Selon moi, l'honnêteté, l'amabilité ainsi que le politesse sont indispensables, c'est pourquoi je tentes des les exploiter au maximum, même si je dois avouer qu'aujourd'hui, cela est devenue assez naturel. J'apprécie lorsque l'on s'adresse à moi de manière correcte mais également franche donc je trouve cela tout simplement légitime d'en faire de même. Certes, je dois bien avouer qu'il m'est arrivé une fois, de ne pas être honnête du tout et croyez moi, cela me pèse encore aujourd'hui plus qu'autre chose. Bon, n'allait pas croire non plus que je suis quelqu'un d'aigri et prenant un peu les gens de haut ou des choses du genre car c'est loin d'être le cas. J'adore faire l'andouille et rire de tout et n'importe quoi et je dois avouer que je pense aimer d'avantage faire rire les gens avec mes âneries. Vous l'aurez certainement saisi, je suis de ce fait assez "sociable" si l'on peut dire. Je n'ai jamais vraiment eu de difficulté à allé vers les gens, si ce n'est à mon arrivée à Lewis mais quoi de plus normal pour un gosse de treize ans, ne connaissant absolument personne ? J'arrive facilement à aller vers les autres mais malgré ça, j'ai du mal à allé vers ceux que j'ai put un jour blesser par exemple, où même quand une fille me plait. J'ai tout de suite plus de mal et il m'arrive même parfois de perdre mes moyens. Mais chut hein...n'allez pas l'ébruiter, cela me gène déjà bien assez.

• un animal : Un léopard. • une saison : L'été. • une chanson: "Drumming Song". • un film : The Hitcher. • une fleur : Rose blanche. • une célébrité : Sarah Michelle Gellar.

• un pouvoir : Voler. • un pays : L'italie. • un vêtement : Une chemise. • un objet : Un portable. • une ville : Phoenix. • un métier : Médecin.

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS J'HABITE A LEWIS ✿ J'habite à Lewis depuis mes treize ans, autrement dit depuis neuf ans, même si j'en suis partie pour faire mes études durant ces quatre dernières années.
LA PIRE CHOSE QUE J'AI FAITE DANS MA VIE ✿ Partir justement, si subitement de Lewis, en abandonnant la meilleure partie de ma vie ici. J'ai littéralement conscience de m'être sauvé comme un voleur, je l'ai toujours regretté et je pense que ce n'es pas près de changer.
MON PLUS GROS SECRET ✿ Si je vous le confie, ce ne sera plus un secret. Je vais tout de même tenter de vous mettre un tantinet sur la voie en vous avouant qu'il s'agit des réelles raisons m'ayant pousser à m'éloigner d'ici pendant ces quelques années.
MON STYLE VESTIMENTAIRE ✿ Je ne pense pas pouvoir affirmer que j'ai un style vestimentaire propre. Ce que je peux vous dire c'est que j'aime être à l'aise et un mnimum présentable en même temps. Accroc des jeans, même si ils sont loin d'être pratiques pour une quelconque activié physique, j'en porte quasiment tous les jours, généralement avec un tee shirt et/ou une chemise.
MA PLUS GROSSE PHOBIE ✿ C'est sans doute un peu surfait mais je dirais la mort. Pas pour moi mais surtout pour mon entourage. C'est une chose qui m'effraie totalement. J me dit qu'il me serait inconcevable de vivre sans les personnes que j'aime et pourtant...c'est pour ça que j'évite d'y penser.
MES PASSES-TEMPS ✿ Le sport. Une activité qui me permet non seulement de me maintenir en forme physique mais également mentale. Puisque quand je fait du sport, je me vide l'esprit. La musique dans mes oreilles m'aide un peu aussi sans doute, mais le fait de toujours essayer de se surpasser, de chaque jour pousser ses limites un peu plus loin, en ne pensant à rien d'autre que cet objectif me plait énormément.

13 mai 1989,
c'est le jour que j'ai choisi pour enfin pointer le bout de mon nez dans ce monde, où tout est loin d'être aussi rose qu'on veut bien nous le laisser paraître à la naissance d'un enfant. Oubliant leur soucis, leurs infimes tracas quotidiens, mes parents furent sans doute partis ce jour là, des personnes les plus heureuses du monde. Et pour cause, ma mère venait de mettre au monde leur premier et unique enfant et de surcroit un petit bonhomme. Mon anglais de père mêlait à sa joie, une immense fierté. Dès lors, j'héritais du prénom de William. Depuis des mois déjà il était prévu qu'on me nomme ainsi en l'honneur de mon grand père paternel. Ce dernier avait laissé sa vie en servant l'armée anglaise et n'avait de ce fait pas eu le temps de voir grandir son fils. Fils qui aurait aimé que son propre père voit le nouveau né que j'étais et réalise que son nom allait ainsi continué à être transmis au moins une génération encore.

Étant né à Phoenix, vous aurez sans doute vous même déduits que je ne suis nul autre que le fruit d'un amour entre un anglais et une américaine. D'après ce qu'on à put m'expliquer par la suite, ma famille paternel n'approuvait absolument pas ce choix, seulement à cause de futiles aprioris. Pour eux, les américaines, n'étaient que des aguicheuses. Avec ma mère, ils étaient pourtant bien loin du compte. Je ne pense pas faire erreur en disant qu'elle est de loin, la femme la plus douce que je connaisse. Depuis ce fameux 13 mai est née entre nous une parfaite osmose, une complicité hors pair. Pour ma mère, je suis véritablement près à tout. Elle est la femme à qui je dois la vie, à qui je dois cet amour débordant avec lequel elle me comble depuis plus de vingt ans, à qui je dois tout tout simplement.
Quant à mon père, on ne peut pas vraiment dire que son côté anglais l'ai un jour quitté. Très à cheval sur les principes, il se chargeait pour ma mère de me punir quand il le jugeait nécessaire ou bien ne serait-ce que pour me donner une leçon de vie, comme il le disait lui même. N'allait pas croire que je ne lui portais pas un certain amour, car ce n'était pas le cas mais j'ai toujours pensé qu'il était dur avec moi. Même si je savais pertinemment qu'à travers ma personne il ne recherchait qu'une sorte de perfection. Malgré l'autorité parfois pesante de mon père, j'eus néanmoins une enfance des plus heureuse. Mes parents étant présent à mes côtés et me faisant découvrir une multitude de chose. Ce que j'appréciais le plus je pense, était sans nul doute les voyages dans le pays d'origine de mon père. Découvrir ce pays en lui même mais aussi ma famille et également retrouver les amis que je me faisaient au fur et à mesure là-bas. Le fait que la langue utilisée soit la même était merveilleux, ainsi aucun barrière ne s'établissait entre nous et ce pays que je chéris tant depuis mon enfance.

Février 2003
Lassé de la ville qu'est Phoenix mes parents décident d'un commun accord de partir vivre dans une petite ville du texas, Lewis. Quand ils m'ont appris la mutation de mon père , médecin, j'avoue avoir été emballé, et même pressé de découvrir de nouveaux horizons. Ce à quoi je n'avais pas pris le temps de songer au premier abord était que j'allais devoir tout quitter en partant de ma ville d'origine. Ma petite vie, mes amis...l'excitation avait laissé place à l'anxiété. Après tout, je pense que débarquer dans une nouvelle ville, dans un nouvel état au beau milieu de l'année scolaire n'est une mince à faire pour aucun adolescent. Alors âgé de treize ans, c'est avec un pincement au cœur que je disais au revoir à celle que je considérais depuis toujours comme ma meilleure amie, ma sœur...mais aussi celle avec qui j'avais échangé mon premier baiser entre autre.

" Ben. Pourquoi t'as fait ça Will ? "
" Je...tu vois, je voulais que...la première fois soit avec quelqu'un que j'aime vraiment." Je sentais que je devais virer au rouge. Mes joues me brûlaient. Première fois que je me sentais ainsi en compagnie de Clelia. Je n'étais pas amoureux d'elle, non, j'étais trop jeune pour ça mais après ma mère elle était la personne que j'aimais le plus.
Son rire cristallin, légèrement encore enfantin éclata dans la pièce. Le mien ne tarda pas alors à le rejoindre avant qu'elle ne se ressaisisse pour me répondre.
"Je comprend mais notre amour est diffèrent."

On s'était tous deux fait la promesse de ne jamais perdre le contact et de se revoir dès que nous serions un peu plus âgés où que nous en aurions l'occasion.
Au départ on s'écrivait chaque semaine si ce n'était plus et puis au fil du temps, les courriers devinrent de plus en plus espacés et puis finirent même par ce stopper. On a beau dire, la distance n'est que néfaste à quelque relation que ce soit.

Revenons en à Lewis, ce dont j'étais censé vous parler à présent. Je fus étonné de voir à quel point les gens de cette petite ville étaient accueillants et bien veillant à nôtre bonne intégration. C'est un peu bête de le dire ainsi mais c'est ce que j'ai ressenti à l'époque, nous étions cocooné par tout un village. N'empêche que ce fait ne fit que plus que m'aider à m'intégrer et je n'eus pas tant de mal que cela à me faire de nouveaux amis. Bien entendu, mon père ne quitta pas pour autant son autorité mais je le vivais mieux. Sans doute mon âge y était également pour quelque chose. J'étais habitué. C'est sans entrave que j'effectuais mes années collèges ainsi que mes années lycée, ayant entre chaque année ma petite coupure "anglaise". Rien de particulier ne s'était produit durant cette période si ce n'est comme tout le monde, la fameuse crises d'adolescence ou encore la découverte de soi même. Les nouvelles expériences s'enchainèrent également. J'avais eu l'occasion d'avoir plusieurs petites amies, sans non plus n'avoir été un jour qualifié de coureur de jupon, puisque c'était tout de même loin d'être le cas. On me disait souvent que j'avais une gueule d'ange, ce qui, je pense, m'a un tantinet aidé auprès de la gente féminine. Comme tout le monde, j'ai eu ma période nouveautés. Vous savez, on découvre le sexe, l'alcool, les sorties...La drogue ne m'a jamais tenté. Je n'ai jamais saisi l'intérêt de "planer" au risque de devenir dépendant voir pire, mais je ne me permets pas pour autant un quelconque jugement puisque justement, je n'ai jamais essayé. Certains m'ont traité de poule mouillé si mes souvenirs sont bons, mais je n'ai que faire de leur avis. Je pense que chacun à la droit à ses convictions et que ces dernières se doivent d'être respectées.
L'année où les choses ont sérieusement changé pour moi et où tout à clairement basculé dans le petit monde que j'avais réussi à me créer ici à Lewis, fut sans nul doute ma dernière année de lycée. L'année de mes fin de 17 ans et début de 18 ans...

2006 - 2007
C'est cette année que je me suis irrémédiablement rapproché d'Elyzabeth. Elyzabeth était originaire de Lewis et de ce fait je la connaissais de vue depuis mon arrivée mais avant cet époque-ci nous n'avions jamais réellement eu l'occasion de se parler ou tout simplement de faire connaissance. C'est en apprenant à la connaitre que je me rendis compte qu'elle était "particulière". Sans vouloir paraître trop mièvre, j'avoue qu'en l'écoutant me parler, en la voyant me sourire, mêlant son rire au mien, en la consolant en tentant de stopper ses larmes que je suis tombé sous son charme. Elle était si douce, si belle. Comment les gens qui la connaissaient pouvait encore me surnommer de temps à autre gueule d'ange ? L'ange c'était elle. Cela était indéniable.
Nous étant lié d'une complicité hors pair que je savourais à chaque instant partagé avec elle, je me demandais comment j'avais fait pour ne pas lui prêter plus d'attention que cela auparavant. C'est lors d'une soirée que nous avons échangé nôtre premier baiser. A partir de cet instant, nous ne nous sommes plus quitté. Nous avons passé un an ensemble, amoureux comme jamais. Avec elle j'étais bien, je ressentais tout un tas de choses inédites. Être là pour elle était devenue ma priorité. J'avais même noué des liens avec sa mère et sa sœur que j'appréciais sincèrement. Ce qu'elle ne savais pas c'est que du côté de ma famille, les choses commençaient à se dégrader. L'importance que prenait ma relation avec Ely effrayait sans aucun doute mes parents. Ou devrais-je plutôt dire mon père. A cette époque il n'avait qu'une obsession en tête, mes études. Il souhaitait que j'aille à l'université, que je continue mon parcours scolaire, ce que moi je ne désirais pas. Et pour cause, pour cela, je devais m'éloigner d'ici, partir dans une grande ville, en laissant derrière moi ce qui compter le plus à mes yeux. Surtout que je m'étais renseigné. Étant assez sportif, j'avais comme projet de devenir pompier professionnel et pour cela je n'avais besoin que de l'obtention de mon diplôme de fin d'année et d'un concours, mais bien entendu, cela ne convenait pas aux exigences de mon père. Il prétexta que j'étais chanceux car il me laissait le choix pour mes études. Tu parles d'une chance. Du coup je me suis inscrit à la faculté de Dallas pour suivre un cursus sportif. Quatre ans là-bas, quatre ans loin de Lewis.

« Je dois partir Ellie... c'est pour mon avenir. » « Et moi alors? Qu'est-ce qu'on devient, nous? » « Il.. je.. tu sais que je t'aime Ellie... Viens avec moi ! »
« William, je ne peux pas, et tu le sais. Kathryn est malade, je dois rester avec elle. ». Un pesant silence s'installa entre nous.
« Alors tu comptes vraiment m'abandonner? Me laisser seule dans cette merde? » «Je n'ai pas le choix Ellie! Je ne peux pas rester ici et rater ma vie, pour... ». « Juste pour rester avec moi, hein? Tu veux pas pourrir ta vie en restant avec moi, c'est ça? » « Non, ce n'est pas ce que je voulais dire... »
« T'es un connard William ! Tu me laisse toute seule, alors que c'est maintenant que j'ai le plus besoin de toi ! Ma sœur va peut-être crever, et toi tu ne t'occupe que de ton putain d'avenir ! ». Des larmes commencèrent à couler le long de son visage rageux et triste à la fois. « Tu n'peux pas me quitter en faisant ton joli cœur et en essayant de te trouver des excuses ! Si tu veux me quitter dégage tout de suite et n'espère même pas revenir ne serait-ce qu'un instant, parce que je n'hésiterais pas à te mettre une belle claque pour m'avoir abandonné alors que mon monde n'était qu'un putain de néant ! » A deux doigts de laisser échapper mes larmes moi aussi, je m'avançais vers et la pris dans mes bras, la serrant aussi fort que je le pouvais. « Je suis désolé... ».

Tel avait été ma dernière conversation avec elle. La dernière fois que je l'avais vu.
Je savais très bien que je n'avais pas le droit de la laisser ainsi, surtout avec tout ce qui était entrain de lui tomber dessus, mais je n'avais pas le choix. C'était ce que je devais faire aussi bien pour son bien que pour le mien. J'avais longuement hésité à tout quitter, mes études, ma famille, pour rester avec Ellie mais sérieusement, cela aurait-il était possible ? Nous aurions vécus de quoi ? De petits boulots à la chaine, puisant toute notre énergie, notre jeunesse ? Ne nous permettant qu'une modeste vie ? Ce n'était pas là ce que je rêvais de lui offrir. Elle méritait tellement mieux.
Partir fut la chose la plus dur de toute ma vie, encore aujourd'hui je le regrettes. J'ai préféré lui mentir pour ne pas qu'elle souffre d'avantage. Pour ne pas qu'elle ne tente de m'attendre. En partant je pris la décision de ne plus jamais revenir. Je verrais mes parents durant nos séjours à Londres.

Londres c'est là-bas que j'ai tenté de noyer mon chagrin à la fin de et été 2007. Lily y a activement participé. Lily c'est une anglaise de mon âge que je connais depuis des années et avec qui je me suis toujours entendus. Déjà complices depuis notre connaissance, cette année là nous sommes devenus amants. Faire cela ne me ressemblait pas. Coucher avec une fille, sans l'aimer d'un certain amour. Mais lily c'était différent. Je l'aimais d'un amour différent. Il est évident qu'elle avait beau être là pour moi, Elyzabeth ne quittait pas un seul instant mon esprit.
Autre problème. Je n'arrivais plus à rester dans la même pièce que mon père. Pour moi il était la cause de la fin de mon histoire avec celle que je voyais déjà comme la femme de ma vie. Vous pensez certainement que j'exagère. Comment un gamin de 18 ans peut il déjà concevoir passer sa vie avec une fille qu'il fréquente depuis un an ? Et pourtant...


Ajourd'hui.
Mes études achevées, mon concours en poche, j'ai réussi à devenir ce à quoi j'aspirais : pompier professionnel. Avec un certain recul, je ne peux qu'avouer que mes études me furent bénéfiques mais je les regrettes pourtant toujours. Lewis étant toujours dans mon coeur et l'état de santé de ma mère commençant à se dégrader, je viens de prendre il y à quelques semaines à peine, la décision de revenir ici. Il est évident que j'ai peur de retrouver la femme que je n'ai jamais cessé d'aimer mais en même temps, je le désires plus que tout. Je ne me fait pas d'illusions pour autant. Elle est sans doute fiancée, peut être même mariée ou maman, que sais-je.
Ce que néanmoins elle ne sait pas, tout du moins je crois, c'est que je l'ai revue il y à deux ans. En effet, je n'ai pas put m'empêcher de revenir pour une heure à peine à Lewis. Je me suis rendue aux funérailles de la sœur d'Ellie. Ma mère m'avait appris son décès et je trouvais qu'il étais de mon devoir de m'y rendre. Tout d'abord car je la connaissais personnellement, je l'appréciais même mais aussi pour Elyzabeth. Quoiqu'il est bien se produire entre nous, je me devais d'être là. Il est évident que je suis resté à l'écart, à l'abri des regards. Je n'ai même pas mis ma mère au courant de ma venue. Ce jour là il m'a fallut intensément lutter pour ne pas m'approcher d'elle, la prendre dans mes bras, partager sa tristesse. ëtre présent tout simplement.
Quoiqu'il en soit, me voici de retour pour Lewis et cette fois quoi qu'il advienne, je ne suis pas prêt d'en repartir. En parti pour ma mère qui est atteint de la maladie d'Alzheimer et que je compte bien épauler et aider de mon mieux. J'ai entendu parler du bal des retrouvailles...bonne ou mauvaise idée ?

✿ ton prénom ☛ Julia.
✿ ton âge ☛ ( facultatif ) 19 ans.
✿ comment as-tu découvert le forum ☛ Par une amie & bazzart.
✿ le code du règlement ? ☛ Shut up and let me go.
✿ un dernier mot ? ☛ Vous avez vraiment fait du bon boulot. Je sens que je vais être bien ici moi =)