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 There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]

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Lon S. Mercury
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Lon S. Mercury

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MessageSujet: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 30 Jan - 6:28

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✿ JUNE & MAËL ✿

Look, there's two women fucking a polar bear

Le motel... Qu'est-ce que ce cher Quinn fou dans un motel alors que ça fait plus de deux mois qu'il est revenu à Lewis ? Par pure flemme et parce qu'il n'arrive pas à se faire à l'idée d'acheter ou même de louer un appartement dans cette saloperie de village qu'il déteste tant. Faut le comprendre cet homme. Il a vécu pendant neuf ans (enfin non, sept !) à Los Angeles et le voilà obligé de réaménager dans cette pitoyable ville. Personne n'aimerait ça ! Du coup, il se complaît dans ce motel miteux, envahi par les touristes et les gens de passage. Voilà deux mois donc, que Quinn se fait chier à payer une chambre de vingt mètres carrés (à croire que la prison lui manque) pour une petite fortune alors qu'il pourrait trouver dix fois mieux pour le même prix. Enfin, l'argent est bien le dernier de ses soucis. Il en a bien plus qu'il n'en faut. Et puis, du moment qu'il a son petit coin bien à lui où il peut dissimuler son fric et sa valise de cocaïne, tout va bien dans le meilleur des mondes !

Putain de coke de merde ! Si elle me procure un pied d'enfer pendant une heure ou deux, la "descente" qui suit cette magnifique euphorie provoquée par cette drogue est un véritable enfer. Paranoïa, dépression... Je m'en passerais bien ! Ce qu'il me faudrait, là, c'est une bonne dose de calmants. Juste histoire de pouvoir pioncer tranquillement le temps que je retrouve mon état "normal". Quoique... Certains diront que je suis beaucoup plus agréable complètement défoncé, anxieux, prétendant voir des petits hommes bleus en train de se faire une girafe en tutu. Mais bon, quoiqu'il en soit, je sais que je trouverai pas le sommeil. Ça fait des années que les insomnies font partie de mon quotidien et c'est pas près de changer ! Saloperie de drogue... Mais putain, qu'est-ce que j'aime ça !

Se défoncer en solitaire. Y'a que Quinn pour prendre son pied dans une telle situation. Personne à qui raconter ses hallucinations, personne pour l'aider à se contrôler, personne pour lui expliquer que son ombre ne cherche pas à le tuer et surtout, personne pour lui tenir compagnie une fois que les effets de la drogue se dissipent. Beaucoup serait prêt à se tirer une balle juste pour mettre fin à ce calvaire provoqué par la descente. Mais pas Lehman ; on pourrait presque croire qu'il aime ça finalement. Masochiste le Quinn ? Peut-être un peu. Cela dit, dans son état, il ne dirait pas non à un peu de compagnie. Le solitaire de service espérant un peu de présence : profitez-en, c'est pas souvent que ça arrive ! Cela dit, il est tout aussi probable qu'il envoie chier le premier venu, persuadé qu'on essaie d'attenter à sa vie ou de profiter de son état de faiblesse. Cherchez pas... C'est l'effet coke. Déjà que ce cher Lehman est un peu compliqué en temps normal, mais quand la paranoïa le prend aux tripes et commence à lui dicter ses faits et gestes, il devient carrément insupportable.

Allonger sur son lit, l'oreiller lui barrant le visage, Quinn luttait difficilement et silencieusement contre les démons qui l'assaillaient de toute part. A sept heures du soir, il était déjà incapable de faire la différence entre délires et réalité. La porte de sa chambre tremblait-elle vraiment où n'était-ce qu'un simple effet de son imagination ? Sa lampe de chevet était-elle réellement en train de brûler, menaçant de foutre le feu au motel tout entier ? Et ces mots inscrit sur le mur, étaient-ils vraiment là où sa vision lui jouait-elle des tours ? "One more hour in this town and I'll kill somebody !" Ces mots étaient bel et bien tracés en grosses lettres au-dessus de son lit, trahissant les plus sombres pensées de Quinn alors même qu'il pensait être à des dizaines de lieux de la réalité. Comme quoi... Même défoncé, son esprit restait le même. Et, même défoncé, il ne pu ignorer les trois coups sourds qui résonnèrent contre sa porte.

Ah nan pitié, foutez-moi la paix. Je veux voir personne. Personne ! Je veux pas vous voir, qu'est-ce que vous me voulez ? J'ai une tête à vouloir de la compagnie ? Sérieusement, j'ai qu'une envie c'est d'être seul. Seul avec mon mal-être. Alors foutez-moi le camp avant que je ne vous agresse avec le stylo-feutre que j'ai utilisé y'a pas vingt minutes ! Putain, mais c'est qu'ils insistent en plus ! Je suis pas là ! Je suis dans un autre monde ! Le monde de Blanche-Neige. Laissez-moi tranquille, je dois encore lui foutre une branlée à cette garce qui se tape sept hommes à la fois ! Enfin, sept demi-hommes ; des hommes fringués bizarrement dotés de barbes démesurées. Question stupide au passage... La queue des nains est-elle proportionnel à leur taille ? Dans ce cas, Blanche-Neige a droit à des circonstances atténuantes... Bref ! Quoiqu'il en soit, le problème reste le même. Cette femme est une traînée ; une catin de la pire espèce. Je m'en vais aller lui régler son compte et je sais que vous voulez pas être témoin de ça, alors dégagez et vite.

Aucun doute, Quinn était mal. Très mal, même. Pourtant, il réussi à se hisser sur ses jambes et à se traîner jusqu'à la porte de sa chambre avec l'impression de marcher dans un océan de billes de billard. Essayez, vous verrez qu'il est très difficile d'avancer dans ces conditions. Posant une main lasse sur la poignée, il ouvrit la porte et, aussi défoncé qu'il puisse être, rien ne le préparait à cette dure réalité qui le frappa en plein fouet. Une réalité répondant au doux nom de Delilah.


Dernière édition par Maël Q. Lehman le Mar 15 Fév - 0:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 30 Jan - 10:45


June n'était pas assez occupée dans ce petit village de Lewis. Pour être franche ; elle s'ennuyait. Elle en était réduite à rester couchée dans son lit un bel après-midi de plein soleil ; et à orner les pages du livre qu'elle était en train de lire. Oui ; oui ; de lire ! Bref ; l'ennui mortel ! Elle arrivait même à ressentir une once de plaisir à la lecture de ce vieux bouquin qu'elle avait acheté dans le train ; en attendant que quelque chose d'exceptionnel n'arrive. Il n'y avait pas à dire ; la vie à New York était tout de même plus mouvementée. Bon d'accord ; elle appréciait la tranquillité et le calme plat et serein qui régnait en maître à Lewis ; mais il ne fallait pas exagérer ! Sa vie était d'une platitude très dérangeante ! Elias était parti elle ne se souvenait plus où ; Ginny avait un rendez-vous amoureux ; et elle ... elle ; et bien elle s'ennuyait en lisant un livre couchée dans son lit. Il y avait là de quoi se tirer une balle.

Autant dire que le sms de Quinn fut des plus intéressants. Bordel ; enfin quelque chose à faire dans ce monde de constante léthargie. Elle avait beau adorer sa nouvelle vie à Lewis ; là ; elle saturait ! Quinn était de ses distractions que la ville lui offrait ; elle aurait été bien stupide de ne pas la saisir n'est-ce pas ? Bon d'accord ; leur lien n'était pas vraiment sain ; bien au contraire ; il contribuait à faire de ses deux êtres des personnes absolument mauvaises ; néanmoins ils s'étaient bien amusés ; et aucun des deux ne regrettaient vraiment. Certes ; il y avait un petit mal être de chaque côté ; mais de là à se dire qu'ils avaient mal fait ... non ; ils en étaient loin. Ils avaient couchés ensembles ; une fois. Certes ; dit ainsi ; il n'y a rien de choquant. Mais Quinn étant le père d'Elias ; et Delilah sa petite amie ; ça devient un peu plus déguelasse. Eh non ; ils persistaient à croire qu'ils n'avaient pas si torts que ça. Et pourtant ; June était vraiment amoureuse de son copain.

Il faut dire que Quinn avait tout pour lui plaire. Alors qu'elle commençait sincèrement à s'ennuyer dans sa relation platonique la liant à Elias ; ce bel homme mature à l'âge un poil avancé avait débarqué à Lewis ; avec son visage de gangster ; son costard ; la moustache et les cheveux longs. Il était tout l'inverse de son fils ; qui lui se trouvait être d'une banalité déconcertante. Ce fut instantanément que June craqua sur Quinn ; à peine l'eut-elle vu. Il dégageait un charisme impressionnant auquel elle n'était pas insensible. Elle aurait aimé dire qu'elle ne savait pas pour son lien de parenté avec Elias lorsqu'ils ont commis l'ignominie de coucher ensembles ; néanmoins ce serait un pur mensonge ; et elle ne s'abaisserait certainement pas à ça. Même si Deli était une salxpe ; elle assumait ; et ça lui semblait le plus important. Bon d'accord ... il valait mieux qu'Elias n'en sache jamais rien ; elle n'avait pas envie de le perdre !

Bref ; le message de Quinn l'intéressa au plus haut point ; même s'il ne lui demandait que de la rejoindre dans sa chambre d'hôtel car il avait quelque chose d'important à lui dire. June se demandait fréquemment pourquoi il n'habitait que dans des petits hôtels miteux ; alors qu'il avait bien assez d'argent pour se payer une villa ; néanmoins il semblait attaché à ses nuits dans des lits trop petits ; avec un vacarme assourdissant de tous côtés. Elle respectait son choix de vie. Elle était contente qu'il n'ai pas habité avec Elias en tout cas ; ou bien elle aurait du le croiser à chacune de ses visites à son petit ami ; et cette situation aurait été sacrément lourde à porter ; tel un fardeau.

Avec un sourire sur le visage ; June se mit en tête de s'habiller ; de se faire propre ; de se maquiller ; bref de redevenir la "mannequine aux cheveux d'ors" comme la surnommait parfois les médias dans les presses à scandales ; où elle exécrait apparaître. Même si elle avait entièrement renié son boulot de mannequine ; la beauté restait un critère importait à ses yeux ; et elle ne se sentait pas elle même dans un état de saleté absolue. Et même si elle allait juste voir le père de son petit ami (et non pas son ancien amant !) il fallait qu'elle soit bien mise. Ce qu'elle mit un certain temps à exécuter ; optant pour un débardeur dos nu de couleur claire (le temps étant ; pour une fois ; assez clément pour qu'elle se le permettre) et d'une jupe de couleur plus foncée. Puis ; une fois prête ; elle quitta le confort paisible de son appartement ; et se mit en route vers l'hôtel de Quinn ; qui se dressait à quelques minutes à pieds. Ca ; c'était un des réels avantages d'une petite ville campagnarde telle que Lewis.

Elle fut prise d'une petite appréhension avant même de frapper à la porte ; une boule lui serrant le ventre. Certes ; elle n'était venue que pour écouter ce qu'il avait à dire ; se jurant même de ne plus re-tromper son petit ami & encore moins avec son père. Mais plus elle réflechissait ; plus elle revoyait son visage si ancré dans ses pensées ; et plus elle se sentait incapable de résister. Il était vraiment trop beau ; trop charismatique ; trop interdit. Trop tout en fait. Et elle se connaissait : il lui suffirait d'une parole pour qu'elle craque. Néanmoins ; elle se raisonna ; songeant que Quinn ne l'avait peut-être pas appelé pour ça. Elle l'espérait tout du moins. Et elle frappa à la porte. Encore ; & encore. Dans l'espoir qu'il lui réponde vite ; avant qu'elle ne fuit en courant.

    Delilah - « Salut. » lui lança-t-elle ; aussi froidement qu'elle pouvait se le permettre. « Je peux entrer ?. »

June n'attendit pas même de réponse ; & pénétra dans la pièce. La tête de Quinn était quelque peu terrifiante ; elle savait qu'il n'était pas complètement clean ; c'était bien inscrit sur son visage ; et cette simple situation lui faisait peur. Elle n'avait jamais vraiment aimé se retrouver en compagnie de toxico plein de coke ; toujours peureuse de ce qu'ils pouvaient faire en cédant à leurs pulsions. Puis elle se reprit ; décidant ; finalement ; qu'elle n'avait qu'à agir comme lorsqu'il était dans un état tout à fait normal. C'est sur cette décision qu'elle se retourna ; le fixant de son beau regard turquoise ; et demanda :

    Delilah - « Tu m'as fait venir. Je peux savoir pourquoi ? »


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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 30 Jan - 22:49

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Merde, Delilah qu'est-ce que tu fous là ? J'ai pas envie... Pas ce soir. Et plus jamais d'ailleurs. Qu'est-ce que tu viens me torturer ? Je suis déjà bien assez mal en point comme ça, tu trouves pas ? Nan, mais sérieusement, regarde ma gueule et tu verras vite que quelque chose cloche. Bon, je reste un canon, mais tu vois bien que quelque chose tourne pas rond au fond de mes yeux, non ? Et je dois avoir la tête d'un mec qui est passé sous un camion. Je suis sûr que je fais peur à voir. Allez hop, dehors, j'ai pas besoin de toi. Ni de toi, ni de personne. J'ai juste besoin d'une bonne nuit de sommeil et tout rentrera dans l'ordre. Ouais, reviens demain, ça vaut mieux. Là, je suis capable de te sortir des énormités que tu seras incapable de comprendre. Oh et puis non, ne vient même pas demain, ça sert à rien. On s'est dit tout ce qu'on avait à se dire, non ? A moins qu'on ai pas beaucoup parlé lors de notre dernière entrevue ? Ouais, ça doit être ça... On était un peu trop occupé à "autre chose".

Autre chose... Quinn et Delilah : une courte histoire, une énorme erreur. Un homme qui couche avec la petite amie de son fils ; un père qui trahit sa progéniture de la pire des façons. Des regrets ? Sûrement pas. Pas sûr que Quinn connaisse le sens même de ce terme. Juste le terrible sentiment d'avoir commis une épouvantable erreur et la promesse de ne plus recommencer. Enfin, ceci étant les sentiments de Lehman avant que la porte de sa chambre ne s'ouvre sur la belle et douce Delilah. Comment ne pas perdre pied devant ce charme et cette séduction se dégageant de chaque pore de la peau de cette jeune femme ? Devant ce visage pétillant que même l'apparente froideur qu'elle tentait d'afficher ne parvenait pas à ternir ? Impossible. La demoiselle parvenait en une fraction de seconde à éradiquer l'image d'Elias. Oui, en un instant, Delilah pulvérisait purement et simplement ce souvenir et l'effaçait définitivement de l'esprit de Quinn. Ah, ce cher Elias... Lehman avait vécu douze ans à ses côtés et pourtant il ne parvenait toujours pas à le considérer comme son fils. Ce garçon n'était, à ses yeux, qu'une simple erreur - une de plus - qu'il avait fini par oublier sans beaucoup de difficultés. Qu'avaient-ils en commun de toute façon ? Le nom et le sang. Ah oui, et Delilah, mais ça on va éviter d'en parler. Quinn se doutait bien que son fils ne le considérait plus comme son père depuis bien des années. L'avait-il déjà considéré comme tel, d'ailleurs ? Rien n'est moins sûr. Quoiqu'il en soit, Lehman espérait profondément qu'Elias l'avait définitivement effacé de sa vie le jour où il s'était enfui de Lewis sans un mot. Lui-même n'avait eu aucun mal à l'oublier ; avec un peu de chance, ce garçon était de la même trempe que lui ! (Oui bien sûr, Quinn.)

- Qu'est ce que tu fous là, Del ? lança-t-il d'un ton désagréable, refermant brutalement la porte derrière June avant que celle-ci ne prétende qu'il était l'auteur de son intrusion et lui avait demandé de venir le voir.

Je t'ai quoi ? Je t'ai demandé de venir ? Ah non, je crois pas non. Si je t'avais demandé de te ramener, je m'en souviendrais non ? Je suis pas le seul à être défoncé apparemment. Pourtant t'as l'air clean Del, alors qu'est-ce qui t'arrive ? T'as des hallucinations ? C'est pas grave, tu sais, ça arrive à tout le monde. Même à moi !

Pourtant, Quinn avait bel et bien contacté June en fin d'après-midi. Pourquoi ? Lui-même n'en avait pas une idée précise. A vrai dire, il avait ressenti le besoin de parler de qui s'était passé entre eux, de mettre les choses à plat définitivement pour que plus jamais cette erreur ne se reproduise. Cependant, à l'instant même où il avait envoyé le sms à Delilah, Lehman l'avait regretté. Le meilleur moyen qu'ils ne se retrouvent plus sous les mêmes couvertures aurait été de rester loin l'un de l'autre, de ne plus jamais se retrouver seuls dans la même pièce. En agissant de la sorte, Quinn ne faisait que provoquer dangereusement la tentation.

Si Delilah était arrivée une demi-heure plus tôt, elle aurait découvert un Quinn joyeux, en pleine discussion avec son reflet dans le miroir, brandissant héroïquement un stylo-feutre, fier de l'œuvre qu'il avait laissé sur le mur. Finalement, June avait peut-être bien fait de prendre son temps ; sans doute aurait-elle difficilement supporté une telle vision et Lehman aurait certainement perdu un peu de son mystère. Oui, le Quinn en pleine frustration psychique qu'elle avait maintenant sous les yeux correspondait certainement mieux à l'image qu'elle avait pu se faire de lui. Quoiqu'il en soit, la présence de la jeune femme eut l'effet d'une véritable gifle sur Quinn et celui-ci, en proie avec une profonde concentration, s'obligea à reprendre une certaine contenance. Il avait encore assez de fierté et de bon sens pour ne pas laisser la coke détruire complètement sa réputation. Jetant un bref regard à la demoiselle, Lehman lui intima silencieusement quelques minutes de patience et disparu dans la salle de bain. Là, il s'empara du pommeau de douche et se passa longuement la tête à l'eau froide. Cela ne suffirait sûrement pas à lui rendre toute sa raison et son sens du discernement, mais au moins, la fraîcheur du moment effaça l'ombre du zombi qui s'était précédemment tapé l'incruste sur son beau visage et l'aida à retrouver une once de dignité.

Quand Lehman émergea de la salle de bain, frais comme une rose, c'est un autre Quinn qui se présenta aux yeux de Delilah. Pas le Quinn capable de transporter des kilos de coke d'un bout à l'autre du pays, mais presque. Sans un regard à la jeune femme, il s'approcha du mini-bar et se servit un verre d'eau glacée qu'il avala d'une traite. L'alcool et la cocaïne : un mélange dangereux que jamais il ne se risquerait à essayer. Enfin, il se retourna vers June et, affrontant le regard glacial qu'elle lui adressa, lui demanda d'une voix qui avait presque retrouvé sa finesse habituelle.

- J'te sers quelque chose ?

C'était flagrant, Quinn essayait de gagner du temps. La raison qui l'avait poussé à envoyer ce sms lui paraissait si stupide qu'il éprouvait quelques difficultés à y faire face. Cependant, maintenant que Delilah était là, la moindre parcelle de regret s'était envolée. D'une part parce qu'elle venait de sauver sa soirée, sa compagnie étant infiniment plus agréable que la vue de son plafond. Un plafond jauni par le temps qu'il aurait passé la nuit à observer dans l'espoir de déchiffrer l'énigme qui le mènerait au sommeil. Et d'autre part parce que Delilah était... Delilah. Elle était cette jeune femme à laquelle il n'avait pas su résister et dont le parfum restait bien présent dans son esprit. Cette jeune femme que le destin avait mis sur sa route comme pour offrir un pied de nez à l'éthique et à la raison. Cette jeune femme qui lui offrait l'occasion d'affirmer une fois de plus qui il était : un bel enfoiré, un sale con égoïste et arrogant, le plus ignoble des pères qui ai jamais habité cette terre. Une femme qui représentait tout ce qu'il aimait et ce dont Lewis lui privait : interdit et danger. Deux choses auxquelles il n'avait jamais pu et ne serait jamais capable de résister.

- Tu me manquais, en fait, commença-t-il en affichant ce sourire hypocrite que tout le monde lui connaissait. Puis, l'esprit encore embrumé par la drogue, Quinn ressentit le besoin imperceptible de faire chier son monde. Fixant alors le mur sur lequel régnait sa splendide fresque, il continua d'une voix qui se voulait sérieuse. Faut que tu m'aides à effacer ça... Sinon ils vont appeler les flics et ça, ça me botte pas trop trop...

Désespérant ce Quinn...


Dernière édition par Maël Q. Lehman le Mar 15 Fév - 0:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 30 Jan - 23:37


    Quinn - « Qu'est ce que tu fous là, Del ? » fut la première réplique de ce charmant monsieur après qu'il eut ouvert la porte.

Très galant. Deli ne releva même pas ; consciente de la tête qu'il arborait. Il fallait vraiment qu'il arrête la drogue ; ça ne lui réussissait pas ! Puis il disparu ; prenant place dans la salle de bain ; laissant June seule dans dans cette chambre d'hôtel miteuse. Son attention fut d'abord portée vers l'espèce de fresque dessinée au stylo sur l'un des murs ; et elle pria intérieurement pour que ce ne soit pas l'oeuvre de cet écervelé de Quinn. Il était bien trop enfantin ; bien trop irresponsable pour être père ; et elle se demandait vraiment comment son ex-femme avait pu le supporter et lui faire un gosse. Certes ; il se débrouillait très bien au lit ; mais la devait être l'une de ses seuls qualités. Enfin ; Delilah jugeait ; mais elle ne connaissait pas grand chose de lui ; hormis ses capacités en matière de sexe et les oui-dires d'Elias ; bien peu mélioratifs. Ce jeune homme avait beaucoup souffert de l'absence de son père ; et rien que pour ça June s'était promis de ne pas apprécier cet être abject qui avait fait souffrir son petit ami. Néanmoins ; ça ; c'était avant de le voir. Et elle était forcée de reconnaître qu'Elias s'en était bien mieux sorti avec sa mère uniquement. Qui sait ce qu'il serait devenu ; sous l'éducation de Quinn ?

Lorsque Quinn revint de la salle de bain ; il avait le visage dégoulinant et les cheveux humides. Cette simple vision fit sourire Delilah ; elle appréciait que ce drogué ai eut la présence d'esprit de se calmer un peu avant de laisser s'envenimer la situation. Désormais ; la jeune femme était juste intéressée par tout ce qui se déroulait sous ses yeux ; et elle assistait à cela plutôt en spectatrice qu'en réelle actrice. Jusque là ; elle n'avait rien eu d'autre à faire que de regarder ce qui se passait. Et cela avait de quoi la surprendre ! Quinn lui même lui avait demandé de venir ; et voilà qu'il semblait ne pas même s'en souvenir ! Il y avait un petit quelque chose de vexant la dessous ; que Deli ne releva pas ; une fois de plus. Quinn était déjà dans un sale état ; elle n'avait pas envie d'en rajouter.

    Quinn - « J'te sers quelque chose ? »

Quinn était réellement désespérant ! Alors qu'il se servait un grand verre d'eau bien froide ; sans doute à nouveau pour reprendre ses esprits ; il se retourna vers elle. Enfin ; June put le voir à son aise ; et il n'avait définitivement pas changé. Il possédait toujours le même charisme ; le même charme ; tout cela qui avait fait qu'elle lui était tombée dans les bras sans même réflechir aux conséquences de ses actes. Certes ; il n'était pas au mieux de sa forme ; mais ça lui donnait un petit air sauvage qui n'était pas pour déplaire à Delilah ; qui avait toujours eu des gouts douteux en matière de mecs. Cependant ; même son attirance toujours présente pour Quinn ne pouvait rendre la situation plus réaliste : il l'a désespérait toujours autant de part ses paroles inscencées ; qui n'avaient décemment rien à faire dans une pareille situation.

    Quinn - « Tu me manquais, en fait. Faut que tu m'aides à effacer ça... Sinon ils vont appeler les flics et ça, ça me botte pas trop trop... »

Deli ne put pas s'empêcher de laisser échapper un soupire. Un soupire d'exaspération. Bordel ; elle commençait sincèrement à n'en plus pouvoir de leur famille de dégénérés ! La tranquillité d'Elias lui manquait subitement. Elle aurait tellement préféré être entre ses bras ; que là ; en compagnie de son père ; qui n'avait d'autres occupations que de gribouiller des trucs incompréhensibles sur le mur de sa chambre d'hôtel ! Ridicule. Ce n'était donc qu'un gamin écervelé et irresponsable ? Toutefois ; sa première réplique ne passa pas inaperçue ; et réussit même à faire naître un mince sourire sur le visage de June. Vraiment ; elle lui avait manqué ? Non ; on ne pouvait pas dire ça comme ça. Son corps lui avait manqué ; son parfum ; ses caresses ; ses mains expertes lui avaient manqués ; d'accord. Mais de là à dire que c'était elle ... Non ; il y avait vraiment là un gouffre infranchissable. Néanmoins ; cela lui faisait plaisir. Ce qui ne suffit pas à nuancer ses prochains propos :

    June - « Quinn ; t'es idiot ou tu le fais exprès ? Je ne suis pas venue là pour effacer tes gribouillons ; pas plus que pour boire un verre avec toi. Je veux juste que tu me dises ce que tu me veux. »

Même si Delilah tentait de se peindre un air sérieux sur le visage ; il était vrai que cette petite récréation lui faisait plaisir. Elle ne supportait plus l'ennui constant qu'elle subissait à Lewis ; et même Quinn était le bienvenu pour la sortir de cette telle léthargie. Lui pouvait la faire bouger ... dans un certain sens ; évidemment. Delilah ne cessait de le fixer ; désirant lui faire comprendre par le regard que l'heure n'était plus aux rigolades. Néanmoins son fin sourire le détrompait largement. Il n'y avait plus qu'à espérer que Quinn soit dans un tel état qu'il soit dans la totale incapacité de lui proposer quoi que ce soit. Ou bien elle craquerait à coup sur. Comment dire non à un homme si ... si ... Quinn quoi !

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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeLun 31 Jan - 6:55

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Et si t'arrêtais de me regarder comme ça, June ? Non ? Ça te dit pas ? Nan parce que là on dirait franchement que je t'ai fait quelque chose d'impardonnable. Or, c'est loin d'être le cas. Enfin, tout dépend de la façon dont on envisage les choses, hein. Quoiqu'il en soit, je crois pas mériter ce regard meurtrier que tu t'appliques à m'offrir depuis deux minutes.

Delilah commença à parler et Izmael dû faire un effort surhumain pour rester concentrer sur ce qu'elle disait et ne plus laisser son esprit vagabonder en dehors de la réalité. Une réalité que même la présence de la jeune femme ne suffisait pas à rendre aussi attrayante que le monde merveilleux dans lequel la cocaïne pouvait le plonger. Alors qu'elle parlait et reprochait, à raison, à Mael de se montrer aussi stupide qu'un gamin de dix ans, un délicat et très discret sourire se dessina lentement sur les lèvres de la jeune femme. De toute évidence, Lehman n'était pas le seul à manquer de crédibilité dans ses propos. June s'en montrait tout à fait capable, le sourire qu'elle affichait trahissant son véritable état d'esprit. L'homme n'était cependant pas en état de noter la contradiction qui pouvait exister entre ce rictus et les paroles de la demoiselle. En temps normal, sans doute aurait-il relever vivement ce contraste et cela aurait largement suffit à flatter son ego. Néanmoins, Lehman ne prit pas le risque de se montrer trop perspicace, sachant que cela le mènerait immanquablement à tirer des conclusions tout à fait hors de propos et il recommencerait certainement à voir des serpents géants sortirent d'un peu partout. Non, mieux valait économiser au mieux ce qui lui servait de cervelle et se concentrer uniquement sur l'image de ce sourire. Sa signification n'avait aucune importance, si ce n'était celle de l'embrouiller un peu plus.

Vraiment, Del ? Tu veux pas m'aider à effacer mon joli dessin ? Tsss, tu me déçois, ça m'aurait bien aidé pourtant. Et peut-être aurais-je été un peu plus enclin à aller droit au but par la suite. Euh, voyez aucun sous-entendu déplacé dans cette dernière phrase, hein ! Quand je dis "droit au but" c'est une façon de parler. Une façon de dire que si Delilah avait pris un peu sur elle pour m'aider dans cette entreprise des plus ardues, je lui aurais ensuite montré toute l'étendue de ma reconnaissance. Mais pas comme vous pouvez le penser, bande de petits dépravés !

En réalité, et cela June l'ignorait, bien évidemment, Mael se retrouverait bel et bien dans une merde incroyable si le motel venait à contacter la police en découvrant les frasques nocturnes d'un de leur client le plus fidèle. Les flics découvriraient bien vite la valise de cocaïne et celle renfermant la "petite" fortune de Lehman et celui-ci serait une nouvelle fois obligé de fuir précipitamment. Aussi, même si Quinn détestait Lewis au plus haut point et avait dû se faire violence pour y remettre les pieds, cette ville lui était très utile dans sa fuite. Ici, tout le monde le connaissait. Enfin, tout le monde connaissait le Mael sans-coeur, élevé à la dure par son cher mère, ignoré par sa mère et incapable d'élever convenablement son propre fils. Bref, tout le monde connaissait Mael le Loser. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, cela lui convenait parfaitement. Si son mystérieux retour attisait beaucoup de curiosité, personne ne viendrait le soupçonner d'être à la tête d'une quelconque organisation transportant des kilos de stupéfiants à travers tout le pays. Oui, Izmael savait que s'il avait emménager dans une autre ville, on se serait intéressé à lui et on serait immanquablement venu lui poser des questions. Et cela, il préférait l'éviter à tout prix. Aussi, il avait le choix. Enfin, non, il n'avait pas le choix. Il devait effacer cette œuvre dont il n'avait même pas le souvenir d'avoir tracé. Et ce, avant que la femme de ménage ne pointe son nez au petit matin.

Le problème à cet instant, c'est que Mael n'avait aucunement conscience de la précarité de la situation dans laquelle il s'était lui-même fourré. A ce moment précis, il n'existait à ses yeux que June. June et son charme. June et le désir qui le poussait imperceptiblement vers elle. Un désir que la cocaïne atténuait toutefois, Lehman se trouvant tout à fait incapable de la voir tel qu'il avait pu la voir quelques jours plus tôt alors qu'ils commettaient tous les deux le pire des péchés. Ainsi, l'état pour le moins pitoyable de Quinn était peut-être préférable. Si la drogue pouvait leur permettre de garder leurs distances, tant mieux !

Mael referma sèchement le mini-bar devant le refus de June et afficha un petit air offensé mêlé à un certain amusement. Il ne l'admettrait pas, mais il n'avait aucune envie que la jeune femme s'en aille. Sa présence avait un effet tout à fait bénéfique sur son comportement et si cela pouvait l'empêcher de commettre d'autres frasques, alors il ferait tout pour retarder son départ. Départ qui lui semblait un plus plus imminent à chaque seconde qui passait. Aussi, il allait essayer de mettre de côtés ses provocations et son hypocrisie, pour quelques minutes du moins, le temps d'effacer définitivement cette rancœur du délicieux visage de la jeune Delilah. Une rancœur qui saillait guère à ses traits et que Mael ne lui connaissait pas. Celui-ci alla se vautrer sur son lit, alors qu'il sentait ses jambes s'affaiblirent peu à peu.

- Comment va ce cher Elias ?

BAM ! Et ta connerie Mael, elle va bien ? Ouais, elle semble se porter à merveille ! Nan, sérieusement, tu l'as pas invité pour lui parler de ton fils ! Surtout que t'es trop pas crédible dans le rôle du père qui s'inquiète du bien-être de sa progéniture. Tu l'as prouvé des centaines de fois, alors évite. Tu t'enfonces là. D'ailleurs, ça m'étonnerait pas que Delilah te ris au nez. Ouais, c'est fort probable. Peut-être même qu'elle partira en claquant la porte derrière elle si t'as de la chance. Allez, arrête voir de te faire passer pour plus con que tu ne l'es. T'en tiens déjà une belle couche, pas la peine d'en rajouter !

- Vu ta tête, il a pas l'air d'être à la hauteur mon cher fils. Quoi ? Il arrive pas à te faire oublier mes talents ? continua-t-il sans vraiment réfléchir aux énormités qu'il était en train de proférer. Oui. Mael avait bel et bien essayé d'enterrer son arrogance, mais il n'en avait pas trouvé la force.

[ Exuse-moi pour ce post pitoyable TT oublie surtout pas de mettre cette sublime connerie sur le dos de la coke parce que là, j'ai honte de lui XD ]


Dernière édition par Maël Q. Lehman le Mar 15 Fév - 0:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeMer 2 Fév - 6:16


June en était à sérieusement se demander si elle n'avait pas fait une grosse erreur en répondant à la très douce invitation de ce cher Mael. Elle se sentait toutefois obligeante vis à vis de lui ; cette réaction avait beau être stupide ; c'était la sienne. Après tout ; nul ne l'avait obligé à coucher avec le père de son petit ami ; pas même lui. Elle ne se souvenait qu'en de vagues flashs de la nuit où ils avaient finis ensembles ; et ce n'était pas très glorieux. Bon ; certes ; cette initiative venait de June ; puisque c'était elle qui était allée le rejoindre dans sa chambre. Mais pas une seule minute ; non que dis-je ; pas une seule seconde elle n'aurait pu penser que ça finirait ainsi ! Elle voulait simplement qu'ils parlent d'Elias ; de son lien avec lui ; bref de le décrire étant enfant et compagnie. Elle ne désirait ; en allant le voir ; que des infos sur son petit ami. Bon certes ; je mentirais en disant que des petites pensées obscènes n'avaient pas effleurées sont esprit ; néanmoins ça ne restaient que des pensées ; rien de plus. De là à passer à l'acte ; il y avait un gouffre tout de même. Gouffre qu'ils avaient franchi avec une aisance remarquable ; sans même s'en rendre vraiment compte. June s'en souvenait comme si c'était hier ; elle n'avait alors pas pensé à Elias une seule seconde ... avant le lendemain matin ; où les remords l'avaient gagnés.

Malgré tout ; malgré ses remords et son assentiment injustifié dressé contre Mael pour ne pas l'avoir empêché de tromper Elias ; elle avait répondu positivement à cet appel. Et voila qu'il faisait mine de ne pas s'en souvenir ; pire encore ; ironisait en racontant qu'elle lui avait manqué ! Il y avait là de quoi foutre June bien en rogne ; et encore ; le pire n'était pas arrivé. Mael s'installa sur son lit ; s'avachit plutôt ; les jambes comme endormies. Au moins ; elle était certaine qu'une telle erreur ne se reproduirait plus ; vu l'énergie qu'il restait en cet homme à cet instant précis ; il ne serait plus même capable de se relever. Alors parler de réjouir une femme ... non ; impossible. Quoi que ; Mael était plein de ressources que June ne soupçonnaient même pas. Plein d'un bol incroyablement rempli de stupidités aussi ; ce dont en témoignaient ses futures paroles :

    Mael - « Comment va ce cher Elias ? » lança-t-il ; d'un ton si ironique qui finit d'énerver June au plus haut point.

Les poings serrés ; le visage comme déformé par une subite colère ; elle en oublia tous ses principes. Seule la certitude que Mael n'était pas dans son état normal la poussa à ne pas le frapper ; ou bien ; malgré sa noblesse et sa dignité habituelle ; elle se serait jetée sur le lit et l'aurait défiguré à coup de poings. Un homme aussi ignoble ne méritait finalement rien de mieux ! C'était son fils bordel ; son propre fils ! Et il le voyait comme une concurrence comme un autre. N'éprouvait-il donc aucun remord face à la manière dont ils l'avaient traité ? Il y avait pourtant de quoi. Comment un homme pouvait être aussi indifférent face au sort de son propre enfant ; de sa véritable progéniture ? Même si June n'avait pas un instinct maternel spécifiquement développé ; elle ne restait pas moins une femme ; et même si elle savait que tous les parents n'étaient pas attentionnés avec leurs enfants ; il y avait des limites. Limites qu'ils avaient dépassés ; loin ; très loin !

    Mael - « Vu ta tête, il a pas l'air d'être à la hauteur mon cher fils. Quoi ? Il arrive pas à te faire oublier mes talents ? ».

La haine avait transformé les traits de June. Elle avait certes fait bon nombre d'erreurs ; avait trompé son homme ; avec son père qui plus est ; avait lié une amitié cinglante dans son dos ; mais malgré tout ça ; elle l'aimait. Sincèrement ; du plus profond du coeur. June avait toujours été de ses filles pourries gâtées à qui tout réussi ; et tomber amoureuse n'était décemment pas dans ses projets à Lewis. La vie de pacha était son domaine ; et se faire entretenir par plusieurs hommes à la fois ; son mot d'ordre. Et puis elle avait rencontré Elias. Il avait fait d'elle tout ce qu'elle était devenue ; l'avait rendue plus heureuse que jamais. C'était grâce à lui qu'elle avait décidé de s'établir à Lewis. Mais il n'avait malheureusement pas effacé toute trace de désirs chez June ; et ils ressortaient parfois si puissants sans qu'elle ne puisse rien dire ni rien faire. Après tout ; elle n'était que victime.

Non. Non ; c'était stupide ; de ne serait-ce que vouloir penser ça. Elle était bien loin d'être une victime. Elias ; en revanche ... il n'avait commis d'autres méfaits que celui d'être un petit ami parfait. Elle l'avait trahi ; trompé. Et le pire ; le pire c'est qu'elle retournait voir l'homme en question ; en son absence. Elle n'était qu'une peste égoïste ; et elle regrettait plus encore aujourd'hui que d'habitude. Les yeux mi-clos ; la respiration presque haletante ; une vague de haine la soufflait de plein fouet. Et à cela venait ; malheureusement ; s'ajouter une once de passion. Bordel ; pourquoi June ne pouvait pas s'avérer être une femme normale ? Non ; bine sur que non ; il fallait qu'elle se complique la tâche et aime ce qu'elle déteste ; tout en délaissant ce qu'elle adore et qui lui fait du bien. Merde alors ! June ne sut jamais comment ; mais elle résista au désir de lui sauter dessus pour le frapper jusqu'au sang ; consciente qu'elle ne s'estimerait pas satisfaite avant d'être parvenue à cette extrême.

    June - « T'es vraiment trop con Mael. Tu mérites même pas que je réponde a tes pitoyables répliques. T'essaie de te rassurer ? Tu veux que j'te dise que tes performances étaient incroyables et que plus jamais je n'en rencontrerais des comme toi ? Eh bah tu peux crever la bouche ouverte ; j'dirais jamais une connerie pareille. Ton cher fils vaut mille fois mieux que toi ; tu le verrais si tu prenais la peine de le connaître ! ».

Eh merde ; June avait pourtant décidé haut et fort de ne jamais s'aventurer sur le terrain hasardeux qu'était l'éducation. Elle n'était pas la mieux placée pour en parler ; pas du tout même ; et ça ne la regardait en rien. Il avait sans doute d'excellentes raisons d'avoir ainsi abandonné son fils et sa femme ... ou pas. Néanmoins ; elle avait bien des défauts à reprocher à Mael pour qu'elle rajoute son imbécilité et son non-sens de la famille.

    June - « T'es quand même un bel enfoiré. Tu me fais v'nir pour me dire des trucs pareils ... Ca m'apprendra a être trop gentille avec les types de ton genre. Maintenant si t'as plus rien a me dire ; je m'en vais. ».

June était toutefois bien trop curieuse pour s'en aller de ce pas ; sans même savoir ce qu'il désirait lui dire en lui envoyant ce sms. Après tout ; Mael avait beau être un abruti ; il n'était pas du tout comme ça lorsqu'il était sobre ; et cela influait beaucoup sur le jugement de la jeune femme. Et puis même s'il n'était pas vraiment proche d'Elias (ça ; on pouvait le dire) ; il n'en restait pas moins son père ; et elle ne voulait pas rester en de pareils termes avec la famille de son petit ami ; si tordue soit-elle.


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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeMer 2 Fév - 16:01

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Mael n'était pas le genre d'homme à se laisser séduire facilement. Bien au contraire. La plupart des femmes n'étaient d'ailleurs pas digne de son intérêt. A ses yeux, la beauté ne suffisait pas. La fierté et l'esprit devaient se joindre à l'équation, sans quoi il n'offrait à cette gent féminine superficielle qu'un regard méprisant. Oui, les femmes ayant, à moment ou à un autre, partagé les couvertures de Quinn pouvaient se compter sur les doigts de la main. Dans le cas de Delilah, cependant, tout avait été différent. Ils s'étaient brièvement aperçues à quelques reprises avant ce fameux jour où ils franchirent majestueusement l'interdit. Ce jour-là, il avait suffit de quelques regards emprunts de désir et de quelques sous-entendus douteux pour qu'ils tombent dans les bras l'un de l'autre ; chacun ayant vu en l'autre le fruit défendu, l'objet de désir sur lequel ni l'un, ni l'autre ne devait poser la main. Ce jour-là, pas une seule fois Mael ne laissa Elias pénétrer ses pensées ; il n'avait eu d'yeux que pour cet être magnifique dont il avait longtemps et tendrement caressé le corps. Un corps somptueux qu'il avait gravé à jamais dans son esprit. Les jours qui suivirent de leur nuit passionnée, Quinn se surpris à éprouver un profond sentiment de jalousie envers Elias ; imaginant la délicieuse June enfermée dans les bras de son fils, dans une longue étreinte charnelle. Une jalousie excessive témoignant d'un ego quelque peu sur-dimensionné.

Il était étrange de voir à quel point le corps et l'esprit de Mael refusaient de se soumettre à sa raison et à sa volonté. Ô combien il aurait voulu ne pas prononcer ces dernières provocations ; ô combien il aurait aimé rester un tant soit peu convenable aux yeux de la belle Delilah et faire preuve d'une once d'humanité. Humanité qu'il ne possédait pas, mais qu'il savait parfaitement feindre lorsque cela était nécessaire. Mais non. La drogue, supplantant sa conscience, dominait ses gestes et lui volait ses paroles. Le pire ? Il n'arrivait même pas à montrer le regret qui l'envahissait peu à peu. Quinn était peut-être le pire des pères qui existe ; il était méprisant, arrogant et complètement je-m'en-foutiste ; il avait abandonné femme et enfant sans éprouver le moindre remord et n'avait éprouvé aucune honte à réapparaître aux yeux de sa progéniture après neuf ans de silence. Cependant, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n'était pas dénué de toute sensibilité et s'il ne regrettait pas d'avoir trahi son fils (le jeu en valait la chandelle !), il éprouvait cependant une immense contrariété devant la haine que Delilah lui offrait. Et même si sa frustration venait en grande partie du fait qu'il se trouvait incapable de contrôler ses faits et gestes, une infime part de lui observait avec une certaine horreur son comportement vis à vis de la jeune femme. En pleine contradiction avec son véritable ressentit donc, Mael se contenta d'afficher un petit sourire à la fois amusé et satisfait et observa longuement le visage de June que la colère transformait véritablement.

Drogue et conscience se livraient à un combat acharné dans l'esprit de Mael ; la première exigeant de continuer encore un peu plus loin de la provocation et la seconde lui ordonnant de se reprendre immédiatement, de redevenir l'homme charismatique qu'il était, cet homme froid et mystérieux qui ne s'adonnerait jamais à un tel comportement. Désorienté, Mael quitta momentanément Delilah des yeux, tentant douloureusement de se concentrer. La cocaïne avait enveloppé son cerveau d'une délicate bulle d'indécision que sa raison tentait en vain de faire éclater. Une tâche beaucoup plus ardue que certains pourraient le penser. Pourtant, malgré le brouillard qui hantait l'esprit de Mael, les paroles de June et la colère qui s'en dégageaient frappèrent vivement ce dernier, alors qu'il cherchait désespérément un moyen de fuir cette cellule dans laquelle la cocaïne l'avait enfermé.

Con, Mael ? Il était étrange que June ne s'en rende compte que maintenant. Oui, Mael était un con fini. Un con intelligent, cependant. Un con fier d'être con. Un con qui idolâtrait sa connerie ; celle-ci lui ayant permis de faire les bons choix et de faire de sa vie ce qu'elle était. Réfléchissez donc un instant... Si Mael avait agi avec discernement, raison et respect, pensez-vous sincèrement qu'il serait devenu le "roi de la coke" qu'il était, qu'il aurait gagné l'estime de ses collaborateurs, qu'il aurait amassé des montagnes de dollars et qu'il aurait eu cette renommée qui était la sienne ? Non, jamais. La preuve étant que la seule fois où il avait agi de la sorte, il s'était retrouvé prisonnier de sa décision et avait passé douze ans à torcher les fesses d'un gamin et à entretenir une femme qu'il n'aimait plus et qu'il n'avait, d'ailleurs, jamais aimé. Alors oui, Mael était un con et jamais il ne le regretterait, son égoïsme et son orgueil ayant fait son bonheur.

Si Mael était sûr d'une chose, c'était que non, jamais elle ne rencontrerait d'autres hommes comme lui, justement. Pour la simple et bonne raison qu'il représentait un interdit auquel June n'avait pas su résister. Alors, à moins qu'Elias ne se soit doté d'un second paternel, Quinn était et resterait, en un sens, unique en son genre aux yeux de Delilah. Bien sûr, cette demoiselle pouvait bien multiplier ses aventures et connaître bon nombre d'amants plus doués les uns que les autres, mais lui seul avait le statut que la présence d'Elias sur cette terre lui offrait. Tout compte fait, il devait lui rendre hommage à ce garçon. Sans lui, jamais il n'aurait rencontré cette personne si exceptionnelle qu'était la jeune Bradford. En fin de compte, son fils avait eu son utilité. Un fils qui valait bien mieux que lui selon June. Soit. Mael devait bien le reconnaître ; même s'il ne connaissait pas vraiment Elias, on pouvait être sûr qu'il ne tournerait pas "mal" comme son très cher père. Aucun doute, ce gamin serait estimé et apprécié pour sa droiture et son ouverture d'esprit et non pas pour son goût du risque. En cela, ce garçon était bien plus respectable et fréquentable que Lehman. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle Mael ne souhaitait pas vraiment connaître sa progéniture, convaincu que celle-ci se révélerait d'une honnêteté et d'un ennui mortel. Non vraiment, Quinn préférait garder ses distances avec Elias, soucieux de ne pas ajouter le dégoût au mépris.

- Je suis loin d'avoir terminé, June.

Les paroles de Mael ressemblaient plus à un ordre qu'à une prière de rester. Néanmoins, l'hypocrite de base qu'il était avait disparu, laissant place à un tout autre Mael. Sa voix s'était adoucie et l'arrogance avait déserté son sourire. Quinn avait du mal à comprendre cette situation ; et pour une fois, la drogue n'avait rien à voir avec sa perplexité. En temps normal, il aurait considéré leur petite partie de jambes en l'air comme une aventure sans lendemain, un simple débordement qu'il aurait tôt fait d'oublier. Mais Delilah semait le trouble dans son esprit. Étrangement, il tenait assez à elle pour refuser de la voir franchir cette porte dans le sens inverse. Et, surtout, il détestait la haine qu'il pouvait lire dans son regard. Une haine qui lui était destinée. Dans un énorme effort dans lequel il concentra toute sa volonté, il se redressa et s'assit sur le lit tout en replongeant ses yeux sombres dans ceux de la demoiselle.

- Je voulais... Commença-t-il avant de replonger dans un silence indécis.

Quoi Mael ? Qu'est-ce que tu voulais ? T'assurer que les choses étaient claires ? Que votre petit secret serait bien gardé ? Et que rien de tout cela ne se reproduirait plus ? Mais, Mael, si vraiment tu désirais toutes ces choses, tu n'aurais jamais recontacté June, tu le sais. Tu aurais fait en sorte qu'elle reste loin de toi. Alors que veux-tu réellement, hein ? Qu'est-ce que tu espères ? Qu'est-ce que tu attends d'elle ? Allez, vas-y, crache le morceau. Tout le monde sait à quel point tu es égoïste, alors ne te gêne pas. Sème ta merde. Soit Mael et non pas cette loque plongée dans la coke jusqu'au cou.

Finalement, contre toute attente, alors même qu'il s'était presque montré aimable quelques secondes plus tôt, Quinn récupéra de sa superbe et ajouta sur un ton qui laissait franchement à désirer.

- S'il est si parfait, tu m'expliques pourquoi tu vas voir ailleurs ? Pourquoi tu viens voir un type mille fois moins bien que lui ? Étrangement, y'a un truc qui m'échappe là. Quoi... Tu voulais savoir si mon fils tenait de moi sur le plan sexuel ? Loupé, d'après toi, hein ? Mael se permit une courte pause, le temps d'afficher un rictus amusé. Apparemment il a été à meilleure école que moi.

A sa manière, Mael en venait enfin aux raisons qui l'avaient poussé à envoyer ce fameux sms. Bien sûr, la manière dont il abordait les choses était loin, très loin, d'être agréable. Et il prouvait une fois de plus à quel point il savait se montrer exécrable, même avec les personnes qu'il appréciait. Il était Mael quoi et son ego était tel qu'il ne pouvait se résoudre à demander explicitement des explications. Néanmoins, c'était clair. Il voulait savoir comment Delilah considérait les choses.


Dernière édition par Maël Q. Lehman le Mar 15 Fév - 0:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 6 Fév - 3:17


June regrettait. Elle regrettait comme jamais jusqu'alors. Elle avait trompé Elias alors qu'elle l'aimait ; avec son père en plus. Non ; elle était plus exécrable maintenant qu'elle ne l'avait jamais été. L'amour la poussait-il en ce sens ? Non ; bien sur que non. Mais en tous cas ; il la poussait aux interdits. Si elle n'avait eu aucune obligation morale envers un seul homme ; elle aurait pu aller voir ailleurs en toute impunité. La ; ce n'était pas le cas ; et June venait tout juste de s'en rendre compte. Risquer de perdre l'homme auquel elle tenait le plus pour une aventure sans lendemain la sidérait. Que lui était-il passé par la tête pour qu'elle se permette un tel risque ; une telle erreur ; un tel affront. Elle ne le savait pas ; mais le résultat était le même. Et pour bien pousser son vice jusqu'à ses plus profondes extrémités ; elle avait répondu à l'invitation du fruit défendu ; allant le rejoindre jusqu'à sa chambre d'hôtel ! Une idiote doublée d'une fille naïve ; si elle avait espéré pouvoir uniquement parler bien tranquillement à l'homme avec qui elle avait partagé son lit. Elle était bien tombée !

June voulait partir. Mais ce n'était malheureusement qu'une partie de son cerveau malade qui le lui ordonnait. L'autre en revanche ; n'avait qu'un désir : rester ; et ; piquée par la curiosité ; s'enquérir de la raison de ce si étrange message. A cet instant précis ; la demoiselle était vraiment partagée ; son coeur balançant entre les deux hypothétiques solutions. Ce fut finalement Maël qui reprit le plus vite la parole ; alors qu'elle n'eut pas même le temps d'exécuter un pas vers la porte. Il lui ordonna de rester. Son ton était réellement autoritaire ; à tel point que June se sentait comme une étudiante ; soumise aux règles sans appel de son principal. Son regard croisa à nouveau celui de Maël ; et un étrange soulagement s'empara d'elle ; traversant son corps entier ; et faisant même naître sur son visage un doux sourire ; certes très fin ; mais sourire tout de même. Le drogué avait repris un ton pour le moins normal ; et une tête bien moins inquiétante. Enfin ; elle allait pouvoir parler normalement (certes de sujets graves) avec un homme dans un état propice à la discussion. Du moins ; elle l'espérait ; craignant tout de même une soudaine rechute. Rechute qui ne tarderait pas à venir.
    Maël - « Je voulais... » lança-t-il ; presque en bégayant.

June se sentit comme compatissante. Maël semblait complètement perdue ; ce dont témoignait son petit air hagard ; et elle aurait aimé le réconforter comme s'il n'avait s'agit que d'un petit enfant dont elle avait la garde. C'était toutefois bien plus ; et June s'était promis de ne plus adresser le moindre signe ambigu à Maël ; ne le traitant que comme un inconnu ou ; au mieux ; comme le père de son petit ami ; statut qu'il n'avait pourtant jamais arboré ; et encore moins avec fierté. June aurait aimé que leurs liens s'améliorent ; elle avait même été ravi de le voir re-débarquer à Lewis ; espérant qu'il apporterait enfin l'attention dûe à Elias. Néanmoins il n'en fut rien ; et en plus de l'ignorer royalement ; il s'était tapé sa petite copine. Certes ; tous les torts ne lui revenaient pas en intégralité ; mais l'amour devait se faire à deux. Et eux n'avaient pas fait semblants.

Bref ; en plus de sa timide compassion et de sa soudaine pitié presque ; elle en oublia à moitié la dangerosité de cet être. L'interdit qu'il représentait le rendait intéressant ; captivant et éblouissant pour June ; qui avait mis sa méfiance de côté pendant un bref instant. Grave erreur. Car Maël ne lui offrit pas la moindre réponse ; avant de recommencer avec son ton insupportable de gamin capricieux ; demandant à June des suppléments d'enquête. La demoiselle ; même si elle était choquée et surprise ; laissa sa haine de côté. A quoi bon s'énerver avec Maël ; cela ne servait qu'à lui inspirer des sentiments semblables ; et alors toute tentative de discussion resterait close. June ne savait plus comment faire ; comment se comporter. Tenter de lui offrir les explications qu'il réclamait ; priant pour qu'il soit vite satisfait et la laisse partir ? Oui ; elle pourrait toujours essayer. Néanmoins ; elle ne les avait pas ; ces éclaircissements tant attendues.

    June - « Je ... » commença-t-elle ; l'air éperdue ; avant de se stopper définitivement.

Et merde. June n'avait aucune raison valable à donner. Oui ; il avait d'ailleurs soulevé là un très bon point ; un questionnement pour le moins important : pourquoi avait-elle trompé son petit ami si elle l'aimait tant ? Au simple visage d'Elias apprenant la vérité ; elle tremblait. Oui ; aucun doute qu'elle l'aimait. Pouvait-on ainsi ; impunément tromper l'homme de sa vie ; alors qu'on sait le risque qu'en encours de le perdre ? Pourquoi donc June n'avait pas si résister à cet homme pourtant si banal ; si ... Non. Non ; elle n'avait pas le droit de se mentir ainsi à elle même. Maël était tout sauf banal. Il l'avait intrigué ; d'abord par son mutisme ; le halo de mystère qui semblait l'envelopper en continue. Elle avait eu besoin de secrets ; de danger ; d'action. Et elle l'avait trouvé en la personne de Maël. Même si les explications se résumaient en ça ; June ne pouvait décemment pas les énoncer à l'homme concerné. Non ; c'était impossible ; elle refusait d'ainsi se mettre à nue devant lui. En plus de ça ; ça ne ferait qu'agrandir son égo déjà surdimensioné.

    June - « Mes raisons ne regardent que moi ; tu ne crois pas Maël ? ».

Cette fois-ci ; le ton de June n'était qu'emprunt de tristesse et de désolation. Elle avait trompé Elias ; et s'en sentait déjà assez mal pour qu'on vienne le lui reprocher. Maël n'avait pas le droit de dire ça ; de la traiter ainsi ; de lui demander tant d'explications inaccessibles à son âme trop embuée par l'effet de sa foutue coke qui le bouffait. Non ; il n'avait pas le droit ! Un vent de colère vint à nouveau soufflé sur elle ; qu'elle éloigna d'un seul mouvement de sa main. Maël n'était pas lui même ; jamais il n'aurait émis de telles remarques en temps normal ; et même si ça lui coûtait un effort surhumain ; June tentait de lui pardonner. De lui pardonner ce trop plein de remords ; ce trop plein de remarques désobligeantes.

    June - « J'ai fais une erreur. Une erreur qui pourrait me causer la simple perte d'Elias. Je m'en veux ; il m'en voudrait à mort s'il venait à l'apprendre. Lui pourrait me le reprocher ; ma conscience aussi. Mais toi Maël ; toi putain ; tu n'as pas le droit de me faire de telles remarques ! Je ne les accepte pas de ta bouche ; est-ce que c'est clair ? ».

Cette fois ; c'était à June de se montrer autoritaire. Enfin. Elle laissait éclater ce trop plein d'émotions ; et son ton s'était fait imposant. Elle espérait que Maël se montrerait sensible à cette violence contenue dans ses paroles ; mais elle savait bien que ce n'était qu'une espérance vaine. Un homme aussi fier de lui même dans toutes les circonstances ne pouvaient qu'être abominable en tant normal. Quitte à tromper Elias ; June aurait au moins pu choisir quelqu'un qui lui aurait foutu la paix une fois ce moment d'extase passé. Car en plus d'être agacée et énervée ; la jeune femme ressentait au fond de son âme comme une trace indélébile de désir. Décidemment ; elle en venait à penser que jamais elle n'oublierait les caresses de Maël sur son corps.

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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 6 Fév - 23:10

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Maël était un homme calme. Très calme. Il était rare de le voir perdre son sang-froid. La colère était un sentiment qu'il connaissait parfaitement et qu'il avait appris à contrôler au fil des années. Enfant, il était plutôt impulsif et impatient, ne supportant aucune remarque, aucun reproche, montant sur ses grands chevaux à la moindre critique, ne sachant pas faire la différence entre brimade et conseil. Il était ce gamin brutal, dont les poings partaient très vite et dont les insultes fusaient tout aussi rapidement ; ce gamin désordonné et boudeur que beaucoup avait du mal à supporter. Trente-sept ans plus tard, il était un autre homme. Personne ne devait reconnaître en lui ce gamin colérique qu'il avait pu être par le passé. Bien sûr, sa susceptibilité et son insolence restaient les mêmes et s'était même accentué avec le temps. Néanmoins, il s'interdisait désormais tout comportement irréfléchi qui l'empêcherait de mener la danse ou de tourner la situation à son avantage. Des "qualités" que son petit interlude dans le monde de la drogue avait développé et renforcé. Cependant, si Maël agissait maintenant avec discernement, il existait une "chose" qui, quoi qu'il fasse et quoi qu'il dise, restait tout à fait incompréhensible à ses yeux et le rendait tout à fait imprévisible : les femmes. Or, d'après ce qu'il avait pu constater, June était une femme. Et la complexité de cette dernière n'était pas des moindres.

Lehman observa longuement la demoiselle alors qu'elle semblait chercher ses mots. A cet instant, il se demanda où était passée la June qu'il avait connu quelques jours plus tôt. Cette jeune femme sûre d'elle-même et résolue dont l'assurance semblait inébranlable. Étrangement, cette Delilah-là avait disparu, laissant derrière elle une demoiselle à l'air désemparé et indécise. Aussi, pendant une fraction de seconde, Maël se demanda s'il ne s'était pas complètement fourvoyé à propos de cette jeune femme. Un sentiment que June balaya rapidement dès le moment où elle repris la parole. Enfin elle retrouvait cette aisance et cette fermeté que Lehman affectionnait. Enfin elle ne laissait plus l'indécision guider son jugement. Enfin, elle semait de nouveau le doute et la perplexité chez Maël. A nouveau submergé par une vague de sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres, il posa sur June un regard emprunt de désir. Parce qu'elle mentionnait Elias et parce que son autorité non dissimulée octroyait à Lehman le sentiment qu'il ne s'était pas trompé à son sujet, l'homme oublia momentanément la promesse qu'il s'était faite de ne plus jamais poser les mains sur cette femme. Peu lui importait son fils, peu lui importait l'éthique, seul comptait Delilah. Delilah et cette détermination qui la caractérisait de nouveau. Cependant, Maël ne pu empêcher la colère de lui brûler les entrailles alors que les paroles de la jeune Bradford lui vrillaient les oreilles.

- J'ai comme l'impression que tu me reproches quelque chose, June... T'as pas le droit de m'en vouloir. L'avenir de ton couple est entre tes mains, pas entre les miennes. Dans un effort surhumain, il était parvenu à se hisser sur ses jambes et s'était approché de la jeune femme d'une démarche incertaine. T'aurais peut-être dû penser à tout ça avant de me faire entrer dans ta vie, tu crois pas ? Ton erreur c'est pas d'avoir couché avec moi... Ton erreur c'est d'avoir couché avec un homme dont tu ne sais absolument rien et dont tu ignores totalement les réactions. Cela dit... Jamais tout ceci ne se serait produit, s'il en avait été autrement. Le regard de Maël brillait d'une colère que les effets déclinant de la cocaïne décuplaient. Tes raisons me regardent tout autant que toi. C'est dans mon lit que tu es venue te glisser je te rappelle. Et surtout, ne me dis pas ce que j'ai le droit ou pas de faire.

Rien. Il ne restait rien de l'homme serein dont la douceur caractérisait les gestes que June avait pu connaître quelques jours plus tôt. Seul le désir et l'assurance qui habitaient ses yeux sombres demeuraient inchangé. Aussi, Maël leva une main en direction du visage de la jeune femme et, avec une aisance étonnante en vue de l'agitation qui le hantait, effleura sensuellement la joue de la demoiselle avant même que celle-ci n'eu pu faire quoique ce soit pour l'en empêcher. Un geste délicat qui contrastait furieusement avec la hargne qui brûlait au fond des pupilles de Lehman. D'une manière incompréhensible, cette jeune femme savait se rendre désirable et irrésistible. Et ce, le plus naturel du monde, sans même le vouloir. Elle possédait ce charme et cette présence physique auxquels Maël serait toujours incapable de résister. Défoncé ou non. Imperceptiblement, l'homme avait plongé ses yeux dans ceux de Delilah et l'enfermait impitoyablement du regard.

Pendant une fraction de seconde, il resta ainsi, immobile. Puis il s'anima de nouveau, laissant s'exprimer l'agitation intérieur que la drogue faisait se mouvoir cruellement dans son esprit. Cette seconde réalité que la cocaïne lui permettait de se créer était en train de le détruire. Lentement, mais sûrement. Le jour viendrait où il ne serait plus capable de distinguer le vrai du faux, le réel de l'irréel et où la réalité empiétrait farouchement sur son monde d'évasion. Et vice-versa. Il n'en était pas encore là, mais ce caractère exécrable qui était le sien témoignait de cette progression et lui promettait un avenir terriblement incertain. June était très certainement la première victime de cette promesse. Et plus elle passait de temps dans cette chambre miteuse que Maël avait minutieusement repeinte, plus celui-ci risquait de l'entraîner dans sa chute et sa déchéance. Aussi, c'était à Delilah de mettre des barrières et d'imposer des interdits. Lehman, tel un enfant, se trouvait tout à fait incapable de s'en charger. Bien malheureusement, tous deux savaient que plus il y aurait d'interdit, plus ils prendraient grand plaisir à les franchir un à un.

Le bras de Maël avait retrouvé sa place le long de son bras. Si son esprit restait brouillé par la drogue, il se montrait capable d'une étonnante lucidité que rien ne semblait pouvoir ébranler. Il repris bientôt la parole, sans colère semblait avoir disparu aussi soudainement qu'elle était apparue.

- Pourquoi es-tu venue, June ? Par simple curiosité ? J'y crois pas une seule seconde. T'essaie de te prouver que ce que nous avons fait n'était qu'une erreur qui jamais plus ne se reproduira, c'est ça ? Ou essais-tu de te racheter une conscience ? Maël afficha un petit sourire sceptique avant de poursuivre de la même voix calme emprunte d'amusement. Mais faut te faire une raison, Del... Le regret te suffira pas pour m'oublier.

Prétentieux et arrogant, Maël ? Bien sûr. Cela faisait partie de son charme. L'homme détourna enfin le regard, abandonnant June à ses questions. Pendant une fraction de seconde, il s'était trouvé sur le point d'aller plus loin. Delilah semblait tout mettre en oeuvre pour ériger un immense mur de béton entre eux et pourtant, Lehman semblait capable de balayer cette barrière ; de la franchir ; de l'ignorer même, comme si elle n'existait pas. Pendant un court instant, il avait été sur le point de réduire à néant tous les efforts de la demoiselle. Aussi, il s'était empressé de quitter cette impitoyable source de tentation des yeux.


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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeLun 7 Fév - 6:03


Décidemment ; la situation dans laquelle June venait d'entrer les deux pieds devant était mille fois trop compliquée pour elle. Elle aurait aimé pouvoir tout laisser tomber en un mouvement de main ; mais non ; il avait fallu que Maël la recontacte ; et surtout qu'elle aille à ce satané rendez-vous. La demoiselle ne se contentait pas d'une erreur ; elle les multipliait. Un ancien amant lui proposait de le revoir ; et elle accourait ; comme un chiant trop obéissant. Elle qui pensait valoir mieux qu'un vulgaire animal ... et bien elle se rendait désormais compte combien elle se trompait. Oui ; elle avait fait preuve d'une stupidité déconcertante ; il était donc bien normal qu'elle le paye. Dans cette chambre d'hôtel miteuse ; avec un Maël dans un état pitoyable ; elle était bien la seule source de fraicheur qui rendait la situation un peu moins pathétique. Néanmoins ; les rôles s'inversaient quand on regardait bien en profondeur. June était loin d'être aussi blanche qu'elle n'en avait l'apparence ; et dans le genre martyr elle se posait là. Les rôles avaient beau être bien définis ; la situation n'en était pas moins complexe à déchiffrer. Perdue dans ses pensées ; June eut la sensation de se réveiller d'un long sommeil sans rêve lorsque Mael reprit la parole

    Maël - « J'ai comme l'impression que tu me reproches quelque chose, June... T'as pas le droit de m'en vouloir. L'avenir de ton couple est entre tes mains, pas entre les miennes. » lança-t-il.

C'était étrange de l'entendre ainsi parler de son propre fils et de sa copine. June était toutefois surprise du ton qu'il avait pris ; tout à la fois calmé et serein comme énervé et arrogant ; et elle n'en revenait pas de ce qu'il osait dire. Alors comme ça ; elle n'avait pas le droit de lui en vouloir ? N'était-ce pas lui qui lui avait demandé de revenir pour qu'ils s'expliquent ? S'il lui avait foutu la paix une fois leur petite affaire executée ; elle ne lui en aurait certes pas voulu. Mais non ; il avait fallu que cet être immature la contacte à nouveau ; sans aucune autre raison que l'agacer et proférer des idioties à son encontre comme à celle d'Elias. Après tout ; elle n'avait toujours pas oublié ce qu'il avait osé dire sur son propre fils ; et rien qu'a y repenser ; un frisson de haine la parcourut. Qui se calma bien vite lorsqu'elle vit Maël tenter tant bien que mal de se remettre sur ses jambes. Elles paraissaient si frêles ; si menues. A tel point que June se demandait s'il serait capable de tenir debout. Un cours instant elle se demanda si elle lui viendrait en aide ; s'il venait à tomber ; puis la réponse s'imposa à elle avec la clarté de l'eau de source : bien sur que non ! Après tout ; c'était son problème ; il était bien assez grand pour se débrouiller tout seul.

Finalement ; la question n'avait pas eu de raison d'être posée ; puisqu'il réussit ; par on ne sait quel miracle ; à tenir debout. Certes il était bancal ; et un fauteuil roulant n'aurait sans doute été pas de refus ; néanmoins il avait retrouvé un peu de sa superbe ; et ne laissait plus June si indifférent que ça. Il s'approcha dangereusement d'elle ; et comme hypnotisée ; elle ne songea pas même à faire un pas en arrière. Bon d'accord ; elle aurait été bloquée de toute manière par la porte dans son dos ; mais elle aurait au moins pu essayer. Elle ne tenta pas non plus d'esquiver la main qui se tendait vers elle ; pas plus qu'elle n'ordonna à son propriétaire de la retirer lorsqu'il se mit à lui effleurer la joue. Seul Elias avait le droit de faire ça. Seul Elias ... elle laissa pourtant Maël faire ; incapable de contenir le frisson qui se répandit dans sa nuque. Il avait osé lui interdire de lui dire ce qu'il avait à faire ; lui rappeler qu'elle s'était glissée dans son lit ; mais à ce simple contact ; toute colère fut anéanti. Il avait bien raison ; il était mille fois trop inoubliable pour qu'elle ne parvienne à un tel exploit. Néanmoins ; son désir n'était pas d'effacer toute trace de Maël dans sa mémoire ; mais juste de tout faire pour ne pas re-craquer. Jusque là ; elle y était parvenue à merveille. Mais depuis qu'il lui avait promis une telle caresse ; elle sentait ses résistances faiblir. Merde ; pourquoi lui faisait-il tant d'effets ?!

Même si dans les yeux de Maël brulait une véritable colère dévastatrice ; sa caresse était dénuée de toute violence. Elle n'en restait que douce et agréable ; comme lui seul en avait le secret. Il avait beau n'être qu'une énorme boule d'interdits ; il n'en restait pas moins charmeur ; et c'était sans conteste ce paradoxe qui avait poussé June dans ses bras. A cela venait s'ajouter le défendu ; comme Maël l'avait si justement mentionné ; et puis il devait aussi y avoir une petite part de solitude. Elias et elle ne se voyaient plus souvent ; à cause de l'emploie du temps de celui-ci ; et la vie de la jeune femme à Lewis était déjà bien ennuyante. Si en plus ; elle devait supporter la vie en solitaire ... Maël lui avait donc offert un passe-temps ; un réconfort aussi. Est-ce que le fait qu'il était le père de son copain avait aussi été un élément déclencheur ? Aucune certitude mais sans doute. Histoire de bien pousser le vice jusqu'à ses extrêmités. June devait toujours faire les choses jusqu'au bout ; visiblement même quand il s'agissait d'horreurs telles que celles-ci.

    Maël - « Pourquoi es-tu venue, June ? Par simple curiosité ? J'y crois pas une seule seconde. T'essaie de te prouver que ce que nous avons fait n'était qu'une erreur qui jamais plus ne se reproduira, c'est ça ? Ou essais-tu de te racheter une conscience ? Mais faut te faire une raison, Del... Le regret te suffira pas pour m'oublier. » lança-t-il.

Et voila ; encore cette arrogance qui le caractérisait si bien. Le pire ; oh oui le pire ; c'était qu'il avait parfaitement raison ! June le savait désormais : son désir pour Maël resterait ; certes enfoui ; c'était le mieux qu'elle pouvait espérer ; mais cette tension et cette attirance étaient destinées à rester ; encore ; encore. Elle ne savait pour combien de temps ; sans doute à vie ; jusqu'à ce que l'un des deux ne quittent cette ville pour ne plus jamais y remettre un pied. Mais là ; la question se posait différemment : ils étaient obligés de se croiser presque chaque jour. Ainsi ; comment garder le mystère sur un si lourd secret ? Comment ne pas céder à ce fruit défendu qui ; elle le savait ; lui procurait tant de désir ? C'était bien difficile ; mais cela ne faisait pas le poids face à son amour pour Elias. Bordel ; elle aimait cet homme ; sans aucun doute ; et ferait tout ce qu'il faudrait pour ne jamais ; jamais le perdre. Oui ; cette certitude pulsait en elle ; malgré la présence de Maël ; qui l'avait quitté des yeux désormais. Ouff ; cette emprise terminée ; elle pourrait reprendre contenance.

    June - « Non Maël ; tu te trompes complètement. Je ne suis pas venue pour me racheter une conscience ; je n'en ai pas besoin. De même ; je ne suis pas ici pour me prouver que ça ne se reproduira plus ; puisque c'est le cas ; & j'en ai conscience. Jamais je ne ferais la folie de partager une nuit de plus avec toi. Tu es arrogant Maël ; mais que se cache derrière ça hein ? » lança-t-elle ; en tentant à nouveau de capter son regard. « Car si tu m'as demandé de venir ; c'est peut-être simplement car TU n'arrives pas à m'oublier. »

June avait repris toute contenance ; toute sa superbe. Elle était à nouveau celle qu'elle avait tenté d'évincer en arrivant à Lewis ; la June calculatrice ; froide ; mystérieuse ; cynique ; et surtout celle qui ne recule devant rien. Elle avait bien conscience d'avoir elle même provoqué cette situation ; et rien que pour ça ; elle ne voulait pas la fuir. Elle valait bien mieux que ça. Elle assumerait ; jusqu'au bout. Et même si Elias venait à l'apprendre ; elle ne mentirait pas ; préférerait endurer mille souffrances que de simplement laisser échapper les situations qui étaient autrefois sous son contrôle. Cette fois ; elle devait réparer des choses avec Maël ; des secrets toujours mis sous silence ; des évidences contrôlées. Cet homme n'osait pas même la regarder ; les yeux perdus dans un vague si lointain que June ne pouvait pas même deviner. Elle glissa sa main sous le menton de Maël ; et le força à la fixer. Elle dut faire un sacré effort pour ne pas vouloir gouter ses lèvres si proches des siennes ; elle résista toutefois ; heureuse d'en avoir la force. Son regard trahissait son envie de vérité ; son envie de savoir pourquoi elle devait venir dans cette chambre. Pourquoi ?

    June - « N'est-ce pas Maël ? »


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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeMar 8 Fév - 2:52

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Maël en était certain à présent. Cette situation ne tournerait pas du tout comme il l'avait espéré. Dans quel but avait-il contacté June ? Pour lui parler. Et simplement lui parler, rien de plus. Du moins était-ce dont il avait essayé de se convaincre. Dans son esprit, les choses avaient été très claires. Delilah n'avait pénétré qu'une fois ses couvertures et elle ne recommencerait plus jamais. Leur histoire commune devait se terminer ici ; ils devaient désormais s'en tenir à des rapports purement amicaux et ne plus jamais se laisser déborder. Tous deux se devaient d'enfermer définitivement leurs pulsions et retrouver une vie banale. Enfin, aussi banale que deux individus tels que June et Maël étaient capables d'envisager ; car il était évident que ni l'un ni l'autre ne pouvait se contenter d'une existence "normale". Quoiqu'il en soit, le nom de Quinn ne devait plus jamais se retrouver lié à celui de Delilah. Lehman s'en était fait la promesse... En oubliant certainement à quel point il avait toujours eu du mal à tenir ses promesses. A présent, il se retrouvait là, en plein combat intérieur, incapable de regarder cette jeune femme qui faisait naître en lui un désir fou et indomptable. Un désir qui parvenait à décupler les forces de Quinn alors même que la cocaïne l'avait affaibli au point de ne plus le laisser se tenir debout. Cette même cocaïne qui affaiblissait sa capacité à faire preuve de discernement et laissait sa raison s'assoupir paisiblement.

Lehman en était là. Les yeux rivés sur la porte située derrière June, il devait se faire violence pour forcer ses bras à rester sagement le long de son corps et empêcher ses longs doigts d'aller se balader sur les courbes de l'objet de son désir. Il était peut-être temps pour Delilah de disparaître ; de franchir cette porte (décidément xD) sans se retourner et de laisser Maël à sa frustration. Manque de chance, l'homme venait tout juste de provoquer verbalement la jeune femme. Cette dernière ne s'en irait certainement pas avant d'avoir remis Quinn à sa place et avoir établi sa propre vision des choses. Ce qu'elle ne tarda pas à faire avec assurance et fermeté. Les premières phrases de la jeune Bradford n'atteignirent cependant pas les oreilles de Maël ; ce dernier étant trop occupé à tenter de contrôler le rythme de son cœur qui battait furieusement contre sa poitrine. D'une certaine façon, cela valait peut-être mieux. L'orgueil de Lehman aurait été piqué à vif s'il avait entendu la jeune femme assurer que plus jamais une telle erreur ne se reproduirait et il se serait sentit obligé d'essayer de lui prouver le contraire. Toutefois, l'homme ne pu ignorer les dernières paroles de June. Des paroles qui résonnèrent longuement dans l'esprit de Lehman qui ne pu empêcher un léger sourire de s'installer sur ses lèvres. En un sens, Delilah avait tout à fait raison. Maël n'oubliais jamais une femme avec laquelle il avait partagé son lit. Jamais. Pour la simple et bonne raison que toutes les demoiselles ayant eu cet honneur étaient exceptionnelles. Évidemment. Aussi, il gardait un souvenir très précis de chacune d'elle.

Cependant, Maël ne pu s'empêcher de considérer la question de Delilah d'une toute autre façon. La jeune femme venait de prétendre qu'il avait besoin d'elle ?! Qu'elle lui était devenue indispensable ? Inconsciemment, Quinn ne pu s'empêcher d'étudier longuement et silencieusement cette hypothèse. Hein ?! June venait d'arriver là à un véritable exploit ! Maël se remettait-il donc en question ? Chose qui, en trente-sept ans d'existence, il n'avait encore jamais fait. Non, c'était impossible. La drogue devait une fois encore brouiller ses sens. Oui, ce devait être ça. En temps normal il se serait contenté d'éclater de rire et aurait calmement démenti des dires aussi grotesques. June ne lui permis cependant pas de s'éterniser sur la question. Alors qu'elle posait délicatement une main sous le menton de son amant d'un soir, les yeux de Quinn retrouvèrent instantanément leur place au creux des pupilles de la demoiselle. Et ce fut autant ce geste que les dernières paroles de Delilah qui poussèrent Maël dans les derniers retranchements de son désir.

Maël était Maël. Il n'avait pas changé et jamais il ne changerait. Il ne comprenait même pas pourquoi il avait essayé de se battre contre sa vraie nature. Pourquoi ? Pour Elias ? Pour June ? Pour essayer d'avoir bonne conscience au moins une fois dans sa vie ? C'était stupide, il avait déjà très bonne conscience. Sa vie, il l'avait toujours mené à sa guise, ignorant les interdits et les barrières et cela ne lui avait jamais posé de problème. Alors pourquoi cette saloperie de regret avait fait irruption au milieu de son existence et avait explosé dans son esprit semant doutes et remords ? Vraiment, la monotonie de Lewis avait une très mauvaise influence sur lui. Ce petit interlude pour le moins désagréable, était désormais terminé. Ces dix minutes qu'il venait de passer à essayer de se faire passer pour un autre homme étaient révolues. Sa vie allait reprendre son cours normal ; ses désirs recommenceraient à devenir des réalités.

Le simple contact de la main de June contre la peau de Maël suffit à mettre le feu à la tentation qui coulait lentement dans ses veines. Malgré la précarité de son état, l'homme s'était vivement rapproché de la jeune femme et, avec une fougue emprunte de douceur, l'avait plaqué contre la porte, tout en plongeant profondément son regard dans celui de la demoiselle. Pendant une fraction de seconde, il sembla hésiter. Puis, retrouvant toute cette assurance que la simple présence de June avait su ébranler, il s'empara délicatement de sa bouche, retrouvant instantanément le goût si unique des lèvres de la jeune femme. Maël ne s'éternisa pas dans son baiser, son désir momentanément rassasié par le plaisir qu'il y trouva. Quelques secondes plus tard, un sourire plein de cynisme venait hanter ses lèvres alors qu'il passait délicatement l'index le long de la tempe de sa "prisonnière". Satisfait de ce baiser volé, ses yeux pétillèrent de contentement. Il répondit finalement à la dernière question de la jeune Bradford.

- Oh tu n'imagines même pas à quel point tu occupes mes pensées ! ironisa-t-il avec un amusement non feint.

Aucun doute, Maël méritait tout à fait sa réputation de sale con. Le pire ? Il en était fier. Néanmoins, il jugeait que June le connaissait assez bien pour connaître la réaction que ce simple geste qu'elle avait eu en direction de son visage pouvait provoquer. Aussi, il considérait que les torts de ce petit "écart" de conduite ne lui revenaient pas entièrement. Delilah s'amusait à titiller son désir ? Très bien, il ne ferait aucun effort pour y résister ; il venait tout juste de le lui prouver. Évidemment, Maël ne se rendait pas compte à quel point ses sautes d'humeur pouvaient être déconcertantes et poussaient très souvent son entourage à la faute. Agressif, compréhensif, cynique, exécrable, doux et furieux, indécis, curieux, impulsif, je-m'en-foutiste, tentateur et de nouveau moqueur. Et tout ça en une dizaine de minutes ! Allez donc essayer de suivre... Lui-même s'y perdait parfois.

- Mais j'peux te le montrer si tu y tiens.

De toute évidence, Maël venait de décider de jouer son rôle d'emmerdeur jusqu'au bout. Et si son visage n'était marqué que de cynisme et d'amusement, la prunelle de ses yeux brûlait d'un désir qu'il ne parvenait pas à dissimuler. Il pouvait se tourner en dérision ou essayer de le nier autant qu'il le pouvait, il était clair que June avait fortement marqué son esprit et qu'il n'était pas prêt d'oublier ses baiser et ses caresses.


Dernière édition par Maël Q. Lehman le Mar 15 Fév - 0:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 13 Fév - 23:26


Maël était un homme odieux ; cela lui effleurait l'esprit avec une facilité déconcertante maintenant que le mal était fait ; et elle se sentait coupable de ne pas l'avoir vu quelques jours auparavant ; avant d'avoir commis l'irréparable. Mais non ; il fallait que cet abruti se soit montré doux et galant ; et qu'il se révèle maintenant ; au grand jour ; comme ce qu'il était vraiment. A savoir fier ; arrogant ; prétentieux ; et détestablement sexy. June avait finalement fait une grosse erreur ; et celle-ci aurait pu passer au second plan si l'homme en question n'avait pas été un drogué à l'égo surdimensionné ; étant prêt à faire souffrir une belle demoiselle juste pour se juger indispensable. Décidément ; elle passait d'une extrême à l'autre ; entre Elias ; un être bon ; attentif ; adorable (parfois même un peu trop) ; et son imbécile de père ; tout son inverse. Il était bien difficile de croire leur lien de parenté ; et finalement ils n'avaient rien d'autre en commun que leur passion pour June ; passion bien évidemment partagée.

Certes ; June était peut-être allée un peu loin en effleurant ainsi le menton de son ancien amant ; elle savait que ses caresses et la tendresse comme la fougue de son corps n'avaient pas pu être oublié aussi vite ; néanmoins elle avait voulu tenter l'intentable ; et elle se sentait bien acculée maintenant ; adossée contre la porte ; son agresseur à quelques millimètres seulement d'elle. Elle se sentait prise au piège ; comme une vulgaire antilope face à la monstruosité d'un lion sans pitié ; sans scrupule ; mais non sans intelligence. Elle aurait aimé user de stratagèmes pour trouver le moyen de faire face à cet aura juste en face du sien ; mais elle devait avouer qu'elle ne restait pas de marbre devant ce visage qu'elle avait autrefois si langoureusement embrassé et étreint. Il lui restait ; certes bien au fond ; une once de désir pour cet homme odieux ; qu'il se plaisait à réveiller avec force et violence.

Lorsqu'il l'embrassa ; ce fut le comble. June n'avait qu'une envie ; sortir de cette étreinte glacée et lui foutre une claque dont il se rappellerait toute sa vie. Oui ; c'était vraiment ce qu'elle voulait faire. Mais entre vouloir et pouvoir ; le gouffre est imposant. Trop pour que June ne se risque à le franchir. Elle ne put dégager une main ; pas plus qu'elle n'eut la capacité de refuser à cette bouche l'accès à la sienne. Non ; elle le laissa faire ; sauvagement ; ne répondant certes pas à ce baiser volé ; mais profitant bien trop de sa délectable douceur. Elle se sentait coupable ; honteuse ; violée. Mais un viol si doux ... Seul son sourire cynique et fier de lui ; semblant lui crier "tu vois ; je te l'avais dit chérie ; que tu ne me résisterais pas" lui donnèrent envie de le rouer de coup jusqu'à la mort. Quant à sa réplique ; elle fut dévastatrice.

    Maël - « Oh tu n'imagines même pas à quel point tu occupes mes pensées ! »

June sentit ses dents crisser ; incapable du moindre mouvement. Seule une véritable colère emplissait ses traits ; encore une fois. Elle se savait toutefois bien incapable de riposter face à cet homme trop désirable et trop dangereux ; alors elle préférait ne pas s'aventurer trop loin avec lui ; consciente qu'elle allait perdre. Fuir aurait sans doute été la meilleure solution ; et ce qu'elle aurait du faire sans même songer à sa dignité. Mais non ; June était bien trop fière pour fuir face à l'adversité ; face aux désirs qu'elle aurait aimé refouler très loin dans son coeur. Elle y ferait face ; quitte à perdre tout ce qui lui était de très cher. Oui ; June se sentait un coeur à affronter ses propres démons ; ici présents en la simple personne de Maël.

Effrontément ; son doigt se balada sur la joue de June ; geste auquel elle put enfin faire face. Elle retira cette main de son visage par un simple coup de poignet ; certes peu convaincant mais elle était au moins libérée de cette oppression. Enfin ... à peu près ; puisqu'elle se trouvait toujours contre la porte ; Maël devant elle. Elle se sentait toutefois fière ; comme si elle avait fait un pas en avant ; mais sans nul doute que le jeune homme ne verrait ce signe de rébellion que comme une vague tentative futile et dérisoire ; et June aurait parié qu'il s'en serait bien vite moqué. N'importe ; elle était fière & ça lui semblait le plus important.

    Maël - « Mais j'peux te le montrer si tu y tiens. »

"Oui ; montre le moi ; t'es con ou quoi ? Tu comprends pas que j'attends que ça ?" <- ça ; c'était ce que June aurait rêvé de lui répondre ; ce qu'elle voulait qu'il fasse ; laissant entrouverte la porte de son désir. Néanmoins sa conscience était dorénavant présente dans son esprit ; et elle ne laisserait plus jamais le père de son petit ami la souiller de ses caresses ; de ses mots ou de son corps. C'était décidée ; et la fameuse porte laissant libre l'atmosphère du chaos et de la déchéance se referma petit à petit. Elle restait toutefois entrouverte ; même si June avait bien conscience qu'elle jouait avec le feu ; et que Maël avait des doigts bien assez habiles pour pénétrer dans son esprit ; et ouvrir à nouveau cette foutue porte qui n'était pas décidée à se claquer une bonne fois pour toute !

    June - « Je me passerais bien volontiers de tes preuves dérisoires d'affections. »

June se sentait pitoyable ; pathétique ; honteuse. Sans doute que la fausse véracité de ses propos se lisait sur son visage ; c'était même certain que Maël l'avait vu sans aucun soucis. Il risquait donc de détruire cette parole bien assez vite de ses convaincantes railleries ; et June se serait presque mise à trembler ; tellement le poids de sa culpabilité s'abattait sur elle sans qu'elle ne puisse l'alléger un peu. Bordel ; mais à quoi pensait-elle en retournant voir Maël comme ça ; impunément ? Peut-être qu'elle s'était dit qu'ils allaient jouer aux Barbies ; parler tranquillement assis au bord d'un lit ! Elle se doutait bien que la vérité était toute autre ; mais elle avait quand même voulu jouer ; au risque de se casser la figure. Tout était sa faute.
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeMar 15 Fév - 0:32

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Quand June trouva enfin la force de riposter et balaya le doigt de Maël d'un simple revers de main, le sourire sur le visage de ce dernier disparu instantanément. Pendant un court instant, sa propre main resta comme suspendu dans les airs, puis retomba mollement le long de son corps. Il encra profondément son regard dans celui de sa "victime" et écouta avec amertume les quelques mots qu'elle lui balança simplement au visage. Des paroles qui résonnèrent désagréablement aux oreilles de Lehman, mais qui lui laissèrent un léger goût de scepticisme dans la bouche. Delilah manquait cruellement de crédibilité. Pourtant, elle semblait enfin savoir ce qu'elle désirait. Cela suffit à Maël pour prendre lui-même sa décision. Il ne s'était jamais battu pour une femme. Et June, malgré le trouble qu'elle avait su et savait toujours semer dans son esprit, n'y ferait pas exception. Elle ne voulait plus qu'il pose la main sur elle ? Soit. Il se soumettrait docilement à cette requête, si peu probable et vraisemblable soit-elle. L'homme apaisa son désir d'un simple coup d'œil, emprisonnant une dernière fois le regard de la jeune femme dans le sien. Puis, aidé par la colère qu'il pouvait lire sur le visage de Delilah, s'arracha enfin du corps magnifique de la demoiselle, la libérant du poids de sa passion pour lui offrir le triste spectacle de son dos. Feignant l'impassibilité, il s'en retourna inutilement vers l'unique fenêtre de l'endroit et sembla vouloir percer la barrière des rideaux d'un simple regard.

En réalité, il était bien plus simple pour lui de garder le contrôle de ses émotions en fixant ces immondes rideaux ; June offrant un spectacle un peu trop attrayant pour qu'il sache s'en préserver par sa seule volonté. Si leur relation avait été purement physique jusque là, Maël devait bien se l'avouer : il rêvait de percer le mystère qui entourait cette jeune femme tour à tour glaciale et chaleureuse. Il voulait la comprendre ; il voulait comprendre cette force et ce magnétisme impitoyable qui le poussaient imperceptiblement dans ses bras. Lui, habituellement si méprisant et arrogant... June était parvenue à inverser les rôles et Quinn ne pouvait à présent que s'en mordre les doigts. Il se sentait vulnérable et, évidemment, il haïssait ce sentiment. Quand enfin il eut repris un semblant de contenance, il se retourna vers la jeune femme. Simplement, sûrement. Rien en lui ne trahissait une quelconque colère, ni même une once de désir. S'efforçant de garder à l'esprit les motifs du rideau, les placardant mentalement sur le visage de la belle Bradford, Maël repris enfin la parole. Sa voix était simple, mais on pouvait cependant y déceler une légère amertume qu'il n'avait pas réussi à dissimuler.

- De toute évidence, je suis loin d'être le seul à ne pas savoir ce que je veux. Ne me touche pas si tu ne veux pas que je te touche. L'homme marqua une courte pause, tentant de se convaincre lui-même que la simple ignorance suffirait à marquer la fin de cette aventure. Puis, pour la première fois depuis l'arrivée de la jeune femme, il lui offrit un visage emprunt de sincérité ; un visage dépourvu de toute hypocrisie et de tout cynisme. J'ai fait une erreur en te contactant et tu as fait une erreur en répondant à mon invitation. Je crois qu'il est préférable que tu t'en ailles et qu'on en reste là.

"En rester là". Trois mois qui ne pouvaient être que dénués de sens dans une conversation entre June et Maël. Jamais ils ne pourraient se contenter d'une relation beau-père/belle-fille. La seule pensée que cela puisse être possible était risible. Le simple fait que Lehman éprouve déjà quelques difficultés à considérer Elias comme son fils en était la principale cause. En père, il se devait de rester loin, très loin, de Delilah. Mais puisqu'il n'était pas vraiment un père... Et puis comment effacer un souvenir ? Jamais Maël n'oublierait ce corps qui était celui de June ; son odeur, ses formes et son élégance. Tant de souvenirs qui ne sauraient que ressurgir violemment à chacune de leur rencontre et les mettraient tous deux dans une situation pour le moins délicate et ambigue. Une situation qu'ils avaient eux-même créé quelques jours plus tôt et qui les poursuivrait jusqu'à la fin de leurs jours. Et il y avait ce désir qui les avait poussé l'un vers l'autre. Un désir loin d'être fortuit et que leur volonté commune à rester loin l'un de l'autre ne ferait qu'accroître. Et enfin, il y avait ce charme diabolique devant lequel June avait cédé. Ce charme que la drogue et le comportement de Quinn avait su amoindrir, mais qui ressurgirait bientôt, dès les effets de la cocaïne passés et une longue heure passée sous une douche glaciale. La jeune Bradford pensait très certainement avoir cerné Maël en véritable salaud qu'il était. Mais elle semblait oublier que le mystère qui planait au-dessus de cet homme restait entier. Et tant qu'elle ignorerait l'énigmatique passé de son amant d'une nuit, celui-ci resterait imperceptiblement attractif. Et, dès lors qu'il retrouverait cette élégance et cette classe qui le caractérisaient habituellement, tout serait de nouveau remis en question. Quelle option leur restait-il donc ? Celle de se promettre de rester loin l'un de l'autre et d'éviter toute rencontre ? Une option que la liaison que June entretenait avec Elias éliminait d'office. Il ne restait alors que les longs malaises qui opposeront inévitablement Lehman et la jeune femme à chacune de leur rencontre et cette lutte qui hantera leur esprit respectif ; des esprits à la fois si semblables et si différents.

Ces quelques paroles prononcées, Maël baissa momentanément les yeux. Il venait de mettre son arrogance de côté et s'était mis à nu devant Delilah... Pourquoi ? Pour elle ? Pour Elias ? Certainement pas. Simplement pour faire honneur à cet entremêlement de contradictions qu'il était. Du moins était-ce dont il essaya de se convaincre. Quelques secondes durant, il fixa le parquet, retardant le moment où il devrait de nouveau croiser le regard de June. Quand enfin il releva la tête, il remarqua que la jeune femme n'avait pas esquisser le moindre geste. Luttant contre l'envie imperceptible de laisser son naturel ressurgir et poignarder cette étrange sincérité dans le dos, il se contenta d'un simple mot, seulement destiné à rompre ce silence pour le moins pesant.

- Alors ?

Le "dégage, qu'est-ce que tu fou encore ici ?" resta informulé et c'était très certainement mieux ainsi. Impatient, notre Maël ? Pas vraiment. Mais il savait que plus les secondes passaient, plus il lui était difficile de conserver cette contenance qu'il arborait presque fièrement. Aussi, il espérait profondément que June trouverait une bonne raison de rester encore quelques instants. Il répugnait devoir retrouver la solitude après avoir bénéficié d'une compagnie si... Agréable. De plus, le départ de la jeune femme annoncerait inévitablement le retour de cette impitoyable dépression provoquée par la descente et de tous les démons qui l'accompagnaient. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la seule optique de devoir se retrouver seul offrait à Lehman une affreuse nausée dont il se serait bien passé. Oui, en réalité, Maël était très près d'avouer à la jolie Bradford qu'il avait besoin d'elle. Et ce, non pas pour effacer l'œuvre d'art qu'il avait très gracieusement laissé sur le mur. Soucieux de dissimuler le malaise qui lui bouffait sournoisement les entrailles, l'homme abandonna sa très chère fenêtre et s'occupa les mains en se servant un nouveau verre d'eau qu'il avala tout aussi rapidement que le précédent.
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeJeu 17 Fév - 1:01


Maël était décidément trop imprévisible ; trop différent pour qu'elle ne s'essaye ne serait-ce qu'à deviner ses pensées. Elle en aurait été bien incapable ; là résidait sa seule certitude. Alors qu'aujourd'hui c'est ce qui l'exaspérait au plus haut point ; c'était autrefois ce qui l'avait séduite. Au delà de son physique ô combien mélioratif et de l'interdit qu'il représentait ; cet aura de mystère et de charme mêlés qu'il dégageait en temps normal ne l'avait pas laissé indifférente ; allant même jusqu'à la faire craquer ; et la pousser à un vice irrécupérable. Mais là ; complètement drogué ; n'ayant seulement besoin que d'être materné ; Maël avait perdu toute sa splendeur. Certes ; il attirait June tout de même de manière inexorable ; mais c'était une passion bien plus infime que s'il eut été dans tout son charisme. Là alors ; la demoiselle aurait été absolument certaine de craquer à nouveau. Et malgré cette certitude ; elle s'était rendue à ce rendez-vous piégé ; jouant avec le feu comme elle avait tant l'habitude de le faire. Malheureusement ; ça faisait partie de ses charmes ; et cette passion pour les dangerosités faisait d'elle ce qu'elle était ; mademoiselle BradFord ; belle ; séduisante au possible ; mais papillonnant bien trop ! Après tout ; c'était bien vrai ; elle était incapable de se cantonner à une seule passion ; il lui en fallait des multitudes. Elias avait bien été le seul à accrocher ainsi son regard comme son coeur ; et cette découverte avait adoucie June plus qu'il n'y paraissait.

Elle se rappelait parfois avec une étrange sympathie et une nostalgie sans nom comment elle était autrefois. Une véritable peste à l'égo sur dimensionnée ; elle s'amusait à jouer la duchesse effarouchée dès que quelque chose ne lui convenait pas ; ou qu'un de ses caprices n'étaient pas réalisé. Notez que ça arrivait bien rarement ; et que la cour qui la suivait sans cesse au lycée la déifiait ; faisant d'elle une femme encore plus égocentrique. Le pire ; c'est qu'elle avait raison ; et qu'elle en avait de nouvelles preuves chaque jours. Même si elle gardait des défauts bien imposants ; elle s'était transformée en arrivant à Lewis ; et nul doute que la présence réconfortante d'Elias y était pour quelque chose. Cet homme avait agi sur June comme n'importe qui n'aurait jamais pu ; et malheureusement il n'en avait pas conscience. C'était pourtant une preuve ultime de son amour ; amour certes blessé dorénavant par sa propre faute ; mais amour tout de même. A vrai dire ; avoir couché avec Maël pour le simple plaisir du sexe avait affirmé ses positions plus que ça les avait détériorées ; et même si elle avait alors bien apprécié cette partie de jambes en l'air ; il n'y avait la dedans aucun amour. Une attirance forte ; certes ; un désir qu'elle ne pouvait oublier ; aussi. Mais pas d'amour. Au mieux ; une trace d'affection. Et encore ; maintenant qu'elle était face à un Maël drogué ; toute sa sympathie se voyait disparaître petit à petit ; se désagréger aisément dans l'air ; sans aucun espoir de réapparaître.

S'il y avait bien une chose que la jeune femme ne pouvait pas supporter ; même à Lewis ; c'était qu'on lui dise ce qu'elle devait faire. Pire encore ; qu'on lui ordonne des évidences ! Elle avait bien assez souffert de l'autorité maternelle ; et elle refusait clairement que ses amants s'y mettent aussi ! Un élan de haine s'infiltra à nouveau en elle ; comme la vingtième fois déjà depuis cette petite mais forte entrevue ; mais elle parvint ; cette fois-ci ; à la faire passer au second plan. Certes Maël n'avait pas tout à fait tort ; elle avait fait une erreur et s'était brûlée en touchant son menton ; renflouant alors le désir du mâle. Après tout ; a force de jouer avec le feu ; il fallait bien qu'elle finisse par se blesser. Encore une fois ; c'était bien heureusement que Maël avait commis la stupidité absolue de se droguer avant qu'elle ne vienne ; ou bien elle n'aurait pas résisté à ce charme ; à cette délicatesse dont il faisait normalement preuve. Si cet homme l'avait séduite ; ce n'était tout de même pas par hasard ; et June avait toujours eu des gouts de luxe ; en particulier au niveau de ceux qui partageaient son lit. Maël avait véritablement fait preuve d'une attitude noble de gentleman qu'elle n'oublierait pas de ci-tôt !

Lorsque Maël lui intima l'ordre de sortir de cette chambre ; ce fut trop. Elle fit mine de réfléchir en fixant un coin invisible du mur où cet immonde dessin prenait toute la place ; pour essayer de se calmer. Elle aperçut bien vite que c'était vain. Non ; il n'avait pas à lui parler comme ça ; pas à lui dire quoi faire ; encore moins après lui avoir demandé de venir de lui même ! Qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à son sms débile d'invitation ? Il n'en avait toujours pas informé June ; mais la curiosité qui l'avait trainé dans cette pitoyable chambre d'hôtel n'était désormais plus d'actualité ; transformée par une vague de haine ; encore ; encore ; qui traversait la jeune femme de part en part ; n'épargnant aucune partie de son corps brûlant qui ; de lui même ; rêvait de se blottir tout contre Maël et d'oublier tant de questionnements inutiles. Mais rien n'est inutile lorsqu'il s'agit d'amour ; n'est-ce pas ? June avait bien du mal à assimiler une chose en vérité : même si à New York elle pouvait se permettre de laisser entrer n'importe qui dans son lit ; et de voir défiler un certain nombre de têtes différentes chaque soir ; il n'en était plus rien ici. A Lewis d'abord ; tout devait bien se savoir ; et les ragots circulaient trop vite. Elle se sentait d'ailleurs sacrément stupide d'avoir commis cette erreur dans un lieu si petit et si renfermé. Elle était toutefois bien contente que cette histoire ne soit pas arrivée aux oreilles d'Elias ; comme aux oreilles de personne d'ailleurs ! Et puis elle était désormais en couple ; liée par un fil invisible à l'homme qu'elle avait choisi ; et ce lien ne devait en aucun cas être coupé ou filé. Non ; il devait normalement rester intact tant que l'amour durerait ! Elle n'en avait pas même été capable.

    June - « Ecoute Maël ; tu te fiches de moi là ? » dit-elle d'un ton autoritaire en le fixant droit dans les yeux cette fois ; une assurance nouvelle ordonnant ses gestes. « TU me fais venir ; TU ne t'en souviens même pas ; et TU m'ordonnes de me tirer comme si je n'étais qu'un vulgaire chien de compagnie ? »

Là ; June ne se comprenait même plus. Elle avait l'opportunité de s'enfuir ; de quitter cette chambre qui la tenait prisonnière d'un mal être conséquent ; elle n'en était toutefois pas capable. Ce devait être lié à son envie de toujours gagner les petits défis personnels qu'elle se fixait ; et se faire jeter ainsi par Maël constituait un affront dont elle aurait beaucoup de mal à se remettre. Non ; elle ne pouvait décemment pas autoriser quiconque à lui parler de cette manière ; et même s'il avait un jour eut le contrôle de son corps ; il n'aurait jamais celui de sa pensée. June était libre de ses actes comme de ses paroles ; Maël n'était en aucun cas son maître ; il fallait bien qu'il le comprenne. Néanmoins ; elle savait une fois de plus qu'il avait raison ; et que se séparer était bien l'une des seules choses qu'ils pourraient faire sans craindre de nouvelle erreur. Mais son envie de tout contrôler était plus forte même que son sens de la raison ; malheureusement June était ainsi et on ne la changerait pas. Elle fixait toujours Maël ; les yeux dans les yeux ; une toute nouvelle assurance puissante ayant pris place sur son visage ; la rendant à nouveau transformée dans des traits néanmoins mille fois plus séduisants que lorsque la haine la guidait.

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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeVen 18 Fév - 11:57

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Ce que Maël avait silencieusement espéré arriva. Alors qu'il offrait généreusement une porte de sortie à June, celle-ci resta plantée à l'endroit même ou l'homme lui avait volé ce baiser quelques secondes plus tôt. Lehman évita soigneusement le regard de la demoiselle alors que ses paroles lui vrillaient à la fois agréablement et violemment les tympans. Un regard qu'il sentait peser lourdement sur lui, telle une sentence qu'il méritait amplement. Cette foutue drogue qui restait encore bien présente dans son organisme empêchait son esprit de fonctionner convenablement. Lui, habituellement si perspicace, se trouvait incapable de comprendre le sentiment qui animait les propos de Delilah. Qu'avait-il dit pour mériter une nouvelle fois cet amas de reproches qu'elle lui balançait au visage ? Bien sûr, June avait raison. Il lui avait demandé de venir et elle avait eu la gentillesse de répondre à son invitation alors que rien ne l'y obligeait. Il n'avait donc pas à lui ordonner de quitter les lieux sans lui donner la moindre explication. Mais cela, il était bien incapable de le comprendre au moment présent. Aussi, alors même que June avait réagi de la façon dont il avait inconsciemment espéré, il sentit l'irritation le gagner une seconde fois. Tout en se mordant cruellement l'intérieur des joues, Maël serra le verre qu'il tenait dans sa main avec force et s'empêcha difficilement de l'envoyer s'écraser contre le mur qui lui faisait face. Si Quinn pouvait parfois se montrer plus que charmant envers les personnes qu'il appréciait, la cocaïne possédait une véritable emprise sur lui et sa façon de réagir face à la contrariété. Cette même cocaïne qui était lentement, mais surement, en train de le détruire au fur et à mesure que les années passaient. Ainsi, alors qu'il serait habituellement resté de marbre face au ton de la jeune femme, une douce colère envahit tendrement chaque parcelle de son corps. Une colère qu'il comprenait tout aussi difficilement que le reste d'ailleurs.

Mais pourquoi avait-il donc fait l'immense connerie de céder à l'attrait de la cocaïne moins d'une heure avant l'arrivée de June ? Maël pouvait se vanter de ne laisser personne rythmer sa vie, de vivre son existence comme bon lui semblait, le fait était là : cette drogue était son maître et il était bien incapable de désobéir à un ordre quelconque venant de cette saloperie. Quand bien même il y mettrait toute sa volonté, il lui était impossible de lui résister. Docile, il se soumettait sans même réfléchir à tout ce qu'elle lui demandait. Peut-être n'était-il pas si implacable et inflexible qu'il le laissait entendre. La coke et les femmes - enfin, certaines femmes - étaient très certainement les deux seuls réels points faibles de Lehman. Mais quels points faibles ! Ces faiblesses réveillaient en lui les pires traits de sa personnalité et contribuait à faire de lui un être bien plus détestable qu'il ne l'était réellement. Déjà qu'il était loin d'être fréquentable en temps normal, mais son comportement atteignait des sommets dès lors qu'il se trouvait aux prises avec l'une ou l'autre de ces faiblesses. C'était simple : il se comportait en véritable sauvage avec Soledad ; il franchissait le pire des interdits en compagnie de June ; et la cocaïne le poussait à dire et faire plus horribles atrocités aux deux premières.

Maël retarda pendant plusieurs secondes le moment où il devrait de nouveau croiser le regard de la belle Delilah. Du moment qu'un seul et unique sentiment s'emparait de sa raison, il se sentait apte à y faire face et à le combattre. Pour l'instant, seule la colère lui battait férocement les tempes, mais il savait que dès le moment où il reposerait les yeux sur la jeune femme, le désir transpercerait de nouveau son cœur et le pousserait de nouveau à agir de manière inconsidéré. Dans son état pour le moins pitoyable, il était incapable de contrôler deux émotions aussi contradictoires. Néanmoins, il ne pouvait ignorer plus longtemps la jeune Bradford. Cela faisait près d'une demi-minute que le silence s'était installé et si Quinn avait plus ou moins essayé de calmer son irritation grandissante, il finit par céder à cette impulsivité qui n'était pas vraiment la sienne. Tout en gardant son précieux verre à la main, Maël finit par priver June de son séduisant profil, cessa de fixer le mur et se retourna pour lui faire face et planter un regard noir dans les prunelles de la jeune femme. La colère de Lehman était clairement palpable. L'homme avait momentanément espéré pouvoir ignorer l'assurance à la fois glaciale et séductrice de Delilah. Il n'en fut rien. Ne pouvait-elle pas cesser deux minutes de représenter tout ce qu'il désirait ?! Ne pouvait-elle pas être une jeune femme comme les autres, que Maël pourrait mépriser et envoyer paître à sa guise ? Non, elle était et restait encore et toujours cet inaccessible qu'il rêvait de rendre accessible. Encore une fois... Impuissant face au désir sauvage qui assaillit sa raison, l'homme resserra son étreinte sur le verre et tenta de se concentrer sur sa colère. C'était tout ce qu'il avait trouvé pour s'empêcher de céder à la tentation. Tout en gardant une distance de sécurité entre lui et la cause de sa vulnérabilité, il finit par répondre avec une agressivité non feinte.
- Tu me fais chier, June. J'ai aucun compte à te rendre ! Si t'es venue c'est parce que tu l'as voulu, alors me le reproche pas ! BAM ! Hypocrisie numéro un. Depuis tout à l'heure tu rêves de te tirer, alors vas-y ! Qu'est-ce que t'attends ? BAM ! Hypocrisie numéro deux. Cesse donc de me sauter à la gueule dès que je dis quelque chose, j'ai pas besoin de ça. Allez, j'te retiens pas, la porte est derrière toi. Et BAM ! Hypocrisie numéro trois. Ce trèèès cher Maël n'était pas habitué à faire les choses à moitié et il le prouvait une fois de plus.
Ouiii. Bien Maël. Bravo. T'es trop fort ! En fait, ton but c'est qu'elle te déteste et qu'elle te méprise, c'est ça ? Ben continue comme ça, t'es bien parti ! Tu crois que la drogue peut excuser tous tes écarts et ton caractère à la con ? Faut pas rêver ! Allez, continue à jouer avec la patience de June, continue à faire ton petit hypocrite de base, continue à lui dégueuler ton arrogance au visage et t'auras tout gagné ! Pourquoi tu lui as demandé de venir au départ, déjà ? Pour parler tranquillement de ce qui s'était passé ? Déjà ça, c'était une idée à la con, mais alors là, tu t'enfonces mon pauvre ! Ta magnifique bêtise atteint des sommets, dis donc. Tu te surpasses ! Et tu penses vraiment qu'en la traitant comme ça elle va gentiment sortir de ta piaule et te laisser en tête-à-tête avec ta petite poudre blanche ? Ne rêve pas ! T'es en train de lui donner une excellente raison de rester. Mais peut-être est-ce que tu souhaites finalement.

Maël jeta à June un regard meurtrier, tout en enfermant profondément sa conscience dans un coin oublié de son esprit. Il avait déjà bien assez à faire avec ces deux sentiments contradictoires qui lui tiraillaient les entrailles pour laisser cette insupportable petite voix commenter le moindre de ses faits et gestes. Lehman hésita encore une fois, restant planté là, immobile, à mi-chemin entre l'envie de lui montrer son désir et celle de la foutre royalement à la porte. Aussi, alors même que son sang bouillonnait à l'intérieur de ses veines, il fut bientôt pris d'un frisson glacé qui couru tout le long de son échine pour mourir finalement au creux de sa nuque. Ce n'était pourtant pas le moment de flancher. Pas maintenant. Pas devant June. Il lui offrait déjà un bien déplorable spectacle et préfèrerait qu'elle ne le voit pas dans un état encore bien pire ce que celui-ci. Soudain pris d'un profond malaise, Maël lâcha le verre qui alla terminer sa course sur le parquet. A trois reprises, l'objet rebondit bruyamment sur le sol avant d'éclater en morceaux, exprimant plutôt fidèlement l'état physique de son propriétaire : un amas de débris de conscience, éparpillés un peu partout dans ce qui lui servait de cervelle ; des milliers de fragments de chair prisonniers d'une simple enveloppe charnelle.

Cette toute nouvelle faiblesse, qui lui tomba dessus sans crier gare, força Maël à rejoindre rapidement son lit. Il s'y assit, ses mains tremblantes de colère et de haine que sa fragilité décuplait. Sa fierté n'était même plus capable de lui offrir la force nécessaire de rester dignement debout face à June. Profondément blessé dans son orgueil, Lehman n'avait pas une seule fois quitter la jeune femme des yeux. Il finit par lâcher, d'un ton presque menaçant, tout en désignant la porte d'une main.
- Dehors, June. Ne m'oblige surtout pas à le répéter.
Cette fois, Maël espérait vraiment que June obtempérerait. Ce malaise qui venait de l'envahir pouvait disparaître aussi rapidement qu'il était arrivé. Et si cet étourdissement assoupissait ses sens et empêchait sa colère de prendre le dessus, il savait que ce n'était qu'une question de minutes, peut-être même de secondes, avant qu'il retrouve la force de se lever. Soudain soucieux de ce qui pourrait arriver, l'homme ajouta d'une voix qui se voulait sincère, presque suppliante.
- S'il te plait...
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MessageSujet: Re: There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ]   There's two women fucking a polar bear ✿ [ Delilah ] Icon_minitimeDim 20 Fév - 8:31


Oui ; la coke contrôlait les dires de Maël. Il n'était responsable ni de ses paroles ; ni de ses actes. C'était ; en vain ; ce que June essayait de se répéter depuis le début de leur entrevue. Néanmoins ; c'était un peu trop facile ; et il pouvait alors tout faire sans qu'elle ne juge qu'il était coupable. ? Maël était un homme odieux qui trouvait néanmoins toujours un bouc émissaire à ses comportements insupportables ; et la demoiselle en avait assez de tout lui pardonner sous prétexte qu'il était dépendant de cette foutue drogue ; qu'il aurait du arrêter de prendre voilà bien des années. Mais non ; au lieu de cesser ses conneries ; Maël n'avait rien trouvé de mieux à faire que les accentuer. Au lieu de ça ; il aurait pu s'occuper convenablement de son fils ; devenir un homme respectable ; n'ayant d'autre dessein que celui de bien prendre soin de sa famille et de sa femme. Mais non ; il voulait toujours faire différemment des autres ; se montrer inférieur bien qu'il se sentait bien mieux ; et cette attitude exaspérait June au plus haut point. Que l'on puisse se montrer aussi détestable alors qu'en vérité ; on mérite bien mieux. Non ; ça l'a dépassait véritablement ; et elle se sentait démunie devant cet être de la pire espèce qui se complaisait dans son malheur qu'il avait lui même provoqué. Quel destin terrible et tragique dont il était volontairement la proie !

Les sentiments de June étaient très contradictoires. Elle passait de la pitié ; à la colère ; puis à l'attendrissement même. On eut dit qu'il n'était qu'une victime un moment ; en lisant dans son regard complètement éperdu sa souffrance ; puis il devenait détestable et à l'égo sur-dimensionné dès qu'il ouvrait la bouche pour de nouvelles stupides paroles. Au lieu de se faire pardonner ; de parler tranquillement avec celle avec qui il avait partagé son lit ; il empirait son cas à chaque nouveau discours qu'il prononçait alors que June n'aurait rêvé que d'une chose : qu'il soit soudainement sobre ; et qu'ils puissent discuter sans se soucier de quoi que ce soit sur l'erreur qu'ils avaient faites tous deux et qu'il était inconcevable de recommencer. Mais plus le temps passait ; plus il était évident que leur rendez-vous là était foireux du début à la fin ; et qu'elle avait fait une nouvelle gaffe en s'y rendant ; toute guillerette ; songeant comme une gamine innocente qu'elle pourrait tranquillement tailler le bout de gras avec son ancien amant ; ainsi que le père de son petit ami. Elle enchaînait les erreurs perpétuellement ; bien que ses regrets ne soient pas feints ; et elle se sentait stupide ou inconsciente de tout comme une nouvelle née. On eut dit qu'elle n'avait jamais rien appris ; ni à ne pas faire confiance aux inconnus ; ni à ne pas se rendre à des rendez-vous foireux. Elle avait tout oublié ; et comme d'habitude ; ça lui retombait dessus. Après tout ; elle le méritait peut être ?!

La nouvelle tirade que prononça Maël juste après s'être retournée face à elle fut dévastatrice ; et eut l'effet sur elle qu'aurait eut une décharge électrique. Qu'avait-elle fait pour qu'il se montre si instable ; si sauvage ; si ignoble surtout ? Chacune de ses paroles étaient pleines de colère vibrante ; et elle parvenait à ne pas comprendre pourquoi un tel énervement face à elle. Après tout ; elle n'avait rien fait d'autre que répondre à ce rendez-vous qu'il lui avait fixé. Et voilà qu'il l'obligeait à quitter la pièce ; aussi violemment et sans même une seule raison valable ; comme si elle n'eut été rien de mieux qu'un vieil animal ayant perdu la raison et tout l'amour de son maître. Maël retourna s'assoir sur son lit ; les mains tremblantes ; ce qui offrit une fois de plus une vision de pitié à une June impressionnée ; juste devant la porte. La colère ne pénétra pas même en son esprit ; tellement la surprise d'une telle agression figeait ses actes comme ses pensées. Elle ne croyait même pas à ce qui ; pourtant ; se déroulait devant ses yeux. Elle aurait bien préféré ne jamais le vivre ; et garder un peu de son innocence. Ce rendez-vous était donc vraiment piégé ; et avait agis comme une bombe à retardement. 3 - 2 - 1 & Maël lui ordonna à nouveau de sortir ; montrant dédaigneusement la porte. C'est à cet instant que la colère s'empara à nouveau de June ; dévastatrice ; plus encore qu'elle ne l'avait jamais été. A vrai dire ; cet énervement avait atteint son paroxysme ; et menaçait d'exploser ; plus encore qu'elle ne l'avait jamais fait.

Maintenant ; June aussi tremblait. Par chance ; ses jambes la soutenaient encore ; mais même le "s'il te plait" implorant de Maël ne put calmer ce volcan réveillé bouillonnant d'un liquide orangeâtre du nom de haine. Il avait désormais pris toute la place chez June ; remplaçant même son sang. Elle tremblait ; tout en gardant toute son assurance ; et un tel spectacle devait être impressionnant à voir. Du moins certainement pas par Maël ; qui n'était pas même en état de garder les deux yeux ouverts ; ou presque. Il avait eut bien de la chance ; néanmoins ; de s'asseoir sur son lit ; ou bien la claque monumentale qu'elle n'aurait su retenir aurait laissé sur ses joues une formidable trace rouge ; et aurait même creusée une crevasse dans son amour propre. Sans doute qu'il ne s'en serait pas remis d'ailleurs. Le bar prêt de June ; un verre trônait là ; plein d'un alcool non identifié qu'elle prit pour de la vodka. C'est dans un simple geste qu'elle s'en empara ; la colère ayant pris entièrement le contrôle de son esprit ; avant d'en jeter tout le contenu sur Maël ; trempant ses vêtements ; ses cheveux ; son visage ; tout comme son lit et ses draps. Ainsi ; il pourrait passer une bonne nuit ; sans nul doute ; cadeau de June qui se détourna violemment sans même contempler son chef d'oeuvre ; admirant la porte devant elle qu'elle ouvrit avec fracas.

    June - « Très bien ; je fais ce que tu m'as dit. Mais c'est donnant donnant. Maël ; ne reviens plus jamais me voir. Jamais c'est compris ? »

Sa voix comme son visage étaient menaçants. De même ; ses paroles ne mentaient pas : elle ignorait encore ce qu'elle pourrait bien faire vivre à Maël s'il retentait ne serait-ce qu'une seule fois de la recontacter ; mais ce serait réellement diabolique ; elle s'en était fait la promesse. Jamais un homme ne l'avait traité de la sorte ; Maël était le premier à l'avoir poussé un jour dans ses tous derniers retranchements ; et elle n'était pas prête de le lui pardonner. Un tel affront devrait être payé ; et un verre de Vodka dans la figure ; ce n'était certes pas suffisant ! Oh non ; là ; Maël méritait sans doute la sentence forte. Et elle le ferait ; promesse de BradFord


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