→ Ginny & Breony « Lorsque les haines ont éclaté, toutes les réconciliations sont fausses » sweet.heart

Revenue depuis à peine quelques jours de mon petit périple de quinze jours je retrouvais une nouvelle maison et mon ancienne vie. Ancienne vie ? Vraiment ? Pas vraiment. Pour retrouver une ancienne vie il fallait que je l’aie quitté et ça n’était pas le cas. J’avais eu ma fille mais ça ne m’avait pas empêché de poursuivre ma petite vie. Je buvais toujours, je prenais toujours de la drogue et j’avais toujours se penchant certain pour les hommes disons… mûrs. Bien que je n’ai jamais fait cela en m’occupant de ma fille j’aimais bien sortir le soir ou du moins la nuit et du coup j’étais totalement déconnecté le reste de la journée. Ma fille Angela avait aujourd’hui sept mois et j’étais revenue à Lewis depuis seulement un mois, j’avais revue des anciens amis, des anciens ennemis, j’avais ravivé quelques tensions, ramené quelques passions avec d’anciennes connaissance et je restais toujours l’inévitable chieuse que j’étais quand j’avais quinze ans par exemple. C’est donc seule que je fais mon retour, ma petite chérie vivant désormais à New York je reviens pour seule et unique chose… un travail mais parlons plutôt de ma petite ville nommé Lewis. Cette ville que je hais, ses habitants que je déteste et les gens dont je ne nommerais pas les noms que je voudrais tuer après les avoir détruits. Voilà ce que je dois supporter tous les jours et pourtant je suis née là, je vie ici depuis des années et je reviens sans arrêt à croire que je suis maudite ou alors est ce que c’est parce que j’aime martyriser les habitants de ce si petit village. Je crois bien que c’est les deux finalement. Les habitants pour la plupart sont tellement fragile, j’aime les écrasés, les réduire à néant comme ils l’avaient fait pendant des années avec l’approbation de ma génitrice, je ne laisserais plus jamais personne me dicter ma conduite, jamais.

Ce matin là je me réveille difficilement de ma nuit agitée, la veille j’avais vue quelques connaissances et nous avions fait la fête toute la nuit et une partie de la matinée, la drogue avait coulé à flot. C’est ainsi que j’avais essayé de tenter un ancien ami avec cette magnifique poudre blanche qu’il avait utilisé encore et encore des centaines et des centaines de fois. Elijah. Elijah et moi on se connaissait depuis bien longtemps maintenant, il m’a connue avant la drogue puis après et il a toujours était mon ami. Bizarre quand on me connait que je tienne réellement à quelqu’un oui je sais mais ça arrive parfois. Bref la veille j’avais donc voulu donner un sachet de poudre à Elijah. Celui-ci revenant de cure n’a pas voulu, je n’étais pas fâché je lui ai promis de le tenter encore et encore, il le savait c’était un jeu entre nous un mélange de séduction et de tentation il me connaissait depuis longtemps il savait que je faisais cela pour m’amusais avec lui et que jamais je ne voudrais de lui dans mon lit nous étions simplement amis et non amants. Bien qu’à l’époque je n’aurais pas dis non pour l’avoir dans mon lit.

Bref épuisée par la nuit passée je me réveille dans ma grande maison froide, soupirant déjà dès le premier battement de cil je prends un café et une cigarette histoire de ne pas être trop sur les nerfs toute la journée. Du coup après une très bonne douche je me décide à aller à la plage pour une fois qu’il ne faisait pas un temps pourrie dans ma ville autant en profiter. Certes la plage de Lewis n’avait absolument rien avoir avec celle de Los Angeles mais bon tant pis ça allait me détendre, le bruit des vagues, le vent dans mes cheveux, l’odeur de l’iode mais aussi le touché du sable et l’eau recouvrant mon visage. Une journée paisible en perspective. Prenant mon sac, mes cigarette et quelques vêtements je vais jusqu’à la plage en voiture, après m’être garé je mets une serviette sur le sol et me déshabille. Je ne suis pas du genre narcissique mais je trouve que malgré ma grossesse, malgré la drogue et l’alcool j’étais resté une femme très sexy et assez belle pour avoir une liste d’amant aussi longue que mon bras. Fermant les yeux et profitant du soleil je me détends un moment avant de plonger la tête première dans l’eau. Celle-ci me rafraichit directement. Nageant longuement je retourne sur le sable et j’essore mes cheveux bruns. Devant moi une jeune femme. Ginny. C’est une femme que je connais de vue à Lewis, elle était elle aussi habitante de ce village et elle était partie il me semble bien. Nous n’avions aucun rapport toutes les deux et je préférais largement cela. J’allais partir sur ma serviette quand celle-ci m’attrape le bras. « Hum… je serais de toi je lâcherais mon bras tout de suite si tu ne veux pas te retrouvé avec un bras en moins. » Sans lui laissé le temps de répliqué j’extirpe mon bras violemment de sa main. Je retourne ma tête vers elle. J’avais une sainte horreur que l’on me touche pour moi c’était qualifié comme une agression. « Ginny c’est ça ? Eh bien Ginny qu’est ce qu’il t’arrive pour que tu viennes me voir sur la plage et que pose ta main sur mon bras ainsi ? »

→ Ginny & Breony « A qui a tout donné, il reste encore la liberté d'aimer ou de trahir. C'est là, pour chacun de nous, le dernier retranchement et la dernière issue » sweet.heart

Il y a longtemps que j’étais devenue aussi insupportable, personne ne me faisait peur, aucune menace, aucun hurlement et surtout aucune violence ne me faisait lâcher le morceau quand j’avais quelqu’un dans le nez. C’est ainsi que je devais être l’être le plus rancunier du pays, que dis je du pays je dirais même du monde entier. Non je n’exagère pas je vous assure, un simple regard noir et je le fais payer par diverses manières. Je suis plutôt imaginative quand j’ai quelqu’un qui me cherche des poux. La violence physique n’est absolument pas mon genre, donner des coups m’arrive bien sûr je mentirais si je disais que je n’avais jamais eu envie d’arracher les yeux d’une femme ou émasculer un homme sur la place publique. Mais non je n’en étais pas arriver à cette dose de sadisme et de méchanceté. Heureusement ou malheureusement je ne sais pas réellement ou me placé. Bref donc j’en reviens à mon côté exécrable et même insupportable, la violence c’était non même si quelques coups volaient de temps en temps surtout si on me menaçait mais c’est évident que je préfère quelque chose de bien pire que les coups, bien pire encore que cette violence puéril et sauvage. Mes géniteurs m’ont donnés une langue c’est bien pour que je m’en serve non ? Bon eh bien avec les années j’ai appris que les mots blessent bien plus que les coups c’est ainsi que j’écrase mes ennemis. Vous saviez que tout le monde même le plus invulnérable des hommes possède une faiblesse automatiquement ? Eh bien moi je le sais c’est ainsi que je creuse tout doucement le passé et le présent de ceux qui me nuise avant que je détruise toute leur vie, pourquoi pas la vie de leur famille tant que j’y suis. Non je ne suis pas aussi machiavélique je ne détruis pas les vies des gens faut regarder mon joli visage d’ange, vous voyez je donne l’impression d’être qu’une jeune femme gentille et douce, jamais un mot plus haut que l’autre, je ne montre pas mon tempérament, tant que ma bouche reste fermer on pourrait croire que je suis identique aux autres et pourtant… pourtant je suis la plus grande, non peut être pas la plus grande on oublie pas la créatrice puis le mentor, donc je suis la troisième plus grande pourriture de Lewis.

Revenons plutôt à la plage et à ce magnifique moment ou une femme suicidaire ou à demi inconsciente avait attrapé mon bras afin de m’arrêter. Personne ne devrait m’arrêter ainsi parce qu’à chaque fois je deviens plutôt exécrable et horriblement mauvaise c’est ainsi que malgré mon ton calme mon bras quitta sa main plutôt rapidement. Devant mes yeux une certaine Ginny. Je la connaissais de vue. Après tout nous habitions dans le même village depuis beaucoup de temps. Je ne la connaissais que de vue parce que je ne supportais pas la présence des femmes, j’avais une horreur du trois quart de ses femmes, jalouses, douces et gentilles tout mon contraire quoi, il ne fallait pas me chercher et je n’étais pas le genre de femme que l’on voit dans les films qui pleure et qui cri toutes les deux minutes. Non mais quel stéréotype cette histoire encore qui a eu l’idée de filer ce genre de rôle à une femme comme si nous n’étions capable que de s’arracher les cheveux et se griffer, je voudrais bien montrer au macho qui ont créer cela que je suis loin de faire cela. Bref revenons à la confrontation avec la demoiselle. Je l’écoute parlait attentivement tout en restant des plus silencieuse, mes bras se croisant sur mon ventre en l’écoutant me parler d’une personne que j’appréciais énormément Elijah. « Oh… Elijah t’as parlé de notre soirée d’hier ? Excellente soirée tu aurais du venir tu aurais aimé j’en suis sûre. » Elle voulait discuter avec moi ? Ça risquait d’être plutôt drôle tient. Si elle s’attendait à ce que je sois adorable elle allait être servie. Un sourire des plus innocents s’affiche sur mes lèvres. Elijah c’était plaint de notre soirée ? Pas sûr de ça. Il était certes sorti de la drogue mais il restait mon ami et surtout mon petit jouet. Il le savait, je le savais, on a toujours fait cela depuis le début de notre amitié. « Je vois il t’a donc parlé de la coke que j’ai voulu lui filer et de ses problèmes de drogue. Mais est ce qu’il t’a parlé de notre petit jeu ? » Au regard de Ginny je vois qu’elle ne voit pas de quoi je parle, je penche légèrement la tête sur le côté histoire de me foutre légèrement de sa gueule et je reprends. « Bon comme je vois que tu es paumée je vais t’expliquer notre jeu ma belle. Elijah je le connais depuis… ouh je ne sais même plus combien de temps. Je flirte avec lui, il me dit non, je lui offre de la coke il me dit non puis je deviens très rapidement sa tentation. Il ne t’a pas raconté cela hein ? Oui il a toujours tendance à me filer le mauvais rôle. » Avançant légèrement j’attrape ma serviette et je m’enroule dedans. « Tu es sa petite amie ? Parce que je te préviens je n’ai absolument pas le temps pour de la jalousie mal placé. Elijah et moi c’est ainsi depuis des années et ce n’est pas toi qui va arrêter cela point. Sur ce bonne journée ! » Quoi ? Ma patience à quelques limites je devais bien l’avouer.

→ Ginny & Breony « J'ai des ennemis et je m'en vante : je crois les avoir mérités. » sweet.heart

Ce que je déteste le plus avec Lewis c’est surement le fait que les gens sont des hypocrites accro aux ragots et qu’ils aiment particulièrement baver sur le dos des gens. C’est ainsi que depuis que j’ai quatorze ans et depuis mon premier verre d’alcool je fais partie des rumeurs les plus étranges et les plus importantes. Alcoolique et droguée très jeune, je couchais avec des hommes mariés, j’avais soit disant pour amant l’homme le plus exécrable de Lewis, j’avais une réputation de garce que j’entretenais sans arrêt. Piquant des hommes à leur femme, détruisant des vies et des amitiés, pour tout dire il n’y avait pas grand-chose à faire dans cette petite ville alors autant s’amusait un petit peu. J’ai toujours été au cœur des rumeurs de ce bled mais je m’en foutais royalement. La nouvelle rumeur était mon accouchement et la question était surtout… qui était le père de cette petite princesse ? Malgré cela j’avais quand même réussis à survivre à toutes les insultes que j’avais entendues depuis très jeune. Je me foutais réellement des autres tous ce que l’on me disait me rentrer par une oreille pour ressortir par l’autre. J’étais libre de choisir ma vie et d’en faire ce que j’en voulais, j’avais mes propres limites et mes propres désirs aussi ce n’est pas une personne que je ne connais pas qui me changera. Qui changera la chieuse que je suis. Ce n’est pas non plus à vingt cinq ans que je changerais même si je ne souhaitais pas changer.

Aussi lorsque j’étais sur la plage et que cette fille, Ginny est venue me parlait je savais parfaitement bien que j’allais beaucoup m’amusais à entendre ce qu’elle avait à me dire. Personne ne me retenais et personne ne me parlait clairement parce qu’ils savaient tous ce que j’étais de loin la pire des garces de Lewis et que je pouvais être vraiment mauvaise quand on me cherchait un peu trop. Ginny je ne la connaissais que de vue je savais simplement qu’elle était née ici et pour tout dire je me fichais des habitants de ce village comme de ma dernière chemise, il pouvait y avoir n’importe quoi ici que je m’en foutais royalement. C’était ainsi que je vivais tant que ça me touchait pas ce n’était pas important. La veille j’avais passé une soirée en compagnie de personne que j’apprécie ou du moins que je supporte et Elijah, un ami de longue date, était venu lui aussi. Comme à chaque fois nous en arrivons toujours au même point, j’étais là pour le tenter. C’était un jeu entre nous que nous avons mis en place depuis longtemps aujourd’hui et notre relation était parfaite ainsi. Elijah avait pu me voir dans toutes les étapes de ma vie, du moment ou je ne prenais pas encore de cocaïne, au moment ou je commençais à peine et par la suite quand j’étais devenue accro. On peut dire qu’il était l’un de mes seuls amis. Du coup Ginny était venue me parlait d’Elijah et de notre soirée ou plutôt du moment ou je l’avais tenté avec un peu de cocaïne. C’était tellement simple de m’amusais avec lui. C’était notre jeu, c’était comme ça. Je lui annonce donc qu’elle aurait du venir à la soirée et elle me dit qu’effectivement elle aurait du venir, qu’au moins elle n’aurait pas eu à me parler aujourd’hui. Ah parce qu’elle croyait que je n’aurais pas fait la même chose avec Elijah si elle avait été là ? Elle se plantait totalement là. « Tu peux parler autant que tu voudras je me fou royalement de ce que tu peux me dire. » Et c’était absolument vrai. Je l’ai dis je me foutais de tout. Du coup je lui parle du jeu que j’ai avec Elijah pour qu’elle comprenne un peu notre relation. Elle n’était pas au courant d’après son regard. Bien entendu elle me parle de ma réputation. « Oh j’ai si mauvaise réputation ? Les gens ne m’aiment pas… Je suis tellement triste. » Hypocrisie encore et toujours. Pourquoi changer de comportement je suis parfaite ainsi, je me prends jamais la tête, je m’énerve pas sur les autres et en plus je m’amuse à rendre fou le trois quart des habitants de Lewis. Quoi de mieux n’est ce pas ?

M’essuyant avec une serviette je lui demande si elle est la petite amie d’Elijah les petites amies jalouses j’avais eu mon compte et je suis loin d’être adorable avec ce genre de personne ça me saoule très vite. Bien entendu elle m’annonce qu’elle n’est pas sa petite amie et me dit clairement que ce que je fais de ma vie l’importe peu, encore heureux, mais elle m’annonce que ce que je fais avec Elijah la dérange. Un léger sourire moqueur s’accroche à mes lèvres. Tu n’aurais jamais du me dire ça Ginny. C’était une erreur. « Écoute ma belle je me fou de ce qui t’importe ou ce qui t’importe pas. Tu croyais vraiment que me dire d’arrêter aller justement me faire arrêter ? Écoute bien ce que je vais te dire pour que tu comprennes mieux… Je vais continuer à jouer avec Elijah et j’arrêterais quand il reprendra la cocaïne. C’est clair ou tu veux que je te le redise plus lentement ? » Rien que pour jouer mes chieuses j’allais devenir encore plus tentatrice avec le beau Elijah histoire de le faire plonger plus vite.

→ Ginny & Breony « J'ai des ennemis et je m'en vante : je crois les avoir mérités. » sweet.heart

Depuis que je suis jeune s’il y a bien un truc qui me rend folle c’est que l’on me juge, que l’on regarde ce que je fais pour pouvoir chuchoter sur mon dos ou encore me donner ce que l’on appel des « conseils ». J’ai vécue quasiment seule toute ma vie je ne supporterais donc pas que l’on me dise quoi faire et avec qui je pouvais le faire. Là c’était une altercation avec Ginny pour ce cher Elijah, elle avait beau me dire qu’elle n’était pas amoureuse de lui et qu’elle n’était pas sa copine moi je pensais le contraire. Au fond c’est vrai pourquoi dire à une femme que l’on ne connait pas d’arrêter de tenter un homme pour qui elle ne ressent rien ? Surtout en sachant le sale caractère que j’ai et la réputation qui me suit depuis que je suis toute jeune. Je sais que moi ça ne me viendrait même pas à l’idée d’aller voir quelqu’un pour lui dire d’arrêter de vouloir donner de la drogue à un autre. Bon peut être que parce que je suis une égoïste et qu’à part moi il n’y a pas grand monde qui compte. Je faisais à Elijah la même chose que Maël m’avait fait, je lui faisais comprendre qu’il était un drogué et que malheureusement pour lui il n’en sortira jamais. Je le regrettais pas, il pourrait bien avoir une famille je continuerais notre petit jeu. Peut être que si lui me demander d’arrêté je le ferais, au fond c’était mon ami alors je ne vois pas pourquoi je ne l’écouterais pas pour l’instant je ne l’entends pas se plaindre de notre petit amusement, je ne l’entends pas dire qu’il n’aime pas que je le tente et qu’il aimerait que je cesse tous cela. Revenons plutôt à cette jeune femme qui me faisait face soudainement sur cette plage. Elle recommence à me parler d’Elijah et du fait qu’elle, elle sera là pour ne pas le faire plonger alors que moi je ne tenais pas assez à mon ami pour lui prouver qu’il pouvait vivre sans la cocaïne. Non mais sérieusement elle se prenait pour qui au juste celle là ? Elle venait me donner des conseils sur ma façon de faire avec mes amis ? Elle vient me dire que je ne devrais pas être ainsi avec lui. Je ne dis rien la laissant terminer son joli discours, resserrant légèrement ma mâchoire quand elle vient à me parler de ma fille je suis à deux doigt d’imploser et de lui en coller une. Mais non je ne suis pas ainsi, je dois me répété encore une fois que la violence physique n’est pas une bonne idée, les mots font plus mal que les gestes je dois le garder en tête. « Dis donc toi qui à l’air de si bien connaître Elijah t’étais ou quand il se droguait ? Quand il était si mal qu’il s’enfermait dans le silence ? T’étais ou madame la sainte ni touche quand il a plongé dans la drogue ? Tu peux me faire la morale hein. Tu pourras faire ce que tu veux et dire ce que tu veux mais Elijah fait parti de mon milieu que tu le veuille ou non ! » Soupirant longuement je recule et je prends mes vêtements que j’enfile en parlant. « Et tu t’ai déjà demandé ce que lui voulait ? Je ne l’ai pas entendu se plaindre de notre jeu, le jour ou il me dira non je le laisserait en paix, compris ? »

→ Ginny & Breony « J'ai des ennemis et je m'en vante : je crois les avoir mérités. » sweet.heart

Depuis que je suis rentré dans la drogue il y a donc dix longues années plus personnes ne m’a fait la morale et ne m’a dit ce que je devais faire ou non. Je ne supportais pas que l’on essaie de changer ma vie parce que même si elle avait encore quelques soucis que je ne pouvais pas, que je ne voulais pas, changer eh bien c’était ma vie et personne ne pouvait la dirigé comme ma génitrice avait fait pendant des années. Il ne faut pas croire que j’ai toujours été telle que je le montrais aujourd’hui, je suis née normalement avec un cerveau et même un cœur simplement j’ai vite compris que montrer son cœur ramener juste des emmerdes et rien de plus. Ginny venait me dire ce qu’elle ressentait vis-à-vis de la relation que j’avais avec Elijah. Bien sûr si j’avais été normalement constituée je lui aurais dis que je comprenais totalement ce qu’elle ressentait et que ça me dérangeait pas de ne plus jamais le tenter avec la drogue que je consommais tous les jours. Bien sûr je pourrais consommer ma drogue toute seule, resté seule devant la cocaïne trouver un amant pour effacer ma peur d’être seule et enlever toutes les idées noires de ma petite tête brune. Seulement je n’étais pas normalement constituée et mon côté chieuse internationale m’empêcher d’être d’accord avec la jeune femme et rien que pour la contredire je serais encore plus tentatrice avec Elijah jusqu’à ce que je lui offre la dose qui le refera plonger. Je ne croyais pas à la cure, je ne croyais pas à la désintoxication tout simplement parce que j’en avais fait l’expérience moi aussi. Ça ne fonctionne pas. Quand on est accro à la drogue on replonge un jour ou l’autre. C’est la même chose pour les psychopathes tueurs, ils tuent, partent en prison et recommence eh bien la drogue c’est la même chose. Même avec toute la volonté du monde on redevient toujours le petit drogué que l’on était. Plus vite Ginny s’en rendra compte et elle tombera de moins haut. Du coup pour bien lui faire comprendre que je n’étais pas non plus la vilaine sorcière tout droit sorti de nulle part je lui demande ou est ce qu’elle était, elle quand Elijah se drogué. C’était facile de jeté une pierre mais difficile de reconnaître ces propres torts. Elle recommença donc à me faire un speech très sympathique ou elle dit que moi je n’étais plus du tout capable d’être sauvée simplement ce qu’elle ne voyait pas c’est que je ne voulais pas l’être ! Je ne souhaitais pas être sauvée. Prenant mes affaires sous ses accusations je ne préfère même pas répondre à tous cela prenant un peu cela comme ça venait, des reproches encore et toujours. Elle me parlait comme si Elijah était un gosse de quatre ans incapable de dire oui ou non. J’avais l’impression de retourner au collège quand on a trop peur de dire quelque chose à quelqu’un et que l’on amène sa copine. Ginny était elle la porte parole d’Elijah ? Je lui poserais la question. Histoire de savoir ce que mon ami veut ou non. Souriant lorsqu’elle m’annonça que ce qu’Elijah avait besoin c’était de vivre sa vie normalement comme adulte et non plus comme un gamin défoncé, je ne pu m’empêcher de répondre à cela tellement c’était pathétique de croire qu’elle savait plus de chose sur ce que la tête du jeune brun contenait. « Ce que je sais c’est qu’Elijah est grand et peut très bien faire ce qu’il souhaite, il est adulte justement et il est libre de faire ses propres choix. Joue pas les chiens de garde derrière lui ça ne changera rien, il continuera à vouloir se droguer. Tu peux me mettre cette envie sur le dos mais je ne suis que l’allumette près de la bombe, il était prêt à exploser bien avant que je revienne dans sa vie. Réfléchit y avant de porter des jugements et de croire que par ton seul bon vouloir tu changeras un drogué. Crois moi tu te mets le doigt dans l’œil si tu crois être capable de l’arrêter. » Je n’étais pas méchante juste réaliste. Un drogué reste un drogué. Un homme reste un homme. Et Elijah était comme les autres, tout aussi faible que les humains normalement constitués. S’il voulait de la drogue il n’aurait pas besoin de moi pour l’avoir et cette Ginny n’y pourrait rien du tout.