ALIZ&MAX ♦ tu voudrais pas m'aimer ?

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coffee shop, 7:22 J'AIMERAI BIEN, JE SAIS PAS SI TU VEUX MAIS SI TU POURRAIS, UN PEU, PEUT-ÊTRE, DE TEMPS EN TEMPS, QUAND TU EN AS ENVIE, QUAND TU N'AS RIEN DE MIEUX A FAIRE, J'AVAIS PENSÉ QUE TU POURRAIS... MAIS JE N'EXIGE RIEN, JE COMPRENDRAI TRÈS BIEN QUE TU NE VEUILLES PAS, QUE TU PRÉFÈRES LAISSER ÇA A QUELQU'UN D'AUTRE, MAIS BON... TU VOUDRAIS PAS M'AIMER ?

Aujourd'hui était un jour un peu particulier pour Max, un jour qu'il attendait depuis très longtemps. LE jour de la sortie d'un nouveau jeu Pokémon. Il en avait entendu parler depuis déjà pas mal de temps, et depuis, il comptait les jours. On y était, enfin.

Il était aux alentours de six heures du matin lorsque Maximilian se leva. Bah ouais, fallait pas rater l'ouverture du magasin. Forcé par sa sœur, Caesar, Max fut contraint de passer sous la douche. L'eau n'était définitivement pas son truc, et il détestait prendre des douches. Environ deux minutes plus tard, il en sortit, approximativement propre, dents non-brossées, mais après tout, qui allait le remarquer ? Il ne prit pas le temps de manger, et enfila ses vêtements. Maximilian boutonna mal sa chemise, il avait toujours eu un problème avec ça, et enfila négligemment des chaussettes, légèrement usées par le temps. Ouais, aujourd'hui, il avait décidé de s'habiller à peu près normalement.

Alors oui, Max aurait pu prendre le bus pour se rendre en ville, ce n'était pas si compliqué que ça. Mais le prendre tout seul, sans sa sœur, ça lui faisait plutôt peur. Il opta donc pour un moyen de transport bien plus amusant, son skate board. Il était décoré de partout, et Maximilian l'adorait. Il ne le quittait à vrai dire jamais, et savoir son skate éloigné ne serait-ce que de quelques kilomètres de lui le rendait malade. Il partit donc en direction du magasin de jeux-vidéos, à la recherche de son nouveau jeu qu'il attendait tant. En arrivant, il remarqua qu'il n'était pas le seul à attendre, une dizaine de geeks devaient être là depuis déjà pas mal de temps. Max les regarda de loin, il ne préférait pas trop aller vers eux, et rester à l'écart lui semblait être la meilleure solution. Un homme vint enfin ouvrir le magasin, et Maximilian se précipita, comme tous les autres, vers le jeu qu'il convoitait depuis si longtemps. Après avoir payé à la caisse, il se décida à sortir, et, ne sachant pas vraiment s'il devait rentrer ou non, décida de se rendre au Coffee shop, et de s'acheter un café avec la monnaie que la caissière lui avait rendu. Il lui restait quatre dollars, et Max espérait que cela suffirait.

Maximilian arriva donc sur la grande place de la ville, et chercha du regard le coffee shop. Max s'y rendait souvent, mais, possédant une mémoire de poisson rouge pour tout ce qui concerne l'orientation, il se retrouvait plutôt perdu parmi tout ce monde. Le jeune homme traversa la place en skate board pour enfin arriver à l'entrée du petit magasin. Il franchit la porte, et regarda avec attention la liste des cafés, pour en trouver un à moins de quatre dollars. Max, n'était pas vraiment décidé, et c'était bientôt son tour. S'entend une présence derrière lui, il décida de céder sa place.

« Passe avant moi si tu veux. »

Le jeune homme se retourna alors pour observer du coin de l'œil la personne à qui il venait de s'adresser et resta pétrifier. Non, c'était impossible, ça ne pouvait pas être elle.

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“ Tu voudrais pas m'aimer ? „
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Les meilleurs souvenirs sont ceux qu'on essaye d'expliquer si fort, mais qu'on finit par se dire qu'au fond, il fallait seulement être là pour comprendre et c'est vrai. Parce qu'en réalité, personne ne peut vraiment nous comprendre. Personne ne peut ressentir ce qu'on ressent, parce qu'on ne voit pas la vie à travers les yeux des autres.

Bon est maintenant je faisais quoi ? Je devais avoir l’un de ses sixième sens qui existe pour se mettre dans le pétrin et pour le regretter amèrement le lendemain… Debout sur le lit je devais vraiment avoir l’air d’une idiote … Au point où j’en étais ce n’était plus très grave mais tout de même. Je n’allais pas garder cette chemise trop grande éternellement et puis … Et puis mince il fallait que je parte j’allais encore être en retard, ce qui commençait à devenir un peu trop récurrent ces derniers temps ! Si je ne voulais pas me retrouver sans boulot il fallait que je me bouge maintenant. Me bouger d’accord mais l’aide d’un prince charmant imbécile avec de gros biceps tout droit venu du monde de Walt Disney ne serait pas de refus pour me sauver de ce sale clébard qui me regardait la langue pendante et les yeux vitreux. Tiens … C’était sans doute l’une des premières fois que j’étais prête à tuer pour un prince charmant ! Mais ceci n’était pas le sujet. Mon dernier espoir ? Ce mec dont j’avais oublié le nom et qui se trouvait dans la cuisine en train de … faire quelque chose. S’il pouvait venir chercher son chien se ne serait pas de refus. L’appeler ? Oui, mais comment ? ‘’Mec avec qui j’ai couché mais dont j’ai oublié le nom’’ ? Quelque chose me dit qu’il n’apprécierait surement pas, c’était l’une de ses phrases qu’un homme dit mais qui passe beaucoup moins bien dit par une femme. Tant pis, tentons un appel au secours général, avec un peu de chance ce jeune homme se sentirait concerné … Prions pour parce qu’il fallait vraiment que j’y aille, là, tout de suite, maintenant ! « Il y a quelqu’un qui pourrait m’aider avec cette boule de poil immonde qui se trouve dans la chambre là ? ». Trois. Deux. Un. Gagné ! Les pas venant de la cuisine se rapprochaient et bientôt le propriétaire de cette chose me fit un grand sourire en virant son chien d’un coup de pied aux fesses. Bien fait pour lui !

« Désolé j’avais oublié que tu n’aimais les chiens ! » « Pas de soucis t’en fais pas ! Du moment qu’il ne m’a pas touché a le fait ! ». Je reboutonnais rapidement ma veste, attachait mes cheveux tellement vite que je doutais du temps que ca tienne et fit un sourire poli à celui qui se trouvait en face de moi et au sourire un peu trop insistant à mon gout. « C’était sympa hier, ce serait cool qu’on se revoit non ? ». Et mince ! Je fais quoi moi maintenant ? … Bon ben c’est parti pour la méthode Ali, méthode qu’il risquait grandement de ne pas apprécier à mon avis mais au point où on en était autant y aller carrément. « Ecoutes c’était cool hier soir, on s’est bien amusé et ça m’a évité une nuit dans ma voiture mais on va s’arrêter là hein ? Crois moi tu ne veux pas me connaitre plus ! » « Mais … » « Oh mais tu as vu l’heure ? Il faut vraiment que j’y ailles moi ! ». Et voilà, mes clés de voiture dans une main, mon sac dans l’autre je courrais vers la porte en prenant soin d’éviter ce chien qui m’avait presque atteint lorsque je refermais la porte derrière moi. Et un crétin de plus, un ! A bien y réfléchir j’aurais peut être du lui demander son nom histoire de pouvoir l’éviter la prochaine fois…. Trop tard !

Je m’étais préparé assez vite finalement et j’avais même le temps de passer m’acheter un café avant de partir direction … les verres sales et les ivrognes. Oui, j’adore mon métier ! Direction, The bay coffee et … une file d’attente trop longue pour le temps qui m’était imparti … Tant pis, ils m’attendraient ! La vie à Lewis, je n’avais rien connu d’autre et pourtant à bien y regarder tout le monde aurait rêvé mieux que celle-ci. La plupart des gens qui me connaissaient n’avais pas une vision très … positive de moi disons et les personnes du sexe opposé qui me parlait avait déjà généralement une idée bien précises de la soirée à suivre. Ainsi soit-il, je n’avais jamais été habituée à une ambiance de gentille de toute manière alors … Plus qu’une personne devant moi et j’y étais ! Sauf que : « Passe avant moi si tu veux. ». J’hésitais un moment avant de passer. Dans tout autre cas j’aurais poussé pour passer devant mais, aussi bizarre que cela puisse paraitre le fait qu’on me propose aussi simplement de passer devant ca paraissait … Gentil et pas égoïste ? Les gens se contentent de manière générale de prendre leur temps pour décider et de vous faire poireauter trois heures derrière eux. Non ? Un sourire s’afficha doucement sur mes lèvres, la journée ne commençaient pas si mal finalement, les gens n’étaient peut être pas tous aussi cons après tout.
« Merci ! Un cappuccino long sans sucre s’il te plait, dis-je en m’adressant au serveur. Le temps que sa commande n’arrive je me retournais vers celui qui m’avait passé et lui adressant un nouveau sourire tout en désignant le skate d’un geste de la tête : « Sympa le skate au passage ! ».

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coffee shop, 7:22 J'AIMERAI BIEN, JE SAIS PAS SI TU VEUX MAIS SI TU POURRAIS, UN PEU, PEUT-ÊTRE, DE TEMPS EN TEMPS, QUAND TU EN AS ENVIE, QUAND TU N'AS RIEN DE MIEUX A FAIRE, J'AVAIS PENSÉ QUE TU POURRAIS... MAIS JE N'EXIGE RIEN, JE COMPRENDRAI TRÈS BIEN QUE TU NE VEUILLES PAS, QUE TU PRÉFÈRES LAISSER ÇA A QUELQU'UN D'AUTRE, MAIS BON... TU VOUDRAIS PAS M'AIMER ?

C'était son portrait craché, jamais Maximilian n'aurait cru voir pareil ressemblance dans sa vie. Wonder woman était devant ses yeux, devant lui, devant Tobias Maximilian Schneider. La première héroïne de tous les temps, celle qu'il adulait depuis sa naissance, depuis qu'il avait ouvert les yeux pour la première fois, depuis son premier souffle. Non, ce n'était pas possible, c'était même totalement impossible. Maximilian se pinça, il était sûrement dans un rêve, et il allait se réveiller bientôt, mais rien ne le ramenait à la réalité. Il ne pouvait pas la quitter des yeux, il faisait tout pour, mais il n'y arrivait pas. Peut-être qu'en fait, c'était vraiment elle, Wonder woman, peut-être que c'était la première héroïne qu'il avait réellement sous les yeux. Peut-être qu'en fait, il devait y croire.

« - Merci ! Un cappuccino long sans sucre s’il te plait. »

Wow, et en plus de ça, elle avait des bracelets. Maximilian n'en croyait vraiment pas ses yeux. Les bracelets de Wonder woman, c'était un peu comme le batarang de Batman, un truc culte ! Wonder woman s'en servait pour éviter les balles, et puis ça lui donnait un côté invisible que tous les superhéros avaient. Maximilian regarda discrètement s'il ne voyait pas un lasso sur elle. Le lasso magique de Wonder Woman est supposé avoir été forgé de la ceinture magique d'Aphrodite qui a été léguée à Hippolyta, la mère de Wonder Woman, par la déesse. De ce fait, il est incassable, et il a aussi le pouvoir de faire obéir ceux qui sont encerclés. C'est un lasso vraiment cool, que tout le monde aimerait avoir avec lui. Maximilian ne l'avait pas dans sa chambre, ce lasso, mais plus il regardait Wonder woman, et plus il songeait à quitter cet endroit, et à aller acheter avec ses quatre malheureux dollars, ce lasso magique dont il rêvait depuis si longtemps. Le jeune garçon fut pris dans ses pensées lorsque la fille qu'il avait laissé passer devant lui, l'interrompit dans sa grande recherche du lasso.

« - Sympa le skate au passage ! »

Heureusement qu'il était sympa ce skate. Maximilian l'avait décoré lui même, et il en avait mis du temps. Il n'avait certainement pas envie d'en acheter un tout fait, avec un superman ou bien un spiderman imprimé sur le dessous. Non, il en voulait un bien à lui, un skate board que lui seul aurait en sa possession. Il avait décidé, un beau jour, de reproduire tous les pokémons dessus. Et il y en avait un paquet, de pokémons, au total six-cent quarante-huit. Et c'était ben ça le problème, Max avait dû se résigner à en retirer. Il avait donc gardé les trois-cent plus importants, les trois-cent gravés sur son skate et dans son cœur à tout jamais.
« - Merci, c'est.. c'est moi qui l'ai fait. » Maximilian pointa du doigt l'un des pokémons présents sur son skate. « - Là, c'est Mew, le meilleur des Pokémons. Enfin, tu dois sûrement t'en foutre, parce que les superhéros, ça aiment pas les pokémons, désolé. »

Pour une entrée en la matière, c'était plutôt bizarre, mais Max n'avait à vrai dire pas trouvé mieux. Sa spontanéité allait le tuer. Wonder woman, c'était plus le genre à être cool avec les superhéros, et pas spécialement avec les Maximilian comme lui. Alors elle, elle était comme ça aussi, il en était certain, la ressemblance n'était pas que physique, elle devait aussi être mentale. Maximilian serait bien resté la pendant des heures, mais malheureusement, la commande de Wonder woman venait d'arriver, elle allait payer, et puis Batman allait venir la chercher sur son Batarang, et puis..

« - Ta.. ta commande est prête. »

» « T'en voudrais pas toute la vie toi, des soirées comme ça ? » | César & Nemo
» PANDORA ♛ Si j'étais un joint, tu voudrais me fumer jusqu'à t'en brûler les lèvres, c'est clair

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