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 Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth]

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MessageSujet: Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth]   Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth] Icon_minitimeJeu 3 Mar - 7:21




« GARETH & CHARLIE »




Tu te souviens ?


CRÉDIT - CSS



Je sortis de ma maison rapidement. Livre, feuilles et sac en main. Je montais tout aussi rapidement dans la voiture. Avant de démarrer et de rejoindre le centre-ville pour aller à la bibliothèque. Il était déjà neuf heures du matin et d'ordinaire à cette heure là je suis déjà sur une table assise en train de chercher des livres, de prendre des notes pour écrire enfin un article parfait. Dans lequel s'exposer une interprétation parfaite de chaque article et du moment, de l'époque étudier et surtout du fait historique. Rien n'est universelle dans l'histoire. On a tous sa mission des choses sur les faits historique. Certes il y a une part commune mais chacun y fait ça propre interprétation. Et c'est ce qui était intéressant démontrer que son point de vue est bon. Être convaincant pour que les gens croient en vous et en vos dires. J'arrivais à la bibliothèque, je me garais et filer droit à l'intérieure. Toute ma matinée ce déroula dans la recherche de livre. J'avais mon coin réservé. Et cette bibliothèque était rempli de ressource intéressante. Forcément j'accompagnais tout ça non seulement de connaissance personnel et ensuite de mes propres bouquins que j'avais acheté. En ce moment j'étais en difficulté. Je travaillais sur des textes écris dans une des rares langues que je ne comprenais pas. C'était ni en latin, ni en grecque, ni en hébreux. Et je n'arrivais jamais a en faire une traduction comme il se devait. J'étais dans la panade. Mais vue comme je me connaissais j'allais trouver une solution. Et évidemment je ne passerais pas à côté d'apprendre une nouvelle langue. La matinée passa et je pris vite fait un sandwich avant de repartir dans le travail. L'après-midi se déroula de même. Rapide et rempli de recherche et de tout ça. J'avais la tête rempli de nouvelle connaissance. Mais j'en voulais encore plus. Il fallait absolument que je trouve une personne sachant me traduire ses textes qui me seront tellement utile. Vers dix huit heures je sortis de la bibliothèque. J'allais à la voiture. Comme toujours je le fessais. Et quel fut pas ma surprise en découvrant que j'avais un pneu de crevé. Un malin avait trouvé utile de me crever un pneu apparemment. Sans contrôler je dis pour moi-même « Si je chope le putain de salopard qui m'a fait ça il va entendre parler de moi ! ». Décidément je n'avais pas de chance. Je posais mes bouquins par terre. Et perché sur mes talons, je descendis le trottoir, ouvris mon coffre. Je poussais tout et attrapé le pneu. Sauf que je me retrouvais bien bête vue que je n'avais aucune idée de comment changer un pneu. Je jurais et pestais contre l'abruti. Je me demandais comment j'allais faire. Surtout que je ne pouvais pas me permettre trop d'effort. J'entendis des bruits de pas derrière moi. Quand je me retournais je tombais nez a nez avec Gareth, si je me souviens bien. Et il était agent de police. Je souris. Avec le pneu posais pas très stablement sur le parterre. Et je dis « Bonsoir ! ». Je lâchais sans le faire exprès le pneu qui se mis à rouler vers la route super …. Merci pour le ridicule. Et évidemment en voulant pour le rattraper je trébuchais sur mes bouquins qui était dans cette langue inconnu. Je me retrouvais sur les fesses. Merveilleux dis donc. Je levais les yeux vers Gareth rouge comme une tomate. Le pneu quant a lui avait arrêté de rouler en ce calant dans une autre voiture. J'étais trop forte.
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MessageSujet: Re: Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth]   Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth] Icon_minitimeVen 4 Mar - 5:08

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✿ le ridicule ne tue pas... heureusement


Six heures quarante. Bordel, le temps n’avançait décidément pas ce soir. Fatigué, il était oui, particulièrement fatigué. Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi ? Hm, presque vingt-quatre heures, mais allez, courage d’ici peu il aurait fini sa journée et pourrait rentrer chez lui tranquillement, pour aller s’endormir comme une masse. Oui, oh oui, s’endormir comme une masse, le pied. Il allait sans doute dormir toute la nuit, ou plus encore. Il faudrait qu’un jour il prenne les jours de congés auxquels il avait droit… mais disons que de plus en plus, ici à Lewis, le boulot c’était la seule chose qui le faisait vivre. La seule chose qui le retenait ici, sans conteste. Il avait pour ainsi dire, perdu tous ses repères dans cette ville… sa famille, sa petite amie… il ne lui restait plus rien, si ce n’est ce job dans lequel il s’était engagé pour bien trop longtemps. Sans ça, il aurait certainement déjà repris la route pour aller loin, très loin. Plus loin que Dallas encore, peut-être à l’autre bout du pays, comme si la distance pouvait un tant soit peu effacer ce qu’il ressentait à cet instant précis. Ce qu’il ressentait ? Sans doute un grand vide, que rien ne pourrait jamais combler, c’était trop tard maintenant, il n’y avait plus rien à faire contre ça… Peut-être qu’il avait agi comme un con, sans doute qu’il avait agi comme un con et voilà ce que ça lui coûtait. Sienna le détestait sans doute, comme son idiot de mari… et son frère le méprisait comme jamais. Elle était où, l’époque où ils étaient complémentaires comme deux doigts d’une même main ?! Lointaine… et c’était sans doute de sa faute, alors qu’il avait abandonné Lewis pour se construire un soupçon de nouvelle vie, une pseudo existence dans une ville plus moderne. Qu’est ce qu’il avait à Dallas, qu’est ce qu’il avait pu avoir là bas ?! Rien de bien concret, quelques petites amies vite fait en passant… quelques connaissances, mais jamais rien de bien sérieux et de toute manière, il avait aussi abandonné Dallas pour aller faire un petit road trip. Que des conneries, franchement, il ne savait pas mener une vie normalement… il additionnait les bêtises et voilà dans quelle situation merdique il se retrouvait maintenant. Ouais, peut-être qu’il ferait mieux de tout lâcher à nouveau, pour repartir loin, très loin mais allez savoir ce qui le retenait ici… Le boulot, c’était sans doute qu’un prétexte alors qu’aujourd’hui encore, il avait été de garde pour rien. Personne n’était venu au poste, aucun incident n’était venu se manifester pour mettre un peu de piment à son job… Il avait même pu faire une petite sieste quelques heures, avant de recommencer à tourner comme un lion en cage, avec son café pour patienter. Fascinant la vie de flic à Lewis, franchement super intéressant. Au moins, à l’époque où il avait bossé à Dallas, les nuits et les journées n’avaient jamais été de tout repos, il n’avait été au poste que quelques minutes à peine, alors qu’un cambriolage était déclaré dans tel quartier de la ville, puis un accident dans l’autre. Gareth ou l’homme qui de nourrit du malheur des autres, franchement, la classe… Bâillant largement alors qu’il n’y avait que deux minutes à peine qui étaient passées sur son téléphone, il passa ses deux mains sur son visage, pour étirer ses traits fatigués et tenter de se réveiller un peu. Pour ça, rien de mieux que le café, si bien qu’encore une fois, il se leva pour aller traîner des pieds jusqu’à la machine à café, pour lui commander un de ses fameux jus de chaussette anti dodo, ou presque. Franchement, cette saloperie de machine ne savait rien faire de bien glorieux, à part un genre d’eau noire au goût amer dans laquelle il fallait rajouter une tonne de sucre pour ne pas directement aller dégobiller. Encore une fois, même Dallas brillait plus que Lewis au niveau du café, alors pourquoi il restait là bordel ?! Essayer de rattraper ses conneries… tu parles, les choses n’étaient plus comme avant de toute manière, ils étaient des adultes, plus des gamins et ça faisait sans doute toute la différence…

« Gareth, j’suis là, tu peux rentrer si tu veux. » Bénie soit-elle, cette fille. Crystal ? Carla ? Deborah ? Aucune idée, il n’avait pas encore retenu le nom de tous ses collègues mais elle… elle, c’était la fille qui avait la bonne idée d’arriver en avance, histoire de pouvoir libérer ses pauvres camarades qui ne dormaient pas de la nuit et qui, en plus, se tapaient la garde de journée. Franchement mal foutu cet emploi du temps. Rahhh, c’est par un sourire que Gareth lui répondit, se levant assez rapidement, comme subitement réveillé, pour aller chercher sa veste. « Sérieux… Arriver en avance, c’est la meilleure idée du monde. Merci… Crystal ? » Allez, autant tenter hein, au pire il tombait mal et elle arriverait en retard quand il serait de garde, histoire de se venger… Au mieux, elle arriverait peut-être encore plus en avance. « Krissy… » Merde, à côté et de peu en plus, pinçant les lèvres légèrement mal à l’aise, Gareth haussa les sourcils, tentant de chercher une réponse. Et rapidement pourtant, elle ricana se moquant sans doute de lui et de son air pas du tout à l’aise. Oui, il y avait de quoi rire, il avait sans doute une gueule horrible ce soir, alors bon, il ne lui en voulait pas… d’autant qu’il avait oublié son prénom. « Oublie, je suis pas du genre à chipoter pour ça. Rentre chez toi, tu fais peur. » Ah bah voilà qu’elle venait de confirmer ses doutes par quelques paroles bien sympathiques. Il ne se fit pourtant pas prier pour aller s’engager vers la sortie du poste de police, s’engageant dans une rue quelconque pour aller rejoindre sa chère et tendre voiture. Il avait eu la relativement mauvaise idée de la garer un peu loin du poste de police et merde, ce soir, il avait un peu la flemme de marcher… mais quand on a pas le choix, on a pas le choix hein ! Enfonçant donc ses mains dans ses poches, il se mit lentement en route, parcourant à pas lents les rues, trouvant un raccourci par là, bâillant à nouveau alors qu’il était dans une petite ruelle. Sa situation à Lewis pouvait avoir changé comme il le voulait, les rues de cette petite ville étaient les mêmes, et il les connaissait encore aujourd’hui, par cœur, malgré toutes les années depuis lesquelles il avait fuit ce coin pour aller voir si la vie était plus verte ailleurs. Après quelques instants de marche, il se retrouva à nouveau à ralentir le pas alors qu’il arrivait à hauteur d’une jeune femme visiblement occupée à farfouiller dans le coffre de sa voiture. Laissant quelques secondes passer à l’observer, il fronça légèrement les sourcils… Bordel, il était persuadé de la connaître, de dos comme ça, il avait franchement l’impression de la reconnaître… Et ce n’est que lorsqu’elle sortit la tête de son coffre qu’il la reconnut. Charlie. Ouais, c’était bien elle… et un prénom qu’il avait retenu, en plus ! Il l’avait croisée pour une affaire il n’y a pas si longtemps que ça, un sacré bout de fille, elle savait très bien râler contre des petits cons, mais elle était plutôt maladroite dans son genre. Lorsqu’elle le vit, elle le gratifia d’un franc sourire. Il allait répondre à son bonsoir par un signe de main, mais il eut à peine le temps de sortir la main de sa poche, que la situation dérailla en quelques secondes à peine. Il n’eut pas le temps de réagir autrement que par un haussement des sourcils, que la roue que la jeune femme tenait, se retrouva à l’autre bout de la ruelle, coincée sous une voiture, et que Charlie elle-même, se retrouvait par terre, le cul sur ses livres. Réprimer un ricanement s’avéra assez difficile pour l’esprit fatigué de Gareth et pourtant, il se força à ravaler cette irrépressible envie de rire. Haussant les sourcils en regardant la jeune femme qui venait de se taper la honte, il alla chercher le pneu sous la voiture, avant de s’approcher de Charlie pour lui tendre la main. « C’est dur le soir je connais ça. Besoin d’aide ? » Oui oui, Gareth savait parfois se montrer gentleman, aussi incroyable que cela puisse paraître et ce matin, bien qu’il soit fatigué, il pouvait se montrer généreux envers une pauvre âme maladroite : c’est aussi ça, le rôle d’un flic. Il savait changer les pneus en plus et ce serait franchement de la fierté bête que de refuser, nan ?
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MessageSujet: Re: Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth]   Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth] Icon_minitimeSam 5 Mar - 10:22

C'est donc en sortant de la bibliothèque que j'eus la surprise de trouver mon pneu à plat, crevé. J'accusais forcément quelqu'un de me l'avoir crevé vue que la dernière fois que j'ai vue ma voiture, donc y a quelques heures, elle allait super bien. Sauf que changer un pneu ce n'était pas du tout, mais alors pas du tout mon fort. Je fis tout de même l'effort de sortir le pneu, le poser à terre. C'était déjà pas mal. Sauf que je me m'y à réfléchir que je ne savais pas du tout mais pas du tout changer un pneu. Que d'ailleurs je n'avais jamais – enfin plus maintenant – toucher un pneu de ma vie. Super. Merci merci beaucoup à celui qui a eu la charmante idée de me crever mon cher pneu. C'est à ce moment là que je vis, un homme, que j'avais rencontrée y a pas si longtemps que ça. En générale partout où je pensais les gens ce souvenaient de moi. Que ce soit pour mon franc parlé, ma maladresse, ma curiosité. J'eus juste le temps de dire bonsoir qu'un enchaînement d'événement ce passa. La roue que je tenais se mis à rouler pour finir sa route sous une autre voiture. Et moi forcément je me retrouvais les fesses sur mes livres. J'avais honte mais je me suis rassurée en me disant que fort heureusement pour moi le ridicule ne tué pas sinon je serais déjà six pieds sous terre depuis bien longtemps. Partout où l'ouragan Charlie passée ça fessait des dégâts. Gentiment Gareth alla chercher pneu sous la voiture et en revenant il me tendis la main que je saisis avec un jolie sourire. Il me dit « C’est dur le soir je connais ça. Besoin d’aide ? » . Je baissais légèrement les yeux. Avant de l'es relevés les joues toutes rouges. Je répondis « Merci ! Disons que c'est surtout ma malchance quotidienne qui a agit ce soir ! Et même si je n'aime pas demander, j'aurais bien besoin d'aide. Un idiot m'a crevé mon pneu et je n'ai aucune idée de comment changer une roue ! Vous pouvez me poser toute questions sur l'histoire mais alors tous ce qui a pour problème voiture je n'y connais rien ! ». Je remis une de mes mèches de cheveux en place. Avant de me accroupis pour ramasser mes livres qui m'avaient servit d'amortisseur. Je me relevais doucement et posais les livres sur le haut de la voiture. Heureusement que je n'avais rien à faire ce soir. Je regardais Gareth avant de répliquer « D'ordinaire j'évite d'être si maladroite ! Mais là j'ai fais le gros lot !! ». Ça pour avoir fait le gros lot je l'ai bien fait. Je soupirais avec un sourire avant de poursuivre « Je suis vraiment désolé de vous faire faire ça ! Vous sortez du boulot ? ». Un enchaînement de parole et une question. Moi tout crachait. Fallait pas vouloir le silence avec moi, car vous êtes mal partit bavarde comme je suis. Plus je pouvais parlée plus je le fessais. Mais je savais aussi laisser les autres parler. Et oui j'étais une très bonne oreille à qui voulait se confier. J'étais assez complexe comme fille quand même en y réfléchissant. Bref j'offris un sourire à Gareth pour insister sur le fait que j'étais réellement désolée.



[désolée il est petit je ferais beaucoup mieux au prochain désolée ]
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MessageSujet: Re: Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth]   Le ridicule ne tue pas ... heureusement [Gareth] Icon_minitimeDim 13 Mar - 4:13

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✿ le ridicule ne tue pas... heureusement


Les longues journées… personne n’était sans savoir qu’elles ne finissaient jamais facilement. Visiblement, pour Gareth, c’était un peu comme ça ce soir. Pour lui, la terminer facilement cette journée, aurait été de rentrer chez lui, de sortir un plan cuisiné du congélateur, de le mettre au micro-ondes, de prendre une bière, d’aller se poser devant la télé le temps de manger, puis d’aller dormir. Mais visiblement, les choses devaient être différentes ce soir, qu’il le veuille ou non, qu’il soit fatigué ou non, qu’il doive se lever tôt demain… ou non. Enfin, ce n’était pas toujours pour lui ôter tout plaisir hein, il aimait aussi souvent parler avec certaines personnes, se rendre compte qu’il n’était pas totalement détesté à Lewis. Dans ces rencontres là, il y avait eu Rose, cette serveuse rousse, énergique, dynamique et trop curieuse sans doute… ils avaient passé plutôt une bonne soirée la dernière fois, mais depuis étrangement, c’était silence radio. Beaucoup de fois déjà, Gareth s’était imaginé que c’était sans doute à lui de reprendre contact avec la demoiselle, lui passer un coup de fil du moins. Mais à chaque fois qu’il se lançait dans la manœuvre, il découvrait rapidement qu’il n’avait pas grand-chose à dire, que sa vie n’était certainement pas fascinante et que même, il était trop crevé pour téléphoner ce soir. C’est ainsi que de jour en jour, de « non » en « non », il en était arrivé à faire durer ça depuis une semaine. Qui sait, sans doute qu’elle était déjà passée à autre chose, un baiser ça s’oublie vite, mais peut-être aussi, qu’étrangement, elle continuait d’attendre quelque chose, que s’il ne la rappelait pas, elle le détesterait probablement longtemps encore et l’enverrait chier la fois où leurs chemins devraient se croiser. Heureusement pour lui, là, ce n’était pas sur ladite sympathique Rose qu’il était tombé, mais sur la tout aussi charmante Charlie. Elle, plus encore que d’être curieuse et enjouée, elle était aussi maladroite comme pas deux et ce soir, Gareth en faisait encore une fois l’expérience, alors qu’à peine arrivé à sa hauteur, il la voyait s’étaler par terre avec un certain manque de grâce dans le mouvement. Enfin, il n’était pas critique de chute ou de ridicule, alors il n’allait rien dire et de toute manière, il était trop fatigué pour trouver une phrase ironique à servir à la demoiselle pour effacer cette gêne qui apparaissait sur son visage. Ca arrivait à tout le monde, ces jours sans… il fallait juste partir du principe qu’avec Charlie, ces jours sans étaient plus fréquents. Il l’avait finalement aidée à se relever, échangeant avec elle quelques sourires sympathiques, signe de leur bonne entente. Rapidement, bien entendu, le côté presque gentleman de Gareth eut assez tôt compris qu’il ne pouvait pas la laisser dans une telle situation pour aller dormir, si bien qu’il lui proposa en plus son aide pour cette histoire de pneu à changer. « Merci ! Disons que c'est surtout ma malchance quotidienne qui a agit ce soir ! Et même si je n'aime pas demander, j'aurais bien besoin d'aide. Un idiot m'a crevé mon pneu et je n'ai aucune idée de comment changer une roue ! Vous pouvez me poser toute questions sur l'histoire mais alors tous ce qui a pour problème voiture je n'y connais rien ! » A ces paroles, il eut un vague ricanement, il était de plus en plus habitué à la malchance quotidienne de Charlie, elle n’avait certainement pas à s’en faire de ce côté-là… c’était aussi ça qui la rendait sympathique à n’importe qui sans doute, Bridget Jones en rousse et non fumeuse… enfin ça, il n’en était même pas sûr !

« Aucun souci… ces histoires de pneus ça arrive souvent dans ce coin là. Les jeunes racailles qui s’occupent comme elles peuvent on va dire… » Oui, au centre de police, ils avaient souvent des plaintes au sujet de voitures rayées et autres histoires de pneus crevés à répétition. C’est sans doute pour ça qu’il ne garait pas, lui, sa précieuse voiture aussi près du centre de police, mais bien à quelques pâtés de maison… et jusque là, personne n’avait touché à sa fameuse impala, à son plus grand contentement. Le premier idiot qui aurait le malheur de poser un doigt mal intentionné sur cette voiture, s’en prendrait certainement une belle dans la tronche. S’accroupissant donc au sol, pourrissant à moitié son costard sans même s’en préoccuper des masses, Gareth entreprit donc de défaire le pneu crevé de la voiture de Charlie et ainsi installer la fameuse roue de secours. Quelle vie, il faudrait qu’ils inventent un système plus facile pour changer une roue, histoire que les filles puissent le faire elles-mêmes ou que l’opération soit moins crevante après une longue journée de boulot, mais soucieux de ne pas éveiller encore plus de gêne chez Charlie, Gareth fit mine de rien et entreprit son petit boulot du soir avec le sourire. Il faut dire, avec ce qu’il s’occupait de sa propre voiture, changer un pneu n’était pas une opération bien compliquée pour lui, il savait faire ça à la perfection, comme il savait déjà beaucoup de choses sur les véhicules à quatre roues… L’art de la voiture, c’était toute une chose chez lui. Alors qu’elle se relevait après s’être accroupie pour ramasser ses livres, elle prit à nouveau la parole, dans une phrase qui fit encore une fois, bien sourire Gareth. D’ordinaire elle n’était pas si maladroite ? Pourtant, il l’avait toujours connue comme ça, lui… donc bon. Il ne dit pourtant rien, occupé à bosser sur la fameuse roue de secours et aussi, encore une fois, pour ne pas remuer le couteau dans la plaie de cette pauvre Charlie. « Je suis vraiment désolé de vous faire faire ça ! Vous sortez du boulot ? » Il eut un vague haussement des épaules, avant de prendre la parole, toujours dans son occupation première. « Ouais, je sors tout juste du boulot. J’aurais préféré pouvoir m’occuper autrement, mais j’ai fait beaucoup de paperasses aujourd’hui alors vous en faites pas… un peu de travaux manuels, ça fait pas de mal. » Oui tiens, au cours de cette journée, il aurait sans doute donné n’importe quoi pour pouvoir s’occuper d’un pneu crevé et faire autre chose que des papiers et régler des dossiers en tout genre. Finissant son boulot, il s’écarta, dans un léger sourire, avant de se relever, les mains sales bien entendu. « Voilà, c’est réglé… » Après avoir observé un instant son œuvre, assez content de la rapidité avec laquelle il avait effectué tout ça, il adressa un regard à son interlocutrice. « Et vous alors, journée éprouvante c’est ça ? » Bah oui, si d’ordinaire elle n’était « pas si maladroite » et que là, elle semblait les accumuler, c’est qu’elle devait être fatiguée, non ?
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