit, tous ceux qui me prennent pour une blonde écervelé seront étonnés.

CHAPITRE 1 : We were kids then, we shouldn’t think about the rest.
Voilà ce dont je suis sûre : je suis née le 07/07/94, ma mère et mon père ont choisi de m'appeler Bonnie, comme Bonnie de Bonnie and Clyde, vas savoir d'où leur sortait l'idée puisque je n'ai pas de frère. Tant ils étaient Bonnie and Clyde, ça ne m'étonnerait pas. Je ne suis pas née par le fruit de l'Amour, ma mère était une droguée et mon père étant son mac, je ne sais d'ailleurs pas qui ils sont, mes parents n'ont jamais cherché à me cacher quoi que ce soit, c'est moi qui ne voulait pas. J'ai vécu mes trois premières années sur Terre avec eux, jusqu'à la mort de ma mère. Elle est morte subitement, j'étais tellement jeune que je ne me rappelle même pas s'ils s'occupaient bien de moi, m'aimer ou passer plus leur temps à sniffer ou se piquer. Parfois, des images reviennent, je vois des sourires, un jeune garçon me berçais et ... rien d'autre. Je suis Bonnie Bridgestone et je ne sais rien, absolument rien sur mon ancienne vie.
À mes trois ans, j'ai eu la chance d'être adopté par les Bridgestone, des Anglais ayant fait fortune dans une entreprise de cosmétique et ayant décidé de vivre et d'élargir leur entreprise en Amérique. Ma mère adoptive, Rosabel m'a donné son prénom. Rosabel et Alexander ne pouvaient avoir d'enfant, ils avaient alors décidé d'adopter. Dès leur première visite ils m'ont aimé. Mon insouciance, mon sourire, mes yeux bleus et mes longs cheveux blonds les ont séduits. Ils ont su dès le premier regard que j'étais pour eux, que j'étais à eux et qu'ils allaient m'offrir la meilleure vie possible.
Les Bridgestone étant riche n'ont eu aucune difficulté à m'adopter. Six mois plus tard, je découvrais ma vie, celle qui me poursuivrait durant mes seize ans et encore de nos jours.
Très tôt, les Bridgestone ont remarqué que j'étais différente. J'adorais lire les livres les plus complexes, l'enseignement me passionnait. J'aimais particulièrement les livres d'histoires. Il payait des professeurs afin d'assouvir tous mes désirs, je savais lire et écrire avant mes six ans, j'étais un futur génie et leur plus grande réussite. Rosabel passait des heures à me regarder lire, elle me câlinait, me donner tout son amour, jamais je n'aurais pensé avoir une mère aussi attentive et présente. Alexander quant à lui m'offrais tout, cédait à mes moindres caprices. Rosabel était plus sévère, elle m'apprenait à être une jeune fille exemplaire et employer des méthodes difficiles si besoin mais c'était d'après elle pour mon bien.
Je restais souvent dehors, c'est là que je rencontrai Jack. Jack était notre voisin, c'était le garçon qui lisait toujours, se battait pour des bêtises et pleurer quand sa mère ne cédait pas à ses caprices. Je me moquais souvent de lui, c'était mon seul copain. On passait des journées entières ensemble à jouer, à se battre et souvent je dois l'avouer je lui bottais les fesses. Sauf que nous nous perdions de vu quand mes parents m'envoyèrent dans un pensionnat pour riche, Jack allait dans des écoles publiques, jamais dans le privé. Pendant des années je ne le voyais pas excepté pendant les vacances, enfin ... tout avait changé. Il avait grandi, moi aussi. Nous n'étions plus les mêmes, pour lui les filles représentaient un ''truc'' incompris et moi les garçons représentaient les ''sans-cerveaux'' .

CHAPITRE 2 : Baby talk to me, please talk to me, baby talk it’s me, talk to me .
Et puis tout à changer. J'ai commencé à avoir cette boule au ventre, et que malgré tout, malgré que tout allait bien elle ne partait. Cette angoisse, ces crises, ces insomnies ... elles ne partaient pas. Elles faisaient partie de mon quotidien. Tout me semblait plus clair ; moi, Bonnie, je n'étais pas destinée à cette vie. L'argent, la gloire, c'est fou comme ça ne m'intéressait pas, comme les galas de charité à Londres, à Monaco, les soirées organisées dans notre somptueuse demeure, trop peu pour moi. Je vouais un culte au ballet, chaque jour je dansais gracieusement et faisait de l'ombre aux autres danseuses car j'ai toujours été doué pour ça c'est la seule chose qui me faisait rester moi et pas une autre personne superficielle. Mes parents ont très vite compris que quelque chose n'allait pas. Ils ont décidé d'arrêter de m'envoyer à l'autre bout du monde et de me garder avec eux, ici à Houston. Erreur, grossière erreur.
J'atteignais mes quinze ans lorsqu'ils acceptèrent de me laisser aller dans le public, j'en ,rêvais car tout le monde était identique. Le collège public n'était pas si mauvais que ça, mais tout changer. La première chose qui me choquait lorsque je rentrais dans ce collège fut les tenues vestimentaires, adieu la jupe et le blazer, bienvenue au mini-jupes et aux décolletés plongeant. Je détestais ça, comment ces filles osaient-elles se mettre autant en avant, mettre autant leur atout en valeur de cette façon ? À croire qu'elles n'étaient qu'un bout de chair qui n'attendait qu'à se faire bouffer par un garçon. Ecoeurant.
Et la deuxième chose qui me frappa était les garçons, des vrais geek pour la plupart, boutonneux et pervers. La drogue qui circulait si facilement, les gens fumaient, tous. Les étudiants me regardaient et se riaient de moi. Ils avaient raison, j’étais habillé comme une sainte, rien en évidence, tout caché.
Les deux premiers mois étaient vraiment durs, d’un j’avais vu Jack et il m’avait ignoré comme on n’en peut plus, il était avec ses amis et faisait mine de ne me pas connaitre. Etais-je donc si honteuse que ça ? J’étais Bonnie Bridgestone, tout le monde savait qui j’étais. Et deuxièmement j’étais seule ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant. Il m’arrivait d’aller dans les toilettes de manger seul et de pleurer. Et un jour, tout changea. Je rencontrai Zeppelyn, une fille adorable et très bien habillé. Elle avait ce ‘’petit truc’’ qui la différencier des autres. Je me pris d’amitié très vite pour elle. Elle et son groupe d’amies. Le mois qui suivi ma garde-robe changea, je fuguais, je fumais et je couchais avec des inconnus. J’étais venue ici comme une inconnue, je ne connaissais rien à la véritable vie car mes parents ne voulaient pas me la faire connaitre, et grâce à Zeppelyn je devenais en l’espace d’un mois la fille la plus respectée et adulée du collège.
Et ça continué au lycée, j’enchainais relations sur relations, cigarettes sur cigarettes, fêtes sur fêtes. Mes parents ne savaient rien, j’obtenais toujours les meilleurs notes, j’étais une excellente élève et la plus peste du lycée. Je crois que le cannabis me révéla véritablement tout ce que je croyais savoir. Au fond, Zeppelyn n’était pas mon amie, on savait très bien l’une comme l’autre qu’on ne l’était pas. Je n’avais aucun véritable amie, et j’avais appris à m’en foutre. Je faisais de l’ombre à Zeppelyn et elle n’aimait pas ça, c’est pour ça qu’elle devient la fille à éliminer. J’avais jamais été méchante avec qui que ce soit, tout ce que je faisais était sniffer, boire, fumer, rigoler, bref les choses de gosses de riches, mais Zeppelyn n’était pas la fille la plus sainte qui soit. Elle m’avait apprit tout pleins de choses, elle venait d’une famille pauvre et moi j’adorais sa vie. Si facile, si conviviale … J’en rêvais. Merci Zeppelyn, car sans toi je serais pas la bitch que je suis aujourd’hui. Elle avait décidé de m’éliminer, désolé chérie je fus plus rapide et maligne que toi. La défaite, elle détestait ça. Je sais pas trop ce qu’elle est devenu mais quelques jours après qu’elle soit partie je devenais la reine du lycée.
« Bonnie. Bonnie ! Bonnie attends-moi ! » je me retournais et vit Jack. Que me voulait-il ce petit con ? Depuis des années ont s’ignorer, il faisait trop son malin, le fait est qu’il était mon voisin et m’insupportais à un point. « T’es qui toi ?! Et qu’est-ce que tu veux ? » Je savais très bien qui il était, petite je l’adorais bien avant qu’il ne devienne ce gars orgueilleux que toutes les filles se jetaient à ses pieds. « Tu sais pas qui je suis ? Tss, fais pas comme si. Tu me connais c’est obligé on habite à côté. » Je ris. Il était vraiment … « T’es une erreur de ma vie, casse toi. » Ma réplique le fit rire. Bordel de merde, tu m’intéresses pas, dégage. J’aurais dû lui dire ça, mais non … A la place je tournais les talons et m’en allais. Il faut croire que Jack était sadomasochiste. On l’avait mis de nombreux moment en garde contre moi, BB la briseuse de cœur qui baise à droite et à gauche à la place de ça, il me traquait. Moi, je m’approchais de lui comme un ami, en gardant mes distances. J’étais toujours officiellement célibataire et officieusement en couple avec beaucoup d’gars. Je m’amusais, je détestais le sérieux et encore de nos jours je le méprise. Mon balcon donnait sur sa chambre, le soir je me roulais des joints et les fumais. Lui, amusé se penchait souvent vers sa fenêtre et essayait tant bien que mal des approches. Et puis à mes dix-huit ans, notre relation était au même stade, mes parents ne se doutaient de rien, malgré qu’à chaque soirée qu’ils organisaient toute sa famille était présente et voyait très bien à quel point il était intéressé.

CHAPITRE 3 : A warning to the people, the good and the evil, this is war.
« Bonnie, tu as peur de tout, tu devrais un peu arrêter de te méfier de moi, on se connait depuis assez longtemps maintenant, non ? Peut-être qu’un jour tu comprendras que tu n’es pas ‘’qu’une fille parmi tant d’autres’’ et que tu mettras de côté ta putain de fierté qui me casse les burnes. BB, je ne serais pas là tous les jours … » Mon regard se glaça, c’était sa façon à lui –à qui d’autre en même temps- de me dire qu’il me voulait ? Waouh, continues comme ça mec tu touches le fond. « Charmant, très charmant. N’inverse pas les rôles, je ne t’attends pas, tu peux partir c’est toi qui t’accroches. Tu peux sauter toutes les filles que tu veux, je peux faire autant mais j’pense avoir plus d’estime de moi que toi tu n'en as. »
Il rit. Je détestais son sourire et son rire. Et ne me demandez pas pourquoi. Il se moquait de moi, car il savait que j’avais raison … bon, d’accord, peut-être pas.« C’est l’hôpital qui se fout de la charité. A demain Bridget’s et me fais pas attendre, tu sais que je suis pas très patient et que ton excuse bidon du ‘’le réveil n’a pas sonné’’ ne marche plus. Ah, et aussi ne tente pas celle où tu es sous la douche ou je ne sais trop quoi, je n’hésiterais pas à t’y rejoindre moi. »« Conn… »Je n’eus le temps de finir ma phrase, il était déjà partie. Son rire résonnait jusqu’à moi, et pour la première fois de cette soirée de merde j’eus un large sourire. Jack, ah Jack, n’arrêteras-tu jamais de me rendre folle de toi ainsi ?
Je sais pas pourquoi mais j'ai décidé de laisser une chance à Jack, officiellement avec lui, officieusement avec des amants. On ne s'est pas mit la pression, des règles et je crois que c'est le mieux. A la fin de l'année, j'avais mon diplome, et je commençais une nouvelle vie avec Jack qui commencait sa vie à Lewis, en enchainant les petits boulots. Ca m'arrangeait de vivre avec lui car l'agence de mannequinat n'était pas très loin ... puis une fois encore, tout changea dans ma vie, tout se bouscula.
J'avais de plus en plus des souvenirs qui remontaient à la surface à croire que je ne souffrais pas assez. Avec Jack, on se promenait souvent main dans la main dans les rues de Lewis, j'avais prit l'habitude depuis des années d'être regarder comme un bout de viande, mais Jack ne supportait pas cela. Un jeune homme semblait à son goût trop nous remarquer, Jack n'attendit pas une seconde pour se diriger vers lui et lui balancer froidement : « Ecoute mon petit gars, arrête de mater ma copine comme ça, sinon c'est mes poings qui font te mater et ils font très mal. » J'étais étonnée, je détestais quand Jack était possessif et jaloux, je l'avais pourtant averti mainte et mainte fois. Je crois que nous nous étions trop attaché l'un à l'autre pour continuer d'aller voir ailleurs, Jack ne cessait depuis un mois de me repprocher de pleurer le soir, d'être triste à longueur de journée, d'ignorer mes parents comme la peste, d'être distante et d'aller voir ailleurs ... Ca faisait beaucoup trop. Mon regard se glaça, j'avais envie de tuer Jack. « Bonnie...» et puis je me calmais instinctivement. Une voix douce prononca mon prénom, Bonnie. Je le regardais longuement, non il ne me disait rien pourtant ... non, ces traits ne m'étaient pas familier. Je ne le connaissais pas. Il me regardait comme si j'étais la plus belle chose du monde, je baissa les yeux intimidé. Première fois de ma vie, je devais bien dire qu'il était beau garçon, si Jack n'était pas là j'aurais tout fait pour me le taper. Jack était à deux doigt de lever la main sur celui-ci, je lui attrapais avant qu'il fasse quelque chose que je lui ferais payé. Je détestais la violence, je préfèrais me battre dans le pacifisme. Pour calmer Jack, je sortis ce qu'au fond j'étais loin de penser. « Arrête Jack, tu vois bien que c'est un fêlé ce gars, laisse le tranquille, il n'a pas besoin de ça, crois moi. » Jack grommola, puis tourna les talons. J'accordais un dernier regard et un sourire à l'inconnu et prit la main de Jack.
Pendant plus d'une semaine je ne cessait de me poser des questions sur cet inconnu. J'aurais du l'oublié, mais non il m'attirait. C'était pas de l'attirance comme je pourrais en avoir eut avec d'autres garçons, c'était bien plus profond que ça. Avec Jack c'était assez tendu, il ne me comprenait pas, en fait il ne me comprenait jamais...
Où que j'allais, j'avais l'impression d'être traquer, il suffisait que je fasse un pas pour que je regarde derrière moi de peur d'être agresser. Souvent, je remarquais une ombre, et plus d'une fois l'inconnu qui se tenait à quelques mètres de moi. Un jour, je décidais d'arrêter ce stupide jeu, de le voir enfin en personne. Je le coincais dans une rue, s'il voulait me tuer, autant le faire maintenant, mais bizarrement je ne me sentais pas en danger à ses côtés. « Je suis pas un taré et c'est pas du tout ce que tu crois. Tu t'appelle Bonnie et je crois que tu es ma soeur...Je sais ça parrait fous, mais crois moi s'il te plait. Je m'appelle Clyde Elijah Nightingal. » Oh Mon Dieu ! Je fermais les yeux, dîtes moi que c'est un cauchemar, je ne pouvais y croire. Je n'avais pas de frère, non, mes parents me l'auraient dit ... J'eus envie de prendre mon visage dans mes mains et de le serrer si fort pour l'éclater. A la place de ça, j'eus les larmes qui montaient aux yeux, car mon passé je le haissais. Et, sans m'en rendre réellement compte je pris la fuite ...