Célébrité : dianna agron. Âge : vingt-trois ans. Citation favorite : « J'ai le sentiment de ne pas vivre vraiment, mais seulement d'exister. Je porte en moi une sorte de nostalgie que je n'arrive pas à décrire, la nostalgie de quelque chose qui semble perdu. J'ai l'impression de m'être arrêté quelque part, d'avoir une part de moi inachevée. » Messages : 72
Sujet: past is gone forever ✿ preesle Sam 5 Fév - 15:29
“ teddy & preesle „ with the time, things changed .
Le vent faisait virevolter mes cheveux blonds bouclés, mon bonnet était prêt à s'envoler mais, je le tenais bien fort sur ma tête pour ne pas être obligée de courir dans la rue pour le rattraper. Je portais avec moi mon album de finissant du secondaire dans mon grand sac. Une veste par-dessus un tee-shirt bien normal, une paire de jean comme pantalon, des bottes qui arrivaient par-dessus mon jean foncé et mon bonnet qui allait plus ou moins bien avec la couleur de l'ensemble de mes vêtements je me dirigeais vers le lycée de Lewis. Ce lycée ou je me rappelle avoir été la fille la plus garce de la terre. Je regrette mon passage là, ma période lycéenne n'a certes pas été la meilleure pour moi. Les gens ne m'appréciaient pas puisque je n'étais pas moi-même et en fait, je n'ai jamais vraiment su pourquoi j'agissais de la sorte mais, je n'étais pas ce qu'on pouvait appeler quelqu'un d'endurable à cette époque. Mes parents n'étaient pas fiers de moi et les seules amies que j'avais n'était que des filles comme moi à l'époque mais, qui n'ont pas changés depuis la période lycéenne contrairement à moi. Je ne me rappelle même plus la raison qui m'a poussée à venir me rappeler les "bons" souvenirs de l'époque mais j'en ai eu envie. Peut-être étais-ce de la nostalgie, peut-être étais-ce seulement à cause de l'ennui mais, ce n'était certainement pas pour m'amuser ou pour passer du temps que je venais au lycée de Lewis. Je marchais nonchalamment vers cette école. Celle qui avait gardé en elle l'ancienne Teddy. Car oui, j'avais laissé à la fin de mon époque lycéenne l'ancienne Teddy bien enfermée dans les murs de cette école et j'espérais ne jamais l'a retrouvé. Toutes les erreurs commises dans cette école me faisait plus que honte. Je n'aimais pas repenser à cette époque rien que pour les erreurs que j'avais commises mais, j'avais aussi passé beaucoup de beaux moments comme tout le monde. Certes, la plupart n'étaient pas vraiment amusants à vivre mais plusieurs étaient tout de même quelque chose que je voulais me rappeler, garder en mémoire.
Tout de suite en pénétrant dans l'établissement, des souvenirs à la tonne me sont revenus. D'abord, les discussions avec les filles près des casiers, la honte que j'infligeais à certains lorsqu'ils se conduisaient mal avec moi, le bonheur que j'apportais, la haine envers moi qui circulait comme une véritable fièvre en hiver et toutes autres choses de ce genre. Je n'étais pas la fille que tout le monde aimait. J'étais oui la plus populaire de l'école mais, la plus populaire détester. Celle qu'on aimait détester, celle qu'on prenait plaisir à insulter. Je ne laissais pas ma place non plus. J'insultais et je ridiculisais plus que personne d'autre. J'étais aussi la capitaine des pom-pom girls mais, les filles me détestaient sauf celles que je considérais comme des amies à l'époque mais, qui, maintenant ne ferait plus partie de ma vie. Tout de suite, je marchai vers le tableau d'honneur de toutes les années du lycée de Lewis. Là se retrouvait les photos d'équipes de pom-pom girls, les photos de bal et soirée des finissants et toutes autres choses qui avait un certain rapport avec des honneurs. Je figurait un peu partout sur ce tableau. Je crois que c'était un garçon de l'école qui prenait ces photos mais mes souvenirs sont très vagues. Le lycée semblait vide. Je croyais être seule à l'intérieur. Ce n'est que quelques secondes après cette réflexion qu'une silhouette apparu au loin. Des bruits de pas se firent entendre et même si la personne était loin de moi, je savais que c'était un garçon vu la forme de la silhouette et tout. Je n'osais pas trop m'approcher et continuais simplement à regarder les photos tout en replongeant dans mes souvenirs. Les pas s'approchaient de moi et j'avais l'impression de connaître ce garçon qui s'approchait de moi. C'est sans plus tarder que je reconnu Preesle Montgomery. Un garçon qui n'a jamais eu une très bonne réputation à Lewis et que j'embêtait beaucoup trop souvent au lycée. Non pas qu'il se laissait marcher sur les pieds mais je me rappelle lui avoir dit des choses abominables. D'ailleurs, il y a quelques jours je l'ai croiser par hasard dans une ruelle, croyant vraiment qu'il avait quitté la ville depuis bien longtemps ...
- flash-back -
Je marchais bien tranquillement dans la ruelle pour me rendre chez moi. C'était une soirée très glaciale et j'avais vraiment froid. Je vient tout juste de manger au restaurant avec une amie et on s'est rappelés pleins de souvenirs de lorsqu'on travaillaient ensemble. Cette fille c'est ce genre de personne que j'aurait préférer rencontrer bien avant pour m'empêcher de changer de personnalité comme durant la période lycéenne. C'est sans plus tarder que je vit Preesle Montgomery arriver vers moi. Il marchait dans le sens contraire de moi et nous allions forcément nous croiser. Je croyais au tout début halluciner puisque quelqu'un m'avais laisser croire que Preesle habitait Boston depuis plusieurs années déjà. C'est lorsque je l'ai vu marcher à côté de moi que je l'ai immédiatemment reconnu. Ses traits de visage ne tromperait personne et sa chevelure blonde non plus. Nos yeux se sont croisés mais aucune parole ne s'est échanger. Il faut croire qu'il m'en veut encore pour les paroles que je lui ai dit au lycée ..
- fin du flash-back -
Il s'approchait de moi tranquillement. J'eut l'impression qu'il m'avait à son tour reconnu et c'est pourquoi il tentait de ne pas trop s'approcher. Nous n'étions plus au lycée, je n'allais plus jouer à mes petites enfantillages et de toute façon, l'ancienne Teddy n'existait plus. Je savais pertinemment qu'il n'était pas au courant de cela, il pensait peut-être que j'étais toujours cette fille garce et un peu folle que j'étais au lycée mais non, ce n'était vraiment plus le cas. Je ne voulais cependant pas avoir à me confronter contre lui et c'est pourquoi j'ai voulu quitter le couloir ou on se trouvaient tout les deux. Je me suis donc levée et j'ai tourné le coin sans vraiment me rendre compte que j'avais oublier mon sac. C'est à peine une minute après avoir changer de couloir que je remarquai l'absence de mon sac. Je retourna donc contre mon gré dans l'ancien couloir mais il fallait évidemment que je bouscule Preesle qui tenait mon sac dans ses mains ( je ne sais pour quelle raison. ) Il me tendit mon sac d'un geste plutôt violent. Je compris alors qu'il voulait me le redonner et un léger « Merci .. » sortit de ma bouche à ce moment-là.
Bienvenue à Lewis
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Sujet: Re: past is gone forever ✿ preesle Dim 6 Fév - 13:22
❝ honestly I don't really think people can change. you know at the end of the day you are who you are, and it's probably who you've always been. ❞
C'était comme un mauvais rêve. Je marchais dans les rues de la ville depuis de nombreux jours maintenant ; j'avais eu le temps de me faire à l'idée de ce retour dans mon passé et, pourtant, j'étais toujours aussi déstabilisé qu'auparavant. Parce que je n'avais jamais été intégré à cette existence hypocrite, parce que je n'avais jamais trouvé ma place au milieu de ces gens que je ne comprenais pas et qui ne me comprenaient pas. Parce que même mes parents ne m'avaient jamais épaulé, et parce que, enfin, je n'avais guère accepté d'entrer dans un moule et d'en ressortir comme la copie conforme d'une personne que je n'étais pas. Pourtant, ils avaient essayé. Tous autant qu'ils étaient ; je ne me souvenais pas de la moindre exception. Ma sœur aînée m'avait toujours soutenue, coûte que coûte, mais derrière ses yeux attristés par ma situation, je lisais le reproche à peine dissimulé. Elle ne m'avait jamais demandé de me calmer, de me faire plus discret, d'être moins anticonformiste, mais je devinais qu'elle le pensait. Oh, elle voulait mon bien et jamais je ne le lui reprocherais mais même elle avait souhaité que je change. Que je sois plus comme eux, ces gens qui n'osaient pas dire ce qu'ils pensaient, qui chuchotaient sur mon compte, mais qui n'avaient jamais été jusqu'à me le dire en face. Le lycée était l'exception à la règle. L'arène, le Colisée. L'endroit de toutes les permissions, de tous les défis. Chacune de mes journées avait ressemblé à ma vision de l'enfer. Je me fichais sincèrement de l'image que les autres avaient de moi, mais je n'aimais pas être rabaissé, et je l'avais été constamment. J'avais pourtant envie d'y retourner. Une envie qui brûlait lentement dans mon être, comme une étincelle allumait un incendie. C'était presque un besoin, comme un espèce de rituel qui mettrait fin au Preesle que j'avais été à cette époque. La boucle serait bouclée.
J'entrai dans la salle de bain de ma chambre d'hôtel, ma main s'abattit sur l'interrupteur et je m'observai rapidement dans le miroir lorsque la lumière s'alluma. C'était étrange : depuis que j'étais à Lewis à nouveau, j'avais l'impression de retrouver des traits d'adolescent ; des doutes dans les iris, un sourire beaucoup moins franc, beaucoup plus arrogant ; un secret dissimulé dans chacune de mes paroles, des sous-entendus glissés à chaque regard. J'avais la folle impression de retrouver mes dix-huit, d'avoir quitté la peau de ce photographe sûr de lui et d'avoir enfilé les baskets du jeune homme hésitant qui montrait au monde qu'il existait en dérobant la moto du voisin et en s'enfuyant pendant toute la nuit. Je quittai mon reflet des yeux, m'approchai de la douche et fis couler l'eau quelques secondes, le temps qu'elle chauffe. Puis, je m'y glissai et soupirai longuement lorsque les premières perles d'eau brûlantes s'écrasèrent sur ma peau. J'y restai de longues minutes, parce que je n'aspirais qu'à oublier. L'eau chaude anesthésiait mes muscles, mes pensées, tous ces actes du passé que je souhaitais enterrer dans un coin sombre de mon esprit. Mais ils revenaient, plus intenses que jamais, redoublant de persévérance pour me faire regretter mon retour. Alors, je restais encore un peu, retenais ma respiration, laissant les gouttes d'eau perlés dans ma crinière blonde. Jusqu'à retrouver un semblant de calme et de sérénité. Et là seulement j'arrêtai le jet, ouvris les portes coulissantes de la douche et tendis les mains pour attraper la serviette dans laquelle je m'enroulais. Adolescent déjà, j'avais cette routine pour calmer mes nerfs, apaiser mes craintes. J'avais, en tout, sans doute passé deux fois plus de temps dans la douche qu'un adolescent normal. Encore une lubie que mes parents détestaient, parce que nous n'avions qu'une salle de bain et que je l'occupais plus de temps que de raison, que cela les exaspérait et qu'ils ne se gênaient pas pour me le dire. Je retrouvai l'atmosphère peu familière de ma chambre d'hôtel, m'habillai rapidement, passai deux coups de main dans mes cheveux en bataille et décidai de sortir, parce que j'avais sincèrement envie de voir ce qu'était devenu le lycée. J'attrapai mon blouson, et affrontai mes craintes d'une démarche assurée.
Ça n'avait, pour ainsi dire, pas changer. Peut-être la taille, seulement. Dans mon souvenir, le lycée était beaucoup plus grand, beaucoup plus vaste, beaucoup plus menaçant également. Là, le silence me paraissait apaisant et je ne ressentais rien d'autre qu'un immense soulagement. J'étais différent ; oh, je n'avais pas changé, seulement évolué. Je n'étais plus l'adolescent qui se montrait arrogant parce qu'il ressentait un manque qu'il ne pouvait nommer. J'étais juste cet artiste qui savait où il voulait aller, dont les clichés étaient appréciés à leur juste valeur. Je me répétais cette pensée, tel un mantra, longeant les couloirs, et je m'arrêtai bientôt vers les vitrines qui protégeaient les différentes coupes gagnées par l'équipe de football américain. J'observai les photographie de ma promotion avec une grimace. J'aimais le sport, mais je ne l'avais jamais pratiqué en équipe ; parce que je savais parfaitement comment cela se serait terminé dans les vestiaires. Avec un soupir, je me redressai, lâchant tous ces souvenirs du regard, les laissant cogner contre les parois de mon esprit. Et puis... Un bruit. Des pas, qui s'approchaient. Je n'étais pas le seul dans le bâtiment, et cela ne m'étonnait pas. Tout le monde savait que la porte de sortie dans le gymnase restait ouverte le samedi ; ce n'était pas un secret. Et avec ce bal qui ramenait tous les anciens, beaucoup devaient venir se remémorer leurs années de gloire - ou de non gloire, comme moi - dans leur ancien lycée. Je me tournai, fourrai les mains dans les poches de mon jean et bifurquai dans la direction d'où venait le bruit. Et je la vis. Blonde, de taille moyenne, une silhouette pour laquelle un saint se damnerait. Et je la reconnus. Hautaine, moqueuse, et on lui donnerait pourtant le bon Dieu sans confession. Du moins, c'est ce que j'aurais fait à l'époque. Teddy A. Dwright-Lloyd. Elle m'avait traité comme tous les autres m'avaient traité : avec indifférence et mépris. Je ne le lui pardonnerais pas. Surtout qu'elle avait blessé plus que mon égo ; elle m'avait toujours touché, jusqu'à ce que je comprenne qu'elle n'était pas différent des autres. Je ne savais pas pourquoi, mais je continuai d'avancer vers elle, comme pour lui montrer que je ne m'écrasais plus à présent ; que j'étais prêt à revendiquer ma place et mes droits. Mais elle n'était de cet avis ; me voyant avancer vers elle, elle se redressa brusquement et s'enfuit dans le premier couloir à sa portée. Je ne la regardai plus, mes yeux attirés par son sac à main qu'elle avait oublié dans le coin. Je levai les yeux au ciel, m'en approchai et l'attrapai. Ma curiosité fut piquée au vif et je dus faire preuve de beaucoup de sang-froid pour ne pas jeter un rapide coup d'œil à l'intérieur. Je me retournai dans la direction qu'elle avait pris pour me fuir, fis un pas et... fonçai droit dans son corps frêle. Je la retins de justesse par le coude, parce qu'elle vacillait sous le coup, puis la lâchai en lui tendant le sac d'un geste plutôt brutal. Elle le prit, leva des yeux hésitants sur moi, et je me sentis presque victorieux. « Merci .. » Vraiment ? Je la regardai durant quelques secondes, incrédule. Venait-elle sérieusement de me remercier ? Teddy ? Je devais rêver. A l'époque, elle m'aurait demandé de lâcher son sac, parce que j'allais y laisser des tâches indélébiles. « Ouais. » lâchai-je alors en guise de réponse. J'étais sceptique, partagé, tiraillé, et je ne savais pas pourquoi ces sentiments s'infiltraient tous en même temps dans mon être. J'avais envie de prendre la fuite, de ne pas voir cette fille qui m'avait tant déstabilisé durant mon adolescence. Et, en même temps, je voulais la confronter, peut-être même l'entendre s'excuser. Bon sang, je ne savais pas ! « C'est toujours mieux qu'un cinglant : dégage, Montgomery. » assénai-je finalement, à court de choix. Était-il possible que je n'aie pas oublié mon ancien angouement pour cette fille ?
Bienvenue à Lewis
teddy a. dwright-lloyd
Célébrité : dianna agron. Âge : vingt-trois ans. Citation favorite : « J'ai le sentiment de ne pas vivre vraiment, mais seulement d'exister. Je porte en moi une sorte de nostalgie que je n'arrive pas à décrire, la nostalgie de quelque chose qui semble perdu. J'ai l'impression de m'être arrêté quelque part, d'avoir une part de moi inachevée. » Messages : 72
Sujet: Re: past is gone forever ✿ preesle Lun 14 Fév - 12:19
“ teddy & preesle „ with time, things changed .
Montgomery se trouvait devant moi. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder dans les yeux. Ses yeux perçants m'envoutait, sa chevelure blonde me faisait fondre. Je ne pouvait pas m'arrêter de le regarder. Comment avais-je pu devenir si gaga durant toutes ces années ? Moi qui était si dure auparavant et ne tombait certainement pas amoureuse. Évidemment, j'avais découvert avec le temps qu'un coeur de glace ne menait à rien et donc que je devais arrêter de voiler mes sentiments à tout le monde. J'avais également découvert qu'à l'époque, Preesle ne m'était pas indifférente et pourtant, j'avais trouver le moyen de le rabaisser au plus bas niveau. Longtemps je n'ai pas voulu m'avouer qu'il me plaisait. Je lui lançait des tas de conneries à la figure, je ne faisait pas du tout attention à lui et surtout pas aux autres. Je n'étais qu'une garce sans scrupule. Rien ne me dérangeais et j'étais incapable de ressentir quelque chose réellement. Ce n'est que tout récemment, en regardant mon album de finissant que j'ai remarqué particulièremment Preesle Montgomery. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander ce qui m'avait pris à l'époque. Comment avais-je pu agir comme une salope avec lui ?
Maintenant que j'avais réaliser toutes ces choses, me retrouver face à lui me donnait des frissons. Je voulais tenter de me faire pardonner des erreurs commises à son égard dans le passé. Je savais très bien que cela n'allais pas être tâche facile mais je devais tout de même tenter. Après tout, mes parents me disaient très souvent que "qui ne tente rien n'a rien" et j'ai toujours approuver leurs paroles. Ils étaient remplis de sagesse mes parents et je ne leur ai pas toujours vouée un très grand respect. Ce n'est que lorsqu'ils sont décédés lors de ce foutu accident de voiture que j'ai réaliser que dans la vie on perd bien assez vite les choses qu'on aiment et je suis restée plusieurs mois dans un état pitoyable.. J'ai eu le sentiment de me faire déchiré le coeur lorsqu'ils sont décédés. Je ne ressentais pas la sensation d'avoir passé tout le temps que je voulait en leur compagnie et je m'en voulais. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai décidée d'arrêter de me créer ce rôle de garce que je jouait depuis beaucoup trop longtemps déjà. Mes parents ne méritait pas que j'agisse de la sorte et personne d'autre ne le méritait.
Il avait ramassé mon sac et sur le coup j'avais penser qu'il comptait partir avec. Pourtant, il me l'avait redonner et à sa plus grande surprise, je l'avais remercier. L'ancienne Teddy ne l'aurait pas fait mais la nouvelle le faisait et même s'il se posait des questions, j'étais maintenant cette nouvelle femme. La seule réponse qu'il avait lâché avait été ; « Ouais. » Était-il timide ou se demandait-il seulement pourquoi j'agissait de la sorte avec lui ? Je n'étais pas la Teddy qu'il avait connu auparavant et je comprenais parfaitement sa réaction. Je savais que me faire pardonner par Preesle ne serait sans doute pas une tâche facile mais je comptais bien réussir un jour. « C'est toujours mieux qu'un cinglant : dégage, Montgomery. » Une autre réponse glaciale de sa part était parvenu à mes oreilles. Je ne savait plus vraiment comment réagir mais il avait encore une fois tout les droits de me répondre sèchement. J'étais à l'époque cette fille sans scrupule que tout le monde détestait et je l'avait sans doute fait beaucoup souffrir à l'époque. Il pouvait me dire n'importe quoi, il en avait l'autorisation. Enfin, je n'allais certainement pas lui interdire et encore moins répliqués à ses insultes s'il en avait à mon égard. Je n'avait pas le droit de faire cela. Je n'avait pas le droit de ne jamais le laisser se venger de moi. « Faut croire que j'ai changée avec le temps .. » dis-je sans aucune conviction dans la voix. Je savais de toute façon qu'il n'allais pas me croire alors à quoi bon faire comme si j'avais réellement changer ( ce qui était vraiment le cas mais il fallait qu'il me croit d'abord avant que je ne lui montre. ) « J'suis plus la garce que j'étais Preesle. Mes conneries de lycéenne, c'est terminé. »