AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Maxwell Hutchinson
Bienvenue à Lewis
Maxwell Hutchinson


Célébrité : James Franco
Âge : 27 ans
Citation favorite : Le problème avec la vie, c'est qu'elle continue. Même quand on ne la supporte plus, elle ne s'arrête pas quand on veut. Même quand on la déteste, elle continue à nous enchaîner à elle. Comment faire quand on est enchaîné à son opposé, quand on a passé un pacte secret avec le diable, qu'on aime deux morts à mourir ?
Messages : 806


PANDORA'S BOX
HEART: veuf(ve)
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 6:00

✿ Maxwell Adam Hutchinson
feat James Franco

27 ANS AMÉRICAIN DOCTORAT EN ART ET LETTRES, VIT SUR SES ÉCONOMIES ✿ VEUF ✿ BAD SEEKS✿ HÉTÉROSEXUEL



Lewis, 14 septembre 1999

« J'en ai assez. » Le couperet s'abat au milieu de la table de la cuisine, je jurerais l'avoir entendu fendre l'air dans un sifflement strident. Ma fourchette se fige au-dessus d'un morceau de filet de bœuf trop cuit, j'entends à peine ma sœur reposer la sienne sur l'assiette de porcelaine. « J'en ai assez. » Les mots se répètent, résonnent sinistrement dans le silence de plomb de la tablée. La voix grave de mon père me semble chargée d’émotion plus que jamais, mais pas de cette émotion qui vous prend à la gorge, celle qu’on apprivoise entre les lignes d’une tragédie digne d’un Joselle ou d’un Grévin. Non. Cette émotion-là, c’était celle d’un bourreau qui laisse échapper le fil qui retient la guillotine, d’un prêtre qui bénit un meurtrier assis sur la chaise électrique. Je risque un regard vers lui, me ravise sitôt ai-je croisé le sien, planté sur moi comme le poignard dans la chair de Juliette. L'Épée de Damoclès que j'avais soupçonnée de flotter au-dessus de ma tête se matérialise brutalement. Je sens sa pointe glacée se poser sur ma nuque, j'enfonce ma fourchette dans un quartier de pomme de terre et le porte machinalement à ma bouche en attendant le coup de grâce. Sentence inévitable, je n'ai pas le temps de compter jusqu'à cinq. « Bon dieu de merde ! » Ma mère laisse tomber son verre de vin avec un petit cri étouffé, blasphémer le jour du Seigneur revenait pour elle à commettre un crime contre l'humanité. Je n'ai pas levé les yeux de mon assiette mais la scène m'est si familière que je peux aisément la décrire: ma sœur ricane derrière sa serviette, ma mère a viré au blanc cassé et fusille mon père d'un regard scandalisé qu'il ignore royalement. Je fais rouler un petit pois d'un bord à l'autre de mon assiette.

« Je me tue au travail, je fais tourner cette putain de baraque, et que ce que j'ai en échange, hein ? Qu'est-ce que j'ai en échange ? » Ma mère tente une échappée. « Les enfants, encore un peu de viande ? » « Pas lui, en tout cas ! Si c'est pour rester cloîtré dans ce maudit grenier à longueur de journées ... » Ma mère feinte l'étonnement, alors que je ne me souviens plus du dernier repas où cet argument n'a pas été mis sur la table. « Enfin, Jim, ne dis pas n'importe quoi. Tu ne vas tout de même pas rationner ton propre fils... Il a besoin de forces, ce petit ! » Je lève légèrement la tête vers ma mère qui me regarde comme si je portais encore une couche culotte et une bavette. Une esquisse de sourire apparaît au coin de mes lèvres brièvement, le temps que mon père pousse un soupir exaspéré et reprenne : « Mais arrête de le protéger ! Il n'est même pas foutu de me donner un coup de main sur la ferme, il passe son temps le nez fourré dans ces saloperies de romans et ... » « De la poésie. » Ma voix, un peu rocailleuse à force de me taire coupe mon géniteur dans son élan plus brusquement que je ne m'y attendais. Je pensais marmonner, j'avais parlé haut et fort. « Pardon ?! » Je venais de signer un pacte avec le diable, alors, perdu pour perdu, je repose mes couverts sur la table avec une nonchalance réfléchie puis lève les yeux sur lui. « Je lis de la poésie. Ce ne sont pas des romans. » J'ai l'impression d'annoncer à Scarlett O'Hara et Rhett la mort d'Eugenie. La lueur qui anime le regard de mon père est flamboyante, je m'en détourne mal assuré au bout de quelques instants seulement. « Tu te fous de moi, c'est ça ? » Je reste silencieux, préférant regarder dans le vide que de voir son visage de décomposer et virer pivoine, une fois de plus. « Allons, Jim chéri. Le dîner va refroidir. » Ma mère s'affaire découper sa viande, passant sa nervosité sur les miettes de bœuf qu'elle en fait. Mon père n'y prête pas la moindre attention. « Et ta poésie, là... Tu crois que ça va t'amener loin, hein ? » Il a prononcé ces mots avec un tel dégoût, une telle désinvolture que j'emprunte le même ton : « En tout cas, ça m'amènera quelque part, moi. » Je fixe mon regard sur ses traits qui se décomposent, une fois n'est pas coutume non pas de colère mais de surprise, puis, me lève et quitte la table.



Lewis, 2 juillet 2002

« Bravoooooooooooo ! » Je n'avais plus vu ma mère hurler de la sorte depuis qu'elle avait trouvé le pasteur et la femme de l'épicier fort occupés dans la sacristie. Debout au milieu de l'assemblée passive et sage, elle applaudit frénétiquement la poignée de main que j'échange avec le directeur du lycée, qui vient de me remettre mon diplôme. Je lui adresse un petit signe de la main alors que je retourne à ma place, songeant que la situation devrait me gêner, alors que j'en suis plutôt amusé. Son émotion est touchante et l'avis des quelques imbéciles qui sont parmi mes camarades de promotion - ex-camarades, Dieu soit loué - m'est plus qu'égal. Je retourne m'asseoir vers mes amis, aussi peu nombreux soient-ils, qui me félicitent à leur tour. Je leur glisse un sourire furtif, avant de dérouler, enfin, le bout de papier que je serrais précieusement dans ma main : l'esquisse de mon avenir se clarifiait enfin, j'avais mon diplôme avec les honneurs de mon lycée - du moins, du corps enseignant de mon lycée -, j'allais enfin quitter cette bourgade de malheur, à moi l'université, la côte Est, la littérature, l'art, l'indépendance. Ma vie venait réellement de commencer... Je me projetais déjà 25 ans dans l'avenir quand on me tira de force de mes pensées « Psssst, Shakespeare ! » Je jette un coup d'œil derrière moi, bien que je sache parfaitement qu'il s'agissant de mon meilleur ami - qui, en cinq ans de rudes efforts de ma part, n'a jamais su retenir un autre nom que celui du dramaturge anglais. « Mention ? » Un sourire fuse sur mes lèvres en guise de réponse. Il m'envoie son poing à taper, bousculant sans gêne la rangée qui nous sépare et qui proteste.


Boston, 16 décembre 2004


Parmi les branches d'études que je haïssais le plus, la physique était, de loin, la mieux classée. Passer des heures interminables à chercher le pourquoi du comment de tout et n'importe quoi me semblait être une perte de temps inestimable. Pourtant je suis là, assis en face d'elle à l'observer parler sans écouter le moindre mot. Elle remue ses lèvres si vite, elle tortille tellement le bout de ficelle censé schématisé son explication qu'elle ne rend pas compte que je m'en fiche complétement. Mais aurait-elle pu seulement s'en douter ? C'était moi qui était venu la trouver à la fin de notre cours commun de physique - cours auquel je n'étais absolument pas inscrit et auquel je ne participerai plus jamais, même sous la torture - en prétextant des difficultés à mettre en pratique l'une des théories dont j'avais plus ou moins discerné le nom. Elle m'avait alors aidé et depuis, je harcelais chaque soir mon colocataire, lui aussi étudiant dans ce domaine, pour qu'il me donne un nouveau théorème, une question, une ébauche de discours scientifique que j'apprenais par cœur pour solliciter, jour après jour, l'aide de la jolie Zoey. Le dernier en date concerne le temps ou quelque chose du genre, un thème passionnant, apparemment. Son regard brille, je m'y perds longuement tandis qu'elle agite ses mains dans tous les sens et poursuit son monologue journalier, mon Ôde au bonheur. Elle manque de faire tomber à plusieurs reprises la pile de livres posée là, comme d'habitude. J'ai la sensation que sa maladresse nous rapproche, à chaque objet qu'elle fait tomber elle s'interrompt avec un sourire gêné, et là enfin nous pouvons échanger, l'espace d'un instant, quelques mots sur autre chose que Newton et sa pomme ou Einstein et sa lumière.

D'ailleurs, me voilà tiré de ma contemplation ébahie de ses traits fins et doux - la pile de livres s'effondre, droit sur moi. Mouvement désespéré, je recule brusquement et tombe à la renverse dans un bruit assourdissant, amplifié par le silence studieux de la bibliothèque pratiquement vide. Zoey étouffe un exclamation de peur et s'agenouille à côté de moi, étalé par terre, un bon coup à la tête en prime. « Oh mon Dieu ! Est-ce que ça va, Max ? » « Ehm, je crois que oui... » En réalité, son attaque de bouquins - parlons plutôt d'encyclopédies et dictionnaires ennuyants, un livre digne de se nom n'arriverait jamais de m'assomer - me donnait un mal de chien à la tête, mais le zeste de fierté qu'il me restait me dictait de la jouer preu chevalier invulnérable et insouciant. Un sourire fuse sur mes lèvres.

« Oui, ça va. Tu peux m'aider à me relever ? » Elle acquiesce, se confond en excuse tandis que je me remets debout du mieux que je peux. Nous voici de retour à nos places, elle cherche à reprendre là où elle s'était arrêtée lorsque, songeur, je prends la parole. « Tu me fais penser à Gertrude... » J'ai dit ça sans vraiment m'en rendre compte, les mots sont sortis d'eux même de ma bouche. Aussi, je manque de sursauter lorsqu'elle lance, avec un brusquerie qui ne passe pas inaperçue : « Qui ça ? » Je l'observe longuement, hésitant à lui répondre et risquer de griller ma couverture de scientifique, certes vraiment mauvais, ou ne pas lui répondre et la vexer. Je finis par me lancer, hésitant au possible. « Gertrude... la mère d'Hamlet. » La jolie Zoey hausse un sourcil. Je cherche mes mots, frotte nerveusement ma nuque. « Dans... Dans Hamlet, Gertrude me semble maladroite au niveau de, de ses choix et... enfin, elle finit par prendre le mauvais... Enfin non, oublie ça. » J'ai l'impression qu'un millier de radiateurs m'entourent, mon sang bouillonne sous le regard inquisiteur de Zoey. Les secondes s'écoulent... Elle hausse les épaules et fait la moue. « 'Connais pas. » Elle marque une petite pause, tournant la page de son manuel. Elle repose vers moi un regard rieur et un petit sourire l'instant suivant. « Je savais bien que tu n'étais pas en fac de sciences, mais je t'imaginais plus médecine ou économie que lettres. » Son détachement et sa décontraction apaise petit à petit le feu honteux qui anime des joues. Je risque même un léger sourire en coin. « Tu veux dire que, enfin, depuis le début, tu... sais ? » Elle hoche de la tête, je lâche un petit rire nerveux qu'elle a vite fait de rejoindre, puis, le silence. Je ne saurais dire combien de temps il a duré, il y avait quelque chose d'agréable à ne rien se dire, à cet instant précis. Peut-être le contact de ses lèvres sur les miennes, le baiser que nous avons échangé, ou bien simplement le fait qu'elle ne parle plus de constantes et calculs.






Dernière édition par Maxwell Hutchinson le Ven 5 Aoû - 12:18, édité 31 fois
Revenir en haut Aller en bas

Maxwell Hutchinson
Bienvenue à Lewis
Maxwell Hutchinson


Célébrité : James Franco
Âge : 27 ans
Citation favorite : Le problème avec la vie, c'est qu'elle continue. Même quand on ne la supporte plus, elle ne s'arrête pas quand on veut. Même quand on la déteste, elle continue à nous enchaîner à elle. Comment faire quand on est enchaîné à son opposé, quand on a passé un pacte secret avec le diable, qu'on aime deux morts à mourir ?
Messages : 806


PANDORA'S BOX
HEART: veuf(ve)
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 6:01



Boston, 29 mai 2008

« Jim chéri, rapproche toi de Zoey, voilà ! Maxwell, relève un peu le bonnet de la petite... Lààà, attention, j'arriiiive ! » Le "clic clic" régulier de l'appareil photo précipite ma mère vers nous pour la photo de famille à retardement. Elle vient se coller à moi et me serre la taille si fort qu'elle m'empêche le temps de la photo de respirer. Peu importe, ni ses frasques de mère poule ni quoi que ce soit au monde ne pourrait entacher mon bonheur, puisque la petite Heather Camille Hutchinson repose enfin au creux de mes bras, après près de neuf mois d'attente partagés avec Zoey, devenue ma femme l'année dernière. Nous avons fait les choses vite, nous voulions tous les deux fonder une famille jeune afin de pouvoir concilier carrières et vie privée quand nous serions un peu plus âgés. Zoey est désormais diplômée en physique et chimie, quant à moi j'ai obtenu ma licence de littérature le semestre dernier, celle d'art viendra à la fin de celui-ci et je compte me lancer dans un doctorat en lettres et arts modernes à la rentrée. Mais, pour l'instant, tout ce qui m'importe est la petite princesse qui dort paisiblement contre moi, Zoey qui se remet doucement de la naissance, nos amis qui défilent depuis ce matin avec leurs bons vœux et leurs cadeaux, et mes parents, paisibles, attendris comme je crois ne les avoir jamais vus.


Boston, 22 décembre 2010 - 07h45


J'ai toujours adoré l'hiver. La neige qui tombe, les rues immaculés, la chaleur de son chez-soi, l'odeur de biscuits, les chants. L'esprit de Noël était la seule chose qui parvenait à me faire rêver autant qu'un livre une splendide peinture, en dehors, bien entendu, des deux femmes de vie - nous dirons plutôt deux et demi. Je glisse mes mains sur le ventre rebondi de Zoey, allongée dans notre lit et dépose un baiser sur son front. Elle bâille, ouvre péniblement les yeux. « Je vais faire un tour à l'université, j'ai encore quelques pages à reprendre dans ma thèse. »« Oh non, tu avais promis de prendre ta semaine... » « Je sais... Mais j'y fais juste un saut, je serai là à midi, promis. » « Et la chaudière ? Tu devais aller voir pourquoi elle fait autant de bruit, Max... » « Je le ferai cet après-midi, et ensuite on ira un faire un tour au parc avec la petite, d'accord ? » Je lui fais un grand sourire, elle n'a en réponse qu'un vague grommellement, mais finit par céder et m'embrasse furtivement. « C'est ça, abandonne ta femme enceinte et ta fille pour ce foutu Heathcliff ! » Je rigole et ferme la porte derrière moi.

Boston, 22 décembre 2010 - 10h19


« Hé, Hutchinson, ça avance ce mémoire ? » Je lève les yeux de mon écran d'ordinateur vers Jack, l'autre aspirant au -rarissime- doctorat en littérature. J'en profite pour m'étirer et bâiller longuement, j'aurais peut-être dû écouter Zoey et rester tranquillement dans mon lit avec elle. Je grimace légèrement et adresse un petit sourire à mon camarade. « Ça avance, mais je dois t'avouer qu'une fois finie, ça ne va pas me manquer ! » « Tu m'étonnes, faire une thèse entière sur un seul et unique livre... Au fait, t'as entendu ce qui s'est passé ce matin ? Un appartement a pris feu après une explosion, les occupants seraient morts... » « Ici, à Boston ? À trois jours de Noël, c'est pas la joie ! » « Comme tu dis, c'est moche... Bon, faut que je retourne bosser, figure-toi que Shakespeare est un peu plus complexe que Brontë... » Jack prend un air condescendant et tourne les tâlons, je lâche un petit rire puis reprend mon propre travail.

Boston, 22 décembre 2010 - 11h57


« Et merde ! Saloperie de quartier ! » Deuxième bifurcation en moins de 300 mètres, je repars dans le sens opposé de ma destination, les voitures s'entassent derrière des feux de signalisation de fortune et, bien sûr, je me retrouve coincé dans un embouteillage lorsque je tente de prendre un autre chemin pour rentrer à la maison. Agacé, je regarde ma montre et constate que si je ne parviens pas à remonter la file de l'embouteillage et les six pâtés de maisons qui me sépare de chez moi en trois minutes, j'aurai une nouvelle fois promis du flan à Zoey. J'attrape mon portable sur le siège passager, compose le numéro de chez nous et porte le combiné à mon oreille. « Votre correspondant est actuellement indispo... » Génial, en plus d'interdire toute circulation dans mon quartier, ils ont en plus de ça coupé les lignes téléphoniques. J'espère que les travaux en cours en valent la chandelle !

Boston, 22 décembre 2010 - 12h39


Je ne sais pas ce qui est le pire. L'odeur, peut-être. Une odeur de brûlé, de souffre. Elle embaume toute la rue. Étouffante. Elle emplit mes narines, mes poumons inspirent cet air-là. J'ai deux poignards dans les poumons ; non, ils ne sont pas que deux. Mon cœur, ma tête, mon corps entier est douloureux. C'est atroce. Comme si j'étais fait de verre, qu'on m'avait laissé m'écraser sur le sol.

Je suis sur le sol. La neige a fondu, tout est trempé. Moi y compris, je grelotte de froid. Enfin, sûrement plus d'horreur, une chaleur assommante irradie du brasier que finisse de maîtriser les pompiers.. Je suis déconnecté. L'odeur, l'odeur est horrible. On me parle, on me touche, on cherche mon attention. Elle est là, sur le tas de débris qu'est devenu mon appartement. Mon regard est rivé sur les gravats carbonisés. Heather fait partie des gravats. Zoey, le bébé aussi. Un bourdonnement incessant accapare ma tête. Mon cœur est serré, étouffé. J'ai l'impression qu'il va exploser. C'est ce qui s'est passé, pour l'appartement du moins. Ce matin, à neuf heures et demi. Le feu a brûlé jusqu'aux alentours de midi. Un type me dit quelque chose, je ne l'écoute pas, il est accroupi face à moi mais je ne le vois pas. Les yeux dans le vide, je crois que je regarde son visage salit par la poussière. Les mots vont et viennent, il me semble qu'il me parle depuis des heures et des heures. Il finit par poser sa main sur mon épaule. Un four trop vieux ou une chaudière défaillante, me dit le pompier. Il continue avec les banalités qu'il fait passer pour le compassion. Il dit comprendre. Il n'a pas la moindre idée de ce que je ressens à cet instant. Je ne peux bouger le petit doigt, pourtant je me retrouve debout, le pompier allongé devant moi. J'ai mal à la main droite - cette douleur me semble paradisiaque comparée à celle de mon être tout entier. Le type saigne du nez, deux autres hommes s'approchent de moi et m'attrapent par les bras. Je me laisse glisser, ils me lâchent, je prends ma tête entre mes mains.




Lewis, 13 juin 2011


Je descends du bus. Personne n'est là. Personne ne sait que je suis là. J'ai passé les cinq derniers mois dans un hôpital psychiatrique. J'ai fini par faire des sourires à tout le monde, complimenter les infirmières, rigoler avec les médecins. J'ai écrit une lettre pour faire le deuil de ma fille et de ma femme, je l'ai faite avec mon psychiatre. Et ils m'ont laissé partir. Je suis dehors, loin de ces gueules de cons qui veulent m'aider alors que je ne veux pas les voir. Je ne veux voir personne, la moindre présence m'irrite, m'agace. Ils avaient peur que je fasse une "bêtise" comme ils appellent ça, que je me trouve une corde ou un flingue et que je rejoigne ma famille. La mort, je l'attends, je la veux. Mais j'ai pas le cran d'appuyer sur la gâchette. J'ai failli, lorsqu'il a fallu que j'identifie les restes de ma fille d'un an et demi, à la morgue du commissariat. Le flic et son flingue était là, tout proches de moi, à portée de main. Mais je n'ai pas l'étoffe d'un Roméo, je n'ai pas son cran. Alors, je subis. Et je fais subir aux autres, aussi. Heureusement, il n'y a plus grand monde qui se risque à venir me voir. J'ai réussi à dégoûter de moi ma sœur. Mes parents viennent de partir pour l'Europe, même s'ils nient je sais qu'ils n'en pouvaient plus. Mes amis, enfin, nos amis nous ont vite oublié. Un coup de fil par ci et par là, je prends la peine d'envoyer paître chacun d'entre eux, un à un. Mais Boston est trop grand. Trop peuplé, trop éreintant. Mes parents m'ont donné la ferme, à Lewis. Alors, je descends du bus, parcoure d'un regard mort le paysage de mon enfance. Je n'ai jamais aimé Lewis, mais ici au moins personne ne viendra m'importuner. On parlera de moi, ça c'est sûr, je vais faire les jours heureux des commères pendant un bout de temps. Mais personne ne s'intéresse réellement à moi, comme le feraient des amis ou des gens qui sont au courant de la vérité. Dans l'Attrape-coeurs, il est dit que « Tout ce que je sais, c’est que tous ceux dont j’ai parlé me manquent, c’est drôle. Ne racontez jamais rien à personne. Si vous le faites, tout le monde se met à vous manquer. » Je ne veux me rappeler de rien. Si, des moments heureux, bien sûr, mais je ne peux pas. Un tas de débris brûlés, tout ce qui restait de ma vie, de ma famille. L'image me hante. J'aurais dû être là moi aussi. Je me sens coupable, je suis coupable. Alors, je vais venir me terrer dans le ranch de mon enfance, me finir à la cigarette et au whisky en pronostiquant sur lequel des deux va me prendre la vie en premier. Je dilapide nos économies, j'écris et peins et brûle le tout ensuite. On dit que ma femme m'a quitté pour un autre, une autre. Qu'elle est partie avec mon père, que je la battais et qu'elle est partie. En réalité, je donnerais tout ce que j'ai pour qu'une de ces solutions, n'importe laquelle, soit la vraie. Mais non, elle est partie pour de bon. Et moi je reste là. Avec ce putain de doctorat que j'ai obtenu sans même finir ma thèse, je suis là avec la fausse compassion de dizaines de personnes qui se sentent un peu mieux après avoir pleuré leur désarroi avec moi, un peu moins inutiles, un peu plus humain.

Un peu plus hypocrite.





moi, j'ai un deuxième 'moi'.


✿ ton prénom ☛ Adeline
✿ ton âge ☛16 ans
✿ comment as-tu découvert le forum ☛Par le partenaire British Sparkles ♥️
✿ le code du règlement ? ☛Shut up and let me go
✿ un dernier mot ? ☛ Vous tombez sur mon trip dramatique, désolée si ça vous dérange, jouer des bienheureux commençait à m'ennuyer. Oui je suis un petit peu bizarre MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 893469 mais je suis docile :canaaaaard:


Dernière édition par Maxwell Hutchinson le Mar 1 Nov - 10:18, édité 19 fois
Revenir en haut Aller en bas

Lucky G. Carleson
Bienvenue à Lewis
Lucky G. Carleson

⊰ WILD CHILD, FULL OF GRACE

Célébrité : Nina Dobrev, la jolie
Âge : 23 ans
Citation favorite : L'amour n'est pas l'amour s'il fâne lorsqu'il se trouve que son objet s'éloigne quand la vie devient dure, quand les choses changent, le vrai amour reste inchangé. — William Shakespeare
Messages : 477


PANDORA'S BOX
HEART: célibataire
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 7:07

Bienvenue, excellent choix d'avatar I love you
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 7:12

Nom, prénom & avatar, j'adore tout MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 403250
Bienvenuuuuue !
Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 7:26

Bienvenuuuuuuuuuuue. MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 389806
Revenir en haut Aller en bas

Breony A. Turner
Bienvenue à Lewis
Breony A. Turner


Célébrité : Natalie Portman
Âge : 25 ans
Citation favorite : Je fais bien de ne pas rendre l’accès de mon cœur facile ; quand on y est une fois entré, on n’en sort pas sans le déchirer ; c’est une plaie qui ne cautérise jamais bien.
Messages : 2365


PANDORA'S BOX
HEART: célibataire
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 7:42

Bienvenue parmi nous ! MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 389806
Revenir en haut Aller en bas

Maxwell Hutchinson
Bienvenue à Lewis
Maxwell Hutchinson


Célébrité : James Franco
Âge : 27 ans
Citation favorite : Le problème avec la vie, c'est qu'elle continue. Même quand on ne la supporte plus, elle ne s'arrête pas quand on veut. Même quand on la déteste, elle continue à nous enchaîner à elle. Comment faire quand on est enchaîné à son opposé, quand on a passé un pacte secret avec le diable, qu'on aime deux morts à mourir ?
Messages : 806


PANDORA'S BOX
HEART: veuf(ve)
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 7:48

Merci vous tous MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 441709
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 7:54

Ton prénom, ton nom, ton avatar MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 403250
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 389806
Revenir en haut Aller en bas

Maxwell Hutchinson
Bienvenue à Lewis
Maxwell Hutchinson


Célébrité : James Franco
Âge : 27 ans
Citation favorite : Le problème avec la vie, c'est qu'elle continue. Même quand on ne la supporte plus, elle ne s'arrête pas quand on veut. Même quand on la déteste, elle continue à nous enchaîner à elle. Comment faire quand on est enchaîné à son opposé, quand on a passé un pacte secret avec le diable, qu'on aime deux morts à mourir ?
Messages : 806


PANDORA'S BOX
HEART: veuf(ve)
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 8:05

MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 389806
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 8:06

JAMEEES MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 403250 MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 403250 j'ai bavé sur lui au cinéma cet aprem devant la bande annonce de la planête des singes MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 711947

Bienvenuuue et réserve moi un lien MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 413982

en plus j'ai Dave Franco en futur petit ami MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 846716
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Lewis
Invité

Invité




MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 8:23

Bienvenue à toi. *****
Voici des pancakes de bienvenue : :pancakes:
Revenir en haut Aller en bas

Maxwell Hutchinson
Bienvenue à Lewis
Maxwell Hutchinson


Célébrité : James Franco
Âge : 27 ans
Citation favorite : Le problème avec la vie, c'est qu'elle continue. Même quand on ne la supporte plus, elle ne s'arrête pas quand on veut. Même quand on la déteste, elle continue à nous enchaîner à elle. Comment faire quand on est enchaîné à son opposé, quand on a passé un pacte secret avec le diable, qu'on aime deux morts à mourir ?
Messages : 806


PANDORA'S BOX
HEART: veuf(ve)
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeVen 5 Aoû - 8:28

des pancaaaaakes :sansnom: :sansnom:

gna oui un lien, enfin on verra une fois que j'en aurai fait l'énergumène que j'imaginais :pitiééééé:
Revenir en haut Aller en bas

ex june d. bradford ahah.
Bienvenue à Lewis
ex june d. bradford ahah.

Maël's property ... il paraît (a).

Célébrité : amberSEXYheard
Âge : 21ans
Citation favorite : Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre.
Messages : 2418


PANDORA'S BOX
HEART: en couple
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeSam 6 Aoû - 0:14

Tu écris teeeeeeeeeeellement bien ** MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 403250.
J'exigerais un lien le plus vite possible ;D I love you.
Je te valide en tout cas ** n'oublie pas de poster dans le recensement (: .
Revenir en haut Aller en bas
https://homecoming.forumgratuit.org

M. Ginny Evans
Bienvenue à Lewis
M. Ginny Evans

ADMIN « Je te mettrais pas la tête à l'envers si tu me déchires pas le coeur. »

Célébrité : SOPHIAsexyBUSH
Âge : 25 ans
Citation favorite : « On a tous besoin de croire que quelque chose existe au delà de la banalité du quotidien. Être capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne croit en vous. »
Messages : 1915


PANDORA'S BOX
HEART: compliqué
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeSam 6 Aoû - 0:20

Ahhh, June m'a pris de court ! En tout cas, comme elle l'a dit, tu écriis tellement bien MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 403250
En plus, ton prénom et ton avatar MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 846716

Bon amusement sur le forum MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 711947
Revenir en haut Aller en bas

Maxwell Hutchinson
Bienvenue à Lewis
Maxwell Hutchinson


Célébrité : James Franco
Âge : 27 ans
Citation favorite : Le problème avec la vie, c'est qu'elle continue. Même quand on ne la supporte plus, elle ne s'arrête pas quand on veut. Même quand on la déteste, elle continue à nous enchaîner à elle. Comment faire quand on est enchaîné à son opposé, quand on a passé un pacte secret avec le diable, qu'on aime deux morts à mourir ?
Messages : 806


PANDORA'S BOX
HEART: veuf(ve)
RELATIONSHIP:


MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitimeSam 6 Aoû - 9:06

Merci, z'êtes des bébés lapins MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. 389806
Revenir en haut Aller en bas

Bienvenue à Lewis
Contenu sponsorisé





MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Empty
MessageSujet: Re: MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.   MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

MAXWELL ► Il y a les blessures que l'on guérit et puis il y a celles de l'âme.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» AGYNESE ◮ la vie est cruelle. et puis après ?
» MAXWELL ► (uc)
» MAXWELL ► more than words.
» Maxwell Hutchinson - (713) 995-7826
» MAXWELL ► « L'indifférence est notre béquille, à nous les misanthropes. »
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: On ne choisit pas nos amis :: ღ TON DEPART POUR LES SOUVENIRS :: TA LETTRE NOUS A ETE REMISE-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit