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 What a surprise... a bad one.

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MessageSujet: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeDim 18 Sep - 3:28


Lucky & Luke


Mes écouteurs vissés sur mes oreilles, je marchais dans la rue, avec une énergie inhabituelle. J'avais la pêche, et je devais faire de grands efforts pour ne pas chanter et esquisser quelques pas de danses dans la rue. Je n'avais qu'un seul jour de congé dans la semaine, c'était le samedi. Aujourd'hui. Comment allais-je bien pouvoir occuper cette journée ? C'était là une question purement rhétorique. La vérité, c'est que je le savais depuis longtemps, je planifiais ce jour merveilleux dès le lundi précédent. Nous étions à la mi-Septembre mais le soleil brillait agréablement aujourd'hui. Il vous réchauffait la peau et vous mettait de bonne humeur mais la température restait supportable. Un temps comme je l'aimait. Je m'étais levée en milieu de matinée, ne voulant pas trop perdre de temps au lit. Je m'étais habillée à la hâte d'un short en jean et d'un petit pull noir à manche longue, tenue pas trop élaborée mais adaptée pour le flânage en règle de mes samedi. Il n'y avait plus grand chose à manger chez moi, j'étais donc me chercher une petite douceur dans un des nombreux cafés de Lewis. Je rêvais d'un grand café, et puis après on verrait. Une chose était certaine, je ne ferais rien de fatigant. J'allais peut être faire quelques magasins mais rien de plus. Mon après midi, je la passerais sur notre petite plage. Forte de cette résolution, j'accélérais le pas, sentant mon estomac gargouiller.

Un café et un donuts plus tard, j'étais encore plus énergique que lors de mon réveil. Avec toute cette belle énergie, j'aurais pu faire du sport. Mais comme je l'avais décrété, ce n'était pas à l'ordre du jour. Je flânais donc dans les rues, sans but précis, appréciant juste le fait de ne rien faire. Même si c'était le matin, les rues étaient déjà pleines de monde. Les habitants de Lewis aimaient le soleil et je fis plusieurs rencontres, rien d'étonnant dans une aussi petite ville. Mon baladeur éteint, j'étais désormais dans une des seules boutiques de fringue du coin, Urban Locker. Je m'achetais rarement des habits ici mais je venais de toucher ma paye du mois et j'avais envie de me faire un petit plaisir. Rien d'énorme, un petit bijou en toc ou un foulard, mais j'avais besoin de dépenser un peu d'argent, pour me prouver que j'étais indépendante financièrement et que je faisais ce que je voulais. Malheureusement, même Lewis connaissait la crise, car les articles étaient en haut des prix que je m'étais fixés. Il fallait tout de même que je mange ! A regret, je reposais donc un bracelet en argent, orné de nombreuses breloques et m'apprêtait à repartir quand quelque chose me troubla.

C'était comme si mon corps essayait de me dire quelque chose, un frisson avait parcourue ma colonne vertébrale, m'avertissant d'une anormalité. Je sentais une présence, je me retournai et ne vis qu'une jeune femme brune qui me tournait le dos, observant un présentoir de vêtements. Maudissant ma stupidité, je me dis que rien ne se passait, que j'étais juste trop nerveuse. Je reportai donc mon attention sur le présentoir à bijoux mais j'étais taraudée par l'envie de me retourner. Ce que je tardais pas à faire malgré moi. Et là... je vis la jeune femme de trois quart. Ces traits fins, ces yeux sombres, je les connaissais bien, même très bien, pour avoir à peu près les mêmes. La jeune femme brune était en réalité ma soeur, celle qui avait quitté la ville, il y avait désormais quelques années. Ce fut comme si quelqu'un avait poussé un mystérieux bouton en moi, un bouton qui me faisait passé par toutes les émotions. Au début, une boule de joie éclata dans ma poitrine éclata à la vue de ma soeur aînée. Je n'arrivais pas à croire qu'elle était là... et mieux encore, que j'avais ressenti sa présence instinctivement. Mais la suite fut moins agréable, je fus balayée, emportée par une multitude de sentiments négatifs. Je m'étalerai pas dessus pour le moment, n'oubliant pas que nous étions dans un lieu public dans une ville où les ragots allaient plus vite que n'importe quoi mais j'étais très en colère. Ma chère soeur, ne connaissait pas le nouveau moi, où du moins, elle ne l'avait pas expérimenté. Je n'étais plus cette petite fille craintive, j'étais une jeune femme sûre de moi, et qui avait des choses à dire. Sournoisement, je m'approchais d'elle et lançais ma première phrase assassine dans son dos, voulant la surprendre. «  Ne cherche pas, il n'y a aucun t-shirt portant le slogan la fuite est ma spécialité ou encore regarde moi bien, je risque de disparaître à tout moment » Fière de ma réplique, j'attendais qu'elle se retourne pour continuer. Je voulais lui rendre le mal qu'elle m'avait fait. Même si au fond de moi, j'étais bouleversée.
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Lucky G. Carleson
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeDim 18 Sep - 13:38


« There's a fire starting in my heart reaching a fever pitch, and it's bringing me out the dark ...» résonna la voix puissante de Adele jusqu'à mes oreilles. Ce qui signifiait que mon cadran venait de sonner et qu'il était l'heure que je me lève de mon lit douillet, chaud et confortable. Pour une raison, je n'arrivais pas à quitter mon matelas ainsi que mes couvertures qui m'avaient tenus compagnie toute la soirée et qui me préservait de la froideur d'extérieur. Effectivement, je savais que si je sortais de mes couvertures, j'allais être secouée de frisson et je détestais cette sensation alors lorsque cela m'arrivait, ce qui voulait dire chaque matin, je me dépêchais enfin de rejoindre plus rapidement la salle de bain qui était juxtaposer à ma chambre et je mettais, principalement, de l'eau chaude. Puis, je savais que bientôt, je sortirais de mes couvertures mais pour le moment je ne désirais pas en sortir étant beaucoup trop bien à l'intérieur de celle-ci. Throw your soul through every open door count your blessings to find what you look for... Je me laisse bercer encore quelques instants pour ensuite prendre mon courage à deux mains et sortir de mes couvertures. Surprise, je ne me sens pas secoué de frisson loin de là, il semblerait que dehors il ne fait pas si froid que cela. Je souris et rigole de moi-même en voyant que j'ai joué ma poule mouillé. J'éteins mon cadran, déçue de dire adieu à la voix puissante de Adèle, pour ensuite me diriger vers ma salle de bain où je reste durant une quinzaine de minutes sous l'eau chaude. Serviette autour de la taille, cheveux mouillés je sors de ma salle de bain pour me rendre devant mon dressing qui ne contient rien de très chaud. Durant les dix minutes prochaines, j'essaie des ensembles qui me décourage de plus en plus et puis soudain, je prends conscience que j'ai besoin d'aller magasiner alors qu'habituellement je ne magasine jamais lorsque c'est un samedi sachant qu'à Lewis et qu'avec ce temps il y aurait foule. Je grogne contre moi-même sachant que j'aurais très bien pu le faire durant la semaine lorsqu'il n'y avait personne qui se promenait à Lewis. Et c'est aussi à ce moment-là que je me rendis compte à quel point j'étais stupide d'affronter le monde extérieur plus spécialement le monde de ma ville natal alors que j'étais revenue depuis un an. J'attrapais rapidement des sous-vêtements, j'enfilais une robe qui m'arrêtait aux genoux, une camisole blanche que je couvris par un blazer de couleur bleu marine que jamais je ne me séparerais sachant que celui-ci m'avait couté petite fortune lorsque je vivais toujours à New York. Dès l'instant où New York me revint en tête, une grande culpabilité m'envahit sur-le-champ considérant le fait que j'avais vécue là-bas six années de ma vie sans aucune famille. Je ne m'étais pas liée avec beaucoup de personne même voir carrément personne du tout et ce, malgré le fait que j'ai été une des personnes les plus sociable qu'est connu Lewis bref tout cela était du passé maintenant je devais absolument me consacrer sur le présent ainsi que sur mon futur même si je m'accrochais désespérément au passé.

Lunette sur le bout du nez, je regardais les autres passants marcher près de moi sans vraiment me reconnaître pourtant je n'avais pas réellement changer depuis les six dernières années alors je mettais cela sur le compte de l'ignorance. Ce qui était tant mieux pour moi. Je m'arrêtais devant une boutique où, adolescente, je n'entrais jamais n'ayant jamais réellement eu les moyens même si mes parents possédaient de l'argent je n'osais jamais leur en demander, allez savoir pourquoi. Bref, après un léger moment d'hésitation je me décidais enfin à entrer dans la boutique qui avait comme nom Urban Locker. Lorsque je pénétrais celle-ci, je remarquais immédiatement que les vêtements étaient à la mode ce qui était une bonne chose. Je commençais à fouiller ici et là dans l'espoir de trouver quelque chose qui me plairait bien et que je porterais à plusieurs reprises. Parce que, oui, j'étais le genre de personne qui portait plusieurs fois le même morceau... Je n'étais pas comme ces gosses de riches qui portaient uniquement une seule fois un morceau qu'ils achetaient. Après une dizaine de minutes, je finis finalement par me concentrer sur un morceau de vêtement. « Ne cherche pas, il n'y a aucun t-shirt portant le slogan la fuite est ma spécialité ou encore regarde moi bien, je risque de disparaître à tout moment » entendis-je dans mon dos. Je connaissais que trop bien la personne à qui appartenait cette voix pour cause, nous avions le même sang, la même couleur de cheveux et d'yeux. Et nous étions de la même famille... Ma petite sœur Luke. J'hésitais à me retourner en reconnaissant dans sa voix quelque chose de froid puis prenant mon courage je me retournais pour dévisager la personne qui se trouvait de moi. Elle n'avait pas changée même qu'elle était encore plus belle qu'auparavant. J'avalais difficilement ma salive et tentais de trouver quelque chose de potable à dire face à sa réplique sanglante. « T'inquiète je ne cherchais pas quelque chose dans ce genre. » répliquais-je à mon tour en plantant mes yeux bruns dans ceux de Luke. Elle m'en voulait et c'était certain mais je ne comprenais pas pourquoi elle me traitait de cette manière après tout, j'étais sa grande sœur... Celle qui avait disparu durant six ans et celle qui avait rompu une promesse. « Mais merci du conseil petite sœur » ajoutais-je par la suite en insistant sur le mot petite sœur.
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeMar 20 Sep - 9:21

Je ne savais pas quelle impulsion j'avais suivie quand j'avais décidé de d'aborder ma soeur. Je m'étais jurée de ne plus jamais lui parler, et je venais de faillir à cette parole de manière extrêmement rapide. Je m'étais dis que j'allais le faire cavalièrement, lui faire une scène au milieu du magasin et que c'était uniquement pour ça que je lui parlais. Mais si je prenais le temps de réfléchir, de m'avouer la vérité, je savais que c'était faux. Je n'aurais jamais pu l'épier de loin et ne pas lui parler, ça m'aurait rendue folle pour tout le reste de la journée. Et puis, je devais avouer que j'avais envie de la voir de plus près, d'entendre sa voix. Cela m'avait manqué pendant 6 ans. J'avais honte de ce manque, je voulais lui en vouloir. Mais ça me réconfortait de la voir, comme si j'avais une preuve de son existence, après toutes ces années de silence, qui m'avaient données l'impression qu'elle avait totalement disparue de la surface de la terre. Toutefois, je ne lui pardonnais pas, et j'étais persuadée qu'elle l'avait compris dès que j'avais pris la parole. Ma voix était froide, moqueuse, détachée, je jouais mon rôle de garce vengeuse à la perfection. Et je ne savais pas si je devais me réjouir ou pas de ce constat. J'avais espéré qu'elle sursaute, qu'elle donne un signe de son émotion en me voyant, mais elle s'était juste retournée calmement, me regardant de manière très douce. Cela ne calma évidemment pas ma frustration. Lucky semblait différente, ce qui était normal quand on y réfléchissait. Je la trouvais habillée avec beaucoup de goût et belle, irréellement belle, comme si elle avait définitivement passé le stade la péquenaude de Lewis. Je sentis ma confiance en moi baisser un petit peu, je ne m'étais pas vraiment mise à mon avantage aujourd'hui, et je commençais à être intimidée par ma grande soeur. Elle paraissait à des kilomètres de moi, désormais. Mais soudain, une étincelle qui m'était familière brilla dans ses yeux et elle me répondit sur le même ton : « T'inquiète je ne cherchais pas quelque chose dans ce genre. » Je haussais les épaules, souriant de manière dubitative et arquant mes sourcils. Mais je ne jouais pas aussi bien que d'habitude. Je n'avais que ma haine face à elle et ce n'était pas grand chose, surtout quand celle ci flanchait parfois. « Mais merci du conseil petite sœur » .

Si elle pensait me calmer avec cette appelation, cela eut exactement l'effet contraire. Je me sentais à nouveau en pleine possession de mes moyens. L'effet de surprise était passé mais j'avais encore du venin à cracher. Je reculais d'un pas, comme si j'avais peur de la suite. «  Ne m'appelle pas ainsi Lucky, ça fait longtemps qu'on a cessé d'être soeurs. 6 ans à vrai dire. » Je n'aimais pas la façon dont elle me regardait dans les yeux, ça me rappelait bien trop de souvenirs. Ses yeux marons qui étaient aussi les miens, ça avait été le refuge de mon enfance. Refuge qui m'avait cruellement manqué ces dernières années, provoquant un indescriptible sentiment de solitude. Voir ses yeux qui me sondaient provoquait en moi une nostalgie et un regret qui me laissèrent silencieuse quelques secondes. Mais c'était là, ma chance, ma chance de lui dire tout ce que je ressentais. Je continuai donc, pour reprendre un peu de contenance, espérant qu'elle ne sente pas ma faiblesse. « Alors, comme ça, tu es de retour en ville... » Et oui, j'avais l'art d'énoncer des évidences... mais il fallait avouer que j'avais peu de choses pour l'attaquer, étant donné que je ne savais rien de sa vie. Et puis, je trouvais pathétique de ne parler que de son départ, ça me renvoyait à l'état où je m'étais trouvée l'année de mes 14 ans, c'était narcissique de ne parler que de mon abandon, même si je me sentais vraiment offensée, même après tout ce temps. Je repris la parole d'une voix un peu plus forte. «  Combien de temps ça fait ? Deux jours, une semaine, plus ? Tu n'as pas jugée bon de me prévenir, apparemment. D'ailleurs, je suis curieuse de savoir si tu l'aurais fais, un jour. » Je jetais quelques regards autour de moi, remarquant au passage qu'une cliente avait cessé de retourner les rayons pour mieux regarder l'altercation. J'haussais les épaules, je n'avais pas honte, que les ragots naissent, je n'y accordais pas la moindre importance. J'étais totalement prise dans mes revendications désormais. « Oh mais je comprends, la famille, c'est plus un fardeau qu'autre chose. Je comprends que tu veuille vivre autre chose. Tu sais quoi, je vais quitter cette boutique et faire comme si je ne t'avais pas rencontrée, je suis persuadée que tu as des choses à faire. Et puis, donnons nous rendez vous dans 6 autres années, comme ça, on aura des choses à se dire, grande soeur. » . Inutile de dire que le rappel de notre lien de parenté sonnait comme une insulte dans ma bouche.
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Lucky G. Carleson
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeSam 24 Sep - 17:16


Je pouvais très bien jouée la méchante, cela m'arrivait par moment et je jouais souvent celle-ci durant mon adolescence lorsque quelque chose ne faisait mon affaire spécialement au lycée mais j'avais grandie. Je n'avais plus seize ans, j'étais aujourd'hui âgée de vingt-trois ans et en cet instant, j'avais l'impression de me comporter comme une adolescente pire comme un enfant devant ma petite sœur et durant un moment je m'en voulu d'avoir jouée un rôle qui ne me ressemblait depuis six ans déjà et qui désormais était du passé. Cependant, lorsque je regardais droit dans les yeux de Luke, je compris que ce petit jeu ne fessait que commencer, qu'elle allait m'en faire baver, qu'elle allait me faire regretter mon départ, qu'elle allait me faire culpabilisé de l'avoir abandonnée et de ne pas avoir tenue ma promesse que je lui avais fait. Je savais tout ça, parce que je savais comment lire dans un livre ouvert et je connaissais trop bien Luke pour ne pas savoir ce genre de choses. « Ne m'appelle pas ainsi Lucky, ça fait longtemps qu'on a cessé d'être soeurs. 6 ans à vrai dire. » Et je réalisais cette fois qu'elle avait changée, qu'elle n'était plus la Luke que j'avais connue, que cette Luke que je connaissais par cœur était disparue derrière une énorme carapace impossible à briser. Et l'ancienne Luke qui avait été naïve, sensible et amusante avait fait place à une fille avec un cœur de pierre et sans pitié. Je m'en voulais, je ne pouvais pas le nier. Au fond, je ne voulais pas connaître cette Luke, je voulais que l'ancienne revienne, je voulais qu'elle puisse me pardonner mon erreur, je voulais qu'elle me prenne dans ces bras, je voulais qu'elle me sourit de nouveau et par-dessus tout, je voulais tellement qu'elle me dise que tout irait bien que demain allait être un autre jour et que la vie continuerait malgré tout. Malgré que l'homme que j'aimais ne soit pas dans ma vie, que ma meilleure amie soit une junkie et que ma petite sœur était devenue une garce avec un cœur de pierre. Non, je ne voulais pas y croire. Et malgré ce caractère, elle restait tout de même une jolie fille, elle l'avait toujours été presque qu'autant que moi, elle était beaucoup plus jolie avec ces longs cheveux bruns qui avait une couleur resplendissante et elle était encore plus jolie dans l'ensemble qu'elle portait en ce moment. Je me sentais presque horrible près d'elle.

« Alors, comme ça, tu es de retour en ville... » Automatiquement, je reconnus le ton de l'indifférence mélangé à la haine. Un ton que je détestais par-dessus tout et spécialement si il provenait de la bouche de Luke. Je déglutis difficilement, mais je ne laissais pas ma faiblesse prendre le dessus. Je restais bien droite et regardais toujours droit dans les yeux ma petite soeur qui se tenait devant moi. J'étais plus grande qu'elle considérant le fait que je portais une paire de talons compensés qui me grandissait un peu. « Combien de temps ça fait ? Deux jours, une semaine, plus ? Tu n'as pas jugée bon de me prévenir, apparemment. D'ailleurs, je suis curieuse de savoir si tu l'aurais fais, un jour. » Je laissais celle-ci parler en attendant mon tour qui allait évidemment arriver un jour, je le savais. Et comme à mon habitude, haussais un sourcil au moment qu'elle prononçait cette phrase et jetait un coup d’œil autour d'elle. Je n'avais pas honte des gens autrefois mais aujourd'hui c'était différent. Tout était différent. « Oh mais je comprends, la famille, c'est plus un fardeau qu'autre chose. Je comprends que tu veuille vivre autre chose. Tu sais quoi, je vais quitter cette boutique et faire comme si je ne t'avais pas rencontrée, je suis persuadée que tu as des choses à faire. Et puis, donnons nous rendez vous dans 6 autres années, comme ça, on aura des choses à se dire, grande sœur. » Ce qu'elle dit me fit comme l'effet d'un poignard en pleine poitrine, elle me blessait mais je ne voulais pas montrer à Luke que j'étais plus faible qu'elle. Je secouais la tête en rigolant légèrement dans l'espoir d'un peu l'énervé. « Je vois que tu as toujours le sens de l'observation, ce doit bien être la seule chose qui n'est disparu sous ta carapace de garce ! » J'avais entièrement conscience que ma phrase sonnait méchante, mais voilà lorsque j'étais énervé cela sortait de toute sorte de manière. « Comme tu veux petite sœur » répliquais-je en continuant de l'appeler petite sœur. « Un an. Ouais, douze mois que je suis revenue et je n'ai pas cherché à te retrouver. Pour la simple et bonne raison que c'est assez facile d'entendre parler de toi. Surtout avec une réputation de sans cœur ! » dis-je en m'avançant un peu plus vers elle pour me retrouver presque nez-à-nez avec elle. « Tu m'excuseras mais je suis venue faire du magasinage et non me disputer avec une adolescente de vingt ans. Et reste dans cette boutique et ouais je t'appelle dans six ans, tu seras toujours dans cette ville ? À mais quel question.. Évidemment que oui » dis-je en la contournant pour poursuivre mon chemin vers la sortie. « Non, tu sais quoi ? Je vais rester et on va parler toi et moi ! » répliquais-je en me retournant.
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeLun 26 Sep - 4:53

J'étais totalement perdue. J'avais voulue cette dispute, je l'avais voulue depuis des années et maintenant que je l'avais provoquée, quelque chose clochait. Au lieu de sentir un immense sentiment de satisfaction à l'idée que je me vengeais de Lucky, j'étais mitigée. C'était comme si un brusque brouillard s'était levé dans mon cerveau, me laissant plus incertaine que jamais. Je n'arrivais pas à décider de la suite des évènements. D'un côté, je voulais continuer cette dispute, j'avais encore des choses à dire, et je savais que je pouvais gager cette joute verbale aisément. Sans difficulté, puis que je l'imaginais depuis 6 ans. Mais d'un autre côté, je commençais à penser à l'éventualité qu'il y avait une autre manière de s'y prendre. Cela faisait bien longtemps que je ne remettais plus mon attitude en question mais quelque chose me disait que j'allais loin aujourd'hui. Peut être que c'était le mépris que je lisais dans le regard chocolaté de ma sœur aînée, ce mépris qui me donnait l'impression qu'on me plantait un couteau dans le ventre. Je voyais qu'elle était en train de me juger négativement et j'aurais voulu y accorder aucune importante mais je n'y arrivais pas. Doucement, je commençai à imaginer la suite idéale. Je pourrais me calmer un peu, lui dire que j'agissais comme une idiote mais que je lui en voulais tout de même. Si je ne l'avais pas prise de haut ainsi, nous aurions pu parler de nos sentiments et de ma rancune calmement. Mais c'était comme si j'étais hors de contrôle. Le fait qu'elle semble détester ce que j'étais devenue ainsi m'attristait autant qu'il décuplait ma rancœur. Cela me rappelait trop nos parents s'enfuyant à l'autre bout du pays sans songer à m'emmener comme s'ils voulaient me fuir le plus vite possible. Ou plutôt fuir ce que je devenais. Mais je n'y pouvais rien. Je n'étais plus la Luke insouciante et affectueuse, je ne l'étais plus depuis ce fameux jour où Lucky était partie. C'était triste mais c'était ainsi, il était temps que tout le monde s'y fasse. Y compris, moi. Je n'allais pas m'excuser d'être traumatisée effectivement, ou du moins pas auprès d'elle, la cause directe de ma nouvelle attitude.

Toutefois, maintenant que l'idée de repentir m'avait traversée, j'avais du mal à m'en défaire. J'étais de plus en plus indécise. Et si je lui laissais une seconde chance ? Si j'arrêtais de cracher ma haine, ne serait-ce que pour qu'elle ne reparte pas loin de moi. Je n'en savais rien. Je devais déjà attendre qu'elle réponde. Mais quand elle le fit, ce fut sur le même ton que moi. J'avais gagnée pour cette partie là, j'avais réussi à l'énerver. Mais c'était une victoire amère, surtout quand la suite de ses paroles me frappa de plein fouet. Elle secoua la tête, faisant voler ses magnifiques cheveux bruns dans un éclat de rire méprisant qui me fit comprendre que je n'étais pas la seule à pouvoir la jouer bitchy. « Je vois que tu as toujours le sens de l'observation, ce doit bien être la seule chose qui n'est disparu sous ta carapace de garce ! » Cette première phrase n'était pas surprenante, j'avais déjà lus dans ses yeux ce qu'elle pensait de moi. Et pour elle, l'insulte garce était vraiment forte, je n'aurais jamais pensé l'entendre utilisée sur moi. Même si ce n'était pas surprenant, ça me fis quelque chose. Peut être qu'après tout, ma carapace n'étais pas si solide que ça. Mais comme moi, elle avait des choses à dire, et elle ne s'arrêta pas là. Le reste de sa tirade me laissa coite quelques instants. « Un an. Ouais, douze mois que je suis revenue et je n'ai pas cherché à te retrouver. Pour la simple et bonne raison que c'est assez facile d'entendre parler de toi. Surtout avec une réputation de sans cœur ! » Un an ? Cela faisait un an qu'elle était revenue. Je ne savais plus quoi penser tant l'information me stupéfia, m'abattant en même temps. Ainsi, elle avait honte de moi, la traînée de la ville...je n'avais plus qu'une envie fuir. Je ne voulais plus avoir affaire à elle. Elle avait vécue un an à mes côtés sans me faire signe, je n'étais pas prête de lui pardonner cela. « Tu m'excuseras mais je suis venue faire du magasinage et non me disputer avec une adolescente de vingt ans. Et reste dans cette boutique et ouais je t'appelle dans six ans, tu seras toujours dans cette ville ? À mais quel question.. Évidemment que oui » J'étais de plus en plus blessée. Elle gagnait cette manche haut la main. J'aurais voulu lui dire que c'était faux, que je n'étais plus une adolescente depuis longtemps. Que j'avais du lutter et travailler pour vivre toute seule. Mais mon attitude face à elle disait le contraire et je n'avais pas sa répartie et son expérience hors de Lewis pour prendre le dessus. Mais bizarrement, ça n'avait plus d'importance. Je ne répliquai pas, la laissant me tourner le dos et s'en aller, souhaitant ne jamais être venue dans ce magasin. Tout s'écroulait sous mes pieds. A ma grande honte, je sentis des larmes brûler mes yeux. Larmes de rage, de désespoir, de frustration, je ne savais même plus. Mais elle revint sur ses pas aussi vite qu'elle était partie, me faisant à nouveau face. J'essayais de me donner une contenance en me retournant et en faisant sembler de m'absorber dans la contemplation d'un portant de vêtements. « Non, tu sais quoi ? Je vais rester et on va parler toi et moi ! ». Maudissant ma voix, plus tremblotante que je ne l'aurais voulu, je continuai à chiner sans y penser, mes larmes menaçant à tout moment de couler. « Je n'ai plus vraiment envie de parler, là, tu vois. Il faut que je mène ma vie insipide à Lewis, jusqu'à ma mort, alors je suis plutôt occupée. Surtout que ça me prend un temps fou de me comporter comme une garce et une adolescente à la fois. Et puis, je suis tellement mauvaise maintenant, alors évite de me parler, imagine que je sois contagieuse. Continue ton magasinage, tu as sans doute besoin, je trouve que tu as grossie. Mais rappelle toi juste que je ne suis pas la seule qui a des choses à se reprocher. » J'essayais de me reprendre mais je sentais toujours sa présence derrière moi, ce qui ne m'aidais évidemment pas. J'étais pratiquement sûr qu'elle n'avait pas remarqué mes larmes, et j'avais pris le soin d'ajouter une pure vacherie pour cacher ma peine. Et en mon sens, ça fonctionnait, j'avais toujours l'air d'une garce. « Va t-en maintenant, s'il te plaît. » . C'était sans doute la première fois depuis le début de cette conversation que je lui parlais aussi doucement et gentiment. Mais j'étais déjà à bout de force.
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeLun 3 Oct - 18:15


Ça me blessait de voir que peut-être ma propre sœur m'avait éjecté de sa vie considérant le fait que j'avais toujours pensé au plus profond de moi que les liens du sang étaient plus fort que n'importe quoi, j'y croyais dur comme fer alors que je venais de voir le connaître. Parce qu'en regardant autour de nous, on remarquait rapidement que plusieurs familles étaient brisés suite à une erreur du mari ou de la femme et même parfois, les parents mettaient leur divorce sur le compte de leurs enfants alors qu'eux souffraient le martyr en voyant leurs propres parents se brisés en deux. Mes parents étaient brisés depuis ma naissance, ils s'étaient réconciliés un bout de temps suite à la naissance de Luke puis après ce bout de temps, ils s'étaient encore brisés pour ne plus jamais se recoller et malgré ça, ils étaient rester ensembles jouant les hypocrites devant les autres membres de notre famille, devant leurs amies et même devant nous alors que chaque soirs, ils se disputaient pour une raison. Une seule raison et une dispute éclatait entre eux, petite je me souvenais m'être promis de ne jamais être comme mes parents, de toujours être amoureuse de l'homme à qui j'ai donné ma main.

Alors que je m'apprêtais à sortir du magasin, je m'étais arrêter devant la porte la main posé sur celle-ci et au dernier moment je m'étais retournée pour ensuite rejoindre Luke qui jouait celle qui était concentré sur les vêtements alors que je savais pertinemment que cela n'était pas son style. J'avais été méchante, injuste envers elle alors qu'au fond, elle méritait le plus d'indications considérant le fait que je lui avais promis un tas de choses sans vraiment tenir ceux-ci et évidemment la culpabilité m'envahissait lorsque je déposais de nouveau mon regard sur Luke et déclarait que nous allions parler moi et elle. Uniquement parce que je voulais de nouveau entendre sa voix me parvenir aux oreilles, parce que je souhaitais connaître son changement soudain de tempérament et je mourrais de connaître si un jour elle allait me pardonner pour ma terrible erreur, celle d'être partie. Je l'espérais, j'espérais tellement qu'un jour nous retrouvions la complicité que nous avions petites, lors des moments où elle me disait absolument tout et je me permis de me rappeler toute les fois où elle était arrivée en courant dans ma chambre pour me montrer un dessin qu'au départ elle avait fait soit pour notre père soit pour notre mère mais qu'au final elle venait me donner. Parce que ce genre de moments, me manquait terriblement. « Je n'ai plus vraiment envie de parler, là, tu vois. Il faut que je mène ma vie insipide à Lewis, jusqu'à ma mort, alors je suis plutôt occupée. Surtout que ça me prend un temps fou de me comporter comme une garce et une adolescente à la fois. Et puis, je suis tellement mauvaise maintenant, alors évite de me parler, imagine que je sois contagieuse. Continue ton magasinage, tu as sans doute besoin, je trouve que tu as grossie. Mais rappelle toi juste que je ne suis pas la seule qui a des choses à se reprocher. » Sa remarque concernant mon poids ne me blessa pas la moindre du monde même qu'elle me fit sourire durant un instant mais lorsque je réalisais les derniers mots qu'elle venait de prononcer, j'eus envie de partir en courant loin d'ici et pleurer toute les larmes de mon corps pouvait me le permettre parce que oui, je souffrais et ce en silence depuis six ou sept ans. Je me pinçais les lèvres et regardais de nouveau Luke qui cachait son visage, l'envie de la prendre dans mes bras se percuta à mon cerveau sans que mes bras fassent le moindre mouvement. Ils ne bougeait pas parce qu'ils avaient peur de la réaction de Luke. « Va t-en maintenant, s'il te plaît. » J'inspirais profondément en me demandant si je devais vraiment partir, si je devais quitter la boutique et attendre un autre jour pour lui parler. « Tu m'excuses mais je ne bougerais pas d'ici Luke ...» répondis-je à sa dernière phrase. « Luke, je... j'ai vraiment besoin de te parler... J'en peu plus, ça me ronge de l'intérieur » déclarais-je après un léger moment de silence de ma part. Je m'approchais encore plus de Luke et déposais ma main sur son épaule et en inclinant la tête vers la droite pour mieux voir son visage.
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeDim 9 Oct - 1:44

J'avais toujours une théorie à propos des fratries. Je m'étais toujours dit que les liens du sang atteignaient une force qu'on ne pouvait même pas imaginer tellement importante. Évidemment, je l'avais élaborée, alors âgée de 12 ans, quand je pensais que je serai pour toujours avec ma grande sœur protectrice. Tous ceux qui connaissent l'histoire se doutent bien que j'ai dû revoir cette théorie par la suite. Maintenant, j'étais persuadée que c'était justement cette force dans les liens du sang qui faisaient que les mauvais moments se ressentent autant que les bons. Une dispute entre deux sœurs, c'était vraiment quelque chose de fort émotionnellent. Je pouvais bien évidemment en témoigner en ce moment. Je n'avais pas pleuré pendant des années, et là je me transformais en véritable fontaine, juste parce que Lucly était là. C'était affolant. J'étais même désormais connue à Lewis pour mon cœur de pierre, pour la façon dont les choses ne m'atteignaient pas. Là, c'était comme si une autre personne avait pris le contrôle de moi, me forçant à avoir une réaction anormale. Je me comportais comme une adolescente qui avait trop d'émotions, trop d'hormones. Pleurant, tempêtant, méprisant, mes réactions n'étaient même plus logiques. J'avais espérer la situation en m'enfuyant après le départ de Lucky mais elle était revenue. Je ne savais pas quoi penser de ce volte face... Avait-elle des remords ? Ou était-elle si en colère contre moi qu'elle ne trouverait pas le repos avant de m'avoir dit tout ce qu'elle avait sur le cœur ? D'une manière ou d'une autre, je n'allais pas tarder à le savoir.

De toute façon, elle était clairement en train de prendre le dessus sur moi. La preuve, la reine des garces n'étaient même plus capable de trouver une réplique blessante. Et oui, je venais de dire à ma sœur aînée, plus mince et plus jolie que jamais qu'elle avait grossit. Elle même devait se rendre compte que c'était du pur dépit. Mais bon, ce n'était pas le principal. Le truc, c'est qu'il en fallait pas qu'elle me voit en face, sinon, elle se rendrait compte de la portée qu'elle avait encore sur moi. Et ça, bien sûr, ça casserait tous mes beaux plans. Je voulais qu'elle souffre, qu'elle ait l'impression de ne plus faire partie de ma vie, que je pouvais me débrouiller toute seule, et il allait de soi que mes larmes diraient exactement le contraire. Enfin, j'avais beaux faire des tas de spéculations, rien que l'aveu dans ma dernière phrase montrait que je me préoccupais encore de notre relation. Mais chez les Carleson, on était têtues de mères en filles, de sœurs en sœurs, et c'est pourquoi je venais de prier gentiment ma sœur de partir. Qui n'avait pas vraiment l'intention de m'obéir.« Tu m'excuses mais je ne bougerais pas d'ici Luke ...». Un sourire fugace avait traversé mon visage, car sa réaction avait été exactement celle à laquelle j'avais pensée. Mais ce fut de courte durée, car j'avais conscience d'être coincée. Je ne pouvais pas répondre, ma gorge me brûlait. Il fallait que je sois plus impassible. Je crus que j'allais réussir pendant un court moment de silence de sa part mais elle reprit la parole trop vite à mon goût. « Luke, je... j'ai vraiment besoin de te parler... J'en peu plus, ça me ronge de l'intérieur ». Qu'est-ce que c'était que ça ? Comment allais-je faire pour la détester si elle me parlait d'une voix douce et pleines de remords ? C'était sans espoir. Surtout quand elle continua à me torturer en se rapprochant de moi et posant soudainement sa main sur mon épaule.

Ça avait été plus fort que moi, j'avais instinctivement un mouvement de recul. Cela devait être plus blessant que tout, je le concevais, mais je n'étais pas prête pour ça. Par contre, ce geste avait eu le désavantage d'exposer mon visage, et je savais que ce n'était pas beau à voir. Les traîtresses ! Les larmes que je retenais avaient finies par couler, me rendant aussi lisible qu'un livre ouvert. Et j'étais déstabilisé par le fait qu'elle me dise qu'elle était rongée à cause de moi... Pendant toutes ces années où je m'étais appliquée à la détester, je m'étais intimement persuadée qu'elle n'en avait rien à faire de moi, sans quoi, elle ne serait jamais partie. Mais là, je voyais que c'était faux, et ça me faisait doucement vaciller sur mes fondations. Mais on ne se débarrassait pas de son ressentiment comme cela et je m'entendis répondre âprement, d'une voix qui ne me paraissait pas être la mienne. « Qu'est-ce que tu veux que je dise Lucky ? Honnêtement, heureusement que tu ressens quelque chose, j'avais peur que ce ne soit plus le cas. Même si soit dit en passant, j'ai du mal à te croire... Je veux dire, si tu étais tant à bout que ça, pourquoi tu as attendue une année pour me trouver ? Lewis n'est pas aussi grand que New York quand même... » . Et oui, j'étais en boucle là dessus mais moi c'était ça qui me rongeait désormais. Savoir que j'avais vécu aussi longtemps prêt de ma sieur sans le savoir, et qu'elle n'avait eue ni la curiosité, ni l'envie de me voir. Et les ragots n'étaient pas une excuse que je pouvais accepter. Même si on m'avait dit que ma sœur était revenue, et qu'elle avait commis un meurtre, je crois que j'aurais essayé d'en savoir plus. « Et puis, tu veux vraiment faire ça ici et maintenant ? Encore une fois, je jetais des regards autour de moi. Les larmes de Luke Carleson et l'altercation avec sa sœur, ne tarderaient pas être les sujets principaux de conversation, étant donné le nombre de gens croissants qui se mettaient à regarder. « Quoique... si tu as la moindre révélation, le moindre petit truc sensé à dire, qui pourrait m'aider à accepter le fait que je t'ai pleuré 6 ans, je suis impatiente de l'entendre ! » Je venais de me trahir de manière ostensible mais il semblait que le temps de faux semblants était révolu. Je m'essuyais les yeux avec ma manche, vraiment curieuse tout à coup.
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeMar 25 Oct - 5:26


Blesser Luke était sans aucun doute la dernière chose que je désirais. Je me souviens que petite, j’avais pour habitude de toujours la protéger d’absolument tout ne voulant pas qu’elle est en tête d’un monde mauvais. Je voulais qu’elle se fasse sa propre idée sur notre monde et je ne désirais pas qu’elle soit identique à la mienne. Je me souviens aussi toutes les fois où je lui es bouché les oreilles lorsque nos parents se disputaient et lorsqu’ils étaient commençaient à se crier des vacheries l’un sur l’autre et encore une fois, je ne voulais pas qu’elle se souvienne de tout ça, je ne voulais pas qu’elle reste avec un goût amer dans la bouche concernant la vie. Je ne voulais pas qu’elle déteste tout le monde par méfiance de s’accrocher à quelqu’un et de perdre cette personne. Toute ma vie, j’avais été honnête avec Luke, je ne lui avais jamais caché quelque chose, n’ayant jamais réellement eu cette force de le faire parce qu’elle me connaissait trop bien et que moi aussi, je la connaissais trop bien pour savoir qu’elle désirait se retrouver ailleurs qu’ici, près de moi et qu’elle désirait s’éloigner de moi le plus loin possible et je ne pouvais pas la blâmer pour ceci, moi-même, j’étais partie loin d’elle alors, qu’elle avait toujours besoin de moi. Mais, en cet instant, je savais que je venais de blesser ma petite soeur, je savais que quelque part cela la troublait de savoir que j’étais de retour à Lewis depuis un an et cela la blessait que je n’aille pas tenter de rentrer en contact avec elle alors, qu’au fond c’était la seule chose que je désirais mais, je n’avais pas la force ni le courage d’affronter ce regard brun identique au mien qui, à chaque fois, me donnait l’impression d’être une étrangère pour elle spécialement depuis les sept dernières années. Laissant mon bras sur son épaule, je l’a regardais et souri légèrement afin de savoir si quelque part elle avait toujours la force de me sourire mais quelque chose me troublait. C’était quelque chose que je n’arrivais pas à comprendre, quelque chose qui semblait à des kilomètres de moi. Inspirant profondément, je la laissais parler en voyant qu’elle ne voulait pas discuter ici, dans cette boutique avec un tas de gens auprès de nous mais, je ne voulais pas briser ce moment, je ne pouvais pas laisser ma petite sœur quitter cet endroit et je ne voulais pas me risquer à la perdre une nouvelle fois. Jamais je ne pourrais me résoudre à ceci, je le savais amplement. Je n’avais jamais eu peur du ridicule ayant été de nombreuses fois ridiculisé devant des gens lors de mon adolescence alors, ce n’était sans doute pas une petite foule d’une boutique qui allait me faire changer d’idée. « Et puis, tu veux vraiment faire ça ici et maintenant ? » demanda-t-elle et à ces paroles, je quittais son bras pour le laisser tomber sur le côté de mon corps. Je ne voulais pas qu'elle me déteste, je voulais qu'elle retrouve l'ancienne Lucky, celle qui avait toujours été présente pour elle. « Quoique... si tu as la moindre révélation, le moindre petit truc sensé à dire, qui pourrait m'aider à accepter le fait que je t'ai pleuré 6 ans, je suis impatiente de l'entendre ! » Je les sentais monter à mes yeux mais, je ne voulais pas abandonner la partie. « Luke... Laisse-moi au moins la chance de te dire mes raisons. » commençais-je pour ensuite commencer de jouer avec mes doigts. « Tu peux pas imaginer à quel point, c'était difficile durant ses sept dernières années. Et tu sais que je ne pourrais jamais te mentir ou te cacher quelque chose. » rajoutais-je en souriant légèrement.
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MessageSujet: Re: What a surprise... a bad one.    What a surprise... a bad one.  Icon_minitimeMer 26 Oct - 7:41

La scène que Lucky et moi étions en train de jouer était digne d'un mélodrame. Face à face, littéralement en train de pleurer chacune notre tour, c'était assez inhabituelle comme rencontre. La partie rationnelle qui vivait en moi me dictait de me bouger vite fait de là avant que les choses ne deviennent incontrôlables mais je n'y arrivais pas. Mes pieds étaient désespérément ancrés dans le sol, mes yeux mouillés, fixés sur ma sœur. Malgré toutes les bonnes résolutions que j'avais prises, malgré la lutte que je menais vaillamment depuis tout à l'heure, elle gagnait irrémédiablement du terrain. Pour des raisons évidentes, Lucky avait toujours eues de grandes facultés de contrôles sur moi. Tel un lapin pris dans les phares d'une voiture, j'étais fascinée par le moindre de ses faits et gestes, comme le démontrait le fait que j'avais senti la pression de sa main se relâcher sur son bras. Et petit à petit, j'abandonnais la partie. Je comprenais que je me mentais à moi même. Je m'étais jetée un voile sur les yeux, pensant que j'irai mieux si je détestais ma sœur de toutes mes forces. Le truc, c'est que je ne pouvais pas la détester. Aimer Lucky était inscrit dans mon patrimoine génétique. Elle était la première personne au monde qui m'avait témoignée de l'amour. C'est pur cela que son abandon avait été aussi rude, c'est parce que je m'étais complètement attachée à elle, de manière presque égoïste, je devais bien l'avouer. Peut être que l'amour et la foi que j'avais placées en elle avaient été trop étouffant...

Cette prise de conscience me coupa le souffle quelques instants. Pour la première fois, je venais de me placer du point de vue de Lucky et presque de comprendre quelque chose. Bien sûr, elle ne voyait rien du débat intérieur qui m'animait mais j'étais sûre qu'elle pouvait capter le moindre de mes changements d'humeurs, la moindre de mes émotions. Ce qui voulait dire que j'étais dos au mur, et qu'il me restait deux options possibles : soit je me radoucissais, soit je continuais à être une parfaite garce larmoyante. Dans le premier des cas, une issue serait possible, dans le second, il y avait fort à parier que je ne la reverrais pas de sitôt. Le dilemme était vraiment en train de ronger de l'intérieur. « Luke... Laisse-moi au moins la chance de te dire mes raisons. Tu peux pas imaginer à quel point, c'était difficile durant ses sept dernières années. Et tu sais que je ne pourrais jamais te mentir ou te cacher quelque chose. » Lucky aurait pu s'arrêter à la première phrase car je n'étais pas dupe de son petit sourire et de sa nouvelle démagogie. Mais par chance pour elle, j'avais eut une sorte de révélation, presque divine, tant elle était soudaine. Ou peut être, était-ce de la maturité, je ne savais plus trop à ce stade là. Mais on effaçait pas des années d'amertume et de rancœur en une bonne résolution, et c'est surement cela qui expliquait le discours en demie teinte qui allait suivre. « D'accord... Oui, je vais t'écouter; le plus patiemment que je le pourrai. Maintenant, même si tu veux. Il faut qu'on se débarrasse une bonne fois pour toute de tous ces faux-semblants. » J'eus un sourire en réponse au sien, mais il était amer, ce qui le fit plutôt ressembler à un rictus. « Mais je dois te prévenir d'une chose. Je ne suis plus cette petite fille naïve que tu as laissée derrière toi. Je veux bien t'écouter mais je ne te donne aucune garantie que je te pardonnerai, ni même que je te croirai. »
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