fumeur ~ dépendant
Je fume, je suis dépendant et très accro. Je n'y peux rien me disais-je étant plus jeune mais avec le temps, j'ai réfléchi, pensé et compris qu'en réalité si j'avais commencer la cigarette, c'était pour suivre le ' courant ' , la mode pourrait-on dire. Eh oui, je fumais lorsque mes compères fumaient. A vrai dire, je possède désormais - car il y a quelques années, ce n'était pas ça - un nombre important d'amis qui me soutiennent et m'apprécient à ma juste valeur tant garçons que filles quoique, pour ces dernières j'évite de trop m'attacher à elles car cela termine toujours mal, vous voyez ce que je veux dire. Nous sommes donc une bande d'amis assez proches qui s'échangent souvent quelques paquets de cigarettes. Fumer, à commencer à partir de quinze ans et d'ailleurs je n'ai toujours pas arrêté. J'en suis devenu totalement dépendant bien qu'on me sollicite à arrêter car à force de trop fumer je risque d'attraper quoi déjà ? Ah oui, un cancer des poumons il me semble. Mes dents ont l'air de jaunir sans que je ne m'en rendre compte, mon index de même et partout où je me promène cette odeur exquise pour moi mais désagréable pour les autres, de tabac me suit où que j'aille. C'est bien cela l'addiction mais je ne m'en plein pas. Après tout, nous n'avons qu'une seule vie alors autant en profiter, n'est-ce pas ?

séducteur ~ homme à femmes
Je l'ai toujours été et je le resterai à jamais. On me surnomme affectueusement Don Juan allez savoir pourquoi. Certes j'ai connu beaucoup de demoiselles durant mon adolescence et même en tant que jeune adulte, j'en connais encore beaucoup. Cependant, je n'aime pas ces femmes, pour moi, elles sont une sorte de passe-temps où je m'amuse et prend du plaisir en leur compagnie. Je ne les traite en aucune manière tel un jouet, mais au contraire, je les traite en toute modestie comme de véritable princesse en leur offrant des bijoux par vingtaine, des vêtements à ne plus pouvoir être entreposés dans leur armoire .. J'ai connu toutes sortes de demoiselles autant minces qu'enveloppées, grandes ou petites, blondes ou brunes, mariées ou célibataires, riches ou modestes, je les ai donc toutes testées et on peut dire que j'en suis fier. Certes, je me suis fait également détesté de nombreuses fois tant par ma lâcheté que par mon ignorance. En effet, après avoir soigneusement assouvi mes plaisirs sexuels, je jetais celle pour qui j'avais promis amour et fidélité puis, m’enfuyais tel un voleur. Et pourtant, ces gentes demoiselles se jetaient dans la gueule du loup tel un agneau. Plutôt pathétique en soit, n'est-ce-pas ?

arrogant ~ mesquin
Je suis un jeune homme très ironique. J'utilise des expressions qui prêtent parfois à confusion, et le ton avec lequel je parle n'arrange guère les choses. Je ne me suis jamais rendu vraiment compte du fait que je puisse parler aussi froidement. Si la personne en face de moi ne me plaît pas, je me ferai très rapidement comprendre en la dévisageant des pieds jusqu'au sommet du crâne tout en l'observant de mes yeux perçants, vous faisant obligatoirement détourner vos pupilles des miennes. Ce n'est pas que je veuille me prendre au sérieux c'est tout simplement le fait que j'ai été doté d'un caractère comme celui-ci. Oh bien sûr, je pourrai changer mais je garderai toujours ses quelques mimiques gravées au fond de mon crâne qui pourront ressurgir à n'importe quel moment durant ma vie, si jamais une personne ose me défier ou même m'invectiver derrière mon dos, je saurai très bien quoi répondre à cela. A vrai dire, je n'aime pas vraiment me laissé marcher sur les pieds.

aimable ~ attachant
Durant mon enfance, mon adolescence et même maintenant, j'ai toujours été un être très attachant. Même si certaines personnes me voient comme un jeune homme hautain et sans scrupule. Ils ont tort. Je me conduis ainsi car j'ai été élevé de cette manière-là mais ça ne veut pas dire que je n'ai jamais été gentil et agréable. Avec certaines personnes encore inconnues à mon égard, je parais froid, distant. Seulement, je ne suis pas ainsi. Il ne s'agit que d'une illusion, une facette pour brouiller des pistes. Ce genre de qualité : la tendresse, je ne la dévoile pas à n'importe qui. De plus, je possède de nombreux sauts d'humeur qui rendent la vie dure à ceux que je côtoie. Je peux passer d'un jour à l'autre, d'un être doux comme un agneau à un être totalement incontrôlable voir diabolique. Disons que je n'ai pas encore appris à me contrôler, mais avec le temps et une dose de patience, j'y arriverai très certainement.

généreux ~ touchant
Envers les personnes que je côtoie régulièrement, je suis assez généreux on va dire. Bien entendu je ne prêterai pas un cahier voir même un devoir au premier venu. Je ne suis pas comme cela. Il faudra d'abord que j'ai appris à connaître la personne en question. Évidemment, je peux faire des exceptions ; par exemple, si une belle demoiselle me demande mon stylo je le lui donnerai sans maugréer en rajoutant même un sourire. Charmeur ? Oui, toujours. Surtout lorsque de jolies brunes m'accostent. Pour en revenir à mon côté généreux, sachez que je le suis également suivant mes humeurs. Il m'arrivera très certainement de l'être lorsque je suis sympathique et amical mais à l'inverse, si je suis de mauvaise humeur, sachez vous mettre à l'abri car vos propositions ne m'intéresseront pas du tout.

borné ~ têtu ~ impulsif
Incroyablement têtu, je suis tel un âne. Je veux avoir raison en toutes circonstances. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous pouvez être sur que je trouverai un moyen de vous ranger à mes côtés, tel qu'il soit. Je ne lâcherai pas tant que je n'aurai pas le dernier mot. Même si je sais de manière certaine que j'ai tord, je restera campé sur mes positions quoi qu'il arrive, jusqu'à que les personnes opposées abandonnent ... Mais si vous avez le malheur de résister, vous pouvez être certain que vous allez vous attirer mes foudres et regretter de m'avoir défié. Méfiez-vous ! Lorsque je décide quelque chose, il faut s'armer de patience, et avoir de bons arguments pour avoir une petite chance de me faire changer d'avis. Je catalogue vite les personnes dont j'ai entendu parler. De plus, imaginez-vous avoir sur le dos un homme qui n'arrêtera pas de vous importunez à tous moments ? Un cauchemar, n'est-ce pas ? Et encore, vous n'avez rien vu. Si je décide d'avoir une idée en tête, je ne m’obstinerai pas à l'enlever. Au contraire, je la garderai dans ma tête jusqu'à ce que j'ai trouvé son but. Têtu ? Tout simplement borné oui. Étant enfant, je ne paraissais jamais comme cela, aussi insolent et arrogant. Certes pour moi, la détermination une une qualité déterminante et non un défaut.

J'avais encore une fois rendez-vous chez le psychologue. Je le connaissais depuis quelques mois maintenant. C'est pas mon ami loin de là. C'est juste un type qui écoute les problèmes d'une cinquantaine de personnes en deux jours et qui s'intéresse vraiment sur le cas de trois personnes. J'en faisais parti, il m'avait dis que mon cas était vraiment passionnant. Ce type était un psychopathe, la première fois il m'avait vraiment fais mauvaise impression surtout que la carrure du mec balèze et costaud n'allait pas du tout avec le timbre de sa voix qui était plutôt douce et apaisante. Bref, voici un extrait de ma première entrevue avec lui.


« Parlez-moi un peu de vous, Andréa » Que je vous parle un peu de moi ? Je veux bien mais y a pas grand chose à dire sur moi et ma vie. Je m'appelle Andréa Gray-Hudson j'ai vingt cinq ans, je viens d'obtenir un post en tant que médecin à domicile dans cet endroit paumé, ma mère vient de mourir et mon penchant pour l'alcool ressurgit. « C'est pour cette raison que vous êtes venus ici. » Ouais enfin non. La dernière volonté de ma mère était que j'entre dans une cure pour me désintoxiquer. Mais sérieusement, je commence à être connu. Vous me voyez aller dans un centre de désintox' et demander à ce qu'on me dessaoule ? Non non, ça ne marche pas comme ça avec moi. J'ai mes principes et puis, je suis pas non plus alcoolo h vingt-quatre, faut pas déconner. « Pourtant votre sœur nous a dis que .. » Non mais ma sœur c'est une pauvre conne. Faut pas écouter toutes ses salades aussi. Qu'est-ce qu'elle vous a dis exactement ? Que j'étais un baiseur ambulant, un saoulographe de première qui était pas foutu d'arrêter ? Je les connais ces histoires. Toute façon dans notre famille on est tous des cons. Y a que mon père qui tient encore la route. En fin de compte j'aimerais mieux être à la place de ma mère(...) « Non, ne dites pas ça Raphaël. Je suis sur que votre mère ne vous aurait pas laisser dire cela. » Qu'est-ce que vous en savez ? Vous les psy' vous êtes tous les même, à toujours vouloir chercher d'autres problèmes alors qu'il y en a suffisamment comme ça. C'est dingue. Ah mais pour pomper le fric des gens là, vous êtes les meilleurs. Ma mère était probablement l'unique être dans son foutu monde à m'aimer sincèrement. Mon père était jamais présent chez moi et ma sœur me haït parce que je lui en ai toujours fait baver étant gosse. Maintenant que je gagne bien ma vie, j'aurai aimé offrir de l'argent à ma famille, ma mère surtout pour qu'elle se reconstruise suite à son cancer. Ouais, elle avait un cancer .. un cancer des poumons. Je lui avais toujours dis d'arrêter de fumer, que c'était pas bon pour elle. Et pourtant, elle m'écoutait jamais, elle préférait se cacher dans son coin et cloper, cloper et encore cloper. Elle, s'était la fumette, moi la bouteille et ma soeur la boulimie. A nous trois on se formait un beau trio *rire* « Je vois. Ça a du être éprouvant pour vous toutes ses tensions qui émanaient du foyer familial. » C'est sur. Ça fait maintenant quelques mois que ma mère est partie, ouais elle est partie à l'âge de cinquante quatre ans. Vous vous rendez compte ? Elle était jeune. A côté de ça, j'ai d'autres soucis à régler : Je viens tout juste de repeindre ma maison situé dans un quartier de Lewis mais il me reste quelques meubles à installer, ma copine vient de me larguer après trois ans de relation & pour finir ds internes en chirurgie me harcèlent sexuellement. « On vous harcèle sexuellement ? » Oui ! C'est incroyable. Y a des nanas dévergondées qui m'appellent pour avoir une consultation et au final ça se termine en orgie. *silence* J'ai beaucoup de mal à calmer mes pulsions parfois. « Hum, ne rentrons pas dans les détails. Vous dites que votre petite-amie vous a quitté ? » Ouais, pour une fois que je pensais que je tenais le bon bout, je me suis encore plantée. C'est de sa faute. Elle était devenue complètement folle, une vraie teigne ! Je sentais bien que les deux derniers mois avaient été atroce pour elle parce que j'étais pas assez présent à ses côtés, je l'écoutais moins, j'étais plus aussi amoureux d'elle qu’autrefois pourtant .. Je l'aimais quand même. Elle a su que je sortais souvent le soir pour aller dans les boîtes, sans elle. Elle l'a mal pris, je le conçois mais je sais pas .. Je suis redevenu le connard que j'étais il y a dix ans. Le gars qui se prend jamais au sérieux et qui saute sur tout ce qui bouge. Et puis, elle connaissait mon penchant pour les belles femmes et les bouteilles d'alcool. C'était pas nouveau. Pourtant, elle est resté avec moi, coûte que coûte. Je sais pas trop pour quelle raison elle s'est autant attachée à moi. Pour
« Peut-être à cause de votre argent ou votre soudaine notoriété ? » Pour mon fric ? Non, à cette époque j'étais encore en bas de l'échelle, je me contentais de récurer les toilettes des restaurants pour gagner un peu d'argent. J'étais pas très connu, vous me direz, là non plus je ne le suis pas trop mais quand même .. J'arrive à concilier plusieurs choses à la fois. Mais bon, je veux plus parler de cette fille. « Parfait. Une dernière question, vous vous plaisez à Lewis ? » Je dois dire qu'au départ, je m'attendais pas à tomber dans une ville comme ça. J'ai fais mes études dans le Mississippi et j'ai été étonné qu'on m'envoie dans ce genre de lieu. C'était pas du tout ce que j'avais prévu à la base. Ca fait quoi, quatre/cinq mois que j'y suis et je m'y sens bien. Les gens sont aimables bien qu'un peu coincés. Certains me paraissent louche ; leurs sourires sonnent faux et leurs manies à toujours avoir un gazon net et bien taillé m'agacent. Mais je me plains pas. J'aime ma vie, j'aime les femmes, l'alcool et mon boulot. De quoi peut-on rêver de mieux ?