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 « Quand une pioche rencontre un caillou (a)

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Bienvenue à Lewis
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MessageSujet: « Quand une pioche rencontre un caillou (a)   « Quand une pioche rencontre un caillou (a) Icon_minitimeLun 25 Juil - 22:04

XD ça c'est le post typique "Je commence, mais je sais pas du tout où je vais " :tare:

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BREONY ✖️ ELIOTT
« Quand une pioche rencontre un caillou


Lewis : une destination tout à fait improbable pour une jeune femme ayant passé son existence dans les deux villes les plus huppées de la planète. Beckett, telle une fourmi solitaire au sein de ses paires, avait longtemps porté la ville de New-York dans son coeur. Cette ville avait représenté le nouveau départ dont elle avait eu besoin et, malgré la cruelle désillusion qui la frappa quelques mois seulement après son déménagement, son attachement pour cette immense fourmilière restait palpable. Londres l'avait détruite ; Manhattan lui avait offert quelques réponses et la jolie blonde devait bien se l'avouer : elle s'imaginait bien mal vivre dans un village aussi paumé que Lewis. Ce changement était pourtant nécessaire. Elle se devait de franchir ce pas. Qui sait ? Peut-être trouverait-elle son petit paradis dans ce trou perdu au milieu de nulle part, dévoré par les clichés et peuplé de villageois aussi fidèles à leur ville que rongés par l'ennui. Toutefois, Eliott restait Eliott. Une Eliott presque fraîche, toute droit sortie de cure de désintox', prête à prendre un nouveau départ, mais... Encore et toujours une Eliott bouffée par le remord et le doute. L'incertitude avait depuis longtemps pris place sur ses traits et, le jour même où elle franchit les portes de Lewis, l'envie - le besoin même - de partir aussi vite qu'elle était arrivée, l'empoigna par les tripes. La jeune femme se fit pourtant violence pour persévérer dans son choix. Si déjà elle changeait d'avis, alors elle pouvait tout aussi bien s'enfiler une pilule d'exta' sur le champ et retourner immédiatement dans les bras de cette drogue à laquelle elle ne pouvait s'empêcher de rêver.

Trois semaines. Cela faisait trois semaines que la jeune femme avait débarqué à Lewis. Aucun doute, elle tenait le bon bout. Du moins était-ce dont elle essayait de se convaincre. Elle seule pouvait pourtant nier les faits : à Lewis - tout comme elle avait pu le faire à New-York - elle s'enfermait de nouveau dans une dangereuse solitude, fuyant les hommes, observant les femmes d'un oeil partagé entre intérêt et méfiance. Elle tentait de se convaincre du contraire, mais Lewis n'était finalement pas un bon choix. C'était d'ailleurs le pire choix qu'elle aurait pu faire. Dans une si petite ville, impossible de se fondre dans la masse, impossible d'ignorer le regard des autres, impossible de paraître ce que l'on n'est pas. Pire encore... Difficile de lutter contre la tentation quand l'ennui et la monotonie s'infiltrent sournoisement dans votre vie. Eliott avait conscience de tout ça, mais comme toujours, elle préférait s'auto-bercer dans ses illusions et tentait de prétendre à des convictions irréelles et inutiles. Cette femme était faible... Mais si forte dans sa faiblesse.

Ce jour-là, comme presque chaque matin depuis trois semaines, Eliott s'était difficilement sortie de chez elle et était allée s'asseoir au café du coin. Assise à une table au fond de l'endroit, elle sirotait, comme à son habitude, un immense et infect capuccino dont le barman avait le secret. Un capuccino qu'elle finissait par délaisser, préférant dévisager les quelques clients présents à cette heure pas très matinale. Sa jolie tête blonde reposant contre son poing, elle fixa longuement un vieillard dont la seule et unique occupation semblait se limiter à multiplier les allées et venues à travers le bar. Sillonnant l'endroit de long en large, il fixait le sol, recherchant aveuglement un quelconque bien qu'il aurait probablement perdu bien des années plus tôt. Cet homme, pensait Eliott, résumait assez bien ce à quoi ressemblait Lewis. Un village estropié, stéréotypé, vieilli, sénile... Aussi, une simple question s'insinua une fois de plus dans son esprit tourmenté : que faisait-elle encore ici ? Qu'attendait-elle encore de ce lieu aux apparences chaleureuses, mais au fond glacial ? Aucune tuile ne lui tomberait sur la tête... La jeune femme ne comprenait même plus pourquoi elle s'obstinait. En même temps... Eliott ne s'était jamais vraiment comprise. Il aurait été surprenant que le trou du cul du monde lui dise enfin qui elle était.


Dernière édition par Eliott W. Beckett le Mar 26 Juil - 2:28, édité 1 fois
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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
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MessageSujet: Re: « Quand une pioche rencontre un caillou (a)   « Quand une pioche rencontre un caillou (a) Icon_minitimeMar 26 Juil - 2:21

Je fais pas trop avancée l'histoire Rolling Eyes

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→ Eliott & Breony
« Quand une pioche rencontre un caillou »

Ennuie. Voilà le mot qui me vient directement à l’esprit dès que j’ouvre mes yeux. Cette ville m’agaçait elle me rendait folle, encore plus folle que je l’étais déjà. Les habitants me rendaient nerveuse, ils me rendaient tous un peu étrange à toujours regarder ce que je faisais, avec qui et pendant combien de temps, les habitants de cette piteuse ville ou plutôt de ce piteux village sont des qu’une simple bande d’hypocrite. Personne ne s’aime. Personne ne s’apprécie mais tout le monde se sourit. Le premier qui plante un couteau dans le dos de l’autre à gagner. En dehors de ça ils se croyaient pour la plupart supérieur aux autres. A ceux qui avaient quittés cette ville, qu’ils haïssaient cet endroit, qu’ils souffraient d’être enfermés dans cette prison. Je crois bien que Lewis était pire qu’une prison, du moins c’est ce que j’imagine, à croire que les habitants qui sont nés ici sont obligés de revenir inlassablement dans l’enceinte de cette prison soit disant doré. Quand je pense que les habitants et surtout le maire de la ville arbore un sourire triomphant en voyant un magnifique petit village aux attraits étranges je rigole bien derrière mes fenêtres. J’admire la pourriture de ce village sans arrêt et je n’étais pas la seule pourrie ici. Dealers, drogués, prostitués étaient là eux aussi dans les rues de Lewis, ils étaient là pour détruire la réputation de ce bout de paradis. Dire que certains troqués les lumières des grandes villes pour s’enfouir dans ce territoire reculé du monde réel. J’avais beaucoup de mal à le comprendre. J’avais pourtant faire la même chose revenant de Madrid pour reprendre ma vie de reine de l’hypocrisie dans un endroit ou personne ou très peu m’apprécié vraiment. Aujourd’hui c’était différent il y avait encore quelqu’un dans ce petit village qui valait la peine ou plutôt ce qu’il m’avait proposé valait réellement la peine de revenir dans mon ancienne antre.

Une petite semaine que j’étais revenue à Lewis et je m’ennuyais déjà mortellement. Dès que mes yeux se sont ouverts j’ai pensée à ma fille qui était encore à New York, ça faisait déjà trois semaines que je l’avais abandonné et j’avais du mal à faire taire cette culpabilité qui avait prit possession de ma vie. Quand je pense que je n’ai jamais eu aucun remord de ma vie entière et que là j’étais ronger par la culpabilité et l’envie d’être de nouveau comme avant aussi froide qu’avant. J’avais besoin de reprendre mes habitudes et d’oublier ce petit être. J’avais besoin de me changer les idées, vite très vite même avant que je me mette à picoler dès huit heures du matin. Prenant une douche bien brulante et je pars à la recherche d’une victime à blesser encore et encore. Je me devais réellement de faire quelque chose sous peine d’aller embêter quelqu’un qui ne souhaitait pas être réveillé (a). Alors que je marche tranquillement, cigarette à la main mon téléphone sonne, le nom sur le cadran me fait sourire et je décroche. « Phyllis ! Ça me fait drôlement plaisir de t’avoir au téléphone. Oui je t’assure je pensais justement à toi et à New York. Je suis passée mais je n’ai pas eu le temps de t’appeler. Comment tu vas ? » Eteignant ma cigarette je laisse la jeune femme discuter. Phyllis c’était une amie de New York. Une très bonne amie même sans être la meilleure, je lui ai fait gouté la joie des hommes et elle m’en est très reconnaissante aujourd’hui je pense. « Ah ben c’est géniale ça ! Et comment vas ton ex ? Comment elle s’appelle celle là… Eliott c’est ça ? Oui c’est ça. Comment va-t-elle ? » En faite j’en avais strictement rien à faire je l’avais en horreur cette fille, je ne pouvais définitivement pas la voir et c’était totalement réciproque à croire que parfois on est incapable d’arrêter sa haine pour faire place à un peu d’indulgence et d’amitié. Non j’étais incapable de lui offrir cela malgré le fait qu’elle sorte avec mon amie. Appuyée contre le mur du seul café de Lewis qui faisait justement du café dégueulasse je termine ma cigarette tout en parlant au téléphone. « Tu déconnes j’espère ?? Elle a vraiment fait une cure de désintoxication ? Pauvre petite chérie elle ne supportait pas les exta’. Mais tu l’as revue ? Ah carrément ! Tu ne sais pas ou elle est ! » Jetant mon mégot par terre je rentre enfin dans le café afin de voir qui je pourrais torturée un petit peu. Je garde mon téléphone à mon oreille même si j’avais horreur que l’on m’écoute parler. Tournant la tête j’aperçois une femme blonde, je l’ai reconnu directement. Dans mon regard une lueur d’amusement. « Laisse tomber Phyllis j’ai trouvée ton ex. Elle habite Lewis ma belle. Elle se trouve devant mes yeux je vais aller lui dire un petit coucou ! Roh mais non je te jure je ne vais pas la détruire tu as une opinion de moi ça fait peur. Aller je te rappelle très vite. » Raccrochant je souris. Voilà qui aller être très drôle ! Eliott était devant moi, dans mon village, dans mon trou, elle avait troqué New York pour un monde de paix et elle était tombée nez à nez avec sa pire ennemie ou du moins la seconde ennemie la première était sans conteste l’ecstasy.

Je commande un café et je le fais envoyer à la table de la jeune femme. Je m’assois face à elle alors qu’elle ne regardait pas dans ma direction. Me raclant la gorge de manière à attirer son attention. « Eh bien. Qui aurait cru que je te retrouverais dans une petite ville aussi pourrie que Lewis. » C’était tellement amusant finalement de l’avoir devant mes yeux. Je pourrais jouer avec le couteau que je lui enfoncerais très prochainement dans le ventre. Pas la peine que j’attende bien longtemps. Ma seule appréhension là ? Qu’elle s’en aille sans que j’aie pu m’amuser. Je serais surement frustrée de ne pas pouvoir faire mumuse comme je le voulais. « Comment vas-tu Eliott ça fait longtemps que l’on s’est pas vue. Depuis ta rupture avec Phyllis en faite. Comment vas-t-elle ? » Hum doucement Breony ne la tue pas dès le début du jeu sinon ce n’est pas drôle du tout. Mon café arrive finalement et j’y plonge mes lèvres dedans, je ne comptais pas partir et je savais déjà que la jeune blonde n’aurait pas mon sang froid face à une agression et à une provocation même cacher.
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MessageSujet: Re: « Quand une pioche rencontre un caillou (a)   « Quand une pioche rencontre un caillou (a) Icon_minitimeMar 26 Juil - 3:35

Tu m'en veux pas, j'essaie de voir quel style d'écriture conviendrait le mieux à Eliott x)

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BREONY ✖ ELIOTT
« Quand une pioche rencontre un caillou


C'est un fait avéré et établit, cet saloperie de monde est bien trop petit. Ou alors, le hasard fait un peu trop bien les choses... Quoiqu'il en soit, il a suffit que je pose un doigt sur un putain de planisphère pour me retrouver face à la seule et unique personne que, pour rien au monde, je ne souhaitais revoir. Breony Turner, la brunette aussi jolie que dangereuse, celle qui a si gentiment contribué à la destruction de ce semblant de vie que j'avais réussi à construire. Comme si j'avais besoin d'elle pour me fracasser le crâne contre un rocher... Pour la petite histoire, cette très aimable demoiselle a fait irruption dans ma vie au moment même où je goûtais enfin aux joies de la stabilité. Une stabilité précaire et déjà bien trop éphémère qu'elle s'est empressée d'écourter. On était bien Phyliss, Exta' et moi... On formait un beau trio, on attendait patiemment que le bonheur vienne frapper à notre porte. Seulement, c'est Satan, sous des traits angéliques, qui s'est tapé l'incruste et a bousillé notre belle équation. Le pire dans tout ça ? J'ai même pas essayé d'empêcher Breony de détruire les quelques fragments fragiles de mon adolescence. Je l'ai laissé s'emparer de Phyllis et, indifférente à cette immense baffe qui m'arrivait en pleine gueule, je me suis retrouvée seule en tête à tête avec Exta' pour m'apercevoir que ce nouveau duo ne fonctionnait pas vraiment. Pas du tout en fait... Il me manquait un petit quelque chose... Un quelque chose qui m'aurait empêché de sombrer définitivement dans la drogue. Phyllis avait longtemps incarné cette chose dont j'avais tant besoin. Après son départ, s'en était fini d'Eliott Buckett, la jolie blonde au sourire retrouvé. Mon sourire s'était de nouveau fait la malle et cela, je le devais au talent certain de Breony pour piétiner un puzzle que j'avais mis si longtemps à assembler.

Alors ouais... J'aurais sans doute préféré continuer à crever d'ennui, assise seule à ma table, plutôt que de revoir cette magnifique jeune femme que je haïssais presque autant que les démons de mon enfance. Ouais, il me plaisait bien finalement ce vieillard sénile... Un instant d'ailleurs, je me demande si je ne suis pas en train de rêver tandis que la brunette s'assoie tranquillement en face de moi. C'est indéniable... J'ai une putain de poisse qui me colle au cul depuis des années et, quoique je fasse, je suis de toute évidence bien incapable de m'en débarrasser. Breony, comme soucieuse de me faire prendre conscience de la réalité, ne tarde d'ailleurs pas à prendre la parole. D'abord surprise, je la fixe d'un air neutre, haussant légèrement un sourcil, comme je le fais souvent lorsque la contrariété gagne mes tripes. Sa voix vrille désagréablement mes tympans, tandis que cette vérité qui me heurte en plein fouet me fait l'effet d'un véritable coup de pelle sur le sommet du crâne. Bien joué Breony ! Tu arrives pile au moment où je suis seule et vulnérable ; pile au moment où mon niveau de tolérance se rapproche dangereusement du zéro ; pile au moment où l'envie de te mettre un poing sur la gueule me traverse délicatement l'esprit. Je garde pourtant mon calme, me contentant de fixer mon ennemie d'un oeil noir. Nul besoin de cacher la haine qui anime chaque parcelle de mon corps. Je la déteste et elle le sait. Non, le temps n'efface pas tout et cette animosité qui existe entre nous ne disparaîtra sans doute jamais.

Immobile, soucieuse d'occuper mes mains, je laisse mes doigts flirter lentement avec le verre de mon capuccino. Silencieuse, j'écoute d'une oreille que j'aurais voulu distraite - mais qui était loin de l'être - les propos de cette femme qui, décidément, n'avait pas changé. Avais-je changé de mon côté ? Non... Même si je tentais de me persuader du contraire, je restais cette gamine arrogante, rancunière et dépendante que j'avais toujours été. J'étais identique... Coincée avec mes doutes et mes peurs. Cela pourtant, je le cachais bien. Breony ne savait nullement à qui elle avait affaire. Elle m'avait vu à l'oeuvre quelques années plus tôt... Faible et impulsive. Je l'étais toujours, mais j'avais appris à le dissimuler. Une certitude très vite mis à mal lorsque la belle Turner se risqua à prononcer le nom de Phyllis. Là, mon poing se resserra d'un coup sur mon verre. Mais quelle trainée ! Le regard noir, j'empêche ma main d'aller immédiatement s'écraser contre la joue de mon ennemie et je me contente de serrer les dents. Je savais exactement ce qu'elle cherchait et, bien entendu, elle finirait pas obtenir ce qu'elle désirait. Elle voulait me voir craquer et je savais au fond de moi qu'elle finirait par y arriver. J'étais susceptible, rancunière et impulsive. Que pouvait donc mon semblant de volonté contre "ça" ?! Je conserve cependant mon calme, tandis que je l'assassine purement et simplement du regard. Inutile de chercher à dissimuler l'évidence. Et, c'est finalement d'une voix calme et profondément indifférente, que je finis par lâcher, réussissant même à accrocher un petit rictus moqueur au coin de mes lèvres. « Tiens, tiens, tiens... Qui voilà ? » La sagesse aurait sans doute voulu que je lève le camp immédiatement, offrant une bien pitoyable victoire à la jeune femme. Mais cet orgueil à la con - cadeau de mon enfance un peu trop dorée - me l'interdit. « J'aurais dû m'en douter... Un village si "pourri" comme tu le dis si bien, dégueule forcément des pires pourritures qui existent. C'est bien ma veine, j'ai atterri dans une poubelle. Tiens, j'ai une idée pour toi... Et si tu dégageais ? De l'air, ma jolie. » J'accompagne mon invitation d'un léger clin d’œil. Mes traits, loin d'être déformés par la haine qui animait mes prunelles, offrait à Breony une sérénité que je ne pourrais pas conserver très longtemps. Je savais que la jolie brune n'accéderait pas à ma requête et se ferait une joie de prolonger sa présence, mais j'avais besoin de parler. Parler pour empêcher mes poings de frapper... Et surtout, ne pas s'arrêter sur le nom de celle qui, un jour, avait fait battre cette saloperie de cœur qui vibrait de colère dans ma poitrine.
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Breony A. Turner
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Breony A. Turner


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MessageSujet: Re: « Quand une pioche rencontre un caillou (a)   « Quand une pioche rencontre un caillou (a) Icon_minitimeMar 26 Juil - 5:09

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→ Eliott & Breony
« Quand une pioche rencontre un caillou »

J’étais une véritable chieuse mais peu de personne avait le droit à une réelle colère de ma part. Je veux dire je n’aimais personne, je me servais des gens, hommes, femmes, enfants, tous y passaient et je détruisais des familles, des couples, des vies, par simple plaisir et surtout par besoin de me protégé, de remplir ma vie aussi. Pourtant je ne le faisais que lorsque je me sentais en danger, lorsque je sentais quelqu’un s’approchait, s’accrochait à moi, lorsque je sentais que là j’allais craquer et être comprise, qu’on allait lire en moi et qu’on allait détruire tous mes murs autour de mon cœur afin de blessé ce petit organe fragile déjà bien amoché par une génitrice pour le moins pathétique. Du coup j’étais sans cesse sur la défensive, je faisais attention à mes fréquentations, personne de trop proche, personne de trop gentil, personne de compréhensif, la haine voilà ce que je voulais animé dans le regard des autres habitants de Lewis et même du monde entier finalement. Bien sûr je pouvais changer aujourd’hui je n’avais plus quinze ans, je n’étais plus une gosse triste et démoli, je pouvais me battre avec les mots, avec les poings, je n’avais pas besoin de faire attention aux autres parce que j’étais égoïste et que je ne souhaitais même pas penser une seule seconde au monde qui m’entour. Et pourtant… Et bien pourtant j’étais toujours cette garce destructrice qui amenée avec elle le reste du monde histoire que ce soit plus drôle. J’étais la tentation pour certains, l’adoration pour d’autre et d’autre encore m’avaient en horreur mais peu ne me connaissais pas, personne ou presque ne s’amusais avec mon caractère impulsif et parfois violent. Je suis le diable en personne mais sous mon doux regard on pourrait croire à un ange descendu du ciel.

C’est donc pour que la vie des gens soit un enfer que je suis devenue si froide et si mauvaise. C’est ainsi que j’ai rencontré Eliott. Cette petite blonde fragile. J’étais déjà une garce quand je l’ai rencontrée, je ne sais pourquoi dès le premier regard je l’ai haït. Peut être qu’elle me faisait penser à moi avant que je ne m’empare de la cocaïne ou plutôt qu’elle s’empare de moi. Avant que la rage ne prenne le dessus et que je me libère de mes chaines destructrices que ma génitrice m’avait collées aux pieds. Son regard était aussi vide que le mien à l’époque, elle était aussi malheureuse que ce que j’avais vue sur mon visage, je pouvais lire dans ses yeux comme si je lisais dans les miens et c’est surement pour cela que je ne l’avais pas apprécié, que je l’avais détesté, elle me lancer un reflet de moi-même que je ne voulais plus jamais voir. Elle me montrait la Breony qui était faible et impulsive, celle qui avait peur de vivre et peur des autres, peur de souffrir et peur d’être détruite. Cette Breony était morte et lorsque je l’ai vue dans le regard d’Eliott je n’ai eu que dans l’idée de la détruire. Oh mais il ne faut pas croire que je suis une horrible femme, à l’époque la jeune femme ne m’aimait pas non plus. Elle ne supportait pas et ça bien avant que je décide de m’occuper de sa petite amie. A croire que la haine c’est comme l’amour ça ne se contrôle pas toujours. J’avais donc trouvé l’astuce avec elle pour la rendre folle, j’aurais très bien pu tenter de la draguée mais la haine que je ressentais à son égard m’en empêcher j’avais donc fait des avances à sa petite amie de l’époque. Phyllis était magnifique mais bon moi je préfère les hommes depuis bien longtemps. Pourtant me faire passait pour intéressé ne m’a pas prit longtemps à croire que les femmes se séduise exactement de la même manière que les hommes. C’était très drôle à voir pour tout dire et surtout le visage de la jeune blonde qui se décomposé à chaque fois que ma main frôler celle de sa petite amie.

Nous avions pourtant une grande différence toutes les deux, elle n’avait aucun contrôle sur sa colère et surtout sur ses poings, elle était violente physiquement parlant et ne pouvait s’empêcher de frapper quand la colère grondait trop. Aussi nous avons passés quelques fois à nous cogner dessus surtout le jour ou elle m’a vue en train de frôler les lèvres de Phyllis. Malgré que la violence ne soit absolument pas mon truc je pouvais très bien me défaire des mes principes afin de remettre une chieuse à sa place. Elle était beaucoup trop arrogante et je n’aimais pas ça. Elle avait un don certain pour me faire péter les plombs mais moi contrairement à elle je ne lui montrais rien. Des années sans la voir et là elle était là devant moi, dans ce village, dans cet endroit si sordide, elle était là devant mes yeux et ma tentation d’aller la titillé un petit peu était trop forte pour que je n’y aille pas. Parler de Phyllis allait la rendre folle je le savais pertinemment, je voyais sa colère se peindre sur son visage, dans son regard, je voyais sa main se serrer contre sa tasse et je sentais ce petit sentiment que j’adorais. Cette assurance. Ce besoin d’être encore pire que ce que je pouvais l’être. C’est d’ailleurs Eliott elle-même qui m’offre le moyen de ne pas partir et de continuer la provocation. Elle aurait pu partir, m’offrir la victoire mais elle n’aurait pas saigné des coupures que je lui infligerais pendant les minutes ou elle se frottera à moi. Je jetterais du gros sel sur ses blessures afin que ça brule et j’ouvrirais ses cicatrices avec aucun remord. Déjà elle me demandait de partir, c’était tellement classique que ça ne me faisait rien du tout, tout le monde voulait que je parte. Ça ne m’a jamais empêché de rester. Posant ma main sur mon cœur je fais une mine vraiment attristée. « Oh tu trouves que je suis une pourriture ? Ça m’attriste tellement que tu pense cela de moi. » Je me foutais totalement de sa gueule et rien que pour cela je regardais sa façon de bouger et d’être tant qu’à faire on va éviter de prendre un nouveau poing dans la gueule n’est ce pas. « Eliott, Eliott, Eliott, voyons, tu me connais parfaitement bien, tu sais très bien que si tu me pousse vers la sortie je ne partirais pas. Tu n’as toujours pas compris avec le temps ? » J’étais ainsi plus on me viré plus je restais, surement mon côté chieur qui recommencer à pousser à chaque fois que j’entendais cela. « Tu ne veux pas faire la paix avec moi ? Nous avons grandis avec les années maintenant on est plus des gosses non ? On va pas se haïr toute la vie. » Oh oui ça serait presque touchant ce que je viens de dire. On pourrait presque y croire. J’ai bien dis presque parce que je n’étais pas sérieuse. Buvant de nouveau un peu de café je finis par ouvrir de nouveau la bouche plantant violemment mon couteau dans le ventre de la jeune femme. « Au faite j’ai appris pour ta cure de désintoxication. Alors ça y est tu as réussis à te sortir de l’ecstasy ? » C’était cruel d’écraser une personne à terre et je savais mieux que quiconque que l’arrêt de la drogue pouvait faire souffrir j’avais du le faire pendant un an et totalement seule et dieu seul sait que j’avais eu envie de mourir plus d’une fois.
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