AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Show me a coffee and some weed, I'm happy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




Show me a coffee and some weed, I'm happy  Empty
MessageSujet: Show me a coffee and some weed, I'm happy    Show me a coffee and some weed, I'm happy  Icon_minitimeVen 8 Avr - 9:34

Show me a coffee and some weed, I'm happy  T9uvrk Show me a coffee and some weed, I'm happy  Sans_t17

    Son réveil sonne, la brune l'éteint en l'assommant, un grognement sort de sa gorge. D'un oeil, elle vérifie la date. Fais chier. C'est son jour de repos, tssk. Elle s'enfonce dans ses couvertures, agacée. Râpé, elle réussit à s'endormir trente minutes puis se lève, un sommeil trop léger, même les pensées viennent la titiller. Posée sur son lit, dans son plus simple appareil, c'est le meilleur pyjama, elle cherche à tâtons son paquet de clope posé quelque part sur le bordel qui jonche sa table de nuit. Trouvé. Elle porte une clope à ses lèvres, l'allume et se lève, s'étirant faisant craquer sa colonne vertébrale. Du café. Un lever sans café, impossible. C'est ainsi qu'elle commence sa journée. Elle plonge une main dans ses étagères, le pot de café est vide. Merde. Elle fera les courses plus tard mais un café devient urgent ou sinon elle sera morose toute la journée. La brune finit sa clope avant de filer sous la douche, une douche bien fraîche, l'eau chaude, ça lui donne l'impression d'étouffer et de se consumer. Elle enfile rapidement un jean déchiré de partout, un débardeur un peu trop grand qui laisse apparaître un soutien-gorge noir puis passe une veste en cuire et une écharpe noire, le ciel paraît couvert, c'est pas trop le moment de tomber malade. Armée de son paquet de clope d'un peu de monnaie et de son skate, les écouteurs de son Ipod vissés sur ses oreilles, Skylar sort de son studio et roule sur son skate dans la rue. Le coffeeshop se trouve pas loin de son studio, on y est à 10-15 minutes de marche. Enfin arrivée, elle ouvre la porte, une odeur de café envahit ces narines, elle adore cette odeur. Une certaine cacophonie règne, comme d'habitude, le matin, tout le monde papote, c'est un peu chiant, surtout elle qui adore le silence le matin, m'enfin bon, heureusement qu'elle a pris son Ipod qui couvre un peu tout ce bruit, mieux écouter de la musique qu'entendre ces humains déblatérer. Elle fait la queue comme tout le monde, son skate sous le bras après avoir déposé son manteau et son écharpe sur le porte-manteau à l'entrée, à l'intérieur il fait bon et puis qui lui volerait ses affaires ? Ils sont pas neufs. Enfin son tour, elle fait un signe de la tête pour saluer son collègue de travail, celui-ci connaît exactement ce qu'elle prend, depuis qu'elle a posé bagage ici, elle prend toujours la même chose. Un café Latté supplément mousse et aromatisé à l'amande. Merveilleux. Elle prend sa commande et va s'asseoir sur les comptoirs face à la baie vitrée qui surplombe la rue. Une gorgée glisse puis une deuxième, ça fait du bien par où ça passe. Tout en buvant son latté, elle regarde les gens défiler devant elle, c'est pas que les autres l'intéressent, c'est juste pour faire passer le temps. Il passe devant elle et pousse la porte pour se faufiler dans la file de clients, celui qui vient souvent au coffeeshop, tiens donc, c'est pas étonnant et pour une fois, elle sera pas derrière le comptoir à le servir. Elle passe une main sur sa nuque, elle se fumerai bien un joint, hmm. Elle s'en donnera à coeur joie en rentrant et peut-être cuisiner pour le déjeuner, histoire de s'entraîner et refaire ce qu'elle avait appris en cours cette semaine. Cuisiner après avoir consommer des opiacés, c'était bon, même si, bon elle s'était déjà brûler ou couper mais la brune n'en a que faire. Skylar sort son ipod de sa poche, choisit une musique et la refourgue dans la poche de son jean puis sirote tranquillement son latté.
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




Show me a coffee and some weed, I'm happy  Empty
MessageSujet: Re: Show me a coffee and some weed, I'm happy    Show me a coffee and some weed, I'm happy  Icon_minitimeSam 9 Avr - 11:28

Show me a coffee and some weed, I'm happy  Previewvyqm1wljpvhd6ato

Nom de Dieu, ce que j'ai mal au crâne, c'est d'ailleurs ça qui vient de me réveiller. Je me sens pâteux, j'ai l'impression d'avoir de la gomme à la place du cerveau, la soirée d'hier n'est pas pour rien dans cette histoire. En effet, avec César, on est allé à Brownsville pour changer; on est genre aller squatter à une fête chez quelqu'un qu'on ne connaissait même pas, une jeune fille, j'ai vaguement compris que c'était son anniversaire. Alcool, drogue et compagnie font très mauvais ménage, c'est bien connu pourtant ce n'est pas ça qui nous aura stoppé pour autant. On est rentré en vrac vers 3 heures du matin ce qui je trouve n'est pas réellement tard. César a dormi chez moi comme à sa sempiternelle habitude, c'est un creuvard. J'ouvre les paupières, le plafond me paraît bien loin, j'ai même l'impression d'y voir des étoiles; ce que je n'aime pas les gueules de bois, ce qui est pour moi la pire conséquence d'une soirée arrosée, en dehors des MST et autres maladies. Avec difficulté, je me mets assis et contemple l'état lamentable de la chambre, des tas de fringues un peu partout, des canettes de bières, César allongé à même le sol baigne dans une flaque de vomis. Sur le moment j'ai envie de lui en coller une et de lui faire ravaler ce qu'il a régurgité, ce mec m'insupporte tellement. J'en ai rien à foutre, il le nettoiera, si non, à ses risques et périls. Je me lève du lit, - tout en constatent que j'ai dormi à poil -, attrape le drap dans lequel j'ai passé la nuit et le noue autour de ma taille; on dirait presque un romain. En passant, je donne un coup de pieds à mon ami qui pousse un grognement. « Dégage! » Je me dirige vers la cuisine dans l'espoir de me faire un café qui me sortirait de mon pâté, et là le drame, elle aussi a fait les frais ne notre alcoolisme et tout ce qui se trouvait dans les armoires est maintenant éparpillé dans la pièce entière, ça me fout tellement en rogne que je décide de me casser de cet appart puant la gerbe et l'alcool pour aller prendre ma dose de caféine au Coffee Shop de la ville dans lequel j'ai l'habitude de me rendre. Mais avant toute chose, une douche s'impose.

Vingt minutes plus tard, frais comme un gardon – du moins en apparence -, je quitte l'appartement. Pour ce qui est des fringues, j'ai du faire simple, - la moitié sont imprégnés de l'odeur infecte de chez moi et l'autre est sale – un jean, un sweat, des sneakers et pour éviter « d'attraper froid » une écharpe noire appartenant à César. Je me lance dans ma petite marche matinale me disant que l'air frais du matin me fera le plus grand bien et m'aidera à remettre le peu de neurones qu'il me reste en place. Malgré tout, le sol tangue sous mes pieds et j'ai une étrange impression dans l'estomac. Arrivé à destination, avec la plus grande impatience, je pousse la porte du Coffee Shop, dépose mon écharpe sur le porte manteau (oui, même dans ces moments on reste distingué) et me dirige vers le comptoirs. « Un café s'il vous plait. » A ma grande surprise, ce n'est pas la belle brune que j'ai l'habitude de croiser à chaque fois que je me rends ici; j'en suis presque déçu. Un garçon m'apporte mon bien et je lui donne au creux de la main l'argent qu'il réclame. Tout excité de pouvoir enfin accéder à mon petit plaisir, je me dirige limite en sautillant jusqu'à une table bordant la large fenêtre. Je m'y assois et commence à siroter le précieux liquide. Dans un moment de regard vagues, je balaye la pièce du regard et me rend compte que je me suis assis à côté de la fille. Skylar. Elle écoute de la musique et semble complètement dans son monde et donc loin de la réalité, elle se délecte d'une boisson ressemblant fortement à un café Latté tout en regardant au loin le « paysage » s'offrant à elle. Gueule de bois ou non, je veux attirer son attention. Merde alors, j'en ai marre qu'elle m'ignore comme si de rien n'était, c'est vrai quoi; j'ai pas l'habitude et ça me déstabilise quelque peu. Je dépose bruyamment ma tasse sur la console ce qui a le don de faire tourner le regard de la brune vers l'objet de sa perturbation. Elle jette un œil sur celui qui a pu la déranger, donc moi. « Salut, ça va? » je lui adresse avec un petit sourire. Quel con. J'ai vraiment dit ça moi? Je suis d'un pathétique. C'est bon, elle doit vraiment me prendre pour un con maintenant. Bravo Nemo, tu viens d'entrer dans la catégorie des losers.
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




Show me a coffee and some weed, I'm happy  Empty
MessageSujet: Re: Show me a coffee and some weed, I'm happy    Show me a coffee and some weed, I'm happy  Icon_minitimeSam 9 Avr - 14:46

Show me a coffee and some weed, I'm happy  Tumblr11

    Le regard un peu perdu dans le vague, Skylar réfléchit déjà à ce qu'elle préparera ce midi, quelle recette elle va cuisiner. Elle n'aime pas trop prévoir les choses à l'avance ou cogiter, c'est pas son genre. Mais la cuisine, c'est sa passion. La brune peut passer des heures à psychoter, se tordre les méninges avec un certain plaisir si c'est pour la cuisine. Le seul point positif que sa mère lui aurait léguer, de son vivant ou pas, elle s'enfiche un peu. Quand elle a quitté sa maison y'a environ un an, sa mère faisait un malaise, elle n'a pas eu de nouvelle depuis et n'en cherche pas. Brownsville est derrière elle et tout ce qui a été là-bas n'existe plus et n'a plus aucune importance. Le plus important est ici et maintenant. Vivre intensément, vivre tout court, être heureuse, être bien. En mémoire de Kirieh. La cuisine est la seule chose qui lui donne envie d'être sociale, dans le sens, c'est pas vraiment drôle de cuisiner que pour soi, c'est plus marrant de cuisiner pour les autres, remplir leurs estomacs avides puis c'est avec les critiques qu'on avance et qu'on se perfectionne enfin...Y'a une certaine mesure, faut pas charrier, c'est déjà arriver que la brune pète un boulon sous une remarque acide et balance la marmite de nourriture sur l'insolent. Susceptible sur sa cuisine, peut-être oui. C'est la seule chose où elle a l'impression de faire correctement, de faire quelque chose de bien, créer quelque chose d'unique de ses mains. C'était presque magique, un assemblage d'ingrédients, un feu, une marmite, des tours de passe passe et voilà ! C'est ce qu'elle aimait dans la cuisine, le faite de pouvoir faire ce que tu veux et ainsi tout maîtriser pour avoir un résultat final bluffant, enfin si tu t'appliques. De façon générale, tu sais à quoi t'attendre quand tu mélanges tel ingrédient avec tel mais y'a toujours une sorte de surprise. Une tasse se pose brutalement sur le comptoir près d'elle, comme si la personne voulait la briser, elle sort de ses pensées et instinctivement lève les yeux vers la personne, voir qui est ce débile mentale qui fait tant de bruit, si tôt. Tiens donc. Pas étonnant, c'est lui, le fameux inconnu qui vient tout le temps, il a un nom de poisson ou de sushi que les filles ne cessent de sortir à tout bout de champs. Napoléon ? Polochon ? Euh... Apogon ? Colin ? Grande-gueule ? Quoique s'il s'appelait comme ce poisson, elle s'en serait rappelé et ça lui irait plutôt bien. Bref elle s'en souvient pas et voit pas pourquoi d'ailleurs elle s'en souviendrait. Il lui décoche un petit sourire et ses lèvres bougent mais tout ce qu'elle entend est le rythme lancinant de Depth Affect. Il a l'air d'avoir fait la fête la veille vu sa tête mais il garde une belle gueule, tant mieux pour lui, c'est vrai que le mec n'est pas mal et ferait un bon quatre heures mais c'est pas intéressant, elle y gagnerait rien. Skylar le toise un instant puis détourne le regard reprenant sa position initiale. Tenace. Il abandonne jamais et pourtant combien de fois elle l'a ignoré mais il revient encore à la charge. Impressionnant. La brune sait pas trop si elle doit admirer son courage ou avoir pitié de son pathétisme. Toute fois, elle attrape son Ipod et augmente le volume, une certaine façon de faire comprendre qu'elle veut la paix. Son portable vibre dans sa poche, avec un soupir, elle enlève ces écouteurs et répond « Ouais ? ...Ok ça roule...Hmm...Tagueule et ramène seulement tes fesses...Ouais j'cuisinerai, j'vais faire les courses bientôt...Ouais, de quoi faire un joint c'tout donc apporte-en...J'te fais à bouffer gratos alors fais pas chier. » Elle raccroche et pose son portable sur le comptoir, son pote viendra manger pour midi et lui apporter de la weed, il ne lui en reste juste assez pour la matinée, le temps de faire la bouffe quoi. Elle boit une gorgée et range son portable ainsi que son Ipod dans sa poche, absorbée par la liste d'ingrédients qu'elle fait mentalement et de la trajectoire qu'elle devra faire entre les différents marchés. De la qualité et de bon prix, c'est pas partout. Elle en oublie carrément son voisin de table, en même temps, c'est pas étonnant...
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Lewis
Contenu sponsorisé





Show me a coffee and some weed, I'm happy  Empty
MessageSujet: Re: Show me a coffee and some weed, I'm happy    Show me a coffee and some weed, I'm happy  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Show me a coffee and some weed, I'm happy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» BALTAZAR ♣ show me that smile.
» “ MICAH GINNY EVANS - I THOUGHT WE ALWAYS BE HAPPY. ”
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Même les plus forts ont besoin de douceur :: ღ LA POUBELLE DERRIERE LA MAISON :: BIBLIOTHEQUE DES RP-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit