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 I will always remember you like a child [pv Sorà]

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D. Trenton Mcfidees
Bienvenue à Lewis
D. Trenton Mcfidees


Célébrité : Jared Leto
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MessageSujet: I will always remember you like a child [pv Sorà]   I will always remember you like a child [pv Sorà] Icon_minitimeSam 22 Oct - 0:35

« Pourquoi ? Tu as peur que je ne l’agrippe ou le morde ? Graou… » Riant doucement sans pouvoir m’en empêcher, je fermais un instant les yeux en soupirant quelque peu, comme pour savourer l’instant présent qui était vraiment des plus plaisants. Il n’y avait pas d’autre mot pour dire combien c’était bon de pouvoir parler et rire avec Sorà. Je la retrouvais un tant soit peu et après une année passée loin d’elle, beaucoup trop loin d’elle, c’était foutrement bon. J’en revoulais encore et encore. Je ne voulais plus jamais commettre la même connerie qu’avait été mon départ. Quelle idée aussi, que de partir tel un voleur, après avoir vécu la meilleure nuit de ma vie avec celle que j’aimais depuis tant d’années ? Et quelle connerie aussi, que de l’avoir laissée sans nouvelle durant tout ce temps, alors qu’elle s’était sans doute fait un sang d’encre. Pourquoi étais-je aussi stupide ? C’était une question à laquelle j’étais bien incapable de répondre malheureusement. Et ce n’était pourtant pas faute de le vouloir sincèrement. « Hm hm … Tu en es bien capable oui ! Mais sache que tout ce que tu feras à mes fesses, je le ferais aux tiennes … » Répondis-je l’air de rien sans pouvoir me retenir de rire franchement tant la conversation avait prit un tour plaisant selon moi. Sans tarder, nous finîmes par raccrocher pour que je puisse la rejoindre chez elle. Une fois le cap de la surprise passée devant nos changements physiques respectifs, nous nous embrassâmes à perdre haleine, tel deux désespérés qui avaient besoin l’un de l’autre pour vivre. Ce qui, à mes yeux, était bel et bien le cas. Nous étions deux désespérés qui ne pouvaient tout bonnement pas survivre bien longtemps sans l’autre. Pour preuve, cette année qui m’avait parut interminable et qui m’avait achevé plus que de raison. Que dire d’autre que cela ? Il n’y avait rien d’autre à dire que ça … Nous avions besoin l’un de l’autre, c’était un fait indéniable. Même si j’avais commis la bêtise de remettre cela en doute en partant comme cela sans prévenir, en profitant de son sommeil … J’avais été lâche ! Pleurant et nous embrassant, nous ne pouvions plus nous lâcher tant le bonheur de nous retrouver était grand et grandissant même. Parlant alors, l’air de rien, de notre vie commune à venir, nous en arrivions même déjà à nous répartir les tâches. Et ce fut en riant doucement sans la quitter du regard, que j’émettais l’idée que si j’allais faire les courses avec elle, chose que je n’aimais pas, nous prendrions alors deux charriots. Je parlais par la suite de ces sessions chatouilles qu’elle avait aimées à me faire subir en sachant combien j’étais chatouilleux et combien cela m’était un véritable calvaire. Et je concluais avec quelques épisodes sexuels que je mourais d’envie de vivre avec elle. Et que nous vivrions forcément ! Il ne pouvait en aller autrement, alors que nous allions vivre ensemble par la suite.

Ses mains se posant sur mes joues pour les caresser avec douceur, je frissonnais doucement en souriant quelque peu en coin sans la quitter de mon regard amoureux. Sentant ses multiples baisers sur mes lèvres, je les entrouvris en laissant échapper un bref gémissement de bien être tant c’était bon que de sentir la douceur et le goût de ses lèvres contre les miennes. « Deux charriots ? Hum… D’accord ! Espèce de goinfre ! ça va que j’ai gagné au loto ! Sinon à cette allure on se ruinerait mon ange… Tu faisais semblant de dormir ? Mauvais ! Vraiment mauvais ! Tu seras puni… Chut… Chut… Un an sans sexe tu vas me rendre folle là… » Riant doucement, je ne détournais pas le regard du sien, songeant alors qu’il ne me restait plus qu’à prier pour que nos retrouvailles me permettent de retrouver mon appétit. Car je ne tenais pas franchement à ce qu’elle réalise que tout cela était parti avec cette année d’horreur et de détresse. Elle ne me reconnaitrait plus si elle me voyait manger à présent. Si à une époque je mangeais comme quatre, aujourd’hui je mangeais sans doute autant qu’un gosse. Autant dire que la différence était choquante. Ce n’était pas pour rien si j’avais autant maigris durant cette année. Mes joues s’étaient creusées, mes cuisses affinées et j’en passe. J’étais plus sec qu’un an plus tôt, je paraissais sans doute même malade. Bref, je ne me nourrissais plus comme il se devait et ça n’avait en rien était un choix délibéré de ma part. Je ne faisais que subir une sacré baisse de moral du à ce départ précipité et à tout ce que j’avais du vivre et traverser durant un an. J’avais vraiment peur, plus que tout, qu’elle réalise que même ça, ça avait changé chez moi. Ce détail qui lui avait tant plu, l’avait marqué et attendri. M’en voudrait-elle pour cela aussi ? J’osais espérer que non … Il y avait déjà tant de choses pour lesquelles elle m’en voulait, et à juste titre d’ailleurs. J’aurais donné cher pour ne pas avoir tant changé mais malheureusement, je ne contrôlais rien. A présent, j’avais simplement peur qu’elle ne me reconnaisse pas et que, du coup, elle n’ait plus autant la même envie de me garder dans sa vie, chez elle, avec elle. « Hm mais t’inquiète pas j’ai aussi de l’argent hm ! On va pas liquider tout ce que tu as gagné. Ben … Oui … Pour t’embêter. Parce que je me disais que si tu pensais que je dormais, t’aurais pas le courage de me réveiller. Ne suis-je pas trop mignon quand je dors ? Combien de fois je t’ai surpris en train de m’observer dans mon sommeil, avant de t’enrouler dans la couette pour t’abandonner dans le lit ? » Demandais-je en riant doucement et lui lançant un regard des plus taquins et coquins tant j’aimais la taquiner de la sorte et jouer avec elle, à ce petit jeu de taquineries. « Hmpf désolé ça t’excite c’est ça ? Mes mouvements violents et précipités, nos corps en sueur claquant l’un contre l’autre, des coups de reins de plus en plus difficiles et désespérés, nos souffles qui se mêlent l’un à l’autre, nos regards plongés l’un dans l’autre, la tension qui monte inlassablement jusqu’à nous faire nous lier dans une jouissance commune et brutale … » Soufflais-je doucement en gardant mon regard dans le sien pour la provoquer au maximum, donnant un bref et léger coup de langue sur ses lèvres avant de sourire faiblement en coin tant j’aimais lui faire cela.

Entendant par la suite des pleurs de bébés, alors que j’étais sur le point de lui avouer clairement mes sentiments, je me sentis brutalement très mal et de trop ici. Raison pour laquelle je choisis la fuite, avant de la sentir me rattraper pour m’entrainer dans son salon, sans ménagement. Je la laissais alors faire sans broncher, apprenant sans détour que j‘étais le père de cet enfant. Réalisant combien ma connerie de partir avait été double, je blêmissais sans savoir que dire ni que faire tant je m‘en voulais plus que jamais. Revenant ensuite à notre couple, je dis alors qu’il nous fallait apprendre à nous connaître et à nous découvrir en tant que couple. Certes nous nous connaissions par cœur mais simplement en tant que meilleurs amis, malgré nous sentiments amoureux. A présent, nous allions connaître le couple. Le vrai couple bien amoureux et dépendant l’un de l’autre. « Tu vas me courtiser ? Me déclarer ta flamme autour d’un repas aux chandelles et j’en passe ? Tu vas me faire rêver comme tout couple qui débute ? Tu vas me draguer sur une piste de danse ? Moi je veux te retrouver autour d’un verre et d’une danse, car dans ces moments là, on s’est toujours parlé par le regard. Dans le fond, toi et moi on s’avouait nos sentiments en dansant… On était simplement aveugles… » Souriant en la regardant de façon amoureuse et attendrie, je hochais faiblement la tête de façon affirmative en restant silencieux un long moment. Soupirant de bien être et d’amour trop longtemps contenu, je posais une main sur sa joue pour la caresser avec lenteur, sans la quitter du regard, tentant d’ancré dans mon esprit, la perfection de ses traits dont j’étais fou amoureux. Il n’y avait pas d’autre mot que « perfection » pour la décrire tant elle était parfaite, de la tête aux pieds. Chaque trait de son visage, chaque creux et courbe de son corps … Elle était parfaite et elle était mienne. Oui mienne et pour toujours. Jamais plus je ne pourrais prendre le risque de la perdre alors que j’étais fou amoureux d’elle et que j’avais enfin la chance de l’avoir pour moi, rien que pour moi. Elle était mon amour, celle que j’aimais comme jamais je n’avais aimé de ma vie. Il fallait dire qu’avant elle, je me foutais bien des femmes et n’avais jamais été amoureux d’aucune d’entre elles. Mais elle … Elle, elle était entrée dans ma vie et avait tout chamboulé. Elle, je l’aimais plus que de raison et je donnerais ma vie pour elle. Elle, elle passait largement avant ma petite personne. C’était bien pour ça que j’avais accepté de souffrir durant cette année, tellement persuadé qu’elle ne pourrait qu’être plus heureuse sans moi qui ferait barrière entre elle et l’homme de sa vie. Mais quel idiot j’avais fait … Dans le fond c’était moi qu’il lui fallait et je n’avais plus le droit de douter sur ce point. « Oui je vais faire tout ça ma Niri. Je t’offrirais des fleurs, je t’inviterais au restaurant et au cinéma, je te volerais des baisers pendant la séance tel deux adolescents … On ira se promener au clair de lune juste parce que même si c’est kitch, c’est romantique … Et oui on ira sur une piste de danse, pour danser collé serré en gardant nos regards plongés l’un dans l’autre, nos corps se mouvant l’un contre l’autre avec perfection et envie. On sera le couple parfait. Celui que tout le monde jalouse … » Répondis-je doucement en lui lançant un regard sincère et on ne peut plus amoureux.

Son pouce caressant mes lèvres, je baissais le regard sur les siennes par pur instinct, la regardant alors se les mordiller, ce qui me fit déglutir difficilement tant je mourrais d’envie de les presser contre les miennes à nouveau. Parlant ensuite du fait que je n’étais pas un rêve mais que j’étais bel et bien là, j’ajoutais que je voulais faire ma vie avec elle et que nous fondions notre petite famille. Je ne demandais rien de plus et rien de moins que cela. C’était ainsi que je voyais ma vie à présent. « Non tu n'es pas un rêve ... Tu es là, bel et bien là. Je t'apprendrais tout ce qu'il faut savoir crois moi ! Couches, nourriture, bains, fringues... Tout ! Absolument tout Dydyn... Tu veux fonder une famille ? Donc, tu es prêt à lui donner ton nom et la déclarer comme étant ta fille ? » Souriant franchement, je me contentais de hocher faiblement la tête tant j’étais incapable de parler en ayant la gorge si nouée par l’émotion, je du lutter fortement pour ne pas me laisser submerger par les larmes. Des larmes de joie et de bonheur cette fois ci. Tout cela était trop bon et trop beau et c’était trop d’un coup. Soufflant longuement pour tenter de chasser un tant soit peu ces foutues larmes, je sentis mes yeux briller quelque peu malgré tout. « Oui … Oh que oui je le veux … Mais je ne veux pas qu’elle soit la seule à changer de nom … Dans une famille unie, tout le monde porte le même nom non ? … Il faut donc que toi aussi tu prennes le mien … » Lâchais-je alors maladroitement, sans savoir comment lui demander clairement de m’épouser. Ce n’était pas une chose facile et brutalement, j’eus peur qu’elle ne le veuille pas. Peut-être qu’après ce que je lui avais fais, elle n’était pas prête à cela. Restait à savoir si elle prendrait cela de façon à se dire que c’était une preuve qu’elle pouvait avoir confiance en moi et que je ne partirais plus. Je voulais qu’elle voit combien j’étais devenu responsable et à quel point j’étais sincère en affirmant que je voulais faire ma vie avec elle. C’était la seule chose que je voulais. Vivre avec elle et notre fille, être heureux, fonder une famille, tout simplement. Ce n’était pas si compliqué que cela dans le fond non ? Alors qu’elle me demandait, par la suite, si elle pouvait toujours se promener nue dans la maison et devant moi, je ne pu m’empêcher de rire doucement tant l’idée me plaisait et en même temps me faisait perdre les pédales par avance. Si à une certaine époque je ne réagissais pas à son corps parce qu’elle n’était que mon amie, voir une sœur pour moi, à présent il en allait tout autrement. En effet, il était tout simplement impossible que je ne réagisse pas et ne lui bondisse pas dessus alors qu’elle offrait à mon regard d’homme amoureux, son corps des plus divins et excitants. « Mon corps a changé tu sais… Il est plus le même que celui que tu connais… Mes hanches se sont élargies… J’ai beaucoup plus de poitrine aussi… J’ai encore un tout petit peu de ventre, j’avais pris du poids… » Souriant en coin, je baissais le regard sur son corps, à mon tour, la parcourant avec lenteur sans pouvoir m’empêcher de me passer lentement la langue sur les lèvres. Soupirant doucement d’envie, je posais une main sur l’un de ses seins pour l’empoigner doucement, levant un regard brillant de désir vers elle. « Il a changé mais il me fait toujours autant d’effet. Et c’est toujours ton corps, qui plus est … Avec un peu plus de poitrine, de hanche et de ventre … Mais c’est ton corps. Et Dieu que j’ai envie de ton corps … » Soufflais-je doucement d’une voix dangereusement rauque, relâchant lentement son sein pour ne pas m’exciter plus que de raison. J’avais déjà bien assez envie d’elle sans en plus en rajouter une couche à présent.

Alors qu’il était à nouveau question de notre relation, je compris sans mal que mon passé de séducteur et coureur de jupon, n’allait vraiment pas jouer en ma faveur. Craignant fortement qu’elle ne prenne la fuite à cause de ces stupidités du passé, je tentais alors de la rassurer un tant soit peu en lui demandant alors comment je pourrais aller voir ailleurs alors que je l’avais elle, une véritable déesse, dans mon lit. La voyant rougir, je ne pus m’empêcher de lui lancer un regard attendri en frôlant alors faiblement sa joue rougis, du bout des doigts. « On aurait été discrets, puis dans le fond… On était proches, on dansait collé serré, je te sautais dessus, tu me portais, on aurait réellement dit un couple… On n’aurait jamais eu de souci… Jamais. Mais ce qui est fait… Est fait, on ne va pas ressasser le passé. Moi une déesse ? Arrête, tu as ramené bien plus de jolis nanas dans ton lit … J’en ai vu défiler toutes ces années… J’en ai vus… » Soupirant doucement en voyant qu’elle se faisait du mal à parler de ces filles qui n’avaient en rien comptées dans ma vie, je glissais ma main dans son cou pour la caresser doucement sans la quitter du regard. « Niri … Ma Niri … Aucune fille n’est à moitié aussi belle que toi. Aucune ne t’arrive à la cheville. Crois moi … Jamais aucune ne m’a fait autant d’effet que toi tu m’en fais depuis toutes ces années. Même toutes réunies, elles ne te valent pas. Crois-moi … Si c’était pas le cas, tu crois que j’aurais réagis de la sorte en te voyant, dès le premier regard ? Je me suis senti con devant toi, totalement démuni devant ta beauté. Crois moi … Fais moi au moins confiance sur ce point … Et en plus de ça … Sexuellement on est en osmose parfaite, non ? Comment veux-tu que je puisse coucher avec une autre après ce qu’on a vécut ensemble ? C’était si … Bon ! Bon sang j’en redemande, j’en veux encore, tous les jours, plusieurs fois par jour, toutes les nuits … » Soufflais-je d’une voix douce dans l’espoir de lui faire comprendre que j’étais on ne peut plus sincère et que je ne plaisantais pas en affirmant qu’elle était bien plus belle que n’importe quelle femme en ce monde, à mes yeux. Je voulais qu’elle me croit lorsque j’affirmais qu’avec elle, être fidèle serait plus que facile. Comment pourrais-je avoir l’envie de coucher avec une autre alors que physiquement elle était parfaite à mes yeux et que sexuellement, nous étions dans une osmose plus que parfaite ? Je voulais qu’elle me croit car j’étais on ne peut plus sincère avec elle, comme jamais je n’avais été sincère avec qui que ce soit jusqu’à ce jour. Je n’étais pas doué en déclarations d’amour et autre chose de ce genre, n’ayant jamais eus à en faire. Mais ce jour là, j’étais plus que sincère. C’était un euphémisme que de dire que je disais toute la vérité, rien que la vérité. Ma petite Niri, mon amour … Elle était la femme de ma vie, je ne voulais qu’elle dans ma vie et elle seule y avait sa place. C’était aussi simple que cela. Etait-ce donc si difficile que ça à comprendre ? N’avait-elle donc plus la moindre confiance en moi ?

Par la suite, je la laissais filer à l’étage pour s’occuper de sa fille … Notre fille … Restant alors en bas à méditer sur tout cela, sur cette vie qui serait désormais mienne. Je partais célibataire mais mourant d’amour pour ma meilleure amie. Et je revenais père et petit ami. C’était presque trop bon d’un seul coup. Parlant à nouveau de notre séparation lorsqu’elle revint, je compris sans le moindre mal, qu’elle ne me pardonnerait sans doute jamais d’être parti en mission tout ce temps, alors que le soir même où nous avions craqués, elle m’avait demandé de cesser ce boulot. Tant bien que mal, j’en venais alors à presque la supplier pour qu’elle me pardonne cette année de missions. Tout ce dont j’avais besoin pour me relever de l’horreur que j’avais vécu, c’était qu’elle me pardonne. Sans cela, je culpabiliserais en plus de souffrir et c’était un cocktail qui finirait par me détruire tôt ou tard. La regardant baisser le regard, je pressentis que c’était foutu d’avance pour ma demande. Elle n’allait pas me pardonner, je le sentais bien … Tant bien que mal, je parlais par la suite du fait qu’elle devait me faire confiance quant au fait que je serais un petit ami exemplaire. Bien que cela me perturbe un tant soit peu d’avouer une chose pareille, je lui fis alors part du fait qu’en un an, je n’avais couché avec aucune fille. A mes yeux, cela voulait absolument tout dire. Trenton le mec volage qui ne couche pas avec une femme pendant tout ce temps, c’était un Trenton qui avait trouvé celle qu’il lui fallait. C’était un Trenton qui ne pourrait tout bonnement pas aller voir ailleurs par la suite. « Trenton… Tu aurais rapidement trouvé un autre boulot dans le journalisme… Tu savais a quel point je n’aimais pas quand tu partais si loin, si longtemps… Rappel toi la fois ou tu es parti dans je ne sais quel pays en guerre… J’ai pleuré, quand tu es parti, je ne voulais pas que tu partes et tu es parti, à croire en fait que ton boulot est plus important que moi… Et il l’est encore… tu as passé un an de ta vie en mission, tu m’as largué comme une merde, tu m’as abandonné après m’avoir fait l’amour durant toute la nuit, tu crois que quand je jouissais sous tes coups de reins, sous tes gémissements, sous tes orgasmes en harmonie aux miens je simulais ? Tu crois que je t’en aurais voulu ? J’en redemandais ! T’as pas idée de ce que j’ai vécu au réveil ! Les crises d’angoisses, de pleures, la tristesse, la déception, trahison, perte de confiance, je t’ai cru mort Bordel ! J’ai vécu un an en me disant que tu étais surement mort à cause d’une putain de mission ! Alors non ! Non, je ne pourrais pas te pardonner ! J’ai du voir une psy ! Moi Sorà voir une psy… Je me suis saignée pour la voir, pour essayer de déballer tout ce que j’avais dans le cœur et je n’y arrivais pas ! Je me réveillais en sueur en hurlant et pleurant car tu n’étais pas là ! Je ne mangeais plus ! J’ai perdu beaucoup de poids, j’ai bu des litres d’alcool pour m’en remettre je fumais j’ai perdu mon boulot et j’ai fait un déni de grossesse ! J’ai failli perdre la gamine tellement je me foutais en l’air ! Alors… Désolée, je ne peux pas te pardonner, pas maintenant, pas là… Je suis désolée… Je ne doute pas de tes compétences de père, tu as su m’élever et faire de moi ce que je suis aujourd’hui mon Ange… Je te crois aussi pour la nuit, j’ose espérer que je suis la seule a qui tu as fait l’amour toute la nuit a qui tu as fait des bleus, craquer les cuisses, à qui tu marquais la peau de traces de dents… Laisse-moi du temps… »

Blêmissant franchement sur le coup alors qu’un grand froid s’abattit sur moi, je compris que mes mots n’auraient sans doute jamais le moindre effet pour panser ses blessures, je baissais le regard comme incapable d’affronter le sien. J’avais la sensation de prendre sa souffrance en plein cœur. Souffrance qui se mêlait à la mienne pour me tuer à petit feu. Le fait que je n’ai pas couché une seule fois en un an, ne comptait donc pas pour elle. Ca n’avait pas de sens pour elle alors que pour moi ça voulait tout dire. Je venais de lui ouvrir mon cœur, de la supplier de me pardonner un tant soit peu pour cette foutue mission … Et je l’entendais me dire qu’elle ne le pouvait pas. Elle ne faisait rien pour m’aider, elle m’enfonçait franchement comme pas permit. Sans doute se vengeait-elle sans vraiment s’en rendre compte … Mais il était certain qu’elle était en train de me détruire. Et pourtant je l’aimais toujours autant, j’étais incapable de cesser de l’aimer. Un sanglot monta alors en moi sans que je ne puisse le retenir, me faisant hoqueter en silence, mon souffle se faisant désordonné. Sentant une fine couche de sueur recouvrir mon visage des plus pâles tant je me sentais mal, je me détournais d’elle pour m’asseoir droit comme un i dans le canapé, soufflant longuement pour tenter de me recentrer et baissant la tête en grimaçant légèrement tant j’avais la gorge nouée par l’envie de pleurer. Que répondre à cela ? Lui laisser du temps ? Avais-je vraiment le choix ? J’attendrais toute ma vie pour elle, s’il le fallait. Je souffrirais pour toutes les années à venir, pour elle … J’étais prêt à mourir de souffrance si c’était là ce qu’il lui fallait pour se sentir un tant soit peu mieux. Que valais-je face à elle ? Rien … Je ne comptais pas du tout à côté d’elle. « D’accord … On laissera le temps au temps … » Furent les seuls mots que je parvins à laisser filtrer entre mes lèvres. Déglutissant longuement, je plaçais mes mains l’une contre l’autre pour les presser avec force et les frotter faiblement en signe de gêne, de douleur, de peur, d’horreur, de souffrance insupportable … S’il n’y avait pas eus Niri pour qui j’avais l’envie de vivre, et à présent Lily, je n’étais pas certain que je serais encore en vie à l’heure qu’il était. Sans doute me serais-je laissé mourir quelque part au Japon. Certes j’aurais détruit ma mère … Mais ma souffrance était tout bonnement insupportable. Et si je n’avais pas eus Niri et Lily, je n’aurais pas supporté cela plus longtemps … Par la suite, après un long moment de silence, nous reprîmes la conversation, en arrivant alors au choix du prénom de notre fille. Lily Dylan … Même si parler encore après tout ce que je venais de me prendre en plein visage, m’était difficile, je tentais de la taquiner un tant soit peu en lui faisant remarquer que de nous deux, c’était moi l’ange. Quelle douce ironie … Parlant ensuite de ma mère et du fait qu’elle devrait bien pouvoir nous sortir des photos dossiers, je parvins à sourire un tant soit peu en la mentionnant. « Entre toi et moi c’est moi l’ange ! Petit diablotin ! Hum… autant qu’on embarque la petite chez ta mère non ? Il faudra bien qu’elle voit sa petite fille, mais bon avant ça serait bien qu’elle connaisse son père avant ! » Relevant quelque peu la tête pour la regarder, je plongeais mon regard dans le sien en hochant faiblement la tête, souriant à peine tant sourire me demandais de gros efforts à l’instant présent. Déglutissant longuement, je tentais d’imaginer ma fille, mon enfant, que je ne connaissais même pas alors qu’elle avait déjà trois mois. « Je pense qu’elle en sautera de joie … Et je pense que vous devriez bien vous entendre toutes les deux. Elle non plus n’a jamais supporté ni accepté mes choix de vie … » Soufflais-je d’une voix faible en affichant un sourire triste, détournant par la suite à nouveau le regard en regardant mes mains toujours pressées l’une contre l’autre. Le dos quelque peu vouté, je fermais les yeux en soupirant doucement. Un an à souffrir et je pressentais bien que ce serait aussi le cas des mois, peut être même années, à venir. Est-ce que Niri valait le coup que je souffre autant ? Est-ce que notre amour en valait le coup ? La question ne se posait même pas …

Finissant par tenter le tout pour le tout en priant pour que cette fois mes mots servent un tant soit peu à quelque chose, je lui avouais alors sans détour, que je l’aimais et que je l’avais toujours aimé, dès le premier regard. Si cette fois elle ne réagissait pas à mes paroles, c’en était fini de moi. Et contre toute attente, nous en arrivâmes à nous embrasser franchement et j’en vins à lui faire de nouvelles grandes déclarations. Même si elle ne voulait pas me croire, je voulais au moins qu’elle m’entende … « Oui… Une complicité hors normes… On était tout de même très proches dès le début, c’est toi qui m’a tout apprit, qui m’a montré quoi manger, comment faire la cuisine, les gros mots, tu m’as tout apprit alors que je ne savais rien de votre culture… Je me suis attachée à toi… Terriblement attachée tu n’as pas idée… Tu es devenu ma raison de vivre, je ne jure que par toi… Tu es comme ma bulle d’oxygène, sans toi auprès de moi, je m’étouffe, je meurs… » Gémissant faiblement tant ces mots étaient bons à entendre, je frissonnais longuement sans la quitter du regard, mon souffle se coupant un long moment avant qu’un franc et sincère sourire, ne s’affiche sur mes lèvres. « Ou comment achever Dyn … Toi et moi on est faits pour être ensemble mon amour … Y’a pas photo … Vraiment pas. On s’est trouvés hm … » Soufflais-je d’une voix douce en souriant, me penchant pour déposer un lent baiser sur ses lèvres en prenant une longue inspiration de bien être, déposant alors de longs baisers sonores sur ses lèvres en glissant une main dans ses cheveux pour bien maintenir son visage contre le mien. Parlant ensuite plus ou moins de sexe, j’en vins à lui souffler que je réaliserais toutes ses envies, ses fantasmes et j’en passe. Elle me demanda alors si c’était bien vrai pour en rajouter une couche. Regardant sa petite langue si tentante passer entre ses lèvres, je passais la mienne entre mes lèvres par pur instinct et franche envie de l’embrasser. Ou sentir sa petite langue sur mon corps brûlant et bouillonnant de désir pour elle. « Accro du sexe ! Je le savais petit pervers ! Tu comptes m’attacher au lit pour ne plus que j’en parte ? » Laissant échapper un bref grognement à cette idée, je lui lançais un regard franchement sauvage en glissant lentement une main le long de son corps sans quitter son regard du mien. « T’as même pas idée de tout ce que je pourrais te faire … » Soufflais-je doucement, telle une promesse que je comptais bien mettre à exécution rapidement. Sentant alors les suçons qu’elle était en train de me faire dans le cou, je ne tardais pas à la plaquer sur le canapé en l’allongeant dessus, pressant alors franchement la preuve de mon désir contre son intimité, l’embrassant sauvagement et bougeant contre elle pour lui faire perdre totalement la raison. Pour autant, j’avais décidé d’être plus responsable. Raison pour laquelle il fut alors question de capotes. Je n’en n’avais pas et elle non plus … Je craignais de devoir tout arrêter, chose dont j’étais pourtant incapable …

Comme si elle tentait de me faire penser à autre chose, elle fit mine de ne pas se souvenir de comment c’était de faire l’amour. Ne pensant dès lors plus qu’à cela, je lui soufflais que j’allais très rapidement me charger de lui rafraichir la mémoire. « Graou… » Lui donnant un franc coup de reins sans la quitter du regard, je pressais mon bas ventre contre le sien avec force tout en tremblant doucement d’envie et d’excitation. Elle me faisait totalement perdre la tête … Lorsqu’elle ne put s’empêcher de me lancer une pique quant au fait que j’avais pourtant toujours des capotes sur moi d’ordinaire, je préférais ne pas mal le prendre. Ce n’était pas le moment, vraiment pas. « Chut femme ? Hey tu t’es cru au moyen âge petit vieux ? Tu cherches déjà à t’imposer et à marquer ton territoire de mâle dans une maison de femmes ? T’es trop mignon mon amour… Franchement je m’en fous ou elles se trouvent ces putains de capotes… elles ne vont pas nous servir, jamais… Trop vieilles de toute façon… Puis… Hum… J’ai autre chose en tête ! » Riant doucement sans trop faire attention à ses derniers mots sur le coup, je lui mordillais lentement la lèvre inférieure sans la quitter un seul instant de mon regard excité et envieux à souhait. « Un petit vieux encore en pleine forme ma Niri … Et oui je vais m’imposer … Je vais te montrer qui est le mâle moi ! » Lâchais-je alors en riant faiblement avant de me figer lorsqu’elle se glissa sous mon corps. Baissant la tête sur le coup de la surprise, je la regardais ouvrir mon pantalon sans attendre, pour s’emparer alors rapidement de mon membre, de ses lèvres. Sans trop comprendre les quelques mots qu’elle me lâcha alors, je me contentais de répondre qu’on s’en foutait, ne pensant qu’à la pression de ses lèvres refermées sur mon membre et à la chaleur et la moiteur de sa bouche. Plus elle faisait de longs vas et vient et plus mon corps se figeait et se crispait sous l’afflux violent de plaisir. Empoignant l’accoudoir du canapé, je ne tardais pas à la supplier de s’arrêter, lui faisant alors remarquer que je ne voulais pas finir avant de lui avoir fais l’amour. Gémissant quelque peu lorsqu’elle remonta sans attendre pour se remettre à ma hauteur, je frissonnais sous ses baisers. Ses dents se refermant doucement sur mon oreille et ses mains dans mes cheveux me firent frémir et gémir de plaisir et de bien être. L’instant était intense et terriblement excitant, aucun doute. « Te voir dans cet état, te voir si… en transe, si en manque, te voir te consumer de désir pour moi, par le manque que tu as crée pendant cette année me rend folle… »

Laissant échapper un bref gémissement presque aussi torturé qu’excité, je l’embrassais avec sauvagerie, ma langue heurtant franchement la sienne et se jouant d’elle avec délice et taquinerie. Tremblant longuement de plaisir et d’envie, je mouvais mes lèvres contre les siennes avec franchise, nos salives se mêlant et créant un bruit des plus excitant. « J’en peux plus ma Niri, mon amour … J’ai tellement rêvé de toi, fantasmé sur tes courbes, ton visage, ton odeur, même tes cheveux … J’avais l’impression d’entendre constamment ta voix, ton rire, tes soupirs, tes gémissements et même tes cris de plaisir. Je crève … » Soupirais-je doucement contre ses lèvres, interrompant le baiser juste le temps de parler avant de le reprendre franchement. La laissant me pousser quelque peu pour se relever, je lâcher un bref gémissement de frustration en levant le regard vers elle, sans comprendre ce qu’elle était en train de faire. Aussitôt, mon regard fut attiré par ses mains qu’elle venait de poser sur le haut de son short pour le défaire avec lenteur. Déglutissant longuement, je fus incapable de détourner le regard alors qu’elle le fit lentement glisser le long de ses merveilleuses jambes, son string suivant le même chemin sans tarder. Laissant échapper un faible gémissement d’envie, je cru mourir tant le désir était tout bonnement insoutenable et ce, de plus en plus. Son haut quittant aussi son corps sans trop tarder, je relevais le regard sur sa poitrine qui n’avait, à vrai dire, plus grand-chose à voir avec celle que j’avais connu. J’étais fou de ses petits seins hauts et fermes, que j’avais toujours connus. Mais cette poitrine là, bien plus grosse, bien plus imposante, me plaisait tout autant. Et ce, pour la simple et bonne raison que c’était Niri. Et qu’elle ait quelques kilos de plus ou de moins, son corps ne pouvait que me faire un effet totalement fou et incontrôlable. La regardant s’approcher à nouveau du canapé, je relevais le regard vers son visage en entrouvrant les lèvres. « Toi qui me faisait remarquer que ton corps avait changé … Il me fait toujours autant d’effet … Si ce n’est plus, parce qu’on s’est enfin avoué nos sentiments …. » Lâchais-je d’une voix faible tant l’envie d’elle était pressant et semblait m’étouffer en m’étranglant fortement. « On baise ou… On parle ? » Le souffle coupé, je baissais à nouveau le regard le long de son corps, m’arrêtant à son intimité pleinement offerte à ma vue. Frissonnant, je me penchant pour y donner un franc et lent coup de langue l’air de rien, avant de me redresser à genoux sur le canapé, pour l’attraper par la taille et la faire retomber sur le canapé. Sans attendre, je me plaçais entre ses cuisses sans la quitter du regard, retirant rapidement mon tee shirt pour m’allonger sur elle en pressant bien mon torse contre sa poitrine. Presque aussitôt, je glissais franchement en elle en laissant échapper un bref gémissement de soulagement et de plaisir. Sans bouger le bassin, j’empoignais ses mains pour entremêler nos doigts avec force et les poser sur l’accoudoir, de part et d’autre de sa tête. Mon regard plongé dans le sien, mes doigts entremêlés aux siens et mon torse contre sa poitrine, je démarrais enfin de francs et puissants vas et vient, son corps ne tardant pas à être franchement secoué sous la puissance et la violence que j’y mettais. Une fine couche de sueur recouvrit mon corps sans tarder et je gardais mon regard amoureux et excité plongé dans le sien pour amplifier l’instant à la fois outrageusement bon et intense, mes mains resserrées presque de toutes mes forces, sur les siennes. Le souffle court et précipité, je laissais échapper de brefs soupirs et gémissements de plaisir.


Dernière édition par D. Trenton Mcfidees le Sam 22 Oct - 1:09, édité 1 fois
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N. Sorà Denvers
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Citation favorite : Abandonnez tous vos sens au plaisir, qu'il soit le seul dieu de votre existence. C'est à lui seul qu'une jeune fille doit tout sacrifier et rien à ses yeux ne doit être si sacré que le plaisir...
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MessageSujet: Re: I will always remember you like a child [pv Sorà]   I will always remember you like a child [pv Sorà] Icon_minitimeSam 22 Oct - 0:36

« Hm hm … Tu en es bien capable oui ! Mais sache que tout ce que tu feras à mes fesses, je le ferais aux tiennes … » Riant en même temps que lui, me pinçant les lèvres je levais rapidement les yeux aux ciel. « Ose toucher mon petit cul et tu auras à faire à la tigresse qui est en moi… Graou… » soufflai-je avant de raccrocher en même temps que lui. Me changeant rapidement, je lui ouvris une fois qu’il fut là. Nous sautant l’un sur l’autre pleurant, on se mit a s’embrasser rapidement a en perdre haleine, pleurant comme deux idiots, avant qu’il ne me plaque contre un mur, le désir prenant rapidement possession de nos deux corps. Je retrouvais mon Dylan, je retrouvais l’amour de ma vie… Et nous ne perdions même pas de temps parlant alors d’une vie commune… Oui je voulais qu’il s’installe ici tout simplement… « Hm mais t’inquiète pas j’ai aussi de l’argent hm ! On ne va pas liquider tout ce que tu as gagné. Ben … Oui … Pour t’embêter. Parce que je me disais que si tu pensais que je dormais, t’aurais pas le courage de me réveiller. Ne suis-je pas trop mignon quand je dors ? Combien de fois je t’ai surpris en train de m’observer dans mon sommeil, avant de t’enrouler dans la couette pour t’abandonner dans le lit ? » Entrouvrant la bouche, mon regard se voilant de désir, je le regardais avec qu’une envie… Lui faire l’amour, nous foutre dans un lit sous une couette et faire l’amour… « Hmpf désolé ça t’excite c’est ça ? Mes mouvements violents et précipités, nos corps en sueur claquant l’un contre l’autre, des coups de reins de plus en plus difficiles et désespérés, nos souffles qui se mêlent l’un à l’autre, nos regards plongés l’un dans l’autre, la tension qui monte inlassablement jusqu’à nous faire nous lier dans une jouissance commune et brutale … » Fermant les yeux en gémissant franchement, je sentis sa langue sur mes lèvres m’avançant pour la lui attraper l’embrassant alors franchement en posant une main sur sa joue pour pouvoir mieux presser ma bouche contre la sienne gémissant franchement sans aucune retenue. Rompant peu à peu le baiser frissonnant longuement, mon regard se plongeant dans le sien. « Petit vicieux… Je n’ai jamais aimé quand tu m’enroulais dans la couette pour t’enfuir du lit… J’arrivais jamais à me rendormir, je me sentais trop seul… t’as jamais remarqué qu’à chaque fois je filais a ta place pour avoir ton odeur ? Dylan… Tu n’avais pas le droit de m’exciter de la sorte… Vraiment pas… Est-ce que je le fais moi ça ? Est-ce que je te dis d’imaginer ma bouche se refermer lentement sur ton membre, ma main rejoignant celle-ci, ma langue se mouvant tout contre avant de remonter le long de ton corps, pour m’assoir sur toi et unir nos corps ? Est-ce que je te décris mes mouvements de bassins violent et claquant, mes fesses claquante sur tes cuisses mes seins tressautant sous tes coups de reins… Nos cris, nos jouissances en harmonie… Je te le fais moi ça ? » soufflai-je l’air de rien. Tout à coup la petite se mit a pleurer, le voyant blêmir et se sentir de trop allant pour partir, je lui sautais dessus pour le retenir et le tirer alors sur le canapé, lui faisant clairement comprendre que s’était sa fille, oui, notre fille c’était lui le père… Le rassurant du au fait que je ne l’avais pas trompé, ou bien même refait ma vie, il devait savoir que pendant un an je n’avais vu personne d’autre tout simplement… Parlant de fil en aiguille on en vint a se rabibocher lui faisant comprendre que je le voulais toujours dans ma vie lui seul et personne d’autre. Mais pour cela il fallait que l’on se reconstruise et en couple cette fois, pas en meilleur ami… Non, je le voulais en tant que petit ami, mari, fiancé, ce qu’il voulait… Et pour cela, je voulais qu’il me courtise, qu’il me fasse clairement comprendre qu’il me voulait… J’en avais réellement besoin… « Oui je vais faire tout ça ma Niri. Je t’offrirais des fleurs, je t’inviterais au restaurant et au cinéma, je te volerais des baisers pendant la séance tel deux adolescents … On ira se promener au clair de lune juste parce que même si c’est kitch, c’est romantique … Et oui on ira sur une piste de danse, pour danser collé serré en gardant nos regards plongés l’un dans l’autre, nos corps se mouvant l’un contre l’autre avec perfection et envie. On sera le couple parfait. Celui que tout le monde jalouse … »

Soufflant fortement comme pour évacuer une pression en moi trop oppressante, je lui lançai un regard totalement remplit de désir. Non d’un chien, j’allais crever… Le désir que j’éprouvais pour lui était bien trop présent. Je voulais qu’il m’offre tout cela, qu’il me fasse vivre cette idylle parfaite et envoutante, je voulais avoir cette boule au ventre qui me tord les entrailles pendant que je me demande quand est ce qu’il m’embrassera me touchera me fera l’amour… Je voulais vivre tous ces moments avec lui et seulement lui. « Je m’en fou que ça soit kitch… Tant que c’est toi qui me courtise… Tu sais que si tu me voles des baisers dans le noir au cinéma, je risque de vouloir te violer sur la chaise ? Faudra qu’on se mette au fond bien caché alors… Tu crois qu’on nous jalousera ? Moi je pense plutôt qu’on me jalousera de me voir a coté d’un putain de beau mec… encore plus quand ils verront notre fille… » Marmonnai-je doucement en plissant le nez lui lançant un regard désolée de penser de la sorte. Par la suite, je lui demandais alors si notre fille pouvait porter son nom, après tout c’était sa fille et elle se devait d’avoir le nom de son père et qu’il la reconnaisse, je ne rêvais que de cela dans le fond… « Oui … Oh que oui je le veux … Mais je ne veux pas qu’elle soit la seule à changer de nom … Dans une famille unie, tout le monde porte le même nom non ? … Il faut donc que toi aussi tu prennes le mien … » Surprise sur le coup je ne compris pas réellement sa phrase. Relevant un regard vers lui tout en fronçant les sourcils, mon cœur eut comme un raté. Petit à petit j’assimilais ces mots, sa phrase, sa… demande ? Est-ce qu’il venait clairement de me demander en mariage dans une sorte de sous entendu maladroit ? J’avais bien l’impression que oui. Mais je ne voulais pas qu’il me fasse une demande de la sorte, je voulais… que ça soit officiel, qu’il ait une bague, qu’il… Pourquoi je pensais à cela alors que j’étais en train de crever de bonheur ? J’étais simplement surprise… Est-ce que… Fermant les yeux en baissant la tête, mon cœur battant terriblement vite, j’essayais de respirer, les larmes aux yeux. Une famille… Il voulait que l’on soit une famille. Posant une main délicate sur ses lèvres les lui caressant faiblement, je relevais mon regard attendri et heureux vers le sien, souriant en coin. Baissant mon regard sur ses lèvres je me rapprochais de lui de façon sensuelle tout en gémissant faiblement. « Mon Dylan…J’ai toujours rêvé de devenir ta femme…Je me suis toujours regarder dans un miroir en me disant simplement… Sorà Nirinà McFidees… Et j’ai toujours trouvé que ça sonnait bien… Mon amour, je ne te donne pas ma réponse, je te laisse préparer cette demande de façon plus officielle avec tout ce qu’il faut que tu ais pour me demander… Sache que ce n’est pas un refus… Je te veux… Oh que oui je te veux… Mais, je ne veux pas être dans une tenue aussi moche, sentir le bébé et être affreuse…Je veux être belle…Tu mérites mieux pour ce genre de demande mon amour… » Murmurai-je doucement en caressant ses lèvres de mes doigts avant de m’approcher pour déposer un doux et délicat baiser sur ses lèvres en frissonnant de bien être suçotant lentement sa lèvre inférieure tout en me reculant lui lançant un regard clairement amoureux. Parlant par la suite de mon corps, je vis sans aucun souci, que mon corps lui plaisait toujours autant. La preuve, il me dévorait du regard, tel un félin prêt à me sauter dessus pour me manger entière. Lui annonçant alors que j’avais grossi et que j’avais un peu de ventre, je le vis alors passer sa langue sur ses lèvres me provoquant une sorte de spasme d’envie. Sa main se posant sur mon sein, celui ci durcissant violemment, je cru mourir sur place. « Il a changé mais il me fait toujours autant d’effet. Et c’est toujours ton corps, qui plus est … Avec un peu plus de poitrine, de hanche et de ventre … Mais c’est ton corps. Et Dieu que j’ai envie de ton corps … » me figeant sur le coup, baissant alors un regard sur sa main, je déglutis longuement en poussant un faible soupire de bien être. Un an qu’il n’avait pas posé sa main là et il était clair que ça m’avait littéralement manqué. Fermant les yeux, un sourire se logeant sur mes lèvres, ma langue y passant avec lenteur et désir, j’entrouvris les yeux pour lui lancer un regard sauvage tout aussi remplit de désir que le sien. Le fait qu’il puisse toujours aimer mon corps me rendait folle de joie, j’avais tellement peur qu’il n’accepte pas mon corps tel qu’il était après une grossesse… Surtout que je complexais encore de mon petit ventre que je n’arrivais pas à perdre… Sa main s’enlevant de mon sein, je poussais un faible soupire en frissonnant longuement.

« Sur ? De toute façon je vais le perdre ce surplus… ça n’aurait pas été mon corps tu n’aurais même pas tourné un regard vers moi… » Soufflai-je doucement en lui lançant un regard attendri et remplit d’amour. Je disais vrai, il avait toujours été du style a coucher avec des femmes extrêmement belle, mince, des filles que tout homme veut dans son lit, tout simplement… Sans perdre de temps j’essayais de lui faire comprendre que son passé d’homme volage était toujours présent en moi et que la peur qu’il ne me trompe soit là… Trompe ou bien même me quitte au bout d’un petit moment sous l’envie présente de faire l’amour à plein d’autre femme. Essayant de me rassurer en me disant qu’il avait eu une déesse dans son lit, moi et que par conséquent il ne pouvait pas voir une autre fille dedans, je me sentis rougir, ses doigts passant alors sur ma joue. Je ne pus m’empêcher de répliquer qu’il avait ramené pas mal de jolies filles dans son lit… Je le savais j’en avais vu pas mal en boite… sa main se logeant dans mon cou, je baissais faiblement le regard, mal à l’aise de la situation. « Niri … Ma Niri … Aucune fille n’est à moitié aussi belle que toi. Aucune ne t’arrive à la cheville. Crois moi … Jamais aucune ne m’a fait autant d’effet que toi tu m’en fais depuis toutes ces années. Même toutes réunies, elles ne te valent pas. Crois-moi … Si ce n’était pas le cas, tu crois que j’aurais réagis de la sorte en te voyant, dès le premier regard ? Je me suis senti con devant toi, totalement démuni devant ta beauté. Crois moi … Fais moi au moins confiance sur ce point … Et en plus de ça … Sexuellement on est en osmose parfaite, non ? Comment veux-tu que je puisse coucher avec une autre après ce qu’on a vécut ensemble ? C’était si … Bon ! Bon sang j’en redemande, j’en veux encore, tous les jours, plusieurs fois par jour, toutes les nuits … » Passant ma langue très lentement sur mes lèvres, mon cœur se serrant violemment en moi, je fermais lentement les yeux en posant alors mes mains sur ma poitrine en soufflant longuement. Un sourire s’étirant faiblement sur mes lèvres un frisson parcourant toute mon échine, je relevais le regard vers lui, les yeux brillant, reniflant doucement en fronçant les sourcils. J’étais en train de vivre une journée… Mémorable… Autant le 5 avril de l’an dernier avait été affreux, autant celui là… Valait plus ou moins le coup, car il avait son lot de souffrance aussi, que je ne pouvais pas mettre de coté. Inspirant longuement en penchant lentement ma tête je tendis ma main vers son visage que je caressais du bout de mes doigts, venant alors chatouiller ses mâchoires avant de remonter a ses lèvres puis son nez, fermant les yeux me rapprochant de lui je posais mon autre main sur son visage comme pour le toucher comme pour retrouver mon Dylan. Le touchant doucement en caressant chaque parti de son visage, j’avais du mal a le reconnaitre les yeux fermé… Il avait les joues creuse contrairement à avant, mais je pouvais parfaitement reconnaitre ses lèvres, son nez, son front. Frissonnant en mordillant mes lèvres, j’approchais doucement mon visage du sien, mon nez frottant le sien. Léchant alors ses lèvres je remontais sur sa peau, léchant longuement ses joues allant sur son front me fichant de lui mettre de la bave partout, redescendant de l’autre coté du visage avant d’attraper ses lèvres penchant bien ma tête pour l’embrasser franchement. Ouvrant la bouche je glissais ma langue dans sa bouche a la recherche de la sienne pour la presser contre. Une fois fait je poussais un faible gémissement de bien être tout en caressant alors son visage de mes doigts allant a son cou, puis son torse le redécouvrant lentement, descendant encore et encore j’allais sur ses cuisses que je palpais lentement les trouvant toujours aussi musclé mais tellement plus fines et maigre… Attrapant un de ses mollets je frissonnais lentement en remontant l’air de rien pour attraper son entre jambe avant de mordre sa langue et relâcher le tout, membre comme bouche. « J’avais... Besoin de redécouvrir ton corps si… Mince contrairement a avant mais toujours le même … Mon Dydyn… Tu me rends dingue en disant tout ce que tu dis… Je veux redécouvrir ton corps, je veux a nouveau me retrouver sous la couette a te sentir me faire l’amour, sentir ta jouissance en moi, faire l’amour partout, partout dans la maison… Tu sais ce qui m’a plu lors de notre nuit ? Quand je me suis levée pour manger un bout de pizza et que tu m’as sauvagement plaqué contre le mur pour le faire l’amour… Bon sang… Cette sauvagerie… Hm... » murmurai-je doucement en léchant mes lèvres avant de déposer de doux baiser sur ses lèvres avant de parler a nouveau de son départ.

Départ ou il essayait de me rassurer de le pardonner mais… Je n’en avais pas le courage. Je ne voulais pas être méchante ni quoi que se soit… Mais j’avais beaucoup de mal, je voulais prendre mon temps je voulais laisser du temps passer, j’en avais besoin, j’avais tellement souffert et j’en souffre toujours… Vivre dans cette souffrance, vivre la grossesse toute seule, pleurer, attendre de ses nouvelles l’appeler constamment en ayant le répondeur… Je l’avais vraiment mal vécut… Il était resté quand même un an sans vouloir prendre de mes nouvelles… Alors que moi j’avais cherché a le joindre… Il aurait au moins pu m’envoyer un message pour me dire simplement qu’il allait bien, qu’il était en vie… Rien que ça, rien que ce petit mot m’aurait fait plaisir… De voir qu’il pensait à moi… Le voyant blêmir après mon afflux de plaisir, je cru mourir en le voyant si pale, si mal en point. Son regard se baissant, je me rapprochais doucement hésitante en l’entendant alors hoqueter. Non… Fermant les yeux en l’entendant sangloter je me sentis terriblement conne… On était en train de souffrir tous les deux… On se tuait, on se consumait… on souffrait et on était pas prêt a cesser de souffrir, je crois… Chose horrible dans un sens… Cette année nous avait à tous les deux détruites… Il avait brisé quelque chose, et je savais qu’il s’en voudrait toute sa vie, je n’aurais pas du dire tout cela… J’étais un monstre… « D’accord … On laissera le temps au temps … » Au vu de sa réaction, je compris que j’étais aller trop loin. Me sentant mal à mon tour, je n’aimais vraiment pas le voir de la sorte… C’était horrible, terrifiant, je voulais le prendre dans mes bras et le réconforter… Mais que faire ? Que dire ? Je ne l’avais jamais vu de la sorte... Absolument jamais… Est-ce qu’il allait m’en vouloir de ne pas le pardonner si aisément ? Est-ce qu’il ne voudrait plus de moi si je n’arrivais pas à lui pardonner ? Je n’en savais rien et c’était très difficile… Je me sentais horrible de lui faire subir ce genre de chose, j’avais l’impression d’être une méchante, d’être une sorcière pour être plus exacte… Déglutissant en le voyant droit comme un i sur le canapé, je me redressais à mon tour, posant une main hésitante sur son dos, le lui caressant avant de monter ma main a sa nuque puis ses cheveux le tirant alors vers moi pour le prendre dans mes bras en le berçant doucement enfouissant ma tête dans ses cheveux inspirant longuement son odeur. « Mon amour… Trenton… Je suis tellement désolée… Je ne voulais pas te blesser, je ne voulais en rien te faire du mal, j’ai juste… Parlé sans réfléchir… Pardonne-moi… Je ne veux pas te voir dans cet état là…Je te pardonnerai et tu le sais… J’ai juste besoin d’un peu de temps pour oublier cette année qui fut dur pour moi… Mais sache que je ne te quitterai jamais, je veux faire ma vie avec toi… On dit qu’avec le temps on oublie et on s’assagit… Je suis tellement désolée de te faire souffrir… Tu es là a présent… Je peux tourner la page… Je suis juste perdue… Tellement perdue… » soufflai-je doucement en le serrant vivement contre moi en hoquetant à mon tour déglutissant longuement en gémissant alors. Je me sentais cruelle de lui avoir presque crié dessus, il cherchait a se faire pardonner et moi j’ai vidé mon sac sans scrupule sur lui comme une simple idiote… Attrapant l’une de ses mains je la portait a ma bouche en frissonnant longuement de bien être. « Mon chéri…J’ai besoin de toi…De toi pas du nouveau Dylan… Je veux retrouver tes sourires, tes cheveux, ton humour, ta joie de vivre nos moments ou l’on se chatouillait et se battait a coup de coussin sur le lit… Je veux nous retrouver en boite de nuit je veux… Boire, je veux retrouver tout ces moments…On fera garder Lily… » rajoutai-je doucement en caressant longuement ses cheveux en frissonnant de bien être contre lui en fermant les yeux essayant de le rassurer comme je le pouvais en le berçant longuement. Après un long moment de silence, on se mit a parler de Lily et je lui appris alors le choix de ces prénoms, du fait qu’elle s’appelait Dylan en second prénom et je fus heureuse de voir que cela lui plaisait. Parlant par la suite de sa mère, je lui dis alors qu’il serait bien qu’elle rencontre sa petite fille, et bien entendu moi, puisque je ne connaissais même pas sa mère, je ne savais rien de son passé… « Je pense qu’elle en sautera de joie … Et je pense que vous devriez bien vous entendre toutes les deux. Elle non plus n’a jamais supporté ni accepté mes choix de vie … »

Inspirant doucement en le regardant longuement, mon cœur se serra quelque peu, ma main se posant alors avec lenteur et envie sur son doux visage. Je pouvais parfaitement comprendre sa mère, son fils en danger a chaque mission, ça ne devait pas être des plus reposant… Avoir toujours cette inquiétude de recevoir un appel pour nous annoncer la mort de celui-ci, apprendre à la télévision une attaque, ou un enlèvement des journalistes… Je savais ce que c’était que de vivre en étant capturé, en étant prisonnier… Votre vie est totalement foutue… On vie dans l’espoir que tout cela finisse enfin, on voit l’horreur des gens, la peur et le lavage de cerveau… Le fait que les ravisseurs fassent tout pour vous prouver que dans le fond on est comme eux… Comment ? En tuant celui qui ne respecte pas les règles pour montrer aux autres le châtiment que les attends s’ils souhaitent s’évader… J’avais encore cette sensation d’arme dans ma main, cette détonation qui m’avait propulsé a un mètre, mon épaule en feu… Et le corps de cet homme s’effondrer au sol sous la balle… Je ne voulais pas que Dylan vive cela… Je ne m’en remettrais pas de savoir qu’il a vécut une telle atrocité… J’avais réussi à m’enfuir… Une chance, un miracle, mais malheureusement ma mère elle, n’avait pas eu de chance… J’avais encore son cri en tête, les coups de feux retentir et sa voix qui me disait inlassablement ‘Ne te retourne jamais, court au plus vite.’ J’en faisais encore des cauchemars a tel point que j’en avais la phobie des forêts, quinze ans dans l’Amazonie m’avait suffit… « C’est ta mère elle t’aime, c’est normal… Et si tu t’étais fait enlever par des groupes de terroristes ? Tu crois qu’on l’aurait vécut comment Dyn ? C’est peut être ta passion, mais… Je ne veux plus de ça, de sac en pagaille dans la maison et les adieux déchirant… à chaque fois que tu partais, je priais pour que ton boss annule tout… Tu ne sais pas ce que c’est que de vivre dans l’angoisse de perdre un être cher… D’apprendre a la télévision les attentats et j’en passe… J’espère que oui, je vais m’entendre avec ta mère… Et qu’elle sera une grand-mère poule ! Nos enfants n’auront qu’une grand-mère… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard quelque peu triste et amoureux à la fois. Par la suite il m’annonça alors qu’il m’aimait. Il n’y avait pas de meilleur mot pour me faire autant plaisir et me tuer comme jamais. C’était on ne peut plus plaisant, encore plus quand ces sentiments sont entièrement partagés ! J’étais heureuse, j’étais vraiment heureuse. Il me tuait sur place, il me donnait envie d’engagement, de tout… Je voulais simplement vivre ma vie avec lui, ne plus penser au passé même si je savais que ça serait dur de ne pas y penser… Lui murmurant que moi aussi je l’aimais, je lui montrais alors a quel point il était important pour moi au vu du fait qu’il m’avait tout apprit… absolument tout… « Ou comment achever Dyn … Toi et moi on est faits pour être ensemble mon amour … Y’a pas photo … Vraiment pas. On s’est trouvés hm … » Frissonnant de bien être en posant mes doigts sur sa bouche, caressant alors lentement ses lèvres, je baissais un vague regard sur celles-ci en soufflant doucement. « J’ai besoin de toi pour vivre mon amour… Je t’aime… » Murmurai-je doucement en le regardant de façon amoureuse et sincère. Je voulais a tout prix être avec lui-même si je savais que ça serait dur je voulais être avec lui et ne plus le quitter une seule seconde… S’approchant de moi pour m’embrasser doucement, sa main glissant dans mes cheveux, je le laissais faire, ses baisers sonores me rendant totalement folle. M’annonçant qu’il assouvirait toutes mes envies, je cru mourir sur place tant j’en avais envie de tout ça maintenant… Murmurant alors qu’il était accro au sexe, je l’imaginais bien m’attacher pour assouvir toutes mes envies… « T’as même pas idée de tout ce que je pourrais te faire … » Gémissant franchement en l’entendant me dire ce genre de chose, en passant une main sur mon corps. Ayant pas mal d’image en tête, je passais rapidement ma langue sur mes lèvres comme pour chercher à me faire tenir quelques minutes de plus… Mais l’afflux d’image et de pensée que j’avais en ce moment même était en train de me tuer. Je voulais a tout prix savoir ce qu’il allait me faire subir… Ce que j’allais devoir endurer pendant de longues années…

« J’ai pas mal d’images… Mais donne-moi quelques bribes de ce que tu vas pouvoir me faire… Ne me laisse pas frustrée de ne pas savoir, au moins un peu… » Murmurai-je doucement en lui suçotant longuement la peau tout en tremblant franchement de désir et de plaisir. Me plaquant contre le canapé en m’allongeant me faisant clairement comprendre le désir qu’il avait pour moi. Ses coups de riens des plus puissants me tuèrent sur place. Je le voulais en moi nous devions vraiment, vraiment à tout prix nous déshabiller et nous laisser aller. Parlant de capote, n’en ayant pas tout comme lui, je cherchais une solution rapidement pour ne pas devoir nous stopper dans un élan bien trop incontrôlé. Trouvant la solution j’essayai alors de lui changer les idées en lui faisant alors remarquer qu’à l’époque il avait toujours eu des capotes sur lui… Me demandant de me taire, je répliquais rapidement en le traitant de petit vieux qui cherchait alors à s’imposer auprès de deux petites femelles. Notre fille et moi. « Un petit vieux encore en pleine forme ma Niri … Et oui je vais m’imposer … Je vais te montrer qui est le mâle moi ! » Riant doucement en lui lançant un regard franchement coquin et taquin, je lui caressais faiblement le visage du bout de mes doigts en déposant alors un doux baiser sur ses lèvres avec envie. « Un petit vieux que j’ai séché il y a un an…Fait gaffe ta fille a du caractère quand elle s’y met… Le mélange Dyn-Niri crois moi ça envoie du lourd mon amour… » soufflai-je avant de me laisser glisser le long de son corps pour lui défaire son pantalon, libérant alors son membre pour le faire glisser entièrement en bouche. Commençant de long vas et vient, relevant le regard vers lui, je cherchais a lui faire autant de plaisir que possible, je voulais le tuer, je voulais l’achever, je voulais simplement lui montrer que je le désirais longuement. Je n’avais aucun souci du côté sexuel… Oh ça non… M’intimant d’arrêter au bout d’un petit moment, voulant me faire l’amour avant de finir, je me redressais rapidement en frissonnant longuement avant qu’il ne m’embrasse sauvagement sous le manque qui le consumait grandement. Poussant un franc cri de surprise mélangé a du plaisir, je l’embrassais à mon tour en attrapant ses cheveux essayant de les tenir comme je le pouvais, ceux-ci étant bien trop court malheureusement… « J’en peux plus ma Niri, mon amour … J’ai tellement rêvé de toi, fantasmé sur tes courbes, ton visage, ton odeur, même tes cheveux … J’avais l’impression d’entendre constamment ta voix, ton rire, tes soupirs, tes gémissements et même tes cris de plaisir. Je crève … » Gémissant franchement en fermant les yeux, je cru mourir sur place en entendant alors ses paroles. Mon cœur se mettant à battre la chamade, je cru mourir. Mon corps se laissant envahir par une chaleur que je ne connaissais que trop bien depuis qu’il m’avait fait l’amour, des picotements dans le bas ventre, une compression dans la poitrine, il était en train de me donner clairement envie et je disais oui ! Je le voulais moi aussi, je voulais à tout prix que l’on fasse l’amour… je voulais simplement sentir ses coups de reins contre mon corps, sentir cette fine couche de sueur perler sur mon corps mais aussi sur le sien afin que nos corps puisse glisser l’un sur l’autre comme cette fameuse nuit, ou a bout de souffle et de forces nous glissions comme jamais l’un sur l’autre en se laissant des regard amusés et envieux de désir… « Chut… Chut… Tu te fais beaucoup de mal… Tu vas y avoir droit mon amour… Pense a moi qui ait vécu une grossesse… Croit moi j’ai cru crever de frustration…Je rêvais constamment de toi dans l’attente de te revoir un jour… Tu sais… Je t’aurais toujours attendu… » soufflai-je doucement avant de ne le pousser l’air de rien pour me relever et me positionner debout devant lui. Sans le quitter du regard, j’empoignais doucement mon short, le voyant alors me fixer avec envie. Le faisant glisser le long de mes jambes, mon string suivis le même chemin les laissant alors sur le sol sans aucun scrupule. Ils ne nous manqueront en aucun cas pour ce que nous allions faire ! Enlevant par la même occasion mon haut libérant alors ma poitrine, je me retrouvais nue en le regardant longuement. M’approchant du canapé, je me stoppais une fois mes mollets bloqués par celui-ci en écartant faiblement les jambes l’air de rien.

« Toi qui me faisait remarquer que ton corps avait changé … Il me fait toujours autant d’effet … Si ce n’est plus, parce qu’on s’est enfin avoué nos sentiments … » Rougissant faiblement en souriant en coin, je passais avec extrême lenteur ma langue sur mes lèvres avant de glisser une main dans ses cheveux les lui caressant avec tendresse et passion, espérant rapidement qu’ils retrouvent leur longueur que j’aimais tant… « Oui… On s’aime… Et j’espère vraiment que mon nouveau corps te plaît… Car… J’ai du mal à perdre ces kilos en trop… » Soufflai-je doucement d’une voix basse en le fixant droit dans les yeux en entrouvrant la bouche sous l’afflux de plaisir. N’en pouvant plus je lui demandais alors si on baisait ou si on parlait. Sa réaction me fit terriblement d’effet. Se redressant bien en donnant un franc coup de langue sur mon intimité je cru crever en me figeant. C’était la première fois qu’il me faisait ce genre de chose. Penchant ma tête en arrière en le laissant me mettre sur le canapé, m’allongeant pour se mettre entre mes cuisses, je les écartais alors franchement sans aucuns soucis, en lui lançant alors un regard totalement envoutant. Enlevant son haut, se retrouvant alors lui aussi nu, son torse se pressent contre ma poitrine qui ne tarda pas a durcir sous l’envie. Le sentant alors glisser en moi, mon corps se figea violemment comme si c’était la première fois qu’il me faisait l’amour… tout ce que je ressentais à ce moment là était terriblement bon… J’avais l’impression de revivre, de connaitre la vie, comme si rien avait été pareil jusqu’à présent. Mon intimité se contractant avec violence sous l’afflux de plaisir je lui lançai un regard franchement amoureux et sauvage en léchant rapidement mes lèvres mon corps tremblant comme jamais. Attrapant mes mains pour entrelacer nos doigts, les posant au niveau de ma tête je ne le quittais pas des yeux, je ne le voulais pas, je voulais le fixer éternellement le long de ce rapport comme pour lui murmurer de doux je t’aime, comme pour nous tuer encore plus, je voulais le retrouver, je ne voulais plus le perdre du regard une seule petite seconde… Ces rapides vas et vient secouant franchement mon corps, je penchais alors ma tete en arrière sous un signe de puissant désir qui envahissait mon corps. Mes jambes se relevant contre son corps, le caressant alors de mes cuisses, j’enroulais une de mes jambes a sa taille, tandis que l’autre se releva encore plus au niveau de son épaule. Mon dos s’arquant comme jamais, j’avais l’impression de mourir, tout s’amplifié, a croire que nous nous étions perfectionné alors que ni l’un ni l’autre n’avais couché depuis notre dernière fois… Ni lui… Fronçant les sourcils, je venais enfin de comprendre une chose essentiel à laquelle je n’avais pas pensé ni même réagit réellement tout a l’heure… Il n’avait pas fait l’amour depuis un an, il n’avait pas touché d’autre femme… Me figeant violemment en me redressant je lâchais ses mains pour lui attraper le cou l’embrassant alors vivement comme jamais. Ma langue se frayant un chemin dans sa bouche, a la recherche de la sienne, je la pressais franchement contre celle-ci une fois trouvée. Poussant des cris aigus en bougeant le bassin, je ne pus m’empêcher de lui griffer le cou avec insistance, sentant sa chair s’enfoncer dans mes doigts, le marquant alors rapidement. Mordant sa langue avec envie pour la lui suçoter par la suite je déposais une multitude de baiser sur ses lèvres les lui léchant avec douceur et lenteur. « Tu sais ce qui me rend folle mon amour ? Savoir que toi, Trenton Dylan McFidees, dragueur, charmeur et … Baiseur… N’ait pas fait l’amour depuis notre première fois… Oh bon sang…ça me rend dingue au point … » Me stoppant je serrais un peu plus mes mains sur son cou collant mon front contre le sien en lui lançant un regard franchement sauvage et amoureux, mon bassin bougeant longuement de façon circulaire, cherchant a le rendre totalement fou, tout comme notre première nuit passés ensemble. Un an pile sans sexe, un an c’était bien trop long à mon gout… Soufflant longuement j’essayais de me retenir, je ne devais pas jouir, pas déjà, je voulais profiter de ce moment, je voulais déguster, me délecter de ses coups de reins, claquant sur mon corps, je voulais continuer de sentir mes seins tressauter sous la puissance de son corps… « Je… un an sans sexe désolée je peux pas…Tenir… » Lâchai-je d’une voix coupé, tout en me redressant mon dos se cambrant sous l’afflux de plaisir, l’orgasme m’envahissant alors de plein fouet, mon corps se couvrant de sueur, tremblant violemment, ma bouche se referma sur ses lèvres avec force. Je savais qu’il pouvait tenir même après avoir jouit… Il me l’avait prouvé durant toute une nuit au vu de mon appétit féroce… Il m’avait donné gout au sexe et cette fameuse nuit, je n’avais pas pu rester trop longtemps sans faire l’amour avec lui a tel point que je ne lui avais pas laissé le choix sur pas mal de choix… « Si tu t’arrêtes… Je ferme mes cuisses jusqu’à demain ! » Soufflai-je dans un souffle a peine audible, me rappelant parfaitement lui avoir dit la même phrase il y a tout juste un an…
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I will always remember you like a child [pv Sorà]

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