La température montait tout doucement dans cette chambre ou alors c’était moi qui devenait brulante, dès lors qu’il avait posé ses lèvres sur mon ventre chacun de ses gestes, de ses baisers et même de ses regards me faisait frissonner, soupirer aussi, j’avais envie de lui il fallait bien le dire, sa façon de faire était à la fois douce et passionnée, chaque homme avait sa propre façon d’être, certain était rapide sans être violent, d’autre fougueux en oubliant la tendresse, j’avais de la chance il avait tous ça, il était fougueux et tendre à la fois. Ma jambe remonte avec l’aide Ryan, pour lui être encore plus collé à lui je mets ma jambe autour de son bassin resserrant ainsi l’étreinte entre nous. Le léger coup de bassin qu’il me donne me fait de nouveau frissonner, je ne pouvais plus l’arrêter, ma main tentant désespérément de ne pas blesser mon amant de la nuit sous chaque frisson. Je glisse d’ailleurs mes ongles le long de son dos appuyant légèrement sans lui faire de mal. Lorsque son visage s’approche du mien, que ma poitrine frôle son torse, que nos lèvres se touchent presque, je me demande qui c’est sentit le plus privés de baisers, je crois que finalement je me suis prise à mon propre piège, embrassant le plus langoureusement possible mon partenaire, le plus longtemps possible aussi comme si je sentais ses lèvres brulantes pour la dernière fois sur les miennes. Ma main s’accroche à sa nuque lorsqu’il m’embrasse de nouveau resserrant encore un peu notre proximité. Il avait autant envie de moi que moi j’avais envie de lui je le sentais, je le voyais, chacun de ses mouvements, de ses regards, de ses baisers et même de ses sourire me le prouvés, j’en étais flatté, fière, je ne pensais à plus rien d’autre qu’à ce moment que l’on reculé pour attendre le moment fatidique ou chacun de nous deux n’étions plus du tout capable de nous retenir. Pour l’instant il était clair que la température et notre envie pouvait encore monter un petit peu au moins. Même si je suis sous Ryan et que je n’ai pas beaucoup de possibilité d’action je l’embrasse ou je peux, passant de son visage que je frôle avec mes lèvres à quelques centimètre de son cou et de ses épaules, resserrant toujours plus ma jambe autour de sa taille. Ce n’est pas qu’une simple envie c’est aussi une espèce de possession, je voulais bien être à lui pour la nuit mais il devait être mien aussi, ne plus penser qu’à moi à cet instant, je ne le lâcherais pas et ce geste voulait clairement dire cela. C’est lorsque ma main caresse son dos que je l’entends me parler tout doucement au creux de mon oreille, un sourire frôla mes lèvres et je le regarde dans les yeux attentivement pendant quelques secondes. Je murmure toujours en glissant ma main dans ses cheveux puis sur sa joue. « Je suis en pleine forme…. » C’était bizarre un homme aussi prévenant… j’en avais si peu l’habitude que du coup je ne pouvais me montrer que douce et câline quand il laissait ce côté de là ressortir. Pour le remercier de cette attention je lui offre un baiser bien plus doux que les autres, ce n’est que pour lui faire plaisir aucunement pour l’excité. Lorsque je me retire de ses lèvres je lui dis. « Mais j’espère bien être épuisée après ce que l’on va faire. » Voilà ça c’est pour l’excité, je ne pouvais rester tendre que quelques secondes pas plus. La tendresse me faisait peur. Je relâche mon étreinte pour le faire languir de nouveau même si mes yeux sont remplis de désir et qu’en plus de le faire languir lui je me réserver exactement le même sort. Ma langue va jouer avec mes lèvres de mon amant, frôlant celle-ci, caressant ses lèvres quelques instants. Le jeu était loin d’être finit.

Ryan était tendre dans sa façon de m’embrasser, de me caresser et même de me regarder, il n’y avait que du désir dans ses yeux et simplement cela, ça serait mentir que de dire que c’est la première fois que ça arrive mais c’est plutôt rare que j’arrive à lire quoi que ce soit dans les yeux d’un homme quand nous étions dans un lit. Lorsque je lui annonce que je souhaite être épuisé après ce que nous allions faire je vois à son sourire et à son regard qu’il était prêt à essayé de m’épuiser, attention Ryan je suis très insatiable et m’épuiser risque de te prendre toute ton énergie jusqu'à la dernière goutte. Je le sens recommencer ses baisers et bien sûr ses lèvres et sa langue se baladent sur la zone la plus sensible de mon anatomie, pour éviter de planter trop profondément mes ongles dans la chair de mon amant j’enlève mes mains de lui agrippant ainsi le matelas d’une main et le drap de lit de l’autre tout en frissonnant de plus en plus fort. Ses baisers se font soudainement rare et je sens mon partenaire enlevé mon short je le laisse le faire parce que je sais qu’il en a envie, enlevé les vêtements d’une femme ou d’un homme étaient toujours comme un jour de noël ou surexcité on était si pressé de voir ce qui se cachait sous un beau papier cadeau. J’avais toujours cette impression et même après onze longues années de pratique sexuelle j’avais toujours l’impression que c’était la première fois. Il faut dire que chaque personne, chaque homme était différent physiquement parlant déjà et chacun d’eux réagissait différemment aussi quand mes doigts fins effleurer leurs peaux. Mon nouvel ami dépose sur moi un regard que j’ai du mal à comprendre, il m’avait nue devant lui et préférait à ce moment là fixer mes yeux, c’était tellement étrange, tellement différent mais ça n’en était pas moins agréable. Puis ses jolis yeux marrons disparurent entre mes jambes bientôt je sentirais la langue de mon colocataire se glisser en moi, s’amusant à rendre tout doucement folle, il avait glissé une main sur mon ventre pour sentir la rafale de frisson qu’il entrainait en moi. J’attrape d’ailleurs sa main pour croiser mes doigts avec les siens dans un élan de complicité que nous aurons lors de la fin de notre nuit.

C’est étrange parce que cette proximité, cette intimité je ne l’a donnais à peu de personne, j’aimais prendre du plaisir bien entendu mais je n’avais pas l’habitude de me laisser faire et me laisser aller, je préférais contrôler, là j’avais l’impression d’être totalement inactive alors que je voulais offrir autant de plaisir à mon amant que ce qu’il m’offrait à ce moment là. Je lui donne tout de même des baisers sur les doigts et contre la paume dans sa main tout cela entre deux soupires que j’ai du mal à cacher. Je le vois lever les yeux vers moi pour voir ma réaction, si ça me plait ou non et rien que cette attention me fait sourire, j’appréciais le fait qu’il se demande ce que j’en pense s’il s’y prenait bien ou non, afin de le détendre je lui fait un signe de tête pour lui dire que oui j’appréciais ce qu’il faisait.

A chaque mouvement que Ryan faisait je resserrais ma main sur la sienne, poussant des soupirs et même quelques gémissements arrêter par mon autre main, je ne voulais pas faire trop de bruit c’était le désavantage d’être dans un appartement, d’avoir des voisins et une fille qui dort à côté je ne pouvais pas faire comme je voulais ni même me lâcher comme je le souhaitais. Finalement mon partenaire s’arrête reprenant sa place sur moi, et croyez le ou non rien que de le sentir de nouveau sur moi me fait frissonner, prenant un malin plaisir à l’embrasser langoureusement et fougueusement, à jouer avec sa langue avec douceur, accrochant sa lèvre avec mes dents tendrement. Ses doigts qui continuaient de me caressait me rendait toujours folle, la chaleur de mon corps augmentait à chaque mouvement de sa part. Je lâche sa main tout doucement de la mienne et glisse mes deux mains sur son dos jusqu'à ses fesses les glissants de manière à baisser le plus possible son boxer. Bien entendu je ne pouvais pas lui enlever totalement il fallait qu’il fasse le reste du travail. Une jambe passant autour de sa taille je l’oblige à retirer sa main de mon intimité, lui offrant un baiser pendant que j’attrape de nouveau ses mains glissant de nouveau mes doigts entre les siens, je ressers mon emprise sur lui avec ma jambe et cette fois ci je le bascule de nouveau sous moi, prenant le contrôle de la situation, mes mains brulantes frôlant sa peau, son torse, avant de descendre sur le bas de son ventre et de toucher du bout des doigts son intimité. Mes lèvres passent de ses lèvres à son cou accrochant sa peau entre mes lèvres et glissant ma langue quelques instants sur quelques parcelles de sa peau nue. J’accentue mes caresses à chaque baisers donné simplement pour lui rendre le plaisir qu’il m’a donnait et aussi pour le rendre encore plus brulant qu’il n’est déjà.

Finalement mes lèvres retournent sur les siennes lui offrant un dernier baiser avant de me lever du lit totalement. « Je reviens surtout ne bouge pas hein. » Un petit sourire en coin, le même regard charmeur depuis le début, j’avais du mal à me détaché de sa peau et à me lever du lit mais il le fallait bien. Je lui fais un clin d’œil et rentre dans la salle de bain qui est relié à ma chambre, là bas j’attrape un préservatif et revient dans le lit. Et oui j’avais eu la mauvaise idée d’oublier ce petit bout de plastique une fois et je me suis retrouvée enceinte de ma fille je ne voulais pas faire la même erreur deux fois, même si ma passion et mon désir avait tendance à brouiller ma réflexion je fais beaucoup plus attention. Retombée enceinte n’était absolument pas dans mes projets bien au contraire. Je dépose donc le préservatif près de Ryan avant de reprendre là ou je me suis arrêter, reprenant ainsi mes baisers et mes caresses de plus en plus intensément. Mon but ? Le faire craquer.

Pendant que mon jeune amant placer son préservatif je le regarde faire et en profite pour lui donner des baisers contre le dos histoire qu’il se dépêche parce que j’avais très envie de lui. J’étais une femme impatiente et Ryan ne mit d’ailleurs pas beaucoup de temps avant de se remettre sur moi. La chaleur de sa peau sur la mienne me refait une nouvelle fois frissonnée, il m’embrasse avec douceur et passion, c’est cette tendresse qui me fait le plus d’effet je pense, je sens l’envie qu’il à d’en arriver au point culminant et toujours avec cette certaine douceur il finit par rentrer en moi une toute première fois, rien que le sentir si impatient me pousse à laisser échapper quelques soupirs, je m’accroche à son dos d’une main quand il commence des va et vient langoureux, j’accroche son regard à chacun de nos mouvements avec une coordination parfaite, mes lèvres brulantes s’approchent des siennes lui offrant des baisers à la fois doux et passionné. De simples petits baisers pour le rendre toujours aussi dépendant de mes lèvres, je sentais que plus je retirais mes lèvres des siennes avant qu’il n’est pu m’embrasser plus ça le rendait fou. C’est ce qui est le plus important lors d’une relation passionnelle il faut rendre fou son partenaire jusqu'à la dernière seconde, jusqu'à l’extase et jusqu'à ce qu’épuiser nous nous endormions. Ryan aurait le droit au même genre de traitement, sauf que pour lui je lui offrirais plus de tendresse que de violence. Ma respiration se fait déjà saccadé et j’ai beaucoup de mal à retenir les gémissements qui sortent de ma bouche, mes mains toujours sur le dos de mon partenaire je m’accroche à ses muscles et malheureusement pour lui il à le droit de sentir mes ongles se plantaient plutôt franchement dans sa peau. J’espère ne pas lui avoir fait mal mais j’avoue que pour l’instant je n’y pense pas vraiment je suis bien trop concentrer sur nous, sur ce qu’il se passe, sur nos mouvements, sur nos baisers, sur le plaisir que je ressentais à chacun de ses mouvements franc et sur de lui. Ma jambe entoura de nouveau le corps de mon partenaire, je le place au niveau de ses fesses resserrant ainsi notre proximité le collant bien plus à moi qu’avant.

Bientôt le jeune homme me relève légèrement comme si je ne pesais rien, il laisse glisser sa main sur mon corps, sur ma poitrine, puis il glisse sa langue sur mon corps déjà bien brulant, rien qu’au contact de sa langue j’eus un nouveau soupire, glissant ainsi une de mes mains dans ses cheveux l’autre toujours accroché à son dos. J’aime beaucoup son regard sur moi, ce regard qui me contemple, ce n’est pas un regard rempli seulement d’envie non, il n’y a pas que ça à l’intérieur je vois qu’il aime me regarder, je lui plais, ce n’est pas ma réputation qui lui plait mais bien la jeune femme qu’il a en ce moment dans ses bras et cela me fait plaisir. Je glisse mes lèvres sur les siennes lui donnant tout d’abord un baiser des plus chastes avant de mettre de la passion et de l’envie entre chaque mouvement de lèvre. Ses va et vient se font de plus en plus rapide faisant monter ainsi le plaisir, j’aimerais tellement pouvoir oublier tous ce qui est dans ma tête lui montrant combien j’aimais ce qu’il me faisait, lui montrant en laissant mon corps et ma voix parlaient mais je ne peux pas… pas avec ma fille juste à côté, je me retiens donc, étouffant dans son cou quelques gémissements les plus prononcés. Prenant de nouveau le contrôle de la situation je bascule son corps sous le mien en restant toujours à cheval sur lui, continuant les mouvements mais en ralentissant le rythme pour le faire patienter encore et encore. Je prends ses deux mains dans les miennes croisant de nouveau ses doigts avec les miens, remontant ses deux bras au dessus de sa tête le privant ainsi de mes courbes et me privant moi aussi de caresses. Je passe ma langue sur ses lèvres de manière provocante avant de descendre mes baisers dans son cou et sur ses épaules. Ralentissant le rythme puis l’accélérant, je fais ça plusieurs fois lui laissant le temps de s’habitué à mes coups de bassins à la fois doux et passionné. Je continue tout de même à lui offrir mes lèvres pour ne pas le laisser sans rien, je l’embrasse plusieurs fois et colle ensuite ma joue contre la sienne laissant échappé un souffle brulant au creux de son oreille. Ma respiration était rapide, mon cœur battait tout aussi vite dans ma poitrine.

Les douces mains de mon amant s’accroche à ma cuisse pour la tenir fermement sur ses fesses serrant encore plus la proximité que nous avions et lui laissant encore plus de champ d’action. En plus de ça j’avais la magnifique qualité d’être une femme plutôt souple ainsi je remontais mon pied sensuellement sur une partie de son dos la caressant sensuellement en même temps de nos va et viens. Je voyais que lui aussi se retenait de criait ou de gémir de plaisir aussi fort qu’il en avait envie, je le sentais serrer les dents, je voyais que ça le frustrait légèrement mais malheureusement je ne pouvais faire autrement, un bébé de six mois se réveille très vite et même avec des murs très épais elle entendrait nos cris. Mes ongles descendent sur son dos en le griffant tout doucement, il aura surement demain quelques traces mais rien de bien important ça partira très vite. Je souris en le voyant s’accrocher au lit pour mettre des coups de reins bien plus vigoureux, je le laisse faire fermant les yeux quelques instants pour profiter au maximum du plaisir et de ce moment qu’il ne se reproduira surement jamais. C’est ainsi que l’on vit en profitant au maximum de tous les bons moments qui arrivent dans nos vies. Ces caresses se faisaient tendre depuis le début mais je n’en avais pas encore l’habitude et même sous mes baisers il continue de caresser ma joue avec tendresse, c’est d’ailleurs pour cela que je pose ma main sur la sienne afin d’entretenir cette tendresse qu’il m’offrait. Lorsque je sentais que c’était bien trop dur de garder pour lui ses gémissements ou ses râles de plaisir je lui offrais mes lèvres ou mon cou pour qu’il puisse se faire plaisir tout en étouffant le bruit.

Bientôt mon caractère dominateur revient à la charge, je souhaitais faire mon petit effet aussi après tout je n’avais pas envie d’être passive, j’étais pour le plaisir partagé et je voulais donner un peu de mon expérience à ce jeune homme qui en savait déjà beaucoup. J’aimais le fait qu’il puisse se rendre docile même si cinq minutes plus tôt il avait le contrôle sur tout mon corps et mon être. J’aimais le fait qu’il puisse me laisser faire, j’avoue que je ne lui laisser pas vraiment le choix mais parfois je passais plus de temps à tourner dans le lit avec mon partenaire qu’à autre chose. Ou parfois quand l’homme avait assez de poids sur moi je me laissais faire, je devenais docile sans pour autant être soumise ou passive, ça non c’était impossible pour moi. Ses caresses sur mon visage me rende bien plus câline et bien plus douce dans mes mouvements, je veux lui laisser le temps de profiter, son pouce caressant mes lèvres me fait frissonner tout doucement, ma langue s’amusant à titillé son doigt avec légèreté, je lui embrasse ensuite le doigt presque en lui frôlant. A chaque mouvement un peu plus poussé je sens sa main se resserrer sur une de mes fesses, je le laisse faire profitant tout doucement de ses premiers mots lâchés pendant le plaisir… Des mots qui me montrait à quel point ce que je faisais lui plaisais et le rendait fou encore plus que pendant les préliminaires ou je le caressais aussi intensément que possible. Mes doigts profitant pendant l’acte de se frôler un chemin sur son torse, glissant sur son ventre puis remontant encore et encore à chaque mouvement plus saccadé, plus intense, mes ongles glissants sur son ventre remontant jusqu'à ses bras. Demain il aura mes traces sur tout le corps si je continuais ainsi.

A chaque fois que mon amant tente vainement de se relever je sens qu’il ne va pas tarder à reprendre le dessus non pas que ça me gêne mais je voulais absolument me montrait résistante, de tel façon qu’il n’est plus le choix que de laisser faire soit son envie et sa passion en me basculant plutôt fougueusement soit en me laissant faire chose que je sentais impossible au vue du nombre de fois que je lui repousse le torse pour qu’il se rallonge sur le lit. Je li donne un baiser en le voyant s’arrêter enfin, je vois qu’il est prêt à se soumettre à moi au vue de son sourire des plus coquins. Je sens soudainement une de ses mains frappé doucement ma fesse droite, puis une seconde légèrement plus forte, il tentait de m’énervait et de me titiller eh bien il fallait le dire. Je m’approche de son oreille cessant d’un seul cou mes va et vient nous privant tous les deux de cette danse magique, je ne me retire pas de lui pourtant. Je viens simplement lui murmurer à son oreille. « Mmmh si tu continue à faire ça avec tes mains je te promets que je t’attacherais au lit. » Accrochant le lobe de son oreille je me relève de son torse pour reprendre mon déhanché sensuellement reprenant donc là ou je m’étais soudainement arrêter. Je plaisantais bien entendu ses gestes ne me déplaisaient absolument pas sinon je lui aurais dis étant une femme franche je ne me serais pas gêné. Regardant toujours mon amant avec cette lueur de désir et de passion dans les yeux je reprends ses mains et les glisses sur mes hanches pour qu’il puisse me touchait quand même.

Je suis parfois trop impulsive, c’est une habitude chez moi je ne peux pas me refaire je suis bien trop âgée pour changer de caractère. Aussi lorsque j’annonce à mon amant que je l’attacherais au lit s’il continuait je ne m’attendais absolument pas à ce qu’il le croit et que ça lui enlève l’envie de continuer. Il faut bien dire que Ryan ne me connait pas, ne connait pas vraiment la personne que je suis, la provocatrice, la séductrice mais aussi la femme avec un humour étrange que peu comprenne vraiment. Je le sens à sa façon de faire et de me regarder qu’il se pose des questions, il se demande si je simule ? Je ne simule jamais je ne m’en donne pas la peine c’est peut être méchant et pas agréable pour le partenaire mais quand je n’ai pas de plaisir je ne vais pas dire le contraire. Avec Ryan j’en ai et je tente vainement de lui montrer tout en gardant le contrôle de mes émotions. Oui c’est mon défaut j’ai besoin de tout contrôler tout garder en moi. Contrôler mes émotions c’est important pour moi, depuis toujours je suis ainsi si je ne contrôle rien je deviens changeante passant des rires aux cris en moins de temps qu’il faut pour dire ouf.

Lorsque je sens Ryan se rapprochait de nouveau de moi je n’oppose même pas d’opposition, je le laisse coller son torse contre ma poitrine, le sentir de nouveau contre moi me refait frissonné légèrement. Je continuais mes mouvements tout en le regardant dans les yeux, sa main se positionnant sur mon cou puis il m’embrasse, ses baisers me manquaient tous comme la proximité de nos deux corps. Je passe ma main sur sa joue, frôlant celle-ci du bout de mes doigts en prolongeant ce baiser intensément et en me collant le plus possible contre son torse. Reprenant soudainement mon souffle juste après ce baiser je lui souris pour lui montrer que j’aimais le sentir contre moi, mes lèvres passant sur les siennes puis sur son cou tout en soupirant légèrement plus fort quand il recommence ses mouvements de bassins avec les miens. Pour donner une intensité bien plus forte à notre ébat je reprends sa main dans la mienne ainsi je peux lui resserrais quand bon me semble gardant un contact sans cesse avec lui. Lorsqu’il ferme les yeux j’approche mon visage du sien et lui donne deux baisers sur les paupières tout doucement en contraste avec les mouvements qui s’accélèrent de plus en plus. Finalement je suis aussi dépendante de ses lèvres puisque je l’embrasse de nouveau étouffant un gémissement entre ses lèvres, j’accroche ma seconde main dans son dos puis je la remonte sur sa nuque glissant quelques instants ma main dans ses cheveux puis je la laisse redescendre sur sa nuque la frôlant du bout des doigts. Je mélangé ainsi séduction et tendresse. La passion reprend de nouveau le dessus, la température monte d’un degré de plus, mon cœur battant de plus en plus vite, ma respiration est de plus en plus saccadé, mon souffle se fait de plus en plus brulant, souffle qui s’écrase contre les lèvres de mon amant au vue de nos visages aussi rapprochés. A chaque mouvement mes lèvres frôlent les siennes doucement.

J’avais envie de me faire pardonner par ce jeune homme, je voudrais qu’il prenne plaisir à être avec moi, prenne plaisir sans réfléchir et se poser des questions sur moi. C’est donc pour cela que je me bascule sur le lit sans dénouer notre lien et le tire en même temps sur moi lui offrant ainsi le dessus de notre intimité. Ma main toujours lié à la sienne je le regarde tel manière qu’il comprenne bien « Je te laisse le dessus envoie moi au septième ciel et n’oublie pas de me rejoindre. » Mon autre main restant sur sa nuque je l’oblige à s’approcher de moi pour que je l’embrasse avec douceur puis avec tendresse et envie. Ma jambe remontant sur ses fesses pour qu’il reprenne le mouvement au rythme qu’il le veut. Espérant secrètement qu’il n’hésite pas une seconde pour nous faire monter rapidement. Je l’avais dis je suis une femme changeante et contradictoire mais j’aime ça. Cela donne un peu de couleur à la vie en général ne sachant jamais si aujourd’hui c’est blanc ou noir.

Rapidement et simplement en changeant de position je sens bien que mon partenaire se sent mieux et se sent bien plus libre de ses mouvements ainsi, je le laisse donc faire tous ce dont il a envie avec mon corps, je reste docile mais toujours pas inactive, au début je l’embrasse, je caresse son dos, ressers mon pied sur lui pour qu’il continue ses mouvements plus rapidement, plus fougueux, il était vif cela était dû à sa jeunesse mais j’aimais ça. Si au début je gardais un contrôle permanent sur mon corps et sur mes cris une fois les mouvements de plus en plus vif et profond, une fois que nous grimpions ensemble dans un océan de béatitude je ne retiens plus mes gémissements qui commence à se faire légèrement fort, j’attrape le coussin près de moi pour étouffé un cri, un léger cri quand même mais un cri quand même, tentant vainement de garder en moi toute cette explosion je n’arrive qu’à me donner encore plus d’envie, j’avais envie de pouvoir me sentir libre de mes mouvements et mes paroles ou plutôt de mes bruits, je ne voulais pas non plus que les voisins – aussi malade soit il – appel la police pour tapage nocturne, ils en seraient parfaitement capable au vue de nos relations plutôt conflictuelle. Bref ce n’est pas le moment pour parler de ça. Je sens donc que je vais arriver au point culminant, à l’abandon total des barrières et des masques, j’allais laisser entrevoir une femme plus calme et plus sereine. A chaque va et vient plus fougueux, à chaque fois que sa main se serre contre ma jambe et entre chaque baiser le coussin reprend sa place sur ma tête étouffant pleinement le plaisir que je prenais lors de notre nuit. Lorsque je lève le coussin de mon visage je sens que mon partenaire ne va pas tarder à craquer il avait déjà dû se contrôler avant pour ne pas terminer avant moi, je sens aussi qu’il veut vérifié que je suis bien près de lui et qu’il peut se relâcher, qu’il peut s’abandonné dans mes bras que je suis juste à côté que je ferais surement de même, en même temps. C’est d’ailleurs exactement au même moment que nous atteignions le septième ciel. Bien entendu étouffant un dernier cri je retire ce coussin de mon joli visage et lui offre un dernier soupire avant d’accepter ce baiser doux et d’un calme apparent. La passion disparait petit à petit laissant place à un calme et à la tendresse. Bientôt mon partenaire reprend sa place près de moi, je reste sur le dos quelques instants le temps de reprendre mon souffle, mon cœur battant toujours à une vitesse affolante. Je me mets ensuite sur le côté droit pour ouvrir le petit réfrigérateur que je me suis installé dans ma chambre, je prends une bouteille d’eau et l’offre à mon amant de la nuit avant d’en prendre une pour moi aussi. Après autant d’effort j’avais toujours besoin de boire beaucoup. Après avoir bu je me remets dans le lit complètement toujours légèrement essoufflé je sens une main sur mon corps, je m’allonge contre son torse comme je l’avais fait au début. Quelques frissons parcourent encore mon dos en sentant ses caresses. Je lui souris avant de dire. « Excuse moi je suis toujours très sensible juste après. » Je passe la main dans mes propres cheveux tentant vainement de les remettre en place pour ne pas être monstrueuse à regarder.

Est-ce que je regrettais ce qu’il c’était passé cette nuit ? Pas du tout, je m’étais bien amusée, j’avais pris beaucoup de plaisir avec Ryan donc non je ne regrettais absolument pas notre petit dérapage, il ne nous aura pas fallu grand-chose pour craquer, un baiser et une caresse légère sur une joue, un peu de peau qui se frôle, un regard ou deux puis un baiser, doux puis passionné et très vite nous étions en train de dérapé. Mon partenaire était passé par diverses émotions que j’avais tout de suite ressenties à travers ses caresses et ses baisers. Toujours essoufflé allongé près de mon amant de la nuit je reprends petit à petit un état normal, essayant tant bien que mal que mon cœur se calme tout doucement pour éviter un joli arrêt cardiaque. Mon esprit divague tout doucement, je réfléchis un peu à ce qu’il venait de ce passé, je n’avais jamais vue Ryan comme un amant potentiel, certes c’est un très beau jeune homme mais je ne l’avais pas accueillit chez moi avec ce genre d’intention, je me demandais soudainement ce qu’il devait penser de moi maintenant. Je ne voudrais pas qu’il croit que je veux le faire payer de cette manière… en nature, ce n’est absolument pas mon genre. J’avais décidé de couché avec lui parce que j’en avais envie et ça s’arrêté là, on reprendra par la suite tranquillement notre petite vie comme avant, en colocataire. Bien entendu l’attirance qu’il y avait entre nous mettra une légère barrière mais finalement peut importe si nous dérapions de temps en temps non ? Nous sommes deux adultes consentant peut importe ce qu’il se passe finalement tant que l’un comme l’autre ne voulons rien de sérieux. Là n’était pas la question demain matin, ou plutôt tout à l’heure – nous verrons comment ça se passera, si nous sommes mal à l’aise ou non. Allongé contre lui dans ses bras je lui souris en l’entendant dire que nous n’avions pas réveillé ma fille, c’est vrai que nous avions tous fait pour nous contenir, retenant gémissements, cris et même râle, certes c’était loin d’être le plus agréable et que c’est toujours mieux de laissé ses envies sortir mais nous n’avions pas vraiment le choix c’était soit ça soit je devais tout arrêter pour m’occuper de ma fille en pleure, se couper en pleine action n’était pas vraiment la meilleure des idées. Une fois que nous étions couché je sens la main de mon colocataire glisser sur ma peau, des frissons parcourent mon corps en le sentant faire, je lui accorde un sourire en lui disant gentiment que juste après j’étais encore plus sensible. Après ça je démêle du mieux que je peux mes cheveux avec l’aide de Ryan. Juste après ça je ferme les yeux pour profiter encore du moment, j’entends mon colocataire me dire que nous pouvions dormir, je lui offre seulement un signe de la tête, j’éteins docilement les lumières mais je ne dors pas, mes yeux s’ouvrent de nouveau et je fixe un point invisible sur le mur. J’attends donc patiemment dans le lit que mon amant de la nuit s’endorme profondément avant de me lever aussi doucement que possible du lit.

Je reprends donc mes vêtements éparpillé sur le sol, passant ma chemise ainsi que mon short je retourne dans mon salon. Ce n’était absolument pas contre lui mais j’avais beaucoup de mal à dormir dans les bras d’un homme, je me sentais toujours très affaibli en dormant et je ne souhaitais pas qu’il voit de nouveau mes faiblesses de peur de souffrir encore. De plus je n’avais absolument plus sommeil, une fois là bas d’ailleurs j’allume la télévision plutôt en fond sonore qu’autre chose, sans non plus être trop forte, puis je m’installe tranquillement devant celle-ci, une cigarette s’infiltra entre mes lèvres puis je l’allume, de mon autre main se trouvé ma seconde drogue – le café -. Je ne dormirais plus maintenant il tait bien trop tard en plus j’avais dormis quelques heures plus tôt et à cause de cela j’avais dormis pour la nuit entière. Demain je ne serais même pas fatigué. Je me lève soudainement du canapé, ouvrant la fenêtre puis je me rassois couvrant mes jambes nue d’une petite couverture fine. Je regarde une émission idiote mais ça m’est égal j’avais juste envie de fumer.

Le reste de la nuit et la matinée passera plutôt rapidement, Ryan dormait toujours alors je vaque à mes occupations, rangeant un peu ma maison comme une véritable petite ménagère, m’occupant de ma petite princesse, midi allait sonner, la baby-sitter est revenue chercher ma fille comme tous les jours je me décide finalement à aller réveiller le jeune homme qui dormait profondément dans mon lit. Vêtu d’une robe turquoise, maquillé et coiffé je rentre tout doucement dans la chambre sans faire de bruit et m’assoit sur le rebord du lit, comment réveillé un homme qui dort ? J’en avais pas l’habitude du moins je n’avais pas l’habitude d’être douce le matin avec n’importe qui, je fini par touché ses cheveux puis sa joue. D’une voix douce je fini par l’appelé. « Ryan… » Premier coup rien du tout. Descendant donc mes doigts le long de sa nuque pour le réveillé je l’appel une seconde fois. « Ryan réveil toi. C’est l’heure. » Je souris parce que c’était une vraie marmotte décidemment. Je passe un bras de chaque côté de son corps puis lui donne un baiser sur la joue.

Je n’aimais pas dormir, le temps que je passais dans un lit était un véritable calvaire pour moi, la nuit était pour moi faite pour faire la fête, sortir, profiter à fond, la journée était bien trop courte, souvent je n’avais pas assez d’une journée entière pour vivre ma vie normalement. Le sommeil est une perte de temps, s’allonger dans un lit froid, fermer les yeux pour ruminer les problèmes que nous avions la journée. C’était idiot mais à la fois horriblement nécessaire, lorsque Angela m’empêche de dormir de la nuit pendant une petite semaine je suis en manque de sommeil et de drogue aussi donc tant qu’a faire je fais tous pour dormir ne serait ce que quelques heures voir beaucoup moins. C’est bien pour cela que cette nuit là je n’avais pas dormis, j’avais pris la peine de m’endormir quelques heures avant je n’avais donc plus sommeil par la suite. Au lieu de tourner et de réveiller Ryan j’avais préférer partir et me caler devant la télévision. La matinée était passé tranquillement et le jeune homme ne se réveillait pas je le laisse dormir mais à midi je me dis qu’il faut le réveiller cette fois ci, ne sachant pas trop comment faire je caresse ses cheveux et sa nuque pour qu’il ouvre les yeux, esquissant un sourire quand je vois qu’il n’a pas envie de se réveiller, qu’il a bien du mal à ouvrir les paupières, le baiser sur la joue le fait finalement se réveiller. Je me relève du lit quand je le vois se réveillé enfin. « Hum… réveillé depuis longtemps ? Je n’ai pas dormi, j’ai sagement attendu que tu t’endormes profondément avant de me lever entièrement, je suis resté dans le salon. » Un sourire aux lèvres j’ouvre la fenêtre mais laisse les rideaux fermés – que j’ai fermé en sortant de la chambre pour qu’il ne se rende compte de rien – J’en profite pour ramasser quelques petites choses qui trainaient en particulier mes sous vêtements que je n’ai pas remis dans la nuit. « Et toi alors ? Tu as bien dormis ? Tu souriais quand je suis rentré tu devais faire un très beau rêve. » Je lui souris encore une fois, lui laissant ainsi comprendre que quoi qu’il soit arrivé la veille il était toujours ici chez lui et que je n’avais pas du tout envie de le mettre dehors ni même de l’envoyé sur les roses, nous nous entendions, nous étions adultes et consentant voilà ce qui était le plus important pour moi, après cette nuit rien ne changera entre nous à part peut être notre attirance mais ça c’était autre chose. Je retouche mon maquillage dans le miroir de ma coiffeuse et de là je regarde le jeune homme toujours à moitié allongé dans le lit. « Je ne savais pas trop si je devais ou non te réveiller vu qu’il est quand même midi alors je me suis que je ne risquais rien à te réveiller. » Je m’approche finalement du lit et m’assoit laissant mes jambes en dehors parce que j’avais aux pieds mes chaussures.

Comment allait se passer les relations entre Ryan et moi ? J’espérais que tout reprendrait le cours des choses, comme si de rien était, enfin peut être pas comme si de rien était mais du moins une vie normal. J’appréciais réellement cet homme, peu de personne avait le droit à une Breony sympathique, peu de personne voyait qu’en faite j’avais bien une âme au fond de ma carcasse froide et mauvaise. Oui je n’étais pas toujours mauvaise, pas toujours mais presque. Même ceux que j’appel mes amis proches n’avaient pas la chance d’entendre une femme agréable. Les seules fois ou j’étais presque aimable étaient surement lorsque je tentais de séduire un homme et ça s’arrêter là. Pourtant ce jeune homme avait le mérite d’être assez doux et assez calme pour mettre en veilleuse mon tempérament de feu. Oh je ne dis pas que Ryan pourrait me changer parce qu’il est bien trop tard pour cela mais qui sait peut être qu’il pourra m’enlever la charge avec laquelle je me déplace jour et nuit, il pourrait enlever mon masque quelques instants, peut être qu’il pourrait devenir un ami précieux, l’un des seuls qui ne tente pas de me détruire. Rare, voilà le mot qui allait caractériser la relation entre une garce et son colocataire de dix neuf ans. Alors que j’étais en train de ramasser les vêtements que nous avions éparpillés durant notre nuit je lui demandais, curieuse, le rêve qu’il était en train de faire avant que je lui brise et que je le réveille. Je souris en entendant sa réponse. « Menteur… Je le vois à tes yeux que tu mens ! En plus d’être un menteur donc tu es un charmeur. C’est intéressant. » Je n’avais pas prit cela mal bien au contraire je l’avais prit sur le ton de la plaisanterie c’est bien pour cela que le ton de ma voix était identique. Aucune moquerie là dedans juste un léger amusement soudain. Passant tranquillement devant mon miroir j’ajuste mes cheveux que j’avais relevé laissant ainsi ma nuque libre, je ne sortais pas pourtant j’avais toujours ce besoin d’être prête à toute éventualité, j’aime la vie quand elle n’est pas contrôler bien sûr dans la limite du raisonnable, j’aimais les surprises ça donnait un peu de piquant dans ma vie. Evidemment il était clair qu’une apparition de ma génitrice par exemple était loin de m’enchanter et je ne trouvais aucun amusement à voir sa tête chez moi bien au contraire. Malheureusement il n’y avait pas qu’elle qui avait tendance à détruire mes journées. Peut importe aujourd’hui j’avais envie de passer une bonne journée et laisser mon cerveau de côté, ce cerveau qui a une fâcheuse tendance à me détruire tous seul, ce cerveau qui rumine les soucis et qui me demande sans cesse de la cocaïne. Aujourd’hui pas de coke ni d’alcool je me suis levé avec cette envie, avec ce besoin, avec cette conviction, il n’y avait plus qu’à faire ce que je me disais, chose bien plus dur, mes convictions avaient tendance à s’écrouler sous mon désir.

Alors que je m’assois tranquillement sur le rebord du lit afin de parler avec lui je le vois se relever légèrement, déplaçant son corps près du mien, je suis soudainement curieuse de savoir ce qu’il allait bien pouvoir faire juste après cette nuit. Je le laisse toucher mes cheveux lui laissant apparaître un nouveau sourire, quand sa main touche mon visage j’applique une main sur la sienne et lorsque ses lèvres frôlent les miennes avant de m’offrir un baiser franc je lui rends ce qu’il m’offre passant quelques instants une main dans ses cheveux. Il brise notre lien je me lève du lit doucement, souriant en l’entendant dire qu’il doit se lever. « Je te laisse doucher je vais dans la cuisine moi. » Je me penche tout de même, posant un doigt sous son menton et lui offrant un dernier baiser, un baiser très léger, en guise de dernier baisé pour clore notre journée et notre nuit. Est-ce qu’un jour nous auront une autre nuit comme celle-ci ? Peut être bien ou peut être pas qui sait ce que la vie réserve. « Je prépare à manger ça te tente de déjeuner avec moi ? Ou tu vas manger dehors ? » Rare était les fois ou je cuisinais et ou je mangeais ici, je cuisinais très bien simplement je trouvais cela trop cliché, une femme au fourneau dans une maison, la femme au foyer, tous ce que je déteste.

J’abandonne très vite le jeune homme dans la chambre pour qu’il puisse prendre sa douche tranquillement, en attendant je passe dans la cuisine, regardant quelques fois mon portable qui ne cessait de sonner, je cuisine quelque chose de rapide, quelque chose de simple, je n’avais pas envie de rester des heures derrière les fourneaux, je mets donc la table tout en regardant dehors de temps à autre, regardant le temps qu’il faisait. Qu’est ce que j’allais bien pouvoir faire aujourd’hui ? J’avais besoin de sortir comme tous les jours, est ce que je sortirais ce soir, surement, depuis mon retour à Lewis je ne passais pas une soirée sans sortir une seule fois, je sortais tous les jours, toutes les nuits, de plus en plus souvent aujourd’hui. A croire que j’avais besoin de ça pour vivre, à croire que sans sortir je ne me sentais pas libre, c’était vrai, je me sentais bloqué dans une vie dont je n’avais déjà plus envie, j’en souffrirais surement un jour ou l’autre alors autant abandonné ma vie quelques heures pour penser à moi et seulement à moi. Le pire dans tous cela ? Après avoir passé des années avec ma génitrice qui m’en faisait bavé, qui m’enfermait dans une vie que je n’aimais pas j’avais fait l’erreur de m’enfermer une seconde fois dans une vie que je n’appréciais pas. Vivre normalement c’était inconcevable pour la femme que j’étais, oui inconcevable était le mot, tous ceux qui avaient le bonheur ou plutôt le malheur de me connaître savaient que ma vie était faite pour briller, argent, drogue, hommes, voilà ma vie, voilà ce dont j’avais besoin pour être presque heureuse. Oui presque parce qu’il était clair que je ne le serais jamais entièrement, jamais au grand jamais je pourrais rire, sourire à croire que mon état de malheureuse permanente avait forgé ce caractère de garce et que je ne voulais plus jamais m’en débarrassé. Étrange non ? En faite pas tellement je n’avais pas envie du tout de changer, je ne changerais jamais j’étais ainsi et je le serais toujours, pourquoi devenir plus gentille, plus gracieuse, plus agréable, cet état de gentillesse me détruirais bien trop vite et je préférais vivre en étant détesté plutôt que survivre en étant une femme des plus gentilles. A croire qu’être une garce était dans mon état d’esprit et de famille surtout.

J’attrape la poêle et sert Ryan, je ne mange pas beaucoup moi, je n’ai pas beaucoup d’appétit en ce moment, je ne faisais pas attention à mon poids comme toutes les femmes normalement constitué j’avais toujours eu une morphologie qui me permettait de manger comme quatre et de ne pas prendre un seul kilo. Beaucoup devait vouloir mon secret mais en faite je n’en avais pas vraiment. J’attrape un peu d’eau et profite d’être seule pour prendre aussi mon sac et surtout mon portefeuille, je compte mes billets avant d’entendre que Ryan était là, je range toute la liasse au fond du sac et me relève de ma chaise. Cet argent allait servir tôt ou tard pour ma coke, l’homme qui me fournissais ne pouvait pas me faire crédit à chaque fois qu’il me voyait il finirait par me menacer un jour ou l’autre alors autant faire attention. Un jour, très bientôt surement, je n’allais plus avoir besoin de compter tous cet argent, un jour je serais libre de prendre tous ce que je souhaitais. « Hum… je t’avais pas entendu rentrer. » Un sourire légèrement gênée se dessine doucement sur mes lèvres avant que je relève la tête et que je lui fasse signe de la main pour qu’il prenne place à table. « J’espère que tu as faim, je ne suis pas la meilleure cuisinière du monde mais je me débrouille ». Je me rassois ensuite à ma place, dans mon assiette une simple salade, un plat plus conséquent dans l’assiette de mon colocataire, il était jeune, c’était un homme, il avait besoin de force.

La religion voilà un sujet plutôt amusant pour moi, la religion est quelque chose auquel je ne comprends pas, loin de moi l’idée de remercier un dieu pour mon repas ou pour ma maison après tout si j’ai de quoi manger chaque jour ce n’est que grâce à mon travail et à personne d’autre. Je ne crois pas en dieu, je ne crois pas en quelqu’un plus puissant que moi, le dieu unique, le dieu aimant, connerie voilà ce que c’est. Bien entendu je laisse aux autres le soin d’aimer et d’idolâtrer quelqu’un mais il ne faut pas tenter de me prêcher la bonne parole sous peine de recevoir critique et rire au nez. Je regarde mon jeune colocataire faire une prière avant de manger, c’est rare de voir ce genre de chose, je n’ai jamais appris cela avec ma génitrice, un léger sourire s’affiche sur mes lèvres, non aucune moquerie, c’était plutôt un sourire tendre, un sourire qu’une sœur pourrait faire à un frère. Étrange quand même comme je pouvais changer d’une minute à l’autre bien sûr après ce qu’il y avait eu entre nous j’étais loin de considérer Ryan comme mon frère loin de là mais… enfin c’était compliqué dans ma tête, j’étais compliqué comme femme il ne fallait pas tenter vainement de suivre mes raisonnements incompréhensible sous peine d’avoir une véritable migraine. Je suis une femme difficile à suivre pour la plupart des personnes, peu pouvait comprendre mon fonctionnement, peu arriver à me déchiffrer, au fond de moi quand on cherchait bien j’étais quelqu’un de plutôt gentil, parfois cela m’arrivé, bon c’était rare fallait bien le dire mais je pouvais très bien être adorable quand on s’y prenait bien. Ma carapace de mauvaise femme ne me servait que pour éviter la souffrance causée par les autres sur mon petit être très fragile. Bref après être sorti de mes pensées je regarde le coup de fourchette que Ryan a, il mange bien, il avait l’air d’avoir très faim, heureusement que je ne mange pas tous ça sinon je serais énorme, j’en profite pour manger tranquillement ma salade sans discuter, c’est mon moment tranquille sans parler, chacun ses petits tics moi j’aimais manger dans le silence, j’avais de la chance mon colocataire était loin d’être un grand bavard c’était parfait pour moi. Dégustant ma salade verte en réfléchissant à plein de chose je sors de mes pensées seulement quand le jeune homme me donne un verre de jus d’orange, je le remercie de la tête et replonge ma tête dans la salade. Plus tard quand nous avions tout deux finit j’allais débarrassé mais il me prend de court et le fait, je lui souris pour le remercier, il n’est pas obligé de le faire, certes il vit sous mon toit mais je ne l’ai pas fait venir pour qu’il exécute toutes les tâches ménagères. Finalement après que le lave vaisselle soit rempli il me pose une question plutôt délicate... Est-ce que j’ai toujours vécu à Lewis… Ben oui malheureusement. Prenant une cigarette dans mon paquet je soupire perdant petit à petit mon sourire. « Eh oui… j’ai toujours vécu dans cette misérable ville… Que dis je… misérable village pas ville… » Ah oui je déteste cet endroit malheureusement j’y reviens sans arrêt. « Oh je ne me plains pas je n’ai pas que des ennemis ici, j’ai rencontré des personnes… euh comment dire ça… formidable non ce n’est pas vraiment le mot disons que j’ai rencontré des gens semblables à moi et avec qui je m’entends. » Le mot m’entendre me fait légèrement sourire, quand on voit les amis que j’ai on se demande si j’ai vraiment compris le sens du mot amitié. Quand on voit ce que communément les gens normaux appellent un meilleur ami on peut prendre peur… Maël était ce que l’on peut appeler un meilleur ami pour moi, un meilleur ami destructeur qui avait un caractère similaire au mien. On ne s’entendait pas, on se ressemblait c’était pire que tout ça. Alors oui je regrette de vivre à Lewis mais certaines personnes je ne regrette pas de les connaitre. Quand je disais que j’étais bizarre.