C’est ici que je dois commencer à vous montrer la personne que je suis devenue en grandissant ? Très bien mais il ne faut pas avoir peur je suis différente des autres femmes que la plupart connaisse. Je vais commencer par mon plus gros défaut, je suis rancunière, je suis rancunière depuis mon plus jeune âge mais en plus de ne pas avoir le pouvoir de pardonner j’aime me venger de mes ennemis, je ne reste pas sans rien faire quand quelqu’un ou quelque chose me tombe dessus, je ne pardonne pas alors ma vengeance peut être terrible et aussi très longue… En plus d’être rancunière je suis ce que l’on appel une femme sournoise, alors que je cherche à me venger je peux être particulièrement rusée et futée pour pourrir la vie de la personne que je déteste le plus autrement dire il vaut mieux m’avoir comme amie plutôt qu’ennemie. Je suis franche, c’est un défaut pour certains moi je trouve que c’est une qualité, ce n’est pas parce que je n’aime pas les mensonges que je suis franche c’est simplement que l’on m’a toujours élevé ainsi, la franchise fait mal certes mais elle est vraiment essentielle aujourd’hui, la franchise peut détruire une vie, plusieurs vies mais au fond peut importe non ? Le pire c’est que je ne me rends même plus compte de ce que je dis, bien sûr je ne suis pas bête et je sais quoi dire ou non, je sais que si les mensonges vont faire évolué mon niveau de vie je mentirais sans aucun remord. A quoi servent les remords ? Cela détruit ta vie, les remords sont pour les faibles et je ne suis pas une femme faible. Beaucoup pense que je suis nunuche, idiote, je cache bien mon jeu au contraire, je suis quelqu’un d’intelligent, je ne me vante pas, je dis simplement la vérité, j’ai toujours était intelligente mais je cachais ce « don » pour faire croire le contraire aux autres. Une personne intelligente peut passer pour une personne idiote mais pas le contraire. En plus de tous ses magnifiques trais de caractère je suis une têtue, une battante, cela fait partie de mon caractère, de ma vie, il faut se battre pour rester en vie, pour vaincre les coups durs même lorsque les coups durs sont créer par nous même. Le saviez vous que nous sommes nos propres ennemis ? Bon on récapitule avec tous ça nous pouvons mettre un mot là-dessus, sur ma vie, sur moi-même, en gros je suis une garce voilà c’est assez bien résumer je pense. Ça c’est la Breony d’avant, maintenant je suis une mère, je suis maman poule, j’aime mon petit bébé, ma petite fille et je suis différente sans l’être. Elle ne saura jamais qui je suis mais je serais toujours aussi manipulatrice avec le reste du monde parce que je suis ainsi… ♥

Nous voici en 1986, au mois de mars plus précisément, le cinq mars 1986, une jeune femme, une jeune mère de seize an met au monde une petite fille potelé, une petite fille au sourire angélique et au rire cristallin, une petite fille prénommé Breony Ambre Turner. Eh oui c’est moi je suis née dans un petit hôtel de Lewis, ma mère à accouché quelques semaines avant la date prévue, elle n’a pas eu le temps d’aller à l’hôpital, d’après ce qu’elle m’a dit j’étais pressée de venir, pressée de vivre ma petite vie, de vivre une vie de rêve. Ma famille n’était pas grande, ma mère m’a fait seule du moins c’est ce qu’elle m’a toujours dis, mon père ? Un homme plus vieux, son patron vraisemblablement, marié et avec trois enfants, un homme qui ne voulait pas de famille et qui faisait tout pour faire souffrir la jeune femme qui trop naïve était tombé dans le panneau d’un homme élégant et charmeur. Mes premiers cris, mes premiers rires, mes premiers mots j’ai tout donné à une mère qui n’en était presque pas une, une mère qui ne cessait de sortir, de boire, de passer d’homme en homme, je voyais ma mère rentrer saoule dès que j’ai eu l’âge de me tenir debout j’étais déjà seule. Une mère absente, trop souvent absente m’a appris à être forte et à me débrouiller seule, on vie seule et on meurt seule n’est ce pas ? Je n’ai pas toujours était une mauvaise fille, j’étais au contraire une petite fille très gentille et j’étais même un ange.

Mes premières années je faisais tous ce que je pouvais pour montrer à ma mère que j’étais gentille, que j’étais douce et que je ne cherchais qu’une chose de l’amour, je ne peux pas blâmer ma mère, elle travaillait pour me faire vivre, elle était jeune, peut être trop jeune et faisait de son mieux pour m’élever comme une vraie maman, elle avait ses problèmes et parfois elle souffrait d’être avec une petite fille. Elle pleurait beaucoup se trouvant des petits amis les plus idiots les uns que les autres, des hommes plus âgés, des hommes plus mûrs, des hommes mariés qui la faisait souffrir, des pleurs, du mascara coulant sur des joues d’une adolescente, d’une jeune adulte, une petite fille, moi, qui tente vainement de la réconforter même si c’est le contraire d’habitude. Je suis toujours un petit ange, un petit ange qui ne peut pas grand-chose pour aider sa maman qui souffre, je pense que j’en ai beaucoup souffert lorsque j’étais jeune. Nous avions une relation plutôt fusionnelle du moins lorsque j’avais quatre – cinq ans mais les choses se sont gâtées avec les années. Tu es apparu, mon amie, ma meilleure amie alors que j’avais six ans, j’ai du changer à ce moment là, Stone, tu es apparue sans que je m’en rende vraiment compte, tu me faisais rire, une gentille petite fille, nous étions comme deux sœurs. Alors que je venais chez toi de temps en temps je voyais bien que ma vie n’avait rien de bien par rapport à elle-même ses soucis, même ses ennuies n’étaient pas aussi mauvais que les siens… J’étais jalouse, horriblement jalouse tu étais mon amie et pourtant je te détestais parfois.

J’ai très mal grandi et je m’en suis pas vraiment rendu compte, c’est comme si en une seule seconde j’étais passé de l’âge de quatre ans à quatorze ans. Quatorze ans, ah le bel âge, je me souviens encore de la journée d’anniversaire que j’avais passé auprès de ma mère. J’avais déjà la folle habitude de drogué et séduire tous les hommes plus âgés chose que j’avais du volé à ma mère avec les années. Dès que mon visage et mes formes sont apparues sur mon corps de jeune fille ma mère, cette détestable jalouse ne me supportais plus du tout dans sa vie, elle ne supportait pas mon corps, ni mon visage, elle me trouvait trop belle, trop jeune, elle tentait de me rendre plus laide, enlaidir sa propre fille c’était surement un appel désespérer pour que je l’envoie dans un asile. Il ne faut pas être très sain d’esprit pour faire ce genre de chose non ? Le soir de mes quatorze ans j’étais dehors à trainée dans les rues, j’avais été mise dehors par ma mère parce qu’elle avait besoin de la maison pour son nouveau mec, elle allait me dire qu’elle en était folle amoureuse alors qu’elle ne le connait que depuis une heure mais bon c’est ma mère, elle est toujours comme ça. Au matin je reviens espérant qu’elle était enfin libre, elle semblait avoir oublié mon anniversaire, comme d’habitude, pour une fois elle n’était pas étalé sur le sol avec de l’alcool autour d’elle et de la coke sur la table basse. Elle semblait même joyeuse, ça me faisait peur d’ailleurs. Tout en souriant elle m’offre un cadeau pour mon anniversaire. Je reste de marbre et je l’ouvre. « Pourquoi tu fais ça ?? Pourquoi tu m’achète tous ça alors que tu sais bien que c’est horrible !! » Encore une fois ma mère avait fait des siennes elle m’avait acheté un affreux pantalon violet et un pull multicolore, qui met ce genre de chose ? Même les clowns n’osent pas. « Quoi ? Ce n’est pas assez bien pour la princesse ? Oh milles excuses chère reine ! Tu n’es jamais contente c’est dingue. » Je rigole, je rigole encore parce que les mots jamais contente me faisait rire, elle ne m’offrait rien, rien depuis l’âge de dix ans à part des trucs horribles pour me rendre affreuse. « Te fiche pas de moi maman ! Tu fais exprès de m’acheter ses… bref ce genre de chose pour me rendre horrible et je te comprends pas !! » « Je voudrais que ma fille ne ressemble pas à une trainée ». Waouh une trainée quand même, c’était peut être abusé non ? Je n’étais pas vraiment un ange c’est vrai mais de là à dire que j’étais une trainée c’était peut être un peu trop… Peu importe, je prends quelques vêtements et j’abandonne la maison pour quelques jours, je passe ces jours chez Stone, j’étais furieuse, ma mère m’avait blessé, encore… et elle recommencerait comme d’habitude. « Dis… tu ne veux pas boire un peu de whisky ? » J’entrainais ma meilleure amie dans un tourbillon de décadence, bye bye petite Breony, au revoir ma jeunesse, mon innocence, l’alcool à déclenché chez moi une vie et une destruction immédiate.

Garçons, alcool, drogue tous cela est très rapidement apparu dans ma vie, je me détruisais et j’aimais ça, j’ai pris de la drogue dès l’âge de quinze ans pour oublier tous ce que ma mère me faisait endurer tous les jours. Ce cercle vicieux me rendais malheureuse mais je préférais cela, j’avais comme l’impression de n’être bien que lorsque je souffrais comme si je n’avais pas le droit au bonheur moi aussi, comme si j’étais faite que pour mourir d’une overdose totalement seule. Je ne pouvais m’empêcher de m’approcher, m’accrocher à des personnes identiques à moi. Je me demandais pourquoi moi je n’avais pas le droit au bonheur, pourquoi les autres eux y avait le droit et moi je souffrais. Du coup ça m’a rendu méchante, j’avais envie et besoin de vengeance, j’avais besoin de détruire le bonheur des autres ; j’étais devenue avec les années une brillante manipulatrice et j’en usé sans arrêt. Ma pire crasse ? C’est sûrement le soir ou j’ai poussé à bout mon beau père de passage pour le mettre dans mon lit lui aussi. Ma mère avait trouvé l’homme de sa vie, la perle rare, un homme de cinq ans de plus qu’elle qui lui briserait le cœur sans hésité comme toujours, pour l’instant cela faisait deux mois et c’était déjà un exploit venant d’elle. J’avais envie de revenir pour quelques semaines chez moi, j’avais finis mon rodéo fêtes, alcools, drogues et sexe aussi j’avais besoin de revenir aux sources j’avais besoin de me reposer dans ma maison… Au premier regard ma mère a compris que son petit ami avait des vues sur sa jeune fille de seize ans, sa rivale, elle m’a consigné dans ma chambre pour ne pas lui avoir téléphoné pendant deux mois, comme si elle s’inquiété pour moi… N’importe quoi. Ma mère était partie au travail, un travail de nuit, je suis donc descendu pour prendre de l’eau, petite nuisette blanche, cheveux détaché, sexy comme d’habitude, mon beau père appelons le ainsi est descendu juste après moi. Quelques mots lancés, des regards sensuelle et j’avais déjà flairé ma proie, il m’a amené dans sa chambre et je vous laisse imaginer la suite… Ma mère à piquer une crise de nerf quand elle nous a vus. En pleure, comme toujours elle hurlait des mots que je n’ose même plus dire. « Comment as-tu pu faire ça ??? Je te faisais confiance !!! Tu es ma fille !!! Mon petit bébé et tu me fais ça !!! J’ai tout donné pour toi, ma jeunesse, ma vie !! » Un petit sourire au coin des lèvres je lui réponds en me rhabillant « Oh maman, maman, maman cesse de pleurer tu es pathétique ! » « Dégage de ma maison ! » Je suis parti sans un mot, j’ai pris mes vêtements tout de même et j’ai dormis quelques jours chez Stone, elle ne comprenait pas pourquoi ma mère m’avait mit à la porte, je n’ai rien dis et j’ai jouée les pauvres petites malheureuses, ma maman m’avait mis à la porte, j’étais sans logement et sans rien… Pauvre petite fille. J’avoue que c’était méchant mais tellement drôle à la fois. Le truc c’est que ce petit jeu pour faire disparaître ma mère de Lewis m’a fait aussi énormément de mal, j’ai été blessée moi-même et malgré ma grande gueule j’ai encore énormément de mal à repenser à cette situation qui a surement été la pire de toute.

Les années suivantes sont passés de la même façon que celle que j’avais toujours vécue à Lewis, je me faisais des ennemis, je me faisais des amis que je repoussais sans cesse, je voyais des nouvelles têtes apparaître dans ce village sans âme. C’est là que j’ai vue une vieille connaissance arrivé de New York. Un jeune homme de cinq ans mon ainé avec qui j’avais eu une brève histoire d’une nuit quand j’avais seize ans, j’étais plutôt mal quand je l’ai rencontré dans un club de New York totalement défoncée et alcoolisée. J’étais en train de me faire draguer par un sale type et j’aurais surement perdu ma tête après cette soirée s’il n’était pas arriver pour m’aider. Il m’a sauvé comme un preux chevalier puis m’a ramené chez lui alors que je dormais déjà. Sans profiter de mon corps il m’a allongé dans son lit et a dormis sur le fauteuil. Le matin avec une gueule de bois et un mal de crâne carabiné j’ouvrais les yeux le visage de ce jeune homme devant moi. Après une bonne douche il m’a offert un bon petit déjeuner avant que j’ouvre enfin la bouche. « Comment je suis arrivée ici ? » J’étais épuisée, j’étais malheureuse et totalement brisée. « Je t’ai amené ici parce que tu étais totalement saoule et tu allais suivre un type louche qui aurait surement profité de toi et de ton corps. » Ce n’était pas le premier et ça sera surement pas le dernier quand j’étais drogué comme la veille ça m’arrivait souvent. Je souris soudainement alors il fait de même, c’est un très bel homme et il avait l’air adorable. « Je m’appel Greg. » Je ne savais pas si c’était une bonne idée de lui dire mon prénom mais bon il était tellement gentil que je faisais un effort. « Breony ». Cette rencontre va changer le reste de mon séjour et aussi le reste de ma vie.

A la fin de mon petit voyage à New York j'ai offert une belle nuit à Greg. Il était devenu en quelque sorte un ami, un ami que j'apprécié mais un ami que je ne reverrais plus jamais. C'est pour cela que je lui ai offert cette nuit d'amour parce que j'en avais envie et que je souhaitais vraiment me montrer comme je pouvais l'être au fond de mon coeur, sous la glace et le ciment. C'est donc sans l'influence de la drogue que nous avons passé une nuit que je garderais précieusement dans mes souvenirs. Au petit matin j'ai glissé mes lèvres sur les siennes alors qu'il dormait et j'ai quitté son appartement pour prendre l'avion. Ma vie a repris son cours quand je suis rentré à Lewis et j'ai continuée à briser des vies et lui à continuer la sienne de son côté. Toutefois à chacun de mes déplacements à New York j'allais le voir et nous passions la nuit ensemble sans même chercher à en savoir plus sur l'autre, bien sûr je lui avais dis ou je vivais en discutant une fois ou deux mais rien de plus. Je pensais qu'entre nous c'était clair il vivait à New York je venais le voir une fois de temps en temps et moi je rentrais à Lewis dans mon trou paumée. Seulement la donne à changer il y a tout juste trois ans aujourd'hui lorsque ce jeune homme à emménager à Lewis. Passant tranquillement dans les rues de mon village je vois une voiture encore inconnu intrigué j'ai l'impression de reconnaître tout de même le dos de cette personne que je connais depuis déjà six longues années. Curieuse je m'approche du véhicule. « Bonjour. Vous êtes nouveau à Lewis on dirait.» Lorsque Greg tourna la tête j'ai du devenir blême rapidement. Je ne pouvais pas parler, pour la première fois de ma vie il avait réussit à me faire taire. « Salut ma belle Breony. Comment tu vas ? » Comment je vais ??? Il venait d'arriver chez moi dans mon village pourri et il me demandait nonchalamment comment j'allais ? « Non mais tu déconne là Greg ?? Qu'est ce que tu fou ici ??? » Devant tout le monde il passe son bras autour de moi et déposa un baiser sur mes lèvres, murmurant avec légèreté une simple phrase. « Je suis là pour toi, finit le jeu Breony, je te veux et je t'aurais.» Il me relâche enfin et furieuse je lui colle une claque avant de partir de devant sa maison

Le plan de Greg ne fonctionna pas, il croyait que j'allais revenir vers lui en rampant et lui dire que ça y est j'étais prête à me caser avec lui, je ne croyais pas aux sentiments de cet homme qui ne me connaissais quasiment pas, j'avais l'imagine d'un homme possessif qui me voulait comme on veut un objet, il voulait ce qu'il n'aurait jamais. Lewis est certes une petite ville nous nous étions croisés mais je ne lui adresser plus la parole comme une gosse de huit ans. Je m'affichais avec des hommes, je continuais la drogue et l'alcool à consommation toujours excessive et cela dura une longue année, une année sans que ni l'un ni l'autre ne se voit autre que pour se disputer ou fuir comme toujours. Une nuit alors qu'il pleuvait à torrent dehors je suis sortie de chez moi à pied et courant jusqu'à la maison de mon ancien ami je frappais à la porte comme si de rien était. J'étais trempée mes cheveux dégouliné l'eau ma peau était gelé, il m'ouvra la porte, il me laissa rentrer dans sa demeure et mêler aux gouttes de pluie des larmes couler sur mes joues. « Breony ? Tu pleures ?? » Secouant la tête négativement j'essuyais mes larmes du revers de ma main essayant tant bien que mal de ne plus pleurer de ma vie. « Qu'est ce qu'il se passe ? Tu t'es fait agresser ? On t’a fait du mal ? » Beaucoup avait essayée de me faire du mal très peu y arrivait malheureusement il y avait encore des personnes qui me blessé douloureusement. Je sors un papier de ma veste lui glissant dans la main. « J'en peux plus. » Il savait ce que ce papier voulait dire, une lettre de ma génitrice qui même loin continuer à me harceler. Il me serra le plus fort possible dans ses bras, relevant la tête légèrement je croisais son regard si tendre, je ne pu m'empêcher de déposer un baiser intense sur ses lèvres. Cette nuit là fut différente des autres comme si j'étais différente au réveil, cela ne dura que cette nuit là au petit matin j'étais de nouveau la même Breony, celle qui s'en voulait énormément de la connerie qu'elle venait de faire. J'avais disparu avant même qu'il n'ouvre les yeux. Contrairement à d'habitude vers midi on frappa à ma porte, c'était Greg qui me disait que cette fois c'était trop et que soit j'étais adulte et j'affronter cette peur de m'accrocher soit il disparaissait, comme mes autres amis et je me retrouverais encore seule. Silencieuse il comprit que je ne changerais pas, il commença à avancer, j'attrape instinctivement la main de Greg au passage. « Attends. Si je reste près de toi et que je me livre un peu à toi il faut que tu sois sûr que nous ne sommes qu'amis, je continuerais à voir d'autres hommes. Je ne veux pas d'engagement, l'amour n'est rien, l'amitié est plus important pour moi. Si tu n'accepte pas cela alors mieux vaut que tu repartes à New York ». Il passa ses bras autour de moi et pour la première fois je le serrais de toutes mes forces. « C'est d'accord. On est amis et rien de plus. » Je me mets donc à sourire en entendant cela, j'étais rassurée.

Les jours, les semaines sont passés et je pensais que notre relation était bien définit, nous n’étions qu’amis, je ne devais pas assouvir ce désir et cette tension qu’il y avait entre nous, je ne pouvais pas parce que c’était mal et qu’entre ami il n’y a pas de sexe. Je pouvais vivre des semaines chez lui étant donné que je vivais chez personne en particulier, effectivement je préférais sans aucun doute acheter ma drogue même si Greg n’aimait pas me voir en prendre. Mais ce n’est pas lui qui me changera je prends de la drogue depuis plus longtemps que ce que je le connaissais et je ne souhaitais pas changer même pas pour lui, pour personne. Une nuit alors que j’étais allongé dans son lit pour simplement dormir il m’a proposé de vivre avec lui, non pas en couple mais en collocation, cela évitera que je traine chez tous les hommes que je connaissais. J’ai finalement acceptée je trouvais que ça serait plus pratique, j’aurais mieux fait de dire non si j’avais su ce qu’il arriverait après cela. Nous avions la sale habitude de dérapé très souvent, à défaut d’être amoureux on était très attirés l’un par l’autre et bien entendu ce qui devait arriver, arriva. Depuis quelques semaines la simple odeur du whisky que j’avalais depuis mes quatorze ans me rendait soudainement nauséeuse. Je passais mes journées malade comme une bête, j’ai cru à une simple grippe puis à un virus et ensuite au manque de drogue que j’arrivais quasiment plus à prendre mais la réalité était tout autre. Cela durait depuis un mois j’en pouvais plus c’est donc chez le médecin que je suis allée, le verdict tomba rapidement, j’étais enceinte de deux mois. Moi ? Enceinte. Toute ma vie s’écrouler devant mes yeux et le père n’était autre que Greg, je le savais parce qu’il n’y avait qu’avec lui dans toute ma vie que je n’avais pas utilisé ce minuscule bout de plastique qui m’évitait cette merde. Je rentrais rapidement chez lui il me demanda ce que j’avais il était inquiet pour moi à peine avait-il prononcé cela que mes jambes me lâcherait et je tombais dans ses bras. Quand mes yeux s’ouvrèrent de nouveau j’avais la nausée, j’étais pâle et en plus de cela j’avais des bouffées de chaleur, je ne pouvais pas être enceinte, je ne pouvais pas être mère. Je devais avorter et vite. « Alors raconte ma belle le médecin a dit quoi ? » Il passait une serviette humide sur mon visage en même temps qu’il me parlait. Je devais dire à Greg que j’étais enceinte de lui et que j’allais avorter je lui devais bien cela au moins. « Greg je… » Je pouvais voir cette tendresse dans ses yeux, celle que j’avais du mal à accepter parfois, celle que je repoussais souvent. Et j’ai eu peur, je savais ce que serais ma vie si je disais à Greg que j’étais enceinte, il accepterait le bébé, l’élèverait et je me retrouverais mariée d’ici quelques années à lui. Il avait beau être adorable je ne pouvais concevoir l’idée même de me marier un jour. Je ne voulais pas ressembler à ma mère, jamais. « Oui mon ange ? » Ma main passa sur sa joue avec douceur et hocha-la tête négativement. « Rien… Tu veux bien t’allonger près de moi ? Je me sentirais mieux. » Il se mit donc derrière moi et passa ses bras autour de moi, je ne pouvais m’empêcher de laisser couler mes larmes sur mes joues sans faire de bruit.

Le lendemain je partais déjà à la clinique histoire de me faire avorter pour cela j’ai passé une échographie, j’avais peut être un cœur de pierre mais je ne pouvais pas briser la vie d’un si petit bébé, je ne le pouvais pas mais en même temps je ne pouvais pas l’élevée vue les penchants de ma vie, je savais aussi qu’être enceinte voulait dire plus aucune drogue, plus d’alcool non plus, me restera donc la cigarette et seulement cela. En rentrant j’étais un moins mal mais je ne savais comment faire avec Greg étant donné que je voulais abandonner mon enfant à la naissance je savais qu’il ne me laisserait pas faire. Je suis restée près de lui jusqu’à ce que je sois enceinte de quatre mois, ma grossesse ne se voyait pas et j’avais besoin de lui pour arrêter la drogue, quand mes rondeurs commençaient à apparaître j’ai pris une décision. Une nuit alors que Greg dormait j’ai pris quelques affaires et j’ai simplement laissé un mot sur son oreiller. « Adieu ». J’étais partie à son réveil, c’est donc loin de Lewis dans la magnifique ville de Madrid que j’ai terminé ma grossesse. Une grossesse difficile due au manque de drogue mais aussi à la solitude qui pesait sur ma vie. Mon accouchement se passa sans problème grave, je venais de mettre au monde une petite princesse que je prénomme Angela. J’étais censé la donner à une gentille famille d’accueil mais que ces jolis petits yeux marrons ce sont ouvert que moi je n’ai pas pu faire cela, je n’ai pas pu l’abandonner, j’étais totalement incapable. C’est donc dans ma maison prêter par mon patron à Lewis avait qui j’avais eu une aventure il y a un moment. Je suis donc rentré après mon accouchement avec une jolie petite fille au bras. Et ma vie à changer, je ne sais pas encore si c’est en bien ou en mal pour l’instant. Ma fille à grandit tout doucement, la vie en Espagne était totalement différente de Lewis, j’étais différente, je n’avais pas de réputation qui me faisait défaut, j’étais différente, malgré cela j’avais un grand vide au fond de mon ventre, je n’avais plus aucun homme, je ne me droguais plus et je ne buvais plus non plus. Tout ce petit bonheur aura duré presque un an, ma fille à aujourd’hui six mois. Alors que je dormais j’entends du bruit à la porte d’entrer, je me lève en prenant soin d’emporter mon arme que je garde précieusement depuis qu’un petit malin était rentré dans ma maison en pleine nuit. J’ouvre donc la porte doucement, deux mains m’attrapent par les épaules et me bloque contre le mur en face de la porte. Le visage de cet homme je le connais parce que c’est Greg qui m’a retrouvé. « Je t’ai retrouvée !! Un an que je te cherche espèce de garce !! Tu es partie avec mon enfant sans même me le dire ! » J’essayais de le faire lâcher prise sans même pouvoir me débattre pour une fois je n’étais pas rassurée du tout. « Lâche moi tu me fais mal bordel !! » La petite se met soudainement à pleurer, il me relâche alors violemment. Je disparais alors dans la chambre de ma fille avant de revenir voir le jeune homme, je l’amène dans le salon et ferme la porte restant dos à lui j’allume une cigarette tout en ouvrant la fenêtre pour prendre l’air. « Comment tu as pu me faire ça… Comment tu as pu me cacher l’existence de mon enfant. Tu es ignoble en plus de ça tu es partie comme une voleuse, une fois de plus, ça devient une maladie chez toi de partir sans prévenir. Dis quelque chose au moins !! » Soupirant je me retourne vers lui. « Comment tu es au courant pour la petite ? Et surtout comment tu sais que tu es le père toi et pas un autre ? » Il se lève me donne une lettre, un papier que je connais parfaitement bien, je relève la tête vers lui. « Non… tu es de mèche avec ma mère ? Après tous ce qu’elle m’a faits !! » Il m’attrape par les épaules sans même répondre à ce que je venais de lui dire. « Breony pourquoi tu m’as pas dit que tu étais enceinte de moi ? » Glissant mes mains dans mes cheveux je ne dis rien puis je me détache de nouveau de lui. « Je ne voulais pas être mère, je voulais avorter, je n’ai pas eu le courage, je voulais l’abandonner puis je l’ai vue elle a le même regard que toi je n’ai pas pu, je l’ai élevée seule et je continuerais ainsi Greg. » Il avait l’air d’être furieux. « Pourquoi tu m’as rien dis je te le répète encore une fois ???!!! » J’étais en colère, j’étais épuisée, je n’avais pas pris de drogue depuis un an, je n’étais plus la même un peu comme l’ombre de moi-même. « Pourquoi, pourquoi, pourquoi, parce que !! Parce que je ne voulais pas être bloqué à vie avec une gosse et un mari, parce que je ne voulais pas être comme ma mère et que je refusais que tu fasses parti de ma vie de peur que tu te casse quand tu en auras marre de pouponner !! Ne fait pas semblant Greg tu ne m’aimes pas mais tu aurais voulu assumer ta connerie alors maintenant dégage de chez moi je n’ai pas besoin de toi ! Je n’en ai jamais eu besoin. » Je l’avais jugé à tort mais j’étais en colère et à bout de force, furieux sa main dérapa et atterrit sur ma joue. J’acceptais beaucoup mais pas la douleur physique. « Pardonne moi je n’ai pas fait exprès. » Il s’approche de moi et je recule légèrement, il avait réussi à me convaincre s’il me frappait pour ce genre de parole que sera la suite si on continuait à vivre comme si nous n’étions deux inconnus. Dès qu’il arrive devant moi je prends la lampe près de ma main droite et l’écrase sur sa tête. C’était un geste totalement débile mais je l’avais fait. Et pour la énième fois j’étais encore partie avec ma fille en pleine nuit.

J’ai brouillé les pistes avant de revenir à Lewis je savais que jamais il ne me chercherait dans mon village maintenant il fallait être sûr que jamais au grand jamais ma mère ne recontacte cet homme, personne ne devait apprendre à Lewis que le père du bébé n’est autre que Greg, personne ne doit l’apprendre pour qu’il ne revienne jamais. Malheureusement un jour ou l’autre il me retrouvera je le sais parfaitement bien. Ce jour-là la dispute risque d’être inévitable.