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 En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
Âge : 25 ans
Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian   En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian Icon_minitimeMer 29 Juin - 6:38

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→ Cebrian & Breony

Il y a longtemps lorsque j’étais encore une petite fille douce et fragile j’avais des amis, des proches et des moins proches. La vie ne m’avait pas fait de cadeau et je partais avec une énorme épine dans le pied nommé Ambre. Cette épine n’est autre que ma propre mère. Cette femme affreuse m’a pourris toute ma vie jusqu’à ma seizième année. Jour de libération, magnifique moment perlé d’horreur et de contradiction, j’avais causé ma perte cette année mais peut importe ce que j’avais dû faire ou dire pour que ce départ se fasse j’aurais tout donné y compris ma vie pour ne plus la voir. Le pire dans cette histoire ? Personne à Lewis ne comprenait ma douleur, personne ne comprenait que cette femme était loin d’être aussi gentille qu’elle le montrait. Sourire en coin, teint fatiguée, elle se décarcassé pour sa fille, elle faisait tout et moi en ingrate je ne faisais rien pour l’aider. Non. Son teint fatiguée, ses yeux rouges, ça n’était pas la vie qui lui donnait cela, ce n’était pas moi qui lui abimer la santé c’était les foutues drogues et nombreux alcool qu’elle prenait chaque nuit qui la rendait malade. Ça personne ou peu le savait ou plutôt ils fermaient tous les yeux. Entendre pendant des années que le monstre qui vous à conçu est simplement malheureuse parce qu’elle vit seule et qu’elle a eu une fille à seize ans, ça fait mal mais au bout du compte je m’en étais remis. Avec l’aide précieuse de plusieurs personnes. Le premier, c’est Cebrian. Nous étions faits pour nous rencontrés, pour nous appréciés, pour nous secourir. Il avait eu les mêmes soucis que moi, une mère volage, une mère droguée et incapable d’avoir un enfant. Elle avait pourtant vue qu’elle ne pouvait rien faire pour son fils et l’avait abandonné à ses grands parents. Je ne comprenais pas le malheur de Cebrian, il avait l’air si triste quand il pensait à sa mère pourtant moi j’aurais tout donné, tous offert pour qu’enfin elle parte, qu’elle m’abandonne une bonne fois pour toute, mais elle est resté. Et rien que pour cela je savais que je pourrais remonter le moral du jeune garçon. Aussi quand il était triste je lui annoncer que ne pas avoir de mère était mieux que d’en avoir une comme la mienne. C’est ainsi que nous sommes devenus amis, c’est ainsi qu’il était mon coin de paradis dans mon enfer permanent. Le seul qui pouvait me comprendre, qui pouvait m’aider à ne pas m’enfoncer… à ne pas mourir moi aussi, à ne pas me détruire. Seulement il n’y ait pas arrivé, quand j’ai eu quatorze ans l’alcool à fait doucement partie de ma vie, puis c’est à quinze ans que nos chemins se sont séparés. Je ne voulais plus le voir, je le repoussais sans arrêt pour ne pas qu’il tombe avec moi, j’étais soucieuse de ne pas l’entrainer dans ma chute. La drogue avait pansé toutes mes peines et mes douleurs et je me sentais bien. Je me sens bien aujourd’hui.

Quand j’étais jeune je venais très souvent dans la maison de ses grands parents, ils étaient comme de ma famille, faisait un peu parti de moi. Quand sa grand-mère est morte j’étais aussi malheureuse que si c’était la mienne, j’ai fondu en larme malgré mes dix sept ans et les grammes de cocaïne que j’avais dans le sang. J’ai voulu me rendre à l’enterrement mais j’avais si honte de ma vie, j’avais honte du nombre de fois ou je l’avais envoyé bouler je ne voulais pas me faire jeter le jour de cet enterrement bien que je voulais prendre sa main et le soutenir comme il aurait fait pour moi. Mais j’étais différente, j’étais seule, tous mes amis avaient disparus un par un et je n’avais pas pu les empêcher. Cebrian n’avait pas dérogé à la règle j’avais appris son départ peu de temps après, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même et c’est ce que j’avais fait. De nombreuses années sont pourtant passées depuis tous cela. Rien a changer enfin si une seule chose… je suis mère. Je n’étais pas prête à être mère, je ne me sentais pas capable d’avoir un enfant, j’étais toujours droguée et saoule… J’ai réussis à me contenir pendant la grossesse puis pendant six mois mais depuis mon retour je recommence et je vois notre passé revenir à la surface je fais exactement la même chose que ma mère et je refuse de faire du mal à ma fille. Je me demande ce qui est le mieux être avec une mère horrible comme moi ou alors être abandonné comme Cebrian. Arrêter la drogue c’est impossible, je ne le souhaite pas de toute manière, je suis bien trop accro à cette poudre magique. Ma consommation est aussi régulière que les hommes.

Il y a quelques jours j’ai appris que Cebrian était revenu à Lewis et depuis que je le fais je trépigne chez moi. Je me pose des questions, j’ai envie d’aller le voir, cela faisait maintenant huit ans que je ne l’avais pas vue et ça commençait à faire vraiment très long. Un soir prenant mon courage à deux mains je prends ma voiture et retourne devant la maison de ces grands parents. Je reste au moins une bonne demi-heure assise dans la voiture fumant une cigarette puis une autre pour me détendre et me donner du courage. Soupirant finalement je prends mon courage à deux mains et va frapper à la porte de Cebrian. Quand celle-ci s’ouvre j’ai du mal à ouvrir la bouche, je me sens soudainement nerveuse. Qu’est ce qu’il m’avait prit de venir ici après toutes ses années. « Bonsoir… » Hein ? Huit ans et tu n’es capable que de dire ça ? Tu n’abuses pas un peu Breony. Baissant légèrement la tête sur mes chaussures je passe ma main nerveusement dans mes cheveux. « J’ai… j’ai appris que tu étais revenu… je voulais juste te dire bonjour… mais… je n’aurais pas dû… je suis désolé. » Et après cela je voulais déjà partir. Tous ce chemin pour rien c’est bien moi ça. Lâche et peureuse.


Dernière édition par Breony A. Turner le Sam 2 Juil - 2:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian   En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian Icon_minitimeMer 29 Juin - 10:27

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Cette maison était un taudis. Maudite, maudite maison. Je l'aimais et la détestais à la fois, pour tous les souvenirs qu'elle faisait affluer dans ma mémoire. Chaque pièce avait une signification, un goût particulier qui me donnait la nausée. Tant de regrets, de douleurs mais aussi de joies dans cette petite baraque en bois, qui sentait aujourd'hui la poussière et l'abandon mais qui autrefois, respirait le frais, l'odeur des pâtisseries de Mila et la terre chaude et nourrissante de son grand-père. Debout dans l'encadrement de la porte, en une fraction de seconde, tout me revint. Son visage n'avait pas changé, l'angoisse n'avait pas disparu, même si elle avait muri avec la jeune femme. Rien n'était plus pareil, mais en même temps, rien n'avait changé...

Là, derrière moi, le salon petit mais chaleureux qui avaient témoigné de nos rires lorsque mes grands-parents accueillaient pour la soirée la petite Breony alors âgée d'à peine six ans. Je me souvenait toujours d'avoir été seul sans figure maternelle, tandis qu'elle devait supporter sa mère. La mienne était partie, elle était retournée voir mon père, ou quelqu'autre client ou petit ami de passage, quelle que soit la façon dont elle les appelait. Elle m'avait laissé seul, avec mes aïeux. Certes, je les chérissais de tout mon cœur, je les aimais plus que moi-même. Mais je n'avais pas eu de mère à mes côtés. C'était une douleur que Breony vivait bien trop souvent. Jamais elle n'était en paix, jamais elle n'avait de moment à elle pour souffler. Nous étions tous deux des bâtards, et pour cela, nous nous comprenions si bien. Je sentis remonter en moi toute l'affection qui s'était un peu ternie avec la distance et que j'avais nourrie pendant toute notre enfance. Breony, ma meilleure amie, la meilleure qui soit. Je n'aurais pu en rêver de meilleure. Et elle était là, devant moi. Là, encore je me souvenais. Nous étions dans le grenier, cachés sous des couvertures volées sur le lit de Mila, éclairés à la lampe de poche, dessinant toute la journée dans l'ombre alors qu'à l'extérieur il faisait si beau. C'était déjà la pièce que je préférais dans la maison. Le jardin, les arbres avaient témoigné de nos rires et de leurs jeux, également, mais ce que j'aimais toujours tellement faire, c'était me cacher avec elle, dessiner tout en imaginant un monde où tout serait bien plus beau que la réalité. Nous refaisions l'univers avec des 'si' et des 'peut-être', et dans ces instants, j'avais réellement l'impression d'aller bien, d'être entier.

Sans doute leurs rêves d'enfants n'avaient été que des rêves, rien n'avaient pu se réaliser. Et pourtant, je me souvenais avoir dit un jour, souhaité une nuit, d'être toujours avec elle lorsque je serai 'grand'. Et oui, elle était bien là. Elle était en face de moi, les traits tendus par l’inquiétude et le doute, sur le pas de ma porte. Il faisait déjà nuit, et seule la faible lumière provenant d'une lampe au dessus de nos tête me permettait de voir son visage chéri. Dieu qu'elle avait changé. C'était devenu une femme magnifique, malgré les ravages de la vie. Je n'aurais su dire ce qui avait tant creusé ses traits, tant approfondi son regard, donnant à celui-ci une telle profondeur. Cela m'effraya, sur le coup. « Bonsoir… » Si longtemps que je n'avais pas entendu sa voix, que j'en perdis la mienne, me contentant de passer une main dans mes cheveux, confus et retourné. « J’ai… j’ai appris que tu étais revenu… je voulais juste te dire bonjour… mais… je n’aurais pas dû… je suis désolé. » Comment diable pouvait-elle dire qu'elle n'aurait pas du ? La meilleure idée qu'elle ait eue, c'était celle de courir à ma porte. Pourquoi n'en avais-je pas fait autant depuis que j'étais revenu ? Cela faisait tout de même deux semaines environ que je hantais les lieux de ma morne présence. La vérité, c'était que j'avais toujours cette ancienne peur, celle de l'adolescent qui s'était vu rejeté maintes fois par son ancienne meilleure amie lorsqu'il avait le malheur de prononcer le mot 'aide'. J'avais eu peur, au fond de moi, qu'elle me rejette si j'allais la voir. Et puis, j'étais, je l'avoue, trop déprimé, trop tendu encore vers Alaska pour m'inquiéter de choses plus agréables. Je m'auto-flagellais depuis des semaines par son simple souvenir, par la simple image dans ma tête de son doux visage. Mais là, celui de Breony vint tout balayer d'un coup, et j'eus envie de me mettre des claques. Quel sot ! Idiot, impotent ! J'avais été vraiment un con fini. Combien de temps aurais-je passé sans daigner aller la voir ? Lâche.

« Breony. » Comme une constatation. Parce qu'il fallait que je me le dise à voix haute, comme pour que je réalise enfin vraiment qu'elle se trouvait juste devant chez moi. Et puis, son contact, ses bras m'ayant tant manqué les dix dernières années, je lâchai le chambranle de la porte auquel je m'accrochai, inconsciemment, pour la prendre dans mes bras. Oui, elle était vraiment venue me voir. Elle avait franchi ce pas que je n'avais osé faire. « Dieu que tu m'as manquée. Tu as vraiment bien fait de venir. » Je la lâchai pour la regarder de nouveau, m'imprégnant encore de sa présence. Je me trouvais maintenant dans l'expectative, celle de voir à quel point nous avions évolué. Je me décalai. « Entre. » Je refermai le battant derrière nous lorsqu'elle eut passé la porte, réalisant soudain que la maison semblait encore vide de toute vie : la plupart des meubles étaient encore recouverts de draps blancs protecteurs, et mes cartons de déménagement gisaient au sol, dans l'entrée, dans la cuisine, à peine ouvert pour sortir le nécessaire. « Je suis désolé de l'état de la maison, j'imagine que la dernière fois que tu es venue, ce n'était pas comme ça... » Ce fut presque douloureux d'évoquer un passé révolu, et qui signifiait tant de choses pour nous deux. Mais peut-être le fallait-il, pour réellement nous retrouver.


Dernière édition par Cebrian R. De La Vega le Dim 3 Juil - 10:56, édité 2 fois
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Breony A. Turner
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MessageSujet: Re: En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian   En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian Icon_minitimeMer 29 Juin - 20:14

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Me retrouver devant cette maison, devant cet endroit avant sympathique j’ai l’impression de me noyer sans m’en rendre compte. Avant je venais la journée dans ce petit coin de bonheur aujourd’hui j’en suis réduite à arpenté les rues de Lewis. J’avais tellement changé que j’avais peur qu’il ne me reconnaisse pas, j’avais peur d’être rejeté comme je l’avais fait, il aurait eu le droit de le faire, je l’aurais compris, je ne lui aurais pas voulu, après tout ça faisait dix ans que nous n’étions plus ou presque plus en contact. Cebrian était la personne qui pouvait me comprendre le plus, avant, parce qu’aujourd’hui j’étais tombé dans un néant que j’apprécié et malgré ma nouvelle carapace de garce je ne voulais pas qu’il me suivre. J’avais peur que s’il venait à m’aider j’essaie sans le vouloir de le faire toucher à la cocaïne. J’aurais pu le faire, c’était réellement digne de la femme que j’étais devenue, froide, manipulatrice, une vraie saloperie mais je ne m’en plaignais absolument pas j’aimais ça et pour rien au monde je ne changerais. Grâce à ce caractère je m’étais fait un ami très précieux mais j’avais oublié les autres, ceux pour qui je me suis battue jusqu’à mes quinze ans pour enfin avoir la libération que j’attendais. Pourtant une personne me manquait réellement c’était lui… le seul qui m’a toujours soutenu, le seul sur qui je pouvais compter, est ce que je pouvais encore le considérer comme mon meilleur ami ? Pas sûr. C’est ainsi qu’avec toute la peur du monde j’avais frappé à cette porte, la porte qui m’avait fait peur pendant dix ans, je ne voulais pas que ses grands parents me voient dans cet état, ils étaient bien trop gentil et bon pour moi ils avaient eu une fille indigne pas la peine que je leur inflige mes frasques moi aussi. J’aurais pourtant très bien pu vivre chez eux quand ma mère à commencer à me torturer psychologiquement mais je voulais faire cela seule, je voulais être forte.

La femme forte ne l’ai peut être pas autant qu’elle voulait le faire croire, devant Cebrian, devant cette maison je me suis décomposé, ne sachant quoi faire, ne sachant que dire, j’étais comme paralyser par quelque chose que l’on appel plus communément, la peur. J’étais lâche et quelques secondes auparavant j’avais voulu fuir après avoir frappé à cette porte. J’aurais voulu fuir loin très loin pour ne pas qu’il me voit, pour ne plus avoir peur et repartir ou je le voulais, dans mon pays d’hypocrisie et d’ironie, là ou je me sentais le mieux. Peut être même que je serais reparti chez une personne qui m’aurait un petit peu plus détruite. J’avais besoin de ça. De destruction mais Cebrian était trop gentil avec moi. Il avait tellement espoir de me sauver, mais même moi je ne voulais pas l’être, j’avais juste besoin de le voir de temps en temps quand je n’étais pas défoncée. « Breony. » Je ne dis rien soucieuse de le laissais se rendre compte de ce que je venais de faire, un pas énorme qui allait surement réduire le précipice qu’il y avait entre nous, je m’attendais à un hurlement, je m’attendais à ce qu’il claque la porte devant moi, qu’il m’enferme dehors pour ne plus jamais m’ouvrir. J’aurais accepté, j’aurais compris, j’aurais sûrement préférer. Au lieu de ça ses bras se mettent autour de moi et je ferme les yeux en le serrant contre moi. Ça faisait si longtemps que je ne pouvais me souvenir la dernière fois qu’il avait passé ses bras autour de moi. « Dieu que tu m'as manquée. Tu as vraiment bien fait de venir. » Un léger sourire s’accroche au coin de mes lèvres et je me détache en même temps que lui de ses bras. Je fuis son regard en restant silencieuse tout du moins un moment. « Je ne savais pas comment tu réagirais ça fait longtemps que je ne suis pas venu. » Des siècles que je n’étais pas entré dans cette maison, la maison de mes rêves, celle ou j’avais eu pleins de souvenirs, celle qui essuyait mes craintes et mes peurs.

« Entre. » J’ai hésité avant de rentrer chez lui. Non pas que je regrettais déjà mon choix mais j’avais peur que les souvenirs m’atterrissent en plein visage sans que je puisse faire quoi que ce soit. J’avais dépassé mes peurs et j’avais prit mon courage à deux mains pour rentrer finalement dans son antre. La porte se refermant derrière moi j’imagine assez aisément que derrière la porte il y a ma vie et là il y a mon passé. « Je suis désolé de l'état de la maison, j'imagine que la dernière fois que tu es venue, ce n'était pas comme ça... » J’eu de nouveau un léger sourire. Il était perfectionniste, il fallait que tout soit toujours bien ranger. C’est vrai que voir cette maison dans cet état était tellement étrange. J’ai encore l’odeur des gâteaux de sa grand-mère dans le nez, nos rires dans toutes la maison quand il me courrait après pour m’infligeait des chatouilles. Dire que cette maison m’a vue grandir. Je ne me souviens même plus de la première fois que j’étais venu. J’avais quoi ? Tous justes quatre ans ? Ça doit être cela oui. « T’en fait pas. J’ai appris qu’il y a peu de temps que tu étais revenu alors c’est tout à fait normal. » Je me retourne vers lui pour le regarder. Il avait changé mais son regard était toujours le même. C’était devenu un homme vraiment très beau, j’imagine très facilement qu’il avait toutes les filles à ses pieds. Je m’enfouis dans ses bras posant ma tête dans son cou, mes bras prenant place autour de sa taille comme je le faisais avant. Il n’y avait aucune ambigüité entre nous, nous étions seulement amis et grâce à cela il n’avait pas eu à souffrir de mon horrible caractère forgé par la drogue. « Tu m’as manqué toi aussi. Terriblement manqué. » Je lui donne un baiser sur la joue puis repose ma tête dans son cou. « Tu vais devoir me raconter tous ce que tu as fait pendant huit ans. Je veux tout savoir. » Je le relâche tout doucement. Mon regard avait changé, radoucit par sa présence mais avec une touche de tristesse. Le voir ravivé beaucoup de souvenir. Je me souviens encore du moment ou il était parti sans que je le sache.
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MessageSujet: Re: En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian   En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian Icon_minitimeDim 3 Juil - 10:55

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Cette maison avait déjà été destinée à faire revenir une foule de souvenirs une fois que je serais de retour. Mais là, tous les éléments étaient réunis pour que réellement, je me sente de retour dix ans plus tôt, quand je voyais Breo me tourner le dos pour fréquenter des gens que je ne comprenais pas. Je ne la comprenais pas, elle. Et alors qu'elle se trouvait devant moi, là, alors que j'étais revenu d'un voyage qui avait duré plus de huit ans, je ne la comprenais toujours pas. En fait, si. Je me souvenais, la douleur et la déception que j'avais ressentie quand elle m'avait tournée le dos, sans rien dire. Porutant, je lui avais infligé la même chose, quand j'étais parti. J'avais fait mes sacs, enfournant absolument tous les vêtements qui me passaient sous la main dans une valise, emmenant mes peintures, mes toiles, mes aquarelles et la totalité de mes dessins. J'avais tout fourgué dans le vieux pick-up bleu délavé que j'avais réussi à me payer avec mes économies de boulot de vacances. Et j'étais parti, en pleine nuit. Après une simple embrassade avec mon aïeul. Comme ça, sans un mot. Je ne l'avais même pas prévenue. Alors oui, nous étions quittes, et nous nous comprenions. Nous pouvions comprendre toutes les choses qui nous avaient poussés à faire ce que l'on avait faites, même si c'étaient des erreurs avant tout. Elle m'avoua ne pas savoir comment j'allais réagir, ce que je pris pour une justification. Pourtant elle n'avait aucune raison de se justifier, elle était venue, et cela me suffisait amplement. Sa simple présence suffisait à tout excuser. Elle ne m'avait pas oublié. Et moi ? Avais-je encore la possibilité de me rattraper après toutes ces années ? Ces derniers mois, j'avais perdu la foi en mes capacités, et je doutais sérieusement de pouvoir me faire pardonner de mon départ précipité.

« T’en fait pas. J’ai appris qu’il y a peu de temps que tu étais revenu alors c’est tout à fait normal. » fit-elle lorsque je m'excusai de l'état de la maison. Il est vrai que je n'avais jamais été l'homme le plus organisé de cette terre, et elle était certainement la mieux placée pour le savoir. En effet, j'étais revenu il y avait peu de temps. Tellement peu, alors que j'avais l'impression d'avoir passé un siècle dans cette baraque sans vie, qui n'évoquait plus que le chagrin et le manque. La femme que j'aimais n'était pas là, et c'était physiquement douloureux. Tout le temps, tous les jours. Alors, quand elle me prit dans ses bras, entourant ma taille de ses bras fins, enfouissant son visage dans mon cou, j'eus de nouveau le sentiment, l'illusion d'être entier. J'entourai son corps dans une étreinte qui me fit sourire. Quand était la dernière fois que l'on s'était pris dans les bras de cette manière ? Et dire que j'étais un des seuls hommes dans ce bled à avoir l'avantage de pouvoir le faire sans ambiguïté, et sans pâtir de son sale caractère... je l'avais toujours connue ainsi, et sans ce côté mauvais de sa personne, eh bien elle ne serait pas elle. « Tu m’as manqué toi aussi. Terriblement manqué. » Je souris, plongeant mon nez dans ses cheveux. Ils sentaient le shampoing, mais aussi la cigarette. Elle n'avait pas changé. « Tu vais devoir me raconter tous ce que tu as fait pendant huit ans. Je veux tout savoir. » En s'écartant, en croisant son regard, je décernai une pointe de tristesse. J'eus un sourire. Bien sûr qu'elle voulait savoir, c'était normal. « D'accord, mais tu devras en faire autant. Mais avant, tu veux quelque chose ? Je crois qu'il y a des bières dans le frigo, ou bien je peux te faire un café, ou du thé, ou autre chose... Enfin dis-moi. »

Je me sentais plus enjoué, plus optimiste. Pas heureux, non, juste... mieux. Je me dirigeai vers la cuisine, ouvrant le réfrigérateur pour voir ce qu'il y avait dedans. A vrai dire, rien de très glorieux. Quelques restes, mes bières promises, et des glaçons. Je m'occupai de ce qu'elle choisit, m'adossant au comptoir tandis qu'elle se rapprochait un peu. Je me lançai, décidant que c'était réellement l'occasion pour faire le point sur les années passées. Et je n'en avais encore pas parlé depuis mon retour. « En fait... J'ai fait le tour des Etats-Unis. Ou presque... J'ai commencé par l'Arkansas, j'ai fait le Mississipi, l'Alabama et tous les états de la côte Ouest, jusqu'à New-York. C'était la folie, tu sais. Toutes ces villes qu'on avait vues qu'en photos, tu te souviens... » Je faisais référence à nos rêves, nos versions améliorées de nos vies futures. Vies qui ne se sont jamais réalisées. Quoi que, pour elle, je n'en savais encore rien. Elle aurait aussi bien pu épouser le père noël que je n'en aurais rien su. Nous avions vraiment perdu tous nos contacts. C'était d'une tristesse. Fallait-il que toutes les amitiés se finissent de la sorte ? Que toutes les relations humaines ne tiennent qu'à la distance qui sépare deux êtres ? Je poursuivis, ouvrant ma bière avec mes dents d'un geste d'habitué. « New York c'était vraiment le pied. Je pourrais passer une nuit entière à raconter tout ce que j'ai fait là-bas, j'ai cru que j'allais y rester... Mais je voulais voir le reste, alors je suis parti. J'y suis resté trois mois. Je suis reparti, j'ai traversé tous les autres états, sans vraiment m'y fixer. Et puis, je suis arrivée en Arizona. » J'eus un sourire, au souvenir de mon arrivée là-bas. La péninsule du soleil. Les grands déserts, les espaces sans rien à perte de vue, les montagnes dorées par le soleil. J'en avais eu un aperçu au Texas, bien sûr. Mais ce qui me frappa, ce fut Pheonix. Une ville dont je ne saurais expliquer comment, je tombai immédiatement amoureux. « A Phoenix, surtout. Bon sang, cette ville est vraiment géniale. J'ai trouvé un emploi aussi, un emploi stable. Je manquais de fric, tu comprends. C'était un job dans une galerie d'art, j'étais conservateur et de temps en temps je pouvais exposer. J'ai vendu deux trois trucs mais rien de... enfin rien d'important. Et puis j'ai acheté mon premier appart, et je me suis décidé à y vivre. » Je souris, ne mentionnant ni Alaska, ni les raisons de mon départ, ainsi que celles de mon retour ici. En définitive, elles étaient les mêmes. Trop de culpabilité, et ce manque terrible de mon chez-moi, celui que je connaissais depuis tout petit. Il fallait juste que je revienne. Et j'étais revenu. « A toi de tout me dire. » je l'observai avec un sourire, serein. Sans me douter de ce qui m'attendait.
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MessageSujet: Re: En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian   En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux. | Cebrian Icon_minitimeDim 3 Juil - 21:31

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→ Cebrian & Breony
« En amour on est un contre un, en amitié nous sommes deux »

Est-ce que j’avais bien fait de venir ici, est ce que j’avais bien fait de venir lui demander ce qu’il avait bien pu faire pendant toutes ses années ? Je n’en savais rien, je ne savais plus rien au bout du compte. J’avais réellement envie d’en apprendre d’avantage sur lui, je savais tout à l’époque, je le connaissais par cœur, aujourd’hui ce n’est plus que souvenir, la vérité était que nous avions grandis, évolués, muris et que je ne connaissais pas ce Cebrian là. Je savais parfaitement que si je lui demandais ce qu’il avait fait pendant huit ans j’aurais le revers de médaille à savoir ce que moi-même j’avais pu faire pendant toutes ses années. Très bonne question. Avais-je réellement changé en dix ans ? Pas du tout même. J’avais simplement empiré. « D'accord, mais tu devras en faire autant. Mais avant, tu veux quelque chose ? Je crois qu'il y a des bières dans le frigo, ou bien je peux te faire un café, ou du thé, ou autre chose... Enfin dis-moi. » Je le suis donc dans la cuisine comme si c’était normal, comme si c’était ce que je faisais tous les jours. Le passé avait resurgis soudainement devant mes yeux, je voyais sa grand-mère nous appelés pour mangés et nous venions en courant, moi devant en hurlant légèrement que Cebrian allait me torturé en me chatouillant. Je soupire tout doucement je voudrais oubliée tous cela, tous les souvenirs ou pouvoir les mettre dans une boite pour ne plus jamais les ressortir. Les souvenirs même joyeux font mal, font plus de mal que de bien et je sens la culpabilité me rongé. J’avais abandonné tous les instants de bonheur par peur de m’attaché, par peur de souffrir, par peur de lui faire du mal, foutu peur qui dirigé parfois ma vie, moi qui me vanté de n’avoir jamais peur. M’adossant contre le comptoir près de celui-ci je prends la bière qu’il m’offre en restant silencieuse. La bière n’était pas mon alcool préférer, j’avais un penchant pour le whisky depuis l’âge de quatorze ans mais là n’était pas la question. Le moment était aux confidences et je rêvais secrètement que Cebrian, est tellement de chose à dire que je ne puisse plus placer un mot et qu’il ne sache pas ce qu’était ma vie aujourd’hui. « En fait... J'ai fait le tour des Etats-Unis. Ou presque... J'ai commencé par l'Arkansas, j'ai fait le Mississipi, l'Alabama et tous les états de la côte Ouest, jusqu'à New-York. C'était la folie, tu sais. Toutes ces villes qu'on avait vues qu'en photos, tu te souviens... » Je souris quand il m’annonce ce qu’il avait fait, bien sûr que je m’en souviens, petits et même ados nous voulions faire le tour des Etats-Unis ensemble, je voulais tous voir, je voulais partir rapidement de Lewis, loin des souvenirs, loin du passé. Malheureusement je n’avais pu me détaché de cette ville sans savoir pourquoi elle m’avait attaché et j’étais condamné à mourir ici comme mes pairs. « New York c'était vraiment le pied. Je pourrais passer une nuit entière à raconter tout ce que j'ai fait là-bas, j'ai cru que j'allais y rester... Mais je voulais voir le reste, alors je suis parti. J'y suis resté trois mois. Je suis reparti, j'ai traversé tous les autres états, sans vraiment m'y fixer. Et puis, je suis arrivée en Arizona. » J’aimais New York c’était ma ville préférer, j’y aller souvent et j’avais rencontré des personnes plus qu’intéressantes là bas. J’y retourner souvent pour aller voir ma tante mais je ne sais pourquoi je ne voulais pas y vivre, peut être trop de souvenir, peut être trop de personne que je voulais éviter. Pendant que j’y pense je me dis que j’avais peut être croisé Cebrian sans même m’en rendre compte. « A Phoenix, surtout. Bon sang, cette ville est vraiment géniale. J'ai trouvé un emploi aussi, un emploi stable. Je manquais de fric, tu comprends. C'était un job dans une galerie d'art, j'étais conservateur et de temps en temps je pouvais exposer. J'ai vendu deux trois trucs mais rien de... enfin rien d'important. Et puis j'ai acheté mon premier appart, et je me suis décidé à y vivre. » Waouh. J’avais totalement oublié cette facette du jeune homme. Comment avais je pu oublier le fait qu’il était si doué en peinture et en art ? J’ai encore des dessins qu’il m’avait fait quand nous étions jeune, il avait déjà beaucoup de talent. Je ne demande pas pourquoi il est revenu au bout du compte ça m’était égal j’étais bien maintenant, ça ne durerait pas je le savais et quand mon pied touchera le dehors de cette maison je redeviendrais la garce de tous les jours, la garce de Lewis, celle qui avait tous les défauts et aucune qualité. Celle qui avait des amis bizarre mais qui aimait ça.

« Eh bien quel parcours. Tu as pu voir tous ce que nous avions rêvé de voir ? En tout cas je suis heureuse pour toi, j’avais presque oublié ton talent pour la peinture et le dessin. Il faudra que tu me montre tes nouveaux talents hein. » Un sourire s’accroche sur mes lèvres, je bois quelques gorgées de ma bière tout en laissant un court silence entre nous deux. « A toi de tout me dire. » J’eue soudainement du mal à déglutir quand je l’entends dire cela. Je n’avais pas la moindre envie de parler de moi, de ma vie ou même du passé. Je soupire de nouveau prenant ma bière dans ma main avant de perdre mon sourire et de me déplacé dans la cuisine. « Tu sais y a presque rien à dire sur moi… Quand ma mère m’a viré alors que j’avais seize ans j’avais plus d’appart ni de boulot alors j’ai commencé à vivre chez mes amants. Je changeais toutes les semaines à peu près. » Je n’aimais pas parler de ça, je savais parfaitement bien qu’il le savait ça mais à ce moment là nous ne nous parlions plus, non étions déjà en froid ou du moins je le fuyais sans cesse de peur qu’il essaie de m’aider encore et encore et qu’il plonge au plus profond du néant avec moi. « J’ai trouvé du boulot dans la communication par la suite. Je continuais de vivre chez mes amants pour pouvoir me payer mes doses avec mon fric. » Je sais que ça aussi ça ne lui plairais pas, parler de la drogue était un peu tabou entre nous mais la cocaïne faisait partie de ma vie il fallait bien qu’il le sache. Je ne pouvais décemment pas le cacher alors je faisais de mon mieux pour y aller en douceur, je le laissais assimiler tous ce que je pouvais lui dire, lui balancer gentiment au visage. C’était dur, ma vie était dur de toutes les manières il fallait qu’il comprenne, je ne changerais jamais. « Il y a un an et demi… je suis tombée enceinte. Je n’ai pas pu avorter, je ne pouvais pas. Je pensais que grâce à cette petite puce je pourrais changer, je pensais au fond de moi que j’arrêterais la coke, que je repartirais sur des bases saines. J’ai donc disparue pour mettre un terme à ma grossesse en Espagne. J’y suis resté un moment. J’ai accouchée. J’allais mieux, je buvais plus, je me droguais plus, c’était dur, tellement dur mais je l’ai fais pour elle. Il y a quelque semaines que je suis revenue à Lewis maintenant » Je me retourne dos à Cebrian, je regarde par la fenêtre, mes yeux se remplissent petit à petit de larmes, pleurer n’était pas du tout mon genre ou du moins pas devant quelqu’un, même pas devant mon ancien meilleur ami. Soupirant encore je laisse deux larmes glissés sur mon joli visage. « Je ne peux pas tu sais… J’ai essayé… je te jure j’ai essayée d’être une bonne mère pour elle mais je n’y arrive pas… Ma baby sitter est meilleure mère que moi. Je l’aime il n’y a pas de doute là-dessus mais je suis malheureuse si tu savais à quel point je suis malheureuse. Je veux pas la faire souffrir tu sais, je ne veux pas qu’elle souffre comme nous, je suis une mère pitoyable et je ne sais pas quoi faire pour qu’elle soit heureuse. Je ne lui offrirais aucun bon avenir. Je ne peux pas changer, je ne veux pas changer, je voudrais revenir en arrière et ne pas avoir fait ce bébé… C’est tellement monstrueux. » Mes mains atterrissent sur mes yeux et j’enfouis ma tête dans mes mains après avoir posé ma bière sur le rebord de la fenêtre.
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