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 Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony

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C. Elijah Nightingal
Bienvenue à Lewis
C. Elijah Nightingal

ADMIN ϟ Notre Eli National, il est beau, il est sexy et il est surtout la propriété de Ginny !

Célébrité : Luke Grimes
Âge : Vingt-trois ans
Citation favorite : « J'ai compris que le Bonheur, ce n'est pas de vivre une petite vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le Bonheur c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute,d'avancer. D'avancer en franchissant chaque obstacle. »
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MessageSujet: Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony   Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony Icon_minitimeMer 12 Oct - 0:15

Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony Tumblr_lezfxrScyp1qbqb2ho1_500
Breony & Elijah

« Toute drogue modifie vos appuis. L'appui que vous preniez sur vos sens, l'appui que vos sens prenaient sur le monde, l'appui que vous preniez sur votre impression générale d'être. »


Papa, ouais c'est bizarre, il ne l'avait jamais nommé ainsi, connard, salopard, sale enfoiré, avaient mieux convenu lorsque Elijah avait eu besoin de parler de lui. Mais à vrai dire, sa mort l'avait bien touché qu'il ne l'aurait voulu. Une nouvelle fois son monde s'écroulait une fois de plus, son père, il ne l'avait vu qu'une fois et plus jamais il n'avait eu le courage d'aller à sa rencontre. Enfin c'était un bien grand mot, sa mère ne lui avait jamais rien caché de ses origines, c'était ce qu'il croyait, elle lui avait dit que son géniteur, lui aussi habitait Lewis. Alors, Elijah en manque d'un père qu'il n'avait jamais connu, en manque d'un amour paternel et protecteur dont à besoin tout petit garçon âgé de sept ans, était parti à sa rencontre. Sur sa petite bicyclette, il avait arpenté chacun des coins mal fréquentés de Lewis, il savait où le trouver, il saurait le reconnaître. Il avait une photographie, et il fallait le dire, il lui ressemblait bien plus qu'on aurait pu l'imaginer, les mêmes yeux gris verts, mystérieux et dénués de sentiments, la même posture, le même visage, il lui ressemblait tout autant que Bonnie, sa sœur, ressemblait à leur mère. Au bout de deux jours, Elijah avait fini par le trouver, dans une ruelle sombre, en dehors du centre de Lewis, loin de la ville, loin des petites villas, loin de tout, là où on pouvait faire son trafic en quasi toute impunité. Même de dos il était parvenu à le reconnaître, son géniteur se tenait non loin de lui et se disputait violemment avec une jeune femme, une très jeune femme. Ils hurlaient très fort et pourtant le petit garçon ne parvenait à comprendre leurs paroles, cependant lorsque celui qu'il considérait à l'époque comme son père, gifla violemment la pauvre jeune femme, la laissant comme une pauvre merde sur le sol, il comprit, comprit que son père n'était qu'un pauvre salop, il su enfin qu'il ne devait pas le considérer comme son père, que cet homme n'était définitivement rien pour lui. Elijah ne trouva pas le courage de s'approcher de la jeune femme, qui gisait encore inconsciente par la portée du coup, il attrapa son vélo et fila jusqu'à la petite baraque qui lui servait de maison, les larmes déferlant sur son visage étaient rapidement essuyées par le vent qui lui foutait les joues. Plus jamais il ne nomma son géniteur papa, plus jamais il ne voulu entendre parler de lui et il se promis qu'il ne finirait pas comme lui. Mais il se trompait.

Oui, il s'était trompé il avait cru qu'il échapperait à cette décadence, ignoble et dégueulasse, mais Elijah était tombé en plein dedans. Il avait passé une grande partie de son adolescence et sa vie de jeune adulte à faire la moitié des choses que son père avait fait : la drogue, le sexe et l'alcool. Lui aussi était tombé tellement bas, qu'il avait eu du mal à se relever, mais il y était parvenu, il avait quitté Londres, il avait fait une cure et retour à la case départ, Lewis. A croire que ce n'était peut-être pas la meilleure solution, à croire que s'en être sorti ne lui faisait pas tant de bien que ça. A vrai dire Lewis, était loin d'être la ville idéale pour un revenant, rien ne s'effaçait là bas, quand vous revenez c'est comme si vous n'étiez jamais parti, comme si vos actes restés gravés dans les esprits de gens, comme si cette ville avait une mémoire, une âme. Mauvaise, oui elle l'était, comme si elle avait dans sa ligne de mire certains habitant, comme si elle était prête à tout, pour leur faire réaliser les mêmes erreurs que dans le passé, pour leur prouver qu'ils ne s'en sortiraient pas une nouvelle fois. Ce fut d'abord ça mère et maintenant c'était son géniteur, leur sang c'était tout ce qu'ils avaient en commun et pourtant la mort de son paternel avait totalement retourné Elijah. Pourquoi avait-il autant envie de prendre un nouveau rail de la poudre blanche sacré depuis qu'il avait apprit sa mort, pourquoi était-il en colère ? Après tout ce que son géniteur avait pu faire à sa tendre mère Elijah, s'était mis en tête que sa mort était la meilleure chose qui pouvait lui arriver, mais une fois de plus il se méprenait, il se mentait à lui même, la vérité ? Non, il ne voulait pas la voir, il ne souhaitait qu'une seule chose, oublier. Oublier, sortir toutes pensées trop profondes de son esprit ? Il connaissait la méthode, il savait exactement ce qu'il fallait faire, mais ça ne marchait qu'un temps, mais au moins ça marchait. Cependant, Elijah savait le prix qu'il avait déjà payé dans le passé, non pas l'argent, ça il s'en foutait pas mal de l'argent que ça lui coûtait, le prix moral était bien plus important, il savait que s'il replongeait ce serait pire encore et que cette fois il ne se relèverait pas. Mais est-ce vraiment important ? S'en fichait t-il vraiment ?

Depuis une bonne heure, Elijah errait dans dédales de Lewis, sa guitare à la main, sans vraiment de point précis à rejoindre. Inconsciemment, ou consciemment peut-être, il espérait qu'un petit dealer de rue vienne lui proposer une quelconque substance qui aurait pu lui faire du bien, l'espace de quelques instants, preuve que le destin voulait qu'il recommence sa vie de débauché, mais rien ne fut, personne ne venait, à croire que finalement Lewis ne souhaitait pas sa rechute. Il passa devant l’église, ne s'arrêta même pas, puis il se stoppa net, fit demi tour et s'y dirigea finalement, s'il avait bien des chances de trouver quelque chose c'était là bas. Non pas à l'intérieur, bien sur que non, un prêtre et surtout pas celui de Lewis ne fume de havane. Non derrière l'église là ou personne ne va jamais, parce qu'il s'en dégage une atmosphère étrange, à l'époque du lycée, Elijah et ses amis avaient l'habitude de fumer les quelques joints qu'ils possédaient derrière l'église, sorte de provocation à la religion, aux institutions, rébellion. Un peu plus adulte, il venait ici avec Breony, et puis tout cela avait cessé lorsqu'il était parti, lorsqu'il avait pensé réussir à gagner convenablement sa vie de la musique, mais rien n'avait changé tout cela s'était aggravé. Le jeune homme s'installa sur une petite poutrelle prés du sol, assis, il alluma une nouvelle cigarette, sa seule et unique drogue. Plus pour très longtemps.
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Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


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Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
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MessageSujet: Re: Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony   Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony Icon_minitimeLun 17 Oct - 2:43

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→ Elijah & Breony
« Les drogués veulent droguer tout le monde »

J’étais revenue depuis plusieurs semaines de mon petit voyage de quinze jours ou j’avais abandonné une partie de ma vie comme si elle ne faisait pas part de moi-même. Je ne sais pas réellement si je me sens coupable ou si au contraire je me sens bien mieux. Depuis mon retour je n’ai cessé de me prendre la tête avec les habitants de Lewis à croire qu’ils se sont ligués pour me prendre encore plus la tête qu’avant mon retour et pour bien me faire comprendre que finalement j’aurais dû rester ou j’étais et non revenir dans ma ville natale. C’est surement ce que j’aurais du faire au fond je le sais parfaitement bien mais bon le choix est fait je suis de retour et c’est tout. Dès mon retour j’aurais du savoir que finalement j’aurais mieux faire de reprendre mes affaires et de reprendre le premier avion pour n’importe quelle ville autre que celle-ci, retour à New York ou même à Los Angeles qu’importe tant que j’étais loin de ces personnes hypocrites et mauvaises que je déteste au plus au point. J’avais eu le droit à une magnifique engueulade avec un jeune homme que je ne connaissais pas du tout à l’aéroport de Lewis. Puis à une dispute spectaculaire avec Maël et bien entendu des jours plus tard j’avais eu l’occasion de voir Ginny le chien de garde d’Elijah qui n’est surement pas au courant du scandale que la jeune brune m’a fait à la plage il y a de cela quelques temps déjà. Depuis j’essaie d’éviter les gens comme la peste histoire d’apprécié ma nouvelle vie de célibataire et de ne pas regretté totalement mon retour. Bien entendu ça ne veut pas dire que j’ai changé et que je ne veux plus voir le reste du monde et être l’hypocrite que je suis depuis mon adolescence non ce n’est pas cela c’est juste que depuis que je suis revenue à Lewis avec ma fille dans les bras c’est de pire en pire et que parfois j’ai ce besoin de m’isoler histoire de calmer mes propres travers, histoire de garder mon calme quand on me cherche et de ne pas avoir envie d’exploser la tête au trois quart de la population de Lewis. C’est donc pour cela que mes nuits en ce moment ne sont que fêtes, sexe, alcool et drogue, le trio que j’aime et que je continue d’aimer après autant d’années. S’isoler du monde pour moi ne veut pas dire m’enfermer dans ma grande maison et ne plus jamais ressortir, rester affalé dans un canapé et dormir toute la journée, oh non ce n’est absolument pas mon genre pour moi ça serait plutôt du genre, sortir encore et encore afin de ne pas pouvoir penser. Je n’ai pas encore jeté les vêtements, les jouets de ma fille et rester dans ma maison à une certaine tendance à me rongé de l’intérieur. C’est peut être ça que l’on appel le regret non ? Ou peut être pas je ne sais pas finalement. Peu importe comment cela se nomme je n’avais aucune envie de rester seule chez moi je préférer de loin sortir et ne jamais au grand jamais me lamenter sur ma propre vie.

Aujourd’hui le temps n’était pas réellement à la joie, j’erré tranquillement dans les rues de Lewis une cigarette à la main, laissant l’air flirter tranquillement avec ma peau que je n’avais quasiment pas couverte, mes cheveux flottant avec l’air. J’étais bien sans être bien, je ne sais pas si j’étais épuisée moralement ou bien physiquement quoi qu’il en soit j’avais besoin, comme tout le monde je pense, j’avais besoin d’un peu de tranquillité de revenir aux sources là ou tout à commencer, là ou j’avais rencontré des personnes que j’aimais vraiment parce que même les personnes les plus mauvaises peuvent avoir ce que l’on appel des amis. Oui moi aussi j’en avais, j’en avais eu, certains avaient disparues avec le temps, d’autres étaient revenus par obligation, à croire que mes amis étaient tous parti à un moment ou à un autre me laissant seule dans mes propres problèmes et dans cette solitude qui parfois est tellement difficile à porter même pour des gens comme moi. Au bout du compte alors que je marchais tranquillement sans avoir réellement de but je me suis retrouvé derrière cette église que j’avais fréquenté des années auparavant, j’ai l’impression que ça fait des siècles que je n’y étais pas venu alors qu’au fond ça n’était pas réellement le cas. Je venais avec Elijah quand j’étais plus jeune quand je me planqué encore pour ne pas que l’on sache que je prenais de la drogue. Quand je devais montrer que j’étais bien plus que la fille ingrate ou encore bien plus que la soit disant maitresse d’un homme marié. Au loin j’aperçois une personne que j’ai l’air de connaître, je m’approche donc de ce jeune homme avant que je me rende réellement compte de qui il s’agissait réellement. Elijah. Passant légèrement ma main dans ses cheveux comme par habitude je m’assois à côté de lui. « Qu’est ce qu’il se passe mon ange ? Qu’est ce que tu fiches dans cet endroit aussi sinistre ? » Elijah c’était l’ami sur lequel je déversé mes regrets, le pauvre avait mis du temps à arrêter la drogue et moi par jeu je m’amusais à le tenté encore et encore. C’est bien ce que Ginny était venu me reproché sur la plage la dernière fois, je ne devais plus le faire plonger, je ne devais pas flirter avec lui non plus à croire que tous cela la concerné au fond nous étions les seuls concerné elle n’avait rien à dire. Mais là n’était pas vraiment la question, c’était différent aujourd’hui sans que je sache vraiment pourquoi. Peut être l’ambiance de ce lieu qui me rappeler des souvenirs. « Je sens que je vais égayer ta journée, je suppose que si tu es là c’est pour quelque chose en particulier non ? » Posant un doigt sur son menton je le forçais sans être brusque dans mes gestes à me regarder. C’était une façon à moi de voir si ce qu’il dira est vrai ou non. J’avais cet espèce de don de lire dans le regard des autres.
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C. Elijah Nightingal
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MessageSujet: Re: Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony   Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony Icon_minitimeVen 25 Nov - 2:10

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Breony & Elijah

« Toute drogue modifie vos appuis. L'appui que vous preniez sur vos sens, l'appui que vos sens prenaient sur le monde, l'appui que vous preniez sur votre impression générale d'être. »


On dit que la présence paternelle aide à se construire, à trouver ses repères, à fonder l'édifice de notre vie. Mais lorsqu'on nait sans père et sans repère, on sait d'avance que tout est joué, que trois fois sur quatre l'édifice ne sera pas bien solide, tremblant et penchant de tout cotés, menaçant de s’effondrer à la moindre épreuve tel un château de carte. Elijah le savait, et l'avait toujours su, son édifice à lui n'était pas bien haut et pas vraiment solide, on se demandait même comment il faisait encore pour tenir le coup, les épreuves il les connaissait, elles étaient la plupart du temps constituées de coups de vents et d’accalmies de courte durée et la seule chose qui avait maintenue l'édifice sur ses fondations avait été sa volonté. Cependant, aujourd'hui, Elijah n'en avait plus, il était au pris avec lui même. Les questions qui tambourinaient dans son esprit étaient se laisser couler ? Ou alors résister et tout faire pour changer les choses ? La question pour laquelle il avait trouvé un semblant de réponse avait été la première, alors cela avait été celle qu'il avait trouvé la moins compliqué, il avait fini par choisir la facilité, la perte de l'espoir et la volonté. L’accomplissement de ce choix destructeur allait se jouer maintenant, il s'en doutait. S'il prenait de la coke ou autre drogue avec Breony comme il y-a quelques années derrière l'église de la ville, il était cuit, il replongeait, c'était certains, dans le fond un drogué reste un drogué, c'était sa certitude à présent. Mais si dans un dernier effort il refusait, Elijah ne plongerait pas une nouvelle fois. La véritable question se posait là, avait il réellement assez de force pour refuser, ça, il en était moins sur et cela le confortait dans son premier choix, celui de la facilité. Coupé dans ses réflexions, il sentit une de fins doigts passer dans ses cheveux, c'était Breony.

« J'en sais rien ma beauté, c'est clair qu'il est sinistre, la pauvre vieux s'il savait tous les pêchés qu'on a commis derrière l'église son église, j'crois qu'il nous ferait un arrêt direct, déjà qu'il est pas très résistant du cœur, mais avant j'crois qu'il nous dirait d'aller crever dans son putain d'enfer. » Elijah ne savait même pas lui même pourquoi il déblatérait ce flot de parole insensé, surement pour se détourner de l'envie quasi primitive que ce lieu et que Breony lui apportaient. La drogue et la fumette tout ce qui avait pu le faire planer à deux milles pendant quelques minutes, ce qui l'avait rendu malade comme un chien quand il avait tenté d'arrêter. Les choses qui avaient fait qu'il était Elijah, celui qu'il était aujourd'hui, qu'il avait été hier et qu'il serait demain. Cependant, il rit, il rit parce que la situation était cocasse, que ses paroles étaient insensées, il rit parce qu'il retrouvait Breo comme il y-a des années, elle n'avait pas changé et ça lui faisait du bien, tout était semblable il y-a des années. Enfin presque, il ne manquait qu'une chose. Pour se détourner de cette idée, Elijah tira son paquet de sa poche et alluma une nouvelle cigarette, sa nouvelle drogue, la nouvelle femme pour qui il dépensait les thunes qu'il gagnait en faisant ses petits concerts dans les pubs des villes voisines. Finalement sa vie n'avait pas tant changé à l'extérieur, seulement dans le fond il était toujours se drogué torturé, mais bien plus encore qu'à l'époque. Il jeta un coup d’œil à Breony, elle était toujours là, assise à ses côtés comme elle l'avait toujours été, elle n'avait jamais changé de bord, fidèle à elle même, d'une beauté froide et mystérieuse. Elijah avait eu l'occasion à plusieurs reprises de consommer quelque chose avec elle qu'ils n'avaient jamais encore consommés ensemble. Mais ils n'avaient jamais été plus loin que ces petits jeux auxquels ils s'adonnaient tout les deux, de la tentation, ça n'allait jamais plus loin. Ils étaient amis, et ils avaient tout partagé, certains de leurs secrets, les soirées et journées pendant lesquelles ils étaient tellement défoncés qu'ils restaient tout deux dans un coin de rue ou d'une pièce, côte à côté jusqu'à ce que les effets s'estompent, il avait été là lorsqu'elle avait eu besoin de quelqu'un qui la comprenait sans même poser de questions, qui l'écoutait sans la juger. Et il avait fini par partir parce que sa vie à Lewis ne lui convenait plus, sans vraiment savoir pourquoi et ils s'étaient éloignés, elle lui avait offert cette distance sans poser de question, sans même la lui reprocher et pourtant même s'ils ne l'avoueraient jamais, ils avaient été touché de cette coupure. Volontairement, il était parti de la ville où il vivait et de celle qui comprenait le mieux ses états d'âmes, celle qui savait ce qu'il vivait. A présent il était là. Elijah ferma les yeux quelques instants, savourant les premières bouffées de sa clope si rapidement consumée. Constatant que Breo venait d'achever la sienne, il lui tendit son paquet, pas besoin de parler pour lui proposer une cigarette, elle savait qu'Eli n'avait jamais été très bavard et c'était réciproque. Il se doutait bien que Breony savait qu'il fumait pour consommer une drogue moins lourde que celle qu'ils consommaient ensemble, avant. La jeune femme savait aussi que ça le démangeait totalement de se refaire un rail, et Elijah en fut certains lorsqu'elle éclaircit ses doutes en posant cette question qui n'en était pas vraiment une finalement. Il sentit les longs doigts de la jeune femme se poser sur son menton de manière à le forcer à la regarder dans les yeux, il connaissait son petit manège, il savait que son sixième "sens" marchait sur lu, alors il poussa dans ses derniers retranchements pour ne pas craquer à l'appel de Breony et à celui de la drogue, mais à quoi bon, elle savait. Alors, il ne chercha pas à nier simplement à esquiver. « Arrête Breo', me fait pas ton regard à la con, qui me dit que si je te regarde dans les yeux, je saurais si tu mens ou pas. Et tu sais très bien que si je suis là ce n'est pas pour rien, et je sais que tu ne m'en dissuaderas pas. Mais si je continue à parler, tu vas me griller au poteau comme d'habitude, avec t'es beaux yeux de pervenches... » Il détourna ensuite le regard, parce que les magnifiques yeux de la jeune femme le rendait bavard et s'il bavardait il allait finir que s'il était là c'est parce que ce passé lui manquait, mais pas seulement, aussi parce qu'il se sentait totalement inapte à résister à sa véritable nature. Elijah ne voulait rien dire, non pas parce qu'il n'avait pas confiance en Breony, bien au contraire, mais s'il lui avouait à elle, il se l'avouerait à lui même et c'était ce qui lui faisait le plus peur.
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Breony A. Turner
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Breony A. Turner


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MessageSujet: Re: Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony   Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony Icon_minitimeLun 28 Nov - 0:17

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→ Elijah & Breony
« Les drogués veulent droguer tout le monde »

Il y a des gens qui nous connaissent par cœur, ceux avec qui on n’a pas besoin d’ouvrir la bouche pour qu’ils sachent si on va bien ou si on est malheureux. J’avais ce sixième sens moi aussi, je pouvais lire dans le regard de ceux avec qui j’avais passé le plus de temps depuis mon enfance. Les yeux sont les fenêtres de l’âme apparemment alors on peut y lire tous et n’importe quoi. J’étais une sale garce et une égoïste sauf quand les personnes que j’aimais réellement était mal, bien sûr je ne le disais pas clairement mais derrière mes airs faux et hypocrite se trouver la véritable Breony qui cherchait à aider les personnes qui le voulait le moins. Avec Elijah c’était la même chose. Bien sûr comme Ginny me l’avait si bien dis proposé de la drogue à celui-ci n’était pas être son amie mais c’était ainsi que j’aimais le jeune homme, je voulais retrouver l’homme que j’apprécié, avec qui j’avais passé un maximum de temps derrière des joints ou de la poudre blanche. Je pourrais faire comme si son nouveau mode de vie était sain pour lui mais ça serait faux. Oh bien entendu il ne prend plus de drogue mais ce n’est pas pour ça qu’il est plus heureux qu’avant, la drogue ne rend pas malheureux si on prend de la drogue c’est bien à cause du mal que l’on ressent sans. Quand on arrête – et j’en ai fait l’expérience – on ressent toutes ses émotions décuplé comme si toutes les années ou on prenait de la merde en poudre et que l’on ne contrôlait rien venait dans votre tête et frappé le plus fort possible. On n’oublie pas ces moments où on se sent bien, ou on oublie le temps d’un moment le pourquoi de cette prise, pourquoi on est tombé là-dedans, on oublie tous. On est toujours drogués quoi que l’on fasse, on pourrait devenir président ça ne changerait rien à notre passé, la drogue reste ancré en vous comme un poison injecté à petit feu. Elijah se leurrait quand il me disait avoir changé, quand il me disait que jamais il ne reprendrait de la drogue, on en vient toujours à ça toujours. Malgré la distance, malgré le temps passé sans cet ami précieux je le connaissais encore par cœur, ses expressions, sa manière de détourné le regard quand il ne veut pas que je lise en lui, son besoin de garder le silence quand ça ne va pas comme si avec le silence je pouvais apaisée sa peine, son regard toujours triste avec cette étincelle de douleur que je voyais aussi dans les miens. Il était presque comme moi, à un détail près, il ne faisait de mal à personne, à contrario de moi qui aimait blesser les autres comme moi-même j’étais blessé. Le laissant prendre un peu de sa nouvelle drogue dans ses poumons je reste silencieuse, je lui tendais la perche à lui de venir la prendre. Les yeux clos il m’offre une cigarette, je ne dis rien j’en prends une et la met délicatement entre mes lèvres, l’allumant tranquillement je savoure l’odeur et le gout du tabac qui avec le temps avait fini par me plaire. C’est après ce court silence que je lui demande ce qu’il cherche. Personne ne vient dans les ruines de son passé pour repensé au bon temps surtout quand ce bon temps c’était se drogué derrière une église pourrie. Je posais la question mais je savais parfaitement ce que celui-ci voulait, ce que son corps réclamait, il appelait la drogue, il m’appelait pour que j’abrège ces souffrances. Déposant mon doigt sous son menton je maintenais ainsi la vision de mon interlocuteur dans mon regard tantôt froid, tantôt brillant. Il ne lui a pas fallu bien longtemps pour s’arracher à mon emprise. Il savait que je lirais en lui comme dans un livre. « Arrête Breo', me fait pas ton regard à la con, qui me dit que si je te regarde dans les yeux, je saurais si tu mens ou pas. Et tu sais très bien que si je suis là ce n'est pas pour rien, et je sais que tu ne m'en dissuaderas pas. Mais si je continue à parler, tu vas me griller au poteau comme d'habitude, avec t'es beaux yeux de pervenches... » Je me suis mis instinctivement à sourire. Il avait raison sur toute la ligne, jamais je ne lui dirais non, jamais je lui dirais de repartir chez lui et de ne pas céder à la tentation. Mais je ne le tenterais pas aujourd’hui je n’avais pas besoin d’achevé celui-ci, je n’avais plus qu’à attendre qu’il craque tous seul et c’est ce qu’il fera parce qu’il en a envie et même avec toute la bonne volonté du monde on n’arrête jamais.

« Humm avoue que tu adores mon regard et c’est ce qui te dérange le plus. » Pourquoi rentrer dans le vif du sujet dès à présent ? Je jouais avec Elijah comme si il était mon insecte et que je m’amusais à enlever ses ailes avec douceur pour qu’il ne parte jamais. Ma main se posa donc dans ses cheveux ou j’y enroulait mes doigts soigneusement, c’est un vieux tic que j’avais avec lui et cela depuis longtemps. Je me souviens que lorsqu’il redescendait après moi je le regardais et je passais toujours ma main dans ses cheveux de cette manière. Une façon bien à moi d’être tendre avec les personnes que j’apprécie vraiment. Tirant longuement sur ma cigarette avec mon autre main je reprends la parole toujours tranquillement. « Écoute je te connais parfaitement bien et tu me connais aussi, tu sais que même si tu ne dis rien je vais apprendre ce qui ne va pas d’une manière ou d’une autre. On est amis alors dis-moi ce qu’il se passe ? Je ne suis pas là pour te juger ou pour te sermonné bien au contraire. Je ne veux que ton bien. » C’était le cas pour moi, bien sûr le trois quart des gens diraient que je mens et que je veux le détruire comme je suis détruite mais je savais ce qu’il lui fallait, c’est ce qu’il faut à tout bon junkie, une bonne dose de cocaïne. Mettant un léger coup de coude à mon ami pour qu’il réagisse je reprends la parole. « Allez raconte à ta vieille copine. Si tu dis rien je pourrais très bien te torturé, je connais diverse manière de torturé un homme dont une qui peut être très douce et agréable. » Ah le flirte qu’est-ce que je ferais sans… Il avait l’habitude que je fasse cela avec lui c’était un peu notre lot quotidien. J’aimais bien le séduire mais ça n’allait jamais plus loin. Peut-être que notre amitié nous bloqués.
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MessageSujet: Re: Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony   Les drogués veulent droguer tout le monde. ϟ Breony Icon_minitime

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