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 A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.

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Maxwell Hutchinson
Bienvenue à Lewis
Maxwell Hutchinson


Célébrité : James Franco
Âge : 27 ans
Citation favorite : Le problème avec la vie, c'est qu'elle continue. Même quand on ne la supporte plus, elle ne s'arrête pas quand on veut. Même quand on la déteste, elle continue à nous enchaîner à elle. Comment faire quand on est enchaîné à son opposé, quand on a passé un pacte secret avec le diable, qu'on aime deux morts à mourir ?
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MessageSujet: Re: A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.    A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.  - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 1:16

C’est un nouveau sourire que je découvre sur son visage lorsqu’elle se retrouve ainsi perchée au-dessus de moi. L’espièglerie est mise de côté pour laisser place à une malice plus coquine, plus intime. Je n’ai pas le temps d’en profiter davantage qu’elle vient le cacher dans mon cou, ses lèvres se glissent sur ma peau avec une volupté sans pareille. Nos mains s’égarent, découvrent chaque recoin de l’autre, le temps s’arrête autour de nous pour que nous ne puissions que mieux en profiter. Je sens ses paumes brûlantes parcourir mon torse, mon ventre, avant que mes doigts ne viennent emprisonnés les siens, le contraste de la chaleur de ses mains avec la fraîcheur des miennes nous entraîne dans un baiser haletant, ce genre de baiser dont qu’on ne pourrait décrire exactement des mots, ces simples enchainements de lettres ne suffisant pas à traduire l’émotion qui en émane. Il prend finalement fin lorsque Roxanne retourne à l’assaut de mon cou, qu’elle abandonne bien vite au profit de mon buste, puis, de mon abdomen.

Je sens le métal froid de l’alliance la suivre dans sa descente, j’essaye de me focaliser plutôt sur la douceur de ses lèvres, le chatouillement aguicheur de ses quelques mèches de cheveux qui me caressent au rythme de ses gestes pour ne pas venir gâcher la perfection de l’instant en me laissant envahir par des pensées qui n’avaient pas lieu d’être, pas maintenant. Bientôt, la voilà qui remonte vers mon oreille, pour y glisser d’une voix fiévreuse le petit nom d’ange qu’elle semble me trouver approprié. Un sourire renaît au coin de mes lèvres tandis que je ferme les yeux quelques secondes, profitant au mieux de son souffle saccadé juste à côté de mon oreille, avant que je ne repousse doucement sa tête de mon cou, en glissant une main sur sa joue. Je n’étais pas le garçon le plus causant de monde et l’instant se prêtait mal à l’effort de lui répondre quoi que ce soit, alors, je me contente de déposer un nouveau baiser ardent sur ses lèvres toutes proches, pendant qu’un des mes bras se glisse autour de sa taille et que l’autre prend appui sur le matelas, pour mieux pouvoir renverser la situation. Je me retrouve au-dessus d’elle et, alors que nos lèvres ne sont à peine quittées, je recule doucement la tête pour mettre fin à ce baiser avec un sourire charmeur. C’est à mon tour de m’aventurer dans son cou, sa poitrine, mes mains viennent parcourir les courbes parfaites du corps qui s’offre à moi tandis que mes lèvres poursuivent leurs descentes le long de la peau soyeuse, s’attardant aux quelques endroits clés que le rythme de sa respiration m’indique. J’arrive à la limite prude du haut de son pantalon, mes doigts se glissent légèrement entre son ventre et celui-ci tandis que je remonte furtivement poser un nouveau baiser sur ses lèvres offertes. Je ne me laisse pas retenir, je ne m’attarde pas et me laisse glisser hors du lit, à nouveau debout, face à elle.

Mes mains ont suivies la longue ligne des jambes pour arriver finalement à ses chevilles, je lui souris sans la quitter des yeux. Je la débarrasse de ses chaussures en les jetant derrière moi, pour glisser aussitôt mes mains à l’attaque de son jean. Seulement, celles-ci n’avaient pas la légèreté de son t-shirt, et c’est dans un fracas détonnant qu’elles viennent se heurter contre le miroir qui, comme si une malédiction frappait notre couple, éclate en morceaux. Elles rebondissent ensuite contre la pile de cartons, trop haute pour qu’elle ne perde pas l’équilibre. D’un pas sur le côté, par réflexe, j’évite de me faire assommer par l’un d’eux, qui s’écrase bruyamment par terre. L’incident s’est déroulé en quelques fractions de seconde, je comprends à peine ce qui se passe lorsque je me détourne pour ne plus que constater les dégâts. Je glisse une main dans mes cheveux, me laisse retomber assis sur le lit, dos tourné à la jeune femme qui, par son silence soudain, me laisse croire qu’elle n’est pas moins dans le coltard que moi. « Je crois que ce n’est vraiment pas notre jour. » Je lâche ça dans un souffle, tandis qu’une grimace vient déformer mon visage lorsque j’aperçois l’intitulé « Vaisselle » de l’un des cartons écrasés juste au pied du lit. Je me penche pour le saisir entre mes mains, me redresse en dérangeant le silence par le cliquetis inquiétant et sans espoir qui en émane sitôt que je l’ai soulevé. Je le pose sur mes genoux, et c’est une mine dépitée qui s’empare de mes traits lorsque je tourne finalement la tête vers Roxanne, venue me rejoindre au bord du lit. « Je suis … désolé. » Par le carnage qui vient de se produire à l’intérieur de la boîte cabossé posée sur mes jambes, ou simplement pour avoir à nouveau brisé ce moment, dont déjà bien trop de choses nous ont détournés ?

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Roxanne L. Mcfire
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MessageSujet: Re: A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.    A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.  - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 1:58

    Roxanne profitait de cet instant d'intimité en sa compagnie. D'une part, parce que cela faisait un mois qu'elle avait plus d'une fois rêvé pouvoir se blottir au creux de ses bras, et d'une autre parce que d'ici les prochains mois, ce serait au tour d'un petit être de compromettre ces moments que partageait les deux futurs parents. La demoiselle avait encore du mal à imaginer que d'ici les trois prochains mois, elle ne reconnaîtrait plus son ventre, qui serait déjà sûrement légèrement bombé. C'était son amie Lidya qui allait être étonnée... Car jusqu'ici, la jolie brune n'avait prit la peine de lui raconter quoi que ce soit, préférant s'enfermer dans sa solitude, dans cette chambre d'hôtel bien trop petite pour contenir toute sa vie, loin de tous, tout simplement. Quoi qu'il en soit, ça n'était pas le sujet, Roxanne avait encore tout son temps pour parler du petit qui logeait déjà au sein de son ventre décidément plat. Roxanne s'abandonnait donc à Maxwell, profitant à la fois de son corps, tout en lui laissant la possibilité d'en faire de même. Car après tout, c'était une façon de partager un moment à deux n'est-ce pas ? Un moment d'intimité, comme lors de cette nuit orageuse, durant laquelle ils avaient conçus sans même vraiment s'en rendre compte ce futur bébé. La jeune femme lui confia donc d'innombrables baisers, qu'elle accompagna de caresses, bien souvent du bout des doigts, de façon à le faire languir et lui faire apprécier les minutes suivantes, lorsqu'ils ne feraient plus qu'un et atteindraient le septième ciel. Sous ses doigts, Roxanne pouvait sentir la peau brûlante de Maxwell, autrefois rafraîchie par les courants d'air qu'apportait la fenêtre principale de la pièce. Preuve qu'elle avait à son tour une certaine emprise sur son corps et ses multiples réactions.

    Toutefois, Maxwell reprend la situation en main, se retrouvant à sa place, tandis que les boucles brunes de la demoiselle s'étalent tout autour de son fin visage. Leurs regards ne font à nouveau plus qu'un, tandis que le jeune homme vient à son tour profiter de chacune des courbes de son corps, qu'elle lui offre sans aucune hésitation. La réaction de Roxanne est immédiate, alors que sa respiration s'emballe à nouveau, son corps se cambrant à mainte reprise. Au contraire de Roxanne, Maxwell ne la fit pas languir, quittant rapidement le lit pour lancer un peu plus loin sa paire de talons. Cependant, le beau brun est loin de s'imaginer que son lancer n'a pas été des plus glorieux, et que le miroir en a gardé un beau souvenir. « Je crois que ce n’est vraiment pas notre jour. » Le jeune homme est alors assit sur le bord du lit, visiblement perturbé par ce miroir cassé, mais surtout ce carton renversé sur la moquette des lieux. La jeune femme quant à elle, ne peut s'empêcher de rire, ajoutant d'un ton moqueur. « Comme quoi je ne suis pas la seule à faire ce genre de gaffe. » « Je suis … désolé. » « Désolé pour quoi ? Pour avoir brisé deux assiettes et trois verres ? Je comptais justement les changer. Je te remercie de m'avoir facilité la tâche chéri. » Ajouta-t-elle, un sourire malicieux au coin des lèvres.

    Elle s'approcha alors de sa moitié, déposant un tendre baiser au creux de son cou, puis enfin dans son dos encore brûlant. « Je crois bien qu'on remettra ça à... Plus tard ? » Est-ce une affirmation, ou bien une question ? A vrai dire, Roxanne n'en sait trop rien, une seule chose est sûre, elle se sent bien, étant maintenant dos à lui, l'entourant de ses bras. « Ce soir, je t'invite au restaurant. » Une envie soudaine ? Peut-être bien. En y repensant, c'était plutôt une belle excuse pour prolonger leur moment en amoureux. « A moins qu'une autre jolie demoiselle m'ai déjà devancée... » De qui parlait-elle ? Elle ne pensait pas à une demoiselle en particulier, elle voulait simplement... Taquiner à nouveau le beau brun.

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MessageSujet: Re: A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.    A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.  - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 3:55

Le sourire n’est plus de mise sur mon visage, je suis partagé entre l’embarras causé par ma maladresse et le vague agacement de ne pas obtenir ce que je voulais … et que, visiblement, mon corps désirait lui aussi. Si les quelques précédents événements qui nous avaient interrompu m’avaient fait rire en sa compagnie, je lui laisse cette fois-ci l’exclusivité de trouver cela amusant, tandis que je sens que l’incident est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Je ne réagis pas lorsqu’elle se moque gentiment de moi, je préfère m’excuser. « Désolé pour quoi ? Pour avoir brisé deux assiettes et trois verres ? Je comptais justement les changer. Je te remercie de m'avoir facilité la tâche chéri. » Pour ça, et aussi pour le fait que tout ardeur m’a quitté lorsque j’ai constaté les dégâts causés par mon lancer digne du piètre sportif que je suis, du moins, avec une balle dans les mains. Prêt à m’adonner à la passion que la jeune femme provoquait en moi l’instant passé, c’est presque tendu que je sens maintenant ses bras se glisser autour de moi, tandis que ses lèvres viennent se poser dans ma nuque. Je la laisse faire sans réagir, je repose simplement le carton par terre sans la moindre délicatesse, absolument inutile dans l’état actuel de son contenu, pour venir ensuite ébouriffer mes cheveux, une fois de plus ; cette manie-ci reprendrait-elle le flambeau à celle qui me poussait à venir calmer mes nerfs sur mon alliance, à présent irréalisable ? J’aurais voulu me dire que non, mais je savais bien que ce geste devenait un peu trop systématique pour qu’il ne s’agisse là que d’une coïncidence. J’espérais simplement que je saurais y mettre un peu plus de retenue, sans quoi je risquais de me retrouver très souvent les cheveux comme un champ de bataille dévasté par une bombe nucléaire.

Je crois que Roxanne a perçu mon manque d’entrain inédit vis-à-vis de sa tendresse, puisque que je sens ses lèvres se lasser de la tension apparente de mes muscles et sa tête se poser sur mon épaule. « Je crois bien qu'on remettra ça à... Plus tard ? » Sa voix semble hésitante, comme si elle n’était pas certaine de vouloir faire de sa phrase une affirmation ou une interrogation. Je la laisse se tourner vers la première option, en restant muet, impassible comme je ne l’avais plus été depuis bien longtemps avec elle. Comme si je cherchais à instaurer une distance, paradoxalement au rapprochement auquel nous nous abandonnions quelques poignées de seconde plus tôt. Je crois que le silence la met mal à l’aise, elle ne desserre pourtant pas l’étreinte dont elle m’entoure, sa peau mise à nu frôlant mon dos déshabillé avec douceur, mais elle reprend la parole. « Ce soir, je t'invite au restaurant. A moins qu'une autre jolie demoiselle m'ai déjà devancée... » Je la sens sourire dans mon cou, je ne prends pas la peine de tourner la tête vers elle, mon regard reste rivé sur un éclat du miroir, un peu plus loin. Un ange passe, je décide de briser la glace… avec un iceberg. « Tu crois vraiment que c’est judicieux en sachant que tu n’as plus de travail et que tu vis dans une chambre d’hôtel ? » Mes mots auraient pu prendre un sens banal, sans mauvais fond, si mon ton ne s’était pas montré aussi sec. Je glisse mes mains sur celles de la jeune femme, étais-je déjà en train de regretter mon attitude, espérant que ce geste adoucirait mes paroles ? Non, au contraire. Je pose mes mains sur les siennes pour mieux me défaire de l’étreinte de ses bras autour de ma taille pourtant si agréable. Je me lève aussitôt, partant à la recherche de la chemise que je n’aurais pourtant pour rien au monde voulu reprendre quelques instants plus tôt. Je l’enfile rapidement, sans un regard vers Roxanne, du moins jusqu’à ce que cette dernière me rejoigne pour quérir son propre t-shirt. Du coin de l’œil, je constate que son visage est fermé, son sourire n’est plus qu’un vague souvenir...

Je soupire doucement, m’arrêtant un instant de boutonner ma chemise. « Excuse-moi, je ne voulais pas dire ça comme ça. » C’est à son tour de rester muette, je n’ai pas le droit non à un regard de côté. Elle sort à peine la tête de son t-shirt qu’elle s’attèle à remettre que mes lèvres viennent déposer un baiser sur son front, mes mains retrouvant sa taille. J’ai toujours l’air un peu renfrogné, mais, alors que ce geste m’aurait coûté un effort de taille quelques semaines plus tôt, je n’ai pu m’empêcher de revenir auprès d’elle pour la consoler du ton blessant que j’avais employé. « C’est cet endroit, j’ai l’impression qu’on ne pourra jamais être tranquille, c’est tellement… Impersonnel. » Tout pendant que je parlais, je m’étais appliqué à reprendre son regard, qui, d’abord fuyant, fini par s’abandonner au mien. Un sourire vient éclairer mes lèvres, une de mes mains délaisse sa taille pour venir repousser quelques mèches folles venues camoufler son visage. Avant qu’elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, je reprends, plus sur un ton un peu plus timide. « Reviens habiter au ranch avec moi, Roxanne. »


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Roxanne L. Mcfire
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MessageSujet: Re: A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.    A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.  - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 5:29

    Maxwell semblait comme gêné de mettre fin à un tel moment de complicité, le sourire ayant décidément disparu de son visage. Roxanne eut alors l'impression de retrouver le Maxwell qu'il lui avait en quelque sorte promis d'estomper d'ici les prochains mois. Elle ne lui avait jamais demandé de changer quoi que ce soit, mais il s'était excusé auprès d'elle il y a encore quelques heures pour ne pas lui avoir rendu l'appareil. Voila pourquoi le sourire avait également quitté son visage, la jeune femme étant prête à retrouver son t-shirt pour mieux se rhabiller. Pourtant, comme à chaque fois, elle trouva la force et l'envie de changer de conversation, lui proposant à l'aide d'un sourire une sortie, le soir même. « Tu crois vraiment que c’est judicieux en sachant que tu n’as plus de travail et que tu vis dans une chambre d’hôtel ? » La jeune femme eut une nouvelle fois la force de retenir les quelques paroles qu'elle aurait pu lui confier, ne voulant envenimer les choses. Encore une fois, elle se retenait pour lui, mais surtout pour eux, n'ayant aucune envie de reprendre les disputes censées être terminées et loin derrière eux. Comment osait-il lui dire ça ? Croyait-il vraiment qu'elle était à la rue ? La preuve, elle s'en était plutôt bien sortie jusqu'ici, entre le local loué et cette chambre assez grande pour elle et ses cartons. Lui confier cette phrase, c'était la provoquer sans aucun scrupule, et autant dire qu'elle l'avait prit assez mal venant de sa part. En effet, elle pensait s'en être plutôt bien sortie pour avoir été un mois seule face à une telle situation.

    « Excuse-moi, je ne voulais pas dire ça comme ça. » Elle ne lui accorde aucun regard, préférant s'attarder sur son t-shirt, qu'elle a déjà repris en main et qu'elle prend soin d'enfiler. Elle joue alors la carte de l'ignorance, estimant que c'est bien là la meilleure façon de lui faire comprendre qu'il a été trop loin. Cette technique sembla alors assez efficace, alors que Maxwell reprenait la direction de la demoiselle, déposant un tendre et léger baiser sur son front. C'est à cet instant précis que leurs regards s'entremêlèrent à nouveau, la demoiselle laissant reprendre le jeune homme, qui semblait ne point en avoir terminé avec elle. « Reviens habiter au ranch avec moi, Roxanne. » « Je... Tu... Enfin... » Cette phrase l'avait figée, clouée au sol comme on plante un clou dans une planche de bois. Il la regardait droit dans les yeux, comme pour lui prouver qu'il avait bel et bien prononcé cette phrase. « Fais moi sortir de cette affreuse chambre aux draps blancs... » C'était là une réponse façon Roxanne, presque une supplication, une manière pour elle de lui prouver qu'elle était prête à quitter cet endroit, pour venir vivre avec lui, dans ce fameux ranch qu'elle avait tant admiré à son arrivée. Prête à se réveiller chaque matin à ses côtés, pour mieux s'endormir chaque soir entre ses bras. Collant son front à celui du beau brun, elle ferma un instant les yeux, profitant des derniers instants dans cette chambre qu'elle ne pouvait plus supporter.

    Le regard de la demoiselle se déposa alors sur la multitude de cartons disposés les un sur les autres dans cette chambre, un fin sourire au coin des lèvres. D'ici quelques jours, tout ce calvaire serait terminé, cette chambre serait vidée de tout ces cartons et prête à accueillir une nouvelle demoiselle, voire un nouveau couple à la recherche de tranquillité. Enfin ça, c'était peine perdue, comme l'avaient expérimentés Roxanne et sa moitié. « Je crois qu'on va avoir plus de travail que prévu tous les trois... » Tous les trois ? Maxwell, elle et leur futur petit bout de chou. De quoi parlait-elle ? De ces piles de cartons, qui n'était qu'un début, leurs petits frères attendant le jeune couple dans un vieux local prêté à Roxanne exceptionnellement le temps qu'elle trouve une solution à sa situation.


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MessageSujet: Re: A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.    A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.  - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 6:54


Bien que j’aie sorti cette dernière phrase un peu en dernier recours pour me faire pardonner, je n’étais pas moins sincère quant à son contenu. Nous n’allions pas continuer à vivre séparément, alors qu’elle m’avait confié plus tôt ne pas avoir retrouvé de logement et quand bien même, elle n’avait pas pu retrouver son travail qui lui permettrait de payer un quelconque loyer, alors que la maison que mes parents m’avaient laissés était bien trop grande pour une seule personne. Bien trop grande, et bien trop vide… Depuis la fameuse escapade d’une nuit de la jeune femme, je me rendais compte à quel point entendre des rires entre ces murs m’avait manqué. J’étais retombé dans les souvenirs de mon enfance, au fil et à mesure que nous nous livrions à une bataille de nourriture qui n’avait fait que rendre à la vieille bâtisse sa juste valeur. Je n’aimais pas l’atmosphère « maison de grand-mère avec le papier peint délavé et les bouquets fleurs en plastique posés partout », nos éclats de voix et nos gestes affectifs l’avait rendue si chaleureuse que je me sentais presque coupable de l’aspect vieillot de la décoration, songeant que c’était moi qui lui donnait ces airs là puisqu’elle pouvait être si agréable lorsqu’on y était heureux. En plus du côté pratique, je la voulais tout simplement auprès de moi, et non à l’autre bout de la ville ou même rien qu’à quelques kilomètres. Je la voulais avec moi lorsque je m’endormais, je voulais voir son ventre grossir au fil des mois, je voulais être présent à chaque instant qu’un couple qui a fait les choses en bonnes et dues formes – et non par accident, comme c’était notre cas, avouons-le - souhaite partager. Et puis, où était l’intérêt de vivre séparément durant la grossesse, alors qu’il me paraissait évident qu’une fois l’enfant venu au monde, nous ne pourrions continuer notre petite vie chacun de notre côté ? S’installer avec une personne avec qui je n’échangeais pas une parole il y a un mois et quelques semaines était sans équivoque un acte précipité, mais… Qu’avions-nous fait conventionnellement ? Alors, autant profiter de ces instants où nous n’étions encore réellement que deux pour s’installer, pour apprendre à se connaître et à vivre aussi harmonieusement que possible, au lieu de tout repousser jusqu’au moment de la naissance du petit, source d’inévitables tensions et fatigues, qui pourraient se montrer fatales si nous ne nous étions pas tous les deux habitués à l’autre et à sa façon de vivre auparavant.

Roxanne ne devait pas s’attendre à une telle proposition, à en croire l’air désemparé m’adresse sitôt mes paroles l’eurent-elles atteint. Pour la peine, elle en oublie de détourner son regard et le mien se plante dans le sien avec une lueur bien moins froide que l’instant précédent, tandis que je souris doucement. J’attends patiemment, l’observant ainsi pendant qu’elle cherche ses mots. Je n’ai aucun doute sur la décision qu’elle va me donner, même si je suis conscient de l’avoir volontairement blessée sans qu’elle n’ait rien fait pour mériter cela l’instant précédent, même si elle avait préféré par le passé quitter le ranch isolé du reste du monde pour cette chambre d’hôtel ne supportant plus mon comportement lunatique, j’étais certain qu’elle allait accepter, sans prétention aucune. Les choses avaient changées, premièrement puisqu’elle était enceinte de moi, deuxièmement puisque je lui avais fait la promesse, certes indirecte, de faire des efforts pour changer un tant soit peu de comportement vis-à-vis d’elle –même si ce dernier point semblait m’être sorti de l’esprit bien rapidement, succombant aux pulsions profondes d’abruti cynique qui persévéraient à m’habiter.

C’est donc sans surprise que sa réponse me parvient. « Fais moi sortir de cette affreuse chambre aux draps blancs... » Mon sourire en prend de l’ampleur immédiatement, tandis qu’elle se laisse aller doucement et vient appuyer son front contre le mien, les yeux fermés. Je viens déposer un léger baiser sur le bout de son nez, comme pour sceller ce nouveau pacte. Elle tourne ensuite la tête vers les nombreux cartons qui nous entourent. Je l’accompagne dans son observation, glissant un bras derrière en me plaçant à ces côtés, tandis que mon autre main vient terminer de reboutonner ma chemise. « Je crois qu'on va avoir plus de travail que prévu tous les trois... » Une drôle de mimique s’empare de mes traits, entre la surprise et la raillerie, alors que je tourne à nouveau la tête vers elle. « Si tu crois que je vais te laisser porter quoi que ce soit de lourd… » Ma main vient se poser dans un geste tendre sur son ventre, nid du petit être qui allait bientôt venir perturber nos deux vies tout en les remplissant de joie. Mon ton sonne peut-être comme ironique, mais je suis bien sérieux. J’étais bien trop protecteur vis-à-vis d’un bébé qui n’était encore qu’un grain de riz, je l’avouais volontiers, mais pour rien au monde, je ne la laisserais courir le moindre risque, aussi infime qu’il soit. « Attends toi à devoir passer ces neuf prochains mois bien sagement installée dans une chaise, ma jolie… » Cette fois-ci, je me montrais un peu plus ironique, je n’allais pas tomber dans ce genre d’excès. Néanmoins, la vérité n’est jamais loin comme on le dit si bien, et il allait falloir qu’elle se fasse à ce genre de réaction de papa poule avant l’heure, surtout si elle venait s’installer à la maison, car je n’étais qu’au début d’une longue, très longue liste de choses à lui interdire… « Prends ce dont tu as besoin et allons nous-en, je passerai prendre le reste plus tard. » Je lui glisse un nouveau sourire, aussi pressé qu’elle de quitter la chambre bien trop impersonnelle.


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Roxanne L. Mcfire
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Roxanne L. Mcfire


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MessageSujet: Re: A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.    A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.  - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 7:54

    Roxanne avait encore du mal à s'imaginer la chose. Elle qui avait toujours vécu seule au sein d'un petit appartement, vivrait à présent au sein d'un ranch, en compagnie de l'homme qui serait le futur père de son enfant. Tout avait été si vite... Hier encore, Roxanne n'avait été qu'une demoiselle sans but précis, un simple professeur des écoles dotée d'une assez bonne situation. Aujourd'hui, Roxanne était la petite amie d'un beau brun, et bientôt mère d'un nouveau petit être. Autant avouer qu'elle ne s'y serait jamais attendue, elle qui croyait ne plus pouvoir faire confiance en qui que ce soit après Edwin. Un seul homme avait réussi à lui redonner confiance en elle, sans même vraiment s'en rendre compte. Un seul homme avait réussi à la mettre à l'aise, un seul homme lui avait promis la fidélité, mais surtout sa présence, Maxwell. Roxanne savait pertinemment qu'elle répondrait positivement à cette demande. Après tout, ils se connaissaient assez pour savoir que rester loin l'un de l'autre ne ferait qu'empirer la situation. Sans compter que rester enceinte dans cette chambre d'à peine dix mètres carrés ne terminerait que par la rendre définitivement folle. A vrai dire, Roxanne se fichait bien de l'endroit où vivre, du moment qu'elle était avec lui. Elle voulait lui offrir ce que tout père se doit de recevoir, c'est à dire pouvoir observer le ventre de sa femme grossir à vu d'œil, pouvoir profiter des échographies, et enfin avoir la chance de pouvoir caresser ce petit être par l'intermédiaire de son ventre. En acceptant cette proposition, Roxanne savait également qu'elle était prête à tout supporter, même les humeurs du jeune homme. Cette décision était peut-être aussi précipitée que celle qu'ils avaient pu prendre concernant leur futur enfant, mais toutefois nécessaire et urgente, étant donné la situation de Roxanne qui n'allait pas en s'arrangeant. En lui proposant d'habiter au ranch, il la soulageait d'un poids dont elle n'avait pu se débarrasser jusqu'ici, c'est à dire trouver un nouvel appartement. Au lieu de ça, il lui offrait un petit coin de paradis, de vastes pièces, un lieu dans lequel ils avaient déjà tant partagés, dont cette bataille de nourriture improvisée, mais surtout ce moment de tendresse dans le grenier qui leur servirait à présent de chambre.

    « Si tu crois que je vais te laisser porter quoi que ce soit de lourd… Attends toi à devoir passer ces neuf prochains mois bien sagement installée dans une chaise, ma jolie… Prends ce dont tu as besoin et allons nous-en, je passerai prendre le reste plus tard. » Un fin sourire se dessina sur son visage, alors qu'elle commençait à fourrer quelques affaires dans un sac, le fermant quelques minutes plus tard. « Si tu crois que je vais te laisser tout faire, tu rêves tu sais. » Déterminée ? Et comment... S'il y avait bien une chose que Roxanne ne supportait pas, c'était bien laisser quelqu'un faire les choses à sa place. « Je ne suis pas handicapée à ce que je sache, simplement enceinte, et d'un beau brun en plus. Je te le présenterais, un de ces jours. » Ajouta-t-elle sur un ton assez taquin, prête à porter son sac noir afin de le provoquer un petit plus. Elle fut toutefois devancée, alors qu'il prenait le fameux sac sur son épaule. « Tenez, je réserve la chambre pour quelques jours encore. » Confia-t-elle au jeune homme de la réception, qui n'osa même pas la regarder, de peur d'attiser à nouveau les foudres et moqueries du jeune Maxwell. « Ah, et au fait, ils étaient délicieux vos petits canapés. » Ajouta-t-elle pour le mettre mal à l'aise, lui adressant un clin d'œil, avant de rire une fois au bras de Maxwell, prenant la direction de la sortie.

    « Hey Sammy! Qu'est ce que tu fais là petite boule de poils ? » Sammy, le fameux petit chat, prenait soin de les accueillir dans le fameux pick-up, ayant visiblement prit soin de suivre son maître jusqu'à l'hôtel après s'être caché à l'arrière du véhicule. Retrouvant alors les jambes de la demoiselle, il prit soin de se frotter contre ces dernières, alors que la demoiselle riait de plus belle. « Je vois que tu n'as pas perdu les bonnes habitudes. » Ce fut à cet instant précis qu'elle se rendit compte qu'elle en avait totalement oublié Maxwell, qui les observait, visiblement quelque peu jaloux d'une telle attention de la part de la jeune femme. « Oh excuse moi Sammy, mais je crois que tu fais actuellement un jaloux. » Déposant à nouveau son regard sur son petit ami, elle lui confia, un brin amusée. « Toi aussi tu aimerais te frotter contre mes jambes c'est ça ? » Déposant sa main sur la cuisse du jeune homme, elle ne put s'empêcher de rire à nouveau, alors qu'il semblait faussement vexé.
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Maxwell Hutchinson
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MessageSujet: Re: A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.    A croire qu'il ne faut jamais briser un miroir.  - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 9:43



« Si tu crois que je vais te laisser tout faire, tu rêves tu sais. » Elle se détourne aussitôt pour remplir de quelques-unes de ses affaires un sac posé là, ne me laissant pas la contredire. Elle avait une petite lueur déterminée dans les yeux, je ne pouvais m’empêcher de laisser percer un petit sourire amusé au coin de mes lèvres ; si elle s’avérait aussi bornée qu’elle le laissait sous-entendre… Ces quelques mois risquaient de se montrer électriques. À vrai dire, notre relation n’avait jamais connu autre chose jusqu’à maintenant, mais les raisons seraient différentes à présent. Elle veut s’entêter à me prouver qu’être enceinte ne fait pas d’elle une femme affaiblie ? Ça commençait très mal pour elle, puisque je m’empresse de la devancer lorsqu’elle tente d’attraper la courroie du sac, qui finit en moins de deux en travers de mon épaule. Non pas que je sois un de ces types certains de la supériorité à toute épreuve de l’homme sur la femme, non, loin de là d’ailleurs, mais le simple fait qu’elle m’ait annoncé aujourd’hui cet heureux – surprenant – événement la rendait plus précieuse encore à mes yeux que le simple amour que je lui portais. Car oui… J’avais beau ne pas l’avoir dit, ni même m’être laissé le penser réellement de moi-même, ne souhaitant pas brusquer les choses un peu plus qu’elles ne l’avaient déjà été, je sentais bien au fond de moi-même que ce n’était une simple attirance ou de l’affection que je ressentais envers elle, mais j’étais bel et bien en train de retomber amoureuse d’elle, de ses jolies boucles brunes, de sa façon de rire, de m’embrasser. Moi qui m’était promis de ne plus jamais connaître ça, de ne plus jamais me permettre de connaître un tel sentiment qui amène, irréfutablement, la souffrance…

Je lui emboîte le pas tandis qu’elle sort de la chambre, continuant à défendre sa condition de femme forte et invulnérable alors que je ne sors plus de mon silence, préférant laisser cette discussion pour plus tard, lorsque les nausées et vomissements rythmeront nos réveils en amoureux. Un sourire bien trop gentil pour être honnête au maître d’hôtel plus tard, nous retrouvons la douceur de cette journée d’été. Le pick-up n’est qu’à quelques pas, je m’apprête à sortir de mon silence alors que je dépose le sac dans le coffre, lorsque la voix de la jolie brune déjà installée dans l’habitable me coupe dans mon élan. Intrigué, je tends l’oreille, revenant vers l’avant du véhicule. « Hey Sammy! Qu'est ce que tu fais là petite boule de poils ? » Sammy ? Le nom du chaton devenu un jeune chat devrait me surprendre, pourtant, ce n’est qu’avec une mine un peu dépitée que je m’installe à la place du conducteur. « C’est la troisième fois qu’il me fait ce coup-là, cette semaine. Je ne sais pas comment faire pour que… » Je m’interromps, la tête tournée vers Roxanne. Elle caresse le petit chat en lui adressant de grands sourires. Vaguement vexé de me voir remplacer en si peu de temps par une vague version miniaturisé d’un féroce félin, je porte mon attention sur la route, glissant la clé dans le contact avec un petit soupir. Je ne sais pas si c’est ce dernier qui la rappelle à mon bon souvenir, mais elle reprend aussitôt. « Oh excuse moi Sammy, mais je crois que tu fais actuellement un jaloux. » Ses quelques mots suffisent à me faire retrouver une fierté aussi intacte qu’elle l’était avant que le matou ne croisent notre route, pourtant, je m’efforce de garder un air fermé, un peu vexé. « Toi aussi tu aimerais te frotter contre mes jambes c'est ça ? » Cette fois-ci, la rire l’emporte sur la petite jalousie que j’éprouvais peut-être, c’est vrai. Je glisse mon bras autour de ses épaules, quittant le parking de l’hôtel pour cette nouvelle vie qui s’offrait à nous, la notre.

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