Invité
 |  Sujet: ❧cash said, we'll meet again. -ft. ariadne  Mer 29 Juin - 0:08 | |
|  mymzAriadne & Lilly-MayElle marchait le long de la route 66, perdue, sans voiture, sans plus personne puis elle se mettait à courrir et ne voyait pas venir une falaise et tombait, comme ça, ploc. Soudain le réveil se mit à sonner et Lilly ouvrit les yeux dans un sursaut. Tout ceci n'était qu'un rêve, un mauvais souvenir de la dernière fois qu'elle l'avait vu, lui. Secouant sa tête pour chasser cette idée de la tête, elle se leva, s'étira puis descendit à la cuisine d'où une délicieuse odeure s'échappée. S'approchant de sa grand-mère, elle l'enlaçea et embrassa sur la tempe le petit bout de bonne femme. « Ca sent bon ce que tu nous as fait là, Granie. » Elle avança sa main jusqu'à la patte à tarte qu'elle avait laissé reposée et en chipa un petit morceau, comme lorsqu'elle était petite. « Oh, toi tu n'as pas changé. Lilly, il faudrait que tu passes voir Charlie, elle est venue de bonne heure ce matin mais tu dormais encore, je n'ai pas voulu te réveiller, apparemment elle avait quelque chose d'important à te dire. Ah, où vas-tu jeune fille, tu ne partiras pas la voir le ventre vide ! » Lilly-May se mit à rire, rattrappée par sa grand-mère dans son élan pour aller voir sa cousine, son petit Chat. Aidant sa grand-mère à transporter les affaires sur la table bien qu'elle ait protestée, elle s'asseya et commença à manger. Elle regardait autour d'elle, les travaux avaient déjà bien avancés. La salle à manger ayant été la première pièce à laquelle elle s'était attaquée, il n'y avait déjà plus de trace de l'état désastreux dans lequel elle l'avait trouvé lorsqu'elle était revenue. Une pile de carton était maintenue en équilibre dans un coin alors que quelques photos et tableaux avaient été remplacé par de nouveaux. Faisant la vaisselle avec sa grand-mère, elle finit par partir à la course retrouver sa cousine qui n'habitait qu'à quelques maisons de là.
« Granie ne t'a pas dit ? Oh, elle a dû oublier, enfin, pas grave. Tu sais ton ami, là, celui avec qui tu t'étais mariée en maternelle tu te souviens ? » Ne comprenant où elle voulait en venir, elle laissait entendre un petit « Ariadne ? » Elle acquiessa d'un mouvement de la tête. « Oui, lui. Je devais aller faire des courses ce matin, et j'ai dû passer devant chez lui. Les volets étaient ouverts, et il y avait de la lumière à l'étage. Je ne sais pas si c'est que la maison a été vendue, mais tu ferais bien d'aller voir. » Embrassant ma cousine sur la joue et lui promettant de revenir la voir dans la journée elle alla chercher son vélo chez elle puis partit en direction de chez celui qui avait longtemps été son meilleur ami avant qu'elle ne quitte Lewis. N'ayant pas eu de ses nouvelles depuis ce temps-là, il faut dire qu'elle ne s'était jamais fixée à un endroit et il ne pouvait donc pas la joindre, elle se dépêcha un peu plus, pressée de voir si c'était bel et bien lui. Lorsqu'elle était rentrée, quelques semaines plus tôt, sa première question avait été de savoir si il était toujours là et sa grand-mère lui avait alors appris qu'il avait lui aussi quitté Lewis, elle avait alors compris qu'elle ne le reverrait sûrement jamais et qu'il lui fallait tourner la page, leur amitié restant du passé.
Arrivant face à la maison où elle était souvent allée voir Ari, lorsqu'ils étaient tous deux que des gosses, elle s'avança puis, après avoir hésité un peu, elle finit par appuyer sur la sonnette. Entendant une voix qui semblait être celle d'un enfant, elle essaya de montrer le moins possible sa déception, et fit quelques pas en arrière, se disant qu'elle s'était trompée, que Charlie avait raison il s'agissait de nouveaux propriétaires, puis la porte s'ouvrit, et quelle ne fut pas sa surprise de voir finalement Ariadne. « Ariadne, c'est bien toi ? » Elle savait parfaitement que c'était lui, mais elle avait besoin d'en être sûre, de ne pas se faire de faux espoirs pour rien. Elle s'avança tout de même vers lui, et finit par lui courir dans les bras. Pour sûr, il lui avait manqué. Elle espérait simplement qu'il ne lui en veuille pas trop d'être parti et qu'il soit toujours l'Ariadne qu'elle avait connu, celui avec qui elle avait fait tant de bêtises, celui qu'elle avait aimé, aussi, surtout. Ces sentiments qu'elle croyait enfouis depuis longtemps et qui n'attendaient pourtant que de le revoir pour ressortir un peu mieux, un peu plus forts, un peu plus présents. |
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