Bien des gens vous diront que je suis une personne qu'on ne peut pas approcher sans avoir peur de se faire mordre et bien mes amis, ils n'ont pas tort. Bien que j'ai l'air d'être une gentille petite fille, il est quasiment impossible de s'approcher de moi sans se faire tuer, pour m'approcher il vous faut une bonne raison. Je suis aussi une de ces personnes qu'on peut considérer comme têtue, parce que je n'en fais qu'à ma tête comme bien des gens dans la ville. Je suis aussi une personne très mystérieuse, je déteste m'étaler en long et en large et sachez aussi que je n'accorde jamais ma confiance très rarement même qu'il faut du temps pour l'avoir. Cependant, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas que des défauts et oui, vous l'aurez compris j'ai aussi des qualités. Comme par exemple, je suis loyale envers mes amis pour le peu que j'ai. Aussi, je ne suis pas le genre de fille qui s'ouvre la bouche et avec moi comme amie vous pouvez être certaine que vous serez les quatre vérités étant très directe et franche. Pour terminer, ne soyez pas déçus par mon côté sarcastique c'est complètement naturelle chez moi (a)

« Ai-je été adoptée ? » demandais-je au souper deux jours après ma découverte. Effectivement, un jour après les cours, j'étais montée dans le grenier à la recherche de quelque chose et je suis tombée sur des dizaines de lettres qui m'était adressé. Et jamais de toute ma vie, je n'avais vue ces lettres alors forcément mes parents m'avaient menti une bonne partie de ma vie. « Et surtout ne me dites pas ce qui me prends parce que j'ai des preuves » rajoutais-je immédiatement après en déposant d'un coup sec les lettres sur la table. Lorsque ma mère déposa son regard sur les lettres, on aurait dit qu'on venait de lui transpercer le cœur et qu'elle ne pouvait plus respirer. Celle-ci détourna le regard et essuya le coin de ces yeux le plus discrètement possible. Je savais que c'était la vérité uniquement en voyant l'expression de ma mère et le silence radio de mon père qui habituellement gérait des crises beaucoup plus énorme que ça. Je me retins de pleurer devant mes parents voulant montrer à quel point j'étais forte. « Oui, tu as été adoptée » finit-il par dire après un très long moment. J’inspirais profondément et regardais ma mère qui avait toujours le visage tourné. Je sentais les larmes me monter aux yeux et je savais que très bientôt j’allais exploser. « J’arrive pas à croire que vous m’ayez cacher ça » dis-je le plus froidement possible que je pouvais l’être. Regardant durement mon père, j’attendais une réponse de sa part qui m’expliquerait tout en une seule phrase parce que je n’avais ni l’envie ni le goût de l’écouter parler durant des heures à m’expliquer cette situation. « C’était pour ton bien Kay » commença-t-il en posant sa main sur celle de ma mère et lui jeter un petit coup d’œil. « Pour mon bien, tu te fous de moi » coupais-je. « Kay, ta mère biologique avait seize ans lorsqu’elle est tombée enceinte de toi et elle n’était pas prête. Ta mère ne pouvait pas avoir d’enfant, alors nous avons décidés d’adopter et tu es l’enfant que nous avons adopté » dit-il en ignorant le fait que je l’avais coupé en plein milieu de sa phrase. « On t’aime et tu le sais bien. Et ces lettres, on voulait te les montrer lorsque tu serais prête » déclara-t-il en désignant du menton la pile de lettre. « Pardonne-nous Kay ! » Il se leva et s’approcha de moi pour déposer ces mains sur mes épaules. « Je te pardonne, mais je veux connaître ma mère adoptive » dis-je en allant me réfugier dans les bras de mon père et bientôt nous furent rejoins par ma mère. « Tout ce que tu voudras, elle se nomme Natty » répondit-il en m’embrassant sur le front.

Je marchais dans une rue tranquille à la recherche d’une maison avec le numéro 4156. À dix-huit ans, j’avais fait le voyage de Lewis jusqu’à Boston uniquement pour rencontrer ma mère biologique. Finalement, après un moment, je trouvais enfin l’adresse où vivait ma mère biologique. J’inspirais profondément et marchais jusqu’au perron où j’appuyais sur la sonnette espérant qu’une femme du prénom de Natty viendrait me répondre. Elle était supposée être blonde comme moi et de ma grandeur, enfin environ. Mon père m’avait décrit à quoi elle ressemblait lorsqu’elle avait seize ans. Après un écoulement de dix secondes, une femme d’environ trente ans vint ouvrir la porte toute souriante. « Vous êtes bien Natty Peterson ? » demandais-je en souriant légèrement. « Je suis Kay Cortoza » rajoutais-je immédiatement après en tendant ma main. Celle-ci hésita à la prendre mais finalement elle l’a prit. « Oui, je suis Natty. Que puis-je faire pour vous ? » demanda-t-elle en lâchant ma main. J’inspirais et regardais droit dans les yeux la blonde qui se trouvait de moi. – « Je suis votre fille » dis-je en haussant les épaules comme j’avais l’habitude de le faire. Au moment où elle entendit le mot « fille » Natty perdit son sourire. « Comment est-ce possible ? Je veux dire je pensais que tes parents n’allaient jamais te parler de moi ! Mon Dieu, j’ai redouté ce moment durant des années. » dit-elle en me souriant et en me prenant dans ces bras. Légèrement surprise, je ne fis rien au début mais après un moment je l’a serrait aussi dans mes bras. J’étais contente d’avoir retrouver ma vraie mère et j’étais contente que celle-ci me reconnaisse.