✿ Izmael Quinn Lehman

Feat Johnny Depp

37 Y-O ✿ Amérindo-américaine ✿ Ca veut dire quoi ? x) ✿ Célibataire ✿ Bad Seeks ✿ Hétérosexuelle

Quinn c'est... Un cas désespéré niveau relationnel ! Pour faire court, c'est le genre de mec tellement intelligent qu'il se trouve irrémédiablement et incontestablement incapable de se mettre à la hauteur des autres. Si bien que très peu sont capables de comprendre comment il fonctionne (c'est un génie qu'on considère comme le roi des cons ; classique). Pourtant, il est pas si compliqué que ça comme type. C'est très simple : si vous n'êtes pas au même niveau que lui, intellectuellement parlant, il vous méprise et vous considère comme de la sous-merde. Sympathique n'est-ce pas ? Enfin, si vous creusez un peu, vous découvrirez vite que son comportement envers les autres relève plus d'un malaise profond et de la peur de l'attachement que de la véritable méchanceté et de l'intolérance (enfin, je crois). Mis à part être un individu exécrable, arrogant, susceptible et carrément glacial, ce cher Quinn est un homme dont le charme réside dans le mystère. Son passé à Lewis, tout le monde le connait. Pour ce qui est de sa vie après son départ, c'est une autre histoire. Diaboliquement séduisant (avouez-le !) et doté d'une formidable répartie, Quinn sait toujours tourner la conversation à son avantage dès lors qu'on lui pose un peu trop de questions. Sa répartie... Sa putain de saloperie de répartie de merde ! Sérieusement, il est de ces hommes dont l'orgueil exige le dernier mot. A un tel point que s'en est frustrant ! Vous pouvez prier, gueuler, le frapper, jamais il fermera sa bouche avant la vôtre. Mais bon, vous pouvez toujours essayer, l'espoir fait vivre hein. Et puis, le jour où il rencontrera quelqu'un d'aussi borné que lui, peut-être qu'il finira par la boucler * sighs *. Quoiqu'il en soit, ne vous fiez jamais à cette apparente sérénité dont il fait preuve. Cet homme est une véritable harpie. Une fois que vous êtes dans son collimateur, vous n'en sortirez pas. Bref, vous vous en doutez, avec un caractère comme celui-ci, ce cheeer Lehman est loin d'être très entouré. Ce qui lui convient parfaitement. Quinn est un homme seul qui se complait dans cet état de solitude profonde qui est le sien. Il sait d'ailleurs qu'un quelconque attachement le pousserait immanquablement à la confidence et le renverrait directement d'où il vient : en taule.
Quinn, une caricature ? Je vous le fais pas dire ! Le pire ? Il considère tout ceci comme des qualités... * désespérant *

• un animal : Le corbeau. • une saison : L'automne. • une chanson: Bodies de Robbie Williams. • un film : Once Upon a Time in America. • une fleur : Le perce-neige. • une célébrité : Tim Burton.

• un pouvoir : La télépathie. • un pays : L'Irlande. • un vêtement : Le costume d'Adam sans la feuille de chêne. • un objet : Une clé. • une ville : Los Angeles. • un métier : Président (faut être ambitieux dans la vie !).

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS J'HABITE A LEWIS ✿ Beaucoup trop longtemps à ses yeux ! Vingt-huit ans et... Trois mois pour être exacte. Quinn a passé son enfance, son adolescence et une bonne partie de sa vie d'adulte à Lewis avant de se faire discrètement la malle, sans dire un mot à personne. Aujourd'hui, il est de retour pour affronter les regards meurtriers de tous ceux qu'il a déçu et essayer de se faire oublier. C'est mal barré !
LA PIRE CHOSE QUE J'AI FAITE DANS MA VIE ✿ Incontestablement : avoir engrossé sa petite amie à l'âge de 16 ans et avoir décidé de garder le môme. Nan mais franchement, faut être con ! Quinn s'en ai mordu les doigts pendant douze ans d'ailleurs, essayant en vain de supporter son fils et cette vie de famille pour laquelle il n'était pas fait. La raison l'a finalement rattrapé. Prenant ses cliques et ses claques, il s'est fait la malle, laissant femme et enfant derrière lui et corrigeant ainsi son erreur. Des remords, des scrupules ? Que dalle ! A ses yeux, ces douze années passées auprès de sa "famille" ne sont qu'une erreur de jeunesse qu'il s'est contenté de balayer d'un revers de main.
MON PLUS GROS SECRET ✿ Oulah ! De quel secret parlez-vous ? Du fait qu'il ai dealer à grande échelle pendant sept ans ? Qu'il ai fait de la taule ? Qu'il ai de nouveau dealer ? Qu'il se cache à Lewis pour échapper aux flics ? Ou qu'il ai couché avec la petite amie de son fils ? A vous de juger lequel de ces secrets ne mérite d'être dévoilé en aucun cas. En ce qui concerne Quinn, il préfère que tout ceci (sans exception) reste bien au chaud dans son esprit. Les langues sont bien trop pendues dans ce village pour qu'il se risque à les confier à qui que ce soit.
MON STYLE VESTIMENTAIRE ✿ Putain vous avez pas de questions plus compliquées encore ? Nan sérieux... Comment voulez-vous que je décrive le style vestimentaire de cet homme ? Il est unique ! Il ne ressemble à aucun autre... A vrai dire, le style de Quinn est une véritable insulte au nom de la mode. Il mélange les styles, les couleurs... Si bien qu'au final, on en arrive à un résultat pour le moins surprenant et tout à fait hors du commun. De toute façon, cet homme est parfait, alors normal qu'il ai créé un style parfait, à son image. Enfin, il n'est jamais si séduisant qu'en costume d'Adam. * zbaaam *
MA PLUS GROSSE PHOBIE ✿ Phobie... Un bien grand mot, avouez-le. Ce cher Quinn n'a pas de phobie particulière. Il possède juste un monticule de peurs et de craintes incompréhensibles aux yeux du monde. La première étant la famille. Ce mot il le déteste, c'est un terme qui n'a aucun sens. Il en a bien assez bavé avec sa propre famille pour savoir que "papa" & "maman" sont des mots bien insignifiants. Aussi, il fuit toute forme de "famille" comme la peste ; l'échec de sa vie auprès de sa femme et de son fils prouve assez bien la distance qu'il cherche à mettre entre lui et ce genre de situation. Ensuite, et cela va de pair avec la famille, Quinn évite l'attachement. Il a peur de s'attacher parce qu'il a peur de perdre. Il sait qu'une séparation peut mener un homme à sa perte. Quoi d'autre ? Lehman craint les serpents, les araignées (même qu'il cris comme une fille quand il en voit une !), le feu, les vols en avion, la hauteur et déteste par-dessus tout le bruit.
MES PASSES-TEMPS ✿ La lecture, sans hésiter. C'est le passe-temps qui s'accorde le mieux avec sa solitude grandissante. Quinn passe en effet beaucoup de temps (le comble pour un "passe-temps" !) à littéralement dévorer des bouquins, confortablement assis au coin du feu. Bien sûr, ceci étant un hobby qu'il est rapidement capable de mettre de côté quand on lui propose un divertissement un peu plus "intéressant" (Delilah, t'es là ? * zbaaam *). Plus sérieusement, autrefois, son passe-temps favori était son "travail". Le danger et la précarité des situations dans lesquelles il se fourrait à chaque fois qu'il transportait ses kilos de cocaïne d'un bout à l'autre du pays, lui procurait un plaisir tout à fait délectable dont le manque se fait grandissant depuis son retour à Lewis.

GO ON, FUCK & FUCK AGAIN ; BUT FORGET ABOUT WEDDING & CHILDREN.
Les gens devraient réfléchir avant de faire des gosses. Enfin, y réfléchir à deux fois au lieu d'une ; juste pour être certains qu'ils s'apprêtent pas à faire une belle connerie. Parce que les gamins c'est comme le mariage. Ça nous botte au premier abord, pis au final on regrette. Seulement, quand on s'en rend compte c'est trop tard. La bague est déjà au doigt et la petite graine a déjà emménagé dans la grosse. Des petits détails témoignant d'une énorme connerie. Et là on se dit "merde, j'aurais pas dû". Seulement, plus moyen de faire machine arrière. Mes vieux, c'est à peu prêt ce qui leur est arrivé... Non, excusez-moi, c'est exactement ce qui leur est arrivé.

MY MOTHER ; BLING-BLING MONEY-MONEY.
Tous les enfants aiment leur mère. Normal, après neuf mois passés en son sein (façon de parler !), c'est inévitable. J'ai pas échappé à cette règle. Ma mère, je l'aimais... Mais putain qu'est-ce qu'elle était conne ! Sérieux, à part les tunes, y'a pas grand chose qui l'intéressait. Elle jurait que par ça ! En épousant mon père, elle pensait pouvoir vivre pénarde ; elle croyait pouvoir rester tranquillement à la maison. Limite elle s'attendait à recevoir une rivière de diamants par semaine ! Nan, mais ouvre les yeux "maman", merde ! T'es aveugle ou quoi ? Les tunes elles vont pas se ramener toutes seules dans tes poches, rêve pas ! Mon père, il faisait bien ce qu'il pouvait pour la combler, mais c'était jamais suffisant. En même temps qu'est-ce qu'elle a épousé un charpentier si elle voulait crouler sous les dollars ?! Bref, rien que pour ça je la méprise ! Elle est sans doute la personne la plus étroite d'esprit que je connaisse. Enfin, en même temps j'en attends pas moins d'une habitante de Lewis pure souche. Vous savez ce qu'on dit sur les habitants des villages... Ils sont ringards, voient pas plus loin que le bout de leur nez et votent tous extrême droite. Ma génitrice a pas échappé au stéréotype.

MY FATHER, THIS HERO BLOODY BASTARD.
Y'a des hommes qu'on devrait castrer ! Nan sérieusement, on devrait interdire à certaines personnes de procréer ! Bon je l'admets, si mon père n'avait pas engrossé ma mère, je serais pas là et ce serait une terrible perte pour l'humanité. Mais, sérieusement, je ne crois pas avoir déjà rencontré de paternel pire que lui (même moi je lui arrive pas à la cheville). Bien sûr, il avait toutes les excuses du monde : un travail barbant, une femme désolante et complètement hystérique, une vieille maison délabrée et un fils... Un fils auquel il ne pouvait s'empêcher de foutre une branlée au moindre pet de travers. Il a pas trouvé de meilleur moyen de m'élever... Et vu que ma mère en glandait pas une, il s'est jamais remis en cause, persuadé que les poings qu'il m'envoyait en pleine gueule m'empêcherait de dévier du droit chemin. Quel con ! Enfin... Je dois lui rendre hommage à cet homme. Sa brutalité et son "amour" à mon égard ont largement contribué à l'élaboration de mon magnifique caractère. Je lui attribuerais pas tous les mérites, mais il a fait de moi un homme. Il s'est tellement bien démerdé qu'à douze j'étais déjà adulte. Bravo "papa" !

LITTLE TOWN ; BIG DECEPTION.
Lewis. J'arrive pas à comprendre comment on peut vivre toute sa vie dans ce bled paumé ! Nan sérieux, les gens ils ont aucune ambition ou quoi ? A quoi ça sert de s'enfermer dans ce village de mille habitants et des poussières ; d'étudier dans son petit collège miteux et son minuscule lycée ? Bon, j'admets qu'enfant, j'aimais beaucoup cette ville. Elle convenait parfaitement à l'élaboration des illusions des gamins enthousiastes que nous étions tous. A six ans, je savais déjà avec qui je me marierais, dans quelle partie du village je construirais ma maison, combien d'enfants j'aurais et quels seraient leurs noms... Ouais, à cet âge, hors de question de quitter cet endroit idyllique. Dix ans plus tard, j'avais qu'une envie : me tirer loin, tracer ma route et oublier Lewis pour ne plus jamais y remettre les pieds. Je sentais bien que si je restais, j'allais finir par égorger mon père dans son sommeil, étouffer ma mère sous son oreiller et foutre le feu à ce putain de village que je haïssais tant. Mais bon, une fois encore, rien ne se passa comme je l'avais imaginé.

I'VE TRIED BUT I CAN'T TAKE CARE OF YOU.
Quel délicieux moment que l'adolescence ! J'étais invincible et intouchable ; je ne rêvais que d'une chose : quitter Lewis au plus vite. Si vite que j'en ai oublié la capote alors que je faisais mes adieux à la seule personne dans ce village que j'arrivais à supporter. Une jeune femme, de deux ans mon aîné. Elle était belle et désirable ; elle m'a offert son corps et moi ma sympathie. Ça s'arrêtait là. Pas d'amour, pas d'affection ; juste le sexe et le réconfort. Je comblais sa solitude tandis qu'elle faisait mon éducation sexuelle. Un cadeau précieux. Finalement, alors que la date de mon départ se profilait lentement à l'horizon, la petite graine que j'avais semé dans les entrailles de cette femme, faisait son œuvre. Deux mois plus tard, elle m'annonçait "l'heureux événement". C'est à ce moment précis que j'ai fait la plus grosse connerie de ma vie. Je voyais dans cet embryon et ce futur enfant, une délivrance et une promesse de changement. Aussi, je promettais à ma bien-aimée de rester à ses côtés et de l'aider à élever notre fils. J'avais seize ans et je me sentais prêt à devenir père. Cherchez l'erreur ! Je me suis pas mal démerdé les deux premières années. J'étais présent, je m'étais trouvé un petit job qui nous permettait de vivre tous les trois ; j'avais des choses à prouver. Mais putain, ce gamin braillard me tapait sérieusement sur les nerfs. J'arrivais pas à l'aimer, tout comme je ne parvenais pas à aimer sa mère. J'en arrivais même à les détester tous les deux ; eux qui m'avaient privé de ma liberté.

SEE YOU... NEVER.
Douze ans. C'est le temps que j'ai tenu avec ces deux fils à la patte. J'ai fini par craquer. Bye bye cette femme que je haïssais, bye bye ce fils que je n'avais pas désiré, bye bye Lewis. J'ai enfin fait ce que j'aurais dû faire douze ans plus tôt : me comporter en véritable salaud. Que je reste ou non, Elias ne verrait pas vraiment de différence de toute façon. J'étais depuis longtemps devenu un fantôme pour cette "famille". Ceci dit, il va pas se plaindre ce gamin. C'est grâce à moi qu'il est là non ? Et puis je lui ai offert deux choses : mon nom et mon charme. Ca lui suffira à réussir dans la vie ! A vingt-huit ans, j'allais enfin entamer un nouveau chapitre de ma vie.

SEA, SEX & DRUG.
L.A.. Putain, ce que j'ai pu en rêver de cette ville ! J'y étais enfin ! J'ai pas mis beaucoup de temps à me faire ma place d'ailleurs. C'était plutôt facile en fait. J'avais rencontré un type une nuit, dans un bar. J'ai tout de suite compris qu'il était défoncé. Et ça m'intéressait. Je savais exactement ce que je voulais faire de ma vie et Dieu, dans son immense bonté, avait foutu les bonnes personnes sur mon chemin. J'étais vernis ! Ce mec donc, m'a présenté à un autre mec qui m'a présenté à un troisième, Graham. C'est là que tout a commencé. Graham était LA référence dès qu'on parlait de petite poudre blanche. Enfin, jusqu'à ce que je lui vole son titre de Roi de la Coke. Ce type était un as dans son domaine. Il pouvait transporter des kilos de cocaïne à travers toute la ville sans même se faire pincer. C'était ça son souci, il voyait pas plus loin que Los Angeles. J'ai fini par le convaincre d'étendre un peu son territoire et son influence. Los Angeles, San Diego, San Fransisco... La Californie était complètement tombée sous notre charme. Mais on s'est pas arrêté là. Ca faisait un petit bout de temps que je lorgnais la côte Est ; on a fini par se la faire aussi. C'est là que ça se complique.

CELL, DRUG AGAIN, COPS AGAIN & LEWIS AGAIN.
Le problème si on se fait choper à l'aéroport avec des kilos de coke dans les valises, ben on a mal à l'expliquer. Dure dure réalité. J'ai pas échappé à la règle quand ça m'est arrivé. Enfin, non pas tout à fait... Notre tactique de passage de drogue dans les aéroports était infaillible. Ce qu'on avait pas prévu en revanche, c'est la descente des flics dans le bar où on vendait notre marchandise. J'ai pas échappé aux bracelets de métal, ni au procès, ni aux années de taule que coûte le trafique de drogue. La prison... J'ai jamais compris ce système qu'ils avaient trouvé pour réunir tous les meurtriers, les dealers, les escrocs... dans un seul et même endroit. Faut vraiment être con ! Cela dit, j'aurais rien à leur proposer de mieux... Bref, tout ça pour dire qu'au lieu d'en prendre de la graine et de profiter de ces quelques années à l'ombre pour me racheter une conduite, c'est tout le contraire qui s'est produit. Les dealers ont encore plus de succès en prison, vous le saviez pas ? Au final, j'avais qu'une envie : sortir de taule et recommencer encore et encore ; offrir un magnifique bras d'honneur à tous ces ringards qui m'avaient enfermé pour avoir essayé de vendre une plante en poudre. Bon, une plante illégale, d'accord, je leur accorde au moins ça. Dès ma liberté retrouvée, je recommençais donc mon petit trafic, pour le plus grand bonheur des cocaïnomanes du pays. Les flics ont pas mis beaucoup de temps avant de me retomber dessus. Cette fois seulement, j'ai payé ma caution, garantissant ma liberté jusqu'au procès et je me suis fait la malle. Pas question de retourner d'où je venais. J'avais des projets, mais avant ça... Je devais me faire oublier. Disparaître pendant deux ou trois ans, le temps que les poulets se calment un peu. Et quoi de mieux qu'une minuscule petite ville, perdue au milieu de nulle part pour disparaître de la surface de la terre ? Aussi, je rejoignais Lewis, mes secrets bien gardés, avec pour seul bagage, une valise remplie de tunes. Ce village que je haïssais tant était-il préférable à la prison ? Pas si sûr...

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