Cayden & Breony ♥

Ce qui m’avait manqué le plus dans ma vie de célibataire endurcit et croqueuse d’homme ? Eh bien justement c’est les hommes, les coups d’une nuit, depuis que j’étais tombé enceinte je n’avais pas eu de relation avec aucun homme et ça commençait cruellement à me manquait. D’autant plus que la drogue et l’alcool avaient eux aussi été bannis de mon vocabulaire. La solitude, l’ennuie voilà ce que toute ma vie était sans tout ça, bien sûr j’avais ma fille, bien sûr mais elle ne comblé pas le trou béant dans ma poitrine. Personne ne pouvait le remplir du moins personne ne pouvait le faire éternellement. C’est donc en quête de changement que je vais prendre un petit verre dans un bar non loin de chez moi, j’avais décidé de faire ce qu’il fallait pour me sentir mieux même si je devais vider trois bouteilles de whisky et dormir dans le caniveau pour cela. En faite c’est tout autre chose qui a finit par se passé. Devant le bar, un homme, bel homme soit dis en passant, charmant, séducteur, tous ce que j’aimais, cet homme s’appel Cayden. Un étranger vraisemblablement puisque je connaissais presque toutes les personnes de cette ville – en particulier les hommes fallait le préciser – finalement j’avais l’impression que cette soirée serait beaucoup ennuyeuse que je l’espérais. M’approchant de lui je l’avais séduis toute la soirée, quelques gestes, quelques paroles, il n’était pas insensible à mon charme, à mon corps, qui pourrait croire que j’avais une fille ? Mon corps était redevenu comme avant, bien mieux qu’avant en faite. Et c’est ainsi qu’après quelques verres nous nous sommes retrouvés dans son lit. Je dois dire que j’avais énormément apprécié ce moment, me laisser aller dans les bras d’un homme était un plaisir pour moi, chaque homme était différent, chacun d’eux me laisser un souvenir impérissable. Cayden n’échapperait pas à la règle. C’est sans un mot que je me relève de son lit et enfile de nouveau ma robe, c’était très bien, très agréable mais je devais partir, m’éternisé ? Très peu pour moi. Donner mes coordonnées et se revoir ? Encore moins, une nuit et simplement une nuit rien de plus. Et c’est après avoir glissé une dernière fois mes lèvres sur celle de mon amant que je m’en vais, le laissant seul dans ce lit.

Mouai enfin ça c’était la première nuit, parce qu’il y en a eu plus d’une, beaucoup plus en faite. Chaque fois que nous rentions en contact c’était plus fort que nous, nous étions emportés par cette fougue, cette passion presque animal qui se ressentait lorsque nous étions dans la même pièce, je ne savais rien de lui et c’est surement ce côté mystérieux qui me plaisait, ma curiosité était horriblement forte mais après tout je me fichais bien de ce qu’il faisait de sa vie puisque j’avais la mienne de mon côté et que je gardais tout en moi. Malheureusement pour le jeune homme plus je le voyais et plus un sentiment étrange vient m’envahir, son attitude, sa façon d’être, de regarder autour de lui, de poser des questions se voulant discrète, plus les jours passent et plus un pressentiment me vient, un horrible pressentiment en faite. Et si Cayden était flic ? Non… ça serait vraiment dommage d’abandonné mon amant pour une histoire aussi bête… Mais en même temps je n’allais pas non plus risquer la vie des quelques personnes que je connaissais, les amis qui me fournissaient la petite poudre blanche qui pouvait me rendre plus forte et plus énergique. Non ce n’était pas possible je devais me trompé, j’en étais sûr et c’est simplement parce que nous passions quelques bons moments répétitif que ça finissait par me faire peur. Pourtant ce doute n’allait pas partir si vite… Bien au contraire.

Cette nuit là, comme celle de la veille j’étais passé dans une chambre d’hôtel me glissant à l’intérieur comme une jeune adolescente, à la nuit tombée, pourquoi attendre aussi longtemps ? Pour éviter toutes les rumeurs de la ville, pour éviter de nouvelle rumeur sur mon compte. Pas encore. Je m’offre à lui comme très souvent en ce moment, laissant glisser ma robe sur le sol, laissant ses mains sur mon corps, je n’étais pas moins passive pour autant aimant contrôler le trois quart du temps, une dominatrice ne supportant presque jamais être dominée. Soupires, frissons, cris se font entendre dans la pièce avant que d’un souffle les deux amants s’arrêtent enfin. Je me retourne pour le regardé tout en reprenant mon souffle tout doucement. « Cayden… » Proche de lui, de ses lèvres j’avais glissé son prénom entre deux respirations. « Je sais qui tu es. » Que de mystère, je reste silencieuse quelques instants, frôlant une seule seconde ses lèvres avec les miennes. « Tu es flic. » Et voilà c’était lâché, d’un regard provocateur je me lève du lit et entraine le drap avec moi, tout en m’y enroulant. La nuit avait été délicieuse, je n’avais pas envie de gâché ce moment avant d’en avoir complètement terminé, si Cayden était vraiment flic, notre pseudo relation devrait cessé.

Cayden se fichait de moi c’était clair, tous ce qu’il dira ou fera ne m’empêchera pas de penser qu’il était bien flic, avec tout le calme du monde il m’avait assuré que non mais mon côté méfiant me hurler qu’il mentait pourtant il n’y avait aucune trace de son métier. Et je me fichais pas mal de ce qu’il était nous avions une relation purement sexuelle rien de plus que ça, aucune parole, aucun discours, aucune dispute, pas la peine qu’il entrevoit la part de moi qui est pourri jusqu'à l’os, ce n’est que pendant des relations d’un soir que je peux être plus douce, plus gentille, si ça commence à durer un petit peu l’infecte Breony reprend le dessus et tente par tout les moyens de briser l’autre en face à grand coup de pelle. Mon amant n’allait pas échapper à la règle il était clair que bientôt, peut être plus vite que prévue j’allais laisser échappé le monstre en moi et que je finirais la nuit dehors pour mon insupportable caractère, peu pouvait me supporter, en faite… Est-ce que quelqu’un me supporter vraiment ? Hum pas sûr là. Peu importe finalement j’étais très bien seule. Alors que mes lèvres se mirent inévitablement à bougé je lui avoué avoir compris qu’il était flic, une provocation qui se faisait des plus fines, je ne savais rien je testé juste sa résistance. Son visage resta froid, aucune surprise, c’était beaucoup trop bien travailler pour être réel aussi sa réponse ne me rassura pas du tout bien au contraire. « Hum… De toute façon que tu sois flic ou non je m’en fiche pas mal. J’ai rien à me reprocher ». Menteuse ! Mais je le faisais tellement souvent que mentir était devenue une discipline dans laquelle j’excellé réellement, j’avais des choses à me reprocher et la première c’était surement mon rapport avec la cocaïne, cette saleté que je prenais sans même faire attention depuis l’âge de quatorze, cette saleté qui avait fait l’être que j’étais, insupportable, abjecte, horrible, mais la drogue n’était pas mon seul péché loin de là et j’avais bien d’autre truc à me reprocher si mon casier judiciaire était des plus clean c’est simplement parce que je savais comment m’en tirer avec les policiers de Lewis.

Tout en me remettant dans le lit, à genoux devant lui je le regarde, son regard en disait bien plus que les mots mais ses yeux bleus profond avait le désavantage de me faire taire, pour la simple et bonne raison que sa façon de me regardait me rendait vulnérable et dingue. Un sourire s’accrocha sur mes lèvres tout en me remettant entièrement dans le lit pour profiter encore un petit peu du moment. « Je ne sais rien de toi… Tu ne sais rien de moi en faite. Dis-moi quelques petits trucs sur toi… Ce que tu n’aimes pas… Ce que tu aimes par exemple. » En faite je me fichais d’en savoir plus mais je pourrais décrypter un peu ses paroles pour avoir mes propres réponses, tout en parlant je me glisse dans ses bras pour avoir quelques minutes à moi, un instant ou je me sentirais un peu en sécurité et ou sans que personne ne se rende compte je puisse montrer un soupçon de ma faiblesse. Rien que quelques minutes. « Je sais que tu aimes les femmes déjà. » C’était une évidence ça, je profite d’ailleurs de ce moment pour lui donner un baiser dans le cou, baiser se voulant plutôt chaste mais qui allait faire déraper nos deux corps une seconde fois. Et c’est finalement d’une voix aguicheuse que je reprends la parole. « Je sais comment te faire craquer aussi. » Proche de ses lèvres j’avais presque soufflé ses paroles.

Cayden était tranquillement étendu dans le lit, un bras replié derrière sa tête à la laisser parler, non pas qu'il s'en fichait mais il n'avait pas toujours quelque chose à répondre ni même l'envie mais c'était souvent la flemme de dire quelque chose de construit et de cohérent qui le freinait. Du coup il préférait ne rien dire et écouter, ses yeux exprimait beaucoup de choses dont la plupart des réponses qui traversaient sa tête mais aussi les sentiments qui les accompagnaient. Il ne cherchait pas vraiment à le cacher, sauf en cas extrême, il savait que ça faisait craquer certaine fille mais il n'en jouait pas ; c'était comme ça et puis c'est tout.
Breony vint retrouver sa place près du jeune homme tout en lui demandant de parler de lui ; chose dont il avait profondément horreur et qu'il comptait absolument éviter avant d'éveiller des monstres endormis depuis bien longtemps. Il voulait continuer de dormir presque bien, oui ça lui arrivait de repenser à ce qu'il avait vécu et d'en faire des cauchemars et alors ses nuits devenaient insupportables. Mais pour le moment tout allait bien et il n'allait pas tout gâcher juste pour satisfaire sa requête.


- Non, t'a pas besoin de savoir des trucs sur moi.

D'accord c'était froid mais sa réponse méritait d'être claire et net, il ne voulait pas en parler point final et avant qu'elle réussisse à le faire céder, le monde aurait le temps de se renouveler une dizaine de fois, même en lui promettant la lune il ne se dévoilerait pas. En fait il ne se dévoilerait pour rien au monde.
La jeune femme finit par venir trouver une place dans les bras de Cayden et se retrouvant de ce fait contre lui, il n'allait pas râler puisque ça ne lui déplaisait pas de sentir son corps contre le sien et puis ça lui donnerait peut-être une raison de détournait le sujet et il comptait bien attraper la moindre perche qu'elle lui tendrait pour ça. D'ailleurs elle venait de le faire en déposant un chaste baiser au creux de son cou, bien sûr il y était presque habitué mais ça ne le laissait pas indifférent non plus et un furtif sourire s'afficha au coin de ses lèvres l'espace d'une demi-seconde, une seconde tout au plus avant de mourir. Les sourires n'avaient pas leurs places dans sa vie, ni avant, ni maintenant, ni jamais. Finalement elle prit une voix aguicheuse en prétendant savoir comment le faire craquer ; il n'en doutait pas de ça mais la perspective de pouvoir jouer un peu avec elle le fit céder et une lueur joueuse et provocatrice s'alluma dans les yeux bleus du jeune homme.


- Ah oui ? Prouve le alors, on verra bien si t'es aussi douée que tu le prétend.

Il savait bien où tout ça allait les mener et ça ne l'effrayait pas au contraire, après tout il risquait quoi ? Rien. Il n'avait rien à perdre hormis un peu de temps et encore, il n'était pas certain que ce soit du temps perdu que de le passer aux côtés de Breony. Le jeune homme tourna le haut de son corps vers la jeune femme et agrippa ses hanches en la soulevant presque, bon c'est vrai que pour lui elle n'était pas bien lourde. Il la fit ainsi glisser sur lui et cala une main dans le dos de la jolie brune et son autre main remonta jusque sur sa nuque avant d'arrêter sa course sur celle-ci. La lueur dans ses yeux était toujours là ; ses lèvres vinrent effleurer celle de la jeune femme, rapidement et presque de façon infime mais sensuelle, il la cherchait même si il attendait que ce soit elle qui prenne les commandes, parfois ça ne le dérangeait pas de laisser faire la fille et en ce moment c'était le cas.

Une chose est sûre Cayden n’est pas le genre d’homme très bavard, plutôt froid en faite mais c’est ce qui me plait chez lui, je n’ai pas besoin de l’entendre jacasser, je veux un homme qui prend des décisions et des initiatives, un homme qui arrive à me faire taire. C’était totalement paradoxal étant donner que je n’aimais pas être dominée et que je préférais de loin avoir le contrôle de tout. La façon dont il me parler, aussi froid voulait tout dire, il ne voulait pas parler, me parler plutôt, je n’en demanderais pas plus, pourtant d’habitude je suis plus du genre curieuse du moins pas avec tout le monde ceux qui m’intrigue on le droit à ce traitement de faveur qu’ils n’apprécient pas toujours. Mon acharnement peut être qualifié comme chieur mais moi je ne trouve pas, je trouve que c’est normal si on veut être avec une personne un peu plus d’une nuit quelque soit nos relations on se doit d’être méfiant et de faire attention à nos fréquentations. Aussi je ferais quelques recherches sur cet homme si curieux et si étrange mais je ne demande rien de plus pas la peine que je m’attire ses foudres. Je n’avais pas besoin de ça en ce moment, pas besoin d’un ennemi de plus. Après un léger baiser dans son cou je sens que mon poisson à mordu à l’hameçon, je l’avais aguiché certes mais je savais au fond de moi que tout les moyens seraient bons pour me faire lâcher l’affaire et me faire la fermer. Je me retrouve plutôt rapidement sur lui, à cheval, il joue avec moi ce n’est pas une très bonne idée, son regard me fait vraiment fondre, ses yeux bleus pouvaient me faire faire tous ce qu’il voulait comme hypnotisé je laisse couler quelques secondes sans rien dire puis un sourire élargie mes lèvres quelques instants avant de s’évanouir tout aussi vite que celui de Cayden. Je prends ses deux mains dans les miennes croisant ses doigts avec les siens et lui remonte au dessus de sa tête, je me penche et frôle ses lèvres très légèrement, je lui rends la monnaie de sa pièce tout d’abord. « Tu me vexe là… tu doutes de mes capacités ? Tu ne disais pas ça tout à l’heure hein. » Et c’est après ses paroles que j’accroche ses lèvres avec les miennes, puis relève la tête mais emprisonne toujours ses mains. J’allais me priver de caresse mais tant pis je voulais voir en combien de temps Cayden craquerait et reprendrait le dessus.

Mes lèvres quittent les siennes pour parcourir sa peau, son cou tout d’abord, mes baisers se faisant moins chastes que les premiers, frôlant simplement sa peau du bout des lèvres je voulais le laisser regretter d’avoir voulu me pousser à bout et de m’avoir chercher. Remontant jusqu'à son oreille je chuchote. « Tu es vraiment prêt à tout pour ne pas répondre à mes questions hein… Même à te laisser faire par une femme… Moi ça me va. J’aime ça. » C’était de la pur provocation, provocation qui était accompagné d’un magnifique sourire d’une hypocrisie dont j’avais l’habitude. C’était plus fort que moi je ne pouvais pas faire autrement, les seuls fois ou je la fermé c’était quand une personne me laissait indifférente et encore je trouvais toujours un moyen de chercher la petite bête. Désolé Cayden, ne me laisse pas faire remet moi à ma place mais ne me vire pas je suis ainsi, je le serais toujours, faut s’y faire ou abandonné. Est-ce que je valais le coup de supporter quelques paroles de temps en temps ? Pas sûr. Je relâche ses mains finalement libérant ainsi mon emprise sur lui. « Nous sommes à égalité au moins là ». Un petit sourire espiègle s’accroche de nouveau sur mes lèvres et je redépose un baiser passionné sur les lèvres de mon amant.

Maintenant que la jeune fille avait prit place sur lui, Cayden pouvait admirer ses courbes sans problèmes et surtout sans en être gêné, c'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient ainsi et si ça avait dérangé Breony, elle le lui aurait sûrement fait remarquer. Elle resta quelques secondes avant de prendre la parole et de faire une remarque à laquelle il esquissa un bref sourire qui laissait poindre une pointe d'amusement, à peine son sourire se fut-il enfuit que la jeune femme prit les mains du beau blond, croisa ses doigts avec les siens et les emprisonna ainsi au dessus de sa tête. Il la laissait faire parce que pour le moment ça ne le dérangeait pas, si il l'avait vraiment voulu il aurait pu se dégager facilement, il devait bien faire le double de son poids alors cela aurait été un jeu d'enfant mais non. Cette situation l'amusait presque et il se laissa donc docilement faire, enfin docile pour le moment.
Les lèvres de la jeune fille se baladèrent sur la peau du jeune homme pendant un petit moment avant de venir terminer leur chemin près de son oreille où elle lui murmura qu'il était vraiment prêt à tout pour ne pas répondre à ses questions quitte à se laisser faire par une femme mais que ça lui allait. Oui c'est vrai, il était prêt à beaucoup de choses pour éviter les questions concernant sa vie et surtout son passé, autant parler de sa vie actuelle le dérangeait mais c'était pas un réel problème alors que parler de son passé, c'était pire que tout pour lui et même pas ensageable au bout du compte. Du coup, toutes les excuses étaient bonnes pour éviter d'avoir à aborder le sujet et là il en avait trouver une bonne ; rentrer dans son petit jeu, maintenant que c'était fait il espérait être tranquille pour un moment.


- Je sais que tu aimes.

Il la regarda droit dans les yeux avec un léger sourire en coin, auquel vint s'ajouter un rapide haussement de sourcil charmeur dont il avait le secret. Ses yeux brillaient de malice et bien sûr il avaient quelques arrières pensées mais il se doutait que c'était la même chose du côté de la jeune femme. Enfin elle se décida à libérer les mains du jeune homme qui vinrent se poser le long des côtes de la jeune femme tandis que celle-ci entreprenait un baiser passionné auquel il répondit sans se faire prier. Ce baiser dura quelques instants avant que Cayden décide de reprendre les commandes, ils roulèrent dans le lit deux places et c'est ainsi que le jeune homme se retrouva à nouveau sur Breony et planta ses yeux bleus dans les siens.


- A égalité ... T'es sûre ?

Il lui décrocha un furtif sourire charmeur avant d'entreprendre une longue série de baisers le long du cou de la jeune femme, prenant le temps de sentir chacune de ses réactions puis ses lèvres allèrent s'aventurer au creux de la poitrine de la jolie brune avant d'attarder leur course sur son ventre plat et parfait. Il devait avouer qu'elle n'avait aucun défaut physique mais même si ça avait été le cas ça ne l'aurait pas dérangé, non pas qu'il s'en fichait mais il choisissait plus ses 'compagnes' en fonction de leur caractère et de leur façon d'être. Breony était un peu ce qu'il aimait ; un caractère bien trempé, un physique qui pouvait faire rêver et surtout, surtout, elle ne parlait pas tout le temps. C'était sans doute ce qui était le plus agréable pour Cayden, ne pas avoir besoin de parler tout le temps juste pour meubler une conversation qui sonnait fausse.

Qu’est ce que je disais déjà ? Ah oui que Cayden finirait très rapidement par reprendre le contrôle de la situation, je commence à le connaître maintenant ça fait tout de même plusieurs fois que nous nous retrouvons dans cette situation mais bon moi ça me va, je me ferais docile si ça peut lui plaire, pour une fois je vais être gentille, même si mon caractère m’empêche dans la vie de me montrer docile et gentille au lit je pouvais faire des efforts, non pas pour l’homme dans mes draps non mais pour moi-même, tout contrôler me fatiguée énormément j’avais besoin de lâcher la bride de temps à autre. Voilà comment je choisissais mes amants, parce que oui si lorsque j’étais adolescente les hommes avec qui je couchais n’étaient triés que par le physique aujourd’hui et depuis un petit moment je faisais le choix de ces hommes par leurs caractères en plus de leurs physiques. Ils devaient être froid physiquement, plus vieux que moi ce qui leurs donnaient une certaine expérience que j’appréciais, je me sentais en sécurité pendant quelques heures tout du moins et il ne fallait pas oublier le plus important ils devaient être doté d’un caractère assez puissant pour pouvoir m’avoir, si j’étais docile de temps à autre lorsqu’un homme tentait de me séduire j’étais dès plus sauvage, j’aime jouer avec les hommes. Cayden est un mélange de tous cela, son physique était tout bonnement parfait il n’y avait aucun reproche à lui faire, son visage était tout aussi froid que le mien et nous avions presque des points communs, la passion prenant le pas sur toutes curiosités sur nos vies respective. Et il fallait bien l’avoué c’était un très bon amant parce que oui pour un coup d’un soir c’est le plus important quand même. A peine ses mains lâchés que Cayden glisse ses mains sur ma taille et me bascule comme si je pesais absolument rien, faut dire qu’à côté de lui j’étais des plus légère et qu’il pouvait me soulevé comme il en avait envie. Son regard plongeait dans le mien m’empêche de broncher et de dire quoi que ce soit, je l’écoute parler avant de pouvoir me détacher de ses yeux. « Tu n’as pas pu t’en empêcher hein… je savais qu’en te lâchant tu me basculerais. » Un sourire en coin s’accroche à mes lèvres aucun reproche, j’aimais le sentir comme ça j’en profitais au maximum.

A croire que cet homme commençait à connaître mon corps parfaitement, les baisers qu’il me donnait dans mon cou me décroche quelques frissons, plutôt léger, mes mains passant tout doucement dans son dos, mes ongles glissant sans lui faire de mal, j’apprécie ses baisers. Ceux descendant sur ma poitrine me donnent un peu plus de frissons que je ne pouvais contrôler. Mais c’est lorsqu’il commence ses baisers sur mon ventre que ma peau monte tout doucement en température, alors que certaines étaient très sensible dans le cou, moi mon ventre était surement l’endroit qui me rendait le plus folle, le pire ? C’est que c’était très rapide. D’une voix légèrement tremblante je décide de l’ouvrir… encore. « Mmmh… Monsieur Silley c’est de la triche ça. » Je me mords la lèvre quelques instants avant de stopper ses baisers en attrapant ses mains et en le tirant sur moi de nouveau, le contact de sa peau sur la mienne laisse ressortir un nouveau frisson incontrôlable au creux de mon dos. Je profite quelques instants de ses yeux avant de frôler ses lèvres avec ma langue, mon souffle chaud se perdant sur ses lèvres. Dans un murmure je lui glisse une parole. « Si tu fais ça tu vas me rendre folle. » Ma voix se faisait sensuelle, mon regard était joueur, ma jambe se glisse tout doucement celle de mon amant entreprenant ainsi quelques douces caresses tout en parlant.

Quand il y réfléchissait bien, il ne s'envoyait pas en l'air avec n'importe qui en raisons de son amour propre. Bien sûr il voulait de belles filles mais le challenge de pouvoir espérer avoir des filles de caractère dans son lit était vraiment tentant pour lui, c'est pour ça qu'il était satisfait d'avoir eu Breony. Bon au début il avait un peu galéré mais maintenant tout allait bien dans leur semblant de relation, ils ne se parlaient presque pas ; elle parlait plus souvent toute seule et il ne répondait que si cela était vraiment nécessaire. La plupart du temps il se contentait d'hocher la tête, d'esquisser un furtif sourire ou d'hausser rapidement un sourcil en guise de réponse mais il estimait que pour lui c'étai bien assez. Par rapport à son passé, avoir des rapports comme ça avec une fille devrait le dégouté mais non ... Quand il y pensait il trouvait ça étrange ; ce qu'il avait vécu à cause de son beau-père l'avait détruit intérieurement, il n'avait jamais pu se reconstruire, pourtant il avait essayé mais il n'arrivait pas à passer à autre chose, ça lui était impossible et il avait alors abandonné l'idée d'être quelqu'un de normal. Il était devenu comme ça, froid, direct, sarcastique et méchant, déterminé jusqu'au bout des doigts et il était content d'être comme ça au final ; c'était cette carapace qui le protégeait du monde extérieur mais surtout des gens et de leurs réflexions.


- Parce qu'il y avait des règles ?

Evidemment il considérait qu'il ne trichait pas puisqu'il n'y avait pas eu de règles pré-établies entre eux, hormis l'interdiction d'éprouver des sentiments et de la jalousie. Ses lèvres ne se baladèrent pas plus longtemps sur le ventre de son amante car il se retrouva à nouveau avec son visage près du siens et il sentit la langue de la jeune fille venir effleurer ses lèvres avec douceur et sensualité. Ses yeux se plantèrent dans ceux de la jeune fille, qu'exprimaient-ils ? Désir, passion, indifférence ? Il l'ignorait, il ne savait même pas ce qu'il ressentait et avait recononcer à comprendre le focntionnement des sentiments, trop de prises de têtes et de quoi donner mal à la tête à un aspirine.
Le jeune homme se saisit des lèvres de Breony dans un baiser passioné après qu'elle lui ait parler avec cette voix sensuelle qui le rendait dingue, il se demandait bien pourquoi ça lui faisait cet effet mais il ne se posa pas longtemps la question. La langue de Cayden vint jouer avec celle de la jeune femme tandis que leur deux corps se pressaient l'un contre l'autre, leur chaleur s'échangeaient et il commençait à avoir de plus en plus chaud. Il devait bien l'avouer, il adorait quand Breony parcourait son corps avec ses mains ou ses jambes, ah ses jambes, elles étaient douce et grandes, de grandes jambes comme il les aimaient. Pas étonnant qu'elle lui avait tapé dans l'oeil.
Ses lèvres finirent par se détacher de celles de son amante avant de retourner jouer sur le ventre plat et parfait de la jolie demoiselle, profitant de ce moment pour la faire languir, il savait qu'elle était réellement sensible à ce point là et il en jouait dès qu'il en avait l'occasion. Mais pas trop longtemps, il fallait pas qu'elle s'en lasse, surtout pas. Au bout de quelques secondes les lèvres de Cayden vinrent explorer la parcelle de peau douce et chaude sous le nombril de la jeune fille. Il osait, il osait toujours et c'était ça son truc ; pousser à l'extrême, connaitre les limites des personnes qu'il fréquentait. Bien sûr avec elle, il n'avait pas de mauvaises attention, ils prenaient juste du bon temps ensemble.

Cet homme avait le don de me laissait parfois perplexe, oh ce n’est pas parce qu’il ne parlait pas, ça non j’avais l’habitude c’est son regard qui me laissait perplexe, il n’arrivait pas à me dévoilé quoi que ce soit sur mon amant et ça me déstabilisé, moi Breony, la grande manipulatrice, je ne laissais jamais rien paraître même mon regard était vide comme si je savais parfaitement que c’était une faiblesse de laisser ses sentiments dirigé un regard, on pouvait lire tous ce que l’on voulait on dit que les yeux sont les fenêtres de l’âme je suis assez d’accord avec ça. Aussi trouvé une personne qui cache aussi ses sentiments jusqu'à n’avoir qu’un regard vide comme le mien c’était très déstabilisant. Et parfois j’en viens à vouloir lui demander, mais qu’est ce que tu ressens là tout de suite ? Dis-moi. Parle. Ouvre la bouche ou montre-moi. Je suis prête à t’écouté je t’assure. J’imagine maintenant assez bien ce que l’on se pose comme question quand on me voit finalement et je comprends aussi pourquoi on me prend avec des pincettes ne sachant pas si j’étais de bonne ou de mauvaise humeur. Seuls ses gestes me montraient que physiquement je lui plaisais. Celui-ci était à la fois tendre, doux et parfois plus brutale c’est ce que j’aimais, si la douceur n’était pas ma spécialité dans la vie de tout les jours j’aimais en recevoir de temps à autre, ben oui j’étais humaine aussi et j’avais des sentiments même si ils sont durs à voir, même si je cache tout je pouvais ressentir des choses aussi. Je n’étais pas froide comme la glace heureusement.

Ses lèvres étaient vraiment douce et les sentir sur les miennes me faisaient là aussi beaucoup d’effet, ses baisers passionnées, sa langue jouant avec la mienne, j’adorais tout bonnement ça. Il ne tarda pas à recommencer ses baisers sur mon ventre qu’il avait l’air d’appréciait, je ne sais si c’est mon corps ou mes réactions qu’il aimait quoi qu’il en soit moi ça me rendait folle, mais littéralement, décuplant ainsi mes frissons et me rendant très rapidement brulante ce qui était sûr il savait s’y prendre. Une main sur le dos de mon amant, l’autre sur le matelas j’agrippe silencieusement le drap entre mes doigts fins, dans un souffle je lui murmure quelque chose. « Non… aucun règle… continue. » C’est vrai entre nous aucune règle sauf deux, la première venait de moi aucune jalousie, les coups d’un soir amène parfois de la jalousie et la possessivité moi je n’étais ni l’une ni l’autre Cayden allait voir qui il voulait et j’allais voir qui je voulais, aucune règle c’était le principe, j’avais connu des histoires de ce genre plus jeune et ça avait mal finit à cause de la jalousie. La deuxième c’est installé seule, aucun sentiment, pas d’amour rien du tout, pas dur pour moi puisque je n’avais jamais ressenti ce sentiment pour quiconque.

Mes caresses se faisaient toujours aussi douce, mon pied remontant le long de la jambe de mon amant, ne pouvant rien faire de plus vue ou il était en ce moment, frolant tout doucement son dos avec ma main, je savais qu’il aimait ça, sentir ses mains sur lui, je le sentais. Son souffle était aussi chaud que le mien, je le sentais frôler mon ventre, c’est à celui qui craquera le premier… Mes jambes s’enroulent tout doucement autour de celui ci pour le resserrer un peu plus contre ma peau. Finalement c’est moi qui allait craquer le plus vite je le sentais…

Quand il y repensait il se demandait comment il avait fait pour surmonter ce qu'il avait vécu, toutes ces horreurs qu'il avait subit restaient encrées au fond de lui, parfois même il avait l'horrible impression de revivre certaine scène en fermant les yeux, quand il dormait ... C'est pourquoi il dormait peu, c'était pas volontaire mais il avait besoin de dormir peu pour ne pas devenir dingue et ne pas devenir un bourreau comme l'était son beau-père. Au cours de sa carrière il avait rencontré beaucoup de personnes qui étaient devenues des monstres à cause des expériences qu'ils avaient vécues par le passé, il ne voulait pas devenir un monstre mais il savait qu'on ne pouvait sortir d'un drame pareil sans séquelles. Ses séquelles à lui c'était cette distance qu'il mettait entre lui et les autres personnes de ce monde, entre lui et les sentiments, entre lui et la vérité, entre lui et son passé ... Il aurait aimé oublier son passé comment on oublie ses clés de voiture dans son appartement mais comme quand on oublie ses clés de voiture on remonte les chercher, c'est pareil avec son passé. On cherche à le fuir mais peu importe la raison, peu importe le moment ; il finit toujours par nous rattraper, toujours.
Les lèvres de Cayden exploraient le ventre et le bas ventre de la jeune femme depuis un moment avant de finir par remonter pour attraper ses lèvres et jouer avec en les frôlant ou en les saisissant pour les relâcher finallement. Il aimait jouer avec elle, a vrai dire quand ils étaient ensemble, la faire languir était un de ses passe-temps favoris, il se sentait puissant et faut avouer qu'elle ne pouvait pas faire grand chose sans son accord et de savoir ça lui donnait encore plus l'envie de la taquiner. Il s'installa au dessus de la jeune fille un bras de chaque côté d'elle en s'appuyant sur ses coudes, une de ses mains venant jouer avec les longs cheveux bruns de Breony tandis que son corps se colla au sien. Il sentit la chaleur du corps de la jeune femme contre le sien ce qui lui procura un frisson.
Il planta ses yeux dans ceux de la jeune femme mais il n'avait rien a dire et il ne comptait pas faire d'effort pour trouver quelque chose, les discussions qui ne vont nulle part c'était pas son truc et ça ne le deviendrait jamais. Il n'y avait rien de plus ennuyant qu'une conversation qui n'allait nul part. En fait en ce moment il se demandait si elle allait prendre le dessus ou les laisser là.


- La tigresse s'est calmée ?

Tous ses baisers me rendait tout doucement plus brulante à chaque seconde qui passait, il me faisait languir, il adorait faire ça pour voir dans combien de temps je craquerais, combien de temps je mettrais avant de lui demander d’une voix tremblante d’assouvir mes désirs. J’étais très souvent sur le point de craquer mais je n’aimais pas perdre, je détestais avoir besoin de lui demander ça, je préférais de loin qu’il prenne l’initiative quand il en avait le plus envie. Je le regarde attentivement pendant qu’il touche mes cheveux, c’est la première fois qu’il fait ce genre de geste ça fait bizarre de sentir une caresse différente des autres, c’était agréable, j’en profite d’ailleurs quelques instants pour me laisser aller tout doucement. Je souris en le sentant frissonné quand son corps se colle au mien à croire que je n’étais pas la seule à être bien parti. Mon souffle brulant se perd de nouveau sur les lèvres de mon amant quand celle-ci s’ouvre « Je ne suis pas la seule à être brulante maintenant. » Je frôle de nouveau ses lèvres avec ma langue avant d’entreprendre des baisers le long de sa joue jusqu'à son oreille, de nouveau ma langue vient jouer avec le lobe de son oreille, plantant quelques instants mes dents sur son lobe je relâche la pression pour ne pas lui faire mal, mes lèvres toujours proche de son oreille mon souffle chaud se glisse à l’intérieur. Mes ongles glissent de nouveau sur son dos jusqu'à ses fesses que j’aimais, demain il aura surement des marques mais ça ne lui fera pas de mal et puis il en avait l’habitude parfois j’étais une véritable tigresse et emportait par mon plaisir je ne retenais pas mes mains de le griffer sans le vouloir, bien sûr après notre nuit je m’en voulais toujours un peu il avait le droit à des petites excuses et un petit sourire qui va avec, à croire que ça ne l’embêter pas tant que ça sinon il me dirait d’enlever mes mains de son dos tout de suite.

Sa peau était si douce c’était plutôt rare chez un homme, j’aimais ça, je ne pouvais m’empêcher de l’embrasser sur chaque parcelle de sa peau, des endroits que je pouvais atteindre étant donner que Cayden était sur moi. Justement le seul endroit que j’arrivais à atteindre pour l’instant c’était son visage, son cou et ses épaules, à ce niveau là je laissais simplement mes lèvres glissaient sur sa peau, la frôler simplement. Ma main droite s’enlève de son dos et je la glisse sur son torse lui faisant des caresses de haut en bas avant de descendre encore un petit peu plus bas, histoire de le chauffé tout doucement. Finalement j’avais peut être pas envie d’être la première à craquer cette fois ci. Lorsqu’il me demande si la tigresse s’est calmée je ne lui accorde qu’un sourire en coin avant de lui répondre plutôt sensuellement. « La tigresse n’est jamais calmée mais je me suis fais docile ce soir, je pensais que ça te plairait… avoir le contrôle. Te sentir puissant et dominateur. » J’accroche sa lèvre après avoir parler, j’étais docile mais pas passive non plus et j’avais ce besoin intense de devoir l’embrasser.

Chacun des contacts qu'elle lui offrait était comme goûter au fruit défendu ; plus qu'agréable mais ça lui procurait aussi la sensation d'un danger. C'était pas elle qui était dangereuse mais la relation qu'ils entretenaient, c'était surtout à qui aurait le droit de dominer et la plupart du temps on trouvait la réponse en tâtonnant. Ce qu'il craignait le plus c'est de se heurter à elle à cause de leur envie de dominer à tout les deux et si jamais il s'engueulaient pour ça, ça risquait de tourner au vinaigre. Il fallait donc faire parfois des concessions et ça c'était pas le dada de Cayden, loin de là.


- Mais ça me plaît.

Apparemment aujourd'hui c'était lui qui avait le droit de dominer et de faire presque ce qu'il voulait d'elle. Il choisit donc d'innover et se retrouva vite en position assise avec la jeune fille assise sur lui, son corps qu'il sentait brûlant collé au sien qui ne l'était pas moins. Le jeune homme la regarda quelques instants dans les yeux avant d'entreprendre un baiser fougueux et passionné, une de ses mains bien calée dans son dos pour la maintenir collée à lui et l'autre main remontée à l'arrière de sa tête s'entremêlant avec ses cheveux presque emmêlés à causes de leur jeu. Même si Cayden était le garçon froid et sans sentiments par excellence il ne pouvait s'empêcher de succomber au plaisir que lui procurait le goût des lèvres de la jeune fille et la douceur de ses caresses ... Même si de temps en temps elles étaient loin d'être douce ! Souvent il lui arrivait de se retrouver avec des marques dans le dos le lendemain et presque à chaque fois elle s'en excusait, il se contentait souvent de lui adresser un regard approbateur et un sourire dans ses bons jours.
En fait ce qui l'étonnait le plus dans leur relation c'était leur capacité à ne presque pas avoir de contact, bien sûr ils avaient échangés leurs numéros mais ils s'appelaient rarement, ou alors juste pour se trouver une soirée à passer ensemble mais rien de plus, surtout pas pour se raconter leurs vies ou leur péripéties. Cayden avait bien assez de ses problèmes pour ne pas s'encombrer de ceux des autres et il imaginait sans peine que c'était la même chose du côté de Breony.
Le jeune homme quitta les lèvres de la belle pour les aventurer, avec une lenteur qui pouvait paraître exaspérante à la jeune femme, le long de son cou puis sur ses épaules où il s'attarda en profitant pour saisir délicatement la peau douce de la jeune fille avec ses dents entre deux baisers.

Faire des concessions pour un homme ? Ce n’était pas du tout mon genre, pourtant il faut se rentrer dans la tête que parfois on perd, on ne peut pas gagner à tout les coups. J’avais beau avoir une tendance à vouloir gagné parfois j’abandonné la partie, soit parce que j’étais à bout de force, soit parce que j’étais dans un bon jour ce qui n’arrivait pas très souvent, soit pour être plutôt plaisante comme ce soir. Il était clair qu’entre Cayden et moi il y avait un truc étrange une relation purement physique voué à l’échec, pour l’instant tous ce passé bien mais pour combien de temps encore ? Bonne question. Les coups d’une nuit à répétition amènent souvent des paroles, des questions et ni l’un ni l’autre ne voulions nous livrés. Nos caractères similaires entraineraient une guerre sans merci lorsque nous en aurions marre. Pourquoi ne pas arrêter tout de suite et prendre un autre amant ? Parce que je devais bien l’avoué Cayden avait un je ne sais quoi qui me rendait folle, sa façon d’être, sa façon de me regarder, ses baisers, tout en lui me donnait envie de revenir le voir, il avait du charme, un charme qui me faisait revenir à lui sans savoir vraiment pourquoi. Aucun sentiment ne se mêlait à notre jeu et je crois que là aussi ça m’aidait à revenir, près de lui je n’avais pas peur qu’il tombe amoureux de moi et j’espère que lui savait que je n’étais pas le genre de femme collante et amoureuse. Le seul jeu que j’aimais avec lui c’était le moment ou je tentais de le séduire comme si c’était la première fois, amenant un petit truc en plus pour qu’une nuit soit différente à chaque fois.

Sans m’en rendre compte je me retrouve à cheval sur mon amant, mes jambes se croisent autour de sa taille, resserrant mon emprise autour de lui pour être le plus coller à lui et lui laisser le soin de sentir à quel point mon corps chauffé tout doucement à chacun de ses gestes. Mes mains passant sur ses épaules presque en les frôlant, la tendresse n’était pas mon genre du tout mais parfois il en fallait bien, il n’y avait que dans les bras d’un homme que ce côté de moi ressortait légèrement. Mon étreinte se resserra quand celui-ci m’embrasse avec fougue et passion, il avait beau tenté de me faire craquer j’avais bien l’impression qu’il n’était pas loin de craquer lui aussi. Abandonnant ses lèvres une seconde je me laisse passionné quelques instants par son regard avant de passer ma langue sur ses lèvres l’espace d’un instant pour le chauffé encore un peu. Sous ses baisers dans mon cou et sur mes épaules mon corps me laissa un peu perplexe, des frissons échappés, je me cambre légèrement pour le laisser faire. Alors qu’il accroche ma peau avec ses dents un léger soupire ressort de mes lèvres. Tient ça me plait beaucoup ça, première fois que mon cher amant me le fait. « Continue… J’aime ça. » C’était sorti tout seul de mes lèvres tout comme le soupire, ma voix était légèrement tremblante mais sans plus, j’aimais ce qu’il me faisait et je savais que ça lui plairait de le savoir même s’il le voit très bien avec mes réactions.

C'était étrange quand même la relation qu'ils avaient, ils étaient ensemble juste pour leur attirance physique mais c'était pas vraiment être ensemble. A quand remontait sa dernière relation longue quelle qu'elle soit ? A très loin. Il avait mentit à Breony à propos de son boulot, il ne lui dirait jamais la vérité d'ailleurs. C'était surtout à cause de son boulot qu'il ne pouvait pas avoir de relation de couple ni de relation sérieuse tout court en fait. Et puis il n'en avait pas vraiment envie, pour lui les sentiments étaient superflus et ne servaient qu'à faire souffrir les gens. Célibataire ; ça c'était le pied, pouvoir sortir quand on veut, rentrer à l'heure qu'on veut, voir qui on veut et on est jamais obligé de se justifier et rien que ça c'est tout simplement planant.
Cayden tenait bien trop à sa liberté pour se la laisser voler par une fille ou peut-être par la fille qui saurait atteindre son cœur, si il y en a un quelque part sous la glace. Il savait que cette fille pourrait exister mais il ne la cherchait pas réellement, il avait surtout peur de la trouver et de devoir se dévoiler, faire tomber le masque qui le protège des autres. C'était peut-être pour ça qu'il n'avait jamais personne dans sa vie ; il ne voulait surtout pas prendre le risque de rencontrer quelqu'un de peur de devoir faire tomber le masque si jamais ce qu'on appelait 'sentiments' s'emmêlaient.
Un furtif sourire passa sur les lèvres de Cayden après la remarque de la jeune femme, tant mieux si elle aimait ça comme ça il pourrait continuer à loisir. Ce qu'il fit d'ailleurs ; il mordilla à nouveau l'épaule de Breony en serrant parfois ses dents un peu plus fort tandis que ses mains vinrent glisser le long des jambes de la jeune femme qu'il caressait inlassablement. C'est vrai qu'elle avait des jambes magnifiques.


- Tant mieux si tu aimes.

Sa voix était presque un murmure et légèrement saccadée, il avait de plus en plus de mal à ce contrôler et ça il le devait à l'effet que lui faisait Breony ; son corps chaud contre le sien le rendait dingue et son parfum l'enivrait presque totalement. Il devrait y être habitué pourtant avec toutes les fois où ils s'étaient retrouvés ensembles mais non, c'était comme si c'était nouveau à chaque fois parce que, inconsciemment sûrement, ils faisaient tout les deux en sorte d'innover à chaque fois. De cette façon ils ne se laissaient jamais l'un de l'autre et ça, Cayden n'allait pas s'en plaindre au contraire.

Les hommes sont toujours ou presque toujours d’accord pour avoir une relation d’une nuit avec une jolie femme, il suffit très souvent d’avoir les atouts qu’il faut mais aussi l’attitude qui va avec, seulement parfois ils finissent par s’accroché et ça je ne pouvais pas l’accepté. J’ai eu beaucoup de problèmes avec cela étant plus jeune aujourd’hui je fais attention au partenaire que je choisi pour ne pas renouvelé les erreurs du passé et me retrouvé avec un boulet au pied. Avec Cayden j’étais sûre de mon choix jamais au grand jamais il ne s’accrocherait et surtout pas à moi. Pour moi l’amour est un sentiment complètement idiot, qui ravive une énorme faiblesse que je ne souhaite pas ressentir. Certains peuvent dire que j’ai un cœur de glace, d’autres que je suis une garce mais je suis loin de ça, je suis juste une femme qui ne veut pas souffrir et qui ne souhaite pas s’investir avec un homme, j’ai d’autre souci en tête que de me demander ce que fait mon amoureux avec qui il est, s’il me trompe pas et s’il ne cherche pas à me faire souffrir. Quoi ? J’ai une vision étrange de l’amour je le sais parfaitement, pour moi il était clair qu’un homme restait un homme et que peut importe l’amour qu’il ressentait pour sa femme il passait tout son temps à la trompé j’avais largement eu le temps de le voir, j’avais eu suffisamment d’hommes mariés dans mon lit pour savoir que les hommes sont tous des salops ou presque tous. Un homme qui a une aventure ce n’est pas très grave, une femme qui à un amant ou plusieurs est traitée comme la pire des garces. D’où venait cette discrimination ? Peut être des films à l’eau de rose ou des bouquins au rabais, c’est vrai la femme est toujours douce et gentille dans ce genre d’histoire, elle ne fait jamais rien de travers et elle est parfaite, moi je m’accepte avec ma quantité de défaut et même je dirais que le trois quart de mes défauts font ma force.

J’arrivais à sentir que Cayden commençait à avoir du mal à se contenir et à ce contrôlé j’aimais sentir ce moment ou il tentait vainement de me faire craquer la première. Je n’étais pourtant pas loin de craquée moi aussi, ses baisers, ses petites morsures me plaisaient et me faisait énormément d’effet, du coup j’avais du mal moi-même à ne pas lui demander de laisser tombé les préliminaires pour enfin assouvir mon envie. Je me concentrée au maximum pour ne pas laisser échappé des soupirs mais mon corps en décidé autrement. Il caressait mes jambes inlassablement, il les aimait je pouvais le sentir, c’était un de mes atouts il fallait bien le dire. Je ressers encore mon emprise sur lui avec mes jambes ne lui laissant plus aucun doute sur ce que j’attendais tout de suite de lui. J’attrape son visage doucement entre mes mains et lui offre un baiser plutôt fougueux mais avec une certaine douceur que j’affectionné tant. Accrochant sa lèvre de temps en temps, passant ma langue sur la sienne et sur ses lèvres. Mes mains se positionnant sur son torse et remontant jusqu'à ses épaules. Pendant notre baiser ma main commence à joué avec ses cheveux, première fois que je le faisais, ça n’avait pas besoin d’être toujours sauvage entre nous, je restais une femme et parfois, oui parfois j’avais besoin de cette tendresse qu’il m’offrait mais que je me refusais à lui donner. Ce n’est en aucun cas un sentiment que je lui montrais je ne ressentais rien pour lui à part un désir profond mais même le plus solide des hommes avaient besoin parfois de se laisser aller à un petit peu de douceur non ? Si ça ne lui plaisait pas il me le dira et me rejettera, je ne le prendrais pas mal… à moins qu’il me laisse en plan bien sûr.

Les moments qu'ils passaient avec Breony étaient sans doute les meilleurs qu'il passait au cours de ses journées, non pas que sa vie était pleine de merde mais elle était plutôt compliquée et les pensées qui le submergeait n'arrangeaient rien. Bien sûr il aurait pu en parler à quelqu'un mais à qui ? Ce qu'il avait sur le cœur c'était pas le genre de chose qu'on peut déballer au premier venu, c'est difficile à dire, à expliquer, tout d'abord parce que c'est humiliant et ensuite parce que ça oblige à revivre les instants dont on parle. En parler à Breony ? Non surtout pas, bon c'est vrai qu'il n'avait presque qu'elle dans le coin mais il ne voulait pas lui en parler et même si il le voulait c'était pas sûr qu'il le pourrait. Mais c'est surtout qu'il avait peur, peur que si jamais il faisait ça elle ne le regarderait plus jamais pareil et peur que ça brise tout entre eux. Et puis elle risquait de se foutre de lui et ça il ne le voulait surtout pas, la plupart des gens n'imaginent pas qu'un mec comme lui ait pu vivre ce qu'il a vécu, ça casserait le mythe.
Il sentait les lèvres de la jeune fille sur les siennes et ne se faisait pas prier pour répondre à son baiser tandis que ses mains se baladaient le long du corps de la jolie brune en frôlant sa peau. Cayden pensait que rien ne pouvait venir briser ce moment pourtant il se trompait, un téléphone qui sonne c'est rien n'est-ce-pas ? Mais si jamais la fille avec qui vous êtes se prend un coup de speed et décide de fouiller son nez dans vos affaires pour savoir qui appel ? C'était bien le genre de Breony alors autant dire que son cerveau fonctionnait à cent à l'heure pour trouver une solution ; ignorer ou répondre. Avec un peu de malchance c'était son patron qui appelait pour savoir où il en était dans sa mission. - Dans un lit avec une fille ça te va ? - Alors il priait pour se tromper mais c'était peu probable il le savait bien. Cayden choisit d'embrasser la jeune femme dans le cou, en prenant soin de frôler chaque centimètre de sa peau avec ses lèvres tout en la gardant contre lui.


- Fais pas attention.

Évidemment il ne s'attendait pas à ce qu'elle l'écoute mais avec un peu de chance ça détournerait son attention. En plus il ignorait où était son portable alors vous comprendrez qu'il n'ait pas particulièrement envie de courir après pour l'attraper avec la jolie brune.

C’était étrange mais je me sentais bien avec Cayden, je n’avais pas peur de m’attaché à lui mais j’aimais être dans ses bras, je ne lui parlerais pas de ma vie et je savais parfaitement bien qu’il ne parlerait pas de la sienne. Pourtant je sentais qu’il en avait gros sur le cœur, mon côté parfois gentil avait envie de lui dire que parfois je pouvais être une oreille attentive. Je n’étais pas la femme la mieux placé pour sécher des larmes mais au moins je pouvais écouter. J’avais été jugé des tas de fois alors si j’avais d’énorme défaut le seul que je n’avais pas c’était que je ne jugé absolument personne. Chacun avait sa vie et l’entretenait comme bon lui semblait ça m’était totalement égal. Ce qui est drôle dans notre relation c’est que parfois quand nous avions finit de faire l’amour j’avais envie de lui caresser les cheveux ou la joue, des gestes tendres que je m’interdisais pour ne pas lui faire peur, pour ne pas me faire mal aussi, pourtant ce n’étais pas des gestes d’une amoureuse juste des gestes dont j’avais besoin et dont il avait lui aussi besoin. Il devait avoir besoin de douceur sinon il n’aurait pas cette relation plus ou moins suivit avec moi à moins que seul mon corps l’intéressait ce qui était fort possible aussi enfin de toutes les manières ça me passait au dessus de la tête. Je ne rentais qu’une chose, il était bon amant, me plaisait beaucoup physiquement et je n’avais pas envie d’arrêter notre relation maintenant.

Alors que notre baiser se faisait fougueux et intense ses caresses sur mon corps me rendent de plus en plus brulante et tremblante de désir. Nous étions bien partis pour qu’enfin il fasse ce que je voulais de lui quand tout d’un coup le téléphone nous coupe dans notre élan. C’était le mien ? Qui pouvait bien m’appeler. Ah non c’était celui de Cayden, j’arrête donc de l’embrasser pour qu’il puisse répondre, bon ok je le prendrais assez mal mais parfois on n’a pas vraiment le choix de répondre. Bizarrement il ne se leva pas et frôla mon cou du bout des lèvres, j’étais assez flattée qu’il m’est choisit moi plutôt que son téléphone mais je me demandais si il n’avait pas envie de me cacher quelque chose et c’est pour cela qu’il n’avait pas répondu. Finalement il a du sentir que je me sens un peu déconcentrer par la sonnerie puisqu’il s’arrête de m’embrasser et m’annonce de ne pas faire attention. Je le pousse légèrement sur le lit de façon à être de nouveau maître de la situation. Je reste toujours sur lui à cheval. Je m’approche de son oreille tout doucement. « Si vous me laissez en plan pour répondre au téléphone, je vous tuerais monsieur Silley je suis assez claire ? » Ma voix est tremblante et saccadé. Un sourire s’accroche à mes lèvres, je n’étais pas sérieuse mais je n’avais aucune envie qu’il s’arrête pour répondre. J’agrippe son oreille entre mes dents avant de relâcher mon emprise sur lui et de me décaler de lui. D’un regard provocateur je lui fais signe de venir près de moi. Une fois celui-ci à la bonne hauteur je le tire sur moi et l’emprisonne de mes jambes que je glisse autour de sa taille. Je suis donc allongé avec le jeune homme sur moi. Mes lèvres cherchent les siennes quelques instants pour les frôlés simplement. « J’aime te sentir contre moi… je te sens prisonnier mais en même temps je suis ta prisonnière. Profite en » Tous ça avait été dis d’une voix provocante comme il en avait l’habitude. Finalement le téléphone ne m’avait pas autant gêné que ça, la sonnerie cesse d’ailleurs après ces paroles.

Alors que j’allais l’embrasser de nouveau j’entends de nouveau le téléphone, je soupire et arrête ma course. Je le regarde attentivement mais sans le lâcher. « C’est peut être important pour que ça retéléphone. Je ne voudrais pas t’empêcher de répondre à quelqu’un Cayden. » Je disais ça mais je ne lâchais pas mon emprise sur lui je n’avais pas envie qu’il parte. Egoïste ? Absolument. J’étais possessive pour une nuit, il était à moi à cet instant et seulement à moi après il pouvait bien voir qui il voulait ça m’étais égal.