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 A défaut du pardon, laisse venir l’oubli. | Ariadne

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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


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MessageSujet: A défaut du pardon, laisse venir l’oubli. | Ariadne    A défaut du pardon, laisse venir l’oubli. | Ariadne  Icon_minitimeMer 29 Juin - 3:44

A défaut du pardon, laisse venir l’oubli. | Ariadne  Tumblr_lngntiMqAV1qal8e7o1_500
→ Ariadne & Breony

Le passé. Parfois on l’aime, parfois on le regrette. Dans les deux cas il faut l’accepter et continuer à vivre avec. On se relève et on apprend de nos erreurs. Voilà ce que je me suis toujours dis depuis le début de mon adolescence, tentant vainement d’oublier les douleurs et de prendre mon destin en main. Malheureusement mon destin n’a pas était celui que je voulais quand j’avais onze ans. Pas de belle vie, pas d’amour, pas d’ami, simplement une vie arrangée au grès de mes prises de drogue. Je ne me plaints pas cela fait aujourd’hui dix ans que je suis tombée dedans et je m’en sors plutôt bien je suis haïs mais j’aime tellement ça. Les amis que j’avais dans le passé ont disparus au fur et à mesure des années, je me suis amusée à les virés un par un pour être sûre de ne plus m’encombré du passé. C’est égoïste ? C’est mal ? Et alors ? Qui allait m’en empêcher ? Qui allait me dire que ce que je faisais était mal, j’avais été jugé pour des fautes que je n’avais pas commise, ma vie était déjà mal partie au vue de la mère, ou plutôt génitrice que j’avais. Ce village ne savait que juger sans savoir, juger sans comprendre, lorgné sur le voisin sans jamais le connaître, le traiter de tous les noms alors qu’il avait peut être une bonne raison d’être mauvais, d’être cruel. Je déteste Lewis, je déteste ces habitants et pourtant je suis encore et toujours ici, comme prisonnière d’un mauvais rêve que l’on refait encore et toujours. Je voudrais me réveiller mais j’en suis incapable, alors j’espère, peut être qu’un jour je partirais loin, très loin d’ici, peut être que je vivrais autrement, que je deviendrais plus gentille et plus douce, peut être que la jeune Breony est encore au fond de moi… En faite non je savais que cette fille là avait disparue, je l’avais enterré vivante quand elle n’avait que quinze ans et je ne comptais pas revoir cette fille naïve et bien trop douce pour moi. Cette fille pathétique qui se laissait marcher dessus et piétiné par bon nombre de gens. C’était terminé aujourd’hui.

Ce matin là, j’avais besoin de me changer les idées, les journées s’accumulent mais se ressemblent tellement que je pourrais presque déprimer si je n’avais pas quelques jouets ici. On s’amuse comme on peut n’est ce pas ? Ce matin là donc je me réveille d’humeur plutôt calme ce qui est rare. Cette nuit j’ai fais la fête comme toujours, mes yeux sont encore rouges à cause de la drogue que j’ai prise, je file sous la douche et tente de me détendre même si rien ne marchera, je sens que j’étouffe ici, j’étouffe réellement. Une fois la douche terminé je mets des vêtements confortables et me décide à faire quelque chose que je ne refaisais plus depuis longtemps. Du sport. Du vrai sport. Ça n’à rien avoir avec la ligne c’est simplement que j’avais abandonné cette pratique avec les années alors que lorsque j’étais jeune j’allais courir tous les jours. Quand j’étais jeune je ne buvais pas je ne sais combien de verre de whisky et je ne fumais pas un voir deux paquet par jour de cigarette. Mais bon là n’est pas vraiment la question. Une habillée je prends mon portable, embrasse ma fille et disparait dans la fraicheur du matin. Quelle heure était-il ? Je ne le sais pas, je ne fais même plus attention aux heures maintenant. Comme si le temps n’était pas important, comme si ma propre vie ne m’intéressait pas et c’était le cas. J’ai donc laissé les heures s’écoulaient, le soleil commençant à flirter tout doucement avec ma peau, la chaleur prenait place, j’avais couru je ne sais combien de temps dans ce parc que je n’aimais pas réellement. Fatiguée, j’avais pris place sur un banc pour boire un peu d’eau. Sans me rendre réellement compte une voix me distrait soudainement. C’est une voix familière. Je tourne la tête sur ma droite, près des jeux pour enfants un homme et un petit garçon à peine âgée de quoi ? Quatre ans tout au plus. J’aurais très bien pu me dire que je me trompais, il y a tellement de personnes qui ont aménagés ici depuis mon départ mais non je savais qui était cet homme… Ariadne.

D’abord surprise puis curieuse je m’approche donc du petit garçon et de cet homme si familier. C’était bien lui il n’y avait pas de doute, les années avaient passés mais il était bien là. « Ariadne ? » je ne savais même plus combien de temps cela faisait que je ne l’avais pas vue. Je ne savais même pas quoi lui dire, je ne savais pas où commencer. J’avais été sa petite amie pendant un an avant de détruire notre relation en couchant volontairement avec mon propre beau père. Personne ou peu pouvait comprendre pourquoi j’avais fait cela, pourquoi j’avais voulu détruire ma vie encore plus qu’elle ne l’était. Pourquoi je prenais de la drogue dans le dos d’Ariadne et pourquoi je plongeais dans le néant. « Tu veux bien qu’on discute quelques secondes s’il te plait ? » Mouai bien sûr je n’étais pas sûre du tout qu’il accepte, en neuf ans je n’avais pas eu le cran de lui demander pardon pour l’avoir blessé. Je voulais me rattrapé aujourd’hui, peu de personne pouvait se rendre réellement compte de l’effort que je devais faire pour calmer mon égo qui me hurlait de ne rien dire et de tracer mon chemin. Tournant les yeux vers le petit garçon je finis tout de même par dire. « C’est ton fils ? Il te ressemble beaucoup. » Crois moi Ari tu n’aura jamais aussi gentil que la Breony en ce moment. Une Breony gênée et honteuse c’est tellement rare, profite en.
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